La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).
Les branches de Viols-le-Fort.
(T 3)
Viols et ses fortifications
(photo J.C.E., le 08.07.2004)
Pour mieux situer les EUZET de Viols-le-Fort, il est suggéré:
- de retrouver les EUZET de Viols-le-Fort dans "la lignée" du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (générations 2 et 8 à 17) :
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Signification des abréviations : ° : naissance b : baptême p : parrain m : marraine fs : fils fa : fille test : testament x : mariage Cm : contrat de mariage + : décès (+) : enterrement ca : environ, vers AD : Archives départementales |
La présentation du
lieu.
L'état des
connaissances.
Questions.
La situation d'après les recensements.
1/ La présentation du lieu
Viols-le-Fort est à 16 km du Triadou et à
26 km de Montpellier.
XIVe siècle.
Une branche originaire de Saint-Gély-du-Fesc
Comprendre l'évolution des EUZET à Viols-le-Fort, c'est suivre ce qui s'est passé, non seulement à Viols proprement dit mais aussi dans un des mas qui dépendait de la paroisse, à savoir le mas de Prat ou Prax (bien qu'il soit dans le taillable d'Argelliers, ce qui apparaît bien avec les compoix).
2 / Les EUZET qui sont à Viols-le-Fort aux XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
Néanmoins les actes de la matrice du compoix d'Argelliers de 1520 (avec les "manifests" de Mathieu et d'Antoine EUZET sont révélateurs d'une certaine continuité de cette famille EUZET dans la possession du mas de Prat (ou, du moins, pour une partie de ce mas).
Une branche originaire du Triadou
génération 1 bis (génération 7 de La lignée )
- Antoine (fs Mathieu) dit "Antoine jeune" ou encore "Antoine jeune dit Biron" ; cousin d'Antoine (le fils de Pierre), avec lequel il reconnaît le quart du mas au chapitre, en 1520 et 1523 (procès des censives du Triadou) ; c'est certainement lui qui fait son "manifest" pour le mas de Prat en 1520, que l'on retrouve dans la matrice du compoix d'Argelliers (avec Mathieu EUZET) ; x1 Jeanne ANDRIEU, le ? ; x2 Marguerite BOSC (dot de 120 livres) ; le 15.11.1563, conjointement avec son fils François, il fait un échange de terres avec Jaume VINCENT et André PERIDIER, de Cécelles, paroisse de Trevies ; de son côté, il s'agit de terres qui ont été "divisé et desparti avec Anthoine HEUZET plus vieulx son cousin estant assiz et situé audit lieu de Cesselles et paroisse de Cassagnas" ; il s'agit de toutes les possessions qu'ils possèdent au Triadou et à Ceceles (la moitié d'un champ, la moitié d'un deves, une pinède, un cazal, un patus et un herme) ; du côté de VINCENT, il y a, notamment une terre au Triadou (appelée Restinclière), le tout pour la même valeur, soit 60 livres tournois (notaire Guillaume SOLIER, de Montpellier) ; le 15.10.1564, avec son fils François, il vend plusieurs terres hermes et champs à Jaume VINCENT pour une valeur de 60 livres ; c'est dans cet acte que son surnom, Biron, est indiqué (notaire Jean GARNIER, des Matelles) ; c'est probablement lui ("Anthoine HEUZET du Triador, en la Val de Montferrand") - plutôt qu'Antoine vieux qui a fait son testament en février - qui, le 25.09.1565 reconnaît devoir et paye 25 livres tournois à Pierre CAUSSE, marchand de Sumène (notaire Jean SOLIER, de Montpellier) ; le 20.11.1571, il est partie prenante à la reconnaissance faite en faveur de son fils François par Alecete BALMES, veuve de Gaspard RAMPON - voir à l'article de François (notaire Dominique DUPUY, de Montpellier) ; + ab intestat. Le Triadou
Guillaume (fs Pierre x Antoinette ROQUE, du mas de Sueilles, à Cazevieille). Cité dans les testaments de 1557 (AD 30) et de 1569 (AD 34). Il est précisé, en 1569, qu'il est marié au mas de Prat, avec Guillaumette HOUSTET (héritière des HOUSTET qui avaient fait les reconnaissances du mas de Prat en 1519, 1531, 1554 et 1566) ; il est héritier universel du prêtre Barthélémy HOUSTET (du mas de Prat) dans son testament du 01.01.1572 ; il est encore cité aux mariages de ses filles Marguerite et Alayssette. Cazevieille
Dauphine (fa Antoine jeune et Marguerite BOSC) x1 Jean REBOUL (du château de Londres) : Cm le 22.01.1558 (notaire Guillaume TORRENT, de Montpellier) ; dans ce Cm elle reçoit en dot de son père : 50 livres, deux robes nuptiales (dont une en gonnelle drap de Bourges), un fustain et un demi quintal de laine (pour ce dernier à payer dans deux ans et pour le reste "de jour en jour"), cependant que Jean REBOUL paye à Dauphine, au titre de "croix et augmant dotal", une somme de 20 livres ; sont notamment présents au Cm : Barthélémy et Jaume LATOUR (écrit DELATOUR), du Triadou, l'acte étant passé dans la maison d'Antoine EUZET, au Triadou ; elle ne sait pas signer ; elle habite au mas de Prat avec son mari, au moins à partir de 1582, après avoir acheté la part de Jacques EUZET de ce mas ; citée au partage du 03.06.1603, avec son fils Audibert REBOUL ; x2 Jean PAUGET : quittance du 08.08.1594, par les héritiers de feu Jean REBOUL, du château de Londres, contre Jean PAUGET, époux de Dauphine EUZET (notaire MALIEN, de Viols-le-Fort) ; le 05.09.1597, elle est dite veuve et héritière de Jean REBOUL et elle reconnaît une dette de 50 livres à la veuve de Gaspard MARIOTTE, de Montpellier (notaire Pierre GALLET, de Montpellier) ; en marge de cet acte, le 31.05.1612, Jean MARIOTTE confesse qu'il a reçu 60 livres (capital et intérêts) des héritiers de Dauphine EUZET (qui est donc décédée entretemps), par les mains d'Audibert REBOUL (fils de Dauphine EUZET) ; le second mariage a eu lieu après l'acte "Accord de droits de légitime" du 27.08.1585 où elle apparaît encore mariée avec Jean REBOUL ; accord sur sa succession entre les REBOUL et Jean EUZET "dit Mortiers", le 29.11.1619 ; c'est dans cet acte (du notaire Guillaume MONTET, de Montpellier) où l'on voit que Dauphine est décédée : "il y a vingt ans et davantage" (les détails dans les références de "la suite 1 de Viols-le-Fort".) ; + entre septembre 1597 et mai 1612.
Marguerite (fa Guillaume et Guillaumette HOUSTET) ; citée (non mariée) par le prêtre Barthélémy HOUSTET (du mas de Prats) dans son testament du 01.01.1572 (notaire Pierre ASSESSAT, d'Aniane) ; x Claude RICARD plus vieux, de Grabels, Cm du 04.08.1578 : 2 E .. /623, f° 147, notaire MALIEN, de Viols-le-Fort, (AD 30) Catherine EUZET, fiancée à André LEOTARD
génération 3 (génération 9 de La lignée )
XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe siècles.
Génération 1 (et 1 bis) ;
Génération 2 ;
Génération 3 ;
Génération 4 ;
Génération 5 ;
Génération 6 ;
Génération 7 ;
Génération 8 ;
Génération 9 ;
Génération 10 ;
Génération 11 ;
1 / Les EUZET qui sont à Viols-le-Fort au XIVe siècle :
Or, l'on sait par la copie d'une reconnaissance féodale du mas voisin de Malpertrach, du 14.02.1384 (1385 n.s.) qu'il confrontait "Bernard EUZET pour le mas de Prat". De même, le 08.05.1385, il est dit qu'il confrontait "Probe, femme de Bernard EUZET pour le mas de Prat". Plus loin, le même acte précisait : "Probe (de) PRAT, femme de Bernard EUZET". Or, ce Bernard EUZET est connu (voir La lignée, génération 2). On sait qu'il avait épousé Probe (de) PRAT, veuve de Guillaume (du) TRIADOU et que par ce mariage qui a dû avoir lieu vers 1368, il était entré en possession du mas du Triadou. Issu lui-même du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc, il est donc à la tête de la lignée qui s'est implantée au Triadou et qui y restera jusqu'au début du XXème siècle. Les reconnaissances de 1385 nous apprennent donc que ce mariage l'avait fait aussi entrer en possession du mas de Prat. Jusqu'alors, ce mas appartenait à la famille (de) PRAT comme on le voit dans le cartulaire de Maguelone, par exemple par un acte de 1284 où le titulaire était Pons (de) PRAT Malheureusement, si la situation au XIIIe siècle et au XIVe siècle est ainsi connue, la suite immédiate reste mystérieuse et l'on ne sait donc pas entre quelles mains était le mas de Prat, au XVème siècle.
Les mas de Malpertrach, de Roussières, de Peyrescane et de Prat, tous dans la paroisse de Viols au XIVe siècle
avec Probe de PRAT, femme
de Bernard EUZET, Raymond et Jeanne RICOME, frère et soeur de Roussières
(G 1719, aux AD 34)
Par contre, on sait avec certitude que le mas de Prat appartenait à François EUZET du Triadou en 1582, puisqu'il l'a donné à bail à Jean REBOUL, mari de sa soeur Dauphine EUZET (voir la génération 8 des "la lignée"), alors qu'une autre famille, les HOSTET (ou HOUSTET) le possédait (en tout ou partie) dès 1519. Cependant, si la présence d'EUZET au Prat remonte (au moins en continu) depuis le début du XVIe siècle, cela ne veut pas signifier qu'ils se soient installés tout de suite à l'intérieur des murs de Viols-le-Fort. Au contraire, l'étude des minutes notariales pousse à la conclusion d'une installation intra muros au tout début du XVIIe siècle.
Des archives privées de la branche centrale restée au Triadou (pendant 600 ans), il reste un cahier
généalogique qui ne manque pas d'intérêt. On y lit ainsi que "Jean et Jacques sont en désaccord
au sujet de l'héritage". (il s'agit de Jean vieux, fils de François - ici à la
deuxième génération -, et de Jacques, fils de Jean, la branche centrale du Triadou)
"Maître CHAMBERLAIN, notaire à Prades le Lez examine les pièces inventoriées par le notaire GRANIER (GARNIER)
, il établit la discrimination entre des instruments se référant au domaine du Triadou et ceux se
référant au mas des Prats. Il procède au partage : Jacques en reçoit 43 et Jean 47 - acte notarié en date du 11 mars
1601. Quant au livre des reconnaissances féodales, il a été perdu pendant les guerres." En effet, l'auteur (Joseph EUZET,
de Béziers) précise un peu plus loin que l'acte du notaire GARNIER est du 6 décembre 1574 et que François "les détenait, les ayant pris comme lui revenant, 217 instruments en parchemin et un livre de reconnaissances féodales".
(voir Béziers). Des informations concordantes ont
été fournies par une représentante d'une autre branche, Madame François EUZET (voir Sainte-Croix-de-Quintillargues) : "Au décès de Jean, père de Jacques, 6 décembre
1574, le notaire Jean GRANIER dresse un inventaire ou figuraient 217 instruments en parchemin, avec un livre de reconnaissances féodales. Les
livres et parchemins ont été pour le plus grand nombre perdus pendant les guerres, par vétusté, ou la proie du feu. Maître
Bernard CHAMBERTAIN notaire à Prades le Lez examine les parchemins restants, il en fit un partage, 43 à Jacques et 49 à Jean."
Nous avons finalement retrouvé l'acte de partage des titres qui se trouve dans un minutier du notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles, effectivement à la date du 11.03.1601. Il est analysé dans La chronologie des actes de la branche du Triadou. Même s'il y a des différences par rapport aux deux sources familiales indiquées ci-dessus, nous avons tenu à les mettre en avant car ces "pré-généalogistes" ont su apporter leurs pierres à l'édifice, à une époque où les conditions de recherche étaient bien plus difficiles qu'aujourd'hui, en ce début du XXIe siècle.
génération 1 ? (génération 6 de La lignée )
Barthélémy (fs ?) : il y a un mystère autour de ce personnage que nous indiquons ici mais sans assurance formelle sur sa place dans la lignée. Nous savons de lui qu'il a reconnu un champ qui faisait partie de l'ancien mas de Malpertrach : "Autre partie dudit tenement fust recogneu par Marie veuve de Jeaques FAVERIÉ tant en son nom que pour Estienne son fils le dernier jour de ladite année 1385 et par Estienne FEVERIÉ le 22 janvier 1442 et par Barthélémy EUSET soubs le nom de champ de la pousaranque le 4 mars 1504" (G 6128, aux AD 34). Le tènement dont il est question au début de cet extrait est : "un grand tenement de terre devois appelle Malavarre ou jadis estoit un mas appellé de Malpertrach situé dans la parroisse Saint Estienne de Viol dans la juridiction et mandement de la val de Montferrand contenant 655 sesterées ou environ confronté du levant avec le seigneur de CAMBOUX pour les terres du mas de Lavit qui fust du sieur de MURLES et pour les terres du mas de Cardaillac qui fust de Pons de LAVAL du marin avec les terres du mas de Pratz du vent droit avec les terres du mas de Peirescanes (...)" Les terres de cet ancien mas furent donc divisées en trois parties. La plus grande fut reconnue par Marie, fille de Jean de MALPERTRACH et femme de Jean de PEIRESCANES, le 04.03.1385, puis par Pierre et Guiraud RICOME le 23.01.1442, puis par Pierre RICOME le 09.03.1504. Nous avons vu (article de Bernard EUZET) qu'une autre partie fut reconnue par Bernard EUZET, le 14.02.1384. Cependant, alors que ce Bernard EUZET est bien indiqué du Triadou, cette mention n'est pas signalée pour Barthélémy. C'est d'alleurs le seul acte où il est nommé. Cependant, dans une lettre concernant les EUZET du Triadou, Madame François EUZET, de Sainte-Croix-de-Quintillargues, avait écrit : "A la fin du XVIe siècle, cette famille représentée par Barthélémy EUZET est sur le déclin, celui-ci chargé de famille 11 enfants ne cesse de vendre ses biens." En 2000, nous avions essayé d'obtenir des précisions mais sans succès. Par ailleurs, comme nous n'avions jamais trouvé d'acte concernant ce Barthélémy ou sa descendance, nous avions conclu à une erreur. La mention retrouvée en 2014 de la reconnaissance de 1504 montre qu'il a bien existé mais le mystère s'épaissit autour des trois reconnaissances féodales des terres ayant appartenu au mas de Malpertrach (celle de Bernard EUZET en 1385, celle de Mathieu en 1416 et celle de Barthélémy en 1504) ; il est aussi signalé comme habitant de Viols-le-Fort, ayant fait une reconnaissance en 1503 (G/1477, aux AD 34)
- Mathieu (fs Mathieu) ; censive ecclésiastique pour le mas du Triadou, du 29.10.1520, acte qui donne sa filiation (notaire, Guillaume VITALIS, de Montpellier) ; il habite alors au Triadou ; c'est certainement lui qui fait son "manifest" pour le mas de Prat en 1520, que l'on retrouve dans la matrice du compoix d'Argelliers (en fait, un premier qui est annulé et un second avec Antoine EUZET) ; x Jeanne DESPUECH, Cm 29.10.1522 (notaire Pierre MATHEY, de Montpellier) ; dans l'extrait qui est mis dans le fichier Assas (génération 1 de la 1ère branche), la date qui est indiquée est le 25 octobre mais ce contrat de mariage se trouve à trois endroits dans le minutier du notaire ; or, dans les deux autres copies, la date est le pénultième jour d'octobre, c'est-à-dire le 29, ce que nous avons retenu ici ; la quittance ne se trouve que dans une version, à la date du 15 février 1523 (n.s.) ; de plus, dans l'extrait ci-dessous, Mathieu est indiqué comme étant du Triadou, paroisse Saint-Sébastien-de-Cassagnas, ce qui, en fait, représente son lieu d'origine ; par contre, dans les deux autres copies, il est dit des Matelles, lieu qui est probablement celui où il habite quand il se marie ; d'autres différences apparaissent encore ; en effet, dans l'acte dont le début est repris ci-dessous, les témoins Pierre et Antoine EUZET sont présentés comme étant les oncles de Mathieu ; or, si c'est bien le cas pour Pierre (qui est prêtre au Triadou), ce n'est pas le cas pour Antoine qui est son frère et présenté comme tel dans les autres copies ; il semble donc que l'acte dont le début est repris en photo (dans le fichier "Assas") soit une première mouture incomplète (deux pages seulement) mais elle est utile car c'est celle qui donne le lieu d'origine de Mathieu ; à noter, aussi, que deux versions sont en partie en français (notamment pour les donations et l'afrairement) ; sont présents au contrat : Pierre EUZET, prêtre (au Triadou), Barthélémy DESPUECH (au mas de Doscarès), Etienne DOMERGUE (prieur de Montferrier) et Jean DESPUECH (ces deux derniers, oncles et amis de Jeanne) ; "son frère Antoine" EUZET lui donne 100 livres, représentant tous ses droits paternels et maternels ; par contre, dans la quittance de ces 100 livres, Mathieu confesse avoir reçu cette somme d'"Antoine et autre Antoine DEUZET, cousins, habitant des Matelles" ; il y a une clause d'afrairement entre Mathieu EUZET et Jeanne DESPUECH, chacun ayant la moitié des biens, à condition qu'il réside désormais dans la maison de Jeanne DESPUECH, ce qu'il a dû faire puisqu'il n'est plus signalé, ni au Triadou ni aux Matelles, après l'abandon de ses autres droits éventuels (à la succession de ses parents) et l'acceptation de la donation de ses beaux-parents ; il est aussi précisé que dans la maison de son épouse, il y a encore des enfants mineurs de Jacques DESPUECH, ainsi que de Sauvaire DESPUECH ; l'acte précise qu'en cas de décès de Jeanne DESPUECH, sans enfants, Mathieu pourrait se remarier mais à condition de rester dans ladite maison et de continuer à gérer les biens de Jeanne ; à noter enfin que le dernier des signataires de la quittance est le notaire Antoine RICARD ; pour résumer l'esprit de ce contrat de mariage, on voit bien qu'il s'agit d'une donation importante qui est ainsi faite à Mathieu EUZET mais que la condition de résider sur place, à Assas, est irrévocable, dans tous les cas de figure ; laboureur ; c'est peut-être lui qui a une maison à Montpellier, en 1538-1539, dans l'île de Bertrand CAYLAR ou de Béringuier AUCELLIER (documents comptables, tome XI, aux AM 34) ; il assiste aux contrats de mariage de Jeanne EUZET (du Triadou) avec Jean ROUSSET et d'Alix EUZET (du Triadou) avec Hugues ROUSSET, les 18 et 19.02.1546 (notaire Guillaume SOLIER, de Montpellier) ; le 16.08.1547, il achète un cazal qui confronte sa maison à Assas, pour un montant de 37 livres (notaire Guillaume SOLIER, de Montpellier) ; il fait son testament, le 27.11.1570 (notaire Guillaume SOLIER, de Montpellier) ; il est certainement devenu protestant, compte tenu de sa descendance que l'on retrouve au temple de Montpellier (à compléter) ; + avant 1576 (à compléter). Le Triadou et Assas
"Manifest" annulé de Mathieu EUZET en 1520
(matrice du compoix d'Argelliers)
"Manifest" d'Antoine et Mathieu EUZET en 1520
(matrice du compoix d'Argelliers)
génération 2 (génération 8 de La lignée )
François (fs Antoine jeune et Jeanne ANDRIEU) le 15.11.1563, conjointement avec son père, il fait un échange de terres avec Jaume VINCENT et André PERIDIER, de Cécelles, paroisse de Trevies ; de son côté, il s'agit de terres qui ont été "divisé et desparti avec Anthoine HEUZET plus vieulx son cousin estant assiz et situé audit lieu de Cesselles et paroisse de Cassagnas" ; il s'agit de toutes les possessions qu'ils possèdent au Triadou et à Ceceles (la moitié d'un champ, la moitié d'un deves, une pinède, un cazal, un patus et un herme) ; du côté de VINCENT, il y a, notamment une terre au Triadou (appelée Restinclière), le tout pour la même valeur, soit 60 livres tournois (notaire Guillaume SOLIER, de Montpellier) ; x1 Jeanne de LAVAL le ? (avant janvier 1565) ; filiation dans une transaction du 29.01.1565 qui montre la gestion en commun entre Antoine vieux et son fils Jean, d'une part, Antoine jeune et son fils François, d'autre part (il est déjà marié), notaire Jacques BARTHELEMY, de Montpellier ; reconnaissance de dettes envers Antoine MONTEL, le 07.02.1566 (notaire Jacques BARTHELEMY, de Montpellier) ; le 20.11.1571, une reconnaissance de dette est faite en sa faveur par Pierre BALMES et Alecete BALMES, veuve et héritière de Gaspard RAMPON (18 livres et aussi 10 livres 2 sols ...), le tout du vivant de Gaspard RAMPON : une quittance est établie au profit, non seulement de François EUZET mais aussi de son père, Antoine EUZET (notaire Dominique DUPUY, de Montpellier) ; x2 Diane FANIER, le ? ;
x3 Anne POUZANCRE, Cm 07.11.1574 (notaire Jean GARNIER, des Matelles) ; le 4 mai 1582, il arrente le mas de Prat pour cinq ans à Jean REBOUL, du Château de Londres (ce REBOUL est le mari de Dauphine EUZET, soeur de François), notaire MALIEN, de Viols-le-Fort (AD 30) ; il participe à l'acte "Accord de droits de légitime" du 27.08.1585, soit 600 livres en faveur de ses trois soeurs, Dauphine et les deux Jeanne (notaire Noêl PLANQUE, de Montpellier) ; François est aussi redevable des dettes contractées par son père, Antoine jeune (pour Antoine FLAVARD, des Matelles et pour d'autres personnes), pour lesquelles il ne peut pas s'acquitter sans vendre une partie de ses biens ; c'est cette situation déficitaire qui explique qu'à la même date (le 27.08.1585) et chez le même notaire (Noêl PLANQUE, de Montpellier), il est obligé de vendre le mas du Triadou au laboureur Jacques BRISSAC (du moins la part dont il est propriétaire) pour un montant de 2000 livres (en réalité, un huitième de la valeur totale de ce mas situé dans la paroisse de Saint Sébastien de Cassagnas) ; le 23.02.1589, il vend des mules et des boeufs à Pierre BREMOND, laboureur de Sainte-Croix-de-Quintillargues (30 écus et demi 30 sols pour deux mules et 22 écus pour une paire de boeufs) ; une partie est payée immédiatement et le reste à la fête de la Madeleine puis un an plus tard ; c'est son fils Gaspard qui le représente pour ces deux règlements, le 12.08.1589 et le 23.10.1590 (notaire Théodore DEGAN, de Montpellier) ; le 08.02.1590, c'est encore son fils Gaspard qui le représente pour l'acte notarié enregistrant la dernière quittance relative à la vente de sa part du mas du Triadou (notaire Bermond de LAVAL, de la val de Montferrand) ; il est partie au procès puis à l'accord fait avec Jean ROUX et Antoine DUMAS, suite au décès de son fils Jacques - septembre 1590 - avril 1591 - (notaire Noël PLANQUE, de Montpellier) ; + avant le 15.08.1598 (Cm d'Anne POUZANCRE avec Pierre PERTRACH) ; à noter le testament de 1584, d'un François EUZET du Triadou, qui est soit le sien, soit celui d'un de ses fils ayant le même prénom (rubrique du notaire DEDET, du château de Londres). Voir Saint-Bauzille-de-Putois (la branche du XVIe siècle).
Vue de l'intérieur du mas de Prats, côté gauche
(photo J.C.E., le 20.08.2002)
Vue de l'intérieur du mas de Prats, côté droit
(photo J.C.E., le 20.08.2002)
Alayssette (fa Guillaume et Guillaumette HOUSTET) ; citée (non mariée) par le prêtre Barthélémy HOUSTET (du mas de Prat) dans son testament du 01.01.1572 (notaire Pierre ASSESSAT, d'Aniane) ; 1x Thomas LEQUES, du mas de Prat ; 2x Raymond MARRE, de Viols-le-Fort : Cm du 08.05.1600 (notaire MALIEN, de Viols-le-Fort) 2 E .. /637 (AD 30)
Catherine (fa Guillaume et Guillaumette HOUSTET) ; dans les deux photos ci-dessous, on voit que dans une obligation du 14.06.1571 (notaire DENEMAUZE, de Montpellier), Barthélémy HOUSTET, du mas de Prat, emprunte 14 livres tournois pour acheter du drap destiné à faire une robe nuptiale à Catherine EUZET, fille de Guillaume, fiancée à André LEOTARD, de Saint André, diocèse de Lodève ; le testament de ce prêtre, Barthélémy HOUSTET, le 01.01.1572 (notaire Pierre ASSESSAT, d'Aniane) la cite dans ses légataires et il est précisé qu'elle est mariée à André LEOTARD ; x1 André LEOTARD, en 1571 ; x2 Pierre SERANE (déjà remariée et présente au Cm de sa soeur Marguerite, en 1578 - notaire MALIEN, de Viols-le-Fort)
Antoine (fs Guillaume et Guillaumette HOUSTET) ; cité (non marié) par le prêtre Barthélémy HOUSTET (du mas de Prat) dans le codicille à son testament, le 07.03.1572 (notaire Pierre ASSESSAT, d'Aniane) ; cité dans un acte du 28.11.1666 (notaire Etienne RICARD, de Montpellier) où est fait référence le contrat de partage et division entre Antoine et Catherine EUZET, frère et soeur, (notaire MALIEN, de Viols-le-Fort mais la liasse correspondante paraît être en déficit aux AD 30), le 01.03.1589 pour les héritages de Barthélémy et Antoine HOUSTET, en particulier pour la rente relative à la chapelle fondée par Pierre HOUSTET dans l'enclos de Viols (référence au 22.10.1496 pour la création de cette chapelle, notaire PLANQUE de Montpellier).
Gaspard (fs François et ?) ; le 18.08.1567, il rembourse 6 livres dues à Jean LAFON par Bastian MATHIEU (en marge d'une obligation du 21.04.1566, notaire Jacques BARTHELEMY, de Montpellier) ; vivant le 08.02.1590, rentier du mas du Triadou (pour la part acquise par Jacques BRISSAC) avec son père, dans un acte qui enregistre les quittances clôturant cette vente ; le fait qu'il soit seul à acter pour son père montre qu'il était certainement l'aîné des garçons, fils probable de Jeanne de LAVAL (notaire Bermond de la val de Montferrand) ; + avant le 28.07.1597, puisqu'il n'est pas évoqué dans le testament que fait Jean jeune (alors que ses 7 autres frères sont, chacun, bénéficiaires du testataire). Voir Le Triadou
Jean dit Jean vieux (fs François et Jeanne de LAVAL ) ° au Triadou ; il habite au mas du Triadou puis au mas de Prat ; x Catherine LISSORT, Cm, le 30.12.1595 (notaire Bermond de LAVAL, de la Val de Montferrand) ; à leur mariage, Jeanne EUZET, tante de Jean et habitant à Villeneuve, est présente ; cette présence suppose donc qu'elle ne soit pas morte en 1580 (ce que son testament pouvait laisser croire) ; héritier de François, pour le Cm d'Anne POZANCRE et de Pierre PERTRACH, le 15.08.1598 (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles) ; héritier de Jean EUZET dit Biron, son oncle (quittance du 30.08.1598, notaire ROUSSEL, de Montpellier) ; partage des biens (Prat et Triadou) avec Jacques EUZET, son cousin, le 11.03.1601 (notaire Bernard CHAMBERLAIN, de Prades-le-Lez : minutier disparu, signalé dans le cahier de généalogie familiale de Gaston Jean Joseph EUZET, de Béziers, ainsi que dans les informations données par Mme François EUZET, de Sainte-Croix-de-Quintillargues) ; le 20.05.1603 et 28.05.1603, enregistrement de déclarations pour constater les résultats de la gestion du mas de Prat par Jean REBOUL et Dauphine EUZET, sa tante (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles) ; partage du mas de Prat, le 03.06.1603, avec Audibert REBOUL, fils de Jean REBOUL et de Dauphine EUZET (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles) ; avec son cousin Jacques EUZET, le 31.08.1604, il fait une donation à Antoine de LAURIER de leurs biens à Saint-Jean-de-Cuculles qu'ils ne gèrent pas directement ; dans cet acte, il est assisté par son beau-frère, Isaac LISSORT, notaire à Villeneuve-lès-Maguelone ; il s'agit, en fait, d'une donation forcée pour récupérer leurs titres conservés par Antoine de LAURIER pendant la guerre (notaire Antoine COMTE, de Montpellier : 2 E 57/24) ; le 12.04.1605, reconnaissance de dette à Jean RIEUSSET pour une mule (notaire Bermond de LAVAL, de la val de Montferrand) ; le 12.08.1606, il rembourse Jean RIEUSSET (notaire Bermond de LAVAL, de la val de Montferrand) ; le 19.08.1606, il accorde un prêt de 60 livres à son cousin Jacques EUZET (notaire Antoine COMTE, de Montpellier : 2 E 57/28) ; le 30.12.1606, il reconnaît une dette de 100 livres envers Anne POUZANCRE (notaire Bermond de LAVAL, de la val de Montferrand : 2 E 58/8) ; il fait son testament le 05.03.1613, au mas de Prat (notaire GREGOIRE, des Matelles : 2 E 47/50) : il lègue à ses enfants, Pierre (60 livres), Guillaume (60 livres), Antoine (60 livres), Marguerite (100 livres, 2 robes cadis, 1 fustain, 1 coffre), son épouse a l'usufruit et l'administration de ses biens après son décès, l'héritier universel et général est son fils aîné, Sébastien ; il est prévu une clause de substitution en cas de décès de Sébastien sans enfants, dans l'ordre : Pierre, Guillaume, Antoine, Marguerite ; son frère, Jean jeune, est surintendant aux affaires concernant ses enfants et ses biens ; sont présents à l'acte : Jean EUZET dit Mortiers (qui ne sait pas signer), Pierre CAMBON (prêtre, vicaire), Etienne SOULAS, Etienne CAMBON (de Viols-le-Fort), Guillaume PRUNET (fils d'autre Guillaume, de Saint-Martin-de-Londres), Pierre SERANE (du mas de Prat, qui ne sait pas signer) ; il souhaite être enterré à Viol, dans le tombeau de ses prédécesseurs ; avec son cousin Jacques, le 21.07/1613, il fait un accord avec le notaire Claude LEBLANC (de Sallecrup, diocèse du Puy) pour que celui-ci renouvelle le terrier et les reconnaissances qu'ils ont sur le Triadou, Saint-Jean-de-Cuculles et Saint-Mathieu-de-Tréviers, lesdites reconnaissances féodales n'ayant plus été faites depuis 29 ans ; présents à l'acte : Arnaud LATOUR (prêtre curé de Cazevieille), Charles CROSAT (prêtre curé des Matelles), Etienne SOULAS, de Viols-le-Fort (fils de Vincent), Jean ROUX (baille de Cazevieille), notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles : 2 E 47/50, aux AD 34 ; les EUZET ne savent pas signer et n'apposent pas de marque ; le 20.06.1637, il est représenté par son fils Pierre (procuration chez le notaire Guillaume CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres, le 30.07.1636) pour un accord avec Jean jeune, concernant une directe au Triadou concernant Marcelin PLAGNIOL, du Triadou ; ce dernier est assigné par les EUZET pour lui faire passer une nouvelle reconnaissance pour une jasse, un devois et un petit cazal, au Triadou, qui avaient fait l'objet d'une transaction ; cette propriété avait été acquise par PLAGNIOL auprès de Jacques et Antoine BOUGETTE ; le droit de lods étaient dus et les arrérages n'avaient pas été payés depuis 21 ans ; il est notamment rappelé la reconnaissance faite par Antoine BOUGETTE (notaire Claude LEBLANC, de laval de Montferrand, le 14.02.1617) ; l'accord se fait sur un montant amiablement modéré de 28 livres à payer à la fête Saint Michal prochaine ; l'acte est passé en l'étude du notaire, en présence de Jean HEBRARD (praticien de Montpellier) et de Jean QUERELLE (de Valflaunès) ; Plagnol ne sait pas signer ; par contre, les deux EUZET présents signent ; cet acte est le dernier connu pour Jean vieux. Voir Le Triadou et Villeneuve-lès-Maguelone
n°1 |
n°2 |
n°3 |
La signature de Jacques EUZET, le 10.11.1627
(notaire Bernard FESQUET, de Saint-Bauzille-de-Putois)
François 1 (fs François et Anne POUZANCRE) Il est bénéficiaire de 10 livres par testament de Jean jeune, le 28.07.1597 ; "oncle de Sébastian" (fils de Jean vieux) à son contrat de mariage avec Gracie CAMBON, le 25.06.1623 (notaire LISSORT, de Villeneuve-les-Maguelone) ; légataire particulier au testament d'Anne POUZANCRE, le 06.09.1627, elle lui lègue 20 livres (notaire Bernard FESQUET de Saint-Bauzille-de-Putois) ; il est mort avant le 01.06.1651 ; en effet, à cette date, il est indiqué dans une quittance qu'il a fait un testament dans lequel il a légué 30 livres à son neveu et filleul, François EUZET (fils de son frère, Jean jeune) ; cette somme est alors payée par Sébastien EUZET (son neveu, fils de Jean vieux), remplacé, en fait, par Pierre EUZET (son neveu, fils de Jean vieux), dans la maison que ce dernier habite à Montpellier ; le fait que le legs soit effectivement versé prouve son décès à une date qui n'est pas indiquée dans la quittance correspondante ; par contre, il est signalé que son testament a été reçu par le notaire Etienne CAMBON mais sans précision de date ; ce minutier est perdu (notaire Etienne MARYÉ, de Montpellier) ; il faut aussi rappeler que les actes de 1623, 1627 et 1651 ne permettent pas de savoir s'il s'agit de François 1 ou de François 2, les actes indiquant seulement le prénom François. Voir Le Triadou
François 2 (fs François et Anne POUZANCRE) Il est bénéficiaire de 10 livres par testament de Jean jeune, le 28.07.1597 ; il faut aussi rappeler que les actes de 1623, 1627 et 1651 (indiqués à l'article de François 1) ne permettent pas de savoir s'il s'agit de François 1 ou de François 2, les actes signalant seulement le prénom François. Voir Le Triadou
Etienne (fs François et Anne POUZANCRE) Il est bénéficiaire de 10 livres par testament de Jean jeune, le 28.07.1597 ; "oncle de Sébastian" (fils de Jean vieux), à son contrat de mariage avec Gracie CAMBON, le 25.06.1623 (notaire LISSORT, de Villeneuve-les-Maguelone) ; x Jeanne DUBOIS, le 23.06.1620 (probablement à Murles) ; légataire particulier au testament d'Anne POUZANCRE, le 06.09.1627, elle lui lègue 20 livres (notaire Bernard FESQUET de Saint-Bauzille-de-Putois) ; il habite Viols-le-Fort, en 1631 et y achète une maison : "située aux faubourgs dudit lieu au devant de la place des Fanabregues, confrontant Vidal GLAIZES et
Estienne GLAIZES, du marin Jacques GROS, de vent droit ladite place, consistant icelle maison en quatre membres, deux du bas et deux par dessus, y ayant
trois degrés par derrière, icelle maison à luy vendue par Pierre SEGURET et Gracie SEGURET, sa filhe, habitants dudit lieu de Viol,
pour la somme de 340 livres". cet acte a été passé auprès du notaire Guillaume CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres (minutier
disparu) ; tout ceci est indiqué dans un autre acte notarié passé auprès du notaire Pierre MAIGRET, de Montpellier, le
30.10.1631, acte qui enregistre le droit de lods dû au seigneur de Viols-le-Fort, Paul de BOUQUET, seigneur de POUS. Le montant payé
par Etienne EUZET est de 25 livres (il est précisé que le seigneur lui fait grâce et don du surplus), ce qui représente environ
7,35 % du montant de la vente. Sont présents et signent : David ROUSSEL (marchand épicier) et Jean DURANTET jeune. Trois points sont à
souligner : le patronyme est écrit EAUZET, il est dit qu'il est "habitant du lieu de Viol" et, surtout, il ne sait pas
signer ; cité au testament d'Anne POUZANCRE, le 06.09.1627, notaire Bernard FESQUET, de Saint-Bauzille-de-Putois ; à noter aussi
qu'un certain Etienne EUZET, de Viols, est présent au mariage de Jean MARTINIER, le 02.10.1634, à Murles. L'épouse est
Catherine COMBE, de Saint Bauzille. Il s'agit donc vraisemblablement de cet Etienne, car c'est à Murles que l'on trouve des DUBOIS. Ce lien avec les
DUBOIS de Murles est également souligné par le baptême du 08.09.1630 de Jeanne DUBOY, fille de Jacques, dont le parrain est un
EUZET (sans précision de prénom mais on peut supposer qu'il s'agit toujours d'Etienne) Voir Le Triadou
Jean dit Mortiès (fs Jean et Jaumette GUIZARD ?) x Catherine REBOUL, vers
1592 ? ; il est à la croix de Mortiers en 1595 (acte du 30.12.) où il est désigné en tant que Jean EUZET du
crois de Mortier" et, d'autre part, en tant que "cousin" de Jean EUZET (plus vieux) et donc mari de Catherine
LISSORT. Sur la localisation de "Mortiers", il s'agit probablement du mas du même nom à Cazevieille et, sur le cousinage, on peut logiquement
penser qu'il est un frère de Jacques EUZET, le mari de Marthe ROUX, les deux étant fils de Jean EUZET et de Jaumette GUIZARD ; il est au
Castel de Londres, en 1600 (acte du 20.08.) et à Viols-le-Fort, en 1619 (acte du 29.11.) où il est dit Mortiers et
"du lieu de Viol" ; il est alors veuf de Catherine REBOUL (elle-même fille de Jean REBOUL et
de Dauphine EUZET) et il a trois enfants, Etienne (àgé de 26 ans), Jean (qui est mineur) et Jeanne (qui n'est pas encore mariée) Le Triadou
génération 4 (génération 10 de La lignée )
Marguerite (fa Jean vieux et Catherine LISSORT) ° vers 1609 ; x1 Pascal CAMBON, le 13.04.1625, à Argelliers (34) ; x2 Barthélémy DURAND, en 1642 ? ; les années probables des mariages se trouvent dans le compromis sur le compte de curatelle de Jean CAMBON, son fils, les 13.03.1655 et 25.08.1655 (notaire Pierre MARSAL, de Montpellier) ; + 31.05.1679, à Candillargues, à 70 ans environ.
Guillaume (fs Jean vieux et Catherine LISSORT) ° ca 1613 ; Cm Ysabeau BOYER, le 03.03.1630 : Jean EUZET constitue pour son fils la somme de 300 livres dont 100 seront payées le jour des noces et 100 dans un délai de deux ans, considérant que cette somme vaudra pour ses droits de légitime, tant paternels que maternels ; de son côté Jean BOYER, père d'Ysabeau, constitue en dot pour sa fille 300 livres, plus un coffre en bois de noyer fermant à clef, deux habits, robe et jupe, l'un en serge et l'autre en cadis, "le tout faict et garni de la coleur qui plaiera auxdits futurs mariés" ; il est prévu que le couple pourra rester dans la maison BOYER à partir des noces pendant un an et demi ; le tout tiendra lieu de légitime tant pour les droits maternels que paternels pour Ysabeau ; l'augment dotal est de 50 livres à payer au survivant ; les 300 livres (de Jean BOYER) devront être employées à l'achat d'une maison ou d'un autre fonds à Aniane "pour les hobliger de resider audit Aniane" ; l'acte est passé dans la maison dudit BOYER, en présence d'habitants d'Aniane, dont Jean CASTAN, Jacques PESSADE, Jean DOUMERGUE jeune, Etienne EUZET, qui signent (ou font leurs marques) avec le père d'Ysabeau et le notaire ; Guillaume ne sait pas signer ; dans cet acte, le patronyme est écrit HEUZET ; en marge de l'acte, deux quittances sont indiquées, l'une du 21.06.1632 et l'autre de 1633 (notaire François DUMESTRE d'Aniane) ; une "grosse" de l'acte a servi de couverture à une liasse d'actes du notaire Jacques ROUEL EUZET, de Viols-le-Fort : cette grosse est bien mieux écrite que la minute elle-même mais est incomplète, du moins pour la partie visible signée uniquement par le notaire DUMESTRE ; x 11.01.1631, à Aniane ; testament, le 13.03.1645 (notaire François DUMESTRE, d'Aniane - à compléter) ; + 03.01.1663, à Aniane.
Voir la descendance dans Aniane.
Sébastien (fs Jean vieux et Catherine LISSORT) ; son prénom est généralement écrit Sébastian ou Bastian ; x Gracie CAMBON ; Cm le 25.06.1623 : cet acte est taché et ne peut être valablement analysé) ; assistent au contrat, trois de ses oncles : Etienne, Jacques et François EUZET ; la dot de Gracie est de 550 livres (notaire Sébastien LISSORT, de Villeneuve-lès-Maguelone) ; le 12.04.1634, habitant du mas de Prax, paroisse de Viols, il emprunte 350 livres à Claire FAUQUIER (veuve de François QUERELLE, marchand de Montpellier) et s'engage à les rembourser dans un an ; Jean QUERELLE est présent et caution de l'opération (notaire Etienne MARTIN, de Montpellier et Fabrègues) ; le 28.02.1635, il rembourse le prêt que lui a fait Claire FAUQUIER ; la quittance est en marge de l'acte initial (notaire Etienne MARTIN, de Montpellier et Fabrègues) ; suite à une requête du 29.08.1628, un arrêt est rendu en sa faveur (et aussi pour Gaspard LEQUES), le 21.01.1636, les deux habitant au mas de Prax (Prat) ; cet arrêt les décharge du logement "des gens de guerre" en tant que "scindics des habitans forains et contribuables du lieu d'Argeliers" ; cette décharge sera, soit effective, soit avec une aide des consuls, "suivant leur compoix" (l'arrêt est cité dans la défense du maître de poste de Saint-Jean-de-Védas pour qu'il soit, lui-même, exempté du logement des soldats - voir ce dossier en Saint-Jean-de-Védas-2) ; le 29.03.1644, il assiste sa cousine Catherine EUZET pour son contrat de mariage avec Georges COULET et, dans la quittance qui précède le Cm, il lui rembourse 450 livres (400 en acquittement d'une obligation passée devant le notaire François DUMESTRE, d'Aniane (la date reste à trouver) et 50 livres qui restent à régler sur les 150 livres qu'il lui avait accordées lors de son Cm avec son premier mari, Pierre COURVEZIN, passé devant le notaire Antoine CAUSSE, de Viols-le-Fort - minutier disparu (notaire Pierre COMTE, de Montpellier) ; héritier du mas de Prats pour sa part, il a aussi bénéficié de la part que détenait Catherine SERANE grâce à la donation de ses biens qu'elle lui a fait le 07.06.1647 (notaire Sébastien LISSORT, de Villeneuve-lès-Maguelone) ; cette donation a fait l'objet d'une ratification le 24.02.1650, acte reçu par le notaire Pierre MARSAL, de Montpellier ; enfin, cette donation a été insinuée en la cour du sénéchal, siège présidial de Montpellier, le 26.02.1650 (ces renseignements dans la nouvelle donation du 17.08.1672 que Catherine SERANE a fait de ses biens à Pierre EUZET, frère de Sébastien, après le décès de ce dernier) ;
La signature de Sébastian EUZET, le 29.03.1644
(contrat de mariage de Georges COULET et de Catherine EUZET)
Le 12.11.1644, il est curateur de Jean CAMBON (fils de feu Pascal CAMBON) et, à ce titre, en présence de Barthélémy DURAND (payrastre de Jean CAMBON, c'est-à-dire second mari de la mère de Jean, Marguerite EUZET), il remet pour élève Jean CAMBON à Jean QUERELLE (procureur en la cour du sénéchal et siège présidial de Montpellier) ; le contrat est passé pour un an et un montant de 100 livres ; l'acte précise que c'est "suivant le désir de Jean CAMBON" ; l'acte est passé dans la "botique" du notaire, en présence d'Antoine ROUSSEL et de Jacques BOUTONNAY qui signent avec les parties (notaire Etienne MARTIN, de Montpellier) ; le 20.04.1650, Paul de BOUQUET, seigneur de Poux et de Viols-le-Fort, reçoit 170 livres de Sébastien EUZET (qui habite le mas de Prats), des mains de son cousin, le sieur VIDAL, de Montpellier ; le paiement se fait en 56 louis d'argent de 3 livres et de monnaie ; la somme correspond à un capital de 150 livres et 20 livres d'intérêts, obligation reçue par le notaire Guillaume MONTET, de Montpellier ; le remboursement est également reçu par ce notaire ; Sébastien signe la quittance ; le 15.07.1651, en tant que tuteur des héritiers de maître Etienne CAMBON et de Marguerite de THELARD, il remet et transporte à Pierre EUZET, son frère, une somme de 500 livres due par Etienne ARNAVIELLE (baille de Saugras, paroisse de Viols-le-Fort) ; Sébastien devait une somme équivalente à Pierre EUZET, dont 236 livres pour les frais de cette tutelle et 30 livres payées à François EUZET le premier juin ; ARNAVIELLE est présent et accepte la rémission ; l'acte est passé dans la maison de Pierre EUZET, en présence de Guillaume BRUGUIERE et de Pierre FLAUGERGUE, de Montpellier (notaire Etienne MARIE, de Montpellier) ; le 29.11.1663, avec son frère Pierre (au nom de leur père Jean vieux) et avec Jacques EUZET (du Triadou, au nom de son père Jean), ils font un acte de "déguerpissement" à l'encontre de Paul TREVIÉS, de Sainte-Croix-de-Quintillargues, pour une terre champ située au terroir de Cecellés et au lieu appelé "à la rivière de Cecellés" ; cette terre d'environ 8 cétérées avait été reconnue par Antoine TREVIÉS, le 13.03.1616 (notaire Claude LEBLANC, de la val de Montferrand) ; en tant qu'héritier de son grand-père Antoine TREVIÉS, par l'intermédiaire de son père, François TREVIÉS, Paul TREVIÉS paye aux EUZET 7 livres 5 sols d'arrérages correspondant à l'usage, jusqu'à ce jour, fixé à "une douzaine bled" pour cette terre qui est "mouvante de la seigneurie directe desdits EUZET" ; le paiement est effectué en écus blancs et autre bonne monnaie, à la vue du notaire et des témoins ; l'acte est fait et récité en l'étude, en présence de Jean TREVIÉS (fils dudit Paul), de Pierre MADIERES et de Jacques DROUET (praticiens de Montpellier) qui signent avec les parties (notaire Jacques DURRANC, de Montpellier) ; le 21.02.1669, habitant et résidant au mas de Prats (Prax) il fait son testament : il lègue 10 livres à la confrérie du Saint Sacrement, de Viols-le-Fort (à payer 6 mois après son décès) et il fait de son frère Pierre son héritier universel et général, "pour la bonne amitié qu'il lui porte et en considération des bons et agréables services qu'il a reçus et qu'il reçoit" ; il veut être enterré au cimetière de Viols, "au tombeau de ses prédécesseurs" ; les autres parents se partageront 5 sols et ne pourront rien demander de plus ; l'acte est passé en l'étude du notaire, en présence de François CHAUVET (marchand droguiste), Jean DOMEZON (marchand), François GOIFFON (compagnon dudit CHAUVET), Antoine ROUSSEL (de Mauguio), Guillaume PRADEL, Antoine CHRESTIEN et Jean TEISSEDRE (praticiens de Montpellier) qui signent avec le testateur (notaire Philippe BERTRAND, de Montpellier) ;
le 18.08.1671, il fait la reconnaissance du mas de Prats (Prax) : dans cet acte, il est indiqué comme "mesnager habitant le mas de Pradx juridiction de Cantegril dioceze de Montpellier" et il est "donataire universel de Catherine SERANE et héritière succedante aux biens de feu Pierre SERANE son père du mesme mas de Pradx" ; à ce titre, il reconnaït le mas et ses dépendances à Jacques François de MONTLAUR car il tient le mas en "emphiteote perpetuelle" ; le mas consiste en "maison four ayre pailler parran et la fanierre" pour le cens annuel d'une "geline grasse" auquel s'ajoutent un champ et rouvierre appelé du lac et un devois et rouvierre reconnus au cens annuel et du blé (terme à "saint Pierre d'aoust" mais à Noël pour la géline) ; il est rappelé que les précedentes reconnaissances ont eu lieu le 23.03.1517 par Jean HOSTET (notaire PELET - minutier qui n'est pas conservé aux AD 34), le 18.06.1566 par Barthélémy HOSTET (notaire Pierre de GANGES, de Montpellier - l'année 1566 est en déficit aux AD 34) et le 31.10.1607 par Pierre SERANE (le nom du notaire n'est pas indiqué) ; l'acte est passé en présence de Jean LANOLLIEN (chirurgien) et de Guillaume GUY (marchand de Viols-le-Fort) qui signent avec les parties (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; + entre le 18.08.1671 (reconnaissance du mas de Prax, probablement son dernier acte devant un notaire) et le 17.08.1672 (donation de Catherine SERANE où il est indiqué décédé) ; il a eu un seul enfant, Giniesse, qui s'est mariée avec un marchand de Montpellier, Guillaume BRUGUIERE (patronyme qui se retrouve aussi à Viols-le-Fort)
- Pierre (fs Jean vieux et Catherine LISSORT) ; praticien puis ménager ; célibataire ; le 14.05.1627, un acte du notaire Gabriel BONNEL (de Montpellier) enregistre une quittance de 30 livres en faveur de Pierre EUZET, "praticien habitant de Montpellier", procureur de Grégoire VILARNEL (employé aux finances) qui représente le solde d'une créance totale de 61 livres 3 sols dont le reste a été payé antérieurement. La procuration suit l'acte lui-même dont la dette, en fait, concerne un autre praticien de Montpellier, Jean de MONTFALCON (MONTFAUCON). Pierre EUZET signe d'une signature très ferme et compliquée comme il sied à un praticien ou à un notaire (voir cette signature dans Montpellier, branche du XVIIe siècle) ; il est témoin pour une autre procuration du 17.02.1627 faite par un religieux de l'abbaye Saint Guilhem, Barthélémy ALIBERT. Il est écrit qu'il habite Montpellier et qu'il a "attesté cognoistre ledit ALIBERT" (notaire Antoine FAGES, de Montpellier) ; le 30.07.1636, il a procuration de son père (notaire Guillaume CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; cette procuration est indiquée dans un accord passé avec Jean jeune, le 20.06.1637 à propos d'une directe au Triadou (voir les articles de Jean vieux et de Jean jeune) ; le 22.06.1643, il habite à Paris, "rue et paroisse Saint Germain de l'Auxerois" ; il est alors le procureur, fondé de pouvoir de Jean Jacques de PLANTADE, conseiller du roi en la cour des comptes, aides et finances de Montpellier ; il reçoit pour lui de l'argent et une quittance lui est délivrée (notaire François CRESPIN, de Paris) ; chez le notaire FAGES, on retrouve Pierre EUZET comme témoin dans deux actes du 13.07.1644 (une obligation et une quittance) avec la même signature et une fonction qui paraît être dans la finance ; le 13.11.1650, Sébastian LISSORT, notaire de Villeneuve-les-Maguelone, reconnaît devoir à Pierre EUZET "suivant les finances de ceste ville" (Montpellier), 8000 livres qu'il lui a prêté à l'amiable et que l'emprunteur s'engage à rembourser dans un an et, pour cela, il hypothèque sa personne et ses biens, présents et à venir, qu'il soumet aux rigueurs des cours ; l'acte est fait au domicile de Pierre EUZET, en présence de Pierre VEDEL et Pierre de FLAUGERGUES, de Montpellier (notaire Pierre MARSAL, de Montpellier - acte indiqué dans celui du 08.06.1668, expédié en original à Pierre EUZET) ; le 01.06.1651, il habite toujours Montpellier quand il remplace son frère Sébastien pour payer 30 livres à François EUZET (fils de Jean jeune), suite au testament de François EUZET (oncle et parrain du premier, fils de Jean vieux, frère de Pierre) ; l'acte est passé dans sa maison, en présence de François BESSEDES et François GILLY, praticiens de Montpellier (notaire Etienne MARIE, de Montpellier) ; le 15.07.1651, en tant que tuteur des héritiers de maître Etienne CAMBON et de Marguerite de THELARD, Sébastien EUZET remet et transporte à Pierre EUZET, son frère, une somme de 500 livres due par Etienne ARNAVIELLE (baille de Saugras, paroisse de Viols-le-Fort) ; Sébastien devait une somme équivalente à Pierre, dont 236 livres pour les frais de cette tutelle et 30 livres payées à François EUZET le premier juin ; ARNAVIELLE est présent et accepte la rémission ; l'acte est passé dans la maison de Pierre EUZET, en présence de Guillaume BRUGUIERE et de Pierre FLAUGERGUE, de Montpellier (notaire Etienne MARIE, de Montpellier) ; le 04.03.1652, il habite toujours à Montpellier et il prête 100 livres à Amans COURNUT (laboureur de Viols-le-Fort) ; celui-ci promet de rembourser dans un an à compter de ce jour mais le remboursement indiqué en marge montre qu'il s'est effectué le 28.04.1654 ; l'acte est passé "aux tables" du notaire, cependant que le remboursement est fait dans la maison de Guillaume BRUGUIÈRE ; l'acte est barré (notaire Etienne MARIE, de Montpellier) ; le 23.10.1662, Sébastian LISSORT, viguier de Villeneuve-les-Maguelone, reconnaît devoir à Pierre EUZET "bourgeois habitant du mas de Pratz", 2000 livres tournois "pour compte final entre eux fait et arresté de plusieurs affaires qu'ils ont ensemble, du passé jusque à présent" ; cette obligation s'ajoute à celle de 1650 ; l'emprunteur s'engage à rembourser le 13 novembre prochain et, pour ce faire, il a obligé sa personne et ses biens, présents et à venir, qu'il soumet aux rigueurs des cours ; l'acte est fait dans l'habitation LISSORT, en présence de Georges COULET (du mas de Roubiac, au causse de Cazevieille) et de Pierre BRISSAC, de Villeneuve-les-Maguelone (notaire André DARLES, de Villeneuve-les-Maguelone) ; le 29.11.1663, avec son frère Sébastien (au nom de leur père Jean vieux) et avec Jacques EUZET (du Triadou, au nom de son père Jean), ils font un acte de "déguerpissement" à l'encontre de Paul TREVIÉS, de Sainte-Croix-de-Quintillargues, pour une terre champ située au terroir de Cecellés et au lieu appelé "à la rivière de Cecellés" ; cette terre d'environ 8 cétérées avait été reconnue par Antoine TREVIÉS, le 13.03.1616 (notaire Claude LEBLANC, de la val de Montferrand) ; en tant qu'héritier de son grand-père Antoine TREVIÉS, par l'intermédiaire de son père, François TREVIÉS, Paul TREVIÉS paye aux EUZET 7 livres 5 sols d'arrérages correspondant à l'usage, jusqu'à ce jour, fixé à "une douzaine bled" pour cette terre qui est "mouvante de la seigneurie directe desdits EUZET" ; le paiement est effectué en écus blancs et autre bonne monnaie, à la vue du notaire et des témoins ; l'acte est fait et récité en l'étude, en présence de Jean TREVIÉS (fils dudit Paul), de Pierre MADIERES et de Jacques DROUET (praticiens de Montpellier) qui signent avec les parties (notaire Jacques DURRANC, de Montpellier) ; le 21.08.1665, Sébastian LISSORT, notaire royal et viguier de Villeneuve-les-Maguelone, confesse devoir à Pierre EUZET ", 1097 livres, pour compte entre eux fait et arresté des affaires qu'ils ont ensemble" ; cette obligation s'ajoute à celles de 1650 et 1662 ; l'emprunteur s'engage à rembourser le 13 novembre prochain et, pour ce faire, il a obligé sa personne et ses biens, présents et à venir, qu'il soumet aux rigueurs des cours ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'Etienne ISSERT (tailleur d'habits) et de Jean TEISSONNIERE (praticien), de Montpellier (notaire Jean GUION, de Montpellier) ; le 08.06.1668, Pierre EUZET dépose chez le notaire Jacques DURRANC, de Montpellier, les trois obligations contractées en sa faveur par Sébastien LISSORT, en 1650, 1662 et 1665 ; il est précisé que pour ces trois obligations, les actes sont "expédiés en original, ce qui veut certainement dire que les actes ne sont plus dans les minutes des notaires initiaux (un contrôle sur le minutier du notaire Jean GUION pour l'année 1665 montre que l'obligation en question n'y est pas à sa date et n'est pas non plus indiquée dans la table nominative pour l'année) ; à la suite de son frère Sébastien, il devient héritier d'une autre partie du mas de Prax (Prats) ; en effet, le 17.08.1672, Catherine SERANE qui habite aussi le mas de Prax fait la donation de ses biens en sa faveur ; elle est héritière de son père, Pierre SERANE, de sa mère et de son frère (Audibert SERANE) ; elle justifie cette donation entre vifs en expliquant que Pierre EUZET s'est occupé d'elle, la nourrissant, l'entretenant, "tant seine que malade" ; avec la vieillesse et les "incomodités de son corps", il la fait conduire "avec un valet et une voiture la ou elle plait se transporter" ; surtout, elle insiste sur le fait que "sans lassistance dicelluy ladite SERANE ne pourroit sempecher de patir de ses vieux ans attandu le peu de revenu de ses biens ne les pouvant pas mesme fere valoir" ; la donation est faite sous réserve d'une somme de 60 livres et de "subvenir a sa nourriture et entretenement" ; la donation doit être insinuée et pour cela, elle désigne son procureur, Me FERMAUD, cependant que Pierre désigne le sien, Me BARRAL (procureur en la cour présidiale de Montpellier) ; l'acte est fait publiquement dans l'étude du notaire, en présence de plusieurs habitants de Viols-le-Fort qui signent avec Pierre EUZET ; Catherine SERANE ne sait pas signer (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ;
La signature de Pierre EUZET, le 17.08.1672
(donation de Catherine SERANE)
il ne s'est pas marié et n'a pas eu d'enfants ; il va doter en argent Marie et Marguerite BRUGUIERE (ses petites-nièces), à condition pour celles-ci de ne pas contester sa succession, comme on le voit dans la révocation de son testament de 1673, en 1676, et dans les divers actes successoraux de 1672 et 1677 ; testament 1, le 30.01.1657, notaire Pierre MARSAL, de Montpellier ; testament 2, le 30.12.1665 (notaire Pierre MARSAL, de Montpellier) ; testament 3, le 09.11.1673 (notaire Etienne EUZET de Viols-le-Fort) ; testament 4, le 15.03.1676 ; testament 5, le 09.08.1677 ; codicille, le 10.08.1677, les trois chez le notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort ; testament 6, le 11.05.1678, notaire Jacques DURRANC, de Montpellier ; révocation de testament le 30.05.1681 (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; testament 7, le 19.08.1682 (notaire Etienne GIMEL, de Montpellier) ; dans ses trois premiers testaments, son héritier universel est son neveu Jean EUZET, fils de son frère Guillaume qui était parti s'installer à Aniane, en 1630 ; dans son dernier testament qui casse le précédent, l'héritier universel devient Jacques ROUEL "qui devra porter le nom et les armes des EUZET" ; c'est le début de l'ascension de celui qui servait fidèlement Pierre EUZET au mas et qui finira par devenir notaire à Viols-le-Fort sous le nom de Jacques ROUEL EUZET ; le 06.03.1686, il fait une donation entre vifs à "son cousin" Etienne EUZET, de 100 livres "pour l'amitié qu'il porte à M. Etienne EUZET, notaire royal du lieu de Viol", payables par son héritier dans l'année de son décès ; ils obligent leurs biens présents et à venir et les soumettent aux rigueurs des cours de Montpellier (sénéchal, siège présidial, petit scel royal) ; l'acte est fait au mas de Pratz (= Prax) en présence de Jacques ROUEL (praticien) et de François HOUSTET (maître apothicaire) de Viols, qui signent avec Etienne ; Pierre ne peut pas signer car il a perdu la vue (notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres) ; + 23.06.1686, à Viols-le-Fort ; il faut croire que la passation de l'héritage à Jacques ROUEL ne s'est pas passé sans heurts car un acte de 1689 nous dévoile l'accord qu'il y a eu entre Jean REBOUL et Jacques ROUEL EUZET, pour un règlement des dépenses du procès criminel devant le Sénéchal par Jacques ROUEL EUZET.
De François et Dauphine EUZET à Jacques ROUEL EUZET
(schéma pour les XVIe-XVIIe siècles des mutations de droits sur le mas de Prat)
deux autres actes confirment la présence de François à Anglas : une procuration de Jeanne MATHIEU pour François EUZET, le 04.01.1672 (notaire Jean FESQUET, de Saint-Bauzille-de-Putois) et une obligation du 27.09.1672 entre François EUZET et François DANGLAS, fils de Pierre, de Saint-Bauzille-de-Putois (notaire Jacques BANAL, de Saint-Bauzille-de-Putois) ; le 26.05.1674, il est témoin avec Fulcrand EUZET (du mas de Sueilles) pour le bail des albergues de l'Amalou (le mas du Renard) à Barthélémy COULET ; dans cet acte il est dit simplement de Viols-le-Fort et les deux EUZET signent (notaire Jean MAUMEJEAN, des Matelles) ; le 09.08.1677, dans son testament, Pierre EUZET (du mas de Prats) lègue à "François EUZET, fils de feu Jean" la somme de 100 livres et il lègue à "Sébastian EUZET, fils dudit François", 30 livres ; cette clause ne se trouve que dans ce testament et est donc absente des testaments précédents, ceux de
1657, de 1665, de 1673 et de 1676, comme aussi dans celui du 11.05.1678 (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; le 18.06.1678, il est témoin au testament de Barthélémy SOULAS : c'est le dernier acte connu où il apparaît (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; + 12.08.1678, ab intestat, à ? (les décès de l'année 1678 n'ont pas été conservés pour Brissac et son nom n'est pas, non plus, indiqué dans le registre paroissial de Viols-le-Fort) ; la date de son décès et la mention "ab intestat" se trouvent dans un acte du 07.03.1679 concernant la succession d'Isabeau MARRE, après le décès de celle-ci, également sans testament (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; quant à Georges COULET, François MARTIN et Sébastien EUZET, ils sont indiqués comme les tuteurs des biens de "feu François EUZET", le 11.12.1678 (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort).
Saint-Martin-de-Cardonnet et Saint--Paul-et-Valmalle et Brissac
Jean (fs Jean dit Mortiers et Catherine REBOUL) ° vers 1595 ou après ; vivant le 29.11.1619 ; il est possible que la femme de ce Jean soit Marie GUISARD qui est marraine de baptême de Marie (fille de François et d'Isabeau MARRE), le 13.03.1667.
Catherine (fa Etienne et Jeanne DUBOIS ?) ° estimée entre 1623 et 1628 ; x Philip PONTIER, probablement en 1648 à Viols-le-Fort ; le couple vit à Roujan (34) où lui est chirurgien ; le 26.01.1649, leur fils, Etienne PONTIER, est baptisé en l'église Saint Laurent de Roujan ; le parrain est Estienne AUZET de Viols" et la marraine Jeanne PONTIER ; personne ne sait signer ; comme Philip PONTIER s'était marié une première fois à Roujan avec Marguerite ABER (le 29.11.1637) et que celle-ci était morte le 30.08.1647 à Roujan, on peut penser que le second mariage avec Catherine EUZET (écrit AUZET) a eu lieu en 1648 et que le baptême de 1649 consacre la naissance de leur premier enfant ; dans ces conditions, il est également probable que le parrain de baptême était le grand-père paternel, d'où le prénom Etienne pour le nouveau-né ; le registre paroissial de Roujan indique au moins deux décès d'enfants de Philip PONTIER : Pierre, le 15.03.1662 et Marie, le 18.04.1662 ; le registre paroissial de Ballaruc-les-Bains indique aussi le mariage de Jeanne PONTIER, fille de Philip et de Catherine EUZET, de Roujan (les deux décédés), le 08.01.1704, avec François DONNAT, les bans étant passés à Balaruc et à Roujan ; le registre paroissial de Roujan est en déficit de 1668 à 1736, ce qui ne permet pas de connaître les dates de décès de Catherine EUZET et de Philip PONTIER.
Une branche originaire de Cazevieille
Guillaume (fs Jean et Catherine PAGES) célibataire, sans descendance ; testament le 14.05.1661 (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort).
Suite de la branche originaire du Triadou Compoix de 1696. Notaire Jean Baptiste EUZET Compoix de 1696. Notaire Jean Baptiste EUZET
Antoinette (fa Etienne et Louise GAZAIGNE) ° 23.03.1678, à Viols-le-Fort ; + 23.04.1693 "âgée d'environ dix sept ans", à Viols-le-Fort ; bien que l'acte ne donne aucune information sur son ascendance, c'est certainement elle, d'autant qu'elle n'est pas indiquée parmi les filles encore vivantes d'Etienne EUZET dans le codicille à son testament, le 13.01.1694 ; elle n'est pas non plus citée dans le testament de sa soeur Marie, le 07.03.1698, et il n'y a plus de trace d'elle dans le registre paroissial.
Pierre (fs François et Isabeau MARRE) ; ° ? ; célibataire ? ; sans descendance ? ; le 07.03.1679, avec ses frères et soeurs, il vend un jardin et un devois au notaire Etienne EUZET (voir l'article d'Etienne pour plus de détails) ; il fait son testament le 26.01.1684 : "étant en état de s'en aller à la guerre pour le service du roi" et lègue aux pauvres "une carte de blé touzelle" et 3 livres à chacun de ses frères et soeurs ; son héritière est sa soeur Françoise ; sont présents à l'acte : Duguet BOURDIEL (de Viols), Etienne LACOMBE, bourgeois), Isac LABRIC, marchand) et François MAZEL, praticien [notaire Etienne TRIAL, de Saint Hippolyte de Roquefourcade - qui deviendra Saint-Hippolyte-du-Fort (30) - relevé de l'acte par l'archiviste Chassin-du-Guerny, à rechercher pour vérification] ; c'est confirmé par un acte du 25.01.1715 qui est une quittance pour son héritière, sa soeur Françoise, femme de Jean PLAGNIOL (notaire Jacques ROUEL EUZET, de Viols-le-Fort) ; c'est probablement lui qui est parrain de Pierre AMOUROUX, à Madriat (63), le 10.07.1685, cependant qu'Amans EUZET, son frère, est témoin (Madriat étant le lieu de naissance d'Etienne EUZET, fils d'Amans) ; + ?, à la guerre ?
Suite de la branche originaire de Cazevieille
x Antoinette MARRE, le 02.10.1683, à Viols-le-Fort ; Cm le 03.10.1683, à Viols-le-Fort dans la maison de Mathieu EUZET, le notaire étant Etienne EUZET, de Viols-le-Fort ; assistent le futur marié, Gabriel CLAPAREDE (marchand, son oncle) et Guillaume AVINENS (son beau-frère) ; Mathieu EUZET donne à son fils la moitié de tous ses biens meubles et immeubles et l'autre moitié à la fin de ses jours ; il en fait son héritier universel et général et, pour faire insinuer et enregistrer cette donation en la cour royale, des procureurs sont nommés, à savoir maître FABRE pour Pierre EUZET et maître BARRAL pour Antoinette MARRE, les deux étant procureurs en la sénéchaussée de Montpellier ; la dot est de 350 livres et une bague d'or, plus du linge et des vêtements par d'autres parents ; le montant de la dot est basé sur le prix d'une terre faisant 54 cesterces 15 dextres et qui reste à évaluer par des prudhommes ; en droit d'augment et de survie, il constitue 100 livres pour elle et elle constitue 50 livres pour lui ; le Cm est passé en présence de Jean PAUL (ménager, habitant la métairie de Peyrescane), Fulcrand ALEGRE et Jean Baptiste EUZET (praticien) qui signent avec Pierre EUZET ; + 04.11.1697, à Viols-le-Fort, "à 45 ans environ".
Catherine (fa Jean jeune et Catherine SOULAS) citée au testament de Jean jeune, le 01.03.1616 ; x1 Pierre COURVEZIN, le ?, Cm Antoine CAUSSE, notaire de Viols-le-Fort, le ? (minutier disparu mais l'indication du notaire se trouve dans la quittance de 1644) ; x2 George COULET, en 1644 ?, à Viols-le-Fort ? ; Cm le 29.03.1644 : elle est assistée par son cousin Sébastien EUZET (du mas de Prats) ; il est assisté par Mondette REBOUL (sa mère), Fulcrand REBOUL (son oncle maternel) et Fulcrand TOURIÈRE (son beau-frère) ; ils doivent se marier à l'église catholique ; elle s'est constituée en dot 800 livres ; Mondette REBOUL donne à son fils la moitié de tous ses biens ; il est prévu un augment dotal de 150 livres pour elle (plus les robes, bagues et joyaux qu'il lui achètera pendant le temps du mariage) et de 75 livres pour lui (notaire Pierre COMTE, de Montpellier) ; elle habite à Aniane quand elle se remarie ; elle habite ensuite au mas de Roubiac, à Cazevieille (ou demeure Georges COULET) ; dans une quittance qui précède le Cm, à la même date, elle accepte de Sébastien EUZET, 450 livres (dont 400 livres dues à Catherine pour une obligation passée devant François DUMESTRE, notaire d'Aniane, et 50 livres restantes de la constitution de 150 livres qu'il lui avait faite au Cm de son premier mariage) ; les témoins pour la quittance sont Fulcrand REBOUL (du château de Londres) et Fulcrand TOURIÈRE (de Cazevieille) qui signent avec Georges COULET ; les témoins pour le Cm sont Jean HEBRARD, André BRUN, Jean GIBERT, OLIVET et TOURIÈRE, qui signent avec Georges COULET et Sébastien EUZET ; plusieurs actes indiquent, ensuite, que Georges COULET, marié à Catherine EUZET, est le beau-frère de François EUZET mais c'est uniquement le Cm ci-dessus qui permet de connaître qui sont les parents de Catherine et de François et donc de pouvoir remonter plus haut dans la filiation ; elle ne sait pas signer.
Jean (fs Jean jeune et Catherine SOULAS) cité au testament de Jean jeune, le 01.03.1616.
François (fs Jean jeune et Catherine SOULAS) ° ca 1620 ?, à Viols-le-Fort ? ; x Isabeau MARRE, au plus tard en 1645 (compte tenu de la naissance probable de leur fils aîné, Amans, en 1646), probablement à Viols-le-Fort ; facturier de laine mais aussi titulaire de baux comme fermier dans plusieurs métairies de la région ; le 01.06.1651, il est indiqué comme "marchand de laines habitant du lieu de Viol" dans une quittance qui enregistre le paiement qui lui est fait de 30 livres qui lui ont été léguées par son oncle et parrain, François EUZET (c'est-à-dire François 1 ou 2, en génération 3), dans son dernier testament passé auprès du notaire Etienne CAMBON (la date n'est pas indiquée et le minutier est perdu) ; cette somme lui est réglée par Pierre EUZET, au nom de son frère Sébastien EUZET (qui devait être l'exécuteur testamentaire, Pierre et Sébastien étant les cousins de François) ; la somme est réglée devant le notaire et les témoins en pièces de trois livres ; l'acte est passé dans la maison de Pierre EUZET, à Montpellier, en présence de deux praticiens de Montpellier, François BESSEDES et François GILLY (notaire Etienne MARYÉ, de Montpellier) ; on connaît quelques uns des lieux où il a travaillé (mais dans tous les cas, il est indiqué comme étant de Viols-le-Fort, ce qui montre le caractère temporaire des temps passés dans les métairies, ces contrats ne portant que sur quelques années) : le mas de la Tour et le mas Dieu (en 1659) : accord sur les sommes dues par François EUZET, de Viols, à Pierre de BRIGNAC, seigneur et baron de Montarnaud, propriétaire des "places de Latour et le masdieu" (le mas de la Tour et le mas Dieu) et arrentées à François EUZET (dégats subis à cause du gel l'année précédente, en 1659) ; par cet accord, François EUZET pouvait ne pas aller au bout du bail de six ans (notaire Jean NOUGAREDE, de Montarnaud) ; cette clause explique pourquoi cet acte se trouve après le contrat du 03.07.1663, le nouveau bail devant étre conclu - probablement - avant l'échéance de ces six ans ; le 07.02.1663, il fait baptiser, à Saint Paul de (mont) Camel, son fils Sébastien (Bastian), "né le dix huit février, fils de Jean EUZET et de Isabeau MARRE, parrin Sébastian LISORT de ville neuve, marrine Isabeau PIGERRE de Viols, par moy VIDAL prieur" ; il y a erreur sur le prénom du père (Jean au lieu de François) mais sinon, on retrouve bien la parenté EUZET-LISSORT-PIGEIRE de Viols-le-Fort et Villeneuve les Maguelone ; cet acte s'explique par l'acte suivant, François EUZET étant fermier dans un mas de la proche région ; en effet, le 03.07.1663, il conclut un contrat d'arrentement avec Isaac PETIT, écuyer habitant à Béziers, des terres labourables de sa métairie qui est dans la baronnie d'Aumelas, appelée La Mouroux, au causse d'Aumelas (notaire Jean NOUGAREDE, de Montarnaud) ; le 28.11.1663, ce lieu est confirmé quand il signe un bail "de bestail et gazaille" avec George COULET, habitant du mas de Roubiac, paroisse Saint Etienne de Cazevieille, son beau-frère ; il est dit "du lieu de Viols, demeurant à présent à la métairie de Montpertus (? - nom à revoir) de la Mouroux au Causse d'Aumelas ; sont présents à l'acte : Sébastien EUZET du mas de Prats, paroisse de Viols, Jean OLLIE de Saint-Martin-de-Londres, Pierre CASARIL, baille des Matelles et Fulcrand FLAVARD, habitant les Matelles ; il y a deux signatures EUZET, l'une de Sébastien et l'autre de François (notaire Gilbert SALOMON, de la val de Montferrand et Londres) ; le 28.11.1663, il reconnaît devoir 140 livres à Georges COULET, du mas de Roubiac, à Cazevieille (il signe COULLET) ; cette somme correspond à un prêt de ce dernier et est la résultante de l'arrêté de comptes entre les deux hommes pour "toutes les affaires qu'ils ont eu cy devant ensemble jusques à présent" ; François promet de le payer dans un an à compter de ce jour et, en sûreté oblige sa personne et ses biens, soumis aux rigueurs des cours, sénéchal, gouverneur, siège présidial, petit scel royal de Montpellier ; l'acte est fait aux Matelles, en présence de François JARET (prêtre et prieur du lieu) et Fulcrand FLAVARD (habitant du lieu) qui signent avec les parties (notaire Gilbert SALOMON, de la val de Montferrand et Londres) ; le 24.03.1665, à Saint Martin de Cardonnet, il fait baptiser sa fille Elise LIEUSETTE, de François LIEUSET et d'Elisabeth MARTIN, les conjoints sont dits de Viols ; malgré la graphie employée par le curé de cette paroisse du causse d'Aumelas, il ne fait pas de doute qu'il s'agit bien de François EUZET et d'Isabeau MARRE, de Viols-le-Fort ; la baptisée est Isabeau qui se mariera avec Pierre CASTEL, en 1691, c'est-à-dire à 26 ans environ ; enfin, le parrain d'Elise (Elisabeth ou Isabeau) est Jean PLANQUE, prêtre de Saint Gilles (Saint Gély-du-Fesc) et la marraine est Marguerite LIEUSET, de Villeneuve-lès-Maguelonne ; il est possible que cette Marguerite soit celle qui s'est mariée à Barthélémy DURAND, en 1642, elle même fille de Jean EUZET du mas de Prats et de Catherine LISSORT ; le 13.03.1667 : à Saint Paul de Mont Camel (devenu aujourd'hui St-Paul-et-Valmalle), c'est le baptême de Marie "née le sixiesme mars, fille de François EUZET du lieu de Viols et de Isabeau MARRE, parrin Fulcrand FLAVAR du lieu des Matelles, marrine Marie GUISARDE, par moy VIDAL prieur" ; il est intéressant de noter le nom du parrain qui se retrouve aussi présent le
28.11.1663, pour le bail indiqué ci-dessus ; le 03.12.1669 : à Saint Paul de Mont Camel (devenu aujourd'hui St-Paul-et-Valmalle), baptême de Jeanne "née le vingt sep novenbre 1669, fille de François AUZET et de Izabeau MARRE du lieu de Viols, demeurant à Vedas, parrin Amans AUZET (qui n'est donc pas encore parti en Auvergne), marine Catin AUZETTE, par moy VIDAL prieur" ; le 14.04.1670 : contrat d'arrentement par Henri de ROQUEFEUIL à François EUZET de la métairie d'Anglas, paroisse et mandemant de Brissac (notaire Jean FESQUET, de Saint-Bauzille-de-Putois) ; le 06.05.1672, Jeanne MATHIEU, "veuve de feu Amans MARRE, en son vivant procureur juridictionnel en la justice de Viols" et qui a perdu son mari il y a environ trois ans, lègue à divers membres de sa famille : François MARRE, son puiné, Pierre MARRE, son cadet, qui travaille "au grenier à sel de la ville de Sarlat en Auvergne", etc. et, surtout, Isabeau MARRE, sa fille légitime et naturelle et de son dit feu mari, "femme du sieur François EUZET, habitant dudit Viols, à présent fermier de M. le marquis de la Roquette en sa métérie Danglas" (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ;
La signature de François EUZET, le 27.09.1672
(rentier de la métairie d'Anglas, notaire Jacques BANAL, de Saint-Bauzille-de-Putois)
L'article du compoix concernant François EUZET
(usuel du compoix de Viols-le-Fort 1654-1688)
Etienne (fs Jean dit Mortiers et Catherine REBOUL) ° vers 1593 ; signalé le 29.11.1619 (succession de Dauphine EUZET, notaire MONTET, de Montpellier, acte où il signe au nom de son père qui, lui, ne sait pas signer) ; c'est certainement lui qui habite à Viols-le-Fort, avant de s'installer à
Puéchabon, en 1626 ; en effet, le 9 novembre 1626, Etienne EUZET, "habitant du lieu de Viols, résidant à présent au lieu de Puéchabon" a signé un compromis avec Etienne DUPIN, de Puéchabon ; un peu avant, le 25
février 1626, le même Etienne EUZET avait emprunté une somme à Jean AUTIE, de
Puéchabon ; à cette date, il est dit "habitant du lieu de Viols", sans plus de
précisions ; il semble donc qu'il se soit installé à Puéchabon entre février et novembre
1626, venant de Viols-le-Fort ; il n'a probablement pas eu de descendance sur place, d'après les registres paroissiaux de
Puéchabon, où lui-même n'est d'ailleurs pas signalé (mais il y a de grosses lacunes dans ces registres, à cette époque). Puéchabon.
La signature d'Etienne EUZET, le 29.11.1619
(succession de Dauphine EUZET, notaire Guillaume MONTET, de Montpellier)
La signature d'Etienne EUZET, le 09.11.1626
(compromis avec Etienne DUPIN, notaire Pierre ESTIVAL, d'Aniane)
Jeanne (fa Jean dit Mortiers et Catherine REBOUL) ° vers 1595 ou après ; vivante le 29.11.1619.
Etienne (fs Etienne et Jeanne DUBOIS) ° ca 1624 (selon son acte de décès) ; notaire de Viols-le-Fort à partir de 1658 ; Cm1 Marie SERANE, le 21.04.1660, notaire Guillaume CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres (inventaire après décès de son fils Jean Baptiste) ; reconnaissance et versement de la dot prévue au contrat de mariage, le 20.05.1660, notaire Jacques BANAL, de Saint-Bauzille-de-Putois ; la dot versée par Guillaume SERANE (père de Marie) s'élève à 100 livres tournois "en pistoles Espagne escus blancs" ; cette somme vient de Marguerite BONNIERE, mère de Marie, qui l'a léguée à sa fille dans son dernier testament ; sont présents : François GAZANHE (GAZAIGNE) et Jean BANAL, qui signent, acte passé chez le notaire Jacques BANAL ; le mariage a dû se passer à Puéchabon mais l'année 1660 est en déficit dans le registre paroissial de cette commune (on passe du 01.08.1657 au 13.07.1662) ; il apparaît au compoix de 1664, pour une maison située "aux barris" qui correspond exactement à celle qui a été achetée en 1631 par un autre Etienne EUZET qui est donc très probablement son père ; l'acte d'achat de cette maison auprès du notaire Guillaume CAUSSE par "Etienne EUZET" ainsi que la quittance de lods correspondante auprès du notaire MAIGRET se retrouvent dans les pièces de l'inventaire après décès de son fils Jean Baptiste (pièces n° 25 et 26) : la filiation est donc certaine ; provision d'office de notaire royal de Viols-le-Fort et d'Argelliers, le 03.11.1665 (inventaire après décès de Jean Baptiste), ce qui paraît surprenant, compte tenu de son début d'activité sept ans plus tôt ; achat de l'office de greffier des ordinaires de la justice de Viols, le 24.12.1669, de Henry CAUSSE (qui le possédait depuis le 08.07.1649 mais qui ne pouvait plus "vacquer et exercer ladite charge de greffier desdits lieux" parce qu'il résidait désormais à Montpellier) ; le prix de vente est de 65 livres qu'Etienne paye immédiatement, "en escus blancs et le reste monnaye" ; cet accord est fait sous la réserve que le seigneur, marquis de la Roquette ne veuille une autre personne : dans ce cas, Etienne EUZET devrait en faire le délaissement et il serait remboursé des 65 livres (ce qui n'est pas arrivé puisque cet acte se retrouve dans les papiers inventoriés après le décès de son fils Jean Baptiste) ; en raison de cet achat, est annulé un contrat signé entre les parties le 14.12.1669 auprès du notaire Guillaume CAUSSE, de Saint-martin-de-Londres et concernant ce greffe des ordinaires de Viols ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Pierre RIGAL et de Guillaume PRADEL, praticiens de Montpellier (notaire Guillaume BERTRAND, de Montpellier) ;
le 26.11.1670, il prête 63 livres 150 sols à Pierre DURAND de "Combalhious" (Combaillaux), en "escus blancs et autre monnoye" et celui-ci s'engage à le rembourser dans un an ; l'acte est fait en présence de Guillaume PRADEL et de Pierre RIGAL, praticiens de Montpellier, qui signent ; en marge, on trouve le remboursement de 63 livres, le 07.12.1672, en présence de Simon GENTI (procureur) et Gaspard RAMEL, de Montpellier, qui signent ; DURAND appose sa marque (notaire Guillaume BERTRAND, de Montpellier) ; le 15.09.1671, il achète à Guillaume ROUEL (marchand de bois de Viols-le-Fort) une ""vigne plantée de nouveau avec un champ joignant icelle le tout assis situe au tenemant des Rounitz apellee dans le compois la vigniasse et ayant la moitié d'icelle herme et a planter", contenant le tout "3 cesterees 2 cartons 23 destres" ; le prix est de 350 livres ; il doit, la semaine suivante, en payer 130 livres à Antoine ROUX (baille du causse de Saint Etienne de Cazevieille) et 120 livres à Jacques COULET (de la métairie de Gervais au Causse-de-la-Selle), le vendeur étant redevables de ces sommes auprès d'eux ; Etienne paye le solde, soit 100 livres, à Guillaume ROUEL, en 4 doubles pistoles et 4 louis argent ; il est précisé que les fruits pendants de la vigne appartiennent à Guillaume GUY, beau-frère du vendeur ; ils obligent leurs biens ; l'acte est passé à Montpellier, en présence de Jean LANOLLIER (chirurgien), Jacques AIGUY (ménager de Viols-le-Fort) et Guillaume PRADEL (praticien) qui signent avec Etienne, le vendeur ne sachant pas signer (notaire Guillaume BERTRAND, de Montpellier) ; le 17.09.1671, il paye, effectivement, les 130 livres dues à Antoine ROUX qui lui délivre une quittance ; le paiement se fait en 5 doubles pistoles or Espagne et autre bonne monnaie ; les parties obligent leurs biens et les soumettent à la cour du sénéchal de Montpellier ; l'acte est fait en présence de Fulcrand REBOUL et d'Etienne NADAL qui signent avec les parties (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 18.09.1671, Bernard GONEL, de Murles, reconnaît devoir 84 livres à Etienne EUZET pour la vente d'une paire de boeufs "poil de rat" ; il promet de payer en deux fois, 42 livres le 01.05.1672 et 42 livres "a la fete de la Magdelaine prochaine" ; pour la sûreté de l'opération, il oblige et hypothèque ses biens et se soumet aux rigueurs de justice ; il appose sa marque, en présence de deux praticiens de Montpellier, Guillaume PRADEL et Gabriel François CERLE (notaire Guillaume BERTRAND, de Montpellier) ; en marge de l'acte, au 07.12.1672, est indiqué le paiement des 84 livres, en présence de Gaspard RAMEL et de Simon GENTI, praticiens de Montpellier, qui signent avec le notaire ;
le 18.09.1671, Guillaume DURAND, de Murles, reconnaît devoir 99 livres à Etienne EUZET pour la vente d'une paire de boeufs "poil rouge" ; il promet de payer en deux fois, 60 livres le jour de Noël prochain et 39 livres "a la fete de la Magdelaine prochaine" ; pour la sûreté de l'opération, il oblige et hypothèque ses biens et se soumet aux rigueurs de justice ; il appose sa marque, en présence de deux praticiens de Montpellier, Guillaume PRADEL et Gabriel François CERLES, qui signent avec le notaire ; il n'y a pas d'indication de paiement, en marge de l'acte (notaire Guillaume BERTRAND, de Montpellier) ; provision d'office de greffier des arbitrages de Viols et Argelliers, le 08.01.1675 (inventaire après décès de Jean Baptiste) ; Cm2 Louise GAZAIGNE, le 20.05.1672, notaire Pierre Henry CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres (quittance de dot et inventaire après décès de Jean Baptiste) ; le 07.03.1679, il achète un jardin et un devois (appelé de la Lauze), aux 11 enfants de François EUZET et d'Isabeau MARRE ; ce devois est situé au terroir de Viols-le-Fort, d'une contenance d'environ 11 cétérées : il confronte de vent droit et couchant le chemin allant de Viols à la métairie de Roussières ; le prix est de 290 livres, soit 26 livres 7 sols 4 deniers pour chacun des enfants ; il paye immédiatement cette somme à ceux qui sont majeurs (de 25 ans) : Amans (le fils aîné), Catherine (mariée à François MARTIN), Geniesse (mariée à Sébastian EUZET, de Cazevieille) et Françoise ; il est précisé que pour la vente, des "placards" ont été posés pendant 8 jours et que le meilleure offre a été celle d'Etienne EUZET ; les quittances sont délivrées ; ils obligent leurs biens présents et à venir et les soumettent aux rigueurs des cours ; François MARTIN et Sébastian EUZET reconnaissent les sommes perçues en faveur de leurs épouses pour leur être rendus si le cas advenait ; la perception des sommes par les autres enfants est liée à leur majorité (de 25 ans) ; l'acte est fait dans la maison d'Etienne EUZET, en présence de George COULET (de la métairie de Roubiac, oncle des vendeurs), d'Antoine ROQUES et d'Antoine MOURGUE, de Viols, qui signent ; en plus de la signature d'Etienne, il y a une seule signature EUZET qui doit être celle d'Amans (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; il fait son testament le 21.11.1685 (notaire Jean NOUGAREDE, de Montarnaud) ; le 06.03.1686, son cousin Pierre EUZET (du mas de Prats = Prax) lui fait donation entre vifs de 100 livres "pour l'amitié qu'il porte à M. Etienne EUZET, notaire royal du lieu de Viol", payables par son héritier dans l'année de son décès ; ils obligent leurs biens présents et à venir et les soumettent aux rigueurs des cours de Montpellier (sénéchal, siège présidial, petit scel royal) ; l'acte est fait au mas de Pratz en présence de Jacques ROUEL (praticien) et de François HOUSTET (maître apothicaire) de Viols, qui signent avec Etienne ; Pierre ne peut pas signer car il a perdu la vue (notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 06.03.1686, il paye 26 livres 7 sols 4 deniers à "son cousin" Jean EUZET (fils de feu François) pour sa part dans la vente d'un devois faite le 07.03.1679 (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; le réglement se fait en écus louis d'argent et autre bonne monnaie ; une quittance est délivrée ; l'acte se fait dans la maison d'Etienne, à Viols-le-Fort, en présence de Guillaume GUY (maître maréchal) et de Jean CLAPAREDE, de Viols qui signent avec Etienne ; Jean ne sait pas signer (notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 22.06.1687, Jacques ROUEL EUZET, en tant qu'héritier de Pierre EUZET (du mas de Prats ou Prax) lui paye les 100 livres dues suite à la donation entre vifs faite le 06.03.1686 ; pour ce faire, il lui fait cession de ce montant sur l'obligation de 200 livres due par Pierre GUIZARD, Pierre AZEMARD et autre Pierre AZEMARD (père et fils) à Pierre EUZET (datant du 02.03.1671, reçue par Etienne EUZET) ; une quittance est délivrée ; mention de cette quittance sera mise en marge de l'acte de donation ; Jacques ROUEL EUZET hypothèque ses biens présents et futurs qu'il soumet à toute rigueur de justice ; l'acte est fait dans la maison d'Etienne, en présence de deux habitants de Viols, Antoine MOURGUE (tailleur) et SERVEL (mulatier) qui signent avec les parties (notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres) ;
quittance de dot pour son mariage avec Louise GAZAIGNE, le 28.06.1688, versée par son beau-frère, François GAZAIGNE, en présence de Guilhaume SERANE (cordonnier) et Pierre POUZANCRE (facturier en laine), de Saint-Bauzille-de-Putois : 200 livres, 6 linceuls, 6 serviettes et 3 nappes (constitution "à ladite Louise GAZAIGNE par Anne BONNIERE sa feue mère, pour les droits de légitime paternel et maternel dans son contrat de mariage passé avec ledit sieur Etienne EUZET" (notaire Alexandre DELACOMBE, de Saint-Bauzille-de-Putois) ;
le 23.04.1690, "sa cousine" Isabeau (fille de François) lui délivre une quittance pour le paiement de 31 livres 17 sols en écus louis argent et autre bonne monnaie ; cette somme comprend 26 livres 7 sols 4 deniers pour son principal et le surplus pour les intérêts et correspond à la vente d'un devois à Etienne EUZET, le 07.03.1679 ; l'acte est passé dans la maison d'Etienne, en présence de Jacques RICOME (baille de Roussières), François MARTIN et Antoine DUFFOURS, de Viols, qui signent (notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 06.10.1692, François RICARD, procureur de sa femme, Anthonie DUFFOURS, cède à Etienne (absent) la somme de 60 livres pour l'exiger de Jacques AIGOUY (de Viols) suite à une dette qu'il avait envers Antoine DUFFOURS (oncle d'Anthonie) ; cette cession est faite en paiement de pareille somme que RICARD a payé à Gaspard AVINENS (de Viols) par moyen de cette cession ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Pierre DELHEUZES, de Fenouillet (notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 29.10.1692, Etienne délivre une quittance à Gaspard AVINENS pour 75 livres, solde de la somme de 120 livres (pour la cession du 6 et pour la vente d'un champ, le 16.04.1692) ; l'acte est fait dans la maison d'Etienne, en présence de Jean MAUMEJAN (praticien de Saint-Martin-de-Londres) et d'Antoine MOURGUE (maître tailleur de Viols) qui signent avec Etienne (notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 13.01.1694, il ajoute un codicille à son testament de 1685, "temps duquel ledit EUZET avait quatre filles et la femme enceinte, et à présent n'en ayant que trois et sachant que par un codicille on peut augmenter ou diminuer ledit léguat, de son bon gré, étant en ses bons sens, mémoire et entendement, quoiqu'indisposé de sa personne, par le présent codicille ledit EUZET veut et ordonne que Françoise, Anne et Marie EUZET, ses trois filles, aient pour léguat sur ses biens et pour tous et à chacune ses droits de nature paternel, la somme de 600 livres chacune, en outre 30 livres pour un habit de l'etoffe qu'elles voudront et à chacune un coffre de ceux qu'il a dans sa maison, les plus vieilles auront le choix aux plus jeunes" ; ce legs sera payé quand elles se marieront ou quand elles auront l'âge de 25 ans, en deux payes : 300 livres, habit et coffre le jour des noces et 300 livres, deux ans après ; elles seront exclues de ses autres biens ; il en fait ses héritières particulières ; il confirme son testament pour toutes les autres clauses ; l'acte est passé à Viols dans sa maison ; sont présents : Pierre ARNAUD (prêtre et vicaire de Viols), Jean GARRIGUES (prêtre et secondaire), François BALARD (maître chirurgien), Louis BALLARD (chirurgien secondaire, à Viols), Jean MAUMEJAN (praticien à Saint-Martin-de-Londres) qui signent avec le codicillant ; l'acte est enregistré à Viols à la même date (notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres) ; + 10.03.1694, "âgé d'environ 70 ans", à Viols-le-Fort.
La signature du notaire Etienne EUZET entourée de deux signatures SERANE
(Marie et Guillaume ?) et de celle de François GAZANHE, le 20.05.1660 (quittance de dot)
On retrouve au compoix de 1664 (page du notaire Etienne EUZET) la maison achetée en 1631
(Elle est aussi dans les pièces de l'inventaire après
décès de son fils Jean Baptiste, en 1702).
Mathieu (fs Jean et Catherine PAGES) ° ca 1611, à Cazevieille ? ; x1 Marguerite CLAPAREDE, le ? (avant le 03.11.1651), à Viols-le-Fort ? ; en 1651, il est "maître cardeur à laine", à Viols ; le 02.11.1651, il achète une "vigne complantée d'oliviers fermée de muraille pierre sèche, située en la juridiction dudit Viols et au levant, appelé le Violaret (...)", à François BONNET, du mas des Avinens (notaire Antoine CAUSSE, de Viols-le-Fort - minutier perdu) ; le montant est de 250 livres ; le 03.11.1653, il paye 20 livres au seigneur de Viols, Paul de BOUQUET, au titre de droit de lods (soit 8 %) ; dans cet acte, on voit qu'il ne sait pas signer et qu'en son absence, c'est son beau-père, François CLAPAREDE qui règle le montant au seigneur ; le même acte rappelle la reconnaissance précédente auprès du notaire Claude LEBLANC, de ce champ appelé "la vignasse" (notaire Denis DEMUS, de Montpellier) ; signalé dans la liste des chefs de famille, au compoix de Viols-le-Fort (qui couvre la période 1654-1688) ; dans ce compoix, l'item n° 1 de son manifest est une maison aux barris, c'est-à-dire dans les faubourgs de Viols, confrontant du levant François CLAPAREDE ; le 2ème item de son manifest est la vigne achetée à François BONNET (dans le manifest de celui-ci, on voit que cette vigne est près la vignasse, confrontant du marin la draye, du couchant Etienne CLAPAREDE et Guillaume CAMBON, qu'elle est estimée d'un bon état pour la moitié et moyen pour l'autre moitié, soit 3 sols 6 deniers 1 quart ; en marge, l'achat par Mathieu EUZET est rappelé mais l'année indiquée est 1654) ; le 3ème item du compoix est un champ appelé la vignasse, acheté à François SABATIER, le 01.03.1674 (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; on retrouve cet achat en marge du manifest de François SABATIER, confrontant DELMAS, Pierre MARRE, les héritiers de Pierre SOULAS, Me Amans MARRE et la carrière, c'est-à-dire la rue ou le chemin ; le terrain est estimé moyen aux 2/3 et faible pour 1/3, d'une contenance d'une cesterée 1 quarton, 4 dextres, soit 1 sol 2 deniers) ; x2 Jeanne VIDAL, Cm le 12.01.1660 : il est marchand de laine, habitant de Viols-le-Fort ; pour lui, il y a Pierre EUZET, son frère aîné, et ses beaux-frères, Jean MARTIN et Gabriel CLAPAREDE ; pour elle, il y a ses parents, ses frères Pierre et autre Pierre et Jacques VIDAL, ses cousins Gabriel et Antoine VIDAL ; les parents de Jeanne lui donnent une dot de 100 livres au titre de ses droits paternel, maternel et fraternel, plus deux habits cadis "de la couleur que ladite future épouse voudra de valeur de dix livres" et un coffre aussi valant 10 livres ; le tout payables : 50 livres le jour des noces et le reste dans un an ; Pierre VIDAL donne à sa soeur 12 livres ; Jacques VIDAL donne à sa soeur 12 livres ; Gabriel VIDAL donne à sa soeur 12 livres ; ces trois paiements se feront le jour des noces ; Jeanne VIDAL s'est constituée la somme de 50 livres en écus, pièces et autres sols et bonne monnaie, argent qu'elle a gagné par son travail ; Mathieu reçoit et reconnaît cette somme ; en augment dotal, il prévoit 77 livres et elle prévoit 37 livres 10 sols, sommes qui seront payées, tant d'un côté que de l'autre, dans l'année qui suit le décès ; pour l'observation de ces clauses, ils hypothèquent leurs biens ; l'acte est passé "dans la maison des constituants", à Viols-le-Fort ; est témoin et signe, Sébastien EUZET, "de Pradx" ; les époux sont "illitérés" (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; il est marchand facturier de laine et est présent à la délibération de ces marchands, à Viols-le-Fort, le 03.02.1680 (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; + 29.01.1691, "à 80 ans environ", à Viols-le-Fort.
Le manifest de Mathieu EUZET
Usuel du compoix de Viols-le-Fort
(1654-1688 - 1B 11104, aux AD 34)
Catherine 1 (fa Jean et Catherine PAGES) x Guillaume FOUZILLET (indiqué dans le Cm de leur fille, Catherine FOUZILLET : notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort ; c'est peut-être la même qui se remarie avec Jean MARTIN).
Catherine 2 (fa Jean et Catherine PAGES) x Jean MARTIN, signalée dans 2 E 81 125, notaire Etienne EUZET, de
Viols-le-Fort.
génération 5 (génération 11 de La lignée )
Elisabeth (fa Jean et Françoise QUERELLE) ° ca 1644, au Triadou ? ; x Jacques AIGOUY (au plus tard, le 27.08.1669) ; Cm le 14.05.1669 : Jean EUZET lui constitue en dot 1000 livres, plus 36 livres "pour un garderobe et un habit sarge de la couleur que sa fille voudra faire et garni a son usage" ; il paiera 536 livres le jour des noces et 500 livres dans un an à partir du mariage, moyennant quoi Elisabeth renonce à tous autres droits paternels ; Jean EUZET lui lègue aussi 200 livres au titre des droits maternels, moyennant quoi Elisabeth renonce à tous autres droits maternels ; elle même se constitue 32 livres que lui doit Jacques LATOUR, ensemble deux habits (l'un de sarge grise) qu'elle a présentement et que le futur époux accepte ; ses trois frères, Jacques, Jean et Pierre EUZET lui cèdent en accroissement de dot la part qu'ils auraient eu quant à la chaîne d'argent de feue leur mère ; de son côté, le père de Jacques AIGOUY cède à son fils la moitié de tous ses biens, sans préjudice de la donation précédente et émancipation qu'il lui a faite le 01.12.1668 devant DUCROSE, juge en la justice de Puéchabon ; de même, son oncle Gabriel AIGOUY confirme la donation qu'il lui a faite le 01.12.1668 ; il est prévu un droit d'augment pour le premier décédé : 200 livres du futur à la future, "ensemble les bagues, robes, joyaux qui lui pourra avoir acquis pendant son mariage" et, 100 livres de la future à son futur, à faire payer "au bout de l'année du décès" ; l'acte est fait dans la maison de Jean EUZET, en présence de Jean GELY (vicaire de Saint-Martin-de-Londres), Jean PELEGRIN (vicaire de Saint-Jean-de-Cuculles), Affrique JUGLA (curé du Triadou), Guillaume GALHAC (cousin de Jacques AIGOUY), Etienne VIDAL (d'Aniane), Louis VIALA (du causse de Cazevieille), MARRE (frère de Saint Guilhem), Jean AUZEMAR (docteur et avocat, habitant du Triadou), Antoine ROCQUE, Fulcrand ROUX (de Bousenac), etc. (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; la première quittance de dot est actée le 27.08.1669 pour 536 livres, en l'étude du notaire, en présence d'Antoine ROUX (baille ordinaire de la justice de Saint Etienne de Cazevieille), de François RICOME (ménager de Viols-le-Fort) et d'Antoine ROCQUES (marchand facturier de laine de Viols-le-Fort) qui signent (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort ; le 29.06.1671, Jacques EUZET (son frère, héritier de Jean, leur père), paye à Jacques AIGOUY, les 200 livres prévues au Cm au titre des droits maternel de feue Françoise QUERELLE (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; le 03.03.1678, le couple fait baptiser deux enfants jumeaux, nés le 24.02.1678, à Viols-le-Fort ; le premier, Guillaume, "avait reçu l'eau du baptême à la maison à raison du danger de mort" ; le second s'appelle Etienne ; le couple a encore une fille, Anthoinette, née le 22.07.1679 et baptisée le 30.07.1679, à Viols-le-Fort ; + 11.06.1694, à Viols-le-Fort, "âgée d'environ 50 ans". Le Triadou
Giniesse (fa Sébastian et Gracie CAMBON) ; x Guillaume BRUGUIERE (marchand de laine, à Montpellier), le ? ; cette Giniesse a eu deux filles, Marie et Marguerite BRUGUIERE, la première mariée avec un marchand de laine de Montpellier appelé Jean REBOUL.
Jean Baptiste (fs Etienne et Marie SERANE) ° vers 1672-1673 ? ; notaire, à Viols-le-Fort ; Cm Marthe ROUVEYROL, le 17.07.1695 au mas André (de Viols-le-Fort) appartenant aux ROUVEYROL ; il est assisté par Louise GAZAIGNE (femme en secondes noces de son père, Etienne EUZET), de François GAZAIGNE et Jean SERANE, de Saint-Bauzille-de-Putois (ses cousins germains), de Pierre SERRE (lieutenant de la compagnie bourgeoise de Pompignan, habitant de Brissac, son cousin) ; elle est assistée de ses parents, de ses oncles, le prêtre Jean ROUVEYROL, Etienne ROUVEYROL (ménager du mas André) et Raymond ALARY, de son cousin germain Joseph SOULAS (de Viols-le-Fort), de son cousin du mas de Roussières Jacques RICOME ; assistent également : Jacques PLANQUE (conseiller du roi, auditeur en la cour des comptes, aides et finances de Montpellier, maire perpétuel de Viols-le-Fort), de Jacques ROUEL EUZET (greffier, garde des archives et "desparteur des rolles dudit Viols"), de Jacques CLAPAREDE (consul de Viols) et d'autres qui constituent les représentants des familles les plus en vue et les plus anciennes de Viols-le-Fort (à part Etienne ROUVEYROL, tous les hommes signent ; par contre, les femmes ne savent pas signer) ; la dot des ROUVEYROL est de "1100 livres et un garnimant de lict de valleur de 40 livres, un garderobe de valleur de 30 livres et un habit complet de la valeur et estoffe quil plaira a lad. feucteure fiancee, une douzaine et demy serviettes, six linceuls, une bague dor", dont 200 livres, les linceuls (draps), serviettes et bague d'or du chef maternel, le reste étant du chef paternel ; à ceci s'ajoutent 100 livres donnés par Jean ROUVEYROL, prêtre de la cathédrale Saint Pierre de Montpellier, oncle de Marthe ; sont payés immédiatement : 550 livres "en escus blancs et monnoye" ; l'augment dotal est de 200 livres par Jean Baptiste EUZET (pour elle) et 100 livres de Marthe ROUVEYROL (pour lui) ; le reste de la dot doit être payé dans un an à compter du jour de ce contrat (Jean MAUMEJAN, "notaire royal de des lieux de laval de Montferrand et de Londres", étude aux Matelles) ; en réalité le reste de la dot n'a été payé que le 04.05.1697 ; à cette date, on trouve la quittance de dot chez le même notaire, à savoir, de ses beaux-parents, 550 livres, un "garnimant de lict, un garderobe, un habit complet, une douzaine et demy serviettes, six linceuls et une bague dor", plus 100 livres du prêtre Jean ROUVEYROL, oncle de Marthe, cette quittance constituant donc le reste de ce qui était prévu de payer au contrat de mariage ; l'acte de la quittance est fait et récité dans la maison de Jean Baptiste EUZET, à Viols, en présence de Michel COMBES et de François MARTIN, de Viols, qui signent avec Jean Baptiste et le notaire Jean MAUMEJAN, des matelles ; testament le 25.07.1702, notaire Jean MAUMEJEAN, des Matelles ; + 24.08.1702, à Viols-le-Fort.
(1ère page)
(2ème page)
Françoise (fa Etienne et Louise GAZAIGNE) ° 02.02.1680 Viols-le-Fort ; c'est probablement elle qui meurt le 11.04.1694, à Viols-le-Fort "âgée d'environ 14 ans" ; elle n'est pas cité dans le testament de sa soeur Marie, le 07.03.1698 ; (+) dans le cimetière en présence de Pierre MARRE, ecclésiastique.
Claire (fa Etienne et Louise GAZAIGNE) ° 15.03.1682 Viols-le-Fort ; + avant le 13.01.1694, date du codicille au testament d'Etienne EUZET où elle n'est pas indiquée parmi les filles d'Etienne encore vivantes.
Anne (fa Etienne et Louise GAZAIGNE) ° 31.01.1684 ?, à Viols-le-Fort ; b 06.02.1684, "aagée de sept jours" à Viols-le-Fort ; sa soeur Marie lui lègue 20 livres par son testament du 07.03.1698 "pour achaipter un habit payable par son heritier bas nommé, lorsquelle ce colloquera en mariage, ou quand aura attaint laage de vingt cinq ans" ; x Jacques RICOME, le 30.06.1702, à Viols-le-Fort ; elle signe
Marie (fa Etienne et Louise GAZAIGNE) ° 01.01.1686, à Viols-le-Fort ; testament, le 07.03.1698 : elle lègue à la confrérie du très Saint Sauveur de l'autel établie en l'église, un cierge de cire blanche d'une livre payable aux prévots de la confrérie par son héritier ; elle lègue aussi à sa soeur Anne, 20 livres (voir à son article) et elle nomme son frère, Jean Baptiste, son héritier universel et général ; l'acte est passé dans la maison de Jean Baptiste EUZET en présence de Jean PROISE, prêtre secondaire, François BALARD, chirurgien, de Guillaume GUY (père), de Guillaume GUY (fils), d'Antoine MOURGUE fils (tailleur), de Pierre GUISE, prêtre secondaire, et de Jacques ROUEL EUZET, greffier, gardien des archives de la communauté (notaire royal Jean MAUMEJAN, des lieux de la val de Montferrand et Londres) ; elle ne sait pas signer ; elle est célibataire ; + 04.05.1698, "aagée d'environ quatorze ans", à Viols-le-Fort ; les renseignements croisés sur sa naissance et son décès (que l'on trouve dans le registre paroissial de Viols-le-Fort) montrent que Marie avait douze ans quand elle a fait son testament, ce qui peut paraître surprenant (la possibilité de tester était fixée à 12 ans accomplis pour les filles, âge correspondant à la puberté) ; comme Marie venait juste d'avoir 12 ans, il n'est pas impossible que la famille l'ait un peu vieillie pour éviter un recours en nullité, d'où la mention des 14 ans environ que l'on voit sur le registre paroissial pour son décès.
Amans (fs de François et d'Isabeau MARRE) ° ca 1646, à Viols-le-Fort (34) ? ; p au baptême de sa soeur Jeanne, le 03.12.1669, à Saint Paul de Mont Camel (34) ; il est en Auvergne, dès avant 1679 comme on le voit dans l'acte du 07.03.1679 ; en effet, à cette date, revenu à Viols, il vend, avec ses frères et soeurs, un jardin et un devois venant de la succession maternelle au notaire Etienne EUZET, "son cousin" et il est indiqué comme étant le fils aîné, habitant ""hors de province suivant les finances en Auvergne" ; Etienne lui paye sa part, soit 26 livres 7 sols 4 deniers ; il signe (voir l'article d'Etienne pour plus de détails) ; x Françoise TRIOULLIER (fa Jean et Catherine JUGLARD), d'Ardes (63), le ? ; Cm, le 07.06.1679 (notaire Pierre MELON, d'Ardes - minutier en déficit) ; bourgeois de la ville d'Ardes (en 1679) ; le 26.01.1684, son frère Pierre lui lègue 3 livres dans son testament ; le 10.07.1685, il est témoin au baptême de Pierre AMOUROUX, à Madriat (63), cependant que le parrain est Pierre EUZET (qui reste à positionner mais qui est probablement son frère, lequel n'a laissé aucune trace ultérieure sur Viols), la marraine étant Catherine DUSAUNIER (pour Amans et Pierre, le patronyme est bien écrit EUZET) ; + 24.11.1685, à Ardes. Ardes-sur-Couze.
La signature d'Amans EUZET, le 07.03.1679 (à gauche sur la photo)
à comparer avec celle du notaire Etienne EUZET (à droite sur la photo)
au-dessous, celle de Georges COULET (oncle maternel d'Amans)
Marie (fa François et Isabeau MARRE) ° 06.03.1667, à Saint Paul de Mont Camel (St Paul-et-Valmalle) ; b 13.03.1667, p : Fulcran(d) FLAVAR(D) du lieu des Matelles, m : Marie GUISARD ; le 07.03.1679, avec ses frères et soeurs, elle vend un jardin et un devois au notaire Etienne EUZET (voir l'article d'Etienne pour plus de détails) ; le 26.01.1684, son frère Pierre lui lègue 3 livres dans son testament ; le 13.08.1693, le notaire Etienne EUZET, "son cousin" lui paye 32 livres 4 sols qu'il lui doit pour sa portion dans la vente d'un devois avec ses frères et soeurs, le 07.03.1679 (voir à l'article d'Etienne EUZET) ; cette somme représente, en fait, 26 livres 7 sols 4 deniers plus le supplément en intérêts ; une quittance est établie ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'Antoine HIERLE et de Jean VIGIÉ, de Saint-Martin-de-Londres, qui signent avec Etienne ; elle ne sait pas signer (notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres) ; Cm, le 27.03.1695 avec Etienne BONNIOL ; majeure de 25 ans, elle se constitue en dot ses biens et droits, présents et à venir, et, spécialement une somme de 200 livres, savoir d'abord 60 livres de ses droits paternel et maternel, puis 40 livres d'une donation de feu Jean PLANQUE (prêtre et chanoine de l'église de la Trinité, à Montpellier), selon son testament du 25.06.1689 (notaire Jacques DURRANC, de Montpellier) ; cette somme lui sera payée par Jacques DEPLANQUE (auditeur de comptes et maire de Viols) en qualité d'héritier dudit Jean PLANQUE, son oncle ; pour les 100 livres restantes, l'acte indique qu'elle les a gagnées (sans plus de précisions) ; ensemble un coffre, deux habits et deux étains qu'elle promet de payer à son futur époux ; présentement et réellement la somme de 82 livres 12 sols ; 67 livres sont encore restantes pour parfaire l'entière somme de 200 livres (mais le lien n'est pas fait avec les 82 livres 12 sols) ; ces 67 livres sont dues par Laurens ROUVEIROLLIS (ROUVEYROL), son beau-frère, selon une obligation du 22.11.1694 (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; pour plus de sûreté, le débiteur engage et hypothèque un immeuble (une pièce de terre semée de "bled thouzelle" dont les semences et grains appartiendront aux futurs époux, ainsi que la jouissance de cette terre jusqu'à l'entier paiement des 67 livres (clause non valable si le débiteur paye avant) ; Etienne BONNIOL s'oblige à reconnaître la constitution de sa future épouse, en sa faveur ; la mère d'Etienne BONNIOL fait une donation entre vifs en faveur de son fils (donation qu'il faudra insinuer) ; il s'agit d'un tiers d'une jasse, d'une vigne, d'un champ olivette et herme ; elle donne aussi à Marie une bague d'or à pierre bleue turquoise d'une valeur de 9 livres ; quant à cette donation, les parties l'estiment à une valeur de 500 livres ; en "droit d'augment et de survie", il prévoit 100 livres, plus les robes, bagues et joyaux qu'il pourra avoir acquis pendant le mariage ; elle prévoit 50 livres ; le survivant se paiera sur les biens du premier décédé à la fin de l'année du décès ; pour l'observation de ce pacte, les parties obligent et hypothèquent leurs biens présents et futurs et les soumettent aux rigueurs des cours, par exprès le petit scel royal de Montpellier ; l'acte est fait dans la maison de la donatrice, en présence de Jacques DEPLANQUE et de Pierre VINOT (de Murviel) qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Jean Baptiste EUZET, de Viols-le-Fort) ; x Etienne BONNIOL, le 22.04.1695, à Murviel-les-Montpellier ; c'est Jean EUZET qui est parrain au baptême de son fils Jean, le 12.01.1696 et c'est "Marguerite jeune EUZET" qui est marraine de son fils Antoine, le 24.02.1697 ; + 14.11.1740, à Murviel-les-Montpellier.
Catherine (fa François et Isabeau MARRE) x François MARTIN, Cm, le 16.04.1676, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : elle reçoit en dot de son père 250 livres et "un coffre bois noyer fermant à clef et une bague d'or pierre bleue valant 10 livres" (du chef paternel 180 livres, coffre et bague, du chef maternel 70 livres), son oncle George COULET se porte caution pour les sommes de la dot qui ne seraient pas versées, elle prévoit 40 livres pour la clause de survie (si son + est avant celui de son mari), sont témoins pour elle Georges COULET (son oncle), Amans MARRE (procureur juridictionnel de Viols, son oncle), Sébastian EUZET (son cousin ?).[le Cm sera à revoir, les photos n'étant pas assez bonnes] ; le 07.03.1679, avec ses frères et soeurs, elle vend un jardin et un devois au notaire Etienne EUZET (voir l'article d'Etienne pour plus de détails) ; le 26.01.1684, son frère Pierre lui lègue 3 livres dans son testament ;
Giniesse (fa François et Isabeau MARRE) x Sébastien EUZET (fs Pierre et Jeanne ALEGRE) ; Cm, le 29.04.1677 : l'acte est passé à la métairie de Roubiac appartenant aux COULET (paroisse de Saint Etienne de Cazevieille) ; Sébastien (prénom écrit souvent Bastian) est majeur quand il se marie ; il prend en compte et reconnaît la dot de Giniesse qui consiste en un "coffre bois noyer fermant à clef valant 2 livres", payable le jour des noces, et une bague en or valant 10 livres ; dans la clause d'augment et survie, il prévoit 50 livres, plus les bagues, robes et joyaux qu'il pourra lui acquerir pendant le temps du mariage (en cas de décès avant son épouse) ; sont présents pour l'assister : sa mère, Ginies MARTIN, André FÉDIÈRE (son beau-frère) et Joseph MARRE ; de son côté, elle est majeure et est assistée par George COULET (son oncle, habitant la métairie de Roubiac, marié avec Catherine EUZET sa tante), Fulcrand COULET (son cousin) et François MARTIN (son beau-frère) ; dans la clause d'augment et survie, elle prévoit 25 livres (en cas de décès avant son mari) ; sont également présents au Cm : Benoît GRAS (prêtre et curé de Cazevieille), Antoine ROUX ("baille dudit causse"), Jean JEAN (habitant de Cazevieille), Jean PAUL (de Peirescane), Ginies MARTIN, André FÉDIÈRE (beau-frère de Sébastien), Joseph MARRE et, bien sûr, François EUZET (père de Giniesse) ; elle ne sait pas signer (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; le 07.03.1679, avec ses frères et soeurs, elle vend un jardin et un devois au notaire Etienne EUZET (voir l'article d'Etienne pour plus de détails) ; le 26.01.1684, son frère Pierre lui lègue 3 livres dans son testament ; + 28.12.1688, à Viols-le-Fort. Cazevieille et Mas-de-Londres
Jean (fs François et Isabeau MARRE, de Viols-le-Fort) ; ° ca 1667-1668, à Viols-le-Fort ? ; il ne sait pas signer ; le 07.03.1679, avec ses frères et soeurs, il vend un jardin et un devois au notaire Etienne EUZET (voir l'article d'Etienne pour plus de détails) ; le 06.03.1686, le notaire Etienne EUZET paye 26 livres 7 sols 4 deniers à "son cousin" Jean EUZET (fils de feu François, habitant Viols) pour sa part dans la vente d'un devois faite le 07.03.1679 (voir à l'article d'Etienne EUZET) ; le réglement se fait en écus louis d'argent et autre bonne monnaie ; une quittance est délivrée ; l'acte se fait dans la maison d'Etienne, à Viols-le-Fort, en présence de Guillaume GUY (maître maréchal) et de Jean CLAPAREDE, de Viols qui signent avec Etienne (notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres) ; muletier, le 14.08.1687, il vend deux mules avec leurs accessoires et équipements à Jeanne SERANE, de Viols-le-Fort, veuve d'Etienne CLAPAREDE ("jadis baille dudit Viols)" et à Jacques CLAPAREDE, son fils, pour 285 livres ; les acheteurs en payent immédiatement la moitié, soit 142 livres 10 sols, et s'engagent à payer l'autre moitié dans quatre mois ; l'acte est passé dans l'étude du notaire en présence d'Antoine MARRE ("procureur juridictionnel dudit Viols honcle dudit EUZET") et de Joseph AUBANEL (maître tisserand de Viols) qui signent avec Jacques CLAPAREDE (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; le 04.01.1688, Jacques CLAPAREDE lui rembourse les 142 livres 10 sols "en pistolles louys dor et d'argent et autre bonne monoie" ; l'acte est passé dans l'étude du notaire en présence de Barthélémy ROCQUE et de Pierre CASSAN (facturiers de laine de Viols) qui signent avec CLAPAREDE (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; même opération le 15.03.1690 quand Jacques ROUX (ménager de Combaillaux) reconnaît lui devoir 66 livres pour reste du prix d'une mule noire garnie de tous les accessoires nécessaires (bast, brides ...) ; l'acheteur s'engage à le payer à la fête Saint Michel ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Pierre MARRE et d'Antoine AVINENS (ménagers de Viols) qui signent (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; le 15.10.1690, Jacques ROUX lui paye 54 livres 10 sols "en louys argent et autre bonne monnoie" sur les 66 livres dues ; la quittance des 11 livres 10 sols restants n'a pas été retrouvée mais en marge du contrat initial, il est indiqué que ledit contrat a été barré et cancellé (annulé) en juin 1694 (le jour n'est pas indiqué), toujours chez le même notaire ; x Jeanne GARONNE (ou GARONE), le 10.11.1692, à Viols-le-Fort ; Cm 13.10.1692 (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) : dans cet acte, la clause de survie (en cas de son décès) prévoit le paiement à Jeanne de 50 livres et elle récupèrera les bagues, robes et joyaux qu'il lui aura acquis pendant le mariage ; pour assurer ces paiements, ses biens sont hypothéqués ; présents au Cm : Joseph LAVAL (capitaine, habitant la métairie de Roussières), Jean PAUL (de Peirescanes) et Joseph AUBANEL (maître tisserand de Viols-le-Fort) ; (pour la suite du Cm, voir "la suite 1", à l'article de Jeanne GARONNE) ; charbonnier puis muletier puis fermier, indiqué finalement comme travailleur, fermier dans son testament ; il est fermier de Jean REBOUL (habitant de la métairie de la Liquière, au château de Londres), pour cinq ans, à Viols, le 28.09.1695 (mais à partir du 01.08.1695) : REBOUL lui arrente une maison , une vigne et un champ joignant ensemble, complantée de quelques oliviers, sur le terroir et taillable de Viols ; le prix est de 25 livres par an qu'il doit payer en fin d'année ; il doit d'abord payer les tailles correspondantes et porter la quittance du collecteur à REBOUL qui déduira le montant de la rente annuelle ; il s'engage à à travailler en bon père de famille et à entretenir les murs de la propriété ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Joseph LAVAL, capitaine de bourgeoisie, et de Jacques CLAPAREDE, ménager, de Viols, qui signent avec REBOUL (notaire Jean Baptiste EUZET, de Viols-le-Fort) ; le 30.09.1696, indiqué comme muletier et habitant Viols (comme en 1695), il conclut un contrat d'exclusivité avec Jean RAQUIN, charbonnier de Viols ; Raquin s'engage à lui réserver et délivrer tout le charbon qu'il fera ou fera faire et Jean EUZET s'engage à le lui payer au prix de 13 sols le quintal et à en assurer le charroi avec ses mules ; le charbon sera pesé à la charbonnière ; il lui paye en acompte 113 livres 10 sols, somme qui est reconnue et retirée devant le notaire et les témoins ; il est entendu que si le charbon livré dépassait en montant cette somme, Jean EUZET lui paierait la différence au même prix ; inversement, si le charbon livré était inférieur au montant de cette somme, RAQUIN lui rembourserait la différence ; les parties obligent et hypothèquent leurs biens et les soumettent aux rigueurs des cours du sénéchal, siège présidial, petit scel royal de Montpellier ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Jacques CLAPAREDE et de François SERVEL (ménagers de Viols) qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Jean Baptiste EUZET, de Viols-le-Fort)
il est fermier du mas de Bouis à partir de 1701 ; le 07.08.1701, Denis VIGIÉ ("de Masclac du pont") lui accorde un prêt de 220 livres qu'il promet de rembourser dans un an à partir de ce jour, avec les intérêts qui se montent à 12 livres 4 sols ; il oblige et hypothèque ses biens présents et futurs et les soumet aux rigueurs des cours du sénéchal, gouverneur, siège présidial de Montpellier, ordinaire des parties ; l'acte est passé en l'étude, en présence d'Antoine VALETTE (charbonnier) et de Jean MAUMEJAN (praticien), de Saint-Martin-de-Londres, qui signent (notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres) ; dans cet acte, il est dit "habitant du lieu de Viols-le-Fort, demeurant a présent au mas de Buis (Bouis), paroisse de Saint-Martin-de-Londres" ; la quittance est en marge de l'acte, à la date du 12.11.1704 ; il est fermier des Matelettes, près de Viols, en 1705 et 1711 ; il habite Viols et confesse devoir 199 livres à Pierre MARRE (fermier des Matelettes), savoir 50 livres (sur celle de 180 livres provenant de la vente d'une mule, obligation du 17.04.1705 - ayant payé le surplus) et 149 livres pour plusieurs prêts, ainsi qu'il le déclare devant le notaire et les témoins ; il promet de payer ces 199 livres dans un an et pour cela oblige ses biens, particulièrement 40 moutons et 20 brebis ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Blaise CLAPAREDE et de Gabriel AMALOU (cordonniers de Viols) (notaire Jacques ROÜEL EUZET, de Viols-le-Fort - l'obligation de 1705 avait été passée auprès du même notaire) ; il est dit "soubsfermier" du mas des Matelettes le 25.08.1714 quand il rembourse 199 livres au fermier principal, Pierre MARRE (fils d'Amans), suite à l'obligation du 15.06.1711 ; l'acte est passé en présence de Pierre MARRE (fils de Joseph) qui signe (notaire Jacques ROÜEL EUZET, de Viols-le-Fort) ; il est à nouveau fermier du mas de Bouis, près de Saint-Martin-de-Londres, en 1715, 1718, 1719 et 1723 ; il achète une maison du notaire des Matelles (Jean MAUMEJEAN) à Saint-Martin-de-Londres, en 1723 (notaire Jean Jacques PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres) ; il marie son fils aîné, Pierre, en 1724, avec Catherine GALABERT, au mas de Galabert de Saint-Gély-du-Fesc (Cm le 26.01.1724, notaire Jean MAUMEJEAN, des lieux de la val de Montferrand) ; il est fermier du domaine et du logis du Renard près du pont du Renard, sur la rivière Lamalou, à partir de 1727 (et, au maximum, jusqu'en 1733-1734) ; son premier contrat d'afferme pour le domaine du Renard est du 02.09.1727, au prix de 399 livres 19 sols par an pendant trois ans ; les conditions en sont fixées par Thimothée DALARY, Sr de la FRAISSINETTE (notaire Jean Jacques PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres) : pour plus de détails, voir Saint-Martin-de-Londres (suite 1), dans la chronologie des actes ; à partir de 1734 et jusqu'à sa mort, il est fermier du mas de la Boissière, paroisse de Notre-Dame-de-Londres ; pour la fin de sa carrière à la Boissière, voir ce qu'écrit Josef SMETS, repris dans le point 5 de la partie "Méthodes" de Viols-le-Fort (suite 1), en particulier cette information : "De 1734 à 1740, le nouveau fermier, Jean EUZET de Saint-Martin-de-Londres, paya 825 livres ainsi que "six paires de poulets, six douzaines de fromages, deux cents oeufs et deux chevraux", mais de 1742 à 1745, outre ces aliments, seulement 760 livres" (l'auteur confond Jean EUZET, le père, et Jean EUZET, le fils, qui prend la suite du contrat en 1743) ; veuf le 21.05.1741 ; il fait son testament le 11.03.1743 (notaire Jean-Jacques PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres) ; il décède au mas de la Boissière le 11 mars 1743, âgé de "75 ans environ" ; il est inhumé à Notre-Dame-de-Londres ; Jean EUZET, un des plus jeunes fils, prend alors la succession du fermage de la Boissière (appartenant aux ROQUEFEUIL), en 1743. Saint-Martin-de-Londres et Mas-de-Londres et Notre-Dame-de-Londres.
Françoise (fa François et Isabeau MARRE) ; le 07.03.1679, avec ses frères et soeurs, elle vend un jardin et un devois au notaire Etienne EUZET (voir l'article d'Etienne pour plus de détails) ; x Jean PLAGNIOL, Cm 25.08.1682, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort (à vérifier); elle est l'héritière de son frère Pierre, selon son dernier testament du 20.01.1684, notaire TRIAL (minutier perdu) ; ce testament est signalé dans un acte du 25.01.1715 du notaire Jacques ROUEL EUZET, de Viols-le-Fort ; dans cet acte, Françoise reçoit de Marthe ROUVEYROL, "veuve et héritière fiduciaire de feu maître Jean Baptiste EUZET, notaire royal de Viols et Argelliers, et ledit héritier de feu maître Estienne EUZET aussi notaire royal desdits Viols et Argelliers", 45 livres "en escus argent et monnoye" ; cette somme devait être payée par Etienne EUZET à Pierre EUZET, suite au contrat de vente d'un devois, le 07.03.1679, acte retenu par maître Jean François CAUSSE, notaire royal de Saint-Martin-de-Londres ; Jean PLAGNIOL reçoit ensuite les 45 livres et s'engage à les rendre à son épouse, "le cas arrivant", conformément à leur contrat de mariage ; la quittance en question est passée devant deux témoins Joseph SOULAS (baile de Viols) et Pierre ROUX (marchand de Viols) ; elle ne sait pas signer ; + 28.01.1729, à Viols-le-Fort.
Sébastien (fs François et Isabeau MARRE) ° 18.02.1663 Saint Paul de Mont Camel (St Paul-et-Valmalle) ; l'acte de baptême fait une confusion sur le prénom du père (Jean, au lieu de François) mais la mère est bien Isabeau MARRE, le parrain étant "Sébastian LISORT de ville neuve", et la marraine "Isabeau PIGERRE de Viols", ce qui ne laisse pas de place au doute ; le 07.03.1679, avec ses frères et soeurs, il vend un jardin et un devois au notaire Etienne EUZET (voir l'article d'Etienne pour plus de détails) ; le 02.05.1683, avec ses frères et soeurs, il vend une maison et un jardin à Viols à Jean PLAGNIOL (cordonnier à Viols), selon l'acte du 05.05.1683 qui suit ; il est alors, avec François MARTIN, curateur des autres héritiers d'Isabeau MARRE (c'est-à-dire ses frères et soeurs) ; le 05.05.1683, deux experts évaluent les travaux à faire dans cette maison et ce jardin ; Pierre MARRE est expert pour PLAGNIOL et Gabriel CLAPAREDE vieux est expert pour les héritiers d'Isabeau MARRE ; ils se transportent sur les lieux et constatent pour la maison le "très mauvais état" et pour le jardin : "les murailles toutes éboulées, la porte toute cassée" ; en plus, il faut curer (gruder ?) le puits, "autrement ne pourront avoir l'eau" ; le coût des réparations s'élève à 80 livres ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Guillaume GUY (maître maréchal) et Joseph DELMAS, de Viols, qui signent avec MARRE, MARTIN et PLAGNIOL (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; x Marie ROCHE, le 18.10.1693, à Montpellier, paroisse Notre-Dame-des-Tables ; Cm 2 E 58/96 f° 230, du 20.09.1693, notaire Guillaume BRUGUIERE, de Montpellier ; le 07.11.1701, il prend en apprentissage, pour 18 mois et un montant de 66 livres, Guillaume BERTRAND, fils de feu Jean BERTRAND (maître tisserand de toiles) et d'Honnorade BOISSIERE (notaire VERNET, de Montpellier) ; x2 Jeanne VIDAL, le 02.11.1704, paroisse Notre-Dame-des-Tables, de Montpellier ; Cm 14.09.1704, notaire VERNET, de Montpellier ; la dot est de 330 livres dont 30 pour un crochet d'argent ; le paiement est immédiat ; l'augment dotal est de 100 livres pour lui et 50 pour elle ; les seuls parents présents sont du côté de l'épouse ; l'acte est passé dans la maison de la veuve DELFAU, à Montpellier ; il ne sait pas signer ; maître cordonnier ; + 05.03.1743, "âgé de 85 ans", à Montpellier, paroisse Notre-Dame-des-Tables. Saint-Paul-et-Valmalle et Montpellier
Marguerite (fa François et Isabeau MARRE) ° ? ; le 07.03.1679, avec ses frères et soeurs, elle vend un jardin et un devois au notaire Etienne EUZET (voir l'article d'Etienne pour plus de détails) ; x1 Laurens ROUVEYROL, Cm 08.02.1685, notaire
Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : elle est "libre et majeure de 25 ans", assistée de François MARTIN et Jean PLANIOL, ses beaux-frères
et de ses soeurs Catherine et Françoise, elle se constitue en dot 30 livres et se réserve 116 livres sur Pierre BASTIDE du lieu de Miraval
(obligation reçue par le notaire LAMOUROUX, de Montpellier) "pour en faire par ladite épouse ses plaisirs et
volontés tant en la vie que en la mort", sont témoins Jean Baptiste EUZET, de Viols et Rigal BONNEL, de Viols ; en
"droit d'augment et survie", elle prévoit 100
livres pour son mari (en cas de + avant lui), elle ne sait pas signer ; (pour la suite du Cm, voir
"la suite 1", à l'article sur son conjoint) ; x2 François SERANE, le 02.12.1702, à
Viols-le-Fort.
Isabeau ou Elisabeth (fa François et Isabeau MARRE) ° 24.03.1665, à Saint-Martin-du-Cardonnet (34) ; p de b : Jean PLANQUE, prêtre de Saint Gilles (Saint Gély-du-Fesc), m de b : Marguerite LIEUSET (EUZET), de "Villeneuve" ; le 07.03.1679, avec ses frères et soeurs, elle vend un jardin et un devois au notaire Etienne EUZET (voir l'article d'Etienne pour plus de détails) ; le 23.04.1690, elle délivre une quittance au notaire Etienne EUZET pour le paiement de 31 livres 17 sols en écus louis argent et autre bonne monnaie ; cette somme comprend 26 livres 7 sols 4 deniers pour son principal et le surplus pour les intérêts et correspond à la vente d'un devois à Etienne EUZET, le 07.03.1679 ; l'acte est passé dans la maison d'Etienne, en présence de Jacques RICOME (baille de Roussières), François MARTIN et Antoine DUFFOURS, de Viols, qui signent (notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres) ; x Pierre CASTEL
, le 22.02.1691, à Viols-le-Fort ; Cm, 05.11.1690, notaire Etienne EUZET de Viols-le-Fort : elle est "libre et majeure" et assistée de ses soeurs Catherine, Françoise, Jeanne, Marguerite et de ses beaux-frères François MARTIN, Jean PLAIGNOL, Laurens ROUVEYROL, elle se constitue envers son futur époux pour 150 livres, plus 25 livres "par droit
d'augment et survie" (dans l'hypothèse de son décès avant celui de son mari) ; lui est assisté par son père et ses deux frères, Amans et Jacques CASTEL, il s'oblige
au titre du droit d'augment et de survie (dans l'hypothèse de son décès avant son épouse) au paiement de 50 livres et à la restitution des "bagues, robes et joyaux qui luy pourra avoir acquis pendant son mariage" ; sont témoins Jacques DEPLANQUE ("Conseiller du roi, auditeur de comptes de la souveraine cour des comptes, aides et finances de Montpellier"), Joseph ROUVEYROL ("baille de justice"), Jean de COMBAJAGUES ("habitant du mas Andrieu") et François ROUEL ; elle ne sait pas signer, les témoins signent sauf ROUEL ; fait dans la métairie des Matellettes, paroisse de Viols-le-Fort ; + 15.02.1733, à Viols-le-Fort.
Jeanne (fa François et Isabeau MARRE) ° 27.11.1669, à Saint Paul de Mont Camel (St Paul-et-Valmalle) et, plus probablement à Védas, localité où résident les parents ; b par VIDAL, le prieur, le 03.12.1669, p : Amans EUZET (le frère aîné), m : Catherine EUZET (probablement la soeur aînée) ; le 07.03.1679, avec ses frères et soeurs, elle vend un jardin et un devois au notaire Etienne EUZET (voir l'article d'Etienne pour plus de détails) ; dans cet acte, Jeanne est indiquée comme étant la cadette et âgée de 10 ans, ce qui correspond parfaitement à sa naissance ; x Antoine DELMAS, probablement en 1696 (mais le registre paroissial de Viols-le-Fort est en déficit pour les années1693 à 1696) ; Cm, le 19.08.1696 : elle est alors libre et majeure, est assistée par Sébastian EUZET, François MARTIN, Pierre CASTEL, Catherine et Jean EUZET,ses frères, soeur et beaux-frères, et se constitue une dot de 138 livres (33 livres 12 sols reçues de François PLAIGNIOL, son beau-frère, provenant de sa part dans la vente d'une maison et d'un jardin, que ledit PLAIGNIOL a acquis des enfants de François EUZET, 33 livres dues par Etienne EUZET, notaire, pour l'achat d'un devois acquis desdits enfants, 20 livres dues par CHAUVET, tailleur du lieu de Murviel, 16 livres 10 sols dues par François MARTIN, et 25 livres dues par Laurent ROUVEIROLLIS son beau-frère, ...), il est prévu par elle pour son mari au titre de "droit d'augment et survie", 20 livres, pour lesquelles ses biens sont hypothéqués, l'acte étant passé en présence de Jean CLAPAREDE, Fulcrand SOULAS, Joseph BLANCARD et Antoine SERANE, habitants de Viols ; elle ne sait pas signer (notaire Jean Baptiste EUZET, de Viols-le-Fort) ; le 20.08.1696, elle reçoit 33 livres dues par le notaire Jean Baptiste EUZET, "son cousin²", suite à l'achat fait par le notaire Etienne EUZET aux 11 enfants de François EUZET et Isabeau MARRE, d'un devois, le 07.03.1679 (auprès du notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres - voir à l'article d'Etienne EUZET) ; le montant de l'achat était de 26 livres 7 sols 4 deniers (pour la part de chacun des vendeurs) et il s'y ajoute les intérêts, faisant un total de 33 livres ; une quittance est délivrée ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Guiraud BOUGETTE et de Denis MAUMEJEAN (praticien), de Saint-Martin-de-Londres, qui signent ; elle confirme le contrat de 1679 ; elle ne sait pas signer (notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres) ; + 27.11.1697, à Viols-le-Fort.
Pierre (fs Pierre et Jeanne ALEGRE) x Isabeau HIERLE ; Cm 02.01.1672, notaire Etienne EUZET, de
Viols-le-Fort ; testament 28.04.1671, notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres ; pour défendre ses droits, le
21.06.1682, sa veuve Isabeau HIERLE, remariée avec Jean MARTIN, passe un accord et transaction avec Jean 1 EUZET (défendeur) pour la
succession de Pierre EUZET (mari de Jeanne ALEGRE) et celle de Jean 2 EUZET : 2 E 81/129 Nre Etienne EUZET, de Viols-le-Fort (AD 34).
Sébastien 1 (fs Pierre et Jeanne ALEGRE) x Elix MARRE ; Cm 22.10.1671 (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; le 11.05.1692, il place son fils Antoine en apprentissage chez le maître cordonnier Jean PLAIGNOL (qui signe PLAGNIOL), de Viols-le-Fort (voir les détails à l'article d'Antoine) ; cet acte indique qu'il ne sait pas signer, qu'il est veuf et que la dot d'Elix MARRE était de 60 livres ; en fait, le Cm du 22.10.1671 montre que la dot était de 25 livres par la mère d'Elix (son père étant décédé) et de 3 livres par son cousin Pierre MARRE mais il y avait aussi à titre de droit d'augment et survie, 50 livres qui devaient être payées en cas de décès (inversement pour elle le droit d'augment était de 25 livres) mais il devait s'y ajouter les droits de légitime dans la succession MARRE.
Sébastien 2 (fs Pierre et Jeanne ALEGRE) x Giniesse EUZET (fa François et Isabeau MARRE) ; Cm, le 29.04.1677 : l'acte est passé à la métairie de Roubiac appartenant aux COULET (paroisse de Saint Etienne de Cazevieille) ; Sébastien (prénom écrit souvent Bastian) est majeur quand il se marie ; il prend en compte et reconnaît la dot de Giniesse qui consiste en un "coffre bois noyer fermant à clef valant 2 livres", payable le jour des noces, et une bague en or valant 10 livres ; dans la clause d'augment et survie, il prévoit 50 livres, plus les bagues, robes et joyaux qu'il pourra lui acquerir pendant le temps du mariage (en cas de décès avant son épouse) ; sont présents pour l'assister : sa mère, Ginies MARTIN, André FÉDIÈRE (son beau-frère) et Joseph MARRE ; de son côté, elle est majeure et est assistée par George COULET (son oncle, habitant la métairie de Roubiac, marié avec Catherine EUZET sa tante), Fulcrand COULET (son cousin) et François MARTIN (son beau-frère) ; dans la clause d'augment et survie, elle prévoit 25 livres (en cas de décès avant son mari) ; sont également présents au Cm : Benoît GRAS (prêtre et curé de Cazevieille), Antoine ROUX ("baille dudit causse"), Jean JEAN (habitant de Cazevieille), Jean PAUL (de Peirescane), Ginies MARTIN, André FÉDIÈRE (beau-frère de Sébastien), Joseph MARRE et, bien sûr, François EUZET (père de Giniesse) ; il ne sait pas signer (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; le 14.10.1696, Etienne CLAPAREDE (marchand facturier de laine, à Viols-le-Fort) lui baille une paire de boeufs rouges âgés de 5 ans pour le prix de 96 livres ; dans cet acte, Sébastien est indiqué comme "Bastian EUZET, rantier de Mr le baron de Camboux en sa metterie de Suelles" ; l'acte ne précise ni la durée du bail ni le moment du paiement ; par contre, il est très précis en ce qui concerne les boeufs : il est dit qu'EUZET devra les "gouverner et nourrir en père de famille", en faire son travail particulier, en "souffrir toute la perte" si les deux ou un seul venaient à "se perdre par son défaut" ou sinon à commun frais en cas de perte pour une cause naturelle ; de même, si, au bout de l'an, les boeufs étaient vendus et si leur prix augmentait ou diminuait, le profit ou la perte serait également partagé entre les parties ; il est enfin entendu que "pour le travail que ledit EUZET fera de son bénéfice à son profit, il sera tenu ainsi qu'il s'oblige bailler annuellement au sieur CLAPAREDE 3 émines bled touzelle mesure dudit lieu et à la fin de ladite année rendre lesdits boeufs audit CLAPAREDE" ; ils obligent leurs biens présents et futurs "et lesdits boeufs en précaire", soumis aux rigueurs des cours et par exprès le petit scel royal de Montpellier ; l'acte est fait en l'étude, en présence de François BALARD (maître chirurgien) et Jacques BADERON, habitants de Viols, qui signent avec CLAPAREDE (notaire Jean Baptiste EUZET, de Viols-le-Fort) ; le 14.10.1696, il est fermier du baron de Cambous en sa métairie de la Pourcaresse quand il reconnaît devoir à Etienne CLAPAREDE (marchand facturier de laine, à Viols-le-Fort) 70 livres pour reste de la somme de 93 livres du prix d'une jument grise avec son poulain, de couleur rouge, âgée de 5 ans, garnie avec sa barde et bride ; il s'engage à payer la somme "de ce jourd'hui au commencement du mois de mai prochain venant", à peine de tous dépens, commages et intérêts ; ils hypothèquent chacun leurs biens présents et à venir et, par exprès, la jument et son poulain, et les soumettent aux rigueurs des cours, par exprès le petit scel royal de Montpellier ; l'acte est fait en l'étude, en présence de François BALARD (maître chirurgien) et Jacques BADERON, habitants de Viols, qui signent avec CLAPAREDE (notaire Jean Baptiste EUZET, de Viols-le-Fort) ;
c'est certainement lui, indiqué comme "Bastian EUZET du causse de la Figarede", à qui François de RATTE baille, au château de Cambous, sa métairie de "la Pourquaresse" et "terre de la Thuilhière", le 08.02.1697 (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; il est nommé comme étant "residant a la metherye de la pourquaresse en la paroisse du chateau de Londres" qui reçoit 325 livres de sa belle-soeur, Marie VIDAL (veuve de Jean EUZET), le 28.05.1697 (notaire Jean MAUMEJAN, des lieux de la val de Montferrand et Londres), somme qui lui était due par la donation que lui avait faite sa mère, Jeanne ALEGRE, le 09.11.1676 (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; à noter que si le mas de la Pourcaresse appartenait à la juridiction de Saint-Martin-de-Londres, une grande partie des terres de ce domaine se trouvait sur le territoire du château de Londres (Histoire du Mas-de-Londres par l'abbé BOUGETTE) ; le couple n'assiste pas au contrat de mariage de leur fils Jean qui habite le Rouet mais la procuration a été reçue par le notaire CAUSSE de Saint-Martin-de-Londres et présentée par Jean PRUNET, praticien de Montpellier (Cm le 12.09.1711, notaire Pierre TESSES, de Montpellier) ; le 16.01.1716, à la métairie de la Figarède, il conclut le contrat de mariage de sa fille Jeanne avec Pierre FLAVARD (notaire Jean MAUMEJEAN des lieux de la Val de Montferrand) ; c'est peut-être ce Jean, fils de Sébastien et mari de Catherine CANCEL qui est admis à l'Hôtel des Invalides, à Paris, le 01.05.1749 : "Jean HEUZET originaire de la Roquette", près Montpellier, donc le Mas-de-Londres ; à noter aussi qu'au décès de Catherine CANCEL (à Montpellier, le 21.10.1757), elle est dite "veuve de M. EUSET du chateau de la Roquette" ; ces deux mentions signifient certainement que le passage par le Rouet n'a été qu'un étape et que c'est le Mas-de-Londres qui constituait véritablement le lieu d'attache permanent de cette branche. Cazevieille et Mas-de-Londres
Marguerite (fa Pierre et Jeanne ALEGRE)° ca 1639 ; 1x Antoine MARRE, en 1660, Cm notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort (à compléter) ; 2x Pierre CABOT, Cm 04.03.1680 (notaire Jean AMYER, de Montpellier) ; le 15.05.1695, elle reçoit 50 livres de Simon ROUQUETTE, prêtre et vicaire perpétuel du "Causse Saint Etienne de Cazevieille", au nom de son frère, Jean 1 EUZET (qui habite Peyrebrune), somme qui provient de la succession de son autre frère, Jean 2 EUZET et suite au leg de leur père, Pierre EUZET dans son dernier testament reçu par Pierre Henri CAUSSE, notaire de Saint-Martin-de-Londres ; dans cet acte du notaire Jean Baptiste EUZET, de Viols-le-Fort, elle est indiquée comme veuve d'Antoine MARRE, habitant Viols, en présence de Simon ROUQUETTE, de Jacques ROUEL EUZET, "greffier des archives de Viols" et d'Antoine MOURGUE qui signent ; elle ne sait pas signer ; testament, le 05.06.1697, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort ; + 15.02.1709, à Viols-le-Fort, "âgée de 70 ans" (indiquée comme veuve de feu Antoine MARRE)
Marie (fa Pierre et Jeanne ALEGRE) ° ca 1650 ; émancipée le 24.05.1670 (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; x Guillaume MARTIN ; Cm 16.11.1670, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : la dot est de 300 livres que son père s'engage à payer en deux fois : 100 livres plus "deux habits cadix et un coffre bois noyer" le jour des noces, et les 200 livres restantes un an après les noces ; en fait, il y a un paiement anticipé par Marc Antoine de RATTE, seigneur et baron de Cambous, pour un montant de 230 livres, à valoir sur les 300 livres de dot ; cette somme de 230 livres vient de la vente du mas de Sueilles par son père, Pierre EUZET au seigneur de Cambous (notaire Guillaume CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; en outre, elle se constitue la somme de 20 livres qu'elle a gagné "à coudre du linge" et pour la partie de pension reçue d'Antoine ROUX pour la nourriture de Jeanne et Pierre ROUX, ses enfants ; elle se constitue aussi " un garde robe fermant à clef valant 30 livres, deux douzaines de serviettes façonnées bonne valeur, cinq habits, deux barates ..." plus des bijoux, croix, bagues d'or, une avec une pierre bleue et une autre avec une pierre rouge ; s'ajoute encore une somme de 400 livres reçue d'Antoine ROUX, baille de Cazevieille, pour les dommages et intérêts, amendes et dépenses, suite à la sentence des officiers et domaines de la temporalité du seigneur évêque de Montpellier du 17.03.1663 obtenue contre Pierre ROUX, fils d'Antoine, et suite au contrat de transaction du "14 du présent mois", reçu par le notaire SALOMON, des Matelles ; il est précisé que ces sommes lui sont réservées à titre de biens paraphernaux et qu'elle pourra en disposer "comme bon lui semblera sans le consentement dudit MARTIN futur époux" ; elle ne sait pas signer ; sont présents et signent : son père, Pierre EUZET, son cousin Vincent PLANQUE, Jean Louis PAILHASSY, prêtre de Cazevieille, Etienne PAILHASSY, son frère, Jean BOUDON, CAMMAL ; à la fin de l'acte il est dit : "advouant pour legitime Françoise MARTIN sa fille procréée des oeuvres desdits futurs époux" ; + 22.05.1730 à 80 ans environ, à Viols-le-Fort.
Catherine (fa Mathieu et Marguerite CLAPAREDE) ° ca 1644 ; x Guillaume AVINENS ; Cm 17.12.1669, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort ; dans le Cm, procèdent pour elle : Pierre EUZET, son oncle, Pierre EUZET, son frère, Jean MARTIN, son oncle ; est également présent : Sébastien EUZET, du mas de Prat (à compléter) ; + 20.08.1704, "âgée d'environ 60 ans".
Pierre (fs Mathieu et Marguerite CLAPAREDE) ° ca 1652 ; facturier de laine, à Viols-le-Fort ; le 02.11.1682, il est présent et il signe lors du baptême de Jean AVINENS (fils de Guillaume AVINENS et de Catherine EUZET), à Viols-le-Fort : à cette époque, les parrains signent très rarement et ce sont deux témoins qui signent (ici Pierre EUZET et François SERVEL)
La signature de Pierre EUZET, le 02.11.1682
(baptême de Jean AVINENS, à Viols-le-Fort)
Compoix de 1696 de Viols-le-Fort (folio 220) |
Compoix de 1696 de Viols-le-Fort (folio 221) |
Compoix de 1696 de Viols-le-Fort (folio 220 v.) |
Suite de la branche originaire du Triadou
La signature de Jacques EUZET, le 12.12.1762
Suite de la branche originaire de Cazevieille
La signature de Gabriel EUZET, le 11.12.1749
Anne (fa Pierre et Antoinette MARRE) b 03.05 (ou 03 à vérifier) 1698, à Viols-le-Fort
le Cm se fait à la métairie de la Figarède ; il habite les Matelles ; il contracte de son chef comme majeur et personne libre à contrater et avec le consentement de Jean FLAVARD, son cousin germain ; de son côté, Jeanne Contracte en la présence et de l'exprès consentement de ses frères et le consentement de Marie VIDAL, sa tante qui habite à la métairie de la Figarède ainsi que de Jean EUZET, son cousin germain ; son père est aussi présent et constitue sa dot, pour tous droits paternels et maternels : 150 livres payables dans les deux ans à venir à compter de ce jour ; Jean EUZET, frère de Jeanne, lui donne 50 livres qu'il s'oblige de payer dans un an à compter de ce jour ; Jeanne EUZET, du consentement de son p&egrazve;re et frè s'est constituée la somme de 100 livres qu'elle a gagné "par son industrie" ; et un coffre bois noyer fermant à clef et un bois de lit qu'elle a aussi devers elle ; elle délivre à Pierre FLAVARD, les 100 livres, le coffre et le bois de lit ; l'argent est en louis d'or, écus blancs et monnaie ; il embourse le tout et lui délivre une quittance ; il reconnaît le tout à son profit et l'assure pour lui être rendu ou à qui de droit, le cas de restitution arrivant ; il déclare que la valeur de ses biens est de 500 livres ; en augment dotal, Pierre donne à Jeanne 50 livres et toutes les robes, bagues et joyaux qu'il lui aura fait faire et donner durant le cours de leur mariage ; Jeanne donne à Pierre 25 livres dans les mêmes conditions ; ces sommes seront payables par les héritiers du premier décédé dans l'an de son décès ; les parties ont obligé et hypothéqué leurs biens présents et futurs, soumis aux rigueurs des cours du sénéchal, siège présidial etpas exprès au petit scel royal de Montpellier ; assistent au Cm : Antoine GRAS (viguier des Matelles), Jacques JEAN (au causse de la Figarède) et Jean BASSET (de Cazevieille) qui signent avec le fiancé ; signent aussi Jean FLAVARD (cousin germain), Fulcrand FLAVARD (son fils du premier lit), Louis FLAVARD (son cousin) et Jean NOURRIT (son beau-frère) ; x Pierre FLAVARD, le 13.02.1716, aux Matelles ; + ? "La lignée" (génération 12)
génération 7 (génération 13 de La lignée )
Suite de la branche originaire du Triadou
La signature de Jean EUZET (à gauche) et de son père, Jacques, en 1767
(contrat de mariage avec Marie Anne REBOUL, notaire J.B.
DUSFOUR, de
Saint-Bauzille-de-Putois)
Marie (fa Jacques et Elisabeth MAUMEJEAN) ° 26.06.1736 , à Viol-le-Fort ; sa mère lui lègue 300 livres dans son testament du 06.11.1766 (notaire Mathieu CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; x Nicolas CHALLANDAR, le 17.08.1768, paroisse Sainte Anne, à Montpellier ; + 16.04.1812, à l'hospice d'humanité de Montpellier. Montpellier
Suite de la branche originaire de Cazevieille
La signature d'Antoine EUZET
(le 23.04.1773)
il fait un testament le 17.09.1778 ; il lègue "six cettiers bled misture mesure dudit Viols, un tiers touzelle, un autre tiers seigle et un autre tiers pulmoule (?)" aux pauvres de la paroisse, payables au receveur de leur bureau le jour de la "toussaints prochain" ; il lègue 18 livres à la confrérie du saint sacrement de l'autel établie dans l'église de Viols et 12 livres à la confrérie du rosaire établie dans l'église de Viols, payables dans une année après son décès ; il indique qu'il vient de remettre 3000 livres à Amans SOULAS, somme qu'il gardera jusqu'à ce qu'elle soit "placée sur une personne solvable" qui sera choisie conjointement par son épouse, Jeanne SOULAS, par Amans SOULAS et par son héritier ; il veut que les intérêts de cette somme soient versés à
Jeanne SOULAS, de six en six mois, par avance, quitte de tout impôt, et en observant que la personne sur laquelle le placement sera fait ait un bien fonds qui soit suffisant pour la sûreté de ladite somme ; il lègue à son épouse, Jeanne SOULAS, la jouissance pendant sa vie de sa maison d'habitation, avec ses meubles et effets qui s'y trouveront, à la charge d'y "vivre en viduitté", sinon elle serait privée de cette jouissance et de la pension de 150 livres à elle ci-dessus léguée (en cas de remariage) ; il lègue 100 livres à la confrérie des pénitents établie à Viols, payables l'année le jour après son décès, à la charge pour eux d'assister à son enterrement et à son convoi funèbre ; il lègue à Michel, Guillaume, François, Françoise et Catherine MARTIN, enfants à Michel MARTIN et Catherine EUZET, sa soeur, habitant de Prats, et à chacun d'eux, la somme de 100 livres, payables sans intérêts une année après le jour de son décès ; il lègue 200 livres à Marie PAUL, sa nièce, fille de Pierre PAUL et de Jeanne EUZET, sa soeur, payables lorsqu'elle se mariera, sans intérêts ; il lègue 100 livres à François et Michel PAUL, ses neveux et à chacun d'eux, enfants de Pierre PAUL et de Jeanne EUZET, sa soeur, payables lorsqu'ils se marieront, sans intérêts ; il lègue 100 livres à Antoine SABADEL, fils d'Alexis et de Marie SOULAS, son neveu et filleul, payables à l'âge de 25 ans ; il lègue 100 livres à Antoine SABATTIER, fils de Joseph, greffier consulaire, son filleul, payables à l'âge de 25 ans, sans intérêts ; il lègue 50 livres à Jacques et Jeanne CLAPAREDE, enfants de Jacques CLAPAREDE, travailleur, et de Fulcrande SOULAS, son neveu et sa nièce, et à chacun d'eux, payables à l'âge de 25 ans, sans intérêts ; il lègue 100 livres à Marie SOULAS, sa belle-soeur, fille de Joseph, payables sans intérêts dans 4 années à compter du jour de son décès ; il veut que son héritier paye d'abord, après son décès, la somme de 50 livres à M. le curé de Viols, pour servir à lui dire des messes pour le repos de son âme ; il désigne comme son héritier universel et général, Gabriel PAUL, son neveu, habitant Argelliers, fils aîné de Pierre PAUL et de Jeanne EUZET, sa soeur ; l'acte est passé dans la chambre de sa maison, auprès du lit où il est détenu malade, en présence d'Antoine BALARD, oncle (maître en chirurgie), Pierre ARNAUD (fournier), Jacques GLEIZE (travailleur), Jean Baptiste PRIEUR (muletier), Pierre DEZEUZES (ménager), Jacques PRIEUR, fils aîné de Jean Baptiste, tous habitant Viols, qui signent avec Antoine EUZET et le notaire (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; il fait un codicille à ce testament, le 19.09.1778 ; il augmente de 50 livres le legs en faveur du curé de Viols pour servir à lui dire des messes pour le repos de son âme, à payer "d'abord" (tout de suite) après son décès ; il augmente de 100 livres le legs en faveur des pénitents blancs de Viols, à la charge pour eux de faire dire annuellement et à perpétuité deux grandes messes requiem et un office des morts pour le repos de son âme, payables une année après son décès ; il augmente de "quatre cettiers bled touzelle" le legs en faveur de Jeanne SOULAS, son épouse, lesquels seront payés une fois pour toutes, mesure de Viols, et qu'elle pourra prendre d'abord après le décès dudit EUZET de celui qui se trouvera dans sa maison ; il augmente de "douze cettiers bled misture" le legs en faveur des pauvres dudit Viols, payés 4 cétiers chaque année pendant 3 ans ; l'acte est fait dans la chambre de "la maison que ledit EUZET codiciliant habite et auprès du lit ou il git malade" ; sont présents : Antoine BALARD, neveu (maître en chirurgie), Blaise CLAPAREDE (ménager), Barthélémy SERVEL (cordonnier), Jean ROQUES (régent des écoles) qui signent avec le notaire ; Antoine EUZET déclare qu'il ne peut signer et que dans le cas où Antoine SABADEL, fils d'Alexis, viendrait à mourir avant d'avoir reçu son legs, les 100 livres de ce legs appartiendraient à Marie SOULAS, sa mère, "sans que ledit Alexis SABADEL y puisse rien prétendre" (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ;
le 11.08.1779, il paye à Pierre BARRAQUIER (travailleur de Viols) 15 livres qui représentent le dernier versement pour l'afferme d'un champ au tènement de la Crouzette, à Viols-le-Fort (voir le contrat au 29.08.1773, notaire Mathieu CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; l'acte est passé dans sa maison, en présence de Jean Baptiste et Jacques PRIEUR, père et fils, ménagers de Viols qui signent avec Antoine EUZET ; BARRAQUIER ne sait pas signer ; dans cet acte, Antoine est indiqué comme ménager (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ;
il fait un dernier testament le 28.01.1780 : il lègue 12 cétiers de blé aux pauvres de la paroisse (dont la moitié de Touzelle), payables au receveur de leur bureau (3 le jour de sa neuvaine et 3 chaque année qui suit pendant 3 ans) ; il lègue 18 livres à la confrérie du rosaire établie dans l'église de Viols, payables dans l'année de son décès ; il lègue 24 livres à la confrérie du saint sacrement établie dans l'église de Viols, payables dans l'année de son décès ; il lègue 200 livres à la confrérie de messieurs les pénitents de Viols, payables dans l'année de son décès, à condition pour eux d'assister à son enterrement et convoi funèbre et encore de dire à perpétuité, chaque année, une messe de requiem dans leur chapelle pour le repos de son âme, à laquelle les pénitents assisteront et ensuite lui diront un office des morts ; il lègue 100 livres à monsieur le curé de Viols, payables après son décès pour servir à lui dire les messes de requiem pour le repos de son âme ; il lègue à François et Michel PAUL, ses neveux, fils de Pierre PAUL et de Jeanne EUZET, habitant Viols, et à chacun d'eux, 100 livres, payables à l'âge de 25 ans, sans intérêt ; il lègue à Marie PAUL, sa nièce, fille de Pierre PAUL et de Jeanne EUZET, 300 livres payables sans intérêts lorsqu'elle se mariera ; il lègue à Michel, François et Guillaume MARTIN, ses neveux du masage de Prats, paroisse de Saugras, fils de Michel MARTIN et de Catherine EUZET, savoir 200 livres à Michel, 100 livres à François et 100 livres à Guillaume, payables une année après son décès, sans intérêts ; il lègue à Françoise et Catherine MARTIN, ses nièces, filles de Michel MARTIN et de Catherine EUZET, savoir 100 livres pour Françoise et 300 livres pour Catherine, payables lorsqu'elles se marieront ou dans une année après son décès ; il lègue 100 livres à Antoine SABATTIER, son filleul, fils de Joseph SABATTIER, de Viols, payables sans intérêts à l'âge de 25 ans ; il lègue à Marie SOULAS, sa belle-soeur, 300 livres payables sans intérêts quand elle se mariera ou dans une année après son décès ; il lègue 300 livres à Antoine SABADEL, son filleul, fils d'Alexis SABADEL et de Marie SOULAS, habitant Viols, payables à l'âge de 25 ans, sans intérêts ; il lègue à Jacques et Jeanne CLAPAREDE, enfants de Jean CLAPAREDE (travailleur) et de Fulcrande SOULAS, et à chacun d'eux, 100 livres payables à l'âge de 25 ans, sans intérêts ; il lègue à Jeanne SOULAS, son épouse, la jouissance pendant sa vie de la maison et de tous les meubles et effets qui s'y trouveront sans qu'elle soit responsable de leur "dépérissement" ; il précise que son héritier prendra le tout en l'état au décès de Jeanne ; il lui lègue aussi "la récolte qui est pendante aux champs qu'il tient en afferme des hoirs de CAIZERGUES de Cantagrils" et il veut qu'elle continue de jouir de l'afferme de ces champs "a la charge pour elle d'en payer le prix d'icelle et encore de distribuer les douze cettiers bled" aux pauvres de la paroisse ; il lui lègue également une pension annuelle et viagère de la somme de 150 livres, payable par son héritier en deux payements égaux de six en six mois à compter du décès du testateur, "au moyen de laquelle pension ladite Jeanne SOULAS ne pourra pas demander des habits de deuil et année de viduité" ; il est dit que cette pension sera payée à partir des 3000 livres que lui doit Amans SOULAS, suite à un billet privé qu'Antoine lui a consenti, que cette somme doit être placée sur un fonds rémunérateur et non litigieux ; ce billet, après son décès sera placé dans les mains du curé de Viols "qui en fera son chargement afin que sondit héritier n'en puisse point retirer payement qu'après le décès de ladite SOULAS son épouse" ; il institue comme héritier universel et général Gabriel PAUL, son neveu, travailleur habitant Argelliers, fils aîné de Pierre PAUL et de Jeanne EUZET ; l'acte est passé dans la chambre de sa maison et auprès du lit où il est détenu malade ; sont présents : Jean RICOME (ménager), Barthélémy CLAPAREDE (ménager), Pierre ARNAUD (fournier), Jean Joseph BURÉ (fabricant de bas), Barthélémy SERVEL (cordonnier) et Maize THIBAL (tailleur d'habits), tous habitants de Viols qui signent avec Antoine EUZET (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; + le 28.01.1780, à Viols-le-Fort ; (+) le 29.01.1780, "sous le porche de l'église" de Viols ; dans l'acte du 17.08.1780 par lequel sa veuve, Jeanne SOULAS, constitue son procureur pour toucher sa pension viagère, Antoine EUZET est indiqué comme "hoste", c'est-à-dire hôtelier ou aubergiste, à Viols-le-Fort (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort).
Marie (fa Jean et Françoise CAIZERGUES) ° ca 1720, à Viols-le-Fort ; + 08.08.1724, "âgée d'environ 4 ans", à Viols-le-Fort.
Marie Anne (fa Jean et Françoise CAIZERGUES) ° ca 1739 (âgée de 23 ans quand elle se marie) ; x Jean SERANNE, le 15.06.1762, à Cazevieille ; sont présents et témoins au mariage : Jacques SERVEL, Antoine COLLET, Pierre AMALOU (de Viols) et Joseph VIDAL (de Peyrescane) qui signent ; le 20.10.1785, pour le baptême de Jean RICOME (fils de Marcelin et de Marie EUZET), elle est marraine, à Viols-le-Fort ; le 08.08.1787, pour le baptême de Jean Antoine RICOME (fils de Marcelin et de Marie EUZET, le prénom de cette dernière étant écrit Marion), elle supplée la marraine (Françoise BOUVIER), à Viols-le-Fort ; elle ne sait pas signer. Cazevieille
Jacques 2 (fs Jean et Françoise CAIZERGUES) ; cité au Cm1 de Jacques 1, le 11.08.1745 ; parrain au baptême de son neveu, Jacques EUZET (fils de Jacques et de Marie Jeanne COLLET), le 03.04.1752, à Cazevieille ; le 26.09.1788, ce même neveu lui règle ses droits de légitime paternels et maternels, au nom de Jacques 1 EUZET (son père décédé, frère de Jacques 2) ; il en avait été chargé par le dernier testament de Jacques 1, reçu par le notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres, le 01.05.1787 ; cette légitime est alors estimée à 800 livres mais "le dit Jacques EUZET neveu n'étant pas en argent a proposé audit Jacques EUZET son oncle de prendre en payement une partie des biens fonds qui lui ont été légués par son dit feu père", ce qu'il a consenti ; en conséquence, son neveu lui "baille une maison appelée le mas de Courtés contenant cinq membres consistant en une cuisine, une chambre, deux crottes et une écurie à cochons", plus un parran et four, plus une pièce terre appelée le champ de la croix et une vigne au tènement du cros de Mortiers, tous ces immeubles au terroir de Cazevieille, quittes de tailles, censives et autres charges ; le total de ces immeubles étant estimés à 700 livres, il reçoit encore de son neveu 100 livres (en espèces ayant cours) afin d'aboutir à la somme de 800 livres ; quant aux intérêts, il estime qu'ils ont été payés grâce à la nourriture et à l'entretien que son frère (Jacques 1) puis son neveu (Jacques) lui ont fourni jusqu'à ce jour ; l'acte précise qu'il est ménager et qu'il habite la métairie de Peyrebrune ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Fulcrand ROUX (ménager) et Antoine CLAPAREDE (boulanger, habitant Viols) qui signent avec Jacques ; (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; il ne sait pas signer, ce qui permet de le distinguer à la fois de son frère et de son neveu qui savent signer ; le 19 frimaire an V (09.12.1796), il est dit "originaire du mas de Peyrebrune, commune du causse de la Figarède" et il demeure au mas de Cambous, commune de Viols-en-Laval ; en effet, l'acte nous indique que "Marcelin RICOME demeurant pour fermier audit domaine de Cambous [lesquels ont dit savoir] ledit EUZET que depuis quatre ans et trois mois il est nourry, logé, vettu et entretenu par ledit RICOME dudit Cambous, que veû son age avancé et n'ayant pas de moyens pour s'entretenir il pria ledit RICOME de le recevoir chez luy moyennant le payement de sa nourriture et entretient ce que ledit RICOME fit, et comme laditte nourriture, vestiaire et entretient n'ont pas été encore arrettés par ledit EUZET et RICOME et que ces derniers désirent se régler la dessus, en consequence il a été fait un compte (...)" ; pour ces 4 ans et 3 mois, le coût est alors fixé à 803 livres 14 sols 6 deniers ; il s'oblige et promet de payer dans les deux mois prochains, sans intérêt, en numéraire, espèces d'or et argent ; l'acte est fait et récité dans la cuisine de la maison de Marcelin RICOME, en présence de Pierre ROUBIEU (garde terre à Cambous) et Victor COSTE (domestique à Cambous) qui signent ; dans cet acte, le patronyme RICOME est écrit RICÔME mais il signe RICOME ; Jacques déclare qu'il ne sait pas signer (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; par un acte du 18 vendémiaire an XIV (10.10.1805), son neveu Fulcrand EUZET achète à Marcelin RICOME (de Viols-le-Fort), la somme de 813 francs 72 centimes 1/2 que lui devait feu Jacques 2 EUZET, selon l'obligation passée devant le notaire CLAPAREDE, de Viols-le-Fort, le 19 frimaire an V (09.12.1796) ; cette obligation due par les héritiers de Jacques 2 EUZET correspond bien à ce qui est indiqué ci-dessus et signifie que Jacques 2 n'avait pas remboursé Marcelin RICOME ; cet acte veut dire aussi que Jacques 2 est mort avant le 10.10.1805 (son décès ne se trouve pas dans les registres de Cazevieille, Viols-en-Laval et Viols-le-Fort). Cazevieille
Génération 8 (génération 14 de La lignée )
Suite de la branche originaire de Cazevieille
Suite de la branche originaire du Triadou
Suite de la branche originaire de Cazevieille
x Marguerite CAIZERGUES, le 04.12.1822, à Viols-le-Fort ; elle est illettrée ; ses parents sont présents ; son père déclare "ne pouvoir signer pour cause d'infirmités de maladie" (alors que l'on voit sa signature dans le Cm, à moins qu'il ne s'agisse de celle de son frère) ; parmi les quatre témoins, deux sont parents : Albert CAIZERGUES (frère de Marguerite) et Fulcrand Paul SOULAS (beau-frère de Joseph) ; il est signalé comme voiturier au recensement de Viols-le-Fort de 1836, avec son épouse et deux enfants : Elisabeth (13 ans) et Marie (9ans) ; il est signalé comme muletier au recensement de Viols-le-Fort de 1841, avec son épouse et leurs deux filles, Elisabeth et Marie ; au mariage de leur fille Elisabeth (en 1846), le couple est installé au Mas-de-Londres ; le recensement de 1846 du Mas-de-Londres le signale comme "paire" au "domaine des Plaines" avec son épouse, leur fille Marie (célibataire), leur beau-fils, domestique, Jean Antoine FRANCÈS dit VIALA, leur domestique Jean FRANCÈS et un berger, André CARRIEU ; veuf, le 04.09.1849, quand son épouse meurt dans sa maison, à Viols-le-Fort ; au recensement de 1851 du Mas-de-Londres, il n'est plus indiqué, le domaine des Plaines étant affermé aux JAOUL ; il n'est pas non plus indiqué au recensement de 1851 de Viols-le-Fort ; + 11.11.1859, à Viols-le-Fort ; les déclarants sont Jacques CAIZERGUES (son beau-frère) et Fulcrand CLAPAREDE (un voisin), rouliers à Viols-le-Fort ; il est alors indiqué comme cultivateur et veuf de Marguerite CAIZERGUES ; le décès a eu lieu "dans la maison de sa fille audit lieu" Cazevieille et Mas-de-Londres
La situation d'après les recensements de 1836 et 1841 :
Les recensements de 1836 et de 1841 montrent qu'il y avait encore des EUZET de la branche de Cazevieille. Les recensements suivants de 1846 et de 1851 n'indiquent aucun EUZET à Viols-le-Fort. Par contre, le recensement de 1856 signale la présence de Jean Jacques EUZET et de sa famille au hameau des Matelettes. Ils n'y est plus quand se fait le recensement de 1861.
François Bernard (fs Jacques et Marie SOULAS) ° 05.11.1801 (14 brumaire an X), à Cazevieille ; d'abord domicilié à Viols-le-Fort ; travailleur ; conscrit de 1821 : Réf 1 R 252 ; taille 1m65 ; exempté car deux frères disparus aux armées ("Le canton des Matelles : l'influence des batailles et des campagnes napoléoniennes", par Marcelle LE MARCHAND GOUDAILLER et Thérèse PIRIS, Montpellier, janvier 1999 - CGL) ; Cm1 avec Delphine BARRIER ("demeurant à Cabrials, commune d'Aumelas"), le 03.04.1826 ; il demeure alors "à la métairie de Lunès appartenant à M. Jean Baptiste AMADOU l'aîné, située sur le terroir d'Aumelas" ; le régime est dotal ; Jacques BARRIER, père de Delphine, donne à sa fille, à titre irrévocable et en avancement d'hoirie, deux pièces de terre situées au terroir de Cabrial : une en nature de champ et vigne joignant au tènement de la Calade, contenant environ 50 ares, d'un revenu de 17,50 francs, et l'autre en nature de bois et jeune plantier, contenant environ 15 ares, située au tènement de la fon de la Grange, de 5 francs de revenu ; il se réserve le droit de retour en cas de prédécès de sa fille sans postérité ; tous signent sauf la future épouse (notaire Jean Jacques BERTRAND, de Saint Pargoire) ; x1 Delphine BARRIER, le 09.05.1826, à Aumelas ; l'acte précise qu'il demeure "depuis environ trois ans au hameau de Cabrials
dépendant de cette commune" (ce qui fait une arrivée vers 1823) ; Cm2, le 20.07.1834 : il est indiqué comme cultivateur, domicilié à Cabrial, commune d'Aumelas, "veuf avec un enfant mineur de Delphine BARRIER" ; la future a le consentement de sa mère, veuve, présente, et elle a aussi l'agrément et conseil de son frère, Ferdinand LIBOUREL ; le régime est dotal ; François, "désirant donner à sa future épouse un témoignage de son affection lui fait donation entre vifs pour le cas où il la prédécèderait de la moitié de son entière maison d'habitation en usufruit et jouissance, dans laquelle moitié sera comprise la chambre à coucher de la future épouse avec tout ce qu'elle renfermera au décès du donateur et le trouvera alors" (meubles, meubles meublants et effets mobiliers), ce qui est expressément accepté par la donataire ; les parties font les soumissions de droit et de fait ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'Antoine BONNEL (perruquier) et Sauvère BRINGUET (marchand épicier) qui signent avec le futur et le frère de la future, les autres parties ne sachant pas signer (notaire Jean Jacques PAUZIER, de Pézenas) ; x2 Angélique LIBOUREL, le 24.07.1834, à Aumelas ; cultivateur (en 1826 et 1834), domestique (en 1834), propriétaire cultivateur (en 1873) ; il signe en 1826 et 1834 mais pour le mariage de sa fille en 1846, il déclare qu'il ne sait pas signer ; signalé au recensement de 1836 d'Aumelas, prénom François, comme domestique, avec sa femme Angélique LIBOUREL et une fille (Célestine) ; signalé au recensement de 1841 d'Aumelas, prénom Bernard, propriétaire, avec sa femme Angélique LIBOUREL et deux enfants (Céleste Françoise et Léonie) ; signalé au recensement de 1851 d'Aumelas, prénom François, comme propriétaire, avec sa femme Angélique LIBOUREL et une fille (Léony) ;
signalé au recensement de 1856 d'Aumelas, prénom Bernard, avec sa femme, sa fille Julienne, son beau-fils
Louis FABRE (domestique), sa femme Léonnie EUZET, un domestique et un berger, au hameau de Cabrials (Aumelas) ;
signalé au recensement de 1861 d'Aumelas, prénom François, cultivateur et chef de ménage,
avec sa femme Angélique LIBOUREL, son beau-fils Louis FABRE, sa femme Léonie EUZET et leurs enfants Julien,
Nathalie et Ferdinand FABRE, au hameau de Cabrials (Aumelas) ; signalé au recensement de 1866 d'Aumelas, prénom François, agriculteur et chef de ménage, sa femme Angélique LIBOUREL et leurs petits-enfants, Julien, Nathalie et
Ferdinand FABRE, au hameau de Cabrials (Aumelas) ; signalé au recensement de 1872 d'Aumelas, prénom François, avec sa femme Angélique LIBOUREL et leurs petits-enfants, Julien, Nathalie et Ferdinand FABRE, au hameau de Cabrials (Aumelas) ; + 17.09.1873, au hameau de Cabrials (Aumelas), "dans sa maison d'habitation". Aumelas et Cazevieille
Marie Anne (fa Jacques et Marie SOULAS) ° 25 vendémiaire an 12 (18.10.1803), à Cazevieille ; sont témoins : François Jérome COLLET et Fulcrand EUZET, ce dernier étant son oncle paternel, les deux propriétaires fonciers à Cazevieille (son prénom est écrit Marianne dans l'acte et en marge) ; Cm, le 17.04.1820 avec Fulcrand Paul SOULAS (notaire François BALARD, de Saint-Martin-de-Londres - information de l'enregistrement, acte à rechercher) ; x Fulcrand Paul SOULAS (fs Paul et Marie HERMET), le 19.06.1820, à Viols-le-Fort (son prénom est écrit Marie Anne dans l'acte et en marge) ; elle ne sait pas signer ; elle habite à Viols-le-Fort avec son mari et ses enfants (deux au recensement de 1836, quatre à celui de 1841) ; elle n'apparaît pas aux recensements de Viols-le-Fort de 1846 et de 1851 ; c'est probablement parce que le couple s'est ensuite installé à Montpellier ; en effet, en 1848, ils habitent "rue de la munitionnaire", à Montpellier (acte chez le notaire Amédée GRASSET, de Montpellier, le 01.04.1848 : Fulcrand achète des immeubles à Teyran) ; + 09.07.1869, "dans la maison Mazard, rue des Dominicains", à Montpellier (à son décès, le couple a cinq enfants : Marie, Paul, Marguerite, Philomène et Fulcrand SOULAS).
Jean-Baptiste (fs Jacques et Marie SOULAS, de Viols-le-Fort) ° 24.02.1806, à Cazevieille ; agriculteur, cantonnier puis, rentier ; Cm, le 06.07.1826, avec Marie ROUSSEL (fa de feu Antoine et de Jeanne VIGNE) : il est dit "cultivateur, natif dans la commune de Cazevieille, domicilié dans la commune de Viols le Fort, demeurant depuis une année dans cette commune de Notre Dame de Londres" ; fils de Jacques EUZET, celui-ci est domicilié et habite dans la commune de Viols-le-Fort ; sa mère, Marie SOULAS est décédée ; il procède de la présence et du consentement de Denis CASTEL (menuisier à Notre-Dame-de-Londres), par procuration de Jacques EUZET ; le notaire a reçu cette procuration (en brevet), le 03.07.1826, paraphée par le dit CASTEL des mots ne varietur ; dans cette procuration, Jacques EUZET explique "qu'il ne sera en rien responsable des constitutions dotales et autres objets donnés à la future épouse" ; Marie ROUSSEL procède de sa mère, Jeanne VIGNE (veuve d'Antoine ROUSSEL), présente et consentante, et se constitue en dot, de son chef, 200 francs, somme à laquelle ont été amicalement évalués "ses bijoux et dorures" ; Jean Baptiste les tient pour reçus, "le présent mariage s'accomplissant" ; il les reconnaît et les assure sur tous ses biens, présents et futurs ; il les affecte en faveur de sa future épouse ; Jeanne VIGNE donne à sa fille, en avancement d'hoirie et de succession, 2000 francs ; elle promet et s'oblige de les payer dans deux mois à compter de ce jour, sans intérêts jusqu'alors, à peine de tous dépens, dommages et intérêts ; les parties font les obligations et renonciations de droit ; l'acte est fait dans la maison de Jeanne VIGNE, à Notre-Dame-de-Londres, en présence de Jean Jacques RICOME (propriétaire foncier) et de François CRUEIZE (instituteur) qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; x1 Marie ROUSSEL, le 06.08.1826, à Notre-Dame-de-Londres, en présence de Denis CASTEL (procureur de Jacques EUZET), Jeanne VIGNE (mère de l'épouse), Joseph CANCEL, Jean Jacques RICOME, François CRUEIZE et Antoine SERANNE (tous de Notre-Dame-de-Londres) ; par le même acte, ils reconnaissent Marie Magdelaine, leur fille, ; celle-ci meurt le 22.10.1826, à Notre-Dame-de-Londres ; veuf, le 12.11.1826 ; x2 Rosalie Marguerite Ursule TEISSEDRE, le 31.03.1834, à Notre-Dame-de-Londres ; les publications du 2ème mariage sont faites à Notre-Dame-de-Londres et au Mas-de-Londres, car il réside alors au Mas-de-Londres ; il ne sait pas signer ; signalé au recensement de 1836 de Notre-Dame-de-Londres, avec son épouse, une fille d'un an, Marie, et sa belle-mère, Marie CAUSSE, femme TEISSEDRE ; signalé au recensement de 1841 de Notre-Dame-de-Londres, comme cultivateur avec son épouse, leurs trois enfants (Victorine, c'est-à-dire Marie Joséphine, Rosine, c'est-à-dire Marie Rose et Jean, c'est-à-dire Casimir) et sa belle-mère, Marie CAUSSE, veuve TEISSEDRE ; signalé au recensement de 1851 de Saint-Bauzille-de-Putois, comme cantonnier avec son épouse (appelée DESPIN) et leurs trois enfants (Joséphine, Rose et Jean, c'est-à-dire Casimir) ; signalé au recensement de Brissac de 1856 comme cantonnier, avec son épouse (appelée Rose DESTAIN) et leurs trois enfants (Marie, Rosine et Jean, c'est-à-dire Casimir), à "la barraque des cantonniers" ; signalé au recensement de Brissac de 1861 comme cantonnier, avec son épouse (appelée Rose DESTAIN) et leurs trois enfants Marie, Rosine et Jean, c'est-à-dire Casimir, lequel est cultivateur), à "la barraque des cantonniers" ; signalé en même temps au recensement de 1861 de Notre-Dame-de-Londres comme cantonnier avec son épouse (appelée Rose TEISSEDRE) et leurs trois enfants Irma, c'est-à-dire Joséphine, Rosine et Louis, c'est-à-dire Casimir) ; il est cantonnier à Notre-Dame-de-Londres quand il fait un testament, le 03.05.1865 ; il lègue à son épouse, Rosalie TEISSEDRE, une pension annuelle et viagère de 40 francs, payable par avance à partir de son décès ; il lui donne la jouissance des meubles qui garnissent la chambre qu'il occupe, lui donne le droit, pour arriver à cette chambre, de passer par la cuisine, ainsi que la jouissance de ladite chambre ; il lègue à son fils Casimir, le quart de tous les biens, meubles et immeubles, qu'il délaissera et qui composeront sa succession à l'époque de son décès ; l'acte est fait en l'étude, à Saint-Martin-de-Londres, en présence de Casimir CAUSSE et Jacques MARRE (agriculteurs), de Jacques VÉZIER (cantonnier) et Claude POURTALIER (cordonnier), demeurant à Saint-Martin-de-Londres, qui signent ; il déclare ne pas savoir signer (notaire François Martial SALZE, de Saint-Martin-de-Londres) ;signalé au recensement de 1866 de Notre-Dame-de-Londres, comme cultivateur avec son épouse (appelée Rose TEISSEDRE) et deux enfants Irma, c'est-à-dire Joséphine, et Louis, c'est-à-dire Casimir) ; signalé en même temps au recensement de Brissac de 1866 comme cantonnier avec son épouse (appelée Rose DESTAIN) et leurs deux enfants (Rosine et Jean, c'est-à-dire Casimir), à "la barraque des cantonniers" ; signalé au recensement de 1872 de Notre-Dame-de-Londres, comme agriculteur, veuf avec un enfant, Louis, c'est-à-dire Casimir); signalé au recensement de 1876 de Notre-Dame-de-Londres, comme agriculteur avec son fils Casimir, sa belle-fille Aminthe CAIZERGUES et leur fils Jean, c'est-à-dire Jean Joseph ; signalé aux recensementx de 1881 et 1886 de Notre-Dame-de-Londres, comme cultivateur (en 1881) et rentier (en 1886) avec son fils Casimir, sa belle-fille Aminthe CAIZERGUES et leurs deux enfants, Jean Joseph et Marie ; + 30.03.1887, à Notre-Dame-de-Londres ; ce parcours rappelé par les recensements de Notre-Dame-de-Londres, Saint-Bauzille-de-Putois et Brissac montre combien il faut prendre avec précaution ces outils : on constate que les prénoms des enfants varient d'un recensement à l'autre et d'un village à l'autre ; il en est de même pour le patronyme de la seconde épouse qui aurait pu faire croire à un troisième mariage si les recensements suivants n'avaient infirmé cette hypothèse. Cazevieille et Le Mas-de-Londres et Brissac et Saint-Bauzille-de-Putois et Notre-Dame-de-Londres
Génération 10 (génération 16 de La lignée )
Elisabeth (fa Jean Joseph et Marguerite CAIZERGUES) ° 05.10.1823, à Viols-le-Fort ; x Antoine FRANCÉS, le 20.01.1846, au Mas-de-Londres ; elle ne sait pas signer ; elle n'est pas signalé au recensement de 1846 du Mas-de-Londres, alors que son mari y est, indiqué "FRANCÉS dit VIALA", comme beau-fils de Joseph EUZET, au "domaine des Plaines" ; + 20.09.1851, à Saint-Martin-de-Londres.
Jean Joseph André (fs Jean Joseph et Marguerite CAIZERGUES) ° 28.02.1826, à Viols-le-Fort ; + 02.03.1826, à Viols-le-Fort
Marie (fa Jean Joseph et Marguerite CAIZERGUES) ° 29.11.1827, à Viols-le-Fort (date de l'acte) ; elle est signalée avec ses parents au Mas-de-Londres, au "domaine des Plaines" au recensement du Mas-de-Londres de 1846 ; Cm, le 22.07.1849, avec Jean ARNAUD [fs Jacques ("enfant naturel") et de Marie ARNAUD] : le régime est dotal ; elle s'est constituée en dot, de son chef, 200 francs, "montant de la valeur de ses dorures et nippes lesquelles le futur déclare bien connaître et tenir pour reçus le présent mariage ayant lieu et comme satisfait il a déclaré faire reconnaissance en faveur de sa fiancée, de la dite somme pour les causes ci-dessus, sur tous ses biens présens et à venir, pour lui être rendue et restituée le cas échéant" ; l'acte est fait au domicile du père de Marie, à Viols-le-Fort, en présence d'Hugues LAURENT et d'Antoine CASTEL, cultivateurs à Viols-le-Fort, qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire François Martial SALZE, de Saint-Martin-de-Londres) ; x Jean ARNAUD, le 01.08.1849, à Viols-le-Fort ; signalée par le recensement d'Argelliers de 1851, au mas de Prax (écrit Prats dans le document), avec son mari et leur fils, Jean Baptiste ARNAUD (7 mois) ; signalée au recensement de 1856 de Viols-le-Fort, avec son mari et deux enfants, au "n° 8, rue Duchesse" ; le couple habite à Montpellier quand leur fils Jean Baptiste ARNAUD s'y marie, le 20.09.1875 ; elle ne sait pas signer.
Fulcrand (fs Jean Joseph et Marguerite CAIZERGUES) ° 06.02.1830, à Viols-le-Fort ; + 04.08.1831, à Viols-le-Fort
Marie Anne (fa Jean Joseph et Marguerite CAIZERGUES) ° 28.12.1831, à Viols-le-Fort ; + 01.08.1833, à Viols-le-Fort ; il y a une lacune dans l'état civil de Viols-le-Fort (de 1822 à 1850) mais les tables décennales donnent la date de l'acte au 2 août pour le décès, cependant que le registre des "Successions et absences", bureau de l'enregistrement de Saint-Martin-de-Londres, indique la date du 1er août, retenue ici.
Jean Jacques (fs Jean Baptiste x Marie Pascale JEAN ou JEANJEAN) ° 25.01.1816 au Mas-de-Londres, "au domaine de la Liquière" ; il n'est pas indiqué au recensement de Vendargues de 1836 ; en 1839 (octobre ?), il habite à Vendargues où il est "charretier" et est bénéficiaire d'une lettre de change de 100 francs par Alexandre JEANJEAN à un an de date sur TISSIÉ-SARRAN, banquier à Montpellier (notaire Gustave LAJARD, de Castries) ; c'est certainement lui qui est indiqué au recensement de Vendargues de 1841 comme garçon, "domestique" chez Jean CLARET ; Cm avec Jeanne BERTHÉZÈNE, le 04.05.1841 : il est dit natif de Saint-Martin-de-Londres et il réside à Vendargues ; le Cm prévoit les dispositions suivantes : régime dotal, une dot de 300 francs , valeur des dorures et bijoux de l'épouse, l'usufruit et jouissance d'une terre vigne située au terroir de Mauguio, tenement au taureau, d'environ 50 ares, l'usufruit et jouissance d'un logement dans la maison que ses parents possèdent à Vendargues, logement occupé par Jean BARRE, comprenant une cuisine, une chambre au premier étage et une petite pièce servant d'entrée ; le Cm prévoit aussi que le père de l'épouse s'oblige à nourrir et entretenir la future épouse pendant deux ans, soit 150 francs par an ; son père se réserve le retour des objets donnés en cas de prédécès de l'épouse et de ses descendants ; en marge de l'acte, il est écrit que "revenant sur la donation d'usufruit de l'objet ci-dessus, les parties nous ont fait remarquer que c'est par erreur que le père en a fait la donation, c'est au contraire la dite Marie CAIREL épouse BERTHÉZÈNE, mère de la future épouse, dûment autorisée de son mari qui en fait la donation à sa fille" ; le Cm est passé en présence de Mathieu TESTON (instituteur), et de Jean RICHARD (agriculteur), les deux de Vendargues (notaire Gustave LAJARD, de Castries) ; x Jeanne BERTHÉZÈNE, le 30.06.1841, à Vendargues ; présent au mariage : Cyprien Gustave LAJARD, notaire de Castries (38 ans) ; il signe EUZET Jacques ou simplement EUZET ; "agriculteur" ; le 04.05.1843, il habite à Vendargues ; avec ses soeurs Françoise, Anne et Telcide, son frères François, tous héritiers de Marie Pascale JEAN (leur mère), il vend à Jean RICOME (propriétaire agriculteur demeurant à Viols-en-Laval) et à Cyprien RICOME (son fils aîné, propriétaire agriculteur à Notre-Dame-de-Londres), une pièce devois appelée Pioch Fenouilloux, de 276 ares, à Cazevieille ; cet immeuble avait été donné à ladite dame JEAN par Etienne Joseph JEAN, son père dans son Cm du 31.08.1813 retenu par le notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJEAN, des Matelles ; la vente est réalisée pour un montant de 2000 francs qui sont payés immédiatement ; Jean RICOME se porte fort pour son fils qui est absent (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier) ; signalé au recensement de Vendargues de 1851 comme "maître valet", avec son épouse, trois enfants (Cyprien, Rosalie et Jeanne) et deux domestiques (Jean JEANTON et Joseph PAGÉS) ; signalé au recensement de Viols-le-Fort de 1856 comme "païre, homme d'affaires, chef de ménage", avec son épouse, leurs enfants François Cyprien, Jeanne, Rosalie (Marie Françoise) et Honoré, Félix BERTHÉZÈNE (domestique, son beau-frère) et trois bergers, au "hameau des Matelettes" ; domicilié à Vendargues quand leur fils, François Cyprien, se marie, le 18.02.1865 ; domicilié à Saint-Nazaire-de-Pézan quand leur fille, Jeanne Julie, se marie, le 22.05.1865 et indiqué comme "agent rural" ; signalé au recensement de Saint-Nazaire-de-Pézan de 1866 avec Jeanne BERTHÉZÈNE, leurs enfants Rosalie (en fait, Marie Françoise) et Honoré, et quatre domestiques : Pierre TEISSON, Jean MAZOLLIER, Auguste REY et Pierre Charles RASTOUL et il est indiqué comme "payre" (au mas du Grés) ; domicilié à Saint-Nazaire-de-Pézan quand leur fille, Marie Françoise, se marie, le 27.05.1868 et il est indiqué comme "metayer", au mas du Grés ; le recensement de 1872 de Saint-Nazaire-de-Pézan ne le signale plus ; il n'est pas non plus signalé dans les recensements de Vendargues et d'Aumelas de 1872 ; "homme d'affaires de M. d'ALBENAS, âgé de 60 ans, domicilié au château", d'Aumelas, le 09.12.1875 ; signalé comme "régisseur", au château d'Aumelas, avec son épouse, dans le recensement d'Aumelas de 1876 ; + 19.01.1880, à Vendargues, "dans sa maison d'habitation sise au présent lieu".
Mas-de-Londres et Saint-Nazaire-de-Pézan et Vendargues et Aumelas
Génération 11 (génération 17 de La lignée)
François Cyprien (fs Jean Jacques et Jeanne BERTHEZENE) ° 25.09.1841, à Vendargues ; signalé au recensement de Vendargues de 1851 avec ses parents, ses deux soeurs et deux domestiques ; signalé au recensement de Viols-le-Fort de 1856, avec ses parents, ses deux soeurs et son frère, au "hameau des Matelettes" ; x1 Catherine MARIOGE, le 18.02.1865, à Vendargues ; Cm notaire LAJARD, de Castries, le ? ; signalé au recensement de Vendargues de 1866 comme cultivateur avec son épouse Catherine MARIOGE ; signalé au recensement de Vendargues de 1872 comme cultivateur avec son épouse, Catherine MARIOGE, et deux enfants, Anna et Antoine ; signalé au recensement de Vendargues de 1876 comme cultivateur avec son épouse, Catherine MARIOGE, et deux enfants, Anna Amélie et Antoine Henri ; veuf, le 13.07.1877 ; il n'est pas indiqué dans le recensement de Vendargues de 1881 ; x2 Anne CHARDENON
, le ? à ? ; agriculteur (dès 1865), employé de commerce d'une maison de Narbonne-11 (en 1886-1888), marchand de volailles (en 1901) ; il signe ; il habite avec sa deuxième épouse à Montpellier en 1901 (recensement), "16 rue Lamartine" (son épouse est indiquée sous le nom de CHARDON Anna) ; signalé par l'annuaire de l'Hérault de 1902,
dans la liste des habitants de Montpellier : "EUZET Cyprien, volailles et gibier, 3, rue Lamartine" ; il n'est pas indiqué
dans la liste comparable de 1908 ; + 28.03.1924, à Montpellier, "3 bis rue de l'Aire" Vendargues et Montpellier
Marie Françoise (fa Jean Jacques et Jeanne BERTHEZENE) ° 29.09.1843, à Vendargues ; elle se fait appeler Rosalie ; signalée au recensement de Viols-le-Fort de 1856, avec ses parents, ses deux frères et sa soeur, au "hameau des Matelettes" ; signalée au recensement de Saint-Nazaire-de-Pézan de 1866 (prénom Rosalie), avec ses parents, sa soeur Jeanne Julie et son frère Honoré ; x Joseph DUGARET, le 27.05.1868, à Saint-Nazaire-de-Pézan ; quand elle se marie, elle est domiciliée au "mas du Grés, commune de Saint Nazaire" ; elle signe Rosalie EUZET ; sans profession ; Cm le 19.04.1868, notaire Henri NAYRAC, de Lunel ; dans le Cm, elle est indiquée avec les prénoms de Rosalie Marie mais elle signe l'acte Rosalie EUZET ; son père lui donne en dot et avancement d'hoirie 650 francs dont 150 francs "en la valeur de bijoux et dorures dont la future épouse est parée" et l'acte indique aussi que son père se réserve le droit de retour de la donation qu'il vient de lui faire "en cas de prédécès de cette dernière et de ses descendants sans postérité" ; le couple n'est pas signalé dans le recensement de Saint-Nazaire-de-Pézan de 1872 ; signalée au recensement de Lunel-Viel de 1901 (prénom Rosalie) mais indiquée à tort comme étant la belle-soeur de Joseph DUGARET, au "n° 15, rue Querelle" ; signalée au recensement de Lunel-Viel de 1906 (prénom Rosalie), avec son mari, au "n° 15, rue Querelle" ; + 10.08.1906, à Lunel-Viel (34) Saint-Nazaire-de-Pézan et Vendargues
Jeanne Julie (fa Jean Jacques et Jeanne BERTHEZENE) ° 25.06.1846, à Vendargues ; signalée au recensement de Viols-le-Fort de 1856, avec ses parents, ses deux frères et sa soeur, au "hameau des Matelettes" ; x Charles BATAILLE, le 22.05.1865, à Saint-Nazaire-de-Pézan ; elle signe Jeanne EUZET ; sans profession ; son père et sa soeur signent aussi ; Cm le 30.03.1865, notaire Emile RAFFIN, de Lunel ; dans ce Cm, son père lui constitue en dot et avancement d'hoirie 1200 francs "dont 100 francs en la valeur des dorures servant à la parure de la future épouse" et 1100 francs qu'il s'oblige à payer dans 3 ans qui produiront 5 % d'intérêt l'an à chaque commencement d'année (cependant que le père de Charles BATAILLE donne à son fils 1000 francs) ; signalée au recensement de Saint-Nazaire-de-Pézan de 1866, avec son mari instituteur et leur fille Antoinette ; le couple n'est plus signalé dans le recensement de Saint-Nazaire-de-Pézan de 1872 (le village a changé d'instituteur mais, en 1868, au mariage de Marie Françoise EUZET, il est présent et est indiqué comme instituteur public domicilié à Saint-Nazaire-de-Pézan) ; le couple est signalé au recensement d'Abeilhan (34) de 1891, sans enfants, lui étant instituteur (ils ne sont pas indiqués dans les recensements d'Abeilhan de 1886 et de 1901) ; + 23.06.1922, à Lunel, dans sa maison d'habitation, "Grande rue, n° 89", épouse de Charles BATAILLE ; la déclaration est faite, notamment, par "Elise BOUVIER, femme BATAILLE, cousine de la défunte, domiciliée en cette commune" ; l'acte de décès indique par erreur qu'elle est née à Valergues et qu'elle est fille de père et de mère dont les noms ne sont pas connus (ce qui veut dire que Charles BATAILLE n'a pas pu donner ces renseignements) Saint-Nazaire-de-Pézan et Vendargues et Lunel
Jacques Honoré (fs Jean Jacques et Jeanne BERTHÉZÈNE) ° 28.02.1855, à Vendargues ; signalé au recensement de Viols-le-Fort de 1856, avec ses parents, ses deux soeurs et son frère, au "hameau des Matelettes" ; signalé au recensement de Saint-Nazaire-de-Pézan de 1866, avec ses parents et ses deux soeurs ; classe 1875 ; cheveux, sourcils et yeux : châtains, nez : moyen, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, marques particulières : fortement gravé (sic), taille : 1 m 67 ; cultivateur ; incorporé à la 1ère compagnie du Train d'artillerie, 15ème brigade, le 20.12.1876 ; matricule 148 ; cavalier de 2ème classe le 20.12.1876 ; cavalier de 1ère classe le 06.02.1879 ; envoyé en congé le 10.10.1880 et passé à la réserve le 01.07.1881 ; dispensé 4 en 1882 ; dispensé de la période militaire en 1884 (lettre collective n° 13 du 08.08.1884 - épidémie) ; passé à l'armée territoriale le 01.07.1885 ; période d'exercice du 21.03. au 02.04.1887 au groupe territorial du 9ème régiment d'artillerie ; libéré définitivement du service militaire, le 01.11.1901 ; x Marie Adèle JEANJEAN, le 01.12.1882, à Vendargues ; pas de Cm ; il signe ; agriculteur ; lors des élections municipales de Vendargues, en 1885, il fait partie de la liste républicaine, qui n'est pas élue ; il obtient 125 voix ; les scores de cette liste vont de 133 à 122, cependant que ceux de la liste conservatrice, (élue) vont de 164 à 151 (le Messager du Midi du 19.05.1885) ; signalé au recensement de Vendargues de 1886 comme agriculteur, avec son épouse et leur fille Marguerite ; signalé au recensement de Vendargues de 1886 comme agriculteur, avec son épouse, leur fille Marguerite et sa mère, Jeanne BERTHÉZÈNE, "11, avenue de Castries" ; signalé au recensement de Vendargues de 1886 comme cultivateur, avec son épouse et leur fille Marguerite, "avenue de Castries" ; signalé au recensement de Vendargues de 1901 comme ouvrier agricole-journalier chez divers, avec son épouse et leur fille Léa, "avenue de Castries" ; signalé au recensement de Vendargues de 1906 comme ouvrier agricole, avec son épouse et leur fille Léa, "n° 6, avenue de Castries" ; le 26.11.1910, le Petit Méridional, à la rubrique "Vendargues", annonce qu'à la suite de son assemblée générale, la société de secours mutuels, la "Vendarguoise" a procédé au renouvellement de son bureau : le président est Louis HERMET et un des membres du bureau est H. EUZET ; signalé au recensement de Vendargues de 1911 comme ouvrier agricole à la journée, avec son épouse, leur fille Léa et son gendre, Augustin CHARRIERE (ouvrier agricole à la journée), "n° 6, avenue de Castries" ; signalé au recensement de Vendargues de 1921 comme commerçant avec sa fille Léa et son petit-fils, Aimé CHARRIERE, "avenue de Castries" ; il n'est plus indiqué au recensement de Vendargues de 1926 et la table décennale pour 1922 n'indique pas son décès : il est donc décédé entre 1923 et 1926. Saint-Nazaire-de-Pézan et Vendargues
En 1836 comme en 1841, deux ménages EUZET habitaient à Viols-le-Fort :
- Marie Anne EUZET (fa Jacques et Marie SOULAS) x Fulcrand (en fait, Fulcrand Paul) SOULAS (2 enfants en 1836 et 4 enfants en 1841) ; elle est sans profession et lui
est "trafiquant".
- Joseph (en fait, Jean Joseph) EUZET (fs Jacques et Marie SOULAS) x Marguerite CAIZERGUES, avec leurs deux filles (en 1836 et 1841), Elisabeth et Marie ; lui est
"voiturier" en 1836, muletier en 1841 et elle est sans profession.
En fait, le couple Jean Joseph EUZET et Marguerite CAIZERGUES avait eu deux fils qui auraient pu assurer la continuité du patronyme mais
ils sont morts en bas âge. L'un, Jean Joseph André né et mort en 1826, l'autre, Fulcrand né en 1830 et mort en
1831.
3/ Questions
- Quelle était l'importance du protestantisme dans la branche de Viols-le-Fort ? Marguerite EUZET, veuve de Laurent
ROUVAYROL(LIS) et femme de François SERANE (un maçon) et Anne EUZET (fille du notaire Etienne EUZET),
femme de Jacques RICOME (un facturier de laine) paraissent être passées du protestantisme au catholicisme, au
plus tard en 1702. Est-ce confirmé ? Y-at-il eu d'autres EUZET de Viols réformés puis nouveaux
convertis ?