La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).
La branche du Triadou : références et chronologie des actes
(T 1 suite 4)
L'entrée du Triadou
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Chronologie des actes.
Références.
Chronologie des actes.
Références.
- En ce qui concerne le XVIIe et le XVIIIe siècles, le chercheur référent est Marcelle
LE MARCHAND-GOUDAILLIER qui, avec Thérèse PIRIS et Pascale GARCIAS a écrit : "A travers les âges - le canton des Matelles". Avec Thérèse PIRIS, elle a écrit : "L'influence des batailles et des campagnes napoléoniennes - le canton des Matelles". Enfin, elle a écrit "Le répertoire des couples du canton des Matelles" et encore : "Les faits divers du canton des Matelles". Elle nous a fait parvenir tous ceux qui concernaient des EUZET. De même, pour les "faits divers des Matelles". L'aide de ce chercheur a été très précieuse car, grâce à ses recherches, nous avons pu commencer à y voir clair sur les EUZET installés dans ce canton, au XVIIe et au XVIIIe siècles. Tous ces documents sont déposés auprès de la section de Montpellier-Jacou du Cercle généalogique du Languedoc. Même si le canton des Matelles ne couvre pas toute la zone où se sont implantés les EUZET dans l'Hérault, c'est cependant le coeur même de cette zone qui est analysé dans ces ouvrages.
- Toujours pour les XVIIe et XVIIIe siècles, des archives privées ont permis de connaître quelques dates sûres pour les EUZET du Triadou de la première partie du XVIIe siècle, en particulier grâce au Registre n° 7 par Affrique JUGLA, prêtre et curé du Triadou des BMS "en la paroisse de St Sébastien de Cassaignas dit le Triadou, diocese de Montpellier depuis l'an 1665 jusques en l'an 1685" :
+ Jean EUZET x Françoise QUERELLE : 31.12.1670.
+ Jacques EUZET x Marguerite GELLIE : 28.03.1678
b Jean EUZET, fils de Jacques EUZET et de Marguerite GELLIE : 22.10.1668
b Claude EUZET, fils de Jacques EUZET et de Marguerite GELLIE : 19.11.1672
- Les extraits des PV de l'assemblée communale du Triadou sont tirés des
mêmes sources privées. Ils sont signalés ici à titre d'exemple,
à la fois pour donner une idée du "climat" pendant la Révolution (dans une
commune où il n'y avait que quatre citoyens actifs, dont deux EUZET !) et aussi afin de
mieux situer le rôle des EUZET du Triadou, à cette époque. Une exploitation plus
rationnelle de ces archives en sera faite ultérieurement.
- Les photocopies de toutes les archives privées signalées aux deux points précédents ont été données
aux AD 34 (cote PH 60).
- Registres paroissiaux, état civil, recensements du Triadou, en ligne sur le site des AD 34.
- Registre diocésain de 1774 faisant une analyse de la table des compoix des communautés (dans les paroisses). Le compoix du Triadou de 1684 est analysé dans 1 B 10957, vue 178 (dans la partie relative aux compoix de Montpellier sur le site en ligne des AD 34).
- Extrait de l'enquête de 1743 : page 69 et 70 du livre sur le canton des Matelles
intitulé : "A travers les âges", par Marcelle LE MARCHAND-GOUDAILLIER, Thérèse
PIRIS et Pascale GARCIAS (CGL).
- Sentence du présidial (XVIIIe siècle) qui adjuge au Chapitre cathédral de Montpellier un droit de
censive au lieu de Triadou contre le sieur EUZET. 3 février 1723. G 1708 (AD 34). D'autres pièces et
mémoires du même procès se trouvent dans G 2093(AD 34)
- Le prieuré du Triadou : dossiers dans G 2092, G 2093, G 1708, 1 E 1417, 1 E 1419, G 1148 (AD 34)
- Le rôle des "procureurs juridictionnels", à voir dans le n° 162 de la revue
"Généalogie magazine" : une réponse de Philippe de MONTJOUVENT. Voir aussi les articles sur les
praticiens et les procureurs dans : "Dictionnaire des institutions de la France au XVIIe et XVIIIe siècles , par
Marcel MARION. Paris. Editions A. & J. Picard (1979 ; réimpression de l'édition originale de 1923)
- Jean-Jacques EUZET : mémoire concernant le prieuré du Triadou et la confrérie de Saint Sébastien : (historique XVe au XVIIIe siècle) : "la chapelle Notre Dame dont il est chapellain". 1 E 1419 (AD 34)
- Prise de possession du prieuré du Triadou par Bringuier MARRE, le 23.07.1425, après la résignation d'Antoine Durand, le 16.07.1425 (FONTANILHON, notaire, cité par l'abbé J. ROUQUETTE, Cartulaire de Maguelonne, tome 3, fascicule 5. (AD 34)
- Bernat de OLZETO : Mémoire de la société archéologique de Montpellier. Tome 15 (1986). Article de A.
SANTAMARIA : "El patrimonio de los comunidades de marsella y de montpeller en el repartimiento de mallorca".
(Bibliothèque Mazarine, Paris, 8 S.S. 166. A 15).
- Bernard OLZETO : Medieval Sourcebook : James I of Aragon : Improvement of Harbor Facilities in Barcelona, 1243 (This text
is part of the Internet Medieval Source Book. The Sourcebook is a collection of public domain and copy-permitted texts
related to medieval and Byzantine history [ http://www.fordham.edu/halsall/source/1243barcelona1.html ] :
JAMES, by the grace of God, King of Aragon, Majorca, and Valencia, Count of Barcelona and Urgell, and Lord of
Montpellier. Be it known to all that because the citizens of Barcelona do daily improve, by God's grace, by reason of their
activity in shipping, we have desired to increase their wealth and to improve the town for our benefit.
Therefore we have decreed, granted, and firmly ordained that for the future, from Arazana in the west as far as the new
building which Bernard OLZETO has made in the east, and from the sea itself as far as the houses which are constructed
of rock or limestone, no one shall dare to construct houses, residences, workshops, shops, or any other kind of building,
big or little, nor shall any one have his place or court there ; but the whole part is set aside for common use for making,
placing, and maintaining ships and other small boats there. Nor shall any one on account of any acquisition made, or to be
made, by us or ours, or on account of long standing use, have within the said place a shop, house, or other building, or
any place or court of his own. And if any house or shop or other buildind should be made within the confines of that area,
we wish and grant that without petition to us, such buildings may be destroyed and utterly demolished without any penalty,
civil or criminal, so that no one may continue to reside there at all. Done at Barcelona on the ninth of September, in the
year of the Lord 1243. Seals, etc.
- "Las cuentas de la colonizacion feudal (Mallorca, 1231-1245)" Pau CATEURA BENNASSER (en particulier, les pages 64, 67, 71, 74 pour les OLZET) :
http://www.ucm.es/BUCM/revistas/ghi/02143038/articulos/ELEM9797110057A.PDF
- "La conquête de Majorque", par Agnès et Robert VINAS. Société Agricole, Scientifique et Littéraire (S.A.S.L.) des
Pyrénées Orientales. CXIe volume. Perpignan, 2004.
- "Llibre del repartiment de Mallorca", publié par José Maria QUADRADO (en 1850) dans son "Historia de la conquista de Mallorca"
(le livre est aux AD 66). Référence indiquée par Robert VINAS qui a précisé que ce livre a été aussi
édité en 1984 par RICARD SOTO i Company, avec l'aide du gouvernement baléare. (courriel du 04.03.06)
- Notes de Robert VINAS concernant les OLZET à partir du livre de José Maria QUADRADO (courriel du 06.03.06) :
"(...) Bernat de OLZET ou SALCET reçoit du roi le rahal (ferme) d'Abdelaziz iben Obeyd Allah, d'une superficie de 2 yugadas. Il fait donc partie
des premiers repeupleurs de l'île. Il en reçoit encore une autre, celle de Abencaliffa, de 4 yugadas. Ensuite, Ponce de OLZET et cinq
camarades reçoivent l'alqueria Orioles, de 6 yugadas, puis celle de Huacner, de 5 yugadas, et celle de Locoplan, de 5 yugadas. Ces deux
dernières se trouvent à Sineu. Une autre alqueria, celle de Attorrechy, de 6 yugadas sur le territoire de Montuiri, à Ferrer d'OLZET
et à son frère. Ajoutez un moulin, celui d'Alhigeri, situé sur le canal de Canet, donné par le roi à Ferrer de OLZET ou
SALCET ou SALZECH. Plus un autre moulin, situé sur le torrent formé par les sources de Canet et de Xilvar, appartenant à Azzabague,
le teinturier, donné par le roi à Bernat SALZET (...) La jovada ou yugada, c'est ce qu'une paire de boeufs laboure en un jour, soit 3
hectares environ. (...)"
- Article de TOURTOULON sur "Les Français aux expéditions de Majorque" (article à trouver), indiqué par Robert VINAS.
- Archives des Baléares : Arxiu del regne de Mallorca, Carrer Ramon Llull, 3, 07001 Palma. arm@arxregne.caib.es (indication de Robert VINAS)
- Le sieur de LA TOUR : Mémoire de la société archéologique de Montpellier. Tome 19 (1991). Article d'Anne Blanchard
: "Monstres et revues de gens de guerre en Languedoc. 1621-22". (Bibliothèque Mazarine, Paris, 8 S.S.
164. A 19).
- Antoine DURAND, vers 1410 : Jean Arnal. "Saint-Mathieu-de-Tréviers. 50 000 ans d'histoire", avec la collaboration de Sylvie Arnal. (Bibliothèque Mazarine, Paris, 8° 89 607) (1986).
- Elisabeth MAGNOU-NORTIER : "A propos de la villa et du manse dans les sources méridionales du haut Moyen Age"
(Annales du Midi, tome 96, n° 165, janvier-mars 1984). Cet article résume une étude du même auteur,
parue dans Francia sous le titre suivant : "La terre, la rente et le pouvoir dans les pays de Languedoc pendant le
haut moyen âge" I. La villa : une nouvelle problématique (en 1981, Francia 9, p. 79-115) II. La question du manse et de la
fiscalité foncière en Languedoc pendant le haut moyen âge (en 1982, Francia 10, p. 21-66). III Le
pouvoir et les pouvoirs dans la société aristocratique languedocienne pendant le haut moyen âge (en
1985, p. 53-121). D'autres articles complètent cette étude, en particulier : "Les pagenses,
notables et fermiers du fisc durant le haut moyen âge" (La Revue belge de Philologie et d'Histoire. LXV - 1987 - 2).
Toutes ces études et d'autres encore peuvent se trouver à l'Institut d'Etudes Méridionales, à
Toulouse, dossier G V-10). Il est probable que l'on peut consulter la totalité des numéros de la revue
Francia 9, rue Maspéro F-75116 Paris, à l'Institut Historique Allemand (Anschrift Deutsches
Historisches Institut). A noter que les exemples donnés dans le n° 165 des Annales du Midi ne se retrouvent pas
forcément dans l'étude parue dans la revue Francia : il est donc intéressant de consulter les deux.
- "Table des noms de personnes et des noms de lieux du cartulaire de Gellone", par Christian CAMPS, Franck R. HAMLIN,
Jean-Claude RICHARD, avec la collaboration de + Emile BONNET (éditions Pierre CLERC ; Montpellier - 1994).
- La revue historique du diocèse de Montpellier. Bibliothèque municipale de Toulouse : LP 15191 ; n° 9 du
15.09.1909. pour le bail du vestiaire de Maguelone au prieur du Triadou, Etienne PLANCHE et n° 6 du 15.10.1912, pour les TRIADOU, au XIIe siècle, dans le cartulaire de Maguelone.
- Vente par Pons du TRIADOU, en 1203, de parts de moulins, au monastère de Franquevaux : H 76 (AD 30).
- Enquête et procès entre Guillaume LATOUR, du Triadou et "le sieur de Castries", en 1403 : "procès pendant entre parties en la Cour du Gouverneur des baronies de Montpellier et Aumelas, pour raison du droit de pasturage prétendu par les LATOUR au terroir de Castries" (326 Mi/2 aux AN : Inventaire du marquisat de Castries 306 AP 2, p. 104, dans le chartrier de Castries, aux Archives nationales).
- Reconnaissances au profit de l'évêque de Maguelone, comte de Melgueil et de Montferrand, en 1416 (1 J 1233, aux AD 34). Les illustrations de ce registre montrent que le XVe siècle était bien loin des pudibonderies du XVIIe siècle. C'est dans ce registre que Mathieu EUZET fait sa reconnaissance du mas de Malpertrach, à Viols-le-Fort.
- Contrats de mariage des REDIER, passés auprès de notaires de Sauve (30) ; information grâce aux relevés d'actes de M. Jean-Daniel BLANC, dans GENEANET :
09.06.1427 : 2 E 64/291, notaire Jean MOSSON (pour Pons et Bernard)
20.10.1443 : 2 E 64/288, notaire Bernard de VILAS (pour Peyronelle)
26.07.1448 : 2 E 64/312, notaire Jean SABATIER (pour Antoine et Guillaume)
26.10.1454 : 2 E 64/314 et 315, notaire Jean SABATIER (pour Marie)
- Peut-on remonter dans le temps, via la lignée centrale de Saint-Gély-du-Fesc jusqu'à ce Bernat de Olzeto qui, le
18 novembre 1242, était à Majorque, procurador real en la porción del conde del
Rosellón, du temps où Montpellier était lié à la couronne d'Aragon et où
des habitants de Montpellier investissaient dans l'île ? Dans la mouvance de Nunô SANS, on trouve aussi Ferrer de OLZET, son procureur pendant
la période 1234-1243, à Majorque, ou encore Ponce de OLZET : tous reçoivent des terres et des biens et font partie des
premiers repeupleurs de l'île. Certes, l'analogie entre ces procureurs et les procureurs
seigneuriaux du Triadou est probablement fortuite mais les archives réservent souvent des surprises aux chercheurs ! Ces "OLZET(0)" devaient être puissants dans le royaume de Jacques 1er, à cette époque, puisqu'en
1243, un acte de ce souverain, alors roi d'Aragon, de Majorque et de Valence, comte de Barcelone et d'Urgell et seigneur de
Montpellier, signale un "Bernard Olzeto" qui a construit un nouveau bâtiment dans la partie est du port de
Barcelone. Il est donc évident qu'une recherche doit être menée dans cette direction.
- Testament du 21.12.1622 f° 105, d'Antoine de LA TOUR. Notaire Claude LEBLANC :
2 E 95/1648 - 2 Mi 219 R 610 [période 1615-1627](AD 34)
- Antoine SUBJET évêque de Montpellier surnommé "le bon pasteur", par le chanoine F. SAUREL. Montpellier.
Imprimerie Louis GROLLIER père, boulevard du Peyrou. 1898.
1368, le 3 mai ; Bernard (fs de Jean ou de Raymond) ; vente faite par Agnès, femme de Pierre CALMETTE, à "Bernard DEUZET du mas du Triadou" (une des pièces citées dans la sentence du Sénéchal, le 03.02.1723 sur les censives du Triadou, entre le syndic du chapitre cathédral St Pierre de Montpellier, contre Jean EUZET du Triadou (G 1708, aux AD 34).
1376, le 17 août ; Bernard (fs de Jean ou de Raymond) ; cession par Guillaume de PIAN à Mathieu RICOME des biens de Peirescanes (notamment) et dans les confronts, on a : "l'honneur de Bernard EUZET au nom de son épouse" (Fonds de Cambous : 1 E 919, aux AD 34). Acte trouvé par M. Christian PIOCH.
1382, le 14 avril ; Bernard (fs de Jean ou de Raymond), de Saint Sébastien de Cassagnas ; obligation avec Jean DUMAS (de Saint-Jean-de-Cuculles), comme syndics de la Val de Montferrand, envers le juif Sampson FRANCÉS (notaire Pons EMERIC, de Montpellier : 2 E 95/381, f° 25 v., aux AD 34) Inventaire de l'archiviste CHASSIN du GUERNY
1384, le 14 février ; Bernard (fs de Jean ou de Raymond), du Triadou ; reconnaissance au seigneur évêque de Maguelone d'une partie du mas de Malpertrach, "du côté du mas de Peires Canes", en tant que mari de Probe de Pratz (copie en français dans G 1628, aux AD 34)
1416, le 16 novembre : Mathieu (fils de Raymond) ; reconnaissance au profit de Raymond Ameil de PENNE, seigneur de Cestayrols (dans le Tarn) pour le mas de Malpertrach, à Saint-Etienne-de-Viol (Viols-le-Fort) ; l'orthographe du patronyme est reprise de M. LAINE dans le tome III de Genéalogiques et historiques de la noblesse de France ou recueil de preuves, Paris, 1830 mais, ici, le nom est écrit sous la forme AMELLI de PENA ; ce seigneur agit en vertu de la dot de son épouse, Marie de PIAN (en son absence) pour les lieux dits de Ferrals (Ferralis - dans l'Aude ou dans l'Hérault), de Verdun (Verdunus - Verdun-sur-Garonne dans le Tarn-et-Garonne), château de la Roquette, Sainte Marie de Londres et Viols ; ces références sont aussi à comparer avec ce que l'abbé Emile BOUGETTE a écrit dans sa magistrale Histoire du Mas-de-Londres : "En 1416, Anne de PIAN, épouse de Raymond AMELLY de la DÈZE, fit renouveler les reconnaissances des terres mouvantes de sa directe devant le notaire Jean FONTANILHON" (p. 320 de la réédition en 1991, l'édition originale étant de 1909) : on voit les différences avec le texte de l'acte mais il s'agit bien du même acte ; le mas confronte l'honneur de Raymond RICOME (ce qui ne peut être que le mas de Roussières) et l'honneur de Mathieu EUZET (ce qui ne peut être que le mas de Prats ou Prax) ; parmi les témoins, il y a Guillaume de MALPERTRACH mais qui est au mas de Peirescane, également sur le terroir de Viols-le-Fort ; les autres témoins sont Jacques GUIRAUD (de Saint-Vincent-de-Barbayrargues) et Guillaume FLAVARD (du château de Londres) ; dans cet acte, Mathieu est dit maître curateur de la paroisse Saint Sébastien de Cassagnas, ce qui veut probablement dire qu'il en est en charge (du point de vue financier) ; il est dit aussi premier juré (jurat, qui a prêté serment) ce qui est, peut-être, à mettre en relation avec son rôle dans la communauté des habitants de la val de Montferrand (1 J 1233, f° 54, aux AD 34 ; livre de reconnaissances à Pierre ADÉMAR, évêque de Maguelone, comte de Melgueil et Montferrand) ; acte trouvé par M. Marc MORANDAT et transmis par Mme Chantal FÉDIÈRE.
- Antérieurement, le mas de Malpertrach avait été reconnu, avec hommage, par Agnès GRIMOARDE, le 02.10.1304, en même temps que le mas de Calage et le mas de Peirescane, le tout pour une albergue d'une paire d'éperons dorés (Brevet des anciens et nouveaux hommages, inféodations et dénombrements de l'évêché de Montpellier, fait en 1739 : G 1450, aux AD 34)
-Ultérieurement, le mas de Malpertrach, alias de Lavit, passe aux mains des RICOME de Roussières (Raymond, Mathieu) puis vendu aux de MONTLAUR (Jean), puis le mas est mis en commise, puis est repris par les de MONTLAUR (Jean et Eustache, Jean et Tristan), comme on le voit dans le minutier du notaire Jean FONTANILHON, des Matelles, d'août 1436 à novembre 1440 (extraits dans G 1258, aux AD 34). Note sur la mise en commise : "Au cas où toutes (ces) formalités n'avaient pas été accomplies, le tenancier était exposé à des sanctions. Primitivement, lorsque le lien féodal était plus rigide, toute omission entraînait la rupture de ce lien et aboutissait à la commise, c'est-à-dire à la réunion définitive du fief concédé au domaine du suzerain" (R. DOUCET : Les Institutions de la France au XVIe siècle, tome 2, Editions A. et J. Picard et Cie, 1948)
- De ce déroulement des faits, il faut en déduire que Mathieu EUZET a dû vendre le mas de Malpertrach aux RICOME du mas de Roussières
1419, le 12 juin : Mathieu (fils de Raymond) ; acte de tutelle auquel participe Mathieu avec Guillaume LATOUR, les deux du mas du Triadou (notaire Jean FONTANILHON, des Matelles : 2 E 95/264, aux AD 34).
1419, le 2 décembre : Mathieu (fils de Raymond) ; codicille au testament de Raymond ; il est un des exécuteurs testamentaires de son père, Raymond. (notaire Jean FONTANILHON, des Matelles : 2 E 95/264, vues 89 et 90 du registre en ligne, sur le site des AD 34.
1420, le 15 juin : Mathieu (fils de Raymond) ; reconnaissance pour des biens dans le diocèse de Saint Flour, en tant qu'héritier universel de l'ancien prieur de Cazevieille ; acte à étudier (notaire Jean FONTANILHON, des Matelles : 2 E 95/263, vue 219 du registre en ligne, sur le site des AD 34).
1425 Mathieu (fils de Raymond) ; représentation des habitants de la val de Montferrand : son nom apparaît dans la liste des représentants de la val de Montferrand, dans deux
réunions de cette assemblée, parmi d'autres noms comme Pierre TRIADOU, des Matelles, Guillaume TRIADOU, Jean ADHEMAR, Pierre FIGAREDE, Guillaume LATOUR, etc (notaire Jean FONTANILHON, des Matelles : 2 E 95/266, registre en ligne, sur le site des AD 34)
1429, le 14 mai : Mathieu (fils de Raymond), du mas du Triadou ; compromis avec Guillaume LATOUR, Mathieu DUMAS et Guillaume BERTIN, au sujet d'une place à Saint-Jean-de-Cuculles ; il s'agit manifestement de la place à bâtir qui fera l'objet d'un nouveau bail emphytéotique avec le prieur, en 1472, bail où l'on retrouvera les EUZET, LATOUR et BERTIN (notaire Jean FONTANILHON, des Matelles : 2 E 95/263, vue 91 du registre en ligne, sur le site des AD 34).
1430 Mathieu (fils de Raymond) ; représentation des habitants de la val de Montferrand : son nom apparaît dans la liste des représentants de la val de Montferrand, dans une
réunion de cette assemblée, parmi d'autres noms comme Guillaume COULONDRES, LATOUR, des Matelles, ROQUETE, FLAVARD, Pierre FIGAREDE, etc (notaire Jean FONTANILHON, des Matelles : 2 E 95/267 du registre en ligne, sur le site des AD 34).
1430, le 27 novembre : Guillaume (fils de Mathieu) et Mathieu (père de Guillaume) ; information (notaire Jean FONTANILHON, des Matelles : 2 E 95/267 vue 103 du registre en ligne, sur le site des AD 34).
1430 Mathieu (fils de Raymond) et Guillaume (fils de Mathieu) ; Information (notaire Jean FONTANILHON, des Matelles : 2 E 95/267 du registre en ligne, sur le site des AD 34).
1438, le 15 février (inscrit au 15.02.1437 a.s.) : Guillaume (fils de Mathieu) ; témoignage ; il habite au mas du Triadou et est témoin dans un compromis concernant des terres à Saint-Martin-de-Tréviers (notaire Jean FONTANILHON, des Matelles, vue 258 du registre en ligne, sur le site des AD 34).
1442 : Mathieu (fils de Raymond) ; reconnaissances féodales à l'évêque de Maguelone, pour des biens situés dans la val de Montferrand, en particulier à Saint-Jean-de-Cuculles et Saint-Mathieu-de-Tréviers (G 1708, aux AD 34) ; il s'agit probablement du notaire de FURNO, de Montpellier (mais le minutier conservé de ce notaire ne commence qu'en 1443).
1447, le 9 juin : Louise (fille de Guillaume) ; procuration donnée par Mathieu à son fils Guillaume pour récupérer les droits de Louise, veuve d'Hermengaud RICOME ; "L'an que dessus et le neuvième jour du mois de juin, le seigneur Charles dessusdit etc., sachent etc. que Mathieu EUZET, du mas du Triadou, dans la paroisse de Saint-Sébastien-de-Cassagnas, au diocèse de Maguelone, sans révocation etc. a fait ses procureurs etc. messires Jean BARRERE, Michel SIMON, Jean LANIER, Raimond BOISSIERE, Pierre SARRAT, Jean DELVAUX (DUVAL), Jean REBUFFI, savants en droit de Montpellier ; Mathieu BRUN, Claude LAGERET, Guillaume BOURGJUIF, Vital ROSSIGNOL, Etienne VALLET, Louis RAOUX, Pierre VALDIMI, savants en droit de Nîmes ; et Guillaume EUZET, de ladite paroisse de [Saint-Sébastien de] Cassagnas, absents etc. ; spécialement et expressément sondit fils pour avoir, lever et récupérer les droits certains échus à Louise EUZET, petite-fille dudit constituant et fille dudit Guillaume, par la mort d'Hermengaud RICHOMME (RICOME), jadis mari de ladite Louise, en et sur les biens qui furent jadis audit Hermengaud et sur les droits dessusdits, toutes cessions, transports ou privilèges trébellianiques par devant toutes cours qui lui sembleront bonnes, et généralement pour mener toutes autres négociations touchant et concernant ledit constituant, et pour tous les droits dessusdits, transiger, compter et passer accord avec toutes personnes, recevoir et acquitter lesdites personnes de ce qu'il aura reçu d'elles, par un accord non contestable à l'avenir ; et tous les autres messires à mener, comparaître etc. en ladite cause et en toutes les autres causes mues etc. et devant toutes cours ecclésiastiques et séculières délivrer libelle etc., produire témoins et instruments etc., vérifier les témoins assermentés etc., avec le pouvoir de substituer d'autres procureurs aux procès tant seulement etc. Promettant etc. Relevant etc. Et ainsi promit sous l'obligation de tous ses biens etc. Fait dans la maison dudit constituant, en présence de Guillaume LATOUR et Arnaud LATOUR, frères, du mas de Triadou, Antoine GAUFREDI, de la paroisse Saint Marcel de Fontfouillouse". En marge : "Développée ailleurs" (notaire Jean SABATIER, de Sauve : 2 E 64/312, aux AD 30) ; résumé de l'acte par l'archiviste Yannick CHASSIN DU GUERNY, mis en ligne par Michel MORICE sur son site Internet, dans "Planète Généalogie" ; cependant, ce résumé est en partie erroné car il s'agit de Louise (et non de Louis) qui est la petite-fille de Mathieu (et non son neveu) et la procuration est faite à Guillaume (et non à "Louis") ; il reste que c'est grâce à ce résumé que nous avons pu trouver cet acte dans le minutier du notaire SABATIER. Voir les photos d'extraits de l'acte avec la transcription et des observations dans : Paléographie latine (1)
1449, le 24 février n.s. (inscrit au 24.02.1448 a.s.) : Guillaume (fils de Mathieu) ; témoignage dans un acte d'achat de Pierre ADHEMAR, le verrier de la verrerie de Sueilles, à Notre-Dame-de-Londres ; notaire Marcel ROUBAUD (dans les minutiers de Montpellier, registres numérisés des AD 34, p. 95). Il est bien précisé qu'il réside au manse du Triadou, paroisse de Cassagnas.
1450, le 25 avril et le 4 mai : Guillaume (fils de Mathieu) ; reconnaissances féodales,probablement les mêmes que celles de 1442 (notaire Jean SABATIER, de Sauve : 2 E 64/313, aux AD 30) ; en grande partie tachées, ces reconnaissances sont pratiquement inutilisables ; rappel de trois de ces reconnaissances le 24.10.1697 (notaire Jean MAUMEJEAN, des Matelles 2 E 47/1, f° 289 et 290, aux AD 34) ; rappel d'une de ces reconnaissances le 03.03.1616 (notaire Claude LEBLANC, de la val de Montferrand : 2 E 95/1648, aux AD 34) mais les reconnaissances faites par le notaire LEBLANC sont elles-mêmes tachées pour une bonne partie.
1450, le 5 mai : Mathieu (fils de Raymond) ; testament, où il lègue à "son fils" Guillaume (notaire Jean SABATIER, de Sauve : 2 E 64/313, aux AD 30).
1450, le 6 août : Guillaume (fils de Mathieu) ; donation à ses fils Arnaud et Jean du tiers de ses biens meubles et immeubles à l'occasion de leurs mariages (notaire Jean SABATIER, de Sauve : 2 E 64/ 313, aux AD 30) ; voir la traduction en génération 5.
1450, le 6 août : Arnaud (fils de Guillaume) ; contrat de mariage avec Antonie REDIER et constitution de dot : "L'an que dessus et le sixième jour du mois d'août, ledit seigneur Charles etc., sachent etc. qu'au traité du mariage etc. entre Arnaud EUZET, fils des époux Guillaume EUZET et Guillerme, du mas du Triadou, paroisse de Saint-Sébastien de Cassagnas, diocèse de Maguelone, d'une part, et Anthonie, fille des époux Pons REDIER et Guillerme, du mas de Lascours, paroisse Sainte Marie d'Alayrac, dudit diocèse de Maguelone, voulant ledit Pons REDIER donner et lier par mariage ladite Anthonie au susdit Arnaud EUZET et, pour la part des femmes etc. ledit Pons REDIER, donc, père de ladite Anthonie, de bonne foi etc. a donné et octroyé en dot etc. au susdit Arnaud EUZET, son futur gendre, présent etc. pour ladite Anthonie etc. cinquante-six livres tournois et deux robes bonnes et suffisantes, à savoir une cotte de drap de France et une gonelle de drap de la couleur dudit pays, à payer aux termes suivants, à savoir : le jour où l'on solennisera le mariage en face de sainte mère Eglise, selon l'usage, les deux robes et quatre livres tournois, et de la fête de saint Martin prochaine venant jusqu'à une année pleine et révolue, deux livres tournois, et ainsi de suite d'année en année, deux livres tournois pour l'année pleine et révolue à ladite fête de Saint-Martin jusqu'à etc., avec les accords et convenances qui s'ensuivent. Et en premier lieu, fut convenu entre les parties que s'il arrivait que lesdits paiements fussent cumulés l'un sur l'autre ou démultipliés, aussi bien lors du paiement que de la restitution si le cas de restitution se présentait, l'on ne pourrait forcer ni contraindre aucune des deux parties à plus d'un seul paiement par année. Item, fut encore convenu entre les parties que ladite Anthonie, avec la licence dudit Arnaud, son futur mari, serait tenue de payer tous les autres biens paternels, maternels et fraternels si ledit Pons REDIER faisait défaut etc. [Et ledit Pons REDIER] obligea tous ses biens présents et à venir aux forces etc. des cours temporelles de monseigneur l'évêque de Maguelone, celle de Sauve et de Montferrand ou toute autre cour ecclésiastique et séculière sur ce dûment requise etc. avec la licence etc. dudit messire Guillaume EUZET, son père etc. par devant ladite Anthonie, sa future femme, présente etc. et moi, notaire etc., promit de rendre et restituer ladite dot si le cas de restitution se présentait - ce qu'à Dieu ne plaise etc. - et pour ce faire etc., obligea et hypothéqua tous ses biens présents et à venir aux forces des cours dessusdites etc. Renonçant etc. Il jura etc. Fait au mas de Lascours, devant la porte par laquelle on entre dans la maison dudit mas, en présence de Bertrand et Raymond SALLELES, frères, de la paroisse de Saint-Etienne de Fontanès, Etienne BRUGUIERE [nom à vérifier] du mas de (...) [nom à vérifier], paroisse de Saint-Brice de Lauret, JEANJEAN, de la paroisse de (...) [nom à vérifier], Arnaud RICOME, Antoine FLAVARD, Guillaume ADHIBERT, de la paroisse de Saint-Jean-de-Cuculles et moi, Jean SABATIER, notaire etc." En marge, il est indiqué : "Ailleurs en forme pleine" et, d'une main postérieure : ""Cassagnas - mariage" (notaire Jean SABATIER, de Sauve, 2 E 64/313, aux AD 30) ; information initiale de Mme Régine DUMAS
1450, le 6 août : Jean (fils de Guillaume) ; contrat de mariage avec Catherine REDIER et constitution de dot : "L'an, le jour et du règne que dessus, fut traité du mariage etc. entre Jean EUZET, fils des époux Guillaume EUZET et Guillerme, du mas du Triadou, paroisse de Saint-Sébastien de Cassagnas, diocèse de Maguelone, d'une part, et Catherine, fille des époux Pons REDIER et Guillerme, du mas de Lascours, paroisse Sainte Marie d'Alayrac, dudit diocèse, d'autre part, voulant ledit Pons REDIER, en tant que père, donner en mariage ladite Catherine audit Jean EUZET, son futur gendre, conformément à la loi etc., ledit Pons REDIER, donc, de bonne foi etc. a donné, octroyé, constitué et assigné en dot etc. audit Jean EUZET, son futur gendre, pour ladite Catherine etc. présent etc. cinquante-six livres tournois et deux robes bonnes et suffisantes - une cotte hardie de drap de France et une gonelle de drap de la couleur dudit pays - à payer aux termes suivants, à savoir : le jour où l'on solennisera ledit mariage en face de sainte mère Eglise, selon l'usage, lesdites robes et quatre livres tournois, et de la fête de saint Martin prochaine venant jusqu'à une année pleine et révolue, deux livres tournois jusqu'à etc., avec les accords et convenances qui s'ensuivent. Et en premier lieu, il a été convenu entre les parties que s'il arrivait que lesdits paiements fussent cumulés, aussi bien lors du paiement que de la restitution si le cas de restitution se présentait, aucune des deux parties ne puisse forcer ni contraindre l'autre à payer plus d'un seul paiement. Item, fut encore accordé et convenu que ladite Catherine, avec la licence dudit Jean, son mari etc., serait tenue de payer et acquitter tous les autres biens paternels, maternels et fraternels si ledit Pons REDIER faisait défaut dans les promesses ci-dessus faites par lui etc. [Et ledit Pons REDIER] obligea et hypothéqua, devant ledit Jean EUZET, son futur gendre, présent etc. tous ses biens présents et à venir aux forces etc. des cours temporelles de Sauve et de Montferrand de monseigneur l'évêque de Maguelone, et de toute autre cour etc. Promettant etc. renonçant etc. il jura etc. Et ledit Jean EUZET, en tant que futur époux, recevant et acceptant etc. ladite constitution de dot et toutes et chacune des choses y contenues, de bonne foi etc. avec la licence etc. dudit messire Guillaume, son père y présent etc. par devant ledit Pons REDIER, son futur beau-père, et moi, notaire dessusdit, stipulant etc. au nom de ladite Catherine etc. promit de rendre et restituer la dot ci-dessus désignée, quand il l'aura eue et selon les paiements déterminés, si le cas de restitution se présentait - ce qu'à Dieu ne plaise etc. - et pour ce faire etc., obligea et hypothéqua tous ses biens présents et à venir aux forces des cours dessusdites etc. Promettant etc. Renonçant etc. Il jura etc. Fait audit lieu, en présence des témoins que dessus et de moi, Jean SABATIER, notaire etc." En marge, il est indiqué : "Ailleurs en forme pleine" et, d'une main postérieure : ""Constitution de dot" ; pour la date et les témoins, il faut donc se reporter au contrat de mariage d'Arnaud EUZET, conclu à la même date (notaire Jean SABATIER, de Sauve : 2 E 64/313, aux AD 30) ; information initiale de Mme Régine DUMAS
1450, le 6 août : Arnaud et Jean (fils de Guillaume) ; donation par leur père Guillaume : "L'an, le jour et du règne que dessus, sachent etc. que Guillaume EUZET, ci-dessus nommé dans les notes précédentes, ayant ainsi qu'il dit pleinement ratifié etc. les susdits mariages, de bonne foi etc., sans contrainte etc. donna et octroya etc. pour les noces etc. dessusdites à Arnaud et Jean EUZET, ses fils, y présents etc. et à chacun d'entre eux, la tierce partie de tous et chacun de ses biens meubles et immeubles, présents et à venir et de tous les droits et actions où qu'ils se trouvent, avec les accords et réserves ci-dessous écrites. Et en premier lieu fut accordé etc. que ledit Guillaume EUZET, donateur, serait le seigneur usufruitier desdits biens du susdit donateur tant que celui-ci vivrait parmi les hommes, après avoir toutefois supporté les charges desdits mariages. Item encore, fut traité et par convention expresse accordé etc. que les susdits Arnaud et Jean EUZET, frères et donataires, seraient tenus de faire leur résidence personnelle et coutumière audit mas du Triadou ou en tout autre lieu où ledit Guillaume EUZET, leur père, donateur, préférerait résider. Item encore, fut accordé etc. que lesdits Arnaud et Jean EUZET, frères et donataires, ne devraient ni ne seraient tenus de faire leurs, sans la licence dudit Guillaume EUZET leur père et donateur, des cinq sous dessusdits. Item encore, fut accordé etc. qu'au cas où lesdits Arnaud et Jean EUZET, frères et donataires, refuseraient de rester avec ledit Guillaume, leur père, et de le servir le cas échéant etc., la présente donation serait cassée et annulée en toute justice, et qu'on la casserait et annulerait dans ce cas précis et non dans un autre. Item encore, fut accordé etc. que les autres enfants dudit Guillaume EUZET, nés et à naître, ainsi que les enfants à venir au monde des susdits mariages seront nourris et logés, tant qu'ils seront en âge d'être logés, tant sur les biens donnés que retenus, avec la faculté à eux donnée etc. Se dévêtant etc. Promettant etc. Renonçant, il jura etc. sous l'obligation de tous ses biens présents et à venir aux forces etc. des cours dessusdites. Et en recevant et acceptant etc. ladite donation et toutes et chacune des choses y contenues, ainsi que les accords qui y sont contenus etc., promettant etc. renonçant etc., ils jurèrent etc. sous l'obligation des dessusdites etc. Fait audit lieu, en présence des susdits et de moi, Jean SABATIER, notaire etc. ; en marge "ailleurs en forme pleine" et, au-dessus, d'une main postérieure : "constitution de dot" : ; pour la date et les témoins, il faut donc se reporter au contrat de mariage d'Arnaud EUZET, conclu à la même date ; dans cet acte, la mention des "cinq sous dessusdits" fait certainement référence à un acte antérieur qui n'est pas connu (notaire Jean SABATIER, de Sauve : 2 E 64/313, aux AD 30) ; information initiale de Mme Régine DUMAS
1450, le 6 août : Anthonie REDIER (fa Pons REDIER et épouse d'Arnaud EUZET) ; renonciation : "L'an, le jour et du règne que dessus, la susdite Anthonie REDIER, fille dudit Pons REDIER et épouse d'Arnaud EUZET, majeure de treize ans comme l'affirma le père mais mineure de vingt-cinq ans, renonçant etc. au bénéfice des mineurs d'âge, avec la licence desdits Pons REDIER et Arnaud EUZET, ses père et mari etc. de bonne foi etc., céda, acquitta et paya etc. tous les autres biens paternels, maternels et fraternels au futur héritier - bien qu'absent - dudit messire Pons REDIER, son père, et moi, notaire dessusdit en tant que personne commune et publique etc. Concédant etc. Se dévêtant etc. Renonçant etc. à la loi Jules etc. Fait au lieu dessusdit, en présence des témoins que dessus et de moi, Jean SABATIER, notaire etc." ; en marge : "ailleurs en forme pleine" ; en compensation de la dot reçue pour son mariage, elle renonce à sa part d'héritage ; elle se défait donc par anticipation de tous ses droits à hériter au profit de celui qui sera désigné par son père dans son testament ; comme pour les autres actes du même jour, il faut se reporter au Cm d'Arnaud pour connaître la date et les noms des témoins (notaire Jean SABATIER, de Sauve : 2 E 64/313, aux AD 30)
1450, le 6 août : Catherine REDIER (fa Pons REDIER et épouse de Jean EUZET) ; renonciation : "L'an, le jour et du règne que dessus, Catherine, fille dudit Pons REDIER et épouse de Jean EUZET, avec la licence etc. desdits Pons REDIER et Jean EUZET, ses père et mari y présents etc. de bonne foi etc., donna, octroya, céda et acquitta etc. au futur héritier bien qu'absent - dudit messire Pons REDIER, son père et à moi, notaire, stipulant etc., tous les autres biens paternels, maternels et fraternels, sauf cependant la dot pour elle ci-dessus constituée. Se dévêtant etc. Concédant etc. Promettant etc., elle jura etc. Fait au lieu dessusdit, en présence des témoins que dessus et de moi, Jean SABATIER, notaire etc." ; en marge : "ailleurs en forme pleine" ; comme pour l'acte de renonciation d'Anthonie, en compensation de la dot reçue pour son mariage, elle renonce à sa part d'héritage ; elle se défait donc par anticipation de tous ses droits à hériter au profit de celui qui sera désigné par son père dans son testament ; comme pour les autres actes du même jour, il faut se reporter au Cm d'Arnaud pour connaître la date et les noms des témoins (notaire Jean SABATIER, de Sauve : 2 E 64/313, aux AD 30)
1450, le 10 novembre : Guillaume (fils de Mathieu) ; représentation : il est un des représentants des familles lors de la réunion du "syndicat" des habitants de la val de Montferrand (notaire Marcel ROUBAUD, des Matelles, indiqué comme notaire de Montpellier aux AD 34 : 2 E 95/595, p. 169 du registre en ligne des AD 34).
1456, le 5 avril : Jean et Arnaud (fils de Guillaume) ; reconnaissance féodale : il reconnaissent un quart du mas du Triadou au prieur de Saint Firmin, "sous l'usage d'un cartal huile et quinze deniers argent", cependant qu'en même temps Guillaume et Antoine LATOUR reconnaissent la moitié du mas du Triadou au prieur de Saint Firmin, "sous l'usage d'une emine huile et deux sols six deniers d'argent" et que Jean BERTIN reconnaît un quart du mas du Triadou au prieur de Saint Firmin, "sous l'usage d'un cartal huile et quinze deniers argent", soit au total faisant : " un cetier huile et cinq sols argent payable, l'huile au commencement du carême et l'argent à Paques" ; on trouve ces éléments dans les mémoires du chapitre cathédral de Montpellier, dossiers du procès relatif aux censives du Triadou (par exemple, celui qui est à la date du 24.11.1721) ; par contre, dans le mémoire en défense des EUZET, à la date du 28.06.1726, ces pièces sont contestées car il n'y a aucune indication de paiement, aucune mention des notaires et, en plus, c'est écrit en français (et non en latin) ; quant au style et à l'écriture, ils ne correspondent pas à l'époque ; pour les EUZET, il s'agit donc d'un faux, "un prétendu extrait d'un autre extrait abrégé non signé qui ne fait pas même mention des notaires qui ont retenu les prétendues reconnaissances" ; pour plus de détails, voir l'analyse de ce procès dans "Le Triadou 1 (suite 2)", au point 2.
1456, le 16 décembre (et 13 janvier 1457 n.s.) : Jean et Arnaud (fils de Guillaume) ; compromis avec Guillaume et Antoine LATOUR (de Turre), les quatre habitant le mas du Triadou : "Au nom du Seigneur, amen. L'an de Son Incarnation 1456, et le 16ème décembre, du règne de très illustre prince et seigneur Charles, par la grâce de Dieu roi de France, sachent tous et chacun, présents comme à venir, que comme cause, question, débat, controverse et matière de question furent mus et espérés de mouvoir et de s'accroître davantage à l'avenir par et entre Guillaume LATOUR, du mas du Triadou, de la paroisse de Saint Sébastien de Cassagnas, en la val de Montferrand et diocèse de Maguelone, tant en son nom propre qu'au nom et au lieu d'Antoine LATOUR, dudit mas du Triadou, son frère, à qui il a promis de faire ratifier de jour en jour les choses ci-dessous écrites, sous peine, obligation et serment ci-dessous écrits, demandeur pour une part et défendeur pour l'autre, d'une part, et Arnaud et Jean EUZET, frères, dudit mas du Triadou, demandeurs pour une part et défendeurs pour l'autre, d'autre part, sur, de et parce que ledit Guillaume LATOUR, aux noms que dessus, disait et affirmait que lui-même et ledit Antoine, son frère, ont, tiennent et possèdent à titre juste et légitime une pièce de terre devès située dans la paroisse dudit lieu de Saint Sébastien de Cassagnas, sur le territoire de Tactigos, tenant à un devès desdits Arnaud et Jean EUZET et à d'autres confins justement délimités ; item, une autre pièce de terre située dans ladite paroisse de Saint Sébastien de Cassagnas, au lieu dit Alas, et à d'autres confins justement délimités ; item encore, une autre pièce de terre sise sur le territoire de Campmal, ainsi qu'elle se comporte, tenant à des terres desdits Arnaud et Jean EUZET, frères, qui ne sont pas bien bornées ; ce pour quoi lesdits Arnaud et Jean EUZET, frères, ont voulu et veulent occuper indûment et au préjudice desdits Guillaume et Antoine, ledit Guillaume demandant pour cela que lesdites terres soient bornées et plantées de bornes ; lesdits Arnaud et Jean EUZET, frères, disant et affirmant au contraire, par leurs dires et leurs affirmations qu'ils n'ont occupé et ne veulent occuper aucune des susdites terres ci-dessus délimitées et désignées, et demandant eux-aussi que soient bornées lesdites terres par honnêtes hommes et experts en la matière.
A la fin, la cause ayant été introduite et l'affaire mise en débat tant par l'affirmation que par la négation des parties dessusdites, lesdites parties, aux noms que dessus, voulant, désirant et aspirant, comme ils dirent, sur et à propos des susdites causes, questions et débats et les corrolaires, suites et conséquences d'icelles, au bien de la paix et de la concorde ; afin de ne pas s'infliger de peines et de dépenses, mais de parvenir à une bonne paix et à une vraie concorde, d'éviter cause et procès en justice et de ne pas se quereller tour à tour sur et à propos de toutes les choses dessusdites et de chacune d'elles ; lesdites parties, donc, à savoir ledit Guillaume LATOUR pour lui, ses hoirs et tous ses successeurs à venir, et au nom et lieu dudit Antoine LATOUR, son frère, et des hoirs dudit Antoine, à qui il a promis, comme dessus a été dit, de faire ratifier de jour en jour les choses ci-dessous écrites, sous peine, obligation et serment ci-dessous écrits ; et lesdits Arnaud et Jean EUZET, frères, pour eux, leurs hoirs et tous leurs successeurs à l'avenir, d'autre part ; sur les causes, questions, débats, réclamations et controverses et les corrolaires, suites, incidences et conséquences d'icelles, pour bien de paix et de concorde, firent et établirent de concert, unanimement et d'un même coeur, le compromis suivant, à savoir qu'ayant élu unanimement les sages hommes Jean DUMAS, du mas de Molière nègre, et Bernard PERTRACH, du hameau de Mortiers, de la paroisse de Saint Jean de Cuculles, auxdits val de Montferrand et diocèse de Maguelone, comme arbitres, arbitrateurs et amiables compositeurs, lesdites parties contractantes, aux noms que dessus, élirent un troisième homme sage en la personne de Jacques CARLET, du lieu de Vendargues, afin qu'au cas où lesdits sieurs arbitres, arbitrateurs et amiables compositeurs ne fussent point d'accord sur le jugement à rendre et à faire connaître sur les dessusdits débats et questions, celui-ci puisse et parvienne, avec lesdits arbitres, arbitrateurs et amiables compositeurs à dénouer, achever, juger, déterminer et mener à bonne fin les susdites causes, questions, et débats, pétitions et demandes dessusdites ;
donnant et concédant les susdites parties contractantes, aux noms que dessus, et chacune d'elles, auxdits sieurs arbitres, arbitrateurs et amiables compositeurs ainsi qu'audit troisième homme sage, pleine liberté, pouvoir, licence et autorité, et plein pouvoir d'entendre, examiner, prononcer, définir, connaître, déclarer et déterminer les susdites causes, questions et débats, chaque jour férié et non férié, en assises ou hors assises, en présence des parties comme en leur absence, sauf le droit de leur rang (...) sans cas de conscience ; promettant les susdites parties contractantes et chacune d'elles d'observer et d'obéir à ladite ordination, prononciation, déclaration, connaissance et définition à rendre et à faire connaître sur les choses dessusdites par lesdits sieurs arbitres, arbitrateurs et amiables compositeurs avec ledit troisième homme sage, et de louer, approuver, homologuer, ratifier et confirmer ladite prononciation, ordination et définition aussitôt faite et proclamée ; promettant de ne pas faire appel de la prononciation, sentence et définition quelle qu'elle soit, ni d'en appeler à l'arbitrage d'un prude homme ; voulant lesdites parties contractantes et chacune d'elles que le présent compromis ait valeur de deux compromis, l'un avec la peine dessous dite et l'autre sans la peine ; lesdites parties et chacune d'elles adoptèrent et confirmèrent l'une à l'autre et réciproquement ce compromis et toutes et chacune des choses dessus dites et dessous écrites, présentes et stipulant, comme dessus, sous la peine de vingt-cinq livres tournois stipulée entre lesdites parties et sous l'obligation et promesse du serment prêté, offert, donné et accompli gratuitement par lesdites parties sur les saints évangiles de Dieu, qu'elles touchèrent chacune corporellement, se recommandant toutes les fois qu'elles en furent requises, à savoir pour moitié à l'autre partie et pour l'autre moitié à monseigneur l'évêque de Maguelone, comte du dessusdit château de Montferrand et à moi, notaire dessousdit (...) et personne publique stipulant solennellement et recevant en nom et lieu dudit monseigneur l'évêque et comte de Maguelone et de tous et chacun de ceux qui ont, auront ou à l'avenir peuvent ou pourront avoir cause ;
et afin que lesdites parties ou l'une d'elles n'aient pas ou ne puissent avoir recours à l'arbitrage d'un prude homme ni ne puissent autrement faire appel de ladite sentence à faire, lesdites parties se donnèrent mutuellement l'une à l'autre, stipulant comme dessus, par donation que l'on dit entre vifs, tout ce que lesdites parties ou l'une d'elles pourrait avoir et obtenir desdits recours et appel sur leurs biens et réciproquement ; en outre, lesdites parties contractantes voulurent et accordèrent entre elles, de leur certaine science, que le présent compromis et le temps d'icelui dure, puisse et doive durer de ci jusqu'à la fête de Saint Hilaire prochaine venant. Promettant les susdites parties contractantes l'une à l'autre et réciproquement, présentes et stipulant comme dessus, par solennelle et valide stipulation et sous l'hypothèque et l'obligation de tous leurs biens, possessions et droits et chacun d'eux, ainsi que de chacun de leurs biens meubles et immeubles présents et à venir, de ne pas venir contre le présent compromis ni contre toutes et chacune des choses ci-dessus et ci-dessous écrites, ni de faire venir qui que ce soit contre en aucune manière, de n'avoir rien dit ou fait par le passé et de ne rien dire ou faire à l'avenir ; et pour que toutes et chacune des choses dessusdites aient et obtiennent en jugement et hors jugement (...) force et perpétuelle vigueur, efficacité et vertu, et afin de tenir, garder, observer et accomplir perpétuellement toutes et chacune des choses dessusdites et ne jamais faire, dire ou venir contre par qui que ce soit, les susdites parties contractantes promirent et, présentes et stipulant comme dessus l'une à l'autre et réciproquement sous la peine dessusdite, jurèrent sur les saints évangiles de Dieu qu'elles touchèrent corporellement et gratuitement, ayant fait toutes les renonciations de droit ou de fait nécessaires et requises en pareil cas et renonçant à toute cautèle, desquelles choses dessusdites et de chacune d'elles lesdites parties et chacune d'elles demandèrent et requirent qu'un instrument public leur soit fait par moi, notaire dessousdit. Toutes les choses dessusdites et chacune d'elles furent données au lieu des Matelles, sur la place de Pierre CODORSE, habitant dudit lieu, en présence des témoins Michel BARBERISTE, habitant du château de Montferrand, Jean DUMAS, clerc, Guillaume ADHIBERT, Jean GARIN, du lieu et paroisse de Saint Jean de Cuculles, et de moi, Marcel ROUBAUD, clerc, habitant des Matelles, par l'autorité du roi notaire public, qui, ayant été requis sur toutes et chacune des choses dessusdites, en ai reçu l'instrument en note.
Après quoi, l'an et du règne que dessus et le treizième jour du mois de janvier, sachent tous et chacun, présents et à venir, qu'en la présence de moi, notaire public dessus écrit, et des témoins ci-dessous écrits, présents et personnellement constitués les ci-dessus nommés, Jean DUMAS et Bernard PERTRACH, arbitres, arbitrateurs et amiables compositeurs, unanimement élus comme il est dit plus haut par les ci-dessus nommés Guillaume LATOUR, aux noms que dessus, et Arnaud et Jean EUZET, frères, contractants, ayant entendu, comme ils dirent, et examiné les questions et débats ci-dessus exprimés, voulant, désirant et aspirant amener lesdites parties à bonne paix et vraie concorde à propos des causes, questions et débats dessusdits et exprimés, pour le bien de paix et de concorde entre lesdites parties, mettre un terme auxdites causes, questions et débats et leur imposer un silence perpétuel, firent et procédèrent à la sentence, déclaration, détermination et définition en la matière qui suit : nous, Jean DUMAS et Bernard PERTRACH, arbitres, arbitrateurs et amiables compositeurs élus par lesdites parties contractantes aux noms que dessus, voulant et prétendant, avec l'aide de Dieu, pour bien de paix et de concorde entre lesdites parties, ramener lesdites parties à bonne paix et vraie concorde, mettre fin et terme du mieux que nous pourrons auxdites causes, questions et débats et leur imposer un silence perpétuel, entendues et diligemment examinées les questions, requêtes et demandes de chacune des parties dessusdites, avons procédé à la sentence, définition, déclaration et détermination à faire et proclamer sur les choses dessusdites en la manière qui s'ensuit.
Et premièrement pour le partage des possessions, à savoir des pièces de terre dont il est cause, question et débat entre les susdites parties contractantes aux noms que dessus, nous statuons, définissons, connaissons, déclarons et déterminons sous les peine, obligation et serment contenus dans le précédent instrument de compromis, que la pièce de terre (...) située sur le territoire de Tactigos (ou Tartigos) et dans la paroisse de Saint Sébastien de Cassagnas, avec l'angle dudit espace de terre qui est contre le territoire del Avans, ainsi qu'elle se comporte, tenant aux terres du mas de la Salade, aux terres du mas de Sainte Agnès, aux terres des hoirs de feu Jean RICOME, du lieu de Saint Jean de Coculles, et à une autre pièce de terre desdits Arnaud et Jean EUZET (comme l'attestent) d'anciennes bornes et d'autres plantées de nouveau par nous, arbitres, arbitrateurs et amiables compositeurs dessusdits, ainsi qu'elles se comportent d'une borne à l'autre, soit auxdits Guillaume et Antoine LATOUR, frères, et aux leurs. Et que l'autre pièce de terre (...) sise sur ledit teritoire de Tactigos (ou Tartigos), à savoir la pièce de terre qui est à marin pour partie, avec un angle dudit espace de terre ainsi qu'il se comporte, tenant aux terres des hoirs de Jean RICOME, aux pièces des hommes du lieu d'Assas, aux terres du mas de Restinclières, le chemin par lequel on va de Cécélès à Montpellier au milieu, et à une autre pièce de terre desdits Guillaume et Antoine LATOUR frères, lesdites bornes pour le partage d'icelles plantées en leur milieu, et à d'autres confins justement délimités, soit avec tous ses droits, entrées, sorties et dépendances quelconqes auxdits Arnaud et Jean EUZET, frères, et aux leurs.
Item, au regard des pièces de terre sises sur le territoire de Campmal, statuons, définissons, connaissons et déclarons, sous les peine, obligation et serment contenus au précédent instrument de compromis, que la pièce de terre qui, ainsi qu'il a été dit, fut auxdits Guillaume et Antoine LATOUR, frères, ainsi qu'elle est délimitée par d'anciennes bornes, et au vu des instruments desdits Guillaume et Antoine LATOUR à nous montrés par lesdits LATOUR, ainsi qu'elle se comporte, tenant aux terres d'Antoine MONTELS, des Matelles, à cause du mas de Sanabiegolis (nom à revoir) , le chemin de Monaresio (nom à revoir) au milieu, et de toute autre part à d'autres terres desdits Arnaud et Jean EUZET, frères, (comme l'attestent) d'anciennes bornes et d'autres plantées de nouveau par nous, arbitres, arbitrateurs et amiables compositeurs dessusdits, ainsi qu'elles se comportent d'une borne à l'autre, pour le partage desdites terres en leur milieu, soit auxdits Guillaume et Antoine LATOUR, frères, et aux leurs. Et que l'autre pièce de terre, ainsi qu'elle se comporte, tenant d'une part à la susdite pièce de terre desdits Guillaume et Antoine LATOUR, frères, lesdites bornes au milieu, à une autre pièce de terre desdits Arnaud et Jean EUZET, frères, et à d'autres confins justement délimités, soit auxdits Arnaud et Jean EUZET et aux leurs.
Item, au regard des terres situées sur le territoire de las Gerbadas, voulons et ordonnons sous les peine, obligation et serment contenus au précédent instrument de compromis, que lesdites parties puissent se répartir entre elles lesdites terres et les délimiter par des bornes de jour en jour, selon ce qu'ils auront décidé et ce que l'un aura demandé à l'autre.
Item, statuons, définissons, connaissons et déclarons, sous les peine, obligation et serment contenus au précédent instrument de compromis, que lesdites parties et chacune d'elles, donnent, cèdent et renoncent en faveur de l'autre à tous et chacun des biens, à toutes et chacune des actions, pétitions et demandes que l'une des parties a et peut avoir et obtenir sur les biens de l'autre, pour cause et à l'occasion du partage des susdites pièces de terre, à quelque droit, titre ou raison sans cause que ce soit.
Item, statuons, connaissons, définissons, déclarons et déterminons, sous les peine, obligation et serment contenus au précédent instrument de compromis, que lesdites parties nous donnent à nous, arbitres dessusdits, pour notre peine dépensée en partageant et délimitant les susdites pièces de terre, vingt sous tournois à chacun de nous.
Item, voulons et ordonnons, sous les peine, obligation et serment contenus au précédent instrument de compromis, que lesdites parties et chacune d'elles puissent sur le champ louer, approuver, homologuer, ratifier et confirmer notre présente déclaration et sentence arbitrale.
Item, statuons, définissons, connaissons, déclarons et déterminons, sous les peine, obligation et serment contenus au précédent instrument de compromis, qu'au cas ou cause, question ou débat serait mû entre lesdites parties à propos de notre dite déclaration, nous puissions statuer sur cette cause, question ou débat de ci jusqu'à la fête de Pâques prochaine venant, temps que nous retenons, nous, arbitres, arbitrateurs et amiables compositeurs en vertu de notre présente déclaration.
Item, statuons, connaissons, définissons, déclarons et déterminons, sous les peine, obligation et serment contenus au précédent instrument de compromis, que sauf toutes et chacune des choses dessusdites, une paix durable et perpétuelle soit entre lesdites parties au sujet desdites causes, questions et débats et de toutes et chacune des choses dépendantes, subséquentes, incidentes et rattachées à icelles, de sorte que ni l'une ni l'autre desdites parties ne cherche querelle à l'autre à l'avenir pour cause des choses dessusdites.
Et sur le champ, présents et personnellement constitués, les susnommés Arnaud et Jean EUZET, frères, certains et certifiés à plein sur la précédente sentence, définition, déclaration et détermination faite par les susdits arbitres, arbitrateurs et amiables compositeurs, et sur toutes et chacune des choses contenues en icelle, dont lecture fut faite et récitée en leur présence, les susdits Arnaud et Jean EUZET, donc, de bonne foi et sans aucun dol ni fraude, pour eux et tous leurs hoirs et successeurs à venir, par l'authenticité de cet instrument public ferme, valide et irrévocable, approuvant, agréant et confirmant ladite sentence, définition, connaissance, déclaration et détermination, louèrent, approuvérent, homologuèrent, ratifièrent et confirmèrent ladite sentence et toutes et chacune des choses contenues en icelles, par la manière exprimée ci-dessus. Promettant les susdits Arnaud et Jean EUZET, frères, de ne pas venir ou faire venir quelqu'un par eux ou par quelque personne que ce soit interposée ou à interposer contre cette présente sentence, définition, connaissance, déclaration et détermination, à quelque droit, titre ou raison sans cause que ce soit, sous les peine, obligation et serment contenus au précédent instrument de compromis. Promettant les susdits Arnaud et Jean EUZET, frères, de ne pas révoquer ou faire révoquer ou appeler de la présente sentence, définition, connaissance, déclaration et détermination en nul temps et à quelque droit, titre ou raison sans cause que ce soit, sous les peine, obligation et serment contenus au précédent instrument de compromis (promettant) en outre n'avoir rien dit ou fait par le passé et ne rien dire ou faire à l'avenir.
Et pour que toutes et chacune des choses dessusdites aient et obtiennent en jugement et hors jugement (...) force et perpétuelle vigueur, et afin de tenir, garder, observer et accomplir perpétuellement toutes et chacune des choses dessusdites et ne jamais faire, dire ou venir contre par qui que ce soit, les susdites parties contractantes, de bonne foi, par solennelle et valide stipulation et sous les peine, obligation et serment contenus au précédent instrument de compromis, Arnaud et Jean EUZET, frères, promirent et jurèrent sur les saints évangiles de Dieu qu'ils touchèrent corporellement et gratuitement, ayant fait toutes les renonciations de droit ou de fait nécessaires et requises en pareil cas et renonçant à toute cautèle, desquelles choses dessusdites et de chacune d'elles ils demandèrent et requirent qu'un instrument public leur soit fait par moi, notaire dessus et dessous dit.
Toutes les choses dessusdites et chacune d'elles à compter du plus proche paraphe ci-dessous écrit (c'est-à-dire, sans compter l'acte du 16.12.1456 rapporté dans la première partie) furent faites au lieu de Saint-Jean-de-Cuculles, sur la place publique, hors la petite porte dudit lieu, en présence des témoins Antoine COSTE, du hameau de Mortiers, Jean DUMAS, clerc, des lieu et paroisse de Saint-Jean-de-Cuculles, Jean JAUSSELIN, sergent, habitant des Matelles, et de moi, le souvent dit Marcel ROUBAUD, clerc, par l'autorité du roi notaire public, qui, ayant été requis sur toutes et chacune des choses dessusdites, en ai reçu l'instrument en note.
Instrument fut établi pour les hoirs EUZET. (notaire Marcel ROUBAUD, des Matelles : 2 E 95/597, p. 142 du registre en ligne sur le site des AD 34).
1457, le 24 mars : Pierre (fils d'Arnaud et d'Anthonie REDIER) ; succession, héritier universel dans le testament d'Arnaud, son père - voir en génération 5 (2 E 95/600, aux AD 34).
1457, le 14 novembre : Louise (fille de Guillaume) : compromis entre Louise EUZET, Jacques CARLET (son second mari, de Vendargues), Pierre CARLET (héritier), d'une part, et Pierre DUMAS marié à Marthe SALLELES, d'autre part, pour un litige à la suite du testament d'Hermengaud RICOME (son premier mari, de Saint-Jean-de-Cuculles). Notaire Marcel ROUBAUD, des Matelles : 2 E 95/602, page 63 du registre numérisé en ligne du site des AD 34.
1458, le 25 mars (n.s.) = 1457, le 25 mars (a.s.) : Jean et Arnaud (fils de Guillaume) ; reconnaissance féodale (emphytéose perpétuelle) pour des terres à Cecelès, pour Antoine VINCENT, mas de Grigolerio, à Saint Martin de Treviers ; est présent, Jean GARONE, du mas de Garone, à Saint Jean de Cuculles ; notaire Marcel ROUBAUD, des Matelles ; 2 E 95/600, p. 171 du registre numérisé en ligne sur le site des AD 34
1459, le 24 mars (n.s.) = 1458, le 24 mars (a.s.) : Arnaud (fils de Guillaume) ; publication de testament après son décès, " : (Exposé des faits et requête de Jean EUZET) Au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, amen. L'an de Son incarnation mil quatre cent cinquante huit, le mardi vingt-quatrième jour du mois de mars, du règne de très illustre prince et seigneur Charles, par la grâce de Dieu roi de France, et révérend père en Christ, Maur, étant par la miséricorde divine évêque de Maguelone [il s'agit de Maur de VALLEVILLE, évêque de Maguelone de 1453 à 1471] , comte de Melgueil et sire de Montferrand, sachent tous et chacun, présents et à venir, qu'au lieu et territoire de la paroisse de Saint Sébastien de Cassagnas, en la val de Montferrand et au diocèse de Maguelone, sur la voie publique dudit lieu, par devant sage homme Jean SABATIER, bayle de la cour, de la val et de la juridiction dudit château de Montferrand pour le susdit messire l'évêque de Maguelone et comte, y siégeant et tenant sa cour sur ladite voie publique pour le tribunal afin de rendre les droits, fut présent et personnellement constitué Jean EUZET dudit lieu du Triadou, frère d'Arnaud EUZET, jadis dudit lieu du Triadou, et tuteur testamentaire de Pierre EUZET, fils et héritier universel dudit feu Arnaud EUZET, étant également présente et légitimement assignée à comparaître honnête femme Anthonia [Anthonie REDIER], veuve dudit feu Arnaud EUZET, lequel déclara et par-devant ledit bayle exposa que ledit feu Arnaud EUZET, son frère, ainsi qu'il plut au suprême Créateur, étant arrivé à la fin de ses jours et tombé dans l'infirmité, avait fait, fondé et disposé son ultime testament nuncupatif et sa dernière volonté nuncupative, lequel testament fut fondé et disposé en présence et audience de témoins dignes de foi pour cause de l'absence de notaire public, dont ledit Arnaud ne put obtenir la présence, et reçu par messire Bringuier [Bérenger] MARRE, prêtre, prieur et curé de la susdite paroisse de Saint Sébastien de Cassagnas, ainsi et de telle manière que ceci est contenu en la cédule de papier ou intention dudit feu Arnaud testateur ; et la teneur de ladite cédule de papier ou intention est telle que suit : "El nom de notre senor (...), amen". Prendre la note brève dans la peau du registre.
Item, le susdit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, dit et déclara que ledit feu Arnaud EUZET, son frère, au moment où il fit, fonda et disposa son ultime testament ou intention tel qu'il est contenu en ladite cédule de papier, était sain d'esprit et d'intelligence, et que sa mémoire était bonne, saine, sobre et vive.
Item encore dit et déclara ledit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, audit messire bailli que ledit feu Arnaud EUZET avait fait et disposé toutes et chacune des choses et dispositions contenues en ladite cédule de papier ou intention de son propre mouvement et non sur l'instruction de quelq'un. Item encore, dit et déclara ledit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, audit messire bailli que ledit feu Arnaud EUZET, testateur, parmi toutes les choses exprimées dans sondit ultime testament, avait fait, institué et de sa propre bouche nommé comme son héritier universel en tous et chacun de ses biens, possessions et droits meubles et immeubles, présents et à venir, ledit Pierre EUZET, son fils naturel et légitime, mineur d'âge.
Item encore, dit et déclara ledit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, qu'à la fondation dudit testament ou intention, les témoins mentionnés en ladite cédule de papier et également nommés ci-dessous furent présents, à l'appel et à la demande dudit Arnaud testateur. Item déclara encore ledit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, et exposa qu'après que ledit Arnaud testateur eût fondé sondit ultime testament ainsi qu'il est contenu en ladite cédule de papier ou intention, ledit feu Arnaud arriva à la fin de ses jours et qu'ensuite son corps fut transporté en une sépulture chrétienne. Item dit et déclara ledit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, avoir fait citer par devant ledit messire Bringuier MARRE, prêtre, prieur et curé de ladite église de la paroisse de Saint Sébastien de Cassagnas, Mathieu ROQUET, du lieu et de la paroisse de Saint-Jean-de-Cuculles, Antoine LATOUR, Jean BERTIN, de la susdite paroisse de Cassagnas, qui étaient présents quand ledit feu Arnaud EUZET fit, fonda et disposa sondit ultime testament ainsi qu'il est contenu en ladite cédule de papier ou intention, comme il appert par lesdites citations et comme en fit foi ici même la relation de Denis de CASTRIS, sergent juré de ladite cour de la val de Montferrand, ici présent et qui rapporta audit messire bayle, du mandement d'icelui messire bailli et à la requête dudit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, avoir cité lesdits messire Bringuier MARRE, Mathieu ROQUET, Antoine LATOUR et Jean BERTIN aux présents jour, lieu et heure par-devant ledit messire bayle, et qu'il était allé les trouver en personne. C'est pourquoi ledit Jean EUZET, en présence de ladite Anthonia, veuve dudit feu Arnaud EUZET, demanda et requit, en le suppliant au nom que dessus, que s'ils se présentaient, ledit messire bailli reçoive tous lesdits témoins et chacun d'eux, ci-dessus nommés, qui avaient été présents lors de la confection dudit testament dudit feu Arnaud EUZET, son frère, et qu'ensuite, avec moi, Marcel ROUBAUD, notaire et scribe de la présente cour, il les entende et examine, et de son autorité et décision, qu'il fasse rédiger en acte public par moi, notaire susdit et souscrit de la présente cour, leurs dires et témoignages, afin d'en conserver l'éternelle mémoire. Et le susdit messire bailli, accédant aux supplications et demandes dudit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, après les avoir entendues et jugées conformes tant au droit qu'à la raison, décréta que les susdits témoins devaient être reçus et examinés, et leurs dires et témoignages rédigés afin d'en conserver l'éternelle mémoire et que la véracité dudit testament ou intention dudit Arnaud EUZET ne puisse ni ne parvienne à s'altérer aux temps futurs. Et ayant ainsi agi, le susdit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, demanda et requit que les susdits témoins cités, s'ils ne comparaissaient pas, soient mis en contumace et en défaut, et qu'ils soient de nouveau cités et convoqués à un autre jour sûr et adéquat. Si en revanche ils comparaissaient, il demanda et requit que les susdits témoins et chacun d'entre eux soient reçus, assermentés et diligemment examinés sur et à propos des assertions, propos, dires et déclarations faites plus haut par ledit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, et contenues en ladite cédule de papier ou intention dudit feu Arnaud, testateur, ci-dessus insérée et transcrite, et qu'une fois les témoins interrogés, leurs dires et dépositions soient publiés et consignés en écrits publics afin d'en conserver l'éternelle mémoire, et rédigés en forme publique par moi, susdit notaire souscrit, et qu'ils soient ensuite donnés et transmis en forme publique, à lui et à tous ceux qui en ont, auront ou pourront avoir l'usage dans le futur.
Comparution et réception des quatre premiers témoins : Bringuier MARRE, Mathieu ROQUET, Antoine LATOUR et Jean BERTIN
Comparurent ici même les susnommés messire Bringuier MARRE, Mathieu ROQUET, Antoine LATOUR, Jean BERTIN, témoins dessusdits, qui étaient présents lors de la confection dudit ultime testament et ultime volonté dudit feu Arnaud EUZET, testateur, d'après lesdites citations pour eux faites et pour chacun d'eux. Et alors ledit messire bayle, à la requête dudit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, reçut comme témoins recevables en droit et par le nom de témoins les susnommés messire Bringuier MARRE, Mathieu ROQUET, Antoine LATOUR, Jean BERTIN, chacun d'entre eux cités à comparaître et produits comme témoins en présence dudit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, de moi, notaire public et des témoins souscrits. Et les dessusdits, une fois reçus, jurèrent devant et sur les saints évangiles de Dieu, touchés corporellement et de leur gré par chacun d'eux, de dire dans leurs dépositions la plus pure et simple vérité qu'ils puissent connaître, sur et à propos des choses à questionner et à examiner, et diligemment interrogés sur les assertions, propos, dires et déclarations faites plus haut par ledit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, et contenus en ladite cédule de papier ou intention dudit feu Arnaud, testateur, ci-dessus insérée et transcrite, ils firent leurs dépositions et attestations, l'un après l'autre, ainsi qu'il est contenu plus bas dans leurs dépositions. Toutes et chacune des choses dessusdites furent faites au lieu que dessus, à savoir audit lieu de Triadou et sur la voie publique, en présence de Jean GARIN, de la paroisse de Saint Jean de Cuculles, Jean JAUSSELIN, sergent, habitant des Matelles, Raymond STAVERII, du lieu de Villefranche au diocèse de Rodez, Durand DENIS, du lieu de Begutz, paroisse de Saint Laurent au diocèse de Mende, témoins, et de moi, Marcel ROUBAUD, clerc, habitant des Matelles, notaire public par l'autorité royale et également notaire et scribe de la susdite cour de la val et de la juridiction de Montferrand, qui sur requête ai reçu toutes et chacune des choses dessusdites en note et en ai écrit l'instrument.
Nouvelle requête de Jean EUZET
Puis, l'an, du règne et de l'épiscopat que dessus, et le quinzième jour du susdit mois de mars, sachent tous et chacun, présents et à venir, qu'au susdit lieu de Cassagnas et sur la voie publique dudit lieu, présent et personnellement constitué par-devant le susnommé messire bayle, icelui messire bayle tenant lui-même ses assises et sa cour en ladite rue pour le tribunal, présent et personnelement constitué le susnommé Jean EUZET, au nom que dessus et comme tuteur du susdit Pierre EUZET, son neveu, héritier universel du susdit Arnaud EUZET jadis son frère, disant avoir fait citer par-devant ledit messire bailli aux présents jour, lieu et heure par le susnommé Denis de CASTRIS, sergent ordinaire et juré de la susdite cour, de la val et de la juridiction de Montferrand, ici présent : Guillaume LATOUR, dudit lieu du Triadou, et Guillaume TARDIEU, qui étaient présents lorsque ledit feu Arnaud EUZET fit, fonda et disposa son dernier testament ainsi qu'il est contenu en ladite cédule de papier ou intention. Et ledit Denis de CASTRIS, sergent, rapporta audit messire bayle et à la requête dudit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, être allé trouver en personne lesdits Guillaume LATOUR et Guillaume TARDIEU. c'est pourquoi ledit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, demanda et requit qu'on les reçoive, s'ils se présentaient, comme témoins, et qu'on les assermente et examine diligemment sur et à propos des assertions, propos, dires et déclarations faites plus haut par ledit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, et contenus en ladite cédule de papier ou intention dudit feu Arnaud, testateur, ci-dessus insérée et transcrite, et qu'une fois les témoins interrogés, que leurs dires et dépositions soient publiés et écrits en acte public afin d'en conserver l'éternelle mémoire, et rédigés en forme publique par moi, notaire susdit et souscrit.
Comparution et réception des deux derniers témoins : Guillaume LATOUR et Guillaume TARDIEU
Comparurent alors les susnommés Guillaume LATOUR et Guillaume TARDIEU, témoins dessusdits d'après lesdites citations pour eux faites et pour chacun d'eux. Et ledit messire bayle, à la requête dudit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, reçut comme témoins à la manière accoutumée de recevoir les témoins. Et les dessusdits, une fois reçus, jurèrent devant et sur les évangiles de Dieu, touchés corporellement et de leur gré par chacun d'eux, de dire dans leurs dépositions la plus pure et simple vérité qu'ils puissent connaître, sur et à propos des choses à questionner et à examiner, et diligemment interrogés sur les assertions, propos, dires et déclarations faites plus haut par ledit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, et contenus en ladite cédule de papier ou intention dudit feu Arnaud, testateur, ci-dessus insérée et transcrite, ils firent leurs dépositions, l'un après l'autre, ainsi qu'il est contenu plus bas dans leurs dépositions. Telles sont, à la suite et dans l'ordre, les teneurs des dires et dépositions desdits témoins ci-dessus produits, reçus et examinés.
Déposition de Bringuier MARRE
Vénérable homme messire Bringuier MARRE, prieur, prêtre et curé de l'église de la paroisse de Saint Sébastien de Cassagnas, en la val de Montferrand et au diocèse de Maguelone, témoin dessusdit et ci-dessus produit par ledit Jean EUZET, au nom que dessus, et reçu par ledit messire bayle, et qui jura devant et sur les saints évangiles de Dieu, qu'il toucha corporellement et de son gré, de dire dans sa déposition la plus pure et simple vérité qu'il puisse connaître, sur et à propos des choses à questionner et à examiner, et qui, diligemment interrogé sur les assertions, propos, dires et déclarations faites plus haut par ledit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, et contenus en ladite cédule de papier ou intention dudit feu Arnaud, testateur, ci-dessus insérée et transcrite, il dit par déposition sous son serment que l'an et le jour contenus et mentionnés en ladite cédule de papier ou intention dudit feu Arnaud, testateur, lefit messire Bringuier, témoin ici parlant, requis et appelé par ledit feu Arnaud, testateur, écrivit ladite cédule de papier ou intention dudit feu Arnaud EUZET, testateur, et que c'est alors que ledit feu Arnaud EUZET, testateur, fit et déposa sondit ultime testament ou intention de mot en mot, tel qu'il est contenu dans ladite cédule de papier.
A la question posée audit messire témoin, ici parlant, de savoir si ledit feu Arnaud, lorsqu'il fit et disposa sondit ultime testament ainsi qu'il est contenu en ladite cédule de papier, avait bonne mémoire, icelui témoin répondit que oui, puisqu'il avait bien reconnu les témoins.
Item, à la question de savoir si quelqu'un avait alors poussé ledit Arnaud à fonder son ultime testament de la manière et tel qu'il est contenu en ladite cédule de papier, ledit messire témoin ici parlant, répondit que non.
Item, à la question de savoir si les choses contenues en ladite cédule de papier avaient été lues par lui, témoin ici parlant, en présence et audience dudit feu Arnaud, testateur, et des témoins ci-dessus et ci-dessous nommés, ledit messire témoin ici parlant répondit que oui.
Item, à la question de savoir si, lecture lui en ayant été faite, ledit feu Arnaud avait bien reconnu, considéré et voulu considérer comme son ultime testament et son ultime volonté les choses contenues en ladite cédule de papier ou intention, ledit messire témoin, ici parlant sous son serment, répondit que oui.
Item, à la question, posée audit messire témoin ici parlant, de savoir si en portant ce témoignage et en témoignant de la sorte, il espérait obtenir un avantage ou un inconvénient, il répondit que non.
Item, à la question de savoir s'il avait parlé ou s'était arrangé avec tel ou tels pour faire la présente déposition, il répondit que non.
Item, à la question de savoir s'il avait reçu un don, une quittance, une promesse, une rémission ou une rémission en échange d'une telle déposition, il répondit que non.
Item, à la question de savoir s'il avait été renseigné, instruit ou suborné de quelque manière par quelqu'un pour porter un tel témoignage, il répondit que non. A la question de savoir si c'était pour une prière, une récompense, par amour, crainte, reconnaissance, colère, haine ou bienveillance ou toute autre volonté mauvaise ou bonne qu'il témoignait de la sorte, il répondit que non, mais pour que la vérité soit dite et parce que la vérité des faits était telle qu'il la disait.
Déposition de Mathieu ROQUET
Mathieu ROQUET, du lieu de Saint-Jean-de-Cuculles, en la val de Montferrand et au diocèse de Maguelone, témoin dessusdit et ci-dessus produit par ledit Jean EUZET, au nom que dessus, et reçu par ledit messire bayle, et qui jura devant et sur les saints évangiles de Dieu, qu'il toucha corporellement et de son gré, de dire dans sa déposition la plus pure et simple vérité qu'il puisse connaître, sur et à propos des choses à questionner et à examiner, et qui, diligemment interrogé sur les assertions, propos, dires et déclarations faites plus haut par ledit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, et contenus en ladite cédule de papier ou intention dudit feu Arnaud, testateur, ci-dessus insérée et transcrite, il dit par déposition sous son serment que desdites choses, il savait seulement et tenait pour vrai que l'an et le jour contenus et mentionnés en ladite cédule de papier ou intention, lui, témoin ici parlant, fut présent comme témoin avec ledit Bringuier MARRE, prêtre, prieur et curé de ladite église de la paroisse de Saint Sébastien de Cassagnas et les autres témoins ci-dessus et ci-dessous nommés, requis et appelé quand ledit feu Arnaud EUZET fit, fonda et disposa sondit ultime testament ou intention ainsi qu'il est contenu en ladite cédule de papier. Et à la lecture dudit testament, ledit témoin ici parlant vit et entendit que ledit feu Arnaud, testateur, avait fait et fondé sondit ultime testament ainsi qu'il est contenu en ladite cédule de papier ou intention. A la question, posée audit témoin ici parlant, de savoir si ledit feu Arnaud EUZET, testateur dessusdit, lorsqu'il fit et disposa sondit ultime testament ainsi qu'il est contenu en ladite cédule de papier ou intention, avait bonne mémoire, ledit témoin ici parlant sous son serment, répondit que oui puisqu'il avait bien reconnu les témoins.
Item encore, à la question, posée audit témoin ici parlant et assermenté, de savoir si quelqu'un avait alors poussé ledit Arnaud à fonder son ultime testament de la manière et tel qu'il est contenu en ladite cédule de papier, ledit témoin, ici parlant sous son serment, répondit que non.
Item encore, à la question, posée audit témoin ici parlant, de savoir si les choses contenues en ladite cédule de papier ou intention dudit feu Arnaud, testateur, ci-dessus insérée et transcrite, avaient été lues de mot en mot par ledit Bringuier MARRE, prêtre, prieur et curé dessusdit, en présence et audience dudit feu Arnaud, testateur, dudit témoin ici parlant et des témoins ci-dessus et ci-dessous nommés, ledit témoin ici parlant sous son serment répondit que oui.
Item, à la question posée audit témoin ici parlant et assermenté de savoir si, après avoir entendu la lecture, ledit feu Arnaud avait bien reconnu, considéré et voulu considérer comme son ultime testament les choses contenues en ladite cédule de papier ou intention, ledit témoin ici parlant répondit que oui.
Item, à la question, posée audit messire témoin ici parlant, de savoir si en portant ce témoignage, il espérait obtenir un avantage ou un inconvénient etc. Reprendre intégralement la formule précédente.
Déposition d'Antoine LATOUR
Antoine LATOUR, du lieu du Triadou, paroisse de Saint Sébastien de Cassagnas, en la val de Montferrand et diocèse de Maguelone, témoin dessusdit et ci-dessus produit par ledit Jean EUZET, au nom que dessus etc. Reprendre intégralement la formule précédente.
Déposition de Jean BERTIN
Jean BERTIN, dudit lieu du Triadou, témoin dessusdit et ci-dessus produit par ledit Jean EUZET, au nom que dessus etc. Reprendre intégralement la formule précédente.
Déposition de Guillaume LATOUR
Guillaume LATOUR, du lieu déjà dit du Triadou, témoin dessusdit et ci-dessus produit par ledit Jean EUZET, au nom que dessus etc. Reprendre intégralement la formule précédente.
Déposition de Guillaume TARDIEU
Guillaume TARDIEU, berger, du lieu et de la paroisse de (...), au diocèse de Mende, témoin dessusdit et ci-dessus produit par ledit Jean EUZET, au nom que dessus etc. Reprendre intégralement la formule précédente.
Conclusions
Et après production, réception et examen desdits témoins, ainsi qu'il a été dit plus haut, ledit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, demanda et requit que les dires et dépositions de tous et chacun desdits témoins ci-dessus produits, reçus et examinés, soient consignés en écrits publics et, afin d'en conserver l'éternelle mémoire, rédigés et par moi, susdit notaire souscrit, mis en acte public et que ceux-ci, une fois publiés, copie lui en soit remise en forme publique à lui et à tous ceux qui en ont, auront ou pourront en avoir l'usage dans le futur. Et alors ledit messire bayle, à la requête dudit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, en présence et audience dudit Jean, déclarant au nom que dessus, ainsi que de ladite Anthonia, veuve dudit feu Arnaud EUZET, de moi, notaire public et des témoins souscrits, ledit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, réclamant et voulant avoir pour lui ou pour tous ceux qui en ont,auront ou pourront avoir l'usage dans le futur, copie publique des présents dires et dépositions de tous et chacun desdits témoins ci-dessus produits, reçus et examinés, ledit messire bayle donc, siégeant en tribunal, selon la coutume, sur un banc de pierre par lui choisi à cet usage, sur toutes et chacune des choses dessusdites, interposa son autorité judiciaire et celle de sa cour, ainsi que son pouvoir. Et de toutes et chacune des choses dessusdites, ledit Jean EUZET, déclarant au nom que dessus, demanda et requit que lui soit fait un instrument public par moi, notaire souscrit, en un ou plusieurs écrits s'il en était besoin, sous la dictée et avec le conseil de quiconque sachant le droit, sans que la substance des faits y contenus ne soit changée. Toutes et chacune des choses dessusdites depuis le précédent paraphe ci-dessus, furent faites au lieu que dessus, à savoir audit lieu de Cassagnas et sur la voie publique, en présence du susdit Raymond Staverii, de Durand DENIS, Benoît BARRANDON, du lieu de Roriaycolis, paroisse de Saint-Denis, au diocèse de Mende, témoins, et de moi, le souvent dit Marcel ROUBAUD, notaire public par l'autorité royale et également notaire et scribe de la susdite cour de la val et de la juridiction de Montferrand, qui sur requête ai reçu l'instrument de toutes et chacune des choses dessusdites en note" (notaire Marcel ROUBAUD, des Matelles : 2 E 95/600 sur le site en ligne des AD 34). L'écriture de cet acte est analysée dans Paléolatine 4
1472, le 2 mars (n.s.) = 02.03.1471 (a.s.) : Jean (fils de Guillaume) ; nouveau bail emphytéotique d'une place à bâtir, à
Saint-Jean-de-Cuculles, avec le prieur de cette paroisse. Même acte pour les frères Antoine et Guillaume LATOUR et pour Jean BERTIN, tous du Triadou ; le bail initial qui existait encore le 02.11.1457
avait ensuite été dénoncé à cause de son coût, pour être finalement refait à un prix moindre en 1472. "Au nom du Seigneur, amen. L'an de Son incarnation 1471 du règne de très illustre prince messire Louis, par la grâce de Dieu roi de France, sachent tous et chacun, présents et à venir, qu'en la présence de moi, notaire public, et des témoins dessous écrits, établi et personnellement constitué, vénérable homme messire Dieudonné GASSIN, prêtre, bachelier en décret, prieur du prieuré du lieu de Saint-Jean-de-Cuculles en la val de Montferrand et diocèse de Maguelone, sachant et connaissant, ainsi qu'il le dit, que Jean EUZET, du lieu du Triadou, de la paroisse de Saint Sébastien de Cassagnas, auxdits val de Montferrand et diocèse de Maguelone, et ses ascendants, ont tenu jadis, en des temps révolus, des prédécesseurs dudit messire prieur, ont tenu donc, de longue date, en bail ou emphytéose perpétuelle, sous la perpétuelle directe et domination, avec l'accord et l'approbation, ainsi que le droit de prélèvement, de commission, de prérogative, d'incursion, de rétension et d'avantage à retenir ou à approuver dudit prieur et de sondit prieuré, et moyennant le cens ou usage annuel de six sous et quatre deniers tournois à payer chaque année, perpétuellement, à la fête de Saint-Michel, une place à bâtir située sous la muraille commune dudit lieu de Saint Jean de Cuculles, tenant d'une part, par devant, à la voie publique et d'un côté la place d'Antoine et Guillaume LATOUR, frères, et d'un autre côté, à la place de noble Jean BERTIN, dudit lieu du Triadou, et d'autre part, par derrière, à la cour du cloître du prieuré dudit lieu et à d'autres confins justement délimités, avec tous ses droits et toutes ses entrées, sorties et dépendances ;
Item, sachant aussi et connaissant le susdit messire prieur, ainsi qu'il le dit, que ledit Jean EUZET lui a depuis longtemps déjà restitué ladite place à cause du poids dudit usage, laquelle, depuis le temps de ladite restitution, est demeurée et demeure encore entre ses mains et entre celles de sondit prieuré ;
Item, sachant aussi et connaissant le susdit messire prieur, ainsi qu'il le dit, que ladite place lui serait inutile, à lui et à sondit prieuré, si elle demeurait entre ses mains et entre celles de sondit prieur&eacuet;, et qu'il serait plus utile audit messire prieur et à sondit prieuré de donner ladite place en nouveau bail, à cens ou usage plus modéré, que de la conserver ainsi vacante ; le susdit messire prieur, donc, conduit à cette décision par les causes dessusdites et par d'autres, de bonne foi et sans aucun dol ni fraude, en son nom et en celui de ses successeurs audit prieuré, avec le présent instrument public, vrai, ferme, valable et irrévocable, l'a donnée et octroyée en nouveau bail ou emphytéose perpétuelle, et à titre de pur, parfait, ferme, juste et irrévocable bail ou emphytéose, baillée, concédée, abandonnée et y a renoncé au profit dudit Jean EUZET, présent, stipulant solennellement et recevant pour tous ses héritiers et successeurs au temps à venir [ladite place] avec le droit de la donner, de la vendre, de l'échanger, de l'hypothéquer et de l'aliéner de quelque manière et à quelque personne que ce soit, à l'exception cependant des clercs, des chevaliers, des maisons religieuses et autres personnes et lieux dont le droit les en empêche, pour satisfaire pleinement et perpétuellement, dans la vie et dans la mort, les volontés et besoins quelconques de lui et de tous ses héritiers et successeurs audit prieuré, en et sur ladite place, les droits et dépendances de celle-ci, la perpétuelle directe et domination, accord, approbation et droit de prélèvement, de commission, de prérogative, d'incursion, de rétension et d'avantage à retenir ou à approuver, et le cens ou usage annuel de deux sous tournois à payer chaque année, perpétuellement, à la fête de Saint-Michel ; sauf et réservé encore pour lui, messire prieur dessusdit, que ledit Jean EUZET sera tenu et devra édifier ou faire édifier et construire une maison sur ladite place en vertu de l'octroi de ce nouveau bail et des choses ainsi baillées et octroyées, à savoir la place ci-dessus délimitée et désignée, avec tous ses droits, dépendances, entrées, sorties et dépendances quelconques.
Et le susdit messire prieur a confessé et en vérité, de sa certaine science, ouvertement et publiquement reconnu avoir eu et reçu dudit Jean EUZET, preneur, présent et stipulant comme dessus, un bouc ou chevreau, duquel bouc ou chevreau le susdit messire prieur s'est dit et tenu content, satisfait et bien payé et, en acquittant à tout jamais ledit Jean EUZET, présent et stipulant comme dessus, les siens, ses biens et les biens des siens, les en a entièrement libérés et absous, renonçant également à l'exception dudit bouc ou chevreau dessusdit non eu et non reçu, à ne rien lui réclamer à l'avenir en paiement dudit bouc ou chevreau et à ne rien faire contre lui et les siens, ses biens ou les biens des siens, en vertu d'aucun droit, titre ou raison sans cause. En outre, si ladite place ci-dessus délimitée et désignée, avec ses droits et dépendances, vaut plus à présent ou devait valoir plus dans le futur en bail, entrée et usage dessusdits, tout ce surplus, quelle qu'en soit ou en sera la valeur, a été donné en donation pure, vraie, incorruptible, juste et irrévocable, celle que l'on dit et fait entre vifs, audit Jean EUZET, présent et stipulant comme dessus, par le susdit messire prieur, qui a renoncé à tout jamais à invoquer la cause d'ingratitude ou toute autre cause.
Donnant et concédant et jusqu'à etc., accroissant etc. et encore, comme vrai seigneur etc., concédant etc. ladite place ci-dessus délimitée et désignée, avec ses droits et dépendances. Et le susdit messire prieur a promis audit Jean EUZET, présent et stipulant comme dessus, de lui faire avoir, tenir etc. au nom de la protection etc. Et le susdit messire prieur, afin de tenir, observer, conserver et accomplir toutes et chacune des choses dessusdites, a obligé et hypothéqué audit Jean EUZET, présent et stipulant comme dessus, ladite place ci-dessus délimitée et désignée, avec ses droits et dépendances, sous la puissance, juridiction, coercition et contrainte de la cour temporelle et spirituelle de messire l'évêque de Maguelone et de toute autre cour ecclésiastique et séculière sur ce requise, où qu'elle soit, auprès de laquelle ou desquelles le susdit Jean EUZET ou les siens voudront avoir recours pour faire observer les choses dessusdites, de droit et de fait, à l'ignorance etc., et généralement etc. et néanmoins, il affirma là-dessus etc. et ainsi tenir les choses dessusdites etc. le susdit messire prieur promit et jura audit Jean EUZET, présent et stipulant comme dessus, en touchant corporellement, de sa bonne grâce, les saints évangiles de Dieu.
Et de toutes et chacune des choses dessusdites ledit Jean EUZET demanda et requit qu'instrument public lui soit fait par moi, notaire dessous nommé. Et toutes et chacune des choses dessusdites furent faites audit lieu de Saint-Jean-de-Cuculles, sur la voie publique, près de la porte neuve dudit lieu, en présence de noble Jean BERTIN, Antoine LATOUR, dudit lieu du Triadou, Arnaud ARNAVIELLE, de la paroisse dudit lieu de Saint-Jean-de-Cuculles, témoins, et de moi, Marcel ROUBAUD, habitant des Matelles, notaire public par l'autorité royale, qui, ayant été requis sur toutes et chacune des choses dessusdites, en ai reçu l'instrument en note.
L'instrument a été dressé."
Notaire Marcel ROUBAUD, des Matelles : 2 E 95_605, page 122 du site numérisé et en ligne des AD 34 ; cet acte est analysé dans Saint-Jean-de-Cuculles et son écriture dans
Paléolatine 4 .
1474, le 28 mai : Jean (fs de Guillaume) ; nouveau bail emphytéotique d'une terre à Saint-Jean-de-Cuculles à Antoine ROQUET, de Saint-Jean-de-Cuculles ; il constitue en son nom et au nom de Pierre EUZET, son neveu dont il est le tuteur, fils et héritier universel d'Arnaud EUZET, son frère décédé ; les confronts sont multiples : l'honneur de Pierre DUMAS, l'honneur d'Antoine, Jean et Raymond FLAVARD, le valat appelé le bolhidor, etc. ; est présent à l'acte : Pierre ANDRÉ, du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc. Notaire Marcel ROUBAUD, des Matelles : 2 E 95_609, page 66 du site numérisé et en ligne des AD 34
1474, le 13 décembre : Jean (fs de Guillaume) et Louise (fa de Guillaume) : contrat de mariage de Françoise, fille de Louise et de Jacques CARLET (de Vendargues), avec Guiraud SABATIER (fs de Pierre), des Matelles ; pour ce mariage, Jean EUZET, oncle maternel de Françoise, accorde une dot de 40 livres (notamment) ; l'acte est passé au Triadou dans la maison de Jean EUZET, en présence de Bringuier MARRE, prieur du Triadou (notamment) ; notaire Marcel ROUBAUD, des Matelles : 2 E 95_609 (AD 34) : le contrat de mariage et la constitution de dot ("donation, cession, rémission") sont dans deux actes séparés, sans ordre chronologique dans la liasse. Notaire Marcel ROUBAUD, des Matelles : 2 E 95_609, pages 131 et 138 du site numérisé et en ligne des AD 34
1482, le ? : Pierre (fils d'Arnaud et d'Anthonie REDIER) ; bail par la confrérie de Saint Sébastien, au Triadou, de sa maison et de ses terres ; 1 E 1419 (AD 34).
1482, le ? : Mathieu (fils de Jean) ; bail par la confrérie de Saint Sébastien, au Triadou, de sa maison et de ses terres ; 1 E 1419 (AD 34).
1483, le 11 novembre : Jean (fils de Jean) ; témoignage, témoin au mas de Prat pour un mariage de Guillaume VEDEL où est signalé Barthélémy HOSTET, du mas de Prat ; acte qui montre la continuité des liens entre les EUZET du Triadou et ce mas ; c'est aussi le seul acte qui signale ce Jean EUZET, "fils de Jean, du Triadou, paroisse Saint Sébastien de Cassagnas" ; notaire Antoine BERAUD, de Saint-Martin-de-Londres : 2 Mi 219/648, aux AD 34.
1484, le 20 juillet : Pierre (fils d'Arnaud et d'Anthonie REDIER) ; contrat de mariage avec Catherine MARTIN (manse des Matelettes, paroisse de Viols-le-Fort) : régime dotal ; la dot est de 48 livres tournois, plus les clauses habituelles (gonelle, robes, fustain ...) ; le mariage a eu lieu après le Cm ; il manque la dernière page à l'acte ; l'acte précédent est du notaire Antoine BERAUD (de Saint-Martin-de-Londres) ; comme la dernière page de cet acte précédent est sur le même feuillet que la première page de ce Cm, on peut supposer qu'il s'agit du même notaire (dont on pourrait lire le nom sous la forme GARAUD mais il ne semble pas exister de notaire de ce nom) ; par contre, le notaire Antoine BERAUD a bien exercé à Saint-Martin-de-Londres, de 1463 à 1493 (actes conservés dans la série 2 E 95, aux AD 34 ; ce Cm se trouve en 2 E 34/245 (AD 34), dans une série des notaires de Ganges mais avec uniquement des actes concernant Saint-Martin-de-Londres et sa région proche (Gabriac, Notre-Dame-de-Londres, Viols-le-Fort).
1487, le 11 janvier : Jean (fils d'Arnaud et d'Anthonie REDIER) ; contrat de mariage avec Jeanne (de) GARD(I)ES ; notaire Jean BLANCHI, de Cournonterral : 2 E 95/142, f° 9 v. et 10 r (p. 15 du registre en ligne du site des AD 34) ; acte trouvé par M. Gabriel PEYRE ; la dot est de 100 livres ; présent (notamment) : Jacques LATOUR (du Triadou) ; dans la reconnaissance de dette qui suit (f° 10 v.) est présent Mathieu EUZET, "son cousin" et dans la quittance qui suit (f° 11 r.) est présent Pierre EUZET, "son frère", tous du mas du Triadou ; en 2 E 95/125, pour le même notaire, l'acte est plus complet (5 pages au lieu de 2), de la vue 184 à la vue 186 du registre en ligne du site des AD 34.)
1492, le 29 janvier : Jean (fils d'Arnaud et d'Anthonie REDIER) et Mathieu (fils de Jean) ; donation d'une maison par la confrérie ; notaire Guillaume AMOROSI, de Montpellier : 2 E 95/679, f° 156 (p. 163 du registre en ligne des AD 34).
1492, le 18 avril : Jean (fils d'Arnaud et d'Anthonie REDIER) et Mathieu (fils de Jean) ; échange de terres au Triadou, avec Guillaume DUMAS (de Manse), de Saint-Jean-de-Cuculles ; notaire Guillaume AMOROSI, de Montpellier : 2 E 95/679, f° 8 (vue 19 du registre en ligne des AD 34).
1493, le 13 juillet : Jean (fils d'Arnaud et d'Anthonie REDIER) et Mathieu (fils de Jean) ; ratification de l'échange précédent avec Jean DUMAS (de Manse), de Saint-Jean-de-Cuculles, fils de Guillaume ; notaire Guillaume AMOROSI, de Montpellier : 2 E 95/679, f° 8 (vue 20 du registre en ligne des AD 34).
1494, le 1er juin et le 9 octobre : Bringuier (fs de Guillaume ?) ; achat et contrat de mariage où il est témoin ; notaire Pierre FULLOSI, de Montpellier : 2 E 95/829, f° 78 et f° 62 (vues 84 et 68 du registre en ligne du site des AD 34.)
1497, le 31 novembre : Bringuier (fs de Guillaume ?) ; contrat de mariage où il est témoin ; notaire Pierre FULLOSI, de Montpellier : 2 E 95/829, f° 13 (p. 20 du registre en ligne du site des AD 34.)
1498, le 27 novembre : Antoine (fils de Jean et de Catherine REDIER) ; contrat de mariage avec Guillemete LATOUR ; notaire Pierre FULLOSI, de Montpellier : 2 E 95/829, f° 192 (p. 177 du registre numérisé des AD 34) ; dans le même acte, afrairement, ce qui explique pourquoi Antoine est ensuite resté aux Matelles.
- 1498 ou 1499 (à compléter) : Jean EUZET dit Richome demeurant à Saint-Jean-de-Cuculles, témoin dans une transaction concernant les MICHEL, des Matelles (notaire Pierre FULLOSI, de Montpellier : 2 E 95/829, f° 188, p. 174 du registre en ligne sur le site des AD 34).
- 1505, en octobre : Mathieu (fils de Jean) ; arrentement du domaine de Saint Agnès (à Saint-Aunès) à Mathieu EUZET (notaire Louis de LESTRADE, de Montpellier : 2 E 95/973, f° 195, vue 211 du registre en ligne, sur le site des AD 34.
1506 (a.s.) le 31 janvier (= 1507 n.s.) : Mathieu (fils de Jean) ; contrat de mariage avec Catherine CABANIS ; notaire Pierre ESTIENNE, de Ganges : 2 E 36/203, aux AD 34 ; cet acte a été vu dans les inventaires de l'archiviste Y. CHASSIN du GUERNY, mis en ligne par Michel MORICE dans "Planète Généalogie" ; l'acte est incommunicable aux AD 34
1508, le 14 mai : Gabrielle (fa de Mathieu) ; contrat de mariage avec Jean REDIER (notaire Antoine de CLARIS, Sauve 2 E 64 438, aux AD 30) ; à comparer avec le Cm de 1423 où il y a Bernard REDIER, du même manse de Curtibus (Lascours), comme témoin, ainsi qu'avec les deux contrats de mariage EUZET-REDIER, de 1450 ; relevé par Mme Régine DUMAS et signalé initialement par Mme Jacqueline ITIER.
1512, le 26 octobre : Claudia (fa de Mathieu) : contrat de mariage avec Jean DOMERGUE, notaire Antoine BOUET (Boeti), de Montpellier : 2 E 95/1110, vue 349 et quittance en 352, du registre en ligne sur le site des AD 34. A noter qu'avec le prestataire actuel des AD, le décompte des vues a varié d'une unité pour certains registres (ici, le CM était à partir de la vue 348 avec le prestataire précédent)
1513, le 4 avril : Mathieu (fils de Jean) ; donation de Bringuier BERTIN à son frère Pierre, les deux du Triadou ; Mathieu EUZET est témoin ; notaire Antoine BOUET (Boeti), de Montpellier : 2 E 95/1112, f° 1 et suivants, vue 6 du registre en ligne sur le site des AD 34.
1518, le 11 janvier : Pierre (fs Jean ? et Catherine REDIER ?) ; procuration ; il est prêtre et membre du collège Saint Sauveur, de Montpellier (notaire Benoît de Molino, de Montpellier : 2 E 95/986, f° 114, vue 121 du registre en ligne sur le site des AD 34.
1518, le 28 septembre : Gabrielle (fa de Mathieu) ; testament, le 28.09.1518, notaire de la val de Montferrand, Guillaume de AZINIERES 2 E 95/366, vue 157 v. du registre numérisé des AD 34 ; dans cet acte, sont signalés Antoine et Mathieu EUZET ; est présent, Dom Pierre EUZET, prêtre du Triadou (en marge de l'acte), tous du Triadou ; signalé initialement par Mme Pascale GARCIAS ; le même testament, en bien meilleur état et pratiquement intact (sauf pour certains morceaux de la partie droite du document), se trouve aux AD 30, en 2 E 56/107 ; en effet, les AD 30 possèdent deux liasses de ce notaire : 2 E 56/107 pour la période 1504-1536 et 2 E 56/108 pour la période 1506-1507 ; dans ce testament, Gabrielle teste, notamment, en faveur de Pierre EUZET, prêtre du Triadou, Antoine EUZET, son frère et Jeanne EUZET, sa soeur qui est femme de Claude ORGUEIL, de Prades ; ainsi, la parenté avec Pierre n'est pas ici précisée, comme si la qualité de clerc était suffisante dans l'acte ; nous avons confirmation de ce procédé avec une autre famille, les RICOME du mas de Roussières ; en effet, dans une reconnaissance de juillet
1494, sont cités dans l'acte "Bringuier RICOME, prêtre du lieu de Viols" et "Antoine RICOME, fils de feu Jean RICOME, mas de Roussières, paroisse et lieu de Viols" ; de même, dans un acte d'arbitrage d'avril 1491 concernant toujours les RICOME, nous retrouvons "Bringuier RICOME, prêtre du lieu de Saint Etienne de Viols, diocèse de Maguelone" et "Antoine RICOME, fils de Jean RICOME, jadis au mas de Roussières, paroisse Saint Etienne de Viols" (ces deux actes sont dans le minutier du notaire Jean FABRE, des Matelles, aux AD 34).
1519, le 31 juillet : Antoine (fs de Pierre) ; contrat de mariage avec Anthonie BONNEL, le 31.07.1519, notaire Antoine BOUET (Boeti), de Montpellier : 2 E 95/1122, f° 67, vue 72 v. du registre en ligne sur le site des AD 34.
1519, le 7 août : Florence (fa de Pierre) ; contrat de mariage avec Guillaume BONNEL, le 07.08.1519, notaire Antoine BOUET (Boeti), de Montpellier : 2 E 95/1122, f° 75, vue 80 du registre en ligne sur le site des AD 34 (initialement indiqué par Mme Evelyne GIAUX) ; ce contrat indique qu'elle est la fille de Pierre EUZET (du Triadou), il ne peut donc s'agir que de Pierre EUZET marié avec Catherine MARTIN ; grâce à cette information sur sa filiation, on connaît donc celle de son frère Mathieu qui se marie avec Jeanne DESPUECH ; en effet, celui-ci lègue à Florence dans son testament (en 1570) et l'acte précise qu'elle est sa soeur. Le prénom Florence étant unique, on voit ainsi que Florence et Mathieu sont les enfants de Pierre.
1520, le 29 octobre : Pierre, prêtre, du collège Saint Sauveur de Montpellier (fs de Jean ?), Antoine (fs de Pierre) et Antoine (fs de Mathieu) ; reconnaissance féodale au chapitre cathédral pour le quart du mas du Triadou (notaire Guillaume VITALIS, de Montpellier : 2 E 95/517, vue 18 du registre en ligne du site des AD 34) ; résumé de pièce identique et ultérieur pour le 29.10.1520 (et même date en 1523), les deux présentés par le chapitre cathédral de Montpellier contre les EUZET au procès des censives du Triadou aux AD 34 ; une transcription tardive non cotée et imparfaite nous avait été initialement montrée par M. et Madame Roger GUÉ en 2002 (transcription donnée par Mme François EUZET, de Sainte-Croix-de-Quintillargues).
1521, le 8 mai : vente d'une terre champ herme (à Saint-Jean-de-Cuculles) par Guillaume SABATIER (laboureur) à Pierre, prêtre à Saint Sébastien de Cassagnas, college de Saint Sauveur, à Montpellier ; G 3445, aux AD 34, pour le registre, n° rouge en continu n° 4437 ; f° 497, du notaire Antoine BOUET (Boeti), de Montpellier que l'on peut retrouver sur le registre en ligne de ce notaire : 2 E 95/1125, vue 21, sur le site des AD 34.
1521 (a.s.), le 24 janvier : Pierre (fils de Jean ?) ; transaction : entre noble Pierre BERTIN, verrier du Triadou, Dom Pierre EUZET et les deux cousins Antoine EUZET (de la génération 7) ; il n'y a que le début de l'acte ; notaire Guillaume AZINIERES, de la val de Montferrand : 2 E 95/366 (vue 73 du registre en ligne du site des AD 34)
1523, le 7 septembre : Pierre (fs de Jean ?), prêtre, collège St-Sauveur : arrentement au Triadou (notaire Benoît MOULIN (de Molino), de Montpellier : 2 E 95/988, f° 61, vue 82 du registre en ligne, sur le site des AD 34).
1525, en décembre : contrat de mariage de Pierre (fils de Pierre, du Triadou) avec Marguerite MARAZEL [notaire Antoine BOUET (Boeti), de Montpellier] ; la quittance suit ; 2 E 95/1130 (vue 88 du registre en ligne du site des AD 34).
1526, le 26 août : Antoine (fs de Mathieu) ; contrat de mariage avec Jeanne ANDRIEU ou ANDRÉ, notaire Antoine BOUET (Boeti), de Montpellier : 2 E 95/1124, f° 21, vue 26 du registre numérisé aux AD 34
1532, le 7 juillet : Pierre (fils de Pierre et d'Antoinette ROQUE) ; contrat de mariage avec Jaumette DESPUECH, notaire Jean BOUET (Boeti), de Montpellier : 2 E 95/1144, f° 27, vue 39 du registre numérisé aux AD 34 ; au contrat assistent Michel PERTRACH, Mathieu DUMAS, Jean SABATIER (des Matelles), Jean ROLLAND (de Montferrier) ; (la quittance de dot est en octobre 1532, information initiale de Mme Pascale GARCIAS : 2 E 95/285 aux AD 34).
1540, le 1er août : Jurion - écrit aussi Jaurion (fille de Jean ? ; soeur de Pierre, prêtre) ; mariage avec Pierre FOURNEL (écrit FORNEL), du mas de Fournel à Saint Clémens (de Rivière (acte indiqué dans la transaction du 13.09.1561 entre le prêtre Pierre EUZET et Claude FOURNEL, du même mas - voir cette transaction).
1543, le 17 février : Marcelline (fa Antoine vieux et Anthonie BONNEL) ; contrat de mariage avec Blaise BONNIÉ, de Montferrier, notaire Antoine BOUET (Boeti), de Montpellier : 2 E 95/1140 (AD 34) ; parmi les présents : Etienne ROSSET, de Teyran ; mais dans l'accord de tutelle de son fils Jean BOIER, le 28.01.1595 et dans sa quittance du 09.08.1595 (les deux actes chez le notaire Bermond de LAVAL, de la val de Montferrand : 2 E 58/4, aux AD 34), on voit que Jean BOIER était fils de Blaise BOIER et de Marcelline EUZET, elle-même fille d'Antoine EUZET et d'Anthonie BONNEL ; cette tutelle avait été assurée par Antoine EUZET, son aïeul, et payée par Jacques EUZET, fils de Jean, son cousin germain ; dans l'acte de mariage, le patronyme est bien BONNIÉ ou BONNIER et dans les deux autres actes, le patronyme est bien BOIER, sans ambiguïtés ; dans les deux cas, le prénom est Blaise et, dans les deux cas, il est de Montferrier ; s'agit-il de la même personne ?
1546, le 18 février : Alix (fa Antoine vieux et Anthonie BONNEL) ; contrat de mariage avec Hugues RO(U)SSET
, notaire DEGAN 2 E 62-1 (AD 34) : information initiale de Mme Régine DUMAS.
1546 , le 19 février : Jeanne (fa Antoine jeune et Jeanne ANDRIEU) ; contrat de mariage avec Jean RO(U)SSET
, notaire DEGAN 2 E 62-1 (AD 34) information initiale de Mme Régine DUMAS ; filiation au 14.02.1574 pour le contrat de mariage
de Dauphine RO(U)SSET, leur fille , avec Jehan NORRYT, de Chasteauneuf : 2 E 57/12, information initiale de M. Marc MORANDAT.
1546, le 30 décembre : Jeanne (fa Mathieu ?), femme d'André RAFINESQUE, hôtes du logis de la salamandre, à Montpellier, et Antoine, son frère, du Triadou ; sentence arbitrale avec ratification ; notaire Pierre de CABANIS : 2 E 95/1485, f° 216 v., p; 239 du registre numérisé, en ligne sur le site des AD 34.
1548, le ? : Jacques (fs ?), indiqué comme étant du mas du Triadou et dont le contrat de mariage est de 1548 (rubrique du notaire DEDET, de Notre-Dame-de-Londres : 2 E 4/232, aux AD 34) ; indiqué initialement par Mme Jacqueline ITIER.
1552, le ? : Pierre (fs de ?) signalé au compoix de la val de Montferrand, vers 1550, dans la partie concernant le Triadou ;
contrat de mariage, c'est probablement lui qui se marie avec Marceline DESFOURS, en 1552 : rubrique du minutier du notaire DEDET, du château de Londres, 2 E 4 232 (AD 34) :
information initiale de Mme Jacqueline ITIER (pour ce notaire, il ne reste plus que la rubrique, ce qui empêche de
connaître la filiation).
1557, le 19 février : Pierre (fils de Pierre et d'Antoinette ROQUE) ; testament, notaire Fulcrand DEDET : 1 E 3 108, p. 70, aux AD 30 (information initiale de Mme Jacquesline ITIER).
1561, le 13 septembre : Pierre (fils de Jean ?) ; transaction avec Claude FOURNEL, du mas de Fournel à Saint Clémens (de Rivière) ; l'accord porte sur la succession de Jurion (ou Jaurion) EUZET, soeur de Pierre et épouse de Pierre FOURNEL ; par son testament, elle a prévu un droit de substitution en faveur de Pierre EUZET (notaire Dominique DUPUY, de Montpellier : 2 E 95/1568, vue 160 du registre en ligne, sur le site des AD 34)
1563, le 15 novembre : échange de terres par Antoine jeune et son fils François avec Jaume VINCENT et André PERIDIER (notaire Guillaume SOLIER, de Montpellier : 2 E 95/1320, f° 169, vue 184 du registre en ligne, sur le site des AD 34)
1564, le 15 octobre : vente de terres à Cecelles par Antoine jeune dit Biron et son fils François à Jaume VINCENT (notaire Jean GARNIER, des Matelles : 2 E 95/1580, f° 316, vue 329 du registre en ligne, sur le site des AD 34)
1565, le 29 janvier : François (fils d'Antoine jeune et de Jeanne ANDRIEU) et Jean (fils d'Antoine vieux et d'Anthonie BONNEL) ;
accord et transaction entre les deux parties pour leurs biens communs ; on voit que François est déjà marié avec Jeanne de
LAVAL (de Lavérune) qui a apporté 150 livres de dot, cependant que la dot de Marguerite BOSC à Antoine jeune était de
120 livres ; le même acte concerne la pension de 10 livres à régler à Mathieu ESTEVE ; parmi les témoins, il y a
Antoine EUZET d'Assas (qui signe) ; notaire Jacques BARTHELEMY, de Montpellier : 2 E 95/1080, année 1565, f° 139 (page 40 du registre en ligne, sur le site des AD 34).
1565, le 25 septembre : Antoine (fils de Mathieu ?) ; reconnaissance de dette envers Pierre CAUSSE, de Sumène ; notaire Jean SOLIER, de Montpellier : 2 E 95/1325, vue 29 du registre en ligne, sur le site des AD 34).
1565, le 27 décembre : Jean dit Petit (fils d'Antoine) ; reconnaissance des droits de Catherine ESTEVE, fille de
Nicolas et nièce de François ESTEVE ; ce dernier représente son frère, cependant que Jean EUZET est représenté par Jean REBOUL, son cousin ; il s'agit, après le procès engagé contre Jean EUZET dit Petit, fils d'Antoine EUZET, du Triadou, de reconnaître les droits de Catherine ESTEVE mise enceinte par Jean ; il n'y a pas de signatures EUZET ; cet acte est prolongé par celui du 29.01.1566 ; 2 E 95/1080, p. 412 du registre numérisé en ligne sur le site des AD 34.
1566, le 29 janvier : Jean (fils d'Antoine) ; reconnaissance des droits de Catherine ESTEVE, fille de
Nicolas et nièce de François ESTEVE ; est présent à l'acte, Laurens BERTIN, du Triadou (qui signe) ; dans cet acte qui prolonge celui du 27.12.1565, Jean EUZET n'est plus désigné avec le surnom de Petit, ce qui pose question ; soit ce Jean EUZET est le fils d'Antoine vieux et d'Antonie BONNEL (il aurait eu initialement ce surnom qui aurait ensuite été abandonné), soit il s'agit d'un autre Jean, probablement fils d'Antoine vieux ; c'est cette dernière solution que nous avons choisie dans les différents fichiers, sous réserve de découvertes ultérieures ; à noter aussi que dans le premier acte, le représentant de Jean EUZET est Jean REBOUL "son cousin", ce qui ferait plutôt pencher en faveur de la première hypothèse ; par contre, dans ce cas, cela voudrait dire que Jean EUZET s'est marié deux fois, d'abord avec Catherine ESTEVE puis avec Jaumette GUIZARD ; dans les deux cas, il s'agit d'un membre de la huitième génération ; notaire Jacques BARTHELEMY, de Montpellier : 2 E 95/1081, p. 64 du registre numérisé en ligne sur le site des AD 34.
1566, le 7 février : François (fils d'Antoine jeune et de Jeanne ANDRIEU) ; reconnaissance de dette envers Antoine
MONTELZ, des Matelles ; il lui doit 5 écus qu'il s'engage à payer "à la croix de may" ; sont présents : Pierre PEYREDIE (de Trévies) et Pierre QUERELLE (de Valflaunes) ; notaire Jacques BARTHELEMY, de Montpellier : 2 E 95/1081, p. 85 du registre numérisé en ligne sur le site des AD 34.
1566, le 10 septembre : Jean dit Biron (probablement fils d'Antoine jeune et de Marguerite BOSC); bail ; à cette date, il arrente le mas de la salade (notaire Jean GARNIER, des Matelles, aux AD 34) ; pour la filiation, voir l'acte suivant
1566, le 12 décembre : Jean dit Biron (probablement fils d'Antoine jeune et de Marguerite BOSC) ; emprunt ; il habite au Triadou et emprunte 67 livres à Jean GUISARD dit Paugue, par contrat ("oblige") passé chez le notaire Jean GARNIER, des Matelles, à cette date ; mort
avant d'avoir remboursé et probablement célibataire : en effet, par acte passé le 30.08.1598, son héritier,
"Jean EUSET viel fils à François nepveu dudit Biron" rembourse la somme au fils de Jean GUISARD dit Paugue qui
porte les mêmes prénom, nom et surnom. Cet acte qui vaut quittance du notaire ROUSSEL de Montpellier, démontre que Jean EUZET dit
Biron devait être un frère de François EUZET, fils lui-même d'Antoine jeune et de Marguerite BOSC.
1568, le 8 octobre : Pierre (fs ?), mise en possession de la chapelle du Triadou, : 1 E 1419. Mémoire concernant le prieuré (historique XVe au XVIIIe siècles). (AD 34)
1569, le 8 janvier : Pierre (fils de Pierre et d'Antoinette ROQUE) ; testament (notaire Jean GARNIER, des Matelles : 2 E 95/1578, vue 101, du registre en ligne, sur le site des AD 34 (information initiale de Mme Jacquesline ITIER).
1571, le 20 novembre : François et son père Antoine jeune : quittance par Pierre BALMES et Alecete BALMES, veuve de Gaspard RAMPON (notaire Dominique DUPUY : 2 E 95/1574, f° 386, vue 396 du registre en ligne, sur le site des AD 34).
1572, le 1er janvier et le 7 mars : Guillaume (fils de Pierre et d'Antoinette ROQUE) ; testament et codicille de Barthélémy HOUSTET ; x Guillaumette HOUSTET ; il est, avec son épouse, leur fils Antoine (tous du mas de Pratz, paroisse de Viols) , les héritiers universels et généraux du prêtre Barthélémy HOUSTET du mas de Pratz, leur cousin ; comme bénéficiaires apparaissent aussi les trois filles de Guillaume EUZET et de Guillaumette HOUSTET : Catherine qui est seule mariée à André LEOTARD (et qui ne reçoit qu'une "robbe drap de maison bonne neuve payable après l'année du trespas", Alayssette et Marguerite ; est aussi héritier particulier Miguel HOUSTET, de Viols, pour 50 livres tournois (testament de janvier et codicille de mars, notaire Pierre ASSESSAT d'Aniane : 2 E 95/63, vue 132 du registre en ligne, sur le site des AD 34)
1574, le 12 février : Pierre ( fils de Jean ?) ; bail du prieuré et du bénéfice de Lansargues (avec d'autres membres du collège Saint Sauveur, de Montpellier) (notaire Pierre de NEMAUZE, de Montpellier : 2 E 62/17, f° 165, aux AD 34)
1574, le 7 novembre : François (fils d'Antoine jeune et de Jeanne ANDRIEU) ; contrat de mariage avec Anne PO(U)ZANCRE, de Saint-Bauzille-de-Putois (notaire Jean GARNIER, des Matelles : 2 E 95/1579, f° 150, aux AD 34 - la quittance de dot est à la même date, f° 159) ; acte signalé initialement par Mme Régine DUMAS.
1574, le 6 décembre : Jean ("père de Jacques") ; il ne peut s'agir que de Jean, fils d'Antoine vieux et d'Anthonie BONNEL ; inventaire de ses biens par le notaire Jean GARNIER, des Matelles. Cette information qui n'a pas été retrouvée dans le minutier de ce notaire est indiquée à la fois par Gaston Jean Joseph EUZET (de Béziers) dans son cahier généalogique et par la veuve de François EUZET (de Sainte-Croix-de-Quintillargues) dans un courrier adressé à Madame Martine VICKERY, courrier qu'elle nous a communiqué (elle-même est née EUZET, branche de Saint-Bauzille-de-Montmel). Il est possible que cet acte ait été détaché de ce minutier pour être joint à celui du notaire Bernard CHAMBERLAIN, de Prades-le-Lez mais les minutes de ce notaire ne sont pas aux AD 34 (voir en 1601, génération 9)
1577, le 28 janvier (n.s.) : Pierre ( fils de Jean ?) ; présence à un contrat de mariage ; prêtre au Triadou, collégial de Saint Sauveur ; présent au mariage de Jaumette GREFUELHE, fille de Michel et de Marqueze EUZET ; celle-ci est alors veuve et vit à
Prades ; Jaumette se marie avec François OLIVET, fils de feu Jacques et d'Isabeau GROSSE, de Celleneuve ; Pierre EUZET paiera 25
livres ; est également impliqué Roman LEQUES, de Bouzenac. 2 E 62 21 f° 67, notaire GYNESTET, de Montpelier ; acte trouvé par M. Marc MORANDAT
1580, le 4 juin ; Jeanne (fa Antoine jeune et Marguerite >BOSC) ; testament : elle est alors mariée avec Guillem
ESTEVE du lieu de Villeneuve (les Maguelone) et est "malade de la maladie contagieuse de peste"
; elle a deux enfants : Sanson et Jacques ESTEVE et un oncle, François DUGET, du lieu du Triadou, en la val de Montferrand ; elle
lègue à ses deux servantes, à ses deux fils et fait de son mari l'héritier universel ; elle précise ce qu'elle doit
à Martin VIDAL du château de Londres et à Jaulme FAUQUIER de Villeneuve ; fait et récité près du cimetière (où elle se trouve) ; présent Claude FABRE, Fulcrand BESTIOU ; elle ne sait pas signer ; notaire Jean TARDIVIER, de Montpellier : 2 E 57/11 f° 180, aux AD 34 ; cet acte a été trouvé par Mme Christine MARCADIER.
1582, le 4 mai : François (fils d'Antoine jeune et de Jeanne ANDRIEU ?) ; arrentement du mas de Prax (Prat) à Jean REBOUL, pour 5 ans (notaire MALIEN, de Viols-le-Fort - signalé dans l'acte de partage de 1603 - à compléter)
1583, le 31 juillet : François (fils d'Antoine jeune et de Jeanne ANDRIEU) ; quittance par André REYNOL (notaire Antoine COMTE, de Montpellier : 2 E 57/14, f° 169, aux AD 34)
1584, le ? : François (fils d'Antoine jeune et de Jeanne ANDRIEU) ; testament d'un François EUZET du Triadou, qui est certainement celui du fils d'Antoine jeune : notaire DEDET, du château de Londres : 2 E 4/232, aux AD 34 (il ne reste que la liste des rubriques, ce qui empêche d'en savoir plus)
1585, le 27 août : François, laboureur, (fils d'Antoine jeune et de Jeanne ANDRIEU) et Jeanne ((fille d'Antoine jeune et de Jeanne ANDRIEU) et Dau(l)phine (fille d'Antoine jeune et de Marguerite BOSC) et Jeanne (fille d'Antoine jeune et de Marguerite BOSC) ; accord de droits de légitime (accord sur les droits de succession pour les enfants qui ne sont pas les héritiers universels) passé entre François d'une part et ses trois soeurs d'autre part ; Jeanne aînée est veuve de Jean ROUSSET de Teyran et habite à Teyran, Daulphine est mariée avec Jean REBOUL du château de Londres et Jeanne la cadette est mariée avec Guilhaume ESTEVE de Villeneuve-les-Maguelonne ; il est rappelé que François avait reçu lors de son contrat de mariage (probablement le premier) la moitié des biens de son père (c'est-à-dire qu'à partir de ce jour, ils s'étaient partagé la gestion du domaine) et que chacune de ses soeurs avaient reçu, à leur contrat de mariage respectif cinq livres, deux robes, un fustain, etc., sans pouvoir réclamer plus ; il est aussi indiqué qu'Antoine jeune est décédé ab intestat (sans avoir fait de testament) ; néanmoins, il y a eu procès car les soeurs ont demandé des "suppléments de leurs droits de légitime" et pour y mettre fin, il y a eu cet accord suivi par un autre acte qui a fixé la part de chacune, à savoir 200 livres, soit au total 600 livres à payer par François ; dans ce deuxième acte qui est à la même date, il est expliqué que François était redevable des dettes contractées par son père, Antoine jeune (pour Antoine FLAVARD, des Matelles et pour d'autres personnes) et pour lesquelles il ne pouvait pas acquitter sans vendre une partie de ses biens. C'est cette situation déficitaire qui explique le second acte qui suit. Notaire Noël PLANQUE, de Montpellier : 2 E 56/165, aux AD 34.
1585, le 27 août : François, (fils d'Antoine jeune et de Jeanne ANDRIEU) : vente, intitulée, "Achat de métairie par Jacques BRISSAC à lui vendue par François EUZET" ; dans le corps de l'acte, on voit que pour payer les suppléments de légitime à ses soeurs et pour régler les différentes dettes, François EUZET est amené à vendre le mas du Triadou ; il s'agit donc d'une Vente essentielle du domaine "appelé communément le mas du Triadou", à Saint Sébastien de Cassagnas. La vente est faite à un autre laboureur "Jacques dit Jaume BRISSAC", pour un montant de 2000 livres (ce montant correspondant à l'ensemble du domaine) ; il n'y a pas de signatures des parties mais des marques ; il n'est nulle part fait mention de la part du mas du Triadou qui est entre les mains de Jean EUZET (le fils d'Antoine vieux et d'Anthonie BONNEL), probablement la moitié des droits sur ces biens (alors que cette branche aînée va effectivement continuer à gérer le mas du Triadou jusqu'à la Révolution et même après pour les terres encore en leur possession) ; à noter aussi le montant : en supposant logiquement qu'Antoine jeune et son fils François possédait la moitié du mas, cela voudrait dire qu'en 1585, la valeur totale du mas - pour la part des EUZET - était de 4000 livres ; cependant, on sait que depuis 1456 (au moins), les EUZET ne possédaient qu'un quart du mas (un autre quart était aux de BERTIN et une moitié aux de LATOUR) ; en conséquence, la part vendue à Jacques BRISSAC devait ne représenter qu'un huitième et la valeur totale du mas et de ses dépendances devait s'élever à 16 000 livres (à comparer avec la vente du mas de Sueilles, en 1575 pour un montant de 2000 livres mais, là-aussi, il ne s'agissait, peut-être, que de la vente d'une partie des parts ; les actes ne donnent jamais d'informations sur les parts des autres propriétaires). Notaire Noël PLANQUE, de Montpellier : 2 E 56/165, aux AD 34.
1589, le 23 février. Vente. François vend des animaux à Pierre BREMOND ; en marge de l'acte, les quittances des 12.08.1589 et 23.10.1590, son fils Gaspard étant son procureur (notaire Théodore DEGAN, de Montpellier : 2 E 62/9, aux AD 34).
1589, le 1er mars. Antoine (fs Guillaume et Guillaumette HO(U)STET) : partage et division avec sa soeur Catherine. Cité dans un
acte du 28.11.1666 (notaire Etienne RICARD, de Montpellier 2 E 62/67 f° 215-217) ; ce partage se trouverait dans le minutier du notaire MALIEN, de
Viols-le-Fort et concernerait notamment les héritages de Barthélémy et Antoine HO(U)STET, en particulier pour la rente relative
à la chapelle fondée par Pierre HO(U)STET dans l'enclos de Viols" (référence au
22.10.1496 pour la création de la chapelle, notaire PLANQUE, de Montpellier). Au f° 215 (de l'acte du notaire
RICARD), le prêtre Jacques RICOME se dit satisfait de Jacques LEQUES, fils de Jean LEQUES et Catherine SERANE pour la pension qui lui est faite sur
une maison dépendant de la dotation de cette chapelle ; au f° 217 procès entre Jacques LEQUES et Catherine SERANE, du mas de Prat : à cette occasion est évoqué le
contrat de division et partage (notaire MALIEN, le 01.03.1589) par Antoine et Catherine EUZET, frère et soeur, "prédécesseurs
desdits LEQUES et SERANE dans les héritages de feux Barthélémy et Antoine HOUSTET" ; la rente annuelle pour la chapelle est de 9 livres.
Cet acte a été trouvé par M. Marc MORANDAT ; toutes ces références restent à analyser. Voir aussi les actes de 1572 signalés à la génération 7.
1590, le 8 février : François (fils d'Antoine jeune et de Jeanne ANDRIEU) ; quittance (accord sur le paiement du mas du Triadou) ; dans cet acte, on retrouve l'acheteur du mas, Jacques BRISSAC, de Cournonterral, et les vendeurs, en l'occurence François et son fils Gaspard ; ceux-ci acceptent la somme de 219 livres 14 sols 9 deniers tournois ; il est rappelé la quittance de 70 livres faite il y a 18 mois devant le notaire Jean BARBUT, de Cournonterral, une quittance de 50 livres passée au mois d'août 1589 et 14 quittances d'un montant de 99 livres 14 sols 9 deniers, faites par Bertrand CAUSSEL et autres collecteurs du Triadou "pour raison des tailles et impôts faicts sur ladite metterie et biens arrantés dudit BRISSAC des années 1588 et 1589 et présente année 1590" ; ces quittances représentent "huit feuillets d'ung petit livre couvert de parchemin que ledit Gaspard EUZET a tendu audit BRISSAC et s'en est contenté saulf a icelluy BRISSAC de pouvoir vérifier lesdites quittances avec les collecteurs et livres desdits impots" ; déduction est faite du prix de l'arrentement (110 livres par an) ; les parties ne savent pas signer ni Pierre PERTRACH, du Triadou, qui est témoin ; cet acte paraît donc clôturer la vente de 1585 ; à noter que François et Gaspard sont alors rentiers du mas, probablement pour assurer la transition avant le paiement complet et le remboursement des tailles et autres impôts ; à noter aussi que c'est Gaspard qui est seul présent dans cet acte. Notaire Bermond de LAVAL, de la val de Montferrand : 2 E 58 3 f° 280, aux AD 34. information initiale de M. Marc MORANDAT.
1590, le 24 juin : François (fils d'Antoine jeune et de Jeanne ANDRIEU ?) ; arrentement du mas de Prax (Prat) à Dauphine EUZET, veuve de Jean REBOUL, pour 8 ans (notaire MALIEN, de Viols-le-Fort - signalé dans l'acte de partage de 1603 - à compléter)
1591, le 10 juillet : vente ; Jacques BRISSAC vend à AUZEMAR, seigneur du Triadou, le mas du Triadou acheté précedemment à François ; notaire Pierre GARDEL, de Montpellier ; information sur le coin gauche du manifest d'Antoine EUZET dans le compoix de la val de Montferrand (AD 34) ; l'année 1591 est en déficit dans le minutier GARDEL, aux AD 34 ; la gestion des biens d'Etienne AUZEMAR (marié à Georgette de BANDINEL, fils de Jean AUZEMAR et de Madeleine UZILLIS) se trouve dans les minutes du notaire Antoine COMTE, de Montpellier. Ainsi trouve t-on au 05.01.1612 un accord de partage des biens entre la mère et le fils ; parmi ces biens, il y a "une metterie en la val de Montferrand au lieu du Triadou", avec la description des terres qui s'ajoutent ainsi à "la seigneurie moyenne et basse dudit lieu" (2 E 57/39, aux AD 34, p. 15 du registre numérisé) ; de même la mère et le fils arrentent ces mêmes biens du Triadou, pour 4 ans, à Gabriel VINCENS (de Tréviers), le 13.02.1617 (2 E 57/49, aux AD 34, p. 146 du registre numérisé)
1592, le 30 janvier : Dauphine (fille d'Antoine jeune et de Marguerite BOSC), veuve de Jean REBOUL, laboureur du Château de Londres ; vente d'avoine pour un montant de 33 écus 1/3, somme qu'elle reçoit de Pierre BLANCARD, "grenetier du grenier à sel de montpellier", tant pour elle que pour son fils Etienne REBOUL (qu'elle s'engage à faire ratifier) ; elle ne sait pas écrire ; elle a dû mourir entre 1592 et 1603. Notaire Théodore DEGAN, de Montpellier : 2 E 62/11, f° 45, aux AD 34.
1594, le 1er mai : Jacques (fils de Jean et Jaumette GUIZARD) ; contrat de mariage avec Marthe ROUX, notaire MALIEN de Viols-le-Fort,
aux AD 30 ; à compléter ; relevé de Mme Jacqueline ITIER.
1595, le 30 décembre : Jean dit Jean vieux (fils de François et de Jeanne de LAVAL) ; contrat de mariage avec Catherine
LISSORT, notaire Bermond de LAVAL, de la val de Montferrand, 2 E 85/4, aux AD 34 ; à compléter ; information initiale de
M. Marc MORANDAT.
1596, le 23 novembre : Jacques (fils de Jean et Jaumette GUIZARD) ; vente de sa part du mas de Prax à Dauphine EUZET (Barthélémy GREGOIRE, des Matelles, "notaire royal de Londres" - les années 1596-1597 sont en déficit aux AD 34 ; cet acte est donc perdu mais il est indiqué dans la quittance générale du 29.11.1602 de cette vente, par Jacques EUZET à Audibert REBOUL, fils de Dauphine EUZET et de Jean REBOUL, son mari)
1597, le 28 juillet : Jean dit Jean jeune (fils de François et de Diane FANIER) ; "natif et habitant du Triadou" testament avant de partir à la guerre, "pour y porter les armes au service du roi" (troupes du duc de VENTADOUR, le commandant de compagnie étant de RESTINCLIÈRES, son héritier universel et général est son frère aîné, Jean vieux, il lègue à ses 6 autres frères, François 1, Guillaume, Antoine, Jacques, François 2, Etienne, pour chacun 10 livres, ainsi qu'à "sa marâtre" Annete POSANCRE, et à "sa belle-soeur" Catherine LISSORT (femme de Jean vieux), pour chacune une robe ; les 6 frères sont dits "utérins", cependant que les 2 Jean sont dits "germains" ; en fait, François est bien le père de 8 fils mais avec 3 femmes,
Jeanne de LAVAL (mère de Jean vieux), Diane FANIER (mère de Jean jeune), Anne POSANCRE (mère des 6 autres). 2 E 56/146, f° 713, notaire Noël PLANQUE, de Montpellier. Cet acte est suivi d'une obligation et d'une procuration au profit de Jean vieux par Jean jeune.
1597, le 5 septembre : Reconnaissance de dette de Dauphine et, en marge, le remboursement par son fils et héritier, Audibert REBOUL, le 31.05.1612 (notaire Pierre GALLET, de Montpellier : 2 E 95/1608, p. 329 du registre en ligne des AD 34).
1697, le 2 novembre : Quittance contenant ratification de vente pour Izac VIDAL et Pierre DAVID par les frères, Jean vieux et Jean jeune ; référence à une obligation du O5.06.1595 (notaire Pierre COUDERC, de Pignan : 2 E 70/39, f° 207) ; l'obligation d'origine est chez le même notaire (à rechercher) ; information initiale de M. Paul ALMERAS.
1601, le 11 mars : Jean dit Jean vieux (fils de François) et Jacques (fils de Jean) : partage de titres : les deux cousins se partagent les titres concernant le mas du Triadou et le mas de Prat ; l'acte rappelle qu'un relevé de ces titres a été fait lors de l'inventaire des biens réalisé après le décès de Jean EUZET (génération 8, père de Jacques) par le notaire Jean GRANIER (ou GARNIER), alors notaire substitué au greffe de la val de Montferrand, le 06.12.1574 (cet acte n'a pas été conservé dans le minutier de ce notaire, qui se trouve aux AD 34, dans la série 2 E 95) ; cet acte a été signé par le notaire ROUSSEL, subrogé au notaire GRANIER (ce qui explique peut-être la perte de cette minute) ; l'accord de 1601 rappelle les points essentiels de cette partie de l'inventaire de 1574, à savoir qu'il y avait 217 "instruments" grossoyés en parchemin de diverses natures de contrats mais sans donner le détail de ces actes notariés ; de même, l'inventaire indiquait la présence d'un livre de reconnaissances en parchemin de 49 feuillets mais, là-aussi, sans mentions de dates, de sujets et des noms des notaires qui les avaient reçus ; l'accord de 1601 rappelle également que c'est François EUZET (génération 8, père de Jean dit Jean vieux) qui se chargea de ces titres et il est indiqué, que ces biens étaient indivis et partagés entre les deux branches cousines ; depuis lors, le livre de reconnaissances a disparu, perdu à cause des guerres (à ce propos, on peut mettre cette observation en perspective avec ce qui est écrit dans un mémoire des EUZET à propos du procès sur les censives du Triadou (et, notamment, pour les droits des EUZET à Saint-Jean-de-Cuculles) : "Durant les guerres civiles du XVIe siècle, la plupart des titres de ce fief furent perdus mais en 1604 Jean EUZET, fils de François, et Jacques EUZET, fils de Jean, successeurs de Mathieu, en réunirent une bonne partie des mains de noble Antoine de LAURIER, seigneur de Valras et de Saint-Jean-de-Cuculles, qu'il avoit sauvés des mains des gens de guerre, et ils furent obligés pour les avoir de luy céder et donner tous les droits de directe, lods, usages, tasques et autres qu'ils avoient dans la paroisse de Saint-Jean-de-Cuculles, à l'exception des terres qu'ils possedoient en propriété." ; il est probable que les reconnaissances de Saint-Jean-de-Cuculles faisaient partie de ce livre disparu ; les deux cousins ont donc d'abord fait inventorier les titres restants par maître Bertrand CHAMBERLIN, de Prades, lequel a fait deux lots, l'un concernant le domaine du Triadou et l'autre le domaine du mas de Prat avec ses dépendances ; l'accord s'est fait pour que Jacques retienne en son pouvoir les titres dépendant du Triadou (au nombre de 43) et que Jean fasse de même pour les titres concernant le mas de Prat (au nombre de 49) ; les deux ont promis de se les montrer en cas de nécessité ; comme pour l'inventaire de 1574, il est indiqué que ces "instruments" n'ont pas été spécifiés (donc pour les dates, sujets et noms des notaires) mais qu'ils les ont néanmoins, l'un et l'autre, reçus et retenus ; de plus, l'accord prévoit que Jacques reçoit une série d'autres reconnaissances contenues dans des "peaux parchemin" (probablement des sacs en peau contenant des parchemins), à savoir : 5 instruments de reconnaissances l'un desquels contiens 5 peaux parchemin dans lesquelles sont compris 8 contrats de l'an 1450 faits par diverses personnes à Guillaume EUZET, reçu par maître Jean SABATIER, notaire (il s'agit de Guillaume, de la génération 4, reconnaissances passées auprès de Jean SABATIER, notaire de Sauve, en même temps que le testament de Mathieu - père de Guillaume - et des deux contrats de mariage de Jean et Arnaud EUZET - fils de Guillaume : c'est manifestement le passage de pouvoir entre Mathieu et Guillaume, en 1450 qui explique ces reconnaissances) ; l'accord de 1601 continue avec les autres reconnaissances : contenues dans 9 peaux parchemin, comprenant 9 contrats de reconnaissances faites à Bringuier du TRIADOU, reçu par le notaire Bringuier ARNAUD, en 1332 et puis encore d'autres instruments contenant 5 peaux parchemin comprenant 15 contrats de reconnaissance audit Bringuier du TRIADOU, reçu par le notaire Raymond de MORTIERS, en 1339 (il est précisé que le dernier est "imparfait, la peau s'estant rompue") et puis encore autres instruments contenant 5 contrats dans 5 peaux parchemin pour diverses reconnaissances faites par diverses personnes à Bringuier du TRIADOU, reçu par le notaire Bringuier ARNAUD, en 1332, et puis encore un autre contenant 15 contrats de reconnaissance dans 4 peaux parchemin (la première et le premier contrat "rompu de vieillesse"), en faveur de Bertrand AGUILHON, seigneur de Montferrier, reçu par le notaire Pons de Manse (DUMAS), en 1278 (il s'agit des prédécesseurs des EUZET au Triadou : les AGULHON puis les TRIADOU ; ce sont ces reconnaissances que les EUZET ont mis en avant dans le procès concernant les censives du Triadou - voir Triadou 1 (suite 2) ; l'accord de 1601est passé au Triadou dans la maison de Jacques EUZET, en présence de Durand GIRAL (de Saint-Jean-de-Cuculles, qui signe), de Jean ROUX (baille de Cazevieille), de Jean JULIAN dit SIMON (berger demeurant au mas de Cuculles - écrit Coculles), de Marcelin PLAIGNOL (baille du Triadou) qui ne savent pas signer (Jacques et Jean EUZET ne savent pas non plus signer et n'apposent pas de marque) ; cet acte est logique dans la mesure où le père de Jean, François, avait dû vendre sa part du domaine du mas du Triadou à Jacques BRISSAC, en 1585 : il était donc logique que les titres correspondants restent entre les mains de la branche demeurée au Triadou (représentée ici par Jacques EUZET) et il était non moins logique que la branche installée au mas de Prat garde les titres correspondants (branche représentée ici par Jean dit Jean vieux EUZET) ; cet acte consacre ainsi l'installation d'une partie des EUZET à Viols-le-Fort au tout début du XVIIe siècle ; cet acte prépare aussi le grand procès sur les censives du Triadou contre le chapitre cathédral de Montpellier : pour résister au puissant chapitre encore fallait-il pouvoir prouver ses droits avec des titres en ordre ; notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles (mais dans cet acte, il est dit "notaire royal de Londres" : 2 E 47/45, f° 80, aux AD 34 ; cet acte avait été consulté par Gaston Jean Joseph EUZET (1889-1967) quand il a constitué son Cahier généalogique (à une époque où les outils modernes de la généalogie n'existaient pas) mais il n'avait pas précisé quel notaire avait passé l'acte (archives de M. Pierre Michel EUZET, copie adressée par Mme Marie-Claude EUZET ; information initiale de Mme Danièle EUZET)
1602, le 26 novembre : Jacques (fils de Jean et Jaumette GUIZARD) ; quittance générale à Audibert REBOUL pour la vente de sa part du mas de Prax à Dauphine EUZET (mère d'Audibert), le 23.11.1596 (notaire de Londres Barthélémy GREGOIRE, habitant des Matelles : 2 E 47/46, f° 259 v., aux AD 34).
1603, le 20 mai : Jean dit Jean vieux (fils de François et de Jeanne de LAVAL) ; enregistrement de déclarations ; il fait enregistrer devant le notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles, les
déclarations de Raymond BOUQUET (berger) et d'Antoine THOURIE qui ont été témoins de la gestion du mas de Prat par Jean REBOUL et
sa femme Dauphine EUZET quand ils vivaient ("en leur vivant rentiers dudit mas" ; c'est un état des lieux qui montre l'exploitation intensive des bois (notamment pour en faire du
charbon) ; suivent encore les témoignages d'Antoine MARRE, André MARRE et Vincens CLAPAREDE, tous habitants de la val qui confirment avoir vu
ces bois chargés par les muletiers de Montpellier et qu'il leur fut permis de faire du charbon avec les bois du mas de Prat.
1603, le 28 mai : Jean dit Jean vieux (fils de François et de Jeanne de LAVAL) et Jacques (fils de Jean et Jaumette GUIZARD) ;
confirmation de déclarations ; avec Jean ROUX (baille de Casevieille), ils reprennent les déclarations du 20 mai concernant le mas de Prat et les confirment : Jean REBOUL et Dauphine EUZET,
rentiers du mas de Prat et habitant au château de Londres ont effectivement vendu le bois aux habitants de Montpellier, bois qui était
charrié par "mulets ou autres bestail à basts" et avaient fait plusieurs charbonnières, que les dégats
concernaient aussi bien les taillis que les grands arbres ; la déclaration de Jean ROUX est particulièrement intéressante car elle nous
apprend que Dauphine EUZET avait acheté la part du mas de Prat à Jacques EUZET ; Notaire Barthélémy GREGOIRE, des
Matelles.
1603, le 3 juin : Jean dit Jean vieux (fils de François et de Jeanne de LAVAL) ; partage du mas de Prax (Prat) avec Audibert REBOUL (fils de Jean REBOUL et de Dauphine EUZET) (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles 2 E 47/46, f° 84, aux AD 34 ; à compléter ; information initiale de M. Marc MORANDAT.
1604, le 27 juin : Jeanne (fa Pascal et Antoinette DESPUECH), d'Assas ; contrat de mariage avec Etienne SABATIER, au temple de Montpellier : régime dotal ; la dot est versée par son frère Jean et se monte à 600 livres, plus les clauses habituelles (une robe nuptiale gonnelle, un fustain, un coffre en bois de noyer avec une serrure fermant à clef ...) ; à titre de droit d'augment, Etienne SABATIER donne 100 livres à Jeanne EUZET et celle-ci lui donne 50 livres ; assistent au Cm : Jean EUZET (son frère, qui signe) Pierre et Michel EUZET (oncles paternels de Jeanne, qui ne savent pas signer), Jean DESPUECH, procureur en la cour et présidial de Montpellier (oncle maternel de Jeanne, qui signe) et d'autres parents ou amis (Jean BOISSIER, Job GAUBERT, noble Fulcrand BERARD, Pierre SABATIER, Jacques ANDRÉ ...), notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles : 2 E 47/47, f°124 (AD 34)
1605, le 19 janvier : Jacques (fils de Jean et de Jaumette GUIZARD) : arbitrage contre Bertrand ESTEVE ; choix des arbitres (notaire Bermond de LAVAL, de Montpellier, 2 E 58/8, f° ?, aux AD 34)
1605, le 12 avril : Jean dit Jean vieux (fils de François et de Jeanne de LAVAL) ; reconnaissance de dette, notaire Bermond de LAVAL, de Montpellier, 2 E 58/8 f° 346, aux AD 34 ; il s'agit probablement de Jean vieux car il est nommé Jean EUZET du lieu du Triadou (alors que son frère est toujours désigné comme Jean EUZET jeune ; il a vendu à Jean RIEUSSET une mule pour 136 livres 10 sols ; en marge, le remboursement se fait le 12.08.1606 ; il ne sait pas signer.
1605, le 17 septembre : Jean dit Jean jeune (fils de François et de Diane FANIER) ; reconnaissance de dette, notaire Bermond de LAVAL, de Montpellier, 2 E 58/8 f° 522, aux AD 34 ; il est dit "du lieu du Triadou demeurant à son mas de Pradz" ; il a vendu une "paire de boeufs aratoires ung poil brun et l'autre poil rouge" à Jean GAUCH, du lieu de Prads ; en marge, le paiement se fait le 30.08.1607 ; solde pour le prix de la vente pour 48 livres tournois ; il ne sait pas écrire.
1606, le 16 avril ; Jean dit Jean jeune (fils de François et de Diane FANIER) ; achat et reconnaissance de dette, notaire Bermond de LAVAL, de Montpellier, 2 E 58/8 f° 686, aux AD 34 ; avec Pierre REYNOL, de Viols, Jean EUZET jeune du Triadou achète de la laine "brebis ou montons" à Antoine DOUCHON (ou DAUCHON), de Villeneuve, 20 sols pour chaque bête, soit 186 livres ; le même jour, vente de moutons à Antoine DOUCHON pour 328 livres 12 sols, par Jean EUZET jeune et Pierre REYNOL ; en marge, règlement au 26.08.1606 et sont présents : Audibert REBOUL, du château de Londres, et Claude DAUSSARGUES, de Corpoyrans, qui signent avec RAYNOL.
1606, le 19 août : Jacques (fils de Jean et de Jaumette GUIZARD), laboureur du Triadou ; reconnaissance de dette ; il reconnaît devoir à François EUZET, du Triadou, 60 livres ; il promet de les lui payer "au jour et fête de la magdelaine prochain 1607" ; le François en question peut être François 1 ou François 2 (les deux, fils de François et d'Anne POUZANCRE) ; il y a un triangle comme marque (reste à savoir s'il s'agit de la marque de Jacques ou de François). Notaire Antoine COMTE, de Montpellier : 2 E 57/28 (p. 144 du registre en ligne sur le site des AD 34)
1606, le 30 décembre ; Jean dit Jean vieux (fils de François et de Jeanne de LAVAL) ; reconnaissance de dette, notaire Bermond de LAVAL, de Montpellier, 2 E 58/8 f° 936, aux AD 34 ; il est dit "Jean EUZET du mas de Pratz", ce qui laisse supposer qu'il s'agit de Jean vieux, d'autant qu'il s'agit d'une reconnaissance de dette de 100 livres envers Anne POUZANCRE (la dernière épouse de François EUZET, son père) qui est indiquée ainsi : "Annette POUSANCRE, veuve en dernières noces de Pierre PERTRACH de Mollieyre negre, à présent de nouveau au lieu de Saint-Bauzille-de-Putois" ; on comprend qu'Anne POUZANCRE avait dû quitter le Triadou (et/ou le mas de Prat) après le décès de François EUZET puis qu'elle avait dû s'installer à Saint-Jean-de-Cuculles (au mas de Molière nègre) quand elle s'est remariée avec Pierre PERTRACH, puis qu'elle était retournée sur son lieu de naissance, Saint-Bauzille-de-Putois, après le décès de ce dernier ; comme toujours, il est précisé que Jean EUZET ne sait pas écrire.
1610, le 27 décembre : Jacques (fils de Jean et Jaumette GUIZARD) ; reconnaissance de dette pour un montant de 330 livre envers son beau-père, Jean ROUX (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles : 2 E 47/49, f° 214 v., aux AD 34).
1613, le 5 mars : Jean dit Jean vieux (fils de François et de Jeanne de LAVAL) ; testament, au mas de Prat : il lègue à ses enfants, Pierre (60 livres), Guillaume (60 livres), Antoine (60 livres), Marguerite (100 livres, 2 robes cadis, 1 fustain, 1 coffre), son épouse a l'usufruit et l'administration de ses biens après son décès, l'héritier universel et général est son fils aîné, Sébastien ; il est prévu une clause de substitution en cas de décès de Sébastien sans enfants, dans l'ordre : Pierre, Guillaume, Antoine, Marguerite ; son frère, Jean jeune, est surintendant aux affaires concernant ses enfants et ses biens ; sont présents à l'acte : Jean EUZET dit Mortiers (qui ne sait pas signer), Pierre CAMBON (prêtre, vicaire), Etienne SOULAS, Etienne CAMBON (de Viols-le-Fort), Guillaume PRUNET (fils d'autre Guillaume, de Saint-Martin-de-Londres), Pierre SERANE (du mas de Prat, qui ne sait pas signer) ; il souhaite être enterré à Viol, dans le tombeau de ses prédécesseurs ; notaire GREGOIRE, des Matelles, 2 E 47/50 f° 34.
1613, le 21 juillet : Jean dit Jean vieux (fils de François) et Jacques (fils de Jean) ; accord avec le notaire Claude LEBLANC (de Sallecrup, diocèse du Puy) pour que celui-ci renouvelle le terrier et les reconnaissances qu'ils ont sur le Triadou, Saint-Jean-de-Cuculles et Saint-Mathieu-de-Tréviers, lesdites reconnaissances féodales n'ayant plus été faites depuis 29 ans ; présents à l'acte : Arnaud LATOUR (prêtre curé de Cazevieille), Charles CROSAT (prêtre curé des Matelles), Etienne SOULAS, de Viols-le-Fort (fils de Vincent), Jean ROUX (baille de Cazevieille) ; les EUZET ne savent pas signer et n'apposent pas de marque ; notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles, 2 E 47/50, f° 106 v., aux AD 34 ; ce notaire devient ensuite notaire de la val de Montferrand (aux AD 34 : 2 E 95/1648 pour la période 1615-1627 et 2 E 95/1649 pour la période 1627-1634)
1615, le 4 ? (acte taché) : : Jacques (fils de Jean) et Jean (fils de François) ; reconnaissance féodale
passée chez le notaire Claude LEBLANC (aux AD 34), par Folcrand VINCENS pour sa femme, Antoinette LATOUR ((écrit "de la Tour") ; acte pratiquement
illisible à cause des taches ; la rubrique précise qu'il s'agit de "terres et propriétés situées
audit lieu du Triadou" ; il est fait référence à une reconnaissance précédente de 1276 faite par Etienne
DUMAS, une autre à feu Bringuier (du) TRIADOU ; une en 1380, le 13 juillet, "tant par Jean RAYMOND que Jean D(UMAS) à feu Guillaume du
TRIADOU, reconnaissance reçue par Guillaume AIGELLI (?), notaire de Montpellier" : on retrouve dans cette dernière reconnaissance
citée presque tous les termes de celle du 17 juillet 1380 rappelée dans celle de décembre 1617 et analysée plus loin.
Dans les deux cas, il s'agit de biens au Triadou même et Mathieu EUZET comme son fils Guillaume ne sont pas évoqués, ce qui correspond
bien à la situation démontrée dans le mémoire des EUZET pour le procès des censives du Triadou contre le chapitre
cathédral de Montpellier ; comme en 1617, Bernard EUZET n'est pas signalé puisqu'il aurait acquis cette directe par son mariage avec
Probe de PRAT (peut-être en 1368) et il aurait donc directement succédé aux TRIADOU qui, eux-mêmes, avaient
succédé aux AGULHON ; le premier item concerne la maison ; pour certaines terres, d'autres reconnaissances anciennes sont indiquées :
1342 par Jean DUMAS, 1328 par Jean RICOME, de Saint-Jean-de-Cuculles à Bringuier du TRIADOU ; une autre de 1332
"audit du TRIADOU" ; une autre reconnue en 1342 par Jean ROUSSEL "audit du TRIADOU" ; etc ;
paiement annuel à la fête Saint Michel ; présence d'Etienne CARR... (curé du Triadou) ; il semble bien que la maison et les
terres et vigne indiquées dans cet acte soient pratiquement identiques à celles de 1617 mais l'acte est trop taché pour
pouvoir conclure sur ce point.
1616, le 3 mars : Jacques (fils de Jean) et Jean (fils de François) ; reconnaissance féodale passée chez le notaire
Claude LEBLANC (aux AD 34), par Antoine et Jacques TREVIES (père et fils) et Guiraud BOUIS (comme mari de Jacquete VILLENEUVE), de Sainte-Croix-de-Quintillargues,
pour quatre pièces de terre située à Cecelés. Ces biens ont été reconnus précédemment
" l'an 1450 et le 4ème jour du mois de mai par Guilhem ANGLES de Sainte-Croix-de-Quintillargues, à Guilhem EUZET du
Triadou, reconnaissance reçue par M. SABATIER, notaire". Dans cet acte qui renvoie à l'une des reconnaissances passées au profit
de Guillaume EUZET (génération 4), Jean et Jacques EUZET sont "cousins". Il s'agit de Jacques, fils de
Jean et de Jaumete GUIZARD (la branche centrale du Triadou) et de Jean vieux, fils de François et de Jeanne de LAVAL (la branche du mas de Prat) ; la première terre est un casal qui est "joignant au mas
de Cecelles", notamment ; la deuxième terre est aussi dans le même terroir, un lieu dit appelé "Cogoussac" ;
la troisième terre appartient au mas de Cecelés, joignant notamment la rivière du même nom ; la quatrième terre dans le
même terroir est dite "à la rivière de Cecelles" ; parmis les terres voisines de celles-ci, on trouve celles de
Mathieu VINCENS et de Jean PEIRIDIER, de Cecelés ; parmi les témoins, il y a Antoine POMET (écrit aussi POUMET) qui est "prêtre et
curé du Triadou" ou encore Laurens RICOME de Trévies et Mathieu VINCENS, de Cecelés ; le notaire se qualifie de
"notaire, garde notes et tabélion royal héréditaire de la val et comté de Montferrand." ; le paiement
des droits doit se faire pour chaque terre à la fête de Saint Pierre, en août et les mesures sont comptées selon les règles
en usage dans la val de Montferrand ; les droits se payent en nature pour chacune des terres : blé, froment et orge ; etc.
1617, le 1er mai : Guillaume (fils de François et d'Anne POUZANCRE) : contrat de mariage avec Gracie CAUSSEL (fille de Bertrand
CAUSSEL, procureur en la val et cour de Montferrand, et Jeanne de ROGIERS, de Saint-Jean-de-Cuculles) ; elle est veuve de Jean BARY, de Lars ; il est dit
que le mariage s'est passé "il y a un an ou environ" ; Bertrand apporte 400 livres tournois à sa fille ; 100
livres avaient été données en augment dotal par le premier mari de Gratie ; les augments dotaux respectifs sont de 60 et 30 livres ;
l'acte est passé dans la maison de Guillaume en présence de noble Pierre du CAILAR, seigneur d'Anglas, de noble Jean du CAILAR de la
métairie d'Anglas, de Jacques CLAPAREDE, qui signent avec CAUSSEL et le notaire ; Guillaume ne sait pas signer (notaire
Bernard FESQUET, de Saint-Bauzille-de-Putois : 2 E 77/211, aux AD 34 - cette liasse était aux AD 30, jusqu'en janvier 2018).
1617, le 5 ou le 25 décembre (acte taché) : Jacques (fils de Jean) et Jean dit Jean vieux (fils de François) ; reconnaissance
féodale passée chez le notaire Claude LEBLANC (aux AD 34), par Antoine LATOUR (écrit "de la Tour") ; il est précisé que seul Jacques EUZET est présent et que Jean EUZET,
absent, est "son cousin du mas de Prat" ; cette reconnaissance est particulièrement intéressante car elle concerne
le coeur du domaine, c'est-à-dire le mas du Triadou et les terres alentour ; avec la maison, il y a en tout 19 items (terres, vigne, devois, champs,
etc.), le tout taxé pour un montant de 18 sols tournois annuels, payables à la fête Saint Michel ; les reconnaissances
précédentes indiquées sont au nombre de 3 ; celle de 1342, le 28 décembre, faites à Bringuier du TRIADOU, lui
même étant "successeur à la directe du sieur AGULHON de Montferrier", reconnaissance faite par Jean ROUSSEL,
Bernard BOISSIER, Jean DUMAS fils d'autre Jean, etc. ; celle de 1380, le 17 juillet, "tant par Jean RAYMOND, Jean DUMAS, Guillaume
du TRIADOU que par Marquese, femme de Raymond du PRADZ" ; celle de 1380 "aussi en ladite année" par Mathieu
RICOME "à feu autre Guillaume du TRIADOU", comme aussi Pons CRISTOL et son fils ; ce qui est notable dans cette
énumération, c'est que la dernière reconnaissance est de 1380 : on passe donc directement de 1380 à 1617 :
il n'y a de reconnaissance pour ces biens ni en 1442 (par Mathieu EUZET) ni en 1450 (par Guillaume EUZET) ; cette situation correspond bien à
la position des EUZET dans le procès des censives du Triadou avec le Chapitre cathédral Saint Pierre de Montpellier, puisque cette directe
aurait été acquise par Bernard EUZET par son mariage avec Probe de PRAT (peut-être en 1368) et celui-ci aurait donc directement
succédé aux TRIADOU qui, eux-mêmes, avaient succédé aux AGULHON.
1618, le 12 décembre : Jacques (fils de Jean) et Jean dit Jean vieux (fils de François) ; reconnaissance féodale passée chez le notaire Claude LEBLANC (aux AD 34), par Jean JUSTIN.
1620, le 4 mars : Jacques (fs Jean et Jaumette GUIZARD) ; obligation de 37 livres tournois envers Pierre BARNIER, maître poudrier, de Montpellier (notaire Jean VIGNES, de Montpellier : 2 E 56/186, f° 350, aux AD 34) Information par Mme Chantal FÉDIÈRE
1623, le 22 avril : Jacques (fs Jean et Jaumette GUIZARD) et Pierre PLAIGNOL, du Triadou, solidairement : prêt par Pierre VALAT (notaire Antoine FAGES, de Montpellier : 2 E 95/1627, vue 188 du registre en ligne, sur le site des AD 34)
1623, le 25 juin : Sébastian (fs Jean vieux et Catherine LISSORT) ; contrat de mariage avec Gracie CAMBON ; notaire LISSORT, de Villeneuve-lès-Maguelone (AD 34) ; acte presque effacé ; information initiale par M. Marc MORANDAT.
1623, le 26 décembre : Jacques (fs Jean et Jaumette GUIZARD) ; règlement définitif des tailles de 1620, suite à un arrêt de la cour des aides et chambre de comptes de Montpellier (notaire Antoine FAGES, de Montpellier : 2 E 95/1627, vue 692 du registre en ligne, sur le site des AD 34)
1623, le 26 décembre : Jacques (fs Jean et Jaumette GUIZARD) ; estimation de terres vendues à Saint-Jean-de-Cuculles par Jeanne DAUSSARGUES, veuve de Michel PERTRACH (notaire Antoine FAGES, de Montpellier : 2 E 95/1627, vue 693 du registre en ligne, sur le site des AD 34)
1624, le 23 mars : Jacques (fs Jean et Jaumette GUIZARD) et Pierre PLAIGNOL, du Triadou, solidairement : remboursement du prêt à Pierre VALAT, consenti le 22.04.1623 (notaire Antoine FAGES, de Montpellier : 2 E 95/1627, vue 188 du registre en ligne, en marge de l'acte initial, sur le site des AD 34)
1627, le 9 juin : Jacques (fs Jean et Jaumette GUIZARD) rembourse une somme à son beau-père, Jean ROUX ; notaire royal de Londres, Guillaume GREGOIRE (des Matelles) : 2 E 47/56, f° 52, aux AD 34.
1627, le 9 juin : Jacques (fs Jean et Jaumette GUIZARD) reçoit pour sa femme, Marthe ROUX, le montant de ses droits de légitime constitués par son beau-père, Jean ROUX (notaire royal de Londres, Guillaume GREGOIRE, des Matelles : 2 E 47/56, f° 53, aux AD 34).
1627, le 12 juin : Jacques (fs Jean et Jaumette GUIZARD) accorde la rémission de la dette de Jean BRESSON, suite au contrat du 26.12.1623 (notaire Antoine FAGES, de Montpellier : 2 E 95/1631, vue 216 du registre en ligne, sur le site des AD 34)
1628, le 17 juillet : Jacques (fs Jean et Jaumette GUIZARD) et Gracie (fa Jacques et Marthe ROUX) ; testament de Jean ROUX, baille de Cazevieille (père de Marthe) (notaire royal de Londres, Guillaume GREGOIRE, des Matelles : 2 E 47/57, aux AD 34) ; information initiale par Mme Pascale GARCIAS.
1630, le 3 mars : Guillaume (fs Jean vieux et Catherine LISSORT) ; contrat de mariage avec Isabeau BOYER (notaire François DUMESTRE, d'Aniane, aux AD 34)
1637, le 20 juin : Jean dit Jean vieux (fs François et de Jeanne de LAVAL), du mas de Prats ou Prax (représenté par son fils, Pierre EUZET, de Montpellier) et Jean dit Jean jeune (fs François et de Diane FANIER), du Triadou, accord pour les droits d'une directe dus par Marcelin PLAGNIOL (notaire Etienne MARTIN, de Montpellier : 2 E 57/204, f° 318 v., vue 320 du registre en ligne sur le site des AD 34)
1640, le 19 septembre : Guillaume (fs François et Anne POUZANCRE) : inféodation pour la construction d'un
"arc et voûte" entre sa maison et celle d'Antoine MATHIEU, "dans la ruelle qui va de la grand rue à l'église", à Saint-Bauzille-de-Putois.
Cet acte permet de savoir que Guillaume est encore en vie et confirme qu'il est tisserand et qu'il habite dans le centre de Saint-Bauzille-de-Putois. L'inféodation est faite par le gouverneur du château de
Montferrand, Jacques de VALAT, au nom de l'évêque comte de Mauguio (notaire Antoine BANAL, de Saint-Bauzille-de-Putois : 2 E 77/13, f° 240 v., aux AD 34)
1647, le 20 avril : Guillaume (fs François et Anne POUZANCRE) : déclaration d'Antoinette OLLIVIER, de Saint-Bauzille-de-Putois, veuve d'Etienne DESHEUZE, de Saint-Guilhem-le-Désert : Guillaume EUZET lui doit 30 livres, plus les intérêts pour deux années. Ce prêt a eu lieu il y a 12 ou 13 ans (donc vers 1634-1635), selon les déclarations de Guillaume, et il l'employa au paiement du prix d'un jardin qu'il acheta de Jean COULET "ou bien pour le payemant des droits de légittime de ses fraires qu'il liquida environ de ce temps, non estant parfaitement bien memoratif dudit employ mais bien ce souvient qu'il estoit quelques années avant que colloque en mariage Anne HEUZETTE sa filhe avec noble Jacob de la ROQUE" (elle était déjà mariée en 1641).
1647, le 6 septembre : Jean (fs Jacques et Marthe ROUX) : prêt de 200 livres à Antoine et Fulcrand DELMAS, frères, de Saint-Jean-de-Cuculles (notaire Pierre MAIGRET, de Montpellier : 2 E 56/à compléter - indiqué dans la quittance de 100 livres du 07.03.1657)
1649, le 3 juin : François (fs Jean et Françoise RICARD) ; contrat de mariage avec Catherine CHARPE, notaire GREGOIRE, des Matelles (AD 34)
1651, le 1er juin : quittance payée par Pierre EUZET (fs Jean vieux et Catherine LISSORT), pour son frère Sébastien, à François EUZET (fils de Jean jeune et de Catherine SOULAS), suite au legs fait dans son dernier testament par François EUZET (fils de François et d'Anne POUZANCRE) ; notaire Etienne MARYÉ, de Montpellier : BB 145, f° 553, aux Archives municipales de Montpellier (répertorié avec la graphie MARIE).
1653, le 31 août : Anne (fa Antoine et Jaumette CRESPIN) ; contrat de mariage avec Antoine DUFFOURS, notaire Guillaume CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres ; E 1 2611 (AD 30)
1654, le 13 mars : Guillaume (fs Jean vieux et Catherine LISSORT) ; testament, notaire François DUMESTRE, d'Aniane (AD 34)
1655, le 13 octobre : Jeanne (fa Jacques et Jeanne VIDAL) ; contrat de mariage avec Jean ESTEVE, notaire Pierre MARSAL, de Montpellier (AD 34)
1656, le 1er août : Jean : mise en apprentissage par Pierre (habitant Saint Etienne de Cazevieille, qui signe) de son fils Jean chez
le cordonnier François LAVIE, de Montpellier, pendant 20 mois du 01.08.1656 au 31.03.1658, pour un montant de 51 livres dont la moitié payée immédiatement (25 livres 10 sols) et la moitié du même montant dix mois plus tard, notaire Pierre MARSAL, de Montpellier : 2 E 55/113 (AD 34) ; il s'agit probablement de Jean 2, fils de Pierre 2 et de Jeanne ALEGRE.
1657, le 30 janvier : Pierre (fs Jean vieux et Catherine LISSORT) ; testament, notaire Pierre MARSAL, de Montpellier ; l'héritier universel est Sébastien EUZET, son frère : 2 E 55/114, f° 79 (AD 34).
1657, le 7 mars : Jean (fs Jacques et Marthe ROUX) ; quittance aux frères Antoine et Fulcrand DELMAS, de Saint-Jean-de-Cuculles, sur la somme de 200 livres due par l'obligation du 06.09.1647 (notaire Guillaume GREGOIRE, de Londres, résidant aux Matelles : 2 E 47/67, f° 30, aux AD 34)
1657, le 10 avril : Jean (fs Jacques et Marthe ROUX) ; Obligation ; Jeanne QUERELLE (de Valflaunès, veuve de François DOMBRAS) reconnaît qu'elle lui doit 150 livres et promet de les remburser dans un an à compter de ce jour ; clauses habituelles de soumission au droit ; acte dans la maison de la débitrice à Valflaunès (notaire Guillaume GREGOIRE, de Londres, résidant aux Matelles : 2 E 47/67, f° 42, aux AD 34)
1658, le 20 juillet : Jean (fs Jacques et Marthe ROUX) ; testament ; il est procureur juridictionnel de la val de Montferrand et habite
le Triadou ; il lègue à Pierre et Jean, ses deux fils (et de feu Françoise QUERELLE) et à chacun d'eux 1000 livres payables
après son décès ; il lègue à Isabeau, sa fille (et de feu Françoise QUERELLE) 1200 livres, "deux habits complets",
l'un sarge et l'autre buisatte (?) "de la couleur qu'elle voudra" et deux coffres bois noyer dhoneste grandeur et valleur et garny
de son fermoir serrure et clef", ainsi que des bijoux qu'il avait donné à sa femme, la remise étant pour son mariage ou quand
elle aura 25 ans ; cinq sols vont aux autres prétendants ; son héritier universel et général est son fils
aîné, Jacques ; il signe avec CAUSSEL, PELEGRIN et PERTRACH ; passé au Triadou en présence de témoin, dont : François CAUSSEL, Jean
PELEGRIN (prêtre et vicaire perpétuel de Saint-Jean-de-Cuculles), Jean ARNAUD (baille dudit lieu), Marcellin PLAGNOL (illettré), Michel
PERTRACH (maître chirurgien) notaire Guillaume GREGOIRE, de la val de Montferrand, habitant aux Matelles ; 2 E 47/67 f° 243, aux AD 34 information initiale de Mme Martine VICKERY.
1660, le 21 avril : Etienne (fs Etienne et Jeanne DUBOIS) ; contrat de mariage avec Marie SERANE, notaire Guillaume CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres (AD 34)
1663 : Jean (fs Jacques et Marthe ROUX) ; obligation ; (f° 129, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; dans cet acte, Jean EUZET, procureur juridictionnel au Triadou, est qualifié de "beau-frère" de Guillaume AVINENS ; cependant qu'à la génération suivante, Jacques EUZET, fils de Jean, est qualifié de "cousin" de Pierre BECAT, marié avec Jeanne AVINENS, fille de Guillaume, le 26.09.1677 (notaire Jean-Jacques PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres, aux AD 34) ; or, il y a un Guillaume AVINENS qui est bien positionné mais dans la lignée de Sueilles/Cazevieille (marié à Catherine EUZET, fille de Mathieu et de Catherine CLAPAREDE) ; mulatier et ménager, il habite Viols-le-Fort (trois actes vont dans ce sens, en 1669 et 1670 ; faut-il en conclure qu'il y avait deux Guillaume AVINENS, voire deux Catherine EUZET ? Voir La lignée (générations 10 et 11)
1663, le 29 novembre : Jean (fs Jacques et Marthe ROUX), du Triadou, et les frères Pierre et Sébastien (fs de Jean vieux et Catherine LISSORT), du mas de Prax ; déguerpissement et paiement d'arrérages de Paul TREVIÉS pour une terre à Cecellés (notaire Jacques DURRANC : 2 E 55/152, f° 481, aux AD 34).
1665, le 15 juin : Jean et Jacques (fils de Jean et Françoise QUERELLE) ; assistance comme témoin : premier acte du registre paroissial ouvert par le
curé du Triadou, Affrique JUGLA. Il s'agit du mariage de Fulcrand JEAN (fils de Jean JEAN, de Guzargues) et Estienne PLAIGNOLE (fille de Marcelin
PLANIOL, du Triadou). La formule finale est celle-ci : "en présence de témoins connus et dignes de foy que sont Jacques
EUZET et Jean EUZET, tous deus fils de Jean EUZET lesquels habitent en la paroisse du Triadou". [Note : aucun autre acte jusqu'au 20 avril
1667] (PH 60, aux AD 34) ; on sait, d'après un mémoire du prieur POUDEROUS (qui a exercé dans la première partie du
18ème siècle (au moins à partir de 1739 et jusqu'en 1755 ou 1756) qu'à son époque, ce registre
était déjà le plus ancien conservé : "Il y a quatre registres de bapteme mortuaire dont le premier commence l'an mil six cent
soixante cinq" (G 1413, aux AD 34) ; l'acte ci-dessus est donc bien le tout premier du premier registre conservé des BMS du Triadou.
1665, le 30 décembre : Pierre (fs Jean vieux et Catherine LISSORT) ; testament, notaire Pierre MARSAL, de Montpellier ; l'héritier universel est Sébastien EUZET, son frère : 2 E 55/122 f° 569 (AD 34)
1666, le 3 février : Jacques (fs Jean et Françoise QUERELLE) ; arrentement du bénéfice du prieuré par le prieur François HOUY (notaire Philippe BERTRAND, de Montpellier : 2 E 62/79, f° 49 v., aux AD 34).
1667, le 14 mars : Jacques (fs Jean, procureur juridictionnel en la val de Montferrand, habitant du lieu de Triadou) et Françoise QUERELLE) ; contrat de mariage avec Marguerite GELY (GELIE), fille de feu Antoine GELY et de Marguerite PELEGRIN (PELEGRINE), habitant à Nizas (diocèse de Béziers) ; consentants pour lui : Antoine ROUX (balhe de Saint Etienne de Cazevielhe, son cousin), Pierre BANCAL (bourgeois de Lunel, son cousin), Folcrand ROUX (du mas de Bousenac, son cousin), Georges COULET (de la métairie de Roubiac, son cousin) ; du côté de l'épouse : sa mère, Claude GELY (prêtre et vicaire perpétuel de Saint-Martin-de-Londres), Jean et Isaac GELY (ses frères), Antoine PELEGRIN (son oncle), Jean PELEGRIN (prêtre et vicaire perpétuel de Saint-Jean-de-Cuculles), Guillaume GELY (son cousin), Jacques PELEGRIN (son cousin) ; Jean et Isaac GELY donnent à leur soeur 550 livres (tant par le légat fait par ledit feu GELY, leur père, par son dernier testament du 28.07.1663, reçu par le notaire ALAZARD, de Nizas, que
pour tous autres droits paternels, et en outre, "un garderobbe", valeur 40 livres, "un habit complet de sarge
ou burate au choix de sa dite soeur", le tout payable le jour de la consommation du présent mariage ; sa mère donne et constitue pour
tous droits qu'elle pourrait prétendre sur ses biens 50 livres et "six linceuls thoille" de M. bons et
"six cerviettes" aussi bonnes valeur, payables le jour de la consommation ; le prêtre GELY lui donne 400 livres, à prendre sur Jacques
PRUNET (balhe ordinaire du lieu du Frouset, paroisse de Saint-Martin-de-Londres, somme due par PRUNET par le contrat devant le notaire Guillaume CAUSSE,
le 26 octobre 1663 (subrogation de droits) ; le prêtre Jean PELEGRIN donne 100 livres (qu'il promet de payer dans deux ans à compter du
jour de la consommation) ; du côté des EUZET, le père donne à son fils la moitié de tous ses biens, jouissance à
prendre le jour de la consommation ; le futur époux donne à la future 200 livres et elle lui donne 100 livres, payables dans l'an du
décès au survivant (clause "daument dotal") ; l'époux donne à l'épouse les
robbes, bagues et joyaux qu'il luy pourra avoir acquis pendant ledit mariage" ; fait et récité dans la maison desdits GELY (GELLIS)
frères, en présence de M. Pierre RIBES (prêtre et vicaire de Saint Ferriol et Cissan, de Jean PALADILHE jeune, de Fontez, de Guillaume
LEDOS, de Nizas ; tous signent sauf la future et sa mère qui ne savent pas ; notaire royal Jacques ALAZARD, de Nizas (34). [Note : le patronyme de
l'épouse est écrit tantôt GELY, tantôt GELLY] ; (PH 60, aux AD 34).
1668, le 1er juillet : : Jean (fs Jacques et Marthe ROUX) ; achat de terres au Triadou à Jean AUZEMAR du Triadou (docteur et
avocat de Montpellier, son nom est écrit de différentes façons dans cet acte : ASEMARD, AZEMARD mais il signe AUZEMAR) ; Jean est
procureur juridictionnel de la val de Montferrand ; il y a quatre
items : 1/ une olivette "appelée de Montalet", 2/ un champ "appelé la roupude delpy", 3/ "la moitié d'une ayre",
4/ Une portion de de salabert (?) ; pour cette dernière, il est précisé que "ledit EUZET avoit usurpé audit
vendeur et enfermé de murailles" pour joindre avec une autre portion "que ledit EUZET avait acquis de Marguerite de BERTIN" et dans ses
confronts il est dit : "du vent droit la maison dudit AZEMARD pour ce qui a esté de ladite BERTIN". On voit donc par cet acte que les
familles EUZET et AUZEMAR sont héritières des biens ayant appartenu aux de BERTIN (Marguerite, fille de Pierre de BERTIN, étant probablement la
dernière à habiter au Triadou est encore signalée dans le compoix de la val de Montferrand en 1550-54). Ce qui
apparaît aussi dans cet acte, c'est la très grande intrication des terres appartenant aux deux familles. Le montant de l'achat est de 300
livres et le paiement se fait de la façon suivante : 13 livres 14 sols 11 deniers "payés réellement en 4 escus blancs" et la
différence, soit 486 livres 14 sols 11 deniers pris sur la taille due par le vendeur, retirée par Jean EUZET "comme collecteur au lieu du
Triadou par payement de pareille somme que se monte la parcelle des tailles dudit ASEMARD" ; présents : Jean PELEGRIN (prêtre et vicaire
de Saint-Jean-de-Cuculles), Georges COULET, du mas de Roubiac, paroisse de Cazevieille (expert choisi par Jean EUZET pour l'estimation des biens), Jacques
DESFOURS, menager de Saint-Jean-de-Cuculles (expert choisi par Jean AUZEMAR pour l'estimation des biens) ; tous signent ; il y a deux signatures EUZET, Jean
et son fils Jacques ; notaire Gilbert SALOMON, des Matelles, 2 E 47/70, f° 96 (AD 34).
1669, le 29 janvier : Jean (fs Jacques et Marthe ROUX) ; testament qui casse les testaments précédents, chez le notaire
Gilbert SALOMON, de la val de Montferrand, habitant des Matelles ; il est procureur juridictionnel de la val de Montferrand ; formule rituelle :
"scachant qu'il n'y a rien de plus certain a lhomme que la mort et rien de plus incertain que lheure dicelle a voulu disposer des biens
quil a plu a dieu luy despartir en ce monde pendant quil est en bonne sante de corps et d'esprit memoire et entendement, afin quil ny ayt proces ny
differend entre ses enfans et autres pretendans" ; ce sont ensuite les autres formules religieuses, le signe de la croix, etc. ;
"il a ordonné et ordonne que son corps soit enterré et inhumé au cimetiere dudit lieu du Triadou au tombeau de ses predecesseurs" ;
il lègue à Jean et Pierre, ses deux fils (et de feu Françoise QUERELLE) et à chacun d'eux 800 livres payables un an après son
décès ; et il veut qu'ils soient "nourris et entretenus dans sa maison jusque a ce quils se colloqueront en mariage ou quil
se voudront retirer de la maison en travaillant de tout leur pouvoir au proffit de sondit heritier" ;
il lègue à Isabeau, sa fille (et de feu Françoise QUERELLE) 1000 livres, plus "un habit complet de sarge ou
burate (?) et de couleur" et "un coffre bois noyer fermant a clef dhoneste grandeur et valeur", le tout payable un an après
son décès ou "quand elle se colloquera en mariage" ; en attendant, elle devra être nourrie et entretenue
dans la maison "en travaillant de son pouvoir au proffit de son heritier" ; il donne cinq sols aux autres prétendants ; il
confirme à Jacques, son fils aîné sa donation de la moitié de tous ses biens faite dans son contrat de mariage reçu par
le notaire ALAZARD, notaire de Nizas, le 14.03.1667 et il l'institue son héritier général et universel ; fait et récité
dans la maison du notaire, aux Matelles ; présents, notamment : Jean PELEGRIN (prêtre et vicaire perpétuel de Saint-Jean-de-Cuculles), Claude GELY
(prêtre et vicaire perpétuel de Saint-Martin-de-Londres), Antoine ROUX (baille du Causse de Casevieille), Pierre CASAREL (baille des Matelles),
Georges COULET (habitant du mas de Roubiac), Folcrand CABANES (cordonnier des Matelles) ; il signe ; les témoins signent ; 2 E 47/71 f° 23, aux AD 34 [Note : ce testament donne
moins d'avantages qu'en 1658 aux cadets et surtout à Isabeau] ;
information initiale par Mme Martine VICKERY.
1669, le 16 mars : Jacques (fs Jean et Françoise QUERELLE) ; arrentement du bénéfice du prieuré par le prieur François HOUY, pour 4 ans, du , du 01.01.1669 au 01.01.1673 ; l'acte indique en marge que la quittance finale est du 15.02.1674, chez le notaire Philippe BERTRAND (notaire Jacques MONTET, de Montpellier : 2 E 57/267, f° 227, aux AD 34).
1669, le 31 mars : Jean (fils de Jean et de Françoise QUERELLE) ; émancipation par son père et en présence
de son frère, Jacques et de Jean ARNAUD, baille de Saint-Jean-de-Cuculles. Fait dans la maison de Jean EUZET (le père) au Triadou. Par cet
acte, il lui donne moyen d'acquérir des biens et il le met hors de sa puissance ; "en signe de vraye emancipation en presence de
Jacques EUZET fils aisné et donnataire dudit EUZET par et du consentement d'icelluy a disjoing les mains de son fils puisné et mis lesdites
mains sur la teste d'icelluy, lui despartant sa benediction paternelle (...) ledit Jean EUZET fils a remercié très humblement sondit
père et a promis ne se despartir jamais de l'honneur et secours qu'il luy doibt, requerant lesdits EUZET père et fils ledit Mr ARNAUD,
bailhe, d'authoriser ladite emancipation et y apporter son decret judiciaire, jurant qu'en icelle n'est intervenu aucun dol ny fraude pour personne, ce
qu'a esté fait par ledit sr baille (...)" ; signent et sont présents : Yves de MICHEL, sr de Serre, docteur et avocat de Montpellier
et Jean AUZEMAR, docteur et avocat de Montpellier (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles : 2 E 47/71, f° 54, aux AD 34).
1669, le 12 mai : Jacques (fs Jean et Françoise QUERELLE), quittance de dot à Claude GELY (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/1, f° 8 v., aux AD 34)
1669, le 14 mai : Elisabeth (fille de Jean et Françoise QUERELLE) : contrat de mariage avec Jacques AIGUY ou AIGOUY (fils de Jean et d'Anne de MONTALIEU, de Viols-le-Fort) ; notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : 2 E 81/120, aux AD 34.
1669, le 27 août : Elisabeth (fille de Jean et Françoise QUERELLE) : quittance de dot ; notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : 2 E 81/120, aux AD 34.
1670, le 24 mai : Marie (fille de Pierre et Jeanne ALEGRE) : émancipation, notaire Pierre Henry CAUSSE, de
Saint-Martin-de-Londres (aux AD 34).
1670, le 29 mai : Jean (fils de Jean et de Françoise QUERELLE) : contrat de mariage avec Jeanne
DESFOURS (fille d'Olivier, viguier
de la val de Montferrand, et de feue Jeanne GRAS, habitant aux Matelles) ; Olivier DESFOURS lègue à sa fille son bien présent et à
venir, sauf qu'il s'en réserve les fruits sa vie durant ; il lui lègue en plus une somme de 30 livres et compte tenu de la légitime de
son fils, Jacques DESFOURS,
barbier et chirurgien habitant à Paris ; Jacques LAFONT, cousin de Jeanne DESFOURS, docteur en droit habitant Alès (diocèse de
Nîmes) est procureur de Jacques DESFOURS ; Pierre DUNANT, prêtre et ancien prieur de Vailhauquès lègue 200 livres tournois à Jeanne
DESFOURS ; Jean EUZET (le père) lègue à Jean EUZET (le fils) 800 livres tournois (qu'il lui avait légué par son testament
du 29.01.1669 devant le même notaire) : 200 payés le jour des noces, 200 deux ans après, 200 "dans autres trois ans après,
en tout droit de nature et légitime qu'il pourrait prétendre sur ses biens" ; en augment dotal, Jean EUZET lègue 200
livres à Jeanne DESFOURS "ensemble toutes les robes, bagues et joyaux qu'il lui aura fait pendant leurdit mariage" et Jeanne DESFOURS lègue
100 livres à Jean EUZET pour les mêmes raisons ; Jean EUZET constitue son procureur : François FERMAUD : Jeanne DESFOURS constitue son
procureur : M. PERAS (procureur en la cour du Gouverneur de Montpellier) ; les deux pères hypothèquent leurs biens pour la bonne application
de ces clauses ; sont présents : Claude GELY (prêtre et vicaire perpétuel de Saint-Martin-de-Londres), François GRAFFAUT
(docteur et avocat de Montpellier), Michel PERTRACH (de Saint-Jean-de-Cuculles), Antoine ROUX (baille du causse de Cazevieille), Georges COULET (du mas de
Roubiac), Affrique JUGLA (prêtre et curé du Triadou) ; tous signent sauf Jeanne DESFOURS ; fait et récité à Montpellier,
"maison où pend pour enseigne le Renard" ; notaire Gilbert SALOMON, des Matelles : f° 61,
2 E 47/72, aux AD 34.
1670, le 12 septembre : Jean (fils de Jean et de Françoise QUERELLE) ; quittance de 287 livres 10 sols qu'il reçoit de
son père (absent), son frère Jacques étant présent ; il habite "présentement du lieu des
Matelles" ; ce paiement représente d'abord "son quart de l'héritage et dot que Françoise QUERELLE, sa
mère, avoit porté dans la maison de Mr Jean EUSET son père" (soit 187 livres 10 sols) et le solde de 100 livres venant en
déduction du payement de la somme de 200 livres prévues à son contrat de mariage pour être payées un an après les
noces (donc un payement par anticipation) ; le règlement se fait de la façon suivante : 40 livres "en escus blancs et autre
monnoye" et 247 livres 10 sols en quatre quittances : une quittance de 71 livres 10 sols reçue par le notaire Gilbert SALOMON le
29.05.1670, une quittance de 81 livres reçues originellement par le notaire MONTEL, de Montpellier, le 07.08.1670, un billet de 30
livres signé de sa main (Jean EUZET père) du 18.08.1670 et un billet de 65 livres, signé de sa main (Jean EUZET père) du
08.09.1670 ; Jean EUZET (le fils) s'en tient satisfait ; fait et récité aux Matelles dans la maison du notaire en présence
d'Anthoine FLAVARD jeune ; il y a deux signatures EUZET (Jean et Jacques EUZET, frères) ; dans l'acte, le plus souvent, le patronyme est écrit
EUSET mais les deux signatures sont avec un Z ; le notaire est Gilbert SALOMON, des Matelles : 2 E 47/72, f° 102, aux AD 34.
1670, le 14 novembre : Marie (fille de Pierre et Jeanne ALEGRE) : cession des droits que Marie avait obtenus en justice à
Pierre TOURRIERE (du mas de Tourrière, à Saint Etienne de Cazevieille) pour un montant de 300 livres payés en louis d'argent et autres
monnaies par Pierre TOURRIERE ; Marie avait été mise enceinte par Pierre ROUX, fils d'Antoine, le baille de Cazevieille ; il est dit que
Pierre ROUX "au lieu d'effectuer les promesses qu'il lui avoit souvent faictes de l'espouser layant cogneue enseinte, il se seroit évadé et
retiré de ce pays de quoy ladite EU2ETTE auroit porté plainte devant les officiers ordinaires" de l'évêque de Montpellier ;
Pierre ROUX avait été condamné à payer 1200 livres en compensation ; son père, Antoine ROUX avait alors fait appel devant le
Sénéchal de Montpellier qui par sentence du 12.05.1664 avait confirmé la sentence des ordinaires ; Antoine ROUX avait à
nouveau fait appel devant le Parlement de Toulouse qui par arrêt du 20.08.1666 avait confirmé les sentences précédentes pour qu'elles soient mise
à exécution ; c'est alors que Marie EUZET "ne se trouvant pas en estat ny en commodité d'en pouvoir faire lesdites poursuites a cette
cause" a remis ses droits à Pierre TOURRIERE ; il est précisé à nouveau que c'est pour raison "de la grossesse et
accouchement de ladite EUZETTE des oeuvres dudit Pierre ROUX fils d'en avoir esté procréé Jeanne ROUSSE, fille de ladite EUZETTE"
, à charge pour Pierre TOURRIERE de poursuivre l'action à sa place ; fait et récité au mas de la Figarède en
présence de Jean Louis PALHASSY (prêtre et curé de St Etienne de Cazevieille), Guillaume GRAS (greffier de la Cour de Montferrand
pour le seigneur évêque, habitant les Matelles) ; signent Pierre EUZET et Pierre TOURRIERE ; Jeanne ALEGRE et Marie EUZET ne savent pas signer ;
notaire Gilbert SALOMON, des Matelles, 2 E 47/72, f° 127, aux AD 34.
1671, le 25 juin : Jacques (fs Jean et Françoise QUERELLE) ; quittance pour Jean PELEGRIN, prêtre de Popian (notaire Gilbert SALOMON : 2 E 47/73, f° 61, aux AD 34).
1671, le 29 juin : Elisabeth (fa Jean et Françoise QUERELLE) ; quittance de dot pour les droits maternels : 2 E 81/121 notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort (AD 34).
1671, le 2 novembre : Jean et Jacques (fs Jean et Françoise QUERELLE) ; transaction, Jean demandant à Jacques un supplément de légitime (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles : 2 E 47/73, f° 122, aux AD 34).
1672, le 11 janvier : Jean et Jacques (fs Jean et Françoise QUERELLE) ; quittance par Jean à Jacques (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles : 2 E 47/73, f° 160 v., aux AD 34).
1672, le 19 janvier : Pierre (fs Jean vieux et Catherine LISSORT) ; déclaration : 2 E 81/121 f° 222 notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort (AD 34).
1672, le 8 mai : publication de l'aveu et dénombrement (liasse 15 n° 9) pour Pierre EUZET, du mas de Prax (Prats) et Jacques EUZET, procureur juridictionnel du Triadou, contre le procureur juridictionnel du seigneur évêque de Montpellier (pour le début de l'acte, voir la photo 8 dans la suite 2) ; il y a 7 articles :
"1 / Nous avons une directe dans la paroisse de Saint-Mathieu-de-Tréviers en la juridiction et comté de
Montferrand consistant en plusieurs terres et possessions qui sont pour la plupart possédées par M. VINCENS,
baille dudit Saint-Mathieu-de-Tréviers et les hoirs de Jean PEYRIDIER ... habitant du mas de Ceceles en ladite
paroisse, sur lesquelles nous avons droit de lods, de prelation (?), commission, retension, advantage, usages et tasques et
autresdroits de directe, scavoir 11 possessions désignées et confrontées dans la reconnaissance qui en
fut faicte au profit de Jacques EUZET du mas du Triadou et Jean Euzet du mas de Prats, le 7 febvrier 1616 pour
lesquelles pièces ils ... servir 6 livres d'usage annuel, acte reçu par feu maître Claude LEBLANC,
notaire."
"2 / Autre partie est possédée par les hoirs ... de feu Antoine TREVIES et Guiraud BONNIER, habitant de
Sainte-Croix-de-Quintillargues, consistant en 4 possessions recognues au profit desdits EUZET par les hoirs desdits TREVIES
et BONNIER le 3 mars 1616, soubs l'usage annuel d'un costier meslé moitié froment et moitié orge,
acte reçu par ledit feu Leblanc."
"3 / Autre pièce est possédée par les hoirs de Jean JUSTIN dudit lieu de Trevies désignée
et confrontée dans la reconnaissance dudit Justin du 12 décembre 1618 sous l'usage de 3 sols (voir la
photo n° 9 dans Euzet du Triadou 1 (suite 2) )."
"4 / Et le restant de ladite directe située dans ledit terroir de Trevies, nous déclarons que nous ne scavons
point par qui il est possédé pour n'avoir pas été renouvellé depuis temps
immémorial estant de petit revenu."
"5 / Que nous avons et possedons par indivis autre directe consistant en plusieurs pièces situées dans le
terroir et taillable de Saint-Jean-de-Cuculles possédées anciennement par les habitants de Coculles et autres
lesqueles possessions n'ayant pas esté recognues depuis deux cent ans sont et demeurent comme perdues et incognues
lesquelles estant descouvertes pouvoir valoir de rente annuelle 30 sols (?)".
"6 / Et finalement nous avons et possedons une autre directe dans le terroir et paroisse de Saint Sébastien de
Cassaignas, maintenant le Triadou, dans ledit comté et juridiction de Montferrand, consistant en plusieurs terres,
maisons et autres possessions partie desquelles nous sont incognues depuis longtemps et partie est possédée,
scavoir par Fulcrand VINCENS, mari d'Antoinette LATOUR du Triadou ou ses héritiers, scavoir 12 pièces partie
maisons et l'autre partie champs, vignes, jardins, devois et patus, le tout désigné et confronté dans
la reconnaissance qui en fut faite par ledit Vincens au profit dudit EUZET ladite année 1616 soubs l'uzage
annuel de 11 sols 6 deniers, acte reçu par ledit feu LEBLANC."
"7 / Plus autre partie est tenue et possédée par les hoirs de feu Anthoine LATOUR dudit Triadour, scavoir de
19 possessions situées dans ladite paroisse de Cassaignas, désignées dans la recognoissance faicte par
ledit Latour au profit desdits EUZET le 5 décembre 1618 soubs l'usage annuel de 18 sols."
"Autre partie fut recognue, scavoir une pièce par Anthoine BOUGETE ou ses hoirs habitant dudit Triadou le 14 febvrier
1617, acte reçu par ledit LEBLANC, soubs l'usage annuel de 8 sols payables le tout au jour de la Saint Michel."
"L'autre partie est possédée par moi dit Jacques EUZET et autre partie par autres qui nous est encore incognue
mais que nous tachons de renouveller et nous pourrons donner valloir de rente annuelle ce qui est incognu environ 10 ou 12
sols."
1672, le 20 mai : Etienne (fs Etienne et Jeanne DUBOIS) ; contrat de mariage avec Louise GAZAIGNE, notaire Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres (AD 60)
1672, le 4 septembre : Jean et Jacques (fs Jean et Françoise QUERELLE) ; quittance finale par Jean à Jacques (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles : 2 E 47/73, f° 224 v., aux AD 34).
1672, le 19 novembre : ° et b Claude (fs Jacques et Marguerite GELY) ; p : Claude GELY (prêtre et vicaire de Saint-Martin-de-Londres) ; m : Elisabeth
E (de Viols-le-Fort)
1673, le 9 novembre : Pierre (fs Jean vieux et Catherine LISSORT) ; testament, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort ; l'héritier universel est Jean EUZET, son neveu, fils de feu Guillaume EUZET et d'Isabeau BOIER, d'Aniane : 2 E 81/124 (AD 34)
1674, le 15 février : Jacques (fs Jean et Françoise QUERELLE) ; quittance finale pour l'arrentement du bénéfice du prieuré du Triadou, par le prieur, François HOUY, représenté par le prêtre et vicaire d'Argelliers, André ACHARD (HOUY est prêtre du diocèse de Chartres, demeurant à Paris, rue Saint Jacques, paroisse Saint Benoît - c'est ce que l'on voit dans le texte de la procuration à André ACHARD qui est jointe à l'acte) ; la procuration va au delà des comptes à régler avec Jacques EUZET puisqu'il est aussi indiqué qu'il faut faire payer aux habitants du lieu du Triadou les dépens auxquels ils ont été condamnés par justice pour la construction de la maison claustrale du Triadou (notaire Philippe BERTRAND, de Montpellier : 2 E 62/87, f° 93 v., aux AD 34)
1676, le 15 mars : Pierre (fs Jean vieux et Catherine LISSORT) ; testament, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort ; l'héritier universel est Jean EUZET, son neveu, fils de feu Guillaume EUZET et d'Isabeau BOIER, d'Aniane : 2 E 81/125 f° 138 (AD 34).
1676, le 3 décembre : Jacques (fils de Jean et de Françoise QUERELLE) ; double testament : d'une part, Jacques, "procureur juridictionnel pour le seigneur évêque en sa comté de Montferrand", habitant le Triadou, et, d'autre part, Marguerite GELY (patronyme féminisé en GELIE), son épouse ; "lesquels scachant avoir déjà
passé et vescu ensemble dans les liens du mariage plusieurs années en bonne amitié et concorde ou dieu leur a donné deux enfans
males a leur en pouvoir donner davantage sil est dans son plaisir mais comme tout le genre humain est subjet à la mort et que l'heure dicelle est du
tout incertaine, ils ont désiré pendant quils sont en bonne santé de corps et desprit (...)", de disposer de leurs biens pour
éviter des procès, etc ; suivent les formules religieuses habituelles ; ils veulent être enterrés au cimetière du Triadou
dans le tombeau des EUZET, "et que leurs funérailles y soient celebrees neufvaine et bourdon dans leglise parroissialle dudit
lieu avec tel nombre de prestres quil plaira au survivant dy convoquer laissant le tout a la discretion de leurs heritiers bas nommés" ; il
donne 1200 livres à chacun de leurs fils, Jean et Claude, payables à leur mariage ou à l'âge de 25 ans ; dans
l'attente, il veut qu'ils soient nourris, entretenus et élevés et qu'ils travaillent de tout leur pouvoir au profit de la famille ; il donne
à chacun des enfants posthumes ou futurs qui pourront venir au monde de leur mariage, 1200 livres avec la même clause pour leur entretien ; il
donne aux autres parents et prétendants 5 sols (pour éviter les revendications sur les biens) ; pour le cas où leurs enfants mourraient
mineurs ou sans faire de testament, il y aurait substitution de l'héritage à Jean EUZET son frère et sinon à Isabeau EUZET, sa
soeur ; en ce qui concerne les biens propres de Marguerite GELY, elle lègue à Claude et Jean, leurs enfants, à chacun 200
livres, payables quand ils auront 25 ans ; pour les enfants à venir, il est prévu la légitime proportion ; elle
"nomme de sa propre bouche son héritier universel ledit mr Jacques EUZET son mari" ; inversement et selon la même formule, il fait de Marguerite GELY son
héritier général et universel ; testament selon les statuts municipaux de Montpellier ; Jacques signe mais Marguerite ne sait pas,
étant illettrée ; fait et récité à Montpellier, maison de Jean DESFOURS (maître gippier de Montpellier) qui signe ; est aussi
présent, notamment : François MASSIP (praticien) ; (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles : 2 E 47/75, f° 281 v., aux AD 34) ; information initiale de Mme Martine VICKERY. [Note : la mécanique juridique prévue par ce testament a bien fonctionnée, leurs
deux enfants mineurs ayant pu être élevés par Marguerite GELY après le décès de Jacques ; celle-ci a
fait ensuite de son fils Jean l'héritier général et universel]
1677, le 9 août : Pierre (fs Jean vieux et Catherine LISSORT) ; testament, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort ; l'héritier universel est Jean EUZET, son neveu, fils de feu Guillaume EUZET et d'Isabeau BOIER, d'Aniane : 2 E 81/125 f° 301 (AD 34)
1677, le 10 août : Pierre (fs Jean vieux et Catherine LISSORT) ; codicille, concernant Marie et Marguerite BRUGUIERE, ses petites-nièces, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : 2 E 81/125 f° 304 (AD 34)
1677, le 11 août : Pierre (fs Jean vieux et Catherine LISSORT) ; déclaration, concernant Catherine SERANE (Jacques ROUEL est présent), notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : 2 E 81/125 f° 305 (AD 34)
1677, le 26 août; : Jacques (fils de Jean et de Françoise QUERELLE) ; codicille au testament du 3 décembre 1676,
par lequel il confirme ce testament "sauf la clause de substitution y apozée en ce que il est dit qua desfaut de ses enfans ou
iceux venant a deceder en pupillarité minorité sans enfans ou sen faire testemant il sustitue de biens a Jean EUZET son fraire et aux
siens et a deffaux diceux a Izebeau EUZETTE sa soeur ou aux siens" ; il explique et déclare n'avoir entendu ni n'entend que ladite
substitution passe au-delà des enfants et de ses dits frère et soeur, annulant toute autre substitution, son testament devant avoir un
plein effet ; fait et récité dans sa maison au Triadou ; présents, notamment : Jean Louis PALIASSY
(prêtre et prieur du Triadou), Jean AUZEMAR (docteur et avocat de Montpellier), Antoine ROUX (baille de Casavielhe), Jean PLAGNIOL (du Triadou) ; (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles : 2 E 47/75, f° 436, aux AD 34). ; information initiale de Mme Martine VICKERY.
1678, le 26 avril : Jacques (fils de Jean et de Françoise QUERELLE) ; inventaire des meubles, denrées et cabaux lui appartenant. Les différents objets sont indiqués ayant une petite ou moyenne ou bonne valeur (mais sans traduction monétaire) ; l'inventaire se fait par pièces ; au rez-de-chaussée, on trouve l'écurie, le cellier, la pièce du four à pain, la pallière, le jardin et la bergerie ; au premier étage, la cuisine et trois pièces autour ; au second étage, le grenier et trois chambres ; dans l'écurie, il y a une paire de boeufs et une ânesse, cependant que dans la visite de la bergerie, on l'interroge sur le nombre de ses bêtes ; il dit et déclare avoir en tout 300 bêtes dont 50 agneaux et 60 brebis ; 265 de ces animaux sont à la montagne et le reste dans ses devois ; il déclare aussi 3 petits cochons de lait et leur mère, plus 2 autres gros pourceaux ; dans le cellier, il y a une cuve vinaire en bois, un tinel, des tonneaux, etc. ; dans la cuisine, la liste est faite des multiples ustensiles (un mortier de marbre, des assiettes, une salière, des cruches, des cuillères, etc. (aucune fouchette, aucun couteau) ; dans une petite pièce joignant la cuisine à main gauche, il y a un coffre en bois de noyer fermant à clef, 5 chaises de bois de noyer dont 2 à bras et, ce qui est plus surprenant, "un tableau de nostre dame levant son petit jesus du travail de monsieur MARE" ; ce peintre devait être apprécié car, dans une autre chambre joignant la cuisine, on y voit "six tableaux avec leurs cadres de bois blanc de l'ouvrage du sieur MARE, prieur de Lascours" ; dans cette même chambre, on y note encore "un garderobe de noier de menuzerie que ledit sieur AUZET a dit apartenir a sa femme" ; on y voit aussi un coffre en bois de noyer fermant à clef, 5 chaises en bois de noyer dont 2 à bras, puis sont inventoriés tous les linges et vêtements qui sont dans l'armoire "garderobe" (serviettes, chemises, bonnets, chapeaux, souliers, bas, etc.), plus le bois de lit (toujours en noyer), sa garniture, une petite table ronde en bois de noyer, etc. ; dans le grenier, il y a les provisions de blé, d'avoine, etc. ; les autres chambres sont plus sobrement indiquées avec leurs bois de lit ; dans une petite pièce près de la cuisine, il y a un troisième coffre fermant à clef mais en bois blanc ; dans la pallière, c'est là où se trouvent le foin et la paille pour l'entretien du "bestail aratoire" ; côté jardin, on y voit des récipients pour l'huile ; un chapitre particulier est consacré au papiers et actes "concernant la maison dudit EUZET, qui sont dans un des coffres : 18 parchemins des vieux testaments ou mariages des ancêtres, 9 vieux parchemins, contenant 146 autres vieux parchemins, "contenant des reconnaissances féodales tant au profit des TRIADOUR que des EUZET", plus une grand livre de parchemin contenant des reconnaissances féodales pour les mêmes, contenant 148 feuillets écrits et 7 en blanc, plus un autre cahier de reconnaissances féodales, reçues par le notaire BLANC, contenant 30 feuillets, couverts de parchemin, plus un autre livre papier, couvert de parchemin, sur les reconnaissances ; s'ajoutent encore, "un sac contenant le procès que ledit EUZET a tenu pour raison des susdites directes du mas de Pratz", un autre sac qui contient "les actes du procès que ledit EUZET a heu contre les habitants de Cecelles et Sainte Croix pour raison de ses directes" ; et encore, 2 contrats d'achat, l'un en parchemin de l'année 1620, fait au profit de Jacques EUZET par Antoine LATOUR du Triadou, reçu par le notaire GREGOIRE, l'autre, de l'année 1668, fait au profit dudit EUZET par le sieur AZEMAR, reçu par le notaire SALOMON, plus un acte de vérification de pièces, reçu par le notaire SALOMON, le 30.06.1668 (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles : 2 E 47/75, f° 431, aux AD 34).
1678, le 11 mai : Pierre (fs Jean vieux et Catherine LISSORT) ; testament ; l'héritier universel est Jean EUZET, son neveu, fils de feu Guillaume EUZET et d'Isabeau BOIER, d'Aniane (notaire Jacques DURRANC, de Montpellier : 2 E 55/162, aux AD 34)
1681, le 30 mai : Pierre (fs Jean vieux et Catherine LISSORT) ; révocation de testament (celui du 11.05.1678), notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort (AD 34)
1682, le 19 août : Pierre (fs Jean vieux et Catherine LISSORT) ; testament, notaire Etienne GIMEL, de Montpellier ; l'héritier universel est Jacques ROUEL, à condition qu'il ajoute EUZET à son nom et devienne ainsi Jacques ROUEL EUZET : 2 E 56/450 f° 247 (AD 34) ; information initiale par M. Alain GENSAC
1685, le 8 février : Marguerite (fille de François et d'Izabeau MARRE) ; contrat de mariage avec Laurent ROUVEIROLLIS, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort.
1685, le 5 septembre : Marguerite GELY (veuve de Jacques EUZET) ; compromis (décision de procéder à un arbitrage concernant deux actes : la fondation du 28.07.1471 et l'accord sur les biens de la confrérie du 25.04.1483) avec le prieur du Triadou, Jean Louis PALHASSI (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles : 2 E 47/78, f° 163, aux AD 34).
1685, le 21 novembre : Etienne (fs Etienne et Jeanne DUBOIS) ; testament, notaire NOUGAREDE, de Montarnaud : 2 E 4/274 f° 437 (AD 34)
1690, le 25 mai : Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY) ; nomination comme prévôt de la confrérie du Saint Sacrement
au Triadou. Il a succédé à Marcellin PLAIGNIOL ; celui-ci était en fonction depuis le 12 mai 1689 et
avait succédé à Jean AUZEMAR, prévôt à partir du 29 mai 1688. Le premier prévôt avait
été Jean Louis PALHASSY, prieur du Triadou, depuis le 28 janvier 1685. Ce dernier avait été nommé par Charles de
PRADEL, évêque de Montpellier. Dans le registre correspondant, à sa première page, on peut lire à cette date :
"Rolle des confraires et confreres, par moy soubsigné, receux le vingt huitiesme janvier mil six cens quatres vingts cinq pour la
visite de la présente parroisse du Triadou et closture de la mission generale par monseigneur charles de pradel evesque de montpellier, dans la
confrairie du Saint Sacrement ordonnée et establie par mondit seigneur cy devant dans une autre visite". Signé :
"Premier et confraires". A la même date du 28 janvier 1685, il y a des obiit dont un pour Jean EUZET et un pour Claude
EUZET (les autres étaient : Jean AUZEMAR, Marcellin PLAIGNOL vieux, Jean PLAIGNOL son fils, Marcellin PLAIGNOL, fils dudit Jean, Guilhaume PLAIGNOL,
Jean VINCENS, mon clerc de Saint Jean de Coculles, Jean PAGES berger à Montalet, François n. berger dudit PLAIGNOL, Jean RAMOND, valet de
Marguerite (...), Jean ... berger (...), Dominique VIELHE, berger (...), Damoiselle Anne DEMICHEL, femme dudit sieur AUZEMAR, Jeanne DEMICHEL, sa soeur,
Georgette DAUZEMAR, Anthoinete DAUZEMAR, Jeane DAUZEMAR, filles dudit AUZEMAR, Marguerite GELYE, vefve de Jacques EUZET, Elisabeth TIOCHE, femme de Jean
PLAIGNOL, Etienne PLAIGNOLE, sa fille, Jeane ACCARIERE, vefve de Jacques LATOUR ; aucun prévôt ne rendait de compte à l'issue de chaque
mandat (voir l'extrait en 1691). [Note : il est curieux qu'il y ait un obiit pour Marguerite GELY mais pas pour son défunt mari, Jacques EUZET :
il est probable que ces obiit ne concernaient que les décès les plus proches] PH 60, aux AD 34.
1691, le 17 juin : Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY) ; fin de la charge de prévôt de la confrérie du Saint
Sacrement, au Triadou ; "Louis PAILHASSY prieur de la présente parroisse ay commance de faire la fonction de prevost de la
confrairie du St Sacrement pour la deuxième fois, mes parroissiens y ayant passé par tour. Jean EUZET susdit na randu aucun compte pour
navoir rien perceu a cause qu'il y a fourny lhuile de la lampe et moy les chandelles" [Note : pour chaque fin de fonction, on retrouve une formule similaire,
y compris pour le prieur lui-même ; ainsi, le 24 mai 1693, Jean PLAIGNOL est désigné pour le remplacer et PAILHASSY ajoute
"Je nay rendu aucun compte de deux année que jay fait la fonction de prévost de la confrairie ny ayant aucun revenu : au
contraire jay fourny les chandelles a lautel et lhuile a la lampe d'encens" ; dès le début, le prieur Jean Louis PAILHASSY avait
noté la pauvreté de la confrérie (à l'issue de sa première fonction comme prévôt) :
"comme elle est nouvellement establie, elle est si pauvre que ce que je donne au bassin est si peu de chose que jay faict toute la despense necessaire tant
a lautel que pour lentretien de la lampe, lachept dicelle et de tout le reste"] (PH 60, aux AD 34).
1693, le 12 mars. Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY) ; contrat de mariage avec Estienne PLAIGNOLLE (nom féminisé) ou PLAIGNOL. Il est ménager et habite au Triadou. Elle est fille de Jean PLAIGNOL et d'Izabeau TIOCHE, du Triadou. IL est assisté par sa mère (veuve), son frère Claude EUZET et son oncle, Claude GELY, prêtre et vicaire perpétuel de Saint-Martin-de-Londres. Elle est assistée par ses père et mère et son frère, Guillaume PLAIGNOL. Jean PLAIGNOL donne à sa fille 1530 livres et en paye immédiatement 230 "en louis d'or escus blancs et monnoye". Il promet de payer le restant, 300 en mai prochain "lors de la réception", 500 en mai 1694 et 500 en mai 1695 (en fait, il est indiqué en marge le paiement de 800 livres le 25.05.1694 et de 500 livres le 13.02.1696). Le tout sans intérêt. Margerite GELY (nom féminisé en GELLIE) donne à son fils 400 livres "pour luy être payée à la fin des jours de ladite GELLIE qui s'en réserve les fruits sa vie durant". Elle donne aussi à sa belle-fille "un ceinturon d'argent avec ses attaches et une petite bague d'or montée d'un diamant de quoi ladite PLAIGNOL la remerciée". Pour "croit et augmant dottal", Jean donne à Estienne 200 livres et elle lui donne 100 livres. L'acte est passé dans la maison de Jean MICHEL, maître plombier, en présence de François FABRE, procureur, et de Philippe RECOULI (qui signe RECOULY) qui signent avec Jean EUZET, Claude GELY et PLAIGNOL père et fils. Estienne PLAIGNOL, sa mère et Marguerite GELLY ne savent pas signer (notaire Raymond MARGOÜET, de Montpellier : 2 E 55/196, f° 89, aux AD 34) ; informations initiales de Mme LE MARCHAND GOUDAILLER ; correction de date par M. Jacques ROBERT.
1694, le 13 juin : Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY) ; nomination comme prévôt de la confrérie du Saint Sacrement
au Triadou ; il succède à Jean PLAIGNOL ; à l'issue de sa fonction, il ne rend aucun compte, n'ayant pas perçu de revenu et
ayant fourni l'huile pour la lampe ; il est remplacé par le prieur le 5 juin 1695. PH 60, aux AD 34.
1694, le 26 août : Anne (fa Antoine et Jaumette CRESPIN) ; testament, notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/11 (AD 34).
1694, le 3 octobre : Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY) ; quittance ; il paye sur ses propres deniers une dette de sa mère, Marguerite GELY (appelée, dans l'acte, aussi bien GELLIE que GEILLE), dette contractée le 29.06.1689 (notaire DURRANC, de Montpellier). Cette somme de 211 livres 2 sols est payée à Barthélémy LAFOUX, jardinier de Montpellier, mari de Marie VERDIER(E), pour son fils Jean QUERELLE (écrit tantôt avec un S à la fin, tantôt sans S), héritier lui-même de sa soeur Isabeau QUERELLE, les deux succedants à François QUERELLE, leur père. Cet accord suit un procès devant le juge du petit scel royal de Montpellier qui a condamné Marguerite GELY et qui a ordonné une saisie "sur les effets de ladite GEILLE" ; le paiement se fait devant notaire, y compris 14 livres pour les frais et dépens du procès et saisie, soit 225 livres 2 sols ; cette somme, Barthélémy LAFOUX s'engage à les reverser à son épouse, conformément à leur contrat de mariage du 13.06.1694 (notaire BERTRAND, de Montpellier) ; les mariés ne savent pas signer mais Jean EUZET signe, d'une signature particulièrement imposante ; cet acte montre clairement que Marguerite GELY, veuve, était financièrement aux abois : son fils Jean n'a pas les fonctions paternelles de procureur de l'évêque pour la val de Montferrand, le chapitre et l'avocat AUZEMAR en profitant pour la dépouiller de ce qui faisait le capital de cette famille, les censives issues des achats de Mathieu EUZET, au XVème siècle. C'est la fin d'une époque, même s'il y a encore de beaux restes ; ces QUERELLE sont certainement parents de Françoise QUERELLE qui avait épousé Jean EUZET (génération 10), probablement par l'intermédiaire de ce François EUZET (qui devait être le premier mari de Marie VERDIER) mais la généalogie des QUERELLE reste à faire ; notaire Raymond MARGOUËT, de Montpellier : 2 E 55 197, f° 210, aux AD 34.
1697, le 19 août : Jean (fils de Jean et de Françoise QUERELLE), des Matelles, accord avec Jacques AIGOUY (notaire Jean Baptiste EUZET, de Viols-le-Fort : 2 E 81/135, f° 59, aux AD 34)
1699, le 8 janvier : Jean (fils de Jean et de Françoise QUERELLE), des Matelles, et Jacques AIGOUY (veuf d'Elisabeth EUZET, fille de Jean et de Françoise QUERELLE), de Viols-le-Fort, contre Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY), du Triadou ; transaction concernant la succession ab intestat de Pierre (fils de Jean et de Françoise QUERELLE) ; ce dernier était handicapé physiquement et mentalement, mort après 27 ans de maladie passés dans sa maison du Triadou ; il y a eu procès devant le sénéchal de Montpellier puis les deux parties ont décidé de faire une transaction ; le litige portait sur 800 livres léguées à Pierre par son père et aussi sur 750 livres imputées sur les biens dotaux de Françoise QUERELLE pour servir à Pierre pendant sa maladie ; il a été décidé le paiement par Jean (le neveu, greffier consulaire au Triadou) à Jean (son oncle, des Matelles) et Jacques AYGOUY, d'une somme de 400 livres (200 à chacun) ; une partie a été payée immédiatement devant le notaire : 250 livres (200 à Jean et 50 à AIGOUY) "en louis d'or d'argent et autre bonne monnoye" ; les 150 livres restant à payer devaient l'être, pour 50 livres, "à la Saint Michel 29 du mois de septembre prochain" et les 100 livres restantes à la Saint Michel de l'année 1700 ; pour l'observation de ces clauses, les parties ont hypothéqué leurs biens (notaire Raymond MARGOUËT, de Montpellier : 2 E 55/199, f° 273, aux AD 34).
1699, le 28 janvier : Jean (fils de Jean et de Françoise QUERELLE), des Matelles, cession d'un herme aux Matelles, à Fulcrand RICOME (notaire Jean MAUMEJEAN, de Laval de Montferrand : 2 E 47/2, f° 4 v., aux AD 34).
1699, le 12 juin : Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY) ; acquisition et bénédiction d'une petite cloche en remplacement de
celle dont l'évêque avait ordonné la remise aux habitants des Matelles. (...) "Mes paroissiens sieur Jean EUZET et Jean
PLAIGNOL en ont acheté une fort petite, au moyen d'argent qui estoit entre les mains du sieur EUZET depuis longtemps ; l'ont fait
mettre sur le clocher et ont pris l'autre, le 12 juin 1699. Cette petite cloche a esté par moy bénie, par la permission
de mon dit seigneur ; - le susdit Jean EUZET et Jeanne ARNEVIEILLE luy imposèrent le nom de Jeanne ; - le 8° susdit de juin (...)"
Archives communales du Triadou GG3 fol 93 v° (Jos BERTHELÉ, dans "Anciens textes campanaires de l'Hérault, tome 1er,
Montpellier, 1914, p. 355.) [Note : il y avait eu des réparations à l'église en 1682 (contrat pour
emprunter la somme nécessaire le 27 avril, notaire SALOMON, des Matelles) ; de nouvelles réparations à l'église et
à la maison curiale sont décidées par la communauté un siècle plus tard, le 7 juin 1787]
1699, le 21 juin : Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY). nomination comme prévôt de la confrérie du Saint Sacrement
au Triadou ; il succède à Jean PLAIGNOL (il n'est pas indiqué quand celui-ci a pris ces fonctions) ; pour la première fois, il
y a aussi une autre désignation : "et pour avoir soin de la proprete;té de l'autel damoiselle Antoinette du TRIADOU"
[Note : ce "du TRIADOU" ne fait certainement pas référence aux TRIADOU dont le village tire le nom mais bien plutôt au seigneur
du Triadou, c'est-à-dire AZEMAR (écrit dans le registre AUZEMAR) ; on en a la preuve plus tard, par exemple en 1708 où la
préposée à l'autel est Jeannete d'AUZEMAR du Triadou ; on retrouve aussi les prénoms de cette famille, par exemple en 1702
ou en 1722, quand c'est Georgette du Triadou qui est chargée de tenir l'autel propre] ; (PH 60, aux AD 34).
1699, le 30 octobre : Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY). reconnaissance de dette, en tant qu'exécuteur testamentaire de Gabriel BOYER (notaire Jean MAUMEJAN des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/2, f° 151 v., aux AD 34)
1700, le 13 juin : Marguerite GELY, veuve de Jacques EUZET, testament auprès de Jean MAUMEJAN, notaire de la val de Montferrand.
Elle lègue notamment à Claude EUZET "son fils légitime et naturel et dudit feu EUZET son mari la somme de deux cents
livres, une bague d'or cassée qu'elle a dans sa cassette, douze chemises, savoir six de la toile qu'ils font faire presentement et six de la toile
que son heritier trouvera à propos" ; elle lui donne aussi sa chaîne d'argent "à la charge par ledit Claude
EUZET d'acheter un bracelet d'argent à Marguerite EUZET, sa nièce et filleule, fille du sieur Jean EUZET son fils et d'Estienne
PLAGNIOLLE" (PLAGNIOL), pour son mariage ou quand elle aura 25 ans ; de même ce qu'elle lègue à Claude ne lui sera payé par son héritier
que lorsqu'il se mariera "ou quand il se retirera de la maison dudit EUZET son frère" ; elle lègue à Estienne
PLAGNIOLLE sa belle fille tous ses habits et linge ; elle lègue 5 sols aux autres parents à se partager (pour qu'ils ne puissent rien revendiquer) ;
elle fait de son autre fils, Jean EUZET, son héritier universel et général ; fait et récité au Triadou dans la maison de
la testatrice, en présence, notamment, de son frère Claude GELY, prêtre et curé de Saint-Martin-de-Londres, de Jean GELY, son autre
frère habitant Nizas (diocèse de Béziers), de Jean et Marcelin PLAGNIOL, père et fils ; les GELY (écrit aussi GELLY) et
les PLAIGNIOL signent (ces derniers avec cette orthographe) ; comme toujours, le testament commence par ce que la testatrice donne aux pauvres
("aux pauvres qui se trouveront à sa neuvaine (...) un cestier bled pour être distribué en pain") et ce
qu'elle prévoit pour que l'on dise des messes pour le repos de son âme (20 livres, à régler par l'un des deux GELY présents)
; à noter que le GELY, prêtre et curé de Saint-Martin-de-Londres est dit une fois son neveu et une fois son frère, et
appelé une fois Claude et une fois Jean.
1701, le 25 juin : Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY) ; reconnaissance de dette de François CHALIÉ (notaire Jean MAUMEJAN des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/3, f° 175, aux AD 34)
1701, le 9 novembre Jean et Claude (fils de Jacques et de Marguerite GELY) ; quittance pour les droits de légitime de Claude, payés par son frère, Jean (notaire Jean MAUMEJAN, des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/3, f° 280, aux AD 34).
1703, le 19 janvier : Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY) ; reconnaissance de dette de 400 livres envers Pierre BROUSSE (notaire Raymond MARGOUËT, de Montpellier : 2 E 55/ aux AD 34, à compléter - indiqué dans la quittance du 26.02.1714)
1704, le 7 août : Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY) ; quittance par Guillaume PLAGNIOL pour 1350 livres (notaire Jean MAUMEJAN, des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/6, f° 112, aux AD 34).
1704, le 7 août : Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY) ; quittance pour 1350 livres, à noble Théophile de DAMPMARTIN (notaire Jean MAUMEJAN, des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/6, f° 112 v., aux AD 34).
1705, le 17 novembre : Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY) ; transaction entre Fulcrand DUFFOURS, écuyer, secrétaire du roi, contrôleur des gabelles du Languedoc, et noble Théophile DAMPMARTIN, seigneur de saint Illaire et la Salade, habitant audit Saint Illaire ; ce dernier était débiteur envers DUFFOURS de 1200 livres, plus 120 livres d'intérêt ; comme il ne pouvait payer, DUFFOURS a fait procéder à une saisie "entre les mains de Jean EUZET, son rentier de la meterie et domaine de la Salade" ; ainsi, cet acte nous apprend que Jean était le fermier de la métairie de la Salade, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; l'acte indique qu'il "avait jouy six années qui ont fini l'année dernière" et que l'arrentement s'était fait "sur le pied de 500 livres par an" ; il est dit que Jean doit alors à SAINT ILLAIRE 488 livres 8 sols 5 deniers, "laquelle somme l'a payé comptant en louis d'or, d'argent et autre bonne monnoye", savoir la moitié à DUFFOURS et la moitié à SAINT ILLAIRE ; moyennant quoi, il est quitte de l'afferme pour les six ans ; il a même anticipé le payement de la dernière part qu'il ne devait régler qu'à Noël prochain ; SAINT HILLAIRE délègue Jean EUZET "qui jouira de ladite afferme pendant l'année prochaine et les fermiers qui lui succederont" de payer le solde au sieur DUFFOURS ; tous signent (notaire Raymond MARGOUËT, de Montpellier : 2 E 55 202, f° 366, aux AD 34).
1706, le 5 mai : Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY) ; quittance entre noble Théophile DAMPMARTIN, seigneur de saint Illaire et la Salade et Jeanne RICARD(E), veuve d'André RICARD, ménager de Montaud et fermier du domaine de Saint Illaire (leurs relations étant fixées par contrat du 18.02.1705) ; la dame Jeanne de COURSAC, femme du seigneur de SAINT ILLAIRE paye 453 livres dues à la veuve RICARD, à ce titre ; il est précisé que sur ces 453 livres, elle "y a employé celle de 403 livres des deniers que sieur Jean EUZET son fermier de la métairie de la Sallade luy a payé par advance sur le prix de l'afferme et dont il se remboursera sur ledit prix l'année prochaine 1707 et 1708" ; tous signent, dont Jean EUZET ; cet acte , ajouté à celui du 17.11.1705, montre à la fois, que Jean EUZET est dans une situation financière suffisamment confortable pour payer ses loyers à l'avance et aussi que, grâce à cette politique, il peut être assuré de rester le fermier de la métairie de la Salade, ce qui lui assure des revenus réguliers et importants, très près du Triadou où il habite (notaire Raymond MARGOUËT, de Montpellier : 2 E 55 203, f° 87, aux AD 34).
1710, le 14 juin : Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY) ; remise, en tant que greffier consulaire, de l'état des olivettes au représentant de l'intendant (1 E 1418, aux AD 34).
1710, le 20 novembre : Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY) ; donation par Jean de TOURIERE de ses biens et droits paternels, maternels et fraternels à Jean EUZET, greffier au Triadou : 1 E 1418, aux AD 34 (il s'agit de l'original d'un acte notarié du notaire Jean MAUMEJAN, aux Matelles : 2 E 47/à préciser, aux AD 34)
1714, le 26 février : Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY) ; quittance par Pierre BROUSSE, suite à l'obligation du 19.01.1703 (notaire Jean MAUMEJAN des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/11, aux AD 34).
1714, le 16 mars : Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY) ; bail de terres à Assas par Benoît de REILHAN, procureur d'Etienne IGOUNENC (notaire Jean MAUMEJAN des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/11, f° 103 v., aux AD 34).
1716, le 1er juillet : Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY) ; expertise du domaine de Mortiès (1 E 1418, aux AD 34).
1716, le 23 août : Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY) ; quittance par Marie BRUGUIERE (veuve de Paul TREVIER) pour des tailles remontant à l'année 1668 (notaire Jean MAUMEJAN des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/11, n° 41, aux AD 34).
1717, le 7 juin : Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY) ; quittance à Jean EUZET par le prieur du Triadou, André SALLES, pour les frais funéraires et legs testamentaires de Marguerite GELY (1 E 1418, aux AD 34).
1720, le 1er janvier : Marguerite (fille de Jean et Estienne PLAGNIOL) ; contrat de mariage avec Laurens CAUSSEL (notaire Jean MAUMEJAN des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/15, f° 7, aux AD 34).
1723, le 18 novembre : rapport d'expertise sur les dégats causés par les inondations au Triadou et les montants compensatoires pour chacun des habitants, dont Jean, fils de Jacques et de Marguerite GELY (1 E 1418, aux AD 34).
1725, le 5 novembre ; Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY) ; expertise du domaine des Vautes (1 E 1418, aux AD 34).
1727, le 16 juin : Claude (fils de Jean et Estienne PLAGNIOL) ; contrat de mariage avec Marguerite de GIRARD (fille de noble Claude de GIRARD et de Marie RICOME), à Ferrières (les Verreries) ; (notaire Jean Jacques PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/21, f° 18, aux AD 34).
1737, le 27 décembre : Jean (fils de Jacques et de Marguerite GELY) ; testament, dans sa maison du Triadou : il lègue 6 livres à la confrérie du Saint Sacrement établie dans l'église du lieu ; il confirme les réserves qu'il a faites en faveur de son épouse (héritière particulière) dans le Cm de son fils Claude avec Marguerite DELGIRARD, il confirme les donations faites à ses filles, Marguerite (épouse de Laurens CAUSSEL) et Jeanne (épouse de Pierre SERANNE) dans leurs Cm (héritières particulières) et il donne à Marguerite 200 livres, savoir 100 livres qui lui sont dues par Jean GALABERT (du mas de Galabert, à Saint-Gély-du-Fesc) à payer immédiatement et 100 livres payables dans l'an de son décès, il confirme les donations faites (dans le Cm de Claude) à ses enfants Jean et Laurens (héritièrs particulièrs) et il lègue à chacun 100 livres payables quand ils se marieront ou plus tôt s'ils veulent apprendre un métier, il lègue 5 sols aux autres parents et prétendants (à se partager), il fait de son fils aîné, Claude, son héritier universel ; il signe son testament en présence du prieur du lieu, Joseph POUDEROUX, Jean PUECH (greffier, à Assas), Jean ARNAUD (marchand à Montpellier), Pierre MASCLA, Jean ARNAUD, Pierre DEJEAN, André CHAUVET, travailleurs de Saint-Jean-de-Cuculles, qui signent avec lui (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, de laval de Montferrand : 2 E 47/22, f° 335, aux AD 34).
1738, le 2 juin : Claude (fils de Jean et Estienne PLAGNIOL) vente et obligation pour François BANCAL (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, de laval de Montferrand : 2 E 47/23, f° 37 v., aux AD 34).
1738, le 17 septembre : Claude (fils de Jean et Estienne PLAGNIOL) remboursement de François BANCAL (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, de laval de Montferrand : 2 E 47/23, f° 68, aux AD 34).
1739, le 7 mai : Claude (fils de Jean et Estienne PLAGNIOL) constitution de rente à Jean GRANIER (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, de laval de Montferrand : 2 E 47/23, f° 121, aux AD 34).
1740, le 27 novembre : Marie Anne (fille de Jean et de Jeanne GARONNE) contrat de mariage avec Louis Balthazar BOUDON (notaire Jean Jacques PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres, aux AD 34).
1742, le 29 mars : Françoise (fille de Jean et de Jeanne DESFOURS) testament (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/24, f° 15 v., aux AD 34).
1742, le 2 décembre : Claude (fils de Jean et d'Estienne PLAGNIOL) paiement à son oncle, Claude (fils de Jacques et de Marguerite GELY), le solde de son droit de légitime (notaire royal Fulcrand MAUMEJEAN des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/24, f° 102 v., aux AD 34)
1743, le 14 septembre : contrat de mariage de Jean (fils de feu Jean et d'Estienne PLAGNOL) avec Françoise MONTELS, de Saint-Mathieu-de-Tréviers (notaire Jean Joseph BRUGUIÈRE, de Montpellier : 2 E 61/92, f° 621 v., aux AD 34).
1751, le 2 mai : testament d'Estienne PLAGNIOL reçu par le prieur du Triadou, Jean POUDEROUS (indiqué dans les actes relatifs à sa succession par son héritier, Jean Jacques)
1751, le 17 juin : contrat de mariage entre Jean Jacques (fils de Claude et de Marguerite de GIRARD) et Suzanne RICARD (notaire Jean Joseph BRUGUIERE, de Montpellier ; 2 E 61/95, f° 65 v., aux AD 34)
1751, le 13 octobre : testament d'Estienne PLAGNIOL enregistré par Fulcrand MAUMEJEAN (notaire royal de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/26, aux AD 34) - indiqué dans les actes relatifs à sa succession par son héritier, Jean Jacques
1759, le 26 avril : émancipation et donation de Jean Jacques (originaire du Triadou, laboureur, demeurant actuellement à la métairie de Lebous, paroisse de Treviés) par son père Claude (laboureur au Triadou) ; "il a dit et represanté avec respect à Claude EUZET son pere aussy laboureur habitant dudit Triadou icy presant quil est majeur de vingt cinq ans marié et en etat de faire en seul ses affaires sest pourquoy il le suplie de lemanciper et tirer de sa puissance paternelle à laquelle suplication ledit EUZET pere voulant deferer par ces presantes a declaré et declare quil emancipe et tire hors de sa puissance paternelle ledit Jean Jacques EUZET son fils ayné acceptant consentant que tout ce quil a acquis et pourra acquerir allavenir luy apartienne et quil en fasse et dispose a ses plaisirs et volontés se departant de lentier usufruit quil avoit en verteu de sa puissance paternelle nommemant de la moytié dudit usufruit quil avoit droit de se conserver en verteu de la presente emancipation. Par le même acte, il lui donne par donation entre vifs tous ses biens présents et à venir, avec prise de possession et jouissance immédiate, sous cinq conditions : 1/ que son fils le nourrisse, le loge et l'entretienne, "sain et malade au même pôt et feu" de son donataire et, en cas de discorde et de séparation, qu'il ait le tiers des "fruits, usufruits, rentes et revenus" des biens donnés, libres de charges, 2/ que lui soit réservé "la jouissance de la chambre de sa maison audit Triadou, le haut et le dessous dont la porte est à main gauche de la cuisine", garnie de meubles, linges et effets nécessaires, 3/ qu'il puisse prendre "du bois tout fait et des herbes du jardin pour son usage, 4/ qu'il réserve 2450 livres en faveur de ses sept autres enfants légitimes et de ladite feue de GIRARD, à savoir Claude, Louis, Laurent, Pierre, Marie Anne, Jeanne et Catherine, c'est-à-dire "350 livres pour chacun qu'il leur donne pour leur tenir lieu de toute légitime paternelle et portion d'augment", payable la moitié à l'âge de 30 ans, voire plus tôt pour les filles venant à se marier, et l'autre moitié trois ans après le premier payement, sans intérêts, et il précise que jusque là, ses enfants seront logés, nourris et entretenus et qu'ils travailleront au profit de sa maison tant qu'ils y resteront, 5/ qu'il se réserve "la somme de 600 livres pour en faire et disposer comme il avisera", sachant que tout appartiendra à son donataire après son décès ; le même acte donne la valeur des biens qui font l'objet de la donation : 3000 livres pour l'immobilier et 1000 livres pour le mobilier et les animaux, ceux-ci comprenant "cent soixante betes alayne, deux mûlles hors dage avec la charrette et arnois, un vieux garderobe bois noyér, un molinet à passér farine bois de sapin fort vieux, deux vieux coffres bois de noyér fermant à clef, une mais à paitrir, deux chauderons et un bassinnoir cuivre, deux lits bois noyér garnis de sa palhasse, couverte layne et les rideaux un de cotonnat, et l'autre de sargue colleur dor, dix linceuls toille grise, deux napes, six serviettes, six essuiemains, six assiettes et un plat detain, une table quarrée, une douzaine de chaises garnies de bois, un petit miroir cadre de bois, une poille à frire, deux chainets, une broche, une grille et une pelle feu le tout fer, deux reilles fer, une beche, une ache, un liccou, une trinque fer, une cuve vinaire tenant environ quatre muits et huit tonneaux de deux muit chacun. ; les parties obligent et hypothèquent leurs biens qu'elles ont soumis à toutes rigueur de justice et au petit scel royal de Montpellier ; l'acte est fait et récité à la métairie de Lebous, dans la maison de François FERRIER, en présence de Joseph CLAPAREDE (prêtre et prieur au Triadou) et Jean ANDRÉ (prêtre et curé à Treviés) ; (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/28, f° 39, aux AD 34)
1760, le 29 juin : contrat de mariage de Louis EUZET et Marie Anne ARNAUD (notaire Fulcrand MAUMEJEAN de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/28, f° 137, aux AD 34).
1760, le 10 août : quittance de Suzanne RICARD (épouse de Jean Jacques EUZET) à André MONTELS (notaire Fulcrand MAUMEJEAN de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/28, f° 151 v., aux AD 34).
1760, le 25 décembre : contrat de mariage de Marie Anne (fille de Claude et de Marguerite de GIRARD) avec Jean AZEMAR (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/28, f° 205, aux AD 34).
1763, le 2 juillet : contrat de mariage de Jeanne (fille de Claude et de Marguerite de GIRARD) avec Louis NEUTRE (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/29, f° 74 v., aux AD 34).
1763, le 20 août : prêt à Jean Jacques (fa + Claude et + Marguerite de GIRARD) par Louis ROUX (notaire Jean Joseph BRUGUIÈRE, de Montpellier : 2 E 61/97, f° 411, aux AD 34).
1763, le 22 août : quittance de Françoise MONTELS (veuve et héritière de Jean EUZET) à son neveu, Jean EUZET, du Triadou (fils et donataire contractuel de Claude EUZET) (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/29, f° 89, aux AD 34)
1764, le 16 avril : condamnation à payer pour Jean Jacques (fils et héritier de son père, Claude EUZET) à Jean PLAGNIOL 133 livres, suite à une obligation consentie par son père, le 01.11.1757 (1 E/1418, aux AD 34)
1766, le 29 avril : accord entre Jean Jacques (du Triadou), d'une part, Laurent CAUSSEL (marié avec Marguerite EUZET) et Fulcrand CAUSSEL, leur fils, d'autre part (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/30, f° 35 v., aux AD 34).
1767, le 5 mai : paiement de successions par Jean Jacques (laboureur au Triadou, donataire universel de feu son père, Claude EUZET, par son testament du 26.04.1759) à Laurent EUZET (son frère) (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/30, f° 161, aux AD 34).
1767, le 5 mai : paiement de successions par Jean Jacques (laboureur au Triadou, donataire universel de feu son père, Claude EUZET, par son testament du 26.04.1759) à Louis NEUTRE, de Saint-Jean-de-Cuculles, son beau-frère, maître des biens dotaux de Jeanne, sa soeur, suivant leur Cm du 02.07.1763 ; il lui doit 525 livres qui se décomposent ainsi : "350 livres que ledit feu Claude EUZET a donné à Jeanne pour luy tenir lieu de toutte legitime paternelle et portion d'augment dans le susdit acte de donnation et 175 livres pour le huitième compettant ladite EUZET sur les biens de Marguerite de GIRARD sa mere morte ab intestat" ; pour cela, il lui cède deux pièces de terre faisant partie de la donation, au Triadou : "Premièrement un champ en terrouze confronte suivant le compoix du lieu du levant la riviere du boulidou, du couchant et marin mr AUZEMARD, du vent droit GRANIÉ de St Jean, contenant une ceterée deux cartons dix dextres estimé un sol deux deniers maille, plus et finallement un champ en terrouze confrontant suivant ledit compoix du levant et couchant Marcelin PLAGNIOL et le chemin de St Jean, du vent droit ledit PLAGNIOL, du marin mr AUZEMARD contient six ceterées vingt destres estimé quatre sols cinq deniers" ; la valeur totale de ces deux champs étant de 550 livres, Louis NEUTRE lui paye immédiatement les 25 livres de différence sur les 525 livres dues ; une quittance est délivrée ; Louis NEUTRE reconnaît aussi que Jean Jacques EUZET lui a régulièrement payé les intérêts depuis son mariage ; ils obligent leurs biens ; l'acte est passé dans la maison de Jean Jacques EUZET, en présence de Jean ROUGÉ, ménager de Treviés et de Jean CHALLIÉ, travailleur demeurant actuellement à la métairie de Laval, paroisse de Saint-Gély-du-Fesc (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/30, f° 158 v., aux AD 34)
1767, le 5 mai : paiement de successions par Jean Jacques (laboureur au Triadou, donataire universel de feu son père, Claude EUZET, par son testament du 26.04.1759) à Laurent EUZET (son frère) (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/30, f° 161, aux AD 34).
1767, le 6 mai : remboursement de prêt et vente par Jean Jacques (laboureur au Triadou) à Françoise MONTELS, sa tante (veuve de Jean EUZET, habitant à Saint-Mathieu-de-Tréviers) ; il lui paye d'abord 300 livres en bonnes espèces de cours, à déduire des 1000 livres qu'il lui doit du prêt contracté le 22.08.1763 devant le notaire Fulcrand MAUMEJEAN, plus les intérêts ; ensuite, il lui vend "une pièce terre champ faisant partye de la donnation universelle a luy faitte par feu Claude EUZET son père retenûe par nous notaire le 26 avril 1759 située au terroir et taillable dudit Triadou en terrouzes dit le grand champ confronte suivant le compoix du lieu du levant soy même fossé entre deux, du couchant mr AUZEMARD et Marcelin PLAGNIOL, du vent droit ledit PLAGNIOL, de marin ledit AUZEMARD fossé entre deux, contient neuf ceterées deux cartons dix huit destres estimé sept sols cinq deniers" ; le prix est de 585 livres "laquelle somme ladite MONTELS se garde en ses mains a la déduction du restant de la susdite somme de mille livres et des intérêts qui ont coureu" depuis le 22.08.1763 ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Pierre AZEMAR fils (laboureur, habitant les Matelles) et Jean CHALIÉ (travailleur, habitant actuellement à la métairie de laval, paroisse de Saint-Gély-du-Fesc) ; Françoise MONTELS ne sait pas signer (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/30, f° 162 v., aux AD 34)
1767, le 6 mai : vente et paiement de droits par Jean Jacques (laboureur au Triadou, donataire universel de feu son père, Claude EUZET, par son testament du 26.04.1759) ; il vend à Etienne TONDUT, travailleur de Saint-Jean-de-Cuculles, deux pièces de terre situées au terroir et taillable du Triadou : "l'une terre champ au chemin des jardins dit le champ de latour confronte suivant le compoix du levant et vent droit les deux chemins des jardins du couchant et marin Marcelin PLAGNIOL contenant quatre ceterées onze destres estimé trois sols trois deniers obole et l'autre pred as hort confronte suivant le compoix du levant couchant et vent droit mr AUZEMARD du marin ledit sr AUZEMARD et Marcelin PLAGNIOL contenant trois cartons douze destres et demy estimé un sol neuf deniers" ; le prix est de 600 livres ; Etienne TONDUT paye immédiatement 200 livres ; pour les 400 livres restantes, Jean Jacques EUZET délègue Etienne TONDUT pour les payer à Jean AZEMAR, son beau-frère, savoir 100 livres immédiatement (ce que fait Etienne TONDUT) et 300 livres le jour de saint Michel, 29 septembre prochain ; ledit AZEMAR reçoit les 100 livres et Etienne TONDUT s'oblige à lui payer les 300 livres restantes à ces conditions ; Jean AZEMAR, laboureur demeurant actuellement au Triadou, est mari et maître des biens dotaux de Marieanne EUZET (soeur de Jean Jacques), suivant leur Cm du 25.12.1760 ; cette somme vient en déduction des droits de légitime paternelle et maternelle de Marieanne ; ils obligent leurs biens ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Jacques GRAS, fils à feu Pierre, dit petit laboureur, et Jean CHALIÉ, travailleur demeurant à la métairie de Laval, paroisse de Saint-Gély-du-Fesc ; TONDUT ne sait pas signer (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/30, f° 164, aux AD 34)
1767, le 6 mai : vente et paiement de droits par Jean Jacques (laboureur au Triadou, donataire universel de feu son père, Claude EUZET, par son testament du 26.04.1759) ; il vend à Louis ROUX, travailleur de Saint-Jean-de-Cuculles, deux terres situées au terroir et taillable du Triadou : l'une, terre champ et herme "a las terrouses" confrontant du levant, couchant et vent droit avec soi-même, du marin Marcelin PLAGNIOL, contenant pour le champ 7 ceterées 2 cartons et, pour l'herme, une ceterée 3 cartons 16 destres, le tout estimé 6 sols 8 deniers obole, l'autre un devois dans lequel il y avait autrefois champ et vigne, appelé "la rompude daupin", confrontant du levant avec le devois de la salade et le patus, du couchant soi-même, M. AUZEMAR et Marcelin PLAGNIOL, de vent droit le devois de la salade, du marin le chemin qui va de Trevies au moulin de la Foux, contenant 88 ceterées une carte 18 destres, estimé 17 sols 5 deniers maille ; le prix de vente est de 1435 livres ; il déclare avoir reçu 180 livres et il délègue ROUX pour payer à son acquit et décharge : 1/ 300 livres à Françoise MONTELS, veuve et héritière de Jean EUZET, son oncle de Saint Mathieu de Tréviers, qu'il lui doit pour restes et fin de paiement de celle de 1000 livres et des intérêts qui ont couru depuis le 22.08.1763, qu'il lui consentit obligation devant nous notaire, 2/ 289 livres 10 sols à Jean AZEMAR, son beau-frère,, demeurant au Triadou, qu'il lui doit pour restes des droits de légitime paternelle et maternelle et portion d'augment de Marie Anne EUZET sa femme, comme mari et maître de ses cas dotaux, suivant leur contrat de mariage du 25.12.1760 et des intérêts, jusqu'au jour de la Saint Michel prochain, 3/ 145 livres au sieur JUSTIN, collecteur du Triadou de l'année dernière pour ce qui en reste de sa part de sa parcelle de taille et capitation ; ROUX s'engage à les payer : à ladite MONTELS à la Magdelaine prochaine en un an, audit AZEMAR le jour de la Saint Michel prochain, audit JUSTIN immédiatement ; sur les 521 livres restantes, ROUX se garde 280 livres que ledit EUZET lui doit par contrat d'obligation retenu par le notaire BRUGUIERE, de Montpellier, le 20.08.1763 ; pour les 241 livres du surplus, il charge ROUX de payer le collecteur du Triadou pour la taille et capitation dont il se trouvera redevable dans le rôle des impositions et de la capitation de la présente année ; s'il y a du reste, ROUX le payera audit EUZET le 01.11.1767, ainsi qu'il s'y oblige et il apportera les quittances ; les parties obligent et hypothèquent leurs biens et se soumettent aux rigueurs de justice ; jusqu'au parfait paiement, les fonds vendus restent affectés audit EUZET mais la jouissance et possession est immédiate pour l'acheteur ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Marc Antoine MARTIN, ménager des Matelles, et de Jean CHALIÉ, travailleur demeurant actuellement à la métairie de Laval, paroisse de Saint-Gély-du-Fesc ; ils signent sauf ROUX qui dit ne pas savoir (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/30, f° 167, aux AD 34)
1767, le 6 mai : bail en afferme par Jean Jacques à Jean CHALIÉ pour ses terres labourables, au Triadou (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/30, f° 170 v., aux AD 34)
1767, le 28 mai : paiement de successions par Jean Jacques (laboureur au Triadou, donataire universel de feu son père, Claude EUZET, par son testament du 26.04.1759) à Claude, son frère, duquel il est débiteur de la somme de 675 livres : "scavoir 350 livres que ledit feu Claude EUZET son père luy a donné pour luy tenir lieu de toute légitime paternelle et portion d'augment dans ledit acte de donnation cy dessus cittée, 175 livres pour le 8ème le competant sur les biens de Marguerite de GIRARD sa mère morte ab intestat, 125 livres à quoi ils ont amiablement réglé les interets de ladite légitime paternelle et maternelle qui ont coureu depuis le décès de leur père jusques à ce jour, et 25 livres que feu Catherine EUZET sa soeur luy a legué dans son testament, a baillé et baille audit Claude EUZET son frere aussi laboureur et habitant dudit Triadou, presant et acceptant trois pieces de terres champs et vignes faisant partie de la susdite donnation situes au terroir et taillable dudit lieu du Triadou, la premiere champ au chemin des Mattelles confronte du levant et couchant suivant le compoix mr AUZEMARD, du vent droit Marcelin PLAGNIOL, du marin ledit chemin des Mattelles, contenant deux ceterees et demy cinq destres estimé un sol dix deniers obole, la seconde aussi champ dit le champ dalpoux, confronte du levant et marin suivant ledit compoix le chemin des jardins, du couchant le chemin du puits commun, du vent droit mr AUZEMARD, contenant une ceterée deux cartons quatre destres, estimé un sol quatre deniers obole, et la troisième et derniere vigne autrefois champ en terrouze, confronte suivant ledit compoix du levant la riviere du Boulidou, du couchant et marin mr AUZEMARD, du vent droit GRANIÉ de St Jean contenant une ceterée deux cartons dix destres estimée un sol deux deniers maille (...)" ; le montant est de 495 livres ; Jean s'engage à payer le solde de 180 livres à son frère "dans une annee de ce jourdhuy a payne de tous depens sans interets jusques alors" ; la possession des deux champs se fera après la récolte qui est pendante et la vigne immédiatement ; ils obligent leurs biens ; l'acte est passé en l'étude du notaire, en présence de Pierre AZEMAR fils, laboureur des Matelles et de Jean CHALLIÉ, travailleur qui signent avec les parties (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/30, f° 177, aux AD 34)
1767, le 31 mai : vente par Jean Jacques (donataire universel de feu son père, Claude EUZET, par son testament du 26.04.1759) à Louis ROUX, de Saint-Jean-de-Cuculles (demeurant alors au mas de Vabre, à Sauteyrargues) "une bergerie et passage audit lieu du Triadou, confronte du levant couchant et vent droit suivant le compoix Marcelin PLAGNIOL, du marin monsieur AUZEMARD, contenant ladite bergerie ou jasse vingt, et ledit passage vingt canes, estimé un sol onze deniers (...)" ; le prix est de 120 livres qu'il "charge et délègue ledit ROUX la payé a son acquit et décharge à Antoine PEIROLLE du lieu de Lauret à compte de plus grand qu'il luy doit pour vente de bois ce que ledit ROUX promet et s'oblige de faire par tout le mois de juillet prochain sans interet a payne de tous depens (...) au moyen de quoy et de la quittance ou receu dudit PEIROLLE de ladite somme de 120 livres que ledit ROUX s'oblige de raporter audit EUZET il demeurera quitte du prix de la susdite bergerie et passage (...)" ; la possession et jouissance est immédiate ; les parties obligent leurs biens ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Fulcrand GRAS (fils de Melchior, ménager) et René GRAS (travailleur), des Matelles, qui signent avec EUZET mais ROUX ne sait pas signer (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/30, f° 179 v., aux AD 34)
1767, le 1er septembre : prêt par Laurent (marchand à Montpellier) à Jean Jacques (son neveu, au Triadou) d'une somme de 524 livres - par billet privé - indiqué dans l'obligation du 29.08.1772 entre les deux parties.
1768, le 4 octobre : bail en afferme par Jean Jacques à François DESFOURS pour ses terres, au Triadou (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/30, f° 301, aux AD 34)
1770, le 14 février : vente d'une vigne par Madeleine ESCUYER à Laurent EUZET (notaire Barthélémy PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/128, f° 146, aux AD 34)
1772, le 20 août : vente par Laurent (travailleur au Triadou) à Jean ARNAUD (travailleur à Saint-Jean-de-Cuculles) une terre champ et herme qui "luy a eté baillée en payemant de ses droits de legitime par Jean Jacques EUZET son frere par contract retenu le notaire soubsigné le cinq may mille sept cens soixante sept scituée au terroir et taillable dudit triadou au tenemant des terrouzes apellée le camp negre confrontant suivant le compoix du levant et marin le sr AUZEMARD de couchant et vent droit Marcelin PLAGNIOL contenant ledit champ dix céterées et ledit herme quinze destres" ; le prix est de 695 livres sur lequel Jean ARNAUD paye tout de suite 395 livres à Laurent EUZET ; il s'oblige à payer les 300 livres restantes dans 3 ans à compter de ce jour, avec un intérêt de 5 % payable à chaque fin d'année ; jusqu'au parfait paiement la terre "demûrera affectée et preccariée audit EUZET" ; la possession et jouissance est immédiate ; pour vérifier la contenance, les parties confient à deux experts (FARENDIÉS, de Saint-Clément-de-Rivière) et Jean AZEMAR (du Triadou) la confection d'un rapport, ce qui sera fait aux dépens de l'acheteur ; ils obligent et hypothèquent leurs biens ; l'acte est passé dans la maison de Jean ARNAUD, en présence de Fulcrand GREGOIRE (laboureur) et d'Etienne DEJEAN (travailleur), habitants de Saint-Jean-de-Cuculles, qui signent avec les parties (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/32, f° 19, aux AD 34)
1772, le 29 août : obligation contenant engagement et antichrèse de Jean Jacques envers son oncle, Laurent, marchand de Montpellier (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/32, f° 23 v., aux AD 34 - acte en double dans 1 E/1418, aux AD 34 et mentionné dans le paiement correspondant, le 18.06.1795)
1772, le 2 septembre : vente par Jean Jacques (laboureur au Triadou) à Claude COLLET (du mas du Lebous, à Saint-Mathieu-de-Tréviers) d'un devois situé au terroir et taillable du Triadou appelé "le ribeiral la riviere du terrieu passant à travers confronte suivant le compoix du levant et vent droit les deves de la salade, du couchant ladite riviere, et les pattus, du marin mr AUZEMAR, contenant 32 ceterées seize destres estimé six sols maille", au prix de 600 livres "laquelle le sr EUZET vandeur delegue la payé à son acquit et decharge scavoir 178 livres à Antoine PEIROLLE du lieu de Laurés quil luy doit et dont il a obtenu un appointement de condamnation contre luy, 122 livres à mr RICARD procureur au senechal de Montpellier pour l'affaire du sr PAUTARD de las laubies, 100 livres au nommé BOUDON de Pompignan quil luy doit aussy par appointement, 100 livres au sr FARENDIER de St Clemens quil luy doit par autre appointement, et 100 livres à mlle de VEYSSIERE quil luy doit aussy par appointement ce que ledit COLLET promet et s'oblige de faire a payne de tous depens dommages et interets scavoir audit PEIROLLE la moitye par tout le mois de juillet prochain, et l'autre moityé un an après, audit sr RICARD de la fête de la magdelaine prochaine en un an, audit BOUDON par tout le mois de juillet prochain, et audit sr FARENDIER et à ladite demlle VEYSSIERE du mois de juillet prochain en deux ans, et sy lesdits susnommés veullent linteret des sommes à luy dües ledit COLLET soblige de les leur payé sans que ledit EUZET y contribue en rien" ; l'acte est passé dans la maison de Jean Jacques EUZET, en présence de Jean PLAGNIOL (ménager au Triadou) et Jean ROQUES (ecclésiastique à Sainte-Croix-de-Quintillargues) qui signent avec les parties (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/32, f° 27, aux AD 34)
1772, le 6 septembre : vente par Jean Jacques (laboureur au Triadou) à Jean François PEPIN (fils d'autre, demeurant depuis environ 7 ans en qualité de fermier à Saint-Gély-du-Fesc), "un devois appellé tartigoux scitué au terroir et taillable dudit Triadou confonte de levant ledit EUZET pour son devois qua eté de Cecelés, du couchant avec les pattus, et de touttes autres parts mr DAUZEMAR ou ses representants, contenant cent soixante ceterées dix destres estimé une livre cinq sols dix deniers obole" ; le prix est de 1000 livres que Jean François PEPIN se charge, au nom de Jean Jacques EUZET de payer "incessamment à son acquit et decharge à mr GRANIER du lieu de Ferrieres quil luy doit par contract de constitution de rente par luy consenty et renouvellé en sa faveur devant me DESPIOCH notaire de Pompignan en sa datte" ; une quittance sera établie que Jean François PEPIN s'engage à rapporter à Jean Jacques EUZET ; ils obligent leurs biens ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Joseph CANCEL (maréchal-ferrant) et Pierre AZEMAR (laboureur), habitants des Matelles, qui signent avec les parties (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/32, f° 30 v., aux AD 34)
1772, le 27 septembre : vente par Jean Jacques (laboureur au Triadou) à Jean PLAGNIOL (ménager au Triadou) d'une "terre vigne et herme y ayant dix pieds dolliviers autres fois ollivette situee au terroir et taillable du Triadou a fanabrègues confronte suivant le compoix de marin mr AUZEMARD et de touttes autres parts le devois de montallet contenant quatre ceterées un carton cinq destres" ; le prix est de 135 livres "laquelle somme ledit EUZET consent que ledit sr PLAGNIOL se la garde en ses mains a compte de ce quil luy doit en capital interet et depens et dont la condamnation a eté prononcée contre luy comme donnataire de feu Claude EUZET son père par apointemant de mr les officiés ordinaires de la temporalité de levesché de Montpellier le seize avril mille sept cens soixante trois" ; la possession et jouissance est immediate ; les parties nomment pour leurs experts Antoine CRES et Pierre AZEMAR (laboureurs habitant les Matelles) pour vérifier l'état actuel de la terre et dresser un rapport qui leur sera remis ; ils ne sont pas obligés de prêter serment en justice ; les parties obligent leurs biens ; l'acte est passé dans la maison de Jean PLAGNIOL, en présence de Jean AZEMAR (laboureur originaire des Matelles, demeurant au Triadou) et Jean Joseph MAUMEJEAN (praticien habitant les Matelles, qui signe MAUMEJAN) ; tous signent (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/32, f° 34, aux AD 34)
1772, le 18 octobre : compromis entre Jean Jacques et Claude COLLET suite à contestation de la vente du 02.09.1772 ; en effet, Jean Jacques "ayant pretendû que ledit devois navait pas eté vandu sa juste valleur et que la vente quil en avoit faitte contenoit lesion doutre moityé du juste prix il se disposoit à agir contre ledit s COLLET en rescision de ladite vente et celluy cy voulant eviter un procès auroit offert audit EUZET de luy payer le supléement du prix dudit devois en sorte qu'ayant prix lun et lautre des amys comûns il aurait reglé ledit supléement à la somme de quatre cens livres" ; les parties étant d'accord sur cet acte en forme de transaction, Claude COLLET lui paye les 400 livres "en bonnes especes de cours" ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Hyacinthe GAUD (prieur des Matelles) et de Jacques DELMAS père (travailleur aux Matelles) ; tous signent (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/32, f° 43, aux AD 34)
1774, le 6 novembre : bail (sous seing privé) de terres au Triadou par Jean Jacques à Jean PLAGNIOL (1 E 1418, aux AD 34).
1776, le 16 septembre : Claude (fs Jean Jacques et Suzanne RICARD) ; assignation devant Me DARAUD, maître particulier des eaux et forêts (1 E 1418, aux AD 34).
1779, le 2 avril : contrat de mariage de Claude (fs Claude et Marguerite de GIRARD) avec Elisabeth MASCLAC (fa + Barthélémy et Marie DAUMAS, du hameau de Cazarels, à Saint-Jean-de-Cuculles) ; elle habite au mas de la Salade à Treviés quand est conclu le Cm ; elle est originaire du hameau de Cazarels, paroisse de Saint-Jean-de-Cuculles ; c'est dans cette paroisse qu'est passé le Cm en présence de sa mère (Marie DAUMAS, qui demeure à Claret, son père, Barthélémy MASCLAC, étant décédé) ; Claude EUZET est indiqué de la manière suivante : "originaire du Triadou demeurant depuis six ans en qualité de chasseur au chateau de Jacou" ; en constitution de dot, Marie DAUMAS prévoit 100 livres pour sa fille (à reconnaître en privilège de dot par Claude EUZET) et il s'y ajoute 99 livres 19 sols de "dorures et nippes" ; Claude donne à Elisabeth en "augment et gain de survie 199 livres 19 sols (plus la jouissance de ses biens et revenus, dans l'hypothèse de son décès avant son épouse, à condition qu'elle vive "en viduitté) et elle lui donne en "contre augment et gain de survie", 100 livres ; ils déclarent que les biens de l'un et de l'autre n'excèdent pas la valeur de 500 livres ; l'acte est passé dans la maison de Jacques MASCLAC (cousin d'Elisabeth), en sa présence et de celle de René TONDUT qui signent avec lui mais Elisabeth ne sait pas signer (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort : 2 E 81/156, aux AD 34)
1779, le 10 mai : résiliation de contrat de mariage ; Claude EUZET et Elisabeth MASCLAC "ont volontairement resillé et cancellé le contract de mariage par eux passé devant nous notaire le second avril dernier" ; Elisabeth déclare aussi "avoir en son pouvoir les dorures quelle setoit constituée lors de sondit contract de mariage" ; cet acte de résiliation est passé dans la maison de Claude EUZET, au Triadou, en présence de Pierre MARTIN (travailleur habitant Assas) et Joseph PLAGNIOL fils (ménager au Triadou) qui signent (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort : 2 E 81/156, aux AD 34)
1781, le 2 février : Claude (fils de Jean Jacques et de Suzanne RICARD) ; contrat de mariage avec Marie Rose
HEBRARD ; confession catholique ; il est indiqué comme "travailleur de terre" ; elle se fait une constitution de 48 livres "pour la valeur de ses bagues et joyaux qu'elle a devers elle" mais tous ses autres biens, présents ou à venir seront libres et paraphernaux ; Jean EUZET fait donation à son fils de tous ses biens, présents et à venir, la moitié le jour des noces et l'autre moitié après son décès et celui de son épouse (dans ce contrat, le prénom de celle-ci n'est pas Suzanne mais Jeanne) ; Jean EUZET ratifie et confirme la constitution de dot qu'il fit à sa fille Jeanne EUZET lors de son contrat de mariage avec André PEPIN (notaire MAUMEJAN, des Matelles) et il chage son fils Claude de payer la somme de 300 livres de cette constitution de dot, aux termes et clauses de son contrat ; de même, Jean EUZET réserve une somme de 300 livres pour son autre fils, Louis EUZET, afin de lui tenir de légitime, payable aussi par Claude EUZET lorsqu'il le trouvera à propos ; sont présents : Marc Antoine PEYROLLE, ménager qui habite Lauret (34), oncle de l'épouse, Antoine PEYRIDIER, ancien notaire royal, Laurent COULONDRE, de Pompignan ; Jean EUZET, le père, signe mais les autres parties ont dit ne savoir ; il y a une signature PEYROLLE (probablement l'oncle) ; à noter que dans cet acte, le nom de l'épouse est écrit IBRAR (fille de feu Vidal et de vivante Marguerite PEYROLLE, habitant Lauret). Notaire Antoine PEYRIDIER, de Pompignan (30) : 2 E 56/126, f° 12 v., aux AD 30.
1781, le 7 mars : Laurent (fils de Jean et d'Estienne PLAGNIOL) ; achat d'une maison à Montpellier, enregistré à la même date (notaire Joseph VEZIAN, de Montpellier : 2 E 57/661, f° 147, aux AD 34). Indiqué aussi dans le Journal de la Généralité du Languedoc, conservation des hypothèques du 16.03.1781, vue 51 de ce journal en ligne, sur le site des AD 34.
1784, le 12 août : Jeanne (fille de Claude et de Marguerite de GIRARD) ; contrat de mariage avec Louis BROUILLET, notaire Dominique AUTERACT, de Montpellier.
1787, le 15 mai : Claude (fils de Jean Jacques et de Suzanne RICARD) ; quittance pour le paiement du devois des agneaux, au Triadou (1 E 1418, aux AD 34)
1789, le 8 février : Jean Jacques (fils de Claude et de Marguerite de GIRARD) ; délibération communale : "(...) les habitants de la
communauté du Triadou assemblés en la forme ordinaire au lieu accoutumé. Par le sieur PLAGNOL consul a été dit que les
pluies continuelles, qui sont survenues d'abord après les semailles, ont noyé la plus grande partie des terres ensemencées et
causé un dommage considérable soit en emportant les bonifications qu'on pouvoit y avoir faites, soit par les dégradations qu'elles ont
occasionné, de manière que la récolte du blé sera réduite à très peu de chose, la terre se trouvant
lavée et degraissée ne pourra pousser dans le peu qui reste que de forts petits bleds, que le froid excessif qu'il a fait, et la neige qui en
a été la suite, ont tué la plus grande partie des avoines et autres bons grains qu'on avoit semés, que par surcroit de malheur
les oliviers qui fournissent aux habitants une des principales ressources, ont été réduits à un état pitoyable par le
froid énorme qui en a tué une partie et il est certain que ceux qui restent ne fairont pas grand chose, ne montrant que des branches à
demi mortes qui procureront tôt ou tard le rabougrissement de l'arbre, que dans ces tristes circonstances il convient de se retirer devant Monseigneur
l'intendant pour le supplier de vouloir bien accorder à la communauté une indemnité proportionnée à ses pertes,
requérant de délibérer. Sur quoy (...) l'assemblée reconnoissant la vérité des faits exposés ci dessus, a
unanimement délibéré et donné pouvoir audit sieur consul de présenter requête à Monseigneur l'intendant pour
le supplier de vouloir bien accorder à la communauté une indemnité proportionnée aux dommages qu'elle a souffert sans laquelle les
trois habitants qui composent la communauté ne pourront point acquitter les impositions qui sont exorbitantes, ainsi délibéré et
ont signé les délibérations." Signatures : PLAGNIOL consul - PEPIN - EUZET. [note : dans le texte, le patronyme PLAGNIOL est
écrit PLAGNOL mais il signe PLAGNIOL] (PH 60, aux AD 34)
1789, le 19 avril : Jean Jacques (fils de Claude et de Marguerite de GIRARD) ; délibération communale : "les habitants de la communauté
du Triadou assemblés en la forme ordinaire au lieu accoutumé. Par le sieur PLAGNOL consul a été dit que le sieur PEPIN et lui
furent députés pour l'assemblée des trois états tenue à Montpellier le 16 mars dernier, qu'en effet y ayant assisté,
ils demandent qu'il leur soit payé, conformément à l'ordonnance de Monseigneur l'intendant la somme de cinquante quatre livres à
chacun pour neuf journées qu'ils ont chacun employé, tant en voyage qu'en séjour à Montpellier pour assister à ladite
assemblée, au nom de la communauté, requerant de déliberer. Sur quoi lecture faite de ladite ordonnance, et attendu qu'on n'a pas pu
trouver à emprunter, l'assemblée trouvant plus avantageux de procurer auxdits sieurs PLAGNOL et PEPIN leur payement par la voye de
l'imposition, a donné pouvoir audit sieur consul de faire additionner aux dettes de la communauté la somme de cent huit livres pour neuf
journées que chacun des députés a employé en voyage ou séjour pour assister à ladite assemblée, ainsi
réglé avec eux, et d'en poursuivre la vérification devers le greffe de nos seigneurs les commissaires du Roi et des états, pour
être imputée à la prochaine imposition en faveur desdits sieurs députés, ainsi délibéré et ont
signé les délibérations qui l'ont su faire." Signatures : PEPIN - EUZET - PLAGNIOL Consul. (PH 60, aux AD 34)
1789, le 3 juillet. Jean Jacques (fils de Claude et de Marguerite de GIRARD) ; délibération communale : "les habitants de la communauté
du Triadou assemblés en la forme ordinaire au lieu accoutumé. Par le sieur PLAGNOL consul a été dit que la levée de la
taille de la communauté la présente année ayant été proclamée en la forme ordinaire il a été fait
plusieurs offres, la dernière desquelles a été faite par Jacques VINCENT fils habitant de Saint Mathieu sur le pied de deux deniers pour
livre, lequel ici présent demande la passation du bail, requérant de délibérer. Sur quoy l'assemblée a baillé et
baille audit VINCENT ici présent et acceptant la levée de la taille de la communauté la présente année sur le pied de
deux deniers pour livre pour son droit de levée conformément à son offre sous le cautionnement solidaire du sieur Bernard VINCENT son
frère, menager habitant dudit Saint Mathieu de Tréviés présent et acceptant, à la charge par eux d'acquitter toutes les
sommes contenues au préambule quartier par quartier sans division ni discussion de donner acquit et de compter de l'entière levée sous
l'obligation de leurs biens et de leurs propres personnes, ainsi délibéré et ont signé les délibérations.
Signatures : J. VINCENT Collecteur - PEPIN - EUZET - J. PLAGNIOL Consul. (PH 60, aux AD 34)
1789, le 3 septembre. Marianne (fa Jacques et Anne COULET) : contrat de mariage avec Jean Antoine CANCEL (fils à feu Jean et Hélène GAUCERAND ou GAUCERAUD) ; elle habite au mas de Sueilles, à Cazevieille ; est présent Jean Antoine CANCEL, maréchal-ferrand du Château de Londres, procureur fondé d'Anne COULET, et Fulcrand CANCEL, du Château de Londres, curateur à conseil en faveur de Marianne ; elle s'est constituée une dot de 50 livres, "à laquelle ont été aimablement évaluées ses bagues et dorures" ; elle constitue son futur époux son procureur général, spécial, irrévocable ; elle ne sait pas signer.
1790, le 22 février : Jean Jacques (fils de Claude et de Marguerite de GIRARD) ; délibération communale : "les citoyens actifs de la commune du Triadou
assemblés au nombre de quatre dans la maison du sieur PLAGNOL consul (...) sur la convocation qu'il en a faite le dimanche quatorze du présent
mois, tant par publication au prône que par affiche à la porte de l'église. Le sieur PLAGNOL consul portant la parole a dit, Messieurs,
l'assemblée nationale par son décret de décembre dernier a supprimé et aboli les municipalités actuellement subsistantes et
ordonné une nouvelle organisation de municipalités, c'est pour l'élection des membres qui doivent composer la votre que vous avez
été convoqués. Messieurs, je vous prie donc d'y procéder, et porter votre choix sur des sujets dignes de la confiance publique. Et
de suite l'assemblée a nommé par scrutin le sieur Jean EUZET habitant dudit lieu pour son président et le sieur François
BALARD pour son secrétaire qui ont réuni tous les suffrages, lesquels, ici présents ont prêté le serment devant
l'assemblée, leurs mains levées à Dieu, de maintenir de tout leur pouvoir la constitution du Royaume, d'être fidèles
à la nation, à la loi et au Roi, de choisir en leur âme et conscience les plus dignes de la confiance publique et de remplir avec
zèle et courage les fonctions civiles et politiques qui pourront leur être confiées. Et après le serment prêté,
l'assemblée a nommé trois scrutateurs, les sieurs PEPIN, Jean EUZET et Claude EUZET, habitants dudit lieu, et s'est
occupée de suite de la nomination du maire, et les voies ayant été recueillies et comptées par les scrutateurs, la
pluralité absolue s'est réunie en faveur du sieur Joseph PLAGNOL, habitant dudit lieu du Triadou. Cette nomination faite, il a été
procédé à celle de deux officiers municipaux, toujours par la voye du scrutin et les voies ayant été recueillies, la
pluralité absolue s'est réunie en faveur du sieur Jean François PEPIN et de M. BELLEVILLE, prêtre et prieur dudit lieu, habitants
du Triadou. Après quoi l'assemblée a procédé à la nomination des notables de la municipalité par la voye du scrutin
de liste, et les voies ayant été recueillies et comptées par les scrutateurs, la pluralité relative s'est réunie en faveur
des sieurs Jean EUZET et Claude EUZET habitants dudit lieu du Triadou qui sont les seuls éligibles de l'assemblée. Ce fait,
l'assemblée a procédé à l'élection du procureur de la commune et à cet effet chaque membre ayant remis son suffrage,
la pluralité absolue s'est réunie en faveur du sieur Antoine BALARD, chirurgien habitant de Saint Mathieu, paroisse de Treviés, et
l'élection finie, le sieur PLAGNOL consul en exercice a proclamé sa nomination de maire, celle du sieur PEPIN pour premier officier municipal,
du sieur Jean EUZET pour premier notable, et du sieur Claude EUZET pour second notable, et du sieur BALARD pour procureur de la commune,
lesquels ici présents à l'exception du sieur BELLEVILLE prieur, ont prêté le serment devant la commune de maintenir de tout leur
pouvoir la constitution du Royaume, d'être fidèles à la nation, à la loi et au Roi et de remplir leurs fonctions avec
zèle et courage, et ont signé à l'exception de Claude EUZET notable qui est illiteré." Signatures : EUZET président
- PLAGNIOL maire - PEPIN - BALARD pr - BALARD Secre. Le même jour et acte suivant, le conseil général de la commune, toujours
réuni dans la maison de Joseph PLAGNIOL a procédé à la nomination du secrétaire greffier de la commune :
"Sur quoy l'assemblée a nommé à l'unanimité d'une voix le sieur François BALARD, greffier actuel
habitant du lieu de Saint Martin de Londres pour secrétaire greffier de la municipalité dont elle reconnoit la capacité et les bonnes
moeurs, lequel ici présent a accepté ladite charge et prêté le serment devant l'assemblée de remplir fidèlement les
fonctions et a signé avec les délibérants et nous Fulcrand COULET, fabricant de bas de soye que l'assemblée a pris pour greffier
d'office préalablement assermenté." Signatures : EUZET notable - PLAGNIOL maire - PEPIN - BALARD. (PH 60, aux AD 34)
1791, le 18 février. Jean Jacques (fils de Claude et de Marguerite de GIRARD) ; nomination d'arbitres : il est ménager du Triadou et répond à la sommation de ses deux soeurs (exploit du 12
février), Marie Anne (veuve de Jean AZEMA, habitante à la métairie de
Lauriol) et Jeanne (veuve en premières noces de Louis NEUTRE et à
présent épouse de Louis BROUILLET, habitante du lieu de Theyran) en
nommant les arbitres (deux pour chaque partie), afin de terminer le litige qu'ils ont devant la temporalité de Montpellier, au sujet du supplément de légitime
demandé par ses deux soeurs. L'acte est passé dans la maison presbytérale du Triadou, en présence du prêtre et curé du Triadou,
Fulcrand BELLEVILLE, ainsi que de Joseph CROZES, prêtre et curé de Saint-Jean-de-Cuculles. Il signe au bas de l'acte du notaire Jacques CHALAT, de Castries
(2 E 17 8 n° 182 à 185, aux AD 34) ; information de Mme Céline GUTTON.
1791, le 11 juin : Jean Jacques (fils de Claude et de Marguerite de GIRARD) ; assemblée du Conseil général de
la commune du Triadou : CAIZERGUES, procureur au Sénéchal de Montpellier, demande le paiement de 40 livres 7 sols 6 deniers pour
différentes requêtes qu'il a faites pour la commune du Triadou. L'assemblée donne pouvoir au maire et aux officiers municipaux de
présenter une requête au Directoire du département de l'Hérault pour demander "d'imposer la courante année sur tous les
contribuables de la commune ladite somme (...)" Ont signé le sieur Joseph PLAGNIOL maire, Jean François PEPIN officier municipal, sieur
Antoine BALARD procureur de la commune, Jean EUZET notable, et nous François BALARD, sieur greffier. (PH 60, aux AD 34)
1791, le 2 juillet : Jean Jacques (fils de Claude et de Marguerite de GIRARD) ; quittance par le prieur BELLEVILLE pour la fondation sur le champ de la Confrérie (dossier de la famille EUZET du Triadou : 1 E 1418, aux AD 34)
1791, le 28 juillet : Jean Jacques (fils de Claude et de Marguerite de GIRARD) ; assemblée du Conseil général de
la commune du Triadou : le prieur BELLEVILLE "a présenté aux administrateurs du district de Montpellier une requête en modération
de la cotisation et imposition de son prieuré cure pour les six derniers mois de 1789 et 1790, lesquels administrateurs ont
renvoyé ladite requête à la municipalité pour donner son avis motivé." l'assemblée répond
qu'elle approuve les distractions faites par M. le prieur sur le produit de son bénéfice, et au contraire le sieur PEPIN
officier municipal, l'un des trois membres qui composent l'assemblée, désapprouve lesdites distractions et soutient que depuis environ vingt
années que ledit prieur est ici (...), ainsi délibéré et a signé le sieur Joseph PLAGNIOL maire, le sieur EUZET notable
illitéré, et ledit sieur PEPIN ayant refusé de signer" ; signature PLAGNIOL maire. (PH 60, aux AD 34)
1792, le 6 mai : Claude (fils de Jean Jacques et de Suzanne RICARD) ; bail sous forme d'antichrèse à Joseph PLAGNIOL (du Triadou) de la terre de l'Euziere (au Triadou), pour la "dépaissance" de son troupeau, pendant quatre ans, au prix de 700 livres "que ledit EUZET lui doit" ; fait et récité "dans le moulin à blé dudit BARDOU", en présence de Pierre ROUX et René TONDUT, ménagers habitant Saint-Jean-de-Cuculles ; PLAGNIOL signe mais EUZET ne sait pas (notaire Jacques CHALAT, de Castries : 2 E 17/8, f° 317, aux AD 34) information initiale de Mme Céline GUTTON.
1792, le 9 mai : Claude (fils de Jean Jacques et de Suzanne RICARD) ; transaction pour un montant de 600 livres avec Marie Anne EUZET,
veuve de Jean AZEMA, pour la contestation sur le supplément de légitime avec les intérêts
depuis le décès de Claude EUZET (grand-père de Claude), le 7 juillet 1762 ; l'acte est "fait et récité au bout du
pont dudit Castelnaud dans la maison dudit BARDOU" ; les deux parties ne savent pas signer ; notaire Jacques CHALAT, de Castries (2 E 17/8, f° 320, aux AD 34) information initiale de Mme Céline GUTTON.
1792, le 2 juin : Claude (fils de Jean Jacques et de Suzanne RICARD) : quittance par Louis BROUILLET, pour le "supplément de légitime" de Jeanne EUZET (dossier famille EUZET, du Triadou : 1 E/1418, aux AD 34).
1792, le 6 septembre : Claude, au Triadou (fils de Jean Jacques et de Suzanne RICARD) et Claude, à Jacou (fils de Claude et Marguerite de GIRARD) : vente d'une bergerie qui appartient pour 1/4 à l'oncle de Jacou et pour 3/4 au neveu du Triadou. La vente est faite à Joseph PLAGNIOL, du Triadou, moyennant 400 livres en assignats, soit 300 pour le neveu et 100 pour l'oncle. La bergerie est au Triadou "attenante à la maison dudit EUZET (...) confronte du levant la place de l'entrée de la maison dudit PLAGNIOL, du midy le chemin de moulin, du couchant la cour de ladite bergerie et du vent droit ledit sieur PLAGNIOL." La bergerie est en très mauvais état. De plus, "ledit EUZET neveu a tout présentement compté audit EUZET son oncle la somme de 200 livres, acompte du supplément de légitime qui luy est due de l'hérédité de feu Claude EUZET père de ce dernier" ; le neveu, Claude EUZET, du Triadou, ne sait pas signer (notaire Jacques CHALAT, de Castries : 2 E 17/8, f° 349, aux AD 34) information initiale de Mme Céline GUTTON.
1792, le 6 octobre : Claude, au Triadou (fils de Jean Jacques et de Suzanne RICARD) : quittance de sa contribution foncière (1 E 1418, aux AD 34).
1792, le 8 décembre (an I de la République française) : Jeanne (fille de Claude et de Marguerite de GIRARD), "veuve en premières noces de Louis NEUTRE et à présent épouse de Louis BROUILLET, confesse avoir reçu du citoyen Claude EUZET du lieu du Triadou la somme de 500 livres à elle due par ledit EUZET son neveu pour reste de celle de 749 livres 17 sols 8 deniers du supplément de légitime à elle due sur les biens délaissés par Claude EUZET son père ou pour les intérêts d'icelle depuis le décès de ce dernier jusqu'au septième janvier passé, suivant sentence arbitrale rendue à cet effet par les citoyens SERRES, CAIZERGUES, PRALON et RECH, hommes de loi, ledit jour septième janvier, laquelle somme de 500 livres ledit EUZET l'a tout présentement comptée sur table en assignats,
monnaie ayant cours à la dite EUZET sa tante (...)" L'acte précise la date du décès de Claude EUZET, le père de Marie Anne, veuve AZEMA et de Jeanne (il s'agit de Claude EUZET marié avec Marguerite de GIRARD, génération 13) et il évoque l'acte notarié du 6 mai 1767 (notaire MAUMEJEAN) et les deux actes notariés du 2 novembre 1767 (notaire BRUGUIERE) et le fait que
Jean Jacques EUZET était à la veille de poursuivre le procès en cassation, d'où finalement la décision de procéder à un arbitrage pour faire cesser le litige entre les parties. Cet acte collationné par le notaire CHALAT, de Castries (2 E 17/8, f° 357), se trouve dans 1 E 1418, aux AD 34, dossier sur la famille EUZET du Triadou.
1793, le 18 août : paiement et quittance pour le solde du supplément de légitime de Claude (fils de Claude et de Marguerite de GIRARD) ; (notaire Jean Dominique AUTERACT, de Montpellier : 1 E 1418, aux AD 34, acte collationné - dont l'acte original devrait se trouver en 2 E 55, aux AD 34) - Le premier paiement de ce supplément a été payé à une date antérieure qui n'est pas connue, en l'étude du notaire Jacques CHALAT, de Castries, mais cet acte n'est pas présent dans le seul volume conservé aux AD 34, en 2 E 17/8.
1793, le 26 novembre : Claude (fils de Jean Jacques et de Suzanne RICARD) ; quittance pour les impositions sur les communaux, au Triadou (1 E 1418, aux AD 34)
1794, le 22 pluviôse an II (10 février) : vente par Claude d'une terre au Triadou à Pierre ROUX, de Saint-Jean-de-Cuculles (notaire Guillaume TRIAIRE de la vallée de Montferrand, à la résidence des Matelles : 2 E 47/35, aux AD 34).
1795, le 18 juin (30 prairial, an III) : Claude (fils de Jean Jacques et de Suzanne RICARD) ; paiement à Jean Claude EUZET (fils de Laurent et de Rose COL) d'un montant de 904 livres. Jean Claude a succédé à son père, Laurent (marchand quincaillier de Montpellier) en vertu de l'acte de répudiation fait par Rose COL sa mère, veuve de Laurent. Claude EUZET lui a payé cette somme en tant que donataire contractuel et universel de Jean Jacques EUZET son père, suivant son contrat de mariage avec Marie Rose HEBRARD, reçu le 02.02.1781 par le notaire PERIDIER, de Pompignan. La somme de 904 livres, payée en assignats, avait été consentie par Jean Jacques à Laurent, par contrat du 29.08.1772, notaire Fulcrand MAUMEJEAN des Matelles. Cet acte collationné par le notaire AUTERACT, de Montpellier, se trouve dans 1 E 1418, aux AD 34, dossier sur la famille EUZET du Triadou.
1795, le 17 septembre (1er jour complémentaire, an III) : Jeanne (fa Claude et Marguerite de GIRARD) ; Obligation : elle emprunte 4000 livres à Antoine PRENOT, de Montpellier (notaire Michel ALICOT, de Montpellier : 2 E 62/à compléter - indiqué dans la quittance du 02.01.1796)
1796, le 2 janvier (12 nivôse, an IV) : Antoine NEUTRE, fils de Jeanne (fa Claude et Marguerite de GIRARD) ; remboursement de l'obligation du 17.09.1795 (notaire François AUTERACT : 2 E 55/318, n° 82, aux AD 34 ; Jean Dominique AUTERACT est témoin et le notaire signataire est bien François)
1796, le 16 mars (26 ventôse, an IV) : Louis (fils de Jean Jacques et de Suzanne RICARD), contrat de mariage avec Marie PEPIN (notaire François AUTERACT : 2 E 55/318, n° 125, aux AD 34)
1796, le 23 mai (4 prairial, an IV) : Claude (fils de Jean Jacques et de Suzanne RICARD) ; avertissement de la justice de paix, suite à une tentative d'usurpation de terre (1 E 1418, aux AD 34).
1796-1865 : André Denis (fs de Claude et de Marie Rose HEBRARD) : livre de raison : "Ses compatriotes ont vu souvent à leur réveil, des
champs lui appartenant, fraichement labourés, alors qu'ils étaient en jachère la veille. Il avait fait le travail, la nuit au clair de
lune, avec sa mule blanche. Comme ses aïeux, il a pris une part active aux affaires du village et de l'église. Nous trouvons sa signature
à côté de celle de PLAGNOL, au bas de l'acte de naissance de l'église actuelle, daté du 7 décembre 1858. La
construction a coûté six mille francs.". Cahier de Gaston Jean Joseph EUZET (archives de M. Pierre Michel EUZET,
copie adressée par Mme Marie-Claude EUZET ; information initiale de Mme Danièle EUZET). Dans son cahier, l'auteur précise en ce qui concerne Denis EUZET :
"Nous avons quelques détails de sa vie par ses petits enfants".
1800, le 19 février (30 pluviôse an VIII) Claude (fs Jean Jacques et Suzanne RICARD) ; quittance pour la contribution foncière de sa portion de patus (1 E 1418, aux AD 34).
An XIV (en 1805, probablement en février) : Jean Jacques (fs Claude et Marie Rose HEBRARD), dossier militaire (1 R 97 et 1 R 99, aux AD 34 - indiqué p. 37 dans "Le canton des Matelles. L'influence des batailles et des campagnes napoléoniennes" par Marcelle LE MARCHAND et Thérèse PIRIS, en janvier 1999 au Cercle généalogique de Languedoc, section de Jacou).
1806, le 17 novembre : Susanne (fa Claude et Marie Rose HEBRARD), contrat de mariage avec Guillaume GAILLARD (noraire François AUTERACT, de Montpellier : 2 E 55/342, n° 810, aux AD 34)
1813, le 1er mai : Marie Rose dite "Rosalie" (fa Claude et Marie Rose HEBRARD), contrat de mariage avec Joseph Paul RAYNAUD (notaire Jean POUJOL, de Sommières : 2 E 82/1813, acte 54, aux AD 30). Dans le Cm, le notaire écrit REYNAUD mais le fiancé signe RAYNAUD.
1813, le 24 juin : Marie Suzanne (fa Claude et Marie Rose HEBRARD) ; contrat de mariage avec Jean MALET : régime dotal, donation des biens des parents à leur mort ; "les futurs époux se donnent mutuellement et réciproquement par donation entre vifs à jamais irrévocable et ce à titre de gain de survie tous et chacun leurs biens présents et avenir, meubles, immeubles, noms, voix, droits, raisons et actions et généralement en quoi que les dits biens consistent et puissent consister pour prendre possession et jouissance des susdits biens chacun après le décès de l'un d'eux, en faire et disposer à cette époque à leur plaisir et volontés comme de leur chose propre" ; acte passé aux Matelles, en présence de Fulcrand ICARD et Jean François CALAGE, cultivateurs des Matelles qui signent ; elle ne sait pas signer ; Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, notaire impérial des Matelles (à noter aussi une signature MAUMEJEAN (avec cette graphie)
1814, le 20 février : Claude (fs Jean Jacques et Suzanne RICARD) : prêt consenti par Jean MALET pour un montant de 1657 francs (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, de laval de Montferrand : 2 E 47/39, aux AD 34 - à compléter)
1814, le 17 mars : Jeanne (fs Jean Jacques et Suzanne RICARD) : prêt de 1300 francs consenti à Claude, son frère (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, de laval de Montferrand : 2 E 47/39, aux AD 34 - à compléter)
1814, le 5 septembre : Claude (fs Jean Jacques et Suzanne RICARD) : testament (notaire
Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, de laval de Montferrand : 2 E 47/39, aux AD 34 - à compléter)
1815, le 20 juin : Jean Jacques (fs Claude et Marie Rose HEBRARD), lettre du maire du Triadou pour qu'il se rende à Montpellier, en vue d'une éventuelle incorporation (1 E 1418, aux AD 34).
1815, le 11 septembre : Jean Jacques (fs Claude et Marie Rose HEBRARD), contrat de mariage avec Marie Rose EUZET (Viols-le-Fort), notaire BALARD ;
100 francs de dorures ; (information du bureau de l'enregistrement de Saint-Martin-de-Londres)
1817, le 21 mai : Jeanne (fa Louis, agriculteur, et Marie PEPIN), contrat de mariage avec Jean VIDAL, notaire
MAUMEJAN, des Matelles ; 1/4 des biens de sa
mère au Triadou (information du bureau de l'enregistrement de Saint-Martin-de-Londres)
1818, le 24 juin ; inventaire de mobilier : Jean Jacques (agriculteur, au Triadou) , Denis (agriculteur, au Triadou), Marguerite
(fille majeure, au Triadou), Marie (épouse de Jean MALET, au Triadou), Joseph (agriculteur, à Saint Drézéry),
Suzanne (épouse de Guillaume GAILLARD, à Saint-Gély-du-Fesc), Rosalie (épouse de Joseph Paul RAYNAUD, à
Saint Drézéry), Marie Anne (mineure, au Triadou), Benoît (mineur, au Triadou), François (mineur, au Triadou)
(enfants de Claude et Marie Rose HEBRARD) : inventaire du mobilier après le
décès Marie Rose HEBRARD ; Jean Jacques est légataire par préciput et avantages du quart des biens par le testament de Claude
du 05.09.1814 ; le tuteur des enfants mineurs est Louis EUZET (oncle des enfants) et le subrogé tuteur est
Antoine HEBRARD (agriculteur à Lauret), selon la délibération du conseil de famille tenu devant le premier suppléant du juge de paix du canton des Matelles, le 14 juin 1818 ; l'expert pour l'inventaire est
Jean Baptiste SADDES (des Matelles) ; les scellés n'ont pas été mis sur les meubles et effets "attendu leur peu de
valeur" ; effectivement, le total se monte à 181,05 francs ; dans cet inventaire, les montants les plus élevés sont pour une
"mule poil foncé hors d'âge" (72 francs) et "une jument poil gris" (20 francs) ; notaire
Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles. information initiale de Mme Marie Josée GUIGOU.
1818, le 28 juin ; Bail à ferme : Jean Jacques (agriculteur), agissant comme légataire perpétuel de son père, Claude (suivant son testament du 05.09.1814), Jean MALET (agriculteur au Triadou, agissant pour et au nom de son épouse, Marie, lesdits EUZET et MALET agissant pour et au nom de Denis, Marguerite (fille majeure), Joseph, Suzanne (épouse de Guillaume GAILLARD, charron) et Rosalie (épouse de Joseph Paul RAYNAUD), plus Louis (agriculteur au Triadou), tuteur de Marie Anne, Benoît et François, tous les trois mineurs ; chacun en la qualité qu'ils procèdent baillent en afferme à rente à Jean VIDAL (agriculteur du Triadou), "les biens immeubles délaissés par ledit Claude EUZET qui sont situés audit Triadou, consistant en maisonnages, bois, devois, champs, hermes, vignes, muriers ...", pour le temps et terme de 8 années à compter du 1er juillet prochain jusqu'au 1er octobre 1826, au prix de 680 francs par année payables en deux termes égaux, le premier le 25 décembre prochain, le second et dernier le 29 septembre suivant et ainsi jusqu'à la fin du bail ; il est rappelé que ce bail est fait suivant les clauses de l'adjudication de ladite ferme faite à VIDAL, par acte reçu par le notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles, le 24.06.1818 ; en particulier est rappelé l'article 3 de cette adjudication qui indique que "le fermier pourra faire depaitre dans le bois taillis qui fait partie de la présente telle qualité de bete à laine qu'il voudra a l'exception de moutons dits bassiva" ; les parties ont désigné pour experts Jean Baptiste SADDE père et Jean AZEMAR (agriculteurs aux Matelles) pour constater l'état actuel des biens affermés et évaluer les effets mobiliers qui seront baillés ; le preneur devra laisser le tout dans le même état et valeur à l'expiration du bail ; sont présents à l'acte : Philippe CELLIER (agriculteur des Matelles) et Claude ARNAUD (agriculteur de Saint-Jean-de-Cuculles) qui signent avec les parties (sauf Jean MALET qui ne sait pas) ; pour les EUZET, il n'y a que la signature de Jean Jacques (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/41, f° 46, aux AD 34).
1818, le 20 septembre : première quittance pour le prêt consenti à Claude EUZET par Jean MALET, le 20.02.1814 (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, de laval de Montferrand : 2 E 47/, aux AD 34 - à compléter)
1820, le 17 juin : contrat de mariage : Marie Marguerite (fa Claude et Marie Rose HEBRARD) ; avec Alexis RATIER (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles - à compléter) ;
1821, le 25 novembre : deuxième quittance pour 191 francs, par Jeanne EUZET (veuve d'André PEPIN) à Louis EUZET, pour le prêt consenti à Claude EUZET par Jean MALET, le 20.02.1814 (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/101, n° 97, aux AD 34)
1822, le 14 mars : quittance pour 125 francs, par Jeanne EUZET (veuve d'André PEPIN) à Louis EUZET, pour le prêt de 1300 francs consenti à Claude EUZET, le 17.03.1814 (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/101, f° 154, n° 30, aux AD 34)
1822, le 28 décembre : quittance (définitive) pour 191 francs, par Jeanne EUZET (veuve d'André PEPIN) à Louis EUZET pour le prêt de 1300 francs consenti à Claude EUZET, le 17.03.1814 (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/101, f° 230, n° 91, aux AD 34)
1823, le 22 mars : contrat de mariage : André Denis (fs Claude et Marie Rose HEBRARD) avec Marie Cécile MALLET (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/101, f° 253 v., aux AD 34)
1823, le 9 octobre : troisième quittance pour le prêt consenti à Claude EUZET par Jean MALET, le 20.02.1814, à Louis EUZET, tuteur des enfants mineurs de son frère Claude (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/101, n° 62, aux AD 34)
1824, le 20 mars : vente d'une maison et de 4 terres au Triadou par les 8 enfants de Claude EUZET et d'Anne MARTIN, d'Assas (Jean Baptiste et Antoine EUZET, demeurant à Lattes, Pascal EUZET, demeurant à Villeneuve Angoulème, ), Pierre et Etienne EUZET, demeurant à Montpellier, Marie EUZET, demeurant à Baillarguet, Louise EUZET, demeurant à Argelliers et Françoise EUZET, demeurant à Paris), à Jean François PEPIN (propriétaire, cultivateur, demeurant au Triadou) ; 1/ la maison est à 2 étages avec cour, confrontant du levant et du couchant Jean EUZET du Triadou, et du marin le chemin des Matelles 2/ Un champ au chemin des Matelles, tènement de Cammau, environ 51 ares ; 3/ Un champ dit Delpous, tènement du Cammau, environ 31 ares ; 4/ Une pièce de terre herme, tènement de Montferran, environ 25 ares ; Une pièce de terre herme, tènement des vignes, environ 35 ares ; ces immeubles sont parvenus aux vendeurs de feu Claude EUZET, leur père, qui en était lui-même propriétaire de la succession de Claude EUZET, son père, au moyen du bail en paiement consenti par feu Jean Jacques EUZET, son frère, en sa qualité de donataire universel dudit feu Claude EUZET, leur père, et ce pour remplir de ses ditsdroits légitimaires paternels, suivant un acte du 28.05.1767, reçu MAUMEJAN, notaire des Matelles ; participe aussi à l'acte, Anne MARTIN, leur mère, agissant tant en son nom que comme donataire de l'usufruit et jouissance des biens délaissés par sondit feu mari, suivant leur contrat de mariage, reçu Me MAUMEJAN, notaire des Matelles, le 10.05.1779 que comme procuratrice fondée de Françoise EUZET, sa fille, majeure, cuisinière, demeurant à Paris, rue Saint Jacques, n° 43, suivant sa procuration du 29.01.1824, reçue Me BRÉTON, notaire à Paris ; le prix de vente est de 1800 francs, soit pour chacun des frères et soeurs, 225 francs, à charge pour chacun de payer à leur mère, une pension annuelle et viagère de 12 francs chacun, sauf Françoise et Marie (veuve RICHARD) qui ne payeront qu'une pension de 11,25 francs, selon accord entre les parties ; Jean François PEPIN paye immédiatement 1250 francs ; la somme en monnaie d'argent est vérifiée, retirée, et une quittance est établie ; le partage qui en est fait est le suivant : 225 francs à Antoine, 225 francs à Pierre, 125 francs à Pascal, 225 francs à Jean Baptiste, 225 francs à Etienne et 225 francs à Louise : sur le solde des 550 francs, il est prévu : 100 francs pour Pascal, jusqu'à ce qu'il ait acquis un immeuble suffisant pour répondre de pareille somme de la dot de son épouse ; 225 francs pour Françoise, au 1er octobre prochain, et 225 francs à Marie, jusqu'à ce qu'il puisse se libérer valablement ; la jouissance de ces immeubles est prévue au 29 septembre prochain ; l'acheteur payera l'intérêt du solde à compter de ce jour, à raison de 5 % l'année, sans retenue, jusqu'à sa libération ; Louise a remis à son mari les 225 francs qu'elle vient de recevoir à titre de prêt ; son mari les reconnaît et les assure au profit de son épouse sur tous les biens qu'il possède, dans la commune d'Argelliers, consistant en maison, champs, vignes et oliviers ; l'acte est fait à l'étude où signent Jean Baptiste EUZET et Jean François PEPIN, les autres ne savent pas signer (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/217, f° 250 v., aux AD 34)
1824, le 3 octobre : quatrième quittance pour le prêt consenti à Claude EUZET par Jean MALET, le 20.02.1814, à Louis (fs Jean Jacques et Suzanne RICARD) (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/102, n° 74, aux AD 34 - à compléter)
1825, le 9 janvier : cinquième quittance pour le prêt consenti à Claude EUZET par Jean MALET, le 20.02.1814 (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/, aux AD 34 - à compléter)
1825, le 28 février : contrat de mariage : Joseph (fs Claude et Marie Rose HEBRARD) avec Antoinette NEUTRE (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/218, f° 47 v., aux AD 34)
1825, le 2 octobre : sixième quittance pour le prêt consenti à Claude EUZET par Jean MALET, le 20.02.1814 (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/, aux AD 34 - à compléter)
1826, le 7 mai ; partage d'immeubles : Jean Jacques (agriculteur, au Triadou), Marie (femme de Jean MALET, au Triadou), Marie Anne (fille majeure, au Triadou), Denis (agriculteur, à Saint-Jean-de-Cuculles), Joseph (agriculteur, à Saint-Jean-de-Cuculles), Suzanne (femme de Guillaume GAILLARD, à Saint-Géy-du-Fesc), Marguerite (femme d'Alexis RATIER, à Claret), Rosalie (femme de Joseph Paul RAYNAUD, à Saint-Drézéry), Benoît (à Saint-Drézéry), François (mineur, ayant 20 ans révolus, à Saint-Drézéry), tous enfants de Claude et Marie Rose HEBRARD ; partage des immeubles de leurs parents au Triadou ; le partage détermine d'abord les immeubles qui sont dans le quart des biens accordés au fils aîné, Jean Jacques, par le testament de leur père, le 05.09.1814 (il y a 12 items dont une partie de la maison), puis c'est le
partage des 3/4 restants entre les 10 enfants ; "ils ont reconnu ensuite beaucoup de difficultés pour la formation en dix lots des dits biens, que cette division entraînerait le morcellement de toutes les propriétés, ce qui préjudicierait fortement à leurs intérêts" ; ils ont donc convenu d'un accord amiable pour le partage en 5 lots "qui seraient jouis par indivis de
deux à deux" , Jean Jacques avec Marguerite (lot n° 1), Joseph avec Denis (lot n° 2), Susanne avec Rosalie (lot n° 3), Marie avec Marie Anne (lot n° 4), Benoît avec François (lot n° 5) ; les conditions générales du partage sont notées à l'article de Jean Jacques EUZET (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/102, f° 358, aux AD 34)
1826, le 8 mai ; accord entre les dix enfants de Claude et (Marie) Jeanne (fille de Louis et de Marie PEPIN), épouse de Jean VIDAL (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/102, f° 373, aux AD 34)
1826, le 8 mai ; partage de trois lots indivis de 6 des enfants de Claude : Marie Anne et Marie, Joseph et Denis, Marguerite et Jean Jacques (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/102, f° 376 v., aux AD 34)
1827, le 1er février ; Susanne et Marie Rose dite "Rosalie" (les deux fa Claude et Rose HEBRARD), vente de terres au Triadou à Jean VIDAL (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/102, f° 506 v., aux AD 34)
1827, le 1er février ; Susanne et Marie Rose dite "Rosalie" (les deux fa Claude et Rose HEBRARD), vente de terres au Triadou à Jean MALET (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/102, f° 518 v., aux AD 34)
1827, le 1er février ; Marie et son mari Jean MALET, vendent une partie du bâtiment dit l'Houstalet, au Triadou, à Denis (fs Claude et Rose HEBRARD) ; (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/102, f° 520., aux AD 34)
1827, le 8 février ; Marianne (fa Claude et Rose HEBRARD), contrat de mariage avec Etienne PAGES, notaire MAUMEJAN, des Matelles ; 200 francs ; (information du
bureau de l'enregistrement de Saint-Martin-de-Londres, aux AD 34)
1827, le 20 avril ; Jean François (fs Claude et Rose HEBRARD), ratification des partages de 1826 faits par ses frères et soeurs quand il était mineur (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/102, f° 574 v., aux AD 34)
1827, le 24 juin : quittance finale pour le prêt consenti à Claude EUZET par Jean MALET, le 20.02.1814 (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/102, n° 73, f° 800, aux AD 34)
1828, le 3 avril ; Jean Jacques (fs Claude et Rose HEBRARD), vente à Jean VIDAL, d'immeubles au Triadou (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/103, f° 127, aux AD 34)
1828, le 18 août ; Marie Denise (fa Claude et Rose HEBRARD) et Jean MALET, quittance à André Denis, suite à la vente du 01.02.1827 (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/103, f° 267, aux AD 34)
1830, le 1er novembre ; Benoît et Jean François (fs Claude et Rose HEBRARD), partage de leurs biens issus du partage de 1826 (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/104, f° 215, aux AD 34)
1832-1905 : Jean Jacques (fs André Denis et Marie MALLET) ; livre de raison : "Il est le fils de Denis. Né au Triadou en
1832, décédé en 1905, il est le dernier de la famille inhumé au cimetière de la clastre. Il est marié
avec Marie ROUX de Prades, âgée de 4 ans de moins que lui - il est l'homme-conseil du village. Prieur de la confrérie des Pénitents
Blancs, il fait, comme tel, l'ascension du Pic Saint Loup le 19 mars fête de Saint Joseph, porteur d'une lourde croix. Propriétaire exploitant
lui-même son bien, il installe chez lui tous les ans, une magnanerie, les muriers abondent dans la région et il vend les cocons des vers
à soie à Ganges. En été il fauche dans la garrigue la lavande sauvage (aspic) qu'il livre en bottes à la distillerie de
Saint Mathieu. A la déclaration de guerre de 1870, il est doublement exempté de la mobilisation, d'abord de par sa situation personnelle
(probablement le cens) ensuite de par ses fonctions de maire. Il demissionne de cette charge pour faire élire à sa place son voisin et ami
PLAGNOL, qui de ce fait échappe lui aussi à la mobilisation : d'où resserrement de l'amitié entre les deux familles."
Cahier de Gaston Jean Joseph EUZET (archives de M. Pierre Michel EUZET, copie adressée par Mme
Marie-Claude EUZET ; information initiale de Mme Danièle EUZET).
1834, le 19 mai ; vente : La commune du Triadou est autorisée à vendre aux "héritiers EUZET" dix portions de terrains ; préfet de l'Hérault (copie conforme, archives privées et PH 60 aux AD 34).
1835, le 27 septembre ; échange de terres au Triadou entre André Denis (fils de Claude et de Marie Rose HEBRARD) et Jean François PEPIN (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/106, f° 157, aux AD 34)
1836, le 24 octobre ; vente : Marguerite (épouse d'Alexis RATIER) vend une terre, au Triadou, à Jean VIDAL (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/107, f° 171, aux AD 34)
1836, le 24 octobre ; vente : Marguerite (épouse d'Alexis RATIER) vend des terres, au Triadou, à Jean François PEPIN (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/107, f° 172, aux AD 34)
1836, le 24 octobre ; échange de terres au Triadou entre Jean Jacques (fs Claude et Marie Rose HEBRARD) et Jean François PEPIN (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/107, f° 174, aux AD 34)
Le recensement du Triadou de 1836 - Ménage n° 1 : EUZET Jacques (domestique dans le ménage de Jean PLAGNIOL, 19 ans). [Il reste à positionner mais il est probablement de la branche de Cazevieille, né au Mas-de-Londres en 1816 (fils de Jean Baptiste et de Marie Pascale JEAN ; il s'appelle "Jean Jacques" mais il signe "Jacques" qui est donc son prénom usuel] "La lignée" (génération 16) - Ménage n° 2 : VIDAL Jean (propriétaire, homme marié, 41 ans) "La lignée" (génération 16) - Ménage n° 2 : EUZET Jeanne (femme VIDAL, 37 ans). "La lignée" génération 16).] - Ménage n° 3 : EUZET Jean Jacques (agriculteur, homme marié, 51 ans) "La lignée" (génération 16) - Ménage n° 3 : EUZET Rose (femme EUZET, 38 ans) "La lignée" (génération 16) - Ménage n° 3 : EUZET Jean Joseph (17 ans) "La lignée" (génération 17) - Ménage n° 3 : EUZET Anne (15 ans) "La lignée" (génération 17) - Ménage n° 3 : EUZET Denis Frédéric (13 ans) "La lignée" (génération 17) - Ménage n° 3 : EUZET Fulcrand Raymond (10 ans) "La lignée" (génération 17) - Ménage n° 3 : EUZET Jean François (8 ans) "La lignée" (génération 17) - Ménage n° 3 : EUZET Marie Cécile (6 ans) "La lignée" (génération 17) - Ménage n° 3 : EUZET Jean Jacques (4 ans) "La lignée" (génération 17) - Ménage n° 3 : EUZET Marie (2 ans) "La lignée" (génération 17) - Ménage n° 4 : EUZET Denis André (agriculteur, homme marié, 40 ans) "La lignée" (génération 16) - Ménage n° 4 : MALLET Marie Cécile (femme EUZET, 37 ans) "La lignée" (génération 16) - Ménage n° 4 : EUZET Joséphine (12 ans) "La lignée" (génération 17) - Ménage n° 4 : EUZET Clotilde (10 ans) "La lignée" (génération 17) - Ménage n° 4 : EUZET Jacques (4 ans) "La lignée" (génération 17) - Ménage n° 4 : EUZET Pierre (1 an) "La lignée" (génération 17) - Ménage n° 5 : EUZET Marie (journalière, veuve MALLET, 48 ans) "La lignée" (génération 16) |
Le recensement du Triadou de 1841 - Ménage n° 1 : VIDAL Jean (propriétaire) - Ménage n° 1 : EUZET Jeanne (ménagère) - Ménage n° 1 : PEPIN Marie (veuve, mère de EUZET Jeanne) - Ménage n° 2 : EUZET Jean Jacques (agriculteur) - Ménage n° 2 : EUZET Rose (journalière) - Ménage n° 2 : EUZET Anne - Ménage n° 2 : EUZET Fulcrand Raymond - Ménage n° 2 : EUZET Jean François - Ménage n° 2 : EUZET Marie Cécile - Ménage n° 2 : EUZET Jean Jacques - Ménage n° 2 : EUZET Marie - Ménage n° 2 : EUZET Calixte Joseph - Ménage n° 3 : EUZET Denis André - Ménage n° 3 : MALLET Marie Cécile - Ménage n° 3 : EUZET Clotilde - Ménage n° 3 : EUZET Jacques - Ménage n° 3 : EUZET Emilie - Ménage n° 4 : EUZET Marie Suzanne - Ménage n° 4 : MALLET Jean Hypolite - Ménage n° 4 : MALLET Julie Marthe |
Le recensement du Triadou de 1851 - Ménage n° 1 : EUZET Jeanne (sa femme, sans profession, 51 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Jean Jacques (propriétaire cultivateur, 63 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Rose (sa femme, sans profession, 50 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Fulcrand (leur fils, 22 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Cécile (leur fille, 19 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Marie (leur fille, 15 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Calixte (leur fils, 13 ans) - Ménage n° 3 : EUZET Denis (propriétaire agriculteur, 52 ans) - Ménage n° 3 : MALLET Cécile (sa femme, sans profession, 45 ans) - Ménage n° 3 : EUZET Jacques (leur fils, même profession, 19 ans) - Ménage n° 3 : EUZET Emilie (leur fille, sans profession, 15 ans) - Ménage n° 4 : EUZET Marie (propriétaire cultivateur, veuve, 58 ans) - Ménage n° 4 : MALLET Julie (sa fille, sans profession, 19 ans) Le recensement précise que les habitants sont des catholiques romains. |
Le recensement du Triadou de 1856 - Ménage n° 1 : EUZET Jeanne (sa femme, 56 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Jean Jacques (agriculteur, 70 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Rose (sa femme, 64 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Marie (leur fille, 20 ans) - Ménage n° 3 : EUZET Denis (agriculteur, 60 ans) - Ménage n° 3 : MALLET Marie (sa femme, 58 ans) - Ménage n° 3 : EUZET Jean (leur fils, 25 ans) - Ménage n° 3 : ROUX Marguerite (femme du précédent, 23 ans) - Ménage n° 4 : EUZET Marie (veuve) - Ménage n° 4 : MALLET Anne (fille de la précédente) Sur les 66 habitants, il y en a 6 à la clastre. |
Le recensement du Triadou de 1861 - Ménage n° 1 : EUZET Jeanne (sa femme, 60 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Jean Jacques (agriculteur, 75 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Rose (sa femme, 65 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Calixte (leur fils, 22 ans) - Ménage n° 3 : EUZET Denis (agriculteur, 65 ans) - Ménage n° 3 : EUZET Jean Jacques (son fils aîné, 27 ans) - Ménage n° 3 : ROUX Marie (sa femme, 25 ans) - Ménage n° 3 : EUZET Albanie (leur fille, 5 ans) - Ménage n° 3 : EUZET Pierre (leur fils, 3 mois) Sur les 89 habitants, il y en a 4 à "la métairie" appelée "Le clau" et 7 à la clastre qualifiée de "maisonnage". |
Le recensement du Triadou de 1866 - Ménage n° 1 : EUZET Jeanne (sa femme, 65 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Jean Jacques (cultivateur, 80 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Rose (sa femme, 68 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Calixte (leur fils, 30 ans) - Ménage n° 2 : ARCHIMBAUD Célestine (femme du précédent, 27 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Joséphine Léonie (leur fille, 2 ans) - Ménage n° 3 : EUZET Jean Jacques (cultivateur, 34 ans) - Ménage n° 3 : ROUX Marie (sa femme, 31 ans) - Ménage n° 3 : EUZET Marie Josephe (leur fille, 10 ans) - Ménage n° 3 : EUZET Pierre André (leur fils, 5 ans) Sur les 72 habitants, il y en a 4 à "la ferme" appelée "Le clau" et 8 à "la clastre" qualifiée de "masure". |
Le recensement du Triadou de 1872 - Ménage n° 2 : EUZET Jean (cultivateur, 40 ans) - Ménage n° 2 : ROUX Marie (sans profession, 37 ans, née à Prades) - Ménage n° 2 : EUZET Joséphine (15 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Pierre (11 ans) - Ménage n° 3 : EUZET Calixte (cultivateur, 34 ans) - Ménage n° 3 : ARCHIMBAUD Joséphine (femme EUZET, 32 ans) - Ménage n° 3 : EUZET Léonie (8 ans) - Ménage n° 3 : EUZET Anastasie (4 ans) Sauf précisions contraires, les habitants indiqués sont de nationalité française et nés dans la commune du Triadou. Sur les 69 habitants, 9 habitent à "la clastre". |
Le recensement du Triadou de 1876 - Ménage n° 1 : ROUX Marie (sa femme, 41 ans) - Ménage n° 1 : EUZET Joséphine (leur fille, 20 ans) - Ménage n° 1 : EUZET Pierre (leur fils) - Ménage n° 2 : EUZET Calixte (cultivateur, 37 ans) - Ménage n° 2 : ARCHIMBAUD Joséphine (sa femme, 34 ans, née à Notre-Dame-de-Londres) - Ménage n° 2 : EUZET Léonie (leur fille aînée, 12 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Anastasie (leur fille cadette, 9 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Elie (leur fils, 4 ans) Sauf précisions contraires, les habitants indiqués sont de nationalité française et nés dans la commune du Triadou. Sur les 52 habitants, il y en a 8 au "hameau" de "la clastre". |
Le recensement du Triadou de 1881 |
Le recensement du Triadou de 1886 - Ménage n° 1 : ROUX Joséphine (femme, 46 ans) - Ménage n° 1 : EUZET Pierre (enfant, 24 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Calixte (cultivateur propriétaire, 42 ans) - Ménage n° 2 : ARCHIMBAUD Céleste (femme, 39 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Léonie (enfant, 23 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Anastasie (enfant, 19 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Elie (enfant, 13 ans) |
Le recensement du Triadou de 1891 - Ménage n° 1 : ROUX Marie (épouse, 57 ans) - Ménage n° 1 : EUZET Pierre André (cultivateur propriétaire, fils, 30 ans) - Ménage n° 1 : PRADÈS Elise (belle-fille, 24 ans) - Ménage n° 1 : EUZET Joseph (petit-fils, 2 ans) "garrigue 3 b" (génération 19). - Ménage n° 2 : EUZET Calixte (cultivateur propriétaire, 52 ans) - Ménage n° 2 : ARCHIMBAUD Céleste (épouse, 51 ans) Dans les 57 habitants, 7 habitent au "hameau" de "la clastre". |
Le recensement du Triadou de 1896 - Ménage n° 1 : ROUX Marie (sans profession, 61 ans) - Ménage n° 2 : EUZET Calixte (propriétaire, 57 ans) - Ménage n° 2 : ARCHIMBAUD Célestine (sans profession, 56 ans) |
Le recensement du Triadou de 1901 - Ménage n° 1 : ROUX Marie (sans profession, 65 ans) - Ménage n° 2 : ARCHIMBAUD Céleste (propriétaire, 62 ans) Sur les 72 habitants, 4 habitent "la clastre". |
Le recensement du Triadou de 1906 |
Les lignées issues de l'Hérault