La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

Les branches de Villeneuve-lès-Maguelone.
(T 15)



Pour mieux situer les EUZET de Villeneuve-lès-Maguelone, il est suggéré:

De retrouver les EUZET de Villeneuve-lès-Maguelone dans : La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (générations 8 à 16)



Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement












La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions.

1/ La présentation du lieu

Villeneuve-lès-Maguelone est à 7 km de Saint-Jean-de-Védas,
10 km de Montpellier et 30 km du Triadou.

2/ L'état des connaissances

1 / Les EUZET qui s'installent à Villeneuve au XVIe siècle :

Génération 1 (génération 8 de La lignée )

- Jeanne (fa Antoine jeune et Jeanne ANDRIEU) ; x Guillaume ESTEVE du lieu de Villeneuve (les Maguelone) ; le le 4 juin 1580, elle fait son testament et est "malade de la maladie contagieuse de peste" ; elle a deux enfants : Sanson et Jacques ESTEVE et un oncle, François DUGET, "du lieu du Triadou, en la val de Montferrand" ; elle lègue à ses deux servantes, à ses deux fils, Sanson et Jacques ESTEVE, et fait de son mari l'héritier universel ; elle précise ce qu'elle doit à Martin VIDAL du château de Londres et à Jaulme FAUQUIER de Villeneuve ; fait et récité près du cimetière (où elle se trouve) ; sont notamment présents Claude FABRE et Fulcrand BESTIOU ; elle ne sait pas signer.

François (fs Antoine jeune et Jeanne ANDRIEU) x1 Jeanne de LAVAL ; Cm le 29 janvier 1565 (dot de 150 livres tournois) ; filiation dans une transaction du 29.01.1565 qui montre la gestion en commun entre Antoine vieux et son fils Jean, d'une part, Antoine jeune et son fils François, d'autre part ; x2 Diane FANIER, le ? ; x3 Anne POUZANCRE ; Cm le 07.12.1574, notaire Jean GARNIER, des Matelles ; cité dans le Cm (x3) d'Anne POZANCRE avec Pierre PERTRACH, le 15.08.1598 et dans le testament d'Anne POZANCRE, le 06.09.1627 ; il participe à l'acte "Accord de droits de légitime" du 27.08.1585 ; + avant 1598 ; à noter le testament de 1584, d'un François EUZET du Triadou, qui est certainement le sien (notaire DEDET, du château de Londres - il n'y a plus que la rubrique).

Début du contrat de mariage de Jean (vieux) EUZET et de Catherine LISSORT



Génération 2 (génération 9 de La lignée)

- Jean dit Jean vieux (fs François et Jeanne de LAVAL ) ° au Triadou ; il habite au mas du Triadou puis au mas de Prat ; x Catherine LISSORT, Cm, le 30.12.1595 (notaire Bermond de LAVAL, de la Val de Montferrand) ; à leur mariage, Jeanne EUZET, tante de Jean et habitant à Villeneuve, est présente ; cette présence suppose donc qu'elle ne soit pas morte en 1580 (ce que son testament pouvait laisser croire) ; héritier de François, pour le Cm d'Anne POZANCRE et de Pierre PERTRACH, le 15.08.1598 (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles) ; héritier de Jean EUZET dit Biron, son oncle (quittance du 30.08.1598, notaire ROUSSEL, de Montpellier) ; partage des biens (Prat et Triadou) avec Jacques EUZET, son cousin, le 11.03.1601 (notaire Bernard CHAMBERLAIN, de Prades-le-Lez : minutier disparu, signalé dans le cahier de généalogie familiale de Gaston Jean Joseph EUZET, de Béziers, ainsi que dans les informations données par Mme François EUZET, de Sainte-Croix-de-Quintillargues) ; le 20.05.1603 et 28.05.1603, enregistrement de déclarations pour constater les résultats de la gestion du mas de Prat par Jean REBOUL et Dauphine EUZET, sa tante (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles) ; partage du mas de Prat, le 03.06.1603, avec Audibert REBOUL, fils de Jean REBOUL et de Dauphine EUZET (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles) ; avec son cousin Jacques EUZET, le 31.08.1604, il fait une donation à Antoine de LAURIER de leurs biens à Saint-Jean-de-Cuculles qu'ils ne gèrent pas directement ; dans cet acte, il est assisté par son beau-frère, Isaac LISSORT, notaire à Villeneuve-lès-Maguelone ; il s'agit, en fait, d'une donation forcée pour récupérer leurs titres conservés par Antoine de LAURIER pendant la guerre (notaire Antoine COMTE, de Montpellier : 2 E 57/24) ; le 12.04.1605, reconnaissance de dette à Jean RIEUSSET pour une mule (notaire Bermond de LAVAL, de la val de Montferrand) ; le 12.08.1606, il rembourse Jean RIEUSSET (notaire Bermond de LAVAL, de la val de Montferrand) ; le 19.08.1606, il accorde un prêt de 60 livres à son cousin Jacques EUZET (notaire Antoine COMTE, de Montpellier : 2 E 57/28) ; le 30.12.1606, il reconnaît une dette de 100 livres envers Anne POUZANCRE (notaire Bermond de LAVAL, de la val de Montferrand : 2 E 58/8) ; il fait son testament le 05.03.1613, au mas de Prat (notaire GREGOIRE, des Matelles : 2 E 47/50) : il lègue à ses enfants, Pierre (60 livres), Guillaume (60 livres), Antoine (60 livres), Marguerite (100 livres, 2 robes cadis, 1 fustain, 1 coffre), son épouse a l'usufruit et l'administration de ses biens après son décès, l'héritier universel et général est son fils aîné, Sébastien ; il est prévu une clause de substitution en cas de décès de Sébastien sans enfants, dans l'ordre : Pierre, Guillaume, Antoine, Marguerite ; son frère, Jean jeune, est surintendant aux affaires concernant ses enfants et ses biens ; sont présents à l'acte : Jean EUZET dit Mortiers (qui ne sait pas signer), Pierre CAMBON (prêtre, vicaire), Etienne SOULAS, Etienne CAMBON (de Viols-le-Fort), Guillaume PRUNET (fils d'autre Guillaume, de Saint-Martin-de-Londres), Pierre SERANE (du mas de Prat, qui ne sait pas signer) ; il souhaite être enterré à Viol, dans le tombeau de ses prédécesseurs ; avec son cousin Jacques, le 21.07/1613, il fait un accord avec le notaire Claude LEBLANC (de Sallecrup, diocèse du Puy) pour que celui-ci renouvelle le terrier et les reconnaissances qu'ils ont sur le Triadou, Saint-Jean-de-Cuculles et Saint-Mathieu-de-Tréviers, lesdites reconnaissances féodales n'ayant plus été faites depuis 29 ans ; présents à l'acte : Arnaud LATOUR (prêtre curé de Cazevieille), Charles CROSAT (prêtre curé des Matelles), Etienne SOULAS, de Viols-le-Fort (fils de Vincent), Jean ROUX (baille de Cazevieille), notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles : 2 E 47/50, aux AD 34 ; les EUZET ne savent pas signer et n'apposent pas de marque ; le 20.06.1637, il est représenté par son fils Pierre (procuration chez le notaire Guillaume CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres, le 30.07.1636) pour un accord avec Jean jeune, concernant une directe au Triadou concernant Marcelin PLAGNIOL, du Triadou ; ce dernier est assigné par les EUZET pour lui faire passer une nouvelle reconnaissance pour une jasse, un devois et un petit cazal, au Triadou, qui avaient fait l'objet d'une transaction ; cette propriété avait été acquise par PLAGNIOL auprès de Jacques et Antoine BOUGETTE ; le droit de lods étaient dus et les arrérages n'avaient pas été payés depuis 21 ans ; il est notamment rappelé la reconnaissance faite par Antoine BOUGETTE (notaire Claude LEBLANC, de laval de Montferrand, le 14.02.1617) ; l'accord se fait sur un montant amiablement modéré de 28 livres à payer à la fête Saint Michal prochaine ; l'acte est passé en l'étude du notaire, en présence de Jean HEBRARD (praticien de Montpellier) et de Jean QUERELLE (de Valflaunès) ; Plagnol ne sait pas signer ; par contre, les deux EUZET présents signent ; cet acte est le dernier connu pour Jean vieux. Viols-le-Fort et Le Triadou

- Jacques (fs François et Anne POUZANCRE) Il est bénéficiaire de 10 livres par testament de Jean jeune, le 28.07.1597 ; "oncle de Sébastian" (fils de Jean vieux, marié avec Gracie CAMBON), cité dans le Cm de Sébastian du 25.06.1623 (notaire Sébastian LISSORT, de Villeneuve-les-Maguelone) ; légataire particulier au testament d'Anne POUZANCRE, le 06.09.1627, elle lui lègue 20 livres (notaire Bernard FESQUET de Saint-Bauzille-de-Putois) ; c'est peut-être lui qui est cordier à Saint-Bauzille-de-Putois, le 10.11.1627 et qui signe comme témoin dans un acte de vente à Guillaume, son frère (notaire Bernard FESQUET, de Saint-Bauzille-de-Putois) ; ensuite, aucun acte ne le signale à Saint-Bauzille-de-Putois ; une hypothèse serait qu'il se soit installé à Villeneuve-lès-Maguelone et qu'il se soit marié avec Jeanne VIDAL, à Villeneuve-les-Maguelone (après 1627 ?) ; cependant, cette hypothèse pose problème car le Jacques EUZET de Villeneuve ne savait pas signer, comme on le voit dans son testament du 02.09.1653, à Villeneuve-lès-Maguelone (notaire André DARLES, de Villeneuve-lès-Maguelone) ; dans ce testament, le patronyme est écrit AUSET, ce qui devait correspondre à la prononciation, d'où la "marque à deux lettres", J. A., de Jacques EUZET qui ne savait pas signer ; il lègue à ses deux filles, Marguerite et Jeanne, ainsi qu'à sa petite-fille, Jeanne LAURENS ; c'est sa femme, Jeanne VIDAL qu'il désigne comme héritière universelle et générale et tutrice de leur fille Jeanne (non mariée) ; + avant le 13.10.1655 (contrat de mariage de Jeanne EUZET, sa fille - notaire Pierre MARSAL, de Montpellier). Voir Le Triadou et Saint-Bauzille-de-Putois. et Viols-le-Fort.

La marque à deux lettres" de Jacques EUZET
(testament du 02.09.1653, avec les signatures des témoins)



Génération 3 (génération 10 de La lignée)

- Marguerite (fa de Jacques et de Jeanne VIDAL) ; x Antoine LAURENS (de Villeneuve-lès-Maguelone), le ? (avant le 02.09.1653) ; selon le testament de 1653 de Jacques EUZET, son père, il lui lègue un champ à Villeneuve-lès-Maguelone, "outre la constitution qu'il lui a faite au contrat de son mariage) ; le couple a une fille, Jeanne LAURENS, à qui Jacques EUZET, son grand-père, lègue, dans son testament de 1623, 15 livres qu'elle aura quand elle se mariera ; vivante en 1672.

- Jeanne (fa de Jacques et de Jeanne VIDAL) ; selon le testament de 1653 de Jacques EUZET, son père, il lui lègue un champ et une "pièce muscat", à Villeneuve-lès-Maguelone, "pour en jouir lorsquelle viendra à se marier" ; de plus, il lui donne la somme de 200 livres "payable après le décès de sa dite femme et non plus tot" ; moyennant ce leg, il est dit dans le testament de Jacques EUZET que Jeanne "baille à Jeanne LAURENS sa niepce et petite fille du testateur la somme de 15 livres payables lors de son mariage" ; x Jean ESTEVE ; Cm le 15.10.1655, notaire Pierre MARSAL, de Montpellier ; le contrat évoque un testament de Jeanne VIDAL auprès du notaire DARLES, de Villeneuve-lès-Maguelone ; dot de la moitié des biens de Jeanne VIDAL ; assistent au Cm : Jean CHASSARI, beau-frère de Jean ESTEVE, Jacques SABATIER, beau-frère de Jean ESTEVE, de Villeneuve-lès-Maguelone, et Antoine LAURIER, beau-frère de Jeanne EUZET ; le couple a une fille, Jeanne ESTEVE, qui se marie en 1684


- Sébastien (fs Jean vieux et Catherine LISSORT) ; son prénom est généralement écrit Sébastian ou Bastian ; x Gracie CAMBON ; Cm le 25.06.1623 : cet acte est taché et ne peut être valablement analysé) ; assistent au contrat, trois de ses oncles : Etienne, Jacques et François EUZET ; la dot de Gracie est de 550 livres (notaire Sébastien LISSORT, de Villeneuve-lès-Maguelone) ; héritier du mas de Prat pour sa part, il a aussi bénéficié de la part que détenait Catherine SERANE grâce à la donation de ses biens qu'elle lui a fait le 07.06.1647 (notaire Sébastien LISSORT, de Villeneuve-lès-Maguelone) ; cette donation a fait l'objet d'une ratification le 24.02.1650, acte reçu par le notaire Pierre MARSAL, de Montpellier ; enfin, cette donation a été insinuée en la cour du sénéchal, siège présidial de Montpellier, le 26.02.1650 (ces renseignements dans la nouvelle donation du 17.08.1672 que Catherine SERANE a fait de ses biens à Pierre EUZET, frère de Sébastien, après le décès de ce dernier) ; le 18.08.1671, il fait la reconnaissance du mas de Prats (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort - à compléter) ; + entre le 18.08.1671 (reconnaissance du mas de Prats, probablement son dernier acte devant un notaire) et le 17.08.1672 (donation de Catherine SERANE où il est indiqué décédé) ; il a eu un seul enfant, Giniesse, qui s'est mariée avec un marchand de Montpellier, Guillaume BRUGUIERE (patronyme qui se retrouve aussi à Viols-le-Fort) ; cette Giniesse a eu deux filles, Marie et Marguerite BRUGUIERE, la première mariée avec un marchand de laine de Montpellier appelé Jean REBOUL.

- Marguerite (fs Jean vieux et Catherine LISSORT) ; ° vers 1609 ; x1 Pascal CAMBON, le 13.04.1625, à Argelliers ; elle a un fils de ce premier mariage, Jean CAMBON, notaire de Lunel Viel ; x2 Barthélémy DURAND (bailhe de Candillargues), en 1642 ? ; années probables des mariages dans le compromis sur le compte de curatelle de Jean CAMBON, son fils, des 13.03.1655 et 25.08.1655, notaire Pierre MARSAL, de Montpellier ; + 31.05.1679, à Candillargues, à 70 ans environ.

Observations sur cette branche :

L'intervalle entre les contrats de mariages de 1565 et de 1595 est de 30 ans et il est de 60 ans entre ceux de 1595 et de 1655. En appliquant cet intervalle de 30 ans aux cinq générations, nous pouvons conclure à un mariage d'Antoine jeune vers 1535 et à un mariage de Jacques vers 1625. A un ou deux ans près, c'est toujours le même intervalle de 30 ans entre chaque contrat de mariage. Ainsi, la série 1535, 1565, 1595, 1625 et 1655 semble logique, d'autant que les parents de Jacques (marié à Jeanne VIDAL) sont certainement François EUZET et Anne POZANCRE. (ce point demande encore à être vérifié). La série continue avec la même régularité par le mariage de la fille de Jeanne EUZET et de Jean ESTEVE, Jeanne ESTEVE, en 1684.

Ce qui apparaît bien dans cet intervalle de temps, à partir du début du XVIe siècle, c'est le milieu professionnel dominant : les notaires, avec les EUZET, les CAMBON et les LISSORT, plus tard les CLAPAREDE et les MARRE, à Viols-le-Fort, à Villeneuve-lès-Maguelone, à Lunel Viel où encore à Assas avec les EUZET. Ce sont d'ailleurs tous les métiers qui tournent autour de l'application de la loi que nous retrouvons dans ces familles alliées entre elles, les procureurs de l'évêque et comte, les praticiens, les notaires, les greffiers consulaires, etc. C'est vraiment le "fil rouge" qui aide à comprendre l'évolution de cette lignée et qui explique la présence d'autant "d'hommes de l'art" au double contrat de mariage de 1423, au mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc.



2 / Les EUZET qui s'installent à Villeneuve au XIXe siècle :

Génération 1 (génération 15 de La lignée)

- Martin Pascal (fs Claude et Anne MARTIN) ° 16.04.1791, à Assas ; x Magdelaine PHILIP, le 24.01.1821, à Assas ; Cm 21.06.1820 (notaire Michel ALICOT, de Montpellier) ; dans l'acte de vente d'une maison à deux étages et de terres au Triadou à Jean François PEPIN, le 20.03.1824, il est dit "cultivateur à Villeneuve Angoulème " (le nom de Villeneuve-lès-Maguelone entre 1816 et 1831) ; leur fils Antoine naît à Villeneuve Angoulème, le 26.06.1825 ; il est alors domicilié "à la campagne de la Beauregard" ; dans l'acte de vente du 28.01.1836 (entre tous les frères et soeurs), il est dit "cultivateur demeurant à Montpellier" ; il ne sait pas signer ; le 19.04.1836, agriculteur à Montpellier, il vend à Jean Baptiste BARET (vacher à Montpellier), une pièce de terre champ contenant 103 ares 20 centiares, au terroir de Montpellier, section E, dite de Montauberon, pour le prix de 600 francs, afin de faire face à la dot de son épouse, Magdelaine PHILIP (notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier) ; signalé au recensement de 1836 de Montpellier, comme journalier (mais son prénom est Pierre) avec son épouse (qui a le patronyme PHILIPPE) et 4 enfants : Antoine, Baptiste, Marguerite et Eugène ; signalé au recensement de 1841 de Montpellier, comme cantonnier au chemin de fer, avec son épouse et leurs enfants Antoine, Baptiste, Marguerite et Auguste, "île Refuge" ; le 09.04.1846, il reçoit de jean Baptiste BARET les 600 francs que ce dernier lui devait (destinés à la dot de sa femme), suite à la vente du 19.04.1836 (notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier) ; le 11.04.1846, il achète à Pierre Virgile DEMIANS une terre vigne contenant 81 ares 20 centiares située, à Saint-Jean-de-Védas - voir plus de détails sur cette vente à l'article de Magdelaine PHILIP, en "suite 1" (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier) ; dans l'acte de vente de cet immeuble par ses enfants, le 27.06.1862, il est indiqué comme "agriculteur et employé au chemin de fer de Montpellier à Cette" (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; + 16.03.1856, à Montpellier, "dans l'hôpital général". Assas et Montpellier (branche venue d'Assas, au XIXe siècle)

- Etienne (fs Claude et Anne MARTIN) ° 29 brumaire an 6 (19.11.1797), à Assas ; dans l'acte de vente d'une maison à deux étages et de terres au Triadou à Jean François PEPIN, le 20.03.1824, il est dit "cultivateur à Montpellier" ; il est natif d'Assas et habitant Montpellier quand il se marie ; Cm, le 23.08.1825 avec Marguerite Thérèse FERMAUD : le régime est dotal ; Etienne FERMAUD, le père de Marguerite, la dote d'une somme de 600 francs, savoir 200 francs pour la valeur de ses bijoux et dorures (qu'il tient pour reçus, le mariage s'accomplissant) et 400 francs en numéraires dont 200 francs payés en acompte ; il fait une quittance pour ces 200 francs reçus en argent et reconnaît ces 400 francs en faveur de sa future épouse ; Etienne FERMAUD s'engage à lui payer le solde de 200 francs dans 4 ans, avec un intérêt de 5 % par an, à compter de ce jour ; Etienne EUZET s'engage à reconnaître ce solde de 200 francs en faveur de sa future épouse, sur tous ses biens présents et à venir ; Etienne FERMAUD se réserve le droit de retour en cas de prédécès de sa fille sans enfants et de ses enfants sans postérité ; l'acte est fait à l'étude ; les parties ne savent pas signer (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier) : x Marguerite Thérèse FERMAUD, le 23.09.1825, à Montpellier ; leur fils Antoine naît à Villeneuve Angoulème, le 27.10.1825 ; il est alors payre (régisseur) "chez M. de BROUSSEIROLLES" ; cultivateur ; domicilié à nouveau à Montpellier (au moins à partir de 1836) ; dans l'acte de vente du 28.01.1836 (entre tous les frères et soeurs), il est dit "demeurant à Montpellier" ; il est signalé au recensement de Montpellier de 1841, avec sa femme et leur fille Marguerite "île Barafort" mais aussi comme garde maj(or), avec sa femme et leur fille Antoinette, "section G" ; le 26.12.1846, le propriétaire du domaine de la Castelle, à Lattes, vend à Etienne la moitié d'un hangar ; dans cet acte, on voit qu'Etienne et son épouse habitent à Montpellier "près Saint Denis, île Barafort" (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier) ; il ne sait pas signer ; le 23.04.1849, il consent au mariage de sa fille Marguerite avec Jacques Louis AYMARD et il lui constitue en dot et avancement d'hoirie la donation d'une terre vigne située au tènement du mas de Tandon, au territoire de la commune de Montpellier ; la contenance est d'environ 48 ares, son revenu est de 75 francs et son capital de 1500 francs ; la possession et jouissance est au jour de la célébration civile du mariage, à la charge pour les mariés d'en payer les contributions à l'avenir ; il se réserve le droit de retour, en cas de prédécès de Marguerite et de ses descendants (notaire Louis Marie François Xavier BONFILS, de Montpellier) ; le 13.04.1871, il est dit agriculteur, domicilié à Montpellier, île Barafort, et il baille à ferme à Pierre GALOT (agriculteur demeurant faubourg Figairolle, à Montpellier), une terre champ vigne complantée d'oliviers située à Montpellier, quartier du mas de Bugard, comportant 1 hectare 10 ares ; le terme a commencé le 15.01.1871 et doit durer 9 ans ; le prix du fermage est de 110 francs par an, exigible par semestre et d'avance, à partir du 15.01.1871 ; les conditions sont les suivantes : 1/ Pour l'année courante, le preneur prendra seulement la portion revenant au bailleur de la récolte de blé pendante, l'autre portion appartenant à un tiers qui a fait l'ensemencement ; 2/ Le fermier arrachera les arbres morts ou qui pourraient périr, sans être tenu de les complanter ; il pourra ensemencer le champ de telle qualité de grain qu'il jugera appropriée ; il taillera la vigne à l'usage du pays ; 3/ La dernière année, le bail cessera pour le champ le 1er novembre, pour la vigne après la vendange et pour les oliviers après la cueillette des olives ; le champ pourra être laissé en jachère mais la vigne devra être taillée ; 4/ Les contributions restent à la charge du bailleur ; 5/ L'objet affermé est reconnu se trouver en moyen état et sera laissé dans un état pareil à la fin du bail ; l'acte est passé en l'étude ; les parties ne savent pas signer (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; + 07.12.1874, en son domicile "sis à la ferme école, territoire de Thuir" (il s'agit de la ferme-école de Germainville, près de Thuir, dans les Pyrénées-Orientales) ; il est veuf de Thérèse FERMAUD ; l'un des deux déclarants est Louis AYMARD (jardinier à cette ferme-école et beau-fils d'Etienne) Assas et Montpellier

Génération 2 (génération 16 de La lignée)

- Antoine (fs Martin Pascal et Madelaine PHILIP) ° 26.08.1825, à Villeneuve Angoulême. ; signalé au recensement de 1836 de Montpellier avec ses parents ; signalé au recensement de 1841 de Montpellier, avec ses parents, "île Refuge" ; + ? (avant le 27.06.1862, puisqu'il n'est pas partie à l'acte de vente qui concerne un terrain de la succession de Pascal EUZET) Montpellier (branche venue d'Assas, au XIXe siècle)


- Antoine (fs Etienne et Marguerite Thérèse FERMAUD) ° 27.10.1826, à Villeneuve Angoulême, dans la maison du "sieur de BROUSSEIROLLES" ; + 08.04.1835, "maison de campagne FABREGE ténement de Montels", terroir de Montpellier. Montpellier (branche venue d'Assas, au XIXe siècle)



(1)

(2)

(3)

(4)

(5)

Villeneuve-lès-Maguelone, une ville ancienne qui nous regarde au fond des yeux pour nous parler des temps anciens (1) mais aussi une ville moderne, fière comme son Hôtel-de-Ville qui élève plus haut que son église son drapeau et son propre clocher (2). une ville, pourtant, qui n'oublie pas les puissants du passé, l'évêque et son chapitre de chanoines, (3) et qui a su conserver son église Saint-Etienne qui appartient à cette immense famille des églises et chapelles romanes de l'Hérault et du Languedoc-Roussillon (4). Pourtant, ce sont encore ses rues dormantes et silencieuses qui sont, peut-être, les plus caractéristiques (5), comme dans tous les petits villages de la région (photos J.C.E., le 19.09.2009).



3/ Des EUZET de la lignée de Sète, à Villeneuve :

Le recensement de Villeneuve-lès-Maguelone de 1856 indique que le prêtre Etienne EUZET (fils de Jacques Honoré et de Jeanne VERGNES) était vicaire dans cette commune et habitait avec le curé (Jean Baptiste BLACHAS), la soeur de celui-ci (Jeanne BLACHAS) et une domestique de 34 ans (Jeanne EUZET), au "n° 192, Plan du château". Sète (génération 5 GALIBERT).

Qui était Jeanne EUZET ? Il s'agit, peut-être de la fille d'Antoine EUZET et de Marie Rose THEULON qui sera religieuse à Compiègne (bien que l'âge ne corresponde pas exactement à ce qui est indiqué sur le recensement).



4/ Questions

Dans ce fichier, tous les éléments ont été vérifiés mais il reste encore une incertitude. En effet, à la génération 2, il est seulement fortement probable que Jacques EUZET qui se marie avec Jeanne VIDAL soit le fils de François EUZET et d'Anne POZANCRE. Pour le moment (20.12.2009), cette probabilité n'est pas confirmée par un acte.

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Les lignées issues de l'Hérault

Villeneuve-lès-Maguelone (suite 1).

Villeneuve-lès-Maguelone (suite 2).