La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

Les branches de Villeneuve-lès-Maguelone.
(T 15 suite 1)



Références.
Informations sur les conjointes et les conjoints de Euzet.
Méthodes.

Références

- Jean CAMBON (Johannes Cambonis) Archidiacre de Maguelone et vestiaire, en 1296-1297 : n° 5, 15.11.1909, de la revue historique du diocèse de Montpellier. Article dans "Le décimaire du vestiaire de Maguelone", par l'Abbé J. ROUQUETTE, Directeur de la revue.

- Cm de François EUZET et de Jeanne de LAVAL : 29.01.1565. Notaire Jacques BARTHELEMY 2 E 95/ ... (à compléter) Information de M. Marc MORANDAT.

- Cm de Jehan NORRYT, de Chasteauneuf (fs de Louis et Tercelle BRUGUIERE) et Dauphine ROUSETE (fa de Jehan ROUSSET et Jehane HEUZETE), de Teyran. Fait au mas de N. Pierre de la VOHLE, Sr de la LAUZE et Président de la Chambre des comptes, appelé le mas de Norryt, en présence de P. RICARD, de Candilhargues et Pierre LISSORT de Villeneufve. 14.02.1574 : 2 E 57/12 (AD 34) Information de M. Marc MORANDAT

- Testament de Jeanne EUZET, femme de Guillem ESTEVE, de Villeneuve, le 4 juin 1580 ; 2 E 57 11 f° 180 aux AD 34, notaire Jean TARDIVIER (cet acte a été trouvé par Mme Christine MARCADIER).

- Cm de Jean EUZET (fs de feu François et Jeanne de LAVAL) et de Catherine LISSORT (fa de feu Bastian et Catherine GARDE, de Villeneufve) : 30.12.1595. 2 E 58/4, Bermond de LAVAL, notaire de Montpellier (1594-1611). Sont présents son frère Jean, Estienne REBOUL du château de Londres et Jean EUZET du cros de Mortiès, ses cousins, de Pierre DAVID son oncle et Catherine PRUNET, mariés, de Jehanne EUZET, de Villeneufve sa tante. Fait et récité dans la maison de la marraine de Catherine LISSORT, à Montpellier, Catherine PERIN veuve Colin COSTE. Seuls les LISSORT savent signer. (AD 34) Information initiale de M. Marc MORANDAT

- Cm de Sébastien EUZET et de Gratie CAMBON : 25.06.1623. Notaire Sébastien LISSORT, de Villeneuve. Information initiale de M. Marc MORANDAT ; l'acte est taché et pratiquement inutilisable.

- 06.09.1627 : testament d'Anne PO(U)ZANCRE (notaire Bernard FESQUET, de Saint-Bauzille-de-Putois : 2 E 77/2, f° 123 v., aux AD 34). Acte signalé initialement par M. Marc MORANDAT

- Testament de Jacques EUZET, le 02.09.1653, notaire André DARLES, de Villeneuve-lès-Maguelone (AD 34).

- Compte de curatelle de Jean CAMBON, le 13.03.1655 (2 E 55 n° 112, f° 153) et le 25.08.1655 (2 E 55 n° 112 f° 554), notaire Pierre MARSAL, de Montpellier (AD 34)

- Cm de Jean ESTEVE et de Jeanne EUZET : 13.10.1655. 2 E 55 n° 112 f° 658, notaire de Montpellier : Pierre MARSAL (1752-1605). (AD 34)

- Baptême, à Saint-Martin de Cardonnet (près d'Aumelas), le 24.03.1665, de Elise LIEUSETTE (Izabeau EUZET), de François LIEUSET ? (François EUZET) et d'Elisabeth MARTIN ? (Izabeau MARRE), de Viols-le-Fort. Cet acte noté par le chercheur Jean-Louis CRESPIN nous a été signalé par le chercheur Christian PIOCH qui a précisé que J.L. CRESPIN a fait suivre les patronymes d'un point d'interrogation, la graphie du prêtre étant sans doute hésitante. La marraine est Marguerite LIEUSET (EUZET), de Villeneuve-lès-Maguelone et le parrain est Jean PLANQUE, prêtre de Saint-Gilles (Saint-Gély-du-Fesc). Un peu plus loin, au 08.09.1665, on trouve le baptême d'Estienne ROUEL, fils de Guillaume ROUEL et de Jeanne SERANE (qui sont aussi des parents du notaire de Viols-le-Fort, Jacques ROUEL EUZET.)

- Testament de Jeanne VIDAL, le 28.01.1672, notaire André DARLES, de Villeneuve-lès-Maguelone (AD 34).

- Cm de Jeanne ESTEVE, fille de feu Jean ESTEVE et de Jeanne EUZET, x Lucrece COMBESSEDE, fils d'Antoine et de Louise TRIAL, le 02.05.1684. Notaire Jacques BARRAL, de Saint-Bauzille-de-Putois. 2 E 77/34, p.25 (AD 34). Relevé CGL de M. Henri CHALIER.

- Vente, le 20.03.1824 d'une maison et de 4 terres au Triadou par les 8 enfants de Claude EUZET et d'Anne MARTIN, d'Assas (Jean Baptiste et Antoine EUZET, demeurant à Lattes, Pascal EUZET, demeurant à Villeneuve Angoulème, ), Pierre et Etienne EUZET, demeurant à Montpellier, Marie EUZET, demeurant à Baillarguet, Louise EUZET, demeurant à Argelliers et Françoise EUZET, demeurant à Paris), à Jean François PEPIN (propriétaire, cultivateur, demeurant au Triadou) ; 1/ la maison est à 2 étages avec cour, confrontant du levant et du couchant Jean EUZET du Triadou, et du marin le chemin des Matelles 2/ Un champ au chemin des Matelles, tènement de Cammau, environ 51 ares ; 3/ Un champ dit Delpous, tènement du Cammau, environ 31 ares ; 4/ Une pièce de terre herme, tènement de Montferran, environ 25 ares ; Une pièce de terre herme, tènement des vignes, environ 35 ares ; ces immeubles sont parvenus aux vendeurs de feu Claude EUZET, leur père, qui en était lui-même propriétaire de la succession de Claude EUZET, son père, au moyen du bail en paiement consenti par feu Jean Jacques EUZET, son frère, en sa qualité de donataire universel dudit feu Claude EUZET, leur père, et ce pour remplir de ses ditsdroits légitimaires paternels, suivant un acte du 28.05.1767, reçu MAUMEJAN, notaire des Matelles ; participe aussi à l'acte, Anne MARTIN, leur mère, agissant tant en son nom que comme donataire de l'usufruit et jouissance des biens délaissés par sondit feu mari, suivant leur contrat de mariage, reçu Me MAUMEJAN, notaire des Matelles, le 10.05.1779 que comme procuratrice fondée de Françoise EUZET, sa fille, majeure, cuisinière, demeurant à Paris, rue Saint Jacques, n° 43, suivant sa procuration du 29.01.1824, reçue Me BRÉTON, notaire à Paris ; le prix de vente est de 1800 francs, soit pour chacun des frères et soeurs, 225 francs, à charge pour chacun de payer à leur mère, une pension annuelle et viagère de 12 francs chacun, sauf Françoise et Marie (veuve RICHARD) qui ne payeront qu'une pension de 11,25 francs, selon accord entre les parties ; Jean François PEPIN paye immédiatement 1250 francs ; la somme en monnaie d'argent est vérifiée, retirée, et une quittance est établie ; le partage qui en est fait est le suivant : 225 francs à Antoine, 225 francs à Pierre, 125 francs à Pascal, 225 francs à Jean Baptiste, 225 francs à Etienne et 225 francs à Louise : sur le solde des 550 francs, il est prévu : 100 francs pour Pascal, jusqu'à ce qu'il ait acquis un immeuble suffisant pour répondre de pareille somme de la dot de son épouse ; 225 francs pour Françoise, au 1er octobre prochain, et 225 francs à Marie, jusqu'à ce qu'il puisse se libérer valablement ; la jouissance de ces immeubles est prévue au 29 septembre prochain ; l'acheteur payera l'intérêt du solde à compter de ce jour, à raison de 5 % l'année, sans retenue, jusqu'à sa libération ; Louise a remis à son mari les 225 francs qu'elle vient de recevoir à titre de prêt ; son mari les reconnaît et les assure au profit de son épouse sur tous les biens qu'il possède, dans la commune d'Argelliers, consistant en maison, champs, vignes et oliviers ; l'acte est fait à l'étude où signent Jean Baptiste EUZET et Jean François PEPIN, les autres ne savent pas signer (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/217, f° 250 v., aux AD 34)

- 23.08.1825 : contrat de mariage d'Etienne EUZET et de Marguerite Thérèse FERMAUD (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/218, f° 165 v., aux AD 34).

- 19.04.1836 : achat d'une terre à Montpellier à Martin Pascal EUZET par Jean Baptiste BARET, (notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier : 2 E 61/ à compléter - indiqué dans un acte du 04.07.1862 pour la main levée de l'hypothèque).

- 09.04.1846 : paiement à Martin Pascal EUZET du prix du terrain vendu à Jean Baptiste BARET en 1836 (notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier : 2 E 61/ à compléter - indiqué dans un acte du 04.07.1862 pour la main levée de l'hypothèque).

- 11.04.1846 : achat par Martin Pascal EUZET à Pierre Virgile DEMIANS d'une terre à Saint-Jean-de-Védas (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier : 2 E 60/à compléter - indiqué dans un acte du 04.07.1862 pour la main levée de l'hypothèque).

- Histoire de Villeneuve-lès-Maguelone : A. GERMAIN. (Paris. Res Universis). 1990 (réédition de l'ouvrage paru en 1853).

- Page (ci-dessous) du blog de M. Christophe EDO (avec son autorisation, le 24.12.2007) pour Villeneuve-lès-Maguelone (texte et photos de ce fichier ont été repris mais avec une présentation différente). Ce blog intitulé
"Cartes Postales anciennes de l'Hérault" mérite le détour, d'autant que les mises à jour sont fréquentes et que son champ recouvre l'histoire locale et le patrimoine du département de l'Hérault. Les textes qui suivent sont autant de souvenirs personnels, ce qui donne encore plus de prix à ce document [fait le 25.12.2007, la mise à jour par l'auteur étant du 08.10.2007].

"Villeneuve-lès-Maguelone ètait à cette époque la capitale du raisin de table. Ce commerce a connu ses heures de gloire au début du XXème siècle, au bénéfice de nombre des habitants de ce village tranquille de la banlieue montpelliéraine. Mais cette époque est révolue et bien qu'il reste encore quelques vignes sur la commune, je ne pense pas que l'on trouve une parcelle de chasselas, ce bon raisin de table si doux et si sucré. Témoignage de ce passé luxuriant, il reste quelques maisons de maïtres et autre maisons vigneronnes. Ces cartes sont restées vierges, elles n'ont pas été postées mais elles datent vraisemblablement des années 30. Je vais donc commenter ces cartes avec les souvenirs que j'ai de ces lieux.

(Villeneuve - Avenue de la gare)

C'est la seule rue du village qui peut prétendre au nom d'avenue. A la différence des rues, boulevards, faubourgs, une avenue est bordée d'arbres, ici des platanes. Cette rue est la rue principale du village, en venant de Montpellier. En arrière de cette photographie, il y avait autrefois un moulin, moulin à blé puis moulin à huile (d'olives) et il existe encore des personnes qui disent, lorsqu'ils vont se promener vers la gare, "je vais au chemin du moulin". Le monument aux morts, sur la gauche de cette photo, est le monument élevé par la paroisse en mémoire des enfants de Villeneuve morts en 1914/1918. Ce monument est sur le point d'être démoli pour laisser la place à des maisons individuelles. La plaque et le christ en croix devraient être déplacés près du cimetière.

(Villeneuve - Avenue de la gare)

Même rue que ci-dessus mais plus près du coeur du village qui se trouve en fond, après la mairie dont on aperçoit le clocher. C'est le secteur des propriétaires viticoles aisés, des maisons de maîtres. La maison de gauche dont la façade porte l'incription "1867", est certainement la plus belle du village. Elle possède au rez-de-chaussée 2 colonnes qui lui donnent des allures d'octroi ou de temple grec, et au niveau du balcon, une statue représentant le médecin "Arnaud de Villeneuve" qui a donné son nom à la maternité de Montpellier. Elle a longtemps appartenu à une famille SENEAUX ou SENAUX. Mr SENAUX fut vers 1900, le premier villeneuvois à posséder un voiture à moteur. A droite près du facteur, un murier-platane, arbre qui a été cultivé pour la production du ver à soie. Cet arbre a donné son nom à la salle de sports construite dans les murs du garage que l'on devine à gauche de cette carte "la salle des muriers".

(Villeneuve - Monument aux morts)

Le monument aux morts municipal trône au milieu de la place des héros. En effet, la discorde entre la municipalité et la paroisse conduisit chacune des parties à ériger leur propre monument, l'un béni par le prêtre de la paroisse et l'autre salué par la république. Cette place servait autrefois de terrain de jeu, pour la pétanque mais elle a été pavée il y a une trentaine d'années.

(Villeneuve - Les écoles)

Construit sur un ancien cimetière, l'école de Villeneuve a vu passer des générations de villeneuvois. Le bâtiment du fond accueillait la maternelle et avait sa propre cour. La bâtiment central était coupé en deux, comme cela est encore visible de nos jours, sur la façade. A droite, l'école des filles, et à gauche, celle des garçons. Le même partage existait à l'intérieur des bâtiments et dans la cour de récréation. Les jardins suspendus de la façade ont été supprimés il y a une quinzaine d'années, pour faciliter et sécuriser l'accès à l'école."

Pour en savoir plus sur Villeneuve, consultez le site d'Alain GUERRERO :
http://perso.orange.fr/villeneuve.les.maguelone.guerrero/...

A notre tour, nous recommandons le site de M. Alain GUERRERO, particulièrement étoffé et magnifiquement illustré.

Enfin, en plus des pages consacrées aux villes et villages de l'Hérault, on trouve sur le blog de M. Christophe EDO, des pages plus ponctuelles : "Voyage/Tourisme", "Loisir/Culture", ou encore "Histoire locale" et "Evènement climatique", toujours bien agrémentées par des cartes postales anciennes.


Informations sur les conjointes et les conjoints de Euzet.
Voir aussi
Les patronymes des conjoint(e)s

CAMBON Gracie fa Etienne et ? ; x Sébastien EUZET (fs Jean vieux et Catherine LISSORT), le ? ; Cm le 25.06.1623, notaire Sébastien LISSORT, de Villeneuve-lès-Maguelone ; Le frère de Gracie est Etienne CAMBON, notaire qui a sa maison (et peut-être son étude) à Viols-le-Fort, comme on peut le voir sur le plan du compoix de cette commune.

(à compléter)

CAMBON Pascal fs ? ; x Marguerite EUZET (fa Jean vieux et Catherine LISSORT), le 13.04.1625, à Argelliers ; elle a un fils de ce premier mariage, Jean CAMBON, notaire de Lunel Viel ; + avant 1642 ; compte de curatelle de Jean CAMBON, son fils, : 2 E 55/112 f° 153, du 13.03.1655 et f° 554, du 25.08.1655, notaire Pierre MARSAL, de Montpellier

(à compléter)

ESTEVE Guillaume fs ? ; laboureur de Villeneuve-lès-Maguelone ; x Jeanne EUZET ((fa Antoine jeune et Jeanne ANDRIEU) ; vivant le 4 juin 1580 quand Jeanne fait son testament, malade de la peste.

(à compléter)

ESTEVE Jean fs + François et Berthomine DOUCHON(E), de Villeneuve-lès-Maguelone ; x Jeanne EUZET (fa + Jacques et Jeanne VIDAL), Cm le 13.10.1655, notaire Pierre MARSAL, de Montpellier ; dot de 1000 livres par Jean ESTEVE, futur époux ;

(à compléter)

FERMAUD Marguerite Thérèse fa Etienne (cultivateur) et Elisabeth CHAUMAR(D), domiciliés à Montpellier ; ° 27 nivose an IX (17.01.1801), à Montpellier ; Cm, le 23.08.1825 avec Marguerite Thérèse FERMAUD : le régime est dotal ; Etienne FERMAUD, le père de Marguerite, la dote d'une somme de 600 francs, savoir 200 francs pour la valeur de ses bijoux et dorures (qu'Etienne EUZET tient pour reçus, le mariage s'accomplissant) et 400 francs en numéraires dont 200 francs payés en acompte ; Etienne EUZET fait une quittance pour ces 200 francs reçus en argent et reconnaît ces 400 francs en faveur de sa future épouse ; Etienne FERMAUD s'engage à lui payer le solde de 200 francs dans 4 ans, avec un intérêt de 5 % par an, à compter de ce jour ; Etienne EUZET s'engage à reconnaître ce solde de 200 francs en faveur de sa future épouse, sur tous ses biens présents et à venir ; Etienne FERMAUD se réserve le droit de retour en cas de prédécès de sa fille sans enfants et de ses enfants sans postérité ; l'acte est fait à l'étude ; les parties ne savent pas signer (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier) ; x Etienne EUZET (fs Claude et Anne MARTIN, d'Assas), le 23.09.1825, à Montpellier. "La lignée" (génération 15)

LISSORT Catherine fa Sébastien (notaire de Villeneuve-lès-Maguelone ; + avant le mariage de Catherine) et Marguerite GAREL ; x Jean EUZET (fs François et Jeanne de LAVAL), Cm 30.12.1595, notaire Bermond de LAVAL, de la val de Montferrand ; son frère Isaac LISSORT (également notaire de Villeneuve-lès-Maguelone) assiste son beau-frère, Jean EUZET, dans la donation du 31.08.1604 à Antoine de LAURIER (notaire Antoine COMTE, de Montpellier : 2 E 57/24) "La lignée" (génération 9)

PHILIP Magdelaine fa Valentin ("fayencier", en l'an 8, "fabricant de fayence", en 1821) et de Magdelaine PUECH (PIOCH, en l'an 8), habitant à Montpellier ; ° 29 ventose an 7 (19.03.1799), à Montpellier (date indiquée dans l'acte de mariage mais le registre des naissances de Montpellier, pour l'an 7, est en déficit) ; x Martin Pascal EUZET (fs Claude et Anne MARTIN), le 24.01.1821, à Assas, sans contrat de mariage ; couturière en 1821, ménagère en 1872 ; domiciliée depuis son enfance à Assas ; les bans ont été passés à Assas et Montpellier ; elle ne sait pas signer mais son père signe ; à son mariage, assiste Michel BRUN, 57 ans, son oncle ; son patronyme est écrit nettement PHILIP (et non PHELIP) dans l'acte de mariage ; de même, on retrouve Valentin PHILIP, le 19 messidor de l'an 8 (08.07.1800) ; c'est un acte de naissance, à Montpellier, de son fils Jean Antoine PHILIP (donc le frère de Madelaine) qui naît la veille ; la mère est Magdelaine PIOCH (la variation entre PUECH et PIOCH est courante) ; Valentin est fayencier et un des témoins, Guillaume FABRE, est "potier de terre" ; ainsi, on peut constater la permanence de la graphie PHILIP de 1800 à 1821, pour cette famille ; par contre, à la même époque sur Montpellier, on trouve des actes concernant Antoine PHELIP, marié avec Françoise BURÉ (de l'an 4 à l'an 6 mais le même est écrit PHILIP, en 1793, an 2, pour la naissance d'une fille. Ainsi, les deux formes semblent coexister, avant la cristallisation définitive dans l'une ou l'autre graphie. Pour ce qui est de Madelaine, mariée à Martin Pascal EUZET, il semble bien que l'on doive écrire ce patronyme avec un I, ce qui donne PHILIP ; un acte du 04.07.1862 donne des explications sur sa dot ; en effet, dans cet acte, il est dit que, le 19.04.1836, Pascal EUZET a vendu à Jean Baptiste BARET (vacher à Montpellier) une pièce de terre champ, contenant 103 ares 20 centiares, au terroir de Montpellier, tenement de Montauberon, section E, pour le prix de 600 francs, somme que "le sieur BARET acquéreur garda en mains pour faire face à la dot de Magdelaine PHILIP, épouse du vendeur", acte retenu par le notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier ; l'acte de 1862 indique ensuite que Pascal EUZET encaissa la somme de 600 francs représentant la dot de sa femme, le 09.04.1846, chez le même notaire, Félix CHIVAUD, puis que, le 11.04.1846, il l'employa à payer autant sur le prix de 81 ares 20 centiares de champ vigne, à Saint-Jean-de-Védas, parcelle vendue par Pierre Virgile DEMIANS (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier) ; ce dernier "subrogea, par préférence à lui-même, le sieur BARET père à son privilège de vendeur jusqu'à concurrence des 600 francs" ; le 17.04.1862, le sieur BARET père a distribué la pièce de terre à ses deux fils (Jean Antoine et Jean Baptiste) et à son petit-fils (Antoine HÉRAIL) puis il décéda sans autre héritier ; Pascal EUZET étant lui-même décédé, c'est sa veuve, Magdelaine PHILIP qui reçut la somme de 600 francs, avec les intérêts, et qui donna, le 04.07.1862, main levée définitive et radiation de l'inscription hypothécaire aux héritiers BARET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) "La lignée" (génération 15)

POUZANCRE Anne (patronyme écrit POSANCRE par les notaires du XVIe siècle) fa Jean, de Saint-Bauzille-de-Putois et ? ; x1 Jean BOISSET ; x2 François EUZET, du Triadou (Cm, le 07.12.1574) ; le 15.06.1598, son père, considérant ses handicaps dus à son âge lui donne procuration, alors qu'elle "désire se mettre en mariage" ; cet acte est passé au Triadou, dans la maison de Marcelin PLAIGNOL, en présence d'Antoine LATOUR (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles) ; x3 Pierre PERTRACH, de Saint-Jean-de-Cuculles ; Cm le 13.08.1598 (notaire des Matelles : Barthélémy GREGOIRE, dit notaire royal de Londres) ; ce Cm est fait et récité au Triadou en présence de Jean EUZET jeune (frère de Jean EUZET vieux, lui-même héritier universel de leur père, François EUZET), Guillaume VIDAL (meunier du moulin de la Foux), Marcelin PLAIGNOL (baille du Triadou) ; dans ce Cm, il est rappelé la somme de 145 livres tournois constituée au Cm de François EUZET avec Anne POUZANCRE, y compris pour les droits d'augment, cette somme devant être reversée par les héritiers de François EUZET, en l'occurence Jean EUZET vieux ; en réalité, la somme est de 125 livres, la différence de 20 livres étant due par le père d'Anne, Jean POUZANCRE (pour lequel on rappelle la procuration qu'il a faite en faveur de sa fille, compte tenu de sa vieillesse et de son état physique) ; en marge de l'acte, on voit que la somme due par les EUZET a été payée le 02.12.1599 ; dans ce Cm avec Pierre PERTRACH, le droit d'augment est, pour lui de 25 livres, pour elle de 13 livres 10 sols ; elle ne sait pas signer ; bien qu'originaire de Saint-Bauzille-de-Putois, les deux actes de 1598 (la procuration et le Cm) ont été faits au Triadou, ce qui veut probablement dire qu'elle a habité au Triadou de 1574 (2ème mariage) à 1598 (3ème mariage) ; par contre, Pierre PERTRACH est de Saint-Jean-de-Cuculles, fils de feu Jacques PERTRACH et de Susanne GARONNE qui habitaient au mas de Molière nègre de Saint-Jean-de-Cuculles : c'est donc dans ce nouvel endroit qu'Anne POUZANCRE a certainement habité à partir de son troisième mariage ; elle fait son testament, le 06.09.1627 : après les clauses liées à la religion (enterrement au cimetière de la paroisse - Saint-Bauzille-de-Putois, où elle habite ; distribution de pain aux pauvres, une partie l'année de son décès, une partie l'année suivante) elle lègue 20 livres à chacun de trois de ses fils vivants (François, Jacques et Etienne EUZET) et aux enfants de feu Antoine EUZET (son fils décédé) ; elle lègue à sa fille et de son premier mari (Jean BOISSET), aussi la somme de 20 livres ; elle lègue à Annete EUZET (Anne, sa filleule), fille de Guillaume EUZET, son autre fils, sa "caisse (son coffre) avec son habillement et tout ce qui est dedans", payable après son décès ; elle lègue enfin 5 sols aux autres parents ou prétendants, à se répartir entre eux ; elle nomme son fils Guillaume comme héritier universel et général ; l'acte est fait à Saint-Bauzille-de-Putois, en présence, notamment, de Bertrand ROUSSEL, Etienne BASTIDE, Antoine VALAT, Pierre VERDIER et J. CLAPAREDES ; il n'y a pas de signature EUZET (notaire Bernard FESQUET, de Saint-Bauzille-de-Putois) ; il est probable qu'elle s'est installée à Saint-Bauzille-de-Putois, auprès de son fils Guillaume, après le décès de son troisième mari (Pierre PERTRACH) avec qui elle ne semble pas avoir eu d'enfants "La lignée" (génération 8)

VIDAL Jeanne fa ? ; ° ? ; x Jacques EUZET (fs François et Anne POZANCRE), vers 1625 ; testament le 28.01.1672, à Villeneuve-lès-Maguelone (notaire André DARLES, de Villeneuve-lès-Maguelone, aux AD 34 : 2 E 94/60, 2 Mi 493) ; dans ce testament, Jeanne VIDAL, veuve et héritière de Jacques EUZET, invoque "la glorieuse vierge Marie" (ce qui laisse supposer qu'elle était catholique) et désire être enterrée avec son défunt mari au cimetière du lieu ; c'est sa fille Marguerite qui s'occupera de ses obsèques ; elle ratifie et confirme la donation faite à sa fille Jeanne EUZET lors de son contrat de mariage (notaire MARSAL, de Montpellier) avec Jean ESTEVE (de Villeneuve-lès-Maguelone) ; elle lègue 15 livres à Jean et Jacques ESTEVE, enfants de Jean ESTEVE et de Jeanne EUZET : "à payer à chacun la moitié" quand ils auront 25 ans ; elle lègue 5 sols aux autres parents prétendants "à diviser entre eux" ; elle désigne sa fille Marguerite EUZET, mariée à Antoine LAURENS (de Villeneuve-lès-Maguelone), comme héritière générale et universelle ; le testament est fait dans sa maison, en présence de Pierre BOURRELLE (consul), Pierre LIBOUREL, THASSAR, Pierre PLAZEN, Antoine CAILA, Pierre CHASSARI et Pierre COULOUNIAC, habitants de Villeneuve-lès-Maguelone, qui signent ; elle ne sait pas signer. "La lignée" (génération 9)



Méthodes.

1/ Aux AD 34, tous les minutiers anciens de Villeneuve-lès-Maguelone sont incommunicables, à cause de leur état. C'est compréhensible mais bien dommage pour les chercheurs. En ce qui nous concerne, nous savons que les EUZET du Triadou étaient liés aux LISSORT et qu'il y a des actes importants dans les minutiers de ces notaires LISSORT. Or, nous avons appris par hasard que les AD avaient commencé à faire faire des microfilms de ces minutiers. Ainsi, le 27 mai 2009, avons nous pu prendre connaissance de cinq microfilms de Villeneuve-lès-Maguelone mis à la disposition du public, aux AD de l'Hérault, à Montpellier. Il s'agit de Me BOURLES (1627-1633 : 2 Mi 488), Me ARMENTIER (1650-1654 : 2 Mi 489), Me DARLES (1655-1656 : 2 Mi 490, 1660-1663 : 2 Mi 491, 1667-1669 : 2 Mi 492, 1672-1672 et Me PONS 1672-1677 : 2 Mi 493), Me DONNADIÉ (1717-1721 : 2 Mi 494) et Me GOUZE (1739-1744 : 2 Mi 495). Nous n'avons fait qu'une reconnaissance rapide de ces microfilms mais c'est déjà un énorme progrès. C'est grâce au microfilm de Me DARLES de 1672 que nous avons pu découvrir le testament de Jeanne VIDAL. La leçon est évidente : il faut constamment être aux aguets pour savoir quelles nouveautés sont apparues. En effet, il n'est manifestement pas dans la culture des Archives départementales de faire de la communication sur les nouveautés. C'est la même chose avec le site en ligne où l'on découvre toujours par hasard les progrès qui ont été réalisés. C'est dommage car bien faire ne suffit pas, encore faut-il le faire savoir (écrit en mai 2009).

Une nouvelle expérience a montré qu'il existe un inventaire des nouveaux microfilms mais qu'il n'est pas encore mis à la disposition du public, à cause d'imperfections. Dans cet inventaire, on voit que la plupart des minutiers de Villeneuve-lès-Maguelone sont désormais disponibles : Jean et Sébastien LISSORT, André DARLES, Etienne PLAZEN, Jacques CABRIER, Jean GOUZE, Jean François Antoine LESCURE, et puis aussi BOURLES, ARMENTIER, MICHEL, DONNADIEU, etc., sans oublier les minutiers des notaires de Mireval : Antoine PINAREL, David BOYER, etc. Il ne reste plus qu'à faire son marché ! (écrit en décembre 2009).

2/ Les registres paroissiaux de Villeneuve font ressortir la présence d'une famille LAUZET sur au moins 4 générations (mais, en fait, on voit encore des actes les concernant dans l'état civil de Villeneuve, au XIXe siècle) :

génération 1

- Jean Baptiste (fs ?) x Elisabeth FABRE. C'est certainement lui qui meurt le 28.09.1690 à 55 ans (d'où une naissance vers 1635) ; l'acte de + indique seulement Jean ; Elisabeth FABRE meurt le 14.11.1700 (d'où une naissance vers 1640).

- Andrine (fa ?) x Pierre de la PEIRE ; + 12.10.1697, à 55 ans (d'où une naissance vers 1642).

génération 2

- Marie (fa Jean Baptiste et Elisabeth FABRE ?) x Barthélémy OLIVIER, avant le 22.01.1691 ; + 12.07.1704, à 45 ans (d'où une naissance vers 1659).

- Jeanne (fa Jean Baptiste et Elisabeth FABRE ?) x Jean AUTIER, avant le 23.11.1700

- Catherine (fa Jean Baptiste et Elisabeth FABRE ?) x Jacques ROUX, de Saint-Jean-de-Védas, avant le 18.09.1714.

- Pierre (fs Jean Baptiste et Elisabeth FABRE) x Marie TEYSSIER, le 05.02.1701 ; + 13.07.1737 à 60 ans (d'où une naissance vers 1672).

génération 3

- Marie (fa Pierre et Marie TEYSSIER) b 30.09.1702 ; x Pierre BOUDON, le 11.02.1730.

- Catherine (fa Pierre et Marie TEYSSIER) b 03.02.1707 ; x Jean DELGRES, de Saint-Jean-de-Védas, le 06.08.1731.

- Jeanne (fa Pierre et Marie TEYSSIER) b 03.03.1710, parrain : François BOSC, de Saint-Jean-de-Védas.

- Jacques (fs Pierre et Marie TEYSSIER) b 13.06.1715 ; x Catherine BOUDON, le 07.02.1743.

- Marie (fa Pierre et Marie TEYSSIER) b 13.11.1719 ; x Jean PINQUIER, le 02.09.1734.

- Elisabeth (fa Pierre et Marie TEYSSIER) x Jean FARGUES, le 14.01.1740.

- Marie Anne (fa Pierre et Marie TEYSSIER) x Antoine JULLIAN, le 06.05.1743.

génération 4

- François (fs Jacques et Catherine BOUDON) b 17.02.1744 ; (+) 31.12.1744

Ces LAUZET sont-ils reliés à une branche EUZET ? Les liens de certains de ses membres avec Saint-Jean-de-Védas ont-ils une signification quant à l'origine ? Il est possible que l'on se trouve devant une famille descendue de la Lozère n'ayant rien à voir avec les EUZET de l'Hérault, même si la graphie LAUZET se retrouve souvent au XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle dans certaines branches (à Saint-Félix-de-Lodez et à Sète, notamment). Ici, d'ailleurs, il ne s'agit pas d'une graphie temporaire (comme on le voit dans les branches EUZET) mais bien d'une graphie définitive, sans variations. La "piste lozérienne" vient d'un acte de décès, le 24.01.1708, d'André FABRE, àgé de 14 ans et dont l'origine est "Lauzet, paroisse Choneneille, diocèse de Mende". Le nom de la paroisse est certainement erroné mais le lieu-dit est clairement Lauzet. Comme l'épouse de Jean Baptiste LAUZET est une FABRE, on peut légitimement penser que les LAUZET de Villeneuve sont originaires de là. On rappelle que le patronyme LAUZET vient du mot Lauze, la pierre plate qui servait à faire les toits dans les pays de montagne (on le trouve dans les Alpes et dans les Pyrénées).

L'origine de ces LAUZET semble lointaine. En effet, une quittance trouvée dans le minutier du notaire Jean RODIL, de Montpellier, montre que le 2 avril 1605, il y avait déjà un Pierre LAUZET, habitant de Villeneuve-lès-Maguelone. On voit ainsi que la graphie LAUZET a duré au moins de 1605 à 1744, ce qui exclut effectivement les possibilités de modifications temporaires que l'on constate sur Sète et Saint-Félix-de-Lodez, notamment.

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Villeneuve-lès-Maguelone

Villeneuve-lès-Maguelone (suite 2)