La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).
Les branches d'Assas.
(T 12)
Pour mieux situer les EUZET d'Assas, il est suggéré:
1/ De regarder le schéma de la lignée dans le fichier appelé
"Les lignées issues de l'Hérault" . |
Signification des abréviations : ° : naissance b : baptême p : parrain m : marraine fs : fils fa : fille test : testament x : mariage Cm : contrat de mariage + : décès (+) : enterrement a.s. : ancien style n.s. : nouveau style AD : Archives départementales AM : Archives municipales ca : vers, environ TD : Tables décennales |
La présentation du
lieu.
L'état des
connaissances.
Questions.
Le recensement de 1901
La première branche (issue directement du Triadou, au 16ème siècle)
La deuxième branche (issue d'Aniane et Viols-le-Fort, au 17ème siècle)
La troisième branche (issue directement du Triadou, au 18ème siècle)
La quatrième branche (issue directement du Triadou, au 19ème siècle)
Une autre EUZET (issue du Mas-de-Londres, au 19ème siècle)
1/ La présentation du lieu A Assas où les rues remontent vers le Moyen Age,
2/ L'état des connaissances
Arrivée du Triadou au XVIème siècle : une première branche (protestante), à Assas.
A Assas, pour cette première branche des EUZET, les débuts sont rapidement protestants puis la descendance continue
avec des catholiques. Comme pour le Triadou, les hommes de loi, notaires, praticiens, procureurs et greffiers, forment la trame qui constitue le maillage de ces familles mais dont il n'est pas toujours facile de démêler les fils. Cependant, on sait, maintenant, que les EUZET d'Assas sont à relier à ceux du Triadou. "Mathieu (H)EUZET d'Assas" est l'un des témoins des deux mariages de 1546 La signature d'Antoine EUZET d'Assas, en 1565 Le schéma des cinq générations de la première branche
Première génération (génération 7 de
"La lignée" ) Le début du contrat de mariage de Mathieu EUZET et de Jeanne DESPUECH, en 1522
on est à 12 km de Montpellier et à 8 Km
du Triadou
(Photo J.C.E. 26.07.2005)
Comme à Montpellier, il y a eu plusieurs branches de familles EUZET arrivées successivement à Assas. Toutes sont issues de la branche du Triadou qui, elle-même, trouve son origine au mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc.
En effet, deux actes sont essentiels pour faire ce lien. Il s'agit de deux contrats de mariage de la mi-XVIème siècle. L'un, du 19.02.1546, est celui de Jean RO(U)SSET (fils de Guillot, de Teyran) avec Jeanne EUZET (fille d'Antoine et de Jeanne ANDRIEU, du mas du Triadou, à Saint Sébastien de Cassagnas) ; l'autre, du 18.02.1546, est celui de Hugues RO(U)SSET (fils de feu Pierre, de Teyran) avec Alix EUZET (fille d'Antoine et d'Antonie BONNEL, du mas du Triadou, à Saint Sébastien de Cassagnas). Dans ces deux actes qui concernent deux cousines des EUZET du Triadou (voir La lignée, génération 8), sont présents Jean BOSC, Michel BONNEL (de Cournonsec), Jaume GLEYZES et "Mathieu EUZET d'Assas. Le premier est, évidemment parent de Marguerite BOSC (voir La lignée, génération 7), le second est probablement parent avec Anthonie BONNEL (voir La lignée, génération 7), le troisième est de Meyrargues, c'est-à-dire à Vendargues (on verra, plus loin, la présence d'un notaire de Meyrargues, un siècle plus tard, parrain d'un EUZET de cette branche) et le dernier, Mathieu EUZET, est donc d'Assas et forcément parent des deux mariées du Triadou.
(3ème ligne)
La solution est donnée en partie par le contrat de mariage de Mathieu EUZET, du Triadou, et de Jeanne DESPUECH, en 1522, l'acte imposant à Mathieu de résider à Assas avec son épouse avec qui il s'associe pour gérer ses biens. Le 27 novembre 1570, Mathieu fait son testament. Son épouse teste à sa suite (elle fera encore une donation au bénéfice de ses enfants, le 6 février 1578). Mathieu lègue à ses enfants Antoine "plus vieux" (héritier universel), Antoine "plus jeune", Pierre, Pascal (marié à Antoinette DESPUECH) et Michel : on retrouve ce prénom chez Michel BONNEL (ce sont les deux seuls Michel connus parmi les EUZET de l'Ancien Régime et leur parenté). Il y a aussi trois filles dont on ignore les prénoms. Il lègue également à Florence, sa soeur, veuve d'un BONNEL de Cournonsec (un village où le protestantisme s'installe aussi), et à sa femme Jeanne DESPUECH. Celle-ci a une soeur, Berthomine et deux frères, Anthoine et Jean, ce dernier étant procureur au présidial de Montpellier. Dans un acte du 05.05.1567 concernant un litige entre les consuls d'Assas et le prieur d'Assas, à propos de la propriété d'une pinède, il est dit que les habitants sont représentés par "Antoine DURAND et Jehan BESSEYRE, consuls dudit lieu, et Mathieu EUZET, pour lui et pour Jehan DESPUECH, aussi consul, son beau-frère" (notaire Jacques BARTHÉLÉMY, de Montpellier).
Les DESPUECH apparaissent nombreux dans les premiers registres des pasteurs de Montpellier. Nous y retrouvons aussi les BONNEL et les EUZET. Deux exemples montrent, en même temps, que le monde des procureurs restait entre soi. Ainsi, le 15 octobre 1617, c'est le baptême de Jean DESPUECH, fils de Pierre, procureur. L'enfant est présenté par Jean TROUSSEL, procureur et Suzanne DESPUECH. Ou encore, le 29 septembre 1601, c'est le contrat de mariage protestant d'Ysabel CO(U)LONDRES du mas de Leuret, de Saint-Gély-du-Fesc (l'ancien mas d'Euzet,
à l'origine de la lignée des EUZET du Triadou), avec Pierre SOUJOL, en présence de Jean DESPUECH, procureur "en la cour présidial", et de deux praticiens, Jean SALLELES et Jean VIGNE.
Ce Mathieu EUZET est certainement le Mathieu "AURET", d'Assas, dont le fils Antoine se fait taxer d'une contribution en
1560, pour avoir assisté à une "assemblée défendue" (c'est-à-dire de la RPR, la "religion prétendue réformée), à Montpellier. Celui de ses fils qui est héritier universel, Antoine vieux, se serait marié vers 1560 (plus précisément, entre 1556 et 1566). On peut donc penser qu'il s'agit de son fils aîné.
Les liens entre les EUZET du Triadou et ceux d'Assas apparaissent encore dans l'accord et transaction entre les EUZET du Triadou du 29.01.1565 : Antoine EUZET vieux et Jean EUZET, son fils, d'une part, Antoine EUZET jeune et François EUZET, son fils, d'autre part. Dans cet acte, un des témoins est "Antoine EUZET d'Assas" dont la signature particulièrement imposante se trouve au bas de l'accord (voir ci-dessous) : il est clair que c'est pratiquement le premier de la lignée à savoir signer, ce qui explique que l'on ait fait appel à lui.
En fonction de ces données concordantes, la seule hypothèse possible est alors que Mathieu soit un EUZET du Triadou de la génération 7 de la lignée, fils du Pierre EUZET de la génération 6.
Les registres du temple de Montpellier montrent ensuite qu'il y a plusieurs naissances et mariages que l'on peut raisonnablement imputer à la fratrie issue de Mathieu EUZET. Ainsi, Jean, fils d'Antoine EUZET et de Gabrielle xxx, est baptisé le 8 août 1562. C'est peut-être lui qui se mariera avec Marie COMBET(TE) et qui aura lui-aussi un fils nommé Mathieu, en 1606. Ainsi Alesette EUZET, fille de Pierre et de Jeanne xxx, baptisée en juin 1585. Ainsi, Jeanne EUZET, fille de Pascal EUZET, d'Assas, qui se marie avec Estienne SABATIER, le 11 juillet 1604 (contrat de mariage du 27 juin 1604.) Ce Pascal EUZET, marié avec Anthoinette DESPUECH, est particulèrement intéressant, car il
a aussi un fils, Jean, qui est praticien, comme on le constate dans deux minutes notariales de 1601 et 1602. Comme il y a aussi un Jean
EUZET, notaire à Assas qui est en activité, au moins vers 1623, on peut logiquement estimer qu'il s'agit du même personnage.
La probabilité est d'autant plus forte que "l'ascenseur social" de l'époque allait du praticien au notaire et non l'inverse. Ce notaire
était marié à Françoise RICARD.
La génération suivante va passer le pas du protestantisme au catholicisme, avec les quatre enfants du couple Jean EUZET et Suzanne
RICARD : Benjamin et François, plus, probablement, Jeanne et Marguerite. Les BMS du temple de Montpellier nous
apprennent ainsi le baptême de Benjamin EUZET, fils de Jean et de Françoise RICARD, d'Assas, le 8 novembre
1625. Il est présenté par un procureur de la cour des aides de Montpellier, Benjamin du CARBON. Ce
même Benjamin EUZET est présent, le jour du contrat de mariage de son frère François EUZET avec Catherine
de SCHARPE, le 3 juin 1649. C'est dans cet acte que l'on découvre que leur père, Jean EUZET, était notaire à Assas, de son vivant. Sur les registres catholiques, il y a au 21 octobre 1686, le décès de Benjamin "HEURET". Il faut probablement lire Benjamin EUZET (cela lui faisait 61 ans) et, dans ce cas, cela voudrait dire qu'il s'était
converti au catholicisme. De même, le 19 février 1651, le fils de François EUZET et de Catherine
de SCHARPE, Jean-Jacques, est baptisé sur les fonds baptismaux catholiques d'Assas, le parrain étant un autre notaire, Jean QUERELLES, de Meyrargues (comme Jaume GLEYZES, en 1546). La confirmation du passage au catholicisme est donnée par le baptême de leur fille Anne, le 23 février 1669, à Assas. (Voir la génération 11 de La lignée)
Par contre, les minutes notariales de la région paraissent muettes sur la descendance des autres fils de Mathieu EUZET et
de Jeanne DESPUECH. La présomption d'une émigration d'une
partie de cette famille est donc forte pour cette première vague protestante des EUZET du Triadou. Par contre, pour
François, l'abjuration a dû se passer entre 1642 et 1649 car, le 21 juin 1642, c'est un
François EUZET d'Assas qui présente au baptême protestant de Montpellier, Suzanne DUMAS, fille de
Jean DUMAS et de Marguerite LAUZETTE (soeur de François ?). Celle-ci a encore au moins un autre enfant baptisé dans
l'église réformée de Montpellier, Pierre DUMAS, le 5 février 1645. Enfin, il y a
aussi le mariage catholique de Jeanne EUZET, d'Assas, avec Guillaume DURAN(D), à Murles, le
20 juin 1649. Cette Jeanne qui se marie la même année que François est certainement une autre
soeur convertie, comme lui, au catholicisme ; l'un des témoins du mariage est Jacques CHARPES, probablement le frère de Catherine
de SCHARPE, l'épouse de François EUZET (qui est autorisée par son frère Jacques au contrat de son mariage).
(version qui se trouve en 2 E 95/905, vue 165 du registre en ligne, sur le site des AD 34)
laboureur ; c'est peut-être lui qui a une maison à Montpellier, en 1538-1539, dans l'île de Bertrand CAYLAR ou de Béringuier AUCELLIER (documents comptables, tome XI, aux AM 34) ; il assiste aux contrats de mariage de Jeanne EUZET (du Triadou) avec Jean ROUSSET et d'Alix EUZET (du Triadou) avec Hugues ROUSSET, les 18 et 19.02.1546 (notaire Guillaume SOLIER, de Montpellier) ; le 16.08.1547, il achète un cazal qui confronte sa maison à Assas, pour un montant de 37 livres (notaire Guillaume SOLIER, de Montpellier) ; le 10.02.1548, Jean DESPUECH (fils de Jaume - c'est-à-dire Jacques) et Jean DESPUECH (fils de Sauveur) reconnaissent que Mathieu EUZET a apporté 100 livres aux biens et maison de Jeanne DESPUECH, son épouse, contenues dans son contrat de mariage ; il est précisé que ces biens et maison étaient indivis entre Jeanne et les deux Jean et qu'à l'époque, ces derniers étaient enfants, leur tuteur étant Antoine DESPUECH (de Doscares) ; l'acte est passé à Assas, en présence, notamment, de Sauveur DESPUECH, Antoine DESPUECH et Barthélémy DESPUECH (notaire Guillaume SOLIER, de Montpellier) ; il fait son testament, le 27.11.1570 (notaire Jean SOLIER, de Montpellier) : dans cet acte, il lègue à sa soeur Florence (or, celle-ci est la fille de Pierre EUZET du Triadou, ce qui est indiqué dans son contrat de mariage : en conséquence, Mathieu est lui-même fils de Pierre) ; il est certainement devenu protestant, compte tenu de sa descendance que l'on retrouve au temple de Montpellier ; + avant le 03.06.1576 (contrat de mariage de son fils Pascal). Le Triadou (génération 6)
- Pierre (fs Pierre) Cm Marguerite MARAZEL (d'Assas), le ?? 12.1525 (notaire Antoine BOUET, de Montpellier); le jour n'est pas pris dans la photo du microfilm ; l'année est soit 1525, soit 1526, avec une forte probabilité pour la première (à compléter) ; il habite ensuite à Assas et les D'ANDREA (Guillaume, Catherine, ...) lui arrentent le mas de Buzarens, d'Assas, le 26.10.1535 [notaire Jean TRIAL, de Laroque (Aynier)]. A compléter. Le Triadou (génération 6)
Le mas de Buzarens, aujourd'hui
( L'histoire du domaine)
Deuxième génération (génération 8 de "La lignée" )
- Antoine vieux (fs Mathieu et Jeanne DESPUECH) ; x Mative DESPUECH ; cité au testament de Mathieu, en 1570 ; le 09.03.1561, il vend (à moins que ce ne soit Antoine jeune) à Pierre PRIVAT (fils de Guillaume) d'Assas, une petite maison sise à Assas pour le pris de 22 livres 10 sols ; la vente a lieu en présence et avec l'autorisation de son père, Mathieu EUZET ; la quittance suit au 27.06.1561 (notaire Guillaume SOLIER, de Montpellier) ; + avant le 02.11.1583 ; à cette date, Mative DESPUECH est veuve d'Antoine EUZET et est remariée à Louis MOYNIER, toujours à Assas ; l'acte enregistre le paiement à Mative d'une somme payée par Antoinette DESPUECH, elle-même veuve de Pascal EUZET et soeur de Mative ; il ne sait pas signer (en fait, on ne sait pas si la signature de 1565 est celle d'Antoine jeune ou d'Antoine vieux mais un des deux Antoine ne sait pas signer ; on ne sait pas, non plus, si Mative DESPUECH était mariée à Antoine jeune ou Antoine vieux) ; on retrouve Antoine EUZET (et S. GONNEL) témoins dans une reconnaissance de dette du 01.06.1577 où Antoine signe de la même manière qu'en 1565 (notaire Antoine COMTE, de Montpellier) ; + avant le 06.02.1578 (donation de Jeanne DESPUECH à ses enfants vivants).Une page de la pièce justificative n° 1 du livre de Philippe CORBIÈRE (pasteur, président du consistoire de Montpellier) : "Histoire de l'Eglise réformée de Montpellier depuis son origine jusqu'à nos jours, paru en 1861, à la librairie Poujol de Montpellier et aux librairies protestantes de Paris. Son titre est : Contribution de 11341 livres 12 sous 6 deniers payés sur l'ordre du comte de VILLARS, et d'après le contrôle des consuls, par ceux des habitants de Montpellier qui avaient assisté aux assemblées défendues On y voit, en page 2, Anthony AURET, fils de Mathieu AURET, d'Assas. Cette forme où le Z est remplacé par un R (transformation par rhotacisme) se trouve souvent dans la région de Montpellier, à cette époque. Cependant, il s'agit peut-être d'une erreur de lecture. En effet, l'auteur explique qu'il doit cette liste à HERMINJARD, de Vevay, qui la copia aux archives de la Mairie de Montpellier, il y a une dizaine d'années. Il ajoute que ce n'est évidemment qu'un extrait mais qu'il n'a jamais pu retrouver l'original de cette pièce qui ne figure dans aucun catalogue. Il en a repris, dans son livre, l'écriture originale.
"Les troupes que le comte de VILLARS avait introduites dans la ville de Montpellier n'y étaient point venues sur la demande ni pour l'agrément des protestants ; néanmoins, ce fut à leur frais qu'elles durent être entretenues, et, dans ce but, des contributions furent frappées sur tous ceux qui étaient connus pour fréquenter le nouveau culte. (...) Nous possédons à ce sujet quelques pièces importantes : 1° un arrêté rendu à Montpellier le 27 novembre 1560, et 2° la répartition d'une contribution de 11,341 livres 12 sols 6 deniers, payée, sur l'ordre du comte de VILLARS et d'après le contrôle des consuls, par ceux des habitants de Montpellier qui avaient assisté aux assemblées défendues. Cette dernière pièce est très-intéressante, vu qu'on y trouve le nom des protestants de la ville, avec leurs professions et leurs sobriquets, en regard du chiffre qui fait connaître leur position de fortune, et, par induction, leur position sociale. Les à-comptes payés sur ces amendes, souvent notés en patois, contiennent des dates qu'il est possible d'utiliser. (...)" (pp. 28-29 de l'Histoire de l'Eglise réformée de Montpellier)" |
Troisième génération (génération 9 de "La lignée" )
- Jean (fs Antoine et Gabrielle Z) b (protestant), le 08.08.1562, à Montpellier ; x Marie COMBE(TTE) ?La rubrique de la reconnaissance conjointe de Jean EUZET et de Jean RICARD
(en 1599, notaire Jean THIBAUD, de Ribaute (30) - G 1480, aux AD 34)
La signature du praticien Jean EUZET, en 1602
(accord avec le praticien ROUBIN, notaire Pierre ROUSSEL, de Montpellier)
La signature de Me Jean EUZET, en 1616
(reconnaissance de dettes, notaire Guillaume BOUDON, de Montpellier)
La signature de Me Jean EUZET, en 1625
(quittance, notaire Antoine COMTE, de Montpellier)
Quatrième génération (génération 10 de "La lignée" )
- Mathieu (fs Jean et Marie COMBE(TTE)) b (protestant), en 1606, à MontpellierFrançois EUZET, notaire royal d'Assas
(acte du 19.10.1652)
La signature de François EUZET, à côté de celle de Catherine de
SCHARPE
(et au dessous, celle de Benjamin EUZET), le 03.06.1649
Cinquième génération (génération 11 de "La lignée" )
- Jean Jacques (fs François et Catherine de SCHARPE) ° 11.02.1651, à Assas ; b catholique, le 19.02.1651, à Assas ; p : Jean QUERELLES (notaire royal de Meyrargues) ; m : Marie de SCHARPE (écrit de CHARPE) ; le 28.10.1666, il est parrain de baptême de Marie PEPILLE (fille de Pierre PEPIL et de Jeanne BROUILLETTE, de Prades, résidant à Assas), ce qui est écrit au registre paroissial (catholique) d'Assas ; par acte du 23.08.1677, praticien, il convient du plan de remboursement d'une somme de 67 livres 10 sols qu'il doit à Jean PUECH, d'Assas ; PUECH pourra prendre sur ce que lui doivent Guillaume TEISSIER (acte auprès du notaire DELANGLADE, le 16.09.1676 pour la vente d'une maison), et Antoine BENOIT, pour la vente d'une terre, auprès du même notaire (la date est restée en blanc). Il doit cette somme à PUECH à cause d'une obligation passée devant le notaire GARDEL, le 03.06.1673 et aussi par un prêt sous seing privé du 25.05.1675 et un prêt de blé (la date n'est pas indiquée). Jean PUECH accepte la cession proposée par Jean Jacques EUZET et il précise que pour l'autre créance qu'il détient sur Jean Jacques EUZET, d'un montant de 91 livres 10 sols (contrat reçu par le notaire Jean DEMUS, le 09.07.1673), le remboursement est prolongé jusqu'au 09.07.1678. Cet acte passé devant Jean DEMUS, notaire de Montpellier, montre bien l'activité professionnelle du praticien Jacques EUZET. Il reste à retrouver la date et le lieu de son décès. Il est probablement mort jeune et il n'a pas eu le temps de devenir notaire, selon l'échelle classique de praticien à notaire, suivie par son grand-père, Jean EUZET.La signature de Jean Jacques EUZET, le 23.08.1677
(notaire Jean DEMUS, de Montpellier)
L'usuel du compoix d'Assas pour Anne EUZET, en 1681
(premier item de son manifest avec un renvoi vers celui de Benjamin EUZET, son oncle)
Arrivée du Triadou au XVIIème siècle : une deuxième branche (catholique), à Assas.
Deux branches des "EUZET du Triadou" qui se rejoignent
Première génération (génération 11 de "La lignée" )
- Jean (fs Guilhaume et Isabeau BOYER) b 22.06.1632, à Aniane ; p : "Jean AUZET du mas de Pratz paroisse de Viol" ; m : Isabeau COUSTELLE ; x Anne EUZET, le 16.07.1687, à Assas ; le 15.11.1691, veuf d'Anne EUZET (certainement juste après son décès), il vend à Jean RIGAL, greffier consulaire de Saint-Bauzille-de-Montmel et de Montaud, l'office de notaire héréditaire des lieux d'Assas et de Prades (qui était celui de Jean et de François EUZET, grand-père et père d'Anne EUZET) "avec toutes les nottes, registres, liasses et autres actes dépendant dudit office". Le prix de la vente est de 100 livres, montant que Jean EUZET (le mari d'Anne EUZET) avait payé à Jean QUERELLE(S), notaire de Meyrargues, comme "acquis et descharge des biens et héritage dudit feu maître EUZET". Sont présents à l'acte : Pierre BONNET et Antoine SALLE, d'Assas, le second étant régent des écoles (notaire Pierre RICOME de Villeneuve-lès-Maguelone) ; c'est probablement lui qui meurt le 19.02.1704, à AssasDeuxième génération (génération 12 de "La lignée" )
- Marguerite (fa Pierre et Jeanne ESTIVAL) ° 15.05.1700, à Assas.
Arrivée du Triadou au XVIIIème siècle : une troisième branche, à Assas.
L'un des fils de Claude EUZET et de Marguerite de GIRARD, petit-fils de Jean EUZET et d'Estienne
PLAIGNOL et arrière-petits-fils de Jacques EUZET et de Marguerite GELY (GELLIE),
c'est-à-dire le corps central de la lignée du Triadou s'est installé à Assas, à son tour. Il s'agit de
Claude EUZET, du Triadou.
La 3ème branche
(générations de 1 à 4))
Première génération (génération 14 de "La lignée". )
Claude (fs Claude et Marguerite de GIRARD) ° ca 1734, au Triadou ? (45 ans environ quand il se marie avec Anne MARTIN) ; le 26.04.1759, son père lui lègue 350 livres pour lui tenir lieu de toute légitime paternelle et portion d'augment (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des Matelles) ; le 28.05.1767, en tant que donataire universel de son père, son frère Jean Jacques, lui paye ses droits de succession paternel, maternel et fraternel, soit 675 livres (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles - pour les détails de l'acte, voir l'article de Jean Jacques) ; x1 Jeanne PRIEUR, le 07.05.1778, à Jacou ; il est travailleur de terre et "habitant de la paroisse de Jacou depuis six moins" (sic) quand il se marie, en présence de Jean Pierre COMBE (jardinier de BOCAUD), d'Antoine MONTELS (paire de Jean François SOUBEYRAN, tisserand de mouchoirs) et d'Antoine COSTE (garçon jardinier), tous habitants de Jacou ; en fait, les actes qui suivent montrent qu'il était habitant de Jacou depuis six ans ; leur fils Jean Baptiste, né le 21.12.1778 au Triadou, meurt le 23.12.1778 et son épouse meurt le 26.12.1778, probablement des suites de l'accouchement ; veuf, il conclut le 02.04.1779, un contrat de mariage avec Elisabeth MASCLAC qui habite au mas de la Salade à Treviés ; celle-ci est originaire du hameau de Cazarels, paroisse de Saint-Jean-de-Cuculles ; c'est dans cette paroisse qu'est passé le Cm en présence de sa mère (Marie DAUMAS, qui demeure à Claret, son père, Barthélémy MASCLAC, étant décédé) ; Claude EUZET est indiqué de la manière suivante : "originaire du Triadou demeurant depuis six ans en qualité de chasseur au chateau de Jacou" ; en constitution de dot, Marie DAUMAS prévoit 100 livres pour sa fille (à reconnaître en privilège de dot par Claude EUZET) et il s'y ajoute 99 livres 19 sols de "dorures et nippes" ; Claude donne à Elisabeth en "augment et gain de survie 199 livres 19 sols (plus la jouissance de ses biens et revenus, dans l'hypothèse de son décès avant son épouse, à condition qu'elle vive "en viduitté) et elle lui donne en "contre augment et gain de survie", 100 livres ; ils déclarent que les biens de l'un et de l'autre n'excèdent pas la valeur de 500 livres ; l'acte est passé dans la maison de Jacques MASCLAC (cousin d'Elisabeth), en sa présence et de celle de René TONDUT qui signent avec lui mais Elisabeth ne sait pas signer (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; le 10.05.1779, Claude EUZET et Elisabeth MASCLAC "ont volontairement resillé et cancellé le contract de mariage par eux passé devant nous notaire le second avril dernier" ; Elisabeth déclare aussi "avoir en son pouvoir les dorures quelle setoit constituée lors de sondit contract de mariage" ; cet acte de résiliation est passé dans la maison de Claude EUZET, au Triadou, en présence de Pierre MARTIN (travailleur habitant Assas) et Joseph PLAGNIOL fils (ménager au Triadou) qui signent (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; x2 Anne MARTIN, le 30.05.1779, à Assas ; Cm, le 10.05.1779 ; l'acte a été passé "avant midy" et se trouve au f° 297 verso du minutier du notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort ; la résiliation du contrat précédent a été aussi passée avant midi auprès du même notaire et se trouve au f° 297, juste avant ; de plus, le futur beau-père de Claude, Pierre MARTIN, a été l'un des deux témoins de la résiliation du Cm avec Elisabeth MASCLAC ; dans ce nouveau Cm, Claude est présenté de la même façon sauf qu'il est dit demeurant depuis environ six ans au chateau de Jacou ; Pierre MARTIN n'est pas accompagné de sa fille et il fait la "promesse en son propre et privé nom de luy faire approuver le present a peine de touts depans dommages et interéts" ; il dote sa fille de 30 livres qui correspondent à l'estimation que les parties ont faite de la valeur des "dorures" de la future, à charge pour Claude de les reconnaître comme privilège de dot ; dans l'hypothèse de son décès avant celui de son épouse, celle-ci aura la jouissance de ses biens, à condition de ne pas se remarier, car "si elle convoloit a de secondes nopces ladite future n'auroit que 200 livres quy luy seroient payés dabord aprés son convol" ; il déclare que ses biens n'excèdent pas 299 livres 19 sols ; les parties obligent leurs biens ; l'acte est fait et récité dans sa maison, en présence d'Antoine DESFOUR (qui habite au masage des Cazarels, à Saint-Jean-de-Cuculles) et André PEPIN (du Triadou) qui signent ;Un relevé des biens de Claude EUZET, à Assas
(Archives de Mme Elise EUZET)
Deuxième génération (génération 15 de "La lignée" )
- Antoine (fs Claude et Anne MARTIN) ° 08.07.1780, à Jacou (il a 30 ans et 4 mois à son mariage) ; x Françoise MARQUÉS , le 27.11.1810 à Clapiers ; Cm 04.11.1810, notaire Joseph GRASSET, de Castries (34) ; dans le Cm qui est passé à Clapiers dans la maison d'habitation de Fulcrand MARQUÉS (le père de Françoise) comme dans l'acte de mariage, il est écrit : "natif de Jacou, demeurant depuis son enfance dans la commune d'Assas" ; travailleur de terre (en 1813, 1816), cultivateur (en 1810, 1836 et 1842) ; (il devait être à Montpellier au moins en 1818 et à Lattes de 1820 à 1824, "payre à la métairie Fromiga appartenant à M. GACHE" ; dans l'acte de vente d'une maison à deux étages et de terres au Triadou à Jean François PEPIN, le 20.03.1824, il est dit "cultivateur à Lattes" ; dans l'acte de vente du 28.01.1836 (entre tous les frères et soeurs), il est signalé comme étant l'aîné "cultivateur demeurant à Jacou" ; dans cet acte ses frères et soeurs lui vendent leurs parts dans des biens situés à Assas : une maison à un étage, quartier de Lambecque et trois terres hermes, venant de la succession de leur père, Claude EUZET, pour un montant de 700 francs (c'est-à-dire 100 francs pour chaque vendeur) ; il paye 40 francs d'intérêts à sa mère qui est usufruitière de ces biens ; il ne sait pas signer ; signalé au recensement de Jacou de 1836, avec son épouse, cinq enfants (Fulcrand, Jean, Anne, Marie et Jeanne) sa grand-mère, Marie BONHOMME, et deux domestiques ; il n'est pas signalé dans les recensements d'Assas et de Jacou de 1841 ; + 04.08.1843, à Assas. (voir Jacou et Lattes et Montpellier)
La signature de Jean EUZET, le 02.04.1860
(notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier)
Troisième génération (génération 16 de "La lignée" )
- Fulcrand (fs Antoine et Françoise MARQUÉS) ° ca 1810, à Grabels (le lieu est indiqué dans l'acte de décès du registre de l'État civil de Jacou mais l'acte de naissance ne se trouve pas dans le registre de Grabels) ; il habite Jacou et est célibataire quand il décède ; + 29.09.1841, à Jacou, dans sa maison d'habitation, "âgé de 31 ans" (registre de l'État civil de Jacou) ; (+) 30.09.1841, dans le cimetière de Jacou ; il est "âgé de 31 ans" (registre paroissial de Jacou, qui n'indique pas le lieu de naissance).La signature de Jean EUZET, à son mariage, en 1850
Quatrième génération (génération 17 de "La lignée" )
- Jean Antoine (fs Jean et Jeanne Marie BRESSON) ° 14.11.1850, à Assas ; signalé au recensement d'Assas de 1851, avec ses parents, sa tante Anne EUZET (indiquée comme sa soeur), et sa grand-mère Françoise MARQUÉS, "rue de Lambec" ; signalé au recensement d'Assas de 1856, avec ses parents, son frère Xavier et sa grand-mère, Marguerite MARQUÉS ; signalé au recensement d'Assas de 1861, avec ses parents, son frère Xavier, sa soeur Philomène et sa grand-mère Françoise MARQUÉS, "rue de Lambecque" ; signalé au recensement d'Assas de 1866 comme domestique chez Jean FOURNEL, au "Buzerein" ; classe 1870 ; agriculteur ; description physique quand il part au service militaire : cheveux et sourcils : bruns, yeux : châtain, front : rond, nez : moyen, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 68 ; incorporé au 4ème régiment de lanciers le 14.10.1870 ; signalé au recensement d'Assas de 1872, avec ses parents, son frère Xavier et sa soeur Philomène ; signalé au recensement d'Assas de 1876 comme cultivateur, avec ses parents, son frère Xavier et sa soeur Philomène ; période de 30 jours au 3ème régiment d'artillerie, du 20.08. au 10.09.1877 ; passé dans l'armée territoriale le 10.08.1879, au 15ème régiment d'artillerie ; signalé au recensement d'Assas de 1881, avec son père et sa soeur Philomène, "rue de l'embeque" ; période au 15ème régiment d'artillerie, du 13.04. au 25.04.1882 ; passé dans la réserve territoriale le 10.08.1884 ; signalé au recensement d'Assas de 1886, avec son père et sa soeur Philomène ; signalé au recensement d'Assas de 1891, avec son père et sa soeur Philomène, "route de Montpellier à Quissac" ; x Augustine Marie Pauline ROUX, le 13.06.1893, à Prades-le-Lez ; Cm 25.05.1893, notaire Paul GALIBERT, de Baillargues (canton de Castries) ; il signe l'acte de mariage : J EUZET ; libéré du service militaire le 10.08.1895 ; signalé au recensement d'Assas de 1896 comme propriétaire chef de ménage, avec son épouse, leur fils (Léopold = Jean) et sa soeur Philomène, "grand chemin" ; signalé au recensement d'Assas de 1901 comme cultivateur propriétaire, avec son épouse, deux enfants : Jean et Alphonse, sa soeur Philomène et son père Jean, "route de Montpellier" ; signalé au recensement d'Assas de 1906 comme cultivateur patron, avec son épouse, deux enfants, Jean et Alphonse et sa soeur Philomène, "chemin de Montpellier" ; signalé au recensement d'Assas de 1911 comme propriétaire patron, avec son épouse, deux enfants, Jean et Alphonse, sa soeur Philomène et ses beaux-parents, Guillaume ROUX et Emilie EUZET ; + 20.09.1914, à Assas (tables décennales de l'Etat civil) ; pour Marguerite Emilie EUZET (qui se marie avec Guillaume ROUX), voir : Prades-le-Lez.Cinquième génération (génération 18 de "La lignée" )
- Jean Emilien Paul (fs Jean Antoine et Augustine Marie Pauline ROUX) ° 23.05.1894, à Assas ; signalé au recensement d'Assas de 1896 (prénom Léopold), avec ses parents, sa tante Philomène et son grand-père paternel, "grand chemin" ; signalé au recensement d'Assas de 1901, avec ses parents, son frère Alphonse, sa tante Philomène et son grand-père paternel, "route de Montpellier" ; signalé au recensement d'Assas de 1906, avec ses parents, son frère Alphonse, sa tante Philomène et un domestique, "chemin de Montpellier" ; signalé au recensement d'Assas de 1911, avec ses parents, son frère Alphonse, sa tante Philomène et ses grands-parents maternels (Guillaume ROUX et Emilie EUZET) ; classe 1914 ; ajourné par la commission de réforme de Montpellier du 19.06.1914 mais incorporé le 16.09.1914 au fort Saint Jean de Marseille ; description physique quand il est incorporé : cheveux : blonds, yeux : bleus, front : moyen, nez : rectiligne, visage : long, taille : 1 m 69 ; dirigé le 17.09.1914 sur le 3e Groupe d'artillerie de campagne d'Afrique (GACA), à Constantine (Algérie) ; arrivé au corps, soldat de 2e classe, le 19.09.1914 (service comptant du 01.08.1914) ; il part avec la 2e section à destination de Gabès (Tunisie), le 10.08.1915 ; il arrive à Médenine (Tunisie) avec la 2e section, le 18.08.1915 ; il arrive à Dehibat (à la frontière tripolitaine) avec la 2e section, le 31.08.1915 ; dirigé sur l'arrière avec la section, il arrive à Foum Tatahouine (Tunisie), le 03.02.1916 ; parti en colonne avec la 2e section dans la région de Bir Oum Souigh-Dehibat, le 25.05.1916 ; dirigé avec la section sur le secteur de Ben Gardane (Tunisie) où se concentre la colonne n° 2 ; parti de Bir Oum Souigh le 17.01.1917 ; arrivé le 24.01.1917 ; rentré avec la section à Foum Tatahouine, le 07.05.1917, après dislocation de la colonne n° 2 ; dirigé sur le dépôt des batteries de montagne, à Sétif (Algérie), le 31.08.1917 ; arrivé à la Batterie le 03.09.1917 ; dirigé sur la 7e section à Batna (Algérie), le 06.09.1917 ; passé au 2e régiment d'artillerie de montagne (de Nice), le 15.04.1918 ; mis en sursis d'appel, le 07.07.1919, jusqu'à la démobilisation au titre de cultivateur à Assas ; il est à la direction du général commandant la 16e région, le 06.08.1919 ; le même mois, envoyé en congé, illimité à Assas ; dans la disponibilité et la réserve, il passe au 38e régiment d'artillerie coloniale de Toulon, le 01.01.1924, puis au centre de mobilisation colonial d'artillerie n° 55, le 01.03.1929, puis au centre de mobilisation du Train n° 15, le 10.12.1929 ; position sans affectation, le 15.04.1930 ; médaille de la victoire ; médaille commémorative de la grande guerre ; x Marie Jeanne Joséphine GRANIER, le 26.10.1920, à Prades-le-Lez (34) ; signalé au recensement d'Assas de 1921 comme cultivateur patron, avec son épouse, sa mère et sa tante Philomène, "route de Montpellier" ; signalé au recensement d'Assas de 1926 comme cultivateur, avec son épouse, leurs fils Paul et André et sa tante Philomène, "route de Montpellier" ; signalé au recensement d'Assas de 1931 comme cultivateur, avec son épouse et leurs fils Paul et André, "route de Montpellier" ; signalé au recensement d'Assas de 1936 comme cultivateur patron, avec son épouse, leur fils André et son beau-père, Paul GRANIER ; + 06.01.1962, à Assas.Jean EUZET
(Archives de Mme Elise EUZET)
Alphonse EUZET
(Archives de Mme Elise EUZET)
Sixième génération (génération 19 de "La lignée" )
- Paul Augustin (fs Jean Emilien Paul et Marie Jeanne Joséphine GRANIER) ° 12.10.1921, à Assas ; signalé au recensement d'Assas de 1926, avec ses parents, son frère André et sa grand-tante, Philomène, "route de Montpellier" ; signalé au recensement d'Assas de 1931, avec ses parents et son frère André ; (+) 22.01.2013, à Assas (le reste, confidentiel)Paul EUZET et les élèves d'Assas, école de Mlle FABRE (rang du haut, 5ème en partant de la gauche)
(photo entre 1929 et 1930, dans "Les cahiers de la Mémoire n° 2" : La vie à Assas dans les années 30 et 40 du 20e siècle)
par M. Jean GELLY, maire honoraire d'Assas, Mme Marie-Anne BOISSIER et M. Bernard BOISSIER
André EUZET et les élèves d'Assas, en 1934 (rang du haut, 1er en partant de la gauche)
(photo dans "Les cahiers de la Mémoire n° 2" : La vie à Assas dans les années 30 et 40 du 20e siècle)
par M. Jean GELLY, maire honoraire d'Assas, Mme Marie-Anne BOISSIER et M. Bernard BOISSIER
André EUZET, adjoint au maire d'Assas
(Archives de Mme Elise EUZET)
Septième génération (génération 20 de "La lignée" )
- Martine (confidentiel)
Yves EUZET
Huitième génération (génération 21 de "La lignée" )
- Sylvain (confidentiel)
Arrivée du Triadou au XIXème siècle : une quatrième branche, à Assas.
Le schéma des 4 générations de la 4ème branche
Première génération (génération 17 de "La lignée")
Marguerite Emilie (fa André Denis et Marie MALLET) °13.11.1835 au Triadou ; x Guillaume ROUX, le 06.04.1856 au Triadou ; Cm notaire MAUMEJEAN, des Matelles, le 06.04.1856 ; ; elle ne sait pas signer ; dans la la donation-partage que Denis EUZET fait de ses biens à ses trois enfants, le 06.09.1862 (le partage concerne aussi les biens délaissés par leur mère, Marie MALLET), elle reçoit une terre au tènement du Clau, la vigne au dessus du patus et une vigne avec des muriers, au tènement de la Roumanissière, les trois au terroir du Triadou ; l'acte est passé à Prades, dans la maison de Guillaume ROUX, en présence de Jean PELLAT (propriétaire foncier) et d'Alexandre SOULAS (boucher) qui habitent Prades (notaire Pierre, Auguste, Joseph, Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le même jour, 06.09.1862, elle procède à un échange de terres avec Marie ROUX, épouse de son frère, Jacques EUZET ; elle lui cède les trois immeubles du Triadou reçus dans la donation de son père, Denis EUZET (biens libres et paraphernaux) ; en échange, elle reçoit cinq terres dans le terroir de Prades, issus de la même succession ; l'échange est sans frais des deux côtés, "les biens échangés étant d'égale valeur, c'est-à-dire d'un revenu annuel chaque portion de 150 francs" ; pour cet échange, elle est assistée et autorisée par son mari, Guillaume ROUX (même notaire, même témoins, même lieu que l'acte précédent) ; signalée au recensement de Prades de 1901 avec son mari et un fils (Léon, 27 ans) ; signalée au recensement de Prades de 1906 avec son mari, "quartier du grand chemin ; leur fille, Augustine ROUX, se marie avec Jean Antoine EUZET, d'Assas, le 13.06.1893 ; elle habite à Assas en 1911, avec Guillaume ROUX, son mari (selon le recensement d'Assas), au domicile de leur fille et de leur beau-fils, Antoine EUZET ; veuve, le 26.02.1913 (son mari meurt à Assas, selon les tables décennales) ; + 16.12.1916, à Assas (selon les tables décennales). Le Triadou et Prades-le-Lez
La signature de Jean Joseph EUZET, le 08.03.1877
(notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier)
Deuxième génération (génération 18 de "La lignée")
- Marie (fa Jean Joseph et Virginie OZIOL) ° 29.08.1849, à Assas ; signalée au recensement d'Assas de 1851 (prénom Marguerite), avec ses parents, au "n° 16, rue Basse" ; signalée au recensement d'Assas de 1856, avec ses parents et son frère Frédéric ; signalée au recensement d'Assas de 1861 avec ses parents et ses frères Frédéric et Fulcrand, au "n° 21, Grand chemin" ; signalée aux recensements d'Assas de 1866 et 1872, avec ses parents et ses frères et soeur, Auguste, Fulcrand et Anna ; x François Charles ARNAUD, le 23.05.1872, à Assas ; au mariage assistent les parents et les témoins qui sont Bernardin DOMERGUE (instituteur public), Pierre TRESSOL (maréchal-ferrant), Auguste TRESSOL (marechal-ferrant) et Jean ESTEVE (agriculteur), d'Assas ; publications faites à Assas et Saint Clément ; Cm notaire DESPUECH, de Castries, le 15.04.1872 ; domiciliée à Saint-Clément-de-Rivière après son mariage, elle y était encore en 1902.Les signatures au mariage de Marie EUZET et de Charles ARNAUD
(la signature à droite
de celle de Marie est probablement celle de son père, bien qu'il ne savait pas signer quand lui-même s'est marié)
- Frédéric Henri (fs Jean Joseph et Virginie OZIOL) ° 08.12.1854, à Assas ; signalé au recensement d'Assas de 1856, avec ses parents et sa soeur Marie ; + 25.12.1859, à Assas (mais il est encore signalé au recensement d'Assas de 1861 avec ses parents, son frère Fulcrand et sa soeur Marie !) Troisième génération (génération 19 de
"La lignée") Quatrième génération (génération 20 de
"La lignée")
- Justin Auguste (fs Jean Joseph et Virginie OZIOL) ° 13.07.1857, à Assas ; il n'est pas signalé au recensement d'Assas de 1861 ; signalé aux recensements d'Assas de 1866 et 1872, avec ses parents, son frère Fulcrand et ses soeurs Marie et Anna ; signalé au recensement d'Assas de 1876 avec ses parents, son frère Fulcrand et sa soeur Anna ; classe 1877 ; cheveux, sourcils et yeux : châtains, front : découvert, nez : aquilin, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 59 ; catholique ; incorporé au 83ème régiment d'infanterie le 12.11.1878, matricule 13159 ; caporal le 23.05.1879 ; a fait partie du corps expéditionnaire de Tunisie du 11.04. au 03.07.1881 ; sergent le 09.10.1881 ; congé du service militaire le 30.09.1882 ; à la réserve le 01.07.1883 ; dispensé de la période en 1884 (épidémie) ; période au 122ème régiment d'infanterie du 25.08. au 21.09.1886 ; à l'armée territoriale, au 122ème régiment d'infanterie, le 01.07.1887 ; période dans ce corps du 07.04. au 21.04.1888 ; libéré du service militaire, le 01.11.1903 ; cultivateur ; signalé au recensement d'Assas de 1886, avec ses parents, sa soeur Anna et un domestique ; signalé au recensement d'Assas de 1891 comme cultivateur, avec ses parents et un domestique ; x1 Emilie Marguerite DELEUZE, le 13.06. 1891, à Prades-le-Lez ; il signe ; Cm le 20.03.1891, notaire COULON, de Castries ; signalé au recensement d'Assas de 1896 comme propriétaire, avec son épouse, ses parents, son frère Fulcrand, sa belle-soeur Thérèse FOURNEL et un domestique ; signalé aux recensements de 1901 et 1906 comme propriétaire agriculteur, avec son épouse et un domestique ; dans la liste des propriétaires de vignobles de 1909 (Annuaire de l'Hérault), il apparaît comme producteur de 650 hectolitres ; x2 Joséphine Thérèse ESTEVE, le ? (entre le recensement d'Assas de 1906 et celui de 1911) ; signalé aux recensements d'Assas de 1911 et 1921, avec son épouse Joséphine ESTEVE ; + 11.01.1926, à Assas (au recensement d'Assas de 1926, sa veuve est signalée au "n° 9, route de Montpellier", avec un domestique.
- Fulcrand Marius (fs Jean Joseph et Virginie OZIOL) ° 17.04.1860, à Assas ; signalé au recensement d'Assas de 1861 avec ses parents, sa soeur Marie et son frère Fulcrand, "n° 21, Grand chemin" ; signalé aux recensements d'Assas de 1866 et 1872, avec ses parents, ses soeurs Anna et Marie et son frère Auguste ; signalé au recensement d'Assas de 1876, avec ses parents, son frère Auguste et sa soeur Anna ; signalé au recensement d'Assas de 1881 comme cultivateur, avec ses parents, sa soeur Anna et un domestique ; cheveux, sourcils et yeux : châtain, front : couvert, nez : fort et aquilin, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 69 ; tirage au sort : n° 15 du canton de Castries ; matricule de recrutement : 176 ; dispensé car frère au service militaire ; affecté en réserve au 16ème train des équipages militaires, stationné à Lunel puis au 122ème régiment d'infanterie stationné à Montpellier ; périodes militaires dans ce régiment du 01 au 28.10.1887 et du 07. au 31.10.1889 ; affecté au 122ème régiment d'infanterie territoriale le 01.11.1894 ; période dans ce régiment du 19.10. au 01.11.1896 ; en réserve de l'armée territoriale le 01.11.1900 ; définitivement libéré du service militaire le 01.10.1906 ; x Thérèse Marguerite FOURNEL, le 03.02.1883, à Assas (dans l'acte de mariage, le prénom est inversé : Marguerite Thérèse) ; Cm 02.02.1883, notaire Auguste COULON, à Castries ; agriculteur, cultivateur ; signalé au recensement d'Assas de 1886 comme agriculteur, chef de ménage, avec son épouse et leur fils Joseph ; signalé au recensement d'Assas de 1891 comme cultivateur, chef de ménage, avec son épouse et leur fils Joseph, au " route de Montpellier à Quissac" ; signalé au recensement d'Assas de 1896, avec ses parents, son épouse, son frère Auguste, sa belle-soeur Emilie DELEUZE, et un domestique ; signalé au recensement de 1901 comme propriétaire cultivateur, avec sa femme et leur fils Joseph ; signalé au recensement d'Assas de 1906, avec son épouse et un domestique ; dans la liste des propriétaires de vignobles de 1909 (Annuaire de l'Hérault), il apparaît comme producteur de 600 hectolitres ; signalé au recensement d'Assas de 1911, avec son épouse, leur fils Joseph, leur belle-fille, Germaine SOULAS, et leur petite-fille, Gabrielle ; signalé au recensement d'Assas de 1921 comme patron, avec son épouse, leur fils Joseph, leur belle-fille, Germaine SOULAS et leur petite-fille, Reine ; + 26.09.1923, à Assas.
- Anna Bélina (fa Jean Joseph et Virginie OZIOL) ° 07.02.1863, à Assas ; signalée aux recensements d'Assas de 1866, 1872 et 1876 (dans ce dernier cas, avec le prénom d'Anna Mélanie), avec ses parents, sa soeur Marie et ses frères Auguste et Fulcrand ; signalée au recensement d'Assas de 1881 (prénom d'Anna Mélanie), avec ses parents, son frère Fulcrand et un domestique ; signalée au recensement d'Assas de 1886, avec ses parents, son frère Auguste et un domestique ; Cm, le 29.08.1888, avec Gustave Antoine DUSFOUR : régime dotal ; son père lui donne en dot : 1/ 500 francs en la valeur de ses "bijoux et dorures" (un bracelet, une montre avec sa giletière, un médaillon avec collier, trois paires de boucles d'oreilles, trois bagues, une chaîne, un tour de cou, le tout en or) ; ces objets, le futur déclare en avoir parfaite connaissance et les tient pour reçus, "le présent mariage s'accomplissant" ; 2/ 9000 francs, à l'instant délivrés, "en billets de la Banque de France", avec quittance et reconnaissance au profit de la future ; les autres biens d'Anna sont libres et paraphernaux ; l'acte est fait dans sa maison d'habitation, à Assas, en présence d'Antoine PIGIÈRE (propriétaire à Assas) et Jean VILLAR (instituteur à Fontanès) qui signent avec les parties et la famille, sauf la dame OZIOL qui ne sait pas signer (notaire Paul GALIBERT, de Baillargues) ; x Gustave Antoine DUSFOUR, le 07.09.1888, à Assas ; signalée aux recensements de Saint-Jean-de-Cuculles de 1891, 1896, 1901 et 1906, avec son mari, la famille de celui-ci, et ses enfants ; le 04.07.1920, La Vie Montpelliéraine et Régionale fait un compte rendu du mariage de leur fils Fulcran-Marie DUSFOUR, qui vient d'avoir eu lieu, avec Marguerite THÉROND, à Montpellier (dont le mariage religieux à l'église Saint-Mathieu). Saint-Jean-de-Cuculles
- Rose Anastasie (fa Jean Joseph et Virginie OZIOL) ° 17.01.1865, à Assas ; + 10.09.1865, à Assas
- Alphonse Théodore (fs Jean Joseph et Virginie OZIOL) ° 21.12.1867, à Assas ; + 22.08.1869, à Assas
- Un enfant sans vie (fs Fulcrand Marius et Thérèse Marguerite FOURNEL) ° et + 30.03.1889, à Assas
- Reine Marie Thérèse Joséphine (fa Joseph Charles et Germaine SOULAS) ° 29.10.1912, à Assas ; signalée au recensement d'Assas de 1921, avec ses parents et grands-parents paternels ; signalée au recensement d'Assas de 1931, avec ses parents et sa grand-mère paternelle ; x Gabriel BRUN, le 23.02.1935, à Assas ; elle signe Reine EUZET et ses parents, Germaine EUZET et EUZET Joseph ; Cm le 19.02.1935 (notaire CORNIER, de Montpellier) ; signalée au recensement d'Assas de 1936, avec son mari, Gabriel BRUN, ses parents et sa grand-mère paternelle, Thérèse FOURNEL ; + 06.10.1984, à Combaillaux ; voir "La suite 2" pour la "salle Reine EUZET", acquise par la municipalité, en 1986.
Reine EUZET, lors d'un repas du 3ème âge
(archives de M. Jean GELLY)
Arrivée du Mas-de-Londres au XIXème siècle : une autre EUZET, à Assas.
- Anne (fa Jacques et Gracie CAUSSE) ° 19.02.1778, au Mas-de-Londres ; Cm, le 20.11.1809, avec Jean François PUECH (notaire Pierre Charles CAIZERGUES, de Montpellier - indiqué dans l'acte de réception de dot - à rechercher) ; x Jean François PUECH, le 30.11.1809, au Mas-de-Londres ; elle ne sait pas signer ; le 22.07.1810, son père paye à Jean François PUECH, 300 francs qu'il s'était obligé à payer dans un délai de 6 mois (dans le Cm d'Anne), à titre de constitution de dot ; l'acte est passé en l'étude du notaire, en présence de François ROUX (propriétaire) et de Jean François COLLET (fabricant de bas de soie), les deux habitants de Saint-Martin-de-Londres, qui signent avec les parties (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 30.03.1817, elle fait un testament et lègue le quart de ses biens à son père, Jacques EUZET, et la moitié de ses biens à son mari, Jean François PUECH (notaire Pierre VIANÈS, de Castries - à rechercher - indiqué dans le registre des testaments non enregistrés - période 1783-1824 - Enregistrement de l'Hérault, bureau de Castries) ; on retrouve la référence dans le registre des testaments enregistrés (période 1790-1824, à la date du 20.03.1817) ; elle est aussi signalée dans le registre des donations (période 1791-1820), le 16.08.1818, au bénéfice de son père, Jacques EUZET, pour un montant de 57,50 francs correspondant à des meubles ; enfin, son nom apparaît encore dans le registre des décès et absences (période 1806-1819), au 17.08.1818 : elle a 41 ans et lègue ses meubles (toujours de valeur 57,50 francs) à son père, Jacques EUZET, et à ses enfants, Michel , Eloise et autres ; il est alors précisé que la déclaration est faite le 06.02.1819 (pour le père) et le 07.07.1819 (pour les enfants) - tous ces points sont à vérifier ; + 17.08.1818, à Assas, "dans la maison de son mari" (l'acte est indiqué dans le registre au nom d'Anne PUECH, épouse de François PUECH - cette erreur est reprise de la même manière dans les tables décennales) ; Le Mas-de-Londres et génération 14 de "La lignée".
La situation d'après le recensement de 1901 :
Le recensement de 1901, à Assas fait ressortir l'existence, au seuil du XXème siècle, des troisième et quatrième
branches. Contrairement à d'autres villages, le patronyme s'est donc maintenu dans cette commune. La troisième branche est
représentée par un ménage (comprenant lui-même trois générations), cependant que la quatrième branche est
représentée par trois ménages.
3/ Questions
- Dans la première branche, on trouve au registre protestant GG 328 de Montpellier (aux AD 34) la sépulture de Marguerite EUZET , le 27.01.1632. Elle est dite âgée de 7 jours. Les parents ne sont pas indiqués (ils ne le sont jamais pour les décès). L'acte de naissance ne se trouve pas dans le registre correspondant de Montpellier (GG 329 pour la période 1630-1635). Quelle est sa filiation ?
- Dans la première branche, on trouve au registre protestant GG 332 de Montpellier (aux AD 34) la sépulture
d'un enfant EUZET sans indication de son prénom. Dans la table finale du registre, il est signalé ainsi : "Un enfant de EUZET" mais en marge de l'acte (qui est au 04.06.1652) c'est : "Un enfant de LEUZET" avec, dans le corps de l'acte le texte suivant : "Le 4ème jour dudit mois est décédé un enfant de Mr EUZET âgé de 6 ans 6 mois", sans plus de précisions. L'acte de naissance ne se trouve pas dans le registre correspondant de Montpellier (GG 215 pour la période 1642-1647). Quelle est sa filiation ?