La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).
Les branches de Viols-le-Fort.
(T 3 suite 1)
Chronologie des actes.
Le mas de Prax, le mas de Malpertrach et le mas de Lavit
Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Méthodes.
La douceur de vivre à Viols.
(Photo J.C.E., le 08.07.2004)
Les lieux professionnels et familiaux de François EUZET et d'Isabeau MARRE
entre 1659 et 1669
- 21.08.1665 : obligation de Sébastien LISSORT pour 1097 livres, envers Pierre EUZET (notaire Jean GUION, de Montpellier : 2 E 57/171, aux AD 34) ; cet acte est indiqué dans celui du 08.06.1668 où il est précisé qu'il a été "expédié en original", ce qui laissait supposer qu'il n'y était plus dans le minutier du notaire GUION ; or, effectivement, il n'est ni inclus, ni signalé dans la table de la liasse de l'année 1665 (il en est probablement de même des obligations contractées par le notaire Sébastien LISSORT en 1650 et 1662).
- 30.12.1665 : testament n° 2 de Pierre EUZET du mas de Prax (notaire Pierre MARSAL, de Montpellier : 2 E 55/122, f° 569, aux AD 34) - l'héritier universel est Sébastien Euzet, son frère.
- 11.08.1666 : arrêt du parlement de Toulouse contre Antoine et Pierre ROUX, pour Marie EUZET, fille de Pierre, de Cazevieille (indiqué dans l'acte de cession du 14.11.1670)
- 28.11.1666 (notaire Etienne RICARD, de Montpellier 2 E 62/67 f° 215-217) : acte où est fait référence le contrat de partage et division entre Antoine et Catherine EUZET, frère et soeur, le 01.03.1589 (passé auprès du notaire MALIEN, de Viols-le-Fort), pour les héritages de Barthélémy et Antoine HOUSTET, en particulier pour la rente relative à la chapelle fondée par Pierre HOUSTET dans l'enclos de Viols (référence au 22.10.1496 pour la création de cette chapelle, notaire PLANQUE de Montpellier).
- 13.03.1667 : à Saint Paul de Mont Camel (devenu aujourd'hui St-Paul-et-Valmalle), baptême de Marie "née le sixiesme mars, fille de François EUZET du lieu de Viols et de Isabeau MARRE, parrin Fulcrand FLAVAR du lieu des Matelles, marrine Marie GUISARDE, par moy VIDAL prieur". Il est intéressant de noter le nom du parrain qui se retrouve aussi présent le 28.11.1663, pour le bail indiqué ci-dessus. Relevé par M. Gabriel PEYRE.
- 08.06.1668 : dépôt, par Pierre EUZET, de trois obligations dues par Sébastien LISSORT, en 1650, 1662 et 1665 (notaire Jacques DURRANC, de Montpellier : 2 E 55/152, f° 362, aux AD 34).
- 16.11.1668 : Jean REBOUL "afferme" sa portion de métairie (du mas de Prat ou Prax) à Sébastien EUZET pour six ans. Il est précisé que "dans le cours de ladite afferme" Pierre EUZET a continué. Indiqué dans un acte de 1674 qui suit une donation du 16.12.1674 de Pierre EUZET, du Prat, à François du Bousquet, évêque de Montpellier (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : 2 E 81/124, aux AD 34). Il est aussi précisé que Jean REBOUL et Antoine PUCHAT sont beau père et gendre et habitent le mas.
- 07.02.1669 : réparation des bâtiments du mas de Prax par Pierre et Sébastien
EUZET (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : 2 E 81/120, aux AD 34).
- 21.02.1669 : testament de Sébastien (écrit Sébastian ; fs Jean vieux et Catherine LISSORT), dans lequel il lègue 10 livres à la confrérie du Saint Sacrement, de Viols-le-Fort et où il fait de son frère Pierre son héritier universel et général (notaire Philippe BERTRAND, de Montpellier : 2 E 62/82, f° 565, aux AD 34).
- 03.12.1669 : à Saint Paul de Mont Camel (devenu aujourd'hui St-Paul-et-Valmalle), baptême de Jeanne "née le vingt sep novenbre 1669, fille de François AUZET et de Izabeau MARRE du lieu de Viols, demeurant à Vedas, parrin Amans AUZET, marine Catin AUZETTE, par moy VIDAL prieur". Relevé par M. Gabriel PEYRE. Dans l'acte du 07.03.1679, dix ans plus tard, Jeanne est indiquée comme étant la cadette et âgée de 10 ans, ce qui correspond parfaitement.
Le chêne de Védas
(photo Mme Chantal FÉDIÈRE, avril 2007)
- 24.12.1669 : vente du greffe des ordinaires de Viols-le-Fort par Henri CAUSSE au notaire Etienne EUZET (notaire Philippe BERTRAND, de Montpellier : 2 E 62/82, f° 801 v., aux AD 34).
- 14.04.1670 : contrat "d'arrentement" par Henri de ROQUEFEUIL à François EUZET de la métairie d'Anglas, paroisse et
mandemant de Brissac (notaire Jean FESQUET, de Saint-Bauzille-de-Putois : 2 E 77/5, aux AD 34)
François EUZET est à la métairie d'Anglas, à partir d'avril 1670
- 24.05.1670 : émancipation de Marie EUZET par son père, Pierre EUZET (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/1, f° 81, aux AD 34)
- 24.05.1670 : procuration de Marie EUZET à son père, Pierre EUZET, pour le procès qu'elle a contre Pierre et Antoine ROUX, père et fils (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/1, f° 81 v., aux AD 34)
- 08.06.1670 : acte dit "de chargement" de Jeanne ROUX par Antoine ROUX, à la demande de Marie EUZET, fille de Pierre (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/1, f° 90 v., aux AD 34)
- 14.11.1670 : acte de cession par Marie ROUX à Pierre TOURRIERE, contre Antoine ROUX (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles : 2 E 47/72, f° 127 v., aux AD 34)
- 16.11.1670 : contrat de mariage entre Marie EUZET, fille de Pierre, et Guillaume MARTIN (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : 2 E 81/120, f° 178, aux AD 34)
- 26.11.1670 : prêt à Pierre DURAND par le notaire Etienne EUZET (notaire Philippe BERTRAND, de Montpellier : 2 E 62/83, f° 869 v., aux AD 34).
- 15.09.1671 : achat d'une vigne à Viols-le-Fort par le notaire Etienne EUZET à Guillaume ROUEL (notaire Philippe BERTRAND, de Montpellier : 2 E 62/84, f° 753, aux AD 34).
- 17.09.1671 : quittance au notaire Etienne EUZET par Antoine ROUX (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/2, f° 121 v., aux AD 34)
- 18.09.1671 : obligation de Bernard GONEL envers le notaire Etienne EUZET pour la vente d'une paire de boeufs (notaire Philippe BERTRAND, de Montpellier : 2 E 62/84, f° 762, aux AD 34).
- 18.09.1671 : obligation de Guillaume DURAND envers le notaire Etienne EUZET pour la vente d'une paire de boeufs (notaire Philippe BERTRAND, de Montpellier : 2 E 62/84, f° 763, aux AD 34).
- 19.01.1672 : déclaration de Pierre EUZET du mas de Prax (notaire Etienne EUzet, de Viols-le-Fort : 2 E 81/121 f° 222, aux AD 34).
- 06.05.1672 (2 E 81/122, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort), Jeanne MATHIEU, "veuve de feu Amans MARRE, en son vivant
procureur juridictionnel en la justice de Viols" et qui a perdu son mari il y a environ trois ans, lègue à
divers membres de sa famille : François MARRE, son puiné, Pierre MARRE, son cadet, qui travaille "au grenier
à sel de la ville de Sarlat en Auvergne, etc. et, surtout, Hizabeau MARRE, sa fille légitime et naturelle et
de son dit feu mari, "femme du sieur François EUZET, habitant dudit Viols, à présent fermier de M. le
marquis de la Roquette en sa métérie Danglas". Par cet acte, nous voyons ainsi que François EUZET a
continué sa carrière de fermier mais dans une autre région. Voir aussi une procuration de Jeanne MATHIEU pour François EUZET, le
04.01.1672 (notaire Jean FESQUET, de Saint-Bauzille-de-Putois : 2 E 77/5, aux AD 34) et une obligation du 27.09.1672 entre François EUZET et François DANGLAS, fils de Pierre, de Saint-Bauzille-de-Putois (notaire Jacques BANAL, de Saint-Bauzille-de-Putois : 2 E 77/30, aux AD 34).
- 07.12.1672 : paiement de Bernard GONEL au notaire Etienne EUZET pour la vente d'une paire de boeufs (notaire Philippe BERTRAND, de Montpellier : 2 E 62/84, f° 762 (en marge), aux AD 34).
- 07.12.1672 : paiement de Pierre DURAND au notaire Etienne EUZET pour le prêt accordé en 1670 (notaire Philippe BERTRAND, de Montpellier : 2 E 62/83, f° 869 v. (en marge), aux AD 34).
- 09.11.1673 : testament n° 3 de Pierre EUZET du mas de Prax (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : 2 E 81/124, aux AD 34) - l'héritier universel est Jean EUZET, son neveu, fils de feu Guillaume EUZET et d'Isabeau BOUIERE, d'Aniane).
- 01.03.1674, vente de "la vignasse" par François SABATIER à Mathieu EUZET (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : 2 E 81/124, f° 35, aux AD 34).
- 07.03.1674 : une somme par François EUZET de Viols-le-Fort, au profit de Jeanne MARRE/MONTELS (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : 2 E 81/124, aux AD 34)
- 26.05.1674 : François EUZET, de Viols-le-Fort est témoin, avec Fulcrand EUZET (du mas de Sueilles), pour le bail des albergues de l'Amalou (le Renard) à Barthélémy COULET. Les deux EUZET signent (notaire Jean MAUMEJEAN, des Matelles : 2 E 81/3, f° 129, aux AD 34)
- 15.03.1676 : testament n° 4 de Pierre EUZET du mas de Prax (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : 2 E 81/125, f° 138, aux AD 34) - l'héritier universel est Jean EUZET, son neveu, fils de feu Guillaume EUZET et d'Isabeau BOUIERE, d'Aniane.
- 16.04.1676 : contrat de mariage de Catherine EUZET (fille de François et d'Isabeau MARRE) et de François MARTIN (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : 2E 81/125 f°141, aux AD 34) Information initiale de M. Jean-Louis CRESPIN.
- 10.08.1676 : vente à Pierre CABOT, par François EUZET (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : 2 E 81/125, f° 49, aux AD 34).
- 29.04.1677 : contrat de mariage de Giniesse (ou Geniesse) EUZET et de Sébastien EUZET (de la branche des EUZET de Cazevieille, fils de Pierre et de Jeanne ALLEGRE) ; (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : 2 E 81/125 f° 247, aux AD 34).
- 09.08.1677 : testament n° 5 de Pierre EUZET du mas de Prax : (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : 2 E 81/125, f° 301, aux AD 34) - l'héritier universel est Jean EUZET, son neveu, fils de feu Guillaume EUZET et d'Isabeau BOUIERE, d'Aniane ; c'est aussi uniquement dans ce testament qu'il lègue à "François EUZET, fils de feu Jean", la somme de 100 livres (il s'agit de François EUZET marié avec Isabeau MARRE) et qu'il lègue à "Sébastian EUZET, fils dudit François", 30 livres.
- 10.08.1677 : codicille au testament n° 5 de Pierre EUZET du mas de Prax (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : 2 E 81/125, f° 304, aux AD 34), concernant Marie et Marguerite BRUGUIERE, ses petites-nièces.
- 11.08.1677 : déclaration suite au testament n° 5 de Pierre EUZET du mas de Prax (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : 2 E 81/125, f° 305, aux AD 34), concernant Catherine SERANE (Jacques ROUEL est présent).
- 11.05.1678 : testament n° 6 de Pierre EUZET du mas de Prax (notaire Jacques DURRANC, de Montpellier : 2 E 55/162, aux AD 34) - l'héritier universel est Jean EUZET, son neveu, fils de feu Guillaume EUZET et d'Isabeau BOUIERE, d'Aniane). Information initiale par M. Alain GENSAC.
Dans le testament du 11 mai 1678 :
Jean EUZET, d'Aniane, est toujours l'héritier universel,
comme dans les testaments précédents, depuis la mort de
Sébastien EUZET, le frère de Pierre.
Le mas de Prax, le mas de Malpertrach et le mas de Lavit
Vers le mas de Prax (et ceux de Lavit et Calage)
(photo J.C.E., le 20.08.2002)
Aujourd'hui, le mas de Prax (que l'on prononce Pratch et que l'on a longtemps écrit sous diverses formes - voir ci-dessous) et le mas de Lavit sont parfaitement repérables, ce qui n'est pas le cas du mas de Malpertrach qui a disparu.
C'est dans les actes du registre paroissial de Saugras (XVIIe et XVIIIe siècles, paroisse indépendante qui sera rattachée à Argelliers à la Révolution) que l'on voit de quelle paroisse dépendait le mas de Prax. Ainsi, le 22.01.1632, pour le baptême de Pierre CAMBON, le parrain est Pierre SERANE "du massage del Prats paroisse de Viols" ; le 20.11.1690, pour le baptême d'Antoine DURAN, il est dit fils d'Antoine DURAN et de Marguerite PUCHAT "de la metterie de Prats paroisse de Saugras" ; le 08.12.1763, pour le baptême de Françoise TAILLANDIER, elle est dite fille de Louis TAILLANDIER, travailleur habitant "des Prats de la paroisse de Saugras" ; etc.
- Le mas de Prax est aussi signalé dans les recensements d'Argelliers :
- en 1841 : le hameau de Prats
- en 1846 : Prax
- en 1851 : Prats
- en 1856 : le hameau de Prats
- en 1861 : le hameau de Prats
- en 1866 : Prats (hameau)
- en 1872 : Prax (hameau)
- en 1876 : le mas de Pratz
- en 1881 : Pratz
- en 1886 : Pratz
- en 1891 : Pratz (ferme)
- en 1896 : Pratz (ferme)
- en 1901 : Pratz (ferme)
- en 1906 : Pratz (hameau de -)
- en 1911 : Pratz (ferme)
- en 1921 : Pratx (hameau de -)
- en 1926 : Pratx (hameau de -)
- en 1931 : Pratx (hameau de -)
La carte n° 2742 de l'Institut Géographique National (IGN) montre clairement les emplacements des mas de Prax et de Lavit mais aussi celui d'une terre, entre les deux, qui s'appelle le "Bois de Malavary", là où devait se situer le mas de Malpertrach, comme on le voit dans des reconnaissances du XVIIe siècle (G 1628, n° 89 et 90) :
"RICHOME baille du mas de Rossieres tient de la directe dudit seigneur Evesque un grand tenement de terre devois appelle Malavarit ou jadis estoit un mas appellé de Malpertrach situé dans la parroisse Sainct Estienne de Viol dans la juridiction et mandement de laval de Montferrand contenant 655 seterrées ou environ, confronte du levant avec le Sr de CAMBOUX pour les terres du mas de Lavit que fust du Sieur de MURLES et pour les terres du mas de Cardaillac que fust de Pons de LAVAL, de marin avec les terres du mas de Pratz et vent droit avec les terres du mas de Peirescanes (...) La plus grande partie dudit tenement ou estoit le mas de Malpertrach fust recogneue par Marie fille de Jean de MALPERTRACH femme de Jean de PEIRESCANES le 4 mars 1385 et par Pierre et Guiraud RICHOME le 23 janvier 1442 et par Pierre RICHOME le 9 mars 1504 ; Autre partie dudit tenement fust reconneue par Marie veuve de Jean FAUCRIÉ (ou FAVERIÉ) tant en son nom que pour Estienne son fils le dernier febvrier de l'annee 1385 et par Estienne FAUCRIÉ (ou FAVERIÉ) le 22 janvier 1442 et par Barthélémy EUSET soubs le nom de champ de la Pousaranque le 4 mars 1504 ; Autre partie du coste du mas de Peirescanes fust recogneue par Bernard EUSET du Triadou comme mari de Probe de PRATS le 14 febvrier 1384.
Une copie des reconnaissances de 1385 se trouve dans le dossier G 1719, aux AD 34 (à compléter)
Les mas de Prax et de Lavit
Le bois de Malavary
(carte IGN n° 2742)
Début du "manifest" de Jehan OSTET (Jean HOUSTET) en 1520
(matrice du compoix)
La première question que posent les manifests ci-dessus est de savoir qui sont Mathieu et Antoine EUZET. Notre interprétation les situe à la 7ème génération de la lignée des EUZET de Saint-Gély-du-Fesc et du Triadou. Il s'agit, probablement des deux cousins héritiers de la génération précédente, à savoir Mathieu, fils de Mathieu et Antoine vieux, fils de Pierre. La génération suivante montre que les deux branches se partageaient toujours le mas de Prat, il faut donc écarter l'hypothèse d'Antoine jeune, frère de Mathieu ; voir "La lignée" (génération 7).
Il faudrait ensuite savoir pourquoi le manifest de Mathieu est barré. Pourtant ce manifest est particulièrement intéressant puisque son intitulé indique le mas de Prax, ce qui n'est pas le cas pour le manifest conjoint d'Antoine et de Mathieu (même si, pour ce dernier, le mas de Prax apparaît dans les déclarations de certaines pièces de terre). Par ailleurs, si le manifest de Mathieu signale dans son premier item un "hostal" qui doit faire référence au mas, le manifest d'Antoine et Mathieu indique dans deux items le mas de Prat et un autre précise "un petit mas jasse", ce qui reprend la description du premier item du manifest de Mathieu. Il y a donc bien correspondance entre les deux manifests.
L'explication la plus rationnelle de la disparition de Mathieu EUZET de ces manifests se trouve dans son contrat de mariage avec Jeanne DESPUECH, en 1522 (voir Assas, génération 1 de la 1ère branche). En effet, si ce contrat lui accorde la moitié des biens de ses beaux-parents, c'est à condition de résider à Assas et il abandonne tout autre droit à la succession de ses parents.
En 1519, comme en 1520 (matrice du compoix d'Argelliers), 1531 (compoix d'Argelliers) ou 1550-54 (compoix de la Val de Montferrand), c'est toujours le nom de Jéhan HOSTET ou HOUSTÉ ou HOUSTÉT ou encore OSTET qui apparaît, patronyme qui se retrouve à Viols-le-Fort, dès le XVe siècle (par exemple, en 1491, avec le mariage de Raymond OSTET). Quant à la reconnaissance suivante, celle du 18 décembre 1566, elle a été faite par Barthélémy HOSTET.
En 1531 et en 1550-54, un Antoine EUZET a fait son "manifest" avec des propriétés jouxtant celles
du mas de Prat.
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L'étude de la descendance et des propriétés des EUZET du Triadou montre que cet Antoine EUZET des deux compoix est Antoine du Triadou ou, plus exactement, Antoine vieux car il y avait deux frères avec le même prénom, Antoine ; celui-ci est à la tête des EUZET qui resteront au Triadou.
Tous ces éléments laissent deviner une division du mas de Prat entre les EUZET issus du Triadou (et alliés aux REBOUL) et les EUZET issus de Cazevieille (et alliés aux HOUSTET). La réponse est donnée par le compoix d'Argelliers de 1664.
En effet, ce compoix nous dévoile une division tripartite du mas de Prat, avec trois "manifests" différents, tant pour le mas lui-même que pour les propriétés attenantes :
- "Manifest" d'"Audibert REBOUL, à présent Jean REBOUL de Prat". Cet Audibert REBOUL,
marié à Marguerite CAUSSE en 1604 et père de
Jean REBOUL, était lui-même fils d'un autre Jean REBOUL (du Château de Londres) et de Dauphine
EUZET, soeur de François EUZET et fille d'Antoine EUZET jeune.
- "Manifest" de "Jean EUZET de Prat et à présent Sébastien EUZET". Ce Jean EUZET, père
de Sébastien EUZET, était Jean EUZET vieux, fils de François EUZET, neveu de Dauphine EUZET et
petit-fils d'Antoine EUZET jeune.
- "Manifest" de "Jacques ROUEL, à présent Anthoine DURAN". Nous ne savons pas qui était Jacques ROUEL et nous ne
connaissons pas sa filiation avec Anthoine DURAN mais la solution est donnée dans le détail de son "manifest"
où il est indiqué que c'est "tiré du manifest de Pierre SERANE, feuillet 153 du vieux livre".
Une lecture rapide ne nous a pas permis - pour le moment - de retrouver le "manifest" SERANE mais il est clair que ce
Pierre SERANE était le mari de Catherine EUZET, fille elle-même de Guillaume EUZET et de Guillaumette
HOUSTET.
Ultérieurement, la situation va encore se compliquer. Le compoix de 1664 est surchargé
d'additifs avec l'indication des transactions successives, en 1707, 1729, 1743 et 1775
(Marcelin CAUPERT, Louis TUSSANDIER marié avec Françoise THICHET, François MARTIN, Pierre REBOUL,
Laurens REBOUL, Estienne DURAND). Tous ces successeurs sont dans la descendance des EUZET et des HOUSTET.
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Du côté des porteurs du nom, l'héritage du mas de Prat passera de Sébastien EUZET (fils de Jean
vieux, petit-fils de François, arrière-petit-fils d'Antoine jeune) à Pierre EUZET, son frère,
puis à Jean EUZET, neveu de Sébastien et de Pierre (fils de Guillaume EUZET, autre frère de
Sébastien et de Pierre, qui s'est marié avec Isabeau BOYER, c'est-à-dire la branche des EUZET d'Aniane
et d'Assas. (Voir les générations 11 et 12 de La lignée et Aniane et Assas .)
A noter aussi, la donation de Catherine SERANE (fille de Catherine EUZET et de Pierre SERANE) en faveur de Sébastien EUZET, le 18 août 1671
- Un point à vérifier : selon le chercheur Marc MORANDAT, François EUZET arrente à nouveau le mas de Prat, le 24.06.1590, à Dauphine EUZET, veuve de Jean REBOUL, pour huit années. Une autre source (B 20 Inventaire B1I Montpellier 1931) indique que le 06.01.1588, "François et son frère Jean" étaient déjà décédés, puisque, dans une
transaction concernant Argelliers, Jean REBOUL représente les héritiers de Jean et de François EUZET du mas de Pratz.
Les liens entre les EUZET et le mas de Prat.
La situation au XIVe siècle.
Les premières mentions retrouvées sont de 1384 et 1385. En effet, le mas de Malpertrach qui était voisin du Prat confrontait alors les terres de ce mas appartenant à Probe de PRAT, femme de Bernard EUZET. Ce dernier est notamment connu par le procès sur les censives du Triadou entre le chapitre cathédral de Montpellier et les EUZET. Il est membre de la lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc dont une branche a prospéré dans la commune du Triadou et dans ses alentours. Il a épousé cette héritière du Prat, elle-même veuve de Guillaume du TRIADOU et ce mariage a dû avoir lieu vers 1368. Grâce à ce mariage, le mas du Triadou est arrivé entre les mains de Bernard EUZET et de ses successeurs. Qu'en est-il du mas de Prat ? On ne le sait pas, car les quelques sources retrouvées sont muettes pour le XVe siècle qui suit.
La situation aux XVIe et XVIIe siècles.
Dans la même lignée, on sait ensuite qu'en 1582, François EUZET (de la lignée de Saint-Gély-du-Fesc) arrente le mas de Prat à son beau-frère, Jean REBOUL, marié à Dauphine EUZET, sa sœur. On retrouve, également, ces EUZET et ces REBOUL dans le compoix d'Argelliers de 1664 (qui, en réalité, donne la situation de 1608), avec des " manifests " pour le mas de Prat de Jean EUZET (fils de François) et de Sébastien EUZET (fils de Jean). Le mas de Prat passe ensuite entre les mains de Pierre EUZET (fils de Jean et frère de Sébastien). Pierre meurt en 1686, laissant son héritage à Jacques ROUEL, qui l'avait servi, sous réserve de s'appeler désormais, ROUEL EUZET.
Cependant, la situation n'est pas aussi simple qu'il y paraît car tout ou partie du mas de Prat appartient, au XVIe siècle, à une autre famille, les HOUSTET. Grâce à des reconnaissances féodales, au compoix d'Argelliers et au compoix de la val de Montferrand, on sait que le mas de Prat est entre les mains d'une famille HOUSTET, dans la première partie du XVIe siècle. Ce sont Jean puis Barthélémy HOUSTET qui apparaissent dans les " manifests " et reconnaissances de 1519, 1531, 1550 et 1566 puis, c'est Guillaumete, la fille de Barthélémy HOUSTET, qui épouse un certain Guillaume EUZET, fils de Pierre, du mas de Sueilles.
En effet, on sait que ce Guillaume EUZET habite au mas de Prat, déjà en 1557, et même qu'il y est marié, au moins en 1569. Il est fils de Pierre EUZET, du mas de Sueilles, à Cazevieille, c'est-à-dire de la branche des EUZET de Sueilles. Ce Guillaume EUZET a donc épousé Guillaumete HOUSTET, seule héritière des HOUSTET qui tenaient le mas de Prat depuis de nombreuses années. Une de leur fille, Catherine, probablement l'aînée, épouse Pierre SERANE et elle reste au mas de Prat jusqu'à sa mort mais, auparavant, elle fait donation de sa part du Prat à Sébastien EUZET puis à son frère, Pierre EUZET, en 1647 et en 1672.
Par ces donations, on voit donc que Pierre EUZET, le dernier de la lignée en ce qui concerne le mas de Prat. C'est cet héritage qu'à recueilli Jacques ROUEL, grâce au dernier testament de Pierre, en 1682, devenu effectif en 1686, à la mort de Pierre.
Depuis quand les HOUSTET étaient-ils au Prat ? On l'ignore car les archives du XVe siècle qui ont pu être analysées sont muettes sur ce point. Cette famille a-t-elle succédé aux de PRAT et/ou aux EUZET du XIVe siècle ? On l'ignore aussi mais le problème qui se pose à nous est surtout celui des " interférences " entre les EUZET de la lignée de Saint-Gély-du-Fesc et ces HOUSTET. Comment se fait-il qu'il y ait eu, probablement en même temps, deux propriétaires ? la seule solution logique est une division du domaine entre les deux familles (comme on le voit au mas du Triadou, par exemple)
Dans le guide Gallimard sur l'Hérault (édition 2004), p. 77, le "hameau du Prax" est pris comme modèle de l'habitat des
garrigues (dans la partie concernant l'arcitecture rurale). Il y a une photo du mas avec le texte suivant :
Là où cela fut possible, la viticulture s'est substituée à l'élevage
ovin extensif et à la polyculture céréalière. Grands domaines et petits exploitants
groupés au village se répartissent les terres cultivables. Bergerie, écurie, poulailler, porcherie et
remises trouvent leur place dans les caves voûtées du mas ou dans des bâtiments annexes répartis
autour de la cour. Un caveau est accolé aux anciens bâtiments. Des escaliers extérieurs, parfois couverts
en appentis, conduisent à l'étage réservé au logement du régisseur et des ouvriers
agricoles. Pour pallier les sécheresses récurrentes, l'homme a conçu divers systèmes de captage
et de stockage de l'eau. Les précieuses eaux pluviales sont canalisées dans des citernes au moyen de
chéneaux et de tuyaux de descente en terre cuite vernissée, provenant des poteries de Saint-Jean-de-Fos.
- Les indications généalogiques des trois premières
générations (les deux Anthoine, leurs enfants et petits enfants) ont d'abord
été fournies par M. Marc MORANDAT, qui est certainement le chercheur
référent pour "la Val de Montferrand", en ce qui concerne le XVIe
siècle et le début du XVIIe siècle. Toutes les cotes n'ont pas été encore
vérifiées et une partie des actes reste à étudier. Les recherches personnelles et les apports
d'autres chercheurs (en particulier, Mmes Jacqueline ITIER et Pascale GARCIAS) permettent d'affiner l'analyse pour les
époques antérieures. Au fur et à mesure que le puzzle dévoile son dessin, les personnages
prennent leur place définitive.
- Les OSTET en 1491 : "Cum matrimonium fuerit contractum et consummatum inter Johannam filiam
Johannis Reynardi nunc viventis ... loci de Monteferrario (Montferrier) magalonensis diocesis ex una et Reymundum Osteti (Raymond OSTET) ... loci Sancti Stephani de Volio (Viols-le-Fort) dicte magalonensis diocesis ex altera partibus ...". Cité par Jean HILAIRE (à la page 292 de
sa thèse "Le régime des biens entre époux dans la région de
Montpellier, du début du XIIIe siècle à la fin du XVIe siècle". Il tire
cet exemple du notaire Jean BRISSON, t 1 f°24, 2 E 95/772, vue 30 du registre en ligne sur le site des AD 34.
- La matrice du compoix d'Argelliers de 1520 (1 B 10887) est en ligne sur le site des AD 34 (en 2010) ; les manifests EUZET ont été initialement signalés par M. Alain GENSAC, alors que le site indiquait à tort qu'il s'agissait d'Argeliers, dans l'Aude. Nous avons signalé l'erreur aux services des AD ; c'est rectifié.
- Les compoix d'Argelliers : 1531, 1664 et 1783 (additif) : 12 EDT CC1, 12 EDT CC2 et 12 EDT CC3 se
trouvent dans le microfilm 1 Mi 487 1, aux AD 34).
- Dans le compoix d'Argelliers de 1531, nous voyons apparaître le nom d'Anthony RICH OME (en deux mots). Voir, par exemple, le premier item du manifest d'Anthony EUZET qui est reproduit en illustration dans la page de Triadou 2. Il s'agit du patronyme RICOME, qui apparaît d'ailleurs dans le compoix de 1664 (Laurans RICOME). Ces RICOME étaient au mas de Roussières, de l'autre côté de Viols-le-Fort. Les OSTET et EUZET
possédaient des terres qui "confrontaient" celles des RICOME. Les mêmes RICOME avaient dû faire
procéder à un arbitrage, en 1491, car ils étaient en litige avec les EUZET du mas de Sueilles pour des
terres proches de Cazevieilles. Le notaire qui a écrit cet acte en latin les a appelé : Divitishominis ou
Divitishomines, c'est-à-dire hommes riches, opulents. La référence de cet acte de 1491 est dans le
dossier de Sueilles 1 (suite 1).
- Registres paroissiaux d'Argelliers : microfilm Mormons n° 1334243 (diverses localités), mis ensuite en ligne sur le site des AD 34.
- Le compoix de la val de Montferrand, entre 1550 et 1554 : 95 EDT CC1, aux AD 34.
Chronologie des actes
- 19.02.1557 : testament de Pierre EUZET (notaire Fulcrand DEDET, du Château de Londres : 1 E 3/108, aux AD 30)
- 02.01.1569 : testament de Pierre EUZET (notaire GARNIER, des Matelles : 2 E 95/ 1578, p. 101, aux AD 34) ; information initiale de Mme Jacqueline ITIER.
- Notaire Guillaume MALIEN. 04.05.1582, pour le partage du mas de Prat. (AD 30) Information de M. Marc MORANDAT. A étudier (l'acte n'est pas dans le relevé du CGL).
- Annexes Barthélémy GREGOIRE. 1594-1618. n° 47/98 sur l'affaire REBOUL-EUZET du
Prat. (AD 34) Information du chercheur Marc MORANDAT. A étudier.
- Alayssette EUZET (fille de Guillaume et de Guillaumette OSTET, relicte de Thomas LEQUES, du
mas de Prat) x Raymond MARRE (fils de Pascal, de Viols) Cm 05.08.1600.
2 E 56/637. Notaire MALIEN (AD 30). Relevé du CGL par la chercheure
Jacqueline ITIER.
- Registre notarial GRÉGOIRE (Les Matelles) n°47/46. 03.06.1603, pour le partage du mas de Prat. (ADH)
Information de M. Marc MORANDAT. A étudier.
- En 1608, Jean jeune (frère de Jean vieux) habite toujours le mas de Prat,
alors que Jean vieux, également fils de feu François, habite aussi à présent ce même mas.
A noter encore la présence des LEQUES sur les lieux, avec, en 1613, la réclamation de Pierre LEQUES, habitant
de Montferrier, pour la portion d'héritage due par son frère Estienne (acte où sont
évoquées "Alix" et Catherine AUZET, habitant au mas de Prat). Information de M. Marc MORANDAT. Cote
à vérifier.
- Pierre SERANE "du lieu de Prats" était encore vivant le 13 avril 1625, puisqu'il a assisté, à
Argelliers, au mariage de Marguerite EUZET et de Pascal CAMBON. Cette Marguerite est la soeur de Sébastien, de Pierre
et de Guillaume EUZET, les deux premiers du Prat et le troisième d'Aniane (registres de la paroisse d'Argelliers).
Au passage, l'analyse des fragments de ces registres paroissiaux apporte d'autres indications intéressantes. Ainsi,
la marraine du premier fils de Marguerite, Jean, en 1628, est Peyronne GUIZARD. Il faut mettre ce nom en
parallèle avec celui de Jaumette GUIZARD x Jean EUZET et aussi avec Jeanne EUZET, mère de Jean GUIZARD, baille
de Combaillaux et femme d'un autre Jean GUIZARD de Combaillaux (cette dernière information, sans référence,
indiquée par le chercheur Marc MORANDAT, à la liste de diffusion CGW 34, le 30 juillet 2000). Le parrain au
baptême de 1628 est "Jean EUZET habitant du lieu de Viols". Le deuxième fils de Marguerite s'appelle
aussi Jean et est baptisé le 2 novembre 1629. Autre apport de ces registres du début du XVIIe siècle, les
relations entre les CAMBON d'Argelliers et la famille noble de la ROCQUE. Ainsi, le 13 mars 1630, Jean CAMBON x
Antoinette CLAUZELLE fait baptiser son fils Jean. La marraine est Marguerite EUZET (probablement celle qui se marie en
1625 avec Pascal CAMBON) et le parrain est "noble Jean de la ROCQUE". Ce nom est à mettre en parallèle
avec celui d' Anthoinette (de la) ROQUE x Pierre EUZET, de Suelhes, qui marient leur fils, Pierre, en 1532
(voir Sueilles 1).
- Marguerite EUZET x Pascal CAMBON : 2 E 55/112
f° 153 et 554. 6.03, 13.03 et 25.08.1655. Notaire de Montpellier : Pierre MARSAL (AD 34)
- les donations de Catherine SERANE : voir dans la partie méthodes les références du notaire
Etienne EUZET de Viols-le-Fort pour 1671 et 1672 et aussi celle du notaire Sébastien LISSORT, de
1647 (AD 34).
- Déclaration d'Hizabeau BOUYERE, veuve de feu Guillaume EUZET et de Jean EUZET, son fils, "habitant de la
ville d'Aniane", "résidant audit Pradx", le 23.10.1677, 2 E 81/125 notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort :
pour le cas où la mort les surprendrait audit mas de Pradx, ils veulent et ordonnent que son corps soit inhumé
et enseveli au cimetière de l'église paroissiale de Viols-le-Fort. Sont présents Jacques ROUEL et
Sébastian EUZET "habitant dudit Viols". Comme, à cette date, Sébastien EUZET, le frère de
Pierre EUZET, (les deux du mas de Prat) était mort (voir, par exemple, l'acte du 08.08.1673 2 E 81/123, qui
prouve qu'il était encore vivant en 1670 mais décédé en 1673) il ne peut s'agir
que de Sébastien, le fils de François EUZET et d'Isabeau MARRE, de Viols-le-Fort. Ce qui conforte cette
hypothèse, c'est le fait que dans le testament de Pierre EUZET qui suit (celui du 09.08.1677), Pierre EUZET
"donne et lègue à François Euzet, fils de feu Jean, la somme de 100 livres" et il "donne
et lègue à Sébastian EUZET, fils dudit François, 30 livres". Ces deux actes sont donc
important pour préciser la filiation à Viols-le-Fort. Cette clause ne se retrouve pas dans les testaments
suivants, ce qui est logique dans la mesure où François meurt en 1678 et que Sébastien,
cordonnier, va s'installer à Montpellier. Aucun de ses enfants n'aura un parrain ou une marraine
de Viols ou du Prat. Or, l'étude des différents testaments de Pierre EUZET montre clairement qu'il
était sensible à la proximité, ce qui explique d'ailleurs les clauses concernant Catherine
SERANE et surtout Jacques ROUEL. Pour mieux saisir ce point, se reporter aux
Euzet du Triadou 3 (suite 1) : la branche de Viols-le-Fort
- Autres références concernant le mas de Prax :
- Amortissement EUZET-REBOUL du 08.08.1673 : dans la métairie de Prat, Jean REBOUL, ménager habitant
les lieux reconnaît avoir vendu à feu Sébastien EUZET, habitant de ladite métairie, une
pièce de terre appelée "champ Requiem" (devant le même notaire Etienne EUZET, le 28.02.1670, f° 23,
2 E 81/120 ; pour le même champ, voir aussi 23.03.1670 même cote, entre Sébastien et Pierre EUZET).
Il est précisé que Pierre EUZET, frère de feu Sébastien, est son héritier. 2 E 81/123
notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort (AD 34).
- Accord ROUEL-REBOUL : 11.10.1689, 2 E 77/52 notaire Jean CRESPIN, de Saint-Bauzille-de-Putois (AD 34) : Jean REBOUL,
marchand de laine de Montpellier, et Jacques ROUEL EUZET "habitant du lieu de Viols" étaient en procès par
devant les officiers ordinaires du marquisat de Murles, à cause de la jouissance que Jacques ROUEL EUZET avait eu
de la métairie de Prat et des dommages causés. Vérification faite. La quittance correspondante se
trouve dans le minutier du notaire Raymond MARGOUET, de Montpellier (AD 34), au 20.10.1689 f° 249, pour un montant de 56 livres 16
sols 8 deniers payés par Jacques ROUEL EUZET (dépens de l'instance criminelle pendante entre eux devant le
Sénéchal ; référence est faite à la transaction passée devant le notaire CRESPIN.
Ces deux actes ont été indiqués par le copropriétaire du mas de Prat, M. Alain GENSAC, que nous
remercions.
- Partage du 20.09.1743, 2 E 81/147 (AD 34) notaire Mathieu CLAPAREDE, de Viols-le-Fort : Pierre et Laurent REBOUL,
frères, habitant Montpellier. Experts : Jacques SABATIER et Jacques SOULAS (de Viols-le-Fort) et un arpenteur (DOLINET) d'Agonès. Concerne
leurs biens communs tant pour la maison que pour les terres alentour. Par exemple, "le four sera indivis jusqu'à ce que ledit
Laurens Reboul en aura fait un dans ses fonds" ; "maisonage, écuries, champs, vignes, olivettes, jardin, bois, devois" ; la portion de Jean Reboul,
son frère" ; "champ de muraille appelé champ Requiem" ; "ledit Laurens Reboul sera tenu de faire une porte d'entrée pour aller auxdits
membres cédés du côté du chemin de Montpellier à frais communs" ; "un champ appelé la Blaque" ; "abreuvages aux
lacs communs" ; "un passage de 12 pans au chemin ancien de Prads aux bois de Bartas et Bancas pour passer et repasser avec ses troupeaux" ; etc. ;
ces simples notations pour montrer l'intérêt de cet acte : à étudier soigneusement pour y voir plus clair en ce qui concerne
cette propriété.
- Autres références concernant Jacques ROUEL (EUZET) :
- compoix d'Argeliers de 1664 f° 203 (AD 34) Jacques ROUEL (pour le mas de Prat)
- 10.07.1678 (AD 34) cession ROUEL-AVINENS : Jacques ROUEL, fils et émancipé de Guillaume ROUEL. 2 E 81/126
notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort.
- 10.06.1679 somme Pierre EUZET-Guillaume CAUSSE, notaire de Saint-Martin-de-Londres : "Jacques ROUEL,
son homme" (à Pierre EUZET, du Prat) 2 E 81/126 notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort.
- G 1476 : table des fiefs de l'évêché de Montpellier en 1714 ("autres que ceux de la baronie de
Sauve qui avoit été baillée en inféodation 22 ans auparavant") : information initiale de M. Alain GENSAC sur la partie concernant le mas de Prat (AD 34), avec des références en 1229, 1339,
1441 et 1689.
- 2 E 81/118, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort, le 10.01.1666 (AD 34) : Sébastien EUZET, "rentier du mas de Prats"
baille des terres à Fulcrand SOULAS, fils de Jean, et habitant Viols-le-Fort. Il est "greffier et financier du Roi en la
généralité de Montpellier". 46 ans plus tard, les BMS d'Aniane nous apprennent que Jean Euzet, fils
de Pierre et de Jeanne Estival est alors "Officier de M. l'Intendant, à Montpellier" (Jean est un petit-neveu
de Sébastien). Nous avons ainsi deux exemples d'offices dans les institutions "montantes" de l'Ancien Régime.
Après avoir travaillé pour l'évêque-comte de Maguelone, - peut-être pendant plusieurs
siècles - certains de ces EUZET se sont tournés vers les nouveaux pouvoirs qui représentent le Roi.
Selon le "Dictionnaire des institutions de la France au XVIIe et XVIIIe siècles", par Marcel MARION
(édition originale de 1923, réimpression en 1979, à Paris, aux éditions A. § J.
PICARD), une généralité est une circonscription financière soumise à la juridiction d'un
bureau des trésoriers de France, et, plus tard, administrée par un intendant. Dans la langue des XVIIe et
XVIIIe siècles, les mots "généralité" et "intendance" sont synonymes.
Cependant, si toutes les généralités
étaient des intendances, toutes les intendances n'étaient pas des généralités. Dans
chaque généralité, il y avait un receveur général, appelé ainsi parce que "ces
officiers recevaient généralement et confusément les deniers du roi en leurs provinces, tant ordinaires
qu'extraordinaires". Marcel MARION rappelle que les intendants ont été le rouage principal de
l'administration au XVIIe et XVIIIe siècles, et les instruments les plus actifs de l'oeuvre d'organisation, de
centralisation et d'unification que l'ancien régime a entreprise. Quant aux bureaux des finances, il y en avait un
au chef-lieu de presque toutes les généralités. Au XVIIe et XVIIIe siècles, ces bureaux
étaient une institution vieillie, à cause notamment du rôle prépondérant peu à
peu acquis par les intendants en fait de répartition d'impôts et de travaux publics.
- Jean DOMAT : "Les lois civiles dans leur ordre naturel" ; éditeur COIGNARD, en 1767. Livre en ligne sur Internet (Google Books) ; très utile pour vérifier certaines notions (par exemple, l'âge de tester : 12 ans révolus pour les filles et 14 ans révolus pour les garçons) ; information initiale de Madame Christine GELY, dans le forum CGW 34, le 05.04.2012.
Les liens entre les ROUEL et les EUZET de Viols-le-Fort
A noter, par exemple, les liens avec les ROUEL, en 1671 et 1678, plus une référence à un
Guillaume ROUEL (sans date). Jacques ROUEL EUZET, le notaire royal, est présent au moment de l'inventaire du notaire
Jean-Baptiste EUZET, avec la fonction de greffier. Il avait été aussi présent au mariage de
Jean-Baptiste EUZET et de Marthe ROUVEYROL, en 1695, avec les mêmes fonctions. Il signe, le plus souvent,
"ROUEL EUZET" et est greffier et garde des archives de la commune de Viols-le-Fort. Un paragraphe de l'inventaire de
Jean Baptiste EUZET est révélateur : "promettant tant ladite veuve que ledit sieur Rouel de ...".
(c'est-à-dire ROUEL au lieu de ROUEL EUZET). Le compoix d'Argelliers de 1664 montre qu'un "manifest" est fait
par Jaques ROUEL, qui possède une part du mas de Prats et de ses propriétés.
Le testament du notaire Jacques ROUEL EUZET, le 15 août 1714, n'apporte pas de précisions sur les liens avec
les EUZET, sauf que ses deux enfants sont dénommés "ROUEL" et non "ROUEL EUZET". Voir aussi le mariage
d'Etienne ROUEL, en 1691, dans la liste des références, qui montre que les autres ROUEL de la famille
ne se faisaient pas appeler "ROUEL EUZET", nom double qui a donc été réservé au seul Jacques
ROUEL.
La solution se trouve dans le dernier testament de Pierre EUZET, du mas de Prat, le 19.O8.1682 (2 E 56/450, f° 247,
aux AD 34), où contrairement aux testaments précédents, Pierre EUZET fait de Jacques ROUEL son
héritier universel, à condition de s'appeler ROUEL EUZET. Il reste encore, à positionner ce Jacques
ROUEL EUZET avec maître Guillaume ROUEL, qui apparaît au compoix de Viols-le-Fort de 1664. Le père
de Jacques ROUEL EUZET s'appelait aussi Guillaume ROUEL. Est-ce une seule et même personne ?
Le compoix de Viols-le-Fort de 1696 pour Jacques ROUEL EUZET
(première page)
Le compoix de Viols-le-Fort de 1696 pour Jacques ROUEL EUZET
(deuxième page)
Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Voir aussi Les patronymes des conjoint(e)s
AIGOUY Jacques fs Jean et Anne de MONTALIEU ; ménager ; il habite Viols-le-Fort ; x Isabeau EUZET (fa Jean et Françoise QUERELLE) ; Cm le 14.05.1669 : Jean EUZET constitue en dot à sa fille 1000 livres, plus 36 livres "pour un garderobe et un habit sarge de la couleur que sa fille voudra faire et garni a son usage" ; il paiera 536 livres le jour des noces et 500 livres dans un an à partir du mariage, moyennant quoi Elisabeth renonce à tous autres droits paternels ; Jean EUZET lui lègue aussi 200 livres au titre des droits maternels, moyennant quoi Elisabeth renonce à tous autres droits maternels ; elle même se constitue 32 livres que lui doit Jacques LATOUR, ensemble deux habits (l'un de sarge grise) qu'elle a présentement et que le futur époux accepte ; ses trois frères, Jacques, Jean et Pierre EUZET lui cèdent en accroissement de dot la part qu'ils auraient eu quant à la chaîne d'argent de feue leur mère ; de son côté, le père de Jacques AIGOUY cède à son fils la moitié de tous ses biens, sans préjudice de la donation précédente et émancipation qu'il lui a faite le 01.12.1668 devant DUCROSE, juge en la justice de Puéchabon ; de même, son oncle Gabriel AIGOUY confirme la donation qu'il lui a faite le 01.12.1668 ; il est prévu un droit d'augment pour le premier décédé : 200 livres du futur à la future, "ensemble les bagues, robes, joyaux qui lui pourra avoir acquis pendant son mariage" et, 100 livres de la future à son futur, à faire payer "au bout de l'année du décès" ; l'acte est fait dans la maison de Jean EUZET, en présence de Jean GELY (vicaire de Saint-Martin-de-Londres), Jean PELEGRIN (vicaire de Saint-Jean-de-Cuculles), Affrique JUGLA (curé du Triadou), Guillaume GALHAC (cousin de Jacques AIGOUY), Etienne VIDAL (d'Aniane), Louis VIALA (du causse de Cazevieille), MARRE (frère de Saint Guilhem), Jean AUZEMAR (docteur et avocat, habitant du Triadou), Antoine ROCQUE, Fulcrand ROUX (de Bousenac), etc. (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; la première quittance de dot est actée le 27.08.1669 pour 536 livres, en l'étude du notaire, en présence d'Antoine ROUX (baille ordinaire de la justice de Saint Etienne de Cazevieille), de François RICOME (ménager de Viols-le-Fort) et d'Antoine ROCQUES (marchand facturier de laine de Viols-le-Fort) qui signent (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort ; le 29.06.1671, Jacques EUZET (frère d'Elisabeth, héritier de Jean EUZET, leur père), paye à Jacques AIGOUY, les 200 livres prévues au Cm au titre des droits maternel de feue Françoise QUERELLE (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; veuf, le 11.06.1694 ; avec Jean EUZET (des Matelles, son beau-frère) il mène un procès devant le sénéchal de Montpellier contre son neveu, Jean EUZET (greffier consulaire du Triadou), fils de Jacques EUZET (son beau-frère) ; le litige porte sur la succession de Pierre EUZET (son beau-frère, handicapé physique et mental, décédé le 12.01.1693 au Triadou) ; finalement, un compromis est signé entre les parties, le 08.01.1699, auprès du notaire Raymond MARGOUET, de Montpellier ; il est décidé que Jean EUZET versera 400 livres, dont 200 pour Jacques AIGOUY (patronyme écrit AIGUY dans l'acte) ; Jean EUZET lui paye immédiatement 50 livres et promet de lui payer le solde à la saint Michel prochaine (le 29.09.1699) et les 100 livres restantes à la saint Michel de l'année 1700, sans intérêts dans ce délai ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Jean EGLA (procureur) et de François MARGOUET (praticien), de Montpellier ; en fait, les règlements ont lieu les 08.11.1699, 12.10.1702, 03.06.1703 et 19.08.1703 ; c'est dans ce dernier règlement de 69 livres 4 sols ("en escus blancs et monnoye") que sont indiqués les trois paiements précédents d'un montant de 80 livres 16 sols, le tout faisant les 150 livres dues, s'ajoutant aux 50 livres payées le 08.01.1699, pour un total final de 200 livres ; l'acte est passé en présence de ROUEL EUZET et de SABATIER qui signent avec les parties (notaire Jean MAUMEJAN, de laval de Montferrand) "La lignée" (génération 11)
La signature de Jacques AIGOUY, le 14.05.1669
(son contrat de mariage)
ARNAUD Jean fs Jacques (en marge de l'acte de naissance de son fils Jean, il est indiqué : "portant le nom de sa mère, le père n'en ayant point" et, dans le corps de l'acte : "enfant naturel", cultivateur, domicilié au hameau de Fenouillet, commune dite Causse de la Selle ; il ne sait pas signer) et Marie ARNAUD, son épouse ; ° 19.05.1822 au Causse-de-la-Selle (34) ; Cm, le 22.07.1849, avec Marie EUZET (fa Jean Joseph et Marguerite CAIZERGUES) : le régime est dotal ; elle s'est constituée en dot, de son chef, 200 francs, "montant de la valeur de ses dorures et nippes lesquelles le futur déclare bien connaître et tenir pour reçus le présent mariage ayant lieu et comme satisfait il a déclaré faire reconnaissance en faveur de sa fiancée, de la dite somme pour les causes ci-dessus, sur tous ses biens présens et à venir, pour lui être rendue et restituée le cas échéant" ; l'acte est fait au domicile du père de Marie, à Viols-le-Fort, en présence d'Hugues LAURENT et d'Antoine CASTEL, cultivateurs à Viols-le-Fort, qui signent ; les parties ne savent pas signer ; dans cet acte, le père est indiqué comme s'appelant Jacques ARNAUD (notaire François Martial SALZE, de Saint-Martin-de-Londres) ; x Marie EUZET, le 01.08.1849, à Viols-le-Fort ; signalé par le recensement d'Argelliers de 1851, au mas de Prax (écrit Prats dans le document), comme régisseur, accompagné de son épouse et de leur fils, Jean Baptiste ARNAUD, âgé de 7 mois ; signalé au recensement de 1856 de Viols-le-Fort, avec son épouse et deux enfants, au "n° 8, rue Duchesse" ; le couple habite à Montpellier quand leur fils, Jean Baptiste ARNAUD, s'y marie, le 20.09.1875 ; + ? "La lignée" (génération 16)
AVINENS Guillaume fs Jean et Anthoinette SERVEL ; habite Viols-le-Fort ; mulatier, ménager ; x Catherine EUZET (fa Mathieu EUZET et Catherine CLAPAREDE) Cm 17.12.1669, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort 2 E 81/120 ; quittance de dot 02.03.1670 reçue de Mathieu EUZET : notaire Etienne EUZET 2 E 81/120. "La lignée" (génération 11)
BARRIER Delphine fa Jacques (cultivateur) et Françoise Geneviève ROQUES, de Cabrials (Aumelas) ; ° 4 ventose an 13 (23.02.1805), à Aumelas) ; Cm avec François Bernard EUZET (fs Jacques et Marie SOULAS), le 03.04.1826 ; elle demeure à Cabrials (commune d'Aumelas) et lui "à la métairie de Lunès appartenant à M. Jean Baptiste AMADOU l'aîné, située sur le terroir d'Aumelas" ; le régime est dotal ; Jacques BARRIER, père de Delphine, donne à sa fille, à titre irrévocable et en avancement d'hoirie, deux pièces de terre situées au terroir de Cabrial : une en nature de champ et vigne joignant au tènement de la Calade, contenant environ 50 ares, d'un revenu de 17,50 francs, et l'autre en nature de bois et jeune plantier, contenant environ 15 ares, située au tènement de la fon de la Grange, de 5 francs de revenu ; il se réserve le droit de retour en cas de prédécès de sa fille sans postérité ; tous signent sauf la future épouse (notaire Jean Jacques BERTRAND, de Saint Pargoire) x François Bernard EUZET, le 09.05.1826, à Aumelas ; bans à Aumelas et à Viols-le-Fort ; elle ne sait pas signer et son père non plus (sa mère est absente au mariage) ; + 26.01.1833, à Aumelas. "La lignée" (génération 15)
BATAILLE Charles fs Antoine (serrurier, domicilié à Lunel) et Jeanne ARNAUD (+ avant le mariage de Charles) ; ° 22.06.1833, à Lunel (34) ; instituteur public ; domicilié à Saint-Nazaire-de-Pézan (34) quand il se marie ; Cm le 30.03.1865 avec Jeanne Julie EUZET (fa Jean Jacques et Jeanne BERTHÉZÈNE) ; dans ce Cm, son père lui donne 1000 francs en argent qu'il déclare avoir reçu dans l'institut des frères des écoles chrétiennes ou à la sortie dudit institut ; de son côté, Jeanne reçoit une dot de 1200 francs dont 100 francs en la valeur des "dorures" et 1200 francs qui seront payés en 3 ans et portant un intérêt de 5 % l'an ; tous signent (notaire Emile RAFFIN, de Lunel) ; x Jeanne Julie EUZET , le 22.05.1865, à Saint-Nazaire-de-Pézan ; présents au mariage : Louis BATAILLE (22 ans, son frère), Martin BATAILLE (parent de Charles) ; tous signent (sauf la mère de la mariée) ; signalé au recensement de Saint-Nazaire-de-Pézan de 1866, avec son épouse et leur fille Antoinette ; le couple n'est plus signalé dans le recensement de Saint-Nazaire-de-Pézan de 1872 (le village a changé d'instituteur mais, en 1868, au mariage de Marie Françoise EUZET, il est encore présent et est indiqué comme instituteur public domicilié à Saint-Nazaire-de-Pézan) ; le couple est signalé au recensement d'Abeilhan (34) de 1891, sans enfants, lui étant instituteur (ils ne sont pas indiqués dans les recensements d'Abeilhan de 1886 et de 1901) ; par arrêté préfectoral du 21.09.1891, il est affecté comme instituteur titulaire à Azillanet (34), selon Le Messager du Midi du 29.09.1891 (l'arrêté indique aussi qu'il est déjà instituteur titulaire à Abeilhan) ; le couple n'est pas signalé dans les recensements d'Azillanet de 1896 et de 1901 ; veuf, le 23.06.1922 quand son épouse meurt à son domicile, à Lunel, "Grande rue, n° 89" ; une des deux déclarantes du décès est : "Elise BOUVIER, femme BATAILLE, cousine de la défunte, domiciliée dans la commune" ; + ? "La lignée" (génération 17)
BERTHÉZÈNE Jeanne fa Jacques Pierre (berger dans l'acte de mariage de Jeanne, propriétaire agriculteur dans le Cm de Jeanne) et Marie CAIREL (sans profession) ; ° 24.09.1819, à Vendargues ; lisseuse de linge ; x Jean Jacques EUZET (fs Jean Baptiste et Marie Pascale JEANJEAN), le 30.06.1841, à Vendargues ; elle ne sait pas signer mais son père signe ; Cm le 04.05.1841, notaire Gustave LAJARD, de Castries ; le Cm prévoit les dispositions suivantes : régime dotal, une dot de 300 francs , valeur des dorures et bijoux de l'épouse, l'usufruit et jouissance d'une terre vigne située au terroir de Mauguio, tenement au taureau, d'environ 50 ares, l'usufruit et jouissance d'un logement dans la maison que ses parents possèdent à Vendargues, logement occupé par Jean BARRE, comprenant une cuisine, une chambre au premier étage et une petite pièce servant d'entrée ; le Cm prévoit aussi que le père de l'épouse s'oblige à nourrir et entretenir la future épouse pendant deux ans, soit 150 francs par an ; son père se réserve le retour des objets donnés en cas de prédécès de l'épouse et de ses descendants ; en marge de l'acte, il est écrit que "revenant sur la donation d'usufruit de l'objet ci-dessus, les parties nous ont fait remarquer que c'est par erreur que le père en a fait la donation, c'est au contraire la dite Marie CAIREL épouse BERTHÉZÈNE, mère de la future épouse, dûment autorisée de son mari qui en fait la donation à sa fille" ; le Cm est passé en présence de Mathieu TESTON, instituteur, et de Jean RICHARD, agriculteur, les deux de Vendargues ; signalée au recensement de Viols-le-Fort de 1856, avec son mari, leurs enfants François Cyprien, Jeanne, Rosalie (Marie Françoise) et Honoré, Félix BERTHÉZÈNE (domestique, son frère) et trois bergers, au "hameau des Matelettes" où son mari est "païre" ; installée avec son mari à Saint-Nazaire-de-Pézan, au mas du Grés, en 1865-1868 ; installée avec son mari au château d'Aumelas en 1875-1876 ; veuve, le 19.01.1880 ; son frère, Félix BERTHEZENE (agriculteur, 40 ans en 1882) assiste au mariage de leur fils, Jacques Honoré et de Marie Adèle JEANJEAN ; signalée au recencement de Vendargues de 1886 comme chef de ménage avec ses petits enfants , Anna et Henri EUZET ; signalée avec le ménage de son petit-fil Honoré EUZET dans le recensement de Vendargues de 1891 ; + 15.04.1893, à Vendargues, dans sa maison d'habitation. "La lignée" (génération 16)
BONNIOL Etienne fs Jean et Anne SOLIER (écrit aussi SOULIER) ; ° 13.02.1671, à Murviel-les-Montpellier ; b 19.02.1671, le p. est Etienne BONNIOL et la m. Guillaume FLAVARD ; Cm, le 27.03.1695 avec Marie EUZET (fa François et Isabeau MARRE, de Viols-le-Fort) ; Marie se constitue en dot ses biens et droits, présents et à venir, et, spécialement une somme de 200 livres, savoir d'abord 60 livres de ses droits paternel et maternel, puis 40 livres d'une donation de feu Jean PLANQUE (prêtre et chanoine de l'église de la Trinité, à Montpellier), selon son testament du 25.06.1689 (notaire Jacques DURRANC, de Montpellier) ; cette somme lui sera payée par Jacques DEPLANQUE (auditeur de comptes et maire de Viols) en qualité d'héritier dudit Jean PLANQUE, son oncle ; pour les 100 livres restantes, l'acte indique qu'elle les a gagnées (sans plus de précisions) ; ensemble un coffre, deux habits et deux étains qu'elle promet de payer à son futur époux ; présentement et réellement la somme de 82 livres 12 sols ; 67 livres sont encore restantes pour parfaire l'entière somme de 200 livres (mais le lien n'est pas fait avec les 82 livres 12 sols) ; ces 67 livres sont dues par Laurens ROUVEIROLLIS (ROUVEYROL), son beau-frère, selon une obligation du 22.11.1694 (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; pour plus de sûreté, le débiteur engage et hypothèque un immeuble (une pièce de terre semée de "bled thouzelle" dont les semences et grains appartiendront aux futurs époux, ainsi que la jouissance de cette terre jusqu'à l'entier paiement des 67 livres (clause non valable si le débiteur paye avant) ; Etienne BONNIOL s'oblige à reconnaître la constitution de sa future épouse, en sa faveur ; sa mère (le notaire écrit Anne SOULLIEIRE) fait une donation entre vifs en sa faveur (donation qu'il faudra insinuer) ; il s'agit d'un tiers d'une jasse, d'une vigne, d'un champ olivette et herme ; elle donne aussi à sa future épouse (le notaire écrit Marie EUZETTE) une bague d'or à pierre bleue turquoise d'une valeur de 9 livres ; quant à cette donation, les parties l'estiment à une valeur de 500 livres ; en "droit d'augment et de survie", il prévoit 100 livres, plus les robes, bagues et joyaux qu'il pourra avoir acquis pendant le mariage ; elle prévoit 50 livres ; le survivant se paiera sur les biens du premier décédé à la fin de l'année du décès ; pour l'observation de ce pacte, les parties obligent et hypothèquent leurs biens présents et futurs et les soumettent aux rigueurs des cours, par exprès le petit scel royal de Montpellier ; l'acte est fait dans la maison de la donatrice, en présence de Jacques DEPLANQUE et de Pierre VINOT (de Murviel) qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Jean Baptiste EUZET, de Viols-le-Fort) ; x Marie EUZET , le 22.04.1695, à Murviel-les-Montpellier ; il ne sait pas signer mais, le 16.01.1732, il appose la marque EB au bas de l'acte de mariage de sa fille Anne avec Louis ARLES, à Murviel-les-Montpellier ; veuf, le 14.11.1740 ; (+) le 12.12.1741 dans le cimetière de Murviel-les-Montpellier. Le patronyme est, le plus souvent écrit BONNIOL mais on trouve aussi BONIOL et BOUGNOL, selon le curé ; les BONNIOL qui savent signer signent toujours sous la forme BONNIOL. "La lignée" (génération 12)
BOYER Isabel fa Jean vieux (qui fait son testament le 18.03.1647 2 E 4 133 f° 410, notaire Jean GALHAC, d'Aniane (34) et Isabeau
ROUSSEL(LE) ; x Guillaume EUZET (fs Jean et Catherine LISSORT), le 21.01.1631, Cm 27.05.1630 2 E 4 119 f° 36,
notaire François DUMESTRE, d'Aniane. "La lignée" (génération 10)
BRUGUIERE Guillaume fs ? ; x Giniesse EUZET (fa Sébastian et Marie CAMBON) "La lignée" (génération 11)
CAIZERGUES Marguerite fa Claude (il signe sous la forme CAISERGUES ; muletier en 1794, agriculteur en 1822) et Elisabeth AVINENS, de Viols-le-Fort ; ° 6 Germinal an II (26.03.1794), à Viols-le-Fort ; Cm, le 20.11.1822, avec Jean Joseph EUZET (fs Jacques et Marie SOULAS) : il procède de son père et elle comme majeure ; Joseph est originaire de Cazevieille mais est "domicilié à Viols le Fort depuis environ 14 ans" le régime est dotal ; elle se constitue en dot, de son chef, 200 francs "qu'elle a économisés sur le produit de son industrie, savoir 100 francs en espèces d'argent qu'elle a délivrée aujourd'hui au futur époux qui en a convenu devant nous avec renonciation à l'exception du contraire et dont il fait quittance et 100 francs en la valeur de ses dorures et bijoux qu'elle a devers elle, que le futur déclare avoir vus et tenir pour reçus le présent mariage s'accomplissant." ; Jacques EUZET, père du futur époux, lui donne par préciput et hors part, sous la réserve du droit de retour en cas de prédécès du donataire sans enfants et de ceux-ci sans descendants, le quart de la totalité des biens présents et avenir du donateur pour n'en jouir, cependant, que le jour du décès de ce dernier ; tous les autres biens présents et futurs de la future épouse lui demeurent libres et paraphernaux ; l'acte est fait dans l'étude ; les parties signent, sauf la future épouse qui a déclaré ne savoir signer (notaire Jean Jacques MASSAL, de Montpellier) ; x Jean Joseph EUZET, le 04.12.1822, à Viols-le-Fort ; elle est illettrée ; ses parents sont présents ; son père déclare "ne pouvoir signer pour cause d'infirmités de maladie" (alors que l'on voit sa signature dans le Cm, à moins qu'il ne s'agisse de celle de son frère) ; parmi les quatre témoins, deux sont parents : Albert CAIZERGUES (frère de Marguerite) et Fulcrand Paul SOULAS (beau-frère de Joseph) ; signalée à Viols-le-Fort, au recensement de 1836 avec deux enfants : Elisabeth (13 ans) et Marie (9ans) ; toujours à Viols-le-Fort au recensement de 1841 ; installés au Mas-de-Londres, en 1846, au mariage de leur fille Elisabeth ; le recensement de 1846 du Mas-de-Londres signale le couple au "domaine des Plaines" avec son mari (qui est "paire" du domaine), leur fille Marie (célibataire), leur beau-fils, domestique, Jean Antoine FRANCÈS dit VIALA, leur domestique Jean FRANCÈS et un berger, André CARRIEU ; + 04.09.1849, dans sa maison, épouse de Jean Joseph EUZET, à Viols-le-Fort "La lignée" (génération 15)
CAMBON Gracie fa ? ; x Sébastien EUZET (fs Jean et Catherine LISSORT), Cm 25.06.1623
"La lignée" (génération 10)
CAMBON Pascal ° ? ; x Marguerite EUZET (fa Jean vieux et Catherine LISSORT), le 13.04.1625, à
Argelliers (34) ; Pierre SERANE (du Prats) est témoin ; le couple a pour fils Jean CAMBON, né le 20.11.1629, à Argelliers, notaire à Lunel viel ; + en 1631, à Argelliers ? ; les références sont 2 E 55 112 notaire MARSAL, de Montpellier : 13.03.1655 et actes suivants pour un compromis concernant le compte de curatelle de Jean CAMBON, f° 553/554. Testament de Pierre EUZET (du Prat), du 09.08.1677 : 2 E 81/125 f° 301, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort (AD 34) "La lignée" (génération 10)
CASTEL Pierre fs Jacques et (H)isabeau COURNUT ("COURNUDE", + avant le mariage de son fils), de Vaillauquès ;
x Elisabeth EUZET
(fa François et Isabeau MARRE), le 22.02.1691, à Viols-le-Fort ; muletier ; Cm, 05.11.1690, notaire Etienne EUZET de
Viols-le-Fort : il est assisté par son père et ses deux frères, Amans et Jacques CASTEL, il s'oblige au titre du droit "d'augment et
de survie (dans l'hypothèse de son décès avant son épouse) au paiement de 50 livres et à la restitution des "bagues,
robes et joyaux qui luy pourra avoir acquis pendant son mariage" ; il ne sait pas signer, ni son père (il y a pourtant une signature "CASTEL") ;
(pour la suite de ce Cm, voir Triadou (3), à l'article sur son épouse, Isabeau EUZET).
"La lignée"
(génération 12)
CAUSSEL Gracie fa Bertrand (procureur juridictionnel de la val de Montferrand) ; x Guillaume EUZET (fs François et Anne POUZANCRE), le 12.04.1616, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; Mme Jacqueline ITIER a indiqué que ce mariage serait une deuxième noce pour Gracie, laquelle aurait d'abord épousé Jean BARIN, en 1613) ; à noter aussi que le frère de Gracie CAUSSEL, François CAUSSEL, était prêtre au Triadou, à partir du 13.03.1626 "La lignée" (génération 9)
CHALENDAR Nicolas (ou CHALLANDAR) fs ? ° ? ; x Marie EUZET (fa Jacques et Elisabeth MAUMEJEAN), le 17.08.1768, à Montpellier,
paroisse Sainte Anne. "La lignée" (génération 13)
CLAPAREDE Marguerite fa François et ? ; ° ? ; x Mathieu EUZET (fs Jean et Catherine PAGES), le ? (avant le 03.11.1651) "La lignée" (génération 10)
COUL(L)ET Georges fs Fulcrand (+ avant le mariage de son fils) et de Mondette REBOUL ("REBOULHE"), du mas de Roubiac, à Cazevieille ; x Catherine EUZET (fa Jean et Catherine SOULAS, veuve de Pierre COURVEZIN), Cm le 29.03.1644, notaire Pierre COMTE, de Montpellier : sa mère lui donne la moitié de ses biens, il donne à Catherine comme augment dotal 150 livres et elle lui donne au même titre 75 livres ; elle constitue une dot de 800 livres (dans un acte de quittance qui précède, à la même date, elle accepte de Sébastien EUZET, cousin de Catherine, du mas de Prat, à Viols-le-Fort, 450 livres, dont 400 dues à Catherine pour une obligation et Sébastien confirme les 150 livres qu'il a données au Cm du premier mariage de Catherine avec Pierre COURVEZIN, passé devant Antoine CAUSSE, notaire de Viols-le-Fort) ; les témoins pour la quittance sont Fulcrand REBOUL (du château de Londres) et Fulcrand TOURIÈRE (de Cazevieille) qui signent avec Georges COULLET (sa signature comporte deux L) ; les témoins pour le Cm sont Jean HEBRARD, André BRUN, Jean GIBERT, OLIVET, TOURIÈRE, qui signent avec Georges COULLET et Sébastien EUZET ; le patronyme se trouve écrit différemment dans les actes (notariat et registres paroissiaux), essentiellement sous trois formes : COULET, COULLET et COLLET : il nous semble que la forme la plus courante est COULET, forme que nous avons généralement adoptée sur le site. "La lignée" (génération 10)
COLLET (ou COULET) Jeanne ° ca 1710 (selon l'âge indiqué au décès) ; fa Fulcrand et Marie OL(L)IVIER ; Cm avec Sébastien EUZET (fils de Jean et de Jeanne GARONNE), le 24.08.1727 : elle habite au mas de las Barralles, avec ses parents (au château de Londres, c'est-à-dire le Mas-de-Londres) quand elle se marie ; Jean EUZET donne à son fils, pour sa légitime, 200 livres, payables la moitié en mai 1728 et la moitié dans un an à compter l'accomplissement du mariage et se fait fort de faire ratifier son épouse, Jeanne GARONNE (absente), si nécessaire ; de son côté, Jeanne reçoit de ses parents pour sa légitime 60 livres, payables dans deux ans à compter de l'accomplissement du mariage ; elle se constitue aussi 120 livres qu'elle possède ainsi que 45 livres représentant la valeur de ses bijoux : un clavier, une boucle d'argent et une croix d'or ; le total est donc de 225 livres que Sébastien (écrit Bastian) sera tenu de reconnaître et d'assurer en sa faveur sur tous ses biens, présents et futurs ; les parties obligent leurs biens et se soumettent aux rigueurs des cours ; l'acte est passé au domicile des COULET, masage de las Barralles, au château de Londres ; sont présents, Jean CANCEL (maître maréchal) et François DUFFOURS (maître chirurgien) de Saint-Martin-de-Londres, qui signent ; les EUZET et les COULET (il y a aussi Jacques COULET, frère de Jeanne) ne savent pas signer (notaire Jean Jacques PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres) ; x Sébastien EUZET (probablement juste après le Cm) ; le 27.05.1780, elle fait son testament ; elle lègue 15 livres à chacune de ses cinq filles : Catherine, Brigitte, Romaine, Marguerite et Barthélémie ; elle fait de son fils Jacques son héritier général et universel ; l'acte est passé dans sa maison, au château de Londres, auprès de son lit où elle est détenue malade, en présence de Jean GLEIZE et de Pierre GIBERT, travailleurs au château de Londres ; elle ne sait pas signer ; dans cet acte, le notaire orthographie son nom sous la forme COULET (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres) ; + 15.11.1780, au château de Londres (Mas-de-Londres), "âgée de 70 ans ou environ" ; l'enterrement a eu lieu en présence de Jean Baptiste VILLENEUVE, son neveu, et de Jacques EUZET, son fils (les deux signent). "La lignée" (génération 12)
COURVEZIN Pierre fs ? (fs Pierre et Marquise REDONNEL, selon M. Jean-Louis CRESPIN qui écrit le patronyme sous la forme COURVEZY) ° à Aniane ? ; x1 Catherine COSTE, Cm 17.04.1616, notaire François DUMESTRE, d'Aniane, 2 E 4/112, f° 103, aux AD 34 (selon M. Jean-Louis CRESPIN) ; x2 Catherine EUZET (fa Jean jeune et Catherine SOULAS), le ? ; Cm Antoine CAUSSE, notaire de Viols-le-Fort (minutier disparu, acte cité dans la quittance du 29.03.1644) ; comme Catherine EUZET se remarie avec Georges COULET en 1644, son décès doit donc se situer avant ; quand Catherine se remarie, elle habite encore à Aniane ; les références évoquant Catherine EUZET, données par M. Jean-Louis CRESPIN, sont : notaire François DUMESTRE, d'Aniane 2 E 4/117 f° 48, aux AD 34 (registre qui couvre les années 1625 et 1626) et notaire Pierre DUMESTRE, d'Aniane 2 E 4/149 f° 25, aux AD 34 (registre qui couvre les années 1657 à 1659) - à consulter pour compléter cet article ; à noter que, dans le Cm du 29.03.1644 (où Catherine EUZET est indiquée comme veuve de Pierre COURVEZIN), c'est la forme COURVEZIN qui est adoptée). "La lignée" (génération 10)
CRESPIN Jaumette (ou Jeanne) fa Antoine (maître tisserand de Saint-Martin-de-Londres ; il fait son testament le 25.09.1622 auprès du notaire Esprit David CAUSSE, de Saint-Jean-de-Fos ; il lui lègue 40 livres tournois, en plus de ce qu'il lui a donné dans son contrat de mariage) et Gracie RAUQUE, de Saint-Martin-de-Londres (dans le testament d'Antoine CRESPIN de 1622, elle est cohéritière et porte le nom de Gracie DURAUC (ou DURANC ou DURANT) ; x Antoine EUZET (fs François et Anne POUZANCRE), Cm le 02.05.1614 (notaire MALIEN, de Viols-le-Fort, aux AD 30) "La lignée" (génération 9)
DELMAS Antoine fs Jean (+ avant le mariage de son fils) et Gabrielle MARCHONNE (MARCHON ?), de Viols-le-Fort ;
x Jeanne EUZET (fa François et Isabeau MARRE), le 19.09.1696, à Viols-le-Fort (à vérifier) ; Cm 19.08.1696,
notaire Jean Baptiste EUZET, de Viols-le-Fort : il est assisté de sa mère et de son beau-frère François OLLIVIER, sa
mère lui lègue tous ses biens sous la réserve de 10 livres pour son fils Jean PAUL (ou Jean Paul) et 10 livres pour sa fille Marguerite
DELMAS, la donation à Antoine est faite à la charge d'être traitée "au même pot", "mangeant et bévant d'un mesme
pain vin et viande" et en se réservant la moitié des fruits et usufruits, il est prévu un "droit d'augment et de survie" (pour son
épouse) de 40 livres, "ensemble toutes les bagues, robes et joyaux qu'il y pourra avoir acquis pendant son mariage"
"La lignée"
(génération 12)
DUBOIS Jeanne fa ? ; x Etienne EUZET ? (fs Jean dit Mortiers et Catherine REBOUL), le 23.06.1620, à Murles ?
"La lignée" (génération 9)
FANIER Diane fa ? ; x François EUZET (fs Antoine jeune et Marguerite BOSC) ; c'est certainement la deuxième épouse de François (après Jeanne de LAVAL et avant Anne POZANCRE) ; elle est uniquement signalée dans le testament de leur fils, Jean jeune, en 1597 comme étant sa mère (notaire Noël PLANQUE, de Montpellier) ; cette mention de filiation est d'ailleurs contredite dans une quittance du 18.09.1596 où Jean jeune reçoit une somme, tant en son nom que de celui de son frère Jean vieux, les deux étant fils de feux François EUZET et de Jeanne de LAVAL ; dans le testament de 1597, Jean jeune nomme héritier universel et général son frère germain aîné, Jean "La lignée" (génération 8)
FLAVARD Pierre fs Pierre (+ avant le mariage de son fils) et Gabrielle TRIAIRE (TRIAYRE) ; ° ca 1671, selon l'âge indiqué au décès ; x1 Antoinette NOURRIT ; Cm avec Jeanne EUZET (de Cazevieille), le 16.01.1716 : le Cm se fait à la métairie de la Figarède ; il habite les Matelles ; il contracte de son chef comme majeur et personne libre à contracter et avec le consentement de Jean FLAVARD, son cousin germain ; de son côté, Jeanne contracte en la présence et de l'exprès consentement de ses frères et le consentement de Marie VIDAL, sa tante qui habite à la métairie de la Figarède ainsi que de Jean EUZET, son cousin germain ; son père est aussi présent et constitue sa dot, pour tous droits paternels et maternels : 150 livres payables dans les deux ans à venir à compter de ce jour ; Jean EUZET, frère de Jeanne, lui donne 50 livres qu'il s'oblige de payer dans un an à compter de ce jour ; Jeanne EUZET, du consentement de son père et frère s'est constituée la somme de 100 livres qu'elle a gagné "par son industrie" ; et un coffre bois noyer fermant à clef et un bois de lit qu'elle a aussi devers elle ; elle délivre à Pierre FLAVARD, les 100 livres, le coffre et le bois de lit ; l'argent est en louis d'or, écus blancs et monnaie ; il embourse le tout et lui délivre une quittance ; il reconnaît le tout à son profit et l'assure pour lui être rendu ou à qui de droit, le cas de restitution arrivant ; il déclare que la valeur de ses biens est de 500 livres ; en augment dotal, Pierre donne à Jeanne 50 livres et toutes les robes, bagues et joyaux qu'il lui aura fait faire et donner durant le cours de leur mariage ; Jeanne donne à Pierre 25 livres dans les mêmes conditions ; ces sommes seront payables par les héritiers du premier décédé dans l'an de son décès ; les parties ont obligé et hypothéqué leurs biens présents et futurs, soumis aux rigueurs des cours du sénéchal, siège présidial et par exprès au petit scel royal de Montpellier ; assistent au Cm : Antoine GRAS (viguier des Matelles), Jacques JEAN (au causse de la Figarède) et Jean BASSET (de Cazevieille) qui signent avec le fiancé ; signent aussi Jean FLAVARD (cousin germain), Fulcrand FLAVARD (fils du premier lit), Louis FLAVARD (son cousin) et Jean NOURRIT (son beau-frère) ; x2 Jeanne EUZET (fa Sébastien et Geniesse EUZET), le 13.02.1716, aux Matelles ; + 30.11.1761, aux Matelles , "âgé de 90 ans" ; enseveli le même jour au cimetière de la paroisse, "aiant recû dans sa derniere maladie les sacremens de penitences et extreme onction", en présence d'Etienne VERNET et de Jacques GRANIER, qui signent avec GRANIER, le prieur. "La lignée" (génération 12)
FOUZILLET Guillaume fs ? ; x Catherine EUZET (fa Jean et Catherine PAGES), le ? ; citée au Cm de Marc Antoine CABOT et de Catherine
FOUZILLET (notaire Etienne EUZET : 2 E 81/116, f° 12), leur fille : sont présents Mathieu et Guillaume EUZET, ses oncles ; la présence de Jean MARTIN, son autre oncle, montre bien
qu'il y avait deux soeurs avec le même prénom, l'une mariée à Guillaume FOUZILLET et l'autre à Jean MARTIN. "La lignée" (génération 10)
FRANCÉS Jean Antoine fs Antoine (agriculteur) et Marie GERVAIS (sans profession) ; ° 29.01.1817, à Saint-Martin-de-Londres ; domicilié à Saint-Martin-de-Londres ; x Elisabeth EUZET (fa Jean Joseph et Marguerite CAIZERGUES), le 20.01.1846, au Mas-de-Londres, agriculteur ; publications au Mas-de-Londres et à Saint-Martin-de-Londres ; il ne sait pas signer ; il est signalé au recensement de 1846 du Mas-de-Londres, alors que son épouse n'y est pas ; lui-même est signalé comme "FRANCÉS dit VIALA", beau-fils de Joseph EUZET (qui est paire chez PEGAT), au "domaine des Plaines" ; "La lignée" (génération 16)
GARONNE Jeanne (ou GARONE) fa Pierre (facturier de laine) et Marguerite PIGEIRE, de Viols-le-Fort ; x Jean EUZET (fs François
et Isabeau MARRE), le 10.11.1692, à Viols-le-Fort ; Cm 13.10.1692, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort ; dans ce contrat, la clause
de survie (en cas de son décès) prévoit le paiement de 25 livres à Jean, assuré par une hypothèque sur ses biens ;
elle reçoit en dot de ses parents, 200 livres (50 du chef paternel et 150 du chef maternel, lesquels veulent que ce paiement soit fait par leurs
héritiers après leur mort) ; elle ne sait pas signer ; (pour la suite de ce Cm, voir
Triadou (3), à l'article sur son mari, Jean EUZET) ; dans le Cm, le patronyme est écrit tantôt avec un seul n et tantôt avec deux. "La lignée"
(génération 11)
GAZAIGNE Louise fa ? et Anne BONNIERE ; x Etienne EUZET (fs Etienne et Jeanne DUBOIS), Cm 20.05.1672, notaire Pierre Henry CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres ; quittance de dot pour son mariage avec Etienne EUZET, le 28.06.1688, versée par son frère, François GAZAIGNE, en présence de Guilhaume SERANE (cordonnier) et Pierre POUZANCRE (facturier en laine), de Saint-Bauzille-de-Putois : 200 livres, 6 linceuls, 6 serviettes et 3 nappes (constitution "à ladite Louize GAZAIGNE par Anne BONNIERE sa feue mère, pour les droits de légitime paternel et maternel dans son contrat de mariage passé avec ledit sieur Etienne EUZET" (notaire Alexandre DELACOMBE, de Saint-Bauzille-de-Putois) "La lignée"
(génération 10)
GRAL Pierre fs Pierre (+ avant le mariage de son fils) et Henrie AMALOU (+ avant le mariage de son fils) ; charbonnier, à Saint-Martin-de-Londres ; x Marguerite EUZET (fa Jean et Jeanne GARONNE), en 1727 ? ; Cm 09.11.1727 : le père de Marguerite donne à sa fille une dot de 149 livres 19 sols et elle se constitue, en plus, 50 livres "qu'elle a devers elle", qu'elle promet de délivrer le jour de la consommation du mariage ; le total dotal est donc de 199 livres 19 sols ; 100 livres seront payées "de jour en jour a la volonté dudit GRAL" et le surplus "sera payé a la fin des jours dudit EUZET" ; il n'y a pas d'augment dotal ; Pierre GRAL reconnaît la dot en faveur de son épouse ; les parties obligent leurs biens et se soumettent aux rigueurs des cours de l'ordinaire, sénéchal et petit scel royal de Montpellier ; l'acte est passé au logis du Renard, paroisse du château de Londres (où Marguerite demeure avec ses parents), en présence de François DUFFOURS (maître chirurgien) et Jean VIGIE (bourgeois de Saint-Martin-de-Londres) qui signent avec Pierre GRAL (notaire Jean Jacques PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres) ; + avant le 30.04.1771, date du mariage de leur fils, Noël GRAL (également charbonnier), avec Barthélémie Marie ESTEVE (fa Antoine et Madelaine ROUX), à Saint-Mathieu-de-Tréviers.
"La lignée" (génération 12)
HIERLE Isabeau fa ? ; x1 Pierre EUZET (fs Pierre et Jeanne ALEGRE), le ? ; Cm 02.01.1672, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort (information initiale de Mme LE MARCHAND GOUDAILLER) ; x2 Jean MARTIN "La lignée" (génération 11)
HOUSTET Guillaumette fa ? ; x Guillaume EUZET (fs Pierre et Antoinette ROQUE), le ? ; héritière universelle, en 1572, de Barthélémy HOUSTET (avec son mari). "La lignée" (génération 7)
LAVAL (de) Jeanne fa ? ; elle est probablement de la famille du notaire de Montpellier, Bermond de LAVAL ; celui-ci est le fils de Pons de LAVAL et d'Anthonie DOMERGUE, habitant le mas de Roussières, à Viols-le-Fort (donc voisin du mas de Prat, également à Viols-le-Fort) ; ce notaire se marie avec Jeanne de RAT, le 01.01.1578, acte qui donne sa filiation (notaire Antoine COMTE, de Montpellier : 2 E 57_13, p. 62 du registre en ligne, sur le site des AD 34) ; le fils de ce couple, Michel de LAVAL (procureur au siège présidial et gouvernement de Montpellier) se marie, le 02.08.1607, avec Gracie de PLANQUE, elle-même fille de feu Pascal de PLANQUE, notaire royal de Viols-le-Fort quand il vivait - cet acte donne beaucoup de renseignements sur la parenté (notaire Antoine COMTE, de Montpellier : 2 E 57_30, p. 97 du registre en ligne, sur le site des AD 34) ; x François EUZET (fs d'Antoine jeune et de Jeanne ANDRIEU), le ? (avant 1565) ; en effet, le 29.01.1565, Antoine jeune EUZET et son fils François (d'une part), Antoine vieux EUZET (son cousin) et son fils Jean (d'autre part) concluent un accord pour leurs biens hérités en commun ; cet acte détermine la répartition des charges (en particulier la pension de 10 livres à verser à Mathieu ESTEVE) et tient compte des sommes mises en commun (en particulier les dots de Marguerite BOSC et de Jeanne de LAVAL) ; c'est par cet acte que l'on sait que Jeanne de LAVAL était déjà mariée avec François EUZET ; parmi les témoins, il y a Antoine EUZET, d'Assas, qui signe, les autres parties ne sachant pas signer (notaire Jacques BARTHELEMY, de Montpellier : 2 E 95_1080, page 40 du registre en ligne, sur le site des AD 34) "La lignée" (génération 8)
- LEOTARD André fs ? de Saint André (diocèse de Lodève) ; x Catherine EUZET (fa Guillaume et Guillaumette HOUSTET),
en 1571 (après le 14 juin). "La lignée" (génération 8)
LEQUES Thomas fs ? ; x Alayssette EUZET (fa Guillaume et Guillaumette HOUSTET), le ? ; + avant le 05.08.1800.
"La lignée" (génération 8)
LIBOUREL Angélique fa Sébastien (propriétaire, + 12.12.1829, à Cabrials) et Catherine BOUDON, de Cabrials ; ° 22 prairial an 11 (11.06.1803), à Cabrials (commune d'Aumelas) ; Cm, le 20.07.1834, avec François Bernard EUZET (fs Jacques et Marie SOULAS) : lui est indiqué comme cultivateur, domicilié à Cabrial, commune d'Aumelas, "veuf avec un enfant mineur de Delphine BARRIER" (sa première épouse) ; la future a le consentement de sa mère, veuve, présente, et elle a aussi l'agrément et conseil de son frère, Ferdinand LIBOUREL ; le régime est dotal ; François, "désirant donner à sa future épouse un témoignage de son affection lui fait donation entre vifs pour le cas où il la prédécèderait de la moitié de son entière maison d'habitation en usufruit et jouissance, dans laquelle moitié sera comprise la chambre à coucher de la future épouse avec tout ce qu'elle renfermera au décès du donateur et le trouvera alors" (meubles, meubles meublants et effets mobiliers), ce qui est expressément accepté par la donataire ; les parties font les soumissions de droit et de fait ; l'acte est passé en l'étude, en présence d'Antoine BONNEL (perruquier) et Sauvère BRINGUET (marchand épicier) qui signent avec le futur et le frère de la future, les autres parties ne sachant pas signer (notaire Jean Jacques PAUZIER, de Pézenas) ; x François Bernard EUZET, le 24.07.1834, à Aumelas ; + ? "La lignée" (génération 15)
LISSORT Catherine fa Sébastien (notaire de Villeneuve-lès-Maguelone ; + avant le mariage de Catherine) et Marguerite GAREL ; x Jean EUZET (fs François et Jeanne de LAVAL), Cm 30.12.1595, notaire Bermond de LAVAL, de la val de Montferrand ; son frère Isaac LISSORT (également notaire de Villeneuve-lès-Maguelone) assiste son beau-frère, Jean EUZET, dans la donation du 31.08.1604 à Antoine de LAURIER (notaire Antoine COMTE, de Montpellier : 2 E 57/24) "La lignée" (génération 9)
MARRE Antoine "La lignée" (génération 11) A compléter.
MARRE Antoinette ; fa Pierre (ménager) et de Catherine MASSANNES (+ avant le mariage de sa fille), de Viols-le-Fort ; ° ca 1658 (+ à environ 75 ans) ; x Pierre EUZET (fs Mathieu et Marguerite CLAPAREDE), le 02.10.1683, à Viols-le-Fort ; Cm le 03.10.1683, à Viols-le-Fort dans la maison de Mathieu EUZET, le notaire étant Etienne EUZET, de Viols-le-Fort ; assistent le futur marié, Gabriel CLAPAREDE (marchand, son oncle) et Guillaume AVINENS (son beau-frère) ; Mathieu EUZET donne à son fils la moitié de tous ses biens meubles et immeubles et l'autre moitié à la fin de ses jours ; il en fait son héritier universel et général et, pour faire insinuer et enregistrer cette donation en la cour royale, des procureurs sont nommés, à savoir maître FABRE pour Pierre EUZET et maître BARRAL pour Antoinette MARRE, les deux étant procureurs en la sénéchaussée de Montpellier ; la dot est de 350 livres et une bague d'or ("y compris 250 livres du chef maternel et le surplus du paternel avec 12 livres que ledit sr de MASSANNES a baillé audit MARRE père pour faire le complément desdites 100 livres par accroissement de dot à sadite niepce)", plus du linge et des vêtements par d'autres parents ; le montant de la dot est basé sur le prix d'une terre faisant 54 cesterces 15 dextres et qui reste à évaluer par des prudhommes ; en droit d'augment et de survie, il constitue 100 livres pour elle et elle constitue 50 livres pour lui ; le Cm est passé en présence de Jean PAUL (ménager, habitant la métairie de Peyrescane), Fulcrand ALEGRE et Jean Baptiste EUZET (praticien) qui signent avec Pierre EUZET ; testament, le 13.03.1685 où elle lègue à son père, Pierre MARRE, à son mari, Pierre EUZET, à leur fille unique, Catherine EUZET, et à ses deux soeurs, Catherine MARRE, femme de Jean CROSAT, et Marquèse MARRE (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; elle ne sait pas signer ; + 16.01.1728, à Viols-le-Fort.
"La lignée" (génération 11)
MARRE Elix fa Pierre (+ avant le mariage de sa fille) et Jaquette (présente au mariage de sa fille, elle ne sait pas signer) SERANE ; elle habite Viols-le-Fort ; elle ne sait pas signer ; x Sébastian 1 EUZET (fs Pierre EUZET et Jeanne ALEGRE, du mas de Sueilles), le ? ; Cm 22.10.1671, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort, 2 E 81/121 ; au Cm apparaissent Antoine MARRE (son frère), Pierre MARRE (son cousin) et Gratie MARRE (sa soeur) ; sa mère lui constitue une dot de 25 livres, à payer "le jour de la consommation du présent mariage" ; son cousin Pierre lui constitue un accroissement de dot de 3 livres, "à payer le jour des noces" ; les montants de l'augment et survie sont de l'époux à l'épouse, 50 livres et, de l'épouse à l'époux, 25 livres ; elle est majeure de 25 ans quand elle se marie ; + avant le le 11.05.1692 (en effet, à cette date, son mari est veuf et il place leur fils Antoine en apprentissage chez le maître cordonnier Jean PLAIGNOL (qui signe PLAGNIOL), de Viols-le-Fort ; or, cet acte indique que la dot d'Elix MARRE était de 60 livres (aux 28 livres déjà indiquées, il devait s'y ajouter les droits de légitime dans la succession MARRE). "La lignée" (génération 11)
MARRE Isabeau fa Amans (procureur juridictionnel, à Viols-le-Fort) et Jeanne MATHIEU ; ° ca 1623 (50 ans environ à son décès) ; x François EUZET (fs Jean et Catherine SOULAS), en 1645 ? ; + 28.07.1673, à Brissac, "âgée d'environ cinquante ans" ; il est précisé qu'elle est la femme de François EUZET, de Viols, et que celui-ci demeure à la métairie d'Anglas. "La lignée" (génération 10)
Le mas d'Anglas, au 21ème siècle
(photo J.C.E., le 24.05.2010)
MARRE Marguerite "La lignée" (génération 12) A compléter.
MARTIN François fs Jean et Catherine EUZET ; facturier de laine ; il habite Viols-le-Fort ; x Catherine EUZET (fa
François et Isabeau MARRE), Cm 07.06.1679, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : Jean MARTIN donne à son fils la moitié de
ses "biens, meubles et immeubles, noms, droits et actions", le futur prévoit un clause de survie pour la future de 80 livres, plus la restitution
traditionnelle des "bagues, robes, bijoux" acquis pendant le mariage, sont présents pour lui Mathieu EUZET (son oncle, COMBES et Jean PAUL, ses
beaux-frères, Pierre EUZET et François BONNEL ("ses parents") ; il signe. [le Cm sera à revoir, les photos n'étant pas assez
bonnes]
"La lignée" (génération 12)
MARTIN Guillaume fs François et Marguerite CAISERGUES ; x Marie EUZET (fa Pierre EUZET et Jeanne ALEGRE),
Cm 15.09.1670 au mas de la Figarède, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort 2 E 81/120.
"La lignée" (génération 11)
MARTIN Jean "La lignée" (génération 10) A compléter.
MARTIN Michel fs François et Anne DURAND , de la métairie de Prats, paroisse de Saugras ; x Catherine EUZET (fa Gabriel et Marguerite MARRE), le 01.07.1740, à Viols-le-Fort ; Cm le 17.03.1740 (notaire Pierre MARRE, de Viols-le-Fort) ; le 11.12.1749, il est charbonnier, habite le mas de Prats, paroisse de Saugras, et il est caution de son beau-père pour le prêt de 320 livres que celui-ci fait à Antoine ROLLES ; les deux hypothèquent leurs biens pour la sûreté de l'opération (notaire Jean Louis VEZIAN, de Montpellier) "La lignée" (génération 13)
MAUMEJEAN Isabeau fa Jean (notaire, + avant le mariage de sa fille) et Jaquette SALOMON (elle signe SALOMON de MAUMEJAN) ; x Jacques EUZET (fs Jean Baptiste et Marthe ROUVEYROL), le 24.04.1731, aux Matelles ; Cm 20.03.1731, notaire Pierre MARRE, de Viols-le-Fort (mais l'acte se trouve dans le minutier du notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des Matelles, ce qui s'explique probablement par la parenté de la fiancée ; à noter que le registre du contrôle des actes indique comme date le 22 mars mais on lit plutôt le 20 mars sur l'acte lui-même) ; la dot est de 1000 livres dont 300 du chef paternel et 700 du chef maternel ; pour ces 700 livres, il est précisé que c'est la même somme qu'elle s'est réservée pour sa fille dans la donation de tous ses biens à son fils, Fulcrand MAUMEJEAN dans le Cm de de dernier, le 08.06.1730 (notaire Dominique AUTERACT, de Montpellier) ; Jacques EUZET, devient son procureur pour se faire payer par Jacques BONNIOL, beau-père de Fulcrand MAUMEJEAN qui lui en fournira quittance, ainsi que c'est précisé dans son Cm ; de plus, Isabeau s'est constituée 100 livres pour les "bagues et dorures qu'elle a devers soy" ; l'augment dotal est de 100 livres de Jacques pour Isabeau et de 50 livres d'Isabeau pour Jacques ; sa mère, Marthe ROUVEYROL, lui donne la moitié de tous ses biens, "tant de sondit feu mary que des siens propres" et se réserve l'autre moitié, à charge pour elle de vivre en commun avec les fiancés, faisant "même pot, feu et table tous travaillant au profit de la maison" ; sa mère précise que "les biens donnés sont de valeur de 500 livres" ; l'acte est fait et récité aux Matelles dans la maisson du notaire Fulcrand MAUMEJEAN ; elle fait son testament le 06.11.1766, dans sa maison à Viols-le-Fort, en présence d'Antoine BALARD (chirurgien) et de Barthélémy SERVEL, de Viols ; elle lègue 200 livres à son fils Jean EUZET et 300 livres à sa fille Marie EUZET, héritiers particuliers ; elle fait héritier principal et général son fils aîné Fulcrand EUZET (notaire Mathieu CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; elle signe le testament de son nom, MAUMEJEAN ; + 24.02.1767, à Viols-le-Fort. "La lignée" (génération 12)
PAUGET Jean fs ? ; x Dauphine EUZET (fa Antoine et Marguerite BOSC) "La lignée"
(génération 8)
PAUL Pierre fs Hugues (fermier du domaine des Matellettes, à Viols-le-Fort ; il signe) et Marie MASSAL ; x Jeanne EUZET (fa Gabriel (fermier du domaine de Maure, à Viols-le-Fort) et Marguerite MARRE, le 29.06.1749, à Viols-le-Fort ; Cm 02.05.1749 (notaire Mathieu CLAPAREDE, de Viols-le-Fort et Argeliers : "se sont lesdites parties constituées en leurs droits de legitime telle que de droit et ont declaré ne vouloir ce rien donner daugment ce que la totalité de leurs biens de lun et de lautre est de valeur de cent quarante livres" ; l'acte est fait et récité au mas des Matellettes en présence de Pierre BALARD (maître chirurgien de Viols-le-Fort), de Jacques SABATIER (son oncle qui l'assiste), de Barthélémy BONNET (du mas des Avinens) qui signent "La lignée" (génération 13) A compléter.
PLAGNIOL Jean (ou PLAIGNOL) fs Jean et Jeanne GERVAIS(E) (+ avant le mariage de son fils), du Triadou ; x
Françoise EUZET (fa François et Isabeau MARRE), le ? ; Cm le 25.08.1682, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort.
(informations de Mme LE MARCHAND GOUDAILLER) "La lignée" (génération 12)
PONTIER Philippe (écrit Philip) ° ? ; fs ? ; chirurgien à Roujan (34) ; x1 Marguerite ABER, le 29.11.1637, à Roujan (elle meurt le 30.08.1647, à Roujan) ; x2 Catherine EUZET, en 1648, à Viols-le-Fort ? (le mariage se passait dans les lieux où vivait la jeune fille et leur fils, Etienne PONTIER, est baptisé à Roujan, le 26.01.1649, cependant que le parrain de baptême est Estienne AUZET de Viols") ; la marraine de baptême est Jeanne PONTIER ; ni le parrain ni la marraine ne savent signer ; bien que l'acte de baptême ne donne pas plus de renseignements, il paraît évident qu'il s'agit de leur premier enfant et que le parrain est le grand-père paternel du baptisé, c'est-à-dire Etienne EUZET (génération 2 de Viols), lui-même père d'Etienne EUZET, notaire royal de Viols-le-Fort ; Catherine est donc la soeur du notaire et la fille d'Etienne EUZET et de Jeanne DUBOIS ; le registre paroissial de Roujan indique au moins deux décès d'enfants de Philip PONTIER : Pierre, le 15.03.1662 et Marie, le 18.04.1662 ; le registre paroissial de Ballaruc-les-Bains indique aussi le mariage de Jeanne PONTIER, fille de Philip et de Catherine EUZET, de Roujan (les deux décédés), le 08.01.1704, avec François DONNAT, les bans étant passés à Balaruc et à Roujan ; le registre paroissial de Roujan est en déficit de 1668 à 1736, ce qui ne permet pas de connaître les dates de décès de Catherine EUZET et de Philip PONTIER. "La lignée" (génération 10)
POUZANCRE Anne (patronyme écrit POSANCRE par les notaires du XVIe siècle) fa Jean, de Saint-Bauzille-de-Putois et ? ; x1 Jean BOISSET ; x2 François EUZET, du Triadou (Cm, le 07.12.1574) ; le 15.06.1598, son père, considérant ses handicaps dus à son âge lui donne procuration, alors qu'elle "désire se mettre en mariage" ; cet acte est passé au Triadou, dans la maison de Marcelin PLAIGNOL, en présence d'Antoine LATOUR (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles) ; x3 Pierre PERTRACH, de Saint-Jean-de-Cuculles ; Cm le 13.08.1598 (notaire des Matelles : Barthélémy GREGOIRE, dit notaire royal de Londres) ; ce Cm est fait et récité au Triadou en présence de Jean EUZET jeune (frère de Jean EUZET vieux, lui-même héritier universel de leur père, François EUZET), Guillaume VIDAL (meunier du moulin de la Foux), Marcelin PLAIGNOL (baille du Triadou) ; dans ce Cm, il est rappelé la somme de 145 livres tournois constituée au Cm de François EUZET avec Anne POUZANCRE, y compris pour les droits d'augment, cette somme devant être reversée par les héritiers de François EUZET, en l'occurence Jean EUZET vieux ; en réalité, la somme est de 125 livres, la différence de 20 livres étant due par le père d'Anne, Jean POUZANCRE (pour lequel on rappelle la procuration qu'il a faite en faveur de sa fille, compte tenu de sa vieillesse et de son état physique) ; en marge de l'acte, on voit que la somme due par les EUZET a été payée le 02.12.1599 ; dans ce Cm avec Pierre PERTRACH, le droit d'augment est, pour lui de 25 livres, pour elle de 13 livres 10 sols ; elle ne sait pas signer ; bien qu'originaire de Saint-Bauzille-de-Putois, les deux actes de 1598 (la procuration et le Cm) ont été faits au Triadou, ce qui veut probablement dire qu'elle a habité au Triadou de 1574 (2ème mariage) à 1598 (3ème mariage) ; par contre, Pierre PERTRACH est de Saint-Jean-de-Cuculles, fils de feu Jacques PERTRACH et de Susanne GARONNE qui habitaient au mas de Molière nègre de Saint-Jean-de-Cuculles : c'est donc dans ce nouvel endroit qu'Anne POUZANCRE a certainement habité à partir de son troisième mariage ; elle fait son testament, le 06.09.1627 : après les clauses liées à la religion (enterrement au cimetière de la paroisse - Saint-Bauzille-de-Putois, où elle habite ; distribution de pain aux pauvres, une partie l'année de son décès, une partie l'année suivante) elle lègue 20 livres à chacun de trois de ses fils vivants (François, Jacques et Etienne EUZET) et aux enfants de feu Antoine EUZET (son fils décédé) ; elle lègue à sa fille et de son premier mari (Jean BOISSET), aussi la somme de 20 livres ; elle lègue à Annete EUZET (Anne, sa filleule), fille de Guillaume EUZET, son autre fils, sa "caisse (son coffre) avec son habillement et tout ce qui est dedans", payable après son décès ; elle lègue enfin 5 sols aux autres parents ou prétendants, à se répartir entre eux ; elle nomme son fils Guillaume comme héritier universel et général ; l'acte est fait à Saint-Bauzille-de-Putois, en présence, notamment, de Bertrand ROUSSEL, Etienne BASTIDE, Antoine VALAT, Pierre VERDIER et J. CLAPAREDES ; il n'y a pas de signature EUZET (notaire Bernard FESQUET, de Saint-Bauzille-de-Putois) ; il est probable qu'elle s'est installée à Saint-Bauzille-de-Putois, auprès de son fils Guillaume, après le décès de son troisième mari (Pierre PERTRACH) avec qui elle ne semble pas avoir eu d'enfants "La lignée" (génération 8)
PRAT (de) Probe (ou DESPRATZ, ou du PRAT) fa ? ; x Bernard EUZET (fs Jean ?) vers 1368 ? ; vivante en 1384 ; + avant 1423.
"La lignée" (génération 2)
REBOUL Catherine fa Jean et Dauphine EUZET ; x Jean EUZET dit Mortiers (fs Jean ? et Jaumete GUIZARD ?)
vers 1592 ?
"La lignée" (génération 9)
REBOUL Jean fs ? ; il habite au castel de Londres ; x Dauphine EUZET (fa Antoine et Marguerite BOSC) ; Cm le 22.01.1558 (notaire Guillaume TORRENT, de Montpellier : 2 E 95/1544, p. 17 du registre en ligne du site des AD 34) ; le Cm n'est pas filiatif pour Jean REBOUL ; elle reçoit en dot de son père : 50 livres, deux robes nuptiales (dont une en gonnelle drap de Bourges), un fustain et un demi quintal de laine (pour ce dernier à payer dans deux ans et pour le reste "de jour en jour"), cependant que Jean REBOUL paye à Dauphine, au titre de "croix et augmant dotal", une somme de 20 livres ; sont notamment présents au Cm : Barthélémy et Jaume LATOUR (écrit DELATOUR), du Triadou, l'acte étant passé dans la maison d'Antoine EUZET, au Triadou ; le couple exploite le mas de Prat à partir de 1582, après avoir acheté la part de Jacques EUZET de ce mas.
"La lignée" (génération 8)
REBOUL Marianne fa Jean (travailleur) et Anne THERON, de Saint-Bauzille-de-Putois ; ° 04.03.1741, à Saint-Bauzille-de-Putois ; b 05.03.1741 ; p : Pierre THERON (son oncle) ; m : Marianne REBOUL (sa tante, femme de Pierre SALLIENS), en présence de Guillaume BANAL (régent des écoles) et de Pierre SALLIENS (maître cordonnier) ; x1 Jean Pierre GIRARD (+ à Saint-Bauzille-de-Putois) ; Cm avec Jean EUZET (fs Jacques et Marie MAUMEJEAN, de Viols-le-Fort), le 28.02.1767 : Jacques EUZET donne à son fils 199 livres pour lui être payées sans intérêt dans l'année de son décès par l'héritier qu'il élira ; elle se constitue une dot de 80 livres pour la valeur de ses dorures, nipes et effets qu'il reconnaît sur ses biens présents et futurs pour lui être restitués et il oblige ses biens et les soumet aux rigueurs de la cour, sénéchal, présidial et petit scel royal de Montpellier ; il est aussi rappelé que ces 80 livres sont ce qui reste de la somme de 150 livres, dot constituée pour son premier mari par son père, Jean REBOUL ; son premier mari avait reçu 50 livres en acompte, cependant qu'elle avait reçu 20 livres de son père depuis sa viduité ; l'acte est passé à Saint Bauzille dans la maison de l'oncle du fiancé, en présence des pères des fiancés et de François GRANIER (cordonnier du lieu) ; les pères signent avec le fiancé (notaire Jean Baptiste DUSFOUR, de Saint-Bauzille-de-Putois) ; x2 Jean EUZET, le 01.03.1767, à Saint-Bauzille-de-Putois ; le 27.07.1767, son père paye à son mari les 80 livres de la dot en louis d'or écus d'argent et monnaie ; une quittance est délivrée ; Jean EUZET les reconnaît en sa faveur pour lui être rendues le cas arrivant ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'Etienne CAUSSE (fils à feu Antoine) et Joseph CAIZERGUES, qui signent (notaire Jean Baptiste DUFOUR, de Saint-Bauzille-de-Putois) ; le 12 germinal an XII (O2.04.1804), son fils Jean EUZET lui lègue dans son testament "tous et chacun ses biens presents et avenir" pour en prendre possession après son décès (notaire Jacques GAY, de Saint-Bauzille-de-Putois) ; le couple a 6 enfants, le premier né le 20.10.1767, et le dernier, le 02.09.1782 ; veuve, le 17.01.1788 ; + 18.02.1809, à Saint-Bauzille-de-Putois, veuve EUZET ; les déclarants sont deux fabricants de bas de soie : François MARTIN et Jean GINISTIER. "La lignée" (génération 13)
RECOULLY Pierre fs ? ; ° ? ; Cm, le 20.01.1697 avec Marie EUZET (fa Mathieu et Jeanne VIDAL) ; l'acte est passé au château de Caravettes ; au titre d'augment et de survie, il constitue pour sa future, 50 livres et toutes les bagues, robes, joyaux qu'il pourra avoir acquis pendant le mariage ; de son côté, elle constitue pour lui, 25 livres ; pour ces constitutions, ils hypothèquent leurs biens présents et à venir ; Jacques SERANNE, prêtre et prieur de Murles, signe avec Pierre EUZET, les parties ne sachant pas signer ; pour la dot, voir l'article de Marie EUZET (notaire Jean Baptiste EUZET, de Viols-le-Fort) ; x Marie EUZET, le 15.02.1697, à Viols-le-Fort ; + 20.08.1725, à Combaillaux (son patronyme est écrit RECOULI et il est précisé qu'il est paroissien du lieu) ; (+) 21.08.1725, dans le cimetière de Combaillaux ; parmi les témoins qui signent, il y a un Antoine SOULAS "La lignée" (génération 11)
RICARD Claude fs Pierre (+ avant le mariage de Claude) et Françoise BRENOZE, de Grabels) x
Marguerite EUZET (fa Guillaume et Guillaumette HOUSTET) ; Cm 08.04.1578 : 2 E 56/623, f°147, notaire MALIEN (AD 30) "La lignée"
(génération 8)
RICOME Jacques fs ? ; x Anne EUZET (fa Etienne et Louise GAZAIGNE), le 30.06.1702, à Viols-le-Fort.
"La lignée" (génération 11)
RICOME Marcelin fs Joseph (ménager ; + avant le Cm de son fils) et Marie PLAGNIOL (vivante au Cm de son fils), du mas de Roussières (paroisse de Viols-le-Fort) ; ° ca 1745 (selon l'âge indiqué au décès) ; ménager habitant Roussières ; Cm le 09.02.1781 avec Marie Gracie EUZET [fa Jacques (ménager habitant à son domaine de Sueilles) et Marie Jeanne COLLET (+ avant le Cm de sa fille)] ; sa mère donne son consentement par son procureur (acte de procuration chez le même notaire et le même jour que celui du Cm), Jacques JEAN, habitant Cazevieille (dans l'acte, son patronyme est aussi écrit JEANJEAN - il signe JJEAN) ; Jacques EUZET donne à Marie 1800 livres qui doivent lui tenir lieu de légitime paternelle et maternelle, dont 1600 livres du chef paternel et 200 livres du chef maternel ; Jacques EUZET paye immédiatement cette somme et Marcelin RICOME, après l'avoir reçue en fait reconnaissance sur ses biens pour que ce montant soit un privilège de dot en faveur de Marie ; de son chef, Marie se constitue "100 livres moins un sol" pour l'évaluation de ses "dorures" ; les futurs époux déclarent ne vouloir donner aucun augment, cependant que Marcelin RICOME déclare que ses biens n'excèdent pas la valeur de 999 livres ; pour la sûreté de l'opération, ils obligent leurs biens ; l'acte est fait et récité au domaine de Sueilles, en présence de Jacques et Fulcrand EUZET (ménagers habitant Sueilles, frères de Marie, qui signent) et d'Antoine et Bernard Pascal COLLET (ménagers habitant le domaine de Roubiac, à Cazevieille, père et fils, respectivement oncle et cousin de Marie, qui signent) ; il signe mais Marie ne sait pas signer (notaire Pierre Barthéloémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; x Marie EUZET (fa Jacques et Marie Jeanne COLLET), le 18.04.1781, à Cazevieille ; le 09.02.1781 (donc le même jour que le Cm), le même notaire fait un acte concernant les frères et soeurs RICOME, enfants de feu Joseph RICOME (le père de Marcelin) : il s'agit d'une cession entre, d'une part, Fulcrand (curé de Saint Hilaire, habitant Montpellier), Jean (ménager, habitant Viols), Marcelin (habitant Roussieres), Joseph (habitant Roussieres), Marie (veuve d'Antoine ROUX, ménager, habitant Viols), Marie (épouse d'Amans SOULAS, ménager, habitant Viols), et d'autre part, Antoine (leur frère cadet, habitant Roussieres), bénéficiaire de la cession ; le 25 fructidor an XIII (12.09.1805), il fait un testament en faveur de Marie Gracie EUZET, son épouse : il lui lègue "une pension annuelle et viagère de la somme de 300 francs", payable de 6 en 6 mois, par avance, à partir du jour de son décès ; il lui donne "la jouissance sa vie durant de la chambre au premier étage" de sa maison située à Viols-le-Fort ; ensemble "la jouissance pendant sa vie du lit avec toute sa garniture et de l'armoire ou garde robes qui sont dans ladite chambre ainsi que les autres meubles et effets à elle nécessaires pour l'entière garniture de la susdite chambre suivant son état" ; à cela s'ajoute la faculté de passer de la cuisine à la chambre (et inversement) et aussi de jouir de disposer à son plaisir de ce qu'il lui a donné sans être obligée d'en fournir cautionnement ou raison ; l'acte est passé dans la chambre au premier étage de sa maison à Viols, auprès du lit où Marcelin RICOME est détenu malade, en présence d'habitants de Viols-le-Fort : Fulcrand ROCQUES (instituteur), Vincent SERVEL (cordonnier), Jacques CAISERGUES (tisserand) et Barthélémy BURÉ (fabricant de bas de soie) qui signent ; Marcelin RICOME ne signe pas "à cause de la faiblesse de sa main" (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 18 vendémiaire an XIV (10.10.1805), il vend à Fulcrand EUZET (du mas de Sueilles), la somme de 813 francs 72 centimes 1/2 que lui devait feu Jacques 2 EUZET (oncle de Fulcrand), selon une obligation passée devant le notaire CLAPAREDE, de Viols-le-Fort, le 19 frimaire an V (09.12.1796) ; cette obligation est due par les héritiers de Jacques 2 EUZET ; la vente et cession est faite pour le même montant que Fulcrand paye immédiatement ; Marcelin RICOME subroge Fulcrand EUZET à son droit, place, privilège et hypothèque ; l'acte est passé dans sa maison, à Viols-le-Fort, en présence de Vincent SERVEL (cordonnier) et Jacques CAISERGUES (tisserand) qui signent avec le notaire ; il ne signe pas "à cause de la faiblesse de sa main" (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; + 19 vendémiaire an XIV (11.10.1805) dans son domicile, à Viols-le-Fort, âgé de 60 ans ; les déclarants sont deux voisins : Antoine VAQUIER et Barthélémy BURÉ, fabricants de bas. "La lignée" (génération 14)
ROCHE Marie fa Pierre et Andrine GABRIELLE, de Saint Etienne de Gourgas (34) (information de M. Philippe
WALCKER, à partir du Cm) ; ° vers 1669 ; x Sébastian EUZET (fs François et Isabeau MARRE), le 18.10.1693 paroisse
Notre-Dame-des-Tables, de Montpellier ; Cm notaire BRUGUIERE, de Montpellier, le 20.09.1693 ; + à 32 ans, le 03.09.1701,
Notre-Dame-des-Tables, de Montpellier ; (+) le 04.09.1701 dans le cimetière de la paroisse. "La lignée"
(génération 12)
ROUSSEL Marie fa Antoine (jardinier habitant Notre-Dame-de-Londres) et Jeanne VIGNE (sans profession) ; ° 18.05.1800 (28 floréal an 8), à Notre-Dame-de-Londres ; domiciliée à Notre-Dame-de-Londres quand elle se marie ; Cm, le 06.07.1826, avec Jean-Baptiste EUZET (fs Jacques et Marie SOULAS) : il est dit "cultivateur, natif dans la commune de Cazevieille, domicilié dans la commune de Viols le Fort, demeurant depuis une année dans cette commune de Notre Dame de Londres" ; fils de Jacques EUZET, celui-ci est domicilié et habite dans la commune de Viols-le-Fort ; sa mère, Marie SOULAS est décédée ; il procède de la présence et du consentement de Denis CASTEL (menuisier à Notre-Dame-de-Londres), par procuration de Jacques EUZET ; le notaire a reçu cette procuration (en brevet), le 03.07.1826, paraphée par le dit CASTEL des mots ne varietur ; dans cette procuration, Jacques EUZET explique "qu'il ne sera en rien responsable des constitutions dotales et autres objets donnés à la future épouse" ; Marie ROUSSEL procède de sa mère, Jeanne VIGNE (veuve d'Antoine ROUSSEL), présente et consentante, et se constitue en dot, de son chef, 200 francs, somme à laquelle ont été amicalement évalués "ses bijoux et dorures" ; Jean Baptiste les tient pour reçus, "le présent mariage s'accomplissant" ; il les reconnaît et les assure sur tous ses biens, présents et futurs ; il les affecte en faveur de sa future épouse ; Jeanne VIGNE donne à sa fille, en avancement d'hoirie et de succession, 2000 francs ; elle promet et s'oblige de les payer dans deux mois à compter de ce jour, sans intérêts jusqu'alors, à peine de tous dépens, dommages et intérêts ; les parties font les obligations et renonciations de droit ; l'acte est fait dans la maison de Jeanne VIGNE, à Notre-Dame-de-Londres, en présence de Jean Jacques RICOME (propriétaire foncier) et de François CRUEIZE (instituteur) qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; x Jean-Baptiste EUZET, le 06.08.1826, à Notre-Dame-de-Londres, en présence de Denis CASTEL (procureur de Jacques EUZET), Jeanne VIGNE (mère de l'épouse), Joseph CANCEL, Jean Jacques RICOME, François CRUEIZE et Antoine SERANNE (tous de Notre-Dame-de-Londres) ; par le même acte, ils reconnaissent Marie Magdelaine, leur fille, ; celle-ci meurt le 22.10.1826, à Notre-Dame-de-Londres ; elle ne sait pas signer ; + 12.11.1826, à Notre-Dame-de-Londres "La lignée" (génération 15)
ROUVEIROL Laurens fs Barthélémy (+ avant le mariage de son fils) et Jaquette CLAPAREDE, du mas de
la Blaquière ; x Marguerite EUZET (fa François et Isabeau MARRE), Cm 08.02.1685, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : il est
"libre et majeur de 25 ans", assisté de Joseph ROUVEYROL, son frère et de son oncle Etienne RICOME, il prévoit 150 livres en "droit d'augment et de survie" (en cas de + avant son épouse) plus la restitution de toutes "les bagues, robes et joyaux qu'il y pourra avoir acquis pendant son mariage", pour cela il hypothèque ses biens ; il signe. (pour la suite de ce Cm, voir
Triadou (3), à l'article sur son épouse, Marguerite EUZET) ; testament, le 27.08.1697 : 2 E 70 138 f° 55 (relevé de Pignan
du CGL) "La lignée"
(génération 12)
ROUVEYROL Marthe ° 12.01.1679, à Viols-le-Fort ; b 16.01.1679, à Viols-le-Fort : p Barthelemi ROUVEIROL, m Marthe JEAN ; fa Joseph (baille de "Saint Jean de Combejagues", habitant au mas André, de Viols-le-Fort ; il signe) et Marguerite SERVEL (elle ne sait pas signer) ; x Jean Baptiste EUZET (fs Etienne et Marie SERANE), Cm 17.07.1695 : elle est assistée de ses parents, de ses oncles, le prêtre Jean ROUVEYROL, Etienne ROUVEYROL (ménager du mas André) et Raymond ALARY, de son cousin germain Joseph SOULAS (de Viols-le-Fort), de son cousin du mas de Roussières Jacques RICOME ; assiste également, Jacques PLANQUE (conseiller du roi, auditeur en la cour des comptes, aides et finances de Montpellier, maire perpétuel de Viols-le-Fort) ; elle ne sait pas signer ; la dot des ROUVEYROL est de "1100 livres et un garnimant de lict de valleur de 40 livres, un garderobe de valleur de 30 livres et un habit complet de la valeur et estoffe quil plaira a lad. feucteure fiancee, une douzaine et demy serviettes, six linceuls, une bague dor", dont 200 livres, les linceuls (draps), serviettes et bague d'or du chef maternel, le reste étant du chef paternel ; à ceci s'ajoutent 100 livres donnés par Jean ROUVEYROL, prêtre de la cathédrale Saint Pierre de Montpellier, oncle de Marthe ; sont payés immédiatement : 550 livres "en escus blancs et monnoye" ; l'augment dotal est de 200 livres par Jean Baptiste EUZET (pour elle) et 100 livres de Marthe ROUVEYROL (pour lui) ; le reste de la dot doit être payé dans un an à compter du jour de ce contrat (Jean MAUMEJAN, "notaire royal de des lieux de laval de Montferrand et de Londres", étude aux Matelles) ; en réalité le reste de la dot n'a été payé que le 04.05.1697 ; à cette date, on trouve la quittance de dot chez le même notaire, à savoir, de ses parents, 550 livres, un "garnimant de lict, un garderobe, un habit complet, une douzaine et demy serviettes, six linceuls et une bague dor", plus 100 livres du prêtre Jean ROUVEYROL, oncle de Marthe, cette quittance constituant donc le reste de ce qui était prévu de payer au contrat de mariage ; l'acte de la quittance est fait et récité dans la maison de Jean Baptiste EUZET, à Viols, en présence de Michel COMBES et de François MARTIN, de Viols, qui signent avec Jean Baptiste et le notaire Jean MAUMEJAN, des Matelles ; la forme retenue du patronyme est ROUVEYROL mais on trouve aussi ROUVEIROL dans les signatures, cependant que dans les deux actes (le Cm de 1695 et la quittance de 1697), le notaire écrit ROUVAYROL. "La lignée" (génération 11)
Les signatures au bas du contrat de mariage de
Marthe ROUVEYROL
Le pont du Renard, envahi par la végétation (Photo Alfred ROMAIN, le 11.08.2006) |
Le mas du Renard, toujours existant et imposant (Photo Alfred ROMAIN, le 11.08.2006) |
Les belles rues ombragées de Viols
(photo J.C.E. 08.07.2004)
Un des gros problèmes qui se pose dans la recherche sur Viols-le-Fort est la lacune dans l'état civil, qui va de 1822 à 1850 (du moins sur le site Internet des AD 34). Pour pallier cette carence, il faut faire appel aux tables décennales et aux registres de l'enregistrement pour les contrats de mariage. C'est ainsi que nous avons pu trouver celui de Marguerite CAIZERGUES et celui de Jean ARNAUD. Il ne reste plus qu'à se reporter aux registres physiques des notaires concernés lors d'un déplacement aux AD 34, à Montpellier. Par ailleurs, les recensements apportent des renseignements que l'on ne trouverait pas ailleurs. De plus, celui de 1846 du Mas-de-Londres a été conservé et est disponible sur le site des AD 34. C'est grâce à lui que nous avons pu découvrir la nouvelle résidence de Jean Joseph EUZET et de sa famille (c'est une grande chance car le recensement de 1846 a disparu pour la plupart des villages de la région). Enfin, c'est par un message de M. Christophe CHAZOT, du 05.08.2009 du forum CGW 34, que nous avons appris la date et le lieu du contrat de mariage de Jean Baptiste ARNAUD, fils de Jean et de Marie EUZET. Jusqu'ici, nous n'avions pas situé le mariage ARNAUD/EUZET. La consultation de cet acte nous a appris que Jean ARNAUD et Marie EUZET habitaient alors à Montpellier (en 1875). Ainsi, nous voyons bien tout l'intérêt du croisement de ces sources. Seule la consultation des contrats de mariage imposera un déplacement mais le but de la recherche est clairement ciblé et le temps nécessaire devrait être réduit.
En ce qui concerne le mas de Prat, nous avons employé ici la "méthode" des allers-retours entre les compoix et les minutes notariales.
Ainsi, les compoix d'Argelliers de 1531, de 1550 et de 1664 permettent de mieux comprendre la minute du 18
août 1671 qui rappelle, pour le mas de Prat, les reconnaissances précédentes
(2 E 81/121, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) :
- celle de Jéhan HOSTET, le 23 mars 1519,
- celle de Barthélémy HOSTET, le 18 décembre 1566,
- celle de Pierre SERANE, le 31 octobre 1607.
La donation du 17.08.1672 (photos n° 1, 2 et 3) qui se trouve dans le minutier du notaire Etienne EUZET, de
Viols-le-Fort (2 E 81/122 notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort)
montre aussi que Catherine SERANE était fille et
héritière de Pierre SERANE (celui qui était marié avec Catherine EUZET, fille
elle-même de Guillaume EUZET et de Guillaumette HOSTET), du mas de Prat. Sébastien EUZET, du même mas,
était le donataire universel de Catherine SERANE.
Inversement, ces reconnaissances ne montrent pas les divisions fiscales entre tenanciers qui, elles, sont bien visibles dans
les compoix. C'est donc une lecture parallèle qu'il convient de faire pour saisir l'ensemble de la situation.
n°1 |
n°2 |
n°3 |
La situation de Catherine SERANE, en 1682
La situation de Catherine SERANE, en 1682
(suite)