La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).
Les branches du Mas-de-Londres.
(T 20)
Pour mieux situer les EUZET du Mas-de-Londres, il est suggéré:
De retrouver les EUZET du Mas-de-Londres dans la généalogie de la lignée du mas d'Euzet
de Saint-Gély-du-Fesc et du Triadou (générations 9 à 16) :
"La lignée". |
Signification des abréviations : ° : naissance b : baptême p : parrain m : marraine fs : fils fa : fille test : testament x : mariage Cm : contrat de mariage + : décès (+) : enterrement ca : vers, environ AD : Archives départementales |
La présentation du
lieu.
La présentation du lieu
Carte IGN n° 2742 ET
L'état des connaissances
Au XVIe siècle
Les EUZET qui s'installent au mas-de-Londres au XVIe siècle :
Un "isolé"
Les EUZET qui s'installent au mas-de-Londres au XVIIe siècle :
Une branche issue de Cazevieille
L'état des
connaissances.
Questions.
Le recensement de 1901 ;
Au XVIIe siècle
Au XVIIIe siècle
Au XIXe siècle
Au XXe siècle
Génération 1 (génération 9 de "La lignée"
Jean dit Mortiès (fs ?) : l'hypothèse la plus probable est qu'il soit le frère de Jacques EUZET, lequel est marié avec Marthe ROUX) ; du cros de Mortiès ; x Catherine REBOUL, vers 1592 ; cousin de Jean EUZET, marié avec Catherine LISSORT, il est présent à leur contrat de mariage, le 30.12.1595 ; le 20.08.1600, une autre minute notariale indique que Jean HEUZET (dit Mortiès) habite alors au Château de Londres ; il réside ensuite à Viols-le-Fort, au moins en 1619 (accord sur la succession de sa belle-mère, Dauphine EUZET, avec les REBOUL, le 29 novembre).
Génération 1 "La lignée". (génération 9)
Jacques (fs Fulcrand (écrit "Foucrand") et Ant(h)onie GARONNE, du mas de Sueilles (écrit "Suelhes"), à Saint Etienne de Cazevieille) ; il est cité dans un testament de son père, le 26.05.1586 comme "Jacques HEUZET, son fils non marié" ; le .. 1609, André GUIZARD (de Saint-Gély-du-Fesc) reconnaît qu'il doit 80 livres à Jacques EUZET, suite à la vente de " bled, 20 cestiers tozelle et 6 cestiers mescle" qui vient d'être faite ; il promet de rembourser à la fête de sainte Madeleine prochaine, y compris les intérêts ; GUIZARD oblige sa personne et ses biens présents et futurs et les soumet au sénéchal, présidial et petit scel royal de Montpellier ; l'acte est fait en présence de François CRESPIN (laboureur de Montpellier) et de Jean de RICARD (docteur en médecine) qui signent ; la quittance est en marge, au 24.01.1612 (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier) ; le 07.02.1609, Mathieu ROUX (de Saint-Gély-du-Fesc) reconnaît devoir 58 livres 14 sols à Jacques EUZET (du mas de Sueilles) ; cette somme vient de trois obligations : la première d'un montant de 12 livres 10 sols, pour un compte conclu entre eux le 20.11.1606, la seconde d'un montant de 30 livres, le 04.11.1608, suite à la vente de "4 cestiers bled mescle" et d'un prêt de 16 livres 4 sols ; tous ces contrats chez le notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier ; ROUX s'engage à rembourser les 58 livres 14 sols "le dimanche de la magdelaine prochaine", sous l'obligation de sa personne et de ses biens présents et futurs qu'il soumet au siège présidial, petit scel royal de Montpellier ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Louis GAYRAU (de Montpellier) et de Jean VAZELLES (praticien de Montpellier) qui signent ; en marge de l'acte, il y a la quittance du 02.03.1612 ; le 19.02.1609, Guillaume GILLY (des Matelles) déclare devoir 19 livres 10 sols à Jacques EUZET (du mas de Sueilles), suite à la vente de " bled mescle bien et marchant" ; il s'engage à payer le jour de la Madeleine prochaine, à peine de tous dépens, dommages et intérêts ; il place pour sûreté sa personne et ses biens présents et futurs et les soumet au droit, siège présidial, petit scel de Montpellier ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Nicolas HEBRARD (de Montpellier) et de Barthélémy DAVID (de Saint George) qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier) ; Cm, le 24.06.1610, avec Gellie FOURNIER (du mas d'Alegre, au château de Londres) : Jacques FOURNIER (père de Gellie) constitue en dot à sa fille la moitié de ses biens, meubles, immeubles, droits, noms et actions, présents et futurs, après son décès et celui de son épouse (Gracie JEAN) ; il ajoute une "robe gonnelle de la couleur qui lui plaira et ung fustaine qu'il promet lui payer le jour de ses espouzalles" ; Gracie JEAN constitue, en augmentation de dot à sa fille une robbe gonnelle de la couleur qui lui plaira et ung fustaine quil promet lui payer et bailler le jour de ses espouzalles" ; de plus, Gracie JEAN constitue en augmentation de dot à sa fille la moitié entière de tous et chacuns ses biens, meubles et immeubles, droits et actions, présents et futurs, après son décès et celui de son mari ; Jacques EUZET reconnaît et assure tous ces biens en faveur de Gellie FOURNIER, pour lui être restitués ou à qui de droit, le cas arrivant ; Jacques EUZET donne à sa fiancée comme croix d'augment dotal la somme de 60 livres, ensemble toutes les bagues et robes qu'il lui donnera pendant le mariage ; Gellie FOURNIER lui donne, pour la même raison la somme de 30 livres, à payer au survivant ; il est aussi convenu que Jacques EUZET sera tenu d'apporter à Jacques FOURNIER la somme de 300 livres qu'il sera tenu de mettre à disposition de sa fiancée le jour des noces ; moyennat quoi, Jacques FOURNIER promet de nourrir et d'entretenir les futurs époux et leur famille dans sa maison et à sa table, pendant sa vie et celle de Gracie JEAN ; Jacques EUZET pourra répéter la somme de 300 livres, tant sur la moitié des biens constitués en dot que sur le restant ; les acquisitions faites par Jacques EUZET pendant le temps qu'ils resteront ensemble, pourront être mises à son nom, par le moyen de l'argent qu'il possède, à condition d'honorer ses beaux-parents ; le père de Jacques EUZET, Fulcrand, donne à son fils la somme de 150 livres pour tous ses droits paternels et maternels, qu'il promet de payer le jour des épousailles ; les parties obligent leurs biens présents et futurs qu'ils soumettent aux rigueurs des cours de Montpellier, gouverneur, siège présidial, petit scel, ordinaires dudit Montpellier ; l'acte est fait à Montpellier, dans le logis de la tour, en présence d'Antoine BUREAU (prêtre et curé de l'église de la Canourgue), Jean COULET (du mas de Roubiac), Antoine REBOUL (demi-frère de la fiancée), Antoine REBOUL (du château de Londres), Jean EUZET (frère de Jacques), André ALEGRE (du château de Londres), Gaillardet JEAN (de Cazalis) et Antoine SURGIERES ; aucune marque ou signature EUZET (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier) ; x Gellie FOURNIER en 1610 ;
le 19.09.1610, au nom de son père Fulcrand, son frère Jean lui paye les 150 livres promises dans son Cm ; une quittance est délivrée et Jacques EUZET s'en satisfait et renonce à demander autre chose quant à ses droits paternels, maternels et fraternels ; l'acte est passé au mas de Sueilles, en présence de Bertrand ROBIEU (de Saint-Martin-de-Londres), de Pierre et Antoine REBOUL (frères, du château de Londres) et de Mathieu VINCENS (de Cecelles) qui est le seul à signer avec le notaire (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles) ; le 19.09.1610, il prête 150 livres à son frère Jean ; celui-ci s'engage à le rembourser dans deux ans, en deux versements égaux ; l'acte est passé au mas de Sueilles, en présence de Mathieu VINCENS (de Cecelles) qui signe et de Barthélémy SERANE (de Grabels), qui appose sa marque BS et de Bertrand ROBIEU, de Saint-Martin-de-Londres (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles) ; le 19.09.1610, il apporte à son beau-père, Jacques FOURNIER, les 300 livres promises à son Cm ; il en a l'acquit, les biens sont hypothéqués en conséquence et soumis aux rigueurs des cours ; l'acte est passé au mas de Sueilles, en présence de Bertrand ROBIEU (de Saint-Martin-de-Londres), de Pierre et Antoine REBOUL (frères, du château de Londres) et de Mathieu VINCENS (de Cecelles) qui est le seul à signer avec le notaire (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles) ;
dans la même année 1610, il est créancier d'André GUIZARD (de Saint-Gély-du-Fesc) à qui il prête du blé le 9 janvier, pour un montant de 14 livres que GUIZARD rembourse par acte du 4 septembre ; il prête 300 livres à Pierre COULLET (qui signe COLLET), le 6 janvier ; il prête du blé pour un montant de 18 livres à Georges COULLONDRE (du mas de Coulondre, à Saint-Gély-du-Fesc), le 4 septembre ; pour tous ces contrats de l'année 1610, Jacques EUZET est dit "du mas de Suelhes" ; de même, le 09.03.1611, quand il vend 20 cétiers "bled beau et marchant" pour 35 livres à André GUIZARD (de Saint-Gély-du-Fesc) ; celui-ci s'engage à les payer "le jour de la Madelayne prochaine venant" ; en sûreté GUIZARD oblige sa personne et ses biens, actuels et futurs, qu'il soumet au sénéchal, présidial et petit scel de Montpellier ; l'acte est passé dans l'étude, en présence, notamment, de Nicolas HEBRARD (praticien) qui signe (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier) ; le 24.01.1612, Gerry COULONDRES (du mas de Coulondres, à Saint-Gély-du-Fesc) reconnaît lui devoir 30 livres, qu'il s'engage à lui payer le jour de la sainte Madeleine prochaine ; ces 30 livres correspondent à : 1/ 18 livres pour l'obligation conclue entre eux devant le notaire Jean ROUSSEL, le 04.09.1610 (sans préjudice de la taille et d'hypothèques) et 2/ 12 livres pour vente "de bled beau et marchant" que COULONDRES déclare avoir reçu à son contentement, le tout sous l'obligation de sa personne et de ses biens présents et futurs, qu'il soumet aux cours, présidial, petit scel de Montpellier ; dans cet acte, Jacques est dit "du mas de Suelhes paroisse du causse de la Figarède" ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Nicolas HEBRARD (praticien) et d'Etienne BROULLET (de Prades) qui signent (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier) ; dans la même année, il sera ensuite domicilié au Mas d'Alègre, paroisse du château de Londres, comme on le voit dans l'obligation qu'il accorde à Fulcrand SOULAS (de Saint-Gély-du-Fesc - le prénom est écrit Foucrand et le nom sous deux formes : SOULLAS, et SOLAS), le 02.05.1612 ; en effet, dans cet acte, il est dit "natif du mas de Suelhes habitant du chateau de Londres" ; SOULAS reconnaît lui devoir 100 livres (soit 67 livres pour un prêt que Jacques EUZET vient de lui faire et 33 livres suite à une obligation non réglée de son père, Guillaume SOULAS, le 04.03.1608) ; SOULAS s'engage à rembourser dans un an, à compter de ce jour ; pour l'observation de ces clauses, SOULAS oblige sa personne et ses biens, présents et à venir, qu'il soumet aux rigueurs des cours du sénéchal, siège présidial, petit scel royal de Montpellier ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Nicolas HEBRARD et d'Antoine ROUX, de Montpellier, qui signent (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier) ; même lieu de résidence indiqué dans le testament du 11.11.1613 de Fulcrand EUZET, son père, où il est cité comme : "son fils a présent résidant au château de Londres (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles) ; le 15.04.1612, il est remboursé par son frère Jean des 150 livres empruntées en 1610 (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles) ; le 11.11.1616, une transaction financière met en jeu Jacques EUZET, fils de Fulcrand du mas de Sueilles, à présent habitant du Château de Londres ; le 28.02.1617, Jacques EUZET, beau-fils du feu FOURNIER est présent au mariage d'Antoinette FOURNIER, fille de Jacques FOURNIER et de Gracie JEAN ; le 22.04.1617, il rembourse 400 livres avec Antoine PERTRACH (du mas de Molière nègre, à Saint-Jean-de-Cuculles) à Jacques de MAULEON de la Bastide (chevalier de l'odres de Saint Jean de Jérusalem, commandeur de Saint Christol et d'Espalion) et c'est Jean de RATTE, sieur de Cambous (qui a procuration) qui reçoit l'argent ; ces 400 livres représentent un solde à payer car, depuis le 04.12.1612, EUZET et PERTRACH sont rentiers de la métairie de Bruguières et de la tuilerie dépendant de la commanderie ; le bail était de 500 livres par an et ils ont déjà réglé 2000 livres ; dans cet acte, Jacques EUZET est bien indiqué comme étant du "château de Londres" (notaire Antoine COMTE, de Montpellier) ; le 20.04.1618, un acte concernant une ALEGRE est fait en faveur de Jacques EUZET habitant au mas d'Alègre ; le 25.09.1618, Antoine REBOUL, fils de feu Guiraud REBOUL, tailleur du mas d'Alègre, prévoit dans un nouveau testament une clause en faveur de Gellie FOURNIER femme de Jacques EUZET ; le 13.12.1644, il récupère la dot accordée à Antoinette, sa fille décédée sans enfants, des mains de Pierre DELMAS, son mari survivant, grâce à la clause dite du droit au retour prévue au contrat de mariage de sa fille (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles) ; on retrouve une dernière fois Jacques EUZET du mas d'Alègre, le 19 février 1653, à
l'occasion d'une reconnaissance féodale qu'il fait au Marquis de Londres pour une terre au terroir de Gabriac (pour le même terrain, il y a
une nouvelle reconnaissance en février 1685 mais faite cette fois par Fulcrand 2 EUZET au profit de Jeanne de SOUBIRAN DARIFAT, veuve et
héritière de Blaise de ROQUEFEUIL ; dans cet acte, la reconnaissance précédente est rappelée et il est indiqué
que Jacques était le père de Fulcrand 2, celui que l'on retrouve à la génération suivante).
Génération 2 "La lignée". (génération 10)
Fulcrand (fs Jacques et Gellie FOURNIER) ; ° ? ; le 21.04.1652, il habite au mas d'Allegre (Alegre), paroisse du château de Londres, quand Pierre REBOUL, de ce mas, délivre une quittance à Antoine DUPIN, de Puéchabon ; il est témoin de cet acte et il signe (notaire Guillaume COMBES, de Puéchabon) ; Cm avec Jeanne PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres, le 13.02.1654 : le père de Jeanne avait constitué en dot à sa fille la somme de 400 livres, comprenant 60 livres de Jeanne BOUDON (ayeule de Jeanne PRUNET) et, en outre, deux habits, un coffre et 24 livres en appui dudit mariage (tous ces éléments, selon la convention entre Fulcrand EUZET et Jean PRUNET fils, du 10.09.1685) ; x Jeanne PRUNET, en 1654 ? ; habitant au mas d'Alègre, Fulcrand EUZET s'est aussi installé à Saint-Martin-de-Londres, probablement dès le 24.05.1667, année où il loue une maison à Jean REBOUL (du mas de Prax ou Prats), "au faubourg de Saint-Martin-de-Londres." (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort - à compléter) ; le 18.02.1668, c'est une autre maison "au faubourg de Saint-Martin-de-Londres.", qu'il loue pour 5 ans, à compter du 01.03.1668 ; l'acte indique qu'il est toujours habitant "au chateau de la Roquette" ; ce nouveau bien est mis à disposition par Denis ESTEVE, de Saint-Martin-de-Londres et consiste en une maison, un jardin qui est derrière, plus une vigne au même terroir "de contenance d'environ douze journaux" ; la maison, logis et jardin confrontent Guillaume VIGIÉ, Jean BERTHEZENE et Pierre VALETTE, cependant que la vigne confronte François CASTEL, Marc ROUSSEL et Fulcrand MASCLA ; l'accord se fait pour une somme de 315 livres ; Denis ESTEVE reconnaît qu'il a déjà reçu 23 livres de Fulcrand EUZET ; celui-ci s'engage ensuite à payer 80 livres à Noël ALLEGRE, du causse du Frouzet (beau-frère de Denis ESTEVE, celui-ci lui doit cette somme pour solde de la dot d'Isabeau ESTEVE, sa soeur) ; il s'engage aussi à payer 90 livres à Marguerite MASCLAC, veuve de Pierre ROBIN, de Saint-Martin-de-Londres (pour la vente d'une mule à Denis ESTEVE) et, enfin, il s'engage à payer 122 livres à Pierre CANCLAUX de la "mesterie d'Alcan, paroisse de Rouët" (pour la vente d'une mule à Denis ESTEVE) ; Fulcrand EUZET accepte la délégation de paiement, les parties obligent leurs biens qu'ils soumettent aux rigueurs des lois ; l'acte est passé en l'étude du notaire, en présence de Jean OLLIER (bourgeois de Saint-Martin-de-Londres), Pierre MADIERES et Jean FARRAN, qui signent avec les parties (notaire Jacques DURRANC, de Montpellier) ; en ce qui concerne la maison louée en 1667, un problème s'est élevé ; en effet, le 15.02.1668, Guillaume CAUSSE avait acheté cette maison à Jean REBOUL ; la maison étant alors "tenue et arrentée par ledit EUZET", CAUSSE entendait bien obliger le locataire à déguerpir, aussi le fit-il assigner devant les officiers ordinaires de Saint-Martin-de-Londres ; à l'instance, EUZET fit appeler Fulcrand REBOUL (frère de Jean) pour le voir condamner à la garantie, attendu qu'il lui avait fait l'arrentement ; sur quoi, le jugement rendu a condamné EUZET à vider les lieux dans un délai de deux mois, plus des frais évalués à 3 livres et, ensemble, CAUSSE et REBOUL furent condamnés à garantir EUZET aux dépens pour un montant de 6 livres ; le 13.05.1668, CAUSSE demanda à EUZET de partir dans un plus court délai, sinon il ferait appel ; devant le refus, il fit appel devant la cour présidiale de Montpellier, le 15.05.1668 ; Fulcrand EUZET ne s'étant pas présenté, Guillaume CAUSSE fit expédier défaut, le 01.10.1668 ; le défaut ne fut pas jugé, parce qu'EUZET se présenta ultérieurement ; CAUSSE fit dresser et communiquer ses griefs audit EUZET ; un jugement fut alors rendu contre EUZET et visant à fixer la rente de la maison, pour la jouissance de l'occupation ; finalement, le 15.10.1673, un compromis fut signé entre les deux parties pour désigner des experts, afin d'estimer la rente de 6 mois et la liquidation des frais de l'instance [il est évident qu'il doit y aavoir d'autres actes entre 1668 et 1673 (c'est le compromis qui donne les détails de la procédure en 1668) mais ils restent à trouver] ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jacques CAUSSE (travailleur) et d'Antoine IRLES (maréchal à forge), de Saint-Martin-de-Londres, qui signent avec les parties (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ;
le 09.05.1669, il est témoin pour la vente d'un jardin, à Saint-Martin-de-Londres, par Pierre VALLETTE à Denis ESTEVE, au prix de 200 livres ; "l'acte est fait et récité publiquement aux fauxbourgs bas dudit Saint Martin maison dudit ESTEVE tenue en afferme par Sr Fulcrand EUZET hoste (aubergiste) ou pand (pend) pour enseigne Saint Martin" ; Fulcrand signe avec VALLETTE (qui signe son nom avec 2 l et 2 t) et ESTEVE (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 22.02.1671, Denis ESTEVE déclare devoir 400 livres à Fulcrand EUZET ("lieutenant du viguier"), somme destinée au paiement des fournitures et frais pour la maison et étable qu'ESTEVE a fait aux barris et qui est en afferme audit EUZET ; Fulcrand EUZET jouira des lieux jusqu'à l'entier paiement de 400 livres (le prêt constitue donc une avance sur les loyers que devrait payer Fulcrand) ; ESTEVE oblige et hypothèque ses biens, présents et futurs, soumis aux rigueurs des cours du sénéchal, siège présidial, petit scel royal de Montpellier ; l'acte est fait dans la maison d'ESTEVE, en présence d'Etienne NADAL (maçon) et de Jean OULLIE, dudit lieu, qui signent avec les parties (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ;
le 15.12.1672, il est bénéficiaire d'une cession et rémission pour 95 livres que lui fait Pierre PLANCHE, maître horloger ; ce dernier lui doit cette somme mais comme les consuls lui sont débiteurs d'une somme de 270 livres pour l'horloge qu'il a fait à Saint-Martin-de-Londres, il autorise Fulcrand à prendre ces 95 livres sur la dette des consuls, représentés dans l'acte par Guillaume CAUSSE ; les parties obligent leurs biens et les soumettent à la cour présidiale, petit scel royal de Montpellier ; l'acte est fait dans la maison du marquis de la ROQUETTE, en présence de M. de la FRAISSINETTE et de Jean OLLIER qui signent avec Fulcrand ; PLANCHE ne sait pas signer ; dans cet acte, Fulcrand est indiqué comme hôte et résidant audit Saint Martin (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ;
le compoix du Castel de Londres (qui deviendra le Mas-de-Londres) de 1672 comprend son manifest au faubourg du mas d'Alegre : 1/ "Sa maison d'habitation scituee aud feaubourg et palher confrontant du levant Jacques GLEIZE, du midy la rue publique du couchant lad rue et du vant droit Jacques GLEIZE contenant le maison de plai fondz six canes en prezage trois solz et le palher contenant cinq canes quatre pans en prezage onze deniers le tout trois solz onze deniers" [en marge : "tiens Fulcrand CANCEL par contrat reçu Me PRUNET notaire le 28 avril 1715, mudat (mutation) sur l'année 1717] ; 2/ un palier et jardin joignant audit faubourg, confrontant du levant la rue publique, du midi Jean CALARIÉ, du couchant Fulcrand ALEGRE ... (même mutation que pour l'article 1) ; 3/ un champ situé au terroir appelé Decantel, confrontant du levant les terres communes, du midi et couchant Guillaume CANCEL, du vent droit le chemin qui va de Sommières à Saint Martin ... (même mutation que pour l'article 1) ; 4/ un champ et herme situé au terroir appelé de Puech haut, confrontant du levant Fulcrand JEAN, du midi André JEAN, du couchant Laurent DELEUZE et Antoine ALEGRE, du levant le sieur de LA FRAISINEDE ... (même mutation que pour l'article 1) ; les n° 5 à 11 manquent (pages absentes) ; 12/ une aire indivise avec Pierre JEAN et Jacques GLEIZE, confrontant du levant Laurent DESHEUZES et en partie Raymond FLOURAC, du midi, couchant et vent droit Pierre JEAN ... (même mutation que pour l'article 1) ; 13/ un pré et herme situé à las Prades, confrontant du levant le chemin allant à Montpellier faisant division du taillable de Londres, du midi Jean SABATIER, du couchant les patus, du vent droit Jean ALARI ... (même mutation que pour l'article 1) ; les manifests qui suivent sont aussi du mas d'Alegre (Jacques GLEIZE, Antoine ALEGRE, Guillaume CANCEL, Fulcrand GLEIZE, Raimond FLOURAC ... avec, notamment, des maisons à deux étages) ; le 06.07.1674, Raymond FLOURAC (du mas d'Alègre) rembourse Fulcrand EUZET de 25 livres, montant dû suite à une obligation contractée devant le notaire Guillaume CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres (minutier perdu - la date n'est pas indiquée mais il s'agit d'un "contrat d'engagement d'un jardin") ; en fait, l'acte indique la provenance de cette somme par un contrat entre Raymond FLOURAC et Jean JEAN du Castel de Londres) ; les parties obligent leurs biens et les soumettent au petit scel royal de Montpellier ; l'acte est passé dans la maison de Jean NADAL vieux, en présence de Jean ROUBIEU, de Saint-Martin-de-Londres ; FLOURAC (écrit aussi FLARAC) ne sait pas signer (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 21.04.1675, il passe un accord avec Denis ESTEVE ; ce dernier lui paiera les 544 livres 10 sols qu'il lui doit et Fulcrand se charge des deux années d'intérêts qu'ESTEVE doit à VALLETE pour l'achat de son jardin ; la "vente de fruits" découlant de l'acte du 18.02.1668 est arrêtée, l'acte en question étant barré et cancellé ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'Etienne PRUNET (apothicaire) et de Jean OULLIÉ (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ;
le 28.10.1675, Denis ESTEVE vend à Fulcrand EUZET pour 9 ans, les fruits, rentes et tenure d'une ferme, maison, jardin et vigne, au tenement des Peirieres, pour une somme de 620 livres ; Fulcrand indique bien connaître la contenance et les confronts ; le paiement est effectué, à charge pour Fulcrand de payer 25 livres à Henri MALIEN pour la taille qu'ESTEVE devait à Denis PRUNET, à charge aussi de payer 50 livres à Marie de BERNADIER pour l'intérêt de la somme de 200 livres qu'ESTEVE devait à VALLETTE pour l'achat d'un jardin cédé à ladite BERNADIER, veuve de Me MARSAL (notaire de Montpellier) ; la vente est du même jour ; Fulcrand devra gérer en bon père de famille, fossoyer la vigne, etc. Les parties barrent et cancellent tous contrats passés entre eux et soumettent leurs biens aux rigieurs des cours, petit scel royal de Montpellier ; l'acte est fait dans la maison d'ESTEVE, en présence d'Etienne PRUNET (maître apothicaire) et de Jean OULLIÉ, de Saint-Martin-de-Londres, qui signent avec les parties (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 28.10.1675, Françoise VALLETTE, créancière de Denis ESTEVE pour 200 livres (suite à la vente d'un jardin par son père), cède à Fulcrand EUZET cette créance avec l'intérêt, afin qu'il paye Marie de BERNADIER, ce qu'il s'engage à faire ; les parties obligent et hypothèquent leurs biens qu'ils soumettent aux rigueurs des cours, présidial, petit scel royal de Montpellier ; une quittance est délivrée ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'Etienne PRUNET (maître apothicaire) et de Jean OULLIÉ, de Saint-Martin-de-Londres, qui signent avec les parties (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; dans les deux actes de 1675, Fulcrand est indiqué comme "lieutenant de viguier", à Saint-Martin-de-Londres ; le 04.09.1679, Marie MICHEL, veuve de Jean PRUNET, afferme à Fulcrand EUZET le domaine acquis de CALATGES par son défunt mari ; Fulcrand déclare être bien informé sur ce domaine ; le bail est pour 5 ans qui ont commencé le 15 juin dernier ; il est entendu que les fruits et raisins de la dernière cueillette appartiendront à la demoiselle MICHEL, cependant que le bled de la dernière année appartiendront à Fulcrand ; le prix est de 200 livres chaque année, en deux versements de 100 livres, l'un le 15 juin et l'autre le 15 décembre ; elle déclare avoir été payée de 100 livres pour la paye du 15 juin et elle délivre une quittance ; ils obligent leurs biens qu'ils soumettent au forces et rigueurs de toutes cours et l'ont juré ; l'acte est fait dans le logis de la dlle MICHEL, enprésence de Jean OLLIER (viguier) et de Jean CLAPAREDE, de Saint-Martin-de-Londres, qui signent avec les parties (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 12.10.1683, il est indiqué comme "hoste" de Saint-Martin-de-Londres et il accorde un prèt de 125 livres à Catherine de TIFFI (veuve de Louis de ROQUEFEUIL) et à Marguerite de ROQUEFEUIL (veuve de Jean François CAUSSE, viguier de Saint-Martin-de-Londres), mère et fille, solidairement ; le paiement se fait en écus blancs et monnaie, vérifiés et emboursés ; elles promettent et s'engagent à le rembourser à la prochaine fête de Saint Jean Baptiste (le 24.06.1684) et obligent et hypothèquent leurs biens, soumis aux forces et rigueurs de la cour du sénéchal, petit scel royal de Montpellier ; l'acte est fait et récité en l'étude, en présence de Jean OLLIER (fils d'autre), viguier de Saint-Martin-de-Londres, qui signe avec Catherine de TIFFI ; Marguerite de ROQUEFEUIL ne sait pas signer (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 28.09.1684, il passe un compromis avec sa fille Marguerite, en tant que tuteur du fils de celle-ci, Fulcrand de SAINT JULIEN ; il est décidé d'arrêter les comptes de cette tutelle par sentence arbitrale ; ils obligent leurs biens qu'ils soumettent aux forces et rigueurs de toutes cours et ils le jurent ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Jean OLLIER (viguier) et de Jean PRUNET (fils d'autre) qui signent avec les parties (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres)
Le 26.08.1685, il cède à Jean François CAUSSE, le notaire, 147 livres dues par Catherine de TIFFI (ou TIFFY - veuve de Louis de ROQUEFEUIL) ; celle-ci est débitrice, "tant de son chef que solidairement avec feue Marguerite de ROQUEFEUIL" (sa fille), à savoir : "120 livres par oblige reçue par ledit CAUSSE sous sa date et 27 livres que ledit EUZET a prestées à ladite demoiselle de TIFFY de la main a la main" ; elle accepte la cession et promet de payer ces 147 livres audit CAUSSE avec l'intérêt "d'aujourd'hui en un an" ; pareille somme de 147 livres est payée à Fulcrand EUZET, "en louis d'or et d'argent" ; la somme est vérifiée et retirée ; une quittance est délivrée ; chacun, en ce qui les concerne oblige ses biens soumis à toute rigueur de justice ; l'acte est fait dans la maison de Jean François CAUSSE, en présence de Guillaume CAUSSE, ancien notaire, et de Jean MAUMEJAN, praticien ; tous signent (notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 10.09.1685, il conclut un compromis avec Jean PRUNET fils (marié avec Françoise CALATGES, fils et héritier de Jean PRUNET, celui-ci père de Jeanne PRUNET, mariée avec Fulcrand EUZET) ; il est rappelé la dot promise par Jean PRUNET père, ainsi que par Jeanne BOUDON, ayeule de Jeanne PRUNET, dans le contrat de mariage du 13.02.1654 ; il est aussi rappelé qu'après le mariage, Fulcrand est devenu fermier d'une partie des biens de Jean PRUNET, son beau-père ; finalement, il est entendu que Jean PRUNET fils aura à payer (pour solde de tout compte) 410 livres à Fulcrand EUZET, soit 350 livres de ce jour en un an et 60 livres par Jean OLLIER (viguier de Saint-Martin-de-Londres - fils et héritier de Jeanne BOUDON) : cette somme est considérée comme "une juste compensation, à l'exclusion de l'afferme du bénéfice de Londres tenu par ledit EUZET pour l'année courante dont ils se feront raison l'un et l'autre à l'amiable" ; ils obligent leurs biens soumis à toute rigueur de justice ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Guillaume GRELIE et d'Etienne NADAL, de Saint-Martin-de-Londres, qui signent avec les parties (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ;
un recensement diocésain de Saint-Martin-de-Londres, en février 1695, indique : "Fulcrand EUZET, hoste (aubergiste), et sa femme, un garçon et une fille, ledit garçon au service de sa majesté" (le garçon doit être Jean et la fille, Anne, laquelle n'est pas encore mariée) ; il assiste sa nièce, Marie PRUNET (fille de Marguerite EUZET, sa soeur) quand elle se marie, le 20.02.1696 ; le 21.01.1696, au nom de son beau-fils, Guillaume CAUSSE (ancien notaire de Saint-Martin-de-Londres), il paye 207 livres 7 sols à Denis VIGIÉ (du mas de Masclac du pont), en écus blancs et monnaie ; une quittance est délivrée ; CAUSSE devait cette somme à VIGIÉ selon un contrat du 01.11.1693 ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Denis PRUNET et d'Etienne REBOUL, de Saint-Martin-de-Londres ; tous signent (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 30.05.1696, avec Jacques PRUNET (baille du Cayla) et Jean PRUNET, lui-même en tant que mari de Jeanne PRUNET, il paye 200 livres à Jean PRUNET (maître apothicaire de Saint-Martin-de-Londres), suite au legs OULLIÉ dans son testament ; fait en l'étude, en présence de Guillaume GRULIER et de Claude PLANIOL, qui signent avec les parties (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 22.10.1696, comme mari de Jeanne PRUNET et au nom de Jean PRUNET de Saint-Martin-de-Londres et de Jacques PRUNET, baille du Cayla de Frouzet, il paye 50 livres à Jeanne PRUNET (veuve de Pierre VIGIER), de Saint-Martin-de-Londres), pour le legs fait pas Jean OULLIÉ dans son testament ; l'acte est fait en présence d'Antoine VIGIER (apothicaire) et de Jean BOULAY, de Saint-Martin-de-Londres, qui signent avec Fulcrand (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; il fait son testament le 01.01.1698 : il demande que "ses honneurs funèbres lui soient faites et poursuivies dans ladite église suivant sa qualité et portée de ses biens" ; il lègue 10 livres à la confrérie du Saint Sacrement et 10 livres à la confrérie du Rosaire, établies en l'église ; ces deux légats seront payables dans l'année du décès du testateur, "lequel exorte moyennant iceux les confrères d'intercéder pour le repos de son âme" ; il confirme les constitutions dotales faites à ses filles, Marguerite et Catherine, aux contrats de leurs mariages et les instituent héritières particulières ; il lègue à Anne, son autre fille, la somme de 400 livres et l'institue aussi son héritière particulière ; il lègue 5 sols payables un an après son décès à ses autres proches qui pourraient prétendre droit en ses biens et en fait ses héritiers particuliers ; il nomme comme son héritière universelle et générale son épouse, Jeanne PRUNET, "a la charge d'acquitter lesdits legs et notamment celui de ladite Anne EUZET, savoir la moitié le jour de l'accomplissement de son mariage et l'autre moitié un an après et outre de rendre son entière hérédité sans aucune distraction, par exprès au sieur Jean EUZET, leur commun fils, et sans qu'elle soit tenue de lui rendre aucun compte" ; l'acte est fait dans sa maison, en présence des frères Denis et Fulcrand PRUNET, de Jean PRUNET (apothicaire), d'Henri MALIEN, de Saint-Martin-de-Londres, de Fulcrand ROUX (du causse de la Figarède) et de Guillaume VIGIÈ (du Cayla de Frouzet) qui signent avec Fulcrand (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ;
son épouse, Jeanne PRUNET, fait son testament le 02.02.1698 ; Fulcrand, son mari, est son héritier universel, à charge pour lui d'acquitter ses légats et constitutions (notamment pour leurs trois filles) et de rendre le surplus à Jean EUZET, leur fils, "a la fin de ses jours ou autrement quand bon lui semblera, sans qu'il soit tenu compte d'aucuns fonds, lesquels fonds elle lègue par exprès audit EUZET son mari" ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Guillaume VIGIÉ, du Cayla du Frouzet, Fulcrand ROUX, du causse de Cazevieille, Etienne DESPUECH (maître apothicaire), Denis et Fulcrand PRUNET (frères), Guillaume GRULIER, François BANQUAL, de Saint-Martin-de-Londres, qui signent ; elle ne sait pas signer (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 11.08.1699, Fulcrand EUZET, en tant que mari et maître des biens dotaux de Jeanne PRUNET, confesse avoir reçu de Jean PRUNET, viguier de Saint-Martin-de-Londres (fils d'autre Jean PRUNET), la somme de 350 livres, en 16 louis d'or et le reste en écus blancs et monnaie ; une quittance est délivrée ; PRUNET devait cette somme en raison des causes énoncées au contrat passé entre eux le 10.09.1685, reçu par le notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres ; Fulcrand EUZET assure cette somme sur tous ses biens, présents et futurs en faveur de Jeanne PRUNET (conformément à leur contrat de mariage), pour lui être rendue si le cas arrivait ; il oblige ses biens qu'il soumet à toute rigueur de justice et il l'a juré ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Marc BARRAL (prêtre et vicaire au Castel) et de Fulcrand PRUNET (lieutenant du viguier de Saint-Martin-de-Londres) qui signent avec les parties (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; sa maison au mas dAllègre fait l'objet d'une reconnaissance féodale par Fulcrand et Jean EUZET, père et fils, au profit de Pierre de ROQUEFEUIL, Baron de la Roquette, Seigneur du Castel de Londres, le 08.03.1705 (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort). Saint-Martin-de-Londres
Antoinette (fa Jacques et Gellie FOURNIER) ; Cm avec Pierre DELMAS, des Matelles, le 12.03.1637 (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles) ; sa dot est, notamment, de 300 livres, deux robes cadis un coffre en bois de noyer, six linceuls en toile de ménage, un matelas ; il n'y a pas de droit d'augment dotal ; un droit de retour de la dot est prévu en cas de décès sans enfants ; le 24.12.1643, elle fait son testament (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles), lègue à son mari, sa soeur (le prénom n'est pas donné), Antoinette COULET, sa cousine germaine, fille de Georges COULET, sa filleule Anne GRAS, fille de Guillaume, et déclare son père, Jacques EUZET, comme héritier universel et général ; elle décède ensuite (fin 1643 ou en 1644) car, par acte du 13.12.1644, son père récupère sa dot, en vertu de la clause du droit au retour (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles).
Marguerite (fa Jacques et Gellie FOURNIER) ; x Jean PRUNET vieux, de Saint-Martin-de-Londres, le ? ; le 30.05.1684, veuve de Jean PRUNET, elle fait un compromis avec Pierre VIGIÉ (mari d'Anne PRUNET, elle-même fille de Denis PRUNET) ; en effet, depuis le décès et l'inventaire après décès de Denis PRUNET (reçu par le notaire Guillaume CAUSSE), le 29.07.1664 il y avait procès entre Pierre VIGIÉ (héritier de Denis PRUNET) et Marguerite EUZET (héritière de Jean PRUNET) devant les officiers ordinaires de Saint-Martin-de-Londres ; Denis et Jean PRUNET devaient être frères ; elle avait ainsi obtenu la condamnation des héritiers de Denis PRUNET, le 18.12.1683, pour lui payer la moitié de la valeur d'une paire de boeufs, la moitié d'une broche en fer, inscrits à l'inventaire de 1664 et les intérêts correspondants (probablement que ces boeufs et cet instrument étaient utilisés conjointement par Denis et Jean PRUNET) ; deux experts avaient été désignés (les notaires Jean François CAUSSE et Gervais MAUMEJEAN) mais sans réussir à s'entendre sur le prix à fixer ; aussi, pour éviter de plus grands frais, les parties ont décidé de passer un compromis : VIGIÉ verse alors 60 livres à Marguerite EUZET, montant fixé amiablement, et une quittance est délivrée ; les parties obligent et hypothèquent leurs biens, présents et futurs, soumis aux rigueurs des cours du sénéchal, gouverneur, siège présidial, petit scel royal de Montpellier, ordinaire des parties ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Jacques BOUDON et de Jean MAUMEJAN (praticien), de Saint-Martin-de-Londres, qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres) ; elle fait son testament, le 30.11.1689 (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres - à rechercher), dans lequel elle lègue 100 livres, la moitié d'une chaîne d'argent et une bague d'or à leur fille Marie PRUNET qui se mariera avec Fulcrand ALEGRE (contrat de mariage le 23.02.1696, notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres) ; elle est déjà décédée quand sa fille Marie conclut son contrat de mariage avec l'assistance, notamment, de Fulcrand EUZET, son oncle. Saint-Martin-de-Londres
Marie (fa Jacques et Gellie FOURNIER) x Jean PRUNET (jeune), de Saint-Martin-de-Londres ; Cm, le 22.02.1645 (notaire Antoine CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres - minutier perdu) ; la quittance dotale n'est établie que le 04.05.1652 : Jean PRUNET (marchand de laine à Saint-Martin-de-Londres) déclare que Jacques EUZET (son beau-père, habitant le Château de Londres) vient de lui payer 550 livres pour paiement de la dot constituée à Marie EUZET par Jacques EUZET et Gellie FOURNIER, sa femme ; Jean PRUNET qui est maître des biens dotaux de son épouse assure cette somme par serment, ainsi qu'une chaîne d'argent (d'une valeur de 25 livres), une robe avec sa jupe et un coffre en bois de noyer, qui complètent la constitution dotale, ainsi qu'il résulte du contrat de mariage du 22.02.1645 ; une quittance est délivrée ; Jean PRUNET reconnaît cette dot pour sa femme et l'assure sur tous ses biens, présents et futurs, pour la lui restituer, si le cas de restitution arrivait ; l'acte est fait dans la maison de Jean PRUNET, en présence, notamment, de Guillaume CAUSSE, praticien (notaire royal de Londres Guillaume GREGOIRE) Saint-Martin-de-Londres
Génération 3 "La lignée". (génération 11)
Marguerite (fa Fulcrand x Jeanne PRUNET) ° ca 1656 ? ; x1 avec François de SAINT JULIEN ; Cm en 1676 (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres - à compléter) ; le 12.02.1682, elle est émancipée par son père, devant les "officiers ordinaires" de Saint-Martin-de-Londres (indiqué dans son Cm2) ; le 28.09.1684, elle passe un compromis avec son père Fulcrand, lequel est tuteur du fils de celle-ci, Fulcrand de SAINT JULIEN ; il est décidé d'arrêter les comptes de cette tutelle par sentence arbitrale ; ils obligent leurs biens qu'ils soumettent aux forces et rigueurs de toutes cours et ils le jurent ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Jean OLLIER (viguier) et de Jean PRUNET (fils d'autre) qui signent avec les parties (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; Cm2, le 01.10.1684, avec Guillaume CAUSSE (ancien notaire, fils de feu Antoine CAUSSE, notaire) : elle se constitue en dot, envers Guillaume CAUSSE, la constitution déjà faite dans son Cm1 ; cette constitution est ratifiée par ses père et mère ; elle fait de son futur mari son procureur irrévocable, à la charge par lui de reconnaître sur ses biens tout ce qu'il recevra d'elle pour les lui rendre si le cas prévu par la loi devait arriver ; Jeanne PRUNET donne à Marguerite, sa fille : "un garniment de lit de sarge verte, un autre garniment de toile de couton, dix linceuls, six nappes, deux douzaines serviettes, une pièce toile de maison, six chaises à bras, un garderobe, un habit d'etoffe noir, un diamant, deux bagues d'or", le tout d'une valeur de 300 livres ; le futur époux les tient pour reçus, les reconnaît et les assure en faveur de sa future épouse, sur tous et chacun ses biens ; en droit d'augment, il lui donne 200 livres et elle lui donne 100 livres, à prendre sur les biens du premier mourant ; ils obligent leurs biens, présents et futurs, et les soumettent aux forces et rigueurs de la cour du sénéchal, petit scel royal de Montpellier ; l'acte est fait dans la maison de Fulcrand EUZET, à Saint-Martin-de-Londres ; sont présents : Jean OLLIER (viguier), Jean PRUNET (fils d'autre), Denis VIGIER, de Saint-Martin-de-Londres, qui signent avec les futurs époux et les parents, sauf Jeanne PRUNET qui ne sait pas signer (notaire Jean-François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; x2 Guillaume CAUSSE, en 1684 ? ; elle est présente et signe (Marguerite EUZETTE) quand son frère Jean fait son contrat de mariage, le 09.10.1698 ; elle fait son testament 25.10.1736 ; dans ce testament, elle confirme la constitution faite à sa fille Jeanne CAUSSE, dans son contrat de mariage avec Louis BRO, marchand de Ganges, elle lègue à ses autres enfants, Joseph, Marie et Thérèse CAUSSE, tous enfants de son second mari, elle fait son héritier universel et général, noble Fulcrand de SAINT JULLIEN, capitaine des grenadiers du régiment du Vexin, son autre fils de son premier mari (notaire Jean Jacques PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 17.08.1738, elle reçoit 120 livres "en vingt escus de six livres piece" de Jacques COLLET (fils à Fulcrand), mulatier, suite à une vente qu'elle lui a fait le 24.11.1737 (pour ces deux actes, le notaire Jean Jacques PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres) ; elle signe Marguerite EUZET.
Catherine (fa Fulcrand et Jeanne PRUNET) ° ca 1660 (selon l'âge supposé au décès) x Louis ANDRÉ ; Cm, le 28.09.1683, à Saint-Martin-de-Londres : c'est une personne libre quand il se marie ; il est assisté de Pierre ANDRÉ (son frère), Guillaume ROQUES (son beau-frère) et Jacques ANDRÉ (son cousin) ; Pierre ANDRÉ est le procureur de Jeanne COSTE, par acte du 27.09.1683 (notaire Pierre POUJOL, de Saint-Guilhem-le-Désert) ; elle est assistée de ses père et mère et autres proches parents nommés en qualité de témoins ; Fulcrand EUZET et Jeanne PRUNET donnent à leur fille pour tous droits de légitime 600 livres (450 livres du chef de Fulcrand EUZET et 150 livres du chef de Jeanne PRUNET) ; 300 livres sont payées en louis d'or, d'argent et monnaie ; la somme est vérifiée et retirée par Louis ANDRÉ ; une quittance est délivrée ; les 300 livres restantes seront payées un an après le jour du mariage ; Catherine EUZET tient quitte ses parents pour ses droits de légitime, sauf future succession, et se constitue la somme de 200 livres, destinées à son futur mari, le jour des noces ; ledit ANDRÉ est tenu de reconnaître ces sommes sur tous ses biens, présents et futurs ; Pierre ANDRÉ en tant que procureur de Jeanne COSTE et en cette qualité, donne aux futurs époux, par donation entre vifs, la moitié de la salle en bas de l'habitation de ladite COSTE, à Saint Guilhem, à prendre du côté de la maison des héritiers de Jean CARRYÉ, sur laquelle moitié de salle, ledit ANDRÉ a déjà sa boutique d'apothicaire ; Louis ANDRÉ sera tenu, à ses frais, de faire une séparation au milieu de ladite salle et une entrée pour pénétrer dans sa moitié ; la donation comprend aussi le quart du jardin de ladite COSTE, à Saint Guilhem ; il pourra en prendre possession quand bon lui semblera ; la donation sera insinuée et enregistrée en la cour royale de Gignac ; le Cm prévoit encore en gain de survie, de Louis ANDRÉ à Catherine EUZET : 200 livres et toutes le bagues et tous les joyaux qu'il lui aura faits pendant leur mariage, et, de Catherine EUZET à Louis ANDRÉ : 100 livres ; ils obligent leurs biens présents et futurs et les soumettent aux forces et rigueurs de toutes cours ; l'acte est passé dans la maison de Fulcrand EUZET, en présence de Marc BARRAL (prêtre et vicaire du château), Jean OLLIER (viguier de Saint-Martin-de-Londres) et Antoine SALLES (de la Vacquerie) qui signent avec les futurs et les parents, sauf Jeanne PRUNET qui ne sait pas signer (notaire Jean-François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; + 30.03.1725, à Saint-Guilhem-le-Désert, veuve de Louis ANDRÉ (apothicaire), âgée de 65 ans ou environ ; (+) 31.03.1725 dans l'église paroissiale de Saint-Barthélémy ; l'acte de décès est signé par un ANDRÉ et elle-même a son nom écrit sous la forme HEUZETTE. Saint-Martin-de-Londres
Jean (fs Fulcrand et Jeanne PRUNET) ° 28.08.1666, à ? (d'après la "provision d'office" de maire, conservée aux Archives nationales) ; le compoix de 1693 de Saint-Martin-de-Londres indique la maison dont il est propriétaire : "Une maison seant le lieu confronte de levant Pierre, Jean et Antoine PLAGNIOL, midy la rüe publique et le sieur baron de LA ROUQUETTE, couchant le sieur POURCEY vent droit la rüe contient vingt trois cannes quatre pans allivree trois sols six deniers" (au dessous : "sept sols") ; c'est certainement lui qui est indiqué dans le recensement diocésain de 1695 de Saint-Martin-de-Londres, vivant avec ses parents et sa soeur, mais étant alors "au service de sa majesté" ; Cm, le 09.10.1698 avec Marguerite PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres (fa de feus Denis PRUNET et Françoise BOUDON, veuve de Jean OLLIER) ; il est assisté par ses père et mère ; elle est libre et majeure mais assistée par Fulcrand ROUX (maire de Saint-Martin-de-Londres), de Jean PRUNET, Denis PRUNET et Fulcrand PRUNET (ses cousins) ; elle s'est constituée une dot de 2300 livres qui lui sont dues par les héritiers de feu OLLIER, son premier mari (constitution dotale et augment de survie) ; elle constitue Jean EUZET pour son procureur irrévocable et pour reconnaître cette somme sur ses biens, pour les lui rendre (ou à qui de droit), si le cas survenait ; Fulcrand et Jeanne PRUNET faont une donation entre vifs en faveur de leur fils, de la moitié de leurs biens présents et futurs : meubles, immeubles, noms, voix, droits et actions, comprenant les charges correspondantes ; ils se réservent l'autre moitié, leur vie durant, avec promesse d'en restituer cette autre moitié à la fin de leurs jours, à leur fils ; la valeur de la moitié est de 1500 livres ; cette donation doit être insinuée au registre de la cour royale de Sommières ou à celle du sénéchal de Montpellier ; il est attesté que cette donation est faite de gré à gré, sans dol ni fraude ; en augment dotal et gain de survie, Jean donne à Marguerite 200 livres, ensemble toutes les robes, bagues et joyaux qu'il lui aura donnés pendant leur mariage ; de son côté, Marguerite donne à Jean 300 livres ; ces sommes sont payables par l'héritier du premier décédé dans l'année du décès du prédécédé ; ils obligent leurs biens et les soumettent aux rigueurs des cours, petit scel royal de Montpellier et de leur ordinaire ; l'acte est fait dans la maison de Marguerite, à Saint-Martin-de-Londres, en présence de Claude GÉLY (prêtre, vicaire), de Jean GÉLY (prêtre secondaire), Guillaume CAUSSE (ancien notaire) qui signent avec Fulcrand et Jean EUZET et les sieurs ROUX et PRUNETS ; Marguerite déclare ne pas savoir signer (notaire Jean-François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; x Marguerite PRUNET, en 1698 (mariage catholique), très probablement un ou deux jours après le 24.10.1698 (en effet, à cette date, il est, avec Marguerite PRUNET, renvoyé "avec ses papiers" à Saint-Martin-de-Londres, selon la formule utilisée dans un registre de Montpellier) : entre 1697 et 1704, il est fait l'enregistrement des mariages qui vont s'accomplir dans le diocèse de Montpellier et une analyse par sondage montre que ces mariages ont lieu un ou deux jours après cet enregistrement qui peut s'assortir d'une dispense de bans ; cet enregistrement a certainement pour but d'exercer un contrôle de catholicité ; premier consul de Saint-Martin-de-Londres le 10.12.1702, consul le 22.02.1703 ; il devient maire de Saint-Martin-de-Londres, en 1723 ; comme le rappelle l'abbé BOUGETTE : "Un Edit du mois d'août 1722 rétablit l'office de conseiller, maire ancien mi-triennal, alternatif et mi-triennal dans chaque ville (...) Jean EUZET, promu audit office, par sa Majesté, le 15 avril 1723, se présente devant le Conseil politique le 29 août et fut installé dans ses fonctions" ; effectivement, on retrouve l'installation de Jean EUZET comme maire dans le registre des délibérations communales, à la date du 29.08.1723 et il est précisé que ses gages seront de 102 livres par an
La création puis la suppression des charges municipales fut un des procédés habituels de la finance : créées dans les moments de plus grande pénurie elles étaient supprimées ensuite afin de pouvoir être recrées lorsque les embarras deviendraient plus pressants. Un édit d'août 1722 les rétablit parce que "nous avons tout lieu de penser que des officiers en titre d'office, dont la finance répond de leur administration, seront engagés par toutes sortes de raisons à remplir encore plus exactement leur devoir", mais surtout, et le préambule de l'édit le déclare lui-même, parce que le paiement de la finance desdits offices en rentes sur l'Hôtel de Ville, rentes provinciales, liquidation d'offices supprimés, etc., "éteindra une partie considérable des dettes de l'Etat et facilitera le paiement régulier des arrérages du reste" ; puis un édit de juillet 1724 les supprima, "les villes devant être par là à même de choisir les sujets les plus capables pour leur administration" (Article "Municipalités", p. 389, du Dictionnaire des Institutions de la France au XVIIe et XVIIIe siècles par Marcel MARION - Paris 1979, aux éditions A. et J. Picard) |
Une branche qui reste à déterminer
Une branche issue de Cazevieille et de Viols-le-Fort
Les EUZET qui s'installent au mas-de-Londres au XVIIIe siècle :
Une branche issue de Saint-Martin-de-Londres
La signature de Jacques EUZET, le 22.07.1810
(notaire Jean Henri ROUX)
Barthélémie (fa Sébastien et Jeanne COLLET ou COULET) ° ca 1751 ? ; x Jean CASTEL en 1771 ; Cm 19.05.1771, notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres (à étudier) ; sa mère lui lègue 15 livres dans son testament du 27.05.1780 (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres) ; elle est marraine de baptême dans cette commune en 1783 et 1784 ; elle a des enfants en 1780, 1783 et 1787 ; sous le prénom de Bertoumire ou Bourtoumire ou encore Bertoumiere, elle est marraine de baptême en 1782 et a un enfant en 1778 (cette même variation dans le prénom se retrouve avec Barthélémie COULET, femme de Jean Baptiste VILLENEUVE : elle est appelée Bourtoumire dans un acte de 1780 et Bertoumire dans un acte de 1781) ; elle est décédée avant le 14 prairial an XII (03.06.1804) quand ses enfants sont dits ses successeurs et représentants pour la succession de sa soeur Jeanne (il s'agit de François CASTEL (cultivateur), Fulcrand CASTEL (cultivateur), Brigitte CASTEL (fille majeure) et Catherine CASTEL (mariée à Jean PRADIER, cultivateur), tous habitant du "Mas de Londres ou du Chateau de Londres" (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres).
[l'ordre de classement des cinq soeurs (Catherine-Brigitte-Romaine-Marguerite-Barthélémie) est indiqué ainsi à deux reprises dans le testament de leur mère, Jeanne COULET. Cet ordre est probablement fait en fonction de leur date de naissance ; à noter, cependant, que Jeanne n'est pas indiquée dans le testament de leur mère et qu'elle n'est signalée que dans les actes concernant sa succession]
Génération 4 (génération 14 de "La lignée")
Pierre (fs Jacques et Gracie CAUSSE) ° 12.09.1776, au Mas-de-Londres (acte du 15) ; désigné par le tirage au sort pour être conscrit, il est remplacé par Jean FABRE, de Montpellier, qui meurt aux armées, peu de temps après (voir les détails dans "la suite 1" ) ; Cm avec Françoise Marguerite, le 10.01.1807 : dans ce Cm, le notaire écrit le patronyme de Marguerite sous la forme CASSAIGNE ; le régime est dotal, sans aucune communauté de biens ; Guillaume CASSAGNE, père de marguerite, donne 1200 francs en dot à sa fille ; ces 1200 francs se décomposent en : 1/ 200 francs "pour la valeur des bijoux et dorrures qu'elle a devers elle et que ledit EUZET fils, futur époux, déclare tenir pour reçus, le présent mariage s'accomplissant" ; Pierre les reconnaît et les assure, en faveur de Marguerite, sur ses biens présents et à venir ; 2/ 1000 francs en numéraire que EUZET père a compté, vérifié et retiré et en a fait quittance ; Jacques EUZET assure ces 1000 francs en faveur de Marguerite, "sur son domaine qu'il possède dans la commune du Mas-de-Londres, qu'il oblige, affecte et hypothèque à cet effet" ; de plus, Jacques EUZET donne à son fils le tiers, par préciput et hors part, de tous les biens qu'il délaissera à son décès, les futurs époux en prenant possession et jouissance après son décès ; jusque là, il "promet et s'oblige de loger, nourrir et entretenir à son pot, feu et table, tant sains que malades, les futurs époux et les enfants qui pourront naître de leur mariage, à la charge pour eux de travailler à l'avantage de la maison" ; pour l'exécution des présentes, les parties font les soumissions de droit ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties, sauf Marguerite, qui ne sait pas signer (notaire Eugène Pascal PERIDIER, de Montpellier) ; 1x Françoise Marguerite CASSAGNE, le 06.04.1807, à Valflaunès (34) ; dans cet acte, il est dit par erreur que Pierre est né le 15.09.1776 : c'est la date de l'acte de naissance et non de la naissance elle-même ; 2x Marie Anne TONDUT, le 29.10.1813, à Saint-Jean-de-Cuculles ; au mariage, assistent les frères de Marie Anne : Gérald et baptiste TONDUT, ainsi que son cousin germain, Pierre MASCLA ; l'acte indique que Pierre EUZET est veuf de Marguerite CASSAGNE ; Cm le 04.10.1813 : régime dotal ; elle se constitue de son chef, 150 francs correspondant à l'évaluation de ses "bijoux et dorures qu'elle a gagné par son travail et industrie hors de la maison paternelle" ; René TONDUT, le père de Marie Anne, lui constitue en avancement d'hoirie et de succession, 1000 francs ; il paye tout de suite 300 francs et promet et s'oblige de payer les 700 francs restants dans 6 ans, sans intérêt ; il se réserve le droit de retour si sa fille meurt avant lui, sans enfants ; les parties obligent et hypothèquent leurs biens ; l'acte est passé en l'étude du notaire, en présence de Jean PAGÉS (tailleur d'habits) et d'Alexandre GILLES (cultivateur), de Saint-Martin-de-Londres, qui signent (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 30.01.1817, suite au décès de Marie Anne TONDUT, Jacques EUZET, le père de Pierre, rembourse l'acompte de 300 francs de dot à René TONDUT, père de Marie Anne ; l'acte est passé en l'étude du notaire, en présence de Pierre PIOCH (maréchal à forge) et Antoine BOUDON (cultivateur) de Saint-martin-de-Londres, qui signent avec les parties (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 25.04.1820, un arrêté du préfet indique que son père est démissionnaire du conseil municipal et qu'il le remplace (en réalité, il y a deux démissions : Antoine SALAGÉ et Jacques EUZET, remplacés par François SALAGÉ et Pierre EUZET) ; le 29.04.1820, il est, effectivement, nommé membre du conseil municipal et il prête serment : "Je jure fidélité au Roi, obéissance à la charte constitutionnelle et aux lois du Royaume" (délibérations communales) ; le 15.06.1823, les quatre frères et soeurs CARRIERE (de Saint-Martin-de-Londres, de Notre-Dame-de-Londres et du Mas-de-Londres) vendent à Pierre EUZET un pré dépendant de la succession de leur père, Jacques CARRIERE, "tenement du pré des Aubes" au Mas-de-Londres, contenant environ 15 ares 2 centiares 3 quartes 2 dextres, pour le prix de 536 francs (soit 134 francs pour chacun d'eux) que Pierre paye immédiatement ; l'acte est passé en l'étude du notaire, en présence d'Antoine BOUDON (propriétaire cultivateur) et Antoine CANIVEN (fabricant de bas) de Saint-Martin-de-Londres, qui signent (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 18.03.1832, François GARONE (propriétaire foncier, à Aniane), Jean Etienne LABEILLE (propriétaire foncier, à Puéchabon) et Fulcrand TRICOU (propriétaire foncier à Puéchabon, veuf d'Elisabeth LABEILLE, en son nom propre et au nom de ses 4 filles) lui vendent "une piece terre champ tenement de Prat Caila", au Mas-de-Londres, d'une contenance de 15 ares, pour le prix de 75 francs, "juste valeur de la dite piece de terre champ, eu egard au temps present et a son etat actuel" ; Pierre paie immédiatement ; l'acte est passé à l'étude du notaire, en présence de Pierre Antoine COULET (garçon, fabricant de bas) et Antoine BOUDON (propriétaire cultivateur), domiciliés et habitant à Saint-Martin-de-Londres ; tous signent (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; conseiller municipal ; adjoint au maire du Mas-de-Londres en 1837 ; ménager, agriculteur ; il sait signer ; signalé dans le recensement du Mas-de-Londres de 1836 comme propriétaire et veuf, le ménage suivant étant celui d'Honoré GARONE (également veuf) et de sa fille Marie GARONE ; 3x Jeanne GILLES (qui est veuve de Jean CANCEL et qui demeure au Mas-de-Londres), le ?, à ? ; ce mariage n'est pas indiqué dans l'état civil du Mas-de-Londres (ni dans ceux de Saint-Martin-de-Londres et de Montpellier) ; Cm le 16.10.1840 : dans cet acte, Pierre EUZET est bien dit du Mas-de-Londres et veuf de Marie TONDUT ; le régime est dotal ; il accorde à son épouse une pension annuelle et viagère de 150 francs, exigible de 6 en 6 mois, par avance, à partir du jour de son décès, s'il meurt en premier ; il lui donne la jouissance, pendant la vie de celle-ci d'une chambre garnie de sa maison d'habitation (notaire François Martial SALZE, de Saint-Martin-de-Londres) ; signalé dans les recensements du Mas-de-Londres de 1841 et 1846 comme propriétaire et veuf, avec Honoré GARONE et sa fille Marie GARONE ; signalé dans le recensement du Mas-de-Londres de 1851 comme propriétaire cultivateur et veuf, avec Honoré GARONE, son gendre, veuf, même profession ; sa signature comme conseiller municipal apparaît une dernière fois, le 03.04.1852, lors de l'installation du nouveau maire (délibérations communales) ; il a donc été conseiller municipal de 1820 à 1852 ; + 24.02.1853, "dans sa maison d'habitation sise au mas d'Allegre de la dite commune" du Mas-de-Londres ; l'acte de décès est erroné car il indique qu'il est "veuf de Marguerite CASSAGNE", sans indication des deux autres mariages.
Anne (fa Jacques et Gracie CAUSSE) ° 19.02.1778, au Mas-de-Londres ; Cm, le 20.11.1809, avec Jean François PUECH (notaire Pierre Charles CAIZERGUES, de Montpellier - indiqué dans l'acte de réception de dot - à rechercher) ; x Jean François PUECH, le 30.11.1809, au Mas-de-Londres ; elle ne sait pas signer ; le 22.07.1810, son père paye à Jean François PUECH, 300 francs qu'il s'était obligé à payer dans un délai de 6 mois (dans le Cm d'Anne), à titre de constitution de dot ; l'acte est passé en l'étude du notaire, en présence de François ROUX (propriétaire) et de Jean François COLLET (fabricant de bas de soie), les deux habitants de Saint-Martin-de-Londres, qui signent avec les parties (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 30.03.1817, elle fait un testament et lègue le quart de ses biens à son père, Jacques EUZET, et la moitié de ses biens à son mari, Jean François PUECH (notaire Pierre VIANÈS, de Castries - à rechercher - indiqué dans le registre des testaments non enregistrés - période 1783-1824 - Enregistrement de l'Hérault, bureau de Castries) ; on retrouve la référence dans le registre des testaments enregistrés (période 1790-1824, à la date du 20.03.1817) ; elle est aussi signalée dans le registre des donations (période 1791-1820), le 16.08.1818, au bénéfice de son père, Jacques EUZET, pour un montant de 57,50 francs correspondant à des meubles ; enfin, son nom apparaît encore dans le registre des décès et absences (période 1806-1819), au 17.08.1818 : elle a 41 ans et lègue ses meubles (toujours de valeur 57,50 francs) à son père, Jacques EUZET, et à ses enfants, Michel , Eloise et autres ; il est alors précisé que la déclaration est faite le 06.02.1819 (pour le père) et le 07.07.1819 (pour les enfants) - tous ces points sont à vérifier ; + 17.08.1818, à Assas, "dans la maison de son mari" (l'acte est indiqué dans le registre au nom d'Anne PUECH, épouse de François PUECH - cette erreur est reprise de la même manière dans les tables décennales) Assas
Antoine (fs Jacques et Gracie CAUSSE) ° 11.02.1780, au Mas-de-Londres (jumeau de Barthélémie) ; + 19.?.1780, au Mas-de-Londres.
Barthélémie (fa Jacques et Gracie CAUSSE) ° 11.02.1780, au Mas-de-Londres (jumelle d'Antoine) ; + 02.10.1781, au Mas-de-Londres.
Marie (fa Jacques et Gracie CAUSSE) ° 01.02.1782, au Mas-de-Londres ; + 29 vendémiaire an 5 (20.10.1796), au Mas-de-Londres ; le déclarant est son père, Jacques EUZET.
Jean (fs Jacques et Gracie CAUSSE) ° 01.03.1784, au Mas-de-Londres ; + 31.07.1786, au Mas-de-Londres.
Joseph (fs Jacques et Gracie CAUSSE) ° 21.04.1786, au Mas-de-Londres ; + 24.04.1787, au Mas-de-Londres
Génération 5 (génération 15 de "La lignée")
Marguerite (fa Pierre et Marguerite CASSAGNE) ° 23.02.1808, au Mas-de-Londres ; x Jacques Honoré GARONE, le 24.07.1828, au Mas-de-Londres ; sans profession ; elle ne sait pas signer ; Cm le 09.07.1828 : régime dotal (mais aucune clause financière n'est inscrite) ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Pierre BARTHE, de François BALARD (chirurgien, officier de santé) et d'Antoine BOUDON (propriétaire, cultivateur) ; son père (Pierre EUZET), Jacques Honoré GARONE et Antoine GARONE (son frère - les deux du mas de Vernassol, au Mas-de-Londres) signent (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; + 05.08.1833, au Mas-de-Londres.
Une branche issue de Cazevieille
La signature de Jean EUZET, le 21.09.1823
(notaire Jean Henri ROUX)
le 27.11.1791, il reçoit 132 livres de Jean Baptiste SOULAS (bourgeois de Viols-le-Fort) ; cette somme vient en paiement, d'une part pour les herbages qu'il lui avait affermés verbalement en 1790 (montant : 126 livres) et, d'autre part pour le montant de 6 "sonnettes" qu'il avait vendues au berger de SOULAS (montant : 6 livres) ; à défaut de paiement, il avait dû le poursuivre en jugement du tribunal de district de Montpellier ; cet acte notarié a donc mis fin à la procédure ; Jean Baptiste SOULAS est tenu quitte pour cette somme et pour les dépens payés au procureur de Jean EUZET ; l'acte est fait dans l'étude du notaire, en présence de Joseph ROÜEL (ménager) et Paul SERVEL (garde bois), de Viols qui signent avec SOULAS ; dans cet acte, Jean est indiqué comme ménager habitant du château de la Roquette (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; le 14 floréal an VIII (04.05.1800), il est agriculteur au Mas-de-Londres et son frère Fulcrand lui accorde un prêt de 100 francs ; l'acte est pasé en l'étude du notaire, en présence de Pierre Joseph VIGIÉ (receveur de l'enregistrement au bureau de Saint-Martin-de-Londres) et de Jean Baptiste VIGIÉ (propriétaire foncier de Saint-Martin-de-Londres) qui signent avec Fulcrand (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; agriculteur au Mas-de-Londres, le 3 prairial an X (23.05.1802), il achète pour 270 francs un cheval à Antoine DARNIS (cordonnier à Saint-Martin-de-Londres) et s'engage à le payer le 22 fructidor prochain (09.09.1802) et pour cela, il hypothèque ses biens situés dans la commune du Mas-de-Londres ; les cheval est ainsi désigné : "poil rouge, agé de trois ans, taille d'un mètre trois mille trois cents quatre vingt quatorze millimètres ou environ" ; l'acte est passé à l'étude du notaire, en présence de Jean Joseph VIGIÉ (receveur des droits de l'enregistrement, bureau de Saint-Martin-de-Londres) et Jean Baptiste VIGIÉ (propriétaire foncier à Saint-Martin-de-Londres) qui signent avec DARNIS (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; cultivateur au Mas-de-Londres, le 25 vendémiaire an XI (17.10.1802), il emprunte 288 francs à Jean THEROND (du hameau de Gabriac, commune du Mas-de-Londres) et s'oblige à les rembourser pour le 28 thermidor prochain (16.08.1803) et pour cela, il hypothèque ses biens situés dans la commune du Mas-de-Londres ; l'acte est passé à l'étude du notaire, en présence d'Antoine BELLOC (garçon maçon) et d'Etienne RAISON (cultivateur) qui signent (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; agriculteur au Mas-de-Londres, le 17 vendémiaire an XII (10.10.1803), il paye 336 francs à Jean OLLIÉ (propriétaire foncier, à Saint-Martin-de-Londres) pour l'achat d'une mule, "poil noir, museau chatain, agée de trois ans, taille d'un mettre environ" et il s'engage à en payer le prix le 27 thermidor de la présente année (15.08.1804) ; il déclare l'avoir reçue et pour cela, il hypothèque ses biens situés dans la commune du Mas-de-Londres ; l'acte est passé à l'étude du notaire, en présence de François ROUX (agriculteur) et Etienne RAISON (cultivateur) habitant Saint-Martin-de-Londres, qui signent (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ;
Les deux branches des EUZET de Cazevieille qui s'installent au Mas-de-Londres au XIXe siècle :
Génération 1 "La lignée". (génération 15)
- Une deuxième branche issue de Cazevieille voit trois petits-enfants de Jacques EUZET et de Marie Jeanne COLLET (et enfants de Fulcrand EUZET et de
Françoise ICARD) s'installer au Mas-de-Londres.
Les EUZET qui s'installent au mas-de-Londres au XXe siècle :
A compléter, éventuellement.
La situation d'après le recensement de 1901 :
Il n'y a aucun EUZET, en 1901, au Mas-de-Londres.
Questions
le 15 pluviôse an XII (05.02.1804), il emprunte 1171 francs à son frère Fulcrand (propriétaire foncier, habitant son domaine de Sueilles) et s'engage à les lui rembourser le 15 fructidor prochain (02.09.1804) ; pour cela, il hypothèque ses biens qui sont dans la commune du Mas-de-Londres et qui consistent en "batiments, bois et devois et autres terres cultes et incultes" ; l'acte est passé à l'étude du notaire, en présence de Jean Joseph VIGIÉ (receveur des droits d'enregistrement au bureau de Saint-Martin-de-Londres, y habitant) et Jean Baptiste VIGIÉ (propriétaire foncier de Saint-Martin-de-Londres) qui signent avec Fulcrand EUZET (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 17 thermidor an XIII (05.08.1805), il emprunte 792 francs à Guillaume SOULAS (propriétaire à Viols-le-Fort) et s'engage à les lui rembourser dans trois ans ; pour cela, il hypothèque ses biens qui sont dans la commune du Mas-de-Londres et qui consistent en ""maison et autres batiments, terres labourables, vignes, bois et devois" ; l'acte est passé dans la maison de SOULAS, en présence de Joseph BURÉ (fabricant de bas de soie) et Jacques CAISERGUES (tisserant), de Viols-le-Fort, qui signent avec SOULAS (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 24 fructidor an XIII (11.09.1805), il emprunte 480 francs à Pierre PIOCH (maréchal-ferrant de Saint-Martin-de-Londres) et s'engage à les lui rembourser le 13 fructidor an XIV (31.08.1806) ; pour cela, il hypothèque ses biens qui sont dans la commune du Mas-de-Londres et qui consistent en ""maison et autres batiments, terres labourables, vignes, bois et devois" ; l'acte est passé à l'étude du notaire, en présence de Pierre et François Etienne NOURRIT (agriculteurs de Saint-Martin-de-Londres) qui signent avec PIOCH (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 14.09.1806, il emprunte 288 francs à Jean RATIER (agriculteur de Notre-Dame-de-Londres) et s'engage à les lui rembourser dans le courant du mois d'août 1807 ; pour cela il hypothèque ses biens qui sont dans la commune du Mas-de-Londres et qui consistent en "maison et autres batiments, terres labourables, vignes, bois et devois" ; l'acte est passé à l'étude du notaire, en présence d'Antoine REBOUL (propriétaire foncier) et Jean FAVIER (aubergiste), de Saint-Martin-de-Londres, qui signent avec RATIER (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 04.09.1808, avec son épouse, il baille à titre de ferme à Fulcrand REBOUL (agriculteur au Mas-de-Londres), "tous les herbages et ramages des bois et devois que les dits EUZET et BOUVIÉ jouissent et possèdent dans la commune du Mas-de-Londres" ; le bail est pour 6 ans de ce jour et finissant le 04.09.1814, pour un prix de 100 francs par an, soit 600 francs au total que REBOUL paye immédiatement et dont il est fait quittance ; plusieurs conditions accompagnent ce contrat : 1/ "les charges du gouvernement"sont payées par EUZET et BOUVIÉ, 2/ ceux-ci sont tenus de faire exploiter le bois qui se trouve dans les biens affermés, de ce jour au 29.09.1809 et de "faire bois net de toute broussaille (...), 3/ de laisser tous les ans la moitié des terres labourables (...) pour les passages du troupeau des bêtes à laine, une fois d'un côté et une fois de l'autre, 4/ REBOUL pourra faire dépaître son troupeau de bêtes à laine dans les terres labourables après les récoltes, sans cependant que lesdits EUZET et BOUVIÉ puissent être privés de pouvoir faire dépaître leurs gros bestiaux comme boeufs et mules ; pour la sûreté de l'opération, les parties ont fait toutes les promesses et soumissions de droit ; l'acte est passé à l'étude du notaire, en présence de Fulcrand COULET (fabricant de bas de soie) et Jean BOUGETTE (agriculteur) habitants de Saint-Martin-de-Londre, qui signent avec REBOUL, les autres parties ne sachant le faire (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 18.09.1814, Jean RATIER cède et transporte la créance de 288 francs qu'il a sur Jean EUZET (selon l'obligation du 14.09.1806, chez le même notaire) sur Jacques ALLEGRE (cultivateur au Mas-de-Londres) ; ce dernier lui paye immédiatement les 288 francs et est subrogé dans ses droits pour récupérer cette créance ; l'acte est passé à l'étude du notaire, en présence de Jean BERNARD et de Fulcrand Jean BOUGETTE (fabricants de bas de soie, de Saint-Martin-de-Londres) qui signent avec RATIER (celui-ci signe RATIÉ) ; Jacques ALLEGRE ne sait pas signer (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 07.10.1820, le conseil municipal le nomme comme garde champêtre "pour surveiller les propriétés rurales et empêcher les délits qui peuvent s'y commettre" ; à cet effet, le conseil municipal nomme Jean EUZET dont "il reconnaît les bonne vie et moeur et qui est en état de bien remplir la fonction, et fixe son traitement à la somme de cent cinquante francs" (délibérations communales) ; le 21.09.1823, avec son épouse dûment assistée et autorisée, et avec sa fille Marie, assistée et autorisée par son mari, Jacques ALLEGRE, il "baille a titre de ferme et a prix d'argent" à Jean Louis JEAN (propriétaire foncier au Mas-de-Londres), des "herbages et ramages des bois, devois et garrigues", au Mas-de-Londres ; les bailleurs se réservent la faculté de faire dépaître leurs gros bestiaux dans les biens affermés ; la ferme est faite pour 8 années au prix annuel de 120 francs, soit 960 francs au total ; dans le même acte, il vend à Jean Louis JEAN "la coupe d'un bois taillis essence chene vert et blanc", appelée le brésil, au Mas-de-Londres, pour être exploitée dans le cours d'une année, "en père de famille et à l'usage du pays conformément aux ordonnances et lois forestières", le tout pour 500 francs ; cette somme ajoutée au bail arrivant à un total de 1460 francs, les bailleurs et vendeurs demandent que le paiement en soit fait à Fulcrand EUZET (frère de Jean Baptiste) pour rembourser le prêt consenti le 15 pluviôse an XII (05.02.1804), plus exactement 1171 francs pour le capital et 289 francs pour les intérêts ; par ailleurs, comme Fulcrand EUZET s'est engagé à payer 1460 francs de dot à sa fille Marie Angélique (mariée à Jean Louis JEAN, Cm du 08.11.1821, notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres), cette somme y sera consacrée, au profit de Marie Angélique ; l'acte est passé en l'étude du notaire, en présence de Jean Louis JULLIEN (instituteur et propriétaire) et Antoine BOUDON (propriétaire agriculteur) de Saint-Martin-de-Londres qui signent avecJean EUZET, Louis JEAN et Fulcrand EUZET, les seuls à savoir signer (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; + 21.04.1833, au Mas-de-Londres où il est domicilié (l'acte indique le décès de "Jean EUZET, veuf de Françoise BOUVIÉ")
Marie Anne ou Marianne (fa Jacques et Anne COLLET) ° 18.08.1771, à Cazevieille ; b le 22.08.1771, p : Jacques EUZET ("son frère consanguin"), m : Marion EUZET ("sa soeur") ; dans son testament du 28.08.1786, son père lui lègue 1600 livres, en tant qu'héritière particulière (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres) ; les mêmes dispositions sont prévues dans le testament du 01.05.1787 de son père, testament qui annule le précédent ; cependant, en plus, ce nouveau testament prévoit pour elle "la moitié du produit des poules" tant qu'elle restera à la métairie de Sueilles (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres) ; x Jean Antoine CANCEL, le 29.09.1789, à Cazevieille ; Cm le 03.09.1789 ; elle est assistée par Jean Antoine CANCEL (maréchal-ferrant du Château de Londres, procureur fondé d'Anne COULET, selon sa procuration du 21.08.1789, expédiée en original au notaire Jean Henri ROUX) et par Fulcrand CANCEL (ménager au Château de Londres, son curateur au conseil) ; elle se constitue en dot 50 livres, somme que les parties ont évaluée pour le montant de ses "bagues et dorures" ; elle constitue son futur époux comme son procureur général et spécial pour ses biens qui pourront être restitués (le cas arrivant) à titre de privilège de dot ; l'acte est passé en présence de Jacques DUFFOURS (bourgeois, à Saint Etienne d'Issensac) et Jacques VIALA (fabricant de bas de soie, à Brissac) qui signent avec le futur ; elle ne sait pas signer (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres) ; le 15.11.1790, Jean Antoine CANCEL assigne Fulcrand EUZET en demande de paiement du legs fait par Jacques EUZET (dans son dernier testament) à sa fille Marie Anne ; il agit en tant que maître des biens dotaux de Marie Anne (compte tenu de la constitution générale en sa faveur au Cm) ; à la suite de cette assignation, Fulcrand paye la somme demandée, ce qui est consigné dans un acte notarié du 22.11.1790 ; en fait, à la somme initiale de 1600 livres, s'ajoutent 111 livres 12 sols pour les intérêts et 4 livres 11 sols pour les frais d'assignation ; l'acte est passé à l'étude du notaire, en présence de Pierre GARONE (fabricant de bas de soie) et François André PLAGNIOL (ménager), habitants de Saint-Martin-de-Londres (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres) ; le 02.06.1791, Jean Antoine CANCEL, en tant que maître des biens dotaux de Marie Anne (compte tenu de la constitution générale en sa faveur au Cm), ainsi que Jean Baptiste EUZET, estiment que les sommes reçues, suite au testament de 1787 de leur père et beau-père ne suffisent pas pour leur droit de légitime et demandent, en conséquence, un supplément à Fulcrand EUZET, héritier de Jacques EUZET ; afin d'éviter un procès, les parties conviennent de transiger et un accord est conclu devant notaire ; les biens délaissés par Jacques EUZET font l'objet d'une estimation par des amis et il est convenu que 500 livres et les intérêts correspondants seront payées à chacun des demandeurs ; c'est ce que fait immédiatement Fulcrand EUZET, "en deniers et effets de cours sur table" ; pour la sûreté de l'opération, ils obligent et hypothèquent leurs biens ; l'acte est passé à l'étude du notaire, en présence de Jean Joseph VIGIÉ (receveur des droits d'enregistrement au bureau de Saint-Martin-de-Londres, y habitant) et Jean PLAGNIOL (ménager de Notre-Dame-de-Londres) qui signent avec Jean Antoine CANCEL (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres) ; le 25 germinal an IV (15.04.1796) naît leur fils Antoine, commune du Château de Londres ; celui-ci décède le 7 messidor an IV (25.06.1796), commune du Château de Londres ; + 29.07.1815, à Nîmes, femme d'Antoine CANCEL (marchand de vin), domiciliés à Nîmes "sur la section sixième 98.188" (l'acte est du 03.08.1815) Cazevieille et Nîmes 2
Génération 2 "La lignée". (génération 15)
Fulcrand (fs Jean Baptiste et Françoise BOUVIER) ° 16.11.1792, au Mas-de-Londres (parrain : Fulcrand EUZET, son oncle paternel, de la paroisse de Cazevieille).
Marie (fa Jean Baptiste et Françoise BOUVIER) ° 26 pluviôse an 3 (14.02.1795), au Mas-de-Londres ; Cm, le 30.09.1813, avec Jacques ALLEGRE (fs Louis Yves, cultivateur ; + avant le mariage de son fils) et de Suzanne MARTIN, habitant le Mas-de-Londres : elle est domiciliée et habite le Mas-de-Londres "depuis environ trois ans en qualité de cuisinière chez le sieur PALLOC au dit Montpellier" : le régime est dotal ; Suzanne MARTIN donne à son fils, par préciput et hors part, le quart de tous ses biens actuels et futurs, lesquels consistent en mobilier, pour une valeur de 80 francs ; les parents de Marie (sa mère autorisée et assistée par son mari) donnent à leur fille, par préciput et hors part, le quart de tous leurs biens actuels et futurs, lesquels consistent en meubles, immeubles, noms, voix et actions, pour une valeur de 40 francs ; les futurs époux en prendront possession et jouissance en toute propriété des quarts donnés le jour de l'accomplissement du mariage ; les parties font les obligations et soumissions de droit ; l'acte est fait dans l'étude du notaire, en présence d'Etienne Laurent PIOCH (propriétaire foncier) et de Jean François Martin ESTEVE (cultivateur), de Saint-Martin-de-Londres, qui signent ; les parties et parents ne savent pas signer (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; x Jacques ALLEGRE, le 14.10.1813, au Mas-de-Londres ; bans passés à Montpellier et au Mas-de-Londres ; elle demeure "à Montpellier depuis trois ans" quand elle se marie ; elle est sans profession ; au mariage, assiste notamment Pierre EUZET (37 ans, qui signe) ; avec ses parents, assistée et autorisée par son mari, le 21.09.1823, elle baille et vend des terres au mas-de-Londres (voir à l'article de Jean Baptiste EUZET, son père) ; le 02.04.1852, elle fait un testament dans lequel elle fait donation à son fils Martin ALLEGRE d'un quart de ses biens qui comporteraient sa succession (notaire François Martial SALZE, de Saint-Martin-de-Londres - indiqué dans le partage du 20.08.1868 - à vérifier) ; + 06.05.1868, au Mas-de-Londres ; le 20.08.1858, ses enfants font le partage de ses biens qui consistent en 7 immeubles situés au Mas-de-Londres, au tenement du Brésil : 1/ "Un champ dit des Hons" (environ 20 ares, partie du n° 398, section C), 2/ "Un champ dit du Mil" (environ 40 ares, partie du n° 399, section C), 3/ "Un champ dit le champ long" (environ 40 ares, partie du n° 400, section C), 4/ "Une pâture dite l'Hubac" (environ 24 hectares 60 ares, n° 401 et partie d'autres n° de la section C), 5/ "Un champ dit la Rompude" (environ 80 ares, n° 402, section C), 6/ "Un bois dit le Brésil" (environ 10 ha 65 ares (n° 403, section C), 7/ "Un champ dit le Clapas" (environ 40 ares, partie du n° 409, section C) ; l'acte est passé à Cazevieille, les parties étant Martin ALLEGRE, Eugénie CAZALET, Clémentine ALLEGRE et René ARNAUD (notaire Pierre, Augustin, Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) Montpellier
Marie (fa Jean Baptiste et Françoise BOUVIER) ° 20 pluviôse an 7 (08.02.1799), au Mas-de-Londres ; + 9 thermidor an 8 (28.07.1800, au Mas-de-Londres.
Fulcrand (fs Jean Baptiste et Françoise BOUVIER) ° 14 frimaire an 9 (05.12.1800), au Mas-de-Londres.
Marie (fa Jean Baptiste et Françoise BOUVIER) ° 4 thermidor an 11 (23.07.1803, au Mas-de-Londres ; domiciliée au
Mas-de-Londres ; x Pierre Augustin SALAGÉ, le 10.01.1828, au Mas-de-Londres ; elle ne sait pas signer ;
+ 16.08.1867, au Mas-de-Londres.
Anne (fa Jean Baptiste et Françoise BOUVIER) ° vers 1806 ; + 09.12.1815, au Mas-de-Londres,
"âgée de 9 ans".
Marie Angélique (fa Fulcrand et Françoise ICARD) ° 17 prairial an 6 (05.06.1798), à la métairie de Sueilles, à Cazevieille ; x Jean Louis JEAN, le 27.11.1821, au Mas-de-Londres ; "demeurant depuis environ six ans à la métairie de la Liquière", au Mas-de-Londres ; Cm le 08.11.1821 : régime dotal ; elle se constitue de son chef 200 francs, somme à laquelle ont été évalués ses "bijoux et dorures, qu'elle a profité hors de la maison paternelle" ; son futur mari les tient pour reçus "le mariage s'accomplissant" et il assure cette somme "sur tous et chacun ses biens presents et avenir" ; Fulcrand EUZET donne à sa fille, en avancement d'hoirie et de succession avec réserve de droit de retour (en cas de prédécès) 2400 francs qu'il s'oblige à payer dans trois ans sans intérêt ; pour la sûreté de l'opération, il hypothèque les biens fonds "qu'il jouit et possède dans la commune de Cazevieille et dans celle du Mas de Londres", consistant en maison et autres bâtiments, terres, champs, vignes, bois et devois (le règlement de la dot est fait par acte du 21.09.1823 - voir à l'article de Jean Baptiste EUZET) ; Françoise ICARD donne à sa fille 600 francs qui seront payés après son décès, sans intérêt ; l'acte est passé "dans une chambre dudit domaine de la Liquière", en présence de Fulcrand Antoine CAUSSE (aubergiste et propriétaire foncier) et Jean Joseph VIGIÉ (huissier près le tribunal civil de l'arrondissement de Montpellier et propriétaire foncier), de Saint-Martin-de-Londres, qui signent avec les parties et les pères des parties (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; + 11.12.1823, au Mas-de-Londres.
Jean-Baptiste (fs Jacques et Marie SOULAS, de Viols-le-Fort) ° 24.02.1806, à Cazevieille ; agriculteur, cantonnier puis, rentier ; Cm, le 06.07.1826, avec Marie ROUSSEL (fa de feu Antoine et de Jeanne VIGNE) : il est dit "cultivateur, natif dans la commune de Cazevieille, domicilié dans la commune de Viols le Fort, demeurant depuis une année dans cette commune de Notre Dame de Londres" ; fils de Jacques EUZET, celui-ci est domicilié et habite dans la commune de Viols-le-Fort ; sa mère, Marie SOULAS est décédée ; il procède de la présence et du consentement de Denis CASTEL (menuisier à Notre-Dame-de-Londres), par procuration de Jacques EUZET ; le notaire a reçu cette procuration (en brevet), le 03.07.1826, paraphée par le dit CASTEL des mots ne varietur ; dans cette procuration, Jacques EUZET explique "qu'il ne sera en rien responsable des constitutions dotales et autres objets donnés à la future épouse" ; Marie ROUSSEL procède de sa mère, Jeanne VIGNE (veuve d'Antoine ROUSSEL), présente et consentante, et se constitue en dot, de son chef, 200 francs, somme à laquelle ont été amicalement évalués "ses bijoux et dorures" ; Jean Baptiste les tient pour reçus, "le présent mariage s'accomplissant" ; il les reconnaît et les assure sur tous ses biens, présents et futurs ; il les affecte en faveur de sa future épouse ; Jeanne VIGNE donne à sa fille, en avancement d'hoirie et de succession, 2000 francs ; elle promet et s'oblige de les payer dans deux mois à compter de ce jour, sans intérêts jusqu'alors, à peine de tous dépens, dommages et intérêts ; les parties font les obligations et renonciations de droit ; l'acte est fait dans la maison de Jeanne VIGNE, à Notre-Dame-de-Londres, en présence de Jean Jacques RICOME (propriétaire foncier) et de François CRUEIZE (instituteur) qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; x1 Marie ROUSSEL, le 06.08.1826, à Notre-Dame-de-Londres, en présence de Denis CASTEL (procureur de Jacques EUZET), Jeanne VIGNE (mère de l'épouse), Joseph CANCEL, Jean Jacques RICOME, François CRUEIZE et Antoine SERANNE (tous de Notre-Dame-de-Londres) ; par le même acte, ils reconnaissent Marie Magdelaine, leur fille, ; celle-ci meurt le 22.10.1826, à Notre-Dame-de-Londres ; veuf, le 12.11.1826 ; x2 Rosalie Marguerite Ursule TEISSEDRE, le 31.03.1834, à Notre-Dame-de-Londres ; les publications du 2ème mariage sont faites à Notre-Dame-de-Londres et au Mas-de-Londres, car il réside alors au Mas-de-Londres ; il ne sait pas signer ; signalé au recensement de 1836 de Notre-Dame-de-Londres, avec son épouse, une fille d'un an, Marie, et sa belle-mère, Marie CAUSSE, femme TEISSEDRE ; signalé au recensement de 1841 de Notre-Dame-de-Londres, comme cultivateur avec son épouse, leurs trois enfants (Victorine, c'est-à-dire Marie Joséphine, Rosine, c'est-à-dire Marie Rose et Jean, c'est-à-dire Casimir) et sa belle-mère, Marie CAUSSE, veuve TEISSEDRE ; signalé au recensement de 1851 de Saint-Bauzille-de-Putois, comme cantonnier avec son épouse (appelée DESPIN) et leurs trois enfants (Joséphine, Rose et Jean, c'est-à-dire Casimir) ; signalé au recensement de Brissac de 1856 comme cantonnier, avec son épouse (appelée Rose DESTAIN) et leurs trois enfants (Marie, Rosine et Jean, c'est-à-dire Casimir), à "la barraque des cantonniers" ; signalé au recensement de Brissac de 1861 comme cantonnier, avec son épouse (appelée Rose DESTAIN) et leurs trois enfants Marie, Rosine et Jean, c'est-à-dire Casimir, lequel est cultivateur), à "la barraque des cantonniers" ; signalé en même temps au recensement de 1861 de Notre-Dame-de-Londres comme cantonnier avec son épouse (appelée Rose TEISSEDRE) et leurs trois enfants Irma, c'est-à-dire Joséphine, Rosine et Louis, c'est-à-dire Casimir) ; il est cantonnier à Notre-Dame-de-Londres quand il fait un testament, le 03.05.1865 ; il lègue à son épouse, Rosalie TEISSEDRE, une pension annuelle et viagère de 40 francs, payable par avance à partir de son décès ; il lui donne la jouissance des meubles qui garnissent la chambre qu'il occupe, lui donne le droit, pour arriver à cette chambre, de passer par la cuisine, ainsi que la jouissance de ladite chambre ; il lègue à son fils Casimir, le quart de tous les biens, meubles et immeubles, qu'il délaissera et qui composeront sa succession à l'époque de son décès ; l'acte est fait en l'étude, à Saint-Martin-de-Londres, en présence de Casimir CAUSSE et Jacques MARRE (agriculteurs), de Jacques VÉZIER (cantonnier) et Claude POURTALIER (cordonnier), demeurant à Saint-Martin-de-Londres, qui signent ; il déclare ne pas savoir signer (notaire François Martial SALZE, de Saint-Martin-de-Londres) ;signalé au recensement de 1866 de Notre-Dame-de-Londres, comme cultivateur avec son épouse (appelée Rose TEISSEDRE) et deux enfants Irma, c'est-à-dire Joséphine, et Louis, c'est-à-dire Casimir) ; signalé en même temps au recensement de Brissac de 1866 comme cantonnier avec son épouse (appelée Rose DESTAIN) et leurs deux enfants (Rosine et Jean, c'est-à-dire Casimir), à "la barraque des cantonniers" ; signalé au recensement de 1872 de Notre-Dame-de-Londres, comme agriculteur, veuf avec un enfant, Louis, c'est-à-dire Casimir); signalé au recensement de 1876 de Notre-Dame-de-Londres, comme agriculteur avec son fils Casimir, sa belle-fille Aminthe CAIZERGUES et leur fils Jean, c'est-à-dire Jean Joseph ; signalé aux recensementx de 1881 et 1886 de Notre-Dame-de-Londres, comme cultivateur (en 1881) et rentier (en 1886) avec son fils Casimir, sa belle-fille Aminthe CAIZERGUES et leurs deux enfants, Jean Joseph et Marie ; + 30.03.1887, à Notre-Dame-de-Londres ; ce parcours rappelé par les recensements de Notre-Dame-de-Londres, Saint-Bauzille-de-Putois et Brissac montre combien il faut prendre avec précaution ces outils : on constate que les prénoms des enfants varient d'un recensement à l'autre et d'un village à l'autre ; il en est de même pour le patronyme de la seconde épouse qui aurait pu faire croire à un troisième mariage si les recensements suivants n'avaient infirmé cette hypothèse. Cazevieille et Viols-le-Fort et Brissac et Saint-Bauzille-de-Putois et Notre-Dame-de-Londres
Jean Joseph (fs Jacques et Marie SOULAS) ° 2 germinal an 3 (22.03.1795), à Cazevieille ; Cm le 20.11.1822 avec Margurite CAIZERGUES (fa Claude et Elisabeth AVINENS) : il procède de son père et elle comme majeure ; Joseph est "domicilié à Viols le Fort depuis environ 14 ans" ; le régime est dotal ; elle se constitue en dot, de son chef, 200 francs "qu'elle a économisés sur le produit de son industrie, savoir 100 francs en espèces d'argent qu'elle a délivrée aujourd'hui au futur époux qui en a convenu devant nous avec renonciation à l'exception du contraire et dont il fait quittance et 100 francs en la valeur de ses dorures et bijoux qu'elle a devers elle, que le futur déclare avoir vus et tenir pour reçus le présent mariage s'accomplissant." ; Jacques EUZET, père du futur époux, lui donne par préciput et hors part, sous la réserve du droit de retour en cas de prédécès du donataire sans enfants et de ceux-ci sans descendants, le quart de la totalité des biens présents et avenir du donateur pour n'en jouir, cependant, que le jour du décès de ce dernier ; tous les autres biens présents et futurs de la future épouse lui demeurent libres et paraphernaux ; l'acte est fait dans l'étude ; les parties signent, sauf la future épouse qui a déclaré ne savoir signer (notaire Jean Jacques MASSAL, de Montpellier) ; x Marguerite CAIZERGUES, le 04.12.1822, à Viols-le-Fort ; elle est illettrée ; ses parents sont présents ; son père déclare "ne pouvoir signer pour cause d'infirmités de maladie" (alors que l'on voit sa signature dans le Cm, à moins qu'il ne s'agisse de celle de son frère) ; parmi les quatre témoins, deux sont parents : Albert CAIZERGUES (frère de Marguerite) et Fulcrand Paul SOULAS (beau-frère de Joseph) ; il est signalé comme voiturier au recensement de Viols-le-Fort de 1836, avec son épouse et deux enfants : Elisabeth (13 ans) et Marie (9ans) ; il est signalé comme muletier au recensement de Viols-le-Fort de 1841, avec son épouse et leurs deux filles, Elisabeth et Marie ; au mariage de leur fille Elisabeth (en 1846), le couple est installé au Mas-de-Londres ; le recensement de 1846 du Mas-de-Londres le signale comme "paire" au "domaine des Plaines" avec son épouse, leur fille Marie (célibataire), leur beau-fils, domestique, Jean Antoine FRANCÈS dit VIALA, leur domestique Jean FRANCÈS et un berger, André CARRIEU ; veuf, le 04.09.1849, quand son épouse meurt dans sa maison, à Viols-le-Fort ; au recensement de 1851 du Mas-de-Londres, il n'est plus indiqué, le domaine des Plaines étant affermé aux JAOUL ; il n'est pas non plus indiqué au recensement de 1851 de Viols-le-Fort ; + 11.11.1859, à Viols-le-Fort ; les déclarants sont Jacques CAIZERGUES (son beau-frère) et Fulcrand CLAPAREDE (un voisin), rouliers à Viols-le-Fort ; il est alors indiqué comme cultivateur et veuf de Marguerite CAIZERGUES ; le décès a eu lieu "dans la maison de sa fille audit lieu" Cazevieille et Viols-le-Fort
Génération 2 "La lignée". (génération 16)
Elisabeth (fa Jean Joseph et Marguerite CAIZERGUES) ° 05.10.1823, à Viols-le-Fort ; sans
profession ; domiciliée au Mas-de-Londres ; x Jean Antoine FRANCÉS, le 20.01.1846, au Mas-de-Londres ;
publications à Saint-Martin-de-Londres et au Mas-de-Londres ; elle ne sait pas signer ; + 20.09.1851, à Saint-Martin-de-Londres. Viols-le-Fort
Marie (fa Jean Joseph et Marguerite CAIZERGUES) ° 29.11.1827, à Viols-le-Fort (date de l'acte) ; elle est signalée avec ses parents au Mas-de-Londres, au "domaine des Plaines" au recensement du Mas-de-Londres de 1846 ; x Jean ARNAUD (ARNAUD dit VIALA, selon le recensement de 1846 du Mas-de-Londres), le 01.08.1849, à Viols-le-Fort ; Cm le 22.07.1849, notaire SALZE, de Saint-Martin-de-Londres ; régime dotal ; les objets mobiliers apportés par l'époux ont une valeur de 300 francs (information du bureau de l'enregistrement de Saint-Martin-de-Londres) ; signalée par le recensement d'Argelliers de 1851, au mas de Prat (écrit Prats dans le document), avec son mari et leur fils, Jean Baptiste ARNAUD (7 mois) ; signalée au recensement de 1856 de Viols-le-Fort, avec son mari et deux enfants, au "n° 8, rue Duchesse" ; le couple habite à Montpellier quand leur fils Jean Baptiste ARNAUD s'y marie, le 20.09.1875 ; elle ne sait pas signer.
2ème branche :
Génération 1 "La lignée". (génération 15)
Jean Baptiste (fs Fulcrand et Françoise ICARD) ° 29.04.1789, à Cazevieille ; à l'armée : réf 1 R 114, agriculteur, taille 1m72, classe 1809 ; son suppléant (Claude BOISSET) est incorporé le 10.04.1810 dans le régiment d'infanterie légère du département du Gard de l'an XIV (Le canton des Matelles : l'influence des batailles et des campagnes napoléoniennes, par Mmes Marcelle LE MARCHAND GOUDAILLIER et Thérèse PIRIS, Montpellier, janvier 1999 au CGL, à Jacou) ; fermier, agriculteur ; Cm, le 31.08.1813 avec Marie Pascale JEAN : elle se constitue de son chef 200 francs, à quoi "ont été évaluées les dorures qu'elle a devers elle" ; Etienne Joseph JEAN, père de la future, lui donne un devois appelé pioch ferraillaux, à Cazevieille, faisant 276 ares (ou 63 seterées, 3 quartons, 5 dextres), soit un revenu annuel de 75 francs ; il lui donne aussi 3000 francs argent dont il paye immédiatement à Fulcrand EUZET 1000 francs que celui-ci retire et qu'il hypothèque sur ses biens, à charge du futur "d'en faire reconnaissance sur des fonds de bonne éviction" ; Etienne Joseph JEAN promet de payer le solde de la façon suivante : 1000 francs dans un an et 1000 francs dans deux ans, à compter de ce jour, sans intérêts jusqu'à ces termes ; ledit JEAN s'oblige encore à loger, nourrir et entretenir le couple (et ses enfants s'il y en a) dans sa maison, pendant une année ; les parties déclarent que le logement, la nourriture et l'entretien sont de valeur de 100 francs par an ; à ceci s'ajoute la faculté d'utiliser l'eau d'un puits et le passage pour y parvenir, uniquement pour leur usage personnel et en excluant les bestiaux ; les parties déclarent que ces facultés sont d'un revenu annuel de 5 francs ; Etienne Joseph JEAN se réserve le droit de retour en cas de prédécès de sa fille et de ses descendants ; pour l'observation de ces clauses, les parties font les soumissions de droit et hypothèquent leurs biens à Cazevieille (maisonnages, bois, devois, terres, champs, vignes, olivettes et jardins) ; l'acte est fait à la métairie de Roubiac, à Cazevieille, appartenant à Bernard Pascal COLLET ; sont présents, ce dernier et Jean Baptiste Antoine COLLET, de la même métairie ; tous signent (notaire impérial Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles et Jean Henri ROUX, notaire impérial de Saint-Martin-de-Londres) ; 1x Marie Pascale JEAN (patronyme écrit, le plus souvent, JEANJEAN), le 31.08.1813, à Cazevieille ; il est "fermier à la Liquière", au Mas-de-Londres, au moins de 1816 à 1819 ; veuf, le 15.03.1819 ; Cm avec Marie ITIER, le 07.05.1831 ; régime dotal ; elle se constitue de son chef une somme de 700 francs, soit : "400 francs en la valeur de divers meubles et effets qu'elle a en son pouvoir, 100 francs en la valeur de dorures et bijoux dont elle est parée, 200 francs en espèces d'argent ayant cours" ; Jean Baptiste EUZET reconnaît cette somme de 700 francs, en faveur de sa future épouse et devant être restituée si le cas arrivait ; ils font les soumissions de droit ; l'acte est passé à l'étude du notaire ; il signe (notaire Joseph Bruno GRASSET, de Montpellier) ; 2x Marie ITIER, le 15.05.1831, à Grabels (il habite alors Combaillaux) ; + 24.08.1835, à Grabels (mais toujours habitant de Combaillaux). Grabels et Cazevieille
Jacques ou Jean Jacques dans certains actes (fs Fulcrand et Françoise ICARD) ° 21.12.1791, à Cazevieille ; Cm le 16.01.1827 avec Anne NOUGALLIAT (fille d'Etienne et de Jeanne BOUIS) ; cultivateur, il est domicilié et habite "depuis près de trois ans, à la métairie de Laborie, commune du Mas de Londres" ; le régime est dotal ; Etienne NOUGALLIAT donne à sa fille 2000 francs, somme retirée ce jour "auparavent cet acte", en numéraires et bonnes espèces de cours, par Fulcrand EUZET, père du futur époux, "du consentement de ce dernier" ; Fulcrand EUZET "reconnaît, assure et hypothèque ces 2000 francs" en faveur d'Anne NOUGALLIAT, sur tous ses biens présents, "spécialement sur son domaine de Sueilles consistant en maisonnages, bergerie, écuries, champs, vignes, olivettes, bois et devois", qu'il soumet à justice pour cette somme qui sera rendue à la future épouse ou à qui de droit ; il est entendu que cette restitution ne sera exigible que dans 8 années, sans intérêts jusqu'à la dite époque, sauf le cas de dissolution du mariage, "auquel cas elle deviendra exigible de suite" ; de son côté, Fulcrand donne 2000 francs à son fils, "en avancement d'hoirie et de succession", somme payée le jour avant cet acte ; une quittance est délivrée et il est renoncé à toute exception contraire ; les deux pères se réservent, chacun en ce qui les concerne, le droit de retour des donations, en cas de prédécès des futurs époux et de leur postérité ; les parties ont fait les soumissions de droit ; l'acte est fait et lu aux parties dans le salon de la maison d'habitation d'Etienne NOUGALLIAT, à Vacquières, en présence de Liger ROUVIERE père et de Jacques ROUVIERE fils qui signent avec les parties mais la future épouse et les mères des époux ne savent pas signer (notaire Etienne Pierre Joseph CROUZET, de Claret) ; x Anne NOUGALLIAT (parfois écrit NOUGAILHAC ou encore NOUGAILLAT), le 21.02.1827, à Vacquières (34) ; au recensement de 1836 du Mas-de-Londres, il est signalé avec son épouse (dont le nom est écrit NOUALHAC), 4 enfants (François 9 ans, Joséphine 6 ans, Calixte 3 ans, Henriette 1 an) et un domestique Jean BOUDON, 29 ans ; il n'est pas indiqué dans le recensement de Vacquières de 1841 mais il y habite en 1845 (où naît son fils Lucien) ; il est fermier "au mas de Vedel, à Sauteyrargues, le 25.09.1846, quand il passe une annonce dans le Courrier du Gard ; il y signale le vol "de quatorze bêtes à laine" qui lui appartiennent ; pour mieux les retrouver, il indique que "ces animaux ont pour marque l'oreille gauche un peu fendue en long et une empreinte sur le derrière du dos ayant la forme d'un huit" ; de plus, "toutes les demandes possibles ayant été inutilement faites pour découvrir les malfaiteurs, MM. les maires du département sont invités à faire tout ce qui dépendra d'eux pour tâcher de se mettre sur les traces des coupables" ; le 07.01.1852, avec son épouse, qu'il autorise, il emprunte 4000 francs à Catherine Françoise LAURIE, épouse autorisée de Quentin ALOY (contrôleur du timbre extraordinaire, à Montpellier) ; il s'engage à rembourser dans 6 ans avec un intérêt annuel de 5 % ; il paye immédiatement 200 francs correspondants à la première année des intérêts ; il fait toutes les soumissions de droit en garantie et, en plus, son épouse affecte et hypothèque tous les immeubles qu'elle possède à Vacquières ; les paiements se feront à l'étude, à Montpellier, en espèces d'or ou d'argent ayant cours et non autrement ; en cas de défaut de paiement des intérêts, le capital deviendra immédiatement exigible sur simple commandement de mise en demeure ; l'anticipation du remboursement du capital ne pourra se faire qu'avec le consentement exprès de Mme ALOY ; au bout des 6 ans, il conviendra de prévenir 6 mois à l'avance, pour le paiement ou une prorogation ; l'acte est fait en l'étude où il signe avec Mme ALOY ; son épouse ne sait pas signer (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier) ; le 08.01.1852, Antoine Jean Baptiste Charles de LAJUDIE (propriétaire foncier, à Montpellier) lui baille à ferme pour 6 ans le domaine de Vedel (à Sauteyrargues) et le domaine de Crémal (à Corconne) pour un fermage annuel de 4000 francs - les détails du bail sont dans la chronologie des actes de Sauteyrargues (suite 1) (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier) ; il est signalé comme agriculteur au recensement de Sauteyrargues de 1856, à la métairie de Vedel, avec sa femme (Anne NOUGALHAT) et leurs trois enfants, Jacques, Calixte et Henriette ; il est signalé au recensement de Sauteyrargues de 1861 avec sa femme, trois enfants (Jean, Calixte et Henriette) et un domestique, à la "métairie de Vedel" ; fermier, agriculteur ; + 25.09.1863, à Sauteyrargues, dans sa maison d'habitation, à la "métairie de Vedel". Cazevieille et Vacquières et Sauteyrargues
Marie Angélique (fa Fulcrand et Françoise ICARD) ° 17 prairial an 6 (05.06.1798), à la métairie de Sueilles, à Cazevieille ; Cm avec Jean Louis JEAN (du Mas-de-Londres), le 08.11.1821 : régime dotal ; elle se constitue de son chef 200 francs, somme à laquelle ont été évalués ses "bijoux et dorures, qu'elle a profité hors de la maison paternelle" ; son futur mari les tient pour reçus "le mariage s'accomplissant" et il assure cette somme "sur tous et chacun ses biens presents et avenir" ; Fulcrand EUZET donne à sa fille, en avancement d'hoirie et de succession avec réserve de droit de retour (en cas de prédécès) 2400 francs qu'il s'oblige à payer dans trois ans sans intérêt ; pour la sûreté de l'opération, il hypothèque les biens fonds "qu'il jouit et possède dans la commune de Cazevieille et dans celle du Mas de Londres", consistant en maison et autres bâtiments, terres, champs, vignes, bois et devois (le règlement de la dot est fait par acte du 21.09.1823 - voir à l'article de Jean Baptiste EUZET, frère de Fulcrand - voir aussi l'acte du 16.01.1826, à l'article de Fulcrand EUZET, pour le remboursement par Jean Louis JEAN) ; Françoise ICARD donne à sa fille 600 francs qui seront payés après son décès, sans intérêt ; l'acte est passé "dans une chambre dudit domaine de la Liquière", en présence de Fulcrand Antoine CAUSSE (aubergiste et propriétaire foncier) et Jean Joseph VIGIÉ (huissier près le tribunal civil de l'arrondissement de Montpellier et propriétaire foncier), de Saint-Martin-de-Londres, qui signent avec les parties et les pères des parties (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; bans passés le 11.11.1821, à Cazevieille et au Mas-de-Londres ; x Jean Louis JEAN, le 27.11.1821, à Cazevieille ; "demeurant depuis environ six ans à la métairie de la Liquière", au Mas-de-Londres ; aucune naissance indiquée en 1822-1823 à Cazevieille et au Mas-de-Londres ; + 11.12.1823, au Mas-de-Londres. Cazevieille
Génération 2 "La lignée". (génération 16)
- François, Fulcrand (fs Jacques et Anne NOUGALLIAT) ° 13.10.1827, au Mas-de-Londres ; 1x Thérèse Elisabeth NOUVEL 25.02.1867, à Vacquières ; 2x Marie Thérèse ARGELLIERS 21.02.1873, à Vacquières ; il signe ; agriculteur, propriétaire ; le 07.10.1866, sa mère, veuve, fait une donation-partage à ses quatre enfants ; la part de François est la suivante : 1/ la moitié de la vigne, quartier du jeu, contenant environ 49 ares, n° 106, 107 et 107 bis ; 2/ tous les maisonnages, quartier du village, n° 155, section A ; 3/ une terre labourable, vigne, muriers, oliviers et sol à dépiquer, tenement du village, le tout ne formant qu'un seul corps, n° 156, 157, 158, 548, 549, 550 et 551, section A, contenant 1 hectare 54 ares 76 centiares ; 4/ une vigne et oliviers, contenant 9 ares, n° 345, section A ; 5/ une vigne contenant 5 ares 40 centiares, n° 361, section A ; 6/ un jardin avec puits, n° 436, section A, quartier les Horts, contenant environ 2 ares ; 7/ la moitié d'un bois taillis, contenant 2 hectares 16 ares, quartier de Lascaux, n° 43, section B ; comme son frère et ses soeurs, il accepte cette donation et les conditions posées par sa mère (une pension annuelle et alimentaire de 300 francs, une chambre réservée, garnie de meubles et linges nécessaires, la faculté de prendre du bois au bucher, du vin à la cave, des fruits qui se récolteront sur les dits immeubles, enfin elle garde le privilège de l'hypothèque sur les immeubles donnés) ; l'acte est passé en l'étude du notaire, après avoir planté les bornes sur les terres et fait le partage des meubles et immeubles par destination (acte n° 72 du notaire Auguste Louis Antoine CROUZET, de Claret) ; le 07.10.1866, sa soeur Joséphine lui vend : 1/ une vigne, à Vacquières, au quartier du Pradés, n° 525 section A, contenant 41 ares ; 2/ un herme avec muriers, à Vacquières, quartier du Roquegril, contenant environ 1 hectare 15 ares, n° 73, 74, 75, 76 et 80 section B ; les deux au prix de 2500 francs qu'il paye avant la constitution de l'acte, paiement en espèces d'or et dont il obtient quittance ; la possession et la jouissance sont du même jour (acte n° 73 du notaire Auguste Louis Antoine CROUZET, de Claret) ; le 07.10.1866, sa soeur Henriette lui vend : 1/ une vigne à Vacquières, quartier des Pradets, n° 454 section A, contenant 41 ares 50 centiares ; 2/ une vigne à Vacquières, quartier des communaux, n° 575 section A, contenant 14 ares 40 centiares ; 3/ une vigne à Vacquières, quartier des Planasses, n° 652 section A, contenant 22 ares 80 centiares ; le prix total est de 2000 francs qu'il paye avant la constitution de l'acte, paiement en espèces d'or et dont il obtient quittance ; la possession et la jouissance sont du même jour (acte n° 74 du notaire Auguste Louis Antoine CROUZET, de Claret) ; dans ces trois actes du même jour, les témoins sont les mêmes : Martin PEYROLLE (agriculteur) et Jean Baptiste NOUVEL (cordonnier), habitant Vacquières ; les recensements lui octroient des prénoms qui varient : au recensement de 1861 de Sauteyrargues, il est indiqué comme Jean, fils aîné, âgé de 32 ans ; au recensement de Vacquières de 1866, il est indiqué comme Js François, cultivateur, chef de ménage, avec sa mère, Anne NOUGALLIAT, veuve EUZET ; au recencement de 1872 de Vacquières, situation identique mais il est "veuf NOUVEL" avec comme prénom Jacques François ; le 05.12.1876, Michel PRIVAT, principal clerc de notaire paye, ainsi qu'à son frère et ses soeurs, la part qui leur revient (1/5ème) dans la succession de leur oncle, Henri EUZET ; ce montant s'élève à 9386,53 francs, en fonction de l'inventaire du 17.01.1876, du règlement et partage de cette succession du 30.08.1876 et en vertu d'un mandat judiciaire, règlement homologué par jugement du tribunal civil de Montpellier ; l'acte est fait en l'étude du notaire où signent les parties, sauf Henriette qui ne sait pas signer (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
au recensement de 1876 de Vacquières, il est indiqué comme Jacques Fs Fulcrand, avec sa femme Marie Thérèse ARGELLIERS et deux enfants, Etienne Fulcrand (fils aîné) et François Louis (fils cadet, âgé d'un an (en réalité Jean Calixte) ; ce recensement le fait naître à Notre-Dame-de-Londres, ce qui est une erreur, l'état civil du Mas-de-Londres montrant qu'il y est bien né et que ses prénoms étaient François Fulcrand. (et donc, ni Jean ni Jacques) ; au recensement de 1881 de Vacquières, il est dénommé Fulcrand, avec sa femme Marie ARGELLIERS et trois enfants, Joseph, Calixte et Esther ; + 16.03.1882, "dans l'hospice d'humanité", à Montpellier. Sauteyrargues et Vacquières
Jean Baptiste Hipolite (fs Jacques et Anne NOUGALLIAT) ° 31.08.1829, au Mas-de-Londres, "au domaine de la Borie";
+ 02.03.1830, au Mas-de-Londres, "au domaine de la Borie".
Françoise Joséphine, écrit Joséphine Françoise dans certains actes (fa Jacques et Anne NOUGALLIAT) ° 21.04.1831, au Mas-de-Londres, "au domaine de la Borie" ; signalée au recensement de 1836 au Mas-de-Londres avec ses parents ; domiciliée au domaine de Vedel à Sauteyrargues quand elle se marie ; Cm avec Jean François BOISSIER, le ? 1855 (notaire FRANC, de Quissac, dans le Gard) ; x Jean François BOISSIER, le 12.05.1855, à Sauteyrargues ; en 1866, elle réside à Gailhan-et-Sardan (canton de Quissac, arrondissement du Vigan, dans le Gard) ; le 07.10.1866, sa mère, veuve, fait une donation-partage à ses quatre enfants ; la part de Joséphine est la suivante : 1/ une vigne, quartier des Pradés, n° 525 section A, contenant 41 ares ; 2/ le restant de l'herme, quartier de Roquegril contenant 1 hectare 15 ares, n° 73, 74, 75, 76 et 80 ; 3/ 1500 francs donnés en avancement d'hoirie dans son Cm ; comme sa soeur et ses frères, elle accepte cette donation et les conditions posées par sa mère (une pension annuelle et alimentaire de 300 francs, une chambre réservée, garnie de meubles et linges nécessaires, la faculté de prendre du bois au bucher, du vin à la cave, des fruits qui se récolteront sur les dits immeubles, enfin elle garde le privilège de l'hypothèque sur les immeubles donnés) ; l'acte est passé en l'étude du notaire, après avoir planté les bornes sur les terres et fait le partage des meubles et immeubles par destination (notaire Auguste Louis Antoine CROUZET, de Claret) ; le même jour, 07.10.1866, elle vend à son frère François : la vigne et l'herme avec muriers venant de cette donation, au prix de 2500 francs qu'il lui paye avant la constitution de l'acte, paiement en espèces d'or et dont elle donne quittance ; la possession et la jouissance sont du même jour (notaire Auguste Louis Antoine CROUZET, de Claret) ; veuve de François BOISSIER, le 17.12.1875, elle donne pouvoir à son beau-frère, Antoine COULONDRE, pour recueillir sa part lui revenant dans la succession de son oncle, Henri EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; elle habite toujours à Gailhan-et-Sardan, le 17.01.1876, quand a lieu l'inventaire des biens d'Henri EUZET, son oncle (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 05.12.1876, Michel PRIVAT, principal clerc de notaire paye, ainsi qu'à ses frères et sa soeur, la part qui leur revient (1/5ème) dans la succession de leur oncle, Henri EUZET ; ce montant s'élève à 9386,53 francs, en fonction de l'inventaire du 17.01.1876, du règlement et partage de cette succession du 30.08.1876 et en vertu d'un mandat judiciaire, règlement homologué par jugement du tribunal civil de Montpellier ; l'acte est fait en l'étude du notaire où signent les parties, sauf Henriette qui ne sait pas signer (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; Sauteyrargues
Jean, Calixte (fs Jacques et Anne NOUGALLIAT) ° 03.03.1833, au Mas-de-Londres, "au domaine de la Borie" ; agriculteur, cultivateur, propriétaire ; (il résidait à la "métairie de Vedel" , à Sauteyrargues quand il s'est marié) x Rose, Lucie JEAN, le 19.02.1865, à Vacquières ; le 07.10.1866, sa mère, veuve, fait une donation-partage à ses quatre enfants ; la part de Calixte est la suivante : 1/ la moitié d'une vigne, quartier du jeu, contenant environ 49 ares, n° 106, 107 et 107 bis ; 2/ une maison, cour et escalier, au village, n° 166 section A, ainsi que les 3 numéros ci-devant ; 3/ la moitié d'un bois taillis, contenant 2 hectares 16 ares, quartier de Lascaux, n° 43, section B ; 4/ environ 20 ares à prendre du couchant des n° 73, 74, 75, 76 et 80, quartier de Roquegril ; 5/ une terre de 24 ares 61 centiares, près de la remise du sieur GALABRON, n° 422 section A ; comme son frère et ses soeurs, il accepte cette donation et les conditions posées par sa mère (une pension annuelle et alimentaire de 300 francs, une chambre réservée, garnie de meubles et linges nécessaires, la faculté de prendre du bois au bucher, du vin à la cave, des fruits qui se récolteront sur les dits immeubles, enfin elle garde le privilège de l'hypothèque sur les immeubles donnés) ; l'acte est passé en l'étude du notaire, après avoir planté les bornes sur les terres et fait le partage des meubles et immeubles par destination (notaire Auguste Louis Antoine CROUZET, de Claret) ; le 09.12.1866, il fait un échange avec François GALABROU (patronyme écrit GALABRON dans les tables de l'Etat Civil) : Calixte EUZET lui baille une pièce de terre labourable à Vacquières, de 43 centiares (qui confronte au couchant GALABROU) et, en contre-échange, il obtient "une cour au couchant d'un batiment rural", tenement du village, faisant 29 centiares (qui confronte au midi EUZET) ; les deux terrains sont d'un revenu de 7,50 francs et d'un capital de 150 francs ; l'échange est fait sans soulte (notaire Auguste Louis Antoine CROUZET, de Claret) ; le 05.12.1876, Michel PRIVAT, principal clerc de notaire paye, ainsi qu'à son frère et ses soeurs, la part qui leur revient (1/5ème) dans la succession de leur oncle, Henri EUZET ; ce montant s'élève à 9386,53 francs, en fonction de l'inventaire du 17.01.1876, du règlement et partage de cette succession du 30.08.1876 et en vertu d'un mandat judiciaire, règlement homologué par jugement du tribunal civil de Montpellier ; l'acte est fait en l'étude du notaire où signent les parties, sauf Henriette qui ne sait pas signer (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; signalé au recensement de Vacquières de 1901 comme propriétaire cultivateur, avec sa femme et trois enfants (Marie, Joséphine et Antoine) ; + 21.07.1911, à Vacquières, dans sa maison d'habitation. Sauteyrargues et Vacquières
Françoise Henriette Louise (fa Jacques et Anne NOUGALLIAT) ° 22.09.1835, au Mas-de-Londres, "au domaine de la Borie" ; signalée au recensement de 1836 du Mas-de-Londres avec ses parents ; au recensement de Sauteyrargues de 1856, elle est indiquée avec ses parents et ses frères Jacques et Calixte, à la métairie de Vedel ; au recensement de Sauteyrargues de 1861, elle est indiquée avec ses parents, ses frères Jean et Calixte, deux domestiques (Félix BOUET et Lucien PEIROLLE) et trois bergers (Antoine, Jean et Pierre PEIROLLE), à la métairie de Vedel ; Cm le 05.08.1864 avec Antoine COULONDRE (notaire Auguste Louis Antoine CROUZET, de Claret - à rechercher) ; x Antoine COULONDRE, le 27.08.1864 à Claret ; elle habite avec sa mère à la métairie de Vedel, à Sauteyrargues quand elle se marie ; les 4 témoins du mariage sont des habitants de Claret, non parents des conjoints ; elle ne sait pas signer ; au recensement de Claret de 1866, elle est indiquée avec sa belle-mère (veuve) et son mari, au hameau de Dolgue ; le 07.10.1866, sa mère, veuve, fait une donation-partage à ses quatre enfants ; la part d'Henriette est la suivante : 1/ 2000 francs donnés dans son Cm en avancement d'hoirie ; 2/ une vigne, quartier des Pradets, n° 454, section A, contenant 41 ares 50 centiares ; 3/ une vigne, quartier des communaux, contenant 14 ares 40 centiares, n° 573, section A ; 4/ une vigne, quartier des Planasses, contenant 22 ares 80 centiares, n° 652, section A ; comme sa soeur et ses frères, elle accepte cette donation et les conditions posées par sa mère (une pension annuelle et alimentaire de 300 francs, une chambre réservée, garnie de meubles et linges nécessaires, la faculté de prendre du bois au bucher, du vin à la cave, des fruits qui se récolteront sur les dits immeubles, enfin elle garde le privilège de l'hypothèque sur les immeubles donnés) ; l'acte est passé en l'étude du notaire, après avoir planté les bornes sur les terres et fait le partage des meubles et immeubles par destination (notaire Auguste Louis Antoine CROUZET, de Claret) ; le même jour, 07.10.1866, elle vend à son frère François les trois vignes venant de cette donation ; le prix total est de 2000 francs qu'il lui paye avant la constitution de l'acte, paiement en espèces d'or et dont elle donne quittance ; la possession et la jouissance sont du même jour (notaire Auguste Louis Antoine CROUZET, de Claret) ; au recensement de Claret de 1872, elle est indiquée avec sa belle-mère (veuve) et son mari, au hameau de Dolgue ; le 17.12.1875, elle donne pouvoir à son mari, Antoine COULONDRE, pour recueillir sa part lui revenant dans la succession de son oncle, Henri EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 05.12.1876, Michel PRIVAT, principal clerc de notaire paye, ainsi qu'à ses frères et sa soeur, la part qui leur revient (1/5ème) dans la succession de leur oncle, Henri EUZET ; ce montant s'élève à 9386,53 francs, en fonction de l'inventaire du 17.01.1876, du règlement et partage de cette succession du 30.08.1876 et en vertu d'un mandat judiciaire, règlement homologué par jugement du tribunal civil de Montpellier ; l'acte est fait en l'étude du notaire où signent les parties, sauf Henriette qui ne sait pas signer (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; aux recensements de Claret de 1876 et 1881, elle est indiquée avec son mari, au hameau de Dolgue ; + 30.01.1886, à Claret, hameau de Dolgue, dans sa maison d'habitation. Sauteyrargues
Jean Jacques (fs Jean Baptiste x Marie Pascale JEAN ou JEANJEAN) ° 25.01.1816 au Mas-de-Londres, "au domaine de la Liquière" ; il n'est pas indiqué au recensement de Vendargues de 1836 ; en 1839 (octobre ?), il habite à Vendargues où il est "charretier" et est bénéficiaire d'une lettre de change de 100 francs par Alexandre JEANJEAN à un an de date sur TISSIÉ-SARRAN, banquier à Montpellier (notaire Gustave LAJARD, de Castries) ; c'est certainement lui qui est indiqué au recensement de Vendargues de 1841 comme garçon, "domestique" chez Jean CLARET ; Cm avec Jeanne BERTHÉZÈNE, le 04.05.1841 : il est dit natif de Saint-Martin-de-Londres et il réside à Vendargues ; le Cm prévoit les dispositions suivantes : régime dotal, une dot de 300 francs , valeur des dorures et bijoux de l'épouse, l'usufruit et jouissance d'une terre vigne située au terroir de Mauguio, tenement au taureau, d'environ 50 ares, l'usufruit et jouissance d'un logement dans la maison que ses parents possèdent à Vendargues, logement occupé par Jean BARRE, comprenant une cuisine, une chambre au premier étage et une petite pièce servant d'entrée ; le Cm prévoit aussi que le père de l'épouse s'oblige à nourrir et entretenir la future épouse pendant deux ans, soit 150 francs par an ; son père se réserve le retour des objets donnés en cas de prédécès de l'épouse et de ses descendants ; en marge de l'acte, il est écrit que "revenant sur la donation d'usufruit de l'objet ci-dessus, les parties nous ont fait remarquer que c'est par erreur que le père en a fait la donation, c'est au contraire la dite Marie CAIREL épouse BERTHÉZÈNE, mère de la future épouse, dûment autorisée de son mari qui en fait la donation à sa fille" ; le Cm est passé en présence de Mathieu TESTON (instituteur), et de Jean RICHARD (agriculteur), les deux de Vendargues (notaire Gustave LAJARD, de Castries) ; x Jeanne BERTHÉZÈNE, le 30.06.1841, à Vendargues ; présent au mariage : Cyprien Gustave LAJARD, notaire de Castries (38 ans) ; il signe EUZET Jacques ou simplement EUZET ; "agriculteur" ; le 04.05.1843, il habite à Vendargues ; avec ses soeurs Françoise, Anne et Telcide, son frères François, tous héritiers de Marie Pascale JEAN (leur mère), il vend à Jean RICOME (propriétaire agriculteur demeurant à Viols-en-Laval) et à Cyprien RICOME (son fils aîné, propriétaire agriculteur à Notre-Dame-de-Londres), une pièce devois appelée Pioch Fenouilloux, de 276 ares, à Cazevieille ; cet immeuble avait été donné à ladite dame JEAN par Etienne Joseph JEAN, son père dans son Cm du 31.08.1813 retenu par le notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJEAN, des Matelles ; la vente est réalisée pour un montant de 2000 francs qui sont payés immédiatement ; Jean RICOME se porte fort pour son fils qui est absent (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier) ; signalé au recensement de Vendargues de 1851 comme "maître valet", avec son épouse, trois enfants (Cyprien, Rosalie et Jeanne) et deux domestiques (Jean JEANTON et Joseph PAGÉS) ; signalé au recensement de Viols-le-Fort de 1856 comme "païre, homme d'affaires, chef de ménage", avec son épouse, leurs enfants François Cyprien, Jeanne, Rosalie (Marie Françoise) et Honoré, Félix BERTHÉZÈNE (domestique, son beau-frère) et trois bergers, au "hameau des Matelettes" ; domicilié à Vendargues quand leur fils, François Cyprien, se marie, le 18.02.1865 ; domicilié à Saint-Nazaire-de-Pézan quand leur fille, Jeanne Julie, se marie, le 22.05.1865 et indiqué comme "agent rural" ; signalé au recensement de Saint-Nazaire-de-Pézan de 1866 avec Jeanne BERTHÉZÈNE, leurs enfants Rosalie (en fait, Marie Françoise) et Honoré, et quatre domestiques : Pierre TEISSON, Jean MAZOLLIER, Auguste REY et Pierre Charles RASTOUL et il est indiqué comme "payre" (au mas du Grés) ; domicilié à Saint-Nazaire-de-Pézan quand leur fille, Marie Françoise, se marie, le 27.05.1868 et il est indiqué comme "metayer", au mas du Grés ; le recensement de 1872 de Saint-Nazaire-de-Pézan ne le signale plus ; il n'est pas non plus signalé dans les recensements de Vendargues et d'Aumelas de 1872 ; "homme d'affaires de M. d'ALBENAS, âgé de 60 ans, domicilié au château", d'Aumelas, le 09.12.1875 ; signalé comme "régisseur", au château d'Aumelas, avec son épouse, dans le recensement d'Aumelas de 1876 ; + 19.01.1880, à Vendargues, "dans sa maison d'habitation sise au présent lieu".
Vendargues et Saint-Nazaire-de-Pézan et Viols-le-Fort et Aumelas
Jean Baptiste (fs Jean Baptiste et Marie Pascale JEAN ou JEANJEAN) ° 27.01.1818, au Mas-de-Londres, "au domaine de la
Liquière" ; + 24.02.1818, au Mas-de-Londres.
François (fs Jean Baptiste EUZET et Marie Pascale JEAN) ° 27.01.1818 au Mas-de-Londres, "au domaine de la Liquière" ; bourrelier ; le 04.05.1843, il habite à Montpellier ; avec ses soeurs Françoise, Anne et Telcide, son frères Jacques, tous héritiers de Marie Pascale JEAN (leur mère), il vend à Jean RICOME (propriétaire agriculteur demeurant à Viols-en-Laval) et à Cyprien RICOME (son fils aîné, propriétaire agriculteur à Notre-Dame-de-Londres), une pièce devois appelée Pioch Fenouilloux, de 276 ares, à Cazevieille ; cet immeuble avait été donné à ladite dame JEAN par Etienne Joseph JEAN, son père dans son Cm du 31.08.1813 retenu par le notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJEAN, des Matelles ; la vente est réalisée pour un montant de 2000 francs qui sont payés immédiatement ; Jean RICOME se porte fort pour son fils qui est absent (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier) ; toujours domicilié à Montpellier en 1847 quand il assiste au mariage de sa tante, Françoise Henriette EUZET, à Saint-Martin-de-Londres ; x Marie Anne Albine ROUQUETTE, le 20.04.1855, à Montpellier ; le même acte donne la reconnaissance et la légitimation de leur fille Marie Françoise Augustine née le 05.03.1855 ; les futurs déclarent qu'il n'a pas été fait de contrat de mariage, alors que le bureau de l'enregistrement de Montpellier indique pourtant qu'il y a eu un contrat de mariage le 02.04.1855, passé devant le notaire DUSFOUR (Joseph Hyacinthe DUSFOUR), ce qui est le cas ; le régime est dotal ; il signe ; + 11.07.1865, à Montpellier. Montpellier
Anne (fa Jean Baptiste et Marie Pascale JEAN ou JEANJEAN) ° 15.03.1819, au Mas-de-Londres, "au domaine de la Liquière" ; née à 3 heures du matin, sa mère est décédée à 4 heures du matin, "après avoir accouché" ; la déclaration a été faite par Françoise BOUVIÉ, sage-femme, épouse de Jean EUZET ; au recensement de 1836 de Grabels, elle habite avec sa soeur Françoise, son beau-frère, Joseph DUPIN et leur premier enfant, Marie DUPIN (Anne a, alors, 17 ans) ; elle n'est plus signalée sur Grabels aux recensements suivants ; le 09.05.1837, sa soeur Marguerite Telcide fait son testament et lui lègue les biens qu'elle laissera à son décès ; dans cet acte, il est précisé qu'Anne habite à Cazevieille ; des précisions sont données dans son propre testament qu'elle fait à la même date, chez le même notaire : "mineure de plus de seize ans, étant au service de Madame veuve JEANJEAN, demeurant dans la commune de Cazevieille, laquelle étant malade de corps mais saine d'esprit a fait et prononcé intelligiblement son testament (...)" ; elle déclare : "Je donne et lègue à titre de préciput et hors part à demoiselle Marguerite Telcide EUZET ma soeur, dite Cozette, couturière demeurant à Viols Laval, la moitié de tous les biens meubles et immeubles que je laisserai à mon décès" ; l'acte est fait "dans une pièce au premier étage de la maison d'habitation de la dite Madame veuve JEANJEAN située audit lieu de Cazevieille", en présence de François TEULON (propriétaire), Jacques LAZUTTES (instituteur), de Cazevieille, et de deux maçons, Jean et Honorat BELLOC, de Saint-Martin-de-Londres (Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, notaire des Matelles) ; le 04.05.1843, elle habite à Montpellier ; avec ses soeurs Françoise et Telcide, ses frères Jacques et François, tous héritiers de Marie Pascale JEAN (leur mère), elle vend à Jean RICOME (propriétaire agriculteur demeurant à Viols-en-Laval) et à Cyprien RICOME (son fils aîné, propriétaire agriculteur à Notre-Dame-de-Londres), une pièce devois appelée Pioch Fenouilloux, de 276 ares, à Cazevieille ; cet immeuble avait été donné à ladite dame JEAN par Etienne Joseph JEAN, son père dans son Cm du 31.08.1813 retenu par le notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJEAN, des Matelles ; la vente est réalisée pour un montant de 2000 francs qui sont payés immédiatement ; Jean RICOME se porte fort pour son fils qui est absent (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier) ; célibataire ; elle ne sait pas signer ; lors de la succession de son oncle Henri EUZET, le 17.01.1876, elle est indiquée comme cuisinière, domiciliée à Saint-Jean-de-Fos ; elle est représentée pour cet acte par le notaire Louis Eugène PERIDIER, de Montpellier, spécialement commis par ordonnance du président du Tribunal civil de Montpellier (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; elle n'est pas signalée dans les recensements de Saint-Jean-de-Fos de 1872 et 1876, ce qui veut certainement dire qu'elle n'est pas restée longtemps dans cette commune ; + ? (le décès n'est ni sur Montpellier ni sur Cazevieille, ni sur Saint-Jean-de-Fos) Grabels et Cazevieille et Montpellier
- Un certain Jean HEUZET, originaire de "La Roquette", près de Montpellier (donc le Mas-de-Londres), est admis à l'Hôtel des Invalides, à Paris, le
01.05.1749. Qui est-il ?