La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

Les branches de Grabels.
(T 86 - ancien S 15)



Pour mieux situer les EUZET de Grabels, il est suggéré:

- De retrouver les EUZET de Grabels dans La lignée (générations 9 à 16)



Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement
AD : Archives départementales








La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions.
Le recensement de 1901

La présentation du lieu.




Grabels au XVIIIe siècle
(carte de Cassini)

Sur la carte, est souligné Valmaillargues, hameau dépendant de la commune de Grabels où Françoise EUZET et Joseph DUPIN ont habité, au XIXe siècle. Le site Internet de la mairie de Grabels nous donne quelques informations sur ces lieux :

"Pour les anciens grabellois, qui ont connu notre village alors que ce n'était qu'une petite bourgade de 50 habitants, il y a toujours eu deux volcans sur le territoire de Grabels : on les nommait "le Truc de Redounel" et Valmaillargues. (Truc, en patois grabellois, signifiant petite butte). Les études géologiques ont révélé que la plaine du Rieumassel était sujette à des manifestations volcaniques, vers 26 à 30 millions d'années. Il en est de même pour Montferrier, dont le centre ancien est totalement construit sur le pic volcanique. En effet, à l'ère tertiaire, des volcans avoisinent Montpellier. C'est ensuite vers 2,5 millions d'années que de nouvelles éruptions vont avoir lieu dans le sud des Causses et le Lodévois. Pendant l'ère quaternaire, l'activité volcanique se déplace vers la côte méditerranéenne et les dernières manifestations dans la région ont lieu au Cap d'Agde il y a 700 000 ans. Valmaillargues et le Truc de Redounel sont de petites collines très boisées. Ces petits pics volcaniques situés le long de la route de Montferrier, sur la gauche en allant vers Piquet pour Valmaillargues et le long de la RD 127 entre le rond point Jean Moulin et celui du Salinier sur la droite en descendant pour le Truc de Redounel, s'étendent chacun sur une superficie d'environ 10ha et s'élèvent à une altitude d'environ 100 m au dessus de la mer. Ce sont donc des anciens volcans miniatures, ou plus précisément ce qu'il reste des cheminées d'alimentation. Ils offrent une infinité de produits volcaniques et les basaltes de Valmaillargues, selon les dires des anciens, présenteraient presque tous la polarité. A Grabels et à Montferrier, on peut encore voir les brèches qui proviennent de ces éruptions dénommées "phréato-magmatiques". Elles sont facilement identifiables par les éléments noirs qu'elles contiennent : au milieu d'une matrice sombre contenant quelques cristaux noirs d'amphibole et vert olive d'olivine, les fragments de grès et de calcaire tranchent par leur couleur claire. Ces brèches volcaniques affleurent autour du pic de Valmaillargues et s'étendent vers le sud-sud-ouest, jusqu'au Truc de Redounel. Aujourd'hui, Valmaillargues est un petit hameau composé de quelques maisons de pierre qui domine les vignes de la plaine du Rieumassel, cerné par une végétation luxuriante... Nous sommes bien loin de toute manifestation volcanique... si ce n'est le feu d'artifice du 14 juillet qui a lieu tous les ans au stade du Mas d'Armand, sur cette fameuse brèche volcanique entre les deux volcans, Valmaillargues et le Truc de Redounel."

L'état des connaissances

1/ Une EUZET est venue des Matelles, au XVIe siècle :

Dans l'ouvrage sur la métairie de Valmaillargues (voir la référence en suite 2), on peut lire, à la page 22, à propos de la famille SABATIER, que François SABATIER, fils de Jean (qui meurt en 1578), est marié à Jaumette EUZET. Effectivement, dans le minutier du notaire Bermond de LAVAL, à la date du 30.04.1589, on trouve le contrat de mariage de Jean SABATIER, fils de François et de Jaumette EUZETTE, du lieu de Valmailhargue. Il se marie avec Jaumette VIGNALLE, fille de François VIGNAULX et de Béatrix RICOME, du même lieu.

En fait, une autre forme du prénom de cette Jaumette est Jacquette et elle est la fille de Pierre EUZET, des Matelles. Elle décède avant 1608 comme on le voit dans le testament de sa soeur Mondette, le 19.01.1608 ; dans ce testament, elle est indiquée comme étant "décédée quand vivoit mariée du lieu de Valmaillargues les Grabels". Il s'agit donc bien de celle qui est mariée avec François SABATIER. "La lignée". génération 9)

2/ Une branche est venue de Montpellier, au XVIIe siècle :

Génération 1 "La lignée" (génération 11)

- Jean (fs Pierre et Marie SERANE) ; Cm avec Jeanne LEQUES, le 21.12.1666 : dans cet acte, Jeanne a pour dot 100 livres (60 du chef de son père et 40 du chef de sa mère), plus 3 livres de son oncle Antoine ROQUES, de Viols-le-Fort, ces sommes payables immédiatement ; de son côté Jean a 24 livres de sa mère, plus un coffre en noyer, fermant à clef, plus un châlit en noyer, payables le jour des noces ; au titre de la clause de survie ("croys et augmant dottal"), Jean donne à Jeanne 60 livres, "ensemble toutes les robes, bagues et joyaux qu'il lui fera faire et donnera pendant leur mariage" et Jeanne donne à Jean 30 livres ; vient ensuite une liste de cadeaux faits par des parents ou amis (ce type de liste ne se trouve qu'à cette époque), à savoir :
- Gracie CASTEL(LE) donne à Jeanne une écuelle en étain
- Dauphine COUDOUGNAN(NE) donne à Jeanne deux serviettes neuves
- Jeanne FABRE donne à Jeanne une écuelle d'étain fin
- Jean FABRE donne à Jean trois chaises en bois de saule, garnies de bois
- Suzanne SERANE donne à Jeanne, sa cousine, une écuelle en étain commun
- Marguerite CASTEL donne à Jeanne deux cuillères en étain fin
- Marie PO(U)RTALLIER(E) donne à Jeanne une assiette en étain commun
- Jeanne BARRAL(LE) donne à Jeanne une écuelle en étain ;
l'acte est passé chez le sieur EUZIERE, en présence de Jean FABRE, maître tisserand en toiles de Montpellier, Jean LANNE, Jacques BAUDON (praticien), Henri LAVAL, André CHARBONNEAU (pâtissier, natif de Montolieu en Carcassonne) ; elle ne sait pas signer (notaire Jean LAUNE, de Montpellier) ; x Jeanne LEQUES, le 02.02.1667, paroisse Saint Pierre, de Montpellier ; il est à Grabels en 1675 où naît leur fils, Jean ; il ne sait pas signer ; laboureur (en 1678), travailleur (en 1701) ; décédé avant le 14.11.1701.

Génération 2 "La lignée" (génération 12)

-Jean (fs Jean et Jeanne LEQUES) ° 05.09.1675, à Grabels ; le baptême a lieu le 11 ; le parrain est Jean ARMENDIÉ (de Montpellier) et la marraine, Catherine CERVEL (au 03.01.1678 (il s'agit, probablement, de Catherine SERVEL, femme de Jacques LEQUES)


3/ Un EUZET est venu de Saint-Gély-du-Fesc, au XVIIIe siècle :

Génération 1 "La lignée" (génération 14)

- Claude (fs Jean et Jeanne GALABERT) ° 13.02.1751, à Saint-Gély-du-Fesc ; le baptême est du 17.02.1751 ; le parrain est Claude EUZET (le grand-père de la métairie de Lebous, paroisse de Tréviers) et la marraine, Catherine GALABERT (tante du baptisé) ; le parrain et la marraine ne savent pas signer ; agriculteur ; x Jeanne BOUQUET, le 25.01.1785, aux Matelles ; il est depuis 3 ans à Grabels quand il se marie ; il ne sait pas signer ; travailleur puis agriculteur ; aux Matelles, au moins de 1785 à 1801 ; le 21 pluviôse an II (09.02.1794), son frère Etienne lui paye la somme de 217 livres 10 sols, à savoir 150 livres au titre de ses "droits légitimaires tant paternels que maternels" (réservés dans le Cm d'Etienne) et 67 livres 10 sols pour les intérêts sur 9 années ; l'acte est passé en présence de Fulcrand Benjamin MAUMEJAN (greffier de la justice de paix du canton des Matelles) et de Fulcrand MAUMEJAN, en l'étude de Guillaume TRIAIRE, notaire public de la vallée de Montferrand, à la résidence des Matelles ; le 6 germinal an 7 (26.03.1799), il passe un accord avec son frère Etienne, celui-ci étant donataire de leur feue mère pour ses meubles, effets et hardes (par rérence à un accord du 22.09.1790 devant le notaire Guillaume TRIAIRE) : il paye à Etienne 12 livres 50 centimes pour la valeur des effets et hardes de leur mère et lui remet une couverture indienne piquée, "au moyen de quoi lesdites parties se tiennent respectivement quittes pour ce qui concerne les "meubles, effets et hardes délaissés par leur dite mère" ; l'acte est passé dans la maison du citoyen FLAVARD, en présence d'Augustin CALAGE et Fulcrand TOURRIERE, des Matelles, qui signent (pour ce dernier, il signe TOURIERE) avec le notaire, Guillaume TRIAIRE, des Matelles ; on comprend par cet acte que leur mère avait dû s'installer dans la maison de Claude, aux Matelles, cependant qu'Etienne était resté au mas de Galabert, comme c'est indiqué ici, avec la précision que le mazage de Galabert était à Saint-Gély-du-Fesc ; + 13.03.1830, dans sa maison aux Matelles, veuf de Jeanne BOUQUET ; l'acte de décès précise qu'il était né "au hameau de Galabert présente commune, alors dépendant de la commune de Saint-Gély-du-Fesc".


4/ Une EUZET est venue du Triadou, au XVIIIe siècle :

Génération 1 "La lignée" (génération 13)

Jeanne (fa Jean et Estienne PLAIGNOL) ° ca 1704 Le Triadou ; x Pierre SERANNE (probablement en 1727 au Triadou car leur premier enfant naît le 29.01.1728, à Grabels) ; elle a 9 enfants, entre 1728 et 1740 mais 8 meurent en bas âge ou très jeunes : la survivante est la dernière, Catherine SERANNE, née en 1740 et mariée en 1763, à Grabels, avec Guillaume REBOUL ; elle signe EUSETTE ; + 06.12.1779, veuve de Pierre SERANNE, "âgée d'environ 75 ans", à Grabels


5/ Une branche est venue du mas de Sueilles (à Cazevieille), au XIXe siècle :

Génération 1 "La lignée" (génération 15)

Jean Baptiste (fs Fulcrand et Françoise ICARD) ° 29.04.1789, à Cazevieille ; à l'armée : réf 1 R 114, agriculteur, taille 1m72, classe 1809 ; son suppléant (Claude BOISSET) est incorporé le 10.04.1810 dans le régiment d'infanterie légère du département du Gard de l'an XIV (Le canton des Matelles : l'influence des batailles et des campagnes napoléoniennes, par Mmes Marcelle LE MARCHAND GOUDAILLIER et Thérèse PIRIS, Montpellier, janvier 1999 au CGL, à Jacou) ; fermier, agriculteur ; Cm, le 31.08.1813 avec Marie Pascale JEAN : elle se constitue de son chef 200 francs, à quoi "ont été évaluées les dorures qu'elle a devers elle" ; Etienne Joseph JEAN, père de la future, lui donne un devois appelé pioch ferraillaux, à Cazevieille, faisant 276 ares (ou 63 seterées, 3 quartons, 5 dextres), soit un revenu annuel de 75 francs ; il lui donne aussi 3000 francs argent dont il paye immédiatement à Fulcrand EUZET 1000 francs que celui-ci retire et qu'il hypothèque sur ses biens, à charge du futur "d'en faire reconnaissance sur des fonds de bonne éviction" ; Etienne Joseph JEAN promet de payer le solde de la façon suivante : 1000 francs dans un an et 1000 francs dans deux ans, à compter de ce jour, sans intérêts jusqu'à ces termes ; ledit JEAN s'oblige encore à loger, nourrir et entretenir le couple (et ses enfants s'il y en a) dans sa maison, pendant une année ; les parties déclarent que le logement, la nourriture et l'entretien sont de valeur de 100 francs par an ; à ceci s'ajoute la faculté d'utiliser l'eau d'un puits et le passage pour y parvenir, uniquement pour leur usage personnel et en excluant les bestiaux ; les parties déclarent que ces facultés sont d'un revenu annuel de 5 francs ; Etienne Joseph JEAN se réserve le droit de retour en cas de prédécès de sa fille et de ses descendants ; pour l'observation de ces clauses, les parties font les soumissions de droit et hypothèquent leurs biens à Cazevieille (maisonnages, bois, devois, terres, champs, vignes, olivettes et jardins) ; l'acte est fait à la métairie de Roubiac, à Cazevieille, appartenant à Bernard Pascal COLLET ; sont présents, ce dernier et Jean Baptiste Antoine COLLET, de la même métairie ; tous signent (notaire impérial Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles et Jean Henri ROUX, notaire impérial de Saint-Martin-de-Londres) ; 1x Marie Pascale JEAN (patronyme écrit, le plus souvent, JEANJEAN), le 31.08.1813, à Cazevieille ; il est "fermier à la Liquière", au Mas-de-Londres, au moins de 1816 à 1819 ; veuf, le 15.03.1819 ; Cm avec Marie ITIER, le 07.05.1831 ; régime dotal ; elle se constitue de son chef une somme de 700 francs, soit : "400 francs en la valeur de divers meubles et effets qu'elle a en son pouvoir, 100 francs en la valeur de dorures et bijoux dont elle est parée, 200 francs en espèces d'argent ayant cours" ; Jean Baptiste EUZET reconnaît cette somme de 700 francs, en faveur de sa future épouse et devant être restituée si le cas arrivait ; ils font les soumissions de droit ; l'acte est passé à l'étude du notaire ; il signe (notaire Joseph Bruno GRASSET, de Montpellier) ; 2x Marie ITIER, le 15.05.1831, à Grabels (il habite alors Combaillaux) ; + 24.08.1835, à Grabels (mais toujours habitant de Combaillaux). Cazevieille et Le Mas-de-Londres

Génération 2 "La lignée" (génération 16)

Françoise (fa Jean Baptiste et Marie Pascale JEAN ou JEANJEAN) ° 29.09.1813, à Cazevieille ; couturière ; elle habite avec ses parents à Combaillaux, au "mas de Gentil", quand elle se marie ; x Joseph DUPIN, le 20.08.1834, à Grabels ; Cm 02.08.1834 : la future épouse se constitue de son chef une dot de 200 francs "en la valeur des bijoux et dorures dont elle est parée" ; Jean Baptiste EUZET fait une donation entre vifs à sa fille d'un montant de 200 francs (100 francs à valoir sur les droits lui revenant de la succession de sa mère et les autres 100 francs à prendre sur les biens du donateur, somme payée immédiatement) ; Jean DUPIN fait donation par préciput et hors part à Joseph DUPIN, son fils, du quart de ses biens, soit 600 francs (le total de ses biens étant donc évalué à 2400 francs), ce montant correspondant à une pièce de terre, champ et vigne d'un hectare 60 ares au "tènement communément dit le plan de l'olivier" ; le contrat est passé dans la maison de Jean Baptiste EUZET appelée le mas de Gentil, en présence d'Antoine CABROL (propriétaire foncier de Montpellier) et de Baptiste BESTIOU (cultivateur à Saint-Gély-du-Fesc) qui signent avec les pères, les autres parties ne sachant pas signer ; dans les signatures, on trouve effectivement DUPIN (pour le père Jean DUPIN), EUZET (pour le père Jean Baptiste EUZET) et au dessous avec le notaire, Antoine CABROL, Baptiste BESTIOU et François EUZET, qui est certainement le frère de Françoise (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalée au recensement de Grabels de 1836, avec son mari (fermier), un enfant et sa soeur Anne ; signalée au recensement de Grabels de 1841, avec son mari (propriétaire) et leurs 4 enfants, au "hameau de Valmaillargues" ; le 04.05.1843, avec ses soeurs Anne et Telcide, ses frères Jacques et François, tous héritiers de Marie Pascale JEAN (leur mère), elle vend à Jean RICOME (propriétaire agriculteur demeurant à Viols-en-Laval) et à Cyprien RICOME (son fils aîné, propriétaire agriculteur à Notre-Dame-de-Londres), une pièce devois appelée Pioch Fenouilloux, de 276 ares, à Cazevieille ; cet immeuble avait été donné à ladite dame JEAN par Etienne Joseph JEAN, son père dans son Cm du 31.08.1813 retenu par le notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJEAN, des Matelles ; la vente est réalisée pour un montant de 2000 francs qui sont payés immédiatement ; Jean RICOME se porte fort pour son fils qui est absent (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier) ; signalée au recensement de Grabels de 1851, avec son mari (cultivateur propriétaire) et leurs 8 enfants, au "hameau de Valmaillargues" ; signalée au recensement de Grabels de 1856, avec son mari (cultivateur) et leurs 6 enfants, au "hameau de Valmaillargues" ; signalée au recensement de Grabels de 1861, avec son mari (propriétaire cultivateur) et leurs 4 enfants, au "hameau de Valmaillargues" ; signalée au recensement de Grabels de 1866, avec son mari (cultivateur) et leurs 4 enfants, au "hameau de Valmaillargues" ; signalée aux recensements de Grabels de 1872 et 1876, avec son mari (cultivateur) et un enfant, au "hameau de Valmaillargues" ; signalée aux recensements de Grabels de 1881 et 1886, avec son mari (cultivateur), au "hameau de Valmaillargues" ; veuve le 24.01.1887 ; elle n'est plus indiquée dans les recensements suivants de Grabels et son décès n'est pas non plus noté dans les tables décennales de Grabels jusqu'en 1902 ; + ?



Les signatures de Jean DUPIN (père de Joseph), de Jean Baptiste EUZET (père de Françoise),
de François EUZET (frère de Françoise), des témoins et du notaire, en 1834


Anne (fa Jean Baptiste et Marie Pascale JEAN ou JEANJEAN) ° 15.03.1819, au Mas-de-Londres, "au domaine de la Liquière" ; née à 3 heures du matin, sa mère est décédée à 4 heures du matin, "après avoir accouché" ; la déclaration a été faite par Françoise BOUVIÉ, sage-femme, épouse de Jean EUZET ; au recensement de 1836 de Grabels, elle habite avec sa soeur Françoise, son beau-frère, Joseph DUPIN et leur premier enfant, Marie DUPIN (Anne a, alors, 17 ans) ; elle n'est plus signalée sur Grabels aux recensements suivants ; le 09.05.1837, sa soeur Marguerite Telcide fait son testament et lui lègue les biens qu'elle laissera à son décès ; dans cet acte, il est précisé qu'Anne habite à Cazevieille ; des précisions sont données dans son propre testament qu'elle fait à la même date, chez le même notaire : "mineure de plus de seize ans, étant au service de Madame veuve JEANJEAN, demeurant dans la commune de Cazevieille, laquelle étant malade de corps mais saine d'esprit a fait et prononcé intelligiblement son testament (...)" ; elle déclare : "Je donne et lègue à titre de préciput et hors part à demoiselle Marguerite Telcide EUZET ma soeur, dite Cozette, couturière demeurant à Viols Laval, la moitié de tous les biens meubles et immeubles que je laisserai à mon décès" ; l'acte est fait "dans une pièce au premier étage de la maison d'habitation de la dite Madame veuve JEANJEAN située audit lieu de Cazevieille", en présence de François TEULON (propriétaire), Jacques LAZUTTES (instituteur), de Cazevieille, et de deux maçons, Jean et Honorat BELLOC, de Saint-Martin-de-Londres (Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, notaire des Matelles) ; le 04.05.1843, elle habite à Montpellier ; avec ses soeurs Françoise et Telcide, ses frères Jacques et François, tous héritiers de Marie Pascale JEAN (leur mère), elle vend à Jean RICOME (propriétaire agriculteur demeurant à Viols-en-Laval) et à Cyprien RICOME (son fils aîné, propriétaire agriculteur à Notre-Dame-de-Londres), une pièce devois appelée Pioch Fenouilloux, de 276 ares, à Cazevieille ; cet immeuble avait été donné à ladite dame JEAN par Etienne Joseph JEAN, son père dans son Cm du 31.08.1813 retenu par le notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJEAN, des Matelles ; la vente est réalisée pour un montant de 2000 francs qui sont payés immédiatement ; Jean RICOME se porte fort pour son fils qui est absent (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier) ; célibataire ; elle ne sait pas signer ; lors de la succession de son oncle Henri EUZET, le 17.01.1876, elle est indiquée comme cuisinière, domiciliée à Saint-Jean-de-Fos ; elle est représentée pour cet acte par le notaire Louis Eugène PERIDIER, de Montpellier, spécialement commis par ordonnance du président du Tribunal civil de Montpellier (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; elle n'est pas signalée dans les recensements de Saint-Jean-de-Fos de 1872 et 1876, ce qui veut certainement dire qu'elle n'est pas restée longtemps dans cette commune ; + ? (le décès n'est ni sur Montpellier ni sur Cazevieille, ni sur Saint-Jean-de-Fos) Le Mas-de-Londres et Cazevieille et Montpellier


La situation d'après le recensement de 1901 :

Aucun EUZET au recensement de 1901, à Grabels.



Questions

Qui est Henri EUZET, témoin de baptême, en 1753, à Grabels ?

Il reste à positionner car sa signature est inconnue. Le seul qui pourrait convenir serait le fils de Jean EUZET et de Marguerite DASERVE (génération 2 de la branche installée à Montpellier au XVIIIe siècle) mais la forme de la signature ne correspond pas (voir dans Montpellier la photo de celle-ci, en 1737). Ici, il s'agit du baptême d'Anne Marie DEDIEU, fille de Jean Antoine DEDIEU et de Louise BROUSSE, originaires de la paroisse de Saint Gervais, dans le diocèse de Mende. Le parrain est un menuisier de Montpellier et la marraine est de Quissac, dans le diocèse de Nîmes. Il n'y a personne de Grabels et on ne les retrouve pas ailleurs dans le registre paroissial de Grabels.

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Les lignées issues de l'Hérault

Grabels (suite 1)

Grabels (suite 2)