La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

Les branches d'Aumelas.
(T 83 - ancien S 12)



Pour mieux situer les EUZET d'Aumelas, il est suggéré:

1/ De retrouver les EUZET d'Aumelas dans "La totalité de la lignée" (générations 15 et 16 ) :



1ère branche venue de Viols-le-Fort et Cazevieille

2ème branche venue de Vendargues

Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement
AD : Archives départementales








La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions.
Le recensement de 1901

1/ La présentation du lieu



Aumelas au XVIIIe siècle
(carte de Cassini)

2/ L'état des connaissances

1 / Une première branche venue de Viols-le-Fort et Cazevieille

Sur la carte de Cassini, il y a deux mas de "Lunes" (Lunès), l'un au dessus de "Homelas" (Aumelas) et l'autre au dessous, à côté de Cabrials, hameau dépendant d'Aumelas (du moins au XIXème siècle). C'est dans ce dernier que s'est établi François Bernard EUZET, fils de Jacques et de Marie SOULAS, de Viols-le-Fort, constituant ainsi une nouvelle branche des EUZET du mas de Sueilles et de Cazevieille. Ces lieux sont proches de Gignac qui est, sur la carte, en haut, à gauche. Cabrials est à 12 km d'Aumelas et Aumelas est à 10 km de Gignac.

Génération 1
"La lignée". (générations 15)

- François Bernard (fs Jacques et Marie SOULAS) ° 05.11.1801 (14 brumaire an X), à Cazevieille ; d'abord domicilié à Viols-le-Fort ; travailleur ; conscrit de 1821 : Réf 1 R 252 ; taille 1m65 ; exempté car deux frères disparus aux armées ("Le canton des Matelles : l'influence des batailles et des campagnes napoléoniennes", par Marcelle LE MARCHAND GOUDAILLER et Thérèse PIRIS, Montpellier, janvier 1999 - CGL) ; Cm1 avec Delphine BARRIER ("demeurant à Cabrials, commune d'Aumelas"), le 03.04.1826 ; il demeure alors "à la métairie de Lunès appartenant à M. Jean Baptiste AMADOU l'aîné, située sur le terroir d'Aumelas" ; le régime est dotal ; Jacques BARRIER, père de Delphine, donne à sa fille, à titre irrévocable et en avancement d'hoirie, deux pièces de terre situées au terroir de Cabrial : une en nature de champ et vigne joignant au tènement de la Calade, contenant environ 50 ares, d'un revenu de 17,50 francs, et l'autre en nature de bois et jeune plantier, contenant environ 15 ares, située au tènement de la fon de la Grange, de 5 francs de revenu ; il se réserve le droit de retour en cas de prédécès de sa fille sans postérité ; tous signent sauf la future épouse (notaire Jean Jacques BERTRAND, de Saint Pargoire) ; x1 Delphine BARRIER, le 09.05.1826, à Aumelas ; l'acte précise qu'il demeure "depuis environ trois ans au hameau de Cabrials dépendant de cette commune" (ce qui fait une arrivée vers 1823) ; Cm2, le 20.07.1834 : il est indiqué comme cultivateur, domicilié à Cabrial, commune d'Aumelas, "veuf avec un enfant mineur de Delphine BARRIER" ; la future a le consentement de sa mère, veuve, présente, et elle a aussi l'agrément et conseil de son frère, Ferdinand LIBOUREL ; le régime est dotal ; François, "désirant donner à sa future épouse un témoignage de son affection lui fait donation entre vifs pour le cas où il la prédécèderait de la moitié de son entière maison d'habitation en usufruit et jouissance, dans laquelle moitié sera comprise la chambre à coucher de la future épouse avec tout ce qu'elle renfermera au décès du donateur et le trouvera alors" (meubles, meubles meublants et effets mobiliers), ce qui est expressément accepté par la donataire ; les parties font les soumissions de droit et de fait ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'Antoine BONNEL (perruquier) et Sauvère BRINGUET (marchand épicier) qui signent avec le futur et le frère de la future, les autres parties ne sachant pas signer (notaire Jean Jacques PAUZIER, de Pézenas) ; x2 Angélique LIBOUREL, le 24.07.1834, à Aumelas ; cultivateur (en 1826 et 1834), domestique (en 1834), propriétaire cultivateur (en 1873) ; il signe en 1826 et 1834 mais pour le mariage de sa fille en 1846, il déclare qu'il ne sait pas signer ; signalé au recensement de 1836 d'Aumelas, prénom François, comme domestique, avec sa femme Angélique LIBOUREL et une fille (Célestine) ; signalé au recensement de 1841 d'Aumelas, prénom Bernard, propriétaire, avec sa femme Angélique LIBOUREL et deux enfants (Céleste Françoise et Léonie) ; signalé au recensement de 1851 d'Aumelas, prénom François, comme propriétaire, avec sa femme Angélique LIBOUREL et une fille (Léony) ; signalé au recensement de 1856 d'Aumelas, prénom Bernard, avec sa femme, sa fille Julienne, son beau-fils Louis FABRE (domestique), sa femme Léonnie EUZET, un domestique et un berger, au hameau de Cabrials (Aumelas) ; signalé au recensement de 1861 d'Aumelas, prénom François, cultivateur et chef de ménage, avec sa femme Angélique LIBOUREL, son beau-fils Louis FABRE, sa femme Léonie EUZET et leurs enfants Julien, Nathalie et Ferdinand FABRE, au hameau de Cabrials (Aumelas) ; signalé au recensement de 1866 d'Aumelas, prénom François, agriculteur et chef de ménage, sa femme Angélique LIBOUREL et leurs petits-enfants, Julien, Nathalie et Ferdinand FABRE, au hameau de Cabrials (Aumelas) ; signalé au recensement de 1872 d'Aumelas, prénom François, avec sa femme Angélique LIBOUREL et leurs petits-enfants, Julien, Nathalie et Ferdinand FABRE, au hameau de Cabrials (Aumelas) ; + 17.09.1873, au hameau de Cabrials (Aumelas), "dans sa maison d'habitation". Cazevieille et Viols-le-Fort

- Henri (écrit, le plus souvent, Henry) fs Fulcrand et Françoise ICARD ; ° 6 nivose an 14 (27.12.1805), à Cazevieille ; agriculteur ; conscrit de 1825 : agriculteur, taille 1m75, capable de servir ; célibataire ; le 26.03.1829, alors qu'il est encore agriculteur, domicilié à Sueilles (mais absent), son père lui accorde une procuration générale et spéciale pour vendre en son nom "tout ou en partie du domaine de Suelhes et tous autres immeubles dont il a la propriété, le tout situé sur le territoire de la commune de Cazevieille ou de celle du Mas de Londres" ; de même, il lui donne pouvoir en ce qui concerne Françoise ICARD, pour traiter et transiger avec Jacques ICARD (frère de Françoise) dans l'instance pendante devant le tribunal de première instance de Montpellier, pour la demande qu'elle a faite, en nullité pour cause de lésion de plus du tiers dans la succession de leurs parents, Jean Baptiste ICARD et Anne Jeanne CAUSSE ; l'acte est fait au domaine de Roubiac, maison COLLET, en présence de François ROUX et Jean Baptiste Antoine COLLET, propriétaires fonciers, qui signent avec Fulcrand (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; le 26.03.1829, Fulcrand EUZET fait son testament et déclare qu'Henri sera son légataire ; il lui lègue "en préciput et hors part non sujet à rapport le quart en propriété de ses entiers biens" qu'il délaissera à son décès (meubles, immeubles, noms, droits, voix, raisons et actions) ; il en aura possession et jouissance après sa mort, à charge de payer à Marie (soeur d'Henri) et Françoise Henriette (autre soeur d'Henri), à chacune 300 francs, somme qui sera payée un an après son décès, sans intérêts jusqu'alors ; l'acte est passé à la métairie de Roubiac, à Cazevieille, maison des sieurs et demoiselles COLLET, frères et soeurs, en présence de Jean Henri ROUX (notaire de Saint-Martin-de-Londres) et de François ROUX (propriétaire foncier), de Jean Baptiste Antoine COLLET et Fulcrand COLLET, propriétaires fonciers de Cazevieille, qui signent (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; suite à la procuration du 26 mars, le 08.04.1829, Henri vend pour son père, une vigne à Joseph, Paulin, Casimir, marquis de GÉVAUDAN, située au tenement du cros de Mortiès, section A, n° 27 et 28, contenant 83 ares (4 seterées 15 dextres ancienne mesure locale) ; cette vigne confronte du levant, notamment, le dit marquis qui est aussi propriétaire de la métairie de la Figarède ; la vigne est ainsi décrite : "une vigne ci-devant partie en champ actuellement se trouvant une partie en vigne depuis environ 6 ans et l'autre partie plantée aussi en vigne de cette année" ; il y a aussi des oliviers sur ce terrain ; le prix est de 850 francs, somme qui sera payée audit EUZET "ou à ses créanciers d'après la distribution qui sera faite du prix de la présente vente sur un ordre volontaire ou judiciaire et ce avec l'intérêt à raison de 5 % l'an à dater du 1er octobre prochain de la présente année" ; la possession et jouissance est prévue au 01.10.1829, après la récolte pendante ; l'acte est fait à la métairie de la Figarède, en présence de François et Jean Jacques ROUX (frères, propriétaires fonciers à Cazevieille) qui signent avec les parties (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ;

il est signalé comme "homme d'affaires" au château de Restinclières (commune de Prades-le-Lez) au recensement de 1841, avec un domestique (le recensement de Prades est en déficit pour 1846 et il n'est pas signalé dans le recensement de Prades de 1851) ; il est signalé dans la liste annuelle du jury d'Assises de l'Hérault pour 1850, avec le n° 752 : il a été retenu pour être dans la liste des 36 jurés titulaires de la session du 4ème trimestre 1850 ; sa rubrique est ainsi libellée : "EUZET (Henri), homme d'affaires au domaine de Maurin, âgé de 36 ans" ; le domaine de Maurin se trouve à Lattes mais il n'est pas indiqué dans le recensement de Lattes de 1851 et il n'est pas non plus signalé dans l'état civil de Lattes (entre 1813 et 1882) ; ces indications veulent donc dire que Henri EUZET, célibataire a quitté Lattes avant le recensement de 1851 (et que l'indication de son âge, dans la liste du jury, est 46 ans et non 36 ans) ; on le retrouve domicilié à Pérols, à la ferme Pailletrice, lors des recensements de Pérols de 1856 (il est indiqué comme "régisseur"), 1861 (il est indiqué comme "homme d'affaires") et 1866 (il est indiqué comme "homme d'affaires") ; par contre, il n'y est plus au recensement de Pérols de 1872, le régisseur étant Louis ROUGE ; + 09.12.1875, au château de la commune d'Aumelas "où il était venu en visite" ; domicilié à Montpellier et sans profession à son décès ; déclaration de décès par Jacques EUZET, son neveu, "homme d'affaires de M. d'ALBENAS, âgé de 60 ans, domicilié au château". ; l'inventaire de ses biens a lieu en janvier 1876, à son domicile, "20, cours des casernes", à Montpellier ; l'inventaire se fait en présence de Me LAZUTTES, commissaire priseur, à Montpellier ; les biens inventoriés se font pièce par pièce (par exemple, la "salle à manger au premier étage, éclairée par une fenêtre ouvrant sur le cours des casernes" ou encore, "une chambre d'entre-sol éclairée par une lucarne à tabatière", etc.) ; la valeur des biens mobiliers, linge et vêtements s'élève à 314 francs ; s'ajoutent encore 10,50 francs à Aumelas ; il possède deux titres, inscriptions de rentes sur l'Etat, inscrites au grand livre de la dette publique, à savoir une rente n° 128214 série 4, pour une somme annuelle de 2000 francs, soit un capital de 44.413,33 francs pour laquelle trois trimestres sont dus (1500 francs) ; l'autre rente a pour numéro 150069 série 4, représentant une somme annuelle de 200 francs ou un capital de 4441,33 francs, pour laquelle trois trimestres sont dus (150 francs) ; l'estimation de ces valeurs se fait à la date du décès ; il n'a pas fait de testament et le partage est prévu en cinq parts : 1/5ème pour sa soeur Henriette, 1/5ème pour les représentants de son frère Jean Baptiste (décédé), 1/5ème pour les représentants de son frère Jacques (décédé), 1/5ème pour les représentants de son frère Jean Fulcrand (décédé), 1/5ème pour les représentants de sa soeur Françoise (décédée) ; l'acte est du 17.01.1876 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; les actes suivants concernent ensuite la succession : le jugement du Tribunal civil de Montpellier, le 06.02.1876 puis le règlement de partage dressé le 30.08.1876, suivant ce jugement (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; l'homologation de ce règlement par le Tribunal civil de Montpellier, le 21.10.1876 ; enfin, les paiements effectués à chacun des héritiers (notaires COSTE et BONFILS, de Montpellier), en 1876. Prades-le-Lez et Pérols et Lattes et Cazevieille et Montpellier

Génération 2 "La lignée". (générations 16)

- Françoise Céleste (en fait, le prénom Céleste n'est indiqué que sur les actes de naissance et de décès mais on le retrouve aussi signalé dans les recensements de Saint-Pargoire de 1881 et 1886 ; pour l'acte de mariage, c'est Célestine qui est marqué et pour les actes de naissance de ses enfants à Saint Pargoire, en 1848 et 1851, c'est Joséphine qui est indiqué ! ; Dans tous les cas, le prénom Françoise est sans changements) ; (fa François Bernard et Delphine BARRIER) ° 13.02.1827, à Aumelas ; sans profession ; signalée au recensement d'Aumelas de 1836, avec ses parents ; signalée au recensement d'Aumelas de 1841, avec ses parents et sa soeur Léonie ; domiciliée au hameau de Cabrials (à Aumelas) quand elle se marie ; publications de mariage à Saint Pargoire (34) et à Aumelas ; x Alexis LALLEMAND, le 02.09.1846, à Aumelas ; elle ne sait pas signer ; signalée au recensement de Saint-Pargoire de 1851, avec son mari et deux enfants, Louise (3 ans) et Berthe (1 an), "rue de Cers" (son nom est bien écrit EUZET, le prénom est Françoise) ; signalée au recensement de Saint-Pargoire de 1856, avec son mari et deux enfants, Louise (8 ans) et Mélanie (15 mois), "15, rue du chemin de Lavabre" (son nom est écrit AUZET, le prénom est Françoise) ; signalée au recensement de Saint-Pargoire de 1861, avec son mari et deux enfants, Louise (13 ans) et Mélanie (6 ans), "n° 176, rue du chemin de Lavabre" (son nom est écrit AUZET, le prénom est Françoise) ; signalée au recensement de Saint-Pargoire de 1866, avec son mari et deux enfants, Louise (17 ans) et Mélanie (12 ans), "n° 221, Plan de Cers" (son nom est écrit AUZET, le prénom est Mélanie) ; signalée au recensement de Saint-Pargoire de 1872, avec son mari et une fille, Mélanie (17 ans), "n° 296, chemin de Lavabre" (son nom est écrit AUZET, le prénom est Françoise) ; signalée au recensement de Saint-Pargoire de 1876 avec son mari et leur fille Mélanie (22 ans), "n° 305, rue du chemin de Lavabre" (son nom est écrit AUZET, le prénom est Françoise) ; signalée au recensement de Saint-Pargoire de 1881 avec son mari, leur fille Louise et leur gendre Pierre BELLET, "rue chemin de Pézenas" (son nom est écrit ADGÉ, le prénom est Céleste - à noter qu'il y a des ADGÉ dans le village et la rue chemin de Pézenas vient tout de suite avant la rue chemin de Lavabre dans le recensement ; signalée au recensement de Saint-Pargoire de 1886, avec son mari, leur fille Louise, leur gendre Jean BELLET et leur petite-fille, Marie BELLET (4 ans), "n° 8, chemin de Lavabre" (son nom est écrit AUZET, le prénom est Céleste) ; + 19.01.1890, à Saint-Pargoire, "dans sa maison d'habitation située rue du chemin de la Vabre" (son nom est écrit AUZET, le prénom est Céleste) ; .

- Marie Léony dite Léonie (fa François Bernard et Angélique LIBOUREL) ° 09.09.1837, à Aumelas, "dans sa maison d'habitation sise audit hameau de Cabrials" ; signalée au recensement de 1841 d'Aumelas, avec ses parents ; x Louis Antoine FABRE, le 24.11.1853, à Aumelas ; pas de Cm ; sans profession ; elle signe Léonie EUZET ; à son mariage, assistent Ferdinand LIBOUREL (40 ans, son oncle maternel), Jean BARRIER (24 ans) et Philippe BARRIER (22 ans), ses cousins germains ; signalée au recensement de 1856 d'Aumelas, au hameau de Cabrials, avec son mari et ses parents ; signalée au recensement de 1861 d'Aumelas sans profession, au hameau de Cabrials, avec ses parents, son mari et leurs trois enfants, Julien, Nathalie et Ferdinand FABRE ; + 29.04.1864, à Aumelas "dans sa maison d'habitation sise à Cabrials présente commune".



1 / Une deuxième branche venue de Vendargues

Génération 1 "La lignée". (génération 15)

Jean Jacques (fs Jean Baptiste x Marie Pascale JEAN ou JEANJEAN) ° 25.01.1816 au Mas-de-Londres, "au domaine de la Liquière" ; il n'est pas indiqué au recensement de Vendargues de 1836 ; en 1839 (octobre ?), il habite à Vendargues où il est "charretier" et est bénéficiaire d'une lettre de change de 100 francs par Alexandre JEANJEAN à un an de date sur TISSIÉ-SARRAN, banquier à Montpellier (notaire Gustave LAJARD, de Castries) ; c'est certainement lui qui est indiqué au recensement de Vendargues de 1841 comme garçon, "domestique" chez Jean CLARET ; Cm avec Jeanne BERTHÉZÈNE, le 04.05.1841 : il est dit natif de Saint-Martin-de-Londres et il réside à Vendargues ; le Cm prévoit les dispositions suivantes : régime dotal, une dot de 300 francs , valeur des dorures et bijoux de l'épouse, l'usufruit et jouissance d'une terre vigne située au terroir de Mauguio, tenement au taureau, d'environ 50 ares, l'usufruit et jouissance d'un logement dans la maison que ses parents possèdent à Vendargues, logement occupé par Jean BARRE, comprenant une cuisine, une chambre au premier étage et une petite pièce servant d'entrée ; le Cm prévoit aussi que le père de l'épouse s'oblige à nourrir et entretenir la future épouse pendant deux ans, soit 150 francs par an ; son père se réserve le retour des objets donnés en cas de prédécès de l'épouse et de ses descendants ; en marge de l'acte, il est écrit que "revenant sur la donation d'usufruit de l'objet ci-dessus, les parties nous ont fait remarquer que c'est par erreur que le père en a fait la donation, c'est au contraire la dite Marie CAIREL épouse BERTHÉZÈNE, mère de la future épouse, dûment autorisée de son mari qui en fait la donation à sa fille" ; le Cm est passé en présence de Mathieu TESTON (instituteur), et de Jean RICHARD (agriculteur), les deux de Vendargues (notaire Gustave LAJARD, de Castries) ; x Jeanne BERTHÉZÈNE, le 30.06.1841, à Vendargues ; présent au mariage : Cyprien Gustave LAJARD, notaire de Castries (38 ans) ; il signe EUZET Jacques ou simplement EUZET ; "agriculteur" ; le 04.05.1843, il habite à Vendargues ; avec ses soeurs Françoise, Anne et Telcide, son frères François, tous héritiers de Marie Pascale JEAN (leur mère), il vend à Jean RICOME (propriétaire agriculteur demeurant à Viols-en-Laval) et à Cyprien RICOME (son fils aîné, propriétaire agriculteur à Notre-Dame-de-Londres), une pièce devois appelée Pioch Fenouilloux, de 276 ares, à Cazevieille ; cet immeuble avait été donné à ladite dame JEAN par Etienne Joseph JEAN, son père dans son Cm du 31.08.1813 retenu par le notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJEAN, des Matelles ; la vente est réalisée pour un montant de 2000 francs qui sont payés immédiatement ; Jean RICOME se porte fort pour son fils qui est absent (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier) ; signalé au recensement de Vendargues de 1851 comme "maître valet", avec son épouse, trois enfants (Cyprien, Rosalie et Jeanne) et deux domestiques (Jean JEANTON et Joseph PAGÉS) ; signalé au recensement de Viols-le-Fort de 1856 comme "païre, homme d'affaires, chef de ménage", avec son épouse, leurs enfants François Cyprien, Jeanne, Rosalie (Marie Françoise) et Honoré, Félix BERTHÉZÈNE (domestique, son beau-frère) et trois bergers, au "hameau des Matelettes" ; domicilié à Vendargues quand leur fils, François Cyprien, se marie, le 18.02.1865 ; domicilié à Saint-Nazaire-de-Pézan quand leur fille, Jeanne Julie, se marie, le 22.05.1865 et indiqué comme "agent rural" ; signalé au recensement de Saint-Nazaire-de-Pézan de 1866 avec Jeanne BERTHÉZÈNE, leurs enfants Rosalie (en fait, Marie Françoise) et Honoré, et quatre domestiques : Pierre TEISSON, Jean MAZOLLIER, Auguste REY et Pierre Charles RASTOUL et il est indiqué comme "payre" (au mas du Grés) ; domicilié à Saint-Nazaire-de-Pézan quand leur fille, Marie Françoise, se marie, le 27.05.1868 et il est indiqué comme "metayer", au mas du Grés ; le recensement de 1872 de Saint-Nazaire-de-Pézan ne le signale plus ; il n'est pas non plus signalé dans les recensements de Vendargues et d'Aumelas de 1872 ; "homme d'affaires de M. d'ALBENAS, âgé de 60 ans, domicilié au château", d'Aumelas, le 09.12.1875 ; signalé comme "régisseur", au château d'Aumelas, avec son épouse, dans le recensement d'Aumelas de 1876 ; + 19.01.1880, à Vendargues, "dans sa maison d'habitation sise au présent lieu". Mas-de-Londres et Saint-Nazaire-de-Pézan et Viols-le-Fort et Vendargues

La situation d'après le recensement de 1901 :

Il n'y a aucun EUZET, en 1901, à Aumelas.

3/ Questions

- Au recensement de 1851, au hameau de Cabrial, il y a aussi un berger, homme marié (mais il n'y a pas l'épouse), âgé de 50 ans, appelé Joseph EUZET. Qui est-il ?

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Les lignées issues de l'Hérault

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Aumelas (suite 2)