La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

La branche de Prades-le-Lez.
(T 23)



Pour mieux situer les EUZET de Prades-le-Lez, il est suggéré:

1/ De se reporter au schéma de cette branche dans : "Prades-le-Lez (suite 1)"
3/ De retrouver les EUZET de Prades-le-Lez dans la généalogie de la lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (générations 7 et 15 à 20) : "La lignée".



Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement
ca : environ
AD : Archives départementales
TD : tables décennales














La présentation du lieu.
L'état des connaissances.



1/ La présentation du lieu

Prades-le-Lez est à 11 km de Montpellier, 6 km du Triadou et 6 km d'Assas.


"Le village de Prades est situé sur la route de St Hypolite. De Montpellier à Prades, le pays est tout-à-fait pittoresque. Cette route est parfois suivie par des mulets, animaux fort usités dans le pays (...) Prades est à 11 000 m N. 1/4 N.-O. de Montpellier, et 8000 des Matelles. Sa population est de 265 à 300 habitans. La contenance de cette commune est de 1985 ha dont 489 imposables, la plus grande partie en terres labourables et vignes." (Extrait du Guide du voyageur dans le département de l'Hérault, ou esquisse d'un tableau historique, pittoresque, statistique et commercial de ce département, par J.-M. AMELIN - 1827)

2/ L'état des connaissances

Au XVIe siècle


En 1569, grâce au testament de Pierre EUZET du mas de Sueilles (à Cazevieille), nous savons que deux membres de sa famille habitaient à Restinclières : un de ses frères appelé Guilhem (Guillaume) et une de ses soeurs, Anthonie (Antoinette), épouse de François VITOU. La mention "Restinclières" est imprécise car elle peut faire référence au village qui porte ce nom ou au château appelé ainsi sur Prades. Nous pensons qu'il s'agit du château où il devait être facile de trouver du travail et qui est proche de Cazevieille (Voir la génération 7 de "La lignée" )

Le registre paroissial ayant été partiellement conservé pour le début du XVIIe siècle, nous avions pensé y trouver des descendants de l'un ou de l'autre mais il n'y a rien pour les années 1606-1616 et 1633-1637.




Aux XIXe et XXe siècles


Le domaine de Restinclières
Source : le site "Montpellier Histoire et Photos"

Premième génération
La lignée génération 15

- Henri (écrit, le plus souvent, Henry) fs Fulcrand et Françoise ICARD ; ° 6 nivose an 14 (27.12.1805), à Cazevieille ; agriculteur ; conscrit de 1825 : agriculteur, taille 1m75, capable de servir ; célibataire ; le 26.03.1829, alors qu'il est encore agriculteur, domicilié à Sueilles (mais absent), son père lui accorde une procuration générale et spéciale pour vendre en son nom "tout ou en partie du domaine de Suelhes et tous autres immeubles dont il a la propriété, le tout situé sur le territoire de la commune de Cazevieille ou de celle du Mas de Londres" ; de même, il lui donne pouvoir en ce qui concerne Françoise ICARD, pour traiter et transiger avec Jacques ICARD (frère de Françoise) dans l'instance pendante devant le tribunal de première instance de Montpellier, pour la demande qu'elle a faite, en nullité pour cause de lésion de plus du tiers dans la succession de leurs parents, Jean Baptiste ICARD et Anne Jeanne CAUSSE ; l'acte est fait au domaine de Roubiac, maison COLLET, en présence de François ROUX et Jean Baptiste Antoine COLLET, propriétaires fonciers, qui signent avec Fulcrand (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; le 26.03.1829, Fulcrand EUZET fait son testament et déclare qu'Henri sera son légataire ; il lui lègue "en préciput et hors part non sujet à rapport le quart en propriété de ses entiers biens" qu'il délaissera à son décès (meubles, immeubles, noms, droits, voix, raisons et actions) ; il en aura possession et jouissance après sa mort, à charge de payer à Marie (soeur d'Henri) et Françoise Henriette (autre soeur d'Henri), à chacune 300 francs, somme qui sera payée un an après son décès, sans intérêts jusqu'alors ; l'acte est passé à la métairie de Roubiac, à Cazevieille, maison des sieurs et demoiselles COLLET, frères et soeurs, en présence de Jean Henri ROUX (notaire de Saint-Martin-de-Londres) et de François ROUX (propriétaire foncier), de Jean Baptiste Antoine COLLET et Fulcrand COLLET, propriétaires fonciers de Cazevieille, qui signent (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; suite à la procuration du 26 mars, le 08.04.1829, Henri vend pour son père, une vigne à Joseph, Paulin, Casimir, marquis de GÉVAUDAN, située au tenement du cros de Mortiès, section A, n° 27 et 28, contenant 83 ares (4 seterées 15 dextres ancienne mesure locale) ; cette vigne confronte du levant, notamment, le dit marquis qui est aussi propriétaire de la métairie de la Figarède ; la vigne est ainsi décrite : "une vigne ci-devant partie en champ actuellement se trouvant une partie en vigne depuis environ 6 ans et l'autre partie plantée aussi en vigne de cette année" ; il y a aussi des oliviers sur ce terrain ; le prix est de 850 francs, somme qui sera payée audit EUZET "ou à ses créanciers d'après la distribution qui sera faite du prix de la présente vente sur un ordre volontaire ou judiciaire et ce avec l'intérêt à raison de 5 % l'an à dater du 1er octobre prochain de la présente année" ; la possession et jouissance est prévue au 01.10.1829, après la récolte pendante ; l'acte est fait à la métairie de la Figarède, en présence de François et Jean Jacques ROUX (frères, propriétaires fonciers à Cazevieille) qui signent avec les parties (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ;

il est signalé comme "homme d'affaires" au château de Restinclières (commune de Prades-le-Lez) au recensement de 1841, avec un domestique (le recensement de Prades est en déficit pour 1846 et il n'est pas signalé dans le recensement de Prades de 1851) ; il est signalé dans la liste annuelle du jury d'Assises de l'Hérault pour 1850, avec le n° 752 : il a été retenu pour être dans la liste des 36 jurés titulaires de la session du 4ème trimestre 1850 ; sa rubrique est ainsi libellée : "EUZET (Henri), homme d'affaires au domaine de Maurin, âgé de 36 ans" ; le domaine de Maurin se trouve à Lattes mais il n'est pas indiqué dans le recensement de Lattes de 1851 et il n'est pas non plus signalé dans l'état civil de Lattes (entre 1813 et 1882) ; ces indications veulent donc dire que Henri EUZET, célibataire a quitté Lattes avant le recensement de 1851 (et que l'indication de son âge, dans la liste du jury, est 46 ans et non 36 ans) ; on le retrouve domicilié à Pérols, à la ferme Pailletrice, lors des recensements de Pérols de 1856 (il est indiqué comme "régisseur"), 1861 (il est indiqué comme "homme d'affaires") et 1866 (il est indiqué comme "homme d'affaires") ; par contre, il n'y est plus au recensement de Pérols de 1872, le régisseur étant Louis ROUGE ; + 09.12.1875, au château de la commune d'Aumelas "où il était venu en visite" ; domicilié à Montpellier et sans profession à son décès ; déclaration de décès par Jacques EUZET, son neveu, "homme d'affaires de M. d'ALBENAS, âgé de 60 ans, domicilié au château". ; l'inventaire de ses biens a lieu en janvier 1876, à son domicile, "20, cours des casernes", à Montpellier ; l'inventaire se fait en présence de Me LAZUTTES, commissaire priseur, à Montpellier ; les biens inventoriés se font pièce par pièce (par exemple, la "salle à manger au premier étage, éclairée par une fenêtre ouvrant sur le cours des casernes" ou encore, "une chambre d'entre-sol éclairée par une lucarne à tabatière", etc.) ; la valeur des biens mobiliers, linge et vêtements s'élève à 314 francs ; s'ajoutent encore 10,50 francs à Aumelas ; il possède deux titres, inscriptions de rentes sur l'Etat, inscrites au grand livre de la dette publique, à savoir une rente n° 128214 série 4, pour une somme annuelle de 2000 francs, soit un capital de 44.413,33 francs pour laquelle trois trimestres sont dus (1500 francs) ; l'autre rente a pour numéro 150069 série 4, représentant une somme annuelle de 200 francs ou un capital de 4441,33 francs, pour laquelle trois trimestres sont dus (150 francs) ; l'estimation de ces valeurs se fait à la date du décès ; il n'a pas fait de testament et le partage est prévu en cinq parts : 1/5ème pour sa soeur Henriette, 1/5ème pour les représentants de son frère Jean Baptiste (décédé), 1/5ème pour les représentants de son frère Jacques (décédé), 1/5ème pour les représentants de son frère Jean Fulcrand (décédé), 1/5ème pour les représentants de sa soeur Françoise (décédée) ; l'acte est du 17.01.1876 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; les actes suivants concernent ensuite la succession : le jugement du Tribunal civil de Montpellier, le 06.02.1876 puis le règlement de partage dressé le 30.08.1876, suivant ce jugement (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; l'homologation de ce règlement par le Tribunal civil de Montpellier, le 21.10.1876 ; enfin, les paiements effectués à chacun des héritiers (notaires COSTE et BONFILS, de Montpellier), en 1876. Cazevieille et Pérols et Lattes et Aumelas et Montpellier


Deuxième génération
La lignée génération 17

Jean Jacques (fs André Denis et Marie MALLET) ° 10.09.1832, Le Triadou ; x Marie ROUX, le 10.05.1855, à Prades-le-Lez ; Cm le 23.04.1855 : il est alors valet de labour, demeurant à Prades ; son père lui donne le "quart, à titre de préciput, de tous ses biens, meubles et immeubles, présents et à venir, pour le donataire jouir du quart des biens présents à partir de ce jour et du quart des biens à venir, à partir du décès du donateur" ; il est précisé que le quart des immeubles présents est d'un revenu annuel de 40 francs et qu'ils ne sont grévés d'aucune charge ; à ceci s'ajoute une dot de 1300 francs (300 du chef de Marie et 1000 francs du chef du père de Marie) ; les deux pères se réservent "le droit de retour des objets par eux ci-devant donnés" en cas de prédécès des époux et de leurs descendants ; l'acte est fait dans la maison des ROUX, en présence de Jean PELLAT, propriétaire foncier à Prades, et Pierre GRAS, propriétaire foncier aux Matelles (notaire Pierre, Auguste, Joseph, Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; la donation faite par son père à son Cm est confirmée dans la donation-partage que Denis EUZET fait à ses trois enfants, le 06.09.1862, chez le même notaire ; ce partage concerne aussi les biens délaissés par Marie MALLET, leur mère ; il reçoit, conjointement avec sa soeur Clotilde tous ces biens, hormis trois d'entre eux qui sont attribués à leur soeur Emilie Marguerite ; il est expliqué que ces biens "ne peuvent être partagés commodément" et, en plus, le mari de Clotilde, Marc OLIVIER est éloigné du Triadou (il est agriculteur à Jacou) et ne peut donc cultiver sa part ; il est donc décidé que Jacques EUZET rachète la part de Clotilde, sa soeur ; il paye immédiatement le montant estimé amiablement, soit 3000 francs ; l'acte groupant la donation, le partage et la vente est passé à Prades, dans la maison de Guillaume ROUX, en présence de Jean PELLAT (propriétaire foncier) et d'Alexandre SOULAS (boucher) qui habitent Prades ; le même jour, 06.09.1862, il assiste et autorise son épouse, Marie ROUX, à procéder à un échange de terres avec sa soeur Marguerite Emilie EUZET ; elle lui cède cinq terres dans le terroir de Prades, reçues dans la donation de son père, Denis EUZET (biens libres et paraphernaux) ; en échange, elle reçoit trois terres dans le terroir du Triadou, issues de la même succession ; l'échange est sans frais des deux côtés, "les biens échangés étant d'égale valeur, c'est-à-dire d'un revenu annuel chaque portion de 150 francs" (même notaire, même témoins, même lieu que l'acte précédent) ; le 14.06.1863, il vend un herme d'environ 21 ares, situé dans le terroir de Saint-Jean-de-Cuculles (ténement de Caramentrah) à Jérome ROUGER pour une somme de 50 francs ; ce bien fait partie de l'héritage de sa mère, Marie MALLET, "par suite des cessions que ses soeurs lui ont faites de leurs droits dans la dite hérédité" (notaire Pierre, Auguste, Joseph, Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 01.10.1865, il vend une vigne herme, située dans la commune de Saint-Clément-de-Rivière, tènement du Patus, et une terre située à Saint-Jean-de-Cuculles, tènement du Plan Gaujoux, à André CHASSARY (cultivateur demeurant à la campagne dite le mas de Martin à Grabels) pour une somme de 200 francs ; ce bien fait partie de l'héritage de sa mère, Marie MALLET, "par suite des cessions et échanges par lui faits avec ses soeurs suivant deux actes reçus par nous notaire sous leurs dates" (notaire Pierre, Auguste, Joseph, Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 01.10.1865, il vend une vigne (tènement du Plan Gaujoux) et une terre (tènement des Crouzets), situées à Saint-Jean-de-Cuculles, à Pierre CHASSARY (domestique demeurant à la campagne dite le mas de Martin à Grabels) pour une somme de 400 francs ; ce bien fait partie de l'héritage de sa mère, Marie MALLET, " par suite des cessions que ses soeurs lui ont faites de leurs droits dans la dite hérédité" (notaire Pierre, Auguste, Joseph, Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; on voit, ainsi, que de 1862 à 1865, après les successions de ses parents, il se débarrasse des biens qui sont en dehors du Triadou, soit par échange, soit par vente, et qu'au contraire, il acquiert les biens qui sont sur la commune du Triadou où il vit, également par échange ou par achat ; il signe Jacques EUZET ou Jean Jacques EUZET, selon les actes ; + 26.09.1905 au Triadou (TD). Voir Le Triadou

Marguerite Emilie (fa André Denis et Marie MALLET) °13.11.1835 au Triadou ; x Guillaume ROUX, le 06.04.1856 au Triadou ; Cm notaire MAUMEJEAN, des Matelles, le 06.04.1856 ; ; elle ne sait pas signer ; dans la la donation-partage que Denis EUZET fait de ses biens à ses trois enfants, le 06.09.1862 (le partage concerne aussi les biens délaissés par leur mère, Marie MALLET), elle reçoit une terre au tènement du Clau, la vigne au dessus du patus et une vigne avec des muriers, au tènement de la Roumanissière, les trois au terroir du Triadou ; l'acte est passé à Prades, dans la maison de Guillaume ROUX, en présence de Jean PELLAT (propriétaire foncier) et d'Alexandre SOULAS (boucher) qui habitent Prades (notaire Pierre, Auguste, Joseph, Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le même jour, 06.09.1862, elle procède à un échange de terres avec Marie ROUX, épouse de son frère, Jacques EUZET ; elle lui cède les trois immeubles du Triadou reçus dans la donation de son père, Denis EUZET (biens libres et paraphernaux) ; en échange, elle reçoit cinq terres dans le terroir de Prades, issus de la même succession ; l'échange est sans frais des deux côtés, "les biens échangés étant d'égale valeur, c'est-à-dire d'un revenu annuel chaque portion de 150 francs" ; pour cet échange, elle est assistée et autorisée par son mari, Guillaume ROUX (même notaire, même témoins, même lieu que l'acte précédent) ; signalée au recensement de Prades de 1901 avec son mari et un fils (Léon, 27 ans) ; signalée au recensement de Prades de 1906 avec son mari, "quartier du grand chemin ; leur fille, Augustine ROUX, se marie avec Jean Antoine EUZET, d'Assas, le 13.06.1893 ; elle habite à Assas en 1911, avec Guillaume ROUX, son mari (selon le recensement d'Assas), au domicile de leur fille et de leur beau-fils, Antoine EUZET ; veuve, le 26.02.1913 (son mari meurt à Assas, selon les tables décennales) ; + 16.12.1916, à Assas (TD). Le Triadou et Assas


Denis Frédéric (fs Jean Jacques et Marie Rose EUZET) ° 11.12.1823 Le Triadou ; signalé au recensement du Triadou de 1836 avec ses parents, frères et soeurs ; il n'est pas signalé aux recensements du Triadou et de Prades-le-Lez de 1841 ; agriculteur domicilié à Prades-le-lez quand il se marie ; x Marie Thérèse PELLAT (ou PELAT), le 12.10.1850, à Prades-le-Lez ; Cm le 12.10.1850 : il est indiqué comme "valet de labour" et "demeurant à Prades depuis près de trois ans" ; régime dotal ; elle se constitue en dot la somme de 200 francs "pour la valeur des bijoux et dorures qu'elle a devers elle et qu'elle a achetés avec le produit de ses économies dans la maison paternelle ; l'acte est passé dans la maison des parents de Thérèse et seul son père signe avec les témoins (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalé au recensement de Clapiers de 1851 comme "domestique attaché à l'exploitation", avec son épouse et leur fils Jean Jacques ; domicilié à "Baillarguet, commune de Montferrier", en 1855 ; signalé au recensement de Montferrier de 1856 comme domestique (et le prénom Jacques), avec son épouse et leur fille Marie, "au hameau de Baillarguet" ; signalé au recensement de Montferrier de 1861, avec son épouse et leur fille Marie, "au hameau de Baillarguet" ; dans la donation de ses parents du 03.08.1863, il lui est attribué "la terre muriers, près le Triadou" et 150 francs, à titre de soulte, à payer le 15 mai prochain, sans intérêts par son frère Calixte ; il ne sait pas signer ; le 08.11.1863, Charles Louis Henri Ernest DAUBESE (agriculteur aux Matelles) lui vend des immeubles à Montferrier : 1/ "une maison, remise et cour, contigus, situés au hameau de Baillarguet", confrontant du couchant RIBEMALE, des autres côtés des chemins, 2/ un jardin au tènement du fossé du Rieux ou du Pouget, 3/ une terre et herme à Cabane, le tout pour 2100 francs ; Frédéric paye et une quittance lui est délivrée ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Pierre GRAS et de Fulcrand Caliste ICARD, qui signent avec le vendeur (notaire Pierre, Auguste, Joseph, Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalé au recensement de Montferrier de 1866 comme agriculteur, avec son épouse, leurs fils Jean et Pierre et leur fille Marguerite, "au hameau de Baillarguet" ; signalé au recensement de Montferrier de 1872 comme païre, avec son épouse, leurs fils Jean et Marius et un domestique, Emmanuel CLAPAREDE, à "Baillarguet" ; le 20.04.1874, les demoiselles Angéline et Léontine FOURNEL (soeurs, majeures, nées à Prades, demeurant à Montpellier, rue des Carmes) vendent à Frédéric EUZET (agriculteur à Baillarguet) "une maison, jardin et passage du coté du couchant, le tout contigu situé dans le village de Prades, sur le Jeu du ballon, le jardin clos avec murs à chaux et sable, le tout confronte du nord, la place du Jeu du ballon, et PASCAL aîné et un chemin, du couchant et midi les venderesses pour une vigne et du levant Clément FOURNEL" ; des précisions sont aussi données sur les limites du creux à fumier qui est contigu ; le montant de la vente est de 4000 francs qui sont immédiatement payés en billets de la banque de France et une quittance est délivrée ; les venderesses ont la faculté de laisser jusqu'au premier août qui suit les quatre foudres leur appartenant, sans payer d'indemnités à l'acquéreur ; l'acte est fait à Saint-Clément-de-Rivière, en présence de Pierre GRAS et de Fulcrand Caliste ICARD , propriétaires agriculteurs demeurant aux Matelles ; tous signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; régisseur en 1875 ; signalé au recensement de Montferrier de 1876, comme payre chez M. GERVAIS, avec son épouse, un berger (Jean MAGUELOUP) et un domestique (François PEPIN), à "Baillarguet" ; il n'est pas signalé aux recensements de 1881 de Montferrier et de Prades-le-Lez ; signalé au recensement de Prades-le-Lez de 1891 comme propriétaire, avec son épouse, "n° 105, La Place" ; signalé au recensement de Prades-le-Lez de 1896 chez son fils Jean Jacques et sa famille, avec son épouse ; + 03.11.1900, dans sa maison d'habitation, à Prades-le-Lez. Voir Le Triadou et Montferrier et Clapiers

Marie (fa Jean Jacques et Marie Rose EUZET) ° 11.06.1834 Le Triadou ; signalée aux recensements du Triadou de 1836, 1841, 1851 et 1856, avec ses parents ; x Pierre ROUX, le 24.04.1858, Le Triadou ; au mariage, assistent Jean François PEPIN et François COURNUT, du Triadou, Pierre Augustin MAUMEJAN, notaire des Matelles, et Charles LAVAL, greffier de paix à Saint-Gély-du-Fesc ; Cm le 23.04.1858, notaire Pierre Augustin MAUMEJAN, des Matelles ; dans la donation de ses parents du 03.08.1863, il lui est attribué "la vigne appelée l'alicante, au ténement de Mataverne" (au Triadou) ; elle ne sait pas signer ; signalée au recensement de Prades de 1866, avec son mari, un enfant de 2 ans 1/2, Charles ROUX, plus une fille de 16 ans, Suzanne ROUX ; signalée au recensement de Prades de 1872, avec son mari, avec un enfant de 8 ans, Jacques ROUX, une fille de 3 ans, Anna ROUX, plus une fille de 21 ans Suzanne ROUX ; signalée au recensement de Prades de 1876, avec son mari, un enfant de 12 ans, Charles ROUX et une fille de 7 ans, Anna ROUX ; signalée au recensement de Prades de 1881 comme chef de ménage avec deux enfants, Jacques ROUX (18 ans) et Anna ROUX (14 ans) ; signalée au recensement de Prades de 1886 comme chef de ménage avec deux enfants, Jacques ROUX (23 ans) et Anna ROUX (17 ans) ; elle n'est pas signalée aux recensements de Prades suivants mais son décès n'est ni sur Prades ni au Triadou ; + ? Voir Le Triadou

Le plan de l'église


Troisième génération
La lignée génération 18

- Jean, Jacques fs Denis Frédéric et Marie Thérèse PELLAT ; ° 10.06.1851, à Clapiers (34) ; cheveux, sourcils et yeux : châtain clair, front : découvert, nez : aquilin, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 66, une légère cicatrice au milieu du front ; classe 1871, il est alors domicilié à Montferrier ; déclaré bon pour le service, il est remplacé le 19.11.1872 ; à cette date, Joseph DUPLAN (cultivateur, domicilié à La Beaume, en Aveyron) atteste qu'il remplace Jean Jacques EUZET, "jeune soldat de la classe de 1871 ayant porté le n° 61 au tirage au sort du 2ème canton de Montpellier" ; il reconnaît avoir reçu d'Alfred BOISSEL (agent de remplacement militaire) la somme de 1800 francs, en espèces, comptées et délivrées, en paiement de l'indemnité correspondante pour ce remplacement (agréé par le conseil de révision, à la même date) ; l'acte est passé à l'étude du notaire où DUPLAN signe avec BOISSEL (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; domicilié à "Baillarguet, commune de Montferrier" quand il se marie (et encore en 1876) ; Cm avec Gracie DÉJEAN, le 05.12.1872 : régime dotal, Frédéric EUZET donne à son fils 1/4 de tous ses biens à titre de préciput et il précise que ses biens ne sont grevés que des 200 francs de la dot de son épouse, prévue à son Cm, ce qui fait un revenu annuel de 30 francs ; son père se réserve le droit de retour de ces biens en cas de décès avant lui de Jean et de ses descendants ; l'acte est passé dans la maison du père de l'épouse, à Prades ; il signe Jean EUZET (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; publication de la promesse de mariage à Montferrier et à Prades-le-Lez ; x Gracie DÉJEAN, le 09.01.1873, à Prades-le-Lez ; présents au mariage, notamment : Pierre ROUX, 46 ans, receveur buraliste, et François ANDRE, 45 ans, cultivateur, oncles de Jean, Jacques, de Prades-le-Lez ; signalé aux recensements de Portiragnes (34) de 1886 ("3, avenue de Béziers") et 1891 ("33, grande route") avec sa femme et ses trois enfants ; il est "agent rural" en 1886 et "régisseur" en 1891 ; cultivateur, agriculteur, propriétaire ; il signe ; domestique à la naissance de Marie Angelina, en 1873, à Montferrier ; cultivateur à la naissance de Thérèse Eulalie, en 1876, à Montferrier ; signalé comme propriétaire exploitant au recensement de 1896 de Prades-le-Lez avec sa femme, deux enfants (Thérèse et Léonce), son père (72 ans) et sa mère (65 ans) ; signalé au recensement de 1901 de Prades-le-Lez comme propriétaire exploitant, avec son épouse, deux enfants (Thérèse et Léonce) et sa mère (Thérèse PELLAT, 70 ans) ; signalé au recensement de 1906 de Prades-le-Lez, au "5, quartier de la place" avec sa femme et leur fils Léonce qui est viticulteur ; dans la liste des propriétaires de vignobles de 1909 (Annuaire de l'Hérault), il apparaît comme producteur de 350 hectolitres ; signalé au recensement de 1911 de Prades-le-Lez comme cultivateur avec sa femme, leur fils Léonce et sa mère, Thérèse PELLAT, au "quartier de la place, n° 1" ; signalé au recensement de 1921 de Prades-le-Lez avec son fils Léonce, sa belle-fille Jeanne BONNAFÉ (seul son prénom est indiqué), sa petite-fille, Odette et Marguerite BONNAFÉ, sa belle-soeur (mais indiquée comme étant sa nièce), au "quartier de la place, n° 1" ; signalé au recensement de 1926 de Prades-le-Lez comme viticulteur avec son fils Léonce, sa belle-fille et ses deux petites-filles, Odette et Marcelle ; signalé au recensement de 1931 de Prades-le-Lez, sans activité, avec son fils Léonce, sa belle-fille et ses trois petits-enfants, Odette, Marcelle et Jean, au "n° 28 de la place" ; + 26.02.1933, à Prades-le-Lez. Clapiers et Montferrier et Portiragnes

Quatrième génération
La lignée génération 19

- Marie Angéline fa Jean Jacques et Gracie DÉJEAN ; ° 18.12.1873, à Montferrier ; signalée au recensement de 1876 de Montferrier (à Baillarguet), avec ses parents et sa soeur ; signalée aux recensements de 1886 et de 1891 de Portiragnes (34) avec ses parents ; x Barthélémy Alpide GAUJOUX, le 07.04.1894, à Portiragnes ; elle est domiciliée à Paulhan avec son mari quand, avec leur avoué, Henri SELVE, elle saisit le tribunal civil de Montpellier pour rendre effectif le partage de la succession de Gracie DÉJEAN, contre sa soeur et son frère, défenseurs ; le jugement rendu par la première chambre de ce tribunal, le 13.01.1921, ordonne ce partage et, préalablement, la vente sur licitation des immeubles de la succession, par devant M. RIMBAUD, juge du siège ; cette vente aux enchères a lieu le 21.03.1921 (L'Eclair du 27.02.1921 - pour le détail de ces immeubles, voir à l'article de Gracie DÉJEAN, en "suite 1") ; + 02.12.1957, à Paulhan (34). Montferrier et Portiragnes

- Thérèse, Eulalie fa Jean Jacques et Gracie DÉJEAN ; ° 13.02.1876, à Montferrier ( "Baillarguet, commune de Montferrier") ; signalé aux recensements de 1886 et de 1891 de Portiragnes (34) avec ses parents ; signalée aux recensements de 1896 et de 1901 de Prades-le-Lez, au foyer de ses parents ; publication de la promesse de mariage à Mudaison (34, canton de Mauguio) et à Prades-le-Lez ; x Augustin, Michel BOSC, le 10.08.1901, à Prades-le-Lez ; Cm, le 13.07.1901, notaire Jules, Henri THOUZELLIER, de Baillargues (34) ; sans profession ; elle signe ; présent au mariage, notamment : Louis GRANIER, 67 ans, propriétaire à Prades-le-Lez, son oncle ; domiciliée à Prades-le-Lez quand elle se marie ; Gracie DÉJEAN étant décédée le 26.01.1920, les immeubles dépendant de sa succession sont mis en vente sur licitation, au Palais de Justice de Montpellier, le 21.03.1921 (L'Eclair du 27.02.1921- pour plus de détails, voir l'article de Gracie DÉJEAN, en "suite 1") ; + 25.03.1958, à Mudaison. Montferrier et Portiragnes et Mudaison

- Léon Joseph (appelé Léonce dans les recensements) fs Jean Jacques et Gracie DÉJEAN ; ° 01.02.1885, à Portiragnes (34) ; signalé aux recensements de Portiragnes de 1886 (1 an) et de 1891 (6 ans), avec ses parents ; signalé au recensement de Mudaison de 1896 (11 ans) avec sa tante, Marie EUZET, le mari de celle-ci, Joseph BONNAUD (instituteur) et leur fils, Frédéric BONNAUD (18 ans), "rue du Calvaire" ; signalé aux recensements de Prades-le-Lez de 1901, 1906 et 1911, avec ses parents, "Quartier de la place, n° 1" ; appelé au service militaire en 1905 (numéro 4 au tirage au sort, canton des Matelles) mais exempté en 1906 ; maintenu exempté le 09.12.1914 et le 30.03.1917 ; cheveux, sourcils et yeux : châtain foncé, front : découvert, nez : fort, bouche : moyenne, menton : à fossettes, visage : ovale, taille : 1 m 66 ; viticulteur (dès 1906) ; x Jeanne Henriette Eugénie BONNAFÉ, en 1917 (publication de mariage dans Le Petit Méridional du 14.10.1917) ; il est signalé dans les mêmes conditions mais avec son épouse aux recensements de Prades-le-Lez de 1921, 1926 et 1931 ; leur fille Odette est signalée dès le recensement de 1921, leur fille Marcelle dès le recensement de 1926 et leur fils Jean dès le recensement de 1931 ; la localisation est toujours la même (mais avec une numérotation différente selon les recensements) ; ses parents lui donnent en location, à mi-fruit, les immeubles dépendant de Gracie DÉJEAN, pour une période de 9 ans, du 01.01.1918 au 01.01.1927 ; ce bail est enregistré à Montpellier, le 26.03.1918 (folio 82, case 5) par le receveur qui en perçoit les droits (L'Eclair du 27.02.1921) ; Gracie DÉJEAN étant décédée le 26.01.1920, les immeubles de ce bail dépendant de sa succession sont mis en vente sur licitation, au Palais de Justice de Montpellier, le 21.03.1921 (L'Eclair du 27.02.1921- pour plus de détails, voir l'article de Gracie DÉJEAN, en "suite 1") ; c'est à partir du recensement de 1931 que Léonce est signalé comme "chef" (de famille), son père Jean étant toujours présent mais ayant cessé son activité ; signalé au recensement de Prades-le-Lez de 1936, comme viticulteur et patron, avec son épouse et leurs enfants, Odette et Jean ; + 10.01.1961 (selon l'Enregistrement) Portiragnes et Mudaison



Thérèse, Joséphine, Augustine (fa Léopold et Eugénie MARTIN) ° 28.10.1906, à Saint-Jean-de-Cornies ; indiquée dans le recensement de Saint-Jean-de-Cornies de 1911, avec ses grands-parents maternels, ses parents, ses soeurs et son frère ; elle n'est pas indiquée dans le recensement de Saint-Jean-de-Cornies de 1921 ; indiquée dans le recensement de Saint-Jean-de-Cornies de 1926, avec ses parents, ses frères et soeurs, sa grand-mère maternelle et un domestique, Marius VINCENT ; x Raoul Pierre MÉLER (souvent écrit MELLER dans les recensements de Prades-le-Lez), le 30.10.1928, à Saint-Jean-de-Cornies ; sans profession ; il y a un Cm ; elle demeure à Saint-Jean-de-Cornies quand elle se marie ; les quatre parents sont présents ; elle signe Thérèse EUZET, il signe R MELLER ; les témoins sont Raoul BONNET (de Prades-le-Lez) et Maurice ROUX (de Saint-Jean-de-Cornies) ; indiquée dans le recensement de Prades-le-Lez de 1931 avec son mari (viticulteur), leur fille Simone et ses beaux parents, Pierre MELER (viticulteur) et Marie BARRABÈS ; pour la même année (1931), elle est encore indiquée dans le recensement de Saint-Jean-de-Cornies avec ses parents, ses frères et soeurs et sa grand-mère maternelle, au "mas de la Tuilerie", ce qui suppose que ce recensement a été fait avant celui de Prades ; indiquée dans le recensement de Prades-le-Lez de 1936 avec son mari (viticulteur, patron), leur fille Simone et son beau-père (travailleur) ; + 29.07.2002, à Claret (34).Saint-Jean-de-Cornies

Aux XXe et XXIe siècles


Cinquième génération
La lignée génération 20

- Odette Marguerite fa Léon Joseph (dit Léonce) et Jeanne Henriette Eugénie BONNAFÉ ; ° 14.09.1919, à Prades-le-Lez ; signalée aux recensements de Prades-le-Lez de 1921, 1926, 1931 et 1936, avec ses parents ; + 14.12.1998, "58, avenue de Lodève", en son domicile, à Montpellier (le reste, confidentiel)

- Marcelle Gracie Thérèse fa Léon Joseph (dit Léonce) et Jeanne Henriette Eugénie BONNAFÉ ; ° 27.02.1924, à Prades-le-Lez ; signalée aux recensements de Prades-le-Lez de 1926 et 1931, avec ses parents ; + 02.04.1934, à Prades-le-Lez : "A Prades-le-Lez, une fillette de 9 ans, Marcelle EUZET, qui jouait au bord de la route, est renversée et tuée par une automobile" (Le Figaro n° 93, du 03.04.1934)

- Jean Augustin fs Léon Joseph (dit Léonce) et Jeanne Henriette Eugénie BONNAFÉ ; ° 21.12.1928, à Prades-le-Lez ; signalé aux recensements de Prades-le-Lez de 1931 et 1936, avec ses parents ; (+) 16.03.2010, à Prades-le-Lez (le reste, confidentiel).

Sixième génération
La lignée génération 21

(confidentiel)



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Les lignées issues de l'Hérault

Prades-le-Lez (suite 1).

Prades-le-lez (suite 2).