La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).
Les branches de Pérols.
(T 52)
Signification des abréviations : ° : naissance b : baptême p : parrain m : marraine fs : fils fa : fille test : testament x : mariage Cm : contrat de mariage + : décès (+) : enterrement ca : environ, vers AD : Archives départementales |
La présentation du
lieu.
1/ La présentation du lieu
Pérols est à 10 km de Montpellier, proche des étangs où
2/ L'état des connaissances
Une branche venue de Montpellier
Une branche venue de Cazevieille
L'état des
connaissances.
Questions.
Le recensements de 1901
Fulcrand EUZET était
"régisseur des canaux" dans la
première partie du XIXe siècle.
- Jean François (fs Claude et Marie Rose HEBRARD) ° 06.03.1806 Le Triadou ; sont présents à la naissance : "Louis EUZET, oncle de l'enfant, âgé de 36 ans, et (de) Jean François PEPIN père, âgé de 70 ans, tous agriculteurs habitant audit Triadou" ; il habite et est domicilié à Saint-Drézéry en 1826 quand ont lieu les partages entre ses frères et soeurs (les 7 et 8 mai) ; son lot est indivis avec son frère Benoît et comprend : 1/ L'écurie et le grenier à foin par dessus, une partie de la basse-cour et la petite basse-cour, 2/ Le tiers de la terre champ qui est devant la maison paternelle, confrontant du nord le chemin, 3/ Le quart d'un bois taillis, partie en herme, appelé la terre longue, confrontant du levant la draye ou passage, 4/ Le quart d'un bois taillis appelé Lauzière, 5/ La moitié du jardin, 6/ La moitié d'une vigne située au patus, confrontant du levant le chemin, du couchant le patus ; pour les conditions générales de ce partage, voir l'article de son frère Jean Jacques (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; il est encore à Saint Drézéry quand il ratifie les clauses de ces partages (étant devenu majeur), le 20.04.1827 (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles ; x Marie JEANJEAN, le 05.01.1828, à Mauguio ; domicilié à Mauguio quand il se marie ; l'acte de mariage précise qu'il est "domicilié dans cette commune depuis plus de trois ans", ce qui fait une arrivée vers 1824 ou 1825 ; dans un acte du 01.11.1830, sa domiciliation est ainsi précisée : "valet de labour, domicilié en cette qualité depuis environ treize mois à la métairie appelée le mas de Boissiere, située près le pont Juvenal, sur le terroir de la ville de Montpellier, appartenant à M. VINCENT de Pérols et ci devant demeurant dans la commune de Saint Drézéri" ; dans cet acte, il partage les biens qu'il possède jusqu'alors en indivis avec son frère Benoît, biens venant de la succession de leurs parents selon le partage du 07.05.1826 ; du partage en deux lots réalisé à l'amiable, sa part se compose : 1/ le quart d'un bois taillis appelé "Lauzière", à prendre à suite de la seconde partie dudit bois expédié à Jean Jacques EUZET, leur frère aîné, pour son quart préciputaire, par le partage de 1826, 2/ la moitié du jardin situé au tenement des jardins, à prendre du côté du nord, 3/ la moitié ou portion d'une vigne située au patus ; la possession et jouissance est de ce jour ; l'acte est fait aux Matelles, en l'étude, en présence d'Etienne Jacques Joseph GRAS et de Jean Tournesol PLAGNIOL (propriétaires fonciers, aux Matelles) qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; il est à Montpellier de 1829 à 1834 (environ), à Pérols de 1836 à 1840 (environ), "payre chez M. VINCENT père" (probablement Joseph VINCENT), puis à Castelnau-le-Lez de 1842 à 1843 (environ), "payre à la campagne PAGEZY dite mas de Caylus" ; enfin, il est à Jacou de 1851 à 1864 (environ) - voir ce qu'écrit Antoine BLANCHEMAIN dans son livre "Jacou petit village et grands seigneurs", aux pages 93, 94, 114, 115, 118, 127, 128 et 171 ; au recensement de 1836, à Pérols, il est signalé avec l'orthographe AUZET ainsi que son épouse Marie JEANJEAN (avec l'orthographe JANJAN que l'on retrouve aussi dans l'état civil de Pérols pour les naissances et les décès des enfants) ; avec le couple, il y a quatre enfants : Jean Jacques (8 ans), Louis (6 ans), Marie (4 ans) et Thérèse (1 an 6 mois), tous avec la graphie AUZET, alors que dans les actes de l'état civil de Pérols, c'est toujours avec l'écriture EUZET ; agriculteur, métayer, payre (régisseur), il a donc passé sa vie dans ces communes, en offrant ses services aux propriétaires de terres et de domaines ; on retrouve les naissances de ses enfants dans l'état civil de ces communes ; il ne sait pas signer ; + 19.02.1864, à Jacou. Le Triadou et Castelnau-le-Lez et Mauguio et Montpellier et Jacou
Génération 2 ("La lignée"- génération 17) :
- Jean Jacques (fs Jean François et Marie JEANJEAN) ° 13.07.1828, à Mauguio, "aux masages des salaisons" (précisé dans son acte de mariage) ; x Marguerite SOUBEYRAN (ou SOUBEIRAN), le 15.10.1851, à Jacou ; Cm 20.08.1851, notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier ; il est "Payre au mas de Caylus", à Castelnau, en 1851 ; domestique en 1859 ; agriculteur le 05.12.1873 (témoin à une naissance SOUBEIRAN) ; signalé au recensement de Jacou de 1866, avec son épouse et leur fille Marie ; signalé au recensement de Jacou de 1872 comme agriculteur, avec son épouse et leur fille Marie, "hameaux du grand chemin" ; signalé au recensement de Jacou de 1876, avec son épouse et leur fille Marie, "Le grand chemin" ; signalé au recensement de Jacou de 1881, avec son épouse, leur fille Marie et son mari Faustin GAILLARD, leur petite-fille Antoinette GAILLARD et un domestique, charron, Antoine RESSOUCH, "quartier de la mairie" ; le 25.08.1885, il fait une déclaration à la Justice de Paix du canton de Castries, d'un incendie qui a eu lieu dans sa maison de Jacou : "le 23 du courant vers les 11 heures du soir, un incendie s'est déclaré dans une pièce située au premier étage de ladite maison et servant de grenier à foin" ; il ajoute que l'incendie a détruit entièrement le grenier à foin, l'atelier de
forgeron qui se trouvait au dessous et qu'il a endommagé un cheval, une jardinière et son mobilier qui se trouvaient dans des appartements contigus ; il évalue le dommage à 6000 francs ; il précise que le feu a duré 3 heures et qu'il a été eteint par les habitants de Jacou, de Clapiers, de Theyran et par les propriétaires du château de Clapiers et leurs domestiques "qui avaient amené la pompe dudit château" et qui sont "accourus avec empressement" ; il ne connaît pas la cause du sinistre car il était couché quand c'est arrivé ; il signe ; signalé au recensement de Jacou de 1886 comme agriculteur, avec son épouse, leur fille Marie et son mari Auguste GAILLARD, leur petite-fille Antoinette GAILLARD et deux domestiques charrons, Etienne CAZAC et Antoine MICHEL, "chemin neuf" ; Le Petit Méridional du dimanche 02.05.1886 rapporte un fait divers qui aurait pu être tragique, à Jacou : "Vendredi vers 5 heures du soir, (le 30.04.1886, vers 17 heures) les femmes OLIVIER, CHAPEL et EUZET étaient en train de laver du linge sur les bords du Salaison, lorsque tout à coup, et sans cause apparente, la petite rivière subit une crue considérable. M. EUZET qui se trouvait auprès de sa femme, s'empressa de mettre son linge en sûreté, puis il donna l'alarme aux autres lessiveuses. M. BRUN, fils du fermier du mas du Pont, courut à son tour vers les lessiveuses pour les prévenir du danger qu'elles couraient. Le danger devenant pressant, M. BRUN et M. EUZET se jetèrent à l'eau et arrachèrent les quatre femmes à une mort presque certaine. Inutile de dire que presque tout le linge a été emporté par les eaux." ; signalé au recensement de Jacou de 1891 comme propriétaire, avec son épouse, leur fille Marie et son mari Faustin GAILLARD, leur petite-fille Antoinette GAILLARD et un ouvrier charron, Louis FERRAND, "chemin de Castelnau" ; signalé au recensement de Jacou de 1896 comme cultivateur, avec son épouse, leur fille Marie et son mari Faustin GAILLARD (chef de famille), leur petite-fille Antoinette GAILLARD et un ouvrier charron, Scipion VIGNE, "chemin de Caylus" ; + le 23.03.1900, dans sa maison d'habitation, à Jacou. Jacou. et Mauguio et Castelnau-le-Lez
- Louis (fs Jean François et Marie JEANJEAN) ° 28.12.1829, "maison de campagne VINCENT, près le pont Jouvenel", à Montpellier ; signalé au recensement de Pérols de 1836, avec ses parents, son frère Jean Jacques et ses soeurs Marie et Thérèse ; x Fauste Adélaïde SCHNEBELEN, le 18.08.1852,
"maison de campagne VINCENT, près le pont Jouvenel", à Montpellier ; pas de Cm ; domestique en 1852, cocher en
1860 ; il signe ; signalé dans la liste des habitants de Montpellier en 1908 (Annuaire de l'Hérault), propriétaire,
"chemin de la Togne" ; + 29.11.1920, à Montpellier, "chemin de la Togne (villa Louis)". Montpellier.
- Marie (fa Jean François et Marie JEANJEAN) ° 15.09.1832, à Montpellier (et non pas au Triadou comme c'est indiqué dans l'état civil de Pérols) ; signalée au recensement de Pérols de 1836, avec ses parents, ses frères Louis et Jean Jacques et sa soeur Thérèse ; + 16.03.1837, à Pérols Montpellier.
- Marie Thérèse (fa Jean François et Marie JEANJEAN) ° 22.10.1834, "maison de campagne VINCENT, tènement du pont TRINCAT, terroir de Montpellier" ; elle habite à Jacou quand elle se marie ; Cm, le 02.10.1853, avec Pascal Etienne MONTEL (maréchal-ferrant) : régime dotal ; François EUZET donne à sa fille comme dot, en avancement d'hoirie, 350 francs dont : 1/ 150 francs "en la valeur des dorures et bijoux qu'il lui a achetés et remis" ; le futur époux déclare les avoir vus et tenir pour reçus, "le présent mariage étant célébré" et 2/ 200 francs en espèces d'argent "que le dit EUZET père a délivrées à l'instant et que le sieur MONTEIL futur époux a retirées à sa satisfaction au vu de nous notaire et témoins" ; en conséquence, ce dernier reconnaît et assure la somme de 350 francs sur tous ses biens présents et à venir, en faveur de sa future épouse, "pour lui être restituée ou à qui de droit appartiendra, le cas de restitution arrivant" ; elle se réserve tous les autres biens comme libres et paraphernaux ; MONTEL père fait donation entre vifs, irrévocable et en avancement d'hoirie à son fils, d'une pièce de terre champ, située au terroir de Teyran, tènement des Carteirades, de contenance d'environ 30 ares, d'un revenu annuel de 10 francs ; la jouissance est de ce jour et les contributions à payer à compter du 01.01.1854 ; les donateurs se réservent chacun le droit de retour des objets donnés en cas de prédécès des futurs époux et de leurs descendants ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'André DUBUISSON (chirurgien) et de Jean Léon PASTRES (boucher), de Castries, qui signent avec le futur époux, non les autres parties qui ne savent pas signer ; dans les signatures, il y a deux MONTEL -sous cette forme, alors que le notaire écrit sous la forme MONTEIL dans l'acte ; quant à la future épouse, le notaire indique que ses prénoms sont Marie Anne Thérèse (notaire Cyprien Gustave LAJARD, de Castries) ; x Pascal Etienne MONTEL, le 16.10.1853, à Jacou ; ; elle ne sait pas signer ; le couple vit à Teyran (34) ; le recensement de Teyran de 1856 indique qu'ils habitent chez Pascal PEIROLE (maréchal-ferrant, oncle d'Etienne), avec leur fils Pierre (Etienne étant aussi maréchal-ferrant, ce qui veut dire qu'il travaillait avec son oncle) ; le couple n'est pas indiqué dans les recensements de Teyran de 1861 et 1866 mais ces recensements indiquent qu'avec Pascal PEIROLLE, c'est un frère d'Etienne, Théodore MONTEL qui est alors maréchal-ferrant, à Teyran ; le couple apparaît à nouveau à Teyran au recensement de Teyran de 1872, au "Hameau des prés", avec quatre enfants (Pierre, Théodore, Marie et Jules), le métier d'Etienne (comme dans les recensements suivants) étant agriculteur ou cultivateur ; même situation et localisation au recensement de 1876 mais avec un enfant de plus, Valérie ; au recensement de Teyran de 1881, la famille est au "Mas de David", avec trois enfants ; même situation au recensement de Teyran de 1886, avec quatre enfants ; même situation au recensement de Teyran de 1891, avec deux enfants mais Etienne est indiqué comme propriétaire ; Thérèse est veuve, le 26.09.1895 ; au recensement de Teyran de 1896, elle habite toujours au mas de David, veuve et chef de ménage, avec deux enfants (Jules et Valérie) ; elle habite toujours au mas de David au recensement de Teyran de 1901 mais c'est son fils Jules MONTEL qui est chef de ménage (propriétaire, viticulteur, patron, avec son épouse, Appolonie COMBETTES et leurs deux enfants) ; le recensement de Teyran de 1906 n'indique plus les mas et hameaux dépendant de Teyran, tous étant regroupés sous l'appelation "Campagnes" ; elle habite toujours avec la famille de son fils Jules ; le recensement de Teyran de 1911 indique qu'elle habite désormais avec sa fille Valérie et sa famille (son mari Antonin MOLINIER et leurs deux enfants), au "Quartier des campagnes" ; + 25.08.1918, à Teyran (selon les tables décennales de l'Etat civil). Montpellier et Jacou. et Castelnau-le-Lez
- Rose (fa Jean François et Marie JEANJEAN) ° 10.03.1837, à Pérols ; + 12.08.1837, à Pérols
- Eugène (fs (Jean François et Marie JEANJEAN) ° 05.01.1840, à Pérols ; + 02.08.1840, à Pérols
- Jean Fulcrand (fs Fulcrand et Françoise ICARD) ; ° 29.07.1790,
à Cazevieille ; cultivateur, taille 1m73, désigné pour le dépôt, Réf. 1 R 115, conscrit de l'an 1810 ; au recensement de 1836 de Pérols, il est signalé comme "pensionnaire chez le dit ARDISSON", qui est patron de ponton et marié avec Hélène TROUSSEILLER (graphie adoptée dans ce recensement), qui ont une fille, Marie ARDISSON, âgée de 30 ans ; ces quatre personnes constituent le ménage 9 de Pérols, en 1836 ; x Marie Pascale ARDISSON, le 26.11.1839, à Pérols ; Cm, le 23.11.1839 : régime dotal ; la dot est de 4500 francs qu'il retire, sans aucune condition d'emploi (notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier) ; il sait signer et est indiqué comme régisseur des canaux des étangs ; domicilié à Pérols "depuis 16 ans environ" quand il se marie ; le recensement de Pérols de 1841 le signale comme régisseur aux canaux, avec son épouse et sa soeur Henriette ; il fait un testament, le 12.08.1844 (notaire Eugène VIANÈS, de Montpellier - information de l'Enregistrement, bureau de Montpellier) ; le 21.12.1846, il prête 3000 francs à Antoine ESTIENNE (entrepreneur de travaux publics, de Montpellier) que le débiteur s'engage à rembourser dans un an ; le prêt est sans intérêt jusqu'au terme, avec un intérêt au taux légal en cas de retard ; pour la sûreté de l'opération, ESTIENNE affecte et hypothèque une maison neuve, terrain et dépendances située à Montpellier dans le prolongement du cours des casernes ; l'acte est fait à l'étude du notaire où les parties signent (notaire Eugène VIANÈS, de Montpellier) ;
La signature de Fulcrand
(le 21.12.1846)
La situation d'après le recensement de 1901 :
Le recensement de 1901 montre qu'il n'y avait plus d'EUZET à Pérols, au début du XXème siècle.
3/ Questions