La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

Les branches de Jacou.
(T 29)



Pour mieux situer les EUZET de Jacou, il est suggéré:

1/ De se reporter aux dossiers suivants :
- "Les EUZET du Triadou (12)" : Assas (la troisième branche)
- "Les EUZET du Triadou (28)" : Castelnau-le-Lez
- "Les EUZET du Triadou (27)" : Mauguio
- "Les EUZET du Triadou (11)" : Montpellier (la branche d'Assas, au XIXe siècle)

2/ De retrouver les EUZET de Jacou dans la généalogie de la lignée des EUZET de Saint-Gély-du-Fesc et du Triadou, du XIVe siècle au XXIe siècle (générations 14 à 18) : "La lignée".



Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement
AD : Archives départementales











La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions.
Le recensement de 1901

1/ La présentation du lieu

Mais qui pourrait croire à un calme pareil à 8 km de Montpellier ? Un des secrets de Jacou ?
(Photo J.C.E. 26.07.2005.)

2/ L'état des connaissances



Arrivée du Triadou au XVIIIème siècle : une première branche, à Jacou.


Première génération (génération 14 de "La lignée". )

- Claude (fs Claude et Marguerite de GIRARD) ° ca 1734, au Triadou ? (45 ans environ quand il se marie avec Anne MARTIN) ; le 26.04.1759, son père lui lègue 350 livres pour lui tenir lieu de toute légitime paternelle et portion d'augment (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des Matelles) ; le 28.05.1767, en tant que donataire universel de son père, son frère Jean Jacques, lui paye ses droits de succession paternel, maternel et fraternel, soit 675 livres (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles - pour les détails de l'acte, voir l'article de Jean Jacques) ; x1 Jeanne PRIEUR, le 07.05.1778, à Jacou ; il est travailleur de terre et "habitant de la paroisse de Jacou depuis six moins" (sic) quand il se marie, en présence de Jean Pierre COMBE (jardinier de BOCAUD), d'Antoine MONTELS (paire de Jean François SOUBEYRAN, tisserand de mouchoirs) et d'Antoine COSTE (garçon jardinier), tous habitants de Jacou ; en fait, les actes qui suivent montrent qu'il était habitant de Jacou depuis six ans ; leur fils Jean Baptiste, né le 21.12.1778 au Triadou, meurt le 23.12.1778 et son épouse meurt le 26.12.1778, probablement des suites de l'accouchement ; veuf, il conclut le 02.04.1779, un contrat de mariage avec Elisabeth MASCLAC qui habite au mas de la Salade à Treviés ; celle-ci est originaire du hameau de Cazarels, paroisse de Saint-Jean-de-Cuculles ; c'est dans cette paroisse qu'est passé le Cm en présence de sa mère (Marie DAUMAS, qui demeure à Claret, son père, Barthélémy MASCLAC, étant décédé) ; Claude EUZET est indiqué de la manière suivante : "originaire du Triadou demeurant depuis six ans en qualité de chasseur au chateau de Jacou" ; en constitution de dot, Marie DAUMAS prévoit 100 livres pour sa fille (à reconnaître en privilège de dot par Claude EUZET) et il s'y ajoute 99 livres 19 sols de "dorures et nippes" ; Claude donne à Elisabeth en "augment et gain de survie 199 livres 19 sols (plus la jouissance de ses biens et revenus, dans l'hypothèse de son décès avant son épouse, à condition qu'elle vive "en viduitté) et elle lui donne en "contre augment et gain de survie", 100 livres ; ils déclarent que les biens de l'un et de l'autre n'excèdent pas la valeur de 500 livres ; l'acte est passé dans la maison de Jacques MASCLAC (cousin d'Elisabeth), en sa présence et de celle de René TONDUT qui signent avec lui mais Elisabeth ne sait pas signer (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; le 10.05.1779, Claude EUZET et Elisabeth MASCLAC "ont volontairement resillé et cancellé le contract de mariage par eux passé devant nous notaire le second avril dernier" ; Elisabeth déclare aussi "avoir en son pouvoir les dorures quelle setoit constituée lors de sondit contract de mariage" ; cet acte de résiliation est passé dans la maison de Claude EUZET, au Triadou, en présence de Pierre MARTIN (travailleur habitant Assas) et Joseph PLAGNIOL fils (ménager au Triadou) qui signent (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; x2 Anne MARTIN, le 30.05.1779, à Assas ; Cm, le 10.05.1779 ; l'acte a été passé "avant midy" et se trouve au f° 297 verso du minutier du notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort ; la résiliation du contrat précédent a été aussi passée avant midi auprès du même notaire et se trouve au f° 297, juste avant ; de plus, le futur beau-père de Claude, Pierre MARTIN, a été l'un des deux témoins de la résiliation du Cm avec Elisabeth MASCLAC ; dans ce nouveau Cm, Claude est présenté de la même façon sauf qu'il est dit demeurant depuis environ six ans au chateau de Jacou ; Pierre MARTIN n'est pas accompagné de sa fille et il fait la "promesse en son propre et privé nom de luy faire approuver le present a peine de touts depans dommages et interéts" ; il dote sa fille de 30 livres qui correspondent à l'estimation que les parties ont faite de la valeur des "dorures" de la future, à charge pour Claude de les reconnaître comme privilège de dot ; dans l'hypothèse de son décès avant celui de son épouse, celle-ci aura la jouissance de ses biens, à condition de ne pas se remarier, car "si elle convoloit a de secondes nopces ladite future n'auroit que 200 livres quy luy seroient payés dabord aprés son convol" ; il déclare que ses biens n'excèdent pas 299 livres 19 sols ; les parties obligent leurs biens ; l'acte est fait et récité dans sa maison, en présence d'Antoine DESFOUR (qui habite au masage des Cazarels, à Saint-Jean-de-Cuculles) et André PEPIN (du Triadou) qui signent ;

à la naissance de son fils Antoine, en 1780, il est signalé comme "chasseur de M. de BOCAUD" (à Jacou) ; de même, au baptême de sa fille Jeanne Marie, en 1783, il est dit : "chasseur demeurant de Boucaut" (sur les de BOCAUD, voir "la suite 2 de Jacou") ; il habite à Assas, au moins de 1781 à 1798 (selon les années de naissance de ses enfants et celle de son décès) ; il connaît des personnages importants, comme on le voit, par exemple, lors du baptême de sa fille Jeanne Marie. Le parrain est Jean Jacques LACLOTTE, président de la chambre des comptes et la marraine est Jeanne Marie d'ASSAS ; cependant, dans un acte du 06.09.1792, il est dit "citoyen du lieu de Jacou" : avec son neveu Claude EUZET (du Triadou), il vend une bergerie, au Triadou, à Joseph PLAGNIOL, "citoyen du lieu du Triadou" ; elle lui appartient pour 1/4 et son neveu en est propriétaire pour les 3/4 ; son prix est de 400 livres, soit 100 livres pour lui et 300 livres pour son neveu ; elle "confronte du levant la place de l'entrée de la maison dudit PLAGNIOL, du midy le chemin de moulin, du couchant la cour de ladite bergerie et du vent droit ledit sieur PLAGNIOL." ; elle est en très mauvais état, ce qui explique le prix ; PLAGNIOL paye immédiatement "en assignats, monoye ayant cours" ; une quittance est délivrée ; la possession et jouissance du bien est du même jour pour l'acheteur ; de plus, son neveu lui paye 200 livres, "acompte du supplément de legitime qui lui est duë de l'heredité de feu Claude EUZET père de ce dernier" (on comprend que cette vente a permis de payer cet acompte sur les droits de succession de son père) ; l'opération est soumise aux rigueurs de la justice et par exprès au tribunal du district de Montpellier ; l'acte est passé dans la maison de la demoiselle ROUSSEL, en présence de Jean Baptiste CASTHANIÉ (citoyen de Montferrier) et de Jacques ROSSIGNOL (citoyen de Montpellier) qui signent avec lui (notaire Jacques CHALAT, de Castries) ; le 18.08.1793, son neveu, Claude EUZET, lui paye encore 400 livres pour le reste de son supplément de légitime paternelle ; il tient quitte son neveu et oblige, à cet effet, tous ses biens ; l'acte est passé en l'étude du notaire, en présence de Jacques ROUSSET (de Montpellier) et de Pierre Mathieu SOUBEYRAN (de Jacou), "lesquels ont attesté à nous notaire la connaissance des dits EUZET oncle et neveu" (notaire Jean Dominique AUTERACT, de Montpellier) ; le bureau de l'enregistrement de Montpellier indique un testament du 12 vendémiaire an 6 (03.10.1797) et du 26 messidor an 6 (14.07/1798) mais sans précision du notaire qui a passé l'acte ; les héritiers sont ses enfants : Antoine, Pierre, Pascal, Baptiste, Etienne, Marie, Louise et Françoise EUZET ; il y a une maison et des hermes pour un montant de 380 livres ; + 6 messidor an 6 (24.06.1798), à Assas ; dans l'acte de vente d'une maison à deux étages et de terres au Triadou à Jean François PEPIN, le 20.03.1824, il est dit que ces biens (qui étaient dans sa succession et qui avaient été donnés en usufruit et jouissance à Anne MARTIN, suivant leur contrat de mariage) lui venaient de la succession de son père, appelé aussi Claude, "au moyen du bail de paiement à lui consenti par feu Jean Jacques EUZET son frère, en sa qualité de donataire universel de Claude leur père et ce pour remplir de ses dits droits légitimaires paternels suivant acte du 28.05.1767 (notaire MAUMEJEAN, des Matelles). Voir Le Triadou et Assas

Deuxième génération (génération 15 de "La lignée". )

- Antoine (fs Claude et Anne MARTIN) ° 08.07.1780, à Jacou (il a 30 ans et 4 mois à son mariage) ; x Françoise MARQUÉS , le 27.11.1810 à Clapiers ; Cm 04.11.1810, notaire Joseph GRASSET, de Castries (34) ; dans le Cm qui est passé à Clapiers dans la maison d'habitation de Fulcrand MARQUÉS (le père de Françoise) comme dans l'acte de mariage, il est écrit : "natif de Jacou, demeurant depuis son enfance dans la commune d'Assas" ; travailleur de terre (en 1813, 1816), cultivateur (en 1810, 1836 et 1842) ; (il devait être à Montpellier au moins en 1818 et à Lattes de 1820 à 1824, "payre à la métairie Fromiga appartenant à M. GACHE" ; dans l'acte de vente d'une maison à deux étages et de terres au Triadou à Jean François PEPIN, le 20.03.1824, il est dit "cultivateur à Lattes" ; dans l'acte de vente du 28.01.1836 (entre tous les frères et soeurs), il est signalé comme étant l'aîné "cultivateur demeurant à Jacou" ; dans cet acte ses frères et soeurs lui vendent leurs parts dans des biens situés à Assas : une maison à un étage, quartier de Lambecque et trois terres hermes, venant de la succession de leur père, Claude EUZET, pour un montant de 700 francs (c'est-à-dire 100 francs pour chaque vendeur) ; il paye 40 francs d'intérêts à sa mère qui est usufruitière de ces biens ; il ne sait pas signer ; signalé au recensement de Jacou de 1836, avec son épouse, cinq enfants (Fulcrand, Jean, Anne, Marie et Jeanne) sa grand-mère, Marie BONHOMME, et deux domestiques ; il n'est pas signalé dans les recensements d'Assas et de Jacou de 1841 ; + 04.08.1843, à Assas. (voir Lattes et Assas et Montpellier)

Troisième génération (génération 16 de "La lignée". )

- Fulcrand (fs Antoine et Françoise MARQUÉS) ° ca 1810, à Grabels (le lieu est indiqué dans l'acte de décès du registre de l'État civil de Jacou mais l'acte de naissance ne se trouve pas dans le registre de Grabels) ; il habite Jacou et est célibataire quand il décède ; + 29.09.1841, à Jacou, dans sa maison d'habitation, "âgé de 31 ans" (registre de l'État civil de Jacou) ; (+) 30.09.1841, dans le cimetière de Jacou ; il est "âgé de 31 ans" (registre paroissial de Jacou, qui n'indique pas le lieu de naissance).

- Marie (fa Antoine et Françoise MARQUÉS) ° à Assas vers 1814 (selon son contrat de mariage mais cette naissance ne se retrouve pas dans le registre d'Assas) ; elle demeure à Jacou "depuis environ douze ans" quand elle se marie mais elle n'est pas signalée au recensement de Jacou de 1836 ; x Antoine PONSONAILLE, le 06.02.1837, à Jacou ; Cm 21.01.1837, notaire GRASSET, de Montpellier ; le régime est dotal ; son père lui donne 300 francs en espèces argent qui seront payés le 15.08.1837 et 200 francs "de la valeur des dorures et bijoux dont ladite Marie EUZET est parée" ; elle ne sait pas signer ; cuisinière ; + le 23.02.1890, à Montpellier (où elle est domiciliée), veuve d'Antoine PONSONAILLE , "âgée de 76 ans".

- Jean (fs Antoine et Françoise MARQUÉS) ° 02.04.1824, à Lattes, "à la métairie Fromiga, appartenant à M. GACHE" ; signalé au recensement de Jacou de 1836, avec ses parents, son frère Fulcrand, ses soeurs Anne, Marie et Jeanne, sa grand-mère Marie BONHOMME et deux domestiques ; signalé au recensement de Jacou de 1841 comme domestique (avec son frère Fulcrand), chez Guillaume DUVERGER, agriculteur) ; x Jeanne Marie BRESSON 23.04.1850, à Assas ; Cm 23.04.1850, notaire Gustave LAJARD, de Castries (34) ; agriculteur ; il signe ; signalé au recensement d'Assas de 1851 comme propriétaire cultivateur, avec sa femme, leur fils Jean Antoine, Anne EUZET âgée de 22 ans (indiquée comme leur fille), Louise MARQUÉS, la grand-mère, "rue de Lambec, n° 8" ; signalé au recensement d'Assas de 1856 comme cultivateur, avec son épouse, leurs fils Xavier et Antoine et la grand-mère MARQUÉS veuve EUZET (prénom Marguerite) ; au recensement d'Assas de 1861, il y a, en plus, leur fille Philomène, "rue de l'Embecque, n° 66-70" et il y a toujours Marguerite MARQUÉS veuve EUZET, ainsi qu'un berger, Auguste BENAVENT ; au recensement d'Assas de 1866, il n'y a pas Jean Antoine ; le 04.10.1867, il achète une terre, à Assas, à Charles Félix BOUCHÉ (propriétaire demeurant à Maisons-sur-Seine) ; cette terre est "une parcelle contenant 120 ares 50 centiares environ à prendre au sud est sur une pièce de terre vigne dite le Grand Aramon, dans la commune d'Assas, ténement de la sexteirade, section D du cadastre " ; la possession et jouissance sont immédiates ; le prix est de 3500 francs que Jean paye "en espèces metalliques ayant cours de monnaie" et il lui est délivré une quittance définitive ; la terre est libre d'hypothèques légales ; l'acte est passé en l'étude et les parties signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 21.10.1867, il achète une terre, à Assas, à Charles Félix BOUCHÉ (propriétaire demeurant à Maisons-sur-Seine) ; cette terre est "une parcelle contenant environ 30 ares de terre vigne et herme située dans la commune d'Assas, tenement de la sexteirade, section C du cadastre" ; la possession et jouissance sont immédiates ; le prix est de 1000 francs que Jean paye "en espèces metalliques ayant cours de monnaie" et il lui est délivré une quittance définitive ; la terre est libre d'hypothèques légales ; l'acte est passé en l'étude et les parties signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 08.11.1867, il achète une terre, à Assas, à Charles Félix BOUCHÉ (propriétaire demeurant à Maisons-sur-Seine) ; cette terre est "une parcelle contenant environ 10 ares 66 centiares de terre vigne et olivette située dans la commune d'Assas, ténement de la chicanette, faisant partie du n° 153 section D du cadastre" ; le prix de 400 francs a été payé avant cet acte en espèces métalliques, comptées et délivrées ; une quittance définitive est aussi délivrée ; la terre est libre d'hypothèques légales ; la possession est immédiate ; l'acte est passé en l'étude et les parties signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 25.07.1870, il vend à Jean SAUVAIRE (propriétaire à Assas), une partie de la terre achetée le 21.10.1867 à Charles Félix BOUCHÉ ; il s'agit d'une parcelle de terre vigne, quartier de la sexteirade, contenant 350 m2, confrontant du couchant l'acquéreur, du nord le chemin dit chicanet ; le prix est de 500 francs que SAUVAIRE paye immédiatement en espèces metalliques ; la possession ne se fera qu'au 01.10.1870 ; l'acte est passé en l'étude ; SAUVAIRE ne sait pas signer (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; au recensement d'Assas de 1872, la famille est au complet ; au recensement d'Assas de 1876, Jean est seul avec ses trois enfants ; au recensement d'Assas de 1881, Jean est seul avec Jean Antoine et Philomène, "rue de l'Embeque, n° 58" ; au recensement d'Assas de 1886, Jean est avec son fils Antoine et Louise EUZET (29 ans) ; au recensement d'Assas de 1891, il y a, à nouveau, sa fille Philomène, "route de Montpellier à Quissac, n° 7" ; en 1878, il assiste (veuf) au mariage de son fils Xavier à Saussines (34) ; par acte du 25.05.1893, notaire Paul GALIBERT, de Baillargues (34), il vend (avec le consentement de Xavier EUZET et de Philomène EUZET, ses enfants) à son autre fils Jean Antoine EUZET, ses biens pour une valeur de 6600 francs (deux maisons et douze pièces de terre, à Assas) ; aux recensements d'Assas de 1896 et de 1901, il vit au foyer de son fils Jean Antoine ; + 02.07.1905, à Assas, veuf et âgé de 81 ans. Lattes et Assas

Arrivée du Triadou au XIXème siècle : une deuxième branche, à Jacou.

Première génération (génération 16 de "La lignée". )

- Jean François (fs Claude et Marie Rose HEBRARD) ° 06.03.1806 Le Triadou ; sont présents à la naissance : "Louis EUZET, oncle de l'enfant, âgé de 36 ans, et (de) Jean François PEPIN père, âgé de 70 ans, tous agriculteurs habitant audit Triadou" ; il habite et est domicilié à Saint-Drézéry en 1826 quand ont lieu les partages entre ses frères et soeurs (les 7 et 8 mai) ; son lot est indivis avec son frère Benoît et comprend : 1/ L'écurie et le grenier à foin par dessus, une partie de la basse-cour et la petite basse-cour, 2/ Le tiers de la terre champ qui est devant la maison paternelle, confrontant du nord le chemin, 3/ Le quart d'un bois taillis, partie en herme, appelé la terre longue, confrontant du levant la draye ou passage, 4/ Le quart d'un bois taillis appelé Lauzière, 5/ La moitié du jardin, 6/ La moitié d'une vigne située au patus, confrontant du levant le chemin, du couchant le patus ; pour les conditions générales de ce partage, voir l'article de son frère Jean Jacques (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; il est encore à Saint Drézéry quand il ratifie les clauses de ces partages (étant devenu majeur), le 20.04.1827 (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles ; x Marie JEANJEAN, le 05.01.1828, à Mauguio ; domicilié à Mauguio quand il se marie ; l'acte de mariage précise qu'il est "domicilié dans cette commune depuis plus de trois ans", ce qui fait une arrivée vers 1824 ou 1825 ; dans un acte du 01.11.1830, sa domiciliation est ainsi précisée : "valet de labour, domicilié en cette qualité depuis environ treize mois à la métairie appelée le mas de Boissiere, située près le pont Juvenal, sur le terroir de la ville de Montpellier, appartenant à M. VINCENT de Pérols et ci devant demeurant dans la commune de Saint Drézéri" ; dans cet acte, il partage les biens qu'il possède jusqu'alors en indivis avec son frère Benoît, biens venant de la succession de leurs parents selon le partage du 07.05.1826 ; du partage en deux lots réalisé à l'amiable, sa part se compose : 1/ le quart d'un bois taillis appelé "Lauzière", à prendre à suite de la seconde partie dudit bois expédié à Jean Jacques EUZET, leur frère aîné, pour son quart préciputaire, par le partage de 1826, 2/ la moitié du jardin situé au tenement des jardins, à prendre du côté du nord, 3/ la moitié ou portion d'une vigne située au patus ; la possession et jouissance est de ce jour ; l'acte est fait aux Matelles, en l'étude, en présence d'Etienne Jacques Joseph GRAS et de Jean Tournesol PLAGNIOL (propriétaires fonciers, aux Matelles) qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; il est à Montpellier de 1829 à 1834 (environ), à Pérols de 1836 à 1840 (environ), "payre chez M. VINCENT père" (probablement Joseph VINCENT), puis à Castelnau-le-Lez de 1842 à 1843 (environ), "payre à la campagne PAGEZY dite mas de Caylus" ; enfin, il est à Jacou de 1851 à 1864 (environ) - voir ce qu'écrit Antoine BLANCHEMAIN dans son livre "Jacou petit village et grands seigneurs", aux pages 93, 94, 114, 115, 118, 127, 128 et 171 ; au recensement de 1836, à Pérols, il est signalé avec l'orthographe AUZET ainsi que son épouse Marie JEANJEAN (avec l'orthographe JANJAN que l'on retrouve aussi dans l'état civil de Pérols pour les naissances et les décès des enfants) ; avec le couple, il y a quatre enfants : Jean Jacques (8 ans), Louis (6 ans), Marie (4 ans) et Thérèse (1 an 6 mois), tous avec la graphie AUZET, alors que dans les actes de l'état civil de Pérols, c'est toujours avec l'écriture EUZET ; agriculteur, métayer, payre (régisseur), il a donc passé sa vie dans ces communes, en offrant ses services aux propriétaires de terres et de domaines ; on retrouve les naissances de ses enfants dans l'état civil de ces communes ; il ne sait pas signer ; + 19.02.1864, à Jacou. Le Triadou et Castelnau-le-Lez et Mauguio et Montpellier et Pérols

Deuxième génération (génération 17 de "La lignée". )

- Jean Jacques (fs Jean François et Marie JEANJEAN) ° 13.07.1828, à Mauguio, "aux masages des salaisons" (précisé dans son acte de mariage) ; x Marguerite SOUBEYRAN (ou SOUBEIRAN), le 15.10.1851, à Jacou ; Cm 20.08.1851, notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier ; il est "Payre au mas de Caylus", à Castelnau, en 1851 ; domestique en 1859 ; agriculteur le 05.12.1873 (témoin à une naissance SOUBEIRAN) ; signalé au recensement de Jacou de 1866, avec son épouse et leur fille Marie ; signalé au recensement de Jacou de 1872 comme agriculteur, avec son épouse et leur fille Marie, "hameaux du grand chemin" ; signalé au recensement de Jacou de 1876, avec son épouse et leur fille Marie, "Le grand chemin" ; signalé au recensement de Jacou de 1881, avec son épouse, leur fille Marie et son mari Faustin GAILLARD, leur petite-fille Antoinette GAILLARD et un domestique, charron, Antoine RESSOUCH, "quartier de la mairie" ; le 25.08.1885, il fait une déclaration à la Justice de Paix du canton de Castries, d'un incendie qui a eu lieu dans sa maison de Jacou : "le 23 du courant vers les 11 heures du soir, un incendie s'est déclaré dans une pièce située au premier étage de ladite maison et servant de grenier à foin" ; il ajoute que l'incendie a détruit entièrement le grenier à foin, l'atelier de forgeron qui se trouvait au dessous et qu'il a endommagé un cheval, une jardinière et son mobilier qui se trouvaient dans des appartements contigus ; il évalue le dommage à 6000 francs ; il précise que le feu a duré 3 heures et qu'il a été eteint par les habitants de Jacou, de Clapiers, de Theyran et par les propriétaires du château de Clapiers et leurs domestiques "qui avaient amené la pompe dudit château" et qui sont "accourus avec empressement" ; il ne connaît pas la cause du sinistre car il était couché quand c'est arrivé ; il signe ; signalé au recensement de Jacou de 1886 comme agriculteur, avec son épouse, leur fille Marie et son mari Auguste GAILLARD, leur petite-fille Antoinette GAILLARD et deux domestiques charrons, Etienne CAZAC et Antoine MICHEL, "chemin neuf" ; Le Petit Méridional du dimanche 02.05.1886 rapporte un fait divers qui aurait pu être tragique, à Jacou : "Vendredi vers 5 heures du soir, (le 30.04.1886, vers 17 heures) les femmes OLIVIER, CHAPEL et EUZET étaient en train de laver du linge sur les bords du Salaison, lorsque tout à coup, et sans cause apparente, la petite rivière subit une crue considérable. M. EUZET qui se trouvait auprès de sa femme, s'empressa de mettre son linge en sûreté, puis il donna l'alarme aux autres lessiveuses. M. BRUN, fils du fermier du mas du Pont, courut à son tour vers les lessiveuses pour les prévenir du danger qu'elles couraient. Le danger devenant pressant, M. BRUN et M. EUZET se jetèrent à l'eau et arrachèrent les quatre femmes à une mort presque certaine. Inutile de dire que presque tout le linge a été emporté par les eaux." ; signalé au recensement de Jacou de 1891 comme propriétaire, avec son épouse, leur fille Marie et son mari Faustin GAILLARD, leur petite-fille Antoinette GAILLARD et un ouvrier charron, Louis FERRAND, "chemin de Castelnau" ; signalé au recensement de Jacou de 1896 comme cultivateur, avec son épouse, leur fille Marie et son mari Faustin GAILLARD (chef de famille), leur petite-fille Antoinette GAILLARD et un ouvrier charron, Scipion VIGNE, "chemin de Caylus" ; + le 23.03.1900, dans sa maison d'habitation, à Jacou. Mauguio et Castelnau-le-Lez et Pérols

- Louis (fs Jean François et Marie JEANJEAN) ° 28.12.1829, "maison de campagne VINCENT, près le pont JOUVENEL", à Montpellier ; il signe ; signalé dans le recensement de Jacou de 1846 comme domestique au service de l'agriculteur, Jean BRUN, à la "ferme de Viviers" ; x Fauste SCHENEBELEN, le 18.08.1852, "maison de campagne VINCENT, près le pont JOUVENEL", à Montpellier ; pas de Cm ; domestique en 1852, "chez monsieur PAGEZY, domicilié à Jacou" ; cocher à Montpellier, en 1860 ; il signe ; il est signalé dans la liste des habitants de Montpellier de l'Annuaire de l'Hérault pour 1880 comme "concierge au Grand-Théâtre" ; son épouse est "concierge de la salle des concerts" de ce théâtre, en 1881 quand a lieu l'incendie (article du 8 avril du Petit Méridional - voir à son article dans la suite 1) ; signalé au recensement de Jacou de 1886 comme cocher, au service de Jules PAGEZY, situé à "Viviers" ; le Petit Méridional du 01.02.1889 relate un accident à Castelnau-le-Lez qui aurait pu avoir de graves conséquences : "Avant-hier, M. EUZET, cocher chez M. PAGÉSY, était en voiture sur la route de Clapiers à Montpellier, lorsque, arrivé à la croix de Castelnau, le cheval s'emballa. Le chemin à cet endroit est en descente rapide et deux vastes ornières sont de chaque côté. Rejeté de l'un à l'autre, par le contre-coup, M. EUZET fut précipité hors du siège et se maintint à la voiture, tant bien que mal, la jambe gauche accrochée au tablier, la main droite sur le brancard. Après avoir traversé le village, la voiture et le cheval vinrent s'abattre, avant le pont de Castelnau, franchissant un talus très élevé. Il est étonnant que M. EUZET s'en soit tiré à si bon compte (...)" ; le Journal Officiel du 01.06.1899 indique que "Louis EUZET, chez Mme veuve PAGÉZY" obtient la médaille d'honneur agricole ; signalé dans la liste des habitants de Montpellier en 1908 (Annuaire de l'Hérault), propriétaire, "chemin de la Togne" ; + 29.11.1920, à Montpellier, "chemin de la Togne (villa Louis)". Montpellier

- Marie (fa Jean François et Marie JEANJEAN) ° 15.09.1832, "maison de campagne VINCENT, après le pont JOUVENEL", à Montpellier. Montpellier

- Rose (fa Jean François EUZET et Marie JEANJEAN) ° 19.10.1842, à Castelnau-le-Lez, "à la campagne Pagézy dite mas de Caylus" ; + 15.04.1843, à Castelnau-le-Lez, "dans sa maison d'habitation" ; (+)16.04.1843, à Jacou (selon le registre paroissial qui donne aussi le lieu de sa naissance). Castelnau-le-Lez

- Marguerite (fa Jean François et Marie JEANJEAN) ° 19.10.1842, à Castelnau-le-Lez ; x Pierre François CHAPEL, le 06.07.1864, à Jacou ; Cm 14.06.1864, notaire Cyprien Gustave LAJARD, de Castries ; elle ne sait pas signer ; + 12.12.1878, à Jacou Castelnau-le-Lez

- Marie Thérèse (fa Jean François et Marie JEANJEAN) ° 22.10.1834, "maison de campagne VINCENT, tènement du pont TRINCAT, terroir de Montpellier" ; elle habite à Jacou quand elle se marie ; Cm, le 02.10.1853, avec Pascal Etienne MONTEL (maréchal-ferrant) : régime dotal ; François EUZET donne à sa fille comme dot, en avancement d'hoirie, 350 francs dont : 1/ 150 francs "en la valeur des dorures et bijoux qu'il lui a achetés et remis" ; le futur époux déclare les avoir vus et tenir pour reçus, "le présent mariage étant célébré" et 2/ 200 francs en espèces d'argent "que le dit EUZET père a délivrées à l'instant et que le sieur MONTEIL futur époux a retirées à sa satisfaction au vu de nous notaire et témoins" ; en conséquence, ce dernier reconnaît et assure la somme de 350 francs sur tous ses biens présents et à venir, en faveur de sa future épouse, "pour lui être restituée ou à qui de droit appartiendra, le cas de restitution arrivant" ; elle se réserve tous les autres biens comme libres et paraphernaux ; MONTEL père fait donation entre vifs, irrévocable et en avancement d'hoirie à son fils, d'une pièce de terre champ, située au terroir de Teyran, tènement des Carteirades, de contenance d'environ 30 ares, d'un revenu annuel de 10 francs ; la jouissance est de ce jour et les contributions à payer à compter du 01.01.1854 ; les donateurs se réservent chacun le droit de retour des objets donnés en cas de prédécès des futurs époux et de leurs descendants ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'André DUBUISSON (chirurgien) et de Jean Léon PASTRES (boucher), de Castries, qui signent avec le futur époux, non les autres parties qui ne savent pas signer ; dans les signatures, il y a deux MONTEL -sous cette forme, alors que le notaire écrit sous la forme MONTEIL dans l'acte ; quant à la future épouse, le notaire indique que ses prénoms sont Marie Anne Thérèse (notaire Cyprien Gustave LAJARD, de Castries) ; x Pascal Etienne MONTEL, le 16.10.1853, à Jacou ; ; elle ne sait pas signer ; le couple vit à Teyran (34) ; le recensement de Teyran de 1856 indique qu'ils habitent chez Pascal PEIROLE (maréchal-ferrant, oncle d'Etienne), avec leur fils Pierre (Etienne étant aussi maréchal-ferrant, ce qui veut dire qu'il travaillait avec son oncle) ; le couple n'est pas indiqué dans les recensements de Teyran de 1861 et 1866 mais ces recensements indiquent qu'avec Pascal PEIROLLE, c'est un frère d'Etienne, Théodore MONTEL qui est alors maréchal-ferrant, à Teyran ; le couple apparaît à nouveau à Teyran au recensement de Teyran de 1872, au "Hameau des prés", avec quatre enfants (Pierre, Théodore, Marie et Jules), le métier d'Etienne (comme dans les recensements suivants) étant agriculteur ou cultivateur ; même situation et localisation au recensement de 1876 mais avec un enfant de plus, Valérie ; au recensement de Teyran de 1881, la famille est au "Mas de David", avec trois enfants ; même situation au recensement de Teyran de 1886, avec quatre enfants ; même situation au recensement de Teyran de 1891, avec deux enfants mais Etienne est indiqué comme propriétaire ; Thérèse est veuve, le 26.09.1895 ; au recensement de Teyran de 1896, elle habite toujours au mas de David, veuve et chef de ménage, avec deux enfants (Jules et Valérie) ; elle habite toujours au mas de David au recensement de Teyran de 1901 mais c'est son fils Jules MONTEL qui est chef de ménage (propriétaire, viticulteur, patron, avec son épouse, Appolonie COMBETTES et leurs deux enfants) ; le recensement de Teyran de 1906 n'indique plus les mas et hameaux dépendant de Teyran, tous étant regroupés sous l'appelation "Campagnes" ; elle habite toujours avec la famille de son fils Jules ; le recensement de Teyran de 1911 indique qu'elle habite désormais avec sa fille Valérie et sa famille (son mari Antonin MOLINIER et leurs deux enfants), au "Quartier des campagnes" ; + 25.08.1918, à Teyran (selon les tables décennales de l'Etat civil). Montpellier et Pérols et Castelnau-le-Lez


- Marie Clotilde (fa André Denis et Marie MALLET) ° 09.04.1826, à Saint-Jean-de-Cuculles ; x Marc Antoine OLIVIER, le 03.04.1844, au Triadou ; Cm le 14.03.1844 : régime dotal, "elle se constitue en dot, de son chef, la somme de 200 francs pour la valeur des bijoux et dorures qu'elle a devers elle, comme les ayant achetés du produit de ses économies faites hors la maison de ses père et mère" ; quand l'acte est passé, elle est "fille de service chez M. PEPIN" ; l'acte est passé dans la maison de Jean VINCENT (propriétaire foncier), en présence de Jean VIDAL et d'Auguste PEPIN (propriétaires fonciers, au Triadou) qui signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalée au recensement de Montaud (34) de 1846 avec son mari, Marc OLIVIER (paire) et leur enfant, Antoine, âgé de deux ans, dans le quartier appelé "Les Guireaux" ; le 10.07.1846, naît dans cette commune leur fille Jeanne Félicité, ce qui permet d'avoir plus de renseignements puisqu'il est écrit dans l'acte de naissance que son père est "paire chez M. TOURRET" ; signalée au recensement de Jacou de 1851 comme femme OLIVIER, avec deux enfants (Antoine et Jean), le mari n'étant pas indiqué ; signalée au recensement de Jacou de 1856, avec son mari et deux enfants (Cyprien et Félicité) ; le 19.07.1857, elle vend - "sous la seule garantie de sa qualité d'héritière pour un quart de sa mère" à Jean Jacques EUZET, son frère (agriculteur au Triadou), "tous les droits successifs mobiliers et immobiliers lui revenant dans l'hérédité de feue Marie MALLET, sa mère, domiciliée audit lieu du Triadou, où elle est décédée depuis environ un an" ; la vente est faite à forfait aux risques et périls des cessionnaires et moyennant la somme de 240 francs ; Jean Jacques EUZET paye immédiatement et elle en donne quittance ; l'acte est passé dans la maison d'habitation de son frère, au Triadou, en présence de Louis VIDAL et Joseph ANDRIEU, agriculteurs au Triadou (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalée au recensement de Jacou de 1861, avec son mari et un enfant (Cyprien) ; dans la donation-partage que Denis EUZET fait à ses trois enfants, le 06.09.1862, elle reçoit, conjointement avec son frère Jacques tous ces biens, hormis trois d'entre eux qui sont attribués à leur soeur Emilie Marguerite (ce partage concerne aussi les biens délaissés par Marie MALLET, leur mère) ; il est expliqué que ces biens "ne peuvent être partagés commodément" et, en plus, le mari de Clotilde, Marc OLIVIER est éloigné du Triadou (il est agriculteur à Jacou) et ne peut donc cultiver sa part ; il est donc décidé que Jacques EUZET rachète la part de Clotilde, sa soeur ; il paye immédiatement le montant estimé amiablement, soit 3000 francs ; l'acte groupant la donation, le partage et la vente est passé à Prades, dans la maison de Guillaume ROUX, en présence de Jean PELLAT (propriétaire foncier) et d'Alexandre SOULAS (boucher) qui habitent Prades (notaire Pierre, Auguste, Joseph, Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalée aux recensements de Jacou de 1866 et 1872, avec son mari, leur fils Cyprien et un domestique ; signalée au recensement de Jacou de 1876, avec son mari et leur fils Cyprien, "au quartier de la Fontaine" ; signalée au recensement de Jacou de 1881, avec son mari, leur fils Cyprien et leur belle-fille, Marie VERGNES, "au quartier de la Fontaine" ; veuve le 03.07.1885 ; signalée au recensement de Jacou de 1886 comme journalière chez Jules PAGESY, dans une rue dite "Viviers" ; signalée au recensement de Jacou de 1891 avec son fils Cyprien OLIVIER (propriétaire, chef de ménage), sa belle-fille, Marie VERGNES et leur enfant, François OLIVIER, "chemin de Castelnau" ; elle ne sait pas signer ; + 22.03.1895, à Jacou. Voir Saint-Jean-de-Cuculles et Le Triadou



- Fulcrand Raymond (fs Jean Jacques et Marie Rose EUZET) ° 21.01.1826 Le Triadou ; signalé aux recensements du Triadou de 1836, 1841 et 1851, avec ses parents ; valet de labour quand il se marie ; x Rose Pauline LAFOUX, le 10.08.1852, Les Matelles ; Cm le 20.06.1852 : régime dotal ; elle se constitue de son chef la somme de 200 francs "pour la valeur des bijoux et dorures qu'elle a devers elle" ; la mère de Rose Pauline donne à sa fille l'usufruit d'une terre située au terroir des Matelles, tènement de Roucairol, pour en jouir "à partir de la célébration dudit mariage à la mairie" ; cet immeuble est d'un revenu de dix francs par an ; acte fait dans la maison des LAFOUX (patronyme écrit LAFOUS dans le Cm), aux Matelles, en présence de Jean Baptiste BOUISSIERE (valet de labour, au Triadou) et de Pierre RAYNAL, instituteur, aux Matelles (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; il ne sait pas signer ; le 05.03.1855, Jacques LAFOUS et ses soeurs vendent à Fulcrand une maison et terre, selon un acte de partage et vente établi par le notaire notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles (acte à rechercher) ; le 18.11.1855, il rembourse 300 francs sur la somme de 1075 francs qu'il doit à Jacques LAFOUS (propriétaire agriculteur, demeurant à Saint Christol, canton de Lunel) pour cette vente ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Fulcrand Caliste ICARD et de Pierre GRAS, propriétaires fonciers des Matelles ; dans cet acte, il est indiqué comme étant le beau-frère de Jacques LAFOUS, demeurant aux Matelles "et précédemment à Jacou" (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalé au recensement des Matelles de 1856 comme agriculteur, avec son épouse, leur fille Marie Pauline Jeanne, sa belle-mère, Marie SADDE, et deux filles de celle-ci, Clotilde LAFOUX et Françoise LAFOUX, "rue droite" ; le 11.07.1858, il vend à Jean Julien ALLEGRE (garde champêtre demeurant à Saint-Mathieu-de-Tréviers), trois terres situées dans le terroir du Triadou, acquises "de la commune du Triadou, aux termes d'un acte reçu maître SARRAN, notaire de Montpellier, il y a environ huit ans" : 1/ une vigne de deux ans au tènement de la combe, près le truc de RICOME, 2/ une terre au tènement du patus, sur le chemin de Saint Mathieu, 3/ une petite terre jeune vigne au tènement de la combe, presque contigue à celle de l'article premier ; la vente se fait pour un montant de 800 francs, payés immédiatement et faisant l'objet d'une quittance ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Pierre GRAS et de Fulcrand Caliste ICARD, propriétaires fonciers aux Matelles (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 17.11.1858, Jean GALIERE (berger aux Matelles) reçoit 300 francs de Fulcrand, "en payement de pareille somme qui lui était due par la succession de feu sieur Jacques LAFOUS", ainsi qu'il résulte d'un acte reçu par le notaire MAUMEJAN le 05.03.1855, "laquelle somme de 300 francs le sieur EUZET a été chargé de payer sur le prix des meubles qui lui ont été vendus par les héritiers du sieur Jacques LAFOUS suivant le même acte du cinq mars 1855" ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de François Maurice MARTIN et de Pierre GRAS, propriétaires fonciers aux Matelles (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalé au recensement des Matelles de 1861comme agriculteur, avec son épouse, leurs filles Marie Pauline Jenny et Clotilde Marie, sa belle-mère, Marie SADDE, et deux filles de celle-ci, Clotilde LAFOUX et Françoise LAFOUX, "rue droite" ; dans la donation de ses parents du 03.08.1863, il lui est attribué "la vigne dite de Puechabon" (au Triadou), à charge pour lui de payer 50 francs à titre de soulte à sa soeur Rose, épouse VACHER ; le 08.04.1866, Noël LAFOUX (patronyme écrit LAFOUS ; beau-frère de Fulcrand ; propriétaire, agriculteur à Baillargues), lui vend : 1/ "une terre partie vigne et partie champ contenant environ 40 ares, située dans le terroir des Matelles, tenement du plan de Lirou, faisant partie du clau" et "un cinquième environ d'une terre et muriers au même lieu dépendant de la succession de sa soeur Marie LAFOUS quand vivait épouse GALIERE" ; le prix est de 400 francs que Fulcrand paye immédiatement ; une quittance est délivrée ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jean Martin CHALIÉ et Fulcrand Caliste ICARD, qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalé aux recensements des Matelles de 1866 et 1872 comme cultivateur, avec ses deux filles, Marie et Clotilde et ses deux belles-soeurs, Clotilde et Françoise LAFOUX, "rue droite" ; signalé aux recensements des Matelles de 1876 et 1881 comme cultivateur, avec ses deux filles, Marie et Clotilde, et sa belle-soeur, Clotilde LAFOUX, "rue droite" ; signalé au recensement des Matelles de 1886 comme agriculteur, avec sa fille Clotilde et sa belle-soeur, Clotilde LAFOUX ; signalé au recensement des Matelles de 1891 comme agriculteur, avec ses deux belles-soeurs, Clotilde et Françoise LAFOUX ; signalé au recensement des Matelles de 1896 comme agriculteur, avec sa belle-soeur, Françoise LAFOUX ; propriétaire ; + 18.12.1900, à Montpellier. Le Triadou et Les Matelles



Troisième génération (génération 18 de "La lignée". )

- Marguerite Françoise (fa Jean Jacques et Marguerite SOUBEIRAN) ° 12.06.1853, au mas de Caylus, à Castelnau ; + 31.03.1854, à Castelnau-le-Lez

- Marie Marguerite (fa Jean Jacques et Marguerite SOUBEIRAN) ° 15.01.1855, au mas de Caylus, à Castelnau-le-Lez ; signalée au recensement de Jacou de 1866, avec ses parents ; signalée au recensement de Jacou de 1872 avec ses parents, "hameaux du grand chemin" ; signalée au recensement de Jacou de 1876, avec ses parents, "Le grand chemin" ; Cm, le 23.10.1876 avec Auguste Faustin GAILLARD, charron de Saint-Gély-du-Fesc (notaire Etienne Henri FADAT, de Montpellier) ; x Auguste Faustin GAILLARD, le 20.01.1877, à Jacou ; les bans ont été passés à Jacou et à Saint-Gély-du-Fesc ; sont témoins : Pierre GAILLARD (charron) et Polin GAILLARD (charron), frères de Faustin, domiciliés à Saint-Gély-du-Fesc, Salvador SAGNE (il signe SANIER), agriculteur au Mas-de-Londres, et Pierre SOUBEYRAN (agriculteur, son oncle, à Jacou) ; les mères des époux ne savent pas signer ; elle signe Marie EUZET ; le 08.11.1877, leur fille, Augustine Marguerite GAILLARD (âgée de 4 jours) décède dans leur maison d'habitation, à Jacou ; les déclarants sont Antoine et Etienne SOUBEYRAN (voisins) ; signalée au recensement de Jacou de 1881, avec ses parents et son mari Faustin GAILLARD, leur fille Antoinette GAILLARD et un domestique, charron, Antoine RESSOUCH, "quartier de la mairie" ; signalée au recensement de Jacou de 1886 avec ses parents, son mari Auguste GAILLARD, leur fille Antoinette GAILLARD et deux domestiques charrons, Etienne CAZAC et Antoine MICHEL, "chemin neuf" ; signalée au recensement de Jacou de 1891 avec ses parents, son mari Faustin GAILLARD, leur fille Antoinette GAILLARD et un ouvrier charron, Louis FERRAND, "chemin de Castelnau" ; signalée au recensement de Jacou de 1896 avec ses parents, son mari Faustin GAILLARD (chef de famille, charron), leur fille Antoinette GAILLARD et un ouvrier charron, Scipion VIGNE, "chemin de Caylus" ; signalée au recensement de Jacou de 1901 avec son mari, Faustin GAILLARD, patron, à "La Place", sa fille Antoinette, Paul DUMAS son gendre (agriculteur), sa petite-fille, Emilie DUMAS (2 ans), sa mère et un domestique agriculteur, Léon LAFON ; signalée aux recensements de Jacou de 1906 et 1911 avec son mari, Faustin GAILLARD, patron, sa fille Antoinette et son gendre Paul DUMAS (propriétaire, patron), ses petites-filles, Emilie et Valentine DUMAS et sa mère, à "La Place" ; + 24.01.1918 (avis de décès dans L'Eclair, à cette date, et TD à la date du 25) ; "messe anniversaire pour le repos de l'âme de Mme Faustin GAILLARD, née Marie EUZET", le 30.01.1919, à Jacou (L'Eclair du 24.01.1919)

- Louis Jacques (fa Jean Jacques et Marguerite SOUBEIRAN) ° 13.09.1858, au mas de Caylus, à Castelnau-le-Lez ; + 11.10.1859, à Jacou


- Henri Jean Louis Marius (fs Louis et Fauste SCHENEBELEN) ° 19.12.1857, "maison PAGESY, rue Saint Côme, à Montpellier.

- Eugène (fs Louis et Fauste Adélaïde SCHNEBELEN) ° 25.06.1860, "maison PAGESY, rue Saint Côme", à Montpellier ; cheveux, sourcils et yeux : châtains, front : découvert, nez : moyen, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 75 ; classe 1880 ; commis de banque ; tirage au sort : n° 57, canton de Montpellier ; dispensé de service militaire car il a un frère au service ; il habite à Sète quand il est appelé au service, en 1880 ; il habite à Lunel le 11.08.1885, "maison Trintignan, rue des Cours ?" ; il habite à Montpellier le 21.08.1887, "route de Toulouse, n° 5 ?" ; il habite à Paris, le 09.03.1889, "rue Sophie Germain, n° 10" ; il habite Dieppe, le 01.09.1889, "quai Henri IV, chez VERNET" ; il habite à Paris, le 05.06.1890, "rue du Verbois, n° 58" ; il habite à Paris, le 16.06.1891, "rue Bleue, n° 27" ; il habite à Liège (Belgique), le 16.10.1891 ; il habite à Paris, le 01.10.1892, "rue des Petits carreaux, n° 21" ; x Emilie Julienne MAURAN, le 30.10.1880, à Montpellier ; il est signalé dans la liste des habitants de Montpellier de l'Annuaire de l'Hérault pour 1880 comme commis de banque au "Grand-théâtre, place de la comédie" ; le couple habite Lunel (34) en 1885 où leur fille Jeanne Elise y naît le 11 août ; il est employé de commerce en 1885 ; il est signalé dans le recensement de Lunel de 1886, comme employé avec son épouse, leur fils Louis Eugène et leur fille Jeanne Elise, "rue des Nouvelles, n° 1" ; porté dans la réserve de l'armée active, le 01.07.1886, où il est affecté au 13ème bataillon d'artillerie de forteresse, stationné à Nice ; période d'exercice militaire au 13ème bataillon d'artillerie de forteresse de Toulon, du 01.09. au 21.09.1887 et du 25.08. au 21.09.1891 ; passé dans l'armée territoriale, le 01.11.1894 ; période d'exercice militaire au 12ème régiment d'artillerie du 28.09. au 11.10.1896 ; passé dans la réserve de l'armée territoriale le 01.11.1900 ; définitivement libéré du service militaire, le 01.10.1906 ; signalé au recensement de Montpellier de 1901, "Chemin de la Togne" avec son épouse, trois enfants, Louis (19 ans), Jeanne (15 ans), Agnès (11 ans) et son père, Louis (71 ans) ; au mariage de leur fille, Jeanne Elise, en 1903, il est encore signalé comme employé de commerce mais "absent sans nouvelles, ainsi qu'il résulte de la déclaration à serment que ladite épouse nous a faite et qui nous a été certifiée aussi avec serment par les quatre témoins du présent acte" ; de même, un acte de notoriété du 09.03.1910 du Juge de Paix du premier canton de Montpellier, produit pour le mariage de son fils Louis, indique qu'il est commis banquier et "absent sans nouvelles" ; aux recensements de Montpellier de 1921, 1926 et 1931, il n'est plus signalé et sa femme est chef de famille avec sa fille Agnès ; + ?, à ? Montpellier et Lunel

- Pierre André (fs Jean Jacques et Marie ROUX) ° 12.02.1861 Le Triadou ; signalé au recensement de 1881 de Jacou, comme cultivateur domestique avec Joseph LAUTHIER, païre, au "quartier de la Mairie" ; classe 1881 ; description physique à son départ au service militaire : cheveux, sourcils et yeux : châtains, front : découvert, nez : petit, bouche : moyenne, menton : à fossette, visage : ovale, taille : 1 m 61 ; n° de tirage militaire : 14, du canton des Matelles ; incorporé le 17.11.1882 au 99ème régiment d'infanterie avec le n° matricule 2567 ; passé au 17ème régiment d'infanterie le 26.11.1883 comme soldat de 2ème classe ; soldat de 1ère classe le 07.02.1884 ; remis soldat de 2ème classe sur sa demande le 03.06.1885 ; mis en congé le 20.09.1886 ; mis à la réserve le 01.07.1887 ; mis en disponibilité au régiment d'infanterie stationné à Montpellier ; périodes militaires au 122ème régiment d'infanterie du 20.08. au 16.09. 1888, du 25.08. au 21.09.1890 ; passé dans l'armée territoriale le 01.11.1895 ; période militaire dans le 122ème régiment territorial d'infanterie du 19.10. au 01.11.1896 ; à la réserve le 01.11.1901 ; libéré du service militaire le 01.11.1907 ; x Elise Colombe PRADÉS le 18.11.1886, à Colombières (Colombières-sur-Orb, 34) publication de promesse de mariage au Triadou et à Colombières ; il signe Pierre EUZET ; Cm : il est d'abord indiqué dans l'acte qu'il n'y en a pas puis, à la dernière ligne, il est dit qu'au "dernier moment, il a été fait un contrat de mariage chez Me LAU notaire au Poujol" (Le Poujol-sur-Orb) ; cultivateur, il exploite d'abord la propriété du Triadou avec son père ; encore domicilié au Triadou en février 1893 (naissance d'un enfant mort-né) et probablement 1894 (source familiale), il se fixe ensuite à Béziers ; en 1896, il est domicilié quartier Saint Jacques, "8, rue de la Tible" (recensement) ; il est toujours à Béziers le 20.05.1900 mais, "rue Hospice Saint Joseph, n° 35" (dossier militaire) ; il devient régisseur d'une grande propriété, à Cibadiès, domaine qui dépend de la commune de Capestang, dès le 11.03.1903 (dossier militaire) ; signalé aux recensements de Capestang (pour la "campagne Cibadiés") de 1906, 1911 (son patron est BOUILLET), 1921 (son patron est BERNARD), avec sa femme et leur fils, Joseph et avec la famille de ce dernier, en 1921 ; en mars 1925, "il se retire à Béziers dans une maison qu'il a achetée avec le produit de la vente de sa part du Triadou, à sa soeur, mariée à St Mathieu avec JUSTIN (...)" (source : cahier sur l'histoire de la famille qui a été tenu par son fils Joseph) ; + 16.03.1934, à Béziers. Voir Le Triadou et Béziers et Capestang

La situation d'après le recensement de 1901 :

Il n'y a aucun EUZET habitant à Jacou, en 1901.

3/ Questions

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Les lignées issues de l'Hérault

Jacou (suite 1)

Jacou (suite 2)