La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).
Les branches de Castelnau-le-Lez.
(T 28)
Pour mieux situer les EUZET de Castelnau-le-Lez, il est suggéré:
1/ De se reporter aux dossiers suivants : |
Signification des abréviations : ° : naissance b : baptême p : parrain m : marraine fs : fils fa : fille test : testament x : mariage Cm : contrat de mariage + : décès (+) : enterrement ca : environ, vers AD : Archives départementales |
La présentation du lieu.
1/ La présentation du lieu Castelnau-le-Lez est à environ 4 km de Montpellier, 11 km de Mauguio et 4 km de Jacou
2/ L'état des connaissances
Une branche venue directement du Triadou, au XVIIIe siècle
Génération 1 (Génération 14 de La lignée) Les signatures de Laurent ("EUZET père") et de Pierre ("EUZET"), le 26.11.1780
Génération 2 (Génération 15 de La lignée)
Une branche venue de Pérols, au XIXe siècle
Génération 1 (Génération 16 de La lignée) Castelnau-le-Lez et son tramway
Une branche venue de Beaulieu, au XIXe siècle
Génération 1 (Génération 18 de La lignée)
La situation d'après le recensement de 1901 :
Aucun EUZET (voir dans la partie "Méthodes" de la "Suite 1" ce qui est dit sur le patronyme TUZET).
L'état des connaissances.
Questions.
Les flèches indiquent le parcours de François EUZET et de Marie JEANJEAN, au XIXe siècle.
Laurent (fs Claude et Marguerite de GIRARD) ° 11.03.1744 Le Triadou ; le 26.04.1759, son père lui lègue 350 livres pour lui tenir lieu de toute légitime paternelle et portion d'augment (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant les Matelles) ; ses droits de succession lui sont payés par son frère Jean Jacques, le 05.05.1767 ; ils se montent à 600 livres qui se décomposent ainsi : 1/ 350 livres pour légitime paternelle et portion d'augment, 2/ 175 livres pour 1/8ème sur les biens de Marguerite de GIRARD, sa mère, morte ab intestat, 3/ 75 livres " à quoi ils ont amiablement réglé les intérêts depuis qu'il a quitté la maison jusqu'à ce jour" - voir l'acte de 1772 pour ce paiement ; il habite au Triadou quand cet acte est passé (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant les Matelles) ; le 20.08.1772, il habite encore au Triadou, il est dit travailleur et il vend à Jean ARNAUD (de Saint-Jean-de-Cuculles) une terre, champ et herme située au Triadou, "tenement de Terrouze", appelée "le camp nègre", confrontant du levant et marin AUZEMARD, du couchant et vent droit Marcelin PLAGNIOL, contenant 10 sétérées pour le champ et 15 dextres pour l'herme, le tout pour un montant de 695 livres dont l'acheteur paye immédiatement 395 livres, le reste devant être payé trois ans plus tard, à 5 % d'intérêt ; c'est son frère, Jean Jacques EUZET, qui lui a cédé cette terre en payement de ses droits de légitime, le 05.05.1767 (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant les Matelles) ; le 22.10.1772, il prête 494 livres à Jean PLAGNIOL, consul du Triadou, qui emprunte au nom de la communauté des habitants du Triadou pour faire effectuer des réparations au presbytère du Triadou, somme que le consul s'engage à lui rembourser dans le délai d'un an (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant les Matelles) ; le 08.01.1776, il reçoit de Jean PLAGNIOL, consul du Triadou, 556 livres 10 sols 9 deniers, somme déboursée par Antoine VIEILLE, caution du collecteur, soit 480 livres en capital et 72 livres en intérêts, somme due suite à l'obligation du 22.10.1772 et suite à la vérification des commissaires du diocèse, le 03.02.1775 ; passé dans la maison de PLAGNIOL, au Triadou, en présence de Jean Joseph MAUMEJAN, des Matelles et de Jean Baptiste MARTIN, ménager des Matelles, qui signent avec les parties ; l'acte est ensuite contrôlé pour un montant de 4 livres 4 sols, à Saint-Martin-de-Londres ; dans cet acte, Laurent est indiqué comme travailleur, habitant au château de Vestric, dans le diocèse de Nîmes (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; à la suite de la vente du 20.08.1772, les 300 livres restantes sont payées par Jean ARNAUD, le 16.08.1778 ; à cette date, il est dit que Laurent EUZET, ménager, originaire du Triadou, est "demeurant depuis environ quatre années au château de Vestric au diocèse de Nîmes" (aujourd'hui, la commune de Vestric-et-Candiac, dans le Gard) ; cet acte est passé chez le notaire Jean Joseph MAUMEJAN, des Matelles ; x Jeanne GONTIER, le ?, à ? ; quand le couple fait baptiser leur fille Catherine, le 26.11.1780 (le jour même de sa naissance), Laurent est "paire chez Mr PERESE, sur cette paroisse" et le couple réside à Castelnau ; il signe EUZET ou Laurent EUZET ou encore EUZET père (en 1780). Voir Le Triadou.
Pierre (fs Claude et Marguerite de GIRARD) ° 23.10.1744 Le Triadou ; soldat puis cordonnier ; son père lui lègue 350 livres pour lui tenir lieu de toute légitime paternelle et de portion d'augment, par acte du 26.04.1759, à lui payer, la moitié à l'âge de 30 ans et la moitié trois ans plus tard, sans intérêts (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des Matelles) ; x Catherine MOTA, le 31.01.1775, à Nancy, paroisse de Saint Sébastien (54), cependant que les fiancailles ont été célébrées le 15 ; il est grenadier dans le régiment du roi ; au mariage, assistent, notamment, un caporal (MENY) et un fourrier (ROBIN) du régiment ; il signe l'acte EUSET et un frère de l'épouse signe MOTA ; elle appose sa marque (une croix) ; lui-même est indiqué comme laboureur originaire du Triadou et son nom est écrit HEUZET ; il est soldat au moins jusqu'en 1774 mais il ne l'est plus le 13.04.1775 quand il se fait régler ses droits de légitime ; à cette date, il est garçon cordonnier et il réside à nouveau au Triadou (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des Matelles) ; la quittance de paiement se fait au mas de Cécelés (à Saint-Mathieu-de-Tréviers), en présence d'André DÉSHONS et Antoine VIEILLE (habitants de la Fabrarié, à Treviés) ; en fait, il reçoit 1005 livres représentant les 350 livres de son père, plus 175 livres pour ses droits de légitime maternelle (sa mère étant morte ab intestat), plus 22 livres pour la portion de la légitime maternelle "de feu Louis EUZET son frère aussy mort ab intestat après leur mère", plus 458 livres pour les intérêts de ces sommes "qui ont couru depuis que ledit Pierre EUZET a quitté la maison paternelle jusque à aujourd'huy" (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des Matelles) ; en fait, c'est Joseph VINCENT, ménager de la métairie de Cécelés qui lui délivre ces 1005 livres, comme l'avait prévu un contrat de vente de deux devois du 13.02.1774 entre Jean Jacques EUZET (son frère aîné, héritier universel de leur père) et Joseph VINCENT ; cette vente d'un devois à Tréviés (Resticlou) et au Triadou (Tartigoux) avait coûté 1500 livres : 595 payées immédiatement et 1005 réservées pour Pierre EUZET qui était alors "au service du roy" (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des Matelles) ; c'est ensuite en 1780 que Pierre EUZET et Catherine MOTA apparaissent sur Castelnau-le-Lez, en étant parrain et marraine de baptême de Catherine "BALBINE", fille de Mathieu BEC, "imprimeur d'indienne", et de Marie "TRICONNE" (TRICOU), dans un acte non daté qui succède à un acte du 12 mars et qui précède un acte du 2 avril ; ils sont ensuite parrain et marraine de Catherine EUZET, fille de Laurent et de Jeanne GONTIER, le 26 novembre de la même année 1780 ; dans les deux cas, le curé souligne qu'ils sont résidents dans la paroisse ; il signe Pierre EUZET ou simplement EUZET ; + 16.09.1782, à Castelnau-le-Lez ; il est enterré "dans le cavot (caveau) de l'euvre (l'oeuvre)", comme beaucoup de paroissiens de cette époque ; sa femme, Catherine MOTA, se remarie le 14.10.1783, aux Matelles. Voir Nancy et Le Triadou
(baptême de Catherine, fille de Laurent ; la marraine, Catherine MOTA, est "illiterée")
- Catherine (fa Laurent et Jeanne GONTIER) ° 26.11.1780, à Castelnau-le-Lez ; la parrain est Pierre EUZET (cordonnier, oncle paternel) et la marraine Catherine MOTHA (son épouse, le patronyme étant écrit avec un H).
- Jean François (fs Claude et Marie Rose HEBRARD) ° 06.03.1806 Le Triadou ; sont présents à la naissance : "Louis EUZET, oncle de l'enfant, âgé de 36 ans, et (de) Jean François PEPIN père, âgé de 70 ans, tous agriculteurs habitant audit Triadou" ; il habite et est domicilié à Saint-Drézéry en 1826 quand ont lieu les partages entre ses frères et soeurs (les 7 et 8 mai) ; son lot est indivis avec son frère Benoît et comprend : 1/ L'écurie et le grenier à foin par dessus, une partie de la basse-cour et la petite basse-cour, 2/ Le tiers de la terre champ qui est devant la maison paternelle, confrontant du nord le chemin, 3/ Le quart d'un bois taillis, partie en herme, appelé la terre longue, confrontant du levant la draye ou passage, 4/ Le quart d'un bois taillis appelé Lauzière, 5/ La moitié du jardin, 6/ La moitié d'une vigne située au patus, confrontant du levant le chemin, du couchant le patus ; pour les conditions générales de ce partage, voir l'article de son frère Jean Jacques (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; il est encore à Saint Drézéry quand il ratifie les clauses de ces partages (étant devenu majeur), le 20.04.1827 (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles ; x Marie JEANJEAN, le 05.01.1828, à Mauguio ; domicilié à Mauguio quand il se marie ; l'acte de mariage précise qu'il est "domicilié dans cette commune depuis plus de trois ans", ce qui fait une arrivée vers 1824 ou 1825 ; dans un acte du 01.11.1830, sa domiciliation est ainsi précisée : "valet de labour, domicilié en cette qualité depuis environ treize mois à la métairie appelée le mas de Boissiere, située près le pont Juvenal, sur le terroir de la ville de Montpellier, appartenant à M. VINCENT de Pérols et ci devant demeurant dans la commune de Saint Drézéri" ; dans cet acte, il partage les biens qu'il possède jusqu'alors en indivis avec son frère Benoît, biens venant de la succession de leurs parents selon le partage du 07.05.1826 ; du partage en deux lots réalisé à l'amiable, sa part se compose : 1/ le quart d'un bois taillis appelé "Lauzière", à prendre à suite de la seconde partie dudit bois expédié à Jean Jacques EUZET, leur frère aîné, pour son quart préciputaire, par le partage de 1826, 2/ la moitié du jardin situé au tenement des jardins, à prendre du côté du nord, 3/ la moitié ou portion d'une vigne située au patus ; la possession et jouissance est de ce jour ; l'acte est fait aux Matelles, en l'étude, en présence d'Etienne Jacques Joseph GRAS et de Jean Tournesol PLAGNIOL (propriétaires fonciers, aux Matelles) qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; il est à Montpellier de 1829 à 1834 (environ), à Pérols de 1836 à 1840 (environ), "payre chez M. VINCENT père" (probablement Joseph VINCENT), puis à Castelnau-le-Lez de 1842 à 1843 (environ), "payre à la campagne PAGEZY dite mas de Caylus" ; enfin, il est à Jacou de 1851 à 1864 (environ) - voir ce qu'écrit Antoine BLANCHEMAIN dans son livre "Jacou petit village et grands seigneurs", aux pages 93, 94, 114, 115, 118, 127, 128 et 171 ; au recensement de 1836, à Pérols, il est signalé avec l'orthographe AUZET ainsi que son épouse Marie JEANJEAN (avec l'orthographe JANJAN que l'on retrouve aussi dans l'état civil de Pérols pour les naissances et les décès des enfants) ; avec le couple, il y a quatre enfants : Jean Jacques (8 ans), Louis (6 ans), Marie (4 ans) et Thérèse (1 an 6 mois), tous avec la graphie AUZET, alors que dans les actes de l'état civil de Pérols, c'est toujours avec l'écriture EUZET ; agriculteur, métayer, payre (régisseur), il a donc passé sa vie dans ces communes, en offrant ses services aux propriétaires de terres et de domaines ; on retrouve les naissances de ses enfants dans l'état civil de ces communes ; il ne sait pas signer ; + 19.02.1864, à Jacou. "à 58 ans" Le Triadou et Mauguio et Montpellier et Jacou et Pérols
Génération 2 (Génération 17 de La lignée)
- Jean Jacques (fs Jean François et Marie JEANJEAN) ° 13.07.1828, à Mauguio, "aux masages des salaisons" (précisé dans son acte de mariage) ; x Marguerite SOUBEYRAN (ou SOUBEIRAN), le 15.10.1851, à Jacou ; Cm 20.08.1851, notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier ; il est "Payre au mas de Caylus", à Castelnau, en 1851 ; domestique en 1859 ; agriculteur le 05.12.1873 (témoin à une naissance SOUBEIRAN) ; signalé au recensement de Jacou de 1866, avec son épouse et leur fille Marie ; signalé au recensement de Jacou de 1872 comme agriculteur, avec son épouse et leur fille Marie, "hameaux du grand chemin" ; signalé au recensement de Jacou de 1876, avec son épouse et leur fille Marie, "Le grand chemin" ; signalé au recensement de Jacou de 1881, avec son épouse, leur fille Marie et son mari Faustin GAILLARD, leur petite-fille Antoinette GAILLARD et un domestique, charron, Antoine RESSOUCH, "quartier de la mairie" ; le 25.08.1885, il fait une déclaration à la Justice de Paix du canton de Castries, d'un incendie qui a eu lieu dans sa maison de Jacou : "le 23 du courant vers les 11 heures du soir, un incendie s'est déclaré dans une pièce située au premier étage de ladite maison et servant de grenier à foin" ; il ajoute que l'incendie a détruit entièrement le grenier à foin, l'atelier de
forgeron qui se trouvait au dessous et qu'il a endommagé un cheval, une jardinière et son mobilier qui se trouvaient dans des appartements contigus ; il évalue le dommage à 6000 francs ; il précise que le feu a duré 3 heures et qu'il a été eteint par les habitants de Jacou, de Clapiers, de Theyran et par les propriétaires du château de Clapiers et leurs domestiques "qui avaient amené la pompe dudit château" et qui sont "accourus avec empressement" ; il ne connaît pas la cause du sinistre car il était couché quand c'est arrivé ; il signe ; signalé au recensement de Jacou de 1886 comme agriculteur, avec son épouse, leur fille Marie et son mari Auguste GAILLARD, leur petite-fille Antoinette GAILLARD et deux domestiques charrons, Etienne CAZAC et Antoine MICHEL, "chemin neuf" ; Le Petit Méridional du dimanche 02.05.1886 rapporte un fait divers qui aurait pu être tragique, à Jacou : "Vendredi vers 5 heures du soir, (le 30.04.1886, vers 17 heures) les femmes OLIVIER, CHAPEL et EUZET étaient en train de laver du linge sur les bords du Salaison, lorsque tout à coup, et sans cause apparente, la petite rivière subit une crue considérable. M. EUZET qui se trouvait auprès de sa femme, s'empressa de mettre son linge en sûreté, puis il donna l'alarme aux autres lessiveuses. M. BRUN, fils du fermier du mas du Pont, courut à son tour vers les lessiveuses pour les prévenir du danger qu'elles couraient. Le danger devenant pressant, M. BRUN et M. EUZET se jetèrent à l'eau et arrachèrent les quatre femmes à une mort presque certaine. Inutile de dire que presque tout le linge a été emporté par les eaux." ; signalé au recensement de Jacou de 1891 comme propriétaire, avec son épouse, leur fille Marie et son mari Faustin GAILLARD, leur petite-fille Antoinette GAILLARD et un ouvrier charron, Louis FERRAND, "chemin de Castelnau" ; signalé au recensement de Jacou de 1896 comme cultivateur, avec son épouse, leur fille Marie et son mari Faustin GAILLARD (chef de famille), leur petite-fille Antoinette GAILLARD et un ouvrier charron, Scipion VIGNE, "chemin de Caylus" ; + le 23.03.1900, dans sa maison d'habitation, à Jacou. Jacou. et Pérols et Mauguio
- Marie Thérèse (fa Jean François et Marie JEANJEAN) ° 22.10.1834, "maison de campagne VINCENT, tènement du pont TRINCAT, terroir de Montpellier" ; elle habite à Jacou quand elle se marie ; Cm, le 02.10.1853, avec Pascal Etienne MONTEL (maréchal-ferrant) : régime dotal ; François EUZET donne à sa fille comme dot, en avancement d'hoirie, 350 francs dont : 1/ 150 francs "en la valeur des dorures et bijoux qu'il lui a achetés et remis" ; le futur époux déclare les avoir vus et tenir pour reçus, "le présent mariage étant célébré" et 2/ 200 francs en espèces d'argent "que le dit EUZET père a délivrées à l'instant et que le sieur MONTEIL futur époux a retirées à sa satisfaction au vu de nous notaire et témoins" ; en conséquence, ce dernier reconnaît et assure la somme de 350 francs sur tous ses biens présents et à venir, en faveur de sa future épouse, "pour lui être restituée ou à qui de droit appartiendra, le cas de restitution arrivant" ; elle se réserve tous les autres biens comme libres et paraphernaux ; MONTEL père fait donation entre vifs, irrévocable et en avancement d'hoirie à son fils, d'une pièce de terre champ, située au terroir de Teyran, tènement des Carteirades, de contenance d'environ 30 ares, d'un revenu annuel de 10 francs ; la jouissance est de ce jour et les contributions à payer à compter du 01.01.1854 ; les donateurs se réservent chacun le droit de retour des objets donnés en cas de prédécès des futurs époux et de leurs descendants ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'André DUBUISSON (chirurgien) et de Jean Léon PASTRES (boucher), de Castries, qui signent avec le futur époux, non les autres parties qui ne savent pas signer ; dans les signatures, il y a deux MONTEL -sous cette forme, alors que le notaire écrit sous la forme MONTEIL dans l'acte ; quant à la future épouse, le notaire indique que ses prénoms sont Marie Anne Thérèse (notaire Cyprien Gustave LAJARD, de Castries) ; x Pascal Etienne MONTEL, le 16.10.1853, à Jacou ; ; elle ne sait pas signer ; le couple vit à Teyran (34) ; le recensement de Teyran de 1856 indique qu'ils habitent chez Pascal PEIROLE (maréchal-ferrant, oncle d'Etienne), avec leur fils Pierre (Etienne étant aussi maréchal-ferrant, ce qui veut dire qu'il travaillait avec son oncle) ; le couple n'est pas indiqué dans les recensements de Teyran de 1861 et 1866 mais ces recensements indiquent qu'avec Pascal PEIROLLE, c'est un frère d'Etienne, Théodore MONTEL qui est alors maréchal-ferrant, à Teyran ; le couple apparaît à nouveau à Teyran au recensement de Teyran de 1872, au "Hameau des prés", avec quatre enfants (Pierre, Théodore, Marie et Jules), le métier d'Etienne (comme dans les recensements suivants) étant agriculteur ou cultivateur ; même situation et localisation au recensement de 1876 mais avec un enfant de plus, Valérie ; au recensement de Teyran de 1881, la famille est au "Mas de David", avec trois enfants ; même situation au recensement de Teyran de 1886, avec quatre enfants ; même situation au recensement de Teyran de 1891, avec deux enfants mais Etienne est indiqué comme propriétaire ; Thérèse est veuve, le 26.09.1895 ; au recensement de Teyran de 1896, elle habite toujours au mas de David, veuve et chef de ménage, avec deux enfants (Jules et Valérie) ; elle habite toujours au mas de David au recensement de Teyran de 1901 mais c'est son fils Jules MONTEL qui est chef de ménage (propriétaire, viticulteur, patron, avec son épouse, Appolonie COMBETTES et leurs deux enfants) ; le recensement de Teyran de 1906 n'indique plus les mas et hameaux dépendant de Teyran, tous étant regroupés sous l'appelation "Campagnes" ; elle habite toujours avec la famille de son fils Jules ; le recensement de Teyran de 1911 indique qu'elle habite désormais avec sa fille Valérie et sa famille (son mari Antonin MOLINIER et leurs deux enfants), au "Quartier des campagnes" ; + 25.08.1918, à Teyran (selon les tables décennales de l'Etat civil). Montpellier et Pérols et Jacou
- Rose (fa Jean François EUZET et Marie JEANJEAN) ° 19.10.1842, à Castelnau-le-Lez, "à la campagne Pagézy dite mas de Caylus" ; + 15.04.1843, à Castelnau-le-Lez, "dans sa maison d'habitation" ; (+) 16.04.1843, à Jacou (selon le registre paroissial qui donne aussi le lieu de sa naissance). Jacou.
- Marguerite (fa Jean François et Marie JEANJEAN) ° 19.10.1842, à Castelnau-le-Lez ; x Pierre François CHAPEL, le 06.07.1864, à Jacou ; Cm le 14.06.1864, notaire Cyprien Gustave LAJARD, de Castries ; elle ne sait pas signer ; + 12.12.1878, à Jacou. Jacou.
Génération 3 (Génération 18 de La lignée)
- Marguerite Françoise (fa Jean Jacques et Marguerite SOUBEIRAN) ° 12.06.1853, au mas de Caylus, à Castelnau-le-Lez ; + 31.03.1854, à Castelnau
- Marie Marguerite (fa Jean Jacques et Marguerite SOUBEIRAN) ° 15.01.1855, au mas de Caylus, à Castelnau-le-Lez ; signalée au recensement de Jacou de 1866, avec ses parents ; signalée au recensement de Jacou de 1872 avec ses parents, "hameaux du grand chemin" ; signalée au recensement de Jacou de 1876, avec ses parents, "Le grand chemin" ; Cm, le 23.10.1876 avec Auguste Faustin GAILLARD, charron de Saint-Gély-du-Fesc (notaire Etienne Henri FADAT, de Montpellier) ; x Auguste Faustin GAILLARD, le 20.01.1877, à Jacou ; les bans ont été passés à Jacou et à Saint-Gély-du-Fesc ; sont témoins : Pierre GAILLARD (charron) et Polin GAILLARD (charron), frères de Faustin, domiciliés à Saint-Gély-du-Fesc, Salvador SAGNE (il signe SANIER), agriculteur au Mas-de-Londres, et Pierre SOUBEYRAN (agriculteur, son oncle, à Jacou) ; les mères des époux ne savent pas signer ; elle signe Marie EUZET ; le 08.11.1877, leur fille, Augustine Marguerite GAILLARD (âgée de 4 jours) décède dans leur maison d'habitation, à Jacou ; les déclarants sont Antoine et Etienne SOUBEYRAN (voisins) ; signalée au recensement de Jacou de 1881, avec ses parents et son mari Faustin GAILLARD, leur fille Antoinette GAILLARD et un domestique, charron, Antoine RESSOUCH, "quartier de la mairie" ; signalée au recensement de Jacou de 1886 avec ses parents, son mari Auguste GAILLARD, leur fille Antoinette GAILLARD et deux domestiques charrons, Etienne CAZAC et Antoine MICHEL, "chemin neuf" ; signalée au recensement de Jacou de 1891 avec ses parents, son mari Faustin GAILLARD, leur fille Antoinette GAILLARD et un ouvrier charron, Louis FERRAND, "chemin de Castelnau" ; signalée au recensement de Jacou de 1896 avec ses parents, son mari Faustin GAILLARD (chef de famille, charron), leur fille Antoinette GAILLARD et un ouvrier charron, Scipion VIGNE, "chemin de Caylus" ; signalée au recensement de Jacou de 1901 avec son mari, Faustin GAILLARD, patron, à "La Place", sa fille Antoinette, Paul DUMAS son gendre (agriculteur), sa petite-fille, Emilie DUMAS (2 ans), sa mère et un domestique agriculteur, Léon LAFON ; signalée aux recensements de Jacou de 1906 et 1911 avec son mari, Faustin GAILLARD, patron, sa fille Antoinette et son gendre Paul DUMAS (propriétaire, patron), ses petites-filles, Emilie et Valentine DUMAS et sa mère, à "La Place" ; + 24.01.1918 (avis de décès dans L'Eclair, à cette date, et TD à la date du 25) ; "messe anniversaire pour le repos de l'âme de Mme Faustin GAILLARD, née Marie EUZET", le 30.01.1919, à Jacou (L'Eclair du 24.01.1919)
- Louis Jacques (fa Jean Jacques et Marguerite SOUBEIRAN) ° 13.09.1858, au mas de Caylus, à Castelnau-le-Lez ; + 11.10.1859, à Jacou
[Pour le reste de la descendance sur Montpellier, voir Les branches de Montpellier (une branche venue de Mauguio, au XIXe siècle]
(carte postale de 1919)
- Antonin Louis (fs Jacques et Jeanne CAMMAL) ° 07.12.1861, à Beaulieu ; signalé dans les recensements de Beaulieu de 1866, 1872 et 1876 avec ses parents ; x1 Louise CAPDEVILLE, le 12.02.1884, à Limoux (11) ; le couple habite à Vendargues, en 1889, lieu où Louise CAPDEVILLE décède, le 20.02.1889 ; Antonin habite toujours Vendargues quand il se remarie ; x2 Delphine Marguerite HÉRAT, le 26.04.1890, à Saint Aunès (34) ; Cm 23.04.1890, notaire Auguste COULON, de Castries ; l'acte est passé "sur une terre de M. BAZILLE, ancienne route, commune de Vendargues" ; il signe EUZET Antonin ; son père lui donne en avancement d'hoirie 400 francs "en la valeur de meubles meublants et objets mobiliers garnissant la chambre nuptiale"; sa mère lui fait donnation "de la jouissance d'un logement dans sa maison audit Beaulieu, ce logement composé de la cuisine au rez-de-chaussée à gauche en entrant et de la chambre au dessus de cette cuisine, le tout non garni" (le logement est déclaré d'un revenu normal de 10 francs) ; cultivateur, régisseur, payre ; il habite ensuite avec Delphine HÉRAT à Castelnau-le-Lez, commune où naît leur fils Camille, en 1891 mais, la même année, il est signalé au recensement de Saint Aunès avec son épouse et ses beaux-parents, à "(la) Crouzette" ; il est signalé au recensement de 1901 de Beaulieu comme régisseur, avec sa femme Delphine HERAT, son fils Camille, sa fille Marthe et un domestique ; il est signalé comme agriculteur (travaillant pour M. BESSÈDE) au recensement de Saint Aunès de 1906 avec son épouse, leur fils Camille et ses beaux-parents, au "Quartier haut" ; il est signalé au recensement de Mauguio de 1911 comme payre pour le vicomte de CHARRIN, avec son épouse et trois domestiques, au "domaine de la Mourre" ; il est signalé au recensement de Mauguio de 1921 comme régisseur, avec son épouse et six domestiques dont Marius EUZET, son frère, au "domaine de la Mourre" ; il est signalé comme régisseur au recensement de Mauguio de 1926, avec son épouse et cinq domestiques, au "domaine de la Mourre" ; il est signalé au recensement de 1931 de Montpellier avec son épouse Delphine, "Villa saint Hubert, Boulevard Pierre d'Adhémar" (il n'y a pas de numéro indiqué mais la villa se situe entre le 12 et le 13) ; il est signalé au recensement de 1936 de Montpellier avec son épouse Delphine, "Avenue d'Adhémar" ; + le 11.04.1941, à Montpellier. Vendargues et Beaulieu et Saint-Aunès et Montpellier et Mauguio
Génération 2 (Génération 19 de La lignée)
- Louis Camille Jacques (fs Antonin Louis et Delphine HÉRAT) ° le 17.07.1891, à Castelnau-le-Lez (mais, la même année, ses parents sont signalés au recensement de Saint Aunès, chez les beaux-parents de Louis et sans Camille) ; signalé au recensement de 1901 de Beaulieu, avec ses parents ; signalé au recensement de 1906 de Saint Aunès avec ses parents et ses grands-parents maternels, au "Quartier haut" ; classe 1911 ; il est commerçant armurier quand il part à l'armée ; sa description physique est alors : cheveux et yeux : châtain, visage long, oreilles écartées, taille : 1 m 62, nez :(dos : court, base : horizontal, hauteur : moyen, saillie et largeur : petit), front : (inclinaison : fuyant, hauteur : grand, largeur : moyen) ; n° 22 de la liste du canton de Castries ; incorporé à compter du 09.10.1912 au 141e régiment d'infanterie de Marseille ; caporal le 01.10.1913 ; sergent le 15.07.1914 ; parti aux armées le 07.08.1914 ; évacué pour blessure le 19.08.1914 (ou le 20, selon l'extrait qui suit : "Blessé au combat de Dieuze (Moselle), le 20 août 1914 par éclat d'obus à la tête" ; rejoint les armées le 10.10.1914 ; cité à l'ordre du régiment (n° 1029 bis du 11.10.1918) : "Sous-officier énergique ayant beaucoup d'autorité sur ses hommes. S'est distingué au cours des opérations du 2 au 3 septembre 1918 par son courage et son sang froid. Croix de guerre étoile de bronze" ; adjudant le 10.10.1918 ; affecté à Arras (62), le 27.12.1918 ; aux armées jusqu'au 16.08.1919 ; médaille de la victoire ; médaille commémorative de la grande guerre ; envoyé en congé illimité, le 17.08.1919, à Mauguio (34) ; classé affecté spécial des télégraphes comme commis à Paris, du 20.10.1919 au 14.11.1919 ; mis en disponibilité le 15.11.1919 ; affecté pour ordre au 81e régiment d'infanterie, le 15.01.1920 ; maintenu au 81e régiment d'infanterie, le 01.01.1924 ; position sans affectation, le 01.01.1929 ; affecté au centre de mobilisation d'infanterie n° 163, le 15.12.1936 ; puis au n° 162, le 25.01.1939 ; rappelé à l'activité, le 23.08.1939, affecté au dépôt n° 162 ; arrivé au corps le 23.08.1940 ; adresses successives : il réside à Paris, à son incorporation ; il est le 15.12.1919 à Mauguio, au mas de Latour ; le 30.06.1921, il habite à Montpellier "rue des deux ponts 13" et est commis des postes ; idem en mars 1925 ; La Vie Montpelliéraine du 26.02.1921 annonce : "Nous apprenons avec plaisir les fiançailles de Mlle Germaine RIVOIRARD, fille de M. J. RIVOIRARD, le sympathique armurier bien connu à Montpellier, et de Mme, avec M. Camille EUZET, commis des PTT à Paris, fils de M. Antoine EUZET, très estimé dans nos régions et de Madame" ; x Germaine Philomène Jeanne RIVOIRARD, le 04.06.1921, à Montpellier ; le compte rendu de la journée est donné par La Vie Montpelliéraine du 11.06.1921 : "Le 4 juin, il a été procédé en la mairie de Montpellier, au mariage civil de M. Camille EUZET (...) et de Mlle Germaine RIVOIRARD (...). Les témoins étaient : M. J. RIVOIRARD, oncle de la mariée, et M. DURAND, parent du marié. M. ALBIGÈS, adjoint au maire, ami de la famille, présidait la cérémonie. Il a prononcé une émouvante allocution, rendant hommage aux qualités de la jeune épouse qu'il a pu apprécier depuis son jeune âge et a fait aux jeunes mariés ses meilleurs voeux de bonheur. La bénédiction nuptiale a été donnée le même jour à onze heures, en l'église Saint-Denis, resplandissante de lumière et artistiquement décorée de fleurs. La jeune mariée, très distinguée en sa toilette de charmeuse blanche garnie de dentelles Chantilly, fit son entrée au bras de son père au son d'une marche nuptiale brillamment exécutée par M. BORNE, organiste. Elle était suivie d'un essaim de jeunes filles aux toilettes ravissantes et formant un groupe on ne peut plus gracieux. C'est M. le curé de Saint-Denis qui a béni les jeunes époux et a prononcé une belle allocution sur les droits et devoirs du mariage chrétien. A l'offertoire, tandis que les chants et les orgues alternaient, un service d'honneur très correct, composé de Mlle Amélie SAMUEL, cousine de la mariée, accompagnée de M. PAGÈS, de Mireval, et Mlle Odette JOULIÉ, amie de la mariée, accompagnée de M. ATGER, ami du marié, recueillaient avec une bonne grâce souriante, les offrandes pour les pauvres de la paroisse. Pendant la messe, nous avons eu le plaisir d'entendre M. MARTY exécuter quelques jolis morceaux de flûte et Mlle Odette JOULIÉ dont tout le monde put admirer la jolie voix. A la sacristie, long fut le défilé d'amis accourus pour présenter aux nouveaux époux compliments et souhaits du plus grand bonheur. Après la cérémonie, tous les invités se sont réunis au Lez où, sur des tables savamment décorées de fleurs par les soins de M. ROUSSEL, le vatel GAUSSERAND servait un menu de choix. Au déjeuner un compliment fut adressé aux jeunes époux par deux charmantes fillettes, Mlles Marcelle CHAPELON et Marguerite VERDEILLE ; au champagne, un toast et un discours des plus spirituels ont été prononcés par M. BRIOL. Ensuite divers jeux pleins d'entrain et une petite sauterie divertirent les invités jusqu'à l'heure du lunch qui clôtura gaiement dans l'animation des chants cette journée de bonheur. A dix heures, les jeunes époux quittaient leurs parents et amis pour s'envoler vers la Belgique. Nos voeux de bonheur les y accompagnent." ; signalé au recensement de Montpellier de 1931 comme propriétaire, "rue des deux ponts 4", avec son épouse et leur fils Hubert ; + 21.03.1972, à Montpellier. Saint-Aunès, Mauguio, Beaulieu, Montpellier
- Marthe, Jeanne (fa Antonin Louis et Delphine Marguerite HÉRAT) ° 11.06.1900, à Beaulieu ; signalée au recensement de 1901 de beaulieu, avec ses parents ; + 18.07.1901, à Beaulieu.
A noter aussi trois mariages, à Castelnau-le-Lez, de EUZET de Montpellier :
- Etienne (fs Jean et Marguerite FERMAUD) ° 25.08.1826, à Lattes (34) ; cultivateur à Montpellier ; signalé au recensement de 1841, avec ses parents, "section F" ; Cm 08.04.1850 avec Marie Pascale MARTIN : il habite avec ses parents au domaine de Grammont, à Montpellier, cependant qu'elle habite avec son père à la maison de campagne Fontanel, à Montpellier ; tous sont présents et consentants ; le régime est dotal ; elle se constitue en dot, de son chef, 400 francs en la valeur de dorures et bijoux qui lui appartiennent ; tous les autres biens de la fiancée, présents et à venir, sont libres et paraphernaux (plus de détails à son article) ; l'acte est passé en l'étude où signent Etienne EUZET et son père (notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier) ; x Marie Pascale MARTIN, le 18.05.1850, à Castelnau-le-Lez (34) ; le 19.01.1871, il assiste et autorise son épouse dans le réglement de la succession de son père, par un accord fait par elle et son frère, Antoine MARTIN, d'une part, et Marguerite NEGRET, veuve de son père marié en secondes noces, d'autre part ; l'acte est passé pour ce qui la concerne, dans sa demeure, "avenue de Toulouse n° 15" (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 03.05.1876, il autorise son épouse (sur ses biens paraphernaux) à emprunter, solidairement avec son père, Jean EUZET, 3000 francs à Etienne REBOUL, de Montpellier (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) - pour plus de détails sur cet acte, voir à l'article de son père, Jean, et à celui de Marie Pascale MARTIN, dans les informations sur les conjoints ; + 20.07.1899, "villa des fleurs, boulevard Auguste Comte", à Montpellier ; sa veuve, rentière, signalée au recensement de 1901, habitait toujours "13, boulevard Auguste-Comte", en 1908 (Annuaire de l'Hérault). Lattes et Montpellier (génération 2 de la branche venue d'Assas à Montpellier), au XIXe siècle ; La lignée (Génération 16)
Les deux mariages suivants se retrouvent à la génération 3 de la branche venue de Saint-Martin-de-Londres, au XIXe siècle ( Montpellier) :
- Marie Jeanne Marguerite (fa Jean Etienne et Jenny HOURTOULES) ° 28.01.1856 à Montpellier, "dans la maison de son père, rue de l'école de Droit" ; Cm le 07.08.1875, avec Théodore Ferdinand CAIROL : régime dotal ; tous ses biens, présents et à venir seront paraphernaux ; elle apporte personnellement la somme de 45.000 francs, due en pleine propriété par Antoine Hippolyte PELISSIER, (son beau-frère) et Marie Magdelaine PELISSIER, née EUZET, sa soeur, aux termes du partage de la succession de Jean Etienne EUZET, son père, passé devant le notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier, le 14.10.1874 ; ces 45.000 francs doivent lui être remboursés, savoir : 13.700 francs le 16.04.1876, 18.600 francs, le 16.04.1877, 18.600 francs le 16.04.1878 et 4.100 francs le 16.04.1879 ; le capital produit un intérêt à 5 %, exigible par semestre à terme révolu, les 16 avril et 16 octobre de chaque année ; s'y ajoute une somme de 22.500 francs qui lui a été attribuée mais en nue propriété seulement, dans le partage de la succession paternelle, de laquelle somme l'usufruit viager appartient à sa mère ; elle ratifie l'acte de partage de la succession paternelle et "reconnaît que depuis le décès de son père, les fruits de l'émolument lui revenant dans la succession ont été complètement absorbés par les frais de sa nourriture et de son entretien, qu'ainsi elle n'a aucun compte à demander à ce sujet à madame veuve EUZET, sa mère et tutrice" ; sa mère lui "donne à titre paraphernal la somme de 5.000 francs qu'elle lui paiera le 15 octobre prochain, sans intérêts, en témoignage de la satisfaction que lui cause le mariage projeté mais aussi en considération de ce que mademoiselle Marguerite EUZET a spontanément renoncé à lui demander son compte de tutelle" ; l'acte est fait en la demeure des époux PELISSIER EUZET, rue Saint Guilhem, maison Whestphal, dans un salon du premier étage ; tous signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; x Théodore Ferdinand CAIROL, le 11.08.1875, à Castelnau-le-Lez (34) ; les publications ont été faites à Montpellier et à Castelnau ; elle demeure avec sa mère (veuve) à Castelnau quand elle se marie ; au mariage, parmi les témoins, il y a Charles FERTET (rentier), son subrogé tuteur ; elle signe M EUZET ; signalée au recensement de 1901, "rue Massanne, 1", avec son mari et 6 enfants ; + 02.02.1905, à Montpellier,
"rue Massanne, 2" ; dans l'article d'Annie-Dominique DENHEZ sur "La photographie à Montpellier à ses débuts", dans Etudes héraultaises n° 28-29, il est écrit : "Sans doute pour répondre aux nouveaux besoins, il déménage son atelier trois
fois de suite : rue des Etuves, rue du Gouvernement, puis rue Massane". (voir d'autres extraits de l'article à la rubrique CAIROL dans "suite 1") ; La lignée (Génération 16)
- Marie Elisabeth Adélaïde (fa Jean Etienne et Jenny HOURTOULES) ° 15.01.1858, "maison Lafon, rue de la Barralerie", à Montpellier ; élève du pensionnat du Bon-Pasteur (à Marseille ?), cet établissement avait un journal : Le Messager du Bon-Pasteur, dédié aux anciennes élèves. Sur le n° de juillet à septembre 1875, on pouvait lire : "Cinq de nos compagnes se présentaient à la séance académique, au matin même du 20 juillet ; il semble que notre aimée Patronne leur ait porté bonheur : leurs succès ont été des plus complets. Reçues toutes cinq avec les meilleurs notes, elles sont rentrées victorieuses avec deux postulantes sorties aussi du Pensionnat. (...) Ce sont Mlles (...) et Adéaïde EUZET. Cette dernière nous avait donné, le jeudi précédent, la plus douloureuse alerte : restée vingt heures sans connaissance, elle fut administrée dans la matinée du vendredi, et le samedi encore, dans une nouvelle crise qui dura dix heures, on put craindre qu'elle ne nous fût enlevée. Et voilà qu'après dix jours de convalescence, surmontant sa faiblesse, par une incroyable énergie, elle a tenu à se présenter et a soutenu jusqu'au bout les émotions académiques. Aussi, son triomphe nous a-t-il été doublement cher, et nous avons partagé la joie avec son excellente mère et soeur, accourues de Montpellier l'une et l'autre, à la première nouvelle du danger." ; Cm le 15.02.1876 avec Adrien FLEURY : régime dotal ; tous les biens présents et à venir seront paraphernaux ; elle apporte personnellement la somme de 45.000 francs, due en pleine propriété par Antoine Hippolyte PELISSIER, (son beau-frère) et Marie Magdelaine PELISSIER, née EUZET, sa soeur, aux termes du partage de la succession de Jean Etienne EUZET, son père, passé devant le notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier, le 14.10.1874 ; ces 45.000 francs doivent lui être remboursés, savoir : 14.500 francs le 16.04.1879, 18.600 francs le 16.04.1880, 11.900 francs le 16.04.1881 ; le capital produit un intérêt à 5 %, exigible par semestre à terme révolu, les 16 avril et 16 octobre de chaque année ; s'y ajoute une somme de 22.500 francs qui lui a été attribuée mais en nue propriété seulement, dans le partage de la succession paternelle, de laquelle somme l'usufruit viager appartient à sa mère ; elle ratifie l'acte de partage de la succession paternelle et "reconnaît que depuis le décès de son père, les fruits de l'émolument lui revenant dans la succession ont été complètement absorbés par les frais de sa nourriture et de son entretien, qu'ainsi elle n'a aucun compte à demander à ce sujet à madame veuve EUZET, sa mère et tutrice" ; sa mère lui "donne à titre paraphernal la somme de 5.000 francs qu'elle lui paiera le premier mai prochain sans intérêts, en témoignage de la satisfaction que lui cause le mariage projeté mais aussi en considération de ce que mademoiselle Adélaïde EUZET a spontanément renoncé à lui demander son compte de tutelle" ; M. François FLEURY fait donation à son fils d'une rente annuelle de 2.000 francs, payable par semestre et d'avance, pendant toute sa vie de lui donateur, à compter du jour de la célébration du mariage ; l'acte est fait en la demeure des époux PELISSIER EUZET, rue Saint Guilhem, maison Whestphal, dans un salon du premier étage ; tous signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; x Jean, François, Adrien FLEURY, le 01.05.1876, à Castelnau-le-Lez (34) ; elle signe Adélaïde EUZET ; parmi les témoins, il y a notamment Charles FERTET (rentier, 46 ans, subrogé tuteur de la future) ; les bans ont été passés uniquement à Castelnau où réside Jenny HOURTOULES, veuve de Jean Etienne EUZET ; dans le numéro de janvier 1877 du journal Le Messager du Bon-Pasteur, à la rubrique "Correspondance intime", on trouve la lettre suivante : " Mme FLEURY, née EUZET (Montpellier) Votre état de souffrance nous afflige, ma chère enfant, et nous faisons les voeux les plus ardents pour que le bon Dieu l'adoucisse, et vous le rende pleinement méritoire. J'ai transmis fidèlement la bonne part d'affectueuses assurances que vous adressiez à vos maîtresses : chacun vous en remercie à son tour, et vous envoie en échange les meilleurs souhaits pour l'évènement attendu. Sr M.E.D." ; le couple habite, ensuite, à Cloyes-sur-le-Loir (Eure-et-Loir) où Adrien est "docteur médecin" ; c'est à leur domicile, rue Montgreffier, que naissent leurs enfants : Etienne Ferdinand (le 20.09.1885), Marie Jeanne Agnès (le 29.04.1893) et Pierre Marie François (le 24.07.1895) ; leur présence dans cette commune est également attestée, le 31.01.1889, par un acte de vente d'une parcelle de terrain "sur laquelle se trouvent une ancienne fabrique d'eau de vie et une maison en ruines avec cuve et pompes", à Castelnau-le-Lez (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; cet acte confirme, effectivement, que le couple habite à Cloyes-sur-le-Loir mais il est aussi le signe que la famille se débarrasse de ses biens à Castelnau, l'implantation à Cloye étant, manifestement, définitive ; même constatation quand, le 31.05.1889, Adrien FLEURY vend une "maison d'habitation élevée d'un premier étage sur rez-de-chaussée, avec cellier et cour attenante, le tout situé à l'intérieur du village", à Castelnau-le-Lez (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; elle est signalée au recensement de 1901 de Cloyes-sur-le-Loir avec son mari (docteur en médecine), leurs trois enfants (Henri, Agnès et Pierre) et deux domestiques (Estelle BONNEFOY et Emile COURTIN), "20, rue du Pont" La lignée (Génération 16)