La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).
La branche de Beaulieu.
(T 10)
Pour mieux situer les EUZET de Beaulieu, il est suggéré:
1/ De regarder le schéma de la lignée et de ses branches dans
"Les lignées issues de l'Hérault" . |
Signification des abréviations : ° : naissance b : baptême p : parrain m : marraine fs : fils fa : fille test : testament x : mariage Cm : contrat de mariage + : décès (+) : enterrement AD : Archives départementales ca : environ |
La présentation du
lieu.
1/ La présentation du lieu
2/ L'état des connaissances
Génération 1
Première génération ; "La lignée". (générations 16)
Deuxième génération ; "La lignée". (générations 17)
L'état des
connaissances.
Questions.
Le recensement de 1901
Gentil nom. Ce village le mérite par l'agrément de sa position. On prétend dans le pays que le nom lui vient de là ; on voit des étymologies moins fondées. Il est situé à 20 000 m N.-E. de Montpellier, et 8000 du chef-lieu du canton. La population est de 270 à 300 individus. Beaulieu était un château et existait en 1500. La contenance de cette commune est de 772,22 ha dont 497,27 en contenance imposable, la plus grande partie en terres labourables. Les entours boisés de ce village lui donnent un aspect pittoresque. Son intérieur offre quelques points remarquables : une assez jolie église, un vieux château à tourelles, assez grand, et qui a dû être fort remarquable autrefois." (Voyages pittoresques à travers l'Agglomération de Montpellier, 1820 - 1849, par Jean-Marie AMELIN)
(carte de Cassini)
Beaulieu est à environ, 22 km de Montpellier,
19 km du Triadou et 7 km de Saint-Bauzille-de-Montmel
La généalogie des EUZET, à Beaulieu, est la suite immédiate de celle de Saint-Bauzille-de-Montmel. C'est d'abord Gabriel, un des fils de Claude EUZET et de Claudine LAURENS qui meurt à Beaulieu le 20.03.1856. Ce sont ensuite trois des enfants de Jean EUZET et de Marie GALOT qui s'installent à Beaulieu.
Génération 2
Génération 3
Génération 4
Génération 5
Génération 6
Les 3 premières générations
(à Beaulieu)
- Jean (fs Jean et Marie GALOT) ° 04.01.1793, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; classe 1813 ;
taille 1 m 65 ; il réclame le placement de fin de dépôt, comme frère du conscrit Gabriel ; résultat du conseil du 06.11.1812 ; placé provisoirement en fin de dépôt ; x Marie MALASSAGNE 10.03.1813, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; Cm 01.03.1813, (notaire MAUMEJAN, des Matelles, selon le bureau de l'enregistrement de Saint-Martin-de-Londres) ; levée de 30 000 hommes pour l'armée d'Espagne ; le 24.09.1813, il dit s'être marié le 10 mars et il est exempté (1R 120 et 1R 244, aux AD 34) ; domicilié à Mudaison en 1817 quand naît son fils Casimir et il est travailleur de terre ; il est toujours à Mudaison en 1819 quand naît son fils Pierre et il est cultivateur (c'est par erreur que dans cet acte il est dit marié à Marie PORTAL) ; il demeure ensuite à Lunel : valet "à la métairie du sieur CASTAN", en 1827 quand naît son fils Jacques ; le 25.03.1838, il est "cultivateur demeurant à la campagne de M. CASTAN appelée le mas du Juge, située dans le terroir de la ville de Lunel" et il vend à Jean PERIDIER (propriétaire à Saint-Bauzille-de-Montmel), une pâture, tènement de Pioch, camp contenant 1 hectare 10 ares environ, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; le prix est de 100 francs que PERIDIER paye immédiatement contre quittance ; l'acte est passé dans la maison de Pascal LABADIE, à Saint-Bauzille-de-Montmel, en présence de Jean MICHEL (propriétaire) et Jean RAMADIER (cordonnier), de Saint-Bauzille-de-Montmel, qui signent avec l'acheteur (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; il habite avec son épouse au "mas de Castan", à Lunel, le 18.05.1841, quand sa fille Marie meurt à Lunel-Viel ; le 05.12.1847, il est "agriculteur et païre chez M. CASTAN demeurant à Lunel (ville)" quand il achète un jardin au tènement de Peissel, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; le vendeur est Jean BAUQUIER (agriculteur à Saint-Bauzille-de-Montmel) ; le montant de la vente est de 200 francs qu'il a payé avant la passation de l'acte et il a obtenu quittance du vendeur ; la contenance du jardin est d'environ 2 ares 80 centiares ; l'acte est passé dans sa maison, en présence de Jean RAMADIER (agriculteur) et Antoine JEANJEAN (agriculteur et garde-champêtre) de Saint-Bauzille-de-Montmel qui signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; il est encore "au mas du juge, commune de Lunel" (34), en 1851 ; le 29.08.1852, alors qu'il habite "aux Barandons, commune de Saint-Bauzille-de-Montmel", il fait une donation entre vifs au bénéfice de son épouse, Marie MALASSAGNE : il lui donne la jouissance, à partir de son décès, de 1/ "deux pièces au premier étage de sa maison", aux Barandons, l'une servant de cuisine au haut de l'escalier et l'autre appelée la grande chambre à la suite de la cuisine 2/ "du mobilier qui se trouvera dans ces deux pièces" à son décès 3/ "d'une vigne au tènement des Vignes, à Saint Bauzille 4/ "d'une olivette appelée le clau" et 5/ "d'une vigne au même terroir, tènement des campets" ; elle accepte la donation ; l'acte est fait dans la maison du sieur JEANJEAN, en présence de deux agriculteurs du lieu : Guillaume MAUZAC et Jean RAMADIER ; il ne sait pas signer (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; à la même date, avec les mêmes témoins et le même notaire, Marie MALASSAGNE fait une donation entre vifs en faveur de son mari ; elle lui donne "l'usufruit d'un quart de tous les biens meubles et immeubles qui comporteront son entière hérédité, pour le donataire en jouir pendant sa vie, à partir du décès de la donatrice ; il accepte la donation ; avec son fils Casimir, le 27.02.1853, il vend à Elisabeth BOUISSON (femme de Calixte BRUNEL, aux Barandons), "un are soixante centiares d'un patus, lieu dit des Barandons", pour une somme de 40 francs qui est immédiatement payée ; l'acte est fait dans la maison de l'acquéreur, en présence de Jean CAMBACEDES et d'André LABADIE, de Saint-Bauzille-de-Montmel (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; il est signalé au recensement de 1856 de Saint-Bauzille-de-Montmel avec sa femme et deux enfants : Casimir (38 ans) et Angélique (8 ans), dans les "Les Barandons" de la commune ; il est signalé au recensement de 1861 de Saint-Bauzille-de-Montmel avec sa femme et un enfant : Angèle (17 ans), dans "Les Barandons" de la commune ;
le 07.03.1863, avec son épouse, il fait une donation entre vifs de ses biens pour ses enfants et petits-enfants (son fils Jacques, seul survivant de ses enfants, et ses deux petites-filles : Marie MARQUÉS épouse de Jacques BOSC et fille de Marie EUZET d'une part, et Marguerite EUZET épouse de Louis JEANJEAN et fille de Casimir EUZET d'autre part) ; ses biens comprennent 18 lots, à savoir une maison avec ses dépendances, des objets mobiliers, des champs, hermes, vignes et muriers, une olivette, un jardin et une pâture, tous ces immeubles étant à Saint-Bauzille-de-Montmel, soit "d'un revenu annuel de la somme de 200 francs représentant au denier 20 le capital de 4000 francs" (somme déclarée pour la fixation des droits d'enregistrement) ; la donation est faite sous une double réserve : 1/ "la jouissance d'une chambre au premier étage de la maison appelée la chambre neuve et de la faculté de se servir de la cuisine en haut de l'escalier", plus le mobilier de la chambre et 2/ " une pension annuelle et viagère de la somme de 450 francs qui leur sera payée dans leur domicile par quart de trois en trois mois et d'avance à partir du premier mai prochain, savoir : 112,50 francs par la dame BOSC, 126, 50 francs par le sieur Jacques EUZET, et 211 francs par ladite JEANJEAN" (il est aussi prévu que la pension sera réduite à la somme de 250 francs au décès de Marie MALASSAGNE et à celle de 200 francs au décès de Jean EUZET) ; il est indiqué ensuite la répartition de ces biens entre les trois donataires qui acceptent la donation et les conditions ; l'acte est fait dans la maison des donateurs, Jean EUZET et son épouse ("lesquels ne pouvant attendu leur age avancé et les infirmités dont ils se trouvent atteints, se livrer a la gestion et administration de leurs biens"), en présence de François DEJEAN (expert géomètre demeurant à Beaulieu) et Pierre DAUDÉ, propriétaire agriculteur à Saint-Bauzille-de-Montmel (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; + 11.02.1864, à Beaulieu ;
l'acte précise qu'il est "né et domicilié à Saint-Bauzille-de-Montmel" et qu'il "est décédé dans la maison d'habitation de son fils située à Beaulieu" "Saint-Bauzille-de-Montmel" et Lunel et Mudaison
- Pierre (fs Jean et Marie GALOT) ° 21.01.1801 (1er pluviose an 9 mais marqué 12 pluviose dans l'acte de mariage), à Saint-Bauzille-de-Montmel ; taille 1 m 66 ; exempté car un frère mort en activité de service (Gabriel) ; conscrit de 1821, définitivement libéré ; x Marie Pascale CAMMAL , le 14.02.1829, à Beaulieu ; publications de la promesse de mariage à Beaulieu et à Saint-Bauzille-de-Montmel ; domicilié à Saint-Bauzille-de-Montmel quand il se marie, puis à Beaulieu ; valet de labour quand il se marie, puis cultivateur ; Cm le .... 1829, notaire Pierre VIANÈS, de Castries (l'acte de vente du 01.11.1831 indique que ce Cm a eu lieu il y a environ trois ans - le même acte indique que la constitution dotale est de 100 francs en dorures) ; partage avec ses frère et soeur des biens paternels, le 04.09.1831, acte du notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles (indiqué dans l'acte de vente du 01.11.1831) ; le 01.11.1831, il vend à Marguerite CAUSSE, épouse libre en ses biens et droits de son mari, Jean Marc AUBARY, une terre olivette appelée le Poirier, située à Saint-Bauzille-de-Montmel, tènement du mas de Mounel, pour le prix de 200 francs ; assistée et autorisée par son mari, elle paye tout de suite et une quittance est délivrée ; elle hypothèque ses biens et les soumet à justice ; lui s'engage à faire radier à ses frais toute inscription mais il indique que ses biens ne sont grevés que de la somme de 100 francs correspondant à la constitution dotale de son épouse, pour ses dorures, ce bien lui venant du partage fait avec ses frère et soeur ; l'acte est fait à Saint-Bauzille-de-Montmel, dans la maison des frères REBOUL, enfants de Joseph, ses cousins germains ; sont présents : Guillaume MAUZAC aîné et Bernard JEANJEAN fils de Jacques, de Saint-Bauzille-de-Montmel, qui signent avec Marguerite CAUSSE ; il ne sait pas signer (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; signalé par le recensement de Beaulieu de 1836 comme domestique, avec sa femme, trois enfants (Jean, Jean Pierre et Etienne) et Marie GALOT, veuve de Jean EUZET et mère de Pierre ; signalé par les recensements de Beaulieu de 1841 et 1846 comme journalier, avec sa femme et quatre enfants (Jean, Jean Pierre, Etienne et Joséphine) ; signalé par le recensement de Beaulieu de 1851 comme domestique, avec sa femme et ses quatre enfants ; signalé par le recensement de Beaulieu de 1856 comme cultivateur, avec son épouse et trois enfants (Jean Pierre, Etienne et Joséphine) ; signalé par le recensement de Beaulieu de 1861 comme cultivateur, avec son épouse et leur fils Etienne ; signalé par le recensement de Beaulieu de 1866 comme traceur, avec son épouse ; le 23.08.1870, le journal La Liberté fait paraître la première liste de souscription au bénéfice du "Comité départemental de secours aux militaires et marins du département de l'Hérault et à leurs familles" : Pierre EUZET donne 50 centimes (liste de Beaulieu, il est indiqué comme "EUZET père") ; signalé par le recensement de Beaulieu de 1872 comme cultivateur, avec son épouse ; + 30.06.1872 (date de l'acte), à Corconne (30) ; présents au décès : Jean et Etienne EUZET, ses fils ( information Geneamidi-EGHL) ; l'Enregistrement, bureau de Ganges, donne comme date de décès le 29.06.1872, à Corconne et il est précisé qu'il habite à Sauve (30) ; le journal Le Messager du Midi donne un terrible compte rendu de ce décès : "Le 1er juillet, un cadavre fut découvert dans la forêt de Corconne, à 200 mètres environ de cette localité. Les chairs en avaient été déjà en grande partie dévorées par les animaux de la forêt. A quelques lambeaux de vêtements, il a été reconnu que ce corps était celui d'un nommé Jean EUZET, (en fait, Pierre EUZET) cultivateur, âgé de soixante-douze ans, demeurant à Beaulieu, canton des Matelles, qui, atteint d'aliénation mentale, avait quitté son domicile le 13 juin dernier". "Saint-Bauzille-de-Montmel"
- Catherine (fa Jean et Marie GALOT) ° 27.11.1808, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; x Etienne CAMMAL 13.05.1834, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; Cm 06.04.1834 (notaire Gustave LAJARD, de Castries, d'après l'enregistrement - à compléter) ; le 04.01.1835, elle vend à Jean PERIDIER (propriétaire demeurant au hameau de Favas, à Saint-Bauzille-de-Montmel), "la moitié lui appartenant de la pièce de terre devois et pature à Saint-Bauzille-de-Montmel, au tenement de Pioch camp", d'une contenance d'environ 1 hectare 10 ares, pour le prix de 80 francs ; la terre confronte, au nord, Jean EUZET pour l'autre moitié ; elle lui est parvenue de de succession de Jean EUZET son père, "fait avec ses frères et soeurs par acte reçu MAUMEJAN notaire (prédécesseur de PAJF MAUMEJAN) il y a environ quatre ans" ; PERIDIER paye la somme à Etienne CAMMAL, en monnaie ayant cours et une quittance lui est délivrée ; l'acte a lieu dans la maison de l'acheteur, en présence, notamment, de Jacques FAVAS, demeurant au hameau de Favas ; elle ne sait pas signer ; elle habite avec son mari à Beaulieu quand l'acte est conclu et elle est assistée et autorisée par son mari (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles ; le 06.09.1837, elle vend à Jean REBOUL (agriculteur à à Saint-Bauzille-de-Montmel), "une pièce de terre champ et vigne" dans le terroir dudit "saint Bauzelly, tenement de Braveille" et une "petite pièce de terre dans laquelle existe un olivier situé dans le même terroir tenement de Puech long", pour une somme de 200 francs ; REBOUL en paye 15 francs et pour les 185 francs restants, il s'engage a les payer en deux versements égaux, de six en six mois, à partir du 1er août dernier ; ces immeubles sont parvenus à la venderesse de la succession de feu Jean REBOUL et du partage qui a eu lieu avec ses frères et soeurs, il y a environ sept ans ; l'acte est passé dans la maison de Jean REBOUL, en présence de Jacques MAUZAC (propriétaire) et d'Antoine LABADIE (maçon) à Saint-Bauzille-de-Montmel, qui signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalée par les recensements de Beaulieu de 1836, 1841, 1846, 1851, 1856, 1861, avec son mari et ses enfants ; signalée au recensement de Beaulieu de 1872, seule, chef de ménage (avec la précision, femme mariée) ; + 30.12.1874, à Beaulieu.
"Saint-Bauzille-de-Montmel"
Beaulieu, par Jean-Marie AMELIN
- Jacques (fs Jean et Marie MALASSAGNE) ° 14.06.1827, au "mas du juge", à Lunel (34) ; valet de ferme, carrier, cultivateur, agriculteur ; signalé au recensement de Lunel de 1836 (son patronyme écrit USET), avec ses parents, son frère et sa soeur ; signalé au recensement de Lunel de 1841 avec ses parents, son frère Jean, un berger et trois valets, à la "métairie de CASTAN" ; signalé au recensement de Lunel de 1846 (son patronyme écrit EUSET) avec ses parents, au "mas de CASTAN" ; signalé aux recensements de Lunel de 1851 et 1856 avec ses parents, son frère Casimir et sa soeur Marie, au "mas de CASTAN" ; il n'y a aucun EUZET au mas de CASTAN au recensement de Lunel de 1861 ; x Jeanne CAMMAL, le 20.07.1852, à Beaulieu ; Cm 06.06.1852, notaire BOISSON, de Sommières (30) ; le recensement de Saint-Bauzille-de-Montmel de 1851 ne le signale pas mais il y est cultivateur quand il se marie, en 1852 car l'acte de mariage indique pour Jacques et ses parents qu'ils sont "tous domiciliés à Saint-Bauzille-de-Montmel et ci devant à Lunel" ; signalé au recensement de Beaulieu de 1856 avec son épouse, leur fils Marius et ses beaux-parents (ce qui fait doublon avec son signalement à Lunel pour la même année) ; signalé au recensement de Beaulieu de 1861 avec son épouse, leurs enfants Marius et Elisabeth et ses beaux-parents ; le 07.03.1863, acte de donation-partage de ses parents pour leur enfant survivant (Jacques) et leurs deux petites-filles : il a droit à 7 lots dont un champ, des vignes, un jardin, 487, 50 francs que doit lui payer sa nièce Marguerite EUZET épouse JEANJEAN et 50 francs que doit lui payer sa nièce Marie MARQUÉS épouse BOSC ; il est rappelé aussi que dans son Cm il a bénéficié d'un quart des biens de la succession (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 28.03.1864, il est dit agriculteur demeurant à Beaulieu et avec Marie MARQUEZ (épouse autorisée de Jacques BOSC, agriculteur à Lunel-Viel), ils reçoivent de Louis JEANJEAN (agriculteur à Saint-Bauzille-de-Montmel, leur neveu et cousin) 250 francs (125 pour lui et 125 pour elle), "revenant à chacun d'eux et payable à l'époque du dernier décédé de leurs grand-père, père, mère et grand-mère, ainsi qu'il résulte du partage d'ascendant fait par ces derniers Jean EUZET et Marie MALASSAGNE aux termes d'un acte reçu par nous notaire le 7 mars 1863, décès arrivé il y a peu de temps" ; l'acte est conclu à Saint-Bauzille-de-Montmel, en présence de Pierre GRAS et Fulcrand Caliste ICARD, propriétaires fonciers, des Matelles (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 29.03.1863, il est dit agriculteur à Beaulieu et vend à Louis JEANJEAN (agriculteur à Montaud), le jardin, à Saint-Bauzille-de-Montmel, qui lui vient de la donation-partage du 7 mars ; le prix est de 160 francs que JEANJEAN paye immédiatement et dont il obtient quittance ; la jouissance est du même jour ; l'acte est passé dans la maison de Jean EUZET, en présence d'Hippolyte BOISSIER et d'André LABADIE (maçon), de Saint-Bauzille-de-Montmel, qui signent avec les parties (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ;
La signature de Jacques EUZET
(le 29.05.1864)
le 29.05.1864, il vend à Hippolyte BOISSIER (maçon à Saint-Bauzille-de-Montmel) "une vigne herme" à Saint-Bauzille-de-Montmel, tènement de Puech-Long pour un montant de 300 francs ; cette terre faisait partie des biens qui lui ont été donnés par ses père et mère décédés "il y a moins d'un an" ; l'acte est conclu à Saint-Bauzille-de-Montmel, en présence de Pierre GRAS et Fulcrand Caliste ICARD, propriétaires fonciers, des Matelles (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 29.05.1864, il vend aussi à Hippolyte PUECH (agriculteur à Saint-Bauzille-de-Montmel) "une terre vigne et herme" à Saint-Bauzille-de-Montmel, tènement des Campets pour un montant de 150 francs ; cette terre faisait partie des biens qui lui ont été donnés par ses père et mère "il y a environ un an" ; l'acte est conclu à Saint-Bauzille-de-Montmel, en présence de Pierre GRAS et Fulcrand Caliste ICARD, propriétaires fonciers, des Matelles (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 31.07.1864, il vend à Louis JEANJEAN (agriculteur à Saint-Bauzille-de-Montmel) "une vigne à Saint-Bauzille-de-Montmel, tènement des Barandons, contenant environ 16 ares, n° 960 de la section C" et "une petite terre appelée les trois oliviers, meme terroir et tènement, n° 935 section C, contenant environ 3 ares 36 centiares", le tout pour 400 francs ; cette terre faisait partie des biens qui lui ont été donnés par ses père et mère dans un acte de partage du 07.03.1863 ; l'acte est conclu à Saint-Bauzille-de-Montmel, en présence de Pierre GRAS et Fulcrand Caliste ICARD, propriétaires fonciers, des Matelles (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 15.01.1865, il procède à un échange de terrains avec Joseph BOISSIER (propriétaire à Saint Geniés) ; il cède à BOISSIER une pièce de terre vigne située sur le territoire de la commune de Restinclières, dite la Combe, section A, n° 21 et 22, de contenance de 40 ares 27 centiares environ ; il avait acquis cette terre d'Anne CHARDENON, épouse de César SALLES (de Saint Christol) ; BOISSIER lui cède, en échange, une pièce de terre vigne sur le territoire de la commune de Beaulieu, dite Peilhon, section A, n° 1, de contenance de 27 ares 7 centiares ; les deux pièces sont déclarées chacune d'un revenu annuel de 60 francs ; l'échange est fait but à but (sans aucun avantage de part et d'autre), sans soulte ni retour ; l'acte est fait dans la maison Boissier, à Restinclières, en présence de Jean BOUISSON (propriétaire) et de Jean Pierre MARCAN (maréchal-ferrant), de Restinclières ; tous signent (notaire Henri NAYRAC, de Baillargues) ; signalé au recensement de Beaulieu de 1866 comme traceur, chef de ménage, avec son épouse, leurs trois enfants et ses beaux-parents ; le 23.08.1870, le journal La Liberté fait paraître la première liste de souscription au bénéfice du "Comité départemental de secours aux militaires et marins du département de l'Hérault et à leurs familles" : Jacques EUZET donne 50 centimes (liste de Beaulieu) ; signalé au recensement de Beaulieu de 1872 comme carrier, avec son épouse, leurs trois enfants (dont Marius, carrier) et ses beaux-parents ; signalé au recensement de Beaulieu de 1876 comme cultivateur, avec son épouse, leurs enfants, Marius, Elisabeth et Antonin, et ses beaux-parents ; ils sont domiciliés "au domaine de Brasse, commune de Cournanel, canton de Limoux, département de l'Aude", en 1882 ; il n'est pas signalé au recensement de Beaulieu de 1886 ; signalé aux recensements de Beaulieu de 1891 (comme cultivateur), 1896 et 1901, avec son épouse et leur fils Marius ; + 21.10.1905, à Beaulieu. "Saint-Bauzille-de-Montmel" et Lunel
- Jean (fs Pierre et de Marie Pascale CAMMAL) ° 08.12.1829, à Beaulieu ; signalé par les recensements de Beaulieu de 1836, 1841, 1846 et 1851 avec ses parents ; x Vincente FONFREDE, le 24.10.1854, à Lunel ; signalé au recensement de Beaulieu de 1856 comme cultivateur avec sa femme et leur fils Pierre ; signalé au recensement de Beaulieu de 1861, comme cultivateur avec sa femme, leur fille Elisabeth et un enfant en nourrice, Louis FAVAS ; signalé au recensement de Beaulieu de 1866 comme traceur avec leurs enfants Félicité et Paul, dans "Les Mazets" ; le 23.08.1870, le journal La Liberté fait paraître la première liste de souscription au bénéfice du "Comité départemental de secours aux militaires et marins du département de l'Hérault et à leurs familles" : Jean EUZET "aîné" donne 50 centimes (liste de Beaulieu) ; signalé au recensement de Beaulieu de 1872 comme carrier, avec sa femme (avec le prénom de Lucie), leurs enfants Félicie, Paul, Clotilde et sa belle-mère, Marie CHANCEL, dans "Les Mazets" ; signalé au recensement de Beaulieu de 1876 comme carrier, avec sa femme (avec le prénom de Lucie), leurs enfants Félicie, Paul, Clotilde et sa belle-mère, Marie CHANCEL ; agriculteur (en 1865) ; carrier (en 1876-1877) ; + 02.05.1899, à Beaulieu.
La signature de Jean EUZET, en 1854
(acte de mariage, à Lunel)
- Jean Pierre (fs Pierre et de Marie Pascale CAMMAL) ° 04.10.1832, à Beaulieu ; signalé par les recensements de Beaulieu de 1836, 1841, 1846 et 1851 avec ses parents ; célibataire ; cultivateur ; + 28.10.1859,
à Beaulieu, ("dans la maison paternelle")
- Etienne (fs Pierre et de Marie Pascale CAMMAL) ° 28.05.1835, à Beaulieu ; signalé par les recensements de Beaulieu de 1836, 1841, 1846 et 1851 avec ses parents ; x Augustine Clotilde THERON, le 25.02.1862, à Montpellier ; selon une information de Mme Suzanne GUÉRIN (le 20.02.2018), Etienne habitait rue Dessalle Possel, à Montpellier ; carrier, traceur de pierres ; il ne sait pas signer ; signalé au recensement de Beaulieu de 1866 avec son épouse et leur fils Marius (François Marius), aux "Mazes" ; le 23.08.1870, le journal La Liberté fait paraître la première liste de souscription au bénéfice du "Comité départemental de secours aux militaires et marins du département de l'Hérault et à leurs familles" : Etienne EUZET donne 2 francs (liste de Beaulieu) ; signalé au recensement de Beaulieu de 1872 avec son épouse et leurs enfants Marius et Mathilde, aux "Mazets" ; signalé au recensement de Beaulieu de 1876 avec sa femme et deux enfants, Marius et Marie ; signalé au recensement de Beaulieu de 1881, avec son épouse et leurs enfants Marius, Marie et Antonin, au "Quartier bas, rue des Mazés" ; signalé au recensement de Beaulieu de 1886, avec son épouse, leurs enfants Marius, Marie et Antonin et leur gendre, Jean BISSELIN, au "114, rue des Mazets, Quartier bas" ; signalé au recensement de Beaulieu de 1901 comme carrier, avec sa femme, deux fils, Antonin et François, sa belle-fille Appolonie GROLLIER et ses petits-enfants, Etienne, Guillaume et Clotilde ; signalé au recensement de Beaulieu de 1906 avec la famille de son fils François ; le 14.10.1906, avec son épouse, ils font une donation à titre de partage à leurs trois enfants et seuls héritiers ; dans le même acte, le partage est effectué ; l'acte inclut diverses charges, conditions, réserve de jouissance et pension viagère ; le partage a lieu sans soulte (notaire Henri MILHAUD, de Castries - à compléter) ; + 03.06.1910, à Beaulieu ("Successions et absences", de l'Enregistrement, bureau de Castries).
- Joséphine (fa Pierre et de Marie Pascale CAMMAL) ° 27.06.1840, à Beaulieu ; signalée par les recensements de Beaulieu de 1841, 1846,1851 et 1856 avec ses parents ; x Pierre Paul SABADEL, le 08.01.1861, à Beaulieu ; Cm 20.12.1860, notaire LAPE..., de Castries (à compléter) ; elle signe ; sans
profession ; signalée aux recensements de Beaulieu de 1861 et 1866, avec son mari ; signalée au recensement de 1872 et 1876, avec son mari et leurs enfants ; signalée au recensement de Beaulieu de 1901, avec son mari, un fils, sa belle-fille et un petit-fils ; signalée au recensement de Beaulieu de 1906 avec son mari ; + 25.10.1922, à
Beaulieu.
Troisième génération ; "La lignée". (générations 18) :
Les générations 3 et 4
(à Beaulieu)
- Jean Marius (fs Jacques et Jeanne CAMMAL) ° 08.08.1853, à Beaulieu (dans l'acte de +, la date est 23.07.1853, ce qui est une erreur) ; célibataire ; il est signalé au recensement de Beaulieu de 1901, avec ses parents (il a 47 ans), sans profession indiquée ; il est signalé au recensement de Mauguio comme domestique, travaillant pour son frère Antonin, au "domaine de la Mourre" ; + 02.04.1925, à Montpellier, "dans l'hôpital général" ; à son décès, il est domicilié à "Lamoure, commune de Mauguio" (34).
- Marie Elisabeth (fs Jacques et Jeanne CAMMAL) ° 13.11.1857, à Beaulieu ; x Jean Marc RIBEYROLLES, le 26.07.1882, à Beaulieu ; Cm notaire COULON, de Castries 26.07.1882 ; repasseuse ; domiciliée à Beaulieu quand elle se marie ; elle signe ; signalée au recensement de Saint-Drézéry de 1921 (prénom Elisabeth) avec Léopold FAVIER, son beau-fils (né à Saussines en 1881, chef, propriétaire exploitant) ; signalée aux recensements de Saint-Drézéry de 1926 et 1931 (prénom Marie), comme veuve RIBEYROLLES, "quartier du centre du village" ; + 04.11.1944, à Saint-Drézéry (34)
- Antonin Louis (fs Jacques et Jeanne CAMMAL) ° 07.12.1861, à Beaulieu ; signalé dans les recensements de Beaulieu de 1866, 1872 et 1876 avec ses parents ; x1 Louise CAPDEVILLE, le 12.02.1884, à Limoux (11) ; le couple habite à Vendargues, en 1889, lieu où Louise CAPDEVILLE décède, le 20.02.1889 ; Antonin habite toujours Vendargues quand il se remarie ; x2 Delphine Marguerite HÉRAT, le 26.04.1890, à Saint Aunès (34) ; Cm 23.04.1890, notaire Auguste COULON, de Castries ; l'acte est passé "sur une terre de M. BAZILLE, ancienne route, commune de Vendargues" ; il signe EUZET Antonin ; son père lui donne en avancement d'hoirie 400 francs "en la valeur de meubles meublants et objets mobiliers garnissant la chambre nuptiale"; sa mère lui fait donnation "de la jouissance d'un logement dans sa maison audit Beaulieu, ce logement composé de la cuisine au rez-de-chaussée à gauche en entrant et de la chambre au dessus de cette cuisine, le tout non garni" (le logement est déclaré d'un revenu normal de 10 francs) ; cultivateur, régisseur, payre ; il habite ensuite avec Delphine HÉRAT à Castelnau-le-Lez, commune où naît leur fils Camille, en 1891 mais, la même année, il est signalé au recensement de Saint Aunès avec son épouse et ses beaux-parents, à "(la) Crouzette" ; il est signalé au recensement de 1901 de Beaulieu comme régisseur, avec sa femme Delphine HERAT, son fils Camille, sa fille Marthe et un domestique ; il est signalé comme agriculteur (travaillant pour M. BESSÈDE) au recensement de Saint Aunès de 1906 avec son épouse, leur fils Camille et ses beaux-parents, au "Quartier haut" ; il est signalé au recensement de Mauguio de 1911 comme payre pour le vicomte de CHARRIN, avec son épouse et trois domestiques, au "domaine de la Mourre" ; il est signalé au recensement de Mauguio de 1921 comme régisseur, avec son épouse et six domestiques dont Marius EUZET, son frère, au "domaine de la Mourre" ; il est signalé comme régisseur au recensement de Mauguio de 1926, avec son épouse et cinq domestiques, au "domaine de la Mourre" ; il est signalé au recensement de 1931 de Montpellier avec son épouse Delphine, "Villa saint Hubert, Boulevard Pierre d'Adhémar" (il n'y a pas de numéro indiqué mais la villa se situe entre le 12 et le 13) ; il est signalé au recensement de 1936 de Montpellier avec son épouse Delphine, "Avenue d'Adhémar" ; + le 11.04.1941, à Montpellier. Castelnau-le-Lez et Montpellier et Saint-Aunès et Vendargues et Mauguio
- Pierre (fs Jean et Vincente FONFREDE) ° 05.04.1856 ; + 28.02.1858, à Beaulieu.
- Joséphine (fa Jean et Vincente FONFREDE) ° 04.12.1857, à Beaulieu ; + 30.07.1858, à Beaulieu.
- Elisabeth Félicité, appelée Félicie (fa Jean et Vincente FONFREDE)
° 24.01.1860, à Beaulieu ; signalée au recensement de Beaulieu de 1861 (prénom Elisabeth), avec ses parents et un enfant en nourrice, Louis FAVAS ; signalée au recensement de Beaulieu de 1866 (prénom Félicité), avec ses parents et son frère Paul ; signalée aux recensements de Beaulieu de 1872 et 1876 (prénom Félicie) avec ses parents, son frère Paul, sa soeur Clotilde et sa grand-mère, Marie CHANCEL ; x1 Pierre Vital CAMMAL, le 03.05.1881, à Beaulieu ; pas de Cm ; le couple a dû ensuite s'installer en Algérie puisque le mari meurt le 07.08.1889, "à la ferme de Landry, commune de Marengo, Algérie" ; x2 Louis PUPIL, le 02.01.1891, à Beaulieu ; pas de Cm ; signalée au recensement de Beaulieu de 1891 (appelée Félicie), avec son mari (carrier) ; signalée au recensement de Beaulieu de 1896 (appelée Félicie), avec son mari (carrier), leur fils Marcel, sa belle-mère Marie BESSE (rentière) et un enfant en nourrice, Jeanne BERGER ; signalée au recensement de Beaulieu de 1901 (appelée Félicie), avec son mari (carrier, patron), leur fils Marcel et un enfant en nourrice (âgé d'un mois), Joseph DORT ; signalée au recensement de Beaulieu de 1906 (appelée Félicie), avec son mari (carrier, patron) et leur fils Marcel ; signalée au recensement de Saint-Drézéry de 1921 (appelée Félicie), avec son mari (payre chez Marc Louis BERGER) ; signalée au recensement de Saint-Drézéry de 1926 (appelée Félicie), avec son mari (cultivateur chez Marc Louis BERGER), "quartier du centre du village ; signalée au recensement de Saint-Drézéry de 1931 (prénom Elisabeth), avec son mari (cultivateur chez RIBEYROLLES - probablement Marius RIBEYROLLES qui est indiqué juste avant comme patron cultivateur), "quartier du centre du village ; + 09.09.1931, à Saint-Drézéry (34) (le jour est peut-être le 3 - à vérifier)
- Paul (fs Jean et Vincente FONFREDE)° 18.10.1863, à Beaulieu ; signalé au recensement de Beaulieu de 1866 avec ses parents et sa soeur Félicité, aux Mazes ; signalé au recensement de Beaulieu de 1872 avec ses parents et ses soeurs, Félicie et Clotilde, aux Mazes ; signalé au recensement de Beaulieu de 1876 avec ses parents, ses deux soeurs et sa grand-mère, Marie CHANCEL ; signalé au recensement de Beaulieu de 1881 avec ses
parents, sa soeur Clotilde et sa grand-mère, Marie CHANCEL, au Quartier bas, rue des Mazés ; signalé au recensement de Beaulieu de 1886 avec ses parents, sa soeur Clotilde et sa grand-mère, Marie CHANCEL, rue des Mazets, Quartier bas ; description physique à son incorporation : cheveux et sourcils : châtains, yeux : gris, front : bombé, nez : fort, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 68 ; classe 1883 ; n° de tirage au sort : 35 ; incorporé au 1er régiment du Génie, à compter du 08.12.1884 ; arrivé au corps le 11 ; matricule 9090 ; 2ème sapeur mineur ; nommé tambour le 20.09.1886 ; 2ème ouvrier le 18.09.1887 ; il sait lire et écrire ; envoyé en congé, le 18.09.1888 ; à la réserve, le 01.07.1889, affecté à la compagnie d'ouvriers de chemin de fer du Génie, stationné à Versailles ; x Marie, Cécile LIOURE, le 03.02.1891, à Beaulieu ; carrier ; il signe ; période d'exercices militaires dans le 1er régiment de Génie (à Versailles), du 28.08. au 20.09.1891 et du 29.08. au 23.09.1894 et du 26.09. au 09.10.1898 ; affecté à l'armée territoriale, le 01.11.1897, au bataillon territorial des sapeurs de chemin de fer, rattaché au 5ème régiment du Génie ; affecté à la réserve de l'armée territoriale, le 01.11.1903 ; définitivement libéré du service militaire, le 01.11.1909 ; signalé au recensement de Beaulieu de 1901 comme patron carrier, avec sa femme et leurs deux fils, Jean et Théophile ; à dater du 27.03.1904, il devient le dépositaire du journal Le Petit Méridional pour Beaulieu, Sussargues et Restinclières : "Notre vendeur tient à la disposition de tous nos clients, tous nos suppléments, journaux de mode et publications illustrées." (Le Petit Méridional du 27.03.1904) ; signalé aux recensements de Beaulieu de 1906 et 1911 comme patron carrier, avec sa femme, leurs deux fils, Jean et Théophile, et leur fille, Louise ; signalé au recensement de Beaulieu de 1921 comme charretier chez PIGEAIRE, avec sa femme et leur fille Louise ; signalé au recensement de Beaulieu de 1926, comme patron carrier, avec sa femme, leur fils Théophile et leur fille Louise ; + 21.10.1929, à Beaulieu.
- Clotilde (fa Jean et Vincente FONFREDE) ° 27.08.1867, à Beaulieu ; x Théophile PICON,
le 14.08.1886, à Beaulieu ; pas de Cm ; elle signe ; présent au mariage : Paul SABADEL, 55 ans, carrier, oncle de Clotilde ; + en
1949, à Beaulieu.
- Antoinette Albine (fa Jean et Vincente FONFREDE) ° 20.04.1875, à Beaulieu ; + 16.08.1876, à Beaulieu
- Anne (fa Etienne et Clotilde Augustine THERON) ° 15.04.1863 ; + 14.06.1864, à Beaulieu.
- François Marius (fs Etienne EUZET et Clotilde Augustine THERON) ° 11.03.1865, à Beaulieu ; yeux et sourcils : châtains clairs, yeux : gris bleus, front : couvert, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 545 ; classe 1885 ; n° de tirage au sort : 46 ; il sait lire et écrire ; ajourné en 1886 ; classé dans les services auxiliaires en 1887 ; à la réserve le 01.11.1889 ; x Anna, Appollonie GROLIER , le 28.01.1893, à Beaulieu ; pas de Cm ; il signe ; carrier ; à l'armée territoriale le 01.11.1899 ; signalé au recensement de Beaulieu de 1901 comme patron carrier, avec ses parents, son frère Antonin, sa femme et leurs trois enfants, Etienne, Guillaume et Clotilde ; à la réserve de l'armée territoriale, le 01.11.1905 ; signalé au recensement de Beaulieu de 1906 comme patron carrier avec son père, son frère Antonin, sa femme et cinq enfants, Etienne, Guillaume, Clotilde, Antoine et Marie ; signalé au recensement de Beaulieu de 1911 comme patron carrier, avec sa femme et six enfants, Etienne, Guillaume, Clotilde, Antoine, Marie et Emilien ; définitivement libéré du service militaire le 01.11.1911 ;
signalé au recensement de Beaulieu de 1921 comme patron carrier, avec sa femme, cinq enfants, Guillaume, Clotilde, Antoine, Marie et Emilien, et sa mère, Clotilde THERON, veuve d'Etienne EUZET ; signalé au recensement de Beaulieu de 1926 comme patron carrier, avec sa femme et trois enfants, Guillaume, Emilien et Marie ; un avis est passé dans Le Petit Méridional du 30.01.1930 : "MM. EUZET, père et fils, carriers (François et Guillaume) préviennent les propriétaires et entrepreneurs, qu'ils sont adjudicataires des terrains communaux pour le sable, le rassier et les pierres de cascade" ; signalé au recensement de Beaulieu de 1931 comme patron carrier, avec sa femme, leur fils Guillaume, leur belle fille Marie Louise (WERNERT), leur gendre Justin ROUCAYROL avec une fille, Marie ROUCAYROL et une petite-fille, Suzanne ROUCAYROL ; signalé au recensement de Beaulieu de 1936 avec son épouse, sans enfants ; + 11.10.1939, à Beaulieu (la déclaration est faite par Mme VALAT, institutrice à Beaulieu).
François EUZET, Appollonie GROLIER et leurs enfants.
(De gauche à droite, debout : Guillaume, Clotilde et Etienne,
assis au centre : François, Antoine et Appollonie,
dans les bras d'Appollonie : Emilien Joseph ; assise devant : Marie)
- Marie Jeanne (fa Etienne et Clotilde Augustine THERON) ° 22.02.1867, à Beaulieu ; signalée au recensement de Beaulieu de 1872 (prénom Mathilde), avec ses parents et son frère Marius ; signalée au recensement de Beaulieu de 1876, avec ses parents et son frère Marius ; signalée au recensement de Beaulieu de 1881, avec ses parents et ses frères Marius et Antonin, "quartier bas, rue des Mazés" ; x Jean BISSELIN (patronyme écrit parfois BESSELIN), le 21.11.1885, à Beaulieu ; pas de Cm ; elle signe ; couturière ; leur fille, Marguerite Jeanne naît, le 04.09.1890, dans la maison d'habitation de ses parents, à Pérols (dans cet acte, le patronyme est écrit BESSELIN et le père déclarant signe BESSELIN Jean) ; signalée au recensement de Pérols de 1891, avec son mari (boulanger) et leur fille Marguerite, "rue du presbytère" ; leur fils Marius naît à Pérols, le 15.12.1895, dans la maison d'habitation de ses parents (dans cet acte, le patronyme est écrit BISSELIN et le père déclarant signe BISSELIN Jean) ; signalée au recensement de Sussargues de 1901, avec son mari (boulanger) et ses enfants, Marguerite et Marius (dans ce recensement, le patronyme est écrit BISSELIN) ; signalée au recensement de Castries de 1906 avec son mari (indiqué comme ayant le prénom Edmond), leur fille Marguerite, leur fils Marius (indiqué comme étant né à Bessan - c'est une erreur mais cette commune de l'Hérault a, peut-être, fait partie du parcours de la famille) et un autre boulanger (âgé de 20 ans - probablement un ouvrier boulanger), Félix DACIAS (dans ce recensement, le patronyme est écrit BISSELIN) et l'adresse est "rue du Bal" ; signalée au recensement de Castries de 1911, avec son mari (boulanger), ses deux enfants et un ouvrier boulanger, Joseph TARTIÉ, "places de l'église" : le nom "places" est bien au pluriel, ainsi que dans les recensements suivants et, dans ce recensement, le patronyme est écrit BESSELIN ; signalée au recensement de Castries de 1921 comme boulangère avec son mari (boulanger, patron), "places de l'église", à la 4ème maison, cependant que sa fille Marguerite est aussi "places de l'église" (mais à la 10ème maison), avec son mari, Emile BONICEL (boulanger) et leurs deux enfants, Marie Louise et Mathilde (dans ce recensement, le patronyme est écrit BISSELIN) ; signalée au recensement de Castries de 1926, avec son mari (boulanger, patron), leur gendre, Emile BONICEL (boulanger, patron), leur fille Marguerite et leurs deux petites-filles, Marie-Louise et Mathilde BONICEL, "places de l'église", à la 4ème maison (dans ce recensement, le patronyme est écrit BESSELIN) ; signalée au recensement de Castries de 1931, avec son mari (boulanger, patron), leur gendre, Emile BONICEL, leur fille Marguerite, leurs deux petites-filles, Marie-Louise et Mathilde BONICEL et son beau-père, Pierre BONICEL, "places de l'église", à la 4ème maison (dans ce recensement, le patronyme est écrit BESSELIN) ; signalée au recensement de Castries de 1936 comme belle-mère d'Emile BONICEL (propriétaire, patron) avec son mari (indiqué simplement comme beau-père - il n'est donc plus boulanger), avec Emile BONICEL, leur fille Marguerite et leur petite-fille Mathilde, "rue de la Cadoule" ; "En 1936, lors de notre séjour à Castries, ma grand'mère Léonie (Léonie THÉRON) avait environ 66 ans. Je dis environ car nous n'avons connu son âge que très tard. Les femmes à cette époque aimaient se rajeunir. En 1936 donc, Marie EUZET, épouse BESSELIN, devait avoir le même âge (en fait, 69 ans), à un an près. Son mari avait probablement 70 ans (en fait, 75 ans) ; ils avaient vendu la boulangerie qui est voisine du château et ils habitaient avec leur fille Marguerite, leur gendre et la petite fille Mathilde (15 ans à ce moment là) une jolie petite maison en bordure du village. Un petit jardinet devant la porte. (...) Marie n'était pas très grande, mince, des traits très fins, un petit nez droit ; elle se ressemblait assez avec ma grand'mère (Léonie THÉRON, mariée à Paul CHAPUT). Même type de femme - très éloigné d'Appolonie (Appolonie GROLIER, mariée à François EUZET). très primessautière et assez bavarde, (ce qui nous surprenait, nous gens de l'Aude, plus réservés). Nous étions chez eux au mois de juillet. Avec sa fille Marguerite, elles se levaient de bonne heure et nous avions constaté que dès sept heures du matin, elles étaient légèrement enrouées, d'avoir trop parlé la veille. Ils avaient un petit phonographe et quand on faisait passer un disque, Edmond se levait, prenait sa femme par le bras et tous deux se mettaient à danser. Ils étaient charmants et très hospitaliers. Au printemps suivant, Marie vint à Carcassonne avec Mathilde passer quelques jours et visiter toute la parenté." (lettre du 30.11.1994 de Mme Annie FERRIER à Mme Martine VICKERY) ; + 22.06.1938, à Castries (Successions et absences de l'Enregistrement, bureau de Castries).
- Antonin (fs Etienne et Clotilde Augustine THERON) ° 15.05.1877, à Beaulieu ; cheveux et sourcils : châtain clair, yeux : gris, front : découvert, nez : petit, bouche : petite, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 55 ; cicatrice au sourcil gauche ; classe 1897 ; décision du conseil de révision : services auxiliaires ; faiblesse ; ajourné à un nouvel examen en 1898 et 1899 ; classé dans les services auxiliaires en 1900 ; x Marie Jeanne MARQUIÉ, le 08.06.1909, à Beaulieu ; pas de Cm ; carrier ; sont témoins, notamment : François EUZET (son frère) et Edmond BESSELIN (son beau-frère, qui signe Jean BESSELIN) ; ses parents sont présents et consentants (ils ne savent pas signer) ; les parties, les autres parents et les témoins signent ; classé dans le service armé le 28.11.1914 ; affecté au 122ème régiment d'infanterie à compter du 04.01.1915 ; il est au 346ème régiment d'infanterie le 17.04.1915 ; blessé le 09.06.1915 : plaie contuse de l'arcade sourcilière gauche ne paraissant pas intéresser le sinus ; non évacué ; campagne contre l'Allemagne du 04.01.1915 au 07.09.1916 ; + 07.09.1916, "tué à l'ennemi devant Verdun" ; secours immédiat de 150 F payé le 23.11.1916 à sa veuve ; médaille militaire à titre posthume (arrêté du 08.12.1920, J.O. du 10.05.1921) ; croix de guerre 1914-1918, avec étoile de bronze ; médaille interalliée dite de la Victoire ; médaille commémorative française de la Grande Guerre ; acte de décès transcrit 04.12.1916 sur le registre d'état civil de Beaulieu : "(...) L'an 1916, le 14 septembre à 10 heures étant à Fains (Meuse) acte de décès de Antonin EUZET soldat de 2e classe à la 17e Cie du 346e, recrutement de Montpellier 537, né le 15 mai 1877 à Beaulieu (Hérault) décédé à Secteur Vaux Chapitre (Meuse) le 7 septembre 1916 à 17 heures tué à l'ennemi Mort pour la France (...)" ; la photographie de la fiche militaire du décès se trouve dans la suite 1
Antonin EUZET : "Brave soldat qui a toujours fait courageusement son devoir.
Tombé pour la France le 7 septembre 1916, à Verdun"
(citation)
Quatrième génération ; "La lignée". (générations 19) :
- Jean Joseph (fs Paul et Marie, Cécile LIOURE) ° 24.11.1891, à Beaulieu ; signalé au recensement de Beaulieu de 1901, avec ses parents ; signalé aux recensements de Beaulieu de 1906 et 1911 (avec la précision "ouvrier carrier" dans ce dernier cas), avec ses parents, son frère Théophile et sa soeur Louise ; classe 1911 ; il est domestique à son incorporation ; sa description physique est alors : cheveux et yeux : châtain, front : (inclinaison : fuyant, hauteur et largeur : moyen), nez : (dos : rectiligne, base : relevé, hauteur, saillie et largeur : moyen), visage : rond, bouche : petite, taille : 1 m 67 ;affecté au 81e régiment d'infanterie puis au 208e régiment d'infanterie ; campagne contre l'Allemagne : du 22.05.1917 au 28.02.1920 ; célibataire ; + 29.12.1921, à Beaulieu ("Successions et absences", bureau de l'Enregistrement de Castries).
- Fernand Lucien (fs Paul et Marie, Cécile LIOURE) ° 06.06.1895, à Beaulieu ; + 22.02.1898, à Beaulieu.
- Etienne Félix (fs Paul et Marie, Cécile LIOURE) ° 09.10.1898, à Beaulieu ; + 28.06.1899, à Beaulieu.
- Théophile, Antoine (fs Paul et Marie, Cécile LIOURE) ° 19.10.1900, à Beaulieu ; signalé aux recensements de Beaulieu de 1901, 1906, 1911 et 1926 (comme viticulteur) ; signalé aux recensements de Beaulieu de 1931 et 1936 (comme patron carrier), avec sa mère ; + 28.10.1988, à Lunel (34).
- Louise (fa Paul et Marie, Cécile LIOURE) ° 03.03.1905, à Beaulieu ; le dimanche 19.04.1925, elle participe à une séance récréative du Groupe Artistique (comprenant filles et garçons de la jeunesse laïque), dans la salle du maire de Lansargues, BOUSCAREN ; les jeunes artistes ont joué le dialogue entre les fleurs d'un Bouquet de fleurs et sont félicités pour pour avoir rivalisé d'ardeur dans ce dialogie (Le Petit Méridional du 22.04.1925) ; signalée aux recensements de Beaulieu de 1906 et 1911, avec ses parents et ses frères, Jean et Théophile ; signalée au recensement de Beaulieu de 1921, avec ses parents ; signalée au recensement de Beaulieu de 1926, avec ses parents et son frère Théophile ; x Marcel Louis GROUSSET, le 10.02.1927, à Beaulieu ; pas de Cm ; les parents des mariés assistent au mariage et signent avec les mariés et les témoins ; les témoins majeurs sont : Théophile EUZET (cultivateur à Beaulieu, frère de Louise) et Baptiste Frédéric CAPUS (chauffeur à Montpellier) ; signalée au recensement de Beaulieu de 1931 (comme Louise GROUSSET), avec son mari et trois enfants, nés en 1927, 1929 et 1931 ; signalée au recensement de Beaulieu de 1936, avec son mari et quatre enfants ; + 10.02.1977, à Montpellier, "2, avenue Bertin Sans" ; quand elle décède, elle est veuve de Marcel Louis GROUSSET et est domiciliée à Castries.
- Etienne César (fs François, Marius et Anna, Appollonie GROLIER) ° 29.10.1893, à Beaulieu ; signalé au recensement de 1901, avec ses parents ; cheveux et yeux : châtain clair, front : moyen, nez : moyen, visage : ovale, taille : 1 m 73 ; viticulteur ; tirage militaire : n° 25 du canton de Castries ; incorporé à compter du 28.11.1913, au 24e régiment d'infanterie coloniale, à Perpignan ; disparu au combat du 08.09.1914 ; venu de la 4ème compagnie du 24e, étant à l'hôpital 46 de Vichy ; soldat de 2ère classe, le 08.03.1915 ; passé au 3ème régiment mixte colonial, le 01.04.1915, qui devient le 53e régiment d'infanterie coloniale, le 16.08.1915 ; soldat de 1ère classe, le 01.01.1916 ; + 18.04.1917, tué au combat de Craonne ; décoré de la Croix de guerre (avis de décès dans Le Petit Méridional du 03.05.1917) ; acte de décès transcrit 30.11.1917 sur le registre d'état civil de Beaulieu : "(...) L'an 1917 le premier du mois de mai à 9 H 15 étant au camp de Sainte Tanche (Aube) acte de décès de EUZET Etienne César soldat de 2e classe n° 6817 classe 1913 Montpellier 1883 53e Régiment d'Infanterie coloniale viticulteur (...) compagnie hors rang (...) Mort pour la France à la bataille de l'Aisne près d'Ailles (Aisne) le 18 avril 1917 à 8 heures." ; la photographie de la fiche militaire se trouve dans la suite 1 ; il y est précisé qu'il est mort à Ailles, dans l'Aisne, tué à l'ennemi. Acte de décès transcrit 30.11.1917 sur le registre d'état civil de Beaulieu.
Etienne EUZET : Bléssé deux fois, cité à l'ordre de l'armée.
Tué au combat de Craonne, le 18.04.1917, à l'âge de 23 ans.
- Guillaume, Claude (fs François Marius et Anna, Appollonie GROLIER) ° 27.11.1895, à Beaulieu ; signalé aux recensements de Beaulieu de 1901,1906, 1911, 1921 (ouvrier agricole), 1926 (viticulteur chez François BOISSIER) et 1931 (carrier) ; classe 1915 ; cultivateur ; ajourné en 1914 ; incorporation le 09.09.1915 au 24e régiment d'infanterie coloniale (RIC) ; sa description physique est alors : cheveux et yeux : châtain ; front : moyen, nez : busqué, visage : long, taille : 1 m 60 ; passé au 44e RIC le 21.01.1916 ; évacué le 21.02.1916 ; arrivé au dépôt le 07.09.1916 ; passé au dépôt divisionnaire du 52e RIC, le 19.10.1916 ; passé au 3e RIC, le 10.12/1916 ; passé au 22e RIC, le 19.10.1917 ; passé au dépôt annexe du 22e RIC, le 24.10.1917 ; passé au 1er RIC, le 12.12.1917 ; passé à la 17e DIC (direction ?), le 24.11.1917 ; évacué malade, le 24.09.1918 ; passé au 24e RIC, le 25.08.1919 ; en congé illimité, le 11.09.1919, à Beaulieu ; affecté dans la réserve au 24e RIC de Perpignan ; passé le 01.03.1922 au 22e RIC, à Marseille et maintenu le 01.01.1924 ; médaille de la victoire ; médaille commémorative de la grande guerre ; un avis est passé dans Le Petit Méridional du 30.01.1930 : "MM. EUZET, père et fils, carriers (François et Guillaume) préviennent les propriétaires et entrepreneurs, qu'ils sont adjudicataires des terrains communaux pour le sable, le rassier et les pierres de cascade" ; x Marie Louise WERNERT, le 14.06.1930, à Paris (16ème arrondissement) ; il est domicilié à Beaulieu quand il se marie ; pas de Cm ; il est indiqué comme carrier quand il se marie ; témoins au mariage : Antoine EUZET (son frère, à Ermont) et Caroline KUBLER (domiciliée à Paris) ; adresses successives après le service militaire : au recensement de Beaulieu de 1930, il est signalé avec son épouse et ses parents ; le 22.02.1933, il est régisseur au domaine de Saint Apolis, à Florensac (34), d'après son dossier militaire ; signalé au recensement de Florensac de 1936, avec son épouse et leur fils Etienne, à " Saint-Apolis" ; avec son épouse, ils sont "ramonets", toujours à "la campagne Saint-Apolis", le 04.04.1936 quand leur fils, René Emilien, y naît ; le 21.06.1936, Marius et Elie EUZET lui vendent des immeubles à Beaulieu : "1/ Un bâtiment rural avec cuve et petite cour attenante, avec passage et puits communs et confrontant SABADEL, BAFFI (Pierre), TRAZIC et le père de l'acquéreur. Cet immeuble situé sur le territoire de la commune de Beaulieu, cadastré section B, n° 346, lieu dit Le Village pour une contenance totale, y compris le sol des bâtiments, de 87 centiares environ. 2/ Une pièce de terre vigne sise même commune, cadastrée section A, n° 115, lieu dit Poujalas d'une contenance de douze ares environ et confrontant Gabriel LIOURE, VIANÈS et de BRIGNAC. 3/ Une pièce de terre vigne sise même commune, cadastrée section A, n° 624, lieu dit Les Bourgades d'une contenance de 29 ares 78 centiares environ et confrontant Marius TEULON, Justin GRAS, FERRIER et Gustave TEULON" (...) le prix est de 4000 francs que "l'acquéreur a payé à l'instant en bonnes espèces de cours comptées et délivrées hors la vue du notaire soussigné à M. Marius Ernest EUZET (qui a procuration de son frère, Elie) qui le reconnaît et lui en fait quittance" ; ces immeubles sont libres de toutes hypothèques ; l'acte est fait et passé en l'étude ; dans cet acte, Guillaume est indiqué comme "régisseur, époux WERNER, demeurant au domaine de Saint Appolis, commune de Florensac" (notaire Pierre Marie Marc François MILHAU, de Castries) ; le 04.11.1938, il habite à Servian (34) ; il est chez M. BONNEIL, à Marseille, le ? (dans le dossier militaire, cette partie est cachée) ; le dossier militaire précise aussi qu'il est passé à la plus ancienne classe de mobilisation comme père de trois enfants, le 19.05.1939 ; + 06.02.1980, à Béziers (34).
Florensac
- Jeanne Clotilde Catherine (fa François Marius et Anna, Appollonie GROLIER) ° 25.11.1897, à Beaulieu ; signalée aux recensements de Beaulieu de 1901, 1906, 1911 et 1921 (comme cuisinière pour ce dernier recensement), avec ses parents ; "bonne chez un notaire de Saint-Drézéry, elle part ensuite à Paris, car son frère Antoine y était ; à Paris, elle se fait inscrire à l'école des Arts ménagers, un établissement Cordon bleu et travaille uniquement dans des maisons bourgeoises juives ; Clotilde arrivait dans ces maisons en voiture avec chauffeur ; elle prévoyait les repas et les soubrettes faisaient le reste" (selon des informations par téléphone de Mme Suzanne GUERIN à Mme Martine VICKERY, le 28.02.2018) ; "Clotilde, en ce moment là, habitait à Paris (quand Louis THÉRON divorçait de sa première femme) Elle était cuisinière chez de grands négociants en parfums. Ils la considéraient plutôt comme de leur famille que comme une employée. Ils l'avaient encouragé à suivre les cours de la célèbre école de cuisine Le Cordon bleu. En 1932, apprenant le divorce de Louis THÉRON, Clotilde amoureuse de lui depuis toujours et nantie d'économies solides et de savoir-faire, négocia (je ne sais comment) son mariage avec Louis. Elle vint à Carcassonne avec son père, ton grand-oncle, et peu après se marie." (lettre du 30.11.1994 de Mme Annie FERRIER à Mme Martine VICKERY) ; x Louis Léon THÉRON, le 08.06.1933, à Beaulieu ; pas de Cm ; les témoins sont : Justin ROUCAYROL (cultivateur à Beaulieu) et Antoine EUZET (facteur de ville à Ermont, en Seine-et-Oise) ; elle signe EUZET Clotilde ; le couple habite à Carcassonne après le mariage ; "elle ouvre son bar hôtel restaurant, en 1934, avenue de Toulouse, à Carcassonne, ainsi que le restaurant des Routiers où elle travaillait jour et nuit ; elle faisait des cassoulets , de la langue de boeuf, entre autres ; ils vendaient des billets de loterie ; avec la Loterie nationale, ils ont gagné un voyage au Maroc ; Clotilde dormait debout car elle ne se couchait jamais, toujours prête à accueillir un client ; le couple a eu une fille, Madeleine et, de son premier mariage, Louis avait deux filles" (selon des informations par téléphone de Mme Suzanne GUERIN à Mme Martine VICKERY, le 28.02.2018) ; veuve au décès de son mari, en 1942 ou 1943 (selon Mme Annie FERRIER) ; + 12.06.1976 (à Carcassonne ?) Paris
- Antoine, Gabriel (fs François Marius et Anna, Appollonie GROLIER) ° 11.11.1902, à Beaulieu ; signalé aux recensements de Beaulieu de 1906 et 1911, avec ses parents ; signalé au recensement de Beaulieu de 1921 avec ses parents mais comme domestique chez François BOISSIER ; classe 1922, n° 209 du registre matricule de Montpellier ; description physique à l'incorporation, le 14.11.1922 : cheveux : châtain, yeux : châtain, front : moyen, nez : gros, visage : ovale, taille : 1 m 67 ; service comptant au 01.11.1922, au 3ème régiment d'infanterie (matricule 3933) ; nommé musicien le 06.05.1923 ; renvoyé dans ses foyers le 07.05.1924 ; le 11.04.1926, il habite "133 rue du Ranelagh, à Paris" (16ème arrondissement) ; affecté spécial de la compagnie des chemins de fer du Nord comme homme d'équipe au 05.01.1928 ; passé d'office en domicile dans la subdivision de la Seine Central, "ayant son emploi à Paris" ; x Marthe Augustine GUIDOT, le 26.04.1928, à Paris (16ème arrondissement) ; témoins : Pascal MARQUIÉ (chauffeur de taxis, à Paris) et Louis ARZALIER (chauffeur, à Paris) ; employé de la compagnie des chemins du fer du Nord quand il se marie, il est alors toujours domicilié "133 rue du Ranelagh", à Paris mais, le 15.05.1928, il habite "29, boulevard Peirere, à Paris" (17ème arrondissement) ; pas de Cm ; il signe ; le 12.03.1929, il habite "64, rue du Cros Roger, maison Morin, à Ermont", en Seine-et-Oise (actuellement dans le Val-d'Oise) ; il est témoin au mariage de son frère, Guillaume, le 14.06.1930, à Paris (16ème arrondissement) ; il est alors indiqué comme employé de chemin de fer, à "Ermont" ; il est témoin au mariage de sa soeur Clotilde, le 08.06.1933, à Beaulieu ; il est alors indiqué comme facteur de ville à Ermont" ; il est témoin au mariage de son frère, Emilien, le 28.07.1934, à Paris (17ème arrondissement) ; il est alors indiqué comme employé des chemins de fer du Nord, "rue du Stand, à Ermont" ; + 31.01.1994, à "Eaubonne (Val-d'Oise). Paris et Eaubonne
- Marie (fa François Marius et Anna Appollonie GROLIER) ° 09.06.1905, à Beaulieu ; signalée aux recensements de Beaulieu de 1901, 1906, 1911 et 1921, avec ses parents ; le dimanche 19.04.1925, elle participe à une séance récréative du Groupe Artistique (comprenant filles et garçons de la jeunesse laïque), dans la salle du maire de Lansargues, BOUSCAREN ; les jeunes artistes ont joué le dialogue entre les fleurs d'un Bouquet de fleurs et sont félicités pour pour avoir rivalisé d'ardeur dans ce dialogie (Le Petit Méridional du 22.04.1925) ; x Justin Ernest ROUCAYROL, le 05.01.1929, à Beaulieu ; pas de Cm ; les parents de Marie sont présents ; les témoins majeurs sont : Maurice ROUX (propriétaire à Saint-Jean-de-Cornies) et Guillaume EUZET (carrier, frère de Marie) qui signent avec les mariés et les parents de Marie (dans cet acte, Appollonie signe Anna GROLIER) ; le 24.12.1929, naît leur fille, Suzanne Etiennette Elise ROUCAYROL, à Beaulieu ; signalée au recensement de Beaulieu de 1931 comme Marie ROUCAYROL, avec ses parents, son mari, leur fille Suzanne et son frère Guillaume ; + 12.02.1998, à Mauguio (34).
Marie EUZET et Justin ROUCAYROL
(archives de Mme Suzanne GUÉRIN)
- Emilien Joseph (fs François Marius et Anna, Appollonie GROLIER) ° 31.03.1910, à Beaulieu ; signalé aux recensements de Beaulieu de 1911 et de 1921, avec ses parents ; signalé au recensement de Beaulieu de 1926 avec ses parents mais comme apprenti menuisier chez GISSOT, à Lunel-Viel ; "c'est chez Antoine EUZET (son frère) qu'Emilien a séjourné à Paris dès ses 18 ou 19 ans (1928 ou 1929) lorsqu'il était ébéniste. Il nous avait raconté qu'il avait été pris d'une crise aiguë d'appendicite chez une dame dont il installait le magasin (rayonnages). Cette personne avait tout de suite alerté médecin ou hôpital et le chirurgien ne voulait pas opérer un mineur. C'était en 1926 ou 1928. Emilien lui dit : Mon frère est sur un train de l'Est ou ailleurs (cheminot), quand on l'atteindra je serai mort. Le médecin s'est laissé fléchir et l'opération a bien réussie mais il avait déjà la péritonite. C'est là que j'ai su qu'il y avait un sanctuaire de Notre Dame de Beaulieu, qui est un lieu de pélerinage. Car Emilien racontait qu'à son réveil il avait vu devant lui, sur le pied du lit de l'hôpital, Notre Dame de Beaulieu qui lui souriait." (lettre de 1996 de Mme Annie FERRIER à Mme Martine VICKERY) ; il n'est pas signalé au recensement de 1931 de Beaulieu ; "boxeur poids mi-lourd ; il faisait un régime strict de façon à ne pas passer au poids lourd ; il faisait des spectacles de boxe et il était aussi menuisier" (information par Mme Martine VICKERY, le 28.02.2018, suite à une communication téléphonique avec Mme Suzanne GUERIN) ; x Fernande CHEFDEVILLE, le 28.07.1934, à Paris (17e arrondissement) ; il est domicilié "17, avenue de Clichy" (17e arrondissement), quand il se marie ; pas de Cm ; les témoins majeurs sont : Antoine EUZET (employé des chemins de fer du Nord, rue du Stand, à Ermont, Seine-et-Oise) et Paul GUIDOT (tourneur sur métaux, Croix de guerre, 111, avenue de Lutèce, à La Garenne-Colombes, Seine) ; les parties et les témoins signent ; ébéniste à Eaubonne (95) en 1946 avec son épouse et 4 enfants (recensement d'Eaubonne) ; + 17.06.1982, à Montpellier. Paris et Eaubonne
- Albert Jean (fs François Marius et Anna, Appollonie GROLIER) ° 13.08.1912, à Beaulieu ; + 01.09.1918, à Beaulieu, " à l'âge de six ans" (plaque souvenir)
- Louis Camille Jacques (fs Antonin Louis et Delphine HÉRAT) ° le 17.07.1891, à Castelnau-le-Lez (mais, la même année, ses parents sont signalés au recensement de Saint Aunès, chez les beaux-parents de Louis et sans Camille) ; signalé au recensement de 1901 de Beaulieu, avec ses parents ; signalé au recensement de 1906 de Saint Aunès avec ses parents et ses grands-parents maternels, au "Quartier haut" ; classe 1911 ; il est commerçant armurier quand il part à l'armée ; sa description physique est alors : cheveux et yeux : châtain, visage long, oreilles écartées, taille : 1 m 62, nez :(dos : court, base : horizontal, hauteur : moyen, saillie et largeur : petit), front : (inclinaison : fuyant, hauteur : grand, largeur : moyen) ; n° 22 de la liste du canton de Castries ; incorporé à compter du 09.10.1912 au 141e régiment d'infanterie de Marseille ; caporal le 01.10.1913 ; sergent le 15.07.1914 ; parti aux armées le 07.08.1914 ; évacué pour blessure le 19.08.1914 (ou le 20, selon l'extrait qui suit : "Blessé au combat de Dieuze (Moselle), le 20 août 1914 par éclat d'obus à la tête" ; rejoint les armées le 10.10.1914 ; cité à l'ordre du régiment (n° 1029 bis du 11.10.1918) : "Sous-officier énergique ayant beaucoup d'autorité sur ses hommes. S'est distingué au cours des opérations du 2 au 3 septembre 1918 par son courage et son sang froid. Croix de guerre étoile de bronze" ; adjudant le 10.10.1918 ; affecté à Arras (62), le 27.12.1918 ; aux armées jusqu'au 16.08.1919 ; médaille de la victoire ; médaille commémorative de la grande guerre ; envoyé en congé illimité, le 17.08.1919, à Mauguio (34) ; classé affecté spécial des télégraphes comme commis à Paris, du 20.10.1919 au 14.11.1919 ; mis en disponibilité le 15.11.1919 ; affecté pour ordre au 81e régiment d'infanterie, le 15.01.1920 ; maintenu au 81e régiment d'infanterie, le 01.01.1924 ; position sans affectation, le 01.01.1929 ; affecté au centre de mobilisation d'infanterie n° 163, le 15.12.1936 ; puis au n° 162, le 25.01.1939 ; rappelé à l'activité, le 23.08.1939, affecté au dépôt n° 162 ; arrivé au corps le 23.08.1940 ; adresses successives : il réside à Paris, à son incorporation ; il est le 15.12.1919 à Mauguio, au mas de Latour ; le 30.06.1921, il habite à Montpellier "rue des deux ponts 13" et est commis des postes ; idem en mars 1925 ; La Vie Montpelliéraine du 26.02.1921 annonce : "Nous apprenons avec plaisir les fiançailles de Mlle Germaine RIVOIRARD, fille de M. J. RIVOIRARD, le sympathique armurier bien connu à Montpellier, et de Mme, avec M. Camille EUZET, commis des PTT à Paris, fils de M. Antoine EUZET, très estimé dans nos régions et de Madame" ; x Germaine Philomène Jeanne RIVOIRARD, le 04.06.1921, à Montpellier ; le compte rendu de la journée est donné par La Vie Montpelliéraine du 11.06.1921 : "Le 4 juin, il a été procédé en la mairie de Montpellier, au mariage civil de M. Camille EUZET (...) et de Mlle Germaine RIVOIRARD (...). Les témoins étaient : M. J. RIVOIRARD, oncle de la mariée, et M. DURAND, parent du marié. M. ALBIGÈS, adjoint au maire, ami de la famille, présidait la cérémonie. Il a prononcé une émouvante allocution, rendant hommage aux qualités de la jeune épouse qu'il a pu apprécier depuis son jeune âge et a fait aux jeunes mariés ses meilleurs voeux de bonheur. La bénédiction nuptiale a été donnée le même jour à onze heures, en l'église Saint-Denis, resplandissante de lumière et artistiquement décorée de fleurs. La jeune mariée, très distinguée en sa toilette de charmeuse blanche garnie de dentelles Chantilly, fit son entrée au bras de son père au son d'une marche nuptiale brillamment exécutée par M. BORNE, organiste. Elle était suivie d'un essaim de jeunes filles aux toilettes ravissantes et formant un groupe on ne peut plus gracieux. C'est M. le curé de Saint-Denis qui a béni les jeunes époux et a prononcé une belle allocution sur les droits et devoirs du mariage chrétien. A l'offertoire, tandis que les chants et les orgues alternaient, un service d'honneur très correct, composé de Mlle Amélie SAMUEL, cousine de la mariée, accompagnée de M. PAGÈS, de Mireval, et Mlle Odette JOULIÉ, amie de la mariée, accompagnée de M. ATGER, ami du marié, recueillaient avec une bonne grâce souriante, les offrandes pour les pauvres de la paroisse. Pendant la messe, nous avons eu le plaisir d'entendre M. MARTY exécuter quelques jolis morceaux de flûte et Mlle Odette JOULIÉ dont tout le monde put admirer la jolie voix. A la sacristie, long fut le défilé d'amis accourus pour présenter aux nouveaux époux compliments et souhaits du plus grand bonheur. Après la cérémonie, tous les invités se sont réunis au Lez où, sur des tables savamment décorées de fleurs par les soins de M. ROUSSEL, le vatel GAUSSERAND servait un menu de choix. Au déjeuner un compliment fut adressé aux jeunes époux par deux charmantes fillettes, Mlles Marcelle CHAPELON et Marguerite VERDEILLE ; au champagne, un toast et un discours des plus spirituels ont été prononcés par M. BRIOL. Ensuite divers jeux pleins d'entrain et une petite sauterie divertirent les invités jusqu'à l'heure du lunch qui clôtura gaiement dans l'animation des chants cette journée de bonheur. A dix heures, les jeunes époux quittaient leurs parents et amis pour s'envoler vers la Belgique. Nos voeux de bonheur les y accompagnent." ; signalé au recensement de Montpellier de 1931 comme propriétaire, "rue des deux ponts 4", avec son épouse et leur fils Hubert ; + 21.03.1972, à Montpellier. Montpellier (branche installée au XXe siècle), Castelnau-le-Lez, Mauguio, Saint-Aunès
- Marthe, Jeanne (fa Antonin Louis et Delphine HÉRAT) ° 11.06.1900, à Beaulieu ; signalée au recensement de 1901, au
foyer de ses parents ; + 18.07.1901, à Beaulieu.
Elie Etienne (fs Antonin et Marie Jeanne MARQUIÉ) ° 20.03.1910, à Beaulieu (34) ; en marge de l'acte, indication du jugement du tribunal de Montpellier du 22.08.1919 l'ayant déclaré "pupille de la Nation" ; signalé au recensement de Beaulieu de 1911 avec ses parents ; signalé au recensement de Beaulieu de 1921 avec sa mère (veuve) et son frère Marius, au "Quartier bas" ; pensionnaire à l'école libre Saint-Benoit d'Ardouane (commune de Riols, dans l'hérault), de 1922 à 1927 ; le parent référent est alors Mme Joseph VALÈS (tante maternelle d'Elie) qui habite 7, rue de la Dalbade, à Toulouse, comme on le voit dans la fiche de rentrée de Pâques 1922 d'un cahier des archives de l'école ; signalé au recensement de Vendargues de 1931, avec son frère Marius, comme pensionnaire chez Léopold HERMET (propriétaire), au "Quartier de la Berthassade" (le recensement de Vendargues de 1936 précise le lieu pour le même Léopold HERMET, dans le même quartier : "rue de la Fontaine") ; Le Petit Méridional du 01.10.1933 indique qu'il obtient le brevet de Préparation Militaire Supérieure, au titre du Service de Santé ; étudiant à la Faculté de Médecine de Montpellier, il est secrétaire de l'Association Générale des Etudiants de Montpellier (A.G.E.M.) ; L'Eclair du 04.03.1934 fait paraître un texte sous sa signature où, en tant que secrétaire de cette association, il appelle à soutenir et à participer au monôme des étudiants de la Faculté de Droit qui protestent car, depuis de longs mois, deux chaires sont vacantes ; il insiste sur la solidarité nécessaire et conclut : "Manifestez avec calme, mais avec autorité et énergie, il ne vous sera pas refusé ce qui vous est dû" ; il est nommé membre honoraire du Cercle universitaire Franco-Polonais (L'Eclair du 09.05.1934) ; la section corporative des étudiants en médecine constitue son nouveau bureau, le 23.11.1934 : il en devient le vice-président (le président est LÉOTHAUD) et il est aussi délégué à l'A.G.E.M. avec LÉOTHAUD ; L'Eclair du 29.12.1934 fait paraître un article de Georges LAFFITTE, président de l'Union Nationale des Etudiants de France ; l'action corporative des associations est rappelée et certains efforts soulignés, en particulier pour les étudiants en médecine ; le rôle d'Elie EUZET est rappelé, "dont les campagnes concernant les problèmes des étrangers en médecine, contribuent à assainir la région et ainsi, le pays" ; cette question de l'accès des médecins étrangers devient particulièrement aiguë en avril 1935. Un peu avant, les étudiants de l'Université de Montpellier envoient une délégation aux obsèques du professeur FLAHAUT : "MM. LÉOTHAUD, président de l'A.G.E.M., Noël LAJOUS et EUZET, représentant des diverses facultés" (L'Eclair du 07.02.1935) ; au bal des étudiants en pharmacie, on note la présence de "MM. LÉOTHAUD, président de l'A.G.E.M., NOËL, président de l'Office de Droit, EUZET, vice-président de la Corpo de Médecine" (L'Eclair du 14.02.1935) ; suite à une assemblée générale des étudiants en médecine de Montpellier, réunie le 31 janvier, où ont été demandées la restriction des naturalisations, une plus grande sévérité dans les équivalences, l'impossibilité pour les étudiants étrangers d'occuper des postes d'internes ou d'externes dans les hôpitaux et de faire des remplacements de médecins ou d'internes, une gréve se tient les 10 et 11 avril pour protester contre l'inertie des pouvoirs publics sur ces questions ; discours (LÉOTHAUD réfute l'accusation de xénophobie), monôme, délégation ("composée de MM. LÉOTHAUD, EUZET, VIDAL, ENJALBERT et GUYONET, tous de la Corpo de médecine") qui se rend à la préfecture pour déposer ses revendications ; L'Eclair du 11.04.1935 reprend en détails ces évènements et illustre son article par trois photos des manifestations ;
il est président de la Corpo de Médecine en 1936 ; à ce titre, à l'occasion du bal annuel de la Médecine, à l'hôtel Métropole de Montpellier, il prend le premier la parole "pour remercier tout d'abord tous ceux qui avaient bien voulu répondre à son invitation. Au point de vue professionnel, (il) exprime les revendications estudiantines au sujet des difficultés de surmonter devant la crise. Et, en ce qui concerne les étudiants étrangers, il sut, en quelques mots, les assurer du meilleur accueil et d'une franche sympathie." (L'Eclair du 23.01.1936) ; docteur en médecine ; diplômé du centre de chirurgie urinaire de la faculté de médecine de Paris (information de la famille) ; diplômé supérieur d'hygiène (information de la famille) ; x Paule BERLIOZ, le 03.03.1936, à Perpignan (66) ; pas de Cm ; il demeure à Banyuls-dels-Aspres (66) quand il se marie ; le 12.06.1936, il donne procuration à son frère Marius pour vendre des immeubles situés à Beaulieu ; dans cet acte en brevet, il est indiqué comme "étudiant en médecine, actuellement médecin auxiliaire en garnison à Perpignan et Madame Paule BERLIOZ, son épouse, sans profession, demeurant et domiciliés ensemble à Perpignan, rue Alsace-Lorraine, n° 1" (notaire Pierre BORDES, de Perpignan) ; cette procuration est jointe à l'acte de vente de ces immeubles, le 21.06.1936 (notaire Pierre Marie Marc François MILHAU, de Castries - voir les détails à l'article de Marius) ; lauréat de l'université de Montpellier, il soutient sa thèse le 20.01.1937 (Le Petit Méridional du 16.01.1937) ; Il est médecin généraliste à Bassoues, dans le Gers, quand sa fille Nicole naît à Tarbes, le 10.08.1937 ; c'est ensuite qu'il s'installe à Perpignan avec sa famille ; médecin auxiliaire de réserve, de la 16e section des infirmiers militaires, il est nommé au grade de médecin sous-lieutenant de réserve et maintenu (Le Petit Méridional du 09.03.1937) ; administrateur-rédacteur de la Revue médicale, "6, rue du Palais", à Montpellier (Annuaire de l'Hérault de 1939) ; médecin-lieutenant de réserve, il est rappelé à l'activité et affecté, le 05.04.1940, comme médecin-lieutenant au 417ème R.P. ; prisonnier de guerre en 1940 ; mis à disposition de la commune de Wattrelos (59) comme médecin, par l'autorité allemande, du 08.07.1940 au 08.10.1940 ; hospitalisé à l'hôpital militaire Scrive, de Lille, il est libéré pour raison de santé, le 04.10.1940 ; médecin urologue dont le cabinet est "6, rue Jeanne-d'Arc", à Perpignan ; sportif accompli, il a aussi des dons littéraires et artistiques (peinture, musique) : voir ses tableaux et d'autres photos en "suite 2" de Perpignan ; + 09.04.1996, à Perpignan ; (+) à Vendargues (34). Perpignan
Au centre, Elie EUZET, entre Marie Jeanne MARQUIÉ et son frère, Pascal MARQUIÉ
A l'arrière : "soeur Prosper" (Anna MARQUIÉ, tante de Marie-Jeanne)
Devant : Armande EUZET et Marius EUZET
- Marius (fs Antonin et Marie Jeanne MARQUIÉ) ° 05.07.1912, à Beaulieu ; le déclarant est Antonin EUZET, son père ; le 22.08.1919, le Tribunal de Montpellier le déclare "pupille de la Nation" ; signalé au recensement de Beaulieu de 1921 avec sa mère (veuve) et son frère Elie, au "Quartier bas" ; signalé au recensement de Vendargues de 1931, avec son frère Elie, comme pensionnaire chez Léopold HERMET (propriétaire), au "Quartier de la Berthassade" (le recensement de Vendargues de 1936 précise le lieu pour le même Léopold HERMET, dans le même quartier : "rue de la Fontaine") ; dans ce recensement de Vendargues de 1931, il est indiqué comme mécanicien, travaillant chez CHAY (dans le recencement suivant, Louis CHAY est patron et mécanicien, route Nationale) ; le 12.06.1936, son frère Elie (en garnison à Perpignan) lui donne procuration pour vendre des immeubles situés à Beaulieu ; (notaire Pierre BORDES, de Perpignan) ; dans cet acte, il est indiqué comme cultivateur, "demeurant et domicilié à Castries, au domaine de Fontmagne" ; cette procuration est jointe à l'acte de vente de ces immeubles ; le 21.06.1936, en son nom et au nom de son frère, il vend à Guillaume Claude EUZET des immeubles à Beaulieu qui appartenaient à leur père, Antonin EUZET qui, lui-même, les tenait de son père, Etienne EUZET : "1/ Un bâtiment rural avec cuve et petite cour attenante, avec passage et puits communs et confrontant SABADEL, BAFFI (Pierre), TRAZIC et le père de l'acquéreur. Cet immeuble situé sur le territoire de la commune de Beaulieu, cadastré section B, n° 346, lieu dit Le Village pour une contenance totale, y compris le sol des bâtiments, de 87 centiares environ. 2/ Une pièce de terre vigne sise même commune, cadastrée section A, n° 115, lieu dit Poujalas d'une contenance de douze ares environ et confrontant Gabriel LIOURE, VIANÈS et de BRIGNAC. 3/ Une pièce de terre vigne sise même commune, cadastrée section A, n° 624, lieu dit Les Bourgades d'une contenance de 29 ares 78 centiares environ et confrontant Marius TEULON, Justin GRAS, FERRIER et Gustave TEULON" (...) le prix est de 4000 francs que "l'acquéreur a payé à l'instant en bonnes espèces de cours comptées et délivrées hors la vue du notaire soussigné à M. Marius Ernest EUZET qui le reconnaît et lui en fait quittance" ; ces immeubles sont libres de toutes hypothèques ; l'acte est fait et passé en l'étude (notaire Pierre Marie Marc François MILHAU, de Castries) ; x Raymonde Paule Noémie CHASSEFIERE, le 19.10.1940, à Vendargues ; + 30.05.2002, à Lunel, au "9, avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny" (34).
- Armande Clotilde (fa Antonin et Marie Jeanne MARQUIÉ) ° 29.01.1914, à Beaulieu ; en marge de l'acte, indication du jugement du tribunal de Montpellier du 22.08.1919 l'ayant déclaré "pupille de la Nation" ; + 12.11.1927, à Mirande (32), en son domicile, "avenue Laplagne".
Armande EUZET, décédée à 13 ans
Cinquième génération ; "La lignée". (générations 20) :
La situation d'après le recensement de 1901 :
Avec six ménages ayant au moins une personne née EUZET en 1901, le patronyme s'est bien conservé à Beaulieu, au
seuil du XXème siècle.
3/ Questions
Enfant mort-né (fs ou fa Guillaume Claude et Marie-Louise WERNERT) °+ 07.01.1932, à Beaulieu, "présentement sans vie" (l'acte ne précise pas si c'est un garçon ou une fille). Florensac
Etienne Auguste (fs Guillaume Claude et Marie-Louise WERNERT) ° 22.10.1932, à Beaulieu ; signalé au recensement de Florensac (34) de 1936, avec ses parents, à " Saint-Apolis" ; (+) 30.12.2008, à Pézenas (34). (le reste, confidentiel). Florensac et Pézenas
René Emilien (fs Guillaume Claude et Marie-Louise WERNERT) ° 04.04.1936, à "la campagne Saint-Apolis", commune de Florensac (le reste, confidentiel). Florensac
- Claude (confidentiel)
- Albert (confidentiel)
- Gerard (confidentiel)
- Nicole (confidentiel)
- Martine (confidentiel)
- Armand (confidentiel)
- Christian (confidentiel)
- Regine (confidentiel)
- Marie Claude (confidentiel)
- Sylvie (confidentiel)
- Martial François (fs Emilien Joseph et Fernande CHEFDEVILLE) ° 23.06.1942, à Eaubonne (95) ; + 16.05.1990, à Beaulieu (le reste, confidentiel)
Sixième génération ; "La lignée". (générations 21) :
- Christian (confidentiel)
- Nathalie (confidentiel)
- Laurent (confidentiel)
- Severine (confidentiel)
- Marie Céline (confidentiel)
- Catherine (confidentiel)
- Sandra (confidentiel)
- Caroline (confidentiel)
- Louise (confidentiel)