La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

La branche de Perpignan.
(T 64)



Pour mieux situer les EUZET de Perpignan, il est suggéré:

De retrouver les EUZET de Perpignan dans la généalogie de la lignée des EUZET du Triadou : "La lignée" (générations 19 et 20 ) et dans Beaulieu



Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement
ca : vers, environ
AD : Archives départementales












La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
L'année 1940
L'année 1946

1/ La présentation du lieu


La gare de Perpignan. Le centre du monde ?
(début XXe siècle. Collection J. TOSTI)

2/ L'état des connaissances

- génération 1 (
"La lignée". génération 19) :

Elie Etienne (fs Antonin et Marie Jeanne MARQUIÉ) ° 20.03.1910, à Beaulieu (34) ; docteur en médecine ; signalé au recensement de Beaulieu de 1911 avec ses parents ; signalé au recensement de Beaulieu de 1921 avec sa mère (veuve) et son frère Marius, au "Quartier bas" ; pupille de la Nation ; pensionnaire à l'école libre Saint-Benoit d'Ardouane (commune de Riols, dans l'hérault), de 1922 à 1927 ; le parent référent est alors Mme Joseph VALÈS (tante maternelle d'Elie) qui habite 7, rue de la Dalbade, à Toulouse, comme on le voit dans la fiche de rentrée de Pâques 1922 d'un cahier des archives de l'école ; signalé au recensement de Vendargues de 1931, avec son frère Marius, comme pensionnaire chez Léopold HERMET (propriétaire), au "Quartier de la Berthassade" (le recensement de Vendargues de 1936 précise le lieu pour le même Léopold HERMET, dans le même quartier : "rue de la Fontaine") ; Le Petit Méridional du 01.10.1933 indique qu'il obtient le brevet de Préparation Militaire Supérieure, au titre du Service de Santé ; étudiant à la Faculté de Médecine de Montpellier, il est secrétaire de l'Association Générale des Etudiants de Montpellier (A.G.E.M.) ; L'Eclair du 04.03.1934 fait paraître un texte sous sa signature où, en tant que secrétaire de cette association, il appelle à soutenir et à participer au monôme des étudiants de la Faculté de Droit qui protestent car, depuis de longs mois, deux chaires sont vacantes ; il insiste sur la solidarité nécessaire et conclut : "Manifestez avec calme, mais avec autorité et énergie, il ne vous sera pas refusé ce qui vous est dû" ; il est nommé membre honoraire du Cercle universitaire Franco-Polonais (L'Eclair du 09.05.1934) ; la section corporative des étudiants en médecine constitue son nouveau bureau, le 23.11.1934 : il en devient le vice-président (le président est LÉOTHAUD) et il est aussi délégué à l'A.G.E.M. avec LÉOTHAUD ; L'Eclair du 29.12.1934 fait paraître un article de Georges LAFFITTE, président de l'Union Nationale des Etudiants de France ; l'action corporative des associations est rappelée et certains efforts soulignés, en particulier pour les étudiants en médecine ; le rôle d'Elie EUZET est rappelé, "dont les campagnes concernant les problèmes des étrangers en médecine, contribuent à assainir la région et ainsi, le pays" ; cette question de l'accès des médecins étrangers devient particulièrement aiguë en avril 1935. Un peu avant, les étudiants de l'Université de Montpellier envoient une délégation aux obsèques du professeur FLAHAUT : "MM. LÉOTHAUD, président de l'A.G.E.M., Noël LAJOUS et EUZET, représentant des diverses facultés" (L'Eclair du 07.02.1935) ; au bal des étudiants en pharmacie, on note la présence de "MM. LÉOTHAUD, président de l'A.G.E.M., NOËL, président de l'Office de Droit, EUZET, vice-président de la Corpo de Médecine" (L'Eclair du 14.02.1935) ; suite à une assemblée générale des étudiants en médecine de Montpellier, réunie le 31 janvier, où ont été demandées la restriction des naturalisations, une plus grande sévérité dans les équivalences, l'impossibilité pour les étudiants étrangers d'occuper des postes d'internes ou d'externes dans les hôpitaux et de faire des remplacements de médecins ou d'internes, une gréve se tient les 10 et 11 avril pour protester contre l'inertie des pouvoirs publics sur ces questions ; discours (LÉOTHAUD réfute l'accusation de xénophobie), monôme, délégation ("composée de MM. LÉOTHAUD, EUZET, VIDAL, ENJALBERT et GUYONET, tous de la Corpo de médecine") qui se rend à la préfecture pour déposer ses revendications ; L'Eclair du 11.04.1935 reprend en détails ces évènements et illustre son article par trois photos des manifestations ;


A la sortie de la Faculté de Médecine, les étudiants se forment en monôme
(L'Eclair du 11.04.1935)


Les étudiants défilant dans la cour de l'Eclair
(L'Eclair du 11.04.1935)


Le monôme place de la Comédie, peu avant la dislocation
(L'Eclair du 11.04.1935)


il est président de la Corpo de Médecine en 1936 ; à ce titre, à l'occasion du bal annuel de la Médecine, à l'hôtel Métropole de Montpellier, il prend le premier la parole "pour remercier tout d'abord tous ceux qui avaient bien voulu répondre à son invitation. Au point de vue professionnel, (il) exprime les revendications estudiantines au sujet des difficultés de surmonter devant la crise. Et, en ce qui concerne les étudiants étrangers, il sut, en quelques mots, les assurer du meilleur accueil et d'une franche sympathie." (L'Eclair du 23.01.1936) ; diplômé du centre de chirurgie urinaire de la faculté de médecine de Paris ; diplômé supérieur d'hygiène ; x Paule BERLIOZ, le 03.03.1936, à Perpignan (66) ; pas de Cm ; il demeure à Banyuls-dels-Aspres (66) quand il se marie ; le 12.06.1936, il donne procuration à son frère Marius pour vendre des immeubles situés à Beaulieu ; dans cet acte en brevet, il est indiqué comme "étudiant en médecine, actuellement médecin auxiliaire en garnison à Perpignan et Madame Paule BERLIOZ, son épouse, sans profession, demeurant et domiciliés ensemble à Perpignan, rue Alsace-Lorraine, n° 1" (notaire Pierre BORDES, de Perpignan) ; cette procuration est jointe à l'acte de vente de ces immeubles, le 21.06.1936 (notaire Pierre Marie Marc François MILHAU, de Castries - voir les détails à l'article de Marius, dans le fichier de Beaulieu) ; lauréat de l'université de Montpellier, il soutient sa thèse de doctorat le 20.01.1937 (Le Petit Méridional du 16.01.1937) ; le sujet de sa thèse est : "La maladie polykystique des reins chez l'adulte" ;


Attestation de la thèse de doctorat

Il dédie sa thèse à son tuteur, le baron DURAND de FONTMAGNE, à son épouse et à ses amis, les familles HERMET, SABATIER, CHASSEFIÈRE, "à qui me rattachent des souvenirs si touchants". Pour son tuteur et son épouse, il écrit dans la dédicace de sa thèse : "En souvenir de mon profond attachement qu'aucune séparation d'aucune sorte ne pourra empêcher, je vous envoie cet exemplaire de ma thèse qui est le gage de mon travail mais aussi de l'aide que vous m'avez apportée. Je ne puis pas oublier, au jour de la consécration de mes études tout ce que représente pour moi le réconfort matériel et moral que vous m'avez donné depuis toujours et l'exemple familial que j'ai sans cesse trouvé chez vous. Je vous prie de vouloir faire part de ces sentiments à toute votre famille et de croire à mon entière affection."

Il est médecin généraliste à Bassoues, dans le Gers, quand sa fille Nicole naît à Tarbes, le 10.08.1937 ; c'est ensuite qu'il s'installe à Perpignan avec sa famille ; médecin auxiliaire de réserve, de la 16e section des infirmiers militaires, il est nommé au grade de médecin sous-lieutenant de réserve et maintenu (Le Petit Méridional du 09.03.1937) ; administrateur-rédacteur de la Revue médicale, "6, rue du Palais", à Montpellier (Annuaire de l'Hérault de 1939) ; médecin-lieutenant de réserve, il est rappelé à l'activité et affecté, le 05.04.1940, comme médecin-lieutenant au 417ème R.P. ; prisonnier de guerre en 1940 ; mis à disposition de la commune de Wattrelos (59) comme médecin, par l'autorité allemande, du 08.07.1940 au 08.10.1940 ; hospitalisé à l'hôpital militaire Scrive, de Lille, il est libéré pour raison de santé, le 04.10.1940 ; médecin urologue dont le cabinet est "6, rue Jeanne-d'Arc", à Perpignan ; sportif accompli, il a aussi des dons littéraires et artistiques (peinture, musique) : voir ses tableaux et d'autres photos en "suite 2" ; + 09.04.1996, à Perpignan ; (+) à Vendargues (34). Beaulieu


Le docteur Elie EUZET, dans son cabinet médical
de la rue Jeanne d'Arc, à Perpignan.
(archives de Mme Martine EUZET-VICKERY)



- génération 2 ( "La lignée". génération 20) :

Nicole Armande (fa Elie et Paule BERLIOZ) ° 10.08.1937, à Tarbes (65) ; + 15.09.2000, à Reims (51) ; (le reste, confidentiel)

Martine Henriette (fa Elie et Paule BERLIOZ) ; (confidentiel)


Elie et sa petite Martine
(archives de Mme Martine EUZET-VICKERY)





3/ L'année 1940



Rappelé à l'activité

Médecin-Lieutenant

Mis à disposition de la commune de Wattrelos

Libéré
pour raison de santé

Confirmation
de la libération


4/ Les années 1945-1946



Prisonnier rapatrié de
Perpignan

(il est, devant, le 2ème, à gauche)

Il refuse toute action politique

Il est remercié par
le bureau de l'A.P.G.
de Perpignan

Les remerciements sont
signalés au ministre
des Anciens Combattants







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Les lignées issues de l'Hérault

Perpignan (suite 1)

Perpignan (suite 2)