La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

Les branches de Paris.
(T 33)



Pour mieux situer les EUZET de Paris, il est suggéré:

De retrouver les EUZET de Paris dans la généalogie de la lignée des EUZET de Saint-Gély-du-Fesc et du Triadou, du XIVème siècle au XXIème siècle (générations 14 à 21) : "La lignée"



Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement










La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions (les EUZET qui restent à positionner).
Notes.

La présentation du lieu

(à compléter, en fonction des adresses des EUZET ayant habité à Paris)

L'état des connaissances

1ère branche venue de Montpellier (34)
2ème branche venue de Montpellier (34)
3ème branche venue de Montpellier (34)
4ème branche venue du Broc et d'Issoire (63)
5ème branche venue d'Ardes-sur-Couze (63)
6ème branche venue de Saint-Etienne (42)
7ème branche venue de Toulouse (31)
8ème branche venue d'Aix-en-Provence (13)
Des demoiselles EUZET installées à Paris après leur mariage.
Les EUZET qui ont résidé temporairement à Paris (de Viols-le-Fort, de Beaulieu).



1 / Une première branche venue de Montpellier (34)

Les générations 1 à 4

1ère génération ( "La lignée" - génération 14) :

- Etienne (fs Fulcrand et Catherine Antoinette FESQUET) ° 05.12.1777, paroisse Sainte Anne, de Montpellier (parrain : Etienne FESQUET) ; serrurier, d'abord à Montpellier, en 1801 (l'acte de licitation et partage, après le décès de son père, entre les frères et soeurs ne précise pas le lieu, ce qui laisse supposer que c'est à Montpellier mais Etienne ne participe pas à la licitation pour le champ et la vigne, ce qui peut aussi laisser penser qu'il ne souhaitait pas rester dans cette ville).

On le retrouve ensuite à Paris (au moins à partir de 1811) ; x Catherine BELLIER (ou BELIER, selon les actes), en 1811 à Paris, 10ème arrondissement ancien (le registre des Archives de Paris qui donne ce renseignement n'est pas plus explicite) ; le couple habite à Paris "rue Mazarine n° 86 (6ème arrondissement) en 1811 ; en effet, le 13.11.1811, c'est leur domicile quand ils font baptiser à Paris leur fille Honorine Catherine Aimée, dans l'église Saint-Germain-des-Prés, mais celle-ci était née le 17.05.1808 (sans précision de lieu) ; le parrain de baptême est Antoine DAT (le métier n'est pas indiqué mais on trouve, à cette époque, un Antoine DAT, serrurier) et la marraine est Marguerite DUFOUR ; le père, le parrain et la marraine signent.

Un an plus tard, le couple habite à Paris "rue de la Harpe n° 6" (5ème arrondissement), là où naît leur fille Sophie Etiennette, le 06.12.1812 ; elle est baptisée le même jour, à Paris, paroisse Saint Séverin ; le parrain est André HERAUD (serrurier, rue des Saints Pères n° 34) et la marraine est Marguerite Sophie GUILLEMEIN (fille majeure, rue du Mont-blanc n° 51) ; le parrain et la marraine signent avec le père.

La rue de la Harpe sur le plan de Turgot de 1734-1739
(On comprend que la percée du futur boulevard Saint Michel
empruntera une bonne moitié du parcours de la rue de la Harpe,
pour aboutir au carrefour du Luxembourg qui est indiqué ici sous
le nom de "place Saint Michel".)

La rue de la Harpe avant 1914
(où habitait Etienne, en 1812, au n° 6)

Le 16.07.1831, une annonce passée dans La Bibliographie de la France était ainsi libellée : "Caractères à l'usage de MM. les graveurs et lithographes. A Paris, chez EUZET, rue de l'Arbre-Sec, n° 64." Il est évident que l'on retrouve là notre Etienne EUZET, la fabrication de ces caractères étant une spécialité de serrurier. Le 64 (anciennement le 241 et devenu aujourd'hui le 62) est tout proche de la rue Saint Honoré où il y avait des graveurs et dépend de l'église de Saint Germain l'Auxerrois (qui donne sur la même rue).

Le 20.01.1837, Etienne EUZET est à Montpellier où il passe un acte notarié avec son frère Jean Baptiste Germain EUZET : c'est cet acte (concernant la succession de leurs parents et de leur frère aîné, Jean Jacques Fulcrand) qui donne la filiation sans ambiguïtés d'Etienne EUZET serrurier demeurant à Paris" (à noter que deux fils de Baptiste seront également serruriers mais à Montpellier : Jacques Louis et Charles, ce dernier devant ensuite exercer et s'installer à Sète puis à La Ciotat).

Fin de l'acte notarial de 1837 avec le paraphe et la signature d'Etienne EUZET (sur la gauche) et la signature de son frère Baptiste
(sur la droite). Cette signature d'Etienne se retrouve aussi dans l'acte de partage de 1801 et dans les actes de baptême de 1811 et de 1812.

Par contre, le nom d'Etienne EUZET ne se retrouve pas dans l'Almanach-Bottin du commerce de Paris de 1842 (ni dans la liste alphabétique des artisans-commerçants ni dans la liste des serruriers). Son décès doit donc se placer entre l'acte de Montpellier (janvier 1837) et la confection des listes de cet almanach (1841-1842). Le seul EUZET indiqué est Vincent, marchand de vins, au 36, rue Cossonnerie (voir Les EUZET de Sète à Paris. )

2ère génération ( "La lignée - génération 15") :

- Honorine Catherine Aimée (fa Etienne et Catherine BELLIER) ° 17.05.1808, à Paris ? ; baptême le 13.11.1811, à Paris ; célibataire ; elle a un enfant naturel, Etienne Edouard EUZET, le 21.10.1834, à Paris (10ème arrondissement) ; elle reconnaît son fils le 05.11.1849 et la reconnaissance est enregistrée le 19.01.1853 ; elle réside alors "22, rue du Dragon" (6ème arrondissement) ; elle est modiste ; + 28.03.1857, à Paris (10ème arrondissement) ; il y a un jugement du Tribunal civil de première instance de la Seine, le 04.03.1863, à propos du nom de son fils et de la reconnaissance faite par le père, Jacques EAUD. (voir les renseignements sur les conjoints, à l'article Jacques EAUD, dans Paris (suite 1)
- Marie Catherine Félicité (fa ? Etienne et Catherine BELLIER) ; ° ca 1810-1811 (56 ans le 28.12.1867, 58 ans le 30.01.1868 et 61 ans le 02.02.1872) ; sage-femme ; x Joseph, Adolphe, Antoine BONCOURT, les 11 et 18.06.1837, à Paris (11ème arrondissement ancien), d'après l'état civil, non filiatif, reconstitué après les destructions de 1870 ; c'est probablement une autre fille d'Etienne EUZET et de Catherine BELLIER, compte tenu des années de naissance, de mariage et de l'arrondissement qui semble être celui du nouveau domicile du couple ; reçue sage-femme, le 03.12.1839, à Paris (le Recueil des actes administratifs qui donne l'information signale aussi qu'elle habite "rue St-Dominique, 152" (dans son édition de 1844) et "St-Dominique-St-Germain, 140" (dans son édition de 1854) ; le 28.12.1867, elle déclare la naissance d'un garçon auquel elle donne le nom d'Ernest Léon JOANEZ ; il est né chez elle mais le 27.06.1868, Joseph Arthur Etienne BONCOURT et Renestine Alphonsine GARNIER reconnaissent l'enfant comme étant leur fils ; le 30.01.1868, c'est le mariage de son fils Alfred Léon BONCOURT avec Adeline Léontine BRANDAU ; le 02.02.1872, elle déclare la naissance de Berthe Fernande Etiennette BONCOURT, née chez elle, fille de Joseph Arthur Etienne BONCOURT et d'Anne Renestine Alphonsine GARNIER ; elle signe soit "EUZET" soit "f. BONCOURT" ; dans les actes de 1867 et 1872, elle est désignée ainsi : "Félicité EUZET femme BONCOURT" ; + 30.12.1879, à Paris, en son domicile, "rue Saint Dominique 79" ; l'âge indiqué au décès est 79 ans mais c'est certainement 69 ans qu'il faut lire, ce qui correspond aux autres références de 1867, 1868 et 1872 ; on peut aussi s'interroger quant au numéro de son domicile puisque c'était "rue Saint Dominique 154" pour ces mêmes trois années ; les déclarants au décès sont son mari et son beau-fils, Louis Charles Amédé MÉRAUD, mari de sa fille Zuléma Sophie Adelphine BONCOURT.
-
Etiennette Sophie (fa Etienne et Catherine BELLIER) ° 06.12.1812, à Paris ; x Joseph Hyppolite MERAUX, le 12.11.1837, à Paris (11ème arrondissement ancien, selon l'état civil reconstitué, aux AD 75) ; mariage religieux, le 09.12.1837, à l'église Saint-Etienne-du-Mont et l'acte indique que le mariage civil a été "prononcé aujourd'hui à la mairie du XIe arrondissement", donc le 9 décembre (et non le 12 novembre) ; dans cet acte de catholicité, il est écrit qu'elle est "coloriste" et qu'elle demeure "cloître Saint Benoît n° 11" (adresse qui est aussi celle de Joseph Hyppolite MERAUX) ; la bénédiction nuptiale est donnée en présence d'Alexis TROUVÉ (mécanicien, rue du Four M. le Prince n° 49), Charles Joseph STEENHOUWERS (artiste musicien, Passage de l'industrie n° 19), Louis Hector RENAUD (caissier, rue du Four M. le Prince n° 24) et Charles Amable Alexandre CHAUFTON (propriétaire, rue de Malte n° 14) ; elle signe avec son mari, le père de celui-ci et les témoins (par contre, il n'y a pas les signatures de ses deux parents : on ne sait pas s'ils étaient présents et on ignore également si l'adresse au 11 cloître Saint Benoît était aussi celle des parents (aussi bien les siens que celles des MERAUX) ; elle est journalière et demeure "avenue de Châtillon 16" (14ème arrondissement) quand elle décède ; + 25.03.1891, "boulevard de l'hôpital 47" (13ème arrondissement) ; elle est veuve et ses parents décédés quand elle meurt.

Les signatures d'Etiennette Sophie EUZET, Joseph Hyppolite MERAUX et Blaise MERAUX
(mariage catholique à Saint-Etienne-du-Mont, le 09.12.1837)

- Zuléma Sophie Adelphine (fa ? Etienne et Catherine BELLIER) ; ° dans le 11ème arrondissement ancien (6ème arrondissement nouveau), d'après une fiche du fonds de l'étude généalogique successorale COUTOT , il y a un renvoi sur BONCOURT : "Voir BONCOURT Zulema Sophie Adelphine", ce qui montre le lien avec la précédente (y compris en ce qui concerne l'arrondissement) ; la fiche de "Zulima Sophie Adolphine BONCOURT" indique seulement la date de son mariage, le 12.01.1864 mais il y a une autre fiche intéressante, celle d'Amédé Fernand MERAUD (habitant 4, rue Chauchat) qui se marie le 24.06.1894 dans le 9ème arrondissement ; ses parents sont Louis Charles Amédée MERAUD et Zuléma Sophie Adelphine BONCOURT ; on voit donc les liens entre les EUZET, les MERAUX (ou MERAUD) et les BONCOURT.

3ème génération ( "La lignée - génération 16") :

- Etienne Edouard (fs naturel reconnu Honorine Catherine Aimée et Jacques EAUD) ° 21.10.1834, à Paris (10ème arrondissement) ; il porte le nom d'EUZET, comme l'indique le jugement du Tribunal civil de première instance de la Seine du 04.03.1863. (voir les renseignements sur les conjoints, à l'article Jacques EAUD, dans Paris (suite 1)) ; employé ; il demeure à Paris, "boulevard Montparnasse n° 38" (15ème arrondissement) ; l'Indicateur des mariages à Paris (n° 1002, p. 3) indique qu'il est employé d'octroi quand il se marie ; x Victoire Alexandrine BRATEAU, le 07.04.1863, à Paris, 15ème arrondissement ; pas de Cm ; parmi les présents au mariage, "amis de l'épouse" il y a Jacques EAUD (menuisier, 60 ans, qui habite aussi au 38, boulevard Montparnasse et qui, en fait, est le père) ; il signe ; + avant 1884, selon le dossier militaire de Georges Clément, leur fils ; le même dossier indique aussi qu'ils demeuraient à Paris, "rue de Rocroy 30" (10ème arrondissement).

4ème génération ( "La lignée - génération 17") :

- Georges Clément (fs Etienne Edouard et Victoire Alexandrine BRATEAU) ° 01.02.1864, à Paris, au domicile de ses père et mère, "boulevard Montparnasse n° 38" (15ème arrondissement) ; condamné à un mois de prison pour vol, à Montargis (Loiret), le 19.05.1880 ; classe 1884 : son dossier militaire ouvert dans l'année de ses 20 ans indique qu'il est domicilié à Paris, "rue Rocroy 30" (10ème arrondissement), adresse de ses parents (en fait, uniquement de sa mère, veuve) mais qu'il réside alors à Épernon (Eure-et-Loir), son métier étant jardinier ; par contre, il n'est pas signalé dans les recensements d'Épernon pour 1881 et 1886 ; n° 188 du tirage au sort du canton du 10ème arrondissement de Paris ; absent au conseil de révision, il est déclaré bon pour le service armé ; description physique : cheveux et sourcils bruns, yeux gris, front couvert, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, taille 1 m 64 ; service au 54ème de ligne, à compter du 07.12.1886 (matricule 5372) puis au 148ème de ligne, à compter du 01.10.1887 ; envoyé en congé le 23.09.1889 ; le certificat de bonne conduite lui est refusé ; affecté dans la réserve puis dans l'armée territoriale au régiment d'infanterie de Soissons ; il ne répond pas à la convocation du 29.08.1891 pour sa première période de réserviste ; déclaré insoumis le 27.10.1892 ; rayé de l'insoumission, le 01.03.1902, par application des prescriptions de l'article 50, alinéa 4, de l'instruction du 04.09.1897, décision ministérielle du 01.02.1902, n° 699 ; il ne répond pas à la convocation du 29.09.1902 pour une période militaire ; déclaré insoumis, le 29.10.1903 ; les adresses successives indiquées sont "1 rue des Arquebusiers", à Paris (3ème arrondissement), le 04.09.1889 puis Valparaiso, au Chili, le 23.03.1890 ; rayé des contrôles de l'insoumission, le 12.03.1908, présomption acquise, il est à nouveau déclaré insoumis, le 28.10.1908 ; cette indication est la dernière du dossier militaire : elle fait penser qu'il n'est pas revenu en France et qu'il est, probablement, resté au Chili ; effectivement, le centre des archives générales de Santiago indique qu'il est décédé le 28.10.1900 à Santiago ou, plus précisément à Recoleta, dans la banlieue de Santiago du Chili ; il est indiqué comme Jorge Clemente EUZET BRATEAU, son père étant Edouardo EUZET et sa mère, Alejandrina BRATEAU ; il est toujours jardinier et est décédé à l'hôpital de San Vicente d'une coxaljie (c'est-à-dire d'une arthrite de la hanche d'origine tuberculeuse) ; le registre indique aussi qu'il est célibataire : la branche s'arrête donc avec lui.

Le certificat de décès de Georges Clément
(le 28.10.1900, à Santiago du Chili)



2 / Une deuxième branche venue de Montpellier (34)

1ère génération ( "La lignée - génération 15" ) :

- Jean Pierre Pascal (fs Jean Claude et Madeleine FONTANIEU) ° 20.07.1774, paroisse Notre-Dame-des-Tables, à Montpellier ; le parrain : Jean Pierre Pascal ROUSSET (négociant à Barcelone) ; parmi les signataires : Estevan GARRIGA ; x1 Geneviève Elisabeth BERTRAND : 10 frimaire an 8 (01.12.1799), à Montpellier, employé au département, "ayant congé absolu de service militaire" ; le 7 fructidor an IX (25.08.1801), il est premier témoin, àMontpellier, pour la déclaration de la naissance d'Ermance Louise Marie COMTE (soeur du philosophe Auguste COMTE, né lui-même le 19.01.1798, à Montpellier), fille de Louis Auguste COMTE, financier, et de Félicité Rosalie BOYER ; dans cet acte, il est indiqué comme "financier", âgé de 27 ans, habitant Montpellier ; l'autre témoin est aussi un financier de Montpellier, Esprit VIEL ; la naissance a eu lieu dans la maison Causse, rue Aiguillerie ; x2 Louise Bernarde AUTERACT 14 floréal an 13 (04.05.1805), à Montpellier ; Cm à la même date : régime dotal ; il y est indiqué comme financier et son père lui donne une "rente annuelle de 400 francs payable moitié de six en six mois par avance a dater de ce jour sans aucune retenue pendant la vie du dit EUZET père" ; pour l'observation de cette clause, Jean Claude EUZET affecte et hypothèque spécialement "sa maison sise en cette ville rue Boucherie n° 88" ; l'acte est passé dans la maison de François AUTERACT et tous signent ; Pascal signe "EUZET fils" (notaire François AUTERACT, de Montpellier) ; le 07.04.1809, il reconnaît au bénéfice de son épouse une somme de 2169 francs correspondant à la vente de terres qu'elle a fait, suite au partage des biens qui a eu lieu à la succession de sa mère ; pour assurer cette somme, Pascal affecte et hypothèque une maison et jardin qu'il possède à Montpellier, au faubourg Boutonnet, île Bécat ; pour plus de détails sur cet acte, voir Montpellier (suite 1), à l'article de Louise Bernarde AUTERACT (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier) ; jugement d'adjudication rendu par le tribulal civil de l'arrondissement de Montpellier, le 01.03.1814, concernant les biens de Jean Dominique AUTERACT ; à la suite de ce jugement, Pascal vend des terres qu'il a acquises à cette occasion ; c'est ce qui est indiqué dans l'acte de vente du 16.08.1814 à Pierre RÉFOUSSAT et à Gabriel CHAUCHON, agriculteurs de Lansargues ; au premier, il vend la moitié d'un champ à Lansargues, tènement de la Lauréasse, et un champ à Lansargues, tènement de Cascavel, les deux pour 695 francs ; au second, il vend l'autre moitié du champ au tènement de Lauriasse, pour 315 francs ; les acheteurs devront payer ces montants aux créanciers du sieur AUTERACT dans l'ordre qui sera établi dans le procès verbal d'ordre du tribunal civil ; dans l'attente du paiement, les propriétés acquises seront "en précaire jusqu'au parfait payement" ; l'acte est passé à l'étude du notaire, en présence de François POUCHET et de François Pierre Toussaint GUIRAUD (propriétaires à Lansargues) qui signent avec les parties, sauf RÉFOUSSAT qui ne sait pas ; Pascal (qui est simplement indiqué comme habitant de Montpellier) signe "EUZET fils" (notaire François Pierre Toussaint CAMREDON, de Lansargues) ; le 25.11.1809, il vend une "maison cour et remise attenants" à Lansargues, "rue Montel", à Louis BOUSCARAIN (propriétaire à Lansargues) pour 2100 francs ; cet acte (à étudier) est indiqué chez le même notaire pour la quittance délivrée après paiement, le 21.04.1817 ; ce dernier acte est passé à l'étude du notaire, en présence de Gabriel BALESTRIER et Antoine REFFOUSSAT (propriétaires à Lansargues) qui signent avec les parties ; dans cet acte, Pascal est appelé Jean Pierre Pascal EUZET fils, habitant à Montpellier, et il signe "EUZET fils" (notaire François Pierre Toussaint CAMREDON, de Lansargues) ; le 23.03.1818, il vend à Jean BRESSON (agriculteur à Lansargues) un pré de 8 ares à Lansargues, pour un montant de 100 francs ; il s'en était rendu adjudicataire "lors de la déconfiture des biens dudit feu Me AUTERACT qui a eu lieu d'autorité du tribunal civil de l'arrondissement de Montpellier" ; Pascal, absent, se fait représenter par Honnoré MICHEL, "président du consistoire de Montpellier" selon un acte privé du 20.03.1818 lui donnant procuration ; l'acheteur paye immédiatement, à charge d'mployer le prix à l'acquit de ce qui est dû à Elisabeth ARVIEUSE, veuve NAUVILLE, première créancière du notaire AUTERACT ; dans cet acte, Pascal est indiqué comme "Jean Pierre Pascal EUZET fils marchant de souliers", à Montpellier ; l'acte est passé à Lansargues, en présence de Guillaume BRESSON et d'André BRUNEL, propriétaires à Lansargues (notaire François Pierre Toussaint CAMREDON, de Lansargues) ; "financier" en l'an 13, 1809, 1813, 1835, "percepteur de la contribution" en 1806-1807, "receveur des contributions directes" en 1807, "marchand de souliers" en 1818, "ancien marchand en 1821 et "demeurant présentement à Paris" puis, quand son fils Emile se marie (le 27.04.1835) : "financier domicilié de la ville de Paris" ; pour ce mariage qui a lieu à Blaye (33), il ne se déplace pas et donne son consentement par un acte en brevet passé auprès du notaire de Paris, Auguste MONNOT LE ROY ; dans cet acte qui est une procuration donnée à son épouse (qui demeure alors à Montpellier), il est indiqué comme propriétaire et son adresse est "rue Saint Honoré, n° 90" (c'est à son domicile que meurt son fils Eugène, le 30 septembre de cette même année) ; il signe ; le 01.12.1829, il arrive de Nîmes à Aigues-Mortes (30) avec son fils Gustave, selon le journal du maire d'Aigues-Mortes, Jean VIGNE-MALBOIS (voir la photo de l'extrait dans ce fichier) ; le 30.03.1838, il participe à une expertise et à un partage des biens, suite à un naufrage au Grau-du-Roi (30), selon le journal du maire d'Aigues-Mortes, Jean VIGNE-MALBOIS (voir la photo de l'extrait dans ce fichier) ; le 22.09.1842, il donne son consentement au mariage de son fils Gustave, "artiste dramatique à Paris, avec la personne qui lui conviendra" ; dans cet acte, il est indiqué comme financier (notaire BASTIDE, d'Aigues-Mortes - vu dans le registre de l'Enregistrement, bureau d'Aigues-Mortes) ; le 02.11.1842, il devient bénéficiaire de la ferme des droits d'octroi d'Aigues-Mortes par un bail de 3 ans (du 01.01.1843 au 31.12.1845) ; le loyer annuel est de 7850 francs, payable de mois en mois pr douzième, à payer au receveur municipal de la commune (Enregistrement, bureau d'Aigues-Mortes) ; dans cet acte, il est indiqué comme "rentier en cette ville" ; il est habitant d'Aigues-Mortes et "fermier de l'octroi" quand il décède ; + 20.03.1843, à Aigues-Mortes, dans sa maison d'habitation.Voir Aigues-Mortes et Montpellier

2ème génération ( "La lignée - génération 16" ) :

- Eugène Jean Dominique (fs Jean Pierre Pascal et Louise Bernarde AUTERACT) ° 29.05.1807, "dans la maison BRUN sise place de la préfecture", à Montpellier (les deux témoins sont Jean Claude EUZET, son aïeul paternel et marchand, et François AUTERACT, son oncle maternel et notaire impérial) ; il assiste au mariage de sa soeur Clémentine, à Montpellier, en 1821 ; + 30.09.1835, à Paris ( 1er arrondissement) ; (+) 02.10.1835, paroisse Saint-Eustache, à Paris : "Le 2 octobre 1835 a été présenté le corps de M. Jean Dominique Eugène EUZET (inversion du prénom Eugène, placé ici en 3ème position), âgé de 27 ans décédé rue Saint Honoré 90 en présence de M. Gustave EUZET son frère" (le n° 90 de la rue Saint Honoré est l'adresse où habite encore leur père, en 1835)

Saint-Eustache
(où a eu lieu la messe d'enterrement de Jean Dominique Eugène)

- Gustave Louis Esprit (fs Jean Pierre Pascal et Louise Bernarde AUTERACT) ° 06.07.1813, maison d'ARAT (?), place aux herbes, à Montpellier (c'est probablement l'achat de cette maison par la ville de Montpellier qui fait l'objet d'un arrêt de la cour de Cassation, le 11.06.1844 - voir plus de détails dans les références de "Montpellier (suite 1)") ; chanteur (basse- taille, c'est-à-dire baryton ou première basse), sa carrière commence en 1833 et va jusqu'aux années 1856-1859 ; cependant, on voit par l'exemple de la soirée musicale qu'il a animée, le 15.09.1829, à Aigues-Mortes, qu'il avait déjà - à 16 ans - un certain talent mais, en fait, dès le mois de décembre 1829, la décision de se consacrer à ce métier était prise, ainsi que c'est écrit dans le journal du maire d'Aigues-Mortes, Jean VIGNE-MALBOIS (voir les photos des extraits de ce journal dans le fichier d'Aigues-Mortes) ; il a chanté dans plusieurs théâtres de Paris (l'Opéra, l'Opéra Comique, la Renaissance, l'Odéon, le Théâtre-Italien, ...), dans des théâtres de province (Bordeaux, Le Havre, Marseille, ...), en Italie (Brescia, Florence, Milan, Trieste, Turin, ...) et en Espagne (Madrid) ; voir les étapes de sa carrière et les commentaires de la presse dans Paris 1 (suite 2) ; x Victoire Aimée LEMAIGNEN, le 23.08.1858, à Paris (arrondissement ancien des Batignolles) ; il signe toujours avec le prénom Gustave ; installé à Aigues-Mortes, au moins en 1860 et 1861 (puisque leur fille Alice naît dans cette commune et y meurt l'année suivante), il est alors indiqué comme "rentier", ce qui veut dire qu'il n'exercait plus sa profession de chanteur ; le couple s'installe ensuite à Nîmes, où naît leur fille Clémence, en 1864 ; il est alors signalé comme "propriétaire", ce qui confirme qu'il a définitivement arrêté sa profession de chanteur ; à Nîmes, le couple habite "place du grand temple, 4" ; un article de Charles LIOTARD dans les Mémoires de l'Académie de Nîmes (édition de 1881) confirme la retraite - active - de Gustave EUZET : "Il serait injuste de ne pas tenir compte des résultats obtenus pour le perfectionnement de l'art du chant, par l'enseignement de M. EUZET, ancien pensionnaire de l'Opéra de Paris, pendant la durée de sa retraite à Nîmes, 1870-1880" (article intitulé : "Le culte de la musique à Nîmes. Le théâtre et les concerts pendant cinquante ans. Souvenirs d'un amateur") ; son nom se retrouve dans liste du jury d'expropriation pour cause d'utilité publique pour l'année 1876-1877, au titre de l'arrondissement de Nîmes ; il est alors indiqué comme propriétaire, domicilié à Aigues Mortes ; de même, son nom se retrouve dans liste du jury d'expropriation pour cause d'utilité publique pour l'année 1880-1881, au titre de l'arrondissement de Nîmes ; il est alors indiqué comme rentier, domicilié au Grau-du-Roi (ces listes sont dans les rapports du Conseil général du département du Gard) ; comme le Grau du Roi n'était, jusqu'en 1879, qu'un hameau d'Aigues-Mortes, on peut penser qu'il n'a pas changé de propriété mais, en 1876-1877, elle devait être dans la commune d'Aigues-Mortes, hameau du Grau du Roi, alors qu'en 1880-1881, elle devait être au Grau du Roi, commune devenue autonome ; il devait avoir des attaches au Grau du Roi dès 1876 comme on le voit dans un article du Midi qui fait le compte rendu d'un concert au profit d'une oeuvre qui a eu lieu à l'hôtel Pommier du Grau du Roi et à laquelle il a participé ; un point complet sur cette question sera fait après l'étude des recensements d'Aigues-Mortes et du Grau du Roi (à compléter) ; le 05.10.1878, avec son épouse, il achète une maison au Grau-du-Roi, "rive droite du chenal, confrontant du levant le chenal maritime, du midi POMMIER, du nord les acquéreurs et du couchant les dunes" (on voit ainsi qu'il habitait près de cette maison ; l'acte précise que le couple est demeurant et domicilié au Grau-du-Roi) ; la propriété comprend "une maison avec sol, cour, puits, jardin et petit enclos sur le derrière" ; la vente est faite par Mélanie BARBUT (épouse de Louis CASTEL, propriétaire) ; le prix est de 8000 francs (notaire AGUILLON, d'Aigues-Mortes - indiqué dans Le Midi du 16.11.1878, dans un avis de Purge d'hypothèques légales) ; + le 10.08.1881, au Grau-du-Roi (30) ; l'acte de décès précise qu'il est propriétaire, "né à Montpellier et demeurant à Nîmes" ; le recensement de Nîmes de 1881 montre que Victoire Aimée LEMAIGNEN habite toujours à Nîmes, indiquée comme veuve, propriétaire et chef de ménage, avec sa fille Clémence, au "27, rue de la Madeleine". Montpellier et Aigues-Mortes et Nîmes 2

La signature de Gustave, en 1848
(contrat avec l'Opéra de Paris, le 22 octobre)





3 / Une troisième branche venue de Montpellier (34)

1ère génération ( "La lignée - génération 16") :

- Marguerite (fa Pierre et Suzanne PEYRE) ° 05.12.1819, "dans la maison DESPUECH, au cours des casernes" , à Montpellier ; signalée avec ses parents au recensement de Montpellier de 1836 ; x Eugène Pierre SABATIER, le 24.10.1838, à Montpellier ; les témoins sont deux perruquiers, un serrurier et Louis TROUCHET, artiste lyrique de 23 ans, les quatre de Montpellier ; Cm 24.10.1838, notaire PERIDIER : la dot est de 1000 francs (information du bureau de l'enregistrement de Montpellier) ; elle signe ; lisseuse de linge ; en 1873, Eugène SABATIER habite "rue de Chevaleret 153", à Paris (13ème arrondissement), c'est-à-dire à la même adresse que sa belle-soeur Marie et il est témoin lors de son mariage avec Jean AIGUEPERSE : on peut donc supposer que Marguerite est aussi avec lui et qu'ils se sont installés à Paris, comme Noël et Marie ; + 12.06.1898, à Neuilly-sur-Seine (92) ; elle est alors veuve de Pierre Eugène SABATIER (les prénoms indiqués dans cet ordre) ; la déclaration de décès est faite par Lucien Ferdinand GRANIER, son gendre (58 ans, rentier, demeurant à Neuilly-sur-Seine, rue de l'Hôtel-de-Ville, n° 1 bis) et par un employé d'administration, faute d'autres parents. Montpellier

- Noël (fs Pierre et Suzanne PEYRE) ° 10.06.1822, maison PUECH, sur le cours des casernes, à Montpellier ; signalé avec ses parents au recensement de Montpellier de 1836 ; x Célestine Joseph FAUCQUENOY, le 17.12.1850, à Paris (10ème arrondissement ancien, 6ème arrondissement nouveau) ; il signe ; à son mariage, sont présents deux coiffeurs, un pâtissier et un fruitier ; domicilié "rue du Bac, 73" (10ème arrondissement ancien), au moins de 1850 à 1858 ; domicilié "route d'Italie, 116", 13ème arrondissement (en 1860), selon l'extrait de naissance de son fils Eugène Clovis, mais "avenue de Châtillon, 36", 14ème arrondissement (en 1860), selon l'état signalétique des services militaires de son fils Eugène Clovis ; au moins en 1861-1862-1863, il habite à Versailles, "rue Satory 1" ; il n'est pas propriétaire du fonds de coiffeur où il travaille à Versailles, comme on le voit dans un article du journal La Concorde, du 29.12.1861 : "Par convention verbale, M. MICHEL a vendu son fonds de coiffeur exploité à Versailles, rue Satory 1, à M. SABATIER, demeurant à Ivry (Seine), route de Paris, n° 54. Entrée en jouissance le 1er janvier 1862. Pour M. SABATIER : EUZET." ; il était probablement encore à Versailles en 1878, puisque son fils, Eugène Clovis, s'engage volontairement dans l'armée à la mairie de Versailles, le 26.10.1878 ; de retour à Paris, où il est domicilié "rue Saint Martin, 245, 3ème arrondissement (en 1887-1888), adresse qui est celle de son fils Eugène Clovis ; coiffeur (en 1850, 1862, 1863) ; marchand de vin (en 1860 et 1884) ; représentant de commerce (en 1887) ; employé (en 1888) ; + 18.08.1900, à Pavilly (76), probablement au domicile de son fils Eugène Clovis. Montpellier et Versailles et Pavilly

- Marie (fa Pierre et Suzanne PEYRE) ° 03.12.1834, "maison PUECH, sur le cours des casernes", à Montpellier ; signalée avec ses parents au recensement de Montpellier de 1836, avec le prénom de Marie Caroline ; couturière (en 1854), sans profession (en 1873) ; x1 Adrien SERRE, le 28.12.1854, à Montpellier ; pas de Cm ; elle signe ; x2 Jean AIGUEPERSE, le 01.03.1873, à Paris (13ème arrondissement) ; pas de Cm ; elle demeure "rue de Chevaleret 153", à Paris (13ème arrondissement) quand elle se marie ; son beau-frère SABATIER assiste au mariage ; les autres témoins sont un marchand de vins, un forgeron et un chapelier ; + 15.12.1903, à Paris (14ème arrondissement), en son domicile, "2 bis, passage des Thermopyles", veuve de Jean AIGUEPERSE ; l'acte est du 18 ; la déclaration est faite par Octave LHEUR (orfèvre, 202, avenue du Maine) et par Edouard LELARGE (employé, 3, place de Montrouge) qui signent. Montpellier

2ème génération ( "La lignée - génération 17") :

- Eugène Ferdinand (fs Noël et Célestine Joseph FAUCQUENOY) ° 18.04.1852, à Paris (les parents domiciliés "rue du Bac, n° 73", 10ème arrondissement ancien) ; il est artiste de chant, baryton à l'Opéra de Paris, au moins de juin 1892 à février 1899 ; en 1894, il gagne un procès contre le baryton GENNEVOIX : "Avant son engagement, M. EUZET, aujourd'hui artiste de l'Opéra, avait reçu pendant sept mois des leçons de M. GENNEVOIX, ancien baryton, qui lui fit chanter une romance dans deux concerts en faisant suivre sur le programme et sur les affiches le nom de M. EUZET de cette indication : élève de M. GENNEVOIX. Après l'engagement de son élève, M. GENNEVOIX lui réclama 1050 francs, soit 150 francs par mois, pour les leçons qu'il lui avait données et il forma saisie-arrêt sur ses appointements. L'affaire est venue hier devant la septième chambre civile du tribunal de la Seine. Le tribunal, après plaidoiries de Me FERRET pour M. GENNEVOIX et de M. Arthur BUFFET pour M. EUZET, a débouté M. GENNEVOIX de sa demande et ordonné la mainlevée de la saisie arrêt." (le journal Paris, n° du 24.07.1894) ; en 1897, il habite "62, rue Tiquetonne", à Paris (2ème arrondissement actuel) ; il signe ; voir la liste des rôles et des opéras où il a chanté dans "la suite 2" ; + ?, à ?

La signature d'Eugène, en 1897
(lettre au caissier de l'Opéra de Paris, le 11 mars)

- Albertine Marie Blanche (fa Noël et Célestine Joseph FAUCQUENOY) ° 27.09.1853, à Paris (les parents domiciliés "rue du Bac, n° 73", 10ème arrondissement ancien).

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Céline Marie Rose (fa Noël et Célestine Joseph FAUCQUENOY) ° 27.09.1853, à Paris (les parents domiciliés "rue du Bac, n° 73", 10ème arrondissement ancien).

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Marguerite Eugénie (fa Noël et Célestine Joseph FAUCQUENOY) ° 15.01.1856, à Paris (les parents domiciliés "rue du Bac, n° 73", 10ème arrondissement ancien) ; + 11.01.1862, à Versailles, "rue Satory 1" (en la demeure de ses père et mère) ; comme témoin du décès, il y a en plus du père, Charles Antoine REMOND, ancien maire de Chartres, chevalier de la légion d'honneur, âgé de 73 ans, demeurant à Versailles rue de la paroisse 10, " à défaut de parent et de voisin." Versailles

- Antoine Gustave (fs Noël et Célestine Joseph FAUCQUENOY) ° 30.04.1858, à Paris (les parents domiciliés "rue du Bac, n° 73", 10ème arrondissement ancien) ; célibataire ; employé ; domicilié "rue Tiquetonne 16", à Paris (actuellement, 2ème arrondissement) quand il meurt à 23 ans ; + le 26.04.1881, à Paris, à 5 heures du matin, au 200, rue du Faubourg Saint Denis (la déclaration est faite par deux employés).

-
Eugène Clovis (fs Noël et Célestine Joseph FAUCQUENOY) ° 12.07.1860, à Paris, " route d'Italie 116" (13ème arrondissement) ; taille 1, 69 m, sourcils blonds, yeux bleus, front couvert, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, visage ovale ; état signalétique des services militaires : "entré au service le 26 octobre 1878 au 1er régiment d'artillerie comme engagé volontaire pour 5 ans le dit jour à la mairie de Versailles. Arrivé au corps le 28 du dit. Immatriculé sous le n° 764. Elève musicien le 09.03.1879. Soldat musicien le 23.08.1879. A été compris sur la liste de recrutement de la classe de 1880 de la subdivision de la Seine - 3e bureau - n° 89 de tirage dans le 14ème arrondissement de Paris. Envoyé en congé le 28.07.1883 en attendant un passage dans la réserve de l'armée active. Certificat de bonne conduite : accordé. Passé dans la réserve de l'armée active le 26.10.1883. Affecté au régiment d'artillerie divisionnaire stationné au Mans. 1ère période : dispensé ayant quitté le service actif en 1883. 2ème période : a accompli une période d'exercice au 26ème régiment d'artillerie du 26 septembre au 23 octobre 1887. Passé dans l'armée teritoriale le 26.10.1887. Affecté au 4ème régiment territorial d'artillerie au Mans. A accompli une période d'exercices au dit corps du 1er au 13 avril 1889. Campagnes - blessures - décorations - actions d'éclat : néant. Libérable du service militaire le 26.10.1903 ; x1 Charlotte Antoinette SABRAS, le 11.06.1884, à Paris (2ème arrondissement) ; Cm 07.06.1884, notaire Augustin Charles BREUILLAUD, de Paris ; du 12.03.1884 au 01.07.1888, il est comptable dans l'étude d'Augustin Charles BREUILLAUD, notaire à Paris qui indique qu'il a "toujours été satisfait de son assiduité de son travail de son intelligence et de sa probité" ; caissier ; il reçoit un 2ème prix de langue anglaise par la "Société pour la propagation des langues étrangères en France", en 1894, et il est dans la liste des membres titulaires de cette société, en 1895 ; reçu greffier de Justice de Paix à Pavilly ("Seine inférieure", c'est-à-dire Seine maritime), le 06.11.1896, il y remplace, le 12.12.1896, Pierre-Antoine VARIN (révoqué et enfui à l'étranger) ; il demeure à Paris, "245, rue Saint Martin", 3ème arrondissement (au moins de 1887 à 1896) quand il postule à Pavilly (son dossier militaire indique Pavilly comme nouvelle adresse, au 28.01.1897) ; son dossier pour la fonction de greffier comporte deux certificats du maire du 3ème arrondissement de Paris, l'un où il écrit que Eugène Clovis EUZET "jouit de l'estime et de la considération de toutes les personnes qui le connaissent" et l'autre qu'il est "de bonne vie et moeurs" ; l'indemnité représentant la valeur du greffe de la Justice de Paix de Pavilly s'élève à 11 000 F, qu'il s'engage à payer ; il est remplacé le 01.06.1907, dans cette fonction, par Charles-Alexandre-Marie JAUNEAU ; veuf, le 05.08.1908, quand son épouse décède à Pavilly ; x2 Adèle Joséphine Josèphe LEMAÎTRE, le 11.12.1920, à Paris (14e arrondissement) ; il est caissier à Paris quand il se remarie et habite "33, avenue du Parc Montsouris" (14e arrondissement) ; pas de Cm ; sont présents au mariage : Henri MAILLE (Chirurgien dentiste, médaille militaire) et Albert BLASSELLE (Lieutenant-colonel en retraite, Officier de la Légion d'honneur) ; tous signent ; + 10.12.1930, en son domicile, "33, avenue du Parc Montsouris" ; il est indiqué comme clerc de notaire quand il décède, époux en secondes noces d'Adèle Joséphine Josèphe LEMAÎTRE Versailles et Pavilly

- Casimir Achille (fs Noël et Célestine Joseph FAUCQUENOY) ° 11.01.1862, à Versailles, "rue Satory 1" (en la demeure de ses père et mère) ; + ? Versailles

3ème génération ( "La lignée - génération 18") :

- Jeanne Marguerite (fa Eugène-clovis et Charlotte Antoinette SABRAS) ° 26.01.1887, "rue Saint Martin 245" (3ème arrondissement) ; + 31.01.1887, "rue Saint Martin 245" ; Noël EUZET est présent.

-
Jeanne Marguerite (fa Eugène-clovis et Charlotte Antoinette SABRAS) ° 01.01.1888, "rue Saint Martin 245" (3ème arrondissement) ; l'acte est du 1er mais la date précise de la naissance est effacée : on lit " ... matin à deux heures", sans que l'on puisse savoir si c'est le 1er ou la veille ; Noël EUZET est présent.





4 / Une branche venue du Broc et d'Issoire (63)

1ère génération ( "La lignée - génération 16") :

- Jeanne (fa Jean et Marie ACHARD) ° 18.05.1825, au Broc ; x1 Joseph LAROUX, le 18.02.1846, au Broc ; elle signe ; signalée au recensement d'Issoire de 1846 avec son mari, ses beaux-parents, leur fils Louis LAROUX (frère de Joseph) et un ouvrier serrurier, "quartier du Ponteil" ; signalée au recensement d'Issoire de 1851, avec son beau-père (veuf), son mari, leur fille Anne LAROUX et un domestique, Marie GIRARD, "rue du Pontel", quartier du Pontel ; signalée au recensement d'Issoire de 1856, avec son mari et leur fille Anne, "rue du Ponteil", quartier du Ponteil ; le ménage qui suit est celui de son beau-père, Benoît LAROUX et de sa nouvelle épouse, Marthe VESSIÈRES ; veuve, le 22.08.1858 ; x2 Francis EMERY, le 18.02.1873, à Neuilly (Seine), aujourd'hui Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) ; pas de Cm ; elle habite à Neuilly, "4, rue de Longchamps" quand elle se remarie et elle est couturière ; son père a écrit son consentement par acte passé en brevet, le 23.01.1873 (notaire VARENES, d'Issoire) ; au mariage, sont présents pour elle : Théophile DESBORDES (32 ans, employé en vins à Neuilly, habitant au 4, rue de Longchamps) et Jean COISSARD (53 ans, jardinier, habitant au 27, rue Perronet, à Neuilly, son cousin) ; elle signe EUZET ; + 25.08.1902, à Neuilly-sur-Seine, "en son domicile rue Perronet n° 51" ; la déclaration est faite par Anaïs LAROUX, femme DESBORDES, blanchisseuse, habitant à la même adresse, sa fille, et par Mélanie CHAMBORD, veuve ZAHN, 60 ans, employée demeurant à Paris, rue Cambon n° 18, sa petite nièce par alliance.

-
Germain (fs Jean et Marie ACHARD) ; ° 23.07.1827, au Broc (63) ; boulanger au Broc, de 1849 (environ) à 1859 (au plus tard) ; signalé au recencement du Broc de 1836, avec ses parents et ses deux soeurs ; signalé au recencement du Broc de 1841, avec ses parents, son frère Germain (donc indiqué avec le même prénom) et ses deux soeurs ; x Juliette (écrit aussi Juillette, Jullette ou Guillette) Marguerite BROSSEL, le 14.02.1849, à Ardes-sur-Couze (63) ; il habite au Broc quand il se marie ; signalé comme boulanger au recencement du Broc de 1851, avec ses parents, son frère Germain, son épouse et leur fils, Jean Baptiste ; sous le coup d'un mandat d'arrêt à la suite du coup d'état de 1851 (décerné par le juge d'instruction, le 4 ou le 5 décembre) ; pour éviter d'être emprisonné, il fuit et se cache dans la campagne pendant quatre mois (décembre 1851, janvier, février, mars 1852 ; fatigué et malade, il se présente à la maison d'arrêt d'Issoire, le 19.03.1852 où il est écroué ; le 20.03.1852, il est libéré sans avoir été interrogé, sur ordre du sous-préfet ; selon Juliette BROSSEL qui raconte cet épisode (en 1880, pour une demande de secours réservés aux victimes du coup d'état) : "cette fuite, l'abandon pendant quatre mois de la boulangerie, ont occasionné de grandes dépenses et ont porté à la position d'EUZET et de sa famille une atteinte si grave que leur avenir a été compromis" ; signalé comme chef de ménage au recencement du Broc de 1856, avec son épouse et leur fils, Jean Baptiste ; dans le dossier de demande de secours, c'est encore Marguerite BROSSEL qui indique qu'il quitte Le Broc pour Paris, en 1859 ; il devient marchand de vin à Paris, domicilié "rue neuve Coquenard 32" (9ème arrondissement) ; c'est à cette adresse qu'il meurt le 17.08.1870 ; Jean EUZET "son cousin" (blanchisseur - de la branche d'Ardes) est présent à la déclaration de décès ; avant l'inhumation, le 18, une messe réunit la famille à Notre-Dame de Lorette de Paris ; après son décès, sa veuve est aussi marchande de vin, à Paris, avant de s'installer à Issoire (63) où elle sera domestique pour subvenir à ses besoins ; c'est là qu'elle fera la demande de secours qui permet de connaître l'épisode de 1851 et ses conséquences.

2ème génération (
"La lignée - génération 17") :

- - Jean Baptiste (fs Germain et Marguerite Juillette BROSSEL) ° 24.06.1850, au Broc ; x Marguerite ARNAUD, le 30.04.1872, à Issoire (63) ; Cm le 28.04.1872, notaire Etienne de VARENES, d'Issoire ; présent au mariage : Germain EUZET, 35 ans, oncle du marié ; il demeure à Paris quand il se marie et il est domicilié "rue neuve Coquenard n° 23", le 15.02.1871 (au lieu du n° 32 indiqué au décès de son père, en 1870 : l'un des deux numéros est donc erroné) ; domicilié à Issoire ; bijoutier à Paris quand il se marie en 1872 (mais indiqué comme marchand de vin en 1871) ; bijoutier à Issoire, le 05.06.1874 ; le 28.07.1875, il est un des nombreux Issoiriens "qui ont contribué aux offrandes pour venir au secours des inondés de nos provinces méridionales" ; dans la liste des souscripteurs, son nom est indiqué pour un montant de 50 centimes (Le Moniteur d'Issoire) ; employé au bureau des hypothèques, le 13.11.1875 quand il déclare le décès de son grand-père, Jean EUZET, et le 17.05.1876 ; signalé au recensement d'Issoire de 1876 comme employé, avec son épouse et leurs deux enfants, Anne et Germain, "rue du Pont" ; signalé au recensement d'Issoire de 1881 comme épicier, avec son épouse et leurs deux enfants, Anna et Germain, "rue de la Berbiziale", quartier de la Berbiziale ; signalé au recensement d'Issoire de 1886 comme épicier, avec son épouse et leurs trois enfants, Anna, Germain et Léonie, "rue Berbiziale" ; il est l'un des 22 assesseurs, le 23.02.1887, pour l'organisation de la cavalcade au profit des pauvres, à Issoire (Le Moniteur d'Issoire) ; en 1886-1887-1888, il est trésorier de la société de gymnastique d'Issoire, l'Issoirienne (Le Moniteur d'Issoire des 17.11.1886, 09.02.1887 et 23.11.1887) ; le 16.09.1887, "un individu vêtu d'une blouse bleue et d'un chapeau de paille, s'est présenté chez MM. PEGHOUX, boulanger, et EUZET, épicier, domiciliés rue de la Berbiziale, et a donné, en paiement de petits achats, des pièces de 5 francs en plomb, fort bien imitées, à l'effigie de Victor-Emmanuel et portant le millésime de 1872. Ces deux pièces ont été déposées au commissariat de police. Cet individu a été vainement recherché." (Le Moniteur d'Issoire du 21.09.1887) ; signalé au recensement d'Issoire de 1891 comme épicier, avec son épouse et leurs trois enfants, Anna, Germain et Léonie, "rue de la Berbiziale", quartier de la place ; le 26.08.1891, sa fille Léonie (7 ans), meurt asphyxiée dans l'incendie de son épicerie et de sa maison, "76, rue Berbiziale", à Issoire - voir à l'article de Léonie (Le Moniteur d'Issoire) ; épicier quand il décède ; + 06.01.1895, à Issoire, "dans sa maison rue de la Berbiziale"

3ème génération (
"La lignée - génération 18") :

- Anna (fa Jean Baptiste et Marguerite ARNAUD) ° 05.06.1874, à Issoire ; signalée au recensement d'Issoire de 1876, avec ses parents et son frère, "rue du Pont" ; signalée au recensement d'Issoire de 1881, avec ses parents et son frère, Germain, "rue de la Berbiziale" ; signalée aux recensements d'Issoire de 1886 et 1891, avec ses parents, son frère Germain et sa soeur Léonie, "rue de la Berbiziale" ; signalée au recensement d'Issoire de 1896 avec sa mère (chef de famille), "rue de la Berbiziale" ; signalée au recensement d'Issoire de 1901 avec sa mère (épicière, chef de famille, patron), "rue de la Berbiziale" ; x Cyprien ESPITALIE, le 06.11.1901, à Issoire ; Cm le 05.11.1901 (notaire Léon VEDRINE, d'Issoire) ; présent au mariage : Paul Germain EUZET, son frère ; ménagère ; elle habite "boulevard Arago 1" (13ème arrondissement), après son mariage ; + 21.07.1902, à Paris "boulevard de Port Royal 123" (14ème arrondissement), acte transcrit à la mairie du 13ème arrondissement le 12.09.1902.

Le boulevard Arago
(où habitaient Anna et Paul Germain)

- Paul Germain (fs Jean Baptiste et Marguerite ARNAUD) ° 17.05.1876, à Issoire ; description physique dans son dossier militaire : cheveux et sourcils châtains, yeux gris, front ordinaire, nez fort, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, taille 1 m, 71 ; il réside à Issoire et est étudiant quand il tire le numéro 35 du tirage au sort (militaire) d'Issoire ; il s'engage volontairement pour 4 ans à la mairie de Clermont Ferrand, le 21.05.1894 ; il est affecté au 139ème régiment d'infanterie (basé à Aurillac) ; son numéro matricule est 4545 ; caporal le 21.11.1894, sergent le 10.09.1895, sergent-fourrier le 28.09.1895, sergent major le 23.03.1897 ; il se réengage pour 3 ans le 21.01.1898, à compter du 21.05.1898 ; son adhésion à l'amicale des anciens élèves du collège d'Issoire confirme qu'il est toujours à Aurillac, en 1899 (Le Moniteur d'Issoire du 08.11.1899) ; sergent le 28.08.1901, il obtient un certificat de bonne conduite et le certificat d'aptitude au commandement d'une section dans la réserve ; il est dans la réserve de l'armée active, le 21.05.1901 ; il habite "1, rue Ledion, à Paris" (14ème arrondissement), le 11.01.1902 ; x Marie Delphine Aimée LEFORT, le 31.03.1903, à Paris (13ème arrondissement) ; employé de commerce ; il est alors domicilié "17, Boulevard Arago" (13ème arrondissement) ; Cm 16.03.1903, notaire BRÉCHEUX, de Paris ; il signe ; il est dispensé des périodes militaires du fait de ses années de service ; il est affecté à l'armée territoriale, le 01.10.1907 ; il est condamné par le Tribunal correctionnel, le 23.11.1907 à 100 francs d'amende et aux dépens pour fraude à l'octroi ; il est réformé par la commission spéciale de Paris n° 1, en mai 1909 ; le 11.09.1913, il habite "49 avenue d'Italie, à Paris" (13ème arrondissement) ; il est maintenu dans la position de réforme n° 2, le 27.11.1914, par le conseil de révision de Versailles ; il est condamné par jugement contradictoire de la 8ème chambre du tribunal correctionnel de la Seine, le 26.06.1919 à 89 amendes de 100 francs chacune et aux dépens pour fraude aux droits d'octroi ; le 22.12.1920, Le Moniteur d'Issoire annonce la reprise des réunions de l'Amicale des Originaires de l'arrondissement d'Issoire résidant à Paris, Le Bousset ; cette amicale avait été fondée en 1904 et, à la reprise ont y retrouve Germain EUZET parmi les premiers membres ; le 06.04.1922, le journal indique qu'il est secrétaire du Bureau qui vient d'être constitué et que les renseignements et les adhésions peuvent être adressées à Albert PEGHOUX et à Germain EUZET, ce dernier habitant "1, rue Robineau (20e arrondissement)" ; cependant, dans son numéro du 27.09.1922, Le Moniteur d'Issoire signale que son adresse est "2, rue Pétion (11e arrondissement)" ; cette adresse est confirmée par une annonce qu'il passe dans Le Journal du 23.02.1924 : "On dem. bon compt., part. doub. belle écriture. Ecrire EUZET, 2 rue Pétion. Paris" ; + 02.09.1932, à Essoyes (Aube) comme l'indique le journal Le Petit Troyen dans son numéro du dimanche 4 septembre 1932 : "Essoyes. Mort brutale. Chaque année, M. EUZET expert-comptable de la maison Juillet et Buffereau, de Paris, demeurant à Pont-sur-Yonne, vient examiner la comptabilité au commerce de notre ami. M. EUZET dinaît vendredi soir en compagnie de M. et Mme DECESSE quand, au milieu du repas, il s'affaissa brusquement. Le corps de M. EUZET sera inhumé à Villeneuve-Saint-Georges." ; cet extrait mis en ligne partiellement sur le site Gallica de la BNF vient partiellement en contradiction avec l'information parue dans Geneanet qui, pour la même date, donne Paris comme lieu du décès (selon le dépouillement des déclarations de succession DQ8/DQ7 - il s'agit bien de lui car il est indiqué : né vers 1876 et marié en 1903 ; sa profession est expert-comptable et la déclaration est faite au bureau 11 - dans les tables décennales de Paris (11e), son décès est au 13.09.1932, ce qui correspond à une transcription) ; on peut penser qu'il avait un logement à Pont-sur-Yonne (Yonne) ou qu'il y passait des vacances, son domicile restant à Paris. Sa mort à Essoyes est confirmée par les tables décennales de cette commune qui donnent son nom, ses deux prénoms et la date.

5 / Une branche venue d'Ardes-sur-Couze (63)

1ère génération ( "La lignée - génération 15") et "Ardes-sur-Couze" (génération 5) :

- Marie Delphine (fa de Claude et de Marie PRADIER) ° 25.06.1788, à Ardes ; b 25.06.1788 ; p : Jean PRADIER ; m : Delphine PRADIER (représentée par Marie CHARVIENSAT) ; x1, le 07.09.1808 avec Antoine CONSTANT, le 07.09.1808 à Ardes ; sont témoins : Joseph CONSTANT (chapelier, frère d'Antoine), Antoine AUZOLLE (marchand, beau-frère d'Antoine), Jean PRADIER fils aîné (aubergiste, oncle de Delphine) et Pierre BRUGUIERE (cordonnier, beau-frère de Delphine) ; veuve, le 30.06.1820 ; x2, le 21.10.1822, à Ardes, avec Pierre FALSIMAGNE ; leur fils Etienne naît le 03.01.1828 à Paris et est baptisé à Saint Merri, le 04.01.1828 (information de "Family Search" mais le patronyme est écrit par erreur avec un P à la place du S) ; au recensement d'Ardes de 1836, elle est indiquée comme EUZET FALSIMAGNE (c'est-à-dire, femme de FALSIMAGNE), 45 ans, et son nom suit celui de Joseph FALSIMAGNE (soit une erreur de prénom, soit un 2ème prénom de son mari) ; "entrée à l'hospice (La Salpétrière, à Paris), le 07.04.1857, elle y décède le 28.05.1857 (date qui est confirmée par l'état civil reconstitué de Paris) ; le seul prénom indiqué au décès est Delphine ; l'acte de décès à l'hospice précise son métier ("ouvrière en bretelles"), son adresse ("rue de Versailles n° 16, 12ème arrondissement"), son état matrimonial ("veuve Pierre FALCIMAGNE"), la cause du décès ("pneumonie") et le lieu dans l'hospice où elle est décèdée ("Sainte Cécile 7") ; l'acte de décès porte le n° 453.

L'acte de décès de Delphine, à l'hospice
(La Salpétrière)

- François (fs de Claude et de Marie PRADIER) ° 10.10.1789, à Ardes p : François PELISSIER ; m : Marie DUVERT ; x Françoise MELON, le 13.01.1813, à Ardes ; il est cordonnier ; il est témoin et habite Ardes lors du mariage de sa soeur Delphine, en 1822, et de sa nièce Delphine, en 1837 ; signalé au recensement d'Ardes de 1836 comme cordonnier, avec son épouse, ses fils Etienne (cordonnier) et Pierre, sa fille Catherine et sa mère, Marie PRADIER (journalière) ; signalé au recensement d'Ardes de 1841 comme ouvrier cordonnier, avec son épouse, ses fils Etienne (cordonnier) et Pierre (ouvrier cordonnier) et sa fille Catherine (sans profession) - dans ce recensement, le patronyme est écrit HUZET ; signalé au recensement d'Ardes de 1846 comme cordonnier (mais le prénom est Jean), avec son épouse, son fils aîné Etienne (cordonnier), la femme de celui-ci, Louise MORIN, et leur fille Elisabeth, et le fils cadet Pierre (ouvrier cordonnier) ; signalé au recensement d'Ardes de 1851 comme ouvrier cordonnier, veuf, avec son fils Etienne (cordonnier) et sa belle-fille, Louise MORIN, à "Ardes haut de la ville, Foirial de l'Espéde" ; signalé au recensement d'Ardes de 1856 comme ouvrier cordonnier (mais le prénom est Pierre), avec son fils Etienne (ouvrier cordonnier), sa belle-fille, Louise MORIN, et sa petite-fille Elisa ; il accorde son consentement au mariage de son fils Pierre Michel qui habite Nancy, le 24.07.1861 ; ce consentement est passé devant BARON, notaire de Paris, et est adressé à Nancy le 08.07.1861 ; il est alors cordonnier et habite à Paris, "rue de la terrasse n° 6" ; + 19.12.1864, à Paris "en sa demeure rue de la terrasse n° 6, veuf de Françoise MELON et fils de père et mère décédés dont on n'a pu dire les noms" (son fils Etienne est présent).

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Marie (fa de Claude et de Marie PRADIER) ° 01.06.1792, à Ardes p : Jacques BLANC ; m : Marie AUDARD ; x Désiré OLIE(R), le 21.02.1816, à Ardes ; sans profession ; + 22.03.1871, à Paris, "en son domicile avenue d'Italie, 31" (13ème arrondissement)

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Antoine (fs de Claude et de Marie PRADIER) ° 03.04.1795 (14 germinal an 3), à Ardes ; concierge à Paris (en 1860) ; x Françoise Colombe GUICHARD, le ?, à ? ; + 20.10.1860, à Paris, dans le 15ème arrondissement, rue de Sèvres (n° 151 ?), mais il demeure alors "rue Gravilliers 44", dans le 3ème arrondissement.

2ère génération (
"La lignée - génération 16") et Ardes-sur-Couze (génération 6) :

- Jeanne (fa Jean et Francesca Reparada Maria MARINI) ° 10.12.1829, à Versailles (Seine et Oise, actuellement Yvelines), l'acte étant du 12 ; elle est née "chez ses père et mère, allée percée n° 4, fille naturelle de Jean EUZET, brocanteur, et de Françoise Réparada MARINI." ; les témoins sont Bernard MARRE (39 ans, marchand de meubles, rue Royale, n° 16) et Pierre VISSIERE (41 ans, ébéniste, marché neuf, n° 20) ; le père et les témoins signent ; les prénoms de la mère sont "Françoise Réparada" dans l'acte de naissance mais "Reparada Maria" dans l'acte de décès, alors que les véritables prénoms sont "Francesca Reparada Maria" comme c'est indiqué dans l'acte de mariage de 1853, les témoins et Jeanne attestant qu'il y a eu une erreur dans l'acte de naissance ; couturière quand elle se marie ; domiciliée à Vincennes, "rue de Paris, 73" quand elle se marie ; x François Jérome DUNYACH, le 23.04.1853, à Vincennes (actuellement, Val-de-Marne) ; il n'y a pas de contrat de mariage ; c'est aussi à Vincennes que naissent leurs enfants : Edmond Joseph DUNYACH, le 08.03.1854 et Caroline Fanny DUNYACH, le 18.08.1855 ; le couple habite ensuite à Saint Mandé (actuellement, Val-de-Marne) où ont lieu les mariages de leurs deux enfants, Edmond Joseph DUNYACH le 27.09.1874 et Caroline Fanny DUNYACH le 29.11.1873 ; à cette époque, le couple habite "cours de Vincennes, 90", à Saint-Mandé ; elle signe ; + 14.03.1895, à Paris, "en son domicile rue Pigalle 73" (9ème arrondissement), âgée de 65 ans et veuve.


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Etienne (fs François et Françoise MELON) ° en décembre 1813 (selon l'acte de notoriété du 01.05.1842), ce qui est indiqué dans son acte de mariage (mais sans précision sur le jour et le lieu de naissance qui est, certainement, Ardes) ; la naissance n'est pas enregistrée dans le registre d'état civil de 1813 d'Ardes ; signalé au recensement d'Ardes de 1836 comme cordonnier, avec ses parents, sa soeur Catherine, son frère Pierre et sa grand-mère Marie PRADIER ; signalé au recensement d'Ardes de 1841 comme cordonnier, avec ses parents, sa soeur Catherine et son frère Pierre - dans ce recensement, le patronyme est écrit HUZET ; x Louise MORIN 11.05.1842, à Ardes ; sont présents à l'acte de mariage : ses parents et la mère de Louise ; il a été fait lecture de "l'acte de notoriété dressé par monsieur le juge de paix du canton d'Ardes en date du premier mai présent mois et an, qui constate que le dit Etienne est né dans le courant du mois de décembre 1813, homologuer par le tribunal civil de l'arrondissement d'Issoire, le quatre mai présent mois et an, lequel demeurera enéxés au registre" ; sont témoins du mariage : Claude CONSTANT (charpentier, cousin germain d'Etienne), Jean EUZET (serrurier, oncle d'Etienne), Jean MORIN (boulanger, frère de Louise) et un propriétaire, tous d'Ardes ; il signe ; signalé au recensement d'Ardes de 1846 comme cordonnier, avec ses parents, sa soeur Catherine, son frère Pierre, son épouse et leur fille Elisabeth - dans ce recensement, le patronyme est écrit HUZET ; signalé au recensement d'Ardes de 1851 comme cordonnier, avec son père et son épouse, "Ardes haut de la ville, Foirial de l'Espéde" ; signalé au recensement d'Ardes de 1856 comme ouvrier cordonnier, avec son père, son épouse et leur fille Elisa ; il n'est pas signalé au recensement d'Ardes de 1861, ce qui laisse supposer qu'il est déjà domicilié à Paris ; il assiste au mariage de Jean Claude EUZET, en 1862, à Paris ; brocanteur (au moins de 1862 à 1873) ; domicilié d'abord "rue de la Terrasse, 6" (17ème arrondissement), puis "rue des dames Batignolles 102" (17ème arrondissement), en 1866, puis "rue de Dumas n° 14" (en 1873), peut-être dans le 11ème arrondissement (où il y a, actuellement, un passage Dumas) et, enfin, à Boulogne (Seine), "rue du vieux pont de Sèvres 46" (en 1878) ; + 21.05.1878, à Paris, "rue du faubourg Saint Honoré 208" ; la déclaration de décès est faite par deux employés qui demeurent à cette adresse ; quand il meurt, Etienne est journalier et veuf.


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François (fs de Jean (1) et de Louise AUZAT) ° 03.09.1814, à Ardes ; boulanger ; signalélé au recensement d'Ardes de 1836, avec ses parents et sa soeur Delphine ; "jeune soldat de la classe de 1834" quand il se marie ("permission de mariage accordée au futur par M. le Maréchal de camp, commandant le département du Puy-de-Dôme", le 17.06.1838) ; x Anne PHELUT, le 11.07.1838, à Issoire ; signalé au recensement d'Ardes de 1841 comme boulanger (patronyme écrit HUZET), avec son épouse, Anne PHELUT (patronyme écrit FELUT), leur fils Jean, son père Jean (toujours boulanger et chef de ménage) et un ouvrier boulanger, Jean MICOT ; signalé au recensement d'Ardes de 1846 comme boulanger et chef de ménage, avec son épouse, Anne PHELUT (patronyme écrit FELUT), leur fils Jean et son père Jean qui est simplement indiqué comme "père du chef de ménage" ; signalé au recensement d'Ardes de 1851 comme boulanger, avec son épouse et leur fils Jean, "à Ardes, haut de la ville, Foirial de l'Espéde" ; il n'est plus signalé à Ardes dans les recensements qui suivent ; il signe ; il demeure à Paris, "rue Muller, 28" (18ème arrondissement), en 1862 et est raffineur ; il habite ensuite "chaussée Clignancourt, 16" (18ème arrondissement), où il meurt le 20.10.1865 (il est alors journalier).

La rue Muller
(où habitait François et où est né
François Claude Charles)

3ème génération ( "La lignée - génération 17") et Ardes-sur-Couze (génération 7) :

- Jean Claude (fs François et Anne PHELUT) Dans plusieurs actes, il est indiqué avec le seul prénom de Jean ; ° 23.04.1839 (indiqué 23 août dans l'acte de mariage), à Ardes ; signalé au recensement d'Ardes de 1841, avec son grand-père Jean EUZET (boulanger), son père François EUZET (boulanger), sa mère Anne PHELUT (patronyme écrit FELUT) et un ouvrier boulanger Jean MICOT ; dans ce recensement, le patronyme EUZET est écrit HUZET ; signalé au recensement d'Ardes de 1846, avec son père (boulanger), sa mère et son grand-père Jean EUZET, celui-ci étant seulement indiqué comme "père du chef de ménage" ; signalé au recensement d'Ardes de 1851, avec son père (boulanger) et sa mère, "vivant du travail de son mari" ; la famille n'est plus indiquée au recensement d'Ardes de 1856, ce qui laisse supposer qu'ils sont déjà à Paris ; x Anne (parfois écrit Anna) PIGNOL, le 03.05.1862, à Paris ; pas de Cm ; il signe ; domicilié chez ses parents quand il se marie (28, rue Muller) ; présents au mariage : Etienne EUZET, son cousin, et Jean Félix PHELUT, propriétaire, 47 ans, domicilié 19 rue Rochechouart, son cousin ; domicilié "rue Rochechouart, 35" (9ème arrondissement), en 1865-1866 ; domicilié "rue Bochard de Saron, n° 4" (9ème arrondissement), en 1871 ; pelletier (en 1862) ; apprêteur de linge (en 1865) ; blanchisseur (en 1870) ; il est présent à la déclaration de décès de son père, en 1865 et à celle de Germain EUZET (branche du Broc-Issoire, en 1870) ; + 19.10.1872, à Paris, à son domicile, ""rue Bochard de Saron, n° 4" ; les déclarants sont Henri COURTIAL (qui habite dans la même maison) et Hyacinthe SABLEREAU (tourneur en métaux, mari d'Elisabeth EUZET) qui signent.


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Elisabeth (fa d'Etienne et Louise MORIN) ; ° 10.06.1846, à Ardes ; elle est signalée (prénom Elisa) au recensement d'Ardes de 1856, avec ses parents ; elle habite en 1866, à Paris (avec ses parents), "rue des dames Batignolles 102" (17ème arrondissement) ; couturière ; x Hyacinthe Louis Charles SABLEREAU, le 14.07.1866, à Paris (17ème arrondissement) ; pas de Cm ; elle signe ; présence au mariage de son cousin, Jean Claude EUZET (blanchisseur).

4ème génération (
"La lignée - génération 18) :

- François Claude Charles (fs Jean Claude et Anne PIGNOL) ° 11.05.1863, "rue Muller 28" (18ème arrondissement) ; + 27.04.1873, à Paris, "chez sa mère, passage Briaire n° 8" ; est notamment déclarant au décès : Etienne EUZET, brocanteur, 61 ans, domicilié rue de Dumas, n° 14.

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Germain Félix Charles (fs Jean Claude et Anne PIGNOL) ° 13.06.1865, à Paris ; domicilié "rue d'Orsel 2" (18ème arrondissement) ; x Marie, Catherine ROUBILLE, le 28.04.1888, à Paris (9ème arrondissement) ; exempté du service militaire, en 1885 ; Cm le 26.04.1888, notaire MARTIN, de Paris ; il signe ; coupeur chemisier ; le prénom courant doit être Félix, car il signe F. EUZET ; + 09.05.1893, à Paris, "rue d'Orsel 2" ; dossier de succession les 07.11.1893 et 28.11.1895, aux AD 75.

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Jean Baptiste (fs Jean Claude et Anne PIGNOL) ° en 1867 (il est "àgé de 3 ans et 9 mois" quand il meurt), à Paris ; + 15.02.1871, chez ses père et mère "rue Bochard de Saron, n° 4" ( 9ème arrondissement) ; en plus de Jean Claude, est déclarant Jean Baptiste EUZET (marchand de vins, 21 ans, demeurant à Paris, rue neuve Coquenard n° 23 - de la branche du Broc et Issoire).

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François, Georges (fs Jean Claude et Anne PIGNOL) ° 13.04.1871, à Paris ; son père meurt en 1872 et sa mère, en 1886 ; il est placé en "internat primaire libre et laïque", en 1884 (Bulletin municipal de la ville de Paris du 21.02.1884), moyennant une rétribution mensuelle de 35 francs, payée par la famille, le surplus de la pension, soit 180 francs par an, devant être payé par la ville de Paris ; dans la liste des garçons bénéficaires (mais sans trousseau), son prénom indiqué est Georges ; domicilié à Paris, "2, rue d'Orsel" (18ème arrondissement) quand il est convoqué au service militaire, en 1891 ; il est alors employé de commerce ; le registre militaire précise qu'il n'a pas de tuteur ; description physique : cheveux châtains, visage ovale, yeux bleus, nez moyen, taille 1 m 59 ; il est dirigé sur le 19ème régiment d'infanterie, le 14.11.1892 ; il y arrive le 15 (matricule 3626) ; caporal le 28.09.1893 ; sergent le 09.01.1895 ; mis en congé le 24.09.1895 ; il passe à la réserve, le 01.11.1895 ; domicilié à Pantin (93) quand il se marie ; boucher ; x Marie, Catherine ROUBILLE, le 23.12.1896, à Paris (18ème arrondissement) ; "les futurs, beau-frère et belle-soeur, autorisés à contracter mariage suivant dispense accordée par le Président de la République, le 1er novembre dernier" (Marie Catherine, était la veuve de Germain Félix Charles EUZET, bien que son prénom soit écrit "Mélanie Catherine" dans l'acte de mariage avec son second mari, ce qui est une erreur ; son prénom est d'ailleurs bien "Marie Catherine" dans l'acte de naissance de leur fils, en 1898 ; quelques années plus tard, il y aura un acte notarié de "notoriété rectificative des prénoms" confirmant définitivement que le premier prénom est bien "Marie") ; publications à Paris et à Pantin, les 6 et 13.12.1896 ; il signe G. EUZET (ce qui aurait pu vouloir dire que le prénom usuel était Georges mais les indications familiales donnent François pour le prénom usuel) ; pas de Cm ; l'un des témoins est aussi boucher à Pantin (Pierre SAGNE) ; le journal Archives commerciales de la France, dans son numéro du 06.03.1897 signale la vente par le vendeur SAGNE à l'acheteur EUZET d'une boucherie, "31, Pré-St-Gervais", à Pantin, avec une entrée en jouissance le 20.03.1897 ; il sera, plus tard, employé au chemin de fer métropolitain ; rappelé à l'armée le 01.08.1914, il n'a pas rejoint étant classé en sursis d'appel jusqu'au 31.12.1915, au titre de la compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris ; ce sursis sera prolongé quinze fois pendant toute la durée de la guerre, jusqu'au 31.05.1919 ; il est, en fait, définitivement libéré, le 19.12.1918 ; domicilié à Pantin, "rue du Pré Saint Gervais 31" (adresse qui était celle de Pierre SAGNE), il habite, plus tard, "rue de Paris n° 36", à Pantin (son dossier militaire indique le n° 28 au 20.01.1903 et le n° 36, au 24.10.1905) ; signalé au recensement de La Courneuve de 1921 (prénom Georges) comme employé du métro, avec son épouse et leur fils Georges, "159, rue du Bois d'Aulne" ; + 10.02.1947, à La Courneuve (93) Pantin

François, Georges EUZET et Marie, Catherine ROUBILLE
(archives Pierre EUZET)

5ème génération ( "La lignée - génération 19") :

- Marguerite Georgette (fa Germain Félix Charles et Marie Catherine ROUBILLE) ; ° 17.05.1889, "23, rue des Gobelins", à Paris (5ème arrondissement) ; la présentation est faite par la sage-femme, Florence GENISSON (le père étant absent), laquelle est domiciliée 23, rue des Gobelins ; il est précisé qu'elle a "assisté à l'accouchement" ; l'acte est du 20 mai ; + 02.12.1891, 2, rue d'Orsel, à Paris (18ème arrondissement), "âgée de deux ans et demi".

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Louis, Laurent, Ernest (fs Germain Félix Charles et Marie Catherine ROUBILLE) ; ° 11.09.1892, à Paris, "rue d'Orsel 2" (18ème arrondissement) ;

Louis, Laurent, Ernest EUZET
(archives Pierre EUZET)

dossier militaire : cheveux : châtain foncé, yeux : châtain, front : moyen vertical, nez : rectiligne long, visage : long, taille : 1 m 62 ; cicatrice de coupure à 0,02 de la lèvre inférieure joue droite ; classe 1912 ; mécanicien dentiste et résidant à Pantin quand il est incorporé ; affecté au 69ème régiment d'infanterie, le 10.10.1911 ; il est fait prisonnier le 18.12.1914 à Charency et interné à Eschede, en Allemagne ; "dans ce camp de prisonniers, il est affecté comme aide auprès du dentiste allemand. La photographie représente Louis EUZET dans le cabinet dentaire du camp de prisonniers, assistant le dentiste allemand. Ce dernier procède à une intervention sur un prisonnier français" (source : le site "Europeana 1914-1918" qui précise que la photographie appartient à M. Gilles RICHET, petit-fils de Louis EUZET)

Louis EUZET
(pendant sa captivité, assistant du chirurgien-dentiste allemand)

rapatrié le 03.01.1919 ; affecté à la réserve au 1er zouaves le 05.03.1919, puis à la 22ème section des infirmiers militaires le 24.06.1919 puis à la 5ème section des infirmiers militaires ; envoyé en congé illimité le 29.08.1919 ; x Henriette ROBINEAU, le 23.10.1920, à Paris (19ème arrondissement) ; il est domicilié à La Courneuve quand il se marie et il est indiqué comme chirurgien-dentiste ; adresses successives : le 04.09.1919, à La Courneuve (actuellement dans le 93), "rue du Bois d'Aulne" ; le 18.12.1920, au Pré-Saint-Gervais (actuellement dans le 93), "7, rue Charles Nodier" ; le 30.01.1927, au Pléssis-Robinson (actuellement dans le 92), "79 Cité-jardin" ; le 18.07.1930, à Villeneuve-Saint-Georges (actuellement dans le 94), "49 bis, Avenue de Monsieur" ; le 16.09.1932, à Yerres (actuellement dans le 91), "49 bis, Avenue de Monsieur" ; le 14.12.1933, à Pantin (actuellement dans le 93), "43, rue des Pommiers, Escalier B, logement 724" ; signalé dans le recensement du Pré-Saint-Gervais de 1921 comme mécanicien-dentiste, avec son épouse (lingère, qui travaille pour VILARD), lui-même travaillant pour WELHEM et habitant 7, rue Charles Nodier ; signalé dans le recensement de Pantin de 1936, "rue des Pommiers, 43 B" comme mécanicien-dentiste, travaillant pour ANDRÉ, à Saint Ouen, avec son épouse et leurs deux filles, Paulette (née en 1922, au Pré-Saint-Gervais) et Lucette (née en 1924, à Paris) ; + 03.11.1981, à Paris (10ème arrondissement). Pantin

- Georges, Félix (fs François Georges et Marie Catherine ROUBILLE) ° 06.06.1898, à Pantin (Seine, actuellement Seine-Saint-Denis), au domicile de ses père et mère "rue du Pré Saint Gervais 31" ; la déclaration est faite par le père, le 9 juin, en présence de Jean ROUBILLE (brocanteur, 62 ans, demeurant aussi à Pantin, rue du Pré Saint Gervais, 31) ; cheveux bruns, visage ovale, yeux bleus, front haut, nez rectiligne, taille 1 m 58 ; classe 1918 ; son dossier militaire indique comme métier : sciage et travail mécanique ; à l'armée, il est affecté au 1er bataillon de chasseurs à pied le 16.04.1917, puis au 22ème régiment d'artillerie de campagne le 11.01.1919, puis au 114ème régiment d'artillerie le 11.03.1919, puis au 815ème régiment d'artillerie lourde le 18.08.1918, puis au 154ème régiment d'artillerie lourde par note du 10.11.1919 ; campagnes contre l'Allemagne du 16.04.1917 au 24.10.1919 : en interne du 16.04.1917 au 08.06.1918, aux armées du 09.06.1918 au 18.07.1918 ; blessé le 18.07.1918 à Hautevesne, plaie pénétrante de la région capilaire gauche ; en interne du 19.07.1918 au 23.10.1919 ; renvoyé dans ses foyers le 28.05.1920 ; domicilié "rue du Bois d'Aulne", à La Courneuve (Seine, actuellement Seine-Saint-Denis), le 28.06.1920 ; signalé au recensement de La Courneuve de 1921 comme métreur et patron, avec ses parents, "159, rue du Bois d'Aulne" ; il habite toujours à La Courneuve quand il se marie ; x Hélène Marthe LAURENT, le 23.12.1922, à La Courneuve ; Cm le 12.12.1922 (notaire BAUBY, de Paris) ; métreur en menuiserie ; le 11.02.1924, il habite "216, rue de Crimée", à Paris (19ème arrondissement) ; le 18.10.1926 et encore en 1939, il habite "61, rue de Flandre, à Paris (19ème arrondissement) ; le journal Le Temps, numéro du 14.03.1939, indique dans sa rubrique des déclarations de faillites : "Georges-Félix EUZET, entreprise de scierie mécanique, à Paris, 142 rue de Charonne et demeurant même ville, 61 rue de Flandre (M. VILLEMIN, syndic)" ; en 1961, il habite "21, rue Pierre Sémard", à Paris (9ème arrondissement) ; + 08.07.1972, à Paris (9ème arrondissement). Pantin

Georges, Félix (à gauche) et Louis, Laurent, Ernest EUZET
(archives Pierre EUZET)

6ème génération ( "La lignée - génération 20") :

- Paulette Marguerite (fa Louis Laurent Ernest et Henriette ROBINEAU) ° 31.01.1922, au Pré-Saint-Gervais, "7, rue Charles Nodier" ; c'est son père (mécanicien-dentiste) qui fait la déclaration, en présence de Georges François EUZET (employé au chemin de fer métropolitain de Paris, à La Courneuve, 4 rue du Bois d'Aulne) et d'Henri Pierre ROBINEAU (manoeuvre à Paris, 6 rue du Hainaut, 19ème arrondissement) qui signent l'acte ; signalée dans le recensement de Pantin de 1936, "rue des Pommiers, 43 B", avec ses parents et sa soeur Lucette (le reste, confidentiel). Pantin

Louis EUZET portant sa fille Paulette et Henriette ROBINEAU portant sa fille Lucette,
en février 1925, jour du baptême de leur cousin Jean, à l'église Saint Jacques, Saint Christophe
(archives Pierre EUZET)

- Lucette (fa Louis Laurent Ernest et Henriette ROBINEAU) ° 27.04.1924, à Paris, 6ème arrondissement ; signalée dans le recensement de Pantin de 1936, "rue des Pommiers, 43 B" avec ses parents et sa soeur Paulette ; + 03.08.2006, à Paris, à l'hôpital du Val-de-Grace (5ème arrondissement) ; (+) au cimetière de Bernières-sur-Mer (14) - le reste, confidentiel. Pantin


- Jean Paul (fs Georges Félix et Hélène Marthe LAURENT) ° 28.08.1924, "rue de Crimée", à Paris, 19ème arrondissement (le reste, confidentiel)

Hélène LAURENT et Georges EUZET et leur fils Jean, en février 1925,
jour de son baptême, à Paris (19ème), église Saint Jacques, Saint Christophe
(archives Pierre EUZET)

- Pierre André (fs Georges Félix et Hélène Marthe LAURENT) ° 11.04.1934, "61 rue de Flandre" à Paris, 19ème arrondissement (le reste, confidentiel)

Paulette, Lucette (en communiante) et François qui porte Pierre,
à Paris, place de Bitche (19ème), devant l'église Saint Jacques, Saint Christophe,
le 06.06.1935 (archives Pierre EUZET)



7ème génération ( "La lignée - génération 21") :

(confidentiel)

8ème génération ( "La lignée - génération 22") :

(confidentiel)



6 / Une branche venue de Saint-Etienne (42)

1ère génération ( "La lignée - génération 16") :

- Louis Léon (fs François et Marie CAVAILLE) ° 30.09.1849, à Saint-Bauzille-de-Putois ; x Marie RosalieOLIVIER, le 12.10.1873, à Saint-Bauzille-de-Putois ; pêcheur (mais aussi marchand de gibier en 1869, 1873 et 1900) ; classe 1869 ; cheveux et sourcils : noirs, yeux : bruns, front : découvert, nez : pointu, bouche : petite, menton : avancé, visage : rond, taille : 1 m 74 ; numéro de tirage au sort : 122 ; à l'armée du 25.08.1870 au 25.03.1871 ; campagne contre l'Allemagne 1870-1871 ; périodes d'exercices au 12ème bataillon de chasseurs à pied du 21.08. au 17.09.1876, au 1er bataillon de chasseurs à pied du 20.08. au 18.09.1878 ; à l'armée territoriale le 01.07.1879 ; période d'exercices au 122ème régiment territorial d'infanterie n° 372, du 05.04. au 17.04.1880 ; passé à la réserve le 01.07.1884 ; définitivement libéré le 01.07.1895 ; signalé au recensement de 1901, comme pêcheur, avec sa femme et leur fils, Joseph (18 ans) ; + 23.01.1924, (+) à Saint-Bauzille-de-Putois ;

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- Louis Emilien (fs François et Marie CAVAILLE) ° 10.03.1852, à Saint-Bauzille-de-Putois (34) ; classe 1872 ; numéro de tirage au sort : 38 ; numéro matricule : 1911 ; description physique dans son dossier militaire : cheveux et sourcils châtains, yeux châtains, front découvert, nez fort, bouche grande, menton rond, visage ovale, une cicatrice au dessus du sourcil gauche et à la joue gauche ; taille : 1, 74 m ; x Marie CHICOT, à Semur-en-Brionnais (71), le 26.03.1876 ; les publications de bans sont faites les 12 et 19.03.1876, à Saint-Bauzille-de-Putois, les 27.02 et 05.03.1876 à Francheville (69) ; Louis a le consentement de son père par procuration passée le 19.03.1876 chez le notaire Pierre Evariste RICARD (de Saint-Bauzille-de-Putois) ; un Cm est passé le 26.03.1876 chez le notaire Antoine Gaspard DESHAIRES, de Semur-en-Brionnais ; il signe L EUZET l'acte de mariage mais il signe simplement EUZET l'acte de baptême de sa fille (en 1881) puis Louis EUZET l'acte de naissance de son fils (en 1887) ; quand il se marie en 1876, il demeure d'abord à Charlieu (42) "depuis moins de six mois et précédemment à Francheville (69)" ; le 28.08.1876, à Saint-Etienne (42), il déclare la naissance de leur fille Marie Antoinette ; dans l'acte du 29, il est indiqué comme menuisier et habitant "13, rue Saint-Paul ; il passe dans la réserve de l'armée active le 30.08.1878 ; son dossier militaire indique son adresse (mais ce renseignement est biffé), au 03.05.1880 : "rue Balay 19", à Saint Etienne ; le 03.07.1881, leur fille Laurence Estiennette Léonie naît à Semur-en-Brionnais (probablement chez les parents de Marie CHICOT qui demeurent encore dans cette ville) mais Louis (menuisier) et son épouse (sans profession) sont dits "demeurant à Saint-Etienne" ; il passe dans l'armée territoriale le 01.07.1882 ; il est inscrit sur la liste électorale de Saint-Etienne, en 1885, comme ébéniste ; son dossier militaire indique que le 01.07.1885, il habite "rue Balay 12", à Saint Etienne ;

Menuisier de métier, il devient antiquaire
(à Saint-Etienne)

le journal Le petit Stephanois du 28.07.1885 relate, en page 2, le compte rendu d'une journée du Club Alpin Français où il est indiqué comme étant antiquaire : "Partis à 6 heures de Saint-Etienne, ils arrivaient enfin au Portuiset à 3 heures 1/2 et l'artillerie du club, mise en batterie au bas du jardin Rigoudy, saluait leur apparition (...) Les uns en profitèrent et purent, à 5 heures, rafrîchis et reposés, faire honneur au banquet annuel ; les autres gravirent la colline de Cornillon et furent reçus au château par M. EUZET, antiquaire, de la part du nouveau propriétaire, M. DURAND" ; signalé dans le recensement de 1886 de Saint-Etienne comme ébéniste, avec son épouse, Marie CHICOT (ménagère) et deux enfants, Antoinette (9 ans) et Léonie (4 ans), 9, rue Balaÿ ; le 14.07.1887, leur fils François Louis naît à Semur-en-Brionnais, "au domicile du sieur CHICOT, Laurent aïeul de l'enfant" mais Louis est dit être domicilié à Saint-Etienne et antiquaire (bien que ce métier soit indiqué après le nom de Marie CHICOT, son épouse) ; le Mémorial de la Loire et de la Haute Loire du 08.02.1890 indique qu'un arrêté municipal vient d'être pris, à Saint Etienne ; son objet est la constitution d'un Conseil supérieur du Musée d'Art et d'Industrie ; la liste des membres est donnée dont "EUZET, antiquaire" qui fait partie des membres actifs ; signalé dans le recensement de 1891 de Saint-Etienne comme antiquaire, avec son épouse, Marie CHICOT (ménagère) et trois enfants, Antoinette (14 ans), Louise (10 ans) et François (4 ans), 12, rue Balaÿ ; Le Stéphanois du 22.07.1891 fait paraître l'information suivante : "Nous apprenons que M. EUZET, antiquaire bien connu de tous les amateurs d'art de notre Ville, organise, à l'occasion des fêtes de l'Exposition, au bénéfice partiel du Comité général de l'Exposition et de l'Asile de Nuit, une Exposition rétrospective. Cette Exposition, la première de ce genre qu'ait vue Saint-Etienne, aura lieu dans la grande salle du Conservatoire, au Palais-de-Justice, et promet d'être, d'ores et déjà absolument remarquable, tant par le nombre que par le choix des objets d'art de tous genres qui y seront exposés. Tout ce que Saint-Etienne et la région compte de trésors cachés trouvera là une occasion unique d'être admiré. Aussi comptons-nous que tous se feront un devoir de prêter à M. EUZET leur concours le plus empressé." ; Le Stéphanois du 23.02.1893 indique que "la fameuse guillotine de Javogues, la Louisette", est en vente chez un antiquaire de Paris ; à cette occasion, le journal rappelle que "la Louisette a figuré à l'Exposition rétrospective, organisée, il y a deux ans, par M. EUZET, au Palais-de-Justice. Elle y obtint un vif succès de curiosité" ; Le Stéphanois du 30.08.1894 fait paraître une annonce de vente judiciaire pour le samedi 01.09.1894. Il est dit qu'"il sera procédé à une vente publique au préjudice du sieur EUZET, antiquaire" ; les objets mis en vente son : "1/ Vieux canapé en velours, appliques dorées, chaises, bureau, secrétaire, fauteuils, coffre en bois dur, pendule, lampes sous globe, tables, glaces, crédence, table à jeu, panneaux en bois sculpté, prie-Dieu, placards, une belle bibliothèque, etc 2/ Diverses peintures à l'huile 3/ Quelques objets mobiliers, comprenant fourneau, tables, buffet, chaises, placard, guéridon, commode, objets de vaisselle, etc. 4/ Divers outils de menuisier ; La vente aura lieu au comptant avec perception de 5 % en sus des enchères", à Saint-Etienne ; il est inscrit sur la liste électorale de Saint-Etienne, en 1895, comme ébéniste ; il est définitivement libéré du service militaire le 01.11.1898 ; la famille n'est plus indiquée rue Balaÿ dans le recensement de Saint-Etienne de 1896 et il n'est pas inscrit sur la liste électorale de Saint-Etienne, en 1905 ; au recensement de Semur-en-Brionnais de 1896, son épouse est signalée comme chef de famille et elle habite dans cette commune avec ses enfants, sa mère et sa nièce (même chose au recensement de Semur-en-Brionnais de 1901 où elle est signalée avec sa mère et son fils François EUZET) : on peut donc supposer que Louis est décédé entre 1895 (liste électorale de Saint-Etienne) et 1896 (recensement de Semur) ; + le ? à ? (le décès n'est pas sur Saint Etienne jusqu'en 1902) ; lors de l'incorporation de leur fils François Louis, en 1907, il est déjà décédé et le domicile de Marie CHICOT et de leur fils est alors à Paris "11, rue Vezelay" (8ème arrondissement) Saint-Bauzille-de-Putois et Saint-Etienne et Semur-en-Brionnais

2ère génération ( "La lignée - génération 17") :

- Marie Antoinette ((fa Louis Emilien et Marie CHICOT) ° 28.08.1876, à Saint-Etienne, "13, rue Saint-Paul" ; signalée dans le recensement de 1886 de Saint-Etienne (âgée de 9 ans), avec ses parents et sa soeur Léonie, 9, rue Balaÿ (dans ce recensement, son prénom est Antoinette) ; signalée dans le recensement de 1891 de Saint-Etienne (âgée de 14 ans), avec ses parents, sa soeur Louise et son frère François "12, rue Balaÿ" (dans ce recensement, son prénom est Antoinette) ; signalée dans le recensement de 1896 de Semur-en-Brionnais avec sa mère (chef de famille), sa soeur et son frère, sa grand-mère (Etiennette BURDIN) Laurence PREVOST (4 ans, nièce de Marie CHICOT) ; elle n'est plus signalée dans le recensement de 1901 de Semur-en-Brionnais ; elle est probablement déjà à Paris car, le 28.03.1902, au "boulevard Port Royal 123" (14ème arrondissement), elle a un enfant naturel, Marie Louise, qu'elle abandonne à l'Assistance du département de la Seine ; elle est alors âgée de 25 ans ; elle est domestique, "rue de la Bienfaisance, 54" ; l'acte est du 31 mars 1902 ; dans le dossier de l'Assistance, on indique le motif de l'abandon : "La mère domestique gagne 40 francs par mois mais trouvant son gain insuffisant pour prendre la charge de son enfant l'abandonne (...)" ; cette note est du 05.04.1902 ; il est aussi précisé qu'elle ne fait pas de reconnaissance de son enfant mais elle émet le voeu que Marie Louise soit baptisée ; c'est encore dans ce dossier que sont indiqués les parents de Marie Antoinette : Louis EUZET et Marie CHICOT et elle dit qu'ils sont à Semur-en-Brionnais (ce qui n'est vrai que pour sa mère) ; elle ne sait pas ce qu'ils sont devenus ; les mentions du dossier sont souvent imprécises, voire fausses (ainsi, la date de naissance indiquée est le 14.01.1876, au lieu du 28.08.1876, ou à la question de l'époque précise et des motifs de l'arrivée à Paris, elle répond simplement "deux ans", ce qui laisse supposer une arrivée à Paris vers 1899) ; sur la question des diverses demeures en remontant deux ans en arrière, il est écrit : "rue Réaumur 105" et sur le montant du loyer, elle répond "en place" (ce qui doit vouloir dire qu'elle est logée chez ses patrons) ; elle signe EUZET ; la décision est alors ainsi libellée par le directeur de l'Assistance publique : "Vu les pièces constituant le dossier de l'enfant ci-après dénommé le 5 avril 1902 sous le numéro 2646 au dépôt de l'hospice des Enfants-Assistés décide : l'Enfant EUZET Marie Louise, née à Paris 14e, le 28 mars 1902 de p.n.d. (père non dénommé) et de Marie Antoinette sera inscrit sous le numéro 152418 et comme enfant Assisté sur le registre des Enfants Assistés. Paris, le 7 avril 1902 ; le 08.10.1903, elle a un autre enfant naturel qui naît au "boulevard Port Royal 123" (14ème arrondissement) à qui elle donne le nom d'Albertine EUZET ; elle est toujours domestique mais habite à Paris, "rue de Chéroy 21" (17ème arrondissement) ; la déclaration est faite par Paul PAYOT, âgé de 34 ans, "présent à l'accouchement" ; + ?, à ? Saint-Etienne et Semur-en-Brionnais

- Laurence Etiennette Léonie (fa Louis Emilien et Marie CHICOT) ° 03.07.1881, à Semur-en-Brionnais, probablement chez ses grands-parents maternels ; signalée dans le recensement de 1886 de Saint-Etienne (âgée de 4 ans), avec ses parents et sa soeur Antoinette, "9, rue Balaÿ" ; signalée dans le recensement de 1891 de Saint-Etienne (âgée de 10 ans), avec ses parents, sa soeur Antoinette et son frère François "12, rue Balaÿ" (dans ce recensement, son prénom est Louise) ; signalée dans le recensement de 1896 de Semur-en-Brionnais (dans ce recensement, son prénom est Laurence), avec sa mère, son frère, sa soeur, sa grand-mère (Etiennette BURDIN) et Laurence PREVOST (4 ans, nièce de Marie CHICOT) ; elle n'est plus signalée dans le recensement de 1901 de Semur-en-Brionnais ; Le 30.10.1936, c'est elle qui déclare le décès de sa mère, survenu la veille à son domicile (où elle demeure, également), "9, place Boulnois", à Paris (17ème arrondissement) ; elle est indiquée et elle signe avec le prénom de Laure, âgée de 54 ans et modiste ; + 03.07.1957, à Clichy la Garenne, dans le département de la Seine, à l'époque - aujourd'hui, dans les Hauts-de-Seine, 92 : Clichy ou Clichy-la-Garenne (mention marginale portée sur son acte de naissance) ; cependant, l'acte de décès transcrit de Clichy dans les registres de l'Etat civil de Paris (17ème arrondissement) indique une autre date : 24.06.1957 (à 9 heures trente, 106, Boulevard du Général Leclerc) ; signalée sans profession, le patronyme est écrit BUZET dans l'acte lui-même (alors que c'est EUZET dans la table annuelle) mais sa date et son lieu de naissance ainsi que sa filiation sont sans ambiguïtés : il s'agit bien de Léonie EUZET ; l'acte précise qu'elle est domiciliée à Paris (17ème arrondissement), "9, place Boulnois" ; l'acte a été dressé le 25.06.1957, 14 heures, sur la déclaration de Joséphine TOMASI, femme CHIURA, employée de 35 ans, domiciliée à Clichy au 106, Boulevard du Général Leclerc ; l'acte a été transcrit le 28.06.1957, à 15 heures ; ces précisions permettent de dire que la date inscrite en marge de l'acte de naissance n'est pas exacte (il y a eu confusion avec le 3 juillet de sa date de naissance). Semur-en-Brionnais et Saint-Etienne

- François Louis (fs Louis Emilien et Marie CHICOT) ° 14.07.1887, à Semur-en-Brionnais, chez ses grands-parents maternels ; signalé dans le recensement de 1891 de Saint-Etienne (âgé de 4 ans), avec ses parents et ses deux soeurs, "12, rue Balaÿ" (dans ce recensement, son prénom est François) ; signalé dans le recensement de 1896 de Semur-en-Brionnais (dans ce recensement, son prénom est François), avec sa mère, ses deux soeurs, sa grand-mère (Etiennette BURDIN) et Laurence PREVOST (4 ans, nièce de Marie CHICOT) ; signalé dans le recensement de 1901 de Semur-en-Brionnais, quartier de la Perrière (dans ce recensement, son prénom est François), avec sa mère et sa grand-mère (Etiennette BURDIN appelée CHICOT par erreur) ; signalé, seul, dans le recensement de 1906 de Semur-en-Brionnais, comme journalier (dans ce recensement, son prénom est François) ; classe 1907 ; lors de son incorporation, il réside à Paris "73, rue Brancion" (15ème arrondissement) et est garçon, marchand de vins ; il habite "27 bis, rue Victor Hugo", à Levallois-Perret (dans la Seine, actuellement dans les Hauts-de-Seine), le 15.11.1911, et à Paris, "127, Boulevard Malesherbes" (17ème arrondissement), le 18.07.1915, selon son dossier militaire ; description physique : cheveux, yeux et sourcils bruns, front découvert, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, taille 1 m 72 ; incorporé au 155ème régiment d'infanterie, à compter du 10.10.1908 (matricule 13354) ; envoyé en congé le 25.09.1910, affecté à la section coloniale d'infirmiers militaires ; rappelé à l'activité à la mobilisation d'août 1914 ; classé dans le service auxiliaire par la commission de réforme du 4ème bureau de la Seine, le 13.08.1914, pour hernie volumineuse ; renvoyé dans ses foyers le 12.02.1915 ; arrivé au 2ème colonial, le 21.05.1915 ; passé au 3ème régiment d'artillerie coloniale le 25.08.1915, en tant que 2ème canonnier servant (il rejoint ce corps le 28) ; "tué à l'ennemi" à Margival, dans l'Aisne, le 15.04.1917 ; avis de décès du 27.04.1917 ; la fiche militaire du décès est reproduite dans la suite 2 ; , on voit sur cette fiche que l'acte a été transcrit à Paris (17ème arrondissement), le 24.07.1920 ; il est enterré à Ambleny (02), dans la nécropole nationale "Bois-Roger", dans une tombe individuelle, carré G, n° 312 ; ; le Journal Officiel du 19.11.1920 indique : "EUZET (François) matricule 95556, servant : téléphoniste ayant conscience de sa mission, qu'il savait devoir remplir jusqu'au sacrifice. Chargé de réparer en pleine nuit une ligne fréquemment coupée, s'est acquitté de cette tâche modeste, mais glorieuse, jusqu'à ce qu'il ait été tué par un obus de gros calibre. A été cité." Semur-en-Brionnais et Saint-Etienne

3ère génération ( "La lignée - génération 18") :

- Marie Louise (fa naturelle de Marie Antoinette) ° 28.03.1902, à Paris, "boulevard Port Royal 123" (14ème arrondissement) ; admise au dépôt de l'Hospice des Enfants-Assistés, le 05.04.1902, sous le numéro 2646 ; abandonnée par sa mère à compter du 07.04.1902 et inscrite sous le numéro 152418 sur le registres des enfants assistés ; placée et domiciliée chez Mme JALLET (patronyme écrit souvent JALET dans le dossier de l'Assistance) ; le recensement de Diou (03) de 1906 indique qu'effectivement, Marie Louise est un enfant "assisté", née en 1902, à Paris ; elle se trouve dans la famille de François JALLET (journalier), lequel habite aux Loges avec son épouse, Claudine CAMUS, et leurs 5 enfants ; le recensement de Diou de 1911 indique plus précisément qu'elle est "assistée de la Seine", toujours dans la même famille, sauf que Claudine JALET (nom écrit avec un seul L) est seule avec ses 5 enfants ; elle a donc été placée dans cette famille, probablement dès 1902 ; ce village de Diou paraît s'être spécialisé dans ces placements car les recensements montrent que plusieurs enfants sont des assistés de la Seine ; elle part temporairement à Hendaye (64), le 02.07.1912 jusqu'en 1913 ; elle travaille chez MILLIER à La Chapelle (03) du 30.08.1916 au 11.11.1917 ; elle travaille chez VERNISSE à Monetay, c'est-à-dire Monétay-sur-Loire, du 24.06.1919 au 24.06.1920 ; pour cette période, le dossier de placement contient deux lettres (des 05.10.1919 et 05.12.1919) de Claudine JALLET adressée à Marie (elle n'écrit jamais Marie Louise) ; ce sont des lettres assez tendres qui répondent à des courriers de Marie et qui montrent une réelle affection de la nourrice pour son élève (terme officiel pour un enfant placé) ; le 05.12.1919, elle s'adresse à elle en l'appelant "chère enfans" et la lettre se termine par "jeu tere mine ma lettre en ton brasson bin fort ta mère pour la vie JALLET une grosbis deu la Marie" ; la lettre du 05.10.1919 commence par "Ma chère fille" et se termine par "je te quitte en t'embrassans bien des fois ainsi que toute la famille qui t'envoie bien des choses; Ta mère qui pense a toi. JALLET la petite Marie te bibi bien des fois" ; elle travaille chez POUVIOT à Saint Pourçain, c'est-à-dire Saint-Pourçain-sur-Besbre (03), du 01.03.1920 au 24.06.1920 ; elle travaille chez MAZET, à Thiel, c'est-à-dire Thiel-sur-Acolin (03) du 24.06.1920 au 24.06.1921 ; le dossier d'Assistance contient une note du "Conseil de famille, agence de Dompierre" qui indique : "fille mère a accouché d'une fille le 03.02.1923 qu'elle élève ; elle doit épouser le nommé RAMAGE Antoine 31 ans, ouvrier d'usine à la fonderie de Sept-Fons à Dompierre ; après le mariage les futurs continuent à travailler à l'usine; Dompierre, le 7 juin 1924" ; une autre partie de la note confirme que la date probable du mariage est fin juin 1924 et le profil de Marie est ainsi donné : " Moralité bonne, Intelligence ordinaire, Caractère bon, Conduite bonne" ; quant à la naissance, plusieurs courriers se trouvent dans le dossier de l'Assistance : c'est d'abord une lettre du 05.02.1923 où Marie s'adresse au directeur de l'Assistance (probablement de l'agence de Dompierre) et dans laquelle elle l'avertit de la naissance et qu'elle veut garder sa petite fille, quelle va chercher une nourrice et qu'elle va demander à sa "mère nourrice" (Mme JALLET) si elle veut bien la prendre ; le 07.02.1923, le directeur des Hospices de Moulins avertit le directeur de l'Assistance de la Seine, agence de Dompierre, de la naissance, le 3, de Germaine, fille de Marie, et précise que la mère et l'enfant se portent bien ; le 20.02.1923, le même informe que la "pupille EUZET Marie Louise en traitement à la maternité est guérie et peut quitter le dit Etablissement" ; elle travaille à Dompierre, c'est-à-dire Dompierre-sur-Besbre, en 1924, comme ouvrière d'usine, à la fonderie de Sept-Fons ; le 28.02.1926, naît son fils Louis EUZET, aux Loges, de Diou ; la déclaration est faite par Claudine CAMUS veuve François JALLET ; x Jean Marie GAUBIÉ, le ?, à ? ; + 06.05.1989, à Moulins (03), "10, avenue Général de Gaulle" (centre hospitalier) ; quand elle décède, elle est domiciliée à Le Donjon (03), à l'Hospice, et elle est veuve de Jean Marie GAUBIÉ (acte n° 297). "Diou

- Albertine (fa naturelle de Marie Antoinette) ° 08.10.1903, à Paris (14ème arrondissement), "Boulevard Port Royal 123" (acte du 10), sur la déclaration de Paul PAYOT (34 ans, présent à l'accouchement), en présence de trois employés domiciliés au 123, Boulevard Port Royal ; + 15.09.1948, à Longjumeau (Seine-et-Oise - actuellement, Essonne), selon la mention portée en marge de l'acte de naissance.



7 / Une branche venue de Toulouse (31)

1ère génération ( "La lignée - génération 17") :

François, Urbain, Joseph (fs Marie Joseph et Léontine Louise LASSEUBE) ° 24.07.1900 à Toulouse ; x Jeanne Henriette DUC, le 21.12.1933, à Lyon ; pas de Cm ; le 29.12.1933, sa tante Célestine EUZET (célibataire, à Puéchabon) vend à ses neveux (François et Urbain EUZET, frères), pour moitié à chacun d'eux : 1/ "une maison (ou partie de maison) cadastrée section C, n° 8P de 9 centiares et n° 9P de 43 centiares, lieu dit Champ Traversié, à Puéchabon, observation faite que l'autre partie de cette maison est la propriété des acquéreurs", 2/ Une parcelle de terre vigne abandonnée, lieu dit Le Pioch, section A, n° 359, de 6 ares environ, à Puéchabon ; la possession et la jouissance sont du jour de l'acte ; le prix est de 550 francs payés immédiatement ; une quittance est délivrée ; il est alors indiqué comme voyageur de commerce, demeurant à Paris, "avenue Daumesnil, n° 82" ; l'acte est passé en l'étude (notaire Charles Louis Etienne DUGLOU, à Aniane) ; le 02.09.1936, il habite à Paris (12ème arrondissement) avec son épouse, "rue Marcel Dubois, n° 8" quand ils font, solidairement, une procuration (en brevet) à Joseph BOISSIÈRE (aspirant au notariat, à Aniane, dans l'Hérault) pour vendre tous les biens immeubles qu'il possède sur la commune de Puéchabon (34), biens en nature de constructions, vignes, champs, bois, olivettes ou hermes (notaire Marcel DELARUE, à Paris, boulevard Saint-Denis, n° 9) ; il est alors indiqué comme voyageur de commerce ; le 03.09.1936, avec son frère Urbain, il vend (par l'intermédiaire de son mandataire, Joseph BOISSIERE), à Gaston Honoré Xavier Jean GAILHAC (propriétaire à Puéchabon), trois parcelles de terrain, en nature de labour, vigne, champs, situées sur la commune de Puéchabon : 1/ au lieu-dit Le Rieu, section E n° 344, pour 26 ares 60 centiares 2/ au lieu-dit Fonds Ladouze, section D n° 653p pour 20 ares et n° 653p pour 20 ares 35 centiares, ensemble 40 ares 35 centiares 3/ au lieu-dit Regegnas, section B n° 513 pour 9 ares 60 centiares, n° 514p pour 3 ares 57 centiares, n° 515p pour 7 ares 24 centiares, n° 516p pour 8 ares 96 centiares, n° 517p pour 8 ares 96 centiares, ensemble 38 ares 33 centiares ; le prix total est de 4900 francs qui sont payés immédiatement ; une quittance est délivrée ; l'acte est passé en l'étude (notaire Charles Louis Etienne DUGLOU, à Aniane) ; le 25.03.1937, par l'intermédiaire de son mandataire, il vend à son frère Urbain la part indivise de la maison qu'il possède à Puéchabon, "lieu-dit Champ Traversié cadastrée section C n° 8P" ; il est précisé, que dans certains titres de propriété antérieurs il est indiqué que le sol a 1 are 56 centiares ; le prix est de 700 francs "que le cessionnaire a payé hors la vue du notaire soussigné aux cédants qui par leur mandataire le reconnaissent et lui en donnent solidairement quitance" ; son épouse se désiste de son hypothèque légale sur l'immeuble vendu et renonce à tous droits de suite et de préférence sur le prix ; l'acte est fait en l'étude (notaire Charles Louis Etienne DUGLOU, à Aniane) ; le 25.03.1937, par l'intermédiaire de son mandataire, avec son frère Urbain, il vend à Albert Michel Etienne FOBIS (propriétaire, agriculteur et courtier, à Puéchabon), "une parcelle de terrain en nature de vigne olivette, située commune de Puéchabon lieudit Les Sabellieres, cadastrée section D, n° 290p, de 26 ares et 290p de 28 ares 80 centiares" ; la possession et la jouissance sont du jour de l'acte ; le prix est de 700 francs que l'acquéreur paye directement aux vendeurs qui, par leur mandataire, le reconnaissent ; une quittance est délivrée ; les épouses de François et d'Urbain EUZET, comme conséquence de leur obligation solidaire de garantie et de leur engagement aux présentes, se désistent de leur hypothèque légale sur l'immeuble vendu et renoncent à tout droit de suite et de préférence sur le prix ; l'acte est fait en l'étude (notaire Charles Louis Etienne DUGLOU, d'Aniane) ; dans ces deux actes de 1937, il est indiqué qu'il habite avec son épouse "rue Marcel Dubois, n° 8, Paris (12e)" et qu'il est voyageur de commerce ; ensuite, il habite "2, place Charles Digeon", à Saint-Mandé (94) et il est courtier ; + 23.04.1980 à Ballainvilliers (91) Toulouse

François EUZET
(archives Mme Janine EUZET)



2ème génération ( "La lignée - génération 18") :

Janine (confidentiel)

Pierre Bernard Joseph Henri (fs François, Urbain, Joseph et Jeanne Henriette DUC) ; ° 04.02.1937 Paris ; + 05.06.1999, à Paris (15ème arrondissement), 106, avenue Emile Zola ; domicilié "1, route d'Allainville-aux-bois, à Chatignonville (91)", quand il décède (le reste, confidentiel)

Pierre EUZET, en 1979, à Ville-Houdlémont (54)
(photo J.C.E.)



3ème génération ( "La lignée - génération 19") :

(confidentiel)

8 / Une branche venue d'Aix-en-Provence (13)

1ère génération ( "La lignée - génération 18")

- Marie Claire Louise Eugénie (fa Jacques Louis et Marie Claire REGINAUD) ° 09.08.1873, à Aix-en-Provence ; sans profession ; domiciliée chez ses père et mère quand elle se marie, "rue Monclar 5" ; fiançailles le 12.04.1902 ; publications de mariage à Aix et à Paris, les 13 et 20.07.1902 ; x Jean Auguste Maurice TEISSIER, le 25.07.1902, à Aix-en-Provence ; Cm 25.07.1902, notaire BERTRAND, d'Aix-en-Provence ; elle signe "Marie Eugénie EUZET" ; son frère Gabriel assiste et signe, ainsi que Charles THEAULON (docteur en médecine, médecin militaire, 29 ans, à Saïda, en Algérie, parrain de Marie Eugénie) ; + 21.05.1948, à Paris (15ème arrondissement), en son domicile "33, boulevard Garibaldi" (acte n° 1697). Aix-en-Provence

2ème génération ( "La lignée - génération 19")

- Louis Clément (fs Marie François Emmanuel Gabriel et Lydie Suzanne BONTHOUX) ° 10.01.1914, à Aix-en-Provence ; " On nous signale l'élogieuse citation dont a été l'objet M. Louis EUZET, sergent d'infanterie, engagé dès le début de la guerre dans les corps francs, fils de notre ami regretté M. Gabriel EUZET, avoué près le Tribunal civil, et de Mme née Suzanne BONTOUX : Le sergent Louis EUZET, volontaire dans toutes les missions dangereuses, s'est fait remarquer par son calme et son sang-froid, au cours des patrouilles de son groupe. Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre." (Le Mémorial d'Aix, du 21.07.1940) ; x Juliette Marguerite Lucette ESCALLIER, en 1943, à Gap (05), selon Le Mémorial d'Aix du 19.12.1943 où il est écrit : "Nous avons appris avec plaisir le mariage, à Gap, de M. Louis EUZET, fils de M. EUZET, le si regretté avoué près le Tribunal civil d'Aix et de Mme née BONTOUX, avec Mlle Juliette ESCALLIER. Aux jeunes époux et à leurs familles nous présentons nos compliments et nos voeux." ; selon des informations de la famille, il avait un restaurant, à Paris, à l'enseigne "Le Pistou" ; on peut l'apercevoir faire des tours de cartes dans son restaurant, sur une vidéo de l'INA ; en effet, il était membre de l'Association française des artistes prestidigitateurs ; c'est à ce titre qu'il fait ces démonstration dans une émission télévisée dite des "manipulateurs" du 16.03.1966 des "Coulisses de l'exploit" ; + 13.03.1980, "40, rue de Mesly", à Créteil (94) ; quand il décède, il est retraité et domicilié "10, boulevard Port Royal", à Paris (5ème arrondissement) ; la déclaration de décès est faite par Danièle PETIT, épouse VAN ACKER, 27 ans, employée 40, rue de Mesly, à Créteil. Aix-en-Provence

Louis EUZET dans le cellier de son restaurant
Archive de l'INA



3ème génération ( "La lignée - génération 20")

(confidentiel)



9 / Demoiselles EUZET installées à Paris après leur mariage

Une EUZET venue de La Ciotat ( "La lignée - génération 17")

- Marie Jeanne Louise (fa Jean Baptiste et Eléonore Dolce MONTEL) ° 04.02.1866, "rue Merlet n° 9", à La Ciotat ; enfant naturel légitimé lors du mariage de ses parents, le 13.05.1868, à La Ciotat ; les témoins de l'acte de naissance sont Claude CHAUVET (tourneur sur métaux) et Joseph SIDORE (ajusteur), de La Ciotat ; dans l'acte de naissance, les noms de ses deux parents apparaissent mais avec la mention "non marié" ; ensuite, le "non" a été barré avec en marge la mention de la légitimation ; signalée dans le recencement de La Ciotat de 1866 (âgée de trois mois), avec ses parents, "rue Merlet", n° 20, à La Ciotat ; signalée dans le recencement de La Ciotat de 1872, avec ses parents et ses frères François et Charles, "cité ouvrière", à La Ciotat (le patronyme étant écrit USÉ) ; signalée dans le recencement de La Ciotat de 1886 comme institutrice, avec ses parents et son frère Charles, "cité ouvrière", à La Ciotat ; domiciliée quand elle se marie à Paris, "rue de Charenton 88" (12ème arrondissement) ; sa mère qui est toujours à La Ciotat, en 1897, donne son consentement à son mariage, le 09.01.1897, par acte passé chez le notaire BONNIFAY, de La Ciotat ; x Michel BOUCLY, le 30.01.1897, à Paris (12ème arrondissement) ; elle signe ; les témoins ne sont pas des parents (un menuisier, deux ajusteurs et un chaudronnier). La ciotat

10/ Les EUZET qui ont résidé temporairement à Paris.

Un EUZET de Viols-le-Fort ( "La lignée - génération 10")

- Pierre (fs Jean vieux et Catherine LISSORT) ; praticien puis ménager ; célibataire ; le 14.05.1627, un acte du notaire Gabriel BONNEL (de Montpellier) enregistre une quittance de 30 livres en faveur de Pierre EUZET, "praticien habitant de Montpellier", procureur de Grégoire VILARNEL (employé aux finances) qui représente le solde d'une créance totale de 61 livres 3 sols dont le reste a été payé antérieurement. La procuration suit l'acte lui-même dont la dette, en fait, concerne un autre praticien de Montpellier, Jean de MONTFALCON (MONTFAUCON). Pierre EUZET signe d'une signature très ferme et compliquée comme il sied à un praticien ou à un notaire (voir cette signature dans Montpellier, branche du XVIIe siècle) ; il est témoin pour une autre procuration du 17.02.1627 faite par un religieux de l'abbaye Saint Guilhem, Barthélémy ALIBERT. Il est écrit qu'il habite Montpellier et qu'il a "attesté cognoistre ledit ALIBERT" (notaire Antoine FAGES, de Montpellier) ; le 30.07.1636, il a procuration de son père (notaire Guillaume CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; cette procuration est indiquée dans un accord passé avec Jean jeune, le 20.06.1637 à propos d'une directe au Triadou (voir les articles de Jean vieux et de Jean jeune) ; le 22.06.1643, il habite à Paris, "rue et paroisse Saint Germain de l'Auxerois" ; il est alors le procureur, fondé de pouvoir de Jean Jacques de PLANTADE, conseiller du roi en la cour des comptes, aides et finances de Montpellier ; il reçoit pour lui de l'argent et une quittance lui est délivrée (notaire François CRESPIN, de Paris) ; chez le notaire FAGES, on retrouve Pierre EUZET comme témoin dans deux actes du 13.07.1644 (une obligation et une quittance) avec la même signature et une fonction qui paraît être dans la finance ; le 13.11.1650, Sébastian LISSORT, notaire de Villeneuve-les-Maguelone, reconnaît devoir à Pierre EUZET "suivant les finances de ceste ville" (Montpellier), 8000 livres qu'il lui a prêté à l'amiable et que l'emprunteur s'engage à rembourser dans un an et, pour cela, il hypothèque sa personne et ses biens, présents et à venir, qu'il soumet aux rigueurs des cours ; l'acte est fait au domicile de Pierre EUZET, en présence de Pierre VEDEL et Pierre de FLAUGERGUES, de Montpellier (notaire Pierre MARSAL, de Montpellier - acte indiqué dans celui du 08.06.1668, expédié en original à Pierre EUZET) ; le 01.06.1651, il habite toujours Montpellier quand il remplace son frère Sébastien pour payer 30 livres à François EUZET (fils de Jean jeune), suite au testament de François EUZET (oncle et parrain du premier, fils de Jean vieux, frère de Pierre) ; l'acte est passé dans sa maison, en présence de François BESSEDES et François GILLY, praticiens de Montpellier (notaire Etienne MARIE, de Montpellier) ; le 15.07.1651, en tant que tuteur des héritiers de maître Etienne CAMBON et de Marguerite de THELARD, Sébastien EUZET remet et transporte à Pierre EUZET, son frère, une somme de 500 livres due par Etienne ARNAVIELLE (baille de Saugras, paroisse de Viols-le-Fort) ; Sébastien devait une somme équivalente à Pierre, dont 236 livres pour les frais de cette tutelle et 30 livres payées à François EUZET le premier juin ; ARNAVIELLE est présent et accepte la rémission ; l'acte est passé dans la maison de Pierre EUZET, en présence de Guillaume BRUGUIERE et de Pierre FLAUGERGUE, de Montpellier (notaire Etienne MARIE, de Montpellier) ;

le 04.03.1652, il habite toujours à Montpellier et il prête 100 livres à Amans COURNUT (laboureur de Viols-le-Fort) ; celui-ci promet de rembourser dans un an à compter de ce jour mais le remboursement indiqué en marge montre qu'il s'est effectué le 28.04.1654 ; l'acte est passé "aux tables" du notaire, cependant que le remboursement est fait dans la maison de Guillaume BRUGUIÈRE ; l'acte est barré (notaire Etienne MARIE, de Montpellier) ; le 23.10.1662, Sébastian LISSORT, viguier de Villeneuve-les-Maguelone, reconnaît devoir à Pierre EUZET "bourgeois habitant du mas de Pratz", 2000 livres tournois "pour compte final entre eux fait et arresté de plusieurs affaires qu'ils ont ensemble, du passé jusque à présent" ; cette obligation s'ajoute à celle de 1650 ; l'emprunteur s'engage à rembourser le 13 novembre prochain et, pour ce faire, il a obligé sa personne et ses biens, présents et à venir, qu'il soumet aux rigueurs des cours ; l'acte est fait dans l'habitation LISSORT, en présence de Georges COULET (du mas de Roubiac, au causse de Cazevieille) et de Pierre BRISSAC, de Villeneuve-les-Maguelone (notaire André DARLES, de Villeneuve-les-Maguelone) ; le 29.11.1663, avec son frère Sébastien (au nom de leur père Jean vieux) et avec Jacques EUZET (du Triadou, au nom de son père Jean), ils font un acte de "déguerpissement" à l'encontre de Paul TREVIÉS, de Sainte-Croix-de-Quintillargues, pour une terre champ située au terroir de Cecellés et au lieu appelé "à la rivière de Cecellés" ; cette terre d'environ 8 cétérées avait été reconnue par Antoine TREVIÉS, le 13.03.1616 (notaire Claude LEBLANC, de la val de Montferrand) ; en tant qu'héritier de son grand-père Antoine TREVIÉS, par l'intermédiaire de son père, François TREVIÉS, Paul TREVIÉS paye aux EUZET 7 livres 5 sols d'arrérages correspondant à l'usage, jusqu'à ce jour, fixé à "une douzaine bled" pour cette terre qui est "mouvante de la seigneurie directe desdits EUZET" ; le paiement est effectué en écus blancs et autre bonne monnaie, à la vue du notaire et des témoins ; l'acte est fait et récité en l'étude, en présence de Jean TREVIÉS (fils dudit Paul), de Pierre MADIERES et de Jacques DROUET (praticiens de Montpellier) qui signent avec les parties (notaire Jacques DURRANC, de Montpellier) ; le 21.08.1665, Sébastian LISSORT, notaire royal et viguier de Villeneuve-les-Maguelone, confesse devoir à Pierre EUZET ", 1097 livres, pour compte entre eux fait et arresté des affaires qu'ils ont ensemble" ; cette obligation s'ajoute à celles de 1650 et 1662 ; l'emprunteur s'engage à rembourser le 13 novembre prochain et, pour ce faire, il a obligé sa personne et ses biens, présents et à venir, qu'il soumet aux rigueurs des cours ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'Etienne ISSERT (tailleur d'habits) et de Jean TEISSONNIERE (praticien), de Montpellier (notaire Jean GUION, de Montpellier) ; le 08.06.1668, Pierre EUZET dépose chez le notaire Jacques DURRANC, de Montpellier, les trois obligations contractées en sa faveur par Sébastien LISSORT, en 1650, 1662 et 1665 ; il est précisé que pour ces trois obligations, les actes sont "expédiés en original, ce qui veut certainement dire que les actes ne sont plus dans les minutes des notaires initiaux (un contrôle sur le minutier du notaire Jean GUION pour l'année 1665 montre que l'obligation en question n'y est pas à sa date et n'est pas non plus indiquée dans la table nominative pour l'année) ; à la suite de son frère Sébastien, il devient héritier d'une autre partie du mas de Prax (Prats) ; en effet, le 17.08.1672, Catherine SERANE qui habite aussi le mas de Prax fait la donation de ses biens en sa faveur ; elle est héritière de son père, Pierre SERANE, de sa mère et de son frère (Audibert SERANE) ; elle justifie cette donation entre vifs en expliquant que Pierre EUZET s'est occupé d'elle, la nourrissant, l'entretenant, "tant seine que malade" ; avec la vieillesse et les "incomodités de son corps", il la fait conduire "avec un valet et une voiture la ou elle plait se transporter" ; surtout, elle insiste sur le fait que "sans lassistance dicelluy ladite SERANE ne pourroit sempecher de patir de ses vieux ans attandu le peu de revenu de ses biens ne les pouvant pas mesme fere valoir" ; la donation est faite sous réserve d'une somme de 60 livres et de "subvenir a sa nourriture et entretenement" ; la donation doit être insinuée et pour cela, elle désigne son procureur, Me FERMAUD, cependant que Pierre désigne le sien, Me BARRAL (procureur en la cour présidiale de Montpellier) ; l'acte est fait publiquement dans l'étude du notaire, en présence de plusieurs habitants de Viols-le-Fort qui signent avec Pierre EUZET ; Catherine SERANE ne sait pas signer (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) ; il ne s'est pas marié et n'a pas eu d'enfants ; il va doter en argent Marie et Marguerite BRUGUIERE (ses petites-nièces), à condition pour celles-ci de ne pas contester sa succession, comme on le voit dans la révocation de son testament de 1673, en 1676, et dans les divers actes successoraux de 1672 et 1677 ; testament 1, le 30.01.1657, notaire Pierre MARSAL, de Montpellier ; testament 2, le 30.12.1665, notaire Pierre MARSAL, de Montpellier ; testament 3, le 09.11.1673, notaire Etienne EUZET de Viols-le-Fort ; testament 4, le 15.03.1676 ; testament 5, le 09.08.1677 ; codicille, le 10.08.1677, les trois chez le notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort ; testament 6, le 11.05.1678, notaire Jacques DURRANC, de Montpellier ; révocation de testament le 30.05.1681, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort ; testament 7, le 19.08.1682, notaire Etienne GIMEL, de Montpellier ; dans ses trois premiers testaments, son héritier universel est son neveu Jean EUZET, fils de son frère Guillaume qui était parti s'installer à Aniane, en 1630 ; dans son dernier testament qui casse le précédent, l'héritier universel devient Jacques ROUEL "qui devra porter le nom et les armes des EUZET" ; c'est le début de l'ascension de celui qui servait fidèlement Pierre EUZET au mas et qui finira par devenir notaire à Viols-le-Fort sous le nom de Jacques ROUEL EUZET. + 23.06.1686, à Viols-le-Fort ; il faut croire que cela ne s'est pas passé sans heurts car un acte de 1689 nous dévoile l'accord qu'il y a eu entre Jean REBOUL et Jacques ROUEL EUZET, un règlement des dépenses du procès criminel devant le Sénéchal par Jacques ROUEL EUZET. Viols-le-Fort


Trois EUZET de Beaulieu ( "La lignée - génération 19")

- Jeanne Clotilde Catherine (fa François Marius et Anna, Appollonie GROLIER) ° 25.11.1897, à Beaulieu ; signalée aux recensements de Beaulieu de 1901, 1906, 1911 et 1921 (comme cuisinière pour ce dernier recensement), avec ses parents ; "bonne chez un notaire de Saint-Drézéry, elle part ensuite à Paris, car son frère Antoine y était ; à Paris, elle se fait inscrire à l'école des Arts ménagers, un établissement Cordon bleu et travaille uniquement dans des maisons bourgeoises juives ; Clotilde arrivait dans ces maisons en voiture avec chauffeur ; elle prévoyait les repas et les soubrettes faisaient le reste" (selon des informations par téléphone de Mme Suzanne GUERIN à Mme Martine VICKERY, le 28.02.2018) ; "Clotilde, en ce moment là, habitait à Paris (quand Louis THÉRON divorçait de sa première femme) Elle était cuisinière chez de grands négociants en parfums. Ils la considéraient plutôt comme de leur famille que comme une employée. Ils l'avaient encouragé à suivre les cours de la célèbre école de cuisine Le Cordon bleu. En 1932, apprenant le divorce de Louis THÉRON, Clotilde amoureuse de lui depuis toujours et nantie d'économies solides et de savoir-faire, négocia (je ne sais comment) son mariage avec Louis. Elle vint à Carcassonne avec son père, ton grand-oncle, et peu après se marie." (lettre du 30.11.1994 de Mme Annie FERRIER à Mme Martine VICKERY) ; x Louis Léon THÉRON, le 08.06.1933, à Beaulieu ; pas de Cm ; les témoins sont : Justin ROUCAYROL (cultivateur à Beaulieu) et Antoine EUZET (facteur de ville à Ermont, en Seine-et-Oise) ; elle signe EUZET Clotilde ; le couple habite à Carcassonne après le mariage ; "elle ouvre son bar hôtel restaurant, en 1934, avenue de Toulouse, à Carcassonne, ainsi que le restaurant des Routiers où elle travaillait jour et nuit ; elle faisait des cassoulets , de la langue de boeuf, entre autres ; ils vendaient des billets de loterie ; avec la Loterie nationale, ils ont gagné un voyage au Maroc ; Clotilde dormait debout car elle ne se couchait jamais, toujours prête à accueillir un client ; le couple a eu une fille, Madeleine et, de son premier mariage, Louis avait deux filles" (selon des informations par téléphone de Mme Suzanne GUERIN à Mme Martine VICKERY, le 28.02.2018) ; veuve au décès de son mari, en 1942 ou 1943 (selon Mme Annie FERRIER) ; + 12.06.1976 (à Carcassonne ?) Beaulieu

- Antoine, Gabriel (fs François Marius et Anna, Appollonie GROLIER) ° 11.11.1902, à Beaulieu ; signalé aux recensements de Beaulieu de 1906 et 1911, avec ses parents ; signalé au recensement de Beaulieu de 1921 avec ses parents mais comme domestique chez François BOISSIER ; classe 1922, n° 209 du registre matricule de Montpellier ; description physique à l'incorporation, le 14.11.1922 : cheveux : châtain, yeux : châtain, front : moyen, nez : gros, visage : ovale, taille : 1 m 67 ; service comptant au 01.11.1922, au 3ème régiment d'infanterie (matricule 3933) ; nommé musicien le 06.05.1923 ; renvoyé dans ses foyers le 07.05.1924 ; le 11.04.1926, il habite "133 rue du Ranelagh, à Paris" (16ème arrondissement) ; affecté spécial de la compagnie des chemins de fer du Nord comme homme d'équipe au 05.01.1928 ; passé d'office en domicile dans la subdivision de la Seine Central, "ayant son emploi à Paris" ; x Marthe Augustine GUIDOT, le 26.04.1928, à Paris (16ème arrondissement) ; témoins : Pascal MARQUIÉ (chauffeur de taxis, à Paris) et Louis ARZALIER (chauffeur, à Paris) ; employé de la compagnie des chemins du fer du Nord quand il se marie, il est alors toujours domicilié "133 rue du Ranelagh", à Paris mais, le 15.05.1928, il habite "29, boulevard Peirere, à Paris" (17ème arrondissement) ; pas de Cm ; il signe ; le 12.03.1929, il habite "64, rue du Cros Roger, maison Morin, à Ermont", en Seine-et-Oise (actuellement dans le Val-d'Oise) ; il est témoin au mariage de son frère, Guillaume, le 14.06.1930, à Paris (16ème arrondissement) ; il est alors indiqué comme employé de chemin de fer, à "Ermont" ; il est témoin au mariage de sa soeur Clotilde, le 08.06.1933, à Beaulieu ; il est alors indiqué comme facteur de ville à Ermont" ; il est témoin au mariage de son frère, Emilien, le 28.07.1934, à Paris (17ème arrondissement) ; il est alors indiqué comme employé des chemins de fer du Nord, "rue du Stand, à Ermont" ; + 31.01.1994, à "Eaubonne (Val-d'Oise). Eaubonne et Beaulieu

- Emilien Joseph (fs François Marius et Anna, Appollonie GROLIER) ° 31.03.1910, à Beaulieu ; signalé aux recensements de Beaulieu de 1911 et de 1921, avec ses parents ; signalé au recensement de Beaulieu de 1926 avec ses parents mais comme apprenti menuisier chez GISSOT, à Lunel-Viel ; "c'est chez Antoine EUZET (son frère) qu'Emilien a séjourné à Paris dès ses 18 ou 19 ans (1928 ou 1929) lorsqu'il était ébéniste. Il nous avait raconté qu'il avait été pris d'une crise aiguë d'appendicite chez une dame dont il installait le magasin (rayonnages). Cette personne avait tout de suite alerté médecin ou hôpital et le chirurgien ne voulait pas opérer un mineur. C'était en 1926 ou 1928. Emilien lui dit : Mon frère est sur un train de l'Est ou ailleurs (cheminot), quand on l'atteindra je serai mort. Le médecin s'est laissé fléchir et l'opération a bien réussie mais il avait déjà la péritonite. C'est là que j'ai su qu'il y avait un sanctuaire de Notre Dame de Beaulieu, qui est un lieu de pélerinage. Car Emilien racontait qu'à son réveil il avait vu devant lui, sur le pied du lit de l'hôpital, Notre Dame de Beaulieu qui lui souriait." (lettre de 1996 de Mme Annie FERRIER à Mme Martine VICKERY) ; il n'est pas signalé au recensement de 1931 de Beaulieu ; "boxeur poids mi-lourd ; il faisait un régime strict de façon à ne pas passer au poids lourd ; il faisait des spectacles de boxe et il était aussi menuisier" (information par Mme Martine VICKERY, le 28.02.2018, suite à une communication téléphonique avec Mme Suzanne GUERIN) ; x Fernande CHEFDEVILLE, le 28.07.1934, à Paris (17e arrondissement) ; il est domicilié "17, avenue de Clichy" (17e arrondissement), quand il se marie ; pas de Cm ; les témoins majeurs sont : Antoine EUZET (employé des chemins de fer du Nord, rue du Stand, à Ermont, Seine-et-Oise) et Paul GUIDOT (tourneur sur métaux, Croix de guerre, 111, avenue de Lutèce, à La Garenne-Colombes, Seine) ; les parties et les témoins signent ; ébéniste à Eaubonne (95) en 1946 avec son épouse et 4 enfants (recensement d'Eaubonne) ; + 17.06.1982, à Montpellier. Beaulieu et Eaubonne





Questions

Restent à positionner :

- Marie Françoise EUZET (fa ?) ; elle est mariée avec Jean Baptiste GUILLAUME ; le couple fait baptiser leur fils Antoine Marie GUILLAUME, le 01.09.1806, à l'église Saint Médard, à Paris. L'enfant était né le 31.08.1806. Ce baptême a été relevé dans "Family Search" (consultation du 30.04.2011).

- Marie EUZET (fa ?) ; publication de mariage avec Alphonse STÉFFAN, le 21.07.1835 (Paris, mairie du 12ème arrondissement) ; elle habite rue de l'Estrapade ; il est cordonnier et habite rue d'Ulm ; signalé dans Le Figaro du 21.07.1835 (Gallica).

- Françoise Madelaine EUZET (fa ?) ; ° ? ; + 22.11.1846 (9ème arrondissement).

- EUZET qui vend à MARC un fonds de teinturier, 141, boulevard de Magenta, avec une entrée en jouissance au 15.10.1876 (Archives commerciales de France du 08.10.1876)

- Louise Joséphine EUZET (fa ?) ; ° 10.06.1893 ; dame commis, aux PTT (Ministère des PTT, Direction du personnel, versement aux Archives nationales le 08.12.1970, cote : F/90/20986).

- EUZET, receveur à la gare Saint-Lazare, qui est témoin dans l'affaire CHABANEIX (l'assasin du docteur ORDENSTEIN, devant le jury) ; il affirme que le 15 juillet, un peu avant 10 heures, il a délivré ... etc. (La Lanterne du 30.03.1903, p. 2 - en ligne sur Gallica).

Notes

1/ Le patronyme EUZE ou EUZÉ :

- Louise Flore EUZÉ (fa ?) ; ° ? ; + 24.12.1849, à Paris (12ème arrondissement).

- Emile Louis François EUZÉ (fs ?) ; ° ? ; + 05.10.1852, à Paris (5ème arrondissement). Ce prénom fait penser à Pierre Louis Emile EUZET, frère de Gustave Louis Esprit et de Jean Dominique Eugène (la 2ème branche venue de Montpellier) mais il s'agit, peut-être, du patronyme qui est issu des régions Bretagne-Normandie.

- Jeanne Augustine Marie Louise EUZE (fa Louis et Alphonsine RITOIT) + 09.10.1954, à Paris (13ème arrondissement), en son domicile, "47, boulevard de l'Hôpital" ; célibataire, elle est née le 25.03.1871 à Angers (49). Cet acte fait référence à une famille que l'on retrouve, effectivement, à Angers. Il suffit de faire la requête EUZE ou EUZÉ dans Geneanet pour se rendre compte de l'existence de cette lignée qui - a priori - n'a rien à voir avec les EUZET, originaires de l'Hérault. Le journal L'Ouest-Eclair (édition de Nantes) en donne quelques références (y compris pour le père de Jeanne, le 06.05.1930) mais on voit que ce patronyme se trouve aussi en Bretagne, en Normandie, en Loire-Atlantique, aux Pays-Bas (probablement, des descendants d'Huguenots) ..., écrit EUZE ou EUZÉ. Il serait intéressant et utile d'avoir un contact avec un généalogiste ayant étudié ces lignées. (note écrite le 27.01.2016)

- Marcelle EUZÉ (fa ?) ° 16.10.1909, à Paris (14ème arrondissement) - (bien qu'indiqué dans la table annuelle, la mairie du 14ème arrondissement n'a pas trouvé l'acte).

- Marie Louise Armandine EUZÉ (fa ?) + en 1944, à Paris, dans le 8ème arrondissement (n° 416).

- Marie Louise EUZÉ (fa ?) + en 1944, à Paris, dans le 4ème arrondissement (n° 796).

2/ Le patronyme HEUZET :

- ... EUZET (fs ?) x Marie Eugénie BRIDOUX, le ? (vers 1835-1840 ?) ; quand elle meurt, à Paris, le 15.07.1881, âgée de 66 ans, fille de parents décédés, née à Gauville (Somme), remariée avec Louis Frédéric LOISEAU (employé retraité, 67 ans), l'officier d'état civil du 11ème arrondissement écrit que "les prénoms du premier mari ne nous sont pas connus". Une recherche aux AD 80 sur l'état civil de Gauville, de 1802 à 1902, s'est révélée infructueuse. Les tables décennales de la commune ont montré que le patronyme BRIDOUX était fréquent mais qu'il n'y avait aucun EUZET ni HEUZET ou formes dérivées ; on peut penser, ici, qu'il s'agit d'un HEUZET, probablement originaire de Normandie.



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Les lignées issues de l'Hérault

Montpellier.

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Ardes-sur-Couze

Semur-en-Brionnais

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Paris (suite 2).