La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

La branche d'Aix-en-Provence.
(T 42)



Pour mieux situer les EUZET d'Aix-en-Provence, il est suggéré de consulter :

- Les EUZET de Toulon

- Les EUZET de Montpellier (venus directement du Triadou, au XVIIIe siècle).

- La lignée (générations 17-20 )

La vue générale d'Aix-en-Provence



Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement
AD : Archives départementales








La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions.

1/ La présentation du lieu

(à compléter)

2/ L'état des connaissances

Un avocat puis avoué du Tribunal civil d'Aix-en-Provence s'est installé dans cette ville. Né à Toulon, ses ancêtres étaient de Montpellier et, eux-mêmes, y étaient venus au XVIIIème siècle.

Génération 1 :

Jacques Louis (fs Pierre Louis Emile et Marguerite SIMONET) ° 27.08.1846, à Toulon ; il passe sa thèse pour la licence de droit à la faculté de droit d'Aix-en-Provence, en juillet 1868 ; il dédie ainsi son travail : "A mon père, à ma mère, témoignage de reconnaissance et d'amour. A mes frères, à ma soeur, à mon beau-frère, à mes amis" ; sa thèse commence par "Jus romanum. de usucapionibus et usurpationibus" (le début est en latin) ; x Marie Claire RÉGINAUD, le 27.08.1872, à Aix-en-Provence ; Cm le 26.08.1872 (notaire MILLE, d'Aix-en-Provence) ; il signe "Louis EUZET avocat" ; parmi les signataires au mariage, il y a G. EUZET qui est certainement Gustave Marius EUZET, frère du marié ; domicilié à Aix, "boulevard François Zola 3" (en 1868-1872-1873-1879-1884) et "rue Monclar 5" (en 1902-1903) ; cependant, l'Indicateur Marseillais, pour 1872-1874, indique qu'il est avocat près la Cour et habite au 11, boulevard Zola et, pour les années 1876-1885, qu'il est avoué de 1ère instance, habitant au 7, rue Monclar ; avocat (en 1872- 1873), avoué (en 1868-1879-1884-1902) ; il est victime d'un cambriolage rocambolesque, en 1890 : " Nouvelles d'Aix : Un malfaiteur s'introduisait, il y a quelques jours, dans la maison de campagne de M. EUZET. Il avait préparé divers paquets qu'il se proposait d'emporter ; mais il voulut avant de se retirer, pour prendre des forces sans doute, casser une croûte ; il fit cuire des oeufs et se mit à table. Il eut le tort de boire trop de vin, car, fatigué, il fut obligé de se coucher. IL dormait encore, le lendemain, quand M. EUZET arrivait à sa campagne ; réveillé en sursaut, le malfaiteur se sauva, mais ne put emporter ... qu'un rond de serviette en argent." (Le Petit Marseillais du 13.03.1890) ; pendant la période où il est avoué près le Tribunal civil d'Aix, il signe "Louis EUZET" ; membre de l'Union de la paix sociale (fondée par LE PLAY) pour les Bouches-du-Rhône (au moins en 1883) ; administrateur de l'Oeuvre des prisons d'Aix-en-Provence (au moins de 1874 à 1895) et il avait indiqué qu'il en écrirait l'histoire ; en 1874, il en est le bibliothécaire (Le mémorial d'Aix du 08.03.1874) ; en 1895, il en est l'ordonnateur sortant, remplacé par le conseiller PROAL (Le mémorial d'Aix du 07.03.1895) ; avocat des congrégations à l'époque des lois à leur encontre, il défend ainsi les Ursulines d'Aix en 1900, comme on le voit dans le Bulletin des congrégations de février 1900 : "L'avoué du fisc était Me Paul GIRAUD ; celui des Ursulines, Me EUZET, le défenseur infatigable et désintéressé des congrégations religieuses." ou encore en avril 1903 dans l'affaire des inventaires pour les Capucins d'Aix : "Le Supérieur, assisté de ses conseils, Mes EUZET et ANINARD, appela le juge de paix en référé." ; levée de scellés de congrégations religieuses, en 1903, à Aix : "Vendredi, M. PESSARD, juge de paix, assisté de son greffier et du liquidateur, s'est rendu au couvent des Oblats, pour procéder à la levée des scellés et à l'inventaire des facultés mobiliaires reposées dans le couvent. Le père supérieur et Me EUZET, avoué-conseil de la congrégation, se sont opposés à cela. Ils ont déclaré qu'ils porteraient cette question devant le tribunal civil. Les mêmes mesures ont été exercées aujourd'hui au couvent des capucins." (Le Mémorial d'Aix du dimanche 24.05.1903) ; l'expulsion des capucins d'Aix est relatée avec beaucoup de détails dans Le Var du 10.05.1903 (arrivée à 4 heures du matin du procureur de la République et du juge d'instruction avec plusieurs brigades de gendarmerie, de nombreux agents de police et une compagnie du 61e ; les portes sont enfoncées, le toccin sonne, etc.) ; à l'issue, le journal écrit : "Me Louis EUZET, avoué qui les assistait (les capucins), leur a offert l'hospitalité que les capucins ont accepté. De la place du palais de justice à la rue Monclair (sic), où se trouve le domicile de Me EUZET, les capucins ont été suivis par une foule de manifestants qui criaient : Vive la Liberté § Vivent les Pères !" ; + 20.01.1907, à Aix-en-Provence, dans son domicile, "rue des Arts et métiers, 18".
Toulon et La lignée (génération 17)

Louis EUZET (vers 1886 ?)
(archives de M. Jacques ROBERT)

Génération 2 :

- Marie Claire Louise Eugénie (fa Jacques Louis et Marie Claire RÉGINAUD) ° 09.08.1873, à Aix-en-Provence ; sans profession ; domiciliée chez ses père et mère quand elle se marie, "rue Monclar 5" ; fiançailles le 12.04.1902 ; publications de mariage à Aix et à Paris, les 13 et 20.07.1902 ; x Jean Auguste Maurice TEISSIER, le 25.07.1902, à Aix-en-Provence ; Cm 25.07.1902, notaire BERTRAND, d'Aix-en-Provence ; elle signe "Marie Eugénie EUZET" ; son frère Gabriel assiste et signe, ainsi que Charles THEAULON (docteur en médecine, médecin militaire, 29 ans, à Saïda, en Algérie, son parrain) ; dans son n° du 02.08.1902, le journal marseillais La Vedette, dans sa chronique aixoise, a ainsi décrit le mariage : "Devant une assistance aussi nombreuse qu'élégante, samedi a été célébré à Aix, en l'église de la Magdeleine superbement ornée de fleurs, le mariage de Mlle Marie EUZET, la charmante fille du sympathique avoué, avec M. Maurice TEISSIER, un érudit licencié ès-lettres. La cérémonie religieuse a été présidée par M. l'abbé FOUQUON, le distingué curé, qui a prononcé une superbe allocution. Tous nos compliments et voeux de bonheur aux nouveaux époux et à leurs familles." ; + 21.05.1948, à Paris (15ème arrondissement), en son domicile "33, boulevard Garibaldi" (acte n° 1697). La lignée (génération 18)

Marie Eugénie EUZET et Maurice TEISSIER (vers 1933 ?)
(archives de M. Jacques ROBERT)

- Marguerite Marie Joséphine Anaïs (fa Jacques Louis et Marie Claire RÉGINAUD) ° 27.04.1878, à Aix-en-Provence ; fiançailles en mars 1903 ; le journal marseillais La Vedette (n° du 28.03.1903), dans sa chronique aixoise annonçait ainsi le mariage : "On annonce le prochain mariage de Mlle Marguerite EUZET, la charmante fille de l'honorable avoué de cette ville, avec le docteur P. BLANC, de Brignoles. Tous nos compliments." ; bénédiction nuptiale le 02.06.1903 en l'église de la Madeleine, à Aix-en-Provence ; x Prosper Marius Paul BLANC, le 01.04. (?) 1903, à Aix-en-Provence (date à vérifier) ; au recensement d'Aix de 1906, le couple habite rue Monclar ; il y a avec eux une fille, Marie GARCIN, née en 1871 ; veuve, en juillet 1916 (date à vérifier) ; + 24.05.1947, à Aix-en-Provence. La lignée (génération 18)

Marguerite EUZET, le docteur Prosper BLANC et leurs enfants
(probablement en 1909, compte tenu des dates de naissance des enfants, en 1906 et 1908)
(archives de M. Jacques ROBERT)

- Marie François Emmanuel Gabriel (fs Jacques Louis et Marie Claire RÉGINAUD) ° 03.07.1879, à Aix-en-Provence ; présents à la naissance : Eugène Etienne MICHEL (ancien chef d'institution, 74 ans) et Marie Chrysostome Aloys MICHEL (avocat, 23 ans) ;

Le certificat de baptême de Gabriel EUZET
(archives de M. Jacques ROBERT)

dossier militaire (aux AD 04) : engagé volontaire, le 09.11.1897, pour 3 ans au titre du 55ème régiment d'infanterie (RI), à la mairie d'Aix ; classe de mobilisation : 1896 ; n° matricule de recrutement : 343 ; description physique : cheveux et sourcils châtains, yeux gris, front bas, nez fort, bouche moyenne, menton rond, visage ovale (la taille n'est pas indiquée) ; étudiant en droit, résidant à Aix ; degré d'instruction générale : 5 ; degré d'instruction militaire : exercé ; engagé avec faculté d'envoi en congé après une année de service (article 59 de la loi du 15.07.1889, modifiée par la circulaire ministérielle du 11.07.1892) ; arrivé au corps comme soldat de 1ère classe, n° matricule 8288 ; caporal, le 17.09.1898 ; sergent, le 15.12.1899 ; dans l'armée active au 55ème RI ; il accomplit une période de disponibilité au 55ème RI, du 27.08.1900 au 23.09.1900 ; avocat, à Aix-en-Provence, en 1902 ; il donne 5 francs pour la souscription du Comité des amis des Boers (Le Mémorial d'Aix du 19.01.1902) ; il accomplit une période d'exercices au 55ème RI, du 22.08.1904 au 18.09.1904 ; il accomplit une période d'exercices au 55ème RI, du 04.04.1905 au 01.05.1905 ; il soutient sa thèse de doctorat en 1906 : "Nos meilleures félicitations à notre ami, Me EUZET, avocat à la Cour d'appel d'Aix, qui vient de soutenir avec succès sa thèse de doctorat juridique sur La nature juridique de la fondation de messes, étude pour servir à l'interprétation de la loi du 9 décembre 1905. M. EUZET a été reçu avec la mention bien." (Le Mémorial d'Aix du 02.12.1906) ; il est nommé avoué, en 1907 : "Nos meilleures félicitations à Me EUZET, avocat à la Cour, docteur en droit, qui vient d'être nommé avoué par décret présidentiel, et a prêté serment jeudi à l'audience de vacation. M. ANGELVIN qui présidait l'audience, a en quelques mots félicité M. EUZET, que tout le monde au Palais verra avec plaisir reprendre une étude, que durant de nombreuses années dirigea son père , Me EUZET, dont le souvenir est présent à tous." (Le Mémorial d'Aix du 29.09.1907) ; le 21.01.1908, Le National d'Aix indique que la société La Croix d'Or aixoise a renouvelé sa commission ; Gabriel en est le président d'honneur, lequel "en l'honneur de sa nomination a prononcé un discours qui a été très applaudi par toute l'assemblée." ; x Lydie Suzanne BONTHOUX, le 10.06.1911, à Aix-en-Provence ;

Le National d'Aix du 18.06.1911 fait un bref compte rendu du mariage : "Notre spirituel confrère, M. EUZET, a épousé lundi dernier la charmante Mlle Lydie BONTHOUX. La cérémonie nuptiale s'est déroulée à l'église de la Madeleine où l'incomparable LEGROS a chanté dans un très grand style et de l'admirable voix qu'on lui connaît, deux morceaux empruntés l'un à GOUNAUD, l'autre à Ambroise THOMAS. Nous adressons aux jeunes époux nos compliments et nos meilleurs voeux." ;
Le Mémorial d'Aix du 15.06.1911 fait un compte rendu plus complet du mariage : "Samedi soir, a eu lieu à la mairie le mariage civil de notre excellent ami Gabriel EUZET, le si sympathique avoué auprès du tribunal civil avec la toute aimable et gracieuse Mlle BONTHOUX. M. BERTRAND, maire d'Aix, unit les jeunes fiancés et, dans une allocution charmante leur adressa ses meilleurs voeux de bonheur. La cérémonie religieuse fut célébrée lundi matin en l'église de la Madeleine, superbement illuminée et parée, par les soins de l'habile horticulteur FABRE, d'une magnifique décoration de plantes vertes et de gerbes de fleurs disposées avec art.Une assistance choisie et des plus nombreuses se pressait dans la grande nef et dans les chapelles latérales. Mgr PENON, qui avait hâté son séjour de Rome, bénit l'union des jeunes fiancés, et, dans un discours ému, fit un juste éloge de leurs familles. Pendant la cérémonie, M. LEGROS, première basse à l'Opéra de Marseille, le réputé artiste, si aimé par ses concitoyens, interpréta d'une façon magistrale l'Ave Marie Stella. M. GROS, le parfait violoncelliste joua une mélodie qui fut très goûtée. La quête fut faite par deux charmantes demoiselles d'honneur, Mlles Céline BERTHOUX CENERELLI.
Nous avons noté au cortège : Mme Gabriel EUZET, satin et tulle blanc et M. G. EUZET ; Mlle Céline BONTHOUX, pétale de rose, chapeau noir et rose et M. Ernest GRIMAUD ; trois ravissantes petites filles : Mlles Esther BONTHOUX, Germaine et Jeanne TEISSIER ; Mlle CENERELLI, satin blanc voilé de soie garniture d'or et M. E. MICHEL ; Mlle Marthe MICHEL, voile sur soie blanc et M. Clément BONTHOUX ; Mme EUZET, satin noir et M. BONTHOUX ; Mme DUFORT de GLINKA, chantilly noir sur satin noir et M. le docteur P. BLANC ; Mme TEISSIER, satin rose voilé de mousseline brodée, chapeau blanc plumes blanches et rose et M. le capitaine ROGER ; Mme P. BLANC, dentelle noire sur satin blanc et M. le docteur A. BLANC ; Mme H. BAYONNE, broché fraise garni mousseline rose et entre-deux filet, chapeau champagne garni velours et plumes noires et M. CAILLON ; Mme CAILLON, satin jaune, toque blanche à aigrette et M. Auguste MOURGUÈS ; Mme RÉGINAUD, satin rose mousseline taupe, chapeau blanc et noir et M. A. BONTHOUX ; Mme GRANEL, satin noir broderies or et M. RÉGINAUD ; Mme MOURGUÈS, guipure blanche sur soie blanche et ceinture saumon, chapeau plumes blanches et rose et M. le lieutenant H. BAYONNE ; Mme ROGER, mousseline grise peinte sur satin rose et M. Alfred JOURDAN ; Mme Alfred JOURDAN, satin blanc, chapeau blanc garni muguets et M. Paul JOURDAN ; Mme Paul JOURDAN, mousseline sur soie même teinte et M. JALLIFIÉ ; Mlle Marie BERTHOUX, dentelle blanche et M. Léonce GONSOLIN ; Mlle JALLIFIÉ, voile bleu garni guipure blanche et M. de SABOULIN ; Mlle BARTHÉLÉMY, bleu saphir, toque plume blanche et M. André MICHEL ; Mlle M.J. GONSOLIN, satin blanc tunique mousseline bleu pastel perlée or, capeline paille d'Italie, plume bleutée et M. Albert MOURGUÈS ; Mlle M.L. GRANEL, satin rose mousseline bleue et M. R. BONNET d'ESPEIL ; Mlle Marie JOURDAN, voile blanc rayé bleu et M. le lieutenant BALLET ; Mlle D. GONSOLIN crêpe de chine bleu et M. GIRAUD.
A l'issue de la cérémonie religieuse et après un long défilé à la sacristie, un déjeuner parfaitement ordonné, au délicieux menu, fut servi dans les beaux salons de l'hôtel des Thermes. Au champagne, MM. Ernest GRIMAUD, Albert MOURGUÈS, le capitaine ROGER et de SABOULIN, en termes choisis, burent au bonheur des nouveaux mariés. De 4 heures à 9 heures, un lunch intime réunit les amis des deux familles et cette belle fête se clôtura par quelques tours de danse et par une brillante farandole dans les jardins de l'hôtel.
Remarqué parmi les invités : Mme et Mlle CABASSOL ; Mme et Mlle L. JOURDAN ; Mme et Mlle SOULAS ; Mme et Mlle BOURRAGEAS ; Mme et Mlle DRAGON ; Mme et Mlle BOYER ; Mme et Mlles MICHEL ; Mme et Mlles WORS ; Mme et Mlle A. DRAGON ; Mme et Mlle AILLAUD ; Mme et Mlle ONEILLE ; Mlle AUBE ; Mme et Mlle MARTIN-PERRIN ; Mme et Mlle VALLIER-COLOMBIER ; Mme NOIREL ; Mme J. DRAGON. MM. AUDIBERT, LÉVY-BRAM, lieutenant PIGOURIER, MURAIRE, d'ARNAUD, E. et A. PALLENC, WORS, AUBE, CHAUVET, Michel R. et C. JOURDAN, HOUCHARD.
M. et Mme Gabriel EUZET sont partis pour l'Italie, où les accompagnent nos voeux les plus affectueux. Nous adressons aux familles EUZET et BONTHOUX nos sincères félicitations.


il accomplit une période d'exercices au 145ème RI, du 22.04.1913 au 30.04.1913 ; + 16.06.1914 (à 5 heures 30 du soir), à Marseille, "Quartier du Roucas Blanc" (mort noyé en se baignant devant la plage du Prado (cette plage jouxte le quartier en question) : "M. Marie EUZET (le journal n'a repris que son premier prénom) se baignait, lorsqu'il fut soudain frappé de congestion et coula à pic. Quand on put le retirer de l'eau, il était trop tard : l'infortuné était mort, et sa famille en compagnie de laquelle il était venu au bain avait assisté à sa fin dramatique. M. Marie EUZET était une personnalité très sympathique du monde judiciaire aixois ; il possédait l'estime de tous, aussi bien de ses confrères que du public, et sa mort a causé d'unanimes regrets. Nous présentons à la famille éplorée nos plus vifs sentiments de condoléance." (Le Petit Marseillais du 18.06.1914) ; il est indiqué comme avoué dans l'acte de décès ; le 21.06.1917, le jugement du Tribunal civil de Marseille du 05.06.1917 a été transcrit dans les registres de l'état civil de Marseille ; ce jugement rendu à la demande de sa veuve, Lydie Suzanne BONTHOUX, a constaté que dans l'acte de décès de Gabriel, le prénom de Lydie de son épouse avait été oublié et que son nom avait été inexactement orthographié BONTOUX ; le jugement a donc ordonné la rectification ; en plus de la transcription du jugement, cette rectification devait être notée en marge de l'acte de décès (ce qui n'a pas été fait) ; le jugement rappelle le métier et l'adresse de Gabriel : "en son vivant avoué près le Tribunal civil d'Aix, domicilié et demeurant à Marseille rue Paradis 253". La lignée (génération 18) et Marseille

Gabriel EUZET
(sur le site MyHeritage, d'après la généalogie DISSET BLANC)

- Jeanne Marie Claire Eugénie (fa Jacques Louis et Marie Claire RÉGINAUD) ° 14.08.1884, à Aix-en-Provence, "11, Boulevard François-Zola" ; présent à la naissance : Aloys MICHEL (avocat, 28 ans) ; x1 Henri Paul Alexandre Maximilien BAYONNE, le 04.01.1909, à Aix-en-Provence ; veuve, le 20.01.1919 ; x2 Aristide Aimé POMIER, le 27.09.1920, à Marseille ; il n'a pas été fait de Cm ; quand elle se marie, elle est sans profession et habite "8, rue Marius Jauffret", à Marseille ; est présente au mariage Suzanne EUZET qui habite "253, rue Paradis", à Marseille (c'est-à-dire Lydie Suzanne BONTHOUX, veuve de Gabriel EUZET) ; elle signe J. EUZET ; + 24.06.1963, à Aix-en-Provence ; Marseille et La lignée (génération 18)


Jeanne EUZET, vers 1908
(archives de M. Jacques ROBERT)

Génération 3 :

- Louis Clément (fs Marie François Emmanuel Gabriel et Lydie Suzanne BONTHOUX) ° 10.01.1914, à Aix-en-Provence ; " On nous signale l'élogieuse citation dont a été l'objet M. Louis EUZET, sergent d'infanterie, engagé dès le début de la guerre dans les corps francs, fils de notre ami regretté M. Gabriel EUZET, avoué près le Tribunal civil, et de Mme née Suzanne BONTOUX : Le sergent Louis EUZET, volontaire dans toutes les missions dangereuses, s'est fait remarquer par son calme et son sang-froid, au cours des patrouilles de son groupe. Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre." (Le Mémorial d'Aix, du 21.07.1940) ; x Juliette Marguerite Lucette ESCALLIER, en 1943, à Gap (05), selon Le Mémorial d'Aix du 19.12.1943 où il est écrit : "Nous avons appris avec plaisir le mariage, à Gap, de M. Louis EUZET, fils de M. EUZET, le si regretté avoué près le Tribunal civil d'Aix et de Mme née BONTOUX, avec Mlle Juliette ESCALLIER. Aux jeunes époux et à leurs familles nous présentons nos compliments et nos voeux." ; selon des informations de la famille, il avait un restaurant, à Paris, à l'enseigne "Le Pistou" ; on peut l'apercevoir faire des tours de cartes dans son restaurant, sur une vidéo de l'INA ; en effet, il était membre de l'Association française des artistes prestidigitateurs ; c'est à ce titre qu'il fait ces démonstration dans une émission télévisée dite des "manipulateurs" du 16.03.1966 des "Coulisses de l'exploit" ; + 13.03.1980, "40, rue de Mesly", à Créteil (94) ; quand il décède, il est retraité et domicilié "10, boulevard Port Royal", à Paris (5ème arrondissement) ; la déclaration de décès est faite par Danièle PETIT, épouse VAN ACKER, 27 ans, employée 40, rue de Mesly, à Créteil. Paris et La lignée (génération 19)

Génération 4 :

(confidentiel) La lignée (génération 20)


3/ Questions

1/ Qui est cet EUZET, ouvrier mécanicien chez FAUCONNIER, habitant Aix en 1900 ? C'est un article du Mémorial d'Aix du dimanche 14.10.1900 qui nous apprend son existence, grâce à un fait divers : "Accident de voiture. Jeudi matin, la voiture de M. X. s'est heurtée à un camion appartenant à M. LEYDET. Le choc a été si violent qu'il a projeté à terre une dame, qui est tombée dans les jambes des chevaux. Après avoir été piétinée un moment, les chevaux ayant été empêchés l'un dans l'autre, un courageux citoyen, M. EUZET, ouvrier mécanicien chez M. FAUCONNIER, s'est précipité à son secours et a pu, aidé d'une autre personne, la tirer de sa fâcheuse situation. Mme X. a été transportée à son domicile dans un état assez grave. Quant aux conducteurs, ils en ont été quitte pour l'effroi. Les chevaux ont reçu quelques contusions et les véhicules des avaries."

Les numéros du National d'Aix et du Mémorial d'Aix indiquent que FAUCONNIER était un loueur de cycles, un marchand de cycles ou encore un fabricant de bicyclettes, au moins entre 1899 et 1905 (période pendant laquelle la presse se fait l'écho de vols de bicyclettes ou de motocyclettes dans son entrepôt). Son magasin est situé place Jeanne-d'Arc, à Aix (selon un acte notarié du 26.03.1913 où Joseph FAUCONNIER, mécanicien, vend le fonds de magasin et d'atelier de cycles, d'accessoires et de réparations exploité à Aix, place Jeanne-d'Arc, au n° 8). Il faudrait retrouver ce qui est indiqué dans le recensement d'Aix de 1901 pour en savoir plus.

2/ Dans le Répertoire méthodique des notaires du Var (sur le site des AD 83), on trouve un résumé d'un acte du notaire Pierre SÉGUIRAN, de Barjols (E 1094, période 1597-1628) où est indiqué un certain Pierre EUZET : "Quittance par Honoré BOYER, d'Aix, Pierre EUZET, beau-frère et procureur d'Antoine GIRAUD, praticien de la même ville et Charles de DAMIAN, sieur de Vinsargues, procureur de Suzanne de DAMIAN, veuve d'Esprit GIRAUD, lesdits Esprit et Antoine GIRAUD et BOYER, héritiers de Françoise LOCHON, en faveur des hoirs d'Honoré LOCHON de Barjols (...)" ; bien entendu, il faudrait se reporter à l'acte pour étudier de près la graphie EUZET, afin de vérifier s la lettre initiale est bien un E et non un A, un F ou un T, par exemple.

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Les lignées issues de l'Hérault

Aix-en-Provence (suite 1)

Aix-en-Provence (suite 2)