La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

La branche d'Aix-en-Provence.
(T 42 suite 1)



références
Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Méthodes




L'église de la Madeleine où se marie
Marguerite-Marie EUZET, en 1903

4/ Références


- La collection des faire-part de la bibliothèque généalogique de Paris, pour cette famille d'Aix-en-Provence :

"Louis EUZET, avoué près le Tribunal civil d'Aix et Mme Louis EUZET ont l'honneur de vous faire part des fiançailles de leur fille Mlle Marguerite-Marie EUZET avec M. le docteur Prosper BLANC. Aix. Mars 1903."
"M. Louis EUZET, avoué près le Tribunal civil d'Aix et Mme Louis EUZET ont l'honneur de vous faire part des fiançailles de leur fille Marie-Eugénie avec M. Maurice TEISSIER. Aix. Le 12 avril 1902."
"Mme Eugène MICHEL, M. Louis EUZET, avoué près le Tribunal civil d'Aix et Mme Louis EUZET ont l'honneur de vous faire part du mariage de Mlle Marguerite-Marie EUZET, leur petite fille et fille, avec M. Prosper BLANC, docteur en médecine. La bénédiction nuptiale leur sera donnée le 2 juin 1903, à minuit
(sic) en l'église de la Madeleine. Aix. 25 mai 1903. Rue Monclar, 5."

- La collection des numéros du journal marseillais "La Vedette avec sa chronique aixoise ; en ligne sur Gallica, le site de la Bibliothèque Nationale de France. Sont disponibles les n° des : 20.08.1887, 23.02.1895, 22.02.1896, 22.01.1898, 26.03.1898, 16.12.1899, 23.12.1899, 27.01.1900, 15.06.1901, 08.03.1902, 02.08.1902, 14.02.1903, 10.03.1903 et 28.03.1903. En 1887, son imprimerie était à Marseille, 28 et 30, rue Sainte et, en 1903, 15, quai du canal. Son fondateur était Ch. CHATAUD et ses directeurs V. et H. GENTET. La chronique aixoise, tenue le plus souvent par Jean du COMTAT, permet de se rendre compte de la vie sociale et mondaine d'Aix dans ces années, entre 1887 et 1903. On y voit évoluer la famille EUZET dans son milieu (consultation de Gallica, les 12 et 13.10.2009).

- La Réforme Sociale, revue fondée en 1883 ; en ligne sur Gallica, le site de la Bibliothèque Nationale de France. Organe de l'école de la paix par P.F. LE PLAY, 174, boulevard Saint-Germain, à Paris. On y trouve la liste des membres de ses Unions par département, dont Louis EUZET, avoué, pour l'Union des Bouches-du-Rhône. Il est précisé que "les membres sont invités à transmettre au comité de rédaction de la Revue les faits sociaux qu'ils ont pu observer autour d'eux" (consultation de Gallica, les 12 et 13.10.2009).

- La France Judiciaire, sous la direction de Charles CONSTANT, en 1893 ; en ligne sur Gallica, le site de la Bibliothèque Nationale de France. On y trouve, p. 265, une note concernant Louis EUZET : "Sur l'oeuvre des prisons d'Aix : voir le Bulletin de la société générale des prisons, tome XVII, p. 365 et suiv. M. EUZET, avoué à Aix, actuellement ordonnateur de cette oeuvre va prochainement publier son histoire." (consultation de Gallica, les 12 et 13.10.2009)

- Almanach national. Annuaire officiel de la République Française, en 1876, chez Berger-Levrault et compagnie, à Paris ; en ligne sur Gallica, le site de la Bibliothèque Nationale de France. Louis EUZET est indiqué dans la liste des avoués d'Aix, p. 560. (consultation de Gallica, les 12 et 13.10.2009)

- Le Var, journal en ligne sur le site de la Médiathèque de Fréjus (en particulier les n° du 23.06.1872 et du 10.05.1903 - consultation en septembre 2018)

- Le mémorial d'Aix et Le National d'Aix, journaux en ligne sur le site de "La Méjanes", Médiathèque d'Aix-en-Provence (en particulier, de 1872 à 1943 - consultation en septembre 2018)

- La thèse de Louis EUZET, pour la licence de droit, à la Faculté de droit d'Aix-en-Provence, en juillet 1868 ; en ligne sur Gallica, le site de la Bibliothèque Nationale de France.

- Les tables décennales et l'état civil d'Aix-en-Provence mis en ligne sur Internet, par les Archives départementales des Bouches-du-Rhône (consultation le 29.09.2006)

- Les photos des représentants de cette branche et de deux faire-part appartiennent à M. Jacques ROBERT.

- Les renseignements sur Maurice TEISSIER (domicile, date et lieu de décès), Henri BAYONNE (grade dans l'armée, décoration, date et lieu de décès), Aristide POMIER (carrière professionnelle, date et lieu de décès) et Gabriel EUZET (acte de décès et circonstances de ce décès) ont été indiqués par M. Jacques ROBERT, petit-fils de Maurice TEISSIER (cette dernière mention de filiation précisée ici, à sa demande).

- Le Bulletin des congrégations : 25.02.1900, p. 98 : "Le 12 février 1900, le Tribunal civil d'Aix, présidé par M. MONTANARI-REVEST avait à juger l'opposition faite par les Ursulines de cette ville à la saisie pratiquée à leur encontre par l'administration de l'Enregistrement. (...) p. 99 : "Me ANINARD a démontré avec une très grande éloquence l'injustice de la saisie opérée à l'encotre des Ursulines. S'appuyant sur des arrêts des tribunaux de Dijon et de Moulins, et même sur des décisions de la Cour de Cassation, il a prouvé que les biens des communautés autorisées étant inaliénables ne peuvent plus être saisis sans l'autorisation du chef de l'Etat. Aucun avocat n'a voulu prendre la parole contre les religieuses. (...) L'avoué du fisc était Me Paul GIRAUD ; celui des Ursulines, Me EUZET, le défenseur infatigable et désintéressé des congrégations religieuses." (Gallica)

- Le Bulletin des congrégations : 03.05.1903, p. 428 : "Le 17 avril, le lendemain de la notification accordant un délai de quinze jours, le juge de paix du canton nord d'Aix se présentait au couvent des Capucins de cette ville pour y apposer les scellés. Le Supérieur, assisté de ses conseils, Mes EUZET et ANINARD, appela le juge de paix en référé. L'ordonnance, rendue le 20 avril, interdit l'apposition immédiate des scellés, mais prescrit l'inventaire comme mesure conservatoire, en attendant l'expiration des délais. En exécution de cette ordonnance, l'inventaire a été fait immédiatement." (Gallica)

- Thèse à Aix (probablement de Gabriel EUZET) en 1906 intitulée : "Nature juridique de la fondation de messes", indiquée dans le Recueil Sirey : Répertoire général alphabétique du Droit Français. Supplément. Tome cinquième. 1926, p. 647 ; dans le recueil, le prénom de l'auteur n'est pas indiqué. (Gallica)

- 1 R 351 : dossier militaire de Marie François Emmanuel Gabriel EUZET, classe 1899, registre matricule aux AD 04, en ligne sur leur site.

- Emission télévisée "Les coulisses de l'exploit" du 16.03.1966 dite "Les manipulateurs", concernant des membres de l'Association française des artistes prestidigitateurs ; dans cette émission conservée par l'INA et visible sur son site (INA.fr), on y voit Louis Clément EUZET dans sa "cave bien approvisionnée d'un célèbre restaurant parisien" puis auprès de ses clients, en train de leur faire des tours de cartes ; il indique qu'il s'entraine une à deux heures par jour ; les membres de cette association ont une carte de maître magicien dont l'attribution est faite par concours et il y a un conseil de l'ordre qui réglemente ; on peut accéder facilement à cette émission en tapant "INA manipulateurs" sur Google ; cette information a été donnée par M. Pascal EUZET ; sur Internet, on trouve quelques traces de cette activité ludique de Louis EUZET : son nom se retrouve dans L'Escamoteur des années 1947 à 1951 (p. 1075) et il a écrit un article intitulé "Méthode utilisée par Fred KAPS", dans Le tour du fil hindou. Le journal de la Prestidigitation, n° 181, p. 126 à 128.


Louis EUZET
Archive de l'INA




Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Voir aussi
Les patronymes des conjoint(e)s

BAYONNE Henri Paul Alexandre Maximilien fs ? ; ° ? ; x Jeanne Marie Claire Eugénie EUZET (fa Jacques Louis et Marie Claire REGINAUD), le 04.01.1909, à Aix-en-Provence ; capitaine d'infanterie ; chevalier de la Légion d'Honneur ; c'est ce que confirme Le Mémorial d'Aix du 18.10.1914 : "Les nombreux amis que compte dans notre ville M. le lieutenant BAYONNE, un des plus brillants officiers du 61e régiment d'infanterie, apprendront avec grand plaisir sa nomination au grade de capitaine. Près de Dieuze, au cours d'un violent combat, M. le lieutenant BAYONNE rallia les hommes de sa compagnie et permit la retraite du régiment en s'opposant pendant trois heures à la marche en avant de l'ennemi. Il fut à la suite de de ce beau fait d'arme, inscrit d'office au tableau de la Légion d'honneur. D'autres actions d'éclat ont valu à M. BAYONNE le grade de capitaine. Nous désirons vivement que notre excellent ami, qui est un de nos précieux collaborateurs, obtienne sous peu son quatrième galon. M. Gabriel EUZET, le sympathique et si regretté avoué, qui joignait à ses belles qualités, une âme fortement trempée, et qui, au cours de cette guerre, n'eut pas manqué de se signaler par son courage et sa vaillance, doit être heureux d'assister, des régions éthérées, aux exploits de son beau-frère." ;


Henri BAYONNE
(archives de M. Jacques ROBERT)

+ 20.01.1919, à Aix-en-Provence. Le Mémorial d'Aix lui consacre, en première page, un article intitulé Au Champ d'Honneur dans son numéro du dimanche 26.01.1919 : "Nous avons appris avec une bien douloureuse sympathie la mort du Commandant BAYONNE du 332e Régiment d'Infanterie survenue en peu de jours à la suite d'une maladie inexorable contractée au front. Compatriote du maréchal FOCH, il était devenu provençal par son mariage avec Mademoiselle Jeanne EUZET, alors qu'il était lieutenant au 61e. D'une intelligence remarquable à laquelle rien n'était étranger, d'une courtoisie parfaite, d'une grande bonté il ne comptait que des amis parmi ses soldats et ses camarades. C'était un enthousiaste à l'âme ardente, il était de ceux qui attendaient impatiemment la Revanche, et qui s'étaient donnés sans réserve à la Patrie, aussi il n'a déposé ses armes que quand elle n'a plus eu besoin de lui. De quel coeur joyeux il avait accueilli la grande nouvelle ! Parti le premier jour, promu aussitôt capitaine il avait assisté à toutes les grandes batailles ; il avait fait la Marne et l'Yser dont il aimait à évoquer dans ses lettres à ses amis les visions dantesques. Toujours le premier au danger, ses cinq citations et la croix de la Légion d'Honneur en sont la preuve ; il avait miraculeusement échappé. La mort cependant le guettait et l'a enlevé à l'affection des siens, à peine âgé de 38 ans, alors qu'un bel avenir s'ouvrait devant lui. Que la grandeur du sacrifice soit une atténuation à la douleur des familles BAYONNE et EUZET si cruellement éprouvées et que nous prions d'accepter l'hommage de nos condoléances émues." La lignée (génération 18)

BLANC Prosper Marius Paul fs ? ; ° en 1875, à Pourrières (83) ; docteur en médecine ; fiançailles en mars 1903 ; bénédiction nuptiale en l'église de la Madeleine d'Aix le 02.06.1903 ; x Marguerite Marie Joséphine Anaïs EUZET (fa Jacques Louis et Marie Claire REGINAUD), en 1903 (la date exacte reste à trouver ; en marge de l'acte de naissance de Marguerite, il semblerait que la date indiquée soit le 1er avril mais cela ne concorde pas avec le faire-part indiquant le mariage religieux) ; au recensement d'Aix de 1906, le couple habite rue Monclar ; il y a avec eux une fille, Marie GARCIN, née en 1871 ; Le mémorial d'Aix du dimanche 10.09.1916 décrit ses obsèques, à Aix : "Les obsèques de M. le docteur BLANC ont eu lieu jeudi après midi à trois heures, au milieu d'une assistance très recueillie. Une foule nombreuse d'amis était allée le recevoir à la gare. La cérémonie religieuse a eu lieu à la Madeleine avec le concours de nombreux membres du clergé parmi lesquels nous avons remarqué une délégation du Collège Catholique. Le cortège funèbre comprenait les divers orphelinats de la ville marchant en tête, les communautés religieuses de notre ville étaient aussi représentées, puis venait le clergé et deux poëles tenus respectivement par MM. les docteurs VADON et DARGELOS, M. le major MALGAT, M. GASTAUD, administrateur du Bureau de Bienfaisance, MM. le commandant CRISTOFINI, LATOUR, conseillers municipaux, M. GUIEN, receveur, M. BOURÉLY, secrétaire, M. AUBERT, administrateur du Bureau de Bienfaisance, M. BERTRAND maire d'Aix, M. FRASSE, conseiller municipal, M. le docteur CHABAUD. Le deuil était conduit par M. le docteur BLANC de Gardanne, son frère, Madame Gabriel EUZET et les oncles du défunt. Sur le char funèbre, enveloppé du drap tricolore, on remarquait de belles couronnes, entre autres celles de M. le Préfet de la Corse, de l'Association médicale. A la gare et sur tout le parcours, grande affluence aussi des malheureux qui perdent en lui un ami dévoué de tous les instants. Au cimetière, M. le docteur CHABAUD, au nom de tout le corps médical aixois, a retracé la vie de son collègue regretté qui a été dominée toute entière par la passion du bien, l'amour de la famille et le culte du devoir. Au nom des médecins du Bureau de Bienfaisance d'Aix, je viens saluer la dépouille mortelle du docteur BLANC et dire un dernier adieu au malheureux ami si prématurément enlevé à l'affection des siens et à l'estime de tous ses confrères. Mobilisé dès le début des hostilités en qualité d'aide major de réserve, c'est en Corse que le docteur BLANC s'était rendu et c'est là que l'inoxérable mort est venue le frapper. Depuis plus d'un an nous le savions à Corbara occupé à donner, avec un zèle inlassable, ses soins éclairés à un groupe important de prisonniers ennemis, en même temps qu'aux habitants des villages voisins. Et il nous semblait que loin de l'ouragan de fer et de feu que supportent avec tant d'héroisme nos incomparables soldats, lui du moins devait nous revenir. Mais BLANC s'était donné tout entier à sa tâche et il a succombé à la peine. C'est subitement, sans maladie apparente, en pleine activité professionnelle, au champ d'honneur du médecin que l'impitoyable faucheuse l'a brutalement abattu. Notre douleur fut grande et notre surprise extrême quand nous apprimes, en juillet dernier, la mort de notre malheureux confrère. Nous voici aujourd'hui devant son cercueil. Qu'il nous soit permis d'honorer la mémoire de mon pauvre ami en disant tout le bien que chacun pense de lui.

Né à Pourrières en 1875 BLANC Prosper, après de solides études faites au collège catholique d'Aix, étudia la médecine d'abord à Marseille puis à Paris. Il sut mettre à profit, pendant son long séjour dans la Capitale les leçons de ses maîtres éminents et quand, en 1901, il vint se fixer parmi nous, ses confrères reconnurent vite en lui un médecin instruit et consciencieux. Ces qualités ne pouvaient manquer de lui attirer rapidement une clientèle enviable. Fils de médecin, BLANC suivait tout naturellement la voie traçée par son père. Bientôt en s'alliant à une des familles les plus honorables de la cité, BLANC embellit son foyer de la présence d'une compagne aimée dont l'affection sut toujours le réconforter au milieu des labeurs sonvent pénibles de son austère profession. Ses relations avec ses confrères furent toujours empreintes de la plus grande cordialité et c'est sans effort qu'il observa en toutes circonstances les règles de la déontologie la plus stricte. Naturellement bon et dévoué, il avait mis sa bonté et son dévouement au service des malheureux et, dès 1903, il était devenu médecin du Bureau de Bienfaisance d'Aix. Si sa mort a suscité dans notre Cité un sentiment de douloureuse compassion, j'ose dire que c'est encore chez les malheureux qu'elle a fait naître le plus de regrets. De quelle manière à la fois touchante et naïve n'ai je pas entendu ses malades déshérités exprimer leurs regrets si sincères ! Et comment pourrais-je mieux faire connaître tout ce que le coeur de notre Cher Confrère renfermait de bonté qu'en citant les propres paroles prononcées à ses obsèques en Corse par M. le sous-préfet de Calvi ? Son surdiagnostic, disait-il, et son dévouement auprès des malades lui avaient valu l'estime et la confiance des habitants de la région de Corbara et les internés eux-mêmes ont tenu à manifester leur respect et leur reconnaissance au praticien en déposant sur son cercueil une couronne, témoignage des sentiments humanitaires du médecin qui leur prodigua ses soins indistinctement sans haine et sans parti pris, c'est-à-dire à la française. Adieu Cher Ami ! Puissent votre femme et vos enfants qui vous étaient si chers et à qui nous adressons nos sympathies émues, trouver, si possible, un réconfort à leur immense douleur, dans l'hommage que cette foule attristée rend à votre mémoire ; nous garderons de vous le souvenir de celui dont on peut justement dire : transiit benefaciendo. Nous exprimons encore à Mme Prosper BLANC et à toute sa famille, l'hommage de nos plus vives condoléances et de nos plus sincères regrets.
" La lignée (génération 18)

BONTHOUX Lydie Suzanne fa ? ; ° ? ; x1 Marie François Emmanuel Gabriel EUZET (fs Jacques Louis et Marie Claire REGINAUD), le 10.06.1911, à Aix-en-Provence ; veuve le 16.06.1914 ; le 21.06.1917, le jugement du Tribunal civil de Marseille du 05.06.1917 a été transcrit dans les registres de l'état civil de Marseille ; ce jugement rendu à la demande de Lydie Suzanne BONTHOUX, a constaté que dans l'acte de décès de Gabriel EUZET, le prénom de Lydie de son épouse avait été oublié et que son nom avait été inexactement orthographié BONTOUX ; le jugement a donc ordonné la rectification ; en plus de la transcription du jugement, cette rectification devait être notée en marge de l'acte de décès (ce qui n'a pas été fait) ; le jugement rappelle le métier et l'adresse de Gabriel : "en son vivant avoué près le Tribunal civil d'Aix, domicilié et demeurant à Marseille rue Paradis 253" ; elle habite toujours à cette adresse, le 22.09.1920, quand elle assiste au mariage d'Aristide Aimé POMIER et de Jeanne Marie Claire Eugénie EUZET, à Marseille ; elle signe cet acte S G EUZET ; x2 Auguste FAURE, en septembre 1928, à Poligny (05), selon Le Mémorial d'Aix du 30.09.1928, dans sa rubrique "Tout-Aix" : "Dernièrement a été béni en l'église de Poligny (Hautes-Alpes) le mariage de Mme Suzanne EUZET, née BONTHOUX, avec M. Auguste FAURE, lieutenant de vaisseau." ; + ? La lignée (génération 18)

ESCALLIER Juliette Marguerite Lucette fa Auguste Marie Hippolyte Pierre (pharmacien, successivement à Crest, Nyons et Gap ; ° 20.12.1878, à Gap ; + 03.12.1951, à Gap) et Adèle Jeanne Claire BIROARD (° 07.08.1885, à Nyons ; + 29.03.1962, à Gap), mariés le 09.07.1913, à Nyons (26) ; ° ? (la naissance de Juliette ne se trouve ni à: Crest, ni à Nyons, ni à Gap, du moins jusqu'en 1917 pour Crest et Nyons) ; x Louis Clément EUZET, en 1943, à Gap (05), selon Le Mémorial d'Aix du 19.12.1943 où il est écrit : "Nous avons appris avec plaisir le mariage, à Gap, de M. Louis EUZET, fils de M. EUZET, le si regretté avoué près le Tribunal civil d'Aix et de Mme née BONTOUX, avec Mlle Juliette ESCALLIER. Aux jeunes époux et à leurs familles nous présentons nos compliments et nos voeux." ; la filiation a pu être vérifiée grâce au mariage de ses parents qui se trouve dans l'Etat civil de Nyons en ligne ; les autres éléments de l'Etat civil se trouvent dans l'arbre Geneanet de M. Tristan SMITH ; la descendance est confidentielle. La lignée (génération 19)

POMIER Aristide Aimé fs Louis Aimé (+ avant le mariage de son fils) et Elisabeth LEBRETON (+ avant le mariage de son fils) ; ° 17.11.1890, à Bollène (84) ; x Jeanne Marie Claire Eugénie EUZET (fa Jacques Louis et Marie Claire REGINAUD), le 27.09.1920, à Marseille (13) ; quand il se marie, il est étudiant en médecine, domicilié à Marseille, "54, allées de Meilhan" ; pas de Cm ; il signe A. POMIER ; médecin ; diplômé de la faculté de Montpellier ; il a exercé à Vigneux-sur-Seine (91) et a fondé deux maisons de retraite, l'une à Fontenay-aux-roses (92) et l'autre à Aix-en-Provence (informations de la famille) ; + 18.11.1952, à Aix-en-Provence ? (sous réserve) La lignée (génération 18)


Aristide POMIER
(archives de M. Jacques ROBERT)

RÉGINAUD Marie Claire fa Henri Germain (distillateur, + 13.03.1854, à, Lambesc) et Marie Anaïs BOSSY , épouse MICHEL (en secondes noces), domiciliée à Aix, en 1872 ; ° 14.02.1850, à Lambesc (13) ; domiciliée à Aix quand elle se marie, boulevard François Zola 1" ; x Jacques Louis EUZET (fs Pierre Louis Emile et Marguerite SIMONET), le 27.08.1872, à Aix-en-Provence ; Cm 26.08.1872, notaire MILLE d'Aix-en-Provence ; elle signe "Claire Marie REGINAUD" (le prénom est inversé) ; parmi les témoins, il y a notamment Eugène Etienne MICHEL (chef d'institution, 67 ans, domicilié à Aix, "allié de l'épouse" c'est-à-dire le 2ème mari de sa mère ; il était à la retraite en 1879 mais il était aussi avocat, puisqu'indiqué ainsi à 73 ans, lors de la naissance de Marguerite Marie Joséphine Anaïs EUZET, en 1878), Michel MICHEL (docteur en médecine, 58 ans, domicilié à Marseille). ; toujours dans le même monde de la Justice, il y a Chrisostome Aloys MICHEL, avocat (22 ans en 1878, on le retrouve présent lors des autres naissances EUZET de 1879 et 1884 ; veuve, le 20.01.1907 ; son nom est indiqué (Mme veuve Louis EUZET, à Aix-en-Provence), dans l'avis de décès de l'abbé Charles EUZET (de Toulon), le 05.06.1927 ; + 24.11.1928, à Aix-en-Provence (maison mortuaire : "3, rue Monclar") ; Le Petit Marseillais du 25.11.1928 donne des informations complémentaires : "Mme et M. Maurice TEISSIER et leurs filles (de Paris), Mme Prosper BLANC et ses enfants, Mme POMIER (de Paris), M. Louis EUZET, Mme Aloys MICHEL, ses enfants et petits-enfants (d'Hyères), Mme et M. Henri RÉGINAUD (du Puy-Sainte-Réparade) ont la douleur de faire part à leurs parents, amis et connaissances de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de Mme Louis EUZET née Claire-Marie RÉGINAUD, pieusement décédée, munie des sacrements de l'Eglise, le 24 novembre (...)" ; l'avis de décès rappelle aussi le souvenir de Louis EUZET, ancien avoué près le Tribunal civil d'Aix, décèdé le 20.01.1907 ; enfin, l'acte indique que "Les obsèques auront lieu à Aix, après demain mardi, à 10 heures, rue des Arts-et-Métiers, 29" La lignée (génération 17)


Marie Claire (ou "Claire Marie") RÉGINAUD, en 1869
(archives de M. Jacques ROBERT)

TEISSIER Jean Auguste Maurice fs Pierre Jacques Philippe (propriétaire) et de Amélina Augustine Marie Sophie GUILLOUZIC, domiciliés à Montpellier en 1902 ; ° 31.08.1871, à Aigues-Mortes (30) ; sans profession ; fiançailles en avril 1902 ; il demeure à Paris quand il se marie ; x Marie Claire Louise Eugénie EUZET (fa Jacques Louis et Marie Claire REGINAUD), le 25.07.1902, à Aix-en-Provence ; Cm 25.07.1902, notaire BERTRAND, d'Aix-en-Provence ; il signe ainsi que ses père et mère ; sont notamment présents au mariage : Eugène TEISSIER [docteur en médecine, 33 ans, à Vauvert (Gard), frère de Maurice], Georges TEISSIER ([sans profession, 24 ans, à Montpellier (Hérault), frère de Maurice] et Charles THEAULON, [docteur en médecine, médecin militaire à Saïda (Algérie), 29 ans, cousin de Marie] ; "professeur de lettres et d'histoire-géographie au Collège Stanislas, à Paris ; il a eu Charles de Gaulle comme élève dans une classe de prépa, à Saint Cyr ; il a écrit plusieurs traductions en français moderne de fabliaux du Moyen Âge (Chanson de Roland, Berthe au grand pied, Guillaume d'Orange, etc.) et fait éditer des cartes murales dont celles de la Palestine qui ornent encore certaines salles de catéchisme" (informations de M. Jacques ROBERT) ; domicile : 33, Boulevard Garibaldi, à Paris (15ème arrondissement) ; + 11.03.1958, à Paris (15ème arrondissement) La lignée (génération 18)


Maurice TEISSIER, le 31.03.1935 (4ème à droite), devant l'église Saint-François-Xavier de Paris, à l'issue du mariage de sa fille Anne-Marie.
La 1ère à gauche est Marie Eugénie EUZET, son épouse, puis les parents du marié, le Général Victor ROBERT et son épouse Flavie CORRENSON.
(archives de M. Jacques ROBERT)

5/ Méthodes

Malgré les ressources diverses (sites Internet, Bibliothèque généalogique de Paris, liste de diffusion Yahoo sur les Bouches-du-Rhône, la connaissance sur cette branche n'a pu vraiment progresser qu'avec la mise en ligne de l'état civil d'Aix par les Archives départementales de ce département. C'est la seule solution, sauf à faire le tour de France des Archives départementales ! On ne peut donc que remercier ceux qui ont réussi à faire lever les pesanteurs administratives (ou politiques) qui bloquent encore beaucoup de Conseils généraux. Ce dossier a pu ensuite être affiné, grâce aux informations et aux photos familiales de M. Jacques ROBERT, en 2009 et 2010. Il est certain que l'idéal est bien de croiser les données contenues dans les archives publiques et dans les archives privées.


Parmi les documents rares qu'un généalogiste est toujours heureux de trouver, les faire-part sont particulièrement prisés. Pour cette branche d'Aix-en-Provence, nous avons la chance d'avoir pu consulter cinq faire-part, ce qui est tout à fait exceptionnel. Trois sont détenus par la Bibliothèque généalogique de Paris (deux pour des fiançailles en 1902 et 1903 et un pour un mariage en 1903) et deux nous ont été transmis par M. Jacques ROBERT en juin 2009 (deux décès, l'un en 1904 et l'autre en 1928). Les textes des trois premiers sont repris dans les références ci-dessus et les photographies de deux derniers sont placées ci-dessous.




Faire-part du décès de Claire Marie RÉGINAUD
(archives de M. Jacques ROBERT)




Faire-part du décès de Marie Anaïs BOSSY
(archives de M. Jacques ROBERT)



En effet, de tels faire-part sont riches d'informations, non seulement sur le nombre et les prénoms de personnes indiquées mais aussi sur les pratiques religieuses, les lieux, les familles concernées et les métiers. Ainsi, dans ces cinq faire-part, sont indiqués : Paris, Marseille, Puy-Sainte-Réparade, Aix-en-Provence et Hyères, pour les lieux ; MICHEL, EUZET, TEISSIER, BLANC, BOSSY, JULIAN, REGINAUD, POMIER, LAPOUGE, CARTUEIL, pour les familles ; professeur, docteur, interne des hôpitaux, avocat, avoué, pour les métiers.

Dans les années soixante, la première année de la faculté de Lettres s'appelait "Propédeutique" et on y enseignait, notamment, la discipline dite du "français historique", pour y démontrer que les matériaux de l'historien pouvaient être des plus divers (l'épigraphie, par exemple). Aujourd'hui, dans les outils de l'historien (et du généalogiste), il faut aussi tenir compte de tous les documents, y compris ceux qui peuvent sembler accessoires. Il est clair que les faire-part sont parmi ces derniers. Leur examen procure des informations qui vont bien au-delà des filiations et qui sont donc complémentaires des ressources apportées par le registres de l'état civil, les recensements ou les dossiers militaires, par exemple.

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