La lignée des EUZET de Saint-Félix-de-Lodez et de Sète.

Les branches de Marseille.



La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Observations.
Questions.

Pour mieux situer les EUZET de Marseille, il est suggéré: de se reporter aux :

EUZET de Sète (générations 5 à 7 GALIBERT et 4 à 6 PORTALES)



Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement
















1/ La présentation du lieu.

Marseille selon CASSINI, au XVIIIe siècle.


2/ L'état des connaissances.

1ère branche venue de Sète (34)
2ème branche venue de Sète (34)
3ème branche venue de Sète (34)
4ème branche venue de Sète (34)
Un décès d'une EUZET de Sète (34)
Un décès d'un EUZET de La Ciotat (13)
Un décès d'un EUZET d'Aix-en-Provence (13)
Un mariage d'un EUZET de Sète (34)
Un mariage d'une EUZET d'Aix-en-Provence (13)



Une première branche venue de Sète

Génération 1 :

-
Jean (fs Jacques, Honoré et Jeanne VERGNES) ° 29.08.1834, à Sète ; signalé au recensement de Sète de 1841 avec ses parents, "quartier du mas neuf (île n° 9)" ; signalé au recensement de Sète de 1851 avec ses parents, comme jardinier, "chemin Saint Joseph" qui se trouve "section B, île glacière" ; il obtient la médaille commémorative de la campagne d'Italie de 1859, accordée par l'empereur Napoléon III aux militaires ayant participé à cette campagne ;

Médaille commémorative
de la campagne d'Italie
(1859)

le 22.01.1863, chez le notaire André Marie Jules SABATHIER, de Marseille, il donne procuration à son frère Etienne pour le représenter et le mandater dans la succession de leur père et la vente des immeubles de cette succession ; l'acte fait en brevet indique qu'il est "capitaine marin", domicilié à Marseille et qu'il y demeure "rue Juge du Palais, n° 5" ; le 16.02.1863, cette procuration est mise aux minutes du notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète, jointe à un acte dans lequel son frère Etienne, donne main levée à Jean Baptiste DONNADIEU, suite à une inscription hypothécaire prise en faveur de leur père, Jacques EUZET ; indiqué encore comme capitaine marin dans l'acte de notoriété du 26.02.1863 et héritier pour un sixième des biens de son père (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 24.06.1864, il cède ses droits mobiliers et immobiliers dans la succession de leur père à son frère Etienne, moyennant le prix de 4300 francs (notaire Charles CAVALIER, de Montpellier) ; la purge d'hypothèque correspondante paraît dans le Messager du Midi du 30.04.1865 où il est indiqué comme "capitaine de cabotage" ; x Eugénie Marie SICCARDI, le 26.01.1865, à Marseille ; pas de Cm ; quand il se marie, il demeure avec sa mère "rue Torte n° 1", à Marseille ; il signe ; taille : 1m,68, cheveux bruns (fiche 49) ou châtains (fiche 79), front : découvert, sourcils : chatains, yeux : gris (fiche 49) ou bleus (fiche 79), nez : moyen (fiche 49) ou petit (fiche 79), bouche : moyenne, menton : à fossette (fiche 49) ou petit (fiche 79), visage : rond (fiche 49) ou ovale (fiche 79) ; matelot, maître d'équipage, 2ème capitaine, capitaine ; maître au cabotage ; devenu pilote lamaneur du port de Marseille (ouvrier employé dans un port pour l'amarrage des navires), probablement à partir de décembre 1867 ; la Revue Maritime (tome 178, de 1908), qui fait un historique du pilotage de Marseille, confirme et précise ces éléments : aspirant en 1867, pilote en 1871 et retraite en 1885 ; + le 01.11.1886, à Marseille, dans "l'asile Saint Pierre" (déclaration faite par deux employés de l'asile) ; quand il meurt il est "pilote en retraite" et il habite "rue Bouterie 51", à Marseille. Sète .(génération 5 GALIBERT)


n° 79 (photo M. Denis BERNARD)


n° 49 (photo M. Denis BERNARD)

- 1848 : mousse sur le François, du 02.10.1848 au 27.02.1849
- 1849 : mousse sur Les deux frères du 28.02. au 12.04.
- 1849 : mousse sur Le soleil, du 14.04. au 02.12.
- 1850 : mousse sur Les deux frères, du 09.02. au 22.03.
- 1850 : mousse sur la Caroline, du 03.04. au 27.10.
- 1850 : le 20.11., porté aux novices ; ensuite, en inactivité.
- 1851 : embarqué le 29.01. à Sète, mousse sur la Caroline ; débarqué le 06.09. à Sète.
- 1851 : embarqué le 28.10. à Sète, novice sur la Caroline ; débarqué le 10.06.1852 à Sète.
- 1852 : le 14.09., porté aux matelots d'aprés son consentement.
- 1852 : embarqué le 16.09. à Sète, novice sur l'Anne et Lucie ; débarqué le 05.03.1853 à Calcutta
- 1853 : embarqué le 24.03. à Calcutta, novice sur l'Anna ; débarqué le 13.09. au Havre.
- 1854 : embarqué le 06.03. à Sète, matelot sur le Marie-Antoinette ; débarqué le 13.06. à Marseille.
- 1855 : levé le 13.06, à Marseille pour Toulon, arrivé le 05.07. et destiné à la Compagnie.
- 1855 : embarqué sur le vaisseau Le Marengo pour la mer noire ; débarqué le 19.09 et passé sur l'aviso à vapeur Le Dauphin ; débarqué le 23.07.1856 et destiné à la Division.
- 1856 : embarqué sur la corvette L'égérie, le 10.08. ; débarqué le 06.04.1857 et renvoyé à la Division.
- 1857 : embarqué sur la canonière à vapeur La Route ?, le 15.05. ; débarqué le 22.03.1858. et renvoyé à la Division.
- 1858 : Congédié de la Division le 06.07.1858 ; arrivé au quartier le 07.07.
- 1859 : levé le 01.05. pour le service ; arrivé le 10.05. à Toulon et destiné aux gabiers.
- 1859 : Hôpital du 21 au 24.05.
- 1859 : embarqué sur Le Météore, le 21.05. (campagne militaire d'Italie), en qualité de patron d'embarcation ; débarqué et congédié le 29.09. à Toulon.
- 1859 : dépêche du 20.09 ; a obtenu un certificat de bonne conduite.
- 1860 : nommé maître au cabotage par brevet du 22.05.
- 1860 : embarqué le 06.11. à Sète sur le brig Eugénie ; débarqué le 03.01.1861 à Alger
- 1862 : embarqué le 18.04. à Sète sur le brig Pierre Antoine ; débarqué le 21.08. à Sète.
- 1862 : embarqué le 02.09. à Marseille sur le brig Nicolas Etienne Jean ; débarqué le 19.11. à Marseille.
- 1863 : embarqué le 24.01. à Marseille sur le brig l'Indépendant ; débarqué le 01.09. à Marseille.
- 1863 : embarqué le 30.10. à Marseille sur le brig l'Indépendant ; débarqué le 08.04.1864 à Marseille.
- 1864 : embarqué le 01.09. à Marseille sur le 3 mâts La Victoria, comme 2ème capitaine (pour Gorée) ; débarqué le 18.12. à Marseille.
- 1865 : embarqué le 02.08. à Sète sur le 3 mâts JBV n° 2, comme 2ème capitaine (pour Buenos Aires) ; mouvement militaire.
- 1865 : embarqué le 12.10. à Marseille sur le 3 mâts Le Fortuné, comme 2ème capitaine (pour Gorée) ; débarqué le 16.02.1866 à Marseille.
- 1866 : embarqué le 10.03. à Marseille sur le 3 mâts Le Saint Louis, comme 2ème capitaine (long cours) ; débarqué le 09.04. à Marseille.
- 1866 : embarqué le 06.06. à Marseille sur le brig Le Mathieu, comme 2ème capitaine (cabotage) ; débarqué le 15.06. à Sète.
- 1866 : embarqué le 07.08. à Marseille sur le Ville d'Hambourg, comme matelot (cabotage) ; débarqué le 17.09. à Marseille.
- 1866 : embarqué le 08.08. à Cannes sur le bâteau Le Dauphin, comme capitaine (cabotage) ; débarqué le 23.02.1867 à Nice.
- 1867 : embarqué le 07.04. à Marseille sur le 3 mâts Marc Antoine, comme second ; débarqué le 20.07. à Marseille.
- 1867 : passé le 09.12. au quartier de Marseille ; devenu pilote lamaneur du port de Marseille.


Génération 2 :

- Jeanne, Marie Louise (fa Jean et Eugénie Marie SICCARDI) ° 29.03.1866, à Marseille ; signalée au recensement de Sète de 1876, avec sa grand-mère (Jeanne VERGNES), ses tantes Marie et Elisabeth EUZET, "quai de Bosc 25" ; x Charles André Eugène SERVEILLE, le 21.01.1884, à Sète ; pas de Cm ; les publications ont été faites à Marseille, Sète et Tébessa (Algérie) ; sans profession ; elle signe ; à son mariage, il y a aussi la signature d'Elise EUZET qui doit être une soeur ; elle habite ensuite à Tébessa puisque son fils Pierre Marie Charles y naît le 02.12.1884 et y meurt le 03.08.1885 ; elle habite ensuite à Bône (Algérie, aujourd'hui Annaba) où naît sa fille Marguerite Marie Joséphine, en 1887 ; elle décède en 1945 (peut-être à Monaco où est décédé son mari, le 18.11.1941, et où décèdera sa fille, en 1957. Sète .(génération 6 GALIBERT)

- Jean, Honoré (fs Jean et Eugénie Marie SICCARDI) ° 12.06.1867 (acte du 15), à Marseille, "rue Torte n° 4", chez ses parents (Jean, le père, est absent) ; est déclarant : Louis SICCARDI (54 ans, cordonnier, aïeul de l'enfant, demeurant à la même adresse) et on précise qu'il "a assisté à l'accouchement".

-
Louis, Jean Baptiste (fs Jean et Eugénie Marie SICCARDI) ° 22.05.1871, à Marseille ; classe 1891, matricule 915, n° 59 du tirage au sort du 7ème canton de Marseille ; il habite alors avec ses parents "rue Coutellerie", à Marseille ; il est ajourné puis exempté en 1893 puis réformé (décision de la commission spéciale de Marseille du 28.08.1918 ; il est définitivement libéré du service militaire le 10.12.1918 ; il est affecté dans l'armée territoriale, au 141ème régiment d'infanterie ; x Joséphine Gabrielle COMBALUZIER (originaire du Gard), en 1894 ?, à Avèze (30) ? ; à la naissance de sa fille (le 21.02.1895), Andrée Eugénie, il est boucher et le couple habite "8, boulevard Mérentié", à Marseille ; "navigant (cambusier puis intendant) aux Messageries maritimes" (information de M. Numa VIAL) ; il est cambusier sur le Sydney en 1910 (voyage de Marseille à Sydney, en Australie, arrivée le 11 mars), puis sur l'Océanien (voyages entre Nouméa et Sydney, arrivée le 16.10.1911, le 03.03.1912, le 16.03.1912, le 15.10.1912 et entre Marseille et Sydney, le 19.02.1912) ; il est encore cambusier, le 06.07.1918 quand sa fille Andrée se marie ; "ayant pris relativement tôt sa retraite (...), il a consacré ses loisirs à la peinture et est devenu un peintre estimé. Membre des Peintres indépendants de Provence, il a obtenu les Palmes académiques" (information de M. Numa VIAL) ; il participe à l'exposition "des oeuvrettes des artistes indépendants à la galerie Caors-Cottier", de Marseille ; c'est, de fait, le XIIIe salon dit des oeuvrettes par la société amicale des artistes indépendants de Provence ; Le Petit Marseillais du 04.10.1935 fait un article sur ce salon et note "les charmantes petites toiles de Louis EUZET" ; Le Petit Marseillais du 17.11.1935 signale le premier salon de peinture de la Societat d'Art Occitan, dans la vaste salle de conférences de la Bibliothèque de la ville ; l'article souligne "les agréables Fleurs de Provence de Louis EUZET" ; nommé Officier d'académie par le ministre de l'Education nationale, en tant qu'artiste peintre, à Marseille (J.O. du 09.02.1936) ; il participe encore au salon de l'Union des Artistes de Provence de 1938, à Marseille et y présente une peinture intitulée "L'Arbre mort" (Le petit Marseillais du 22.05.1938) ; en 1939, il fait partie du groupe de peintres réunis avec leurs oeuvres chez Mlle Berthe SAMAT, dans son atelier du 24, rue Paradis, à Marseille (Le petit Marseillais du 27.01.1939) ; + 19.02.1949, à Marseille.

Le rôle d'équipage de l'Océanien, en mars 1912, entre Nouméa et Sydney
(Louis EUZET est "stores kipper" (storekeeper en bon anglais), c'est-à-dire cambusier)

Génération 3 :

- Andrée Eugénie (fa Louis Jean Baptiste et Joséphine Gabrielle COMBALUZIER) ° 21.02.1895, "8, boulevard Mérentié", à Marseille (l'acte est du 23, la déclarante est la sage-femme, le père étant absent) ; x Alexis Antoine KAISER, le 06.07.1918, à Marseille ; quand elle se marie, elle est employée et résidant "148, rue Abbé de l'Epée" ; il n'a pas été fait de Cm ; elle signe A. EUZET ; + 18.08.1966, à Marseille.

-
Paul Gabriel (fs Louis Jean Baptiste et Joséphine Gabrielle COMBALUZIER) ° 29.11.1898, à Marseille ; classe 1918 ; description physique quand il arrive au service militaire : cheveux châtains, yeux châtains, front moyen, nez busqué, visage long, taille 1 m 56 ; il habite avec ses parents à Marseille, 148, rue Abbé de l'Epée et est cuisinier ; il est inscrit sous le n° 104 de la liste du 8ème canton de Marseille ; il est incorporé à compter du 18.04.1917 et arrive au corps le 18 ; il passe dans plusieurs régiments d'infanterie pendant son service (n° 230, 179, 141, 37) ; il est renvoyé dans ses foyers le 20.05.1920 et se retire à Marseille au 148, rue Abbé de l'Epée ; pendant la guerre contre l'Allemagne, il est intoxiqué le 12.08.1918 au bois de Riquebourg ; il est alors évacué et affecté à l'Etat Major, le 25.12.1918 ; le 15.07.1921, il habite à Marseille à La treille, à La Madeleine (selon son dossier militaire) ; le 04.02.1926, il habite à New York (USA) c/o Vatel club, au 104 West 47ème rue (selon son dossier militaire) ; il émigre aux Etats Unis sur le navire La Bourdonnais, parti de Marseille (Le Havre, selon la demande de naturalisation) et arrivé à New-York, le 03.11.1929 (le 4 selon le certificat de naturalisation) ; il est cuisinier sur ce navire pendant la traversée et déclaré célibataire ; il entre au Canada (Bridgeburg, dans l'Ontario), le 30.11.1929 ; il effectue d'autres voyages comme cuisinier, notamment sur Le Leviathan en 1934 et Le California en 1935 et il est alors domicilié à New-York ; il fait une demande de naturalisation américaine (n° 362716, le 17.04.1935) et, dans le formulaire, il indique que son adresse est "780, 8ème avenue, à New-York" et que son adresse précédente était à Marseille ; il atteste qu'il a, sans discontinuité, résidé aux USA depuis le 04.11.1929 ; le 19.01.1938, il habite à New York, 317 West, 54ème rue (selon son dossier militaire) ; pour son dossier de naturalisation, une américaine, Mary SIMON, se porte témoin de sa résidence à New York, le 10.06.1940, depuis le 01.06.1931 ; le 11.12.1940, il habite au 780, 8ème avenue (selon son dossier militaire) ; il fait son serment (pour la naturalisation) devant la Cour du district, à New York, le 02.06.1941 ;

Le certificat de naturalisation de Paul EUZET
(le 02.06. 1941)

il s'engage dans l'armée américaine le 10.11.1942 (matricule 32624651) ; il réside toujours à New-York quand il s'engage, célibataire, sans famille à charge, cuisinier dans le civil, il devient "warrant officer", c'est-à-dire adjudant ; x Artémis Diana MORROS, le 24.05.1950, à Dade (Miami-Dade, en Floride, aux USA) ; + en mars 1964, à Miami-Dade (Hialeah, comté de Dade), en Floride, aux USA Miami et New York





Une deuxième branche venue de Sète

Génération 1 :

-
Louis (fs Blaise et Gracie GABINAUD) ° 05.06.1815, à Sète ; menuisier ; signalé au recensement de Sète de 1836 comme menuisier, au foyer de son père et d'Elisabeth Jeanne NOURIGAT ; x1 Marie BOUISSON, le 20.02.1841, à Marseille où il demeure "rue Dragon n° 12" ; consentement de ses parents par acte du notaire FORTOUL, de Marseille, le 23.01.1841 ; x2 Marguerite Anne TURCAN, le 11.01.1845, à Marseille où il demeure "Grand chemin de Rome n° 92" ; consentement du père par acte du notaire CAZALES, de Marseille, le 18.12.1844 ; signalé au recensement de Sète, en 1851, "rue Montmorency", avec sa femme Marguerite TURCAN et deux enfants, Jean (3 ans) et "Mazarine" (10 ans, en fait, Augustine Lazarine) ; signalé au recensement de Sète de 1856 comme menuisier avec sa femme et leurs deux enfants, Lazarine et Jean François, "rue Montmorency, n° 190" ; signalé au recensement de Sète de 1861 comme menuisier, avec sa femme et deux enfants, Jean (13 ans) et Lazarine (19 ans, "enfant du premier lit du mari"), "rue Montmorency, n° 57" ; le 30.04.1870, il conclut un accord de mitoyenneté avec Jean CLUZET qui, le 10.01.1870, a acheté un terrain mitoyen du sien, au quartier de la Glacière, dépendant du n° 1859 du cadastre ; pour sa part, Louis possède un emplacement, entièrement clos de murs, dépendant des n° 1857 et 1859 du cadastre ; le mur qui les sépare est celui de l'ouest "qui appartient exclusivement à M. EUZET tant pour le bâti que pour le sol" ; les parties mesurent le mur qui a une longueur de 27 m. "à partir de son incidence sur la ligne de façade sur le prolongement de la rue Montmorency jusqu'à la limite de propriété de M. CLUZET au nord" ; le mur a une épaisseur à la base de 50 cm et une hauteur de 2,20 m ; Jean CLUZET paye 157,27 francs à Louis EUZET pour prix de la mitoyenneté du mur ; une quittance est délivrée ; "par suite le dit mur séparatif devient mitoyen et sera entretenu et réparé à frais communs" ; d'autres clauses précisent les cas de reconstruction du mur ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 06.10.1883, un incendie se déclenche à 5 heures du matin dans sa maison, "29, rue de la Caraussane" ; "il a été éteint par les employés des eaux de la ville et la police. Les dégats occasionnés par cet incendie sont peu considérables" (Le Petit Méridional du 08.10.1883) ; + 10.10.1884, "dans la maison EUZET, rue Caraussane n° 29" à Sète ; on sait que Marie BOUISSON était "domiciliée à Marseille quand vivait, y décédée le 23.03.1844" (ou le 22 avril : date à vérifier). Il est donc probable que Louis a dû rester à Marseille, au moins de 1841 à 1845. Par contre, au moment du mariage de sa fille, Augustine Lazarine (en 1866), il était revenu à Sète ; Le Petit Méridional du 03.06.1886 annonce l'adjudication au Palais de Justice de Montpellier; d'un terrain de 977,43 m2, rue Montmorency et rue de la Caraussane ; "sur ce terrain est construite une maison à trois étages avec citerne et dépendances, mise à prix de 14.000 francs" et il est précisé que "cet immeuble dépend des communauté et succession Louis EUZET, quand vivait domicilié à Cette". Sète . (génération 4 PORTALES)

Génération 2 :

- Augustine Lazarine (fa Louis et Marie BOUISSON) ° 16.12.1841, à Marseille ; sans profession ; domiciliée à Sète ; signalée au recensement de Sète de 1851 dans la maison de son père et de Marguerite TURCAN (deuxième épouse de son père) ; x Antoine PETERMANN, le 07.02.1866, à Sète ; Cm le 06.02.1866 sous le régime dotal, notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète ; elle signe Lazarine EUZET ; dans ce contrat, son père lui donne en dot 1500 francs "en la valeur des meubles meublants, linge de maison, de corps, effets d'habillement, dorures et bijoux" ; son père se réserve le retour de la somme pour le cas du prédécès de la future épouse sans postérité et pour le cas de prédécès de la future et de ses enfants avant le donateur ; les témoins sont : Paul FAVIER (peintre vitrier) et Charles ARVIEUX (tonnelier), de Sète, qui signent avec les parties ; + 26.02.1871, à Sète. Sète . (génération 5 PORTALES)



Une troisième branche venue de Sète

Génération 1 :

-
Jean Baptiste (fs Blaise et Jeanne Elisabeth NOURIGAT), appelé Eugène (dans la saisie LAMAYOUX-DURAND de 1892) ° 01.08.1833, à Sète ; signalé au recensement de Sète de 1836, au foyer de ses parents ; marin dont la fiche n° 121 se trouve aux Archives maritimes de Toulon (avec une autre date de naissance, au 15 août au lieu du premier août) ; sa description physique est alors la suivante : taille 1 m 68, cheveux blonds, front bombé, sourcils blonds, yeux bleus, nez relevé, bouche grande, menton rond, visage ovale, il demeure à Sète en 1850, inscrit le 14.11.1850 provenant des mousses f° 195, n° 1728, il a passé 41 mois 24 jours "au commerce", signalé ainsi en 1850 : "continue le 14 novembre, novice, sur l'Arago, rôle 840, débarqué le 13 juin 1851 à Marseille" et en 1851, " embarqué le 13 juillet sur La Diane le rôle 628 à Marseille, débarqué le 13 avril 1852 à Marseille n° 350". Il est rayé le 10.02.1853, "ayant déclaré renoncer aux professions maritimes, à Sète." x Marie Catherine REVEST, le 08.04.1858, à Sète ; pas de Cm ; cuisinier, restaurateur ; il signe ; domiciliés à Marseille (le 29.10.1863 et le 02.08.1865) ; revenus ensuite à Sète, domiciliés " maison CHALLIER, Quai inférieur de l'esplanade n° 3", là où naissent leurs enfants (de 1867 à 1871) ; + 02.03.1873, à Marseille, "à l'hôpital de la conception" Sète(génération 4 Portalès)

Génération 2 :

- Anne (fa Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST) ° 18.12.1858, à Sète ; + 01.08.1865, à Sète, "dans la maison d'habitation de son grand-père, sise grand rue haute n° 8". Sète (génération 5 Portalès)

- Georges (fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST) ° 14.02.1860, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise à la carrière, dans la maison PALLAT" ; signalé comme cuisinier, "absent, à Nice", au recensement de Sète de 1881 ; cheveux et sourcils : châtain clair, yeux : bleus, front : découvert, nez : moyen, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille 1 m,59 ; cuisinier ; employé en 1899 (présent au mariage de son frère Etienne) ; il a le numéro 40 du tirage au sort, canton de Sète, mais il est dispensé de service militaire en tant que fils aîné de veuve ; son affectation dans l'armée active est à la section d'infirmiers de Perpignan ; il effectue des périodes militaires à la 15ème section d'infirmiers militaires du 14.06. au 11.07.1887, du 13.10. au 09.11.1890 et en août 1896 ; il passe dans l'armée territoriale le 01.11.1894, dans la réserve de l'armée territoriale, le 01.11.1900 et il est libéré du service militaire le 01.10.1906 ; il devient veuf, en 1904, comme on le voit dans l'avis de "messe de sortie de deuil" du 11.10.1904, "en l'église de l'Estaque (Plage)", suite au décès de son épouse, Nelly EUZET (Le Petit Marseillais du 10.10.1904) ; le nom de son épouse est indiqué dans l'avis de "messe anniversaire", un an plus tard, en l'église de l'Estaque, le 05.10.1905 : il s'agit de Nelly TARTAS (Le Petit Marseillais du 04.10.1905) ; ses lieux d'habitation successifs sont, surtout d'après son dossier militaire :

- à Nice quand a lieu le recensement de Sète de 1881 ;
- à Nice, à "l'hôtel Roubion", le 01.12.1882 ;
- à Paris, "28 rue Poissonnière", le 25.06.1883 ;
- à Paris, "36, boulevard Bonne Nouvelle", le 24.08.1883 ;
- à Marseille, "49 rue Sainte Cécile", le 25.10.1883 ;
- à Marseille, "restaurant Roubion, chemin de la corniche", le 10.04.1886 ;
- à Marseille, au "vallon de l'Oriol", en 1891 (recensement de Marseille : 6 M/307) avec son épouse, Nelly EUZET (son nom de jeune fille n'est pas indiqué) et il est indiqué comme cuisinier ;
- à Marseille, "garçon d'hôtel, chemin de la corniche, hôtel Roubion", le 04.01.1892 (commandement d'huissier pour la saisie LAMAYOUX-DURAND - 45Q3/202, aux AD 34) ;
- à Marseille, garçon à "l'hôtel Roubion, chemin de la corniche", le 07.03.1892 (Le Petit Méridional, pour une vente sur saisie immobilière d'une maison à Sète) ;
- à Marseille, au "vallon de l'Oriol", le 30.04.1892 (présent au mariage de son frère Lazare) ;
- à Marseille, au "restaurant Georges, à l'Estaque Plage", le 01.02.1904 ;
- à Marseille, au "restaurant Georges, à l'Estaque", le 01.05.1908 (déclaration de faillite du restaurant) ;
- à Marseille, "restaurateur domicilié et demeurant Quartier de l'Estaque", le 02.05.1908 (il est témoin pour l'acte de naissance de son neveu, Lazare Adolphe EUZET) ;
+ 01.04.1927, "en son domicile à Sainte Marguerite", à Marseille ; il est indiqué comme cuisinier et "veuf de TARTAS" (le prénom n'est pas indiqué)
Sète (génération 5 Portalès)

- Jean Baptiste (fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST) ° 26.10.1863, à Sète, "dans la maison MARTIN sise Grand rue n° 31" (né "accidentellement" à Sète, les parents étant domiciliés à Marseille) ; + 08.09.1864, à Marseille, chez ses père et mère, "rue Mazenad (?) n° (?)". Sète (génération 5 Portalès)

- Antoine (fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST) ° 22.02.1866, à Sète, "rue de l'esplanade n° 23" ; mécanicien ; signalé au recensement de Sète de 1881 comme mécanicien, avec sa mère, son frère Lazare et sa soeur Elise, "rue du Pont neuf" ; n° 75 du tirage au sort militaire, canton de Sète ; incorporé au 81ème régiment d'infanterie le 06.11.1887 (matricule 5333) ; soldat armurier de 2ème classe le 26.09.1888 ; mis en congé le 25.09.1890 ; passage dans la réserve le 01.09.1890 ; affecté au régiment d'infanterie stationné à Montpellier ; en 1892, journalier, il habite à Marseille, "rue des Graffins, n° 3" quand a lieu à Sète la vente sur saisie immobilière d'une maison qui avait appartenu à sa grand-mère, Marie Jeanne NOURRIGAT (à cette même adresse, sa soeur Elise y habite aussi avec son mari) ; il est, avec ses frères et soeur héritier de cette maison ; cette information se trouve dans Le Petit Méridional du 07.03.1892 ; x Louise Joséphine BREMOND, le 22.10.1892 à Marseille ; pas de Cm ; périodes militaires au 55ème régiment d'infanterie du 01.10. au 28.10.1894, du 16.02. au 11.03.1897 ; il passe dans l'armée territoriale le 01.11.1900 ; période militaire au 145ème régiment d'infanterie du 30.09. au 10.10.1903 ; ses adresses indiquées dans son dossier militaire sont les suivantes : Paris (en 1886), Marseille, "32, rue Désiré" (le 12.04.1892), Marseille, "130, rue Loubon" (le 30.04.1892 et le 02.06.1898) mais, dans son dossier militaire, c'est le numéro 128 de cette rue qui est indiqué au 19.10.1893, ainsi que dans l'acte de décès de son fils, le 30.11.1894 ; libéré du service militaire, le 01.11.1912 ; il signe ; il habite "22, boulevard Bonnes Grâces", à Marseille, le 02.05.1908 (naissance de son fils Lazare Adolphe) et le 23.12.1916 (mariage de sa fille Marie Antoinette) ; + 22.10.1934, à Marseille, à son domicile, "110, chemin de Montolivet". Sète (génération 5 Portalès)

- Lazare (fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST) ° 23.03.1867, à Sète, "quai inférieur de l'esplanade n° 3" ; signalé au recensement de Sète de 1881 comme manoeuvre, avec sa mère, son frère Antoine et sa soeur Elise, "rue du Pont neuf" ; cheveux et sourcils : châtain clair, yeux : gris bleu, front : découvert, nez : moyen, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 59, légère cicatrice au front ; boulanger ; en 1882, il est encore à Sète (fait divers dans le Petit Cettois des 26-27.11.1882 : il est mordu par un chien et fait une déclaration à la police) ; x Eléonore Marie Louise AUGÉ, le 30.04.1892 à Marseille ; pas de Cm ; il signe ; ses lieux d'habitation successifs sont (surtout, d'après son dossier militaire) :
- "Vallon de l'Oriol, chez GANTEZ", à Marseille, le 01.09.1890 ;
- en 1891, il est encore au "Vallon de l'Oriol, chez Célestin GANTES (boulanger) comme garçon boulanger (recensement de Marseille 6 M/307) ;
- il est toujours "Vallon de l'Oriol, à Marseille, comme employé de commerce, le 07.03.1892 (Le Petit Méridional) ;
- il habite "3, rue des Graffins", à Marseille, le 30.04.1892, quand il se marie ;
- il est revenu à Sète, "11, rue du Pontneuf", le 18.07.1892 ;
- il est à nouveau à Marseille, "16, rue Hoëpher, chez M. SAUMA" (?), le 18.09.1893 ;
- "maison SABATIER rue Lazare Carnot n° 12" ; à Marseille, encore en 1893 ;
- "rue de Friedland, 11", à Marseille (quand il déclare le décès d'une fille mort-née le 18.01.1895) ;
- "11, boulevard Gilly", à Marseille le 24.01.1899 ;
- "rue Nègre, 8", à Marseille (quand il déclare le décès d'un garçon mort-né le 19.06.1901) ;
- "34, boulevard Guichard", à Marseille, le 30.01.1913 (mariage de sa nièce, Virginie Eugénie EUZET) et le 18.03.1913 ;
- "34, boulevard Guichard", boulangerie, à Marseille, en 1914 (Indicateur Marseillais. Annuaire du département des Bouches-du-Rhône) ;
- "30, rue Navarin", à Marseille, le 11.05.1915 ;
- "45, boulevard des Dames", à Marseille, le 24.07.1915 ;
n° 173 de tirage au sort militaire, canton de Sète ; dispensé de service militaire car il a un frère au service (il avait été ajourné en 1888 mais reconnu bon pour le service en 1889) ; période militaire au 122ème régiment d'infanterie du 04.11. au 24.12.1889 ; passé dans la réserve le 01.11.1891 ; période au 142ème régiment d'infanterie du 05.09. au 02.10.1893 et du 31.05. au 27.06.1897 ; il passe dans l'armée territoriale, le 01.11.1901 ; période dans le 122ème régiment territorial d'infanterie du 13.10. au 26.10.1902 ; il n'est pas convoqué à la mobilisation ; libéré du service militaire le 01.11.1913.
Sète (génération 5 Portalès)

La signature de Lazare EUZET, le 18.01.1895
(le prénom vient après le nom, le 19.06.1901)


- Elise (fa Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST) ° 31.05.1868, à Sète, "dans la maison CHALIER rue de l'esplanade n° 3" ; signalée au recensement de Sète de 1881 comme couturière, avec sa mère et ses frères Antoine et Lazare, "rue du Pont neuf" ; x Paul Philippe Eugène Marcel VALLENTY, le ?, à ? ; en 1892, elle habite à Marseille, "rue des Graffins, n° 3" quand a lieu à Sète la vente sur saisie immobilière d'une maison qui avait appartenu à sa grand-mère, Marie Jeanne NOURRIGAT (à cette même adresse, son frère Antoine y habite aussi) ; elle est, avec ses frères héritière de cette maison ; cette information se trouve dans Le Petit Méridional du 07.03.1892 (dans cet article qui annonce l'adjudication, son prénom est Elisa et le nom de son mari est écrit VALENTI) ; signalée au recensement de Forcalquier (04) de 1906 comme épouse de Paul VALENTY (écrit avec un seul L), avec son mari, sa mère, son frère Etienne et la fille de celui-ci, Marie Denise EUZET, au "n° 21, boulevard LATOURETTE et rue du rempart" ; son mari étant indiqué comme hôtelier, il s'agit certainement du Grand hôtel de Forcalquier que l'on trouve signalé dans le dossier militaire de son frère Etienne (et qui est, en 2011, au n° 10 du même boulevard) ; ce recensement de Forcalquier de 1906 signale aussi qu'il y avait à cette adresse, un cocher, deux domestiques et trois "pensionnaires" ; les EUZET et VALLENTY ne sont pas à cette adresse au recensement de Forcalquier de 1901 et les recensements suivants de Forcalquier, dont celui de 1911, n'ont pas pu été consultés ; cependant, si l'Annuaire du commerce (DIDOT-BOTTIN) signale bien l'hôtel Valenty de 1905 (au moins) à 1908, il n'est plus indiqué dans l'édition de 1909 ; il est donc probable que le couple a dû partir en 1909 ; le couple se retrouve plus tard à Marseille ; en effet, L'Eclair du 25.08.1915 fait paraître l'avis de décès de Lucie FÉDIÈRE, épouse GERMAIN ; parmi les parents, sont indiqués : "les familles EUZET et VALENTY de Cette et Marseille" ; il est donc clair que le couple a suivi le même parcours que les frères d'Elise, ce qui est confirmé encore par son décès en Corse, comme son frère Etienne et ses deux nièces ; + à Luri, en Haute-Corse (2B), le 06.07.1947 ; (+) à Luri dans la tombe CERVONI Arsène-EUZET Etienne ; l'acte de décès précise qu'elle est "veuve sans enfant de VALLENTY Paul Philippe Eugène Marcel". Sète (génération 5 Portalès) et Forcalquier et Luri (génération 1)

- Etienne (fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST) ° 16.12.1869, à Sète, "dans la maison CHALLIER, sise quai inférieur de l'esplanade n° 3" ; cheveux et sourcils : noirs, yeux : bleus, front : haut, nez : droit, bouche : moyenne, visage : ovale, taille : 1 m 63 ; boulanger (en 1889) ; il réside à Sète quand il arrive au service militaire, en 1890 : n° 28 du tirage au sort, canton de Sète ; dirigé sur le 151ème régiment d'infanterie, le 14.11.1890, il y arrive le 15 ; matricule n° 2306 ; 1ère classe le 09.10.1891 ; il est "Vallon de l'Oriol, à Marseille, comme employé de commerce, le 07.03.1892 (Le Petit Méridional) ; envoyé en congé (du service militaire), le 24.09.1893 ; à la réserve le 01.11.1893 ; il habite encore "Vallon de l'Oriol, chalet Melet", le 04.11.1893 ; il habite "Villa Piorgino, à Loriol", le 07.08.1896 ; période militaire du 24.08. au 20.09.1896, au 122ème régiment d'infanterie ; x Julie Sophie BOURRILLON, le 19.08.1899 à Marseille ; pas de Cm ; domicilié avec sa mère quand il se marie, "121, rue Loubon, à Marseille ; il habite à Marseille, "chemin de Saint Joseph", le 15.05.1900 ; c'est probablement lui qui tient l'hôtel Pascal, à Manosque quand a lieu le congrès agricole à Volx, le 22.09.1901 (livre de Claude DOMEIZEL : Volx en Provence) ; cet hôtel propose des chambres à 1fr 50 et des repas à 2 fr 50 et 3 fr ; à l'armée territoriale le 01.11.1903 ; démissionnaire le 01.10.1904 ; il habite à Forcalquier, "Grand hôtel, chez M. Paul VALENTIN" (VALENTY, en fait), le 01.10.1904 ; il est aussi organisateur de courses de taureaux : " Manosque : Nous apprenons avec plaisir que le comité des fêtes de la Saint-Pancrace, des 11, 12, 13, 14 et 15 mai, organise un grand concours de cavalcades, une fête de nuit sur la place du Terreau, illuminée par 6000 lanternes vénitiennes ou verres de couleur ; deux courses de taureaux, organisées par le vaillant toréador POULY fils, et par MM. EUZET et VALENTY, de Forcalquier, avec le concours des musiques de la ville (...)" (Le Petit Marseillais du 10.04.1905) ; un article intitulé : "Les toréadors de l'île singulière" (c'est-à-dire Sète) donne des informations sur son activité tauromachique. Il est écrit que "en 1903, le Tauring Club de la Muleta fut créé par Nicolas ESQUERRÉ, figure emblématique de l'afición sétoise, il milita probablement pour le retour des toros dans l'île, peut-être sollicita-t-il le directeur de l'empressa, "Les Arènes Provençales", Etienne EUZET, qui fit à la mairie ses offres de service pour six représentations au cours de la temporada 1905 (...) EUZET organisa ses courses et sollicita une rallonge à la municipalité pour trois représentations supplémentaires de nuit, la piste étant éclairée à l'acétylène ; l'entrepreneur plaida cet avenant pour se refaire un peu et au passage se plaignit, dans une lettre du 3 juillet 1905, de la concurrence de la seconde arène !" (Pena-oliva.com ; article du 24.06.2007, en ligne sur Internet) - à Marseille, il y avait eu des arènes appelées Arènes Provençales qui présentèrent à Marseille des spectacles, de 1889 à 1896. Puis, il y eut des Nouvelles Arènes Provençales, à partir du 23.07.1899, qui devaient durer jusqu'en 1914 (arteytoro.free.fr ; article : "Marseille et les Toros", en ligne sur Internet) - signalé au recensement de Forcalquier (04) de 1906 chez Paul VALENTY et sa soeur Elise, où il est avec sa fille Marie Denise et sa mère au "n° 21, boulevard LATOURETTE et rue du rempart" qui doit être le Grand hôtel de Forcalquier ; il habite à Marseille, "aux Aygalades, boulevard Terminus", le 21.09.1914 ; rappelé à l'activité par décret du 01.08.1914 ; arrivé au corps le 15 ; passé au 16ème escadron du Train (service automobile), le 02.05.1915 ; passé au 14ème escadron du Train, le 28.06.1915 ; libéré le 01.06.1916 ; en sursis d'appel du 20.11.1917, illimité au titre des transports ; dans la réserve au 122ème régiment d'infanterie puis au 16ème régiment du Train de Lunel, puis au 15ème régiment du Train, le 01.06.1916 ; libéré du service le 30.11.1918 ; il habite à Marseille, "45, boulevard des Dames", le 20.11.1917 ; + 11.01.1940, à Luri, "veuf avec enfant de BOURRILLON Julie Sophie" ; la déclaration de décès est faite par Jean Marie PALMIERI, de Luri ; (+) à Luri, dans la "tombe Arsène CERVONI-EUZET Etienne". Sète (génération 5 Portalès) et Forcalquier et Luri (génération 1)

- Julie Louise (fa Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST) ° 18.04.1871, à Sète, "dans la maison THALLIÉ, sise quai inférieur de l'esplanade n° 3" ; + 23.12.1871, âgée de 8 mois", à Sète, "rue de l'hospice, maison PELLETIER" Sète (génération 5 Portalès)

Génération 3 :

- André, Marius, Eugène (fs Antoine et Louise Joséphine BREMOND) ° 26.07.1893, "rue Loubon 128", à Marseille ; + 10.08.1893, à Marseille, chez ses père et mère, "rue Loubon 148" (déclaration par le père).

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Albert, Marius, Lazare (fs Antoine et Louise Joséphine BREMOND) ° 23.11.1894, "rue Loubon 128", à Marseille ; + 29.11.1894, à Marseille, chez ses père et mère, "rue Loubon 128" (déclaration par le père).

-
Elise Lazarine (fa Antoine et Louise Joséphine BREMOND) ° 25.07.1896, , "rue Loubon 230", à Marseille ; x1 Camille Henri THOMAS, le 12.02.1927, à Marseille ; Cm le 09.02.1927 (notaire Xavier BENET, de Marseille) ; quand elle se marie, elle est domiciliée "22, boulevard Bonnes Grâces", à Marseille ; parmi les signatures, on trouve E. EUZET (qui est soit la sienne, soit celle de sa tante Elise) ; x2 Marcel MATALON, le 10.11.1934, à Toulon (ce second mariage, d'après l'arbre Geneanet de Mme Sylvie MALVILLE) ; + ?

-
Marie Antoinette (fa Antoine et Louise Joséphine BREMOND) ° 02.06.1898, "rue Loubon 130", à Marseille ; x Amédée Joseph Gabriel MOLINIER, le 23.12.1916, à Marseille ; il n'a pas été fait de contrat de mariage ; quand elle se marie, elle est mineure, couturière et habite "22, boulevard Bonnes Grâces", à Marseille ; sont témoins au mariage : Marie EUZET (80 ans, qui habite 24, rue Fauchin, à Marseille : il doit s'agir de Marie Catherine REVEST, sa grand-mère), Jeanne MOLINIER (35 ans, sans profession, elle habite 3, rue Colbert, à Marseille), Alexandre SANDRE (47 ans, négociant qui habite 112, rue République, à Marseille) et Camille BUSSY (24 ans, sans profession, qui habite 3, rue Colbert, à Marseille) ; parmi les signatures, on trouve Marie EUZET (s'agit-il de la mariée ou de sa grand-mère, Catherine REVEST ?), EUZET (probablement Antoine, le père) et Louise EUZET (qui doit être Louise BREMOND, sa mère) ; + 16.06.1987, à Saint-Florent (2B) ; elle est veuve et retraitée à son décès ; c'est une voisine, Louise RISTORCELLI, qui fait la déclaration.

Un aperçu de Saint-Florent
(photo J.C.E., le 27.07.2012)

- Lazare Adolphe (fs Antoine et Louise Joséphine BREMOND) ° 02.05.1908, à Marseille, "22, boulevard Bonnes Grâces" ; le déclarant est son père et un des témoins est Georges EUZET (son oncle) ; x Luigia Santina ALLEGRANZI, le 05.09.1933, à Marseille ; il n'y a pas eu de contrat de mariage ; electricien, il habite "22, boulevard Bonnes Grâces" avec sa mère, veuve d'Antoine EUZET ; sont témoins : Auguste JULLIEN (cordonnier habitant 114, avenue Camille Pelletan) et Amédée MOLINIER (négociant, habitant 1, rue Saint Cannat) ; + 23.07.1984, à Bouc-Bel-Air (13), ce qui est indiqué en marge de son acte de naissance.


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Marie Denise (fa Etienne et Marie Sophie BOURRILLON) ° 15.05.1900, "chemin de Saint Joseph", à Marseille ; signalée au recensement de Forcalquier (04) de 1906, avec son père, sa tante Elise, le mari de celle-ci et sa grand-mère Marie Catherine REVEST, au "n° 21, boulevard LATOURETTE et rue du rempart" ; x Arsène, François, Xavier CERVONI, le 05.06.1937, à Manosque (04) ; + 05.07.1982, à Bastia (2B), "boulevard de Toga" ; l'acte de décès indique qu'elle est sans profession, qu'elle est domiciliée à San Martino di Lota, Pietranera (2B) et qu'elle est veuve d'Arsène, François, Xavier CERVONI ; (+) à Luri dans la "tombe Arsène CERVONI-EUZET Etienne" Forcalquier et Luri


- Virginie Eugénie (fa Lazare et Eléonore Marie Louise AUGÉ) ° 02.02.1893, à Sète, "maison SABATIER rue Lazare Carnot n° 12 ; x Jean DECROIX, le 30.01.1913, à Marseille ; quand elle se marie, elle est tailleuse et habite avec ses parents, "34, boulevard Guichard", à Marseille ; il n'a pas été passé de Cm ; parmi les témoins, il y a Georges EUZET (son oncle) ; + 11.07.1982, à Salon-de-Provence (13).

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Enfant sans vie (fa Lazare et Eléonore Marie Louise AUGÉ) ° et + 17.01.1895, à Marseille, "rue de Friedland, 11" ; déclarants : son père (boulanger) et Paul BARRAL (boulanger de 41 ans, demeurant rue Sainte Cécile).

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Enfant sans vie (fs Lazare et Eléonore Marie Louise AUGÉ) ° et + 19.06.1901, à Marseille, "rue Nègre, 8" ; déclarants : son père (boulanger) et un autre boulanger.




Une quatrième branche venue de Sète

Génération 1 :

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Achille Jacques Pierre (fs Jacques et Marie BOUNY) ° 10.09.1862, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise Grande rue haute, n° 13" ; signalé par les recensements de Sète de 1872 et 1876, avec sa mère et ses soeurs, "Grande rue haute, n° 16" ; cheveux et sourcils : châtains foncés, yeux : châtains, front : découvert, nez : gros, bouche : grande, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 645 ; il sait lire et écrire ; classe 1882 ; numéro 122 du tirage militaire ; employé de commerce (en 1882) ; dispensé en tant que fils aîné de veuve ; passé dans la réserve de l'armée active le 01.07.1888 ; affecté à la 16ème section d'infirmiers militaires stationnée à Perpignan ; passé dans l'infanterie à Montpellier (décision ministérielle du 14.03.1891) ; période militaire dans la 16ème section d'infirmiers du 15.05. au 11.06.1890 ; période militaire au 122ème régiment d'infanterie du 01.10. au 28.10.1891 ; passé dans l'armée territoriale le 01.11.1896, au 122ème régiment d'infanterie territoriale ; période militaire dans ce régiment du 17.10 au 30.10.1898 ; passé dans la réserve de l'armée territoriale le 01.11.1902 ; libéré définitivement du service militaire le 01.10.1908 ; x1 Lucie Joséphine MAZEL, le 05.02.1885, à Sète ; Cm 04.02.1885 (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; commis négociant ; il signe ; il fait l'objet d'une liquidation judiciaire, le 06.07.1892, pour des "articles de pêche" (le Journal de Cette du 09.07.1892) - voir la photo d'un avis du Tribunal de commerce aux créanciers dans le dossier de Sète ; le 21.09.1892, il habite "boulevard de Strasbourg, à Montpellier" ; le 16.12.1892, il habite à Sète ; le 28.07.1893, il habite "4, avenue Gambetta, à Millau" (12) ; le 16.12.1894, il habite "6, cours Julien, à Marseille" (13) ; dans l'Annuaire de l'Hérault pour l'année 1895, il est signalé à deux reprises : p. 544, à la rubrique "Bouteilles en gros et en détail" et à la page 557 à la rubrique : "Filtres et Manches à filtrer" ; dans les deux cas, son adresse est donnée (avec le numéro dans le deuxième cas) : "Quai de Bosc, 47", à Sète ; c'est peut-être lui qui est concerné dans la dissolution, le 01.06.1896 à Marseille, de la société de rachevage TRUPHÈME et EUZET ; L'Indicateur Marseillais de 1900 le signale à la rubrique "Filtres pour vins, huiles et liqueurs et aussi dans une publicité qui précise les prix obtenus à l'exposition universelle de Lyon de 1894 : "Fabrique des filtres et de manches de tous systèmes", à l'adresse "1, rue des Héros (Cours du Chapitre)", à Marseille :

Publicité d'Achille EUZET, en 1900
(L'Indicateur Marseillais)

c'est certainement lui, "EUZET (A)" qui déclare une faillite, à Marseille le 01.03.1901, laquelle est clôturée pour insuffisance d'actif, le 03.06.1901 ; la même année, en 1901, il est encore signalé à la rubrique des Filtres par l'Annuaire Marseillais, au "48, rue Saint Bazile" ; le 01.07.1905, il habite "36, plateau Cherchell, à Marseille" (13) ; il est condamné à trois mois de prison et entre à la maison d'arrêt de Chave, à Marseille, le 08.10.1907 (peut-être à la suite de la faillite de son entreprise ?) ; il en sort le 14.10.1907 pour être dirigé sur la maison de correction de Saint Pierre dans laquelle il rentre le même jour ; il en sort le 07.11.1907 pour être dirigé ailleurs, probablement vers une autre prison mais le registre n'est pas suffisamment clair (répertoires d'écrous des établissements pénitentiaires, aux AD 13) ; il est, à nouveau, signalé à la rubrique des Filtres par l'Indicateur Marseillais de 1908, au "rue de la Glace 10" ; x2 Cesarina Francisca Amelia NICOLINI, le 25.01.1919, à Marseille ; il n'est pas fait de contrat de mariage ; quand il se remarie, il est journalier et habite "12, rue d'Aubagne" ; le même jour, Achille et Cesarina légitiment leur fille, Marie Louise Joséphine Augusta, née le 10.08.1917, "12, rue d'Aubagne", à Marseille (Achille l'avait reconnue à sa naissance) ; L'Indicateur Marseillais de 1928 indique son adresse à Marseille : "18, rue du Petit-Saint-Jean" ; il est signalé dans l'Annuaire du commerce DIDOT-BOTTIN de 1929 et de 1930, comme représentant de commerce : "EUZET (A) rue du Petit Saint-Jean, 18", à Marseille" ; on retrouve la même indication avec son entier prénom dans L'Indicateur Marseillais de 1931 : "EUZET Achille, représentant, rue du Petit Saint-Jean, 18", à Marseille" ; + 11.03.1931, "place Daviel", à Marseille ; l'acte est fait le 14 sur la déclaration de Félix LICCIONI, employé de cette place ; à son décès, le domicile d'Achille est : "3, rue Lulli", à Marseille et il est indiqué comme journalier. Sète . (génération 6 GALIBERT)

- Elisabeth (fa Jacques et Marie BOUNY) ° 20.02.1861, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise Grande rue haute n° 13" ; signalée par le recensement de Sète de 1861, "âgée de trois mois" avec ses parents et sa soeur Mathilde, "Ile Goudard, Grand rue haute, n° 51" ; signalée par les recensements de Sète de 1872 et 1876, avec sa mère, son frère et sa soeur, "Grande rue haute, n° 16" ; x André Fulcrand Eléonor Lucien RIEUNIER, le 25.101883, à Sète ; Cm, le 24.10.1883, notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète : communauté réduite aux acquets, sa mère (veuve EUZET) lui constitue en dot à titre d'avancement d'hoirie, "4000 francs en meubles, linges de ménage, linges de corps, dorures et bijoux" dont il n'est pas dressé d'état estimatif, cependant que le père du futur apporte aussi 4000 francs dont 1000 ont été payés avant cet acte ; la veuve EUZET se réserve de reprendre la somme donnée en cas de prédécès ; elle signe Elise EUZET ; on lit dans le Journal de Cette du 17.02.1888 : "Nous avons lu dans le Petit Provencal il y a quelques jours un éloge flatteur et mérité d'une charmante soirée qu'a donné Madame RIEUNIER EUZET dans la salle Sainte Eugénie au Château-d'Eau. Nous avions oublié de mentionner cette petite fête qui a été si agréable aux familles ; nous mettons donc tout notre empressement à féliciter M. RIEUNIER de son inspiration et surtout de sa voix chaude et vibrante qui a fait le plus grand plaisir." ; + 06.10.1916, à Marseille, "136, rue Saint Pierre" ; la déclaration est faite par deux employés du 136, rue Saint Pierre (Hôpital de la Conception) ; à son décès, elle est professeur de piano et son domicile est : "43, rue Bernard du Bois", à Marseille. Sète . (génération 6 GALIBERT)

Génération 2 :

- Marie Louise Joséphine Augusta (fa Achille Jacques Pierre et Cesarina Francisca Amelia NICOLINI) ° 10.08.1917, à Marseille ; elle est reconnue par son père à la naissance (acte dressé le 11) ; le 09.01.1919, elle est reconnue par sa mère ; le 25.01.1919, elle est "légitimée par le mariage de Achille Jacques Pierre et Cesarina Francisca Amelia NICOLINI", ses parents qui habitent au "12, rue d'Aubagne", à Marseille.

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Marguerite Albertine (fa Achille Jacques Pierre et Cesarina Francisca Amelia NICOLINI) ° 23.03.1919, à Marseille ; la déclaration est faite par Marie MOUREN, sage-femme au "138, rue Saint Pierre" ; les parents sont domiciliés au "12, rue d'Aubagne", à Marseille ; x Dante Albert CAPOSSELA, le 26.05.1938, à Marseille ; il n'est pas fait de Cm ; elle habite "7, cours Belsunce" quand elle se marie ; elle signe EUZET ; sa mère, veuve, est présente au mariage et signe avec les mariés et les témoins (Félix SAUZET, ajusteur et Joannes LIGIER, graveur) ; (le reste, confidentiel).

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Alfred Aimé (fs Achille Jacques Pierre et Cesarina Francisca Amelia NICOLINI) ° 18.03.1925, "rue Victor Hugo", à Marseille ; la déclaration est faite par Marie PALMIER, sage-femme ; les parents sont domiciliés "69, rue de la Darse", à Marseille ; homologué comme ayant fait partie des "Forces Françaises de l'Intérieur" (FFI), services justifiant une pension militaire ; + 07.04.1983, à Moissy-Cramayel (77) ; le reste, confidentiel. Moissy-Cramayel


Un décès d'une EUZET de Sète

- Marie (fa Louis et Elisabeth NORMAND) ° 08.06.1843, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise rue Saint Charles n° 9" ; signalée au recensement de Sète de 1851 au foyer de ses parents, "Grand rue" ; couturière ; signalée au recensement de Sète de 1861, avec ses parents et son frère Blaise, "Ile Donnat, 166 Grand rue" ; x Eugène Louis PUJOL, le 14.02.1867, à Sète ; pas de Cm ; elle ne sait pas signer ; + 28.06.1890, à Marseille, dans son domicile, "boulevard Pardégon 22". Sète . (génération 5 PORTALES)



Un décès d'un EUZET de La Ciotat

- Charles Antoine (fs Jean Baptiste et Eléonore Dolce MONTEL) ° 07.01.1868, à La Ciotat, "rue Merlet n° 20", les témoins étant un forgeron et un tourneur sur métaux ; enfant naturel légitimé lors du mariage de ses parents, le 13.05.1868, à La Ciotat ; signalé dans le recencement de La Ciotat de 1872, avec ses parents, son frère François et sa soeur Marie, "cité ouvrière", à La Ciotat (le patronyme étant écrit USÉ) ; signalé dans le recencement de La Ciotat de 1886 comme serrurier, avec ses parents et sa soeur Marie, "cité ouvrière", à La Ciotat ; inscrit sous le n° 48 de la liste du canton de la Ciotat, son matricule de recrutement militaire est 2204 et il est exempté en 1889, à cause de la perte de l'oeil droit ; il est alors indiqué comme chaudronnier ; son dossier militaire indique qu'il ne s'est présenté à aucun des conseils de révision des exemptés et réformés ; il est déclaré bon absent d'office ; il est condamné le 23.11.1898 par le tribunal de Marseille à 30 francs d'amende pour bris de clôture et ivresse mais il est réhabilité de droit (dossier militaire) ; le 29.01.1900, le Journal Officiel indique qu'il est le tuteur des "orphelins BOUCLY" (Edouard Alexandre, Clément Michel Alexandre et Marguerite, enfants de sa soeur, le père étant décédé, titulaire d'une pension) ; le 12.07.1901, il est emprisonné pour 8 jours à la maison d'arrêt de Chave, à Marseille ; il est alors marin et il sort de prison le 20.07.1901 (répertoires d'écrous des établissements pénitentiaires, aux AD 13) ; il est condamné le 10.12.1907 par le tribunal de Nîmes à 25 francs d'amende (par défaut) pour infraction à la police des chemins de fer (dossier militaire) ; il est déclaré insoumis, le 29.02.1916, mais est rayé des contrôles de l'insoumission, le 26.06.1916 ; il est affecté au 113e régiment territorial d'infanterie, à compter du 26.06.1916 ; il ne rejoint pas son corps, le 28.06.1916 ; le 10.04.1919, il fait partie de l'équipage du Britannia (dans l'équipe des pompiers) quand ce navire arrive au port de Providence (Etat de Rhode Island, aux USA) ; le rôle indique qu'il est toujours de nationalité française, qu'il mesure 1 m 76 (c'était 1 m 74 dans son dossier militaire) et qu'il est âgé de 51 ans ; son seul prénom indiqué est Charles ; par contre, il est compté par erreur comme africain (noir), la plupart de ses collègues étant, effectivement, de couleur ; le capitaine (Laurent VIDAL) et le second (Jean FRANCESCHI) sont de Marseille et le navire est parti de Marseille (source : Ancestry) ; il est replacé dans la position d'exempté, selon la loi du 20.12.1919 ; + 31.05.1924, à Marseille, "place Daviel" ; l'acte de décès indique qu'il est célibataire, journalier, fils de Jean Baptiste EUZET et demeurant "6, place d'Aix", à Marseille ; la déclaration est faite par un employé de la place Daviel. La Ciotat et La lignée (génération 17)



Un décès d'un EUZET d'Aix-en-Provence

- Marie François Emmanuel Gabriel (fs Jacques Louis et Marie Claire RÉGINAUD) ° 03.07.1879, à Aix-en-Provence ; présents à la naissance : Eugène Etienne MICHEL (ancien chef d'institution, 74 ans) et Marie Chrysostome Aloys MICHEL (avocat, 23 ans) ; dossier militaire (aux AD 04) : engagé volontaire, le 09.11.1897, pour 3 ans au titre du 55ème régiment d'infanterie (RI), à la mairie d'Aix ; classe de mobilisation : 1896 ; n° matricule de recrutement : 343 ; description physique : cheveux et sourcils châtains, yeux gris, front bas, nez fort, bouche moyenne, menton rond, visage ovale (la taille n'est pas indiquée) ; étudiant en droit, résidant à Aix ; degré d'instruction générale : 5 ; degré d'instruction militaire : exercé ; engagé avec faculté d'envoi en congé après une année de service (article 59 de la loi du 15.07.1889, modifiée par la circulaire ministérielle du 11.07.1892) ; arrivé au corps comme soldat de 1ère classe, n° matricule 8288 ; caporal, le 17.09.1898 ; sergent, le 15.12.1899 ; dans l'armée active au 55ème RI ; il accomplit une période de disponibilité au 55ème RI, du 27.08.1900 au 23.09.1900 ; avocat, à Aix-en-Provence, en 1902 ; il donne 5 francs pour la souscription du Comité des amis des Boers (Le Mémorial d'Aix du 19.01.1902) ; levée de scellés de congrégations religieuses, en 1903, à Aix : "Vendredi, M. PESSARD, juge de paix, assisté de son greffier et du liquidateur, s'est rendu au couvent des Oblats, pour procéder à la levée des scellés et à l'inventaire des facultés mobiliaires reposées dans le couvent. Le père supérieur et Me EUZET, avoué-conseil de la congrégation, se sont opposés à cela. Ils ont déclaré qu'ils porteraient cette question devant le tribunal civil. Les mêmes mesures ont été exercées aujourd'hui au couvent des capucins." (Le Mémorial d'Aix du dimanche 24.05.1903) ; il accomplit une période d'exercices au 55ème RI, du 22.08.1904 au 18.09.1904 ; il accomplit une période d'exercices au 55ème RI, du 04.04.1905 au 01.05.1905 ; il soutient sa thèse de doctorat en 1906 : "Nos meilleures félicitations à notre ami, Me EUZET, avocat à la Cour d'appel d'Aix, qui vient de soutenir avec succès sa thèse de doctorat juridique sur La nature juridique de la fondation de messes, étude pour servir à l'interprétation de la loi du 9 décembre 1905. M. EUZET a été reçu avec la mention bien." (Le Mémorial d'Aix du 02.12.1906) ; il est nommé avoué, en 1907 : "Nos meilleures félicitations à Me EUZET, avocat à la Cour, docteur en droit, qui vient d'être nommé avoué par décret présidentiel, et a prêté serment jeudi à l'audience de vacation. M. ANGELVIN qui présidait l'audience, a en quelques mots félicité M. EUZET, que tout le monde au Palais verra avec plaisir reprendre une étude, que durant de nombreuses années dirigea son père , Me EUZET, dont le souvenir est présent à tous." (Le Mémorial d'Aix du 29.09.1907) ; le 21.01.1908, Le National d'Aix indique que la société La Croix d'Or aixoise a renouvelé sa commission ; Gabriel en est le président d'honneur, lequel "en l'honneur de sa nomination a prononcé un discours qui a été très applaudi par toute l'assemblée." ; x Lydie Suzanne BONTHOUX, le 10.06.1911, à Aix-en-Provence ;

Le National d'Aix du 18.06.1911 fait un bref compte rendu du mariage : "Notre spirituel confrère, M. EUZET, a épousé lundi dernier la charmante Mlle Lydie BONTHOUX. La cérémonie nuptiale s'est déroulée à l'église de la Madeleine où l'incomparable LEGROS a chanté dans un très grand style et de l'admirable voix qu'on lui connaît, deux morceaux empruntés l'un à GOUNAUD, l'autre à Ambroise THOMAS. Nous adressons aux jeunes époux nos compliments et nos meilleurs voeux." ;
Le Mémorial d'Aix du 15.06.1911 fait un compte rendu plus complet du mariage : "Samedi soir, a eu lieu à la mairie le mariage civil de notre excellent ami Gabriel EUZET, le si sympathique avoué auprès du tribunal civil avec la toute aimable et gracieuse Mlle BONTHOUX. M. BERTRAND, maire d'Aix, unit les jeunes fiancés et, dans une allocution charmante leur adressa ses meilleurs voeux de bonheur. La cérémonie religieuse fut célébrée lundi matin en l'église de la Madeleine, superbement illuminée et parée, par les soins de l'habile horticulteur FABRE, d'une magnifique décoration de plantes vertes et de gerbes de fleurs disposées avec art.Une assistance choisie et des plus nombreuses se pressait dans la grande nef et dans les chapelles latérales. Mgr PENON, qui avait hâté son séjour de Rome, bénit l'union des jeunes fiancés, et, dans un discours ému, fit un juste éloge de leurs familles. Pendant la cérémonie, M. LEGROS, première basse à l'Opéra de Marseille, le réputé artiste, si aimé par ses concitoyens, interpréta d'une façon magistrale l'Ave Marie Stella. M. GROS, le parfait violoncelliste joua une mélodie qui fut très goûtée. La quête fut faite par deux charmantes demoiselles d'honneur, Mlles Céline BERTHOUX CENERELLI.
Nous avons noté au cortège : Mme Gabriel EUZET, satin et tulle blanc et M. G. EUZET ; Mlle Céline BONTHOUX, pétale de rose, chapeau noir et rose et M. Ernest GRIMAUD ; trois ravissantes petites filles : Mlles Esther BONTHOUX, Germaine et Jeanne TEISSIER ; Mlle CENERELLI, satin blanc voilé de soie garniture d'or et M. E. MICHEL ; Mlle Marthe MICHEL, voile sur soie blanc et M. Clément BONTHOUX ; Mme EUZET, satin noir et M. BONTHOUX ; Mme DUFORT de GLINKA, chantilly noir sur satin noir et M. le docteur P. BLANC ; Mme TEISSIER, satin rose voilé de mousseline brodée, chapeau blanc plumes blanches et rose et M. le capitaine ROGER ; Mme P. BLANC, dentelle noire sur satin blanc et M. le docteur A. BLANC ; Mme H. BAYONNE, broché fraise garni mousseline rose et entre-deux filet, chapeau champagne garni velours et plumes noires et M. CAILLON ; Mme CAILLON, satin jaune, toque blanche à aigrette et M. Auguste MOURGUÈS ; Mme RÉGINAUD, satin rose mousseline taupe, chapeau blanc et noir et M. A. BONTHOUX ; Mme GRANEL, satin noir broderies or et M. RÉGINAUD ; Mme MOURGUÈS, guipure blanche sur soie blanche et ceinture saumon, chapeau plumes blanches et rose et M. le lieutenant H. BAYONNE ; Mme ROGER, mousseline grise peinte sur satin rose et M. Alfred JOURDAN ; Mme Alfred JOURDAN, satin blanc, chapeau blanc garni muguets et M. Paul JOURDAN ; Mme Paul JOURDAN, mousseline sur soie même teinte et M. JALLIFIÉ ; Mlle Marie BERTHOUX, dentelle blanche et M. Léonce GONSOLIN ; Mlle JALLIFIÉ, voile bleu garni guipure blanche et M. de SABOULIN ; Mlle BARTHÉLÉMY, bleu saphir, toque plume blanche et M. André MICHEL ; Mlle M.J. GONSOLIN, satin blanc tunique mousseline bleu pastel perlée or, capeline paille d'Italie, plume bleutée et M. Albert MOURGUÈS ; Mlle M.L. GRANEL, satin rose mousseline bleue et M. R. BONNET d'ESPEIL ; Mlle Marie JOURDAN, voile blanc rayé bleu et M. le lieutenant BALLET ; Mlle D. GONSOLIN crêpe de chine bleu et M. GIRAUD.
A l'issue de la cérémonie religieuse et après un long défilé à la sacristie, un déjeuner parfaitement ordonné, au délicieux menu, fut servi dans les beaux salons de l'hôtel des Thermes. Au champagne, MM. Ernest GRIMAUD, Albert MOURGUÈS, le capitaine ROGER et de SABOULIN, en termes choisis, burent au bonheur des nouveaux mariés. De 4 heures à 9 heures, un lunch intime réunit les amis des deux familles et cette belle fête se clôtura par quelques tours de danse et par une brillante farandole dans les jardins de l'hôtel.
Remarqué parmi les invités : Mme et Mlle CABASSOL ; Mme et Mlle L. JOURDAN ; Mme et Mlle SOULAS ; Mme et Mlle BOURRAGEAS ; Mme et Mlle DRAGON ; Mme et Mlle BOYER ; Mme et Mlles MICHEL ; Mme et Mlles WORS ; Mme et Mlle A. DRAGON ; Mme et Mlle AILLAUD ; Mme et Mlle ONEILLE ; Mlle AUBE ; Mme et Mlle MARTIN-PERRIN ; Mme et Mlle VALLIER-COLOMBIER ; Mme NOIREL ; Mme J. DRAGON. MM. AUDIBERT, LÉVY-BRAM, lieutenant PIGOURIER, MURAIRE, d'ARNAUD, E. et A. PALLENC, WORS, AUBE, CHAUVET, Michel R. et C. JOURDAN, HOUCHARD.
M. et Mme Gabriel EUZET sont partis pour l'Italie, où les accompagnent nos voeux les plus affectueux. Nous adressons aux familles EUZET et BONTHOUX nos sincères félicitations.


il accomplit une période d'exercices au 145ème RI, du 22.04.1913 au 30.04.1913 ; + 16.06.1914 (à 5 heures 30 du soir), à Marseille, "Quartier du Roucas Blanc" (mort noyé en se baignant devant la plage du Prado (cette plage jouxte le quartier en question) : "M. Marie EUZET (le journal n'a repris que son premier prénom) se baignait, lorsqu'il fut soudain frappé de congestion et coula à pic. Quand on put le retirer de l'eau, il était trop tard : l'infortuné était mort, et sa famille en compagnie de laquelle il était venu au bain avait assisté à sa fin dramatique. M. Marie EUZET était une personnalité très sympathique du monde judiciaire aixois ; il possédait l'estime de tous, aussi bien de ses confrères que du public, et sa mort a causé d'unanimes regrets. Nous présentons à la famille éplorée nos plus vifs sentiments de condoléance." (Le Petit Marseillais du 18.06.1914) ; il est indiqué comme avoué dans l'acte de décès ; le 21.06.1917, le jugement du Tribunal civil de Marseille du 05.06.1917 a été transcrit dans les registres de l'état civil de Marseille ; ce jugement rendu à la demande de sa veuve, Lydie Suzanne BONTHOUX, a constaté que dans l'acte de décès de Gabriel, le prénom de Lydie de son épouse avait été oublié et que son nom avait été inexactement orthographié BONTOUX ; le jugement a donc ordonné la rectification ; en plus de la transcription du jugement, cette rectification devait être notée en marge de l'acte de décès (ce qui n'a pas été fait) ; le jugement rappelle le métier et l'adresse de Gabriel : "en son vivant avoué près le Tribunal civil d'Aix, domicilié et demeurant à Marseille rue Paradis 253".
La lignée (génération 18) et Aix-en-Provence


Gabriel EUZET
(Le Petit Marseillais du 18.06.1914)
(photo Henri ELY, Aix)

"M. Marie EUZET (le journal n'a repris que son premier prénom) se baignait, lorsqu'il fut soudain frappé de congestion et coula à pic. Quand on put le retirer de l'eau, il était trop tard : l'infortuné était mort, et sa famille en compagnie de laquelle il était venu au bain avait assisté à sa fin dramatique. M. Marie EUZET était une personnalité très sympathique du monde judiciaire aixois ; il possédait l'estime de tous, aussi bien de ses confrères que du public, et sa mort a causé d'unanimes regrets. Nous présentons à la famille éplorée nos plus vifs sentiments de condoléance." (Le Petit Marseillais du 18.06.1914)


Un mariage d'un EUZET de Sète

- Louis Antoine (fs Barthélémy et Marie Thérèse Augustine BOUDET) ° 23.02.1883, à Sète, "maison GIRARD rue des casernes" ; cheveux et sourcils : châtains, yeux : bleus, front : découvert, nez : long, bouche : grande, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 64 ; classe 1903 ; la fiche militaire l'indique d'abord comme comptable mais le mot est barré et remplacé par celui de négociant ; ajourné en 1904 et 1905, reconnu bon pour le service en 1906 ; incorporé le 06.10.1906 au 9ème régiment d'artillerie et 2ème compagnie servant, sous le numéro matricule 4580 ; en disponibilité le 12.07.1907 ; périodes d'exercices au 3ème régiment d'artillerie du 02 au 29.11.1908 puis du 01.07. au 17.07.1912 ; rappelé en 1914 (décret de mobilisation) ; il passe au 117ème régiment d'artillerie lourde le 08.12.1915 puis au 118ème régiment d'artillerie lourde le 18.10.1917 ; nommé Brigadier le 20.01.1918 ; il passe au 136ème régiment d'artillerie lourde le 08.03.1918 ; nommé Maréchal des Logis le 29.04.1918 ; décorations : Médaille de la Victoire, Médaille commémorative de la Grande Guerre, Croix de guerre étoile ; citations : "Maître pointeur dévoué. Le 17 août 1917, pendant un bombardement de la position, a par son sang froid et son courage aidé à la bonne tenue de la pièce. S'est également bien comporté le 28 septembre 1917." ; x Marguerite WEVERT, le 01.02.1926, à Marseille ; il n'a pas été fait de Cm ; quand il se marie, il est négociant et domicilié à Sète ; acte de constitution de société en nom collectif ayant pour objet le commerce des vins et spiritueux "EUZET et CANTO", le 23.06.1920, pour 25 ans (acte reçu par Me BELGODERE, notaire à Sète) ; le 23.06.1928, la durée de la société a été prorogée de 25 ans et transformée en société à responsabilité limitée, à compter du 01.07.1928, le siège social étant "quai de Bosc, n° 40" et l'autre partenaire étant Léon Marie François CANTO (6 U7/154, aux AD 34 - dossier à consulter) ; l'Annuaire officiel des abonnés aux réseaux téléphoniques des départements de 1929 indique qu'il a deux n° de téléphone : l'un (n° 2.99), "Quai de Bosc, 57" (le domicile) et, l'autre (n° 2.20) pour la société "EUZET et CANTO, vins blancs, Quai de Bosc, 40" ; signalé au recensement de Sète de 1931 comme gérant de la société EUZET et CANTO, avec son épouse Marguerite (dont le nom de jeune fille n'est pas donné) et une fille, Suzanne CANDIE (issue du premier mariage de Marguerite WEVERT avec Jean Marie Félix CANDIE), "Quai de Bosc 56" ; cette adresse professionnelle est "Quai de Bosc 12" dans l'Annuaire de l'Hérault de 1931 et "Quai de Bosc 40" avec la mention "Vins en gros", dans l'Annuaire de l'Hérault de 1934 ; dans cet Annuaire pour 1931 et 1934, son domicile personnel est "8, Quai Inférieur-de-l'Esplanade" ; sur sa fiche militaire, il est indiqué trois mentions : "Sète, Quai inférieur de l'Esplanade, n° 8 - Va voyager à l'intérieur de la France - Sète, Quai de Bosc 40" ; signalé au recensement de Sète de 1936 comme négociant en vins (EUZET et CANTO), avec son épouse, Marguerite WEVERT, et une domestique, Fernande GUENARD (née à Marseille), "rue des Postes, 14" ; + 01.10.1950, à Sète, "Villa Mayaki, Boulevard des casernes", sur la déclaration de Gustave CHAUVAIN (47 ans, négociant en vins, domicilié à Sète) ; à son décès, il est indiqué comme négociant en vins. Génération6-Portalès


Un mariage d'une EUZET d'Aix-en-Provence

- Jeanne Marie Claire Eugénie (fa Jacques Louis et Marie Claire RÉGINAUD) ° 14.08.1884, à Aix-en-Provence, "11, Boulevard François-Zola" ; présent à la naissance : Aloys MICHEL (avocat, 28 ans) ; x1 Henri Paul Alexandre Maximilien BAYONNE, le 04.01.1909, à Aix-en-Provence ; veuve, le 20.01.1919 ; x2 Aristide Aimé POMIER, le 27.09.1920, à Marseille ; il n'a pas été fait de Cm ; quand elle se marie, elle est sans profession et habite "8, rue Marius Jauffret", à Marseille ; est présente au mariage Suzanne EUZET qui habite "253, rue Paradis", à Marseille (c'est-à-dire Lydie Suzanne BONTHOUX, veuve de Gabriel EUZET) ; elle signe J. EUZET ; + 24.06.1963, à Aix-en-Provence. Aix-en-Provence et La lignée (génération 18)





3/ Observations.

- La plus grande fantaisie semble régner quant à l'indication des numéros des domiciles ou des résidences. Ainsi, en ce qui concerne la rue Loubon de Marseille, pour la troisième branche venue de Sète, on trouve indiqué le n° 130 en 1892 et 1898, le n° 128 en 1893 et 1894 et enfin le n° 148 en 1893, selon les documents civils ou militaires conservés. La plus grande prudence s'impose donc en ce domaine. C'est d'autant plus vrai que l'on observe une grande mobilité géographique des intéressés. Comme la plupart de ces indications ont dû se faire oralement, sans justification écrite, on imagine sans peine les erreurs que doivent recouvrir ces renseignements. De la même façon, les indications faisant la différence entre les domiciles et les résidences n'a pas été reprise ici; On a donc généralement indiqué que les intéressés habitaient à tel ou tel endroit.


4/ Questions.

Trois EUZET restent à déterminer :

- EUZET (I) dont le prénom usuel est, peut-être, Isidore ? ; il est signalé dans l'annuaire DIDOT-BOTTIN en 1936, 1939 et 1947, dans la liste de la rubrique "Epiciers et commestibles" de Marseille.

- EUZET (L) qui est épicier, "63, boulevard Notre-Dame", en 1929 et 1931 (signalé par l'Annuaire Marseillais)

- EUZET (L) à la rubrique "Stoppage" en 1958 et à la rubrique "Stoppage-Remaillage" en 1979, les deux fois au "14, rue Lieutaud (1er)" (signalé par l'Indicateur Marseillais)

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