La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

La branche de La Ciotat.
(T 37)



La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions.

Pour mieux situer les EUZET de La Ciotat, il est suggéré: de se reporter aux :

- EUZET de Montpellier (les générations 3 et 4 de la branche venue de Viols-le-Fort, au XVIIIème siècle)

- La lignée (les générations 15 à 17).



Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement
AD : Archives départementales
TD : tables décennales


















1/ La présentation du lieu.

(à compléter)


Le quai Benet
(à La Ciotat)


2/ L'état des connaissances.

Une branche venue de Sète

Génération 1 (génération 15 de La lignée )

- Charles Antoine Barthélémy (fs Jean Baptiste Germain et Marie MALAFOSSE) ° 24.08.1818, "maison BOSQUET rue Saint Firmin", à Montpellier ; signalé au recensement de Montpellier de 1836 avec ses parents, ses frères (Jacques Louis et Jacques Antoine), sa belle soeur (Joséphine RAMADIER) et son neveu (Louis) ; x Marguerite ROUVEYROLES (écrit aussi avec deux L, avec ou sans accent sur le E final ou encore ROUVEYROLLIS et ROUVEIROLLIS), le 11.08.1843, à Montpellier ; Cm 15.05.1843, notaire Eugène VIANÈS, de Montpellier ; régime dotal ; il habite "rue des tondeurs", à Montpellier, quand il se marie ; serrurier, mécanicien (1857), ajusteur (1863) ; installés à Sète, entre octobre 1852 (naissance de leur fille Marguerite Joséphine, à Montpellier) et juillet 1854 (décès de leur fille Marie à Sète) ; le domicile à Sète est "une maison sise rue du pont neuf, maison FABRE" (1854 et 1855) ou "rue PERIDIER maison FABRE Etienne" (1857) ou encore "rue du pont neuf n° 3" (1865) ; ils semblent être encore à Sète en juillet 1865 (décès de leur fils Pierre) mais, en fait, dans une procuration faite par Marguerite, le 09.02.1863 (notaire Martin BÉRANGER, à La Ciotat), il est dit qu'ils habitent alors à La Ciotat (13) "au quartier Notre Dame des Victoires dit Cité ouvrière, n° 1" ; il est indiqué, en 1872, comme étant affilié à la section de La Ciotat de "l'Association internationale des travailleurs" ; il est aussi abonné au journal l'Egalité ; il est signalé au recensement de La Ciotat de 1886 comme ajusteur, avec son épouse, dans la maison 3 de la "Cité", c'est-à-dire la cité ouvrière (le patronyme étant écrit UZÉ) ; + 17.02.1893, à La Ciotat, "quai de l'Escalet, 55". Montpellier (la génération 4 de la branche venue de Viols-le-Fort au XVIIIe siècle) et Sète

Génération 2 (génération 16 de La lignée )

- Jean Baptiste (fs Charles Antoine Barthélémy et Marguerite ROUVEYROLES) ° 30.01.1844, "maison BONNABEL rue Chapelle neuve, à Montpellier ; signalé dans le recensement de La Ciotat de 1866 comme ajusteur, avec son épouse et leur fille Marie, "rue Merlet", au n° 20 ; tourneur sur métaux (en 1866) ; ajusteur (en 1866, 1868, 1872, 1886) ; x Eléonore Dolce MONTEL, le 13.05.1868, à La Ciotat ; pas de Cm ; les témoins sont un médecin, un employé de bureau, un fondeur (Eugène DELPECH) et un tourneur sur métaux (Claude CHAUVET) ; il signe Jean Baptiste EUZET ; signalé dans le recensement de La Ciotat de 1872, comme ajusteur, avec son épouse (ménagère) et leurs trois enfants, Marie, Charles et François, "cité ouvrière", à La Ciotat (le patronyme étant écrit USÉ) ; signalé dans le recensement de La Ciotat de 1886, comme ajusteur, avec son épouse (blanchisseuse) et deux enfants, Marie (institutrice) et Charles (serrurier), "cité ouvrière", à La Ciotat ; + 10.10.1886, à La Ciotat, " cité ouvrière n° 12". Montpellier et Sète

- Marie (fa Charles Antoine Barthélémy et Marguerite ROUVEYROLES) ° 01.10.1846, "maison COULON rue des Carmes", à Montpellier ; + 31.07.1854, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père, sise rue du pont neuf, maison FABRE".

- Jeanne (fa Charles Antoine Barthélémy et Marguerite ROUVEYROLES) ° 14.11.1850, "maison GALTIER rue des Tanneurs", à Montpellier ; + 15.06.1855, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père, sise rue du pont neuf, maison FABRE".

- Marguerite Joséphine (fa Charles Antoine Barthélémy et Marguerite ROUVEYROLES) ° 17.10.1852, "maison GALTIER rue des Tanneurs", à Montpellier.

- Louise Agathe (fa Charles Antoine Barthélémy et Marguerite ROUVEYROLES) ° 26.08.1857, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise rue Péridier maison FABRE Etienne" ; domiciliée à La Ciotat, avec ses père et mère (en 1876) ; + 05.09.1876, à La Ciotat

- Pierre (fs Charles Antoine Barthélémy et Marguerite ROUVEYROLES) ° 06.01.1864, à Sète ; + 29.07.1865, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père, sise rue du pont neuf, n° 3".

Génération 3 (génération 17 de La lignée )

- Marie Jeanne Louise (fa Jean Baptiste et Eléonore Dolce MONTEL) ° 04.02.1866, "rue Merlet n° 9", à La Ciotat ; enfant naturel légitimé lors du mariage de ses parents, le 13.05.1868, à La Ciotat ; les témoins de l'acte de naissance sont Claude CHAUVET (tourneur sur métaux) et Joseph SIDORE (ajusteur), de La Ciotat ; dans l'acte de naissance, les noms de ses deux parents apparaissent mais avec la mention " non marié" ; ensuite, le "non" a été barré avec en marge la mention de la légitimation ; signalée dans le recencement de La Ciotat de 1866 (âgée de trois mois), avec ses parents, "rue Merlet", n° 20, à La Ciotat ; signalée dans le recencement de La Ciotat de 1872, avec ses parents et ses frères François et Charles, "cité ouvrière", à La Ciotat (le patronyme étant écrit USÉ) signalée dans le recencement de La Ciotat de 1886 comme institutrice, avec ses parents et son frère Charles, "cité ouvrière", à La Ciotat ; domiciliée quand elle se marie à Paris, "rue de Charenton 88" (12ème arrondissement) ; sa mère qui est toujours à La Ciotat, en 1897, donne son consentement à son mariage, le 09.01.1897, par acte passé chez le notaire BONNIFAY, de La Ciotat ; x Michel BOUCLY, le 30.01.1897, à Paris (12ème arrondissement) ; elle signe ; les témoins ne sont pas des parents (un menuisier, deux ajusteurs et un chaudronnier). Paris

- Charles Antoine (fs Jean Baptiste et Eléonore Dolce MONTEL) ° 07.01.1868, à La Ciotat, "rue Merlet n° 20", les témoins étant un forgeron et un tourneur sur métaux ; enfant naturel légitimé lors du mariage de ses parents, le 13.05.1868, à La Ciotat ; signalé dans le recencement de La Ciotat de 1872, avec ses parents, son frère François et sa soeur Marie, "cité ouvrière", à La Ciotat (le patronyme étant écrit USÉ) ; signalé dans le recencement de La Ciotat de 1886 comme serrurier, avec ses parents et sa soeur Marie, "cité ouvrière", à La Ciotat ; inscrit sous le n° 48 de la liste du canton de la Ciotat, son matricule de recrutement militaire est 2204 et il est exempté en 1889, à cause de la perte de l'oeil droit ; il est alors indiqué comme chaudronnier ; son dossier militaire indique qu'il ne s'est présenté à aucun des conseils de révision des exemptés et réformés ; il est déclaré bon absent d'office ; il est condamné le 23.11.1898 par le tribunal de Marseille à 30 francs d'amende pour bris de clôture et ivresse mais il est réhabilité de droit (dossier militaire) ; le 29.01.1900, le Journal Officiel indique qu'il est le tuteur des "orphelins BOUCLY" (Edouard Alexandre, Clément Michel Alexandre et Marguerite, enfants de sa soeur, le père étant décédé, titulaire d'une pension) ; le 12.07.1901, il est emprisonné pour 8 jours à la maison d'arrêt de Chave, à Marseille ; il est alors marin et il sort de prison le 20.07.1901 (répertoires d'écrous des établissements pénitentiaires, aux AD 13) ; il est condamné le 10.12.1907 par le tribunal de Nîmes à 25 francs d'amende (par défaut) pour infraction à la police des chemins de fer (dossier militaire) ; il est déclaré insoumis, le 29.02.1916, mais est rayé des contrôles de l'insoumission, le 26.06.1916 ; il est affecté au 113e régiment territorial d'infanterie, à compter du 26.06.1916 ; il ne rejoint pas son corps, le 28.06.1916 ; le 10.04.1919, il fait partie de l'équipage du Britannia (dans l'équipe des pompiers) quand ce navire arrive au port de Providence (Etat de Rhode Island, aux USA) ; le rôle indique qu'il est toujours de nationalité française, qu'il mesure 1 m 76 (c'était 1 m 74 dans son dossier militaire) et qu'il est âgé de 51 ans ; son seul prénom indiqué est Charles ; par contre, il est compté par erreur comme africain (noir), la plupart de ses collègues étant, effectivement, de couleur ; le capitaine (Laurent VIDAL) et le second (Jean FRANCESCHI) sont de Marseille et le navire est parti de Marseille (source : Ancestry) ; il est replacé dans la position d'exempté, selon la loi du 20.12.1919 ; + 31.05.1924, à Marseille, "place Daviel" ; l'acte de décès indique qu'il est célibataire, journalier, fils de Jean Baptiste EUZET et demeurant "6, place d'Aix", à Marseille ; la déclaration est faite par un employé de la place Daviel. Marseille

- François Raphaël (fs Jean Baptiste et Eléonore Dolce MONTEL) ° 31.03.1871, à La Ciotat, "quartier de la cité n° 12", les témoins étant un serrurier et un ajusteur ; signalé dans le recencement de La Ciotat de 1872, avec ses parents, son frère Charles et sa soeur Marie, "cité ouvrière", à La Ciotat (le patronyme étant écrit USÉ) ; c'est probablement lui qui meurt le 02.03.1873, à La Ciotat (information sur les TD des AD 13 mais le registre des décès de 1873 est en déficit aux AD 13).

- François Louis (fs Jean Baptiste et Eléonore Dolce MONTEL) ° 18.03.1873, à La Ciotat, "quartier de la cité n° 12", les témoins étant un serrurier et un ajusteur ; c'est probablement lui qui meurt le 20.08.1874, à La Ciotat (information sur les TD des AD 13 mais le registre des décès de 1874 est en déficit aux AD 13).





3/ Questions.

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La Ciotat (suite 1)

La Ciotat (suite 2)

Sète 2

Les lignées issues de l'Hérault