La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

La branche de Sète.
(T 36)



La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions.

Pour mieux situer les EUZET de Sète, il est suggéré: de se reporter aux :

- EUZET de Montpellier (les générations 3 et 4 de la branche venue de Viols-le-Fort, au XVIIIème siècle)

- EUZET de la garrigue (les générations 15 à 16).

Pour suivre l'évolution de cette branche, il faut aller sur la page des EUZET de La Ciotat



Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement
AD : Archives départementales
















1/ La présentation du lieu.

Carte de Sète envoyée le 31.03.1908.


2/ L'état des connaissances.

Une branche venue de Montpellier

Génération 1 (génération 15 de "La lignée")

- Charles Antoine Barthélémy (fs Jean Baptiste Germain et Marie MALAFOSSE) ° 24.08.1818, "maison BOSQUET rue Saint Firmin", à Montpellier ; signalé au recensement de Montpellier de 1836 avec ses parents, ses frères (Jacques Louis et Jacques Antoine), sa belle soeur (Joséphine RAMADIER) et son neveu (Louis) ; x Marguerite ROUVEYROLES (écrit aussi avec deux L, avec ou sans accent sur le E final ou encore ROUVEYROLLIS et ROUVEIROLLIS), le 11.08.1843, à Montpellier ; Cm 15.05.1843, notaire Eugène VIANÈS, de Montpellier ; régime dotal ; il habite "rue des tondeurs", à Montpellier, quand il se marie ; serrurier, mécanicien (1857), ajusteur (1863) ; installés à Sète, entre octobre 1852 (naissance de leur fille Marguerite Joséphine, à Montpellier) et juillet 1854 (décès de leur fille Marie à Sète) ; le domicile à Sète est "une maison sise rue du pont neuf, maison FABRE" (1854 et 1855) ou "rue PERIDIER maison FABRE Etienne" (1857) ou encore "rue du pont neuf n° 3" (1865) ; ils semblent être encore à Sète en juillet 1865 (décès de leur fils Pierre) mais, en fait, dans une procuration faite par Marguerite, le 09.02.1863 (notaire Martin BÉRANGER, à La Ciotat), il est dit qu'ils habitent alors à La Ciotat (13) "au quartier Notre Dame des Victoires dit Cité ouvrière, n° 1" ; il est indiqué, en 1872, comme étant affilié à la section de La Ciotat de "l'Association internationale des travailleurs" ; il est aussi abonné au journal l'Egalité ; il est signalé au recensement de La Ciotat de 1886 comme ajusteur, avec son épouse, dans la maison 3 de la "Cité", c'est-à-dire la cité ouvrière (le patronyme étant écrit UZÉ) ; + 17.02.1893, à La Ciotat. Montpellier (la génération 4 de la branche venue de Viols-le-Fort au XVIIIe siècle) et La Ciotat

Génération 2 (génération 16 de "La lignée")

- Jean Baptiste (fs Charles Antoine Barthélémy et Marguerite ROUVEYROLES) ° 30.01.1844, "maison BONNABEL rue Chapelle neuve, à Montpellier ; signalé dans le recensement de La Ciotat de 1866 comme ajusteur, avec son épouse et leur fille Marie, "rue Merlet", au n° 20 ; tourneur sur métaux (en 1866) ; ajusteur (en 1866, 1868, 1872, 1886) ; x Eléonore Dolce MONTEL, le 13.05.1868, à La Ciotat ; pas de Cm ; les témoins sont un médecin, un employé de bureau, un fondeur (Eugène DELPECH) et un tourneur sur métaux (Claude CHAUVET) ; il signe Jean Baptiste EUZET ; signalé dans le recensement de La Ciotat de 1872, comme ajusteur, avec son épouse (ménagère) et leurs trois enfants, Marie, Charles et François, "cité ouvrière", à La Ciotat (le patronyme étant écrit USÉ) ; signalé dans le recensement de La Ciotat de 1886, comme ajusteur, avec son épouse (blanchisseuse) et deux enfants, Marie (institutrice) et Charles (serrurier), "cité ouvrière", à La Ciotat ; + 10.10.1886, à La Ciotat, " cité ouvrière n° 12". Montpellier et La Ciotat
- Marie (fa Charles Antoine Barthélémy et Marguerite ROUVEYROLES) ° 01.10.1846, "maison COULON rue des Carmes", à Montpellier ; + 31.07.1854, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père, sise rue du pont neuf, maison FABRE".
- Jeanne (fa Charles Antoine Barthélémy et Marguerite ROUVEYROLES) ° 14.11.1850, "maison GALTIER rue des Tanneurs", à Montpellier ; + 15.06.1855, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père, sise rue du pont neuf, maison FABRE".
- Marguerite Joséphine (fa Charles Antoine Barthélémy et Marguerite ROUVEYROLES) ° 17.10.1852, "maison GALTIER rue des Tanneurs", à Montpellier.
- Louise Agathe (fa Charles Antoine Barthélémy et Marguerite ROUVEYROLES) ° 26.08.1857, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise rue Péridier maison FABRE Etienne" ; + 05.09.1876, à La Ciotat La Ciotat
- Pierre (fs Charles Antoine Barthélémy et Marguerite ROUVEYROLES) ° 06.01.1864, à Sète ; + 29.07.1865, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père, sise rue du pont neuf, n° 3".




A cette branche, il faut encore ajouter, de la même lignée :

- Maurice (fa Jacques et Maurice RELIN) ° vers 1732 (à Montpellier ?) ; x Pierre PONS, le 30.01.1755, paroisse Notre-Dame-des-Tables, à Montpellier ; + 06.05.1766, à Sète ; (+) 07.05.1766, dans la chapelle des pénitents de Sète "La lignée" (génération 13)

- Benoite (fa Lherond et Rose Marie CHASSIGNEUX) ° 18.02.1835, à Lyon (69) ; lisseuse de linge ; x Etienne Emmanuel CALAS, le 16.04.1855, à Montpellier ; pas de contrat de mariage ; installés à Sète, "13, rue de Hôtes" (le 29.06.1858, naissance de leur fils Pierre, Eugène, Léon) ; leur fille, Claire Marguerite, naît à Sète, le 14.07.1863, dans la maison Pioch, "rue des casernes, n° 11" ; elle sait signer ; signalée au recensement de Sète de 1866 (prénom Malvina), avec son mari Emmanuel CALAS (restaurateur) et leurs deux enfants, Eugène (8 ans) et Claire (3 ans) et une domestique, Victorine MILLET, "Ile Saint Joseph, rue des casernes" ; + 22.04.1898, à Montpellier, "16, rue de l'Ancien courrier", épouse d'Emmanuel CALAS (cuisinier), âgée de 61 ans, née à Lyon et domiciliée à Montpellier ; ce son deux bouchers qui font la déclaration ; dans cet acte de décès, son prénom est Mélina mais il est clair que Benoîte, Malvina et Mélina sont une seule et même personne, épouse d'Emmanuel CALAS (ce qui est, de plus, démontré par l'Etat civil de Lyon où la seule naissance EUZET, entre 1833 et 1842 est celle de Benoîte). "La lignée" (génération 16)



3/ Questions.

Une question se posait avec le recensement de Sète de 1911 qui signale une Louise EUZET, "chef de ménage" (probablement célibataire car, dans ce recensement, les veuves sont indiquées en tant que telles), habitant "8, rue Général Revest" et née en 1854, à "Avignon". Qui était cette Louise ? Pour le savoir, cela supposait de vérifier l'état civil d'Avignon, aux AD 84.

Vérification faite, nous avons constaté que cette EUZET était, en réalité une EUZIÈRE ! En effet, une consultation dans les tables décennales puis dans l'état civil de la ville d'Avignon a vite montré que le recenseur de Sète s'était trompé. L'acte de naissance se trouve à la page 182 du registre en ligne des naissances de 1854 d'Avignon (84). On y voit que Louis Auguste EUZIÈRE a, le 13 avril, déclaré la naissance de Marie Louise Pauline, née le 10 en sa maison, rue Saint Jean vieux, n° 17. La mère, son épouse, s'appelle Marie Mélanie Victoire AGHEM. Il n'y a aucune EUZET née à Avignon entre 1853 et 1863. Les recensements manquent souvent de rigueur. Les recenseurs notaient les patronymes comme ils les entendaient et comme ils les comprenaient. Le patronyme EUZET était plus connu à Sète que le patronyme EUZIÈRE, ce qui explique certainement la confusion. A noter, également, que la réponse a pu être apportée rapidement grâce à la mise en ligne des registres d'état civil par la mairie d'Avignon (alors que les Archives départementales du Vaucluse n'ont pas mis en ligne leurs propres registres). Cet exemple montre bien les changements dans les méthodes. Tout peut aller plus vite et les risques d'erreurs (de copie, notamment) sont réduits d'autant (note écrite en février 2009).

sommaire

haut de page

Sète (suite 1)

Sète (suite 2)

Les lignées issues de l'Hérault