La lignée des EUZET de Saint-Félix-de-Lodez et de Sète.

La branche de Sète.



Pour mieux situer les EUZET de Sète, il est suggéré:

- De consulter "les EUZET de Saint-Félix-de-Lodez" dans Saint-Félix-de-Lodez

- D'utiliser les renseignements sur les conjoint(e)s dans "la suite 1", pour les retrouver plus facilement dans les générations des EUZET de Sète.

- Pour faciliter les recherches, la descendance du fondateur (Jacques EUZET) a été scindée en deux : celles et ceux qui sont issu(e)s de son premier mariage avec Claire GALIBERT et celles et ceux qui sont issu(e)s de son second mariage avec Cécile PORTALES (sachant qu'il n'y a pas d'enfants issus de son troisième mariage avec Marie ROCOURD)

- Par contre, pour retrouver l'ensemble de la lignée, voir : La lignée (12 générations)


Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement
ca : environ, vers
AD : Archives départementales




Génération1 (GALIBERT et PORTALES)

Génération2-GALIBERT ; Génération2-PORTALES
Génération3-GALIBERT ; Génération3-PORTALES
Génération4-GALIBERT ; Génération4-PORTALES
Génération5-GALIBERT ; Génération5-PORTALES
Génération6-GALIBERT ; Génération6-PORTALES
Génération7-GALIBERT ; Génération7-PORTALES
Génération8-GALIBERT


Le recensement de 1901


La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions.

1/ La présentation du lieu.

Sète (que l'on écrivait Cette, comme on le voit sur la carte de Cassini)
est à 31 km de Montpellier.

2/ L'état des connaissances

La branche de Sète est originaire - probablement - de la lignée du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc. Ses caractéristiques en sont la nouveauté, l'importance et l'isolement.

- La nouveauté, car le port n'a été créé qu'en 1666 et ce nouveau pôle de développement a attiré des pionniers d'un peu partout. C'est le cas de Jacques EUZET, de Saint-Félix-de-Lodez, qui se marie et s'installe à Sète en 1734. Ce premier EUZET est, à lui seul, à la tête de cette branche prolifique qui approche les 400 descendants. Il se marie à Sète une première fois, le 20 mai 1734, avec Claire GALIBERT puis une seconde fois, le 18 février 1748, avec Cécile PORTALES et enfin une troisième fois, le 27 août 1761, avec Marie ROCOURD. Ils est catholique (contrairement à la rumeur répandue par le maire, Honoré EUZET, qui a voulu faire croire qu'à l'origine, c'étaient des protestants venus aider à la construction du port). C'est un jardinier (et l'on verra que les propriétés acquises, jardins, vergers, ont occupé un espace important, dans les hauteurs de Sète). Il a pour parents Guillaume EUZET et Suzanne BARRAL qui sont de Saint-Félix-de-Lodez (village entre Lodève et Gignac -34). Ce couple a effectivement été retrouvé dans les registres paroissiaux de Saint-Félix-de-Lodez. Les EUZET de Sète sont donc bien originaires de là mais si les registres de Saint-Félix-de-Lodez suggèrent la liaison initiale avec les EUZET de Viols-le-Fort, il y a encore une incertitude sur l'origine précise de la branche . C'est pourquoi la "lignée" de Sète n'est pas reprise dans celle des EUZET de
La lignée du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (qui commence en 1342). Elle est donc (provisoirement ?) isolée dans La lignée de Saint-Félix-de-Lodez et de Sète (qui commence en 1696) - Ce paragraphe a été réécrit le 18.09.2015.

- L'importance est apparue tout de suite quand nous avons relevé les noms des EUZET dans les tables décennales : 102 naissances entre 1743 et 1818, par exemple. Même si le dépouillement exhaustif reste à faire (en particulier, pour la période révolutionnaire), nous avons pu apprécier la vigueur de cette branche entre 1734 et aujourd'hui. Elle se concrétise à ce jour par 373 naissances répertoriées et 148 mariages connus, sans tenir compte d'une branche de Montpellier qui s'est installée quelque temps à Sète, avant de partir à La Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône. (voir "Sète 2"). - Ce paragraphe a été écrit le 22.07.2006

- L'isolement, parce que l'étude des minutes des notaires de Saint-Bauzille-de-Putois, de Saint-Martin-de-Londres, de Viols-le-Fort, de Puéchabon, d'Aniane, des Matelles, de Cournonterral et de Montpellier, ne nous a montré, jusqu'ici, que très peu d'actes concernant les EUZET de Sète. Ce n'est, peut-être, qu'une illusion car d'autres études de notaires hors de Sète et du bassin de Thau ont probablement enregistré des actes les concernant. Cependant, il y a nécessairement un particularisme liée à la situation géographique de la ville. Cet isolement est encore marqué par le fait que cette branche n'a créé que peu de rameaux extérieurs jusqu'en 1901 (Blida, Lézignan-Corbières, Frontignan, Marseille, Homps, Bordeaux, Paris). - Ce paragraphe a été écrit le 22.07.2006

A noter que la graphie des noms est toujours aussi variable dans les registres paroissiaux et même dans les actes notariés : EUSET, LAUZET, AUZET, AUSET, ALAUZET, etc. La graphie définitivement adoptée, "EUZET", a seule été indiquée ici, bien que l'on trouve encore des "LAUZET" longtemps au XIXe siècle.

Génération 1 :

Génération1 (GALIBERT et PORTALES)

-
Jacques (fs Guillaume et Suzanne BARRAL, de Saint-Félix-de-Lodez) b 22.09.1700, à Saint-Félix-de-Lodez (pas d'indication de parrain/marraine) ; le 27.02.1733, François ANGELIN (négociant, "l'un des intéressés de la Raffiniere royale de Cete, faisant tant pour lui que pour les autres interessés de ladite raffiniere"), assisté de Simon GILLY, fils d'Arnal GILLY, "l'un des interessés", lesquels ont "baillé en afferme" à Jacques AUZET, jardinier du lieu de Saint Félix, diocèse de Lodève, ici présent et acceptant, un jardin qui est dans l'enceinte de ladite raffinière ; le bail est pour une année qui commencera le 01.03.1733 ; la rente annuelle est de 25 livres dont une moitié à payer dans 6 mois ; le bail prévoit une mule (valant 84 livres), un puits à roue, etc. et précise les légumes à cultiver et à quels endroits dans le jardin ; il oblige ses biens et les soumet à la justice, par exprès le petit scel royal de Montpellier ; il ne sait pas signer (notaire Antoine MERLE, de Sète) ; Cm1 le 19.05.1734 avec Claire GALIBERT : son père assiste (et signe) au contrat ; il lui fait don de 100 livres à lui payer "a la fin de ses jours" ; elle se constitue 60 livres, somme qu'il assure sur ses biens présents et à venir et qu'il lui restituera (ou à ses ayants droit), si le cas arrivait ; en augment dotal, il lui donne 50 livres et elle lui donne 25 livres, sommes à payer par les héritiers du premier décédé ; l'acte est passé dans la maison Galibert, en présence, notamment, du père et de la mère de Claire, de Michel COURTES, de Jean Baptiste DURAND, de Barthélémy MERLE ; il ne sait pas signer ; dans cet acte, le patronyme est écrit EUSET (notaire Antoine MERLE, de Sète) ; x1 Claire GALIBERT, le 20.05.1734, à Sète ; le 26.10.1734, Guillaume EUZET s'oblige à lui payer dans un délai de deux ans 99 livres 18 sols, somme prévue à son Cm qui ne devait être payée qu'après son décès, et lui tenant lieu de droit paternel (notaire André TEISSIER père, de Ceyras) ; il est "fermier du jardin de M. de Bouzigues", à Bouzigues (34), au moins de 1735 à 1740 ; le 03.07.1735, noble Timothée de COMBET de GEOFFROY, seigneur de Bouzigues, arrente à Jacques EUZET (écrit AUZET), "résidant à Sète", son jardin potager, à Bouzigues, pour quatre ans, deux mois, quinze jours, à partir du 15 juillet ; le bail est prévu pour finir à la fête Saint Michel de 1739, moyennant une rente annuelle de 136 livres, payable la moitié de 6 mois en 6 mois ; François GRANIER, habitant de Bouzigues, se porte caution pour Jacques EUZET ; cet acte est passé dans le château du seigneur (notaire Paul MAURRAS, de Bouzigues) ; le 08.05.1736, André GOUDARD, "balister de la terre seigneurie et droits dépendant dudit Bouzigues", sous-ferme à Jacques EUZET (écrit AUZET), jardinier, le jardin dudit seigneur et le verger attenant, pour un, deux, trois ans (notaire Paul MAURRAS, de Bouzigues) ; le 29.08.1740, à Ceyras, il est émancipé par son père ; dans cet acte, il est présenté comme jardinier, "résidant au lieu de Bouzigues, lequel a représenté avec beaucoup de respect à Guilhaume EUZET son père, cordonnier habitant du lieu de Saint Félix de Lodes, diocèse de Lodeve, icy present et acceptant, qu'il a atteint l'age de 25 ans acomplis, qu'il luy conviendrait d'etre emancipé, pour pouvoir faire ses profits" ; la scène rappelle ce qui se passe dans les reconnaissances d'amphytéotes : "s'estant mis à genoux devant sondit pere, ayant les mains jointes que sondit pere luy a disjointes comme une marque de liberation (...) de sa puissance paternelle, ce consent que ledit Jacques EUZET sondit fils brassier et jardinier soit libre, qu'il puisse valablement tester contracter vendre alliener et engager faire ses profits (...)" ; seul signe son père, avec les témoins - à compléter (notaire André TEYSSIER père, de Ceyras) ; le 09.06.1744, Marie RIGAL (veuve d'Antoine BOSC, charretier de Sète), rappelle qu'elle avait vendu à feu Jean ROUQUETTE "un champ de contenance de deux ceterées ou environ situé a la plage de Frontignan", pour un montant de 60 livres ; l'acheteur n'avait payé que 20 livres et n'avait pas pu régler le solde, étant ensuite décédé ; du coup, elle transporte à Jacques EUZET tous les droits et actions qu'elle a suite au contrat initial ; la dette est de 30 livres, un montant de 10 livres pour la taille ayant été réglé ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Gérard JONQUET et de Barthélémy MERLE, qui signent avec le notaire ; les parties ne savent pas signer (notaire Antoine MERLE, de Sète) ; le 12.02.1745, il paye les 30 livres à Marie RIGAL qui lui délivre une quittance ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Louis GARONNE (courtier de navire) et Barthélémy MERLE (greffier en la maîtrise du port), qui signent ; dans cet acte le patronyme de Jacques est écrit ALEUZET, alors que dans l'acte précédent, c'est écrit LAUSET (notaire Antoine MERLE, de Sète) ;

Cm2 avec Cécile PORTALES, le 17.02.1748 ; il est dit : "Jacques AUZET, jardinier, natif du lieu de Saint Félix, diocèse de Lodève, résidant en cette ville depuis environ vingt ans" (donc, il est arrivé à Sète vers 1728) ; elle se constitue en dot 300 livres "à laquelle ont été évalués amiablement les robes, bagues, linge et autres effets qu'elle a achetés des épargnes qu'elle a faites au service de différents maîtres" (elle est au service du sieur MARMIES, médecin de Sète quand le Cm est conclu) ; Jacques reconnaît ces 300 livres et assure cette somme sur ses biens présents et à venir pour les lui rendre où à ses ayants droit, si le cas arrivait ; elle se réserve ses autres biens devant lui revenir de ses père et mère, ils seront paraphernaux ; il lui donne 100 livres "qu'elle et les siens ne pourront néanmoins exiger que dans le cas qu'elle n'aurait point d'enfant dudit AUZET" ; ils obligent leurs biens qui sont soumis à toute rigueur de justice et, par exprès, à celle du petit scel royal de Montpellier ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Barthélémy MERLE (greffier en la maîtrise du port de Cette), de Jean SERANE (financier de Sète) et de Charles Louis GARONNE (courtier de navire en ce port) qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Antoine MERLE, de Sète) ; x2 Cécile PORTALES, le 18.02.1748, à Sète (bans aussi à Gignac) ; le 22.11.1749, Marie GACHON lui vend "une terre champ et vigne située à la plage appelée communément de Frontignan contenant deux ceterées, deux quartons seize dextres ou environ" ; le prix est de 120 livres ; il paye 60 livres en espèces et promet de payer le solde dans 6 mois, sans intérêts ; la possession et jouissance sont du même jour ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Barthélémy MERLE et de Philippe François MANEILHIER, de Sète, qui signent avec le notaire ; les parties ne savent pas signer (notaire Antoine MERLE, de Sète) ; le 22.03.1751, Henri BOSC (conseiller en la cour des comptes, aides et finances, de Montpellier) lui baille un jardin potager, une vigne attenante et des lavoirs qui sont dans le jardin, pour 5 ans, à compter du 01.06.1751 et jusqu'au 01.09.1756 ; le prix est de 750 livres chaque année, à payer tous les ans en quatre termes égaux de 187 livres 10 sols ; l'acte comprend les réserves du propriétaire, comme l'usage du puits à roue pour tout ce qui concerne sa maison ; l'acte est passé dans la maison de BOSC, en présence d'André UFFROY (docteur en médecine de Montpellier) et d'Antoine VACQUIER (de Montpeyroux) qui signent avec BOSC ; dans cet acte, son patronyme est écrit LAUZET et il est dit qu'il demeure à Sète (notaire Antoine MERLE, de Sète) ; le 01.06.1751, une estimation est faite par des experts du jardin baillé à Jacques EUZET (écrit LAUZET) ; ce jardin se situe "dans l'enceinte de la ville" et l'estimation porte sur les herbages et le puits à roue : 640 livres pour les premiers et 90 livres pour le second, soit 730 livres que le preneur s'engage à rendre à la fin du bail ; il est alors prévu que si la valeur en sera moindre, le preneur paiera la différence au bailleur et, inversement, si la valeur est plus élevée ; il y a deux experts : le premier est Jean GUILLAUME (jardinier de Montpellier, choisi par le précédent fermier, Barthélémy ESPAIGNAC), le second est Antoine RIEUX (jardinier de Sète, choisi par le nouveau fermier, Jacques EUZET) ; l'estimation est faite le 31.05.1751 et le rapport des experts est remis, devant notaire, le 01.06.1751 ; l'acte est passé dans la maison du conseiller BOSC, en présence de Jean PERREIRE, bourgeois de Montpellier, et de Damien DUPERRIER, capitaine de chaloupe (notaire Antoine MERLE, de Sète) ; le 02.09.1755, il signe un nouveau bail pour le même jardin, avec Henri François Etienne BOSC, fils d'Henri BOSC (avec qui il avait signé le bail précédent), lui-même conseiller en la cour des comptes, aides et finances de Montpellier ; ce nouveau bail est pour 7 ans, à compter du 01.11.1756 jusqu'au 01.11.1763 ; le prix passe à 850 livres chaque année, à payer tous les ans en 4 termes échus de 212 livres 10 sols ; le bail comprend le potager, la vigne et les lavoirs ; le propriétaire se réserve l'usage des biens pour l'usage de sa maison (puits à roue, lavoirs, magasins ...) ; le preneur s'engage à entretenir les arbres fruitiers et à fournir au propriétaire, chaque année, 1 quintal de fruits du jardin, 2 quintaux de raisins, 6 paires de lapins ; de plus, le preneur s'engage à fournir l'eau nécessaire aux capitaines de vaisseaux et patrons de barques (BOSC s'y est engagé par traité) ; l'estimation de fin du bail précédent n'est pas possible, compte tenu de la prolongation immédiate dans les lieux, etc. ; ils obligent leurs biens soumis aux rigueurs de la justice ; l'acte est passé dans la maison de BOSC, en présence de Jacques MIGNIOT et de Pierre GOUDARD, de Sète, qui signent avec BOSC (notaire Antoine MERLE, de Sète) ; le 05.10.1755 : il dépose plainte pour injures auprès de la "juridiction ordinaire" contre VIVENS aîné : alors qu'il travaillait comme jardinier dans le jardin de BOSC "dont il paye la rente", il a découvert que le dénommé VIVENS aîné était entré dans le jardin et refusait d'en sortir. De plus, il a ouvert "le réservoir de l'eau qui donne de l'eau destinée pour les batimens de mer" ; il a traité Jacques EUZET (patronyme écrit AUSET) de "brutal", de "fripon" et de "voleur" quand celui-ci lui a demandé de quitter le jardin ; un témoignage est apporté à la juridiction par Simon GOUDARD, cabaretier de la ville qui a entendu progérer les insultes ; le 14.02.1757, le conseiller Henri François Etienne BOSC accorde à Jacques LAUSET (EUZET), une diminution de rente sur le contrat de bail signé en 1755 ; la raison en est une clause supplémentaire, à savoir l'approvisionnement en eau des "intéressés en la manufacture de saunerie établie en cette ville" ; la diminution sera de 140 livres, tout le temps de cette fourniture ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Jean LAISSAC et de Guillaume JUGE, de Sète, qui signent avec BOSC (notaire Antoine MERLE, de Sète) ; le Cm de sa fille Elisabeth, le 01.06.1759, est "fait et passé dans la maison dépendant du jardin de M. le conseiller BOSC, tenu à loyer par ledit LAUZET" (notaire Antoine MERLE, de Sète) ;

x3 Marie MONTAIGU dite ROCOUR(D), le 27.08.1761, à Sète ; Cm3 ou "pacte de mariage", un an après le troisième mariage, le 07.04.1762 (notaire Barthélémy MERLE, de Sète) ; "jardinier (indiqué parfois comme "travailleur de terre" ou comme "ménager") ; il ne sait pas signer (contrairement à son frère aîné, Jacques 1, cordonnier, resté à Saint-Félix-de-Lodez) ; le 16.12.1763, contestation, expertise et règlement définitif de son bail du jardin potager appartenant au conseiller Henri François Etienne BOSC, de la Cour des Comptes, Aides et Finances de Montpellier (notaire Barthélémy MERLE, de Sète - détails en suite 1) ; le 02.03.1770, avec ses enfants, Jacques, Mathieu et Elisabeth, lui-même représentant sa fille cadète, Marie, encaissent 32 livres 16 sols 6 deniers d'Antoine MAIROYS (absent, représenté par sa femme, Marie GALIBERT) au titre des loyers d'une maison que les MAYROIS occupent depuis 6 ans (jusqu'au 03.06.1770) dépendant de la succession de Philippe GALIBERT, ayeul des enfants EUZET (eux-mêmes représentant leur mère, Claire GALIBERT, pour leur cinquième) ; Jacques retire la part destinée à Marie (8 livres 4 sols) et donne trois parts à chacun de ses enfants présents ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Denis BENEZECH (chirurgien) et de Benoît VATTIER, de Sète, qui signent avec Jacques EUZET, son fils aîné (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; testament (1), le 14.09.1774 : il est indiqué comme travailleur de terre, "élizans la sépulture de son corps dans la chapelle de M. les penitens de cette ville" ; il lègue 700 livres à son fils Mathieu et l'institue son héritier particulier ; il confirme ce qu'il a donné à sa fille Elisabeth dans son Cm, il lui lègue 300 livres et l'institue son héritière particulière ; il confirme ce qu'il a donné à sa fille Marie dans son Cm, il lui lègue 200 livres et l'institue son héritière particulière ; il lègue 700 livres à son fils Jean et l'institue son héritier particulier ; il lègue 700 livres à son fils Louis (qui est jeune homme) et l'institue son héritier particulier ; il lègue 700 livres à sa fille Jacquette (non mariée) et l'institue son héritière particulière ; il lègue 1000 livres à son fils Baptiste (non marié) et l'institue son héritier particulier ; il lègue 1000 livres à Marie ROCOURT, sa femme, "et ce tant en représentation des meubles que ladite ROCOURT son épouse lui apporta lors de son mariage que pour la récompense des peines et soins qu'elle a pris et prend à ses affaires domestiques et, outre ce, veut qu'il soit délivré à ladite ROCOURT son cabinet avec tout ce qui s'y trouvera à sa mort sans que son héritier y puisse toucher ni rien enlever dudit cabinet, le testateur lui en faisant don ledit legs par exprès" ; il institue pour son héritier général et universel Jacques EUZET son fils aîné, jardinier, habitant de cette ville ; l'acte est fait en l'étude, en présence de François ROUSSON (bourgeois), Jean TIMON (capitaine de bâtiment de mer), Pierre Louis DARDELIER (pilote de mer), Balthazard FOUQUE (homme de mer), Pierre MARTIN (perruquier) et Bernard BAILLY (tailleur de pierre), tous de Sète, qui signent avec le notaire (notaire Antoine LARDAT, de Sète) ; testament (2), le 03.11.1775, il est toujours indiqué comme travailleur de terre ; "comme bon chrétien s'est muny et signé de la croix et recommande son ame à Dieu et suplie sa divine miséricorde de vouloir recevoir son ame après la séparation de son corps dans le séjour des bienheureux elizant la sépulture de son corps dans la chapelle de MM les penitens de cette ville" ; il lègue à Marie ROCOUR, sa femme, les meubles et effets, linge, batterie de cuisine et généralement tous ceux qu'il laissera à sa mort, pour une valeur de 500 livres ; il lui donne, en outre, 100 livres de rente à prendre et se faire payer sur tous et chacuns ses dits biens de 6 en 6 mois, à compter du jour de son décès ; il lègue et divise ses biens en huit portions à ses huit enfants (Jacques, Mathieu, Jean Jacques, Jean Louis, Jean Baptiste, Elisabeth, Marie et Jacquette) et annule le testament qu'il a fait le 14.07.1774 ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Pierre BAILLE (maître boulanger), Etienne JUILIAN (huissier en l'amirauté), Guillaume DONNADIEU fils (homme de mer), Joseph Hiacinthe MARTINENQ fils (arrimeur), Charles REY (financier) et Jean Pierre PEIRONNET (menuisier), tous de Sète, qui signent avec le notaire (notaire Antoine LARDAT, de Sète) ;

le 04.01.1777, il emprunte 99 livres à Marie BOUDON (épouse d'Antoine LARDAT, de Sète), pris sur ses biens libres ; il promet de la rembourser le 01.06.1777 et, pour son observation, il oblige tous ses biens présents et à venir, soumis à toute rigueur de justice ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jean MAILLÉ (financier) et Jean BOUSQUEL (praticien), de Sète, qui signent (notaire Antoine LARDAT, de Sète) ; testament (3), le 17.07.1777 : 1/ Il confirme ce qu'il a donné à sa fille Elisabeth dans son Cm, il lui lègue en plus le loyer de maison que ledit MAYROIS lui devra à sa mort, voulant que ses héritiers ne puissent lui en faire aucune demande, et en outre, une somme de 500 livres payable une année après la mort du testateur, sans intérêt, avec quoi il l'institue son héritière particulière ; 2/ il confirme ce qu'il a donné à sa fille Marie dans son Cm, il lui lègue la somme de 100 livres payable le lendemain de son décès et l'institue avec ce son héritière particulière ; 3/ Il lègue à sa fille Jacquette les meubles, effets, qu'il lui a délivrés lors de son mariage, qui avaient appartenu à sa mère, plus une somme de 500 livres payable dans l'année de la mort du testateur, sans intérêt, avec quoi il l'institue son héritière particulière ; 4/ Il lègue à Mathieu, Louis et Jean Baptiste et à chacun d'eux, 500 livres payables un an après sa mort ou à la majorité des dits légataires, avec l'intérêt ; il lègue de plus à Mathieu, s'il ne se marie pas, son habitation dans une chambre de la maison où le testateur habite lui-même, que le nommé MAUREL occupe sur le derrière, et la jouissance des effets, meubles, murs, grenier qui à la mort du légataire ou lors de son mariage reviendront aux héritiers bas bommés ; 5/ Il lègue à Marie MONTAIGU dite ROCOUR, sa femme, la jouissance d'une somme de 500 livres, intérêt au denier 20, exempt de toute retenue, à la fin de chaque année, avec liberté de pouvoir disposer à sa mort dudit capital de celui ou ceux des enfants du testateur que sa dite épouse trouvera à propos ; 6/ Il institue pour ses héritiers universels et généraux, Jacques et Jean Jacques EUZET, ses deux autres enfants mâles, les aînés de ses premier et second mariage, pour prendre possession du tout au décès du testateur ; l'acte est fait dans la maison de Pierre Antoine AZEMAR (originaire de Saint-Félix-de-Lodez, habitant de Sète), en présence de Jean TICHY cadet, Antoine DURLAY, Jean Jacques ROUQUETTE, Jacques DUSSOL et Louis REVEL, tous habitants de Sète, qui signent ; il ne sait pas signer (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; testament (4), le 29.08.1777, "il fait le signe de la croix, recommande son âme à Dieu et fait son élection de sépulture dans le cimetière" ; il lègue à Marie ROCOUR, sa femme, les meubles et effets, linge, batterie de cuisine et généralement tous ceux qu'il laissera à sa mort ; il lui donne, en outre, 100 livres de rente à prendre et se faire payer sur tous et chacuns ses dits biens de 6 en 6 mois, à compter du jour de son décès ; il lègue 50 livres à Gracie MAYROIS, sa petite-fille ; il lègue et divise ses biens en huit portions à ses huit enfants (Jacques, Mathieu, Jean Jacques, Jean Louis, Jean Baptiste, Elisabeth, Marie et Jacquette) ; les mariés rapporteront à la masse ce qu'ils ont reçu lors de leur mariage ; il annule les autres testaments et codicilles ; l'acte est fait dans sa maison, "auprès du lit ou il git malade", en présence de Jean VAISSIERE (maître menuisier), Hilaire MAREIS (ménager), Fulcrand REY fils (serrurier), Ambroise GEVAUDAN fils (cuisinier), Jean BESSIL fils (charpentier) et Louis ROUTIÉ (tonnelier), tous de Sète, qui signent (notaire Antoine LARDAT, de Sète) ; dans ces testaments, la graphie de son nom est, parfois, sous la forme LAUZET ; + 29.10.1777, à Sète ; (+) 30.10.1777, "dans le cimetière de la paroisse" ;

la date du décès est aussi indiquée dans l'acte de partage entre ses enfants et Marie MONTAIGU, le 24.01.1780 (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; cet acte dans lequel le fondateur de la branche de Sète est appelé "Jacques EUZET premier", probablement pour le distinguer de son fils aîné Jacques, est divisé en trois parties :
- La première partie de l'acte de partage concerne la part de Marie MONTAIGU dite ROCOUR, sa troisième femme. Par son dernier testament du 29.08.1777 (notaire Antoine LARDAT, de Sète), il lui avait légué "Les effets et linge et batterie de cuisine qui meubloient son habitation", pour une valeur estimée de 500 livres et "une pension viagère de 100 livres payable de six en six mois d'avance". Elle a effectivement retiré les effets et linge et elle a touché les quatre premiers semestres de la pension mais, ensuite, les frères et soeurs EUZET, fils et filles de Jacques EUZET, leur père, ont refusé de continuer à payer la pension. Ils "entendoient même se pourvoir en restitution des quatre semestres payés pour la raison qu'indépendamment du mobilier légué dont une juste estimation auroit excédé 800 livres, ledit Jacques EUZET premier s'étoit obligé à bâtir et augmenter une maison de ladite MONTAIGU par le pacte de leur mariage passé devant maître MERLE, notaire, le sept avril 1762, qu'il avoit effectué son obligation et avoit dépensé plus de 600 livres au profit de sa dite troisième femme, que par conséquent ledit legs de la rente viagère devait être annulé par la voie du retranchement en vertu de la loi qui défend aux pères de donner à ses secondes femmes plus que celui de ses enfants le moins avantagé". Les parties ont alors transigé. La dame MONTAIGU a abandonné la pension viagère de 100 livres et a gardé le reste qui lui avait été légué, ainsi que les 200 livres reçues pour les deux années de pension ;
- La deuxième partie de l'acte de l'acte de partage est une description des biens hérités de Jacques EUZET et leur évaluation pour aboutir au partage entre les huit héritiers : Jacques EUZET, Jean Jacques EUZET, Jean Louis EUZET, Elisabeth EUZET (épouse de Michel MAYROIS), Jacquette EUZET (épouse de François PEYRONNET), Gracie SERANNE (épouse de Jacques EUZET, héritière de Mathieu EUZET, son beau-frère), Marie Roze EUZET (épouse de Mathieu FAUQUIER) et Jean Baptiste EUZET (encore mineur, demeurant à Gignac) : "La succession de Jacques premier consiste en deux maisons et un ciel ouvert contigus situés en cette ville confrontant du levant la rue qui aboutit de la chapelle des pénitens à la paroisse, du midi le sieur PONTON et la veuve de Pierre ESPITALLIER, du nord Guillaume BESSIT et les enfans d'Alexandre VIVARES, et du couchant la nouvelle rue qui aboutit au derrière de la paroisse, plus deux champs situés sur la plage de Frontignan de contenance mesure de Frontignan (suit la description des confronts ; à noter que le premier champ confronte du nord ouest Catherine THOMAS, femme de Jean Jacques EUZET). L'évaluation a été faite par des experts qui ont estimé "qu'il ne serait pas possible d'en faire huit portions". La première maison et la moitié de la cour (le ciel ouvert) a été estimée 3516 livres 2 sols, la deuxième maison et la moitié de la cour 4240 livres, le premier champ 1000 livres et le deuxième champ 500 livres. Il a fallu, ensuite, tenir compte des donations en avance de succession, lors des différents mariages et des dépenses effectuées au moment du décès. Au final, la "masse" égalait 10126 livres ;
- La troisième partie de l'acte de l'acte de partage est l'accord de répartition de ces biens entre les huit héritiers (indépendamment de 50 livres léguées à Gracie MAYROIS, fille d'Elisabeth EUZET et de Michel MAYROIS) : "audit Jacques EUZET aîné et Gracie SERANNE mariés la maison qui fait face à la nouvelle rue, confrontant la veuve ESPITALLIER et les enfans de VIVARES, la moitié du ciel ouvert joignant du côté de l'est qui sera partagé du nord au sud, et la moitié des deux champs de la plage, et audit Jean Jacques EUZET l'autre maison confrontant une autre rue du côté du levant, du nord Guillaume BESSIT et du midi le sieur PONTON et l'autre moitié desdits deux champs, le tout avec leurs appartenances et dépendances (...)". Ainsi, le fils aîné de la première femme de Jacques EUZET (Claire GALIBERT) et le fils aîné de la seconde femme de Jacques EUZET (Cécile PORTALES) se sont partagés les biens immobiliers, à charge pour eux de payer leurs parts (par huitième) aux autres héritiers (et compte tenu des sommes déjà engagées pour chacun). En ce qui concerne les deux champs, ils devaient être partagés en deux parties égales, avec une servitude de passage de charrettes. Tout est précisé minutieusement. Par exemple, pour "la cour ou ciel ouvert séparant les deux maisons licitées sera divisé aussi par moitié au moyen d'une muraille construite selon les règles de l'art à la hauteur de douze pans dont la direction sera du nord au sud et qu'il sera construit un acqueduc pour recevoir les eaux pluviales desdites maisons et ciel ouvert (...)" etc.


Génération 2 :

1/ La descendance de Jacques EUZET et de Claire GALIBERT

Génération2-GALIBERT

-
Jacques (fs Jacques et Claire GALIBERT) ° 15.08.1735, à Bouzigues (34) ; le parrain de baptême est "Jacques EUZET oncle paternel" (il ne peut s'agir que de Jacques 1 EUZET qui est resté à Saint-Félix-de-Lodez et qui sait signer - Voir Saint-Félix-de-Lodez (génération 2) ; x Gracie SERANE, à Gignac, le 19.06.1759 ; jardinier ; il signe ; le 08.10.1767, il est poursuivi à la juridiction ordinaire de Sète par la demoiselle Marguerite PAGES ; celle-ci était venue au jardin de la manufacture de tabac où Jacques EUZET était jardinier ; le dossier, avec des témoignages, indique qu'il a agressé sexuellement ladite demoiselle qui s'est défendue et a pu s'enfuir

- 08.10.1767 : dossier d'instruction pour la plainte de Marguerite PAGES ou PAGÈS ou PAGÉS ("fille de service chez M. GERBIER, contrôleur en la manufacture de tabac") contre Jacques EUZET ("jardinier du jardin de la manufacture de tabac"), fils de Jacques et de Claire GALIBERT, "pour avoir voulu attenter à l'honneur de la suppliante" Ce dossier comporte les dépositions de trois témoins ; le rapport du chirurgien, celui du procureur et l'ordonnance du juge. Le résumé le plus complet des faits est celui de TAISSIÉ, procureur de Marguerite PAGES. Son résumé remis en forme avec l'orthographe, la ponctuation et la forme actuelles donne ceci : "Le nommé Jacques EUZET, jardinier de cette ville, a fait diverses tentatives auprès de la suppliante pour abuser de son honneur et ce jour environ les six heures du soir, la suppliante ayant été au jardin de la manufacture pour y prendre une salade y trouva ledit EUZET qui lui dit que si elle voulait les grenades qu'il lui avait promis, elle devrait les cueillir elle-même. La suppliante ayant voulu en cueillir une, ledit EUZET en profita pour la saisir, lui passer la main dans le sein et sous les jupes ; il lui fit, en même temps, les propositions les plus sales et les plus déshonorantes et il lui offrit de lui donner un louis d'or. La suppliante se débatit le mieux qui lui fut possible mais ledit EUZET fit tous ses efforts pour venir à bout de son coupable dessein. Il la prit avec ses bras, lui arracha une croix d'or qu'elle avait au cou, lui déchira ses coiffes et a voulu l'emporter vers un bassin où il se proposait de consommer son crime. La suppliante tomba en pamoison et elle ignore si ledit EUZET ne fut point porté à de plus grands excès, mais revenue de son évanouissement, elle poussa de grands cris qui obligèrent ledit EUZET de lâcher prise, et elle vint toute échevelée et défaite dans la cuisine de M. GODEFROY, inspecteur de la manufacture, où on fut obligé de lui donner de l'eau." ; il conclut qu'un pareil agissement est "digne de toute la rigueur des lois". On trouve d'autres détails dans les témoignages des témoins. Le premier, celui de Françoise JAMBON (servante chez GODEFROY, à la manufacture) : " Marguerite PAGES avait demandé une salade audit EUZET et la grenade qu'il lui avait promis pour sa tante qui était malade ; ledit EUZET lui avait répondu qu'il lui en donnerait six pourvu qu'elle voulut lui laisser toucher les tétons et le bout des tétons ; elle avait réparti audit EUZET qu'il était un ivrogne et qu'il était toujours le même, la plaignante croyait qu'il badinait et dans le temps qu'elle voulut cueillir ladite grenade, ledit EUZET lui mit la main dans le sein et la prit dans ses bras et comme elle vit que ce n'était plus un badinage et que la chose était au sérieux, elle cria à son secours." ; les témoignages des témoins reprennent ce que Marguerite PAGES leur a dit, car personne n'a, en fait, assisté à la scène ; dans le même témoignage de Françoise JAMBON, il est rapporté que "Ledit EUZET lui avait coupé le ruban qu'elle avait au cou et avait arraché une croix d'or (...) qu'il l'avait égratignée aux bras (ce qui est confirmé dans le rapport du maître chirurgien de Sète, Fulcrand BRUGUIÈRE) (...) ladite croix fut trouvée dans le sein de ladite PAGES" (il ne s'agit donc pas d'un vol) et que ce matin ledit témoin ayant rencontré ledit EUZET à la place, (elle) a dit à ce dernier : à quoi pensiez-vous de faire ce que vous avez fait à ladite PAGES ; il fallait que vous fussiez ivre (il semble que la réputation de Jacques EUZET est bien établie sur ce point ...), ledit EUZET lui a répondu qu'en faisant ce qu'il avait fait, il badinait" (cet argument fut sa seule défense) ; le second témoin, Antoinette GUIRAUD (femme de LAFONT, portier de la manufacture) a rapporté qu'elle avait fait des reproches à Jacques EUZET "de ce qu'il avait voulu atenter à l'honneur de ladite PAGES, ledit EUZET lui répondit qu'il n'avait fait des caresses à ladite PAGES que pour badiner". le témoignage du troisième témoin, Marie SALATGE, ne fait que reprendre les arguments précédents. Finalement, dans son ordonnance du 8 octobre (tout est donc allé très vite), Louis RICARD, avocat en Parlement, viguier et juge de Sète, ordonne que "Jacques EUZET fils, jardinier (l'ajout du terme fils a pour but de ne pas le confondre avec son père, également jardinier et portant le même prénom) sera pris et saisi au corps, mené et conduit dans les prisons (...) il sera assigné à la quinzaine et (...) à la huitaine ses biens saisis et scellés (...)" (Juridiction ordinaire de Sète : 10 B 1610, n° 464, aux AD 34)


Le 02.03.1770, avec son père, son frère Mathieu et ses soeurs Elisabeth et Marie, il encaisse le loyer d'une maison par Antoine MAIROYS et sa femme, Marie GALIBERT (les détails à l'article de Jacques, son père) ; le 05.06.1774, avec son frère Mathieu et sa soeur Elisabeth, lui-même ayant procuration de sa soeur Marie (procuration du 20.05.1774, près le notaire Jacques Antoine PONS, de Gignac), il vend à Jean RAYNARD (travailleur à Sète), "une pièce de terre, autrefois champ, a présent herme et inculte depuis environ 30 ans, située à la plage de Frontignan, contenant environ une setterée et demy mesure de Sète" ; le prix offert par l'acquéreur est de 108 livres, "laquelle offre ayant été trouvée avantageuse par les comparants", est donc acceptée ; cette terre vient de la succession de Philippe GALIBERT, la somme étant partagée entre les huit héritiers (les quatre EUZET comme représentants de leur mère, Claire GALIBERT, les autres étant le frère et les soeurs de celle-ci) ; l'acquéreur paye en espèces de cours ; la possession est du même jour ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Jean Fulcrand FARRET (maître traiteur) et Guillaume JULIAN (marchand) de Sète, qui signent avec Jacques EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 08.12.1777, avec son frère Mathieu et ses soeurs Marie et Elisabeth, il vend à François BAISSADE (négociant à Sète) un terrain issu de la succession de Philippe GALIBERT, leur grand-père, et de l'acte de partage entre les héritiers (notaire Antoine MERLE, de Sète) ; ce terrain est situé à Sète, sur la plage de Frontignan, faisant partie d'un plus grand corps, contenant environ une sétérée ; le prix est de 165 livres qui sont payées par l'acquéreur ; une quittance est délivrée ; chacun des vendeurs a 1/4 du prix de vente ; sa soeur Marie lui a donné procuration le 26.04.1774 (notaire Antoine PONS, de Gignac - dépôt dans les minutes du notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; dans cet acte, sa soeur Marie est appelée Françoise et sa soeur Elisabeth est appelée Claire ; les parties obligent leurs biens ; l'acte est passé en l'étude, en présence d'Etienne CHABERT (maître bijoutier) et de Guillaume CAMAYOU (son commis) qui signent avec Jacques et BAISSADE ; les autres ne savent pas signer (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 15.02.1778, avec ses frères et soeurs, il loue deux terres champs à Louis EUZET, son frère (notaire Antoine LARDAT, de Sète - détails à l'article de Louis) ; le 20.08.1778, Louis lui cède ce bail sur ces deux terres (notaire Antoine LARDAT, de Sète - détails à l'article de Louis) ; le 29.04.1779, il paye 141 livres 6 deniers à Marie MONTAIGU, veuve de Jacques EUZET, son père (le patronyme est écrit MONTEGUT dite ROCOU, par le notaire) ; cette somme représente 3 semestres de la pension qui lui est due suite au dernier testament de son père ; c'est, en fait 150 livres sur lesquelles 21 livres ont été défalquées pour l'insinuation du testament ; la somme inclut 12 livres 6 deniers pour les appointements des officiers ordinaires de Sète du 13.04.1779 ; il effectue ce règlement au nom de ses frères et soeurs ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jean BOUSQUEL (praticien) et de Jean TORQUEBIAU (cordonnier), de Sète, qui signent avec lui ; elle ne sait pas signer (notaire Antoine LARDAT, de Sète) ;

le 15.08.1779, il paye 50 livres au patron Michel MAYROIS qui est l'administrateur légitime de sa fille, pupille, Gracie MAYROIS ; il fait ce règlement tant pour lui que pour ses frères et soeurs, compte tenu du legs de 50 livres fait par leur père à Gracie MAYROIS dans son dernier testament du 29.08.1777 ; MAYROIS tient quitte Jacques EUZET et s'engage à représenter cette somme à sa fille quand elle se mariera ou plus tôt s'il y a lieu ; à cet effet, il hypothèque et oblige ses biens présents et futurs ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Julien DUSSOL et de Joseph ALLEGRE, de Sète, qui signent ; MAYROIS ne sait pas signer (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 24.01.1780, acte de partage des biens de leur père entre les enfants de Jacques EUZET et Marie MONTAIGU, sa veuve (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 04.08.1780, avec son frère Jean Jacques, il paye à leur soeur Marie Rose (épouse FAUQUIER) le reste de la huitième part qui lui est due sur la succession de leur père ; cependant, suite à la cession de 420 livres faite par le couple FAUQUIER au négociant Jacques LAPEYRE (de Gignac), le paiement se fait ainsi : 420 livres sont payées à LAPEYRE par Jean EUZET, 95 livres 18 sols 3 deniers sont payés au couple FAUQUIER par Jean EUZET et, 190 livres 7 sols sont payés au couple FAUQUIER par Jacques EUZET ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Julien DUSSOL et Charles CASTANIER, de Sète, qui signent avec Jacques EUZET et Jacques LAPEYRE ; les autres parties ne savent pas signer (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 16.10.1780, acte de partage entre les deux frères Jacques (aîné) et Jean Jacques (cadet) des deux champs situés sur la plage de Frontignan, à Sète (venant de la succession des biens de leur père) ; le premier de ces champs confronte la veuve AUBAGNAC du nord au sud, le second confronte le sieur FRAISSINET de l'est à l'ouest ; il est convenu que Jean aura la partie qui joint du côté du nord le champ de Catherine THOMAS, son épouse, à condition qu'il donne le passage d'une charrette à Jacques sur le champ de sa femme pour aboutir du grand chemin sur la terre à partager ; les parties ont commis Marc Antoine GASTINE et Jean Baptiste GUY, architectes et arpenteurs qui leur ont remis leur rapport ; compte tenu de ce rapport, il est décidé pour le premier champ qui confronte la veuve AUBAGNAC de le diviser du nord au sud, Jacques aura la partie du côté de l'ouest ; sa longueur totale est de 48 cannes et il revient 24 pour chaque moitié ; un petit fossé sépare les deux parties et une haie vive (tamaris ou autres arbustes) servira de borne ; pour l'autre champ confrontant le sieur FRAISSINET, sur sa largeur de 68 cannes ou arpents, Jean n'en aura que 33 et Jacques 35 parce que cette dernière partie est un peu inférieure en qualité ; il est convenu qu'un puits en ovale d'une toise de largeur sera bâti à frais communs dans le cours de l'année, autant sur le sol de l'un que sur le terrain de l'autre et dont la moitié aboutira précisément sur la ligne de division et servira de borne de séparation, à laquelle s'ajoutera une haie vive ; enfin, " ils se sont fait compte de la rente dudit champ dont EUZET ainé avait joui jusques à la Saint Jean dernier et du loyer d'un magasin dépendant de la partie de maison de EUZET ainé que ledit Jean avait occupé jusqu'au cinq mai dernier, demeurant respectivement quitte au moyen de douze livres que EUZET ainé a cy devant compté à son frère" ; l'acte est fait en l'étude en présence de Guillaume GOUDARD (étudiant) et de Julien DUSSOL (praticien) qui signent avec Jacques EUZET ; en marge, il est précisé que les deux cannes du sol données en comprensation de la servitude peuvent être de la valeur de 15 livres (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ;

il fait son testament, le 28.07.1781 en faveur de son épouse, Gracie SERANE, à qui il lègue ses biens en usufruit et jouissance, "pour en disposer durant sa vie sans qu'elle soit tenue d'en rendre aucun compte ni de cautionnement, l'en déchargeant expressément" ; il institue et nomme pour ses héritiers universels et généraux Jacques, Honoré et Antoine, ses trois enfants vivants, ensemble les autres enfants qui naîtront de son mariage, pour être en possession de ses biens après sa mort et celle de leur mère, "leur recommandant d'être soumis à leur dite mère et de ne se marier que du consentement de celle-ci" ; il veut encore "qu'à mesure que ses enfants vivants ou à naître seront majeurs et qu'ils cesseront de vivre avec leur mère, cette dernière leur compte une somme de 300 livres, acompte de leur portion héréditaire" ; l'acte est fait et lu "près le lit où il est malade", en présence de François DEYRIEU (maître menuisier), André VIVARES (ancien maître tonnelier), Pierre PONS (maître fournier), Jacques DUSSOL (maître bourrelier) et Jean Pierre ROQUE (maître boulanger), de Sète, qui signent ; le testateur signe EUZET ayné (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 10.02.1782, son frère Louis lui fait une quittance pour avoir reçu de sa part 276 livres 2 sols 6 deniers en argent ; en effet, Louis déclare avoir reçu cette somme pour le loyer de la chambre qu'il occupe dans la maison de ce dernier ; cette somme sera "compensée en premier lieu avec 127 livres 7 sols 6 deniers pour l'intérêt de deux années qui finiront le 24 janvier, du capital de 1253 livres 15 sols que ledit EUZET aîné doit audit Louis" et qui concernent la licitation du 24.01.1780, ainsi que 150 livres 15 sols sur ce capital ; le solde dû est donc égal à 1103 livres ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Louis LAFON (négociant) et Jean François ALLEGRE fils cadet, de Sète qui signent avec Jacques EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 18.12.1782, il rembourse 700 livres à Louis pour que celui-ci utilise cette somme dans l'achat d'une maison vendue par Jean Baptiste et Marguerite LAPIERRE ; à la suite de ce paiement, le solde de ce qu'il doit à Louis (suite au partage de 1780) s'élève à 403 livres (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 16.02.1783, il paye à son frère Louis 453 livres 8 sols pour le loyer de la chambre qu'il occupe dans la maison de Louis (jusqu'à la fin du mois de février) et 420 livres 8 sols pour le solde qu'il lui doit, suite au partage de 1780 ; à la suite de ce paiement, Louis lui délivre une quittance définitive ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Pierre TONDUT et de Jean françois ALLEGRE fils cadet, de Sète, qui signent avec Jacques EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 05.10.1783, il rembourse 600 livres à Jean GINESTET (jardinier à Sète), acompte d'une somme de 1200 livres ; cette somme payée correspond à 1/ 1065 livres 15 sols qu'il devait à François PEYRONNET, comme mari et maître des biens dotaux de Jacquette EUZET, son épouse, et que ce dernier céda à GINESTET par acte passé devant le notaire Pierre GOUDARD, le 28.03.1780 et 2/ 134 livres 5 sols pour une obligation privée, ce qui réduit cette créance à la somme de 600 livres ; l'acte est fait en l'étude, en présence de François MICHEL (mangonnier) et de Julien DUSSOL (financier) qui signent avec Jacques EUZET (lui-même signe EUZET ayné) ; GINESTET ne sait pas signer (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 11.05.1784, il paye à Jean GINESTET les 600 livres de solde qu'il lui doit encore, en espèces de cours, vérifiées et délivrées ; il en obtient quittance ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Julien DUSSOL (financier) et Toussaint MIMARD (huissier en la justice ordinaire), qui signent avec Jacques EUZET (lui-même signe EUZET ayné) ; GINESTET ne sait pas signer (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 14.09.1786, il prête 260 livres à son frère Louis (notaire Pierre GOUDARD, de Sète - détails à l'article de Louis) ; + 22.09.1787, à Sète : c'est probablement lui qui meurt à cette date et qui est enterré le lendemain, l'acte indiquant seulement qu'il est jardinier, sans donner plus de renseignements ; le testament est contrôlé, le 18.10.1787 ; Gracie SERANE est dite "veuve d'EUZET" au baptême de François, fils d'Honoré EUZET (le 17.06.1789). Bouzigues et Gignac

La signature de Jacques EUZET, le 18.12.1782
("EUZET ayné")


- Claire (fa Jacques et Claire GALIBERT) ° ca 1736 ? (la naissance et le baptême ne sont pas indiqués dans les registres paroissiaux de Bouzigues et de Sète) ; + 02.10.1742, à Sète ; (+) dans la chapelle des pénitents, le 3 ; son patronyme est écrit LAUZETTE, cependant que ceux de ses parents sont écrits LAUZET et GALIBERTE ; elle est dite "agée de six ans"

- Anne (fa Jacques et Claire GALIBERT) ° 18.03.1737, à Bouzigues (le patronyme est écrit LAUZET) ; + avant 1774, puisqu'elle n'est pas citée avec les autres frères et soeurs dans le testament du père (idem pour les deux autres testaments).
Bouzigues

- Elisabeth (fa Jacques et Claire GALIBERT) ° 17.11.1739, à Bouzigues (34) ; sa marraine de baptême est " Elisabeth EUZET tante paternelle" (de Saint-Félix-de-Lodez) Voir Saint-Félix-de-Lodez (génération 2) ; Cm, le 01.06.1759 avec Michel MEYRIOYS (graphie du notaire) ; son père (dont le nom est écrit LAUZET) lui donne 350 livres, à savoir : 200 livres "à laquelle ont été amiablement évalués entre parties les meubles et effets mobiliers vus et agréés par ledit futur époux pour meubler une chambre et 150 livres pour la valeur des robes, nipes, linge propre à l'usage personnel de la dite future" ; le futur les tient pour reçus et renonce à toute exception contraire et, en conséquence, reconnaît et assure la somme de 350 livres sur tous ses biens présents et futurs, au profit de sa future épouse pour lui être rendus ou à qui il appartiendra, le cas arrivant ; en plus, son père lui donne gratuitement "le loyer d'une chambre de la maison qu'il a, près de celle du sieur Vivares, pour 4 années, à compter du jour que la bénédiction nuptiale leur sera départie" ; en augment dotal et gain de survie, le fiancé lui donne 50 livres, avec les nipes, bagues et joyaux qu'il lui aura fait pour son mariage" ; elle lui donne 25 livres ; "ces sommes seront payables par les héritiers du prémourant au survivant dans l'an du décès" ; l'acte est fait "dans la maison dépendant du jardin de M. le conseiller BOSC, tenu à loyer par ledit LAUZET" ; sont présents, Jean MASSEL (maçon) et Gaspar MERLE (étudiant), qui signent avec le notaire et les "assistants qui ont su le faire" ; les parties ne savent pas signer (notaire Antoine MERLE, de Sète) ; x Michel MARIOY ou MAYROIS ou MEYRIOYS (selon les graphies), le 02.06.1759, à Sète ; le 02.03.1770, avec son père, ses frères Mathieu et Jacques et sa soeur Marie, elle encaisse le loyer d'une maison par Antoine MAIROYS et sa femme, Marie GALIBERT (les détails à l'article de Jacques, son père) ; le 05.06.1774, avec ses frères Jacques et Mathieu, Jacques ayant procuration de sa soeur Marie (procuration du 20.05.1774, près le notaire Jacques Antoine PONS, de Gignac), elle vend à Jean RAYNARD (travailleur à Sète), "une pièce de terre, autrefois champ, a présent herme et inculte depuis environ 30 ans, située à la plage de Frontignan, contenant environ une setterée et demy mesure de Sète" ; le prix offert par l'acquéreur est de 108 livres, "laquelle offre ayant été trouvée avantageuse par les comparants", est donc acceptée ; cette terre vient de la succession de Philippe GALIBERT, la somme étant partagée entre les huit héritiers (les quatre EUZET comme représentants de leur mère, Claire GALIBERT, les autres étant le frère et les soeurs de celle-ci) ; l'acquéreur paye en espèces de cours ; la possession est du même jour ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Jean Fulcrand FARRET (maître traiteur) et Guillaume JULIAN (marchand) de Sète, qui signent avec Jacques EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 08.12.1777, avec ses frères Mathieu et Jacques et sa soeur Marie, elle vend à François BAISSADE (négociant à Sète) un terrain issu de la succession de Philippe GALIBERT, leur grand-père, et de l'acte de partage entre les héritiers (notaire Antoine MERLE, de Sète) - voir les détails à l'article de Jacques, son frère ; dans cet acte, elle est appelée Claire ; le 15.02.1778, avec ses frères et soeurs, elle loue deux terres champs à Louis EUZET, son frère (notaire Antoine LARDAT, de Sète - détails à l'article de Louis) ; le 26.10.1781, elle déclare avoir reçu de son frère Jean Jacques, "son frère puisné" la somme de 99 livres, acompte de la somme de 855 livres 15 sols "que ledit Jean Jacques EUZET doit à sa soeur a raison de la licitation des biens de leur père suivant l'acte entr'eux passé devant nous notaire le 24 janvier de l'année dernière" ; elle lui délivre une quittance ; le reliquat est ainsi réduit à 756 livres 15 sols ; dans cet acte, le patronyme de son mari est écrit MAYROIS ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jean Antoine DOUDET et de Charles Noël CASTANIER, de Sète, qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; + 01.04.1793, à Sète. Bouzigues

- Mathieu (fs Jacques et Claire GALIBERT) ° 06.04.1743, à Sète (parrain, Mathieu EUZET, probablement l'oncle paternel de Saint-Félix-de-Lodez - Voir Saint-Félix-de-Lodez (génération 2) ; le 02.03.1770, avec son père, son frère Jacques et ses soeurs Elisabeth et Marie, il encaisse le loyer d'une maison par Antoine MAIROYS et sa femme, Marie GALIBERT (les détails à l'article de Jacques, son père) ; le 05.06.1774, avec son frère Jacques et sa soeur Elisabeth, Jacques ayant procuration de sa soeur Marie (procuration du 20.05.1774, près le notaire Jacques Antoine PONS, de Gignac), il vend à Jean RAYNARD (travailleur à Sète), "une pièce de terre, autrefois champ, a présent herme et inculte depuis environ 30 ans, située à la plage de Frontignan, contenant environ une setterée et demy mesure de Sète" ; le prix offert par l'acquéreur est de 108 livres, "laquelle offre ayant été trouvée avantageuse par les comparants", est donc acceptée ; cette terre vient de la succession de Philippe GALIBERT, la somme étant partagée entre les huit héritiers (les quatre EUZET comme représentants de leur mère, Claire GALIBERT, les autres étant le frère et les soeurs de celle-ci) ; l'acquéreur paye en espèces de cours ; la possession est du même jour ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Jean Fulcrand FARRET (maître traiteur) et Guillaume JULIAN (marchand) de Sète, qui signent avec Jacques EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 08.12.1777, avec son frère Jacques et ses soeurs Marie et Elisabeth, il vend à François BAISSADE (négociant à Sète) un terrain issu de la succession de Philippe GALIBERT, leur grand-père, et de l'acte de partage entre les héritiers (notaire Antoine MERLE, de Sète) - voir les détails à l'article de Jacques, son frère ; le 15.02.1778, avec ses frères et soeurs, il loue deux terres champs à Louis EUZET, son frère (notaire Antoine LARDAT, de Sète - détails à l'article de Louis) ; testament, le 02.03.1779 (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; garçon jardinier quand il fait son testament ; il fait Gracie SERANE son héritière ; il ne sait pas signer ; + 27.08.1779, à Sète, après avoir reçu les sacrements ; (+) 28.08.1779 dans le cimetière de la paroisse.

- Marie Rose (fa Jacques et Claire GALIBERT) ° 11.12.1745, à Sète ; le 02.03.1770, avec son père, ses frères Jacques et Mathieu et sa soeur Elisabeth, elle encaisse le loyer d'une maison par Antoine MAIROYS et sa femme, Marie GALIBERT (les détails à l'article de Jacques, son père) ; Cm, le 17.09.1772 avec Mathieu FAUQUIER : son père lui constitue une dot de 400 livres ; il paye tout de suite 200 livres qui sont retirées et emboursées par FAUQUIER, lequel tient quitte son beau-père pour ces 200 livres ; le reste de la somme sera payé en deux fois : 100 livres dans une année à compter de ce jour et 100 livres une année après, le tout sans intérêt ; FAUQUIER reconnaît les 200 livres pour sa future épouse et s'engage à reconnaître les deux sommes à venir quand il les recevra ; son père lui constitue encore un cabinet en bois de noyer d'une valeur de 80 livres ; FAUQUIER déclare l'avoir vu avant la passation du contrat, il le reconnaît et l'assure sur tous ses biens, présents et futurs ; Marie se constitue encore et "constitue son futur époux avec tous et chacun ses biens et droits maternels pour la levée desquels ladite EUZET future épouse a nommé et nomme ledit FAUQUIER son futur époux, du consentement dudit EUZET son père, son procureur irrévocable a la charge pour lui lorsqu'il le recevra de les reconnaître et assurer sur tous et chacun ses biens présents et avenir" ; l'acte précise que la totalité des biens et droits constitués pour Marie sont de valeur de 995 livres (si l'on défalque les 480 livres constituées par son père, on voit donc que la constitution maternelle représente 515 livres) ; les parties déclarent "ne vouloir se rien donner pour droit d'augment" ; dans le texte du contrat, le patronyme est, à deux reprises, d'abord écrit AUZET puis c'est gommé et surchargé avec la graphie EUZET ; sont présents au Cm : Jacques EUZET, son frère, Marc GAUZY, son cousin, Honoré SERANNE, son oncle maître jardinier, Pierre MARIN (praticien, de Gignac), etc. ; l'acte est fait dans la maison de Jean AVELLAN, négociant (notaire Jacques MARIN, de Gignac) ; x Mathieu FAUQUIER, le 06.10.1772, à Gignac ; sont notamment présents : Jacques EUZET et Jacques GALIBERT ; elle ne sait pas signer ; le 05.06.1774, avec ses frères Jacques et Mathieu, Jacques ayant procuration pour elle (procuration du 20.05.1774, près le notaire Jacques Antoine PONS, de Gignac), elle vend à Jean RAYNARD (travailleur à Sète), "une pièce de terre, autrefois champ, a présent herme et inculte depuis environ 30 ans, située à la plage de Frontignan, contenant environ une setterée et demy mesure de Sète" ; le prix offert par l'acquéreur est de 108 livres, "laquelle offre ayant été trouvée avantageuse par les comparants", est donc acceptée ; cette terre vient de la succession de Philippe GALIBERT, la somme étant partagée entre les huit héritiers (les quatre EUZET comme représentants de leur mère, Claire GALIBERT, les autres étant le frère et les soeurs de celle-ci) ; l'acquéreur paye en espèces de cours ; la possession est du même jour ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Jean Fulcrand FARRET (maître traiteur) et Guillaume JULIAN (marchand) de Sète, qui signent avec Jacques EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 08.12.1777, avec ses frères Mathieu et Jacques et sa soeur Elisabeth, elle vend à François BAISSADE (négociant à Sète) un terrain issu de la succession de Philippe GALIBERT, leur grand-père, et de l'acte de partage entre les héritiers (notaire Antoine MERLE, de Sète) - voir les détails à l'article de Jacques, son frère ; dans cet acte, elle est appelée Françoise ; le 15.02.1778, avec ses frères et soeurs, elle loue deux terres champs à Louis EUZET, son frère (notaire Antoine LARDAT, de Sète - détails à l'article de Louis) ; le 04.02.1780, avec son mari, elle contracte une obligation de 420 livres auprès de Jacques LAPEYRE; négociant, à Gignac (notaire Antoine PONS, de Gignac - à compléter) ; le 04.08.1780, ses frères Jacques et Jean Jacques, lui payent le reste de la huitième part qui lui est due sur la succession de leur père ; cependant, suite à la cession de 420 livres faite par le couple FAUQUIER à Jacques LAPEYRE, le paiement se fait ainsi : 420 livres à LAPEYRE par Jean EUZET, 95 livres 18 sols 3 deniers au couple FAUQUIER par Jean EUZET et, 190 livres 7 sols au couple FAUQUIER par Jacques EUZET ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Julien DUSSOL et Charles CASTANIER, de Sète, qui signent avec Jacques EUZET et Jacques LAPEYRE ; les autres parties ne savent pas signer (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; + 29.09.1790, à Gignac et enterrée "dans le caveau des frères du tiers ordre des recollets" ; dans l'acte de décès, son nom est écrit LAUZET, aussi bien en marge que dans le corps du texte et le prénom indiqué est Marie (comme il est précisé qu'elle est l'épouse de Mathieu FAUQUIER, cordonnier, c'est bien elle qui décède à cette date). Gignac

2/ La descendance de Jacques EUZET et de Cécile PORTALES

Génération2-PORTALES

-
Jacques (fs Jacques et Cécile PORTALES) ° 23.10.1749, à Sète ; (il n'est pas dans la liste des enfants de Jacques dans ses testaments de 1774 à 1777 ; il est donc + avant 1774 ; le registre du contrôle des actes 2 C 2436 indique la licitation le 24.01.1780 pour les frères Jacques et Jean Jacques EUZET des biens de Jacques EUZET, leur père ; ce résumé peut être trompeur mais, en réalité, le Jacques EUZET signalé est celui qui est marié avec Gracie SERANE, comme on le voit dans l'acte du notaire Pierre GOUDARD (voir les détails en génération 1).

-
Jean Jacques (fs Jacques et Cécile PORTALES) b 02.03.1751, à Sète ; tonnelier ; x Catherine THOMAS, le 27.05.1773, à Sète (mineur à son mariage) ; il ne sait pas signer ; travailleur mais tonnelier en 1774 ; le 27.03.1774, il est impliqué dans une rixe avec ses frères Louis et Baptiste ; Jean DESQUINE (d'Avesne, en Hainaut, temporairement à Sète) a été pris à partie dans une foule, près de la métairie de Douarche ; il a reçu des coups qui ont entraîné son évanouissement et son transport à l'hôpital où il a été soigné ; interrogé par les officiers ordinaires, ceux-ci ont mis en cause Jean EUZET, ses deux frères étant déclarés complices ; de son côté, Jean fait valoir que son habit a été déchiré ; finalement, Jean DESQUINE se désiste de toute plainte et accepte une somme de 96 livres en dédomagement ; il déclare que la rixe n'était pas intentionnelle et donc qu'il convient de ne pas poursuivre ; l'acte est fait en l'étude, le 01.04.1774, les frères EUZET étant représentés par Jean ROLLANT qui accepte le désistement ; les témoins sont Jacques ROCAVY fils (tonnelier), Pierre BOUSQUET (praticien), Pierre JAUMEL (tonnelier) et Etienne VIVENS (boulanger), tous de Sète, qui signent (notaire Antoine LARDAT, de Sète) ; le 11.08.1777, il se porte fort pour son épouse pour deux champs qu'elle possède "situés à la plage de Marseillan" ; entre ces deux champs, il y a une terre appartenant à Jean Pierre LUSSIOL (travailleur de Sète), lui-aussi du fait de son épouse dont il se porte fort ; "les dites terres faisant des sinuosités", des contestations se sont élevées et une médiation a été décidée : les experts sont Pierre SALAGÉS cadet (ménager) et Martin POUGET (travailleur de Sète) ; trois bornes ont été posées pour arriver à une division qui convienne aux deux parties ; les frais sont payés par moitié ; sont présents et signent : Guillaume JULIAN et Julien DUSSOL, de Sète, et l'expert SALAGÉS ; les parties ne savent pas signer (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 03.11.1777, Marie MONTAIGU dite ROCOURD lui fait une donation entre vifs d'une maison et d'une vigne, "en considération des bons et agréables services qu'il a receû (son mari, feu Jacques EUZET) et espère de recevoir" (pour elle-même) ; la maison est à Sète rue de la manufacture, confrontant du levant Ambroise ORUS, du couchant BOUSSAGUES (boulanger), du nord la rue de la manufacture, du ponant au ciel ouvert ; la vigne est située au pied de la montagne, contenant 18 sétérées, à fossoyer ; la possession et jouissance est de ce jour ; les conditions sont les suivantes ; "nourrir et entretenir la dite MONTAIGÛ donnatrice tant seine que malade à son même pot feu, la loger éclairer chauffer blanchir et générallement tout ce qui lui sera nécessaire pour la nourriture entretien et habillement suivant son état et en outre lui donner toutes les années et par avance la somme de 40 livres pour ses menus plaisirs, à la charge encore pour ledit EUZET de payer après la mort de ladite MONTAIGÛ 300 livres à Louis EUZET et 300 livres à Jean Baptiste EUZET, tous les deux frères de Jean EUZET et encore que dans le cas, a Dieu ne plaise, que ladite MONTAIGÛ ne puisse vivre d'accord avec ledit Jean EUZET celui-ci s'oblige de lui faire sa vie durand une pension viagère toutes les années de 300 livres, payable de six en six mois et par année et cela en représentation de la nourriture et entretien et logement qu'il est obligé de lui faire ci-dessus" ; les conditions sont acceptées par les parties qui déclarent que les biens donnés peuvent être de valeur de 4700 livres ; ils obligent leurs biens qu'ils soumettent à la rigueur de la justice ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Pierre PAGÉS (courtier de navire), Pierre JAUMEL, Barthélémy CARBONNEL, Jean Baptiste FARRAND (tonneliers), de Sète, qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Antoine LARDAT, de Sète) ;

le 15.02.1778, avec ses frères et soeurs, il loue deux terres champs à Louis EUZET, son frère (notaire Antoine LARDAT, de Sète - détails à l'article de Louis) ; le 17.04.1779, Elisabeth NOUGARET (veuve d'Antoine GUITARD, tutrice des biens et personnes de ses filles), lui baille pour 7 ans une pièce de terre, à la plage, du côté de Marseillan, contenant environ "quatre setterées dont les deux tiers sont encore en friche et le restant sans culture depuis trois ans" ; le bail commence tout de suite et se terminera "après la coupe des blés de 1786" et "pour la rente annuelle de 18 livres que ledit EUZET s'engage de payer à la Saint Jean de chaque année à la veuve GUITARD" ; l'acte est fait en l'étude où signent les témoins, Julien DUSSOL et Joseph ALLEGRE, de Sète (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 24.01.1780, acte de partage des biens de leur père entre les enfants de Jacques EUZET et Marie MONTAIGU, sa veuve (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 24.01.1780, Jean GINESTET (jardinier, à Sète) lui prête 300 livres, à 5 % d'intérêt annuel (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 11.04.1780, Pierre NOUGAREDE (travailleur de terre, de Poussan) reconnaît lui devoir 30 livres "pour le prix convenu entre les parties d'une anesse poil gris hors d'age" qu'il lui a vendue ; le débiteur s'engage à le rembourser à la Noël de cette année sous peine de dommages et intérêts, oblige et hypothèque ses biens en conséquence et se soumet aux rigueurs de la justice ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Julien DUSSOL et de Joseph ALLEGRE, de Sète, qui signent (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 18.04.1780, Pierre ORMES (ménager de Poussan) reconnaît lui devoir 33 livres "pour le prix convenu entre les parties d'une bourrique poil gris hors d'age" qu'il lui a vendue ; le débiteur s'engage à le rembourser le 1er août prochain sous peine de dommages et intérêts, oblige et hypothèque ses biens en conséquence et se soumet aux rigueurs de la justice ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Julien DUSSOL et de Joseph ALLEGRE, de Sète, qui signent (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 04.08.1780, avec son frère Jacques, il paye à leur soeur Marie Rose (épouse FAUQUIER) le reste de la huitième part qui lui est due sur la succession de leur père ; cependant, suite à la cession de 420 livres faite par le couple FAUQUIER au négociant Jacques LAPEYRE (de Gignac), le paiement se fait ainsi : 420 livres sont payées à LAPEYRE par Jean EUZET, 95 livres 18 sols 3 deniers sont payés au couple FAUQUIER par Jean EUZET et, 190 livres 7 sols sont payés au couple FAUQUIER par Jacques EUZET ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Julien DUSSOL et Charles CASTANIER, de Sète, qui signent avec Jacques EUZET et Jacques LAPEYRE ; les autres parties ne savent pas signer (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 16.10.1780, acte de partage entre les deux frères Jacques (aîné) et Jean Jacques (cadet) des deux champs situés sur la plage de Frontignan, à Sète (venant de la succession des biens de leur père) ; le premier de ces champs confronte la veuve AUBAGNAC du nord au sud, le second confronte le sieur FRAISSINET de l'est à l'ouest ; il est convenu que Jean aura la partie qui joint du côté du nord le champ de Catherine THOMAS, son épouse, à condition qu'il donne le passage d'une charrette à Jacques sur le champ de sa femme pour aboutir du grand chemin sur la terre à partager ; les parties ont commis Marc Antoine GASTINE et Jean Baptiste GUY, architectes et arpenteurs qui leur ont remis leur rapport ; compte tenu de ce rapport, il est décidé pour le premier champ qui confronte la veuve AUBAGNAC de le diviser du nord au sud, Jacques aura la partie du côté de l'ouest ; sa longueur totale est de 48 cannes et il revient 24 pour chaque moitié ; un petit fossé sépare les deux parties et une haie vive (tamaris ou autres arbustes) servira de borne ; pour l'autre champ confrontant le sieur FRAISSINET, sur sa largeur de 68 cannes ou arpents, Jean n'en aura que 33 et Jacques 35 parce que cette dernière partie est un peu inférieure en qualité ; il est convenu qu'un puits en ovale d'une toise de largeur sera bâti à frais communs dans le cours de l'année, autant sur le sol de l'un que sur le terrain de l'autre et dont la moitié aboutira précisément sur la ligne de division et servira de borne de séparation, à laquelle s'ajoutera une haie vive ; enfin, " ils se sont fait compte de la rente dudit champ dont EUZET ainé avait joui jusques à la Saint Jean dernier et du loyer d'un magasin dépendant de la partie de maison de EUZET ainé que ledit Jean avait occupé jusqu'au cinq mai dernier, demeurant respectivement quitte au moyen de douze livres que EUZET ainé a cy devant compté à son frère" ; l'acte est fait en l'étude en présence de Guillaume GOUDARD (étudiant) et de Julien DUSSOL (praticien) qui signent avec Jacques EUZET ; en marge, il est précisé que les deux cannes du sol données en comprensation de la servitude peuvent être de la valeur de 15 livres (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ;

le 24.01.1781, il rembourse, en espèces, à Jean GINESTET 300 livres, plus 15 livres pour une année d'intérêt ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Julien DUSSOL et Charles Noël CASTANIER, de Sète, qui, seuls, signent avec le notaire (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 26.10.1781, sa soeur Elisabeth déclare avoir reçu de Jean Jacques, "son frère puisné" la somme de 99 livres, acompte de la somme de 855 livres 15 sols "que ledit Jean Jacques EUZET doit à sa soeur a raison de la licitation des biens de leur père suivant l'acte entr'eux passé devant nous notaire le 24 janvier de l'année dernière" ; elle lui délivre une quittance ; le reliquat est ainsi réduit à 756 livres 15 sols ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jean Antoine DOUDET et de Charles Noël CASTANIER, de Sète, qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 27.07.1782, il paye à son frère Baptiste une part de ce qui lui est dû dans la succession des biens de leur père (notaire Pierre GOUDARD, de Sète - les détails à l'article de Jean Baptiste) ; le 27.03.1785, le 16.02.1786 et le 26.04.1786, il paye à son frère Baptiste le solde de ce qui lui est dû dans la succession des biens de leur père ainsi que la donation que lui a faite Marie MONTAIGU dite ROCOUR (notaire Pierre GOUDARD, de Sète - les détails à l'article de Jean Baptiste) ; le 03.08.1785, son frère Louis lui délivre une quittance car il lui paye 300 livres en espèces de cours ; cette somme correspond au montant que Marie MONTAIGU a réservé pour Louis dans une donation qu'elle fit de ses biens, le 03.11.1777 ; Jean était chargé de payer cette somme à son frère Louis, après le décès de la donatrice ; l'acte est fait en l'étude, en présence de François PEYRONNET aîné (menuisier) et de Jean Baptiste FARRAND (tonnelier), de Sète, qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 14.09.1786, il se porte caution pour son frère Louis à qui leur frère Jacques a prêté 260 livres (notaire Pierre GOUDARD, de Sète - détails à l'article de Louis) ; + 19.06.1792 (à 41 ans), à Sète.

-
Jean Louis (fs Jacques et Cécile PORTALES) ° et b, le 12.08.1753, à Sète (le patronyme est écrit LAUSET) ; tonnelier ; le 27.03.1774, il est impliqué dans une rixe avec ses frères Jean et Baptiste (voir les détails à l'article de Jean) ; Cm, le 06.01.1778 avec Marie Madeleine BARRES ; il est alors garçon tonnelier ; elle se constitue en dot 500 livres pour la valeur des meubles, effets, linge, batterie de cuisine et autres choses nécessaires à meubler une maison ; elle a gagné cette somme par son travail en faisant des lessives et autres choses ; le père de la fiancée, Charles BARRES, déclare qu'il a consenti à ces épargnes et renonce à tous droits sur celles-ci ; Louis déclare que ces effets sont bien de la valeur de 500 livres, qu'il les tient à sa disposition et qu'il renonce à toute exception contraire, il les reconnaît sur tous et chacun ses biens, présents et avenir au profit de sa fiancée pour lui être rendus, le cas arrivant ; l'estimation ne comprend pas les hardes et nipes de la fiancée, ni les joyaux qu'elle se réserve par préciput pour augment de dot et gain de survie ; Louis donne à sa fiancée la somme de 50 livres et elle lui donne celle de 25 livres, l'une desquelles payable par les héritiers du prémourant au survivant ; pour l'observation de ces clauses, chacune des parties a obligé ses biens, présents et avenir, soumis à toute rigueur de justice ; l'acte est fait et récité dans la chambre occupée par la fiancée, en présence d'Hilaire VIVARES (ménager) et Jean BOUSQUET (praticien), de Sète, qui signent ; les parties et le père de la fiancée ne savent pas signer ; signent aussi Jacques EUZET aîné et Jacques EUZET, qui doit être le fils de ce dernier (notaire Antoine LARDAT, de Sète) ; x1 Marie Madeleine BARRES, le 10.01.1778, à Sète ; les mariés sont mineurs ; sont témoins : le sacristain, Jean BOUSQUET (indiqué comme commis au bureau des postes, alors qu'il est indiqué comme praticien dans le Cm), Jacques EUZET (jardinier ; il signe, c'est le frère aîné de Louis) et Jacques EUZET, aussi jardinier comme son père (il s'agit du fils de Jacques EUZET aîné) ; les témoins signent ; les parties ne savent pas signer ; le 15.02.1778, ses frères, Jacques et Jean et sa soeur Elisabeth (épouse MAYROIS), faisant pour eux-mêmes et pour leurs frères et soeurs absents, Mathieu, Marie, Jacquette et Baptiste, lui baillent "deux terres champs, partie en luzerne et partie herme, situés a la plage de Frontignan, contenant les deux d'environ sept setérées, confrontant le premier du midi la mer et du nord Catherine THOMAS et le second du midi les dunes de la mer et du nord DOUARCHE" ; ces deux terres font partie de la succession de leur père commun, Jacques EUZET ; le terme du bail est de 5 ans à partir de ce jour, au prix de "96 livres l'année que le fermier payera pour servir à liquider la succession de leur feu père après avoir distrait sur le prix de la ferme, chaque année, les tailles et charges" ; il fera le paiement de cette rente "a chaque jour de la saint Jean qui se trouve le 24 juin" et commencera le 24 juin prochain à payer 99 livres à Marie BOUDON (épouse du notaire soussigné, Antoine LARDAT) que ledit feu EUZET lui devait par obligation ; il emploiera ainsi successivement la rente à payer les dettes de la succession, moyennant quoi il pourra percevoir les fruits et revenus des deux champs en faisant faire les cultures en temps et saisons convenables et entretenir le tout en bon ménager et père de famille ; pour l'observation de ces clauses, les parties ont obligé leurs biens, présents et futurs, soumis à toute rigueur de justice ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jean BOUSQUET (praticien) et Louis DANEL (horloger) de Sète, qui signent avec Jacques EUZET aîné ; les autres parties ne savent pas signer ; enfin, les parties ont convenu que dans le cas où Louis EUZET ne voudrait plus du bail après la première, deuxième ou troisième année, il ne pourra le remettre dans aucun cas à aucun particulier qu'à Jacques EUZET son frère aîné au même pacte et condition (notaire Antoine LARDAT, de Sète) ; c'est ce qui se passe, le 20.08.1778, date à partir de laquelle il cède son bail à son frère Jacques, au même prix, clauses et durée ; Jacques oblige ses biens présents et futurs ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jean BOUSQUET (praticien) et de François ROUSSON fils aîné (bourgeois), de Sète, qui signent avec Jacques EUZET ; Louis ne sait pas signer (notaire Antoine LARDAT, de Sète) ;

le 10.02.1782, il délivre une quittance à son frère aîné, Jacques EUZET, pour avoir reçu de sa part 276 livres 2 sols 6 deniers en argent ; en effet, Louis déclare avoir reçu cette somme pour le loyer de la chambre que Jacques occupe dans sa maison ; cette somme sera "compensée en premier lieu avec 127 livres 7 sols 6 deniers pour l'intérêt de deux années qui finiront le 24 janvier, du capital de 1253 livres 15 sols que ledit EUZET aîné doit audit Louis" et qui concernent la licitation du 24.01.1780, ainsi que 150 livres 15 sols sur ce capital ; le solde dû est donc égal à 1103 livres ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Louis LAFON (négociant) et Jean François ALLEGRE fils cadet, de Sète qui signent avec Jacques EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 19.12.1782, Jacques rembourse 700 livres à Louis pour que celui-ci utilise cette somme dans l'achat d'une maison vendue par Jean Baptiste et Marguerite LAPIERRE ; en effet, dans le même acte que ce remboursement, Jean Baptiste LAPIERRE (bouchonnier à Sète) et sa soeur Marguerite LAPIERRE (épouse d'Honoré GRENIER) lui vendent "une maison située dans l'enceinte, rue dite du père Esperette, aboutissant de la place d'armes à la montagne" ; cette maison est constituée en un appartement au rez-de-chaussée, un second appartement au premier étage et un grenier au dessus ; le prix est de 1200 livres, montant estimé par deux architectes experts, commis amiablement par les parties ; pour ce paiement, Louis devra payer 60 livres pour l'obit annuel et perpétuel dont la maison est chargée par le testament de Pierre BARRAL envers les religieux dits Picpus de la ville ; il payera ensuite 600 livres pour la dot de la veuve d'André LAPIERRE (le frère des vendeurs, décédé ab intestat), pour le chirurgien GELLY et pour d'autres dettes de la succession d'André LAPIERRE ; Louis règle immédiatement 540 livres, en bonnes espèces de cours, somme qui est partagée à égalité entre les deux vendeurs ; la jouissance et possession est du même jour ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Pierre TONDUT et de Jean François ALLEGRE, de Sète, qui signent avec Jean Baptiste LAPIERRE, Jacques EUZET et le notaire ; les autres parties ne savent pas signer (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; à la suite de ce règlement, le solde de ce que son frère Jacques lui doit (suite au partage de 1780) s'élève à 403 livres (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 16.02.1783, son frère Jacques lui paye 453 livres 8 sols pour le loyer de la chambre qu'il occupe dans la maison de Louis (jusqu'à la fin du mois de février) et 420 livres 8 sols pour le solde qu'il lui doit (capital et intérêts), suite au partage de 1780 ; à la suite de ce paiement, Louis lui délivre une quittance définitive ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Pierre TONDUT et de Jean françois ALLEGRE fils cadet, de Sète, qui signent avec Jacques EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 17.02.1783, il paye 88 livres à Jean Baptiste et Marguerite LAPIERRE, suite à la vente de la maison, en décembre 1782 ; il doit encore 300 livres ; l'acte est fait en l'étude où ne signent que les témoins : Pierre Michel SERANNE, bourgeois de Sète, et Louis CAROU, procureur (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ;

le 19.03.1785, Cm avec Catherine PASCAL (patronyme écrit PASCHAL) ; elle se constitue en dot "tous et chacuns ses biens presens et avenir pour etre recouvrés par ledit EUZET sur ses simples quittances contenant reconnaissance" et elle le constitue pour cela son procureur général et irrévocable ; il lui donne 200 livres "a titre d'augment et gain de survie payable par les héritiers dudit EUZET dans l'année de son décès" ; les parties font toutes les soumissions de droit ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jacques FERRIERE (vigneron) et de Jacques REYNARD (tonnelier), de Sète, qui signent avec le notaire et Jacques EUZET ; les parties ne savent pas signer (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; x2 Catherine PASCAL, le 16.04.1785, à Sète ; le plus souvent, appelé simplement Louis dans les actes ; il ne sait pas signer ; le 03.08.1785, il délivre une quittance à son frère Jean EUZET pour une somme de 300 livres en espèces de cours, vérifiées et emboursées ; cette somme correspond au montant que Marie MONTAIGU lui a réservé dans une donation qu'elle fit de ses biens, le 03.11.1777 ; Jean EUZET était chargé de payer cette somme après le décès de la donatrice ; l'acte est fait en l'étude, en présence de François PEYRONNET aîné (menuisier) et de Jean Baptiste FARRAND (tonnelier), de Sète, qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 14.09.1786, il paye 360 livres à la veuve d'André LAPIERRE (qui agit pour elle et pour Jean Baptiste LAPIERRE et Marguerite LAPIERRE, épouse d'Honoré GRENIER) ; ce paiement est fait en raison de la donation prévue à son Cm et vient en déduction de 446 livres 18 sols que Louis EUZET doit à la suite de la vente de la maison, le 19.12.1782 ; il doit donc encore 86 livres 18 sols ; il est aussi rappelé qu'il a payé 212 livres, à la décharge des LAPIERRE, au chirurgien GELLY ; pour effectuer ce paiement des 360 livres, son frère aîné, Jacques EUZET (maître jardinier) lui a prêté 260 livres qu'il s'oblige à lui rembourser dans un an et il lui paye 13 livres d'intérêts ; de plus, en sûreté de l'opérations, Jean Jacques EUZET, son autre frère (tonnelier) se porte caution et s'oblige solidairement pour le remboursement des 260 livres et des intérêts ; l'acte est passé en présence de Guillaume GOUDARD (licencié es droits), de Jullien DUSSOL (praticien) et de Jean Pierre BENEZECH (tonnelier) ; en marge de l'acte, il est indiqué que Jean Baptiste et Marguerite LAPIERRE ont fait quittance à Louis EUZET, devant le notaire Pierre GOUDARD, le 27.02.1787 : il s'agit donc du solde qui s'élève à 86 livres 18 sols (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 05.04.1811, il reconnaît devoir 1227 francs à Etienne MARTINENQ, capitaine de marine au long cours, somme que ce dernier lui a prêté "et en nombre de fois", depuis environ dix ans, "pour fournir à sa subsistance et à celle de sa famille" ; il s'oblige à le rembourser dans les deux ans et MARTINENQ lui accorde de ne pas payer d'intérêts ; en sûreté de la créance, Louis EUZET hypothèque la maison qu'il possède à Sète ; l'acte est passé en présence de Charles BERANGER, principal du collège, et de Pierre BOUGUÉS, professeur de dessin au collège (notaire Pierre BOUSQUET, de Sète) ; ce MARTINENQ a, non seulement aidé financièrement et à plusieurs reprises Louis EUZET, non seulement il n'a pas assorti son prêt du paiement d'intérêts, mais il plus tard admis que Louis EUZET ne le rembourse pas, sa vie durant, et il a accepté le remboursement de 1200 francs seulement par les enfants de Louis EUZET, le 25.12.1825 (il s'est donc comporté en véritable bienfaiteur de cette famille) ; le 08.10.1825, il donne à titre de bail à loyer à son fils Charles "une maison qu'il possède dans la ville de Cette à la rue Lardat qui se compose d'une chambre au premier étage et d'une pareille au rez de chaussée, plus un grenier par dessus. Ce bail à loyer est fait pour le terme de trois ans à dater d'aujourd'hui pour le prix de 126 francs par an." En fait, il déclare qu'il a déjà été payé parce qu'il "a reçu de son dit fils la nourriture et l'entretien de sa personne pendant cinq années consécutives" En conséquence de quoi, il lui fait quittance pour cette location, "à condition qu'il entretiendra la dite maison louée de toutes réparations locatives et qu'il l'habitera" ; l'acte est fait dans cette maison, en présence de Jean Antoine François BEAUMELLE (instituteur primaire) et de Pierre Antoine CARIER (scieur de long) qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Jacques LAURENS, de Sète) ; cela fait donc cinq ans qu'il est malade et que son fils Charles s'occupe de lui ; il décède le lendemain ; + 09.10.1825, à Sète.

-
Jacquette (fa Jacques et Cécile PORTALES) ° 31.05.1755, à Sète ; b 02.06.1755 (le patronyme est écrit LAUSET) ; x François PEYRONNET, le 11.02.1777, à Sète (mineure à son mariage) ; les témoins sont Blaise DUGAST (tonnelier), Etienne TAURIAC (maçon), Charles BLAQUIERE (maître écrivain) et Philippe PAGES (boulanger) qui signent ; les époux ne savent pas signer ; Cm, le 30.07.1777 ; Jacques EUZET a donné à sa fille 200 livres qui correspondent à l'estimation des effets, meubles et linge que François PEYRONNET reconnaît avoir reçus ; il assure cette somme sur ses biens présents et futurs au profit de son épouse pour lui être rendue si le cas arrivait ; Jacques EUZET donne aussi à Jacquette le huitième des biens qui seront délivrés à sa mort et dont il donnera la description ; ce huitième pourra être d'une valeur de 800 livres ; les parties contractent toutes les obligations de droit ; fait et lu en l'étude, en présence de Guillaume JULIAN et Julien DUSSOL, habitants de Sète qui signent avec le notaire (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 15.02.1778, avec ses frères et soeurs, elle loue deux terres champs à Louis EUZET, son frère (notaire Antoine LARDAT, de Sète - détails à l'article de Louis) ; appelée "Jacobine" le 01.11.1789 pour le baptême d'un de ses fils ; + 24.09.1792 ("âgée de 36 ans"), à Sète (le registre indique "Jeanne" au lieu de "Jacquette")

-
Jean Baptiste (fs Jacques et Cécile PORTALES) ° 23.06.1757, à Sète ; b 24.06.1757 ; dans l'acte de baptême, son patronyme est d'abord écrit LAUZET mais c'est surchargé pour obtenir EUZET ; par contre, le nom du père est écrit Jacques LAUSET, le parrain est Jacques LAUSET et il y a une signature Jacques LAUZET (on peut en conclure que la famille avait conscience que la bonne graphie était EUZET, malgré l'habitude de s'appeler LAUZET, que l'on pouvait aussi écrire LAUSET) ; le 27.03.1774, il est impliqué dans une rixe avec ses frères Jean et Louis (voir les détails à l'article de Jean) ; le 15.02.1778, avec ses frères et soeurs, il loue deux terres champs à Louis EUZET, son frère (notaire Antoine LARDAT, de Sète - détails à l'article de Louis) ; x Madeleine CONDAMINE (parfois écrit CONDAMINES), le 29.07.1780, à Gignac ; "résidant depuis environ cinq ans à Gigniac" quand il se marie ; sont présents au mariage, Mathieu FAUQUIER, "maître cordonnier, son curateur a conseil", Antoine BONNIOL (cordonnier de Gignac), Laurens FARRIÈRE (maître cordonnier), et Jacques PORTALES (tisserand) et Mathieu FAUQUIER (bourrelier) ; il signe (tantôt seulement EUZET, tantôt B. EUZET) ; travailleur de terre, brassier ; le 27.07.1782, il demeure toujours à Gignac et est indiqué comme travailleur ; il déclare avoir reçu de son frère Jean Jacques (tonnelier à Sète), "la somme de 788 livres 1 sol, scavoir cy devant 144 livres en deux fois suivant ses quittances privées qu'il lui a rendues comme devenant inutiles et presentement 644 livres 1 sol en bonnes especes de cours" ; vérifiée et emboursée, cette somme représente 46 livres 6 sols en paiement du solde des intérêts estimés jusqu'à ce jour du capital de 1241 livres 15 sols que son frère lui doit pour sa "portion huitième" des biens délaissés par leur père, suivant l'acte de licitation du 24.01.1780 (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) et 741 livres 15 sols, acompte dudit capital, ce qui réduit le solde à 500 livres, à raison de 5 % d'intérêt ; son frère pourra se libérer par anticipation à condition de le prévenir 15 jours à l'avance ; l'acte est fait en l'étude, en présence de François LAVAUD et de Jean François ALLEGRE fils cadet, de Sète, qui signent avec Jean Baptiste (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 26.04.1786, il demeure toujours à Gignac et est indiqué comme travailleur ; il déclare avoir reçu de son frère Jean Jacques (tonnelier à Sète), "825 livres scavoir en deux fois 300 livres suivant des quittances privées qu'il lui fournit, le 27.03.1785 et 16.02.1786, l'une de 200 livres et l'autre de 100 livres, que ledit Jean baptiste a reconnues et que son dit frère lui a rendues comme demeurant inutiles et 525 livres en especes de cours et réellement délivrées par ledit Jean Jacques EUZET, retirées et emboursées par ledit Jean Baptiste" ; ces sommes représentent 500 livres de reste de sa portion de succession de Jacques EUZET, leur père, selon le règlement du 27.07.1782 et 300 livres de la donation que lui a faite Marie MONTAIGU dite ROCOUR (notaire LARDAT, de Sète), plus 25 livres d'intérêts estimés par les parties ; Baptiste donne quittance pour tout ce qui lui était dû par son frère Jean ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Guillaume GOUDARD (licencié es droit) et Jean TORQUEBIAU (maître cordonnier), de Sète qui signent avec lui (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; veuf et domicilié à Sète quand il meurt ; + 06.05.1810, à Sète ; il est probablement mort à l'hospice car l'un des deux déclarants est secrétaire de l'hospice de Sète. Gignac

La signature de Jean Baptiste EUZET
(le 10.03.1793, à la naissance de son fils Jacques)


- Barthélemy (fs Jacques et Cécile PORTALES) ° 14.11.1760, à Sète ; b 16.11.1760, paroisse St Louis ; p : Barthélémi BUFAR (c'est le même qui assiste au mariage de Jacques et de Marie MONTAIGU, le 27.08.1761, son patronyme étant alors écrit BUFFARD et il signe BUFARD) ; travailleur de terre ; x Marie MASSEL, le ?, à ? ; ce mariage est indiqué quand leur fille Catherine décède, le 30 nivôse an XIII (20.01.1805), à Sète, "rue Lardat" (acte du 1er pluviôse an XIII) ; à cette date, il est lui-même décédé et sa veuve est domiciliée à Sète ; le nom de celle-ci est plutôt écrit MASSOL mais l'étude des actes de Sète montre qu'il n'y a que des MASSEL qui sont en nombre important, au moins depuis le début du XVIIIe siècle ; Catherine est âgée de 3 ans et 6 mois mais sa naissance ne se trouve pas sur Sète et il n'y a pas, non plus, le mariage de Barthélémy qui a dû se passer dans le lieu d'origine de Marie MASSEL ; le décès de Barthélémy reste aussi absent sur Sète ; le plus étonnant est qu'il ne soit pas signalé dans les actes qui concernent tous ses frères et soeurs vivants (le testament du 14.09.1774, le bail du 15.02.1778, le partage du 24.01.1780) or, le mariage avec cette Marie MASSEL ne peut avoir été conclu en 1774 dans l'année de ses 14 ans ! Le mystère est complet (d'autant que la publication de mariage ne se trouve pas dans le registre convrant les années 1801-1810, alors que la naissance de sa fille est supposée se passer en 1802).



Génération 3 :

1/ La descendance de Jacques EUZET et de Claire GALIBERT

Génération3-GALIBERT

-
Jacques (fs Jacques et Gracie SERANE) ° 19.11.1760, à Sète ; b 22.11.1760, p : Jacques AUSET (son grand-père), m : Marguerite SERANE (en marge, le patronyme est écrit EUSET), le père signe ; jardinier ; x Elisabeth FARRAND, le 27.04.1784, à Gignac ; au mariage, assistent Jacques EUZET (son père), Joseph LEQUES (tonnelier de Sète), Antoine FARRAND (frére de l'épouse) et Antoine GOUTES (de Gignac) ; il signe Jacques EUZET ; le 24 ventôse an II (14.03.1794), avec son frère Honoré, il achète à Louis BESSIERE, "une pièce de terre vigne dont la majeure partie a été renouvellée depuis trois ans sur laquelle il reste dix sept olliviers" ; cette terre contient 6 séterées 3 quartons ; elle est située "au pied de la montagne" et confronte, "du côté du nord Jean ARNAUD du mas neuf et les héritiers de feu François GRENIER, le chemin public au milieu" ; le prix est de 4000 livres ; les acquéreurs payent 1500 livres en monnaie à Catherine Antoinette BESSIERE (fille de Louis, pour la somme qu'il lui doit) et 1500 livres à Louis BESSIERE, "en assignats sur les biens nationaux ayant cours" ; les 1000 livres restantes sont dues à Jeanne Antoinette RECOULY, épouse de Louis BESSIERE, compte tenu de leur contrat de mariage ; le dépôt de ces 1000 livres ne produira pas d'intérêts, attendu que les acquéreurs le tiendront à sa disposition ; Louis BESSIERE hypothèque ses biens présents et futurs ; la jouissance est du même jour ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Jean TARQUEBIAU (cordonnier) et Jean BAILLE (plâtrier) qui signent avec BESSIERE et Jacques EUZET ; Honoré EUZET et Catherine Antoinette BESSIERE déclarent ne savoir signer (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 17 messidor an II (05.07.1794), Jeanne RECOULY (veuve de Louis BESSIERE), déclare qu'elle a reçu de Jacques et Honoré EUZET 1000 livres "en assignats ayant cours de monnoye sur les biens nationaux", en paiement de sa dot "que son feu mari lui devoit et qu'il avoit laissé au pouvoir des dits frères EUZET" sur le prix de la vente du 14.03.1794 ; la somme est retirée et emboursée devant le notaire et les témoins (Jean TORQUEBIAU et Louis PASTRE, de Sète) qui signent ; Jacques EUZET représente son frère Honoré, absent (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 30 pluviôse an III (18.02.1795), avec son frère Honoré, il achète aux héritiers d'André CHAUVAIN "un champ qu'ils possèdent sur la plage au dessus de la chaussée de la Peyrade" ; la contenance est de 10 séterées 3 quartons 9 dextres 1/4, " compris la passe qui est submergée et forme une flaque d'eau" ; le prix est de 6500 livres, "prix de la dernière offre faite par les affiches que les vendeurs ont fait apposer" ; 5/6ème des paiements sont effectués immédiatement ; il y aura un intérêt de 5 % l'an jusqu'au règlement du solde ; les deux frères s'obligent solidairement et hypothèquent leurs biens ; l'acte est fait en l'étude ; tous signent sauf Honoré EUZET qui ne sait pas signer (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 11 prairial an III (30.05.1795), avec son frère Honoré, il achète à André Fulcrand DOUARCHE (tonnelier à Sète), "un champ situé sur la plage à l'est de la commune, au midi du grand chemin" ; la contenance est de 5 séterées ; "il confronte du midi les dunes de la mer, les héritiers de Jean EUZET et les acquéreurs" ; le prix est de 6300 livres qui ont été payées avant l'acte ; la possession est du même jour ; ils obligent leurs biens ; l'acte est fait en l'étude en présence d'Esprit FILLE (boulanger) et de Pierre MAS (fournier), de Sète ; tous signent sauf Honoré EUZET qui ne sait pas (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 26 vendémiaire an V (17.10.1796), Joseph CASTANIER vend (une terre ?) à Jacques et Honoré EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète ; indiqué dans la quittance du 05.01.1806 - à compléter) ; le 26 vendémiaire an VI (17.10.1797), leur cousine Claire EUZET, libre en l'exercice de ses droits, vend à ses cousins, jardiniers, Jacques et Honoré EUZET, la moitié d'un champ qu'elle posséde sur la plage dite de Frontignan, comme succédant unique à feu Jean Jacques EUZET son père (l'acte venant de la succession de son ayeul, Jacques EUZET, suivant l'acte de licitation du 24.01.1780) ; la contenance est d'"une setterée 34 dextres un huitième", confrontant du nord et de l'est les requérants pour le champ qu'ils ont acquis de DOUARCHE, du couchant les mêmes et leur frère pour l'autre moitié du même champ, et du sud les dunes de la mer ; le prix est de "400 livres, à raison de 275 livres la setterée", d'après l'estimation faite par les experts Martin POUGET et Jean Pierre LUSSOL, cultivateurs, amiablement commis par les parties ; la somme est payée en écus et monnaie d'argent ; une quittance est délibrée ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Joseph SOUCHON et François PUISSANT, perruquiers de Sète qui signent avec la venderesse et Jacques EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 18 brumaire an VI (16.11.1797), Jean Joseph MARTINENQ aîné (négociant (pour lui et au nom de ses frère et soeur) et Jean Pierre PEYRONNET (menuisier), héritiers de Marie Marguerite MARTINENQ, de Sète, vendent à Jacques et Honoré EUZET, un champ qu'ils possèdent sur la plage, à l'est de cette île, provenant de l'héritage de leur oncle SALAGER ; la contenance est d'environ 4 setterées (mesure de Frontignan), confrontant du nord au grand chemin ; le prix est de 1000 francs payés à l'instant par les acquéreurs, en numéraire métallique ; le prix est fixé d'un commun accord, compte tenu du temps présent et de l'état d'inculture du champ, en friche depuis environ 6 ans ; sur le prix, 3/4 vont à MARTINENQ et 1/4 à PEYRONNET (représentant son épouse) ; une quittance est délivrée ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jean Noël FOREST aîné et Jean REDIER aîné, de Sète, qui signent avec Jacques EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 6 germinal an VI (26.03.1798), avec son frère Honoré, il paye 73 livres 15 sols à Barbe CASTANIER (fille majeure) ; cette somme représente 68 livres 14 sols pour la portion de la vente consentie aux deux frères le 26 vendémiaire an V (17.10.1796) devant le notaire Pierre GOUDARD, plus 5 francs pour les intérêts échus jusqu'à ce jour ; une quittance est délivrée ; elle déclare qu'elle fera ratifier et confirmer ladite vente, en tant que de besoin ; l'acte est fait en l'étude, en présence de MALLIÉ (ancien traiteur) et d'Ambroise DRUS fils (traiteur), de Sète, qui signent avec Jacques EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 17 thermidor an VI (04.08.1798), Antoine emprunte 100 francs à ses deux frères, Jacques et Honoré ; il s'oblige de leur rendre cette somme dans trois ans à compter de ce jour et de leur en payer l'intérêt, à raison de 5 %, à la fin de chaque année, sans retenues ; pour cela, il hypothèque ses biens présents et futurs ; l'acte est fait dans l'étude, en présence de Benoît CULLINEL (tonnelier) et Jean Baptiste BOUSSUGE (boulanger), de Sète, qui signent avec Jacques EUZET ; Antoine et Honoré ne savent pas signer ; Jacques est seul présent (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ;

le 6 frimaire an XII (28.11.1803), Jean Louis ARTAUD oncle lui baille à ferme pour 5 ans, à demi fruits, son domaine qui comprend "la joncasse" (notaire Pierre GOUDARD, de Sète - indiqué dans la quittance du 13.10.1805) ; le 5 fructidor an XIII (23.08.1805), Louis SEZARY aîné (marchand de Sète) qui "faisant la déclaration de command qu'il s'est réservée, a de son gré déclaré que c'est de l'ordre, pour le compte et des deniers du sieur Jacques EUZET aîné", agriculteur propriétaire à Sète, ici présent et acceptant, qu'il a fait ce jour l'achat de 148 ares ou 6 setterées, champ et vigne, du sieur Jean Louis ARTAUD l'oncle, par contrat passé devant le notaire Pierre GOUDARD ; en conséquence, il déclare "qu'il n'a rien à prétendre audit achat et consent, en conséquence, que le sieur EUZET en fasse et disposer comme bon lui semblera" ; l'acte est fait en l'étude, en présence de François LAYDET (menuisier) et Jean Antoine TEISSAC (cordonnier) qui signent avec les parties (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 21 vendémiaire an XIV (13.10.1805), il paye à Joseph CAVALLIER et Joseph SAVY (cultivateurs, à Sète), 300 francs en pièces d'argent ayant cours "pour le prix du résiliement et retrocession qu'ils consentent au profit du sieur EUZET à concurrence de 148 ares" ou 6 setterées du champ et vigne dite la joncasse que lui a vendu sous le nom du sieur SEZARY, le 5 fructidor dernier, terre appartenant à Jean Louis ARTAUD oncle, "faisant partie du domaine que ce dernier lui a affermé pour 5 années à demi fruits, évaluée 1600 francs année commune suivant le bail consenti le 6 frimaire an XII devant nous notaire dont il reste à échoir 3 années à compter du 6 frimaire prochain" ; la prise de possession se fera après la vendange pendante "comme si ledit bail et ferme n'avait jamais existé et jouir de la dite portion de propriété au passage d'une charrette sur ce qui reste de la même pièce au sieur ARTAUD" ; le bénéfice annuel est de 30 francs, déduction faite des travaux personnel ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jacques GRAVE (tonnelier) et Jean MOLLE (jardinier) qui signent avec Jacques EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 8 frimaire an XIV (29.11.1805), Jean Louis ARTAUD l'oncle, en présence de ses fermiers du mas neuf, Joseph CAVAILLÉ et Joseph SAVY, vend à Jacques EUZET aîné, présent et acceptant, "le restant de son champ et vigne de la joncasse, terroir de ladite ville, contenant un hectare ou environ", confrontant du nord le vendeur et le sieur VINCENT aîné, le chemin de la glacière au milieu, de l'est le chemin de la ville à la campagne de l'acquéreur, de l'ouest les héritiers des frères PERIER ; le prix est de 4000 francs qu'ARTAUD déclare avoir reçus ; une quittance est délivrée ; l'acte est fait dans la métairie du mas neuf, en présence de Louis Henri TUDESQ aîné (rentier) et Jean Baptiste PALANQUE fils (maître plâtrier), de Sète, qui signent avec les parties (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 05.01.1806, avec son frère Honoré, il paye 79 francs 5 centimes en espèces à Françoise SALES (veuve de Joseph CASTANIER) et à ses trois enfants vivants, André Castanier, Marguerite Barbe CASTANIER et Barbe CASTANIER ; cette somme vient en paiement de 68 francs 75 centimes que Jacques et Honoré avaient retenu pour la portion qui concernait Antoine CASTANIER (décédé à la suite de l'expédition d'Egypte où il avait embarqué sur un vaisseau de l'Etat) ; cette créance correspond au prix d'une vente faite par Joseph CASTANIER, le 26 vendémiaire an V (17.10.1796) ; la veuve CASTANIER et ses enfants ratifient et confirment cette vente ; une quittance est délivrée ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Barthélémy CARBONEL (instituteur) et de Louis AUDOUIN, qui signent avec Jacques EUZET ; les autres parties ne savent pas signer (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 21.02.1807, il paye 196,85 francs à Elisabeth LAURENS (veuve de Pierre ANDRAU) pour l'intérêt annuel du prêt de 1806 ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'André MERLY (cordonnier) et de François GRANIER (travailleur de terre), de Sète qui signent avec Jacques EUZET ; la veuve ANDRAU ne sait pas signer (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète) ; le 19.02.1808, il paye 196,85 francs à Elisabeth LAURENS (veuve de Pierre ANDRAU) pour l'intérêt annuel du prêt de 1806 ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'André MERLY (cordonnier) et de Pierre Louis MAURIN (ancien boulanger), de Sète qui signent avec Jacques EUZET ; la veuve ANDRAU ne sait pas signer (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète) ; le 26.01.1806, avec son frère Honoré, il prête à Françoise VIDAL, veuve GRAND, de Sète, une somme de 71 francs ; elle s'oblige à les leur rendre dans un an à compter de ce jour "et plus tôt si elle vend la maison qu'elle possède au quartier haut de cette ville, laquelle maison elle hypothèque pour la sûreté de la dette dudit acte" ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Jacques VACHIER (marchand) et de Guillaume CHARRA (propriétaire), de Sète, qui signent avec Jacques EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 20.02.1806, il emprunte 2625 francs à Elisabeth LAURENS, veuve de Pierre ANDRAU, avec un intérêt de 7,5 % ; elle agit comme tutrice de ses trois enfants mineurs, François, Jeanne et Françoise ANDRAU, en présence de Pierre Louis MAURIN, adjoint à la tutelle ; la somme vient de la vente de la barque de canal laissée par son époux et vendue à Antoine VERNEDE par la voie des enchères ; Jacques EUZET s'engage à payer par tiers à chacun des enfants à mesure qu'ils auront atteint l'âge de majorité et, plus tôt, aux deux filles si elles se marient avant, avec le consentement de leur mère et en la forme prescrite par la loi (à condition d'être prévenu trois mois à l'avance par écrit) ; il s'engage aussi à payer à ladite veuve l'intérêt du capital, à la fin de chaque année, sans déduction ou retenue d'aucune des contributions créées ou à créer ; en sûreté, "il hypothèque spécialement le champ et vigne qu'il a acquis du sieur ARTAUD dans la section D de la ville, lieu dit la Joncasse" ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jacques BENEZECH père (ancien maréchal-ferrant) et Louis LAMAYOU (laboureur) de Sète, qui signent avec Louis MAURIN et Jacques EUZET ; Elisabeth LAURENS ne sait pas signer (notaire Pierre GOUDARD, de Sète).

Le 18.10.1806, a lieu la cessation d'indivision avec son frère Honoré (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; en effet, il est rappelé "qu'ils n'ont pas cessé de vivre en commun ou de continuer, depuis la mort de leurs père et mère Jacques EUZET et Gracie SERANNE, qu'au décès de celle-ci ils se sont mis en possession des biens laissés par l'un et l'autre de leurs ascendants" ; l'acte rappelle ensuite l'accord passé avec leur frère Antoine sur sa part dans la succession de leurs parents (le 22 Germinal an XI = 12.04.1803, notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; l'indivision concerne aussi "d'autres propriétés qu'ils ont acquis de compte a demi" ainsi que deux jardins tenus en ferme : le premier, "le grand jardin, lavoirs et dépendances situé en la présente ville, appartenant au sieur Clémens Henri BOSC qui leur a renouvellé le bail" pour 6 ans 9 mois qui finiront le 01.11.1808 (le 13 Ventôse an VIII, notaire Pierre GOUDARD, de Sète) et le second, "par acte privé" fait par Jean Antoine POUTINGON qui leur a arrenté son jardin et ce qui en dépend à Sète pour 9 ans 2 mois, qui finiront à la Toussaint de l'an 1813 (le 14 Fructidor an XI, notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; ils déclarent donc "que ne voulant plus cohabiter et vivre en commun, ils doivent faire cesser l'indivision de leurs biens et la jouissance des dits baux à ferme" ; ils conviennent "que leur société tacite est et demeurera dissoute le dernier du présent mois d'octobre ; qu'incessamment ils se partageront en deux portions égales les effets, meubles, cabaux et denrées leur appartenant ; que le 1er novembre prochain ils se sépareront" ; Jacques logera dans le maisonnage dépendant de POUTINGON et aura la jouissance de son jardin jusqu'à la fin du bail ; Honoré demeurera logé dans le maisonnage de BOSC et il jouira de son jardin jusqu'à la fin du bail ; chacun acquitera la rente le concernant ; en ce qui concerne les propriétés, Jacques aura "les deux champs situés sur la plage de l'est de la ville" ; l'un est entre les dunes de la mer et le grand chemin formé de plusieurs parties contigues (désignées dans l'acte de licitation du 24.01.1780 et dans les contrats d'achat des 11 Prairial et 26 Vendémiaire an V et 26 Vendémiaire an VI, consentis par André Fulcrand DOUARCHE, les enfants de Joseph CASTANIER et Claire EUZET - notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; l'autre est dit le grand champ sur la même plage entre les deux chaussées de la propriété, le rivage de la mer et le rivage de l'étang (acquis des enfants d'André CHAUVAIN, le 30 Pluviôse an III - notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; de son côté, Honoré aura "la maison ciel ouvert et hangar sis en la présente ville section A première ou ancienne tenant du nord à la maison des enfants de Joseph LAMAYOU, de l'est au sol ouvert de Claire EUZET femme CALAS, du sus aux ayant cause de Pierre ESPITALIER et de l'ouest a la rue Saint Louis" ; la maison comprend aussi deux foudres qui devrait revenir à Jacques et que celui-ci cède à Honoré pour 240 francs "pour ne pas les déplacer du cellier de ladite maison" ; Honoré aura un grand champ sur la plage près la ville, confrontant le rivage de l'étang (acquis le 25 Brumaire an XI de Pierre LAPIERRE, notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; enfin, Honoré aura un autre champ près la plage, longeant le grand chemin du pont de la Peyrade au côté du midi (acquis le 18 Brumaire an VI des frères et soeurs MARTINENQ, comme héritiers de leur oncle Pierre SALAGER - notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; Jacques et Honoré se démettent de ces propriétés dès ce jour ; l'accord est convenu moyennant la somme de 900 francs "savoir 660 francs par retour de soulte de l'excédent de valeur du lot assigné à Honoré et 240 francs pour le prix convenu du grand tonneau que l'ainé a cédé au cadet" ; Honoré s'engage à payer cette somme à son frère dans deux ans, sans intérêt, à compter de ce jour ; de son côté, Jacques continuera à jouir pendant 18 mois de la chambre au midi de la maison (valeur de cette jouissance : 75 francs, compris dans le règlement) ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Pierre BAILLE (ancien boulanger) et d'Antoine RAT (ferblantier) qui signent avec Jacques EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète).

Le 11.01.1807, avec son frère Honoré et trois autres habitants de Sète, ils font chacun l'avance d'une somme de 600 francs, soit 3000 francs au total, qu'ils ont "déclaré déposer (chez le notaire) pour servir à trouver un ou plusieurs remplaçants des enfants des comparants qui pourraient éprouver le sort et être tenus de partir" (à l'armée) ; l'acte prévoit toutes les situations pour cette indemnité de remplacement (somme insuffisante, somme suffisante mais pas entièrement dépensée, le processus de remplacement si le tirage au sort des enfants était défavorable pour l'un d'eux, la durée de cet accord, le cas où il y aurait l'exemption pour l'un des enfants) ; l'acte est fait en l'étude, en présance de François JOURDAN (négociant) et de Jean AFFRE (marchand) ; Jacques EUZET signe avec deux autres membres de l'accord (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète) ; le 21.02.1809, il paye 196,85 francs à Elisabeth LAURENS (veuve de Pierre ANDRAU) pour l'intérêt annuel du prêt de 1806 ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jacques ISSALENC (perruquier) et d'André MERLY (cordonnier) qui signent avec Jacques EUZET ; la veuve ANDRAU ne sait pas signer (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète) ; le 12.10.1815, dans son testament, Antoine GRÉS le désigne comme tuteur de ses quatre enfants mineurs, Antoine, Thérèse, Anne et Emilie GRÉS (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète) ; comme tuteur (pour les deux enfants encore en vie, Emilie et Thérèse GRÉS), le 21.09.1818, avec Thérèse GRÉS (autorisée et assistée par son mari), il remet à titre de bail à ferme à Jean GRÉS (cultivateur à Pomérols), deux terres à Pomérols, pour 5 ans, au prix de 30 francs par an ; l'acte est passé en l'étude, en présence de RIEUNIER père (tailleur d'habits) et Jacques ISSALENE (perruquier) qui signent avec Jacques EUZET ; les autres parties ne savent pas signer (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète) ; le 04.01.1819, Marianne PAGÉS, épouse de Pierre BERAIL, délivre à Jacques EUZET une quittance après son paiement de 60 francs ; il a fait ce paiement en qualité de "tuteur et liquidateur administrateur de la puissance et biens des enfants de feu Antoine GRÉS" ; ces 60 francs représentent 1/5ème des 300 francs qu'Antoine GRÉS fut délégué de payer aux enfants de feu Pierre PAGÉS ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Jacques ISSALENE (perruquier) et d'Alexandre MOLLE (tailleur d'habits) qui signent avec Jacques EUZET et Pierre BERAIL ; la dame BERAIL ne sait pas signer (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète) ; le 23.04.1820, a lieu la reddition du compte de tutelle pour Thérèse GRÉS ; l'acte est fait en l'étude, en présence de deux huissiers de Sète, Alexis DUPUY et Guillaume AGOUST (notaire Jacques LAURENS, de Sète) ; après examen de ces comptes, le 05.05.1820, Jacques EUZET paye le reliquat de 233,74 francs à Thérèse GRÉS, qui lui en fait quittance ; suivent les mains levées et la radiation des hypothèques ; l'acte est fait en l'étude, en présence de deux huissiers de Sète, Alexis DUPUY et Guillaume AGOUST (notaire Jacques LAURENS, de Sète).

La signature de Jacques EUZET, le 01.09.1819
(les deux traits parallèles devant le E en font partie)

il fait son testament, le 07.09.1825 ; il est indiqué comme propriétaire foncier et il dicte au notaire : " Je donne et lègue à mes deux fils Antoine EUZET l'aîné et Jacques Honoré EUZET le cadet, le quart de tous les biens que je laisserai à l'époque de mon décès et ce par préciput et hors part. Je veux que lors du partage de mes biens, mes deux fils que je viens de nommer fassent entrer dans leur portion le jardin, le maisonage et ses dépendances et les vignes, qui sont contigues, et que entre deux ils le partagent ledit immeuble comme suit : il sera tiré une ligne droite qui passera par le milieu du portail du maisonage et qui partira du chemin qui va de Cette aux métairies et qui ira aboutir à l'autre extrémité du terrain du côté de la montagne. Tout le terrain qui sera entre cette ligne divisoire et la propriété de monsieur AURIOL entrera dans la portion de Jacques Honoré mon fils cadet, et l'autre portion appartiendra à Antoine mon fils aîné. Il sera fait par des experts que tous mes enfants nommeront amiablement, une évaluation de tous mes biens, et principalement du jardin, et mes deux fils susnommés rapporteront à la masse de ma succession tout ce qui exédera leur portion héréditaire et le huitième que je leur lègue à chacun par le présent testament." Il lègue ensuite à son épouse la jouissance de la moitié des biens qu'il laissera, cette jouissance devant d'abord être prise sur le quart délégué par préciput et hors part ; l'acte est fait en présence de FIGARET aîné cadet (marchand de fer), Paul BENEZECH (docteur en chirurgie), Pierre CAPELLE (tonnelier) et Jean Baptiste SALANQUE (maître plâtrier) qui signent avec le testateur (notaire Jacques LAURENS, de Sète) ; Cm, le 11.09.1825 (notaire Antoine PONS, de Gignac, selon le partage du 18.05.1832 mais l'année paraît tout à fait improbable - à vérifier) ; + 25.03.1832, à Sète ; dans le partage du 18.05.1832 (notaire Jacques LAURENS, de Sète), ses enfants cohéritiers se partagent ses biens : 1/ un jardin dit la Joncasse, à Sète (section B, n° 1887, 1888, 1888 bis, 1889, 1890, "confrontant de l'est le chemin du mas neuf à Cette, au sud et à l'ouest mon sieur AURIOL et au nord le chemin de la glacière", pour un total de 18.750 francs), 2/ trois champs contigus à Sète (section A, n° 156, 156 bis, 157, "confrontant du nord un chemin qui le sépare de la verrerie, à l'est la plage, à l'ouest appartenant aux héritiers ROMIEU, à l'ouest DAUPHIN et DUMAI", pour un total de 2.400 francs), 3/ un champ, à Sète (section A, n° 164, 164 bis, "confrontant au nord les héritiers ROMIEU, de l'est la plage, du nord CAVALIER et de l'ouest DAROLLES", le tout pour 200 francs), 4/ deux petits champs contigus, à Sète (section A, n° 174, "confrontant au nord CAVALIER, de l'est la plage, du sud MEYROI et DAUPHIN, à l'ouest Jacques EUZET, cousin des parties", le tout pour 400 francs), 5/ une vigne, à Sète (section B, n° 1690, à la plaine St Joseph, "confrontant au nord une vigne appartenant à la société MOULIN, à l'est Hilaire VIVARES, au sud Joseph BENEZECH, à l'ouest le chemin des métairies ou St Joseph", le tout pour 1300 francs), 6/ deux champs contigus, à Frontignan, situés dans la plage, "confrontant au nord LAMAYOUX, à l'est la mer, au sud ESPITALIER et à l'ouest, l'étang, chemin entre d'eux", le tout pour 1200 francs ; 7/ les "herbes du jardin que le sieur EUZET père tient en ferme sans acte écrit", pour un montant de 1650 francs ; 8/ les objets mobiliers pour un montant de 1198 francs ; le total des biens est évalué à 28598 francs. Gignac

- Honoré (fs Jacques et Gracie SERANE) b 22.11.1762, à Sète ; il a un enfant naturel d'Anne COSTE, le 08.11.1783 ; l'acte est du 9, dans lequel il est marqué qu'Honoré EUZET "a reconnu que cet enfant était provenu de ses oeuvres" ; x Marie PELUF, le 06.02.1787 ; il ne sait pas signer ; jardinier ; le 24 ventôse an II (14.03.1794), avec son frère Jacques, il achète à Louis BESSIERE, "une pièce de terre vigne dont la majeure partie a été renouvellée depuis trois ans sur laquelle il reste dix sept olliviers" (pour plus de détails, voir l'article de son frère, Jacques EUZET) ; le 17 messidor an II (05.07.1794), Jeanne RECOULY (veuve de Louis BESSIERE), déclare qu'elle a reçu de Jacques et Honoré EUZET 1000 livres "en assignats ayant cours de monnoye sur les biens nationaux", en paiement de sa dot (pour plus de détails, voir l'article de son frère, Jacques EUZET) ; le 30 pluviôse an III (18.02.1795), avec son frère Jacques, il achète aux héritiers d'André CHAUVAIN "un champ qu'ils possèdent sur la plage au dessus de la chaussée de la Peyrade" (pour plus de détails, voir l'article de son frère, Jacques EUZET) ; le 11 prairial an III (30.05.1795), avec son frère Jacques, il achète à André Fulcrand DOUARCHE (tonnelier à Sète), "un champ situé sur la plage à l'est de la commune, au midi du grand chemin" (pour plus de détails, voir l'article de son frère, Jacques EUZET) ; le 26 vendémiaire an V (17.10.1796), Joseph CASTANIER vend (une terre ?) à Jacques et Honoré EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète ; indiqué dans la quittance du 05.01.1806 - à compléter) ; le 26 vendémiaire an VI (17.10.1797), leur cousine Claire EUZET, libre en l'exercice de ses droits, vend à ses cousins, jardiniers, Jacques et Honoré EUZET, la moitié d'un champ qu'elle posséde sur la plage dite de Frontignan, comme succédant unique à feu Jean Jacques EUZET son père (l'acte venant de la succession de son ayeul, Jacques EUZET, suivant l'acte de licitation du 24.01.1780) ; la contenance est d'"une setterée 34 dextres un huitième", confrontant du nord et de l'est les requérants pour le champ qu'ils ont acquis de DOUARCHE, du couchant les mêmes et leur frère pour l'autre moitié du même champ, et du sud les dunes de la mer ; le prix est de "400 livres, à raison de 275 livres la setterée", d'après l'estimation faite par les experts Martin POUGET et Jean Pierre LUSSOL, cultivateurs, amiablement commis par les parties ; la somme est payée en écus et monnaie d'argent ; une quittance est délibrée ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Joseph SOUCHON et François PUISSANT, perruquiers de Sète qui signent avec la venderesse et Jacques EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 18 brumaire an VI (16.11.1797), Jean Joseph MARTINENQ aîné (négociant (pour lui et au nom de ses frère et soeur) et Jean Pierre PEYRONNET (menuisier), héritiers de Marie Marguerite MARTINENQ, de Sète, vendent à Jacques et Honoré EUZET, un champ qu'ils possèdent sur la plage, à l'est de cette île, provenant de l'héritage de leur oncle SALAGER ; la contenance est d'environ 4 setterées (mesure de Frontignan), confrontant du nord au grand chemin ; le prix est de 1000 francs payés à l'instant par les acquéreurs, en numéraire métallique ; le prix est fixé d'un commun accord, compte tenu du temps présent et de l'état d'inculture du champ, en friche depuis environ 6 ans ; sur le prix, 3/4 vont à MARTINENQ et 1/4 à PEYRONNET (représentant son épouse) ; une quittance est délivrée ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jean Noël FOREST aîné et Jean REDIER aîné, de Sète, qui signent avec Jacques EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 6 germinal an VI (26.03.1798), avec son frère Jacques, il paye 73 livres 15 sols à Barbe CASTANIER (fille majeure) ; cette somme représente 68 livres 14 sols pour la portion de la vente consentie aux deux frères le 26 vendémiaire an V (17.10.1796) devant le notaire Pierre GOUDARD, plus 5 francs pour les intérêts échus jusqu'à ce jour ; une quittance est délivrée ; elle déclare qu'elle fera ratifier et confirmer ladite vente, en tant que de besoin ; l'acte est fait en l'étude, en présence de MALLIÉ (ancien traiteur) et d'Ambroise DRUS fils (traiteur), de Sète, qui signent avec Jacques EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 17 thermidor an VI (04.08.1798), Antoine emprunte 100 francs à ses deux frères, Jacques et Honoré ; il s'oblige de leur rendre cette somme dans trois ans à compter de ce jour et de leur en payer l'intérêt, à raison de 5 %, à la fin de chaque année, sans retenues ; pour cela, il hypothèque ses biens présents et futurs ; l'acte est fait dans l'étude, en présence de Benoît CULLINEL (tonnelier) et Jean Baptiste BOUSSUGE (boulanger), de Sète, qui signent avec Jacques EUZET ; Antoine et Honoré ne savent pas signer ; Jacques est seul présent (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 15 ventôse an XIII (06.03.1805), Jean BOICHON fils (maître boulanger) lui vend une "pièce de terre vigne rouge", terroir de Frontignan, tènement de Lavanssier (son père, Pierre Jacques BOISSON lui en a fait don, le 7 floréal an III ou 26.04.1795, acte chez Pierre GOUDARD) ; la contenance est d'environ 2 hectares 98 ares, pour le prix de 2400 francs ; Honoré s'engage à payer en bonne monnaie d'or ou d'argent dans un an, avec un intérêt de 6 %, exempt de toute retenue ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'Antoine RAT (ferblantier) et de Pierre BAILLE (ancien boulanger) qui signent avec le vendeur (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 25 floréal an XIII (15.05.1805), il paye 440 francs à Jean PERRIN (ou PENIN) en pièces d'argent ayant cours ; cette somme était due par un certain BARILON (nom à vérifier), suite au jugement du tribunal de commerce de Montpellier du 14 fructidor an VI (31.08.1798) et de l'inscription hypothécaire qui a suivi ; une quittance est délivrée et Honoré est subrogé dans les droits ; main levée et radiation hypothécaire sont faites en sa faveur comme acquéreur d'une vigne et d'un champ, à Frontignan, que possédait ledit BARILON ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jacques BALESTIER (jardinier) et de Pierre BAILLE (ancien boulanger) qui signent avec le notaire (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 16 prairial an XIII (05.06.1805), Charles BRESSON père (marchand distillateur, à Sète), procureur fondé de Jacques COSTE (son beau-frère) reçoit d'Honoré 272 francs en pièces d'argent ayant cours, dont "200 francs de capital que ledit EUZET a été délégué de payer au sieur COSTE sur le prix de la terre qu'Antoine BRESSON lui a vendu le 24 pluviose dernier" (13.02.1805), acte passé devant Pierre GOUDARD, et 72 francs d'intérêts ; une quittance est délivrée et Honoré est subrogé des droits à la place de COSTE ; main levée lui est donnée de l'inscription hypothécaire qui sera radiée ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'Antoine GAFFINEL père (négociant) et Louis CIELLE (boulanger) qui signent avec BRESSON (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ;

le 2 nivôse an XIV (23.12.1805), il achète à Jacques BENEZECH père (ancien maréchal ferrant, de Sète) "une pièce de terre complantée en vigne rouge la majeure partie, le surplus en luzerne", à Sète, section du sud, tènement dit le Môle vieux ; la contenance est d'environ "2 arpens 34 ares (environ 9 seterées et demi)" ; la terre confronte du sud-sud ouest les dunes de la mer ; le prix est de 2600 francs ; le vendeur a déjà reçu 1360 francs ; Honoré paye le solde de 1240 francs en argent de cours ; une quittance est délivrée ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jean CONSTANT (instituteur) et de Jean Pierre GUILLAUME (cordonnier), de Sète, qui signent (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 05.01.1806, avec son frère Jacques, il paye 79 francs 5 centimes en espèces à Françoise SALES (veuve de Joseph CASTANIER) et à ses trois enfants vivants, André Castanier, Marguerite Barbe CASTANIER et Barbe CASTANIER ; cette somme vient en paiement de 68 francs 75 centimes que Jacques et Honoré avaient retenu pour la portion qui concernait Antoine CASTANIER (décédé à la suite de l'expédition d'Egypte où il avait embarqué sur un vaisseau de l'Etat) ; cette créance correspond au prix d'une vente faite par Joseph CASTANIER, le 26 vendémiaire an V (17.10.1796) ; la veuve CASTANIER et ses enfants ratifient et confirment cette vente ; une quittance est délivrée ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Barthélémy CARBONEL (instituteur) et de Louis AUDOUIN, qui signent avec Jacques EUZET ; les autres parties ne savent pas signer (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 20.01.1806, il prête 2600 francs à Rose ROUSSON (elle signe Rose ROUSON) "en bonne monnaie d'or ou d'argent pour réparer ses biens, les mettre en état et acquitter la portion de dettes passives de l'hérédité de son père" ; elle est l'épouse libre en l'exercice de ses droits de Bernard CAIROL qui l'assiste, l'autorise et signe l'acte avec elle ; elle s'oblige à rembourser la somme en deux fois : la moitié ("en même qualité de monnaie") le 22.09.1806 et l'autre moitié dans un an, sans intérêt dans ce délai ; elle affecte et hypothèque une vigne et le bâtiment qui en dépend dont elle a la propriété à Sète, "au couchant de la rue dite du jeu de mail" ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Benoît COSTE et de François CALAT (cordonniers de Sète) qui signent (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 26.01.1806, avec son frère Jacques, il prête à Françoise VIDAL, veuve GRAND, de Sète, une somme de 71 francs ; elle s'oblige à les leur rendre dans un an à compter de ce jour "et plus tôt si elle vend la maison qu'elle possède au quartier haut de cette ville, laquelle maison elle hypothèque pour la sûreté de la dette dudit acte" ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Jacques VACHIER (marchand) et de Guillaume CHARRA (propriétaire), de Sète, qui signent avec Jacques EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 02.04.1806, Jean BOICHON (boulanger) reconnaît avoir reçu d'Honoré EUZET, présent et acceptant, la somme de 2400 francs, "savoir ci devant 1200 francs et présentement pareille somme en bonnes espèces d'argent, vérifiées et retirées", en paiement de la vente qu'il lui fit le 15 ventôse an XIII (06.03.1805) ; une quittance est délivrée ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'Antoine RAT (maître ferblantier) et Pierre BAYLE (ancien boulanger - il signe BAÏLLE) qui signent (notaire Pierre GOUDARD, de Sète).

Le 18.10.1806, a lieu la cessation d'indivision avec son frère Jacques (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; en effet, il est rappelé "qu'ils n'ont pas cessé de vivre en commun ou de continuer, depuis la mort de leurs père et mère Jacques EUZET et Gracie SERANNE, qu'au décès de celle-ci ils se sont mis en possession des biens laissés par l'un et l'autre de leurs ascendants" ; l'acte rappelle ensuite l'accord passé avec leur frère Antoine sur sa part dans la succession de leurs parents (le 22 Germinal an XI, notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; l'indivision concerne aussi "d'autres propriétés qu'ils ont acquis de compte a demi" ainsi que deux jardins tenus en ferme : le premier, "le grand jardin, lavoirs et dépendances situé en la présente ville, appartenant au sieur Clémens Henri BOSC qui leur a renouvellé le bail" pour 6 ans 9 mois qui finiront le 01.11.1808 (le 13 Ventôse an VIII, notaire Pierre GOUDARD, de Sète) et le second, "par acte privé" fait par Jean Antoine POUTINGON qui leur a arrenté son jardin et ce qui en dépend à Sète pour 9 ans 2 mois, qui finiront à la Toussaint de l'an 1813 (le 14 Fructidor an XI, notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; ils déclarent donc "que ne voulant plus cohabiter et vivre en commun, ils doivent faire cesser l'indivision de leurs biens et la jouissance des dits baux à ferme" ; ils conviennent "que leur société tacite est et demeurera dissoute le dernier du présent mois d'octobre ; qu'incessamment ils se partageront en deux portions égales les effets, meubles, cabaux et denrées leur appartenant ; que le 1er novembre prochain ils se sépareront" ; Jacques logera dans le maisonnage dépendant de POUTINGON et aura la jouissance de son jardin jusqu'à la fin du bail ; Honoré demeurera logé dans le maisonnage de BOSC et il jouira de son jardin jusqu'à la fin du bail ; chacun acquitera la rente le concernant ; en ce qui concerne les propriétés, Jacques aura "les deux champs situés sur la plage de l'est de la ville" ; l'un est entre les dunes de la mer et le grand chemin formé de plusieurs parties contigues (désignées dans l'acte de licitation du 24.01.1780 et dans les contrats d'achat des 11 Prairial et 26 Vendémiaire an V et 26 Vendémiaire an VI, consentis par André Fulcrand DOUARCHE, les enfants de Joseph CASTANIER et Claire EUZET - notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; l'autre est dit le grand champ sur la même plage entre les deux chaussées de la propriété, le rivage de la mer et le rivage de l'étang (acquis des enfants d'André CHAUVAIN, le 30 Pluviôse an III - notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; de son côté, Honoré aura "la maison ciel ouvert et hangar sis en la présente ville section A première ou ancienne tenant du nord à la maison des enfants de Joseph LAMAYOU, de l'est au sol ouvert de Claire EUZET femme CALAS, du sus aux ayant cause de Pierre ESPITALIER et de l'ouest a la rue Saint Louis" ; la maison comprend aussi deux foudres qui devrait revenir à Jacques et que celui-ci cède à Honoré pour 240 francs "pour ne pas les déplacer du cellier de ladite maison" ; Honoré aura un grand champ sur la plage près la ville, confrontant le rivage de l'étang (acquis le 25 Brumaire an XI de Pierre LAPIERRE, notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; enfin, Honoré aura un autre champ près la plage, longeant le grand chemin du pont de la Peyrade au côté du midi (acquis le 18 Brumaire an VI des frères et soeurs MARTINENQ, comme héritiers de leur oncle Pierre SALAGER - notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; Jacques et Honoré se démettent de ces propriétés dès ce jour ; l'accord est convenu moyennant la somme de 900 francs "savoir 660 francs par retour de soulte de l'excédent de valeur du lot assigné à Honoré et 240 francs pour le prix convenu du grand tonneau que l'ainé a cédé au cadet" ; Honoré s'engage à payer cette somme à son frère dans deux ans, sans intérêt, à compter de ce jour ; de son côté, Jacques continuera à jouir pendant 18 mois de la chambre au midi de la maison (valeur de cette jouissance : 75 francs, compris dans le règlement) ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Pierre BAILLE (ancien boulanger) et d'Antoine RAT (ferblantier) qui signent avec Jacques EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète).

Le 11.01.1807, avec son frère Jacques et trois autres habitants de Sète, ils font chacun l'avance d'une somme de 600 francs, soit 3000 francs au total, qu'ils ont "déclaré déposer (chez le notaire) pour servir à trouver un ou plusieurs remplaçants des enfants des comparants qui pourraient éprouver le sort et être tenus de partir" (à l'armée) ; l'acte prévoit toutes les situations pour cette indemnité de remplacement (somme insuffisante, somme suffisante mais pas entièrement dépensée, le processus de remplacement si le tirage au sort des enfants était défavorable pour l'un d'eux, la durée de cet accord, le cas où il y aurait l'exemption pour l'un des enfants) ; l'acte est fait en l'étude, en présance de François JOURDAN (négociant) et de Jean AFFRE (marchand) ; Jacques EUZET signe avec deux autres membres de l'accord (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète) ; le 24.01.1808, il achète une pièce de terre au "quartier dit du mas neuf" à Jean Louis ARTAUD, propriétaire demeurant à ladite campagne du mas neuf ; il s'agit d'une "pièce de terre actuellement jardin close de murailles, à l'exception d'une partie du côté du couchant, contient 116 ares et 25 centiares ou 5 seterées environ ancienne dénomination, que le vendeur possède, située au midi de sa campagne, la même dont il avait affermé au sieur Jean MOLE le jardin alors existant, par acte reçu défunt Me Pierre GOUDARD, notaire, le 5 Frimaire de l'an XI, auquel arrentement il joignit 47 ares environ d'une autre pièce terre champ contigue au lieu dit Granier, jardin le confrontant du midi, ainsi que le tout résulte du second bail à ferme que ledit sieur ARTAUD consentit audit MOLE par autre acte dudit Pierre GOUDARD, le 10 Frimaire an XIV (...) confronte ladite propriété, du nord le vendeur pour une autre terre attenant à ladite campagne, du midi le chemin dit de la glacière, du levant autre chemin qui conduit aux métairies (...)" ; le changement de propriété est du même jour mais la prise de possession ne sera qu'au 26 juin prochain ; l'acheteur doit entretenir la terre pour le temps du bail (à Jean MOLE) qui reste à courir et en laissant à MOLE le bénéfice des clauses de son bail ; le prix est de 6000 francs, "sur lequel ARTAUD délègue l'acquéreur de payer et acquitter au sieur Jean LABORIE la créance échue de 3630 francs (...)" Honoré EUZET paye le solde (2370 francs) pour lequel une quittance est délivrée ; les parties obligent et hypothèquent leurs biens pour la sûreté de l'opération ; il est convenu en plus qu'EUZET fournira à ARTAUD, pendant sa vie seulement, l'eau qui lui sera nécessaire et qu'il fera prendre à ses frais au puits à roue ainsi que celle dont il aura besoin deux fois par semaine pour l'arrosage d'une "table ou petit jardin situé au couchant dudit enclos" ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'Antoine RAT (maître ferblantier) et de Pierre BAILLE (ancien boulanger), de Sète, qui signent (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète) ; le 29.02.1808, avec cinq autres habitants de Sète, ils font chacun l'avance d'une somme de 500 francs, soit 3000 francs au total, qu'ils ont "déclaré déposer (chez le notaire) pour servir à trouver un ou plusieurs remplaçants des enfants des comparants qui pourraient éprouver le sort et être tenus de partir" (à l'armée) ; comme dans l'accord de 1807, toutes les situations sont envisagées ; l'acte est fait en l'étude, en présance de Jacques ISSALENQ et d'André MERLY (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète) ; le 17.05.1808, il paye 3630 francs à Jean LABORIE (cultivateur demeurant à la campagne d'Auriol), suite à l'engagement pris le 24.01.1808 ; une quittancve est délivrée et LABORIE se désiste de l'inscription qu'il avait prise au bureau des hypothèques de Montpellier ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Louis Elisée AURIOL (propriétaire) et d'André MERLY (cordonnier) de Sète, qui signent avec LABORIE (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 03.09.1808, Jean Louis ARTAUD (propriétaire qui demeure "à la campagne dite le mas neuf, terroir de Cette" baille à titre de ferme et à moitié fruits à Honoré EUZET, jardinier, présent et acceptant, le domaine qui lui est parvenu de la succession de son père à concurrence des 5/8èmes, comprenant vignes, champs et terres incultes de la garrigue, sa portion de bergerie dite la jasse, la dite campagne du mas neuf, ses logements, chambres et appartements (à l'exception de ceux que le bailleur occupe), les cuves vinaires, tineral, cuves, selliers et magasins en dépendant, même ceux qu'occupent, en vertu de baux authentiques, EUZET aîné et MOLE, jardiniers ; à la charge pour le preneur de ne prendre possession qu'à l'expiration du terme des dits baux ; le bail comprend aussi les autres immeubles, ainsi que des futailles, comportes et tous autres objets, meubles aratoires ou d'agriculture que le bailleur lui cède également et dont il sera fait "inventaire à l'époque du 28 novembre prochain où finit également le bail public et duement enregistré le 9 Frimaire an XII, par ledit sieur ARTAUD" (par acte du notaire Pierre GOUDARD) à Joseph CAVAILLÉ et Joseph SAVY ; le bail est conclu pour 9 ans et l'acte reprend les différentes clauses relatives à sa gestion (les semences, le vin, les raisins, les fourrages, les grains, le bois, le travail des vignes, l'entretien des cuves vinaires, des foudres, du pressoir, des comportes, des bouteilles, etc.) ; la rente est fixée à 1200 francs par an ; les parties obligent et hypothèquent leurs biens et font toutes les promesses et obligations de droit ; l'acte est fait au mas neuf, en présence de Jean BARTHÉLÉMY (percepteur des impositions) et de Nicolas REGNIER (travailleur de terre près le mas neuf, au moulin du sieur BOILEAU) qui signent avec ARTAUD ; EUZET déclare ne savoir signer (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète) ;

le 06.04.1811, il demeure "à la campagne du mas neuf" et il achète à Jean Louis ARTAUD (le propriétaire du mas neuf) deux pièces de terre situées l'une au sud, l'autre au nord de ce mas, longeant l'une et l'autre le chemin qui conduit de la ville aux métairies ; la première est complantée en vigne qui contient 36 ares 635 centiares ou une sétérée et demi environ (ancienne dénomination) ; elle confronte du sud le jardin ou enclos qu'Honoré a acquis du vendeur, de l'ouest et du nord les chemins qui conduisent à la dite campagne ; l'autre pièce est partie en champ et partie en vigne, qui contient 192 ares 1835 centiares ou neuf sétérées ; cette pièce confronte du nord le vendeur et DUGAS, de l'ouest DUGAS et BAISSADE, du sud ARTAUD ; le vendeur jouira des fruits de la présente récolte ; le prix est de 5500 frnacs qu'Honoré a payé peu avant l'acte ; une quittance est délivrée ; la propriété et la jouissance sont de ce jour ; l'acte est fait à la dite campagne, en présence de Charles BUISSON père (ancien négociant) et de François VALOUSSIERE père (travailleur) qui signent avec le vendeur (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète) ; le 30.12.1817, il achète à Marie ARTAUD (femme de Pierre SERANE) et à Pierre Louis ARTAUD (qui a donné procuration en brevet à Pierre SERANE, son beau-frère, le 23.12.1817), "une métairie et dépendances dite du mas neuf", à Sète ; au moment de cette vente, Honoré est le fermier du mas en vertu du bail de 1808 ; l'acte décrit tous les éléments du bâtiment qui sont vendus (partie de maison principale, greniers, magasins, cours, escalier, quatre cuves vinaires, une autre petite maison, l'écurie, la cave ...) ; sont également prévus les usages (l'utilisation du puits, les charges correspondantes ...) ; le prix est de 10.000 francs, à partager à égalité entre les deux vendeurs ; Honoré promet de payer 5000 francs à la dame SERANE au terme de deux ans à compter de ce jour, avec l'intérêt sur le pied de 6 % l'an, exempt de toute retenue ; il paye les autres 5000 francs à Pierre SERANE qui lui délivre une quittance ; les parties conviennent que pour séparer les deux propriétés (car la vente ne concerne qu'une partie des immeubles), il sera fait dans dix ans à compter de ce jour, au bénéfice de l'acquéreur et dans son terrain, un escalier conforme à celui qui existe pour monter à ses appartements et greniers (frais partagés entre les parties) ; d'autres clauses concernent le murage des ouvertures donnant sur l'ancien escalier, sur la jouissance de la cave pour le grenier à foin pendant deux ans, etc. L'acte est fait en l'étude, en présence d'Antoine CABELLA (ancien capitaine de navire) et de François REVEILLON (justice de paix) de Sète, qui signent avec le couple SERANE (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète) ;

le 21.12.1818, est enregistrée la procuration (en brevet) qu'il accorde à son fils aîné, Jacques Honoré ; cette procuration est jointe au prêt de 2000 francs que ce dernier contracte (comme fondé de pouvoir de son père) auprès de François RAT, le 18.07.1819 (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète) - voir les détails à l'article de Jacques Honoré ; ce prêt est garanti par "la terre jardin que sondit père possède à Cette à ladite campagne du mas neuf" ; même prêt, le 06.01.1820, dans les mêmes conditions et les mêmes parties et témoins, il emprunte 2000 francs au même François RAT (voir les détails à l'article de Jacques Honoré) ; le 10.05.1822, Hippolyte TOURRET lui afferme pour 9 ans un jardin et une vigne, à Sète ; le prix est de 950 francs par an (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète) ; le 30.12.1822, il vend une terre vigne rouge à Etienne PIALA (propriétaire à Sète) ; cette terre est située sur le territoire de Sète, section du sud, tènement dit le môle vieux, confrontant du sud-sud ouest les dunes de la mer ; sa contenance est d'environ 224 ares ; le prix est de 3400 francs que l'acheteur paye immédiatement ; une quittance est délivrée ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Jean FOULQUIER (il signe FOURQUIÉ), menuisier, et de Pierre TALON, garde-champêtre, de Sète, qui signent avec PIALA (lequel signe PIALLA) ; Honoré ne sait pas signer (notaire Jacques LAURENS, de Sète) ; le 02.02.1823, le bail de 1822 est cédé par TOURRET à Jean François VALETTE pour les termes restant à courrir (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète) ; le 16.05.1828, il vend à Louis Barthélémy LAFON (négociant à Sète) les immeubles correspondants aux achats de 1808, 1811 et 1817 ; pour la pièce de terre, l'acte précise qu'elle "ne forme plus aujourd'hui qu'un seul corps de jardin, clos de murailles, à l'exception d'une partie du côté du couchant, contenant 152 ares, 660 centiares (ou 6 seterées et demi environ, ancienne dénomination) et confronte du nord le chemin qui conduit à la dite campagne du mas neuf, du nord le chemin de la glacière, de l'est le chemin des métairies et à l'ouest madame TOURET ROUET VASSAL et l'acquéreur, ensemble les bâtisses existant dans ledit jardin, son puits à roue, herbages, arbres, semences, plantes et légumes, en l'état que le tout se trouve." ; pour le mas neuf lui-même, l'acte précise : "(qu'il) confronte du nord mon dit sieur LAFON pour le surplus du bâtiment dont il est devenu propriétaire, sur expropriation forcée de biens de ladite dame SERANNE, du sud un chemin, et des autres parts l'acquéreur" ; la vente se fait au prix de 12.000 francs "que le vendeur charge et délègue l'acquéreur de payer à son acquit et décharge, ainsi que celui-ci s'y oblige, aux créanciers qui se trouveront utilement inscrits sur les immeubles vendus, par ordre d'inscription, et jusqu'à concurrence (...)" ; la possession et jouissance sont du même jour ; l'acte est fait dans la maison de LAFON, en présence de Laurent Louis BOUSQUET aîné (propriétaire foncier) et Jean Joseph ALTARIN (négociant), de Sète, qui signent avec LAFON ; Honoré ne sait pas signer (notaire Jean Henri GOUDARD, de Sète) ; le 16.05.1828, Barthélémy Louis LAFON lui afferme les immeubles qu'Honoré vient, à l'instant, de lui vendre ; LAFON se réserve "une pièce voûtée ayant issue sur le vestibule de l'escalier vis-à-vis la cuisine de M. LAFON" ; LAFON se réserve aussi de "faire à ses frais un escalier séparé, là où il lui conviendra, pour l'usage du fermier, afin que l'escalier actuel ne soit plus qu'à l'usage du propriétaire" ; le bail est conclu pour 6 ans à compter du 15 mai courant (donc jusqu'au 15.05.1834), moyennant le prix de 800 francs par an que le preneur s'oblige de payer au bailleur en deux paiements égaux, de 6 en 6 mois et d'avance, à partir du 15 mai courant ; à défaut du paiement d'un seul terme, le bailleur pourra résilier le bail de plein droit et expulser le fermier sans aucune formalité de justice ; les clauses du bail sont classiques : gestion en bon père de famille, entretien des bâtiments et des haies, faculté pour le propriétaire de passer et d'utiliser le puits, interdiction de sous-louer sans autorisation écrite du bailleur, soumissions au droit pour l'exécution du bail ; l'acte est fait dans la maison de Louis LAFON avec les mêmes témoins que pour la vente (notaire Jean Henri GOUDARD, de Sète) ; le 08.10.1828, Jean Augustin Pascal VIEL (docteur en médecine, à Sète) lui cède le bail du jardin Tourret qu'il avait lui-même acquis de Jean françois VALETTE, le 12.11.1825 (la propriété de ce jardin étant elle-même passée à Madame TOURRET, née ROUET, par jugement du Tribunal civil de l'arrondissement de Montpellier, le 14.11.1825) ; Honoré paye à VIEL la somme demandée, soit 1800 francs ; une quittance est délivrée ; VIEL le subroge à ses lieu et place vis-à-vis de la propriétaire du jardin ; l'acte est fait dans le bureau de LAFON (notaire Jacques LAURENS, de Sète) ;

le 17.04.1830, il fait cession de ses fermages à son fils, Honoré (également jardinier) ; pour les deux jardins, la cession est faite pour le temps qui reste à courir sur chacun des baux ; pour le premier jardin (de TOURRET, devenu ensuite celui de son épouse), il est dit "qu'il y aura des augmentations (de prix) car quand il a pris le jardin, en 1822, il n'y avait que "40 arbres et qu'il y en a aujourd'hui plus de 300, que de même le jardin était presque nu, tandis que aujourd'hui, il y a toutes les herbes que le dit jardin est susceptible de comporter ; ces diverses augmentations sont portées à une valeur de 1200 francs" ; pour le jardin Tourret, il est dit qu'Honoré en a payé par anticipation tous les termes, suivant acte reçu par le notaire Jacques LAURENS, le 08.10.1828 ; aussi, son fils, Honoré, lui payera, à titre de loyer, un terme de 600 francs par an ; sur ce montant, il est précisé que "le loyer est ainsi modéré parce que depuis quelque temps le prix de ferme du jardin a considérablement diminué et que, plus particulièrement, les jardins ont beaucoup souffert de l'hiver rigoureux" ; au final, Honoré fils est débiteur envers Honoré père d'une somme de 2100 francs (1200 francs pour le jardin Tourret et 900 francs pour 18 mois de loyer de ce jardin) ; de plus, il délègue son fils pour payer 1200 francs au docteur NIEL, de Sète, à qui "il doit pareille somme par deux lettres de change de 600 francs chacune, échéant la première fin mai 1830 et la seconde fin mai 1831" ; il le délègue encore pour payer 300 francs à Barthélémy Louis LAFON, "pour pareille somme qu'il lui a prêtée" et enfin, 200 francs à Louis REYNAUD (nouveau propriétaire du jardin Lafon), somme "qu'il lui doit pour arriéré sur le dernier semestre de la ferme du jardin" ; il précise, également, qu'il a perçu de son fils 400 francs, avant le présent acte et qu'il lui en a fait quittance ; Louis REYNAUD déclare donner son consentement à l'accord ; l'acte est fait en présence de Jean Antoine François BEAUMELLE (instituteur) et d'Alexis DUPUY (huissier), de Sète qui signent avec Honoré EUZET fils et Louis REYNAUD ; l'acte est enregistré le 24.04.1830 (notaire Jacques LAURENS, de Sète) ; + 24.05.1831, à Sète, veuf de Marie PELUF.

-
Jacques Pascal (fs Jacques et Gracie SERANE) ° 19.04.1764, à Sète ; (+) 22.03.1766, "dans un caveau de la chapelle des pénitens", à Sète.

-
Jean (fs Jacques et Gracie SERANE) ° 13.02.1766, à Sète ; b 16.02.1766 (le patronyme est écrit LAUZET), p : Jean GINESTI, m : Marguerite MASSEL ; le père signe ; (+) 21.07.1767, dans l'église des "pp tierçaires", àgé de 17 mois.

-
Etienne (fs Jacques et Gracie SERANE) ° 07.12.1767, à Sète ; + ?

-
Antoine Etienne (fs Jacques et Gracie SERANE) ° 03.08.1769, à Sète ; Cm le 16.06.1790 avec Claire PARAILLAC, à Sète ; il est tonnelier mais garçon tonnelier au moment du Cm ; le notaire écrit PARAILHADE pour le nom de l'épouse et de ses parents ; elle se constitue, de son chef propre et du consentement de ses parents, 600 livres "pour la valeur de ses bagues et dorures et des effets meubles propres à garnir une chambre ainsi estimés" ; le fiancé les tient pour reçus "dès que le mariage sera béni" ; il est précisé que "la fiancée a gagné (cette somme) par son travail honnête" ; il reconnaît cette somme et l'assure sur ses biens présents et futurs, au profit de son épouse pour être rendue et restituée à qui il appartiendra, "sans que la somme puisse lui être tenu en compte sur ses droits paternel et maternel attendu que ses père et mère n'ont point contribué à la dite constitution" ; l'acte est fait dans la maison de la fiancée, en présence de Julien MONCEAU (maître vitrier) et de Raymond ALEMAN (commissionnaire) de Sète, qui signent ainsi que Jacques EUZET (son frère), Jean Baptiste EUZET (son demi-frère) et Claire EUZET (sa demi-soeur) (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; x Claire PARAILLAC, le 17.06.1790, à Sète ; parmi les présents, il y a Jacques EUZET (jardinier) qui signe et aussi Jean Baptiste CAZES (cordonnier), RIBOT (tonnelier) et ALEMAN ; il ne sait pas signer ; le 30 brumaire an VI (20.11.1797), il déclare qu'il a présentement reçu de Gracie SERANE (sa mère) la somme de 300 francs en écus et monnaie ayant cours, en "acompte de son troisième de l'héritage de son père dont sa mère a l'usufruit", en référence au testament de son père (du 28.07.1781) ; les parties déclarent que les intérêts du capital payé que ledit Antoine eut pu exiger depuis son mariage qu'il a cessé de vivre avec sa mère, "sont et demeurent compensés avec le loyer de la chambre qu'il a occupée et occupe dans la maison de sa mère et qu'ils se tiennent respectivement quittes" ; Gracie SERANE déclare que "c'est des deniers et espèces que lui ont prêté ses deux fils aînés Jacques et Honoré EUZET, cultivateurs audit Sète, à la stipulation dudit Jacques, présent et acceptant pour les deux, qu'elle vient de faire le susdit payement de 300 francs dont elle se reconnaît leurs débiteurs pour les répéter à sa mort sur les biens qu'elle laissera, si elle n'a pas le moyen de leur rendre ladite somme durant sa vie" ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Joseph MERLY et de Jean VEZY fils aînés (tonneliers de Sète) qui signent avec Jacques EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 17 thermidor an VI (04.08.1798), il emprunte 100 francs à ses deux frères, Jacques et Honoré ; il s'oblige de leur rendre cette somme dans trois ans à compter de ce jour et de leur en payer l'intérêt, à raison de 5 %, à la fin de chaque année, sans retenues ; pour cela, il hypothèque ses biens présents et futurs ; l'acte est fait dans l'étude, en présence de Benoît CULLINEL (tonnelier) et Jean Baptiste BOUSSUGE (boulanger), de Sète, qui signent avec Jacques EUZET ; Antoine et Honoré ne savent pas signer ; Jacques est seul présent (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 22 Germinal an XI (12.04.1803), accord passé avec ses frères Jacques et Honoré sur sa part dans la succession de leurs parents (notaire Pierre GOUDARD, de Sète - à compléter) ; à une date qui reste à trouver, il vend des immeubles à Henri Casimir BOSC (propriétaire, à Montpellier) ; le 24.07.1808, il cède et transporte à Jean Baptiste VIDAL (fabricant de tabac, à Sète), une créance de 3000 francs, somme que lui doit Henri Casimir BOSC, selon une obligation reçue par le notaire Pierre Charles CAIZERGUES, de Montpellier et dont le paiement est échu depuis le 30.04.1808 ; VIDAL lui a payé le même montant de 3000 francs, peu avant cet acte, et il le tient quitte pour ce règlement ; il le subroge à son lieu, droit, place, privilège et hypothèque pour recouvrer cette somme, ainsi que les intérêts correspondants ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Jean Barthélémy GUY (percepteur des impositions) et de Jacques ISSALEN (perruquier), de Sète, qui signent avec VIDAL (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète) ; + 25.08.1822, à Sète (avec l'indication du prénom complet), "âgé de 53 ans 19 jours".

-
Jeanne Angélique (fs Jacques et Gracie SERANE) ° 25.04.1778, à Sète ; (+) 05.08.1780, à Sète, "dans le cimetière de la paroisse" (le seul prénom indiqué est alors Angélique et elle est "âgée de deux ans").

2/ La descendance de Jacques EUZET et de Cécile PORTALES

Génération3-PORTALES

-
Charles (fs Louis et Marie Madeleine BARRES) ° 11.10.1778, à Sète ; tonnelier ; x Jeanne MERLET, le 17 pluviôse an XII (07.02.1804), à Sète ; il ne sait pas signer ; seuls signent les quatre témoins (un tonnelier, un boulanger, un "canaliste" et un chauffournier) ; le 08.10.1825, son père lui donne à titre de bail à loyer "une maison qu'il possède dans la ville de Cette à la rue Lardat qui se compose d'une chambre au premier étage et d'une pareille au rez de chaussée, plus un grenier par dessus. Ce bail à loyer est fait pour le terme de trois ans à dater d'aujourd'hui pour le prix de 126 francs par an." En fait, il déclare qu'il a déjà été payé parce qu'il "a reçu de son dit fils la nourriture et l'entretien de sa personne pendant cinq années consécutives" En conséquence de quoi, il lui fait quittance pour cette location, "à condition qu'il entretiendra la dite maison louée de toutes réparations locatives et qu'il l'habitera" ; l'acte est fait dans cette maison, en présence de Jean Antoine François BEAUMELLE (instituteur primaire) et de Pierre Antoine CARIER (scieur de long) qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Jacques LAURENS, de Sète) ; cela fait donc cinq ans que Louis EUZET est malade et que Charles, son fils s'occupe de lui ; son père décède le 09.10.1825 et, le 20.11.1825, Charles consent que ce bail soit résilié ; cette résiliation est actée dans l'acte de vente de la maison en question par Charles et ses frères et soeurs (notaire Jacques LAURENS, de Sète - les détails de la vente à l'article de son frère Jacques) ; même composition des vendeurs pour la quittance de cette vente faite le 22.12.1825 (notaire Jacques LAURENS, de Sète - les détails à l'article de son frère Jacques) ; + 25.04.1827, à Sète.

-
Jacques (fs Louis et Marie Madeleine BARRES) ° 28.08.1781, à Sète ; x1 Catherine RICHARD, le 18.09.1811, à Sète ; x2 Anne DUFFAUD, le 04.02.1837, à Sète ; préposé aux douanes impériales (en 1811) ; militaire en activité (en 1814) ; préposé aux douanes royales (en 1816) ; ex-préposé aux douanes royales (en 1817) ; pension en tant que soldat, pour blessures, indiqué dans le Tableau général et alphabétique des pensions à la charge de l'Etat, inscrites au trésor royal à l'époque du 1er septembre 1817 (Paris, Imprimerie royale - 1817) ; ce même ouvrage indique qu'il a exercé dans l'armée pendant 23 ans, 4 mois et 17 jours et que le montant de la pension militaire est de 150 francs ; c'est probablement ensuite qu'il devient tonnelier (bien qu'il soit indiqué comme soutireur en 1825), mais aussi journalier (en 1839 et jusqu'à son décès) ; il ne sait pas signer ; le 20.11.1825, avec ses frères et soeurs, il vend la maison paternelle, rue Lardat, à Sète ; il se porte fort pour deux de ses soeurs qui sont absentes, Françoise (femme d'Antoine VIOLET, absent) et Claire (mineure), et s'engage à leur faire ratifier la vente ultérieurement ; les autres vendeurs sont Charles, Blaise, Cécile et Rose (ces deux dernières assistées et autorisées par leurs maris, MOLLE et BÉRAIL) ; la maison est celle qui a été louée à Charles, la veille du décès de leur père ; Charles consent à la résiliation de ce bail ; la vente est faite à Jean Pierre GRANIER (tonnelier à Sète), pour le prix de 1200 francs ; l'acheteur s'engage à payer après la transcription de ce contrat ; pour sûreté de l'opération, et pour ses deux soeurs dont il se porte fort, Jacques contracte une hypothèque sur les immeubles qu'il possède à Sète ; de plus, avec Charles, ils renoncent à répéter une somme de 100 francs qui est due sur la maison (selon un acte du notaire GOUDARD - la date n'est pas indiquée) ; il est entendu que le produit de la vente sera partagé en portions égales entre les sept vendeurs ; l'acte est fait en présence de Pierre PALANQUE (maître plâtrier) et Simon VITOU (tonnelier), de Sète qui signent avec Hercule BÉRAIL et Jean Pierre GRANIER ; les autres parties ne savent pas signer (notaire Jacques LAURENS, de Sète) ; c'est le 25.12.1825 que l'acheteur paye les 1200 francs convenus pour l'achat de la maison ; les vendeurs (les mêmes, présents et absents, que pour la vente) lui délivrent une quittance ; dans le même acte, intervient Jean Etienne MARTINENQ qui reçoit de Jacques EUZET et de ses frères et soeurs la somme de 1200 francs qui était due par leur père, Louis EUZET (depuis un acte du 05.04.1811) ; en conséquence, sont radiées les hypothèques prises le 09.04.1811 et 12.03.1821 (celle-ci en renouvellemnt de la première) ; MARTINENQ fait remise et abandon du surplus de la créance qu'il évalue à 40 francs ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Charles BEZONQUET (arimeur) et Alexis DUPY (huissier), de Sète qui signent avec BERAIL, GRANIER et MARTINENQ ; les autres ne savent pas signer (notaire Jacques LAURENS, de Sète) ; signalé au recensement de Sète de 1841 comme tonnelier, avec sa femme (Anne GERMAIN) et trois enfants : Hilaire, François et Raymond (marin), "Grande rue Haute" ; il fait un testament le 09.10.1845 "dans la salle de l'hospice Saint Charles" où il est indiqué comme ancien militaire et tonnelier ; il lègue à sa femme Anne GERMAIN : "tout ce que je délaisserai à mon décès, en particulier les arrérages de ma pension militaire" (voir au point 4 "Une question en partie résolue" à propos du nom de son épouse, DUFFAUD ou GERMAIN), notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète ; + 05.11.1845, à Sète, "dans ledit hospice Saint Charles" ; au recensement de Sète de 1856, la veuve EUZET est journalière, avec ses trois enfants EUZET : Hilaire (20 ans, journalier), François (18 ans, marin) et Pierre (15 ans, marin -du moins peut-on le supposer dans la mesure où le recensement écrit "idem", à la suite de son frère François), "rue Baraque de Borne", section D, île du couvent (son patronyme est écrit DUFAUD) ; au recensement de Sète de 1866, sa veuve (Anne DUFFAUD) est remariée avec François ISOIRD et sont avec eux trois "enfants du premier lit de la femme" ayant le patronyme EUZET : Hilaire (30 ans, soutireur de vins), François (marin) et Pierre (marin), "rue de l'Hospice".

-
Noël (fs Louis et Marie Madeleine BARRES) ° 14.09.1784, à Sète ; b 15.09.1884 ; (+) 26.09.1784, à Sète, "dans le cimetière de la paroisse".


-
Blaise (fs Louis et Catherine PASCAL) ° 24.02.1786, à Sète ; x1 Marie Gracie GABINAUD, le 23.11.1809, à Sète ; le 20.11.1825, avec ses frères et soeurs, il vend la maison paternelle (notaire Jacques LAURENS, de Sète - les détails de la vente à l'article de son frère Jacques) ; même composition des vendeurs pour la quittance de cette vente faite le 22.12.1825 (notaire Jacques LAURENS, de Sète - les détails à l'article de son frère Jacques) ; x2 Marie Jeanne Elisabeth NOURRIGAT (ou NOURIGAT), le 17.07.1830, à Sète ; menuisier ; il ne sait pas signer ; signalé au recensement de Sète de 1836 comme menuisier, avec sa femme, Jeanne NOURRIGAT, 2 enfants de lui et de Jeanne NOURRIGAT (Baptiste, Marguerite) et 2 enfants de lui et de Marie Gracie GABINAUD (Louis, Cécile) ; signalé au recensement de 1841 comme menuisier avec sa femme et 3 enfants (Cécile, Eugène Jean Baptiste, Marguerite), "rue Saint Clair" ; + 27.10.1847, à Sète, dans sa maison d'habitation sise grand rue haute n° 6"

-
Catherine Pascale (fa Louis et Catherine PASCAL) ° 23.03.1788, à Sète ; + avant le 20.11/1825 (date de la vente de la maison paternelle par les 7 enfants vivants - elle n'y est pas indiquée) ; il est très probable qu'elle avait le prénom usuel de Marie ; en effet, le registre paroissial indique le décès de Marie (fa Louis et Catherine PASCAL), le 05.08.1789, à Sète, âgée de "17 mois" (ce qui impliquerait qu'elle soit une soeur jumelle de Catherine Pascale mais il n'y a pas d'acte de naissance à ce nom) ; on peut donc conclure que le décès de Catherine Pascale est le 05.08.1789.

-
Jacques (fs Louis et Catherine PASCAL) ° 13.11.1790, à Sète ; b 14.11.1790, p : Jacques EUZET (jardinier, qui signe), m : Marie PASCAL ; + 17.11.1791 (13 mois environ), à Sète.

-
Françoise (fa Louis et Catherine PASCAL) ° 30.11.1792, à Sète ; x Jean Antoine VIOLET, le 26.01.1815, à Sète ; sans profession ; elle est absente le jour de la vente de la maison paternelle, le 20.11.1825, probablement parce que son mari (marin) est lui-même absent ; c'est son frère Jacques qui se porte fort pour elle et qui se chargera de lui faire ratifier la vente (notaire Jacques LAURENS, de Sète - pour les détails de l'acte, voir l'article de son frère Jacques) ; même composition des vendeurs pour la quittance de cette vente faite le 22.12.1825 (notaire Jacques LAURENS, de Sète - les détails à l'article de son frère Jacques) ; signalée au recensement de Sète de 1836, avec son mari et 4 enfants ; signalée au recensement de Sète de 1841 portant le prénom de Rose, avec son mari et 5 enfants, "quai supérieur de la place" ; + 29.05.1844, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise rue Saint Clair n° 11" ; elle ne sait pas signer.

-
Marie Claire (fa Louis et Catherine PASCAL) ° 25 thermidor an III (12.08.1795), à Sète ; + 16 messidor an IV (04.07.1796), "âgée de 11 mois", à Sète

-
Cécile (fa Louis et Catherine PASCAL) ° 23 ventose an VI (13.03.1798), à Sète ; x Antoine MOLLE, le 11.04.1823, à Sète ; elle ne sait pas signer ; le 20.11.1825, avec ses frères et soeurs, elle vend la maison paternelle (notaire Jacques LAURENS, de Sète - les détails de la vente à l'article de son frère Jacques) ; même composition des vendeurs pour la quittance de cette vente faite le 22.12.1825 (notaire Jacques LAURENS, de Sète - les détails à l'article de son frère Jacques) ; elle habite à Sète au moins jusqu'en 1834 (° de leurs trois premier enfants) puis à Pérols au moins à partir de 1837 (° de leur quatrième enfant) puis à Mauguio (au moins en 1839 (° de deux jumeaux) ; le couple habite ensuite à Palavas-les-Flots (+ d'Antoine MOLLE en 1855 et mariages de deux des enfants en 1862 et 1865) ; + ? (le décès n'est pas sur Palavas)

-
Rose (fa Louis et Catherine PASCAL) ° 13 brumaire an IX (04.11.1800) ; x Elisabeth Jean Hercule BERAIL, le 26.08.1825, à Sète ; elle ne sait pas signer ; le 20.11.1825, avec ses frères et soeurs, elle vend la maison paternelle (notaire Jacques LAURENS, de Sète - les détails de la vente à l'article de son frère Jacques) ; même composition des vendeurs pour la quittance de cette vente faite le 22.12.1825 (notaire Jacques LAURENS, de Sète - les détails à l'article de son frère Jacques) ; signalée au recensement de Sète de 1841, avec son mari et 7 enfants, "Grand rue" ; + 06.03.1844, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise Grand rue n° 7"

-
Françoise Claire (fa Louis et Catherine PASCAL) ° 22 messidor an XIII (11.07.1805), à Sète (11.07.1805) ; le 20.11.1825, encore mineure, elle est absente lors de la vente de la maison paternelle ; c'est son frère Jacques qui se porte fort pour elle et qui se chargera de lui faire ratifier cet acte de vente (notaire Jacques LAURENS, de Sète - plus de détails à l'article de son frère Jacques) ; même composition des vendeurs pour la quittance de cette vente faite le 22.12.1825 (notaire Jacques LAURENS, de Sète - les détails à l'article de son frère Jacques) ; domestique (en 1829), sans profession (en 1845) ; x1 Pierre GROS, le 04.06.1829, à Sète ; x2 Jean Pierre SEGUR, le 03.05.1845, à Sète ; elle ne sait pas signer ; + 21.05.1846, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise Grand rue n° 68"


-
Claire (fa Jean EUZET et Catherine THOMAS) ° 15.03.1775, à Sète ; b 16.03.1775, paroisse Saint-Louis de Sète ; p : Jacques EUZET (son grand-père) ; les parties sont illettrées mais il y a deux signatures : EUZET aîné (Jacques EUZET, fils de Jacques et de Claire GALIBERT) et Jean Baptiste EUZET (Baptiste EUZET, fils de Jacques et de Cécile PORTALES) ; x François CALAS, le 29 frimaire an II (19.12.1793), à Sète ; pas de Cm ; le 26 vendémiaire an VI (17.10.1797), libre en l'exercice de ses droits, elle vend à ses cousins, jardiniers, Jacques et Honoré EUZET, la moitié d'un champ qu'elle posséde sur la plage dite de Frontignan, comme succédant unique à feu Jean Jacques EUZET son père (l'acte venant de la succession de son ayeul, Jacques EUZET, suivant l'acte de licitation du 24.01.1780) ; la contenance est d'"une setterée 34 dextres un huitième", confrontant du nord et de l'est les requérants pour le champ qu'ils ont acquis de DOUARCHE, du couchant les mêmes et leur frère pour l'autre moitié du même champ, et du sud les dunes de la mer ; le prix est de "400 livres, à raison de 275 livres la setterée", d'après l'estimation faite par les experts Martin POUGET et Jean Pierre LUSSOL, cultivateurs, amiablement commis par les parties ; la somme est payée en écus et monnaie d'argent ; une quittance est délibrée ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Joseph SOUCHON et François PUISSANT, perruquiers de Sète qui signent avec la venderesse et Jacques EUZET (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; le 06.09.1835, le couple fait une donation partage à leurs 6 enfants qui habitent tous à Sète ; le partage se fait en 6 portions égales ; il y a 3 maisons à Sète ; elle signe, ainsi que son mari (notaire Lucien CAZALIS, de Sète) ; le 07.09.1835, bail à loyer d'une de ces maisons par ces héritiers (notaire Lucien CAZALIS, de Sète) + 28.01.1836, à Sète.

Les signatures de François CALAS et de Claire EUZET, le 06.09.1835
(à comparer avec leurs signatures du 19.12.1793 en "suite 1", article F. CALAS)

- Jean Baptiste (fs Jean Baptiste et Madeleine CONDAMINE) ° 13.08.1780, à Gignac ; p : Jean CONDAMINE (son grand-père) ; m : Marie LAPEIRE (fille d'Etienne LAPEIRE, voiturier) ; Cm avec Marianne AUBERT, le 25 pluviôse an XI (14.02.1803) : elle se constitue une dot "en une croix d'or et son coeur et un crochet argent qu'elle a gaigné au service des maitres laquelle croix et crochet a été évalué à la somme de cent francs" ; Jean reconnaît cette somme et l'assure en faveur de sa future épouse "pour la rendre et restituer ou a qui de droit le cas arrivant" ; pour observer ces clauses, les parties font les obligations et soumissions de droit ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'André GAUZI (tailleur d'habits) et Etienne SINGLA (serrurier), de Gignac, qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Pierre Thomas François RUSQUIER, de Gignac) ; x Marianne AUBERT, le 25 fructidor an XI (12.09.1803), à Saint-Maurice (de-Navacelles), Hérault ; publications à Gignac et à Saint Maurice ; journalier, cultivateur ; le 10.01.1815, il achète une pièce de terre, terroir de Frontignan, au quartier de la plage, à Pierre PIOCH (pêcheur d'Aigues-Mortes), n° 153 section D, du cadastre de Frontignan (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète - à compléter) ; le 22.10.1815, il achète "une maison, sise au quartier haut", à Sète, à Joseph Eugène BOYER, faisant pour lui et pour son frère, Jean Pierre BOYER ; le prix est de 1600 francs, dont 800 revenant à chacun des frères (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète - à compléter) ; le 08.11.1815, Jean Pierre BOYER ratifie la vente (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète - à compléter) ; le 25.01.1830, il est cultivateur à Sète et il fait un testament en faveur de son épouse : il lui lègue 1/4 en propriété et 1/4 en jouissance des meubles et immeubles qui lui appartiendront à l'époque de son décès ; il la dispense de fournir caution à raison de la dite jouissance ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Joseph BOUILLON (chaudronnier), Jean GASTAL (tonnelier), Pierre GARIC (voiturier) et Noël LEMARESQUIER (serrurier), de Sète, qui signent (notaire Jacques LAURENS, de Sète) ; signalé au recensement de Sète de 1836 comme cultivateur, avec sa femme et 2 enfants : Etienne (19 ans) et Marie Madelaine (10 ans) ; par jugement du tribunal de première instance de l'arrondissement de Montpellier, le 09.05.1836, il est condamné à payer 800 francs à Marie Anne AZAÏS, veuve de Jean Pierre BOYER, de Sète (plus les frais du procès) ; pour faire le payement à Marie Anne AZAÏS, il emprunte 1000 francs à Joseph MAURY (tonnelier à Sète), le 17.06.1836 ; pour la sûreté de l'opération, il affecte et hypothèque 1/ une maison, à Sète, rue du presbytère et 2/ diverses pièces de terre au terroir de Frontignan, portées à la section D des rôles de la matrice cadastrale de Frontignan, pour les n° 149, 150, 151, 152, 153 et 163, pour une contenance totale de 340 ares 20 centiares ; le remboursement est prévu en espèces d'or ou d'argent et non en papier monnaie ; en cas de décès de l'emprunteur avant sa complète libération, les héritiers seront tenus au paiement, l'obligation étant indivisible, tous solidairement l'un pour l'autre et un seul pour le tout ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jean François DUPY et de François Noël GIBERT fils (huissiers à Sète) qui signent ; Jean ne sait pas signer (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 24.06.1836, il paye 585,29 francs à Marie Anne AZAÏS (veuve de Jean Pierre BOYER) pour solde du prix de la maison achetée en 1815 (cette somme correspond aux 800 francs fixés par le tribunal civil de Montpellier, dans son jugement définitif du 09.05.1836 - la différence du montant est versée aux avoués) ; elle lui délivre une quittance ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Jean Pierre CELLY (capitaine marin) et de Jean ARNAUD (tonnelier), de Sète, qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète)

le 23.10.1837, il accepte que la société anonyme de chemin de fer de Montpellier à Sète lui achète une portion d'un terrain qu'il possède à Frontignan (n° 153, section D du rôle de la matrice cadastrale) pour la future ligne ; l'estimation du terrain est faite pour un montant de 1400 francs l'hectare (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; la vente se fait le 01.11.1837 : Thomas BRUNTON, au nom de la compagnie du chemin de fer de Montpellier à Sète, lui achète 36 m2 de sol pour 6 m. de longueur moyenne (partie expropriée) sur la pièce de terre achetée en 1815 à Pierre PIOCH ; le prix est de 6,30 francs que BRUNTON s'engage à lui payer, avec intérêt de 5 % à compter du "premier octobre expiré", après la transcription au bureau des hypothèques et la radiation des inscriptions s'il en existe ; il est convenu que le vendeur profitera lui-même des souches et arbres qui se trouvent sur la parcelle dans les 8 jours de la signature (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; une dernière quittance est signée le 07.11.1839 : le montant est de 25 francs en or et argent, pour 81,90 m2 ; la différence est produite par le mesurage qui a été fait contradictoirement entre les parties et au bornage qui a suivi ; la somme payée tient compte, pour 10,67 francs, des intérêts "légitimement dus de l'indemnité de culture et à raison de dégradations commises sur la propriété du vendeur", lequel donne main levée à l'inscription d'office prise en sa faveur ; l'acheteur est Bernard LAFON, avocat de Montpellier, au nom de la compagnie anonyme du chemin de fer de Montpellier à Sète (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; suite à l'obligation MAURY de 1836, pour en effectuer le remboursement, il emprunte 1200 francs à Jean GÉRONY dit PEYRET, le 04.05.1840 ; il s'oblige à le rembourser le 28.01.1844, "sans intérêt jusqu'alors attendu que cet intérêt a été payé par avance pour toute la durée du prêt, sous la déduction néanmoins en faveur du prêteur de l'intérêt des intérêts perçus par anticipation" ; en sûreté, il affecte et hypothèque 1/ Une maison qu'il possède, rue du Presbytère et 2/ Diverses pièces de terre au terroir de Frontignan ; il paye alors les 1000 francs dûs à MAURY, présent à l'acte ; MAURY remet à GERONY l'expédition du jugement de 1836, la signification du jugement, etc. ; l'acte est fait en l'étude où seul signe MAURY (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; signalé au recensement de Sète de 1841 (en réalité, c'est Etienne EUZET qui est indiqué : confusion du prénom ou indication du fils ?), avec Marianne AUBERT et 1 enfant, Françoise, "Grand rue haute" ; il rembourse les 1200 francs qu'il doit à Jean GÉRONY dit PEYRET, le 23.12.1844, qui lui en fait quittance et donne main levée et consent à la radiation de l'inscription faite au bureau des hypothèques (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; signalé au recensement de Sète de 1846 comme cultivateur, avec sa femme et un fils (Etienne, 28 ans), "Grand rue haute" ; sa belle-fille, Marguerite PASCAL, lui prête 600 francs, le 18.02.1847 ; il s'oblige de la rembourser "ou mieux oblige ses héritiers de payer ladite somme à la prêteuse, à l'époque de son décès de lui Jean Baptiste EUZET (il mourra le 02.10.1853). Jusqu'à cette époque, celui-ci s'engage à servir les intérêts à la veuve EUZET à raison de 5 % l'an, d'année en année, à terme échu à compter de ce jour." ; pour sûreté de l'opération, il affecte et hypothèque spécialement au profit de Marguerite PASCAL les immeubles qu'il possède, consistant en une maison située dans la ville de Sète et des pièces de terre, champs et vignes situés sur le territoire de la ville de Frontignan ; l'acte est fait en l'étude ; les parties ne savent pas signer (notaire Alexandre Junior CAZALIS) ; dans un acte qui suit, le 18.02.1847, il fait un billet à ordre d'un montant de 450 francs, pour son fils Baptiste Sulpice, que l'on appelle Jean Baptiste (acte en brevet, notaire Alexandre junior CAZALIS, de Sète) ; signalé au recensement de Sète de 1851, comme cultivateur avec sa femme et 3 enfants : Etienne (cultivateur, 34 ans), Jean (marin, 14 ans) et Alexandre (9 ans), "Grand rue haute" ; + 02.10.1853, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise Grand rue haute n° 84" ; le premier acte de partage de ses héritiers, le 18.03.1854, indique qu'il n'a pas été fait d'inventaire et que le mobilier "dont la valeur était très minime a été partagé entre les parties" ; l'actif de la succession se compose d'une maison, "Grande rue haute, n° 84" et d'une pièce de terre, champ et vigne, à Frontignan, "au quartier de la plage, confrontant, du sud, les dunes de la mer, sachant qu'elle se compose de deux portions séparées par un chemin de fer qui la traverse de l'est à l'ouest, le tout faisant 8 hectares 40 centiares ; le passif de la succession se monte à 1400,52 francs, pour des sommes dues à ses enfants Baptiste et François (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; le 08.03.1872, les immeubles dépendant des successions de Jean EUZET et Marianne AUBERT font l'objet d'une adjudication sur licitation au palais de justice de Montpellier ; il d'agit pour un premier lot d'une "maison située à Cette, Grand'Rue-Haute, n° 86", sur une mise à prix de 400 francs, et pour un second lot composés de "vigne, terre labourable et pature, situés sur le territoire de la commune de Frontignan, lieu de la Plage, de la contenance en totalité de 3 hectares 39 ares 84 centiares", sur une mise à prix de 400 francs (avis dans le Messager du Midi du 24.02.1872).
Gignac

- Jacques "Baptiste" (fs Jean Baptiste et Madeleine CONDAMINE) ° 11.10.1782, à Gignac ; b 13.10.1782, à Gignac ; p : Jacques EUZET ; m : Marguerite LAPEYRE ; + 15.01.1783, àgé d'environ 3 mois, à Gignac ; (+) 15.01.1783, au cimetière de Gignac (c'est dans ce dernier acte que l'on voit le prénom Baptiste accolé à celui de Jacques : c'est, probablement, son prénom usuel dans la famille). Gignac

- François (fs Jean Baptiste et Madeleine CONDAMINE) ° 28.01.1784, à Gignac ; p : François POURTALES ; m : Antoinette CAVALIÉ. x Madelaine GRENIER, le 06.11.1813, à Sète ; travailleur de terre (en 1813-1814, en 1821), cultivateur ; il ne sait pas signer ; le 27.08.1815, il achète trois pièces de terre à Frontignan, cadastrées n° 137, 138 et 139 de la section D, au quartier de la plage (notaire GILLIET, de Sète) ; ces terres seront revendues par sa veuve et ses enfants à la compagnie de chemin de fer de Montpellier à Sète, le 01.11.1837 (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; + 13.10.1821, sans faire de testament, à Sète, "à l'hospice", natif de Gignac, époux de Magdelaine GRENIER et âgé de 37 ans ; il est pourtant signalé au recensement de 1836 de Sète comme cultivateur, avec sa femme et 3 enfants : Barthélémy, Françoise Henriette (en réalité Françoise) et François (en réalité Pierre) et âgé de 53 ans ! Par contre, au recensement de 1841, sa femme est bien indiquée comme veuve avec deux enfants (Pierre et Françoise), "rue Saint Clair". Gignac

- Fulcrand (fs Jean Baptiste et Madeleine CONDAMINE) ° 31.05.1785, à Gignac ; p : Fulcrand REY (fabricant de savon, à Sète) ; m : Marie LAPEYRE ; + en juin 1791 (d'après le répertoire général 1710-1792 mais le décès n'a pas été trouvé dans le registre paroissial correspondant) Gignac

Marie Madeleine (fa Jean Baptiste et Madeleine CONDAMINE) ° 02.01.1787, à Gignac ; p : Jacques FABRE (maître chirurgien) ; m : Marie ALARY ; + 23.10.1788, à Gignac (paroisse Saint Pierre), "âgée d'environ deux ans" ; dans l'acte de décès, son prénom est simplement Marie et le nom de son père est écrit LAUZET. Gignac

- Louis (fs Jean Baptiste et Madeleine CONDAMINE) ° 23.10.1788, à Gignac ; p : Louis MONTELS (ménager) ; m : Jeanne DAUMAS ; + ??.12.1790, à Gignac (d'après le répertoire général 1710-1792 mais le décès n'a pas été trouvé dans le registre paroissial correspondant - la partie allant du 11.09.1790 au 31.12.1790 est en déficit) Gignac

- Pierre (fs Jean Baptiste et Madeleine CONDAMINE) ° 13.04.1791, à Gignac ; p : Pierre SAGNIER (écolier) ; m : Marie Anne LAURENS BOUILLON ; (+) 22.03.1792, à Gignac. Gignac

- Jacques 2 (fs Jean Baptiste et Madeleine CONDAMINE) ° 09.03.1793, à Gignac ; x1 Thérèse NEGRE, le 17.03.1820, à Sète ; pas de Cm ; le couple n'a pas d'enfant ; veuf le 06.04.1829 ; x2 Gabrielle DEVILLE, le 19.02.1830, à Sète ; cultivateur (en 1829, travailleur (en 1830) ; il ne sait pas signer ; signalé au recensement de Sète de 1836 comme cultivateur, avec sa femme et 3 enfants (Gabrielle Vincente, François et Louis Jean) ; signalé au recensement de Sète de 1841 comme cultivateur avec sa femme Gabrielle DEVILLE et 4 enfants (Jean Baptiste 1, François, Gabrielle qui est mariée et Jean Baptiste 2), "Grand rue haute" ; le 23.07.1841, leur fils Barthélémy meurt "dans la maison d'habitation de son père sise rue Villefranche" ; le 21.06.1846, leur fils Jean meurt "dans la maison d'habitation de son père sise rue Villefranche n° 11" ; signalé au recensement de Sète de 1851 comme cultivateur avec sa femme Gabrielle DEVILLE et 3 enfants (Jacques, Louis, Jean), "Grand rue haute" ; le 31.12.1852, leur fils Jean Baptiste meurt "dans la maison d'habitation de son père sise chemin St Clair, maison FIAT" ; veuf de Gabrielle DEVILLE qui meurt le 07.01.1856 "dans sa maison d'habitation sise chemin Saint Clair n° 1" ; le 12.08.1859, dans un acte du notaire VIVAREZ mais temporairement remplacé par le notaire COUZIN, il est indiqué comme cultivateur, domicilié à Sète, "veuf en premières noces de Thérèse NÈGRE, décédée à Cette sans postérité en l'année 1828, avec laquelle il a été marié sous le régime de la communauté légale pour n'avoir pas passé de contrat de mariage, et en secondes noces de Gabrielle DEVILLE avec laquelle il s'était marié en 1830 aussi sans contrat de mariage." ; par cet acte, il vend à François VERNET (chaudronnier à Sète), "une pièce de terre vigne et herme située à Cette au tenement des pierres blanches, portée au numéro 1437 ter de la section B du cadastre, pour une contenance de 43 ares 10 centiares" ; il déclare qu'il possédait ce terrain "pour l'avoir usurpé en 1821 sur les terrains communaux" (sic) ; le terrain est entouré de murs en pierre sèche, sauf du côté de la veuve GUARRIGUES, à l'ouest ; le prix est de 100 francs ; VERNET paye immédiatement en espèces d'or et d'argent ; Jacques lui délivre une quittance ; la possession et jouissance sont du même jour ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'Albert BOUSQUET (propriétaire) et François BOISSIER (tailleur d'habits), de Sète, qui signent avec VERNET ; Jacques déclare ne pas savoir signer (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; signalé au recensement de Sète de 1861 comme veuf, à "l'hospice Saint Charles" (bien que l'âge indiqué soit 47 ans) ; + 25.10.1863, "dans ledit hospice Saint Charles", de Sète; l'acte de décès précise, notamment, qu'il est journalier et âgé de 72 ans. Gignac

- Marie Françoise (fa Jean Baptiste et Madeleine CONDAMINE) ° 24 ventôse an 3 (13.03.1795), à Gignac ; Cm, le 08.11.1818 avec François DURAND ; le régime est dotal ; "elle se constitue de son chef une somme de 500 francs, valeur de certains meubles et effets garnis dans l'appartement que les futurs désirent occuper" ; son futur les a vus et les tient pout reçus ; il les reconnaît en faveur de sa future épouse pour les lui rendre et restituer, ou à qui de droit, le cas arrivaznt ; l'acte est passé en l'étude, en présence d'André RIEUNIER (tailleur d'habits) et de Jacques Istaloue (perruquier) de Sète, qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète) ; x François DURAND, le 19.11.1818, à Sète ; signalée au recensement de Sète de 1836, avec son mari et 6 enfants ; signalée au recensement de Sète de 1841, avec son mari et 4 enfants, "Grand rue haute" ; signalée au recensement de Sète de 1861 avec son mari, "Grand rue haute" (Ile du concert) ; + 17.12.1877, "Grande rue Haute, n° 22", à Sète, veuve de François DURAND Gignac


- Catherine (fa Barthélémy et Marie MASSEL) ° ca 1801, à ? ; + 20.01.1805, "rue Lardat" à Sète, "âgée de trois ans six mois".



Génération 4 :

1/ La descendance de Jacques EUZET et de Claire GALIBERT

Génération4-GALIBERT

-
Anne Angélique (fa Jacques et Elisabeth FARRAND) ° 11.09.1785

-
Antoine (fs Jacques et Elisabeth FARRAND) ° 11.05.1787 ; x Marie Rose THEULON, le 04.05.1812 ; il signe ; jardinier ; dans le testament de 1825 de son père, il reçoit (avec son frère Jacques Honoré) le quart par préciput et hors part de tous ses biens ; dans le partage successoral du 18.05.1832 des biens de son père, il prend la moitié du jardin dit la Joncasse, portion où se trouve la maison et le puits ; signalé au recensement de Sète de 1836 comme propriétaire, avec sa femme, 7 enfants (Marguerite, Elisabeth, Modeste, Honorine, Jeanne, Honoré, Marie) et un garçon jardinier, Pierre BALARD ; signalé au recensement de Sète de 1841 avec sa femme et 7 enfants (Modeste, Honoré, Benjamin, Marguerite, Honorine, Jeanne, Marie), "quartier du mas neuf" ; signalé au recensement de Sète de 1851 comme propriétaire jardinier, avec sa femme, 4 enfants (Honoré, Modeste, Jeanne, Marie) et un garçon jardinier, Etienne SALVY, "chemin Saint Joseph" qui se trouve "section B, île glacière" ; + 21.03.1854, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise au quartier de la glacière" ; sa veuve est signalée au recensement de Sète de 1861, sans profession (69 ans) avec deux enfants, Honoré (29 ans, négociant) et Benjamin (23 ans, infirme), "quai supérieur de l'esplanade, n° 211".

-
Honoré (fs Jacques et Elisabeth FARRAND) ° 06.04.1789, à Sète (b le 08 avec comme parrain Honoré EUZET, jardinier, et comme marraine, Rose FERRAND) ; (+) 21.02.1790, à Sète, "dans le cimetière de la paroisse".

-
Marie 1 (fs Jacques et Elisabeth FARRAND) ° 25.12.1790, à Sète ; + 03.08.1792, à Sète

-
Louis (fs Jacques et Elisabeth FARRAND) ° en 1793 (tables décennales) ; + 11.01.1800 (21 nivose an 8), à Sète, ( "âgé de 7 ans 8 mois").

-
Jacques Honoré (fs Jacques et Elisabeth FARRAND) ° 1er fructidor an III (18.08.1795), à Sète ; jardinier ; propriétaire (en 1852) ; Cm, le 11.09.1825 avec Jeanne VERGNES : régime dotal ; Gabriel VERGNES, père de la future épouse, donne à sa fille 500 francs en numéraire, une armoire en bois noyer (120 francs), une paire de pendants d'oreilles et cinq bagues, le tout en or (160 francs), un clavier en argent (20 francs) et une croix et chaîne en or (220 francs) ; la somme de 500 francs est mise sur table, comptée et emboursée par Jacques EUZET père (du consentement de son fils) et il en fait reconnaissance sur ses biens en affectant et hypothéquant à cet effet les immeubles qu'il possède à Sète, consistant en champs, vignes et jardin, "sous la condition expresse que ledit EUZET père sera tenu de rembourser la dite somme de 500 francs à son fils lorsque ce dernier trouvera à la placer sur un immeuble de bonne éviction et libre d'hypothèques, à la charge toutefois de prévenir son dit père trois mois à l'avance" ; à l'égard de l'armoire et des bijoux (le notaire indique alors que leur montant total est de 500 francs alors que l'addition des différents montants est de 520 francs) ; Jacques, Honoré les a examinés et agréés peu avant cet acte, Jacques, Honoré "les tient pour remis le présent mariage s'accomplissant et en fait reconnaissance sur ses biens présents et à venir." ; EUZET père donne à son fils en avancement d'hoirie les meubles nécessaires pour la garniture d'une chambre : "un lit complet bois noyer avec sa paillasse, deux matelas, traversin et deux couvertures, une commode aussi bois noyer et son dessus en marbre, une glace à cadre doré, six chaises, deux bergères et un canapé garni en paille et une table ronde bois noyer, le tout évalué à la somme de 600 francs, lesquels meubles et effets le futur déclare avoir déjà reçus et en a remercié son dit père" ; les parties ont fait les obligations et soumissions de droit ; l'acte est passé dans la maison de Gabriel VERGNES, à Gignac, en présence de deux témoins : Pierre BARRAL (avocat) et Pierre Paul LAPIERRE (instituteur) de Gignac ; tous les présents signent mais Elisabeth FARRAND n'est pas présente (notaire Antoine PONS, de Gignac) ; x Jeanne VERGNES, le 12.09.1825, à Gignac (34) ; dans le testament de 1825 de son père, il reçoit (avec son frère Antoine) le quart par préciput et hors part de tous ses biens ; dans le partage successoral du 18.05.1832 des biens de son père (notaire Jacques LAURENS, de Sète), il prend la moitié du jardin dit la Joncasse, plus deux champs, plus "les herbes du jardin tenu en ferme" par son père ; il signe ; le 16.08.1837, avec son épouse, il vend (solidairement) une "pièce de terre champ n° 164 bis et 164 ter du rôle de la matrice cadastrale de Sète, au quartier de la Plage de la mer", à Sète ; cette terre lui vient du partage successoral de 1832 ; la contenance est de 36 ares 90 centiares ; le prix est de 450 francs ; l'acheteur est Emile CAZANOVE (commis négociant, à Sète) qui paye 200 francs en espèces d'argent ; une quittance est délivrée ; le solde de 250 francs doit être payé un an plus tard, sans intérêts jusque-là puis, avec un intérêt de 5 % l'an, payable par moitié de 6 en 6 mois ; la possession et la jouissance sont du jour de l'acte ; la terre n'est chargée que de l'hypothèque légale reçue dans son Cm au profit de son épouse : 1020 francs ; l'acheteur peut en faire la purgation à ses propres frais ; à défaut du paiement du solde, dans le mois qui suivra le commandement qui en sera fait par Jacques EUZET, celui-ci entrera de plein droit en possession de l'immeuble vendu, sans qu'il soit tenu de recourir à aucune expropriation ou formalité de justice ; dans ce cas, les 200 francs payés lui demeureront acquis à titre de dommages et intérêts ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Jean François DUFY (huissier) et de Théodore MOLLE (marchand), de Sète ; tous signent (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 15.08.1838, Emile CAZANOVE lui paye le solde, soit 250 francs ; ce règlement entraîne main levée des privilèges de vendeur et de toute inscription d'office qui aurait pu être requise contre l'acheteur ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ;

le 07.10.1840, jardinier, il vend un terrain à Antoine Frédéric TESCHERNING, directeur de la Compagnie anonyme du chemin de fer de Montpellier à Cette (Sète), ce dernier agissant en cette qualité et demeurant à Montpellier ; une convention est donc signée entre les deux parties pour "une pièce de terre située à Cette au quartier de la plage" ; la contenance est de 15 ares 16 centiares, au "n° 174 bis, section A du cadastre", confrontant du nord le n° 174 appartenant au vendeur, du sud le chemin de fer par le n° 166, de l'est le n° 165 bis appartenant à la Compagnie et la partie du n° 165 appartenant à Emile CAZANOVE, de l'ouest le n° 170 bis appartenant à ladite NAYRAC ; le terrain vient de la succession de son père (partage du 18.05.1832) ; le prix est de 310 francs, payé en espèces d'argent ; une quittance est délivrée ; il déclare que les hypothèses légales se réduisent à la somme de 1000 francs, dot de son épouse, pour laquelle il a affecté et hypothéqué tous ses biens immeubles ; Jeanne VERGNES confirme et donne main levée au profit de la Compagnie des hypothèques qu'elle a sur l'immeuble vendu à raison de ses droits paraphernaux ; il est aussi convenu qu'il renonce à toute indemnité à raison de l'occupation temporaire et des enlèvements de terre et de sable ; il est aussi convenu que la haie de tamaris qui sépare l'immeuble vendu de la parcelle n° 174 est de sa propriété exclusive ; deux bornes sont plantées, d'un commun accord ; les frais de l'acte sont à la charge de la Compagnie ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties ; le rapport du géomètre est annexé à l'acte ; ce rapport précise les confronts, tenant compte des autres cessions : du nord OLIVE fils, du midi NAYRAC, de l'ouest lui-même, de l'est la plage ; il est précisé qu'OLIVE fils a cédé à la Compagnie une pièce de terre n° 165 bis, section A et que CAZANOVE a cédé à la Compagnie une pièce de terre n° 164 ter, section A ; le rapport donne les détails sur les bornes de partage ; un plan de ces propriétés est annexé au rapport (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; signalé au recensement de Sète de 1841 comme maître jardinier, avec sa femme, 3 domestiques et 5 enfants (Jacques, Etienne, Jean, Marie Elisabeth, Elisabeth Marie Marguerite), "quartier du mas neuf" (île n° 9) ; le 22.11.1845, il achète deux terrains, respectivement de 27 ares et de 32 ares, à J.B. DONNADIEU (marchand saleur) et Anne PRAT (son épouse) pour 1600 francs, situés à Sète, au "quartier des métairies", n° 1548, section B du cadastre pour le premier et n° 1607, section B du cadastre pour le second (notaire Antoine, Marius, Salomon VIVAREZ, de Sète) ; signalé au recensement de Sète de 1851 comme propriétaire jardinier, avec sa femme, 6 enfants (Jacques qui à 25 ans est jardinier, Jean qui à 17 ans est jardinier, Elisabeth 1 qui a 14 ans, Elisabeth 2 qui a 11 ans, Marguerite qui a 9 ans, Gabriel Benjamin qui a 7 ans), deux garçons jardiniers (DUMAS et BAUME) et un domestique (SAUREL), "chemin Saint Joseph" qui se trouve "section B, île glacière" ; le 17.03.1851, il fait un testament (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) dans lequel il lègue à sa veuve la moitié en usufruit de tous ses biens délaissés (information dans l'acte de notoriété du 26.03.1863 où il est indiqué comme propriétaire) ; en fait, la formulation du testament est différente : "Je lègue à Jeanne VERGNE, mon épouse, la jouissance de tout ce que je laisserai à mon décès. Cet usufruit sera exercé par ma femme durant toute sa vie. Je la dispense de fournir caution, à raison de cet usufruit." ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Julien DUSSOL (négociant), Jean Louis DUSSOL (propriétaire), Guillaume LAVABRE (fabricant de chandelles), Hilaire PORTAL (négociant) et Bernard Auguste CORNEVIN (menuisier), tous de Sète, ni parents ni alliés du testateur ni de la légataire ; ils signent avec le testateur ; pas d'autres dispositions testamentaires avant son décès ; + 26.09.1852, à Sète, "dans sa maison d'habitation, sise au mas neuf, quartier de la glacière".
Gignac

La signature de Jacques, Honoré
(le 22.11.1845)

- Marie 2 (fa Jacques et Elisabeth FARRAND) ° 30 vendémiaire an VI (20.10.1797), à Sète ; + 5 brumaire an VI (26.10.1797), à Sète ("âgée de 7 jours").

-
Vincent (fs Jacques et Elisabeth FARRAND) ° 08.12.1798 (19 frimaire an 7), à Sète ; dans l'acte de partage avec ses frères et soeurs des biens de leur père, le 18.05.1832 (notaire Jacques LAURENS, de Sète), il est indiqué comme tonnelier et "demeurant à Sarcelles, département de Seine-et-Oise" (Val-d'Oise, actuellement) ; dans ce partage, il reçoit 3064,07 francs, c'est-à-dire la somme égale à sa portion légitimaire ; sa venue à Sarcelles s'explique, certainement par le fait que cette commune utilisait depuis le Moyen Âge ses bois pour en faire "des tonneaux et des cercles (sarcels) pour mettre le vin", selon l'abbé GALLET, dans son Histoire de Sarcelles ; x Sophie Amélie CASIER (écrit parfois CAZIER, voire CAZZIER), le 05.05.1838, à Gouvieux (Oise) ; l'acte indique qu'il habite à Paris, "rue de la Cossonnerie, n° 36" ; le mariage se fait à Gouvieux parce que Sophie y travaille comme domestique ; les bans ont été passés à Gouvieux et à Paris (4e arrondissement) ; l'acte indique aussi qu'il est marchand de vins ; les témoins des époux sont des amis de Paris et de Gouvieux ; son adresse et son métier à Paris sont confirmés par le Bottin commercial (l'Almanach du commerce de Paris), à partir de 1837 : "marchand de vin en détail" ; le Journal des débats politiques et littéraires du 26.12.1842 fait le compte rendu d'un procès du tribunal correctionnel de Paris à l'encontre d'un chiffonier, Jean Baptiste DESJARDINS, dans lequel Vincent est un des témoins à charge : "Le sieur EUZET, marchand de vins : Il y a bien longtemps que j'ai à me plaindre du sieur DESJARDINS ; M. le président : Pourquoi n'avez-vous jamais rien dit ? ; Le témoin : Parce que j'avais trop peur de lui ; mais à présent qu'il est arrêté, je puis tout dire. Le prévenu se levant vivement : Vous êtes une canaille ! Vous êtes tous des canailles ! M. le président : Prenez garde à vos paroles (Au témoin :) Continuez. Le témoin : Bien souvent il est entré dans mon établissement, bouleversant tout, cassant tout, et frappant à tort et à travers, sans aucun motif, tous ceux qui s'y trouvaient. La terreur qu'il inspirait est si grande, que personne n'a jamais osé le faire arrêter, car il menace de tuer ceux auxquels il en veut. Le 28 novembre dernier, il est venu encore chez moi faire une scène terrible. Toutes les fois que je refuse de le recevoir, il me dit qu'il me guettera, et que je passerai par ses mains. Il est homme à le faire." Après d'autres témoignages, le prévenu est condamné à 4 ans d'emprisonnement et ensuite à une surveillance de la police pendant dix ans ; l'édition du Bottin commercial de 1845 rappelle son adresse : "rue de la Cossonnerie 36" (1er arrondissement aujourd'hui mais qui était dans le 4ème avant la percée du boulevard Sébastopol) ; fabricant de futailles (en 1851) ; marchand de vin encore (en 1852) ; négociant (en 1858) ; propriétaire (en 1875) ; il signe (voir la photo qui est dans Bordeaux, à la date du 11.12.1854) ; il a dû revenir à Sète en 1846 ; domicilié à Sète, "quai de Bosc n° 18", au moins en 1851 ; il est, effectivement, signalé au recensement de 1851 de Sète, "quai de Bosc", comme maître tonnelier avec sa femme Sophie "CARIER" et deux enfants : Thérèse (12 ans) et Vincent (8 ans) ; il est encore signalé comme marchand de vin au recensement de 1861 de Sète avec Sophie CAZIER mais au n° 87 de la "rue Hôtel-de-Ville" ; dans l'Annuaire de l'Hérault de 1873, il est sur la liste des "électeurs commerciaux de Sète" (pour le tribunal de commerce), en tant que négociant ; le 07.11.1864, il prête une somme d'argent (à compléter) à Barthélémy MAILLE (maître de chaix à Sète, marié avec Marguerite CLÉMENT) ; une hypothèque est prise (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; il faut attendre l'année 1870 pour voir son nom dans la liste des négociants et marchands en gros (vins, eaux-de-vie et denrées du pays), sans indication d'adresse, dans l'Annuaire de l'Hérault ; le même annuaire donne ensuite son adresse, à partir de l'édition de 1872 : "rue Neuve-du-Sud", sans précision de numéro ; curieusement, cet annuaire donnera la même mention jusqu'à son édition de 1883 : on peut donc supposer qu'après son décès, la gestion a dû continuer avec un successeur, de 1876 à 1883 ; le 23.01.1873, il déclare donner main levée pour l'inscription hypothécaire prise à son profit, à la suite de l'obligation du 07.11.1864, contre Barthélémy MAILLE ; il signe Vt EUZET (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; + 02.12.1875, "âgé de 77 ans" à Sète, "rue Hôtel de Ville, n° 7". "Les EUZET de Sète à Paris"

Le quai de Bosc

- Modeste (fs Jacques et Elisabeth FARRAND) ° 28 fructidor an IX (15.09.1801), à Sète ; modification de son acte de naissance, par jugement du tribunal civil de l'arrondissement de Montpellier des 06 et 25.11.1830, transcrit le 26.11.1830 sur les registres de l'état civil de Sète (avec mention en marge de l'acte de naissance), car il avait été enregistré par erreur du sexe féminin : "il a été toujours reconnu pour être du sexe masculin, que ses parents l'ont toujours traité et élevé comme tel, qu'il est enfin celui auquel ses parents donnent le prénom de Modeste, ordonne ensuite que par le sieur VIEL, docteur en médecine domicilié à Cette, il sera procédé à la vérification de la personne du dit Modeste EUZET et que par lui rapporte (...) quel est son sexe. En conséquence de ce jugement, l'exposant a fait procéder le 20 novembre courant à l'objet de son mandat et il résulte de son rapport que l'exposant a tous les organes génitaux constituant le sexe masculin ; Cm, le 26.11.1830 : le régime est dotal ; son père lui donne en dot 1600 francs, "savoir 500 francs avec lequel le futur époux a fait construire un four pour l'usage de son état de boulanger et que, pour cet effet, il a reçu avant le présent contrat 1100 francs perçus en meubles et linge propres à l'usage des futurs époux", toutes choses que le futur déclare avoir vues et reçues ; il en fait la reconnaissance sur tous ses biens qu'il pourra posséder, pour les restituer à la future épouse ou à qui de droit, le cas de restitution arrivant ; le père du futur fait donation à son fils de la somme de 1400 francs, savoir 300 francs que le futur a reçu avant cet acte et 1100 francs qui ont été mis sur table, vérifiés et reçus ; les donateurs se réservent chacun pour soi le droit de retour des objets donnés pour les cas prévus par le Code Civil ; les futurs époux pourront cantonner par leur seule volonté leur hypothèque légale pour que le cantonnement ne se fasse que sur les immeubles capables de répondre ; l'acte est fait dans la maison de LABAYLE père, en présence d'Etienne PIOCH (tailleur de pierres) et de Joseph BERNISON (négociant) qui signent avec les parties, sauf la mère du futur qui ne sait pas signer (notaire Jacques LAURENS, de Sète) ; x Marie LABAYLE, le 26.11.1830, à Sète ; il signe ;

dans le partage successoral des biens de son père, le 18.05.1832, il reçoit 3064,07 francs, incluant la vigne paternelle (section B, plaine St Joseph, n° 1690) et les 1400 francs qu'il a reçus dans son contrat de mariage, c'est-à-dire la somme égale à sa portion légitimaire ; signalé au recensement de 1836 comme boulanger, avec sa femme, 2 enfants (Jacques, Elisabeth) et une domestique de 17 ans, Félicité XURIOLS ; le 02.01.1838, il revend la vigne issue du partage successoral de 1832 à Hilaire VIVARES, de Sète, pour un montant de 1500 francs (elle avait été estimée 1300 francs lors du partage), notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète ; signalé au recensement de 1841 comme boulanger, avec sa femme, 4 enfants (Jacques, Elisabeth, Etienne, Rose) et 1 garçon boulanger, "quai de Bosc" ; signalé au recensement de 1846 comme boulanger, avec sa femme, 3 enfants (Elisabeth, Jacques, Etienne) et un ouvrier boulanger de 24 ans ; signalé au recensement de 1856 comme boulanger avec sa femme (Marie LABAILLE) et 2 enfants, Jacques (21 ans, boulanger) et Etienne (17 ans, marin), "rue des casernes, n° 86" ; toujours boulanger, le 01.02.1858, il achète à Pierre Pascal LEINGRE (fabricant de chandelles, à Sète), "une pièce de terre vigne avec maisonnage ou barraquette, au quartier de la Combe d'Aubagnac, à Cette, portée au cadastre sous les numéros 1284 et 1285 de la section B" ; la contenance est d'environ 33 ares 36 centiares ; elle confronte au nord le n° 1212, chemin les séparant, du sud et de l'ouest le n° 1286 et de l'est le n° 1283 ; dans cette vente sont compris les meubles meublants et les objets mobiliers se trouvant dans la barraquette que le vendeur a fait construire lui-même ; le prix est de 1200 francs que Modeste s'engage à payer dè que le vendeur aura obtenu la ratification du partage familial et, au plus tôt, après l'accomplissement des formalités de transcription et de purge des hypothèques ; la prise de possession est de ce jour ; Modeste fera inscrire son contrat au bureau des hypothèques de Montpellier et accomplira les formalités de purge des hypothèques (frais partagés par moitié) ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; signalé au recensement de 1861 comme propriétaire avec sa femme (Marie LABAILLE) et deux enfants, Etienne (22 ans) et Jacques (25 ans), "rue des Hôtes, n° 22" ; testament, le 30.03.1865 : il est présenté comme ancien boulanger, propriétaire, domicilié à Sète et il dicte son testament public au notaire qui l'écrit de sa main, devant 4 témoins instrumentaires ; il lègue à son épouse le quart en usufruit de ses biens meubles et immeubles qui composeront sa succession ; elle pourra en jouir sa vie durant à dater du jour de son décès et il ajoute : "je la dispense de faire inventaire, de fournir caution, et de faire aucun emploi de capitaux à raison de cet usufruit" ; il lègue ensuite, par préciput et hors part, en propriété, 1/4 de tous ses biens qui composeront sa succession, conjointement à Jacques et Etienne EUZET ses "deux enfants" (il n'indique rien pour sa fille Elisabeth) ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Joseph AUBERT (peseur des douanes en retraite, domiciliéà Sète), François LUCULLUS (préposé des douanes, domicilié à Sète), Jean ROUJAN (préposé des douanes, domicilié à Salis, en haute-Garonne, actuellement à Sète) et Jean BERTRAND (préposé des douanes, actuellement à Sète) qui signent avec Modeste (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; + le 10.05.1868, "rue Saint Sacrement, maison Gantier", à Sète.

La signature de Modeste
(le 01.02.1858)

- Elisabeth (fa Jacques et Elisabeth FARRAND) ° 5 ventôse an XI (24.02.1803), à Sète ; dans le partage successoral des biens de son père (notaire Jacques LAURENS, de Sète), le 18.05.1832, elle reçoit 3064,07 francs, c'est-à-dire la somme égale à sa portion légitimaire ; x Jean DUSSOL, le 14.08.1832, à Sète ; Cm 14.08.1832, notaire Jacques LAURENS, de Sète ; elle signe ; régime dotal ; elle se constitue en dot une somme de 2910,82 francs qui lui est due par Antoine EUZET, son frère aîné, dans la succession du 18.05.1832 ; elle autorise son mari à recevoir à l'échéance la somme en question et à percevoir les intérêts annuels ; la dot comprend aussi une somme de 400 francs en la valeur d'objets : des dorures pour 200 francs, des meubles meublant pour 153,25 francs, des hardes et linges de corps pour 46,75 francs ; le contrat de mariage est fait et lu dans le jardin d'Antoine EUZET, le frère aîné, en présence de Louis BOUSQUET (ancien juge de paix) et Guy NICOLAS (docteur en médecine) ; signalée au recensement de 1836, avec son mari, 2 enfants et sa soeur Rose ; signalée au recensement de 1841, avec son mari, 3 enfants et sa soeur Rose, "Grand chemin" ; signalée au recensement de 1851, avec son mari et 3 enfants, sans profession, "Grand chemin" (section A, île Valette) ; signalée au recensement de 1856, avec son mari, trois enfants (Marie, Rose, Elisabeth) et sa soeur Rose EUZET, "Grand chemin, n° 253" ; + 09.04.1876, à Sète, "rue neuve du Nord n° 40", veuve de Jean DUSSOL.

-
Jean (fs Jacques et Elisabeth FARRAND) ° en septembre 1804, à Sète ; + 23.09.1804 (2 vendémiaire an 13), ("âgé de 7 jours"), à Sète.

-
Benjamin (fs Jacques et Elisabeth FARRAND) ° 06.04.1806, à Sète ; présent à la naissance de sa nièce Elisabeth Pauline, le 27.01.1830 ; tonnelier puis négociant ; dans le partage successoral des biens de son père, le 18.05.1832, il reçoit 3064,07 francs, c'est-à-dire la somme égale à sa portion légitimaire (somme qui se décompose en 45,25 francs sur le mobilier, 618,82 francs en espèces payées par son frère Antoine et 2400 francs représentés par trois champs contigus à Sète, section A, n° 156, 156 bis et 157 du plan cadastral, "controntant au nord un chemin qui le sépare de la verrerie, à l'est la plage, à l'ouest un champ appartenant aux héritiers ROMIEU, à l'ouest DAUPHIN et DUMAS" ; en 1834, selon les bans publiés à Sète, les 11 et 18.05.1834, il est dit domicilié à Sète quand il se marie mais selon son acte de mariage, à Ferrals, le 04.06.1834, il est dit domicilié à Ferrals quand il se marie ; x Marie Anne Emílie CREMAILH, le 04.06.1834, à Ferrals (11), c'est-à-dire Ferrals-les-Corbières, dans l'Aude ; il signe et, à son mariage, signent aussi Antoine EUZET et Rose EUZET (probablement son frère et sa soeur) ; après le mariage, il n'est signalé ni dans l'état civil de Ferrals, ni dans celui de Fabrezan (village des CREMAILH) ni dans celui de Sète, ni dans les recensement de Sète de 1836 et de 1851 ; l'état civil de Bordeaux montre que le couple s'était installé à Homps, à 4 km de Ferrals et 33 km de Carcassonne, dans l'Aude ; c'est dans ce village que naissent, effectivement, les enfants du couple, à partir de décembre 1835 ; à la naissance d'Emilie, en 1835, le domicile est "près le canal des deux mers extra muros", à Homps ; à la naissance et au décès de Benjamin en 1845, le patronyme est écrit UZET ; cette graphie est aussi utilisée dans le recensement d'Homps de 1846 ; il est signalé comme tonnelier au recensement d'Homps de 1836, avec sa femme et leur fille Emilie ; il est signalé au recensement d'Homps de 1846 comme tonnelier, avec sa femme et leurs filles Emilie et Pauline ; il est signalé au recensement d'Homps de 1861 comme négociant, avec sa femme, leur fils Paul et leurs filles Emilie et Pauline ; il est signalé comme négociant au recensement d'Homps de 1872, avec sa femme et leur fille Pauline ; il est signalé comme négociant au recensement d'Homps de 1876, avec sa femme ; dans aucun des recensements consultés n'apparaît leur fils Benjamin Aimé, né en 1847 ; dans un acte du 19.06.1863 (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète), le couple se fait ouvrir un crédit de 10000 francs par Barthélémy Louis REYNAUD de la banque Louis REYNAUD et compagnie, à Sète ; pour garantir ce crédit, ils hypothèquent tous leurs immeubles, à savoir : "dans le territoire d'Olonzac (34) consistant en maison avec cour, magasin et distillerie, ces immeubles se trouvent portés aux n° 60, 62, 63 de la section A de la matrice cadastrale" ; à ceux-ci s'ajoutent les immeubles possédés "dans le territoire d'Homps consistant en magasin avec cour, maison et jardin, portés aux n° 131 et 139 de la section unique de la matrice cadastrale, pour une contenance de 16 ares 71 centiares" ; cet acte précise qu'une portion des immeubles d'Homps lui a été vendue le 01.03.1843 par Etienne CARRIÈRE et Marie GUILLAUMON (notaire THÉRON, de Lézignan) au prix de 6000 francs, qu'une autre partie lui fut vendue le 18.01.1853 par François RIVES, au prix de 4179,60 francs (notaire LEBRAU, de Lézignan) et une dernière partie lui fut vendue par le même RIVES, au prix de 904,50 francs (notaire SIPIÈRE, notaire à Olonzac - la date n'est pas indiquée) ; il est précisé que ces immeubles sont assurés contre l'incendie auprès des compagnies d'assurance le Soleil et la Nationale, par actes des 28.02.1855, 09.12.1859 et 05.06.1862 ; le Courrier de l'Aude du 28.05.1868 signale que le vendredi précédent, "la gendarmerie de Lézignan a eu à constater par procès verbal une coupable conduite, qui s'est passée à Homps, le 2 du courant. Ce jour-là, le sieur Louis ABRAM, fossoyeur, ayant été chargé par M. Benjamin EUZET, tonnelier audit lieu, d'aller recouvrer pour son compte à Paraza une somme de 180 francs, rentra à Homps vers 9 heures du soir, tout couvert de poussière, prétendant avoir été arrêté en route par des voleurs, rossé et dévalisé. Pressé de questions, le sieur ABRAM finit par avouer que toute cette histoire de voleurs n'était qu'une fable imaginée par lui pour se soustraire à l'obligation de rapporter à M. EUZET la somme que ce dernier l'avait chargé de recouvrer. La justice de Narbonne aura à apprécier comme ils le méritent les écarts d'imagination du sieur Louis ABRAM" ; + 08.05.1883, à Homps, "époux de survivante CREMAILH Emilie et fils de père et mère dont on n'a pu dire les noms." ; les Archives commerciales de la France le signalent pour une déclaration de faillite dans leur numéro du 03.04.1884 : "Narbonne. EUZET (Benjamin) décédé. Négociant à Homps. Jugement du 18.03.1884 - S(yndic) : M. RAYSSAC". Le journal le Petit Méridional du 23.03.1884 publie ensuite un avis de vente par expropriation forcée, indiquant que le 03.04.1884, les immeubles des héritiers de feu Benjamin EUZET seront proposés à l'audience des criées du tribunal civil de Narbonne. Pour la descendance, voir Homps et Bordeaux

- Rose (fa Jacques et Elisabeth FARRAND) ° 14.10.1807, à Sète ; dans le partage successoral des biens de son père, le 18.05.1832, elle reçoit 3064,07 francs, c'est-à-dire la somme égale à sa portion légitimaire ; signalée aux recensements de Sète de 1836, 1841 et 1856 au foyer de sa soeur Elisabeth, femme de Jean DUSSOL ; célibataire ; elle fait un testament, le 06.02.1879 (notaire Paul POUTINGON, de Montpellier) dans lequel elle lègue "1000 francs à l'hospice de Cette pour les orphelins" ; signalée dans le recensement de Sète de 1881 comme rentière, avec une domestique (Marie HAMAN), "rue Neuve du Nord" (maison 40) ; + 27.09.1884, "dans la maison Dussol, rue Neuve du Nord", à Sète ; un des deux déclarants est Ange DUSSOL, pilote ; son testament est enregistré le 01.10.1884 ; la déclaration de succession est du 16.02.1885 ; dans "Le petit Méridional" du 30.01.1886, une publication est faite de son legs testamentaire, invitant les héritiers éventuels à se manifester dans le délai d'un mois auprès du préfet de l'Hérault, en cas de réclamations ; cette déclaration donne les noms des membres de la commission administrative (de l'hospice), en date du 28.01.1886.


-
Jean Jacques (fs Honoré et Anne COSTE) ° 08.11.1783, à Sète ; l'acte est du 9, dans lequel il est marqué qu'Honoré EUZET "a reconnu que cet enfant était provenu de ses oeuvres" ; le parrain est Jean Jacques EUZET et la marraine, Catherine THOMAS (son épouse) ; les témoins qui, seuls, signent avec le curé, sont Jacques DAROLLES et Jacques VIVEN (on ne sait pas si Jean Jacques portera le nom d'EUZET ou de COSTE).

-
Jacques Honoré (fs Honoré et Marie PELUF) ° 26.11.1787, à Sète ; x Marie DUCAYLAR (ou DUCAILAR ou CAYLA, ou CAILA selon les actes), le 06.07.1809, à Sète ; il signe ; pas de Cm ; voiturier (en 1818) ; le 21.12.1818, est enregistrée la procuration (en brevet) que son père lui accorde ; cette procuration est jointe au prêt de 2000 francs qu'il contracte (comme fondé de pouvoir de son père) auprès de François RAT (marchand ferblantier, de Sète), le 18.07.1819 ; dans cet acte il est dit qu'il demeure "à la campagne du mas neuf, terroir de cette ville" ; ce prêt est garanti par "la terre jardin que sondit père possède à Cette à ladite campagne du mas neuf" ; il s'engage à rembourser dans un délai de 2 ans, à charge d'en payer l'intérêt annuel et légitime, sous peine de tous dépens, dommages et intérêts ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Jacques ISSALENS et Alexandre MOLLE (tailleurs d'habits) qui signent avec les parties (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète) ; le 06.01.1820, avec le même notaire et les mêmes témoins, il emprunte 2000 francs au même François RAT, au nom de son père, en vertu de la même procuration ; il s'engage à rembourser dans 5 ans et, jusqu'alors à en payer l'intérêt annuel et légitime à peine de tous dépens, dommages et intérêts ; jardinier (en 1836) ; propriétaire (en 1845) ; au recensement de Sète de 1836, il est signalé avec son épouse et 7 enfants : Suzanne, Madelaine, Marie, Elisabeth, Louis Honoré, Angélique et Thérèse ; signalé au recensement de Sète de 1841 avec sa femme, 5 enfants (Suzanne, Elisabeth, Angélique, Thérèse et Louis Honoré qui est jardinier) et Marie BONNAL qui est cousine germaine des précédents, "quai de Bosc" ; le 01.04.1841, il assiste et autorise son épouse à acheter la moitié de la maison qu'elle occupe (et dont elle est déjà propriétaire pour moitié), à Sète, "au coin de la rue des casernes et de la rue des hotes, confrontant du nord les héritiers BOUILLON, du sud la rue des hotes, de l'est Modeste EUZET et de l'ouest la rue des casernes" (notaire Antoine, Marius, Salomon VIVAREZ, de Sète - plus de détails à l'article de Marie DUCAYLAR, en "suite 1") ; le 23.06.1841, il emprunte, solidairement avec son épouse, 3000 francs à Marie Catherine Adélaïde MEINADIER, veuve de Simon Pierre GOUDARD (propriétaire foncier) ; absente, elle est représentée par un aspirant au notariat, Louis CROUZET qui délivre la somme pour elle ; le couple s'engage à les rembourser dans les trois ans, avec un intérêt de 5 % ; CROUZET encaisse immédiatement 150 francs d'intérêts pour la première année ; une quittance est délivrée ; les conditions du prêt sont les suivantes : 1/ Le remboursement doit se faire "en espèces d'or et d'argent, au titre poids et valeur de ce jour et non en billets papier monnaie et autres valeurs fictives dont le cours même forcé pourrait être introduit dans le commerce en vertu des lois futures au bénéfice desquelles les mariés EUZET renoncent dès à présent", 2/ A défaut d'exactitude dans le paiement des intérêts, par simple commandement non suivi de paiement dans la quinzaine, le paiement du capital pourra être exigé, 3/ Les emprunteurs ne pourront se libérer avant l'époque fixée, 4/ En cas de décès des emprunteurs ou de l'un d'eux avant complète libération, leurs héritiers ou ayant cause seront tenus solidairement au paiement, l'obligation étant indivisible ; en sûreté, il affecte et hypothèque les immeubles qu'il possède à Sète : champs, jardin, maisonnages et dépendances ; de même, Marie DUCAYLAR affecte et hypothèque la maison qu'elle possède à Sète (au coin de la rue des casernes et de la rue des hôtes) ; de plus, elle cède tous les droits, créances, reprises et avantages qu'elle a et pourrait avoir contre son mari ; ils "s'obligent à employer les deniers empruntés aux réparations qu'ils se proposent de faire incessamment à la maison ci-dessus hypothéquée appartenant à madame EUZET, afin d'augmenter ainsi le gage de la créance" ; il est convenu que les emprunteurs ne pourront obtenir aucun terme ou prolongation de délai pour quelque cause que ce soit ; l'acte est fait en l'étude ; tous signent (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 14.12.1841, le couple emprunte 1100 francs à François ARGELA (préposé aux douanes du poste de Villeroy, à Sète) ; le prêteur est absent et représenté par CROUZET, aspirant au notariat ; les emprunteurs s'obligent à rembourser dans un délai de 3 ans à compter de ce jour ; jusqu'à complète libération, l'intérêt annuel est de 5 %, par avance ; le premier semestre d'intérêts (55 francs) est retenu par CROUZET qui délivre une quittance ; les conditions prévoient qu'il n'y aura pas de prorogation du délai , que le remboursement se fera uniquement en espèces d'or et argent, qu'en cas de défaillance dans le paiement des intérêts, un simple commandement non suivi d'exécution pourra entraîner le paiement du capital et des intérêts ; en sûreté, Jacques Honoré hypothèque ses immeubles à Sète et Marie DUCAYLAR, de même pour la maison qu'elle possède (à l'angle de la rue des casernes et de la rue des Hôtes, antérieurement d'un étage et, actuellement, à trois étages au dessus du rez de chaussée) ; les emprunteurs déclarent que leurs immeubles ne sont grevés d'autres hypothèques que celle de 3000 francs au profit de Mme veuve GOUDARD, de 1200 francs pour Mme FERRIOL et de 600 francs pour Mme BONAL, plus une créance de 800 francs, montant d'une créance faite à Marie DUCAYLAR, postérieurement à leur mariage, laquelle ne pourra être exigée qu'après le paiement de celle à ARGELA ( (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; cette somme est remboursée par son épouse, le 26.12.1844 ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ;

le 15.07.1845, il passe un contrat avec Jacques BASCOU pour le remplacement de son fils Louis Honoré au service militaire : voir les détails de ce contrat à l'article de Louis Honoré ; pour sûreté de la créance de ce contrat, il affecte et hyppothèque ses immeubles de Sète : "une maison sise au coin de la rue des Hôtes et de la rue de la caserne, confrontant de l'ouest la rue de la caserne, du sud la rue des Hôtes, du nord la veuve BOUILLON et de l'est Modeste EUZET, et une pièce de terre, vignes, champs, jardins et dépendances" mais ce terrain n'est pas situé dans l'acte (notaire Antoine, Marius, Salomon VIVAREZ, de Sète) ; au recensement de Sète de 1846, il est signalé comme jardinier, "rue des Hôtes", avec son épouse et 5 enfants : Suzanne, Madelaine, Angélique, Thérèse et Louis Honoré ; le 07.07.1846, avec son épouse, il emprunte 2000 francs à Antoine, Marius, Salomon VIVAREZ (notaire Alexandre Junior CAZALIS, de Sète) ; le 10.11.1847, il rembourse par anticipation cette somme à VIVAREZ ; en fait, ce dernier avait déjà reçu 65 francs 83 centimes par avance, pour les intérêts allant de ce jour au 7 juillet prochain ; cette somme de 2000 francs n'était exigible que dans trois ans mais les emprunteurs consentent à se libérer par anticipation ; la somme qui est versée est donc de 1934 francs 17 centimes ; VIVAREZ délivre une quittance pour les 2000 francs, consent à la radiation définitive de l'inscription hypothécaire faite à son profit au bureau des hypothèques de Montpellier ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jean BRUNEL aîné (tonnelier) et de Marie Louis Stanislas Xavier Laurent CROUZET (homme de loi), de Sète, qui signent (notaire Alexandre Junior CAZALIS, de Sète) ; le 10.11.1847, il emprunte, solidairement avec son épouse, 3000 francs à Clémence Henriette MATHAREL (veuve de Cyprien Joseph DAVIN), une somme de 3000 francs avec un intérêt annuel de 5 %, remboursable en 5 ans ; il garantit par une hypothèque cette obligation avec les immeubles qu'ils possèdent à Sète : champs, jardins, maisonnages et une maison à trois étages (notaire Antoine, Marius, Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 19.02.1852, prévoyant qu'ils ne pourront se libérer de leur dette contractée auprès de la veuve DAVIN, il demande à celle-ci de proroger le délai de remboursement ; la créancière accepte et accorde un nouveau délai de 5 ans, jusqu'au 10.11.1857 ; l'acte précise qu'il n'y a pas novation de la dette ; Jacques Honoré et son épouse se reconnaissent, à nouveau, comme solidairement débiteurs ; "ils affectent de plus fort les immeubles hypothéqués qui consistent en champs, jardins, maisonnages et dépendances et en une maison appartenant à Madame EUZET née DUCAYLAR, à trois étages au dessus du rez de chaussée, sise à Cette à la rue des Casernes et à la rue des Hôtes, à elle parvenue de la succession de Louis DUCAYLAR, son père, quand vivait tonnelier à Cette, ainsi qu'il résulte d'un acte de licitation passé devant VIVAREZ, le 01.04.1841" ; l'acte est passé en l'étude sauf pour la veuve DAVIN, en sa maison d'habitation ; les parties signent (notaire Antoine, Marius, Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 24.12.1852, il paye 1100 francs à Jacques BASCOU pour le solde de la créance du 15 juillet et celui-ci lui signe une quittance et consent à la radiation de l'inscription hypothécaire ; Jacques Honoré déclare aussi qu'il a reçu le certificat de présence au corps de Jean Joseph Frédéric LASSALLE, admis en qualité de remplaçant de son fils ; les parties signent, en présence de Jean Joseph Louis PEYRONNET (menuisier) et de François Mathias GIBERT (coiffeur), témoins (notaire Antoine, Marius, Salomon VIVAREZ, de Sète) ; signalée au recensement de Sète de 1851 comme jardinier, avec son épouse et trois enfants : Suzanne EUZET (39 ans), Marie Claire EUZET (33 ans) et Louis Honoré EUZET (voiturier, 27 ans), habitant "rue des Hôtes" ; signalé comme propriétaire au recensement de Sète de 1856, avec sa femme et 3 enfants, Susanne (44 ans), Madelaine (41 ans) et Louis Honoré (32 ans, jardinier), "rue des casernes, n° 85" ; + à Saint-Mathieu-de-Tréviers, le 01.09.1856, "dans l'auberge du sieur MONTELS", "jardinier, né et domicilié à Cette et âgé de 68 ans, époux de Marie du CAYLAR, sans profession, àgée aussi de 68 ans, domicilié audit Cette" (état civil de Saint-Mathieu-de-Tréviers, au 02.09.1856.) ; au recensement de Sète de 1861, sa veuve est avec deux enfants, Susanne (50 ans) et Louis (30 ans, jardinier), "rue des Hôtes, n° 21" et quand elle meurt, le 04.07.1866, son adresse est "rue des casernes, n°2".

La signature de Jacques Honoré
(le 06.01.1820)

- François (fs Honoré et Marie PELUF) ° 16.06.1789, à Sète ; Cm avec Rosalie THEULON, le 17.06.1809, par lequel Jean THEULON (père de Rosalie) constitue en dot et en avancement d'hoirie, pour sa fille, 1000 francs ; François reconnaît cette somme qu'il reçoit, assure et hypothèque sur tous ses biens, présents et à venir, au profit de sa future épouse, pour les lui restituer (ou à qui de droit), le cas arrivant ; l'acte précise que le mariage sera réalisé selon la "forme voulue por la loi et devant les autels de l'église catholique dont ils professent la religion" ; l'acte est passé "dans l'appartement que les futurs doivent occuper", en présence d'André RUINIER (tailleur d'habits) et de Jacques MOREAU (traiteur), de Sète qui signent avec le futur, certains parents et amis, en particulier Jacques et Antoine EUZET (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète) ; x Rosalie THEULON, le 17.06.1809, à Sète ; travailleur (en 1809), tonnelier ; cafetier et propriétaire, à son décès ; déclarant du décès d'Elisabeth FARRAND, le 10.08.1830, décrit alors comme "cafetier, âgé de 40 ans et neveu germain par alliance de la décédée" ; il signe ; signalé au recensement de 1836 comme tonnelier, avec sa femme et 4 enfants (Dorothée, Antoine, François, Abel) ; le 12.10.1837, il achète aux héritiers CALAS une maison située à Cette sur le quai de la place n° 3, pour 11.000 francs (notaire Lucien CAZALIS, de Sète ; indiqué dans la vente de cette maison par son fils Abel, le 01.12.1869 - à compléter) ; signalé au recensement de 1841, comme propriétaire avec sa femme et 3 enfants (Dorothée, Ange, Abel), "quai supérieur de la place" ; le 10.09.1847, il fait son testament, par lequel il lègue à son épouse, Rosalie THEULON, 1/4 en toute propriété et 1/4 en usufruit de tous ses biens meubles et immeubles qu'il délaissera à son décès pour qu'elle en prenne possession de suite après sa mort, avec dispense de fournir caution relativement sudit usufruit ; l'acte est fait en l'étude, en présence de témoins instrumentaires qui signent avec lui : Antoine CANÈBE (marchand tapissier), Hillaire Alexandre MARTIN (perruquier), Jacques THAU aîné (propriétaire) et Antoine SIMONNET (arrimeur), tous de Sète ; dans cet acte, il est indiqué comme "ancien jardinier, aujourd'hui limonadier" (notaire Alexandre Junior CAZALIS, de Sète) ; signalé au recensement de 1851 comme propriétaire avec sa femme (débitante de café) et trois enfants (Dorothée, François, Abel), "Quai supérieur de la place" ; le 02.02.1855, son épouse et lui-même accordent leur procuration à leur fils, Louis Antoine EUZET (prêtre), afin de pouvoir emprunter 5000 francs (procuration en brevet annéxée le 10.02.1855 aux minutes d'Isidore ANDUZE, notaire à Montpellier) ; le 10.02.1855, avec son épouse, il emprunte 4000 francs à Jean NADAL, somme productive d'intérêts, de 6 en 6 mois et d'avance (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier - à compléter) ; le 05.03.1856, avec son épouse, il emprunte 1000 francs à Jean DUSSOL cadet (bourrelier, à Sète), somme qui est payée devant notaire, en billets de banque et en espèces d'or et d'argent ; il s'oblige à rembourser dans un délai de 4 ans ; la somme est productive d'intérêts, de 6 en 6 mois et d'avance à partir de ce jour ; DUSSOL touche immédiatement 25 francs pour le premier semestre des intérêts ; pour sûreté, il hypothèque une maison à Sète, sur le quai supérieur de la place de l'Hôtel-de-Ville (maison qu'il possède depuis le 12.10.1837 et qui est grevée d'une hypothèque légale de 1000 francs pour la dot de Rosalie THEULON et des 4000 francs empruntés à Jean NADAL aîné, en 1855) ; c'est son fils, Louis Antoine EUZET qui représente ses parents dans cet acte, conformément à la procuration du 02.02.1855 (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; + 06.04.1856, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise quai supérieur de la place n° 4".

La signature de François
(le 10.09.1847)

(à compléter)

- Antoine (fs Honoré et Marie PELUF) ° 20.03.1791, à Sète ; b 20.03.1791, p : Antoine EUZET ; + 07.08.1792, à Sète ("âgé d'environ 16 mois")

-
Marie 1 (fa Honoré et Marie PELUF) ° 03.11.1792, à Sète ; + 28.06.1794 (10 messidor an 2), à Sète ("âgée de 1 an et 8 mois")

-
Honoré (fs Honoré et Marie PELUF) ° 21 fructidor an II (07.09.1794), à Sète ; les témoins sont Honoré GAUZI (facturier) et Louis CAUCANAS (entrepreneur), de Sète, qui signent ; x Françoise BRIANT le 30.10.1813, à Sète ; il ne sait pas signer ; jardinier ; au mariage, assistent trois autres jardiniers de la famille : "Jacques EUZET, jardinier, oncle du contractant âgé de 55 ans, Antoine EUZET, jardinier, cousin du contractant, et François EUZET, jardinier, frère du contractant, âgé de 25 ans, domiciliés en cette ville" (ils signent tous les trois) ; le 17.04.1830, son père lui fait cession de deux fermages (une vigne et deux jardins) qu'il tient lui-même comme fermier depuis 1822 et 1828 (notaire Jacques LAURENS, de Sète - pour les détails de cet acte, voir à l'article d'Honoré, son père) ; + 19.12.1835, à Sète.

-
Antoine (fs Honoré et Marie PELUF) ° 3 vendémiaire an V (14.10.1796), à Sète ; x Gabrielle Elisabeth LAUTIER, le 27.12.1820, à Gignac ; domicilié à Gignac "depuis environ deux ans" quand il se marie ; publications des bans à Sète et Gignac ; il signe ; tonnelier ; Cm 12.11.1820, notaire MARIN (selon la table de l'enregistrement du bureau de Gignac) mais, à la même date, c'est le notaire PONS qui est indiqué par le bureau de l'enregistrement de Sète) : il possède des immeubles à Gignac pour une valeur de 2000 francs (selon le bureau de Gignac) et une somme de 2000 francs en argent (selon le bureau de Sète, en renvoi de Gignac) ; signalé comme tonnelier dans le recensement de Gignac de 1836, avec sa femme, trois enfants, Elisabeth (15 ans), Claire (11 ans) et Pierre Honoré (âgé de 4 ans, celui-ci est certainement Jacques Honoré) et un garçon tonnelier, Fulcrand RIGAUD (23 ans) ; + 24.03.1850, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise quai de la Bordigne, n° 18". Les EUZET de Gignac

- Claire 1 (fa Honoré et Marie PELUF) ° 13 prairial an VI (01.06.1798, à Sète ; Cm, le 21.05.1819 avec Jean DUGAS : son père lui a donné, en avancement d'hoirie, 1600 francs, "valeur en meubles, effets, linge de maison et autres objets garnissant déjà l'appartement que les futurs doivent occuper" ; Jean DUGAS déclare les "avoir en son pouvoir et tenir pour reçus" ; il reconnaît au profit de Claire cette somme à titre de dot "pour lui rendre et restituer ou à qui de droit, le cas arrivant" ; elle se réserve (hors de la reconnaissance), "les robes, nipes, bagues et dorures qu'elle se réserve pour en disposer comme bon lui semblera" ; Jean Antoine DUGAS (père de Jean) donne à celui-ci 1200 francs en espèces et numéraire, à imputer sur ses droits paternels qui le concerneront ; l'acte est fait en l'étude ; les témoins requis signent avec le futur (notaire Guillaume GOUDARD, de Sète) ; x Jean DUGAS, le 21.05.1819, à Sète ; elle ne sait pas signer ; signalée au recensement de 1841 avec son mari et 3 enfants, "rue Saint Sacrement" ; signalée au recensement de 1846, "rue Saint Sacrement", avec son mari et ses enfants ; + 25.02.1874, à Sète.

-
Marie 2 (fa Honoré et Marie PELUF) ° (hypothèse) en 1799 ; + 11.01.1800 (21 nivôse an VIII), à Sète [à revérifier]

-
Marie 3 (fa Honoré et Marie PELUF) ° 11 pluviôse, an VIII (30.01.1800), à Sète ; + 1er floréal an VIII (21.04.1800), à Sète ("âgée de 2 mois 20 jours")

-
Claire 2 (fa Honoré et Marie PELUF) ° 13.10.1801 (21 vendémiaire an 10), à Sète ; x Sébastien François CAPELLE, le 19.02.1824, à Sète ; signalée au recensement de Sète de 1841 avec son mari et deux enfants ; signalée au recensement de Sète de 1861 comme "aliénée", avec son mari et un fils, "rue de l'Hospice" ; elle ne sait pas signer ; + 30.10.1867, "dans ledit hospice Saint Charles"

-
Pierre (fs Honoré et Marie PELUF) ° 02 vendémiaire an XII (25.09.1803), à Sète ; x Flore VIEU, le 01.07.1826, à Sète ; il signe ; jardinier ; signalé comme jardinier au recensement de Sète de 1836, avec son épouse, sans enfants ; + 06.02.1836, à Sète ; au recensement de 1861, sa veuve (50 ans) est signalée comme lessiveuse, "rue Hôtel-de-Ville, n° 170".

-
Paul Antoine (fs Honoré et Marie PELUF) ° 12.01.1806, à Sète ; + 10.09.1807, à Sète

-
Marie Gracie (fa Honoré et Marie PELUF) ° 20.09.1807, à Sète ; + 05.07.1808, à Sète ("âgée de 10 mois")

-
Angélique (fa Honoré et Marie PELUF) ° 11.08.1808, à Sète ; + 28 ou 29.11.1816, à Sète [on ne peut pas lire sur le microfilm si la mort a eu lieu le jour même ou la veille]

-
Rosalie (fa Honoré et Marie PELUF) ° 12.04.1810, à Sète ; x Etienne VALLARD, le 01.09.1830, à Sète ; elle ne sait pas signer ; sans profession ; signalée au recensement de Montpellier de 1836, avec son mari et leur fils Guillaume, âgé de 6 ans (le patronyme étant écrit par erreur BALARD) ; + 06.10.1836, "maison GASQUET, faubourg Saunerie", à Montpellier.

-
Jean François (fs Honoré et Marie PELUF) ° 07.10.1811, à Sète ; cordonnier ; célibataire ; + 03.12.1831, à Sète,

-
Elisabeth Gracie (fa Honoré et Marie PELUF) ° 24.10.1813, à Sète ; signalée au recensement de 1836, célibataire au foyer de sa belle soeur, Françoise BRIANT, veuve Honoré EUZET ; x André François MAUREL, le 02.02.1837, à Sète ; signalée au recensement de 1841 avec son mari et un enfant, "Grand chemin" ; sans profession ; elle ne sait pas signer ; + 29.05.1851, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise grand chemin, maison DAROLLES".

-
Elisabeth (fa Honoré et Marie PELUF ?) ° probablement en 1815, car elle est signalée au recensement de 1836, âgée de 20 ans, seul enfant restant au foyer de "PELUF veuve EUZET Marianne" ; or, la seule Elisabeth qui naît en 1815 (et il n'y en a pas en 1814 et 1816) est une fille d'Antoine EUZET et de Marie Rose THEULON. Peut-être était-elle là pour aider Marie PELUF, veuve d'Honoré EUZET (mais, pourtant, elle est aussi signalé au domicile de ses parents au même recensement : on peut penser que les opérations de recensement ont pris du temps et que ces faits correspondent à une situation qui a évolué dans l'année 1836).


-
Marguerite 1 (fa Antoine et Claire PARAILLAC) ° 06.11.1790, à Sète ; b 07.11.1790, p : Jacques EUZET (jardinier, qui signe), m : Marguerite RIBOT (épouse PARAILLAC) ; x Raphael ROUSSEL, le 06.12.1809, à Sète ("âgée de 19 ans") ; elle ne sait pas signer ; signalée au recensement de Sète de 1836, avec son mari et 5 enfants ; signalée au recensement de Sète de 1841 (mais avec le prénom Elisabeth), avec son mari (mais qui a le prénom Jean) et 4 enfants, "rue du Palais" ; signalée au recensement de Sète de 1851 avec son mari et 1 enfant, "rue Saint Sacrement" ; + 15.11.1873, "rue Saint Clair 25", à Sète.

-
Gracie (fa Antoine et Claire PARAILLAC) ° 12.02.1793, à Sète (dans cet acte, le prénom est écrit Gracille) ; x Michel FAURE, le 09.09.1819, à Sète ; elle ne sait pas signer ; signalée au recensement de Sète de 1836, veuve avec 2 enfants ; avec les autres cohéritières, elle vend, le 11.09.1842, une maison située à Sète, à Jean Joseph OLIVET (notaire Alexandre Junior CAZALIS, de Sète) ; le 19.10.1847, elle est "jardinière" et reçoit 510 francs de la part d'OLIVET (préposé aux douanes, en retraite), correspondant à sa part dans cette vente et aussi à celle de sa soeur Rosalie qui est, seule, présente à l'acte ; Rosalie délivre une quittance, accorde main levée et consent à la radiation définitive de l'inscription d'office prise à son profit et à celui de sa soeur Gracie contre l'acheteur le 14.09.1842 au bureau des hypothèques de Montpellier (notaire Alexandre Junior CAZALIS, de Sète) ; signalée au recensement de Sète de 1851 comme revendeuse, veuve avec 1 enfant, "rue Saint Clair" ; + 21.01.1865, à Sète.

- Honoré, appelé
Noël dans l'acte de décès (fs Antoine et Claire PARAILLAC) ° 19 fructidor an III (05.09.1795), à Sète ; + 30 thermidor an VI (17.08.1796), à Sète ( "âgé de 11 mois")

-
Joseph (fs Antoine et Claire PARAILLAC) ° 5 pluviôse an V (24.01.1798), à Sète ; + 6 pluviôse an VIII (26.01.1800), à Sète ("âgé de 2 ans")

-
Jean (fs Antoine et Claire PARAILLAC) ° 20.09.1800 (3ème jour complémentaire, an VIII) ; + 7 brumaire an XII (29.10.1803), à Sète, ("âgé de 3 ans")

-
Marguerite 2 (fa Antoine et Claire PARAILLAC) ° 05 pluviôse an 11 (25.01.1803), à Sète ; x Jean Claude BARRAL, le 11.03.1824, à Sète ; elle ne sait pas signer ; signalée au recensement de Sète de 1836, avec son mari et 1 enfant ; signalée au recensement de Sète de 1841, avec son mari et leur fille Rosalie ; veuve, elle marie sa fille Rosalie BARRAL, le 27.05.1854, à Sète ; + 06.07.1878, "rue du Saint Sacrement, n° 16", à Sète

-
Claire (fa Antoine et Claire PARAILLAC) ° 08 fructidor an XIII (26.08.1805), à Sète ; x Louis PALMIER, le 09.05.1833, à Sète ; ne sait pas signer ; sans profession ; signalée au recensement de Sète de 1836, avec son mari et 1 enfant ; signalée au recensement de Sète de 1841 avec son mari et 3 enfants, "rue Saint Charles" ; signalée au recensement de Sète de 1851, avec son mari et 4 enfants, "rue Caraussanne" ; signalée au recensement de Sète de 1861 avec son mari (cultivateur) et 2 enfants, "chemin de Saint Clair" ; signalée au recensement de Sète de 1881 comme chef de ménage, avec Claire PALMIER (46 ans) épouse de Philippe FAUCON (50 ans, journalier), "rue de l'Hospice" ; + 29.01.1894, "rue Belfort, n° 10", à Sète.

-
Marie Rose (fa Antoine et Claire PARAILLAC) ° 19.03.1808, à Sète ; sans profession ; + 18.05.1834, à Sète.

-
Rosalie Antoinette (fa Antoine et Claire PARAILLAC) ° 15.01.1811, à Sète ; x Jean Baptiste Marius Antoine FABRE, le 20.05.1831, à Sète ; elle ne sait pas signer ; revendeuse ; elle est pourtant signalée au recensement de Sète de 1836, comme fille, donc célibataire, âgée de 26 ans, seul enfant restant au foyer de sa mère, Claire PARAILLAC, veuve Antoine EUZET ! ; de même, au recensement de Sète de 1841, il y a une Rosalie, fille, signalée avec sa mère, [Claire PARAILLAC, veuve EUZET, revendeuse], "rue Ribot", avec un "fils naturel" appelé seulement Honoré ; le 25.08.1842, le Tribunal de première instance de Montpellier l'autorise à contracter et, en effet, avec les autres cohéritières, elle vend, le 11.09.1842, une maison située à Sète, à Jean Joseph OLIVET (notaire Alexandre Junior CAZALIS, de Sète) ; le 19.10.1847, elle est "jardinière" et reçoit 510 francs de la part d'OLIVET (préposé aux douanes, en retraite), correspondant à sa part dans cette vente et aussi à celle de sa soeur Gracie ; elle délivre une quittance, accorde main levée et consent à la radiation définitive de l'inscription d'office prise à son profit et à celui de sa soeur Gracie contre l'acheteur le 14.09.1842 au bureau des hypothèques de Montpellier ; OLIVET signe ; elle ne sait pas signer ; dans cet acte, il est indiqué que son mari est "présumé mort ou absent", ce qui explique le jugement de 1842 (notaire Alexandre Junior CAZALIS, de Sète) ; il est possible que ce soit elle qui soit signalée au recensement de Sète de 1851 mais avec le prénom d'Eulalie, 40 ans (ce qui correspond avec la naissance de Rosalie), rue "Hôtel de ville", occupation : "débit de viande", avec 5 enfants dont l'aîné s'appelle justement Honoré et a 12 ans (ce qui correspond à peu près au recensement de 1841) et le plus jeune 1 an, femme FABRE, avec un garçon boucher de 35 ans, Joseph CABANE et un domestique ; dans ce recensement de 1851, le mari n'est pas présent ou du moins pas signalé ; + 05.04.1883, "Grande rue haute, n° 17", à Sète (son mari étant déclaré absent)

-
Claire (fa Antoine et Claire PARAILLAC) ° 14.06.1817, à Sète ; + 28.08.1822, à Sète, ("âgée de 5 ans 2 mois 14 jours") .

-
Honoré (fs Antoine et Claire PARAILLAC) ° ? ; garçon signalé au recensement de 1841, avec sa mère, "rue Ribot".

2/ La descendance de Jacques EUZET et de Cécile PORTALES

Génération4-PORTALES

-
Jean (fs Jacques et Catherine RICHARD) ° 08.07.1812, à Sète ; + 24.11.1814, à Sète, ("âgé de 2 ans et demi")

-
Joseph (fs Jacques et Catherine RICHARD) ° 02.03.1814, à Sète ; c'est probablement lui qui meurt le 25.06.1814 ("âgé de 3 mois") mais le prénom indiqué est Antoine.

-
Claire (fa Jacques et Catherine RICHARD) ° en 1815 ? (la naissance n'est indiquée ni en 1814, ni en 1815, ni en 1816) ; + 13.08.1815, à Sète, ("âgée d'un mois et demi")

-
Louise Marie (fa Jacques et Catherine RICHARD) ° 25.06.1815, à Sète (jumelle de Claire ? A vérifier)

-
Jacques (fs Jacques et Catherine RICHARD) ° 31.05.1816, à Sète ; + 16.08.1817, à Sète, ("âgé de 14 mois et demi")

-
Catherine ((fa Jacques et Catherine RICHARD) ° en 1817 (la naissance n'y est pas), à Sète ; + 22.08.1817, à Sète, ("âgée de 2 mois moins 2 jours")

-
Raymond (fs Jacques et Catherine RICHARD) ° 21.09.1821, à Sète ; on possède plusieurs descriptions physiques de Raymond : d'une part, dans les dossiers des Archives maritimes, à Toulon (1 m 65, poil châtain, yeux châtain, front ordinaire, nez gros, bouche petite, menton rond, visage ovale) et, dautre part, dans les dossiers de son procès de 1851 pour attentat à la pudeur (par exemple, dans l'ordonnance de prise de corps du 15.11.1850 : 1 m 71, cheveux et sourcils bruns, front découvert, yeux châtains, nez ordinaire, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, teint brun coloré) ; on voit qu'il y a quelques différences dans ces deux descriptions et, de plus, dans la dernière, s'y ajoutent ses tatouages (tatoué sur le bras droit de deux hommes, d'une femme, d'un faisceau d'armes, d'un laurier avec deux sabres, d'un bracelet, d'un papillon et de son nom EUZET, et sur le bras gauche, d'un ange dans une rose, de deux bustes d'homme et un d'une femme, de deux coeurs enflammés, d'un bracelet avec l'inscription Jayette, de deux faisceaux d'armes et d'une étoile) ; marin ; sa carrière maritime va de 1833 à 1858 ; mousse à 12 ans, sur La conception, le 19.10.1833 (navigation intérieure), jusqu'au ? ; mousse sur le Desaix (pêche), du 07.07 au 15.10.1834 ; mousse sur le Saint Jacques, du 15.09.1835 au 04.02.1836 ; mousse sur le Saint Jacques du 02.05 au 06.07.1836 ; mousse sur la Marie Antoinette (pêche), du 14.07. au 01.10.1836 ; mousse sur le Jeune Henry et Albine, du 24.10. au 26.11.1836 "qui a naufragé" ; mousse sur le Saint Joseph (pêche), du 07 au 11.06.1837 ; mousse sur Les frères, du 11 au 17.07.1837 ; mousse sur la Marie Antoinette (pêche), du 17.07. au 04.11.1837 ; à la pêche sur la Sainte Louise, du 04 au 16.11.1837 ; mousse sur le Saint Augustin (pêche), du 16 au 20.01.1838 ; à la pêche sur le Saint Jean Baptiste, du 27.01. au 16.02.1838 ; mousse sur la Louise, du 16.02. au 19.06.1838 ; novice sur Le bon accord, du 19.06. au 08.08.1838 ; "levé à sa demande et avec le consentement de son père pour le port de Toulon, le 13.05.1838" ; "Destiné à la compagnie d'Inscription, le 17.05.1839" ; sur le vaisseau Le Généreux, du 02.06.1839 au 06.05.1842 ; indiqué au recensement de 1841 comme marin, au foyer de son père Jacques EUZET et de sa deuxième femme, Anne DUFFAUD, "Grand rue haute" mais pas à celui de 1851 ; sur le vaisseau la Ville de Marseille, du 06.05. au 18.06.1842 où il "a été congédié à Toulon" ; à la pêche sur l'Achile, du 08 au 30.09.1842 ; sur l'Algérie, du 03.12.1842 au 13.01.1843 ; "Levé pour Toulon et à sa demande le 18.01.1843 destiné à la compagnie d'inscription du 30.01. au 02.06.1843" ; naissance, le 10.08.1843, à Sète, de "Marie Claire CAUCANAS, fille naturelle de Marie CAUCANAS et de père inconnu" (elle sera reconnue aussitôt après le mariage de Marie CAUCANAS et de Raymond EUZET, dix ans plus tard) ; sur la Vénus, du 08.06. au 01.11.1843 ; à la 5ème Division du 01.11.1843 au 05.01.1844 ; sur le Véloce, du 05.01. au 05.12.1844 ; à la 5ème Division, du 5 au 15 décembre 1844 ; "a contracté un engagement de 7 ans dans la Division des Equipages de ligne, à Toulon, le 14 décembre 1844 ; sur le brick Le Ducouedic, du 12.12.1844 au 15.03.1845 ; absent au retour, mis en prison le 25.03.1845 et "condamné à un an de prison pour vente d'effets le 21.04.1845 " ; sorti de la prison de Draguignan, le 21.04.1846 ; admis à la Division de Toulon, du 24 au 30.04.1846 ; sur le Souverain, du 30.04.1846 au 05.12.1848 ; destiné à la Division, le 5 décembre 1848, il était en désertion à Messine ; il s'est présenté le 13.10. (?) à Marseille ; conduit le 23.08.1849, à Toulon ; le 03.09.1849 "condamné à 3 ans de boulet par le conseil de guerre, le 31.12.1849 ; gracié du restant de sa peine, le 27.03.1850 ; décision par arrêté du 19.04.1850, du Conseil de santé de Toulon qui l'a déclaré "impropre au service", après avoir constaté qu'il était atteint de plusieurs cicatrices au pied gauche, une fistule à la plante du pied et une gêne extrême dans toutes les articulations ; rentré à la Division le 16.04.1850, il a été congédié comme impropre au service le 27.04.1850 ; sur la Marie Salomé (pêche), du 01.06. au 06.10.1850 ; sur le Saint Antoine, du 07 au 16.10.1850 ;

Mousse à 12 ans et mort à 37, le destin de Raymond est particulièrement contrasté
(11 P2 25, aux Archives maritimes de Toulon ; photo Denis BERNARD)



les dossiers maritimes le donnent pour "inactif", en 1851, ce qui s'explique par le jugement de la Cour d'Assises de Montpellier qui, le 11.03.1851 l'a condamné à 13 mois de prison, "inculpé d'attentat à la pudeur avec violence en 1850 sur Jean R...., mousse, âgé de 16 ans" ; Le Suffrage Universel du 13.03.1851 précise qu'il est : "accusé d'attentat à la pudeur sur deux jeunes garçons. Les débats de cette affaire ont eu lieu à huit-clos. EUZET, reconnu coupable par le jury avec circonstances atténuantes, a été condamné à treize mois d'emprisonnement" ; à la "petite pêche", l'année suivante ; sur le Noël, du 13.04. au 09.05.1852 ; sur l'Alphonse, du 10.05. au 06.06.1852 ; sur le Saint Vincent, du 28.06. au 03.08.1852 ; sur le Toussaint-Louis, du 04 au 20.08.1852 ; sur le Noël, du 21.08. au 10.09.1852 ; à Sète, sur le Neptune, du 13.01. au 09.03.1853 (débarqué à Toulon) ; à Toulon, sur le Neptune, du du 10.03. au 02.04.1853 (débarqué à Toulon) ; sur la Pauline et Marius, du 23.04. au 27.05.1853 ; sur la Pauline et Marius, du 15 au 25.06.1853 ; à Sète, sur le Bon père, du 29.06. au 26.08.1853 (débarqué à Marseille) ; petite pêche sur le Sainte Rose, du 06 au 13.09.1853 ; x Marie CAUCANAS, le 14.09.1853, à Sète et reconnaissance de leur fille Marie Claire (née de père inconnu, en 1843) ; pas de Cm ; dans la publication de mariage, on indique la future mariée ainsi : "Marie dite CAUCANAS" ; à Sète, sur le Dominique Eugène, du 24.09. au 15.10.1853 (débarqué à Toulon) ; à Toulon, sur le Dominique Eugène (cabotage), du 16 au 23.10.1853 (débarqué à Toulon) ; à Sète, sur Les deux frères (cabotage), du 20.10. au 12.12.1853 (débarqué à Agde) ; à Sète, sur la Ville de Sète, du 25.01. au 09.03.1854 (débarqué à Marseille) ; petite pêche sur le Monplaisir, du 21.03. au 22.04.1854 ; petite pêche sur la Mère de Dieu, du 27.04. au 09.05.1854 ; il est absent quand naît sa deuxième fille, Marie Antoinette, le 08.06.1854, à Sète ; à Sète, sur le ?, du 29.07. au 10.10.1854 (débarqué à Sète) ; à Sète, sur le Théogène, du 12.10.1854 au 15.03.1855 (débarqué à Sète) ; à Sète, sur la Sainte Rose, du 19.03. au 01.04.1855 ; à Sète, sur la Sainte Rose, du 02.04 au 26.04.1855 (débarqué à Sète) ; à Aigues-mortes, sur la Sainte Colombe, du 01.05. au 21.05.1855 (débarqué à Aigues-mortes) ; à Sète, sur l'Ajax, du 27.05. au 11.06.1855 (débarqué à Marseille) ; à Marseille, sur le 3 mâts La Virginie et Gabrielle, du 21.06. au 17.10.1855 (débarqué à Marseille) ; à Sète, sur le brick La Catherine, du 13.11.1855 au 20.01.1856 (débarqué à Sète) ; sur la Sainte Anne, du 09.02. au 17.03.1856 (débarqué à Sète) ; à Sète, sur la Sainte Anne, du 18 au 21.03.1856 ; sur le brick Marie Claire, du 26.03 au 21.05.1856 (débarqué à Sète) ; sur le ?, du 26.05 au 26.07.1856 (débarqué à Sète) ; sur le ?, bateau à vapeur, du 02.08. au 13.09.1856 ; à Sète, sur le Saint Antoine, du 02.10. au 04.11.1856 ; sur le Louis et ?, du 05.11.1856 au 26.01.1857 (débarqué à Sète) ; à Marseille, matelot sur le brick Nouvelle Françoise, du 28.01 au 16.05.1857 (débarqué à Cassis) ; "déclaré impropre au service d'une manière absolue", suivant décision ministérielle du 27.03.1857 et "porté aux hors de service", le 03.04.1857 ; à Sète, sur la goélette Sainte Rosalie, du 15.06. au 08.08.1857 (débarqué à Sète) ; sur la Jeune Marianne, du 28 au 30.10.1857 (débarqué à Sète) ; à Alger, sur la Province de Constantine (vapeur), du 11.11 au 05.12.1857 (débarqué à Alger) ; à Alger, sur la Province de Constantine (cabotage), du 06.12.1857 au 14.02.1858 (débarqué à Marseille) ; à Sète, sur la goélette Le prévoyant (cabotage), du 30.03. au 14.06.1858 (débarqué à Sète) ; + 15.10.1858, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise rue St Clair n° 51" ; sa veuve est signalée au recensement de 1896, "rue Villefranche, n° 31".


- Hilaire (fs Jacques et Anne DUFFAUD) ; ° en 1837, à ? ; indiqué au recensement de Sète de 1841, avec ses parents, "Grand rue haute", mais pas à celui de 1851 ; signalé au recensement de Pézenas de 1861 (né en 1837) avec sa mère, son beau-père et son frère Pierre (né en 1841) : information du site "Notrefamille.com" - à confirmer ; indiqué au recensement de Sète de 1866, au foyer d'Anne DUFFAUD, veuve de Jacques EUZET, remariée avec Jacques François ISOIR(D), "268, rue de l'Hospice", 30 ans, soutireur de vins ; il est indiqué dans les listes d'émargement de 1881 et 1882 pour l'élection des membres du conseil général de l'Hérault (canton de Sète, 1ère section) ; sur ces listes, il est signalé comme soutireur, 46 ans en 1882; signalé dans la listes d'émargement de 1884 pour l'élection des membres du conseil municipal de Sète, comme soutireur, âgé de 48 ans ; il est encore signalé sur les listes d'émargement des élections municipales de 1890 et 1896 comme soutireur, âgé respectivement de 54 ans puis de de 60 ans ; + ? (le décès n'est pas sur Sète, jusqu'en 1923).
Il est plus que probable que c'est le même qui est appelé
Pierre (fs Jacques et Anne DUFFAUD) dans le recensement de Sète de 1851 ; ° 07.05.1837, à Sète ; il n'est pas indiqué au recensement de Sète de 1841 ; signalé au recensement de Sète de 1851, âgé de 16 ans, journalier, avec sa mère (veuve), "impasse de Bornes", à Sète ; x Clotilde Marie Louise LABORDE, le 23.11.1871, à Sète ; tonnelier ; il signe ; + 19.11.1896, à Sète, "rue de l'Hospice, n° 19".

-
François (fs Jacques et Anne DUFFAUD) ° 14.08.1839, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise Grand rue du quartier haut" ; signalé au recensement de Sète de 1841 avec ses parents et ses frères, Hilaire et Raymond, "Grand rue Haute" ; 1 m 69, cheveux noirs, front découvert (ou rond), sourcils noirs, yeux châtain (ou brun), nez petit, bouche moyenne, menton rond, visage ovale ; marin ; sa carrière maritime va de 1850 (mousse à moins de 11 ans) à: 1889 ; sur le Jules sept frères (pêche) du 25.06.1850 au 14.02.1851 ; inactif du 15.02.1851 au 16.02.1852 ; sur l'Auguste (petite pêche), du 17.02. au 18.04.1852 ; sur la Sainte Famille, du 26.07. au 15.08.1852 ; rayé le 03.03.1853 "ayant déclaré, à Sète, renoncer aux professions maritimes ; le 09.05.1853 "reporté sur la nouvelle matricule f 101 n° 201, "ayant repris l'exercice de la navigation" ; sur la Ville de Bordeaux , du 09 au 19.05.1853, débarqué à Sète ; sur le Ferdinand (petite pêche), du 28.05. au 09.07.1853 ; sur la Confiance en Dieu (petite pêche), du 15.07. au 12.08.1853 ; sur le Pierre Antoine, du 11.11.1853 au 19.06.1854, débarqué à La Seyne ; sur le Pierre Antoine, à Bandol, du 20.06. au 17.12.1854, débarqué à Marseille ; sur la Sainte Clémence, à Marseille, du 22.01. au 13.07.1855, débarqué à Bordeaux ; porté aux novices, le 16.08.1855 ; sur le brig Le Couder (cabotage), à Bordeaux, du 29.08. au 05.10.1855, débarqué à Marseille ; sur le brig Jeune Fanny (grand cabotage), du 09.12.1855 au 17.03.1856, débarqué à Sète ; sur le Saint Edouard (grand cabotage), du 18.04. au 29.05.1856, débarqué à Marseille ; sur le brig Anne et Lucie (grand cabotage), à Sète, du 25.07. au 06.12.1856, débarqué à Sète ; sur le brig Quatre frères (cabotage), à Sète, du 15.05. au 22.08.1857, débarqué à Sète ; le 02.09.1857, porté aux matelots avec son consentement ; sur la Jeune Marianne (grand cabotage), à Sète, du 28 au 30.10.1857, débarqué à Sète ; sur le brig Le Mazagran (cabotage), à Sète, du 29.04. au 11.10.1858, débarqué à Marseille ; levé pour le service le 14.10.1858 et dirigé sur Toulon, arrivé le 18.10.1858 et destiné à la Division ; manque d'informations entre 1858 et 1865, sauf qu'il est "libéré le 14.08.1865 ayant accompli six ans de service, qu'il a obtenu les "médailles d'Italie, de Chine et du Mexique", qu'il est devenu matelot de 3ème classe le 02.09.1857, matelot de 2ème classe le 01.07.1861 et matelot de 1ère classe le 11.06.1864, sa spécialité professionnelle étant "gabier" ; x Marie CALVET, le 03.12.1874, à Sète ; pas de Cm ; il ne sait pas signer ; domicilié à Sète, "rue de l'Hospice, 67" ; sur le brig La confiance, à Sète (en partance pour Tunis), du 17.08. au 10.10.1865, débarqué à Marseille ; sur le brig La Louise (cabotage), à Marseille, du 20.10. au 27.11.1865, débarqué à Marseille ; indiqué au recensement de 1866, au foyer d'Anne DUFFAUD, veuve de Jacques EUZET, remariée avec Jacques François ISOIR(D), "268, rue de l'Hospice", 26 ans, marin ; sur le 3 mâts Berthe , à Marseille (en partance pour Rio), du 11.04. au 09.10.1866, débarqué à Marseille ; sur le Pierre (cabotage), à Marseille, du 31.10.1866 au 27.02.1867, débarqué à Marseille ; sur le brig le Pyrrhus, (long cabotage), à Marseille, du 03.03. au 23.07.1867, débarqué à Marseille ; sur le brig Jeune Honoré (cabotage), à Bouc, du 09.08.1867 au 09.03.1868, débarqué à Alger ; sur le brig Mathilde (cabotage), à Marseille, 01.04. au 13.07.1868, débarqué à Marseille ; sur le brig Delphine (long cabotage), à Marseille, du 16.01. au 19.05.1869, débarqué à Marseille ; sur le 3 mâts Marseillais (long cabotage), à Marseille, du 17.06. au 20.11.1869, débarqué à Marseille ; sur le brig Beaupère (cabotage), à Marseille, du 24.11.1869 au 08.03.1870, débarqué à Marseille ; "Levé pour le service, Toulon, service, le 12.09.1870" ; Division, Toulon, du 15.11. au 23.12.1870 ; Provençale, Toulon, service, du 23.12.1870 au 11.04.1871 ; Division, Toulon, service, du 11.04. au 15.07.1871 ; congédié le 17.07.1871 ; sur la Nacelle n° 1184 (pêche), à Sète, patron, du 01 (?).07.1873 au 08.08.1874, débarqué à Sète ; sur la Nacelle n° 1184 (pêche), à Sète, patron, du 09.07.1874 au 30.06.1875, débarqué à Sète ; sur le 3 mâts Edmond Gabrielle (cabotage), à Sète, maître d'équipage, du 03.05. au 05.05.1876, débarqué à Marseille ; sur le 3 mâts Saint Pierre (cabotage), à Sète, matelot, du 23 (?).06. au 01.07.1877, débarqué à Marseille ; sur le 3 mâts Virginie (cabotage), à Sète, matelot, du 12.11.1877 au 17.01.1878, débarqué à Sète ; sur la Nacelle n° 24 (pêche), à Sète, le 29.04.1878 : "mouvement nul, n'a pas embarqué"; [manque d'informations entre 1878 et 1886] ; sur le Saint Pierre (pêche), à Sète, du (?).05 au 16.12.1886 ; sur la Nouvelle Louise (pêche), à Sète, patron, du 15.01.1887 au 15.01.1888, débarqué à Sète ; sur la Nouvelle Louise (pêche), à Sète, patron, du 16.02.1888 au 15.02.1889 ; le 12.10.1888, il donne à Marie CALVET son épouse, veuve en premières noces de Jean LAURENS "tous les biens en propriété pleine qu'il pourra avoir à l'époque de son décès ainsi que tous droits quelconques" ; elle accepte la donation ; l'acte est fait à Sète "Grande rue Haute, n° 62, dans une pièce au rez-de-chaussée, au fond d'une cour" (qui est la demeure du couple) où le notaire a été requis de se rendre ; les témoins instrumentaires (qui, seuls, signent) sont Etienne GELY (receveur d'octroi) et Jean Baptiste BIRON (commis négociant), de Sète ; un acte identique de donation a été fait par Marie CALVET à François EUZET, immédiatement après (notaire Jean Jacques Hilaire VIVAREZ, de Sète) ; sur la Nouvelle Louise (pêche), à Sète, patron, du 16.02.1889 au 08.09.1889 ; + 07.09.1889, à Sète, "Grand rue Haute, n° 62"

-
Pierre (fs Jacques et Anne DUFFAUD) ° 27.12.1841, à Sète, "grand rue haute" ; tonnelier ; signalé au recensement de Pézenas de 1861 (né en 1841) avec sa mère, son beau-père et son frère Hilaire : information du site "Notrefamille.com" - à confirmer ; indiqué au recensement de Sète de 1866, au foyer d'Anne DUFFAUD, veuve de Jacques EUZET, remariée avec Jacques François ISOIR(D), "268, rue de l'Hospice", 24 ans, marin ; x Madelaine GELY, le 16.03.1870, à Sète ; + 05.11.1886, "âgé de 45 ans", à Sète, "grand rue haute, n° 97", maison GELY" (le n° de la rue est 111 au recensement de 1896 pour sa veuve et leur fille Irma)


-
Louis (fs Blaise et Gracie GABINAUD) ° 13.11.1810, à Sète ; + 28.08.1813, à Sète, ("âgé de 3 ans")

-
Louis (fs Blaise et Gracie GABINAUD) ° 05.06.1815, à Sète ; menuisier ; signalé au recensement de Sète de 1836 comme menuisier, au foyer de son père et d'Elisabeth Jeanne NOURIGAT ; x1 Marie BOUISSON, le 20.02.1841, à Marseille où il demeure "rue Dragon n° 12" ; consentement de ses parents par acte du notaire FORTOUL, de Marseille, le 23.01.1841 ; x2 Marguerite Anne TURCAN, le 11.01.1845, à Marseille où il demeure "Grand chemin de Rome n° 92" ; consentement du père par acte du notaire CAZALES, de Marseille, le 18.12.1844 ; signalé au recensement de Sète, en 1851, "rue Montmorency", avec sa femme Marguerite TURCAN et deux enfants, Jean (3 ans) et "Mazarine" (10 ans, en fait, Augustine Lazarine) ; signalé au recensement de Sète de 1856 comme menuisier avec sa femme et leurs deux enfants, Lazarine et Jean François, "rue Montmorency, n° 190" ; signalé au recensement de Sète de 1861 comme menuisier, avec sa femme et deux enfants, Jean (13 ans) et Lazarine (19 ans, "enfant du premier lit du mari"), "rue Montmorency, n° 57" ; le 30.04.1870, il conclut un accord de mitoyenneté avec Jean CLUZET qui, le 10.01.1870, a acheté un terrain mitoyen du sien, au quartier de la Glacière, dépendant du n° 1859 du cadastre ; pour sa part, Louis possède un emplacement, entièrement clos de murs, dépendant des n° 1857 et 1859 du cadastre ; le mur qui les sépare est celui de l'ouest "qui appartient exclusivement à M. EUZET tant pour le bâti que pour le sol" ; les parties mesurent le mur qui a une longueur de 27 m. "à partir de son incidence sur la ligne de façade sur le prolongement de la rue Montmorency jusqu'à la limite de propriété de M. CLUZET au nord" ; le mur a une épaisseur à la base de 50 cm et une hauteur de 2,20 m ; Jean CLUZET paye 157,27 francs à Louis EUZET pour prix de la mitoyenneté du mur ; une quittance est délivrée ; "par suite le dit mur séparatif devient mitoyen et sera entretenu et réparé à frais communs" ; d'autres clauses précisent les cas de reconstruction du mur ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 06.10.1883, un incendie se déclenche à 5 heures du matin dans sa maison, "29, rue de la Caraussane" ; "il a été éteint par les employés des eaux de la ville et la police. Les dégats occasionnés par cet incendie sont peu considérables" (Le Petit Méridional du 08.10.1883) ; + 10.10.1884, "dans la maison EUZET, rue Caraussane n° 29" à Sète ; on sait que Marie BOUISSON était "domiciliée à Marseille quand vivait, y décédée le 23.03.1844" (ou le 22 avril : date à vérifier). Il est donc probable que Louis a dû rester à Marseille, au moins de 1841 à 1845. Par contre, au moment du mariage de sa fille, Augustine Lazarine (en 1866), il était revenu à Sète ; Le Petit Méridional du 03.06.1886 annonce l'adjudication au Palais de Justice de Montpellier; d'un terrain de 977,43 m2, rue Montmorency et rue de la Caraussane ; "sur ce terrain est construite une maison à trois étages avec citerne et dépendances, mise à prix de 14.000 francs" et il est précisé que "cet immeuble dépend des communauté et succession Louis EUZET, quand vivait domicilié à Cette". Marseille

La signature de Louis
(le 30.04.1870)


- Claire (fa Blaise et Gracie GABINAUD) ° 15.01.1817, à Sète ; + 14.08.1822, à Sète, ("âgée de 5 ans 6 mois 28 jours")

-
Cécile (fa Blaise et Gracie GABINAUD) ° 19.11.1820, à Sète ; signalée au recensement de 1836, avec ses parents ; signalée au recensement de 1841 avec son père et Jeanne NOURIGAT, "rue Saint Clair" ; x Jean Pierre MALLIÉ, le 02.02.1844, à Sète ; sans profession ; elle ne sait pas signer ; signalée au recensement de 1851 comme journalière, avec son mari et un enfant, "quai inférieur de l'esplanade" ; signalée au recensement de 1861 avec son mari et 2 enfants, "rue de l'hospice, n° 244" ; le 17.08.1887, elle fait son testament ; elle est veuve de Jean MALLIÉ et l'acte a lieu dans sa demeure : "en une maison sise Grand Rue Haute n° 2, dans une pièce servant de chambre au premier étage prenant jour à l'est sur la dite rue" ; l'acte se fait en présence de quatre témoins instrumentaires : Etienne DOLQUES (confiseur), François GALIBERT (menuisier), Jean Baptiste PUIG (retraité de la douane) et Charles CHEVALIER (tailleur d'habits), qui signent avec le notaire ; le notaire écrit de la testatrice qu'elle est "dans son lit malade de corps mais jouissant de ses pleins entendement et volonté" ; elle lègue à Guillaume SOULIER, son gendre (ferblantier, à Sète), tous les droits qui peuvent lui provenir de la succession de sa fille, épouse de Guillaume SOULIER, décédée à Sète (notaire Jean Jacques Hilaire VIVAREZ, de Sète) ; + 18.08.1887, à Sète, veuve de J.P. MALLIÉ, "Grand'rue Haute, n° 2"


-
Honoré (fs Blaise et Jeanne Elisabeth NOURIGAT) ° 14.12.1830, à Sète ; les recensements de 1836 et de 1851 ne le signalent pas.

-
Jean Baptiste (fs Blaise et Jeanne Elisabeth NOURIGAT), appelé Eugène (dans la saisie LAMAYOUX-DURAND de 1892) ° 01.08.1833, à Sète ; signalé au recensement de 1836, au foyer de ses parents ; signalé au recensement de 1841 avec ses parents (avec le prénom d'Eugène Jean Baptiste), "rue Saint Clair" ; signalé au recensement de 1851 comme tonnelier, avec sa mère et sa soeur Marguerite, "Grande rue haute" ; marin dont la fiche n° 121 se trouve aux Archives maritimes de Toulon (avec une autre date de naissance, au 15 août au lieu du premier août) ; sa description physique est alors la suivante : taille 1 m 68, cheveux blonds, front bombé, sourcils blonds, yeux bleus, nez relevé, bouche grande, menton rond, visage ovale, il demeure à Sète en 1850, inscrit le 14.11.1850 provenant des mousses f° 195, n° 1728, il a passé 41 mois 24 jours "au commerce", signalé ainsi en 1850 : "continue le 14 novembre, novice, sur l'Arago, débarqué le 13 juin 1851 à Marseille" et en 1851, " embarqué le 13 juillet sur La Diane, débarqué le 13 avril 1852 à Marseille". Il est rayé le 10.02.1853, "ayant déclaré renoncer aux professions maritimes, à Sète." x Marie Catherine REVEST, le 08.04.1858, à Sète ; pas de Cm ; cuisinier, restaurateur ; il signe ; domiciliés à Marseille (le 29.10.1863 et le 02.08.1865) ; revenus ensuite à Sète, domiciliés " maison CHALLIER, Quai inférieur de l'esplanade n° 3", là où naissent leurs enfants (de 1866 à 1871) ; signalé au recensement de 1866 comme restaurateur, avec sa femme, 2 enfants : Georges (6 ans), Antoine (3 mois) et Caroline VIDAL, domestique ; + 02.03.1873, à Marseille. Les EUZET de Marseille.

Le quai inférieur de l'esplanade, en 1918

- Catherine Françoise dite Marguerite (fa Blaise et Jeanne Elisabeth NOURIGAT) ° 30.05.1836, à Sète ; signalée au recensement de Sète de 1836, avec ses parents, âgée d'un mois, avec le prénom de Marguerite ; signalée au recensement de Sète de 1841 avec ses parents, "rue Saint Clair", avec le prénom de Marguerite ; signalée au recensement de Sète de 1851 comme couturière, âgée de 15 ans, avec sa mère et son frère Jean Baptiste, "Grande rue haute", avec le prénom de Marguerite ; x Joseph LAMAILLOUX, le 31.10.1855, à Sète ; pas de Cm ; sans profession ; elle signe ; signalée au recensement de Sète de 1856 avec son mari, "Grande rue Haute, n° 56", avec le prénom de Marguerite ; + 01.12.1889, à Sète, "rue de l'Hospice, n° 2"


-
Etienne (fs Jacques et Gabrielle DEVILLE) ° 29.06.1830, à Sète ; il n'est pas indiqué dans la liste des enfants vivants le 26.05.1859 (acte de notoriété suite au décès d'Hélène BREZET, veuve de Jean Baptiste DEVILLE)

-
Jean Baptiste 1 (fs Jacques et Gabrielle DEVILLE) ° ca 1830 ; + 10.08.1831, à Sète, "âgé de 1 an révolu"

-
Jacques (fs Jacques et Gabrielle DEVILLE) ° ca 1831 ; signalé au recensement de 1851 comme cultivateur, 20 ans, avec ses parents, "Grand rue haute" (à vérifier) ; il n'est pas indiqué dans la liste des enfants vivants le 26.05.1859 (acte de notoriété suite au décès d'Hélène BREZET, veuve de Jean Baptiste DEVILLE)

-
François 1 (fs Jacques et Gabrielle DEVILLE) ° ca 1831-1832 ; + 31.07.1833, à Sète, "âgé de 1 an 8 mois".

-
Jean Baptiste 2 (fs Jacques et Gabrielle DEVILLE) ° 08.12.1833, à Sète ; tonnelier ; signalé au recensement de 1841, avec ses parents, "Grand rue haute" ; il n'est pas signalé au recensement de 1851 ; x Elisabeth PONSY, le 15.10.1856, à Sète ; pas de Cm ; il signe ; indiqué dans la liste des enfants vivants et héritiers, le 26.05.1859 (acte de notoriété suite au décès d'Hélène BREZET, veuve de Jean Baptiste DEVILLE) ; signalé au recensement de 1861 comme tonnelier avec sa femme et une fille, Elisabeth (4 ans), "chemin de Saint Clair, n° 202" ; le 25.08.1882, Sébastien GRANIER lui vend un terrain d'environ 10 ares 30 centiares, au cadastre n° 1053 et 1054, section B, à Sète, pour un montant de 1800 francs dont 800 sont payés immédiatement, 600 francs le 07.05.1883 et 400 francs le 28.10.1883 (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète - à rechercher, indiqué dans l'acte de revente par sa veuve, le 20.10.1894, et dans la quittance globale par les héritiers GRANIER aux héritiers de Jean Baptiste EUZET, le 22.10.1894, chez le notaire Jean Jacques Hilaire VIVAREZ, de Sète) ; + 09.05.1892, ab intestat, "rue Belfort, n° 2", à Sète.

-
François 2 (fs Jacques et Gabrielle DEVILLE) ° ca 1834 ; signalé au recensement de 1836, au foyer de ses parents, âgé de 2 ans ; signalé au recensement de 1841, avec ses parents, "Grand rue haute" ; il n'est pas indiqué dans la liste des enfants vivants le 26.05.1859 (acte de notoriété suite au décès d'Hélène BREZET, veuve de Jean Baptiste DEVILLE)

-
Louis 1 (fs Jacques et Gabrielle DEVILLE) ° 20.10.1835, à Sète ; signalé au recensement de 1836, au foyer de ses parents, avec le prénom de Louis Jean ; + 01.02.1837, à Sète.

-
Louis 2 (fs Jacques et Gabrielle DEVILLE) ° ca 1838 ; il n'est pas signalé au recensement de 1841 ; signalé au recensement de 1851, 13 ans, avec ses parents, "Grand rue haute" (à vérifier) ; il n'est pas indiqué dans la liste des enfants vivants le 26.05.1859 (acte de notoriété suite au décès d'Hélène BREZET, veuve de Jean Baptiste DEVILLE)

-
Jeanne (fa Jacques et Gabrielle DEVILLE) ° 13.10.1838, à Sète ; elle n'est pas signalée aux recensements de 1841 et 1851 ; x Dominique NEGRE, le 09.05.1857, à Sète ; pas de Cm ; blanchisseuse ; elle ne sait pas signer ; elle est indiquée dans la liste des enfants vivants et héritiers, le 26.05.1859 (acte de notoriété suite au décès d'Hélène BREZET, veuve de Jean Baptiste DEVILLE) ; signalée au recensement de 1861 avec son mari sans enfants, "chemin de la Carossane, n° 207" ; signalée au recensement de Sète de 1891 avec son mari et deux enfants, "rue Caraussanne 3" ; signalée au recensement de 1896 avec son mari et une fille, au "n° 3, maison Sèbe, rue Caraussanne" ; + 03.08.1917 "dans l'hôpital Saint Charles", à Sète.

-
Barthélémy (fs Jacques et Gabrielle DEVILLE) ° 10.03.1841, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise grand rue haute" ; + 23.07.1841, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père sise rue Villefranche"

-
Baptiste (fs Jacques et Gabrielle DEVILLE) ° 07.11.1842, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise rue Villefranche" ; + 13.11.1842, à Sète.

-
Jean 1 (fs Jacques et Gabrielle DEVILLE) ° ca 1844 ; signalé au recensement de 1851, 7 ans, avec ses parents, "Grand rue haute" (à vérifier) ; il n'est pas indiqué dans la liste des enfants vivants le 26.05.1859 (acte de notoriété suite au décès d'Hélène BREZET, veuve de Jean Baptiste DEVILLE)

-
Françoise (fa Jacques et Gabrielle DEVILLE) ° 02.04.1844, à Sète ; elle n'est pas signalée au recensement de 1851 ; elle est indiquée dans la liste des enfants vivants et héritiers, le 26.05.1859 (acte de notoriété suite au décès d'Hélène BREZET, veuve de Jean Baptiste DEVILLE) ; x Jean Marie ABADIE, le 31.10.1868, à Sète ; pas de Cm ; couturière ; elle ne sait pas signer ; signalée au recensement de Sète de 1891 avec son mari et un fils, au "n° 1, rue Caraussanne" ; signalée au recensement de Sète de 1896 avec son mari et un fils, au "n° 1, maison Sèbe, rue Caraussanne" ; + 14.06.1925, à Sète.

-
Jean 2 (fs Jacques et Gabrielle DEVILLE) ° 05.06.1846, à Sète ; + 21.06.1846, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père sise rue Villefranche n° 11"

-
Jean Baptiste 3 (fs Jacques et Gabrielle DEVILLE) ° 06.04.1849, à Sète ; signalé au recensement de 1841, avec ses parents, "Grand rue haute" ; il n'est pas signalé au recensement de 1851 ; + 31.12.1852, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père sise chemin St Clair, maison FIAT"


-
Jean Baptiste (fs François et Madeleine GRENIER) ° 22.09.1814, à Sète ; + 23.09.1814, à Sète, ("âgé de 2 heures")

-
François Barthélémy (fs François et Madeleine GRENIER) ° 13.10.1815, à Sète (écrit LAUZET) ; signalé au recensement de Sète de 1836 comme tonnelier, au foyer de ses parents ; le 01.11.1837, avec sa mère (veuve), sa soeur et son frère, il vend les trois pièces de terre achetées par son père à Frontignan, au quartier de la plage le 27.08.1815 (notaire GILLIET, de Sète) ; ces terres sont cadastrées n° 137, 138 et 139 de la section D sous le nom de François EUZET ; la vente se fait au titre de l'article 58 de la loi du 07.08.1833 sur l'expropriation pour utilité publique ; il s'agit, en l'occurence de la vente à la compagnie de chemin de fer de Montpellier à Sète, pour un montant de 297,82 francs, la surface étant de 1926,70 mètres carrés (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; Cm, les 22 et 25.11.1840, avec Catherine Marie Honorine GOUDARD ; A/ Le 22 : 1 - Le régime est celui de la communauté, sauf les modifications apportées par les articles suivants ; 2 - Hilaire GOUDARD (père de Catherine) donne à sa fille en constitution de dot et avancement d'hoirie, 2000 francs " dont 1000 francs en la valeur des meubles meublans, effets mobiliers, linge de ménage et ustensile de cuisine, qui se trouvent placés dans les appartements que doivent occuper les futurs époux" et 1000 francs " employés à l'achat d'un trousseau composé de linge, vêtements, dorures et bijoux à l'usage de la future épouse" ; Hilaire GOUDARD sera libéré et déchargé par le seul fait de la célébration civile et, dès lors, Barthélémy EUZET en devra la valeur à sa future épouse sans que celle-ci ait besoin de quittance particulière ; 3 - Le donateur se réserve le droit de retour des 2000 francs en cas de prédécès de la future épouse sans enfants ; 4 - La somme de 2000 francs de la donation sera exclue de la communauté et restera propre à la future épouse ; ce premier acte est fait en l'étude, en présence de Simon DURAND (tonnelier) et de Paul Hilaire LEMASSON (peintre), de Sète, qui signent avec Catherine et son père ; les autres ne savent pas signer (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; B/ Le 25 : 1 - La donation de 2000 francs est réduite à 1200 francs ; Barthélémy reconnaît cette somme sur tous ses biens en faveur de Catherine pour lui être rendue et restituée ou à qui de droit, le cas de restitution arrivant ; 2 - Hilaire GOUDARD donne, en outre, à sa fille, "des vêtements et linge de corps à son usage personnel, le tout d'une valeur de 800 francs, lesquels objets resteront la propriété de la future épouse" ; 3 - La somme de 1200 francs et le trousseau donnés n'entrent pas dans la communauté et resteront propres à la future épouse qui aura droit de reprendre la somme de 1200 francs en argent et le trousseau en nature dans l'état où il se trouvera à la dissolution du mariage ; 4 - Hilaire GOUDARD se réserve le droit de retour des objets compris dans les deux donations, étant entendu que cette 2ème convention forme le complément de la première dont les clauses qui n'ont pas été changées subsistent ; l'acte est passé dans les mêmes conditions, témoins, signatures et notaire ; x Catherine Marie Honorine GOUDARD, le 26.11.1840, à Sète (le patronyme est écrit LAUZET) ; mention en marge de l'acte pour transcrire le nom de LAUZET en EUZET : jugement de la première chambre du tribunal civil de l'arrondissement de Montpellier, à Montpellier, le 18.04.1863 (rectification pour l'acte de naissance de François Barthélémy, l'acte de mariage de François Barthélémy, les actes de naissance et de décès de leur fils Pierre, l'acte de naissance de leur fille Madelaine, et l'acte de naissance de leur fils Hilaire : "ordonner que tous ces actes seront rectifiés en ce sens que le nom de LAUZET sera remplacé par celui d'EUZET qui est le véritable nom de la famille") ; fabricant de futailles ; signalé au recensement de Sète de 1841 comme tonnelier (mais avec le prénom Pierre et le nom LAUZET), avec sa femme (qui a le prénom Anne au lieu de Catherine), sans enfants, "rue Saint Clair" ; les 03, 05 et 08.05.1849, avec son frère Pierre, il achète aux héritiers CAZILHAC, une maison "rue Saint Clair, n° 35" (qui deviendra la rue Louis Blanc), au cadastre, section B, n° 351 ; ces héritiers principaux sont au nombre de 12 (BARITON, GABALIA, CASTILHON, GAZAGNE ...) dont l'un d'eux (habitant à Marseille) ratifie l'acte de vente, le 01.06.1849 ; la maison "confronte du nord la rue Saint Clair, du sud VIALA, de l'est BARITON pour une partie de maison qui a été de même corps, de l'ouest CARDONNEL ; elle consiste en un simple rez-de-chaussée formé d'une pièce servant de cuisine et d'une chambre sur le derrière et en un premier étage, où l'on parvient par un escalier commun à la propriété vendue et à celle de CARDONNEL" ; la contribution est prévue par moitié (EUZET et CARDONNEL) pour l'entretien de l'escalier et de la porte d'entrée ; "le premier étage est séparé par une cloison de celui de la maison de M. BARITON ; cette cloison pourra être remplacée par un mur d'environ 33 cm d'épaisseur aux frais communs des propriétaires qu'il séparera pourvu qu'il en soit donné avis six mois à l'avance par celui qui voudra faire opérer ce travail" ; le prix est de 2000 francs que Pierre et Barthélémy payent immédiatement ; une quittance est délivrée ; la purge des hypothèques a eu lieu ; l'acte est fait en l'étude où ne signe que Pierre GAZAGNE (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; signalé au recensement de 1851 comme tonnelier, avec sa femme et 2 enfants (Madelaine et Hilaire), "rue Saint Clair" ;

le 20.03.1861, il achète un terrain à Sète aux frères AURIOL (Eugène, Maurice et Alexis) ; il s'agit d'une "portion de terrain faisant partie du n° 1898 de la section B, sur la rue de la charité, ayant sur cette rue une façade de 8 m 625 mm et une profondeur moyenne de 27 m 30 cm dans la direction de l'est à l'ouest à partir de la rue de la charité. Sa surface est de 235 m2 46 centièmes. Les confronts sont au nord une rue projetée ou passage projeté de 8 m de largeur qui appartiendra aux vendeurs et qui séparera l'acquéreur de la propriété de LANET ; au sud Pierre EUZET, frère de l'acquéreur ; de l'est la rue de la charité et de l'ouest les vendeurs. L'acquéreur devra se clôturer de murs à pierre, chaux et sable de 50 cm d'épaisseur dans le délai de 3 mois. Il ne pourra exiger des vendeurs la contribution aux frais de clôture et de mitoyenneté pour le mur ouest, tant qu'ils n'appuieront pas sur ce mur et qu'ils n'appliqueront pas des ouvrages (...) Les murs nord et est reposeront entièrement sur le terrain vendu. Les murs sud et ouest reposeront moitié sur le terrain vendu, moitié sur le terrain voisin (...) L'acquéreur aura le droit de passage sur la rue ou passage projeté au nord de sa propriété (...)" ; la provenance du terrain est indiquée à l'article de son frère, Pierre EUZET ; le prix est de 12 francs le m2, soit 2825 francs 52 centimes ; il paye en or 1425 francs 52 centimes et une quittance lui est délivrée ; il s'engage à payer le solde dans le délai de 3 ans, avec un intérêt annuel de 5 % l'an, de 6 en 6 mois et par avance, à compter de ce jour ; la possession et jouissance sont du même jour ; Eugène et Maurice AURIOL signent (ce dernier ayant procuration de son frère Alexis, demeurant à Marseille) ; Barthélémy déclare ne pas savoir signer (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 07.05.1861, les mêmes frères AURIOL lui vendent un autre terrain, sur le même numéro 1898 de la section B, faisant suite au premier terrain vendu ; "il forme un rectangle de 8 m 625 mm de largeur du nord au sud, sur 6 m de longueur de l'est à l'ouest, sa surface est de 51 m2 75 centièmes" ; les confronts sont au nord une rue projetée de 8 m de largeur, au sud Pierre EUZET pour une portion de terrain à lui vendue le même jour, à l'est l'acquéreur, à l'ouest les vendeurs ; il s'oblige à clôturer dans le délai de 3 mois (...) ; le prix est de 10 francs le m2, soit au total 517,50 francs qu'il paye en or ; une quittance est délivrée ; la possession et la jouissance sont du même jour ; les AURIOL signent (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 06.05.1862, il emprunte une somme de 5000 francs à Auguste BONNET (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète - à compléter) ; le 06.11.1863, cette somme de 5000 francs à 5 % d'intérêt annuel est ensuite transportée et cédée à Etienne FABRE (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; pour ce dernier acte, il est dit qu'il ne sait pas signer mais il y a les lettres Bh au bas de l'acte (alors que son épouse signe Catherine EUZET) ; le couple hypothèque ses immeubles de Sète pour sûreté de la somme : "maison d'habitation, magasin, cour, barraquette et dépendance" ; toujours pour le même acte, il est précisé que la dot prévue au Cm est limitée à 2000 francs (dans le cadre de la solidarité pour la dette contractée) ; le 13.01.1863, avec son frère Pierre, il prête 3500 francs à sa soeur Françoise et à son mari, Modeste DURAND (voir les détails de cet acte à l'article de Françoise EUZET) ; le recensement de Sète de 1876 indique qu'il habite avec son épouse "11, rue de la charité" ; le 01.04.1867, sa soeur Françoise, solidairement avec son mari, reconnaît lui devoir la somme de 7500 francs que ce dernier leur prête (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète - les détails de l'acte à l'article de Françoise EUZET) ; le 22.09.1877, il fait une donation à son épouse : "le quart en toute propriété et le quart en usufruit de tous les biens qui composeront la succession du donateur à son décès. Il dispense son épouse de fournir caution, à raison de l'usufruit à elle donné" ; dans cet acte, il est indiqué qu'il est ancien tonnelier et qu'il ne sait pas signer ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Jean ABAUZIT (douanier en retraite) et Antoine EMPRIN (journalier) qui signent avec Catherine GOUDARD ; à la suite de cet acte, elle fait une donation dans des termes identiques à son mari, en présence des mêmes témoins (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; + 21.08.1887, à Sète, "rue de la charité".

-
Françoise (fa François et Madeleine GRENIER) ° 29.08.1817, à Sète (appelée Françoise Henriette, au recensement de Sète de 1836 et dans l'acte de vente du 01.11.1837) ; signalée au recensement de Sète de 1836, au foyer de ses parents ; le 01.11.1837, avec sa mère (veuve) et ses deux frères, elle vend les trois pièces de terre achetées par son père à Frontignan, au quartier de la plage le 27.08.1815 (notaire GILLIET, de Sète) ; ces terres sont cadastrées n° 137, 138 et 139 de la section D sous le nom de François EUZET ; la vente se fait au titre de l'article 58 de la loi du 07.08.1833 sur l'expropriation pour utilité publique ; il s'agit, en l'occurence de la vente à la compagnie de chemin de fer de Montpellier à Sète, pour un montant de 297,82 francs, la surface étant de 1926,70 mètres carrés (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; signalée au recensement de Sète de 1841, avec sa mère, veuve (avec l'orthographe GRANIER), "rue Saint Clair" ; x Modeste Antoine DURAND, le 11.08.1845, à Sète ; Cm 11.08.1845, notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète ; sans profession ; elle ne sait pas signer ; mariée sous le régime dotal ; sa mère lui donne une dot de 1000 francs "en la valeur de meubles meublants, linges de ménage et batterie de cuisine, tous lesquels objets garnissent les appartements destinés aux futurs époux et que M. DURAND fils déclare avoir eus et tenir pour reçus" ; Modeste DURAND lui donne pour "gain de survie" la somme de 600 francs qu'elle accepte ; la dot ne comprend pas ses linges de corps, hardes et bijoux qui lui demeurent propres ; sa mère se réserve le retour de la somme de 1000 francs pour le cas du décès de sa fille avant elle, donatrice, sans laisser de postérité ; le 13.01.1863, le couple reconnaît devoir solidairement 3500 francs prétés par Pierre et Barthélémy EUZET, ses frères, en bonne espèces d'or, avant un acte dit d'obligation passé devant Antoine Marius Salomon VIVAREZ, notaire de Sète ; ils s'obligent à rembourser dans le délai de 6 ans, suivant un intérêt de 5 % l'an payable de 6 en 6 mois et d'avance à compter du jour de l'acte ; ils ont immédiatement payé 87,50 francs d'intérêts, en or et en argent, pour le premier semestre, dont il est fait quittance ; pour assurer le remboursement, le couple hypothèque ses immeubles, à savoir : une maison à Sète, "rue Garenne" au n° 319 de la section B du cadastre (acquise le 17.06.1858 pour 9000 francs dont il reste dû 3000 francs - même notaire) et une pièce de terre, herme, vigne et baraquette à Sète (acquise le 02.07.1856 pour 900 francs - même notaire) et des immeubles des parents de Modeste DURAND à Marseillan : maisons, champs, vignes en vertu d'un partage entre héritiers, majeurs et mineurs ; l'acte rappelle que la solidatité de Françoise EUZET est à hauteur des 1000 francs de la dot et qu'il y a un gain de survie de 600 francs ; le 02.04.1866, avec mari, elle achète deux maisons à Marguerite BENEZECH, veuve de Jean IZOIR (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; la première maison "dite maisonnette" est dans la "Grand rue du quartier haut, près la paroisse Saint Louis" et se situe au n° 589 de la section B du cadastre ; la deuxième maison, "dite barraquette de Borme" se situe "Grande rue haute" et elle confronte à l'ouest "la dame IZOIR veuve en premières noces d'EUZET" (il s'agit d'Anne DUFFAUD) et se situe au n° 584 de la section B du cadastre ; le 01.04.1867, solidairement avec son mari, elle reconnaît devoir à son frère, Barthélémy EUZET, la somme de 7500 francs que ce dernier leur prête, en or et en billets de banque ; la somme est retirée ; le remboursement est sur 6 ans avec un intérêt de 5 %, de 6 en 6 mois par moitié, par avance, à partir de ce jour ; Barthélémy reconnaît avoir reçu le premier semestre des intérêts, soit 187,50 francs dont il fait décharge ; pour sûreté, les emprunteurs hypothèquent solidairement tous les immeubles qu'ils possèdent sur le territoire de Sète et, plus spécialement : 1/ Une maison, rue Garenne, portée au n° 319 de la section B du cadastre de Sète, acquise des héritiers GASQUET, 2/ Une pièce de terre herme, vigne et barraquette, à Sète, acquise des héritiers CORRON, le 02.07.1856 (notaire VIVAREZ, de Sète), 3/ Une pièce de terre vigne située au quartier de la Caraussane, vendue par Madeleine GRENIER, le 30.09.1856 (ou 1857 - à vérifier), 4/ Une maison à Sète, près de la paroisse Saint-Louis, faisant partie du n° 589 de la section B du cadastre, confrontant la Grande rue haute, 5/ Une autre maison, à Sète, à la Grande rue haute, confrontant de l'ouest la dame IZOIRD, veuve en premières noces d'EUZET ; ces immeubles sont connus du prêteur et les parties dispensent le notaire de faire l'établissement de propriété ; les conditions du prêt : 1/ Pas d'anticipation du remboursement sans l'autorisation du prêteur, 2/ A défaut de paiement d'un semestre d'intérêts, le capital devient exigible, 3/ En cas de décès de l'un ou des deux débiteurs, le remboursement est exigible, y compris par les héritiers ; pour plus de sûreté, Françoise cède à son frére une somme égale au montant dû, à prendre sur le montant des reprises, créances et avantages matrimoniaux, en vertu de son Cm, ce qui est accepté par Modeste DURAND ; ces immeubles sont grevés de 1/ 1000 francs de dot, 2/ 7500 francs au profit de MARTIN, banquier à Sète, 3/ 3700 francs au profit de Barthélémy et Pierre EUZET, ses frères, 4/ 8000 francs représentant une rente annuelle et viagère de 400 francs, au profit de Mme BÉNÉZECH, veuve ISOUARD ; l'acte est fait en l'étude où signe DURAND et à la maison DURAND pour Françoise EUZET (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; signalée au recensement de Sète de 1896 avec son mari et sa belle-soeur, Julienne DURAND, au "11, rue Garenne" ; elle ne sait pas signer ; + 20.10.1898, "rue Garenne, n° 3", à Sète.

-
Pierre (fs François et Madeleine GRENIER) ° 29.03.1820, à Sète ; signalé au recensement de Sète de 1836 mais avec le prénom François, "âgé de 16 ans" ; le 01.11.1837, avec sa mère (veuve), sa soeur et son frère, il vend les trois pièces de terre achetées par son père à Frontignan, au quartier de la plage le 27.08.1815 (notaire GILLIET, de Sète) ; ces terres sont cadastrées n° 137, 138 et 139 de la section D sous le nom de François EUZET ; la vente se fait au titre de l'article 58 de la loi du 07.08.1833 sur l'expropriation pour utilité publique ; il s'agit, en l'occurence de la vente à la compagnie de chemin de fer de Montpellier à Sète, pour un montant de 297,82 francs, la surface étant de 1926,70 mètres carrés ; en fait, dans cette vente, sa mère se porte fort pour lui car il est encore mineur (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; signalé au recensement de Sète de 1841, avec sa mère, veuve (avec l'orthographe GRANIER), "rue Saint Clair" ; les 03, 05 et 08.05.1849, avec son frère Barthélémy, il achète aux héritiers CAZILHAC, une maison "rue Saint Clair, n° 35" (qui deviendra la rue Louis Blanc), au cadastre, section B, n° 351, pour le prix de 2000 francs (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète - voir les détails à l'article de Barthélémy) ; signalé au recensement de Sète de 1851 comme tonnelier, habitant avec sa mère (veuve) "rue Saint Clair", âgé de 31 ans ; x Colombe GAVALDA, le 01.07.1852, à Sète ; pas de Cm ; tonnelier, fabricant de futailles ; signalé au recensement de Sète de 1861 comme tonnelier, avec sa femme et trois enfants, Barthélémy, Augustine et Madelaine, "n° 203, rue Garenne" ; le 20.03.1861, les frères AURIOL (Eugène, Maurice et Alexis) lui vendent une portion de terrain sur le n° 1898 section B du cadastre de Sète, pour une surface de 226 m2 63 centièmes ; ce terrain est "sur la rue de la charité, ayant sur cette rue une façade de 8 m 375 mm et une profondeur moyenne de 27 m 6 cm dans la direction de l'est à l'ouest, à partir de la rue de la charité" ; ce terrain dépend d'un plus grand corps qui avait été vendu à AURIOL père (Jean Louis Elisée) le 21 germinal an IX (notaire PERIDIER, de Montpellier) par sa mère Jeanne PERIÉ (veuve de Jean Elisée AURIOL) ; elle l'avait recueilli (l'entier corps) dans la succession de ses oncles Jacques et François PERIÉ, selon le partage du 22 Nivôse an IX (notaire PERIDIER, de Montpellier) ; cette provenance vaut aussi pour la vente faite, le même jour à son frère, Barthélémy EUZET ; le prix est de 12 francs le m2, soit 2719 francs 56 centimes ; il paye en or 1419 francs 56 centimes ; une quittance lui est délivrée ; le solde de 1300 francs sera payé dans le délai de 3 ans avec un intérêt de 5 % l'an, par moitié de 6 en 6 mois et d'avance ; il déclare ne pas savoir signer ; Maurice et EUgène AURIOL signent ; Alexis AURIOL a donné procuration à son frère Maurice (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète ; le 07.05.1861, les mêmes frères AURIOL lui vendent une partie de terrain dépendant du n° 1898 de la section B du cadastre, faisant suite au terrain qu'ils lui ont vendu le 20 mars ; le terrain "fait un rectangle de 8 m 375 mm de largeur du nord au sud sur 6 m de longueur de l'est à l'ouest" ; la surface est de 50 m2 25 centièmes (...) ; il s'oblige de clôre à l'ouest, dans un délai de 3 mois, au moyen d'un mur de 50 cm d'épaisseur qui sera bâti à pierre, chaux et sable (...) Ce mur sera la continuation de celui qui doit clôturer à l'ouest la propriété de Barthélémy EUZET (...) Le prix est de 10 francs le m2, soit 502,50 francs qu'il paye en or ; une quittance lui est délivrée ; la possession et jouissance sont du même jour ; il déclare ne pas savoir signer (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 13.01.1863, avec son frère Barthélémy, il prête 3500 francs à sa soeur Françoise et à son mari, Modeste DURAND (voir les détails de cet acte à l'article de Françoise EUZET) ; il signe ; il est signalé au recensement de Sète de 1881, ""rue de la Charité", avec son épouse et leurs deux enfants, Catherine et Hilaire ; par jugement du Tribunal civil de première instance de Montpellier, une adjudication de la maison acquise en 1849, à titre de licitation, est prononcée, le 05.05.1888 pour le prix de 2500 francs ; aux termes de l'état liquidatif dressé les 14.09.1888 et 10.10.1888 par le notaire Jean Jacques Hilaire VIVAREZ (judiciairement commis pour présider au règlement de la succession de Barthélémy EUZET, son frère), homologué par jugement du tribunal le 30.11.1888, il est attribué à sa belle-soeur, Catherine GOUDARD, veuve EUZET, 1297,30 francs "provenant de la moitié de l'immeuble sis rue Louis BLANC dû par M. Pierre EUZET en capital et intérêts au 05.12.1888, laquelle somme augmentée des intérêts au 08.04.1889, forme celle de 1318,69 francs. M. Pierre EUZET devait aussi compte à Mme veuve EUZET d'une somme de 93,87 francs pour frais quote-part mise à sa charge dans ledit état liquidatif, ce qui donne un total dû par M. Pierre EUZET de 1412,56 francs" ; le 08.04.1889, il paye ces 1412,56 francs à Catherine GOUDARD, veuve EUZET, qui lui en fait quittance (notaire Jean Jacques Hilaire VIVAREZ, de Sète) ; + 27.10.1897, "rue de la charité, n° 10", à Sète.


La signature de Pierre EUZET
(le 08.04.1889)

- Jean Baptiste (fs Jean Baptiste et Marianne AUBERT) ° 20 vendemiaire an XIII (12.10.1804) ; est présent à l'acte de naissance, Jean Baptiste EUZET, grand-père du nouveau-né, âgé de 48 ans ; + 28 brumaire an XIII (19.11.1804), "dans l'isle Bosc maison n° 414", à Sète ; dans cet acte, le prénom du père est Jacques et celui de la mère Marie mais le nom de celle-ci est bien AUBERT, ce qui ne laisse pas de doute ; il est "âgé d'un mois", à son décès.

-
Baptiste Sulpice dit Jean Baptiste (fs Jean Baptiste et Marianne AUBERT) ° 12.06.1806, à Sète ; agriculteur ; scieur de long (en 1835) ; x Jeanne RIVIERE, le 02.02.1835, à Sète ; il signe ; signalé au recensement de Sète de 1836 comme scieur de long, avec sa femme, sans enfants, mais on lui donne le prénom de Pierre ; signalé au recensement de Sète de 1841 comme scieur de long, avec sa femme, sans enfants, "rue du Palais" ; le 16.03.1841, Bernard IZOIR (pêcheur à Sète) lui vend "une pièce de terre vigne et un herme contigu, le tout situé à Cette au quartier de la butte ronde", n° 1076 de la section B, d'une contenance de 10 ares 90 centiares, pour un prix de 125 francs ; il paye immédiatement 50 francs et s'engage à payer le solde le 01.11.1841, sans intérêts ; la possession et jouissance sont du même jour ; dans cet acte, il est indiqué comme Jean Baptiste EUZET fils aîné sieur de long et il signe Baptiste EUZET ; IZOIR ne sait pas signer (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 11.10.1841, il paye 75 francs à Bernard IZOIR pour le solde de la vente du 16.03.1841 ; le vendeur donne quittance et main levée de son privilège de vendeur et de l'inscription d'office ; l'acte est fait en l'étude où signe seulement Baptiste EUZET (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 08.07.1845, il fait un testament dans lequel il est dénommé Jean Baptiste EUZET (mais il signe Bte EUZET) ; il fait de son épouse, Jeanne RIVIERE, son héritière générale et légataire universelle ; ce testament n'est enregistré que le 02.06.1863 et il est indiqué en marge la date de son décès à Sète, le 02.06.1863 (Alexandre junior CAZALIS, notaire de Sète) ; signalé aux recensements de Sète de 1846 et de 1851 comme scieur de long, avec sa femme, sans enfants, "rue Saint Louis", et le prénom est bien Baptiste ; le 18.02.1847, son père lui fait un billet à ordre pour un montant de 450 francs (acte en brevet, notaire Alexandre junior CAZALIS, de Sète) ; le 15.12.1853, le conseil de famille le désigne comme tuteur datif de ses neveux, fils d'Alexandre et de Marie CANNAC, Michel et Barthélémy EUZET (indiqué dans l'acte de partage du 18.03.1854, notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; signalé au recensement de Sète de 1856 comme cultivateur et le prénom de Jean, avec son épouse, "73, Grand rue Haute" ; signalé au recensement de Sète de 1861 comme cultivateur et le prénom de Baptiste, avec son épouse, "195, Grand rue Haute" ; + 02.06.1863, "dans sa maison d'habitation sise rue Saint Charles 5", à Sète

-
François (fs Jean Baptiste et Marianne AUBERT) ° 16.09.1808, à Sète ; x Marguerite PASCAL, le 11.06.1830, à Sète ; cultivateur ; il ne sait pas signer ; signalé au recensement de 1836 comme cultivateur, avec sa femme et 1 enfant (Pierre) ; signalé comme tonnelier au recensement de 1841 comme cultivateur, avec sa femme et 1 enfant (François), "rue Saint Charles" ; signalé au recensement de 1846 comme cultivateur, avec sa femme et 1 enfant (François, 16 ans), "Grand rue haute" ; + 15.01.1847, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise grand rue haute n° 59"

-
François Alexandre (fs Jean Baptiste et Marianne AUBERT) ° 31.01.1811, à Sète ; x1 Marie Rose CANNAC, le 07.06.1833, à Sète ; x2 Jeanne Louise CAMBON, le 02.05.1845, à Mèze (34) ; cultivateur (en 1833) ; tonnelier (en 1845-1848) ; signalé au recensement de 1836 comme tonnelier, avec sa femme Marie CANNAC et un enfant (Michel) ; signalé comme tonnelier au recensement de 1841 (avec le prénom de François), comme tonnelier, avec sa femme, Rose CANNAC, et 3 enfants (Michel, Mélanie, Bathélémy), "Grand rue haute" ; il ne sait pas signer ; + 29.02.1848, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise val ... Saint Louis, n° 28"

-
Jacques Victor (fs Jean Baptiste et Marianne AUBERT) ° 26.10.1814, à Sète ; + 15.07.1817, à Sète.

-
Etienne (fs Jean Baptiste et Marianne AUBERT) ° 09.09.1817, à Sète ; x Anne BONNIEU, le 03.03.1848, à Sète ; cultivateur ; ne sait pas signer ; signalé aux recensements de 1836 et de 1846, présent au foyer de ses père et mère, pour le second "Grand rue haute" ; signalé au recensement de 1841, au domicile de ses parents, cultivateur, "Grand rue haute" (mais le père, Jean Baptiste n'est pas indiqué : il y a, peut-être une confusion entre les deux) ; signalé deux fois au recensement de 1851, comme fermier, avec sa femme et un fils, Jean Baptiste (1 an), "Grand chemin" (section île Tuilerie) et au foyer de ses parents "Grand rue haute" comme cultivateur et célibataire, mais, dans les deux cas, avec le même âge : 34 ans ; signalé au recensement de 1856, avec sa femme et leur fils Jean Baptiste, section A "Plage de la mer" ; signalé au recensement de 1861 comme jardinier, avec sa femme et leur fils Jean Baptiste, "île plage de la mer, n° 332" ; + 04.05.1900, "dans l'hospice Saint Charles", à Sète ;

-
Louis (fs Jean Baptiste et Marianne AUBERT) ° 24.07.1820, à Sète ; + 04.05.1824, à Sète.

-
Elisabeth (fa Jean Baptiste et Marianne AUBERT) ° 29.09.1823, à Sète ; + 15.11.1825, à Sète.

-
Madeleine Françoise (fa Jean Baptiste et Marianne AUBERT) ° 16.11.1825, à Sète ; signalée au recensement de 1836, avec ses parents, âgée de 10 ans (mais avec le prénom de Marie Madelaine), "Grand rue haute" ; signalée au recensement de 1841 (avec le prénom de Françoise), avec ses parents, "Grand rue haute" ; x1 Pierre TRINQUIER, le 20.06.1844, à Sète ; signalée au recensement de 1846 (prénom : Madelaine), avec son mari, Pierre TRINQUIER, et une fille, "Grand rue haute" ; signalée au recensement de 1851 avec son mari et deux enfants, "Grand rue haute" ; x2 Rémi TRINQUIER, le 19.02.1863, à Sète, sans Cm ; sans profession ; elle ne sait pas signer ; le 07.03.1867, assistée et autorisée par son mari, elle vend à François ARNAUD (tailleur à Sète) une pièce de terre, à Sète, n° 1105 de la section B du cadastre ; ce terrain vient de la succession de Trophime TRINQUIER et la vente s'effectue avec les frères de Rémi TRINQUIER ; elle même agit en son nom personnel et au nom de ses enfants mineurs (Baptiste né en 1847, Anne née en 1849, Jean Baptiste née en 1852 et Ursule née en 1856) ; parmi les vendeurs, il y a aussi sa fille majeure, Marianne, née en 1845) ; le prix est de 200 francs qu'ARNAUD paye immédiatement ; l'acte est fait en l'étude (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; + 25.01.1880, à Sète, "Grande rue haute, n° 147"

[Note : le recensement de 1851 montre qu'il y avait encore deux enfants au foyer de Jean Baptiste EUZET et de Marianne AUBERT : Jean et Alexandre EUZET ; le premier était marin et avait 14 ans (donc une naissance vers 1837) et le second 9 ans (donc une naissance vers 1842). Dans les deux cas, il est très improbable que Marianne AUBERT en soit la mère. Agée de 68 ans en 1851, elle avait 54 ans en 1837 et 59 ans en 1842 ; par ailleurs, le seul Jean, marin, connu des Archives maritimes de Toulon, est le fils de Jacques EUZET et de Jeanne VERGNES qui s'est installé à Marseille et qui est né en 1834. Quant à cet Alexandre, il faut en retrouver la trace dans l'état civil]


-
Louis Noël (fs Charles et Jeanne MERLET) ° 3 nivôse an XIII (24.12.1804), à Sète (les témoins sont un serrurier et un tailleur d'habits) ; x Elisabeth NORMAND, le 25.04.1832, à Sète (l'acte le désigne seulement avec le prénom Louis) ; plâtrier ; il ne sait pas signer ; signalé au recensement de Sète de 1836 comme plâtrier, avec sa femme, sans enfants (alors qu'il y en avait au moins deux) ; signalé au recensement de Sète de 1841 comme plâtrier, avec sa femme, 3 enfants (Louis, Elisabeth, Rose) et Blaise NORMAND, veuf, aïeul des précédents, "Grand rue" ; signalé au recensement de Sète de 1851 comme plâtrier, avec sa femme et 3 enfants (Louis Blaise, Elisabeth et Marie), "Grand rue" ; signalé au recensement de Sète de 1861 comme plâtrier, avec sa femme et deux enfants, Blaise (tonnelier) et Marie, "Ile Donnat, 166 Grand rue" ; signalé au recensement de Sète de 1866 comme soutireur, avec sa femme et une fille, Marie (22 ans, couturière), "rue Saint Clair, n° 179" ; + 16.01.1869, à Sète, "rue Saint Clair, n° 29"

-
Marie Anne (fa Charles et Jeanne MERLET) ° 20.12.1806, à Sète.

-
Barthélémy (fs Charles et Jeanne MERLET) ° 15.10.1810, à Sète.

-
Blaise (fs Charles et Jeanne MERLET) ° 28.04.1813, à Sète ; + 23.06.1813, à Sète, ("âgé de 2 mois").

-
Françoise (fa Charles et Jeanne MERLET) ° 24.10.1814, à Sète ; + 05.09.1817, à Sète, ("âgée de 2 ans et ? mois")

-
Joseph (fs Charles et Jeanne MERLET) ° 12.02.1818, à Sète ; la déclaration est faite par l'accoucheuse Marianne COSTE, femme REUNIER, le père étant absent ; + 22.03.1818, à Sète, ("âgé de 1 mois et 6 jours")

-
Vincent (fs Charles et Jeanne MERLET) ° 10.07.1819, à Sète ; + 10 ou 11.02.1821, à Sète, ("âgé de 1 an et 7 mois")


-
Marguerite (fa Jacques et Thérèse NEGRE) ° 04.02.1822, à Sète (date et lieu de naissance indiqué en entier dans l'acte de décès : premier cas trouvé à Sète) ; + 24.03.1823, à Sète.

-
Catherine (fa Jacques et Thérèse NEGRE) ° 04.02.1822, à Sète (jumelle de Marguerite).

-
Françoise (fa Jacques et Thérèse NEGRE) ° 13.10.1824, à Sète ; + 08.01.1827, à Sète, "âgée de 2 ans".

- Marie (fa Jacques et Thérèse NEGRE) ° 15.03.1826 ; + 20.08.1826, à Sète ("âgée de 5 mois révolus").


Génération 5 :

1/ La descendance de Jacques EUZET et de Claire GALIBERT

Génération5-GALIBERT

-
Marguerite (fa Antoine et Marie Rose THEULON) ° 26.09.1813, à Sète ; signalée aux recensements de 1836 et 1841, avec ses parents ; célibataire ; sans profession ;+ 12.01.1851, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père, sise au quartier de la glacière".

-
Elisabeth (fa Antoine et Marie Rose THEULON) ° 02.05.1815, à Sète ; [voir ce qui est dit sur Elisabeth qui, en 1836, se trouve avec Marie EUZET, née PELUF, à la génération précédente] ; signalée au recensement de 1836 de Sète, avec ses parents ; signalée au recensement de 1841 de Montpellier comme novice au monastère de la Visitation (avec le prénom d'Isabelle) ; dans "Histoire du monastère de la Visitation Sainte-Marie, de Montpellier" (par l'abbé Elisée LAZAIRE - Turin, 1898, imprimerie Salésienne), elle est indiquée, p. 329 : "Soeur Louise-Madeleine EUZET ; 9 décembre 1841", dans la liste des "Soeurs de Choeur" ; avec ses six frères et soeurs, elle vend les terrains situés au quartier de la glacière, provenant de la succession de leur père (les ventes s'échelonnent entre 1858 et 1872 - détails des actes à l'article de Modeste 1) ; le 25.11.1867, la commune lui vend, ainsi qu'à ses frères et soeurs, des parcelles de terrain au quartier de la glacière (les détails à l'article de Modeste 1) ; le 01.03.1872, avec ses frères et soeurs, elle vend des terrains à Jules MIGNIOT (voir cette vente à l'article de Modeste 1) ; la purge d'hypothèque légale paraît dans le journal Le Petit Méridional du 21.10.1876 où il est indiqué qu'en religion son nom est "soeur Louise Magdeleine", au couvent de la Visitation Sainte Marie, à Montpellier (l'acte notarial initial chez Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; + 21.12.1884, dans le monastère de la Visitation, rue Blanquerie", à Montpellier, âgée de 69 ans (l'acte donne comme prénom Isabelle) Les EUZET ecclésiastiques, prêtres, religieux et religieuses

- Marguerite, Barbe (fa Antoine et Marie Rose THEULON) ° 21.05.1817, à Sète ; + 02.01.1818, à Sète, ("âgée de 7 mois 10 jours")

-
Marie 1 (fa Antoine et Marie Rose THEULON) ° 12.03.1819, à Sète ; + 21.05.1824, à Sète, ("âgée de 5 ans révolus").


-
Modeste 1 (fs Antoine et Marie Rose THEULON) ° 24.11.1820, à Sète ; signalé aux recensements de Sète de 1836 et 1841, avec ses parents ; 1x Jeanne CARRIERE, le 29.04.1844, à Sète ; Cm 29.04.1844, notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète ; régime dotal ; il hypothèque ses biens pour le remboursement de la dot (1900 francs, "en la valeur de meubles meublants, linge de ménage, batterie de cuisine, dorures et bijoux") en cas de prédécès de l'épouse sans postérité avant le donateur (le père de Jeanne qui se réserve alors le retour des 1900 francs) ; signalé au recensement de Sète de 1846, comme jardinier, "quai de l'esplanade", avec son épouse et leur fils Antoine Joseph (1 an) ; signalé au recensement de Sète de 1851 comme fermier, avec son épouse et deux enfants (Antoine et Charles), "rue Caraussane".

- Le 17.12.1855, Louis PALMIER (cultivateur à Sète) et Claire EUZET (son épouse, revendeuse) lui vendent, solidairement : "une pièce de terre champ autrefois partie vigne et partie terre inculte située au territoire de Frontignan, section Y (?) dite de la Plage, n° 58, de contenance d'environ 56 ares 68 centiares, confrontant du marin le chemin de la coste, du nord GÉLY et des vacans et du grec Guillaume FABRÈGUE, plus tard VIALA" ; le prix est de 400 francs que le vendeur reconnaît avoir reçu avant l'acte, en monnaie de cours ; une quittance est délivrée ; la prise de possession est du même jour ; l'acte est fait en l'étude où signe Modeste ; les vendeurs ne savent pas signer (notaire Alphonse COUZIN, de Sète).

- le 15.07.1856, Jean Baptiste DONNADIEU (propriétaire, marchand saleur, à Sète) lui baille à ferme plusieurs terrains : 1/ Un champ au ténement du Barrou, 2/ et 3/ Deux vignes au ténement des métairies Saint Joseph, 4/ Une vigne au quartier du Py, 5/ Un champ au quartier du Py, 6/ Un jardin complanté d'arbres fruitiers, clos de murailles avec bâtiments et constructions, aux métairies Saint Joseph ; sont compris dans le bail : 1/ Un foudre contenant environ 70 hectolitres, 2/ Un foudre de 56 hectolitres, 3/ Un foudre de 35 hectolitres, 4/ Un foudre de 21 hectolitres, 5/ Un pressoir en bois, 6/ Quatre futailles dites pièces de trois six, 7/ Six bordelaises, 8/ Deux entonnoirs en bois, 9/ Un fouloir. Tous ces objets sont dans les bâtiments ci-dessus et en bon état ; Modeste sera tenu de les maintenir en cet état pour les rendre de même à la fin du bail, sauf usure et vétusté ; le bail est fait pour 9 ans ; il débutera le 01.08.1856 et finira le 31.07.1865 ; le prix est de 300 francs par an, payable de 6 en 6 mois et d'avance, les 1er août et 1er février ; il sera libre d'arracher les vignes qu'il voudra si bon lui semble, sans être tenu de demander l'autorisation au propriétaire mais à la charge pour lui de défoncer à une profondeur de 67 cm les vignes ; il ne sera pas tenu de replanter les vignes mais il pourra le faire si bon lui semble ; il ne pourra arracher aucun arbre à moins qu'il ne meure et, dans ce cas, il sera tenu de les remplacer à ses frais ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties, en présence de Joseph BESSIÈRE, commis banquier, et Jean GOUDARD, propriétaire (notaire (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète - notaire substitué : Alphonse COUZIN, de Sète).

- Signalé au recensement de Sète de 1856 comme jardinier avec son épouse et leurs enfants, Antoine (11 ans), Charles (7 ans), Honoré (5 ans), Marie (2 ans), une domestique Anne MERLINE et un jardinier Antoine LOUVET, "Ile de la glacière, n° 3" ; débitant de vin en 1858 ; signalé au recensement de Sète de 1861 comme entrepreneur avec sa femme et leurs enfants : Antoine (16 ans), Charles (11 ans), Honoré (9 ans), Marie (7 ans), Joséphine (5 ans), Jeanne (3 ans), au "quai supérieur de l'esplanade, n° 216".

- Le 09.06.1858 avec ses frères et soeurs ainsi que sa mère (qui a les procurations de Jeanne et d'Elisabeth, religieuses), il vend à la compagnie des chemins de fer du Midi (représentée par Marius Prosein SAMBUSSY, clerc de notaire à Sète, agissant pour Jean François VILLER, ingénieur chef de la 6ème section de la société) un terrain sur la parcelle "La Plage", n° 113 de la section D du cadastre de Frontignan, en nature de champ de luzerne, contenant 58 ares 89 centiares ; l'estimation est de 86 francs 87 centimes par are, soit 5115 francs 80 centimes au total ; la société payera aussi les frais des procurations de Jeanne et Elisabeth, ainsi que les frais judiciaires pour les mineurs ; l'expropriation concerne l'établissement du chemin de fer de Bordeaux à Sète, pour l'arrondissement de Montpellier, suivant un jugement du Tribunal civil de première instance de montpellier ; l'intérêt est de 5 %, à partir du 28.04.1857 ; la parcelle faisait partie de la propriété de Jacques EUZET puis de son fils Antoine, après le partage du 18.05.1832 ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties, sauf Rose THEULON qui ne sait pas signer (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète).

- Le 14.02.1860, il s'associe à son frère Honoré et son beau-frère Emmanuel ARNAL, dans une "Société en nom collectif pour faire le commerce dans la ville de Cette. Le opérations de ce commerce comprendront les achats et ventes de vins. La durée de cette société sera de quatre années qui commenceront aujourd'hui même et finiront à pareil jour de l'année 1864. La raison de commerce sera EUZET frères et ARNAL. Chacun des associés aura la signature sociale et cette signature n'engagera que quand elle aura pour objet des affaires concernant le commerce des associés. Le fonds capital de cette société se compose de toutes les sommes et valeurs qui seront versées par les associés. Les apports seront constatés par les livres et portés au crédit de celui des associés qui les aura fournis. La répartition des bénéfices sera faite chaque anée par portions égales entre les associés à l'époque qu'ils fixeront. Les pertes seront supportées dans le mêmes proportions. L'intérêt des sommes fournies par chacun des associés sera prélevé avant le partage, à raison de 5 % l'an. Le siège de la société sera à Cette. A la dissolution de la société, le fonds capital sera retiré par chacun des associés dans la proportion de sa mise de fonds. En cas de décès de l'un des associés, la société sera dissoute de plein droit. Dont acte. L'acte est fait en l'étude où signent les parties (notaire Alphonse COUZIN, de Sète).

Le 19.02.1863, le notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète enregistre une ouverture de crédits de 20.000 francs par le banquier REYNAUD (de Sète) pour cette société ; en sûreté de ce crédit, des immeubles sont hypothéqués. Pour les frères EUZET, il s'agit d'un jardin potager "qu'ils possèdent à Sète, par indivis avec d'autres frères et soeurs et qui leur appartient à concurrence de trois septièmes. Ce jardin confronte du nord M. VIVAREZ, du sud les héritiers de Jacques EUZET, du levant le chemin des métairies et de l'ouest les héritiers AURIOL. Le jardin fait partie du n° 1891 de la section B du cadastre (...) il est aux héritiers EUZET en leur qualité d'héritiers de M. Antoine EUZET leur père, décédé à Sète le 18 mars 1854 (en réalité le 21 mars). Il avait été attribué à ce dernier dans le partage de la succession de M. Jacques EUZET son père, reçu par maître LAURENT, notaire à Sète, le 18 mai 1832".

- Signalé au recensement de Sète de 1866 comme jardinier, veuf, sachant lire et écrire, avec 7 enfants : Antoine (pâtissier, 21 ans), Charles (commis, 17 ans), Honoré (jardinier, 14 ans), Marie (12 ans), Joséphine (10 ans), Rose (7 ans) et Edmond (5 ans, en réalité Simon) et un garçon jardinier (François PAUL, 40 ans), "quartier Glacière, banlieue, île du glacis" ; 2x Marguerite ASTRUC, le 19.09.1866, à Sète, pas de Cm ; jardinier ; rentier en 1866 ; il signe ;

- Le 07.01.1867, avec ses frères et soeurs, il vend à André Auguste RUNEL (ébéniste à Sète) et Jean BARLET (négociant à Sète), "deux portions de terrain contigues, situées à Cette faisant partie des numéros 1888 bis et 1889 de la section B du cadastre de Cette, ayant chacune la forme d'un rectangle de 10 mètres de largeur, dans la direction de l'Est à l'Ouest et 100 mètres de profondeur dans la direction du Nord Est au Sud Ouest. Ces portions de terrain sont au quartier de la glacière, et confrontent sur leur façade au Nord Est le glacis communal, à l'Est PERIDIER et à leurs deux autres côtés les vendeurs. M. RUNEL acquiert la portion ayant 10 mètres de large sur 100 de profondeur, qui confrontera à l'Est PERIDIER, à l'Ouest la portion de M. BARLET. M. BARLET acquiert la portion ayant 10 mètres de large sur 100 mètres de profondeur, qui confrontera à l'Est la portion de RUNEL, et à l'Ouest les vendeurs. Chaque portion aura sur le n° 1888 bis 600 m2 et sur le n° 1889 400 m2 de superficie, ce qui donne pour la totalité de la superficie de chaque portion 1000 m2." Le terrain vendu fait partie d'un plus grand corps parvenu aux vendeurs de la succession d'Antoine EUZET, son père (qui l'avait eu lui-même de la succession de Jacques EUZET, son père, tous jardiniers) ; "Il est observé que les terrains vendus sont séparés du chemin vicinal n° 1 appelé du pourtour de la montagne par un terrain communal servant autrefois de glacis, aujourd'hui comblé" ; le prix est de 8 francs le m2 soit 8000 francs pour chacune des portions vendues (ou 16000 francs au total) ; les acheteurs payent tout de suite 8000 francs (chacun 4000 francs) en or et billets de banque ; une quittance est délivrée ; ils s'engagent à payer le solde (4000 francs chacun) dans un délai de 5 ans, plus un intérêt de 5 % l'an, par moitié de 6 en 6 mois, à terme échu, à partir de ce jour ; ils peuvent anticiper le règlement mais avec des acomptes dont le minimum est fixé à 1000 francs ; des clauses prévoient les questions de clôture et de mitoyenneté ; les acheteurs agissent chacun pour ce qui le concerne et sans solidarité ; l'acte est fait en l'étude sauf pour Elisabeth Honorine, Marie et Benjamin EUZET qui en reçoicent lecture dans leurs habitations ; les parties signent ; sont joints à l'acte, la procuration d'Elisabeth EUZET à Modeste et la procuration de Jeanne EUZET à son beau-frère, Médard Emmanuel ARNAL (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète).

- Le 03.04.1867, avec ses frères et soeurs, il vend à François Charles CHANOINE (constructeur de navires, à Sète) "une portion de terrain ou emplacement à prendre sur un jardin situé à Cette, rue de la glacière, faisant partie du numéro 1888 bis et 1889 de la section B du cadastre de Cette" ; la portion vendue a la forme d'un rectangle de 10 m. de largeur du sud est au nord ouest, à partir du milieu du mur de BARLET, sur 100 m. de profondeur du nord est au sud ouest ; "elle comporte sur la façade au nord est les fossés communs de la glacière aujourd'hui comblés, au sud est BARLET pour un emplacement de même largeur et de même profondeur (par lui acquis des héritiers EUZET par acte reçu par le notaire VIVAREZ à la date du 7 janvier dernier) (...) et des deux autres côtés les vendeurs pour le restant de leur propriété ; cette portion de terrain aura sur le n° 1888 bis 600 m2 de superficie et sur le n° 1889 400 m2, soit pour la totalité de la superficie de l'emplacement vendu 1000 m2". Le terrain vendu fait partie d'un plus grand corps parvenu aux vendeurs de la succession d'Antoine EUZET, leur père (...) ; "le terrain vendu est séparé du chemin vicinal n° 1 appelé chemin du pourtour de la montagne par un terrain communal formant les fossés aujourd'hui comblés de la glacière". l'acquéreur s'entendra directement avec la commune de Cette, soit pour l'acquisition de tout ou partie du terrain communal touchant à la portion vendue, soit pour l'exercice du droit de passage donnant accès sur le dit chemin (...) ; le prix est de 8 francs le m2 soit 8000 francs pour la totalité ; CHANOINE paie 4000 francs dont il lui est fait quittance ; il s'engage à payer le solde dans le délai de 5 ans, avec un intérêt de 5 % l'an, de 6 en 6 mois, à compter de ce jour ; CHANOINE se réserve la faculté de se libérer par anticipation et au moyen d'acomptes qui ne seront pas inférieurs à 1000 francs ; la possession est de ce jour mais les vendeurs se réservent la faculté d'enlever pendant trois mois, à dater de ce jour, tout le jardinage qui se trouvera sur la portion vendue ; les arbres et les fruits demeurent la propriété de l'acquéreur ; celui-ci ne pourra se clôturer qu'après l'expiration de ce délai de trois mois ; les murs de clôture de 20 m. au sud ouest et de 100 m. au nord ouest seront construits à pierre, chaux et sable de 50 cm d'épaisseur sur bonnes fondations de manière à pouvoir supporter des bâtisses (...) ; les murs seront construits dans un délai de 9 mois, moitié sur le terrain vendu, moitié sur le terrain des vendeurs et moitié sur le terrain de BARLET pour la partie qui confronte le derrière, avec lequel l'acquéreur aura à s'entendre pour cette construction (...) ; dans le cas où il conviendrait aux vendeurs d'ouvrir une rue ou voie publique du côté du nord ouest à la suite de l'emplacement présentement vendu, la partie du sol leur appartenant sur lequel reposera le mur de 100 m. ne pouvant plus être utilisé par eux, l'acquéreur leur paiera cette portion de sol à raison de 8 francs le m2 (...) ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties (notaire Alphonse COUZIN, de Sète). Un l'avis sur cette vente est paru dans le Messager du Midi du 19.07.1867, afin de purger les hypothèques légales éventuelles.

- Le 25.11.1867, la commune de Sète vend à Modeste et à ses frères et soeurs, quatre parcelles de terrain pour le prix de 4688,10 francs ; ils s'engagent à payer ce montant après l'accomplissement des formalités de transcription et de purge d'hypothèque légale et, au plus tard, dans le délai de six mois à dater de ce jour, avec un intérêt de 5 % l'an, aussi à dater de ce jour ; ces parcelles de terrain sont à prendre sur les anciens fossés de la glacière appartenant à la commune de Sète et faisant partie du n° 1886 de la section B du cadastre (l'acte donne les détails de chacune de ces quatre parcelles) ; "toutes ces parcelles forment ensemble une contenance totale de 312,54 m2, confrontant du nord le chemin de la glacière, du sud M. CHANOINE pour la parcelle par lui acquise de la commune de Cette (acte du notaire Alphonse COUZIN, le 20.11.1867) , de l'est le chemin vicinal n° 1 et de l'ouest la propriété des acquéreurs dont elles font (avec le passage appartenant aux acquéreurs) la continuation jusqu'au chemin depuis la parcelle vendue à M. CHANOINE jusqu'à l'extrémité nord des fossés de la glacière" ; dans cet acte, Modeste a la procuration de sa soeur Elisabeth et Honoré la procuration de sa soeur Jeanne ; du côté de la commune, c'est le premier adjoint, Jean Baptiste DONNAT qui représente le maire (Jean François RIEUNIER), absent ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Pierre Denis QUERMEL et Léon FAUCILHON (propriétaires à Sète) qui signent avec les parties présentes (notaire Alphonse COUZIN, de Sète ; cet acte est aussi indiqué dans l'obligation du 03.02.1870 où il est précisé que "les emprunteurs déclarent que le prix de cette vente a été payé entre les mains de Monsieur le receveur municipal."

- Le 11.01.1868, obligation solidaire de Modeste et de son épouse, Marguerite ASTRUC, envers Stanislas BERNIER (ancien horloger, propriétaire) pour un montant de 14.000 francs, avec un intérêt de 5 % l'an, payable par moitié de 6 en 6 mois et d'avance ; le capital est exigible le 11.01.1874 ; pour sûreté de cette créance, il hypothèque différents immeubles, à Sète et à Frontignan ; BERNIER prend une inscription au bureau des hypothèques de Montpellier, le 24.01.1868, frappant les dits immeubles : "diverses pièces de terre, jardin potager, vignes, emplacements et maisonnages situés à Cette, n° 1888 bis et 1889, confrontant du nord est le chemin vicinal n° 1 dit du pourtour de la montagne, BERLET, RUNEL et CHANOINE, de l'est ledit CHANOINE et PÉRIDIER, de l'ouest le chemin de la glacière et une partie du terrain acquis par ledit EUZET et ses frères et soeurs de la commune de Cette, contigue à ces deux parcelles et les séparant dudit chemin, suivant acte de Me COUZIN du 25.11.1867, transcrit le 12 décembre suivant, vol 470, n° 192, laquelle partie de terrain a été prise sur les anciens fossés de la glacière ayant appartenus à la commune de Cette et formant une portion du n° 1886 de la section B du cadastre (...)" ; (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) - indiqué dans le transfert d'hypothèque du 20.12.1871 - à compléter.

- Le 20.05.1868, Jean Baptiste DONNADIEU (marchand saleur, à Sète) lui vend trois terrains au quartier du Py, à Sète : 1/ une terre vigne d'environ 14 ares, confrontant du nord EUZET, du sud MEDARD, de l'est le chemin de fer et de l'ouest l'étang ; 2/ une terre vigne d'environ 22 ares 70 centiares, n° 1429, section B du cadastre ; 3/ une terre vigne d'environ 42 ares 40 centiares, n° 1430, section B du cadastre ; vente transcrite le 8 juin suivant (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) - indiqué dans le transfert d'hypothèque du 20.12.1871 - à compléter.

- Le 11.04.1869, le Messager du Midi fait paraître un avis de purge d'hypothèque, suite à la vente d'un immeuble par Modeste et son épouse à Eugène MÉDARD (propriétaire, à Sète) ; cet acte a été reçu par le notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète, le 19.01.1869 ; le prix est de 1000 francs ; il s'agit "d'une partie d'une pièce de terre vigne, située à Cette, au quartier du Py, porté au n° 1406 de la section B du cadastre, ladite pièce de terre partagée en deux par le chemin de fer de Bordeaux à Cette, dont la superficie précédemment de 34 ares 20 centiares se trouve réduite, vu la portion prise par le chemin de fer, à 30 ares 8 centiares ; la partie vendue comprend tout ce qui se trouve à l'est du chemin de fer ; elle a une superficie de 1400 m2."

- Le 03.02.1870, avec ses frères et soeurs, il contracte un prêt de 8000 francs, avec un intérêt à 5 % l'an (par moitié par semestre et d'avance, à partir de ce jour) auprès de Thérèse Anaïs Joséphine Elisabeth VAILLARD, veuve d'Alexandre Auguste Napoléon BILLIÈRE (négociant, à Sète). Il s'engage à rembourser dans le délai de 4 ans et hypothèque ses immeubles en garantie : "pièces de terre, jardin potager, vigne, emplacements, maisonnages et dépendances situés à Cette, faisant partie des n° 1888 bis et 1889 de la section B du cadastre indivis entre eux, confrontant du Nord Est le chemin vicinal n° 1 dit du pourour de la Montagne et CHANOINE, RUNEL, BARLET ; du Sud Est CHANOINE et PÉRIDIER ; du Sud Ouest AURIOL et la glacière communale ; du Nord Ouest CHAVASSE et BOUSQUET, chemin de la glacière entre eux. Une portion de ces immeubles est la propriété des dames et sieurs EUZET à raison d'un septième pour chacun, comme leur étant parvenu de la succession de M. Antoine EUZET, leur père (...) Il a été distrait par suite des ventes à CHANOINE, RUNEL et BARLET, une fraction de 3000 mètres de superficie, en sorte que la portion qui reste encore de ce chef aux emprunteurs se trouve une superficie de 105 ares environ." L'acte évoque ensuite la partie achetée à la commune de Sète le 25.11.1867 (voir ci-dessus). Les conditions du prêt sont les suivantes : 1/ Les emprunteurs ne pourront pas anticiper le remboursement sans le consentement exprès et écrit du prêteur ; 2/ A défaut de paiement d'un semestre d'intérêts, le capital deviendra de plein droit exigible ; 3/ En cas de décès des débiteurs ou de l'un d'entre eux, avant le remboursement intégral, il y aura indivisibilité et solidarité entre les héritiers ; 4/ A titre de garantie, Madame ASTRUC (épouse de Modeste) cède à Madame BILLIÈRE une somme égale au montant de l'obligation, à prendre par préférence dans le montant des reprises, créances et avantages qu'elle paut avoir à exercer contre son mari ; Modeste accepte cette cession ; l'acte est fait en l'étude, sauf pour les dames ARNAL et DEFARGE, ainsi que pour Benjamin ; tous signent, sauf Mme ASTRUC qui ne sait pas (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète).

- Le 12.03.1870, avec ses frères et soeurs, il vend à Jean MARTY (vacher, à Sète), "un emplacement propre à bâtir, situé au quartier de la glacière, faisant partie du n° 1889 section B du cadastre de Cette, ayant la forme d'un rectangle d'une largeur de 10 mètres sur une profondeur de 16 mètres 35 centimètres. La superficie du terrain vendu se trouve donc de 163 m2 50 centièmes. Les confronts de cet emplacement sont : Nord Est au Nord Ouest les vendeurs, au Sud Ouest la rue Saint Joseph. La rue Saint Joseph aura 9 mètres de largeur. Elle est prise à 149 mètres du chemin vicinal n° 1 appelé chemin du pourtour de la montagne. M. MARTY arrivera au terrain vendu et à la rue Saint Joseph au moyen de la rue Euzet de 9 mètres de largeur qui partira du chemin jusqu'à la rencontre de la rue Saint Joseph. La rue Euzet sera prise au choix des vendeurs soit à 30 mètres soit à 50 mètres du mur séparatif entre RUNEL et PÉRIDIER, conformément au plan ci-annexé qui sera enregistré avec ou avant cet acte qui a été signé par les parties et où le terrain vendu est indiqué par la lettre A." Le terrain vendu fait partie d'un plus grand corps parvenu aux vendeurs de la succession d'Antoine EUZET, son père (qui l'avait eu lui-même de la succession de Jacques EUZET, son père, tous jardiniers) ; des clauses prévoient la construction de murs de clôture, précisent les questions de mitoyenneté, dévacuation des eaux pluviales, etc. ; le prix est de 1144,50 francs que l'acquéreur s'engage à payer dans un délai de 10 ans, par moitié de 6 en 6 mois, à terme échu, d'avance et à compter de ce jour ; il est aussi précisé que "les vendeurs se réservent la possibilité d'établir ou de supprimer ou de transporter ailleurs et dans toute autre direction la rue Theulon marquée sur le plan" ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties, sauf pour les dames DEFARGE et ARNAL et Benjamin qui reçoivent lecture et signent dans la maison DEFARGE (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète)


Plan établi pour l'acte de vente à Jean MARTY (le 12.03.1870) mais les autres parcelles vendues (avant ou après cet acte) sont indiquées au crayon par le notaire, peu lisibles pour certaines. Afin de comprendre l'évolution de ce n° 1889, section B du cadastre, il faut reprendre un résumé qui se trouve dans la vente faite à Colin DRUILLES, le 19.06.1872 ; il est expliqué que l'ensemble du terrain (un jardin) "a été divisé en parcelles d'inégale contenance et dans lesquelles ont été tracées trois rues sur lesquelles ont accès les dites parcelles. Une de ces rues dite rue Euzet part du chemin vicinal n° 1 et se dirige du nord est au sud ouest jusque à la dite rue Saint Joseph qui, perpendiculaire à la précédente, divise l'entier immeuble du sud est au nord ouest, de la propriété PÉRIDIER au chemin de la glacière. La troisième rue parallèle à la précédente et dite rue Theulon forme une pareille division au dessous des parcelles FAURÉ, GARRIGUES et GELY (ou, plutôt GELLY), de la dite propriété PÉRIDIER au même chemin de la glacière." Le terrain vendu à MARTY est dans le rectangle "A" ; celui vendu à RUNEL est dans le rectangle "QP" ; celui de CHANOINE est dans le rectangle "KL" ; celui de BARLET est entre les deux (sans lettres) ; de l'autre côté de la rue Euzet, on a le terrain vendu à Charles RECOULY dans le rectangle "NK-ML" puis la partie (sans lettres) vendue à Baptiste BASTIDE et, enfin, dans la partie"NT-MU", le premier terrain vendu à Jules MIGNIOT (c'est une supposition logique, bien que le nom soit très effacé) ; sur la même parcelle, on voit les noms de FABRE, POUJOL et LANGLOIS, dont les actes restent à trouver ; au dessus de la rue Theulon, le terrain vendu à Pierre FAURÉ est dans la partie "R", celui vendu à François Jacques GELLY est dans la partie "DJ" et celui vendu à GARRIGUES est sur trois parcelles : "EOJ", "F" et "GVHS" mais l'acte reste à trouver ; au dessus de la rue Saint Joseph, le terrain vendu à Pierre SOURAIL est dans la partie "C", celui vendu à Colin DRUILLES est dans la parie "I" ; par contre, entre SOURAIL et DRUILLES, il y a une parcelle où est indiqué le nom GRAS (?), alors que la vente DRUILLES donne comme confront LUSTRADE (il y a donc des actes à trouver) - Au dessus de la propriété (au Sud Ouest), le nom AURIOL est écrit, ce qui correspond bien aux confronts indiqués dans les actes ; à droite de la propriété (au Nord Ouest), il y a le chemin de la glacière ; à gauche de la propriété (eu Sud Est), c'est le terrain de PÉRIDIER (pour le situer, voir à l'article de l'abbé Etienne EUZET, la vente du 05.01.1865) et en bas de la propriété (au Nord Est), on trouve le chemin vicinal n° 1 ou chemin du pourtour de la montagne. (pour bien situer le n° 1889 de la section B et le quartier de la glacière, voir en Sète (suite 2), partie de "la section B du cadastre", les plans de 1819 et 1923)


- Le 23.03.1870, avec ses frères et soeurs, il vend à Pierre FAURÉ (boucher, à Sète) "un emplacement propice à bâtir situé à Cette, au quartier de la glacière, faisant partie du lot 1889 de la section B du cadastre. Cet immeuble a été composé en deux rectangles. Le premier confronte au Sud Ouest MARTY, ayant fait partie du même corps ; au Nord Est une rue projetée dite rue Theulon, appartenant aux vendeurs ; au Sud Est PÉRIDIER ; au Nord Ouest le second rectangle. La façade sur la rue Theulon et le côté MARTY sont deux lignes égales et parallèles, et d'une dimension de 10 mètres. Le côté PÉRIDIER et le côté opposé sont aussi deux lignes égales et parallèles d'une dimension de 16 mètres 35 centimètres. Le second rectangle confronte au Nord Est la dite rue Theulon, au Nord Ouest une rue dite rue Saint Joseph projetée appartenant aux vendeurs ; ces deux façades sont parallèles et d'une égale largeur de 10 mètres ; au Nord Ouest les vendeurs et au Sud Est MARTY et le premier rectangle. Ces deux derniers côtés égaux et perpendiculaires aux rues Theulon et Saint Joseph sur une longueur totale de 32 mètres 70 centimètres d'une rue à l'autre. L'entière portion vendue confronte donc au Nord Ouest les vendeurs ; au Nord Est la rue Theulon, suivant une façade de 20 mètres ; au Sud Est PÉRIDIER et MARTY ; et enfin au Sud Ouest MARTY suivant une largeur de 10 mètres et la rue Saint Joseph sur une façade de 10 mètres. La superficie totale de l'immeuble vendu est de 490 mètres 50 centimètres. La superficie du second rectangle est double de celle du premier rectangle qui est de 103 m2 50 cm2. Il est expliqué par les vendeurs que la rue Saint Joseph au Sud Ouest aura une largeur de 9 mètres. Elle est prise à 149 mètres du chemin vicinal n° 1 appelé chemin du pourtour de la montagne. La rue Theulon aura pareillement une largeur de 9 mètres. M. FAURÉ arrivera au terrain vendu, à la rue Saint Joseph et à la rue Theulon au moyen de la rue Euzet, de 9 mètres de largeur qui partira du chemin vicinal jusqu'à la rencontre des dites rues transversales. La rue Euzet sera prise au choix des vendeurs soit à 30 mètres soit à 50 mètres du mur séparatif entre RUNEL et PÉRIDIER, conformément au plan annexé à un acte de vente dans les minutes de Me VIVAREZ un des notaires, sous la date du 12 mars courant. Cette rue Euzet est sensiblement parallèle au grand mur de la propriété CHANOINE et au mur séparatif d'avec le chemin de la glacière. Son côté Nord Ouest sera à une distance de 40 mètres ou de 20 mètres environ du chemin de la glacière, selon que l'origine du côté Sud Est aura été prise à 30 mètres ou 50 mètres du dit mur de RUNEL." Le terrain vendu fait partie d'un plus grand corps parvenu aux vendeurs de la succession d'Antoine EUZET, son père (qui l'avait eu lui-même de la succession de Jacques EUZET, son père, tous jardiniers) ; des clauses prévoient la construction de murs de clôture, précisent les questions de mitoyenneté, dévacuation des eaux pluviales, etc. ; le prix est de 8 francs le m2, soit 3924 francs que l'acquéreur s'engage à payer dans un délai de 10 ans à dater de ce jour, avec un intérêt de 5 %, payable par moitié chaque semestre, d'avance, à compter de ce jour ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties, sauf les dames ARNAL et DEFARGE ainsi que Benjamin qui signent l'acte dans la maison DEFARGE (notaire Alphonse COUZIN, de Sète).

- Le 29.07.1871, avec ses frères et soeurs, il vend à Pierre LACHET (tonnelier, à Sète), "une pièce de terre vigne de forme d'un triangle rectangle située à la Plage de la Mer, territoire de Frontignan, faisant partie des n° 113 et 114 de la section D du cadastre de Frontignan, ayant sur le n° 113 une superficie d'environ 900 m2 et sur le n° 114 une superficie d'environ 100 m2, le tout contigu et ne formant qu'un seul corps, confrontant du nord le chemin de fer par l'hypothénuse du triangle, du sud le n° 114, de l'est par le sommet du triangle le chemin de fer et les vendeurs, et de l'ouest le n° 112, chemin de service entre deux" ; l'immeuble vient de la succession de leur père, Antoine EUZET qui la tenait de son père, Jacques EUZET ; le prix est de 1000 francs que l'acquéreur paye en billets de banque ; une quittance lui est délivrée ; la possession et la jouissance sont du même jour ; la purge des hypothèques légales sera poursuivie aux frais de l'acquéreur ; l'acte est fait en l'étude et en la maison DEFARGE pour les dames DEFARGE, EUZET, ARNAL, MATIGNON et pour Benjamin EUZET ; la dame ASTRUC ne sait pas signer ; les autres parties signent (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète).

- Le 06.09.1871, avec ses frères et soeurs, il vend à Charles RECOULY (fabricant de futailles, à Sète) "un terrain ou emplacement à bâtir, à prendre dans un plus grand corps en nature de jardin situé au quartier de la glacière, sur le chemin vicinal n° 1" ; l'entier corps appartient, pour la plus grande partie, comme étant parvenu aux vendeurs de la succession d'Antoine EUZET, leur père (qui l'avait eu lui-même de la succession de Jacques EUZET, son père, tous jardiniers) ; la partie restante appartient aux vendeurs comme l'ayant acquis de la commune de Sète par acte passé devant Me COUZIN, le 25.11.1867, en conformité de l'arrêté du préfet de l'Hérault du 22.09.1867 ; "la parcelle vendue aura 10 mètres de façade sur le chemin vicinal sur 60 mètres d'enfoncement ; elle sera prise à la suite de l'emplacement vendu à M. CHANOINE et sur l'alignement qui sera donné sur ledit chemin par l'agent voyer, en laissant entre CHANOINE et la parcelle vendue une largeur de neuf mètres qui formeront une rue entre CHANOINE et M. RECOULY." ; l'acte prévoit ensuite des clauses relatives aux clôtures, aux évacuation des eaux, aux portes et fenêtres, etc ; le prix est de 6000 francs que RECOULY s'engage à payer dans le délai d'un an à dater de ce jour, avec un intérêt de 5 %, payable par moitié chaque semestre, d'avance, à compter de ce jour ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties, sauf les dames ARNAL et DEFARGE ainsi que Benjamin qui signent l'acte dans la maison DEFARGE (notaire Alphonse COUZIN, de Sète).

- Le 20.12.1871, avec son épouse, il fait opérer un transport d'hypothèque au profit de Stanislas BERNIER (ancien horloger, propriétaire) : il est convenu que les droits d'hypothèque relatifs à l'obligation du 11.01.1868 cesseront à partir de ce jour pour les parcelles n° 1886, 1888 bis et 1889, section B du cadastre de Sète, "spécialement sur la portion qui a été vendue à Charles RECOULY par les héritiers EUZET", le 06.09.1871 ; BERNIER accepte mais s'en réserve l'utilité sur tous les autres immeubles affectés ; les mariés EUZET transportent l'hypothèque à, Stanislas BERNIER sur les terres vignes qui ont été vendues par Jean Baptiste DONNADIEU, le 20.05.1868, au quartier du Py ; Madame EUZET subroge M. BERNIER avec priorité et préférence sur elle-même, en tous ses droits d'hypothèque légale qu'elle a sur les immeubles provenus de DONNADIEU ; l'acte est fait en l'étude ou signent les parties, sauf Mme EUZET qui ne sait pas signer (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète).

- Le 03.01.1872, avec ses frères et soeurs, il vend à François Jacques GELLY (tonnelier, à Sète) : "un terrain propre à bâtir, située à Cette, au quartier de la glacière, faisant partie du n° 1889, section B du cadastre, confrontant du nord ouest une rue projetée appelée rue Euzet sur une longueur d'environ 33 m ; du sud est FAURÉ sur une pareille longueur ; du sud la rue Saint Joseph projetée sur une longueur d'environ 10 m 50 cm ; et du nord la rue Theulon projetée sur une façade d'environ 10 m 25 cm. Sa superficie est d'environ 343 mètres carrés 20 centimètres. Le terrain est sur trois façades dont l'une sur la rue Saint Joseph de 9 m de largeur ; l'autre sur la rue Euzet, et la troisième sur la rue theulon, toutes de 9 m de largeur" ; l'origine de la propriété vient de la succession d'Antoine EUZET, père des vendeurs (...) ; l'acquéreur devra se clôre de murs à pierre, chaux et sable de 50 cm d'épaisseur, sur fondations, le tout capable de supporter des constructions, dans le délai de 6 mois ; les murs qui ne borderont pas les rues projetées reposeront moitié sur le terrain vendu, moitié sur le terrain contigu ; l'acquéreur ne pourra exiger des vendeurs aucune contribution aux frais de clôture ou de mitoyenneté à moins que ces derniers n'y appuient des ouvrages ou n'y appliquent des travaux ou bâtisses (...) ; l'acquéreur ne pourra pratiquer sur le mur séparatif d'avec FAURÉ aucun jour, portes, fenêtres ou ouvertures (...) ; les portes et fenêtres à ouvrir sur les rues projetées devront se replier dans l'intérieur de la propriété vendue ou s'appliquer à l'intérieur sur l'épaisseur des murs, sans former de saillie extérieure (...) ; le prix est de 8 francs le m2, soit 2745,60 francs, à payer dans le délai de 10 ans, avec un intérêt de 5 % l'an, à payer de 6 en 6 mois, à terme échu, à partir de ce jour ; l'acquéreur se réserve la faculté de se libérer avant le terme au moyen d'acomptes de 1000 francs au moins ; la possession et la jouissance sont du même jour (...) ; l'acte est fait en l'étude, plus en la maison Defarge pour les dames et Benjamin EUZET ; les parties signent ; "avant de clôre, il est précisé que le bassin construit à l'angle ouest du terrain vendu sera joui par les vendeurs jusqu'au 01.10.1873 pour l'irrigation du reste de leur propriété puis GELLY en sera propriétaire ou avant si ces irrigations viennent à cesser." En marge de l'acte, sont indiquées deux ventes ultérieures concernant cette parcelle : 1/ Le 06.09.1872, 116 m2 aux époux VELLANINA-NOZIÈRE, sur l'angle des rues Euzet et Saint Joseph ; 2/ Le 18.02.1874, le reste de l'immeuble à Mme CASTAN, veuve FABRE (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète)

- Le 29.01.1872, avec ses frères et soeurs, il vend à Pierre SOURAIL (camionneur, à Sète) : "une portion de terrain propre à bâtir situé à Cette au quartier de la glacière, n° 1889 de la section B du cadastre, d'une superficie de 256 mètres carrés 50 décimètres carrés" ; le terrain confronte du nord est la rue Saint Joseph sur une façade de 9,50 m, à partir de la ligne divisoire séparant la propriété vendue de celle de PÉRIDIER ; du nord ouest les vendeurs sur une façade d'environ 27 m ; du sud ouest AURIOL ; et du sud est PÉRIDIER" ; le terrain n'a qu'une seule façade sur la rue Saint Joseph (...) ; la propriété est issue de la succession du père des vendeurs (...) ; l'acquéreur devra se clôre de murs à pierre, chaux et sable de 50 cm d'épaisseur, sur fondations, le tout capable de supporter des constructions, dans le délai de 6 mois ; le mur nord ouest qui ne donne pas sur la rue Saint Joseph reposera moitié sur le terrain vendu, moitié sur le terrain contigu restant aux vendeurs ; ce mur sera perpendiculaire à la rue Saint Joseph projetée ; l'acquéreur ne pourra exiger des vendeurs aucune contribution aux frais de clôture ou de mitoyenneté (...) l'acquéreur ne pourra pratiquer sur le mur nord ouest séparatif d'avec les vendeurs aucuns jours, portes, fenêtres (...) Il posera ses seuils au niveau qui lui sera indiqué par les vendeurs, en observant la pente déterminée par l'inclinaison naturelle du sol. Les portes et fenêtres à ouvrir sur la rue Saint Joseph devront se replier dans l'intérieur du terrain vendu ou s'appliquer à l'intérieur par l'épaisseur des murs, sans former de saillie extérieure ; les eaux pluviales et ménagères pourront être amenées par les rues projetées mais au moyen de conduites metalliques se déversant au ras du sol ou au dessous du sol au moyen d'acqueducs souterrains. L'acquéreur ne pourra faire écouler sur ces rues, ni au dessous, les eaux et déjections provenant des latrines, à moins qu'un conduit souterrain n'y soit établi à ses frais et mis en rapport avec les grands conduits de la ville (...) ; le prix est de 6 francs le m2, soit 1539 francs, sur lesquels l'acquéreur paye 1000 francs en billets de banque, dont quittance ; le solde sera payé dans un délai de 10 ans, à partir de ce jour, avec un intérêt de 5 % l'an, de 6 en 6 mois et d'avance. Les vendeurs reçoivent le premier semestre d'intérêts ; l'acquéreur pourra se libérer par anticipation au moyen d'acomptes qui ne pourront être inférieurs à la moitié de 539 francs ; la possession et la jouissance sont de ce jour (...) ; l'acte est fait en l'étude et en la maison Defarge pour les dames et Benjamin EUZET ; les témoins sont César LACHET et Jacques FABRE, tonneliers de Sète, qui signent avec les parties (notaire Auguste COUZIN substituant Antoine Marius Salomon VIVAREZ, notaire momentanément absent.)



De haut en bas, les signatures des parties, des témoins et du notaire à l'acte de vente du 29.01.1872 :
Simon DEFARGE, Modeste EUZET, Emmanuel ARNAL, Honoré EUZET, Pierre SOURAIL, Ambroise MATIGNON,
Benjamin EUZET, Marie EUZET, Honorine EUZET, Jeanne EUZET, César LACHET, Jacques FABRE, Auguste COUZIN
Il ne manque qu'Elisabeth EUZET, qui a donné procuration à son frère Modeste


- Le 06.02.1872, avec ses frères et soeurs, il cède et transporte à Césarine MOUSTARDIER, veuve d'Antoine REBOUL (officier d'artillerie), domiciliée à Sète, la somme principale de 6000 francs due par Charles RECOULY, suite à la vente d'un terrain, le 06.09.1871. Sur la transcription de cette vente, le conservateur des hypothèques a délivré un état contenant, outre l'inscription d'office, "1/ une inscription à la date du 30.03.1861, volume 447 n° 229, au profit de Mme Françoise BÉNÉZECH, sans profession, épouse de M. Jean Louis Justin DUCAS, vérificateur des douanes, pour sûreté d'une somme de 6500 francs. Cette inscription a été radiée en tant qu'elle porte sur l'immeuble vendu à M. RECOULY le 27.01.1872, en vertu d'un acte reçu par Me VIVAREZ, notaire, à la date du 07.03.1870 ; 2/ Une inscription à la date du 12.12.1867 au profit de la commune de Cette pour sûreté d'une somme de 4688,10 francs faisant le prix d'une parcelle de terrain vendue par la commune de Cette aux EUZET susnommés, lesquels ont déclaré et déclarent encore qu'ils se sont libérés entre les mains de M. le receveur municipal de la commune de Cette de la dite somme de 4688,10 francs mais qu'ils n'ont pas encore pu obtenir la radiation de cette inscription (...) ; 3/ Une inscription à la date du 24.01.1868, volume 470 n° 192, au profit de M. Stanislas BERNIER, horloger domicilié à Cette, pour sûreté de la somme de 14000 francs. Cette inscription a été également radiée en tant qu'elle porte sur l'immeuble vendu à M. RECOULY le 26 janvier dernier, en vertu d'un acte reçu par Me VIVAREZ, notaire à Cette, le 20.12.1871 ; 4/ Une inscription à la date du 14.02.1870, volume 498 n° 15, au profit de Mme Thérèse Anaïs Joséphine Elisabeth VAILLARD, sans profession, veuve de sieur Alexandre Auguste Napoléon BILLIÈRE, négociant, domiciliée à Cette, pour sûreté de la somme de 8000 francs. (...)" ; le transport est fait moyennant pareille somme de 6000 francs que les cédants reçoivent en billets de la Banque de france ; une quittance est délivrée ; sur la demande de M. RECOULY, Mme veuve REBOUL déclare proroger de 4 années à dater de ce jour l'échéance de ladite somme et de l'intérêt ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties, sauf pour Benjamin et les dames ARNAL et DEFARGES qui signent dans la maison DEFARGES ; les témoins sont Bernard GRANIER (limonadier) et Pierre FALGUERETTE (propriétaire), de Sète (notaire Alphonse COUZIN, de Sète)

- Le 14.02.1872, Thérèse Anaïs Joséphine Elisabeth VAILLARD, veuve d'Alexandre Auguste Napoléon BILLIÈRE, reconnaît qu'elle vient de recevoir un billet de la Banque de France comme numéraire de Modeste EUZET et ses frères et soeurs, d'un montant de 4000 francs ; il représente la moitié de l'obligation souscrite le 03.02.1870 ; elle en délivre quittance et donne main levée pour ce montant et consent à la radiation de l'hypothèque pour 4000 francs. En outre, elle donne main levée et consentement à la radiation définitive pour : 1/ le terrain vendu agrave; Jean MARTY (le 12.03.1870), 2/ le terrain vendu à Charles RECOULY (le 06.09.1871, 3/ le terrain vendu à François Jacques GELLY (le 03.01.1872) et 4/ le terrain vendu à Pierre SOURAIL (le 29.01.1872) ; elle maintient l'effet de l'inscription aux autres immeubles ; elle reçoit aussi des héritiers EUZET, 4,44 francs pour intérêts des 4000 francs payés et 100 francs pour 6 mois d'intérêts des 4000 francs restants, à compter du 03.02.1872 ; l'acte est fait en l'étude où signent les comparants (Honoré EUZET, représentant ses frères et soeurs), l'autre signataire étant la veuve BILLIÈRE (notaire Alphonse COUZIN, de Sète).

- Le 23.02.1872, avec ses frères et soeurs, il vend à Baptiste BASTIDE (maître tonnelier, à Sète), "un terrain ou emplacement pour bâtir à prendre sur un plus grand corps en nature de jardin situé à Cette au quartier de la glacière, sur le chemin vicinal n° 1" ; il appartient pour la plus grande part comme étant parvenu aux vendeurs de la succession d'Antoine EUZET, leur père (qui l'avait eu lui-même de la succession de Jacques EUZET, son père, tous jardiniers) ; la partie restante appartient aux vendeurs comme l'ayant acquis de la commune de Sète par acte passé devant Me COUZIN, le 25.11.1867, en conformité de l'arrêté du préfet de l'Hérault du 22.09.1867 ; "la parcelle vendue aura 11 mètres de façade sur le chemin vicinal sur 60 mètres d'enfoncement ; elle sera prise à la suite de l'emplacement vendu à M. Charles RECOULY (le 06.09.1871) La largeur de 11 mètres sera prise à partir du milieu du mur du dit RECOULY. Elle confronte du Nord et de l'Ouest les vendeurs pour le restant de leur propriété, du Sud RECOULY et de l'Est le chemin vicinal ; l'acquéreur construira des murs sur le chemin vicinal sur la limite même de leur terrain d'après les alignements qui lui seront fournis par l'agent voyer ; du côté du Sud, il s'entendra avec RECOULY à qui il aura à en payer la mitoyenneté ; du côté du Nord et de l'Ouest, il confronte les vendeurs, il construira des murs à moitié sur son terrain et moitié sur celui des vendeurs qui ne seront pas tenus de payer la mitoyenneté, etc. Le prix est de 6600 francs à raison de 10 francs me m2 ; l'acquéreur s'oblige à payer dans le délai de 10 ans à compter de ce jour, avec la clause habituelle des 5 % d'intérêts ; il pourra se libérer par anticipation avec des acomptes ne pouvant être inférieurs à 500 francs ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties, sauf Benjamin et les dames ARNAL et DEFARGES qui signent l'acte dans la maison Defarges, rue du Saint Sacrement (notaire Alphonse COUZIN, de Sète).

- Le 01.03.1872, avec ses frères et soeurs, il vend deux terrains à Joseph MIGNIOT (marchand de nouveautés, à Sète) ; l'acte précise qu'il est "le gendre de M. Vincent EUZET" (c'est-à-dire le mari de Thérèse EUZET) ; cette précision est utile car dans la publication dite "Purge d'hypothèques légales" parue dans le journal Le Petit Méridional du 21.10.1876, il est indiqué, à tort que la vente a été faite à Jules MIGNIOT ; ces terrains sont : "1/ Une pièce de terre servant de jardin, faisant partie du n° 1889 de la section B du cadastre, confrontant du nord-est l'article ci-après vendu, de l'est BASTIDE (écrit BASTI par le notaire), de l'ouest le chemin de la Glacière, et du sud-ouest le reste des terrains réservés par les vendeurs ; 2/ Une partie de terrain qui se trouve compris entre l'article premier ci-dessus vendu et le chemin vicinal n° 1, appelé chemin du pourtour de la montagne, dépendant du n° 1886 de la section B du plan ; le tout ne forme qu'un seul corps et a une superficie d'environ 1230 m2, une profondeur moyenne d'environ 60 m, une largeur de 21 m sur le chemin et une largeur d'environ 20 m sur le côté: opposé" ; l'article 1er provient de la succession du père des vendeurs, Antoine EUZET ; l'article 2 provient de l'achat fait à la commune de Sète, le 25.11.1867 ; le prix total de la vente est de 12000 francs, payables dans le délai de cinq ans du jour de l'acte avec l'intérêt légal à raison de cinq pour cent, payable de six en six mois et d'avance ; les vendeurs encaissent le premier semestre des intérêts et délivrent une quittance ; l'acquéreur pourra se libérer par anticipation par "des acomptes formant tout au moins le septième de l'entier prix" ; en marge, il est indiqué que la créance a été soldée le 10.01.1877 (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; la possession et la jouissance sont du même jour ; "l'acquéreur ne pourra établir aucuns jours, ouvertures ou fenêtres même hors d'aspect, à fer émaillé ou à verre donnant sur les murs qui doivent le séparer des vendeurs et de BASTID" (ce patronyme est ainsi écrit par le notaire) ; l'acquéreur s'entendra avec ce dernier pour le mur divisoire dont l'épaisseur devra être de 50 cm, et qui sera bâti sur fondations, à pierre, chaux et sable, moitié sur chaque propriété ; quant au mur séparatif d'avec les vendeurs, il sera construit dans les mêmes conditions aux frais de l'acquéreur, qui ne pourra pas exiger des vendeurs la contribution aux frais de mitoyenneté ou de clôture, à moins qu'ils n'y appliquent des ouvrages ou y appuient des constructions (...) ; l'acte est fait en l'étude et dans la maison Defarge pour les dames et Benjamin EUZET ; tous signent (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète)

- Signalé au recensement de Sète de 1872 avec sa seconde épouse, 2 enfants du premier mariage de Marguerite ASTRUC avec Joseph BABOT (Pierre, né le 17.04.1850 à Loupian et Marie, àgée de 14 ans ; pour les deux, le patronyme est écrit BABAU), 6 enfants de son premier mariage (Charles qui est employé au chemin de fer, Honoré qui est jardinier comme son père, Marie, Joséphine, Rose et Simon) et 1 enfant de son second mariage : Amélie, âgée de 3 ans, qui doit être Pauline Elisabeth, née en 1869, tous domiciliés en "banlieue, chemin des métairies".

- Le 19.06.1872, avec ses frères et soeurs, il vend à Pierre Colin DRUILLES fils (mercier à Sète), un terrain qui est ainsi défini : "Une parcelle de terrain ou emplacement à prendre dans un plus grand corps en nature de jardin, situé à Cette, au chemin de la glacière, sur le chemin vicinal, n° 1, dépendant des n° 1888 bis (le notaire a écrit, par erreur, 88 bis) et 1889 et 1890 de la section B du cadastre de Cette, l'entier corps appartient aux vendeurs comme leur étant parvenu de la succession du sieur Antonin ou Antoine EUZET, leur père, jardinier" ; la parcelle vendue est prise dans la partie ouest de l'entier immeuble qui a été divisé en parcelles d'inégale contenance et dans lesquelles ont été tracées trois rues sur lesquelles ont accès les dites parcelles. Une de ces rues dite rue Euzet part du chemin vicinal n° 1 et se dirige du nord est au sud ouest jusque à la dite rue Saint Joseph qui, perpendiculaire à la précédente, divise l'entier immeuble du sud est au nord ouest, de la propriété PÉRIDIER au chemin de la glacière. La troisième rue parallèle à la précédente et dite rue Theulon forme une pareille division au dessous des parcelles FAURÉ, GARRIGUES et GELY (ou, plutôt GELLY), de la dite propriété PÉRIDIER au même chemin de la glacière. "La parcelle vendue confronte du Nord Ouest PAGES et la commune de Cette, pour l'ancien bâtiment de la Glacière ; au Sud-Est LUSTRADE, du Sud-Ouest AURIOL, et du Nord-Est la rue Saint-Joseph ; Elle a sur cette rue une façade de 31 mètres 80 centimètres, à partir du milieu du mur de la propriété PAGES, sur une profondeur de 26 mètres de la rue Saint Joseph à la propriété AURIOL, ce qui lui donne une superficie totale de 826 mètres 80 centimètres carrés." ; l'acte définit ensuite les clauses de mitoyenneté avec LUSTRADE, PAGES et AURIOL et précise les droits de l'acquéreur pour la façade donnant sur la rue Saint Joseph ; le prix est de 7 francs le m2, soit 5787,60 francs, payable dans le délai de 5 ans auquel s'ajoute un intérêt de 5 % l'an, le tout à compter de ce jour ; l'acquéreur pourra se libérer par anticipation de la moitié du prix. L'acte précise aussi que les vendeurs "ne sont tenus à la délivrance d'aucun titre de propriété, ces titres leur étant nécessaires pour le surplus de l'immeuble.". Ceci veut donc dire que les ventes ne sont pas terminées.

Le 26.09.1872), avec ses frères et soeurs, il vend à Joseph COLL (soutireur de vins, à Sète), une parcelle de terrain ou emplacement pour bâtir faisant partie d'un plus grand corps situé à Cette au quartier de la glacière, faisant partie du n° 1888 bis de la section H du cadastre de la ville de Cette ; la parcelle vendue confronte, du Nord, une rue appelée rue de la glacière, non ouverte et appartenant à la commune de Cette, du Sud une rue ouverte dans le terrain des vendeurs et appelée rue Euzet, de l'Est FABRE, de l'Ouest les vendeurs pour le restant de leur propriété ; elle a la forme d'un rectangle ayant une hauteur de 9 mètres à partir du milieu du mur de FABRE sur une longueur de 40 mètres de la rue Euzet à la rue de la glacière, ce qui lui donne une surface totale de 360 m2" ; plus loin, l'acte précise que "la parcelle vendue est prise dans la partie Nord Ouest de l'entier immeuble" et que "c'est sur la dite rue Euzet que la parcelle présentement vendue aura une façade de 9 mètres" ; comme pour les parcelles du n° 1889 de la section B, ce terrain vient de la succession de leur père, Antoine EUZET ; des clauses prévoient le droit de passage sur la rue Euzet et sur la rue Saint Joseph, voire sur "toutes autres rues qui sont ou pourront être ouvertes dans l'entier immeuble au fur et à mesure qu'elles seront livrées à la circulation au profit des propriétaires riverains." ; des clauses prévoient les conditions de la mitoyenneté ; la prise de possession est du même jour ; le prix est de 10 francs le m2, soit 3600 francs, somme payée immédiatement ; une quittance est délivrée ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties, sauf M. et Mme ARNAL, Mme DEFARGES et Mme MATIGNON, qui signent en leur maison d'habitation (notaire Alphonse COUZIN, de Sète).

- Le 17.02.1874, dans sa séance, l'Académie (nationale) de Médecine examine un rapport sur l'eau de la plaine-Saint-Joseph, à Sète : "Le sieur Modeste EUZET a formé une demande tendant à obtenir l'autorisation d'exploiter, pour l'usage médical, une source d'eau minérale qu'il a découverte dans sa propriété, sise dans la commune de Cette, au lieu dit Laplaine-Saint-Joseph (Hérault). La source minérale dont il s'agit a été découverte en fonçant un puits pour rechercher de l'eau douce dans la propriété du sieur EUZET, située sur le flanc nord de la montagne de Cette, au haut de la plaine, légèrement inclinée, qui de la montagne va à l'étang de Thau. Le puits est à 2 km en ligne droite du point le plus rapproché de l'étang (...) La température de l'eau a été trouvée de 36°,2 (...) Le débit est en moyenne de 40 à 50 mètres cubes d'eau par jour. Le captage est suffisant (...) La composition de l'eau de Laplaine est la même que celle de Balaruc, et elle paraît avoir la même origine. La commission des eaux minérales vous propose de répondre à M. le Ministre qu'il y a lieu d'accorder l'autorisation sollicitée" ; les 25-26.11.1877, le Journal commercial et maritime de Cette donne des précisions sur cette découverte : "Nous sommes heureux d'annoncer que notre ville va s'enrichir d'un nouvel élément de richesse et de prospérité ; elle va devenir une ville d'eaux. M. Modeste EUZET, propriétaire de la plaine Saint-Joseph, découvrit en 1873, une source d'eaux minérales. Cette source, située à quelques centaines de mètres de l'étang de Thau, n'est séparée de celle de Balaruc les bains que de quatre kilomètres et paraît n'être qu'une prolongation de la source de ce dernier endroit, leur composition étant analogue et la température à peu près égale. Voici du reste l'analyse qui a été faite à l'Ecole des Mines de Paris des Eaux de la source Saint-Joseph : Résidu fixe par litre d'eau 8 gr, 0850 - Acide carbonique 0,3842 - Acide sulfurique 0,5492 - Acide chloridrique 4,2350 - Silice 0,0520 - Péroxyde de fer 0,0035 - Chaux 0,6230 - Magnésie 0,3844 - Potasse 0,1153 - Soude 2,9516 - Matières organiques 0,0230. Ce sont donc des eaux thermales, chlorurées, magnésiennes, sodiques. M. EUZET, depuis la découverte de ce trésor, fait construire un petit pavillon où les promeneurs vont se désaltérer ; les médecins commencent à recommander à leurs malades l'usage de ces eaux, soit à prendre à la source soit en bouteille ; nul doute qu'on ne voit sous peu l'usage se généraliser. Bref, M. EUZET se dispose à construire un établissement balnéaire complet ; le plan est à l'étude et les capitaux nécessaires sont assurés." ;

Publicité de la source thermale Saint-Joseph
par son propriétaire, Modeste EUZET

(le 13.07.1878, dans Le Petit Cettois)

La photo de la publicité que l'on trouve dans le journal Le Petit Cettois du 13.07.1878 prouve que Modeste a obtenu l'autorisation demandée et qu'il en a profité pour créer un établissement proposant des "rafraichissements et une grande variété de pièces froides pour déjeûners" ; cette publicité sous forme d'avis se trouve encore dans le numéro du 14.07.1878, c'est-à-dire juste avant la fête de Saint-Clair où son établissement devait fonctionner ; pour autant, la presse ne parlera plus d'établissement balnéaire complet", le projet ne s'étant pas réalisé.

- Signalé au recensement de Sète de 1876 comme propriétaire avec sa seconde épouse et 7 enfants EUZET : Amélie (8 ans), Charles (commis, 27 ans), Honoré (journalier, 24 ans), Joséphine (sans profession, 20 ans), Rose (sans profession, 18 ans), Simon (sans profession 15 ans) et Eugénie (2 ans), dans la "banlieue, quartier de la plaine" (dans le recensement, immédiatement avant le quartier Saint Joseph) ;

- 10.01.1877 : quittance pour Joseph MIGNIOT qui paie les 12000 francs de la créance correspondant à la vente de deux terrains, le 01.03.1872 (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète - indiqué en marge de l'acte de vente - à compléter)

- Les 26.11.1877 et 27.12.1877, son épouse est déclarée absente quand le notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ vient notifier les actes respectueux du fils de Marguerite ASTRUC (Pierre BABOT) qui désire se marier avec Augustine Louise BONIFASSE ; Modeste déclare qu'elle ne consent pas à ce mariage et il refuse de signer le procès verbal ; l'acte se passe "à sa campagne aux métairies Saint Joseph".

"La nuit dernière, vers deux heures du matin, le tocsin s'est fait entendre. Un incendie s'était en effet déclaré au quartier du Jardin des Fleurs, rue Euzet, dans le bâtiment appartenant à M. BENEZECH, loué par M. SALTRÉ frères et Cie, négociants à Cette. Ces messieurs emmagasinent là des produits destinés aux engrais, dont ils font une spécialité (...) (Le Nouveau Cettois, du 06.07.1879)


- Signalé au recensement de Sète de 1881 avec son épouse, 4 enfants : Charles (32 ans), Joséphine (25 ans), Simon (20 ans), Amélie (12 ans) et un domestique (Jacques GUIBAUDON), dans la "banlieue, maison Euzet".

- + 11.11.1883, à Sète.

- Le 21.01.1885, Le Petit Méridional annonce une vente sur surenchère "a suite de licitation", au palais de justice de Montpellier, le 26.01.1885 ; il s'agit "d'un grand terrain d'une contenance de 12.000 m2 environ, situé à Cette, dans la plaine Saint-Joseph. Ce terrain forme un jardin maraicher complanté de 600 arbres fruitiers. Sur ce terrain est construite une maison d'habitation en forme de chalet. Avec deux corps de bâtiments y attenant, servant d'écurie, de grenier à foin et de buanderie. Près de la maison se trouve un pavillon en bois dans lequel jaillit une source d'eau thermale dite source Saint-Joseph. Reconnue d'utilité publique en 1873 et protégée par un périmètre de protection. Cette source a une température de 37 ° centigrades, d'une composition analogue aux eaux de Balaruc-les-Bains. Elle est chlorurée, magnésienne, sodique. Cet immeuble dépend des communauté et succession EUZET. Mise à prix de 32.670 francs." On a donc là une description du domaine, un peu plus d'un an après le décès de Modeste.


- Elisabeth Honorine (fa Antoine et Marie Rose THEULON) ° 30.07.1822, à Sète ; elle est signalée aux recensements de 1836 et 1841, avec ses parents ; x Emmanuel Médard ARNAL, le 09.09.1844, à Sète ; publications de la promesse de mariage à Sète et à Montagnac ; elle signe Honorine EUZET ; à son mariage, assistent et signent : Philippe PONSET, menuisier, et Bernard GRANIER, calfat, ses cousins, Jean DUSSOL, bourrelier, son oncle paternel, et Modeste EUZET, jardinier, son frère ; sans profession ; Cm, le 10.09.1844 avec Emmanuel Médard ARNAL (garçon boulanger, à Sète) : le régime est dotal ; son père lui donne en dot 1500 francs en espèces d'argent (que le futur reconnaît avoir reçus peu avant l'acte), plus 1500 francs en la valeur de meubles meublants, batterie de cuisine, ustensiles et linges de ménage (que le futur déclare avoir en sa possession) et 200 francs en la valeur de dorures, bagues et bijoux (que le futur déclare avoir reçus) ; les linges de corps et effets d'habillement sont propres à la future et ne font pas partie de la constitution de dot ; le futur reconnaît les sommes données sur tous ses biens présents et à venir et s'oblige à les lui rembourser ou à qui de droit, le cas de restitution arrivant ; Antoine EUZET se réserve le droit de retour pour le cas de prédécès d'Honorine avant lui, sans qu'elle laisse de postérité ; l'acte est fait en l'étude où tous signent (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) - à noter que le Cm est passé le lendemain du mariage civil ; le 17.08.1846, le couple contracte un prêt de 3000 francs auprès de Jean Baptiste Marie DOUMET (notaire Alexandre Junior CAZALIS - à compléter) ; le 24.04.1851, avec son mari, elle emprunte 5500 francs à Jean Louis BOUSQUET (ancien magistrat, demeurant à Sète) ; la somme est payée en espèces d'argent et en trois billets de banque dont deux de 1000 francs chacun et un de 500 francs ; la somme est retirée immédiatement ; le couple s'engage à rembourser solidairement dans le délai de 5 ans, avec un intérêt de 5 % l'an, par avance à partir de ce jour ; BOUSQUET reçoit 275 francs pour la première année des intérêts et il en fait quittance ; pour sûreté, "une maison est hypothéquée, rue des casernes, confrontant du nord CAZALIS et de BOSC, du sud LEINGRE, de l'est la dite rue et de l'ouest le champ de mars ou MICHEL" ; cet immeuble a été construit par M. ARNAL sur un emplacement acquis de Jean Jacques Amédée de CAVAIGNAC (receveur particulier des finances de l'arrondissement de Montmorillon, y demeurant, agissant comme tuteur légal de ses trois filles mineures, nées du mariage avec Marie Louise de BOSC, décédée, demeurant avec lui à Montmorillon) ; conditions de l'acte : 1/ les paiements se feront en l'étude ; 2/ les emprunteurs ne pourront se libérer par fraction avant le terme sans le consentement écrit de BOUSQUET ; 3/ en cas de décès, les héritiers seront tenus solidairement de la dette ; 4/ la déchéance sera de plein droit et BOUSQUET aura la faculté de réclamer le remboursement du capital avant les 5 ans, à défaut du paiement des intérêts échus dans le mois du commandement demeuré infructueux ; 5/ les emprunteurs s'obligent à faire assurer la maison et de déléguer dans la police d'assurance le paiement des indemnités en cas de sinistre, entre les mains de M. BOUSQUET jusqu'à concurrence de sa créance et ce préférablement à tout créancier ; 6/ les emprunteurs seront tenus de justifier du paiement de la prime annuelle de l'assurance, à chaque échéance des intérêts, à défaut de quoi M. BOUSQUET sera en droit de payer lui-même cette prime et d'en réclamer le remboursement aux emprunteurs qui seront tenus de l'opérer dans le mois à peine de déchéance du terme ; 7/ ce prêt a lieu pour fournir aux emprunteurs le moyen de payer a) à Jeanne Marie Marguerite CAVAIGNAC la somme de 2446 francs 67 centimes pour le tiers lui revenant sur la somme de 7340 francs, prix du dit emplacement, 22 francs 42 centimes pour l'intérêt de ce tiers, du 17 février jusqu'à ce jour, 8 francs 25 centimes pour les frais de la grosse de l'acte de vente du 17.02.1844. Total à payer à Mlle de CAVAIGNAC : 2477 francs 34 centimes et, b) aux héritiers de Jean Baptiste Marie DOUMET (ancien officier de cavalerie), la somme de 3000 francs, à eux due, en vertu d'un acte d'obligation du 17.08.1846, passé devant le notaire CAZALIS, de Sète. Le total à payer est donc de 5477 francs 34 centimes ; 8/ Les emprunteurs s'obligent solidairement à employer la somme prêtée à ces deux payements et à déclarer l'origine des deniers, de manière à ce que M. BOUSQUET soit subrogé à tous les droits, actions, privilèges et hypothèques de Mlle de CAVAIGNAC et des héritiers DOUMET, contre les emprunteurs et, spécialement, aux inscriptions d'office faites au bureau des hypothèques de Montpellier (...) 9/ Les héritiers de M. DOUMET devront en consentant la subrogation se porter caution des emprunteurs pour le payement du capital qui leur sera remboursé, ainsi que des intérêts, et garantir la solvabilité actuelle et future des emprunteurs (...) ; interviennent alors : 1/ Antoine Augustin Désiré COUSTAL (aspirant au notariat, à Sète), mandataire de Jeanne Marie Marguerite de CAVAIGNAC, 2/ Louis Emile Auguste DOUMET (maire de Sète, chef d'escadron en retraite), en son nom et mandataire de Paul Anacharsis DOUMET (son frère, propriétaire, membre du Conseil général de la Nièvre, demeurant au château de Baleine, commune de Villeneuve), les deux seuls enfants et héritiers de Jean Baptiste DOUMET, leur père ; ils reçoivent des mariés ARNAL-EUZET : M. COUSTAL, en trois billets de banque, deux de 1000 francs et un de 500 francs, sur lesquels il a remboursé en monnaie 22 francs 66 centimes, et M. DOUMET, en espèces d'argent, 3000 francs, soit, en tout : 5477 francs 34 centimes (...) par suite, M. BOUSQUET se trouve subrogé aux droits, actions, privilèges et hypothèques et à l'utilité des inscriptions hypothécaires correspondantes ; l'acte est fait dans les maisons respectives des parties qui signent, sauf M. BOUSQUET qui a dit ne pouvoir signer à cause de l'affaiblissement de sa vue, causé par la maladie et par l'âge (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ;

Le mariage d'Honorine EUZET et d'Emmanuel ARNAL
sur la deuxième ligne, Pierre ARNAL, père d'Emmanuel
sur la troisième ligne, Antoine et Modeste, père et frère d'Honorine

le 13.02.1860, avec son mari, elle emprunte 5000 francs à Octavie NICOLAS, épouse de Marc BOURBON, propriétaire à Pézenas (notaire Jean Barthélémy FONTVIEILLE, à Montagnac) ; elle est signalée au recensement de 1861 (avec le prénom d'Honorine) avec son mari, un fils et son beau-père, "rue des casernes, n° 85" ; elle se porte caution solidaire de son mari dans l'acte du 19.02.1863 où le banquier Louis REYNAUD accorde un crédit de 20.000 francs aux associés négociants "EUZET frères et ARNAL" ; il est précisé que son contrat de mariage est sous le régime dotal mais que la dot se réduit à 3000 francs, "en sorte que tous les autres biens sont paraphernaux" (pour plus de détails sur l'acte de 1863, voir les articles de ses frères Modeste et Honoré et celui de son mari (en "suite 1" pour ce dernier) ; le 19.03.1866, solidairement avec son mari, elle reconnaît devoir 6000 francs pour prêt que leur consent Françoise BÉNÉZECH (épouse de Jean Louis Justin DUCAS, vérificateur des douanes, à Agde) ; le remboursement doit se faire dans le délai de 5 ans, avec un intérêt de 5 % l'an, par moitié de 6 en 6 mois et d'avance ; pour sûreté de la créance, sont hypothéqués : 1/ "Une maison située à Sète, rue des casernes, dépendant du n° 12 de la section B du cadastre (...) ; 2/ Un petit domaine situé sur le territoire de Frontignan, au quartier de la Peyrade, comprenant la moitié d'une pièce de terre vigne, située au n° 275 de la section F du cadastre, contenant 30 ares 15 centiares (...), une petite construction appelée barraquette, élevée sur ces immeubles, la moitié d'une pièce de terre vigne, située audit Frontignan, portée au n° 276 de ladite section F, d'une contenance de 18 ares 75 centiares (...), et les immeubles par destination, cabaux et autres instruments de culture renfermés dans ces biens (...) ; 3/ Le septième indivis, appartenant à Madame ARNAL, dans un jardin potager avec maisonnage, puits à roue, immeubles par destination et dépendances, le tout situé au quartier de la Glacière, porté à la section B des rôles du cadastre de Sète pour les n° 1888 bis, 1889 et 1890, pour une partie de ces deux derniers articles seulement. Ce jardin confronte de l'est le glacis communal, de l'ouest AURIOL, du nord un chemin dit de la glacière et du nord PERIDIER." ; l'acte indique, ensuite, les origines de ces propriétés, les deux premières appartenant à Emmanuel ARNAL : "1/ La maison rue des casernes pour l'avoir édifiée sur un emplacement d'une superficie de 278 m2 559 millièmes, vendue à M. ARNAL par M. Jean Jacques Amédée de CAVAIGNAC, receveur des finances, demeurant à Montmorillon, se portant fort pour ses trois filles mineures (...), moyennant le prix de 7340 francs aux termes d'un acte de nous notaire du 17.02.1844 (...) L'entier prix a été payé (...) ; 2/ Le petit domaine de Frontignan a été vendu à M. ARNAL par Pierre Paul PIEYRE, boulanger (...), acte devant nous, notaire, le 19.11.1859 (...) Le prix de cette vente fut fixé à 1200 francs, convertis en une rente annuelle et viagère qui sera éteinte le 12.03.1875 (...)" ; pour Honorine, sa part dans le jardin potager vient de la succession de son père, décédé sans avoir fait de testament, le 21.03.1853 ; les conditions de la vente sont les suivantes : 1/ les emprunteurs ne pourront anticiper le remboursement, 2/ à défaut de paiement, après un commandement infructueux, le capital deviendra de plein droit exigible, 3/ en cas de décès de l'un des débiteurs ou des deux, les héritiers seront également solidaires pour le paiement, 4/ Honorine cède et transporte à titre de garantie une somme égale au montant de l'obligation, à prendre par préférence sur le montant de ses reprises matrimoniales ; l'acte est passé en l'étude, les témoins étant Louis JULIEN (marchand épicier) et Jean Baptiste CLOT (ferblantier) qui signent avec les parties (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ;

avec ses six frères et soeurs, elle vend les terrains situés au quartier de la glacière, provenant de la succession de leur père (les ventes s'échelonnent entre 1858 et 1872 - détails des actes à l'article de Modeste 1) ; le 25.11.1867, la commune lui vend, ainsi qu'à ses frères et soeurs, des parcelles de terrain au quartier de la glacière (les détails à l'article de Modeste 1) ; le 03.01.1870, avec son mari, elle emprunte 4000 francs à trois soeurs DUSSOL (Marie, religieuse dominicaine, à Sète ; Rosine, religieuse des filles de la Charité de St-Vincent-de-Paul, à Montereau ; Jeanne Isabelle, seule présente et représentant ses soeurs) ; les emprunteurs s'engagent à rembourser dans le délai de 10 ans, avec un intérêt de 5 % l'an, par moitié de 6 en 6 mois et d'avance à partir de ce jour ; le 1er semestre est payé et une décharge est délivrée ; pour sûreté, sont hypothèqué la maison à Sète et le domaine de Frontignan (voir la description de ces immeubles dans le prêt VIVAREZ de 1886) ; les conditions sont les suivantes : possibilité de se libérer par anticipation (acomptes d'au moins 1000 francs), simple commandement de payer suffisant pour récupérer le capital (en cas de non paiement des intérêts), obligation solidaire des héritiers (en cas de décès), transport par Honorine EUZET aux soeurs DUSSOL de ses droits à exercer sur son mari (et elle les subroge à due concurrence) ; il est rappelé que ces immeubles sont grevés de l'hypothèque dotale d'Honorine EUZET (3200 francs), de l'hypothèque au profit de Madame BOURBON, née NICOLAS (5000 francs) et de l'hypothèque au profit de Madame DUCAS, née BÉNÉZECH (6000 francs) ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 07.03.1870, avec son mari, elle reconnaît devoir 6000 francs à Françoise BÉNÉZECH, épouse de Jean Louis Justin DUCAS, depuis un acte du 19.03.1866 et aussi 5000 francs à Octavie NICOLAS, épouse de Marc BOURBON, depuis un acte du 13.02.1860 ; cette somme de 5000 francs est alors payée par Françoise BÉNÉZECH à Henri BOURBON (unique fils et héritier de ses père et mère) ; une quittance est délivrée et Françoise BÉNÉZECH se trouve subrogée de la part du dit BOURBON dans tous ses droits ; en conséquence, une nouvelle convention est actée entre Françoise BÉNÉZECH et les époux ARNAL qui reconnaissent lui devoir, désormais, 11000 francs ; ils ne pourront se libérer avant le 19.03.1875, sauf consentement écrit de Françoise BÉNÉZECH ; l'intérêt est de 5 % l'an, par moitié de 6 en 6 mois et d'avance ; en cas de défaut de paiement, après un simple commandement, le capital deviendra exigible ; la créance est indivisible, y compris pour les héritiers ; les parties signent (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 01.06.1876, le couple ARNAL/EUZET emprunte une somme à Elisabeth Adrienne VIVAREZ (propriétaire à Sète ; en sûreté de cette obligation, les immeubles du couple, situés à sète et à Frontignan sont hypothéqués (notaire Alphonse COUZIN de Sète - cet acte est indiqué dans un autre prêt du 25.11.1886 auprès de la même demoiselle VIVAREZ et chez le même notaire (Alphonse COUZIN, de Sète - à vérifier, en particulier pour le montant) ; le 25.11.1886, le couple ARNAL/EUZET emprunte une nouvelle somme à Elisabeth Adrienne VIVAREZ (propriétaire à Sète) : 2000 francs, prêt qu'elle leur fait en billets de banque ; ils s'obligent à la rembourser dans le délai de trois ans ; l'intérêt est de 5 % l'an, payable par moitié de six en six mois et d'avance à partir du 01.06.1887 ; une quittance est délivrée pour le premier semestre d'intérêts payé par Honorine et Emmanuel ARNAL ; en sûreté de cette créance, le couple hypothèque ses immeubles : 1/ "une maison, à Sète, rue des Casernes", dépendant du n° 12 de la section B du cadastre, 2/ "un petit domaine sur le territoire de Frontignan, au quartier de la Peyrade", comprenant : a) la moitié d'une pièce de terre portée au n° 275, section F du cadastre, contenant 30 ares 15 centiares, confrontant CABANES et CABANEL, b) une petite construction appelée barraquette élevée sur ces immeubles, c) la moitié d'une pièce de terre vigne, à Frontignan, n° 276 de la section F, d'une contenance de 18 ares 75 centiares, confrontant CABANES, CABANEL et le n° 275, d) les immeubles par destination, cabaux et autres instruments de culture renfermés dans ces biens ; les conditions sont les suivantes : 1/ impossibilité de se libérer par anticipation sans le consentement exprès de la prêteuse, 2/ en cas de décès des débiteurs ou de l'un d'entre eux avant leur complète libération, les héritiers seront tenus solidairement et indivisiblement de la dette, 3/ à défaut de paiement des intérêts et un mois après un simple commandement de payer resté infructueux, le capital deviendra de plein droit exigible, sans formalités judiciaires ; de plus, Honorine cède et transporte à titre de garantie avec préférence et antériorité sur elle-même et sur tous cessionnaires ultérieurs à Mlle VIVAREZ, qui accepte, une somme égale au montant de cette obligation en principal, intérêts et accessoires, à prendre dans le montant des reprises, créances et avantages matrimoniaux qu'elle a ou pourrait avoir à exercer contre son mari en vertu de son contrat de mariage, de tous titres et de la loi ; elle subroge Mlle VIVAREZ en tous ses droits (...) ; enfin, le couple cède à Mlle VIVAREZ qui accepte, toutes indemnités qui pourraient leur être dues en cas de sinistre, par la compagnie d'assurances contre l'incendie, Le Monde, à laquelle ils s'obligent à tenir assurés les dits immeubles jusqu'à parfait payement de la dette ; l'acte est fait en l'étude, en présence des marchands Mathieu AXÈS et Pierre Lucien Amédée MAURY, de Sète, qui signent avec les parties (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; + 19.12.1892, "rue Gambetta, n° 39", à Sète.

- Jeanne 1 (fa Antoine et Marie Rose THEULON) ° 26.09.1824, à Sète ; + 17.08.1825, à Sète, ("âgée de 11 mois")

-
Rose (fa Antoine et Marie Rose THEULON) ° 17.02.1826, à Sète ; + 25.02.1826, à Sète.

-
Jeanne 2 (fa Antoine et Marie Rose THEULON) ° 06.04.1827, à Sète ; signalée aux recensements de Sète de 1836 et 1841, avec ses parents ; une vente du 09.08.1858, avec ses frères et soeurs et leur mère, indique qu'elle est domiciliée à Compiègne, qu'elle y est religieuse à l'Hôtel-Dieu et que son nom en religion est "soeur Thérèse" (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; un bail du 22.04.1859, avec ses frères et soeurs et leur mère, confirme qu'elle est toujours "religieuse à l'Hôtel Dieu de Compiègne" (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le recensement de Compiègne (60) de 1861 informe qu'elle est "soeur de Saint Vincent de Paul", à l'hôpital, rue Jeanne d'Arc, âgée de 33 ans, mais son nom est écrit HUZÉ ; le recensement de Compiègne de 1866 indique qu'elle demeure toujours à l'hôpital, comme "fille de la charité", âgée de 38 ans, mais son nom est écrit HUIZET ; par contre, elle est absente des recensements de Compiègne de 1872 et de 1876 ; de même, elle n'était pas indiquée dans la liste des religieuses par le recensement de Compiègne de 1856 ; la suite semble bien montrer qu'elle a quitté l'habit de religieuse et qu'elle s'est mariée dès 1867 ; x Ambroise Adolphe MATIGNON, le 31.01.1867 à Angers (49) dans le 3ème arrondissement, l'un et l'autre habitant à Angers "impasse Saint Julien" ; elle est sans profession et célibataire quand elle se marie ; elle signe Jeanne EUZET ; il est possible que son passage à la vie civile ait précédé de peu son mariage ; en effet, dans un acte du notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète, du 07.01.1867 (vente d'un terrain avec ses frères et soeurs), elle est encore indiquée comme religieuse ("fille de la charité de Saint Vincent de Paul de l'Hôtel Dieu de Compiègne, y demeurant") mais, en fait, la procuration qu'elle a faite date du 05.12.1866 ;

le couple a un enfant, Adolphe Albert, qui naît au domicile de ses parents, "rue de l'Aiguillerie, 14", à Angers (2ème arrondissement), le 28.05.1869 ; à cette date, son mari est marchand de vin ; pour les ventes de terrains provenant de la succession de son père, elle donne procuration à sa mère, le 10.09.1857 (notaire Fiacre Paul Virgile MICHEL, de Compiègne), à son beau-frère, Emmanuel ARNAL, le 05.12.1866 (notaire Fiacre Paul Virgile MICHEL, de Compiègne) puis, à Honoré EUZET, son frère, le 06.03.1867 (notaire FONTENEAU, d'Angers) et aussi à Benjamin EUZET, son frère, le 22.01.1870 (notaire FONTENEAU, d'Angers) ; elle est présente à Sète, le 06.09.1871 pour une vente passée en l'étude de Me COUZIN, de Sète ; elle est signalée dans le recensement de Sète de 1872 avec son mari (débitant de tabac), leur fils Albert et une domestique (Jeanne CASTELNAU), au "quai de Bosc, n° 13" et il est précisé qu'ils sont catholiques ; avec ses six frères et soeurs, elle vend les terrains situés au quartier de la glacière, provenant de la succession de leur père (les ventes s'échelonnent entre 1858 et 1872 - détails des actes à l'article de Modeste 1) ; le 25.11.1867, la commune lui vend, ainsi qu'à ses frères et soeurs, des parcelles de terrain au quartier de la glacière (les détails à l'article de Modeste 1) ; elle est signalée dans le recensement de Sète de 1876 avec son mari (débitant de tabac), leur fils Albert et une domestique (Jeanne CASTELNAU), au "quai de Bosc, n° 13", les lieux de naissance étant précisés ; elle est signalée dans le recensement de Sète de 1881 avec son mari (buraliste) et une employée (Jeanne CASTELNAU), au "quai de Bosc, n° 13" ; indiquée comme veuve d'Antoine MATIGNON quand sa soeur Marie décède, le 28.10.1884 ; + 10.11.1900, dans "l'asile des petites soeurs des pauvres, rue du séminaire n° 11", à Montpellier, âgée de 73 ans, "veuve du sieur MATIGNON", née à Sète et demeurant à Montpellier ; les âges indiqués dans les différents actes (mariage, naissance du fils, décès) et dans les recensements de Sète correspondent exactement à son année de naissance ; de plus, l'acte de mariage donne sa filiation ; or, l'état civil de Sète ne fait pas ressortir l'existence d'une autre Jeanne EUZET, en dehors de sa soeur qui est née en 1824 et décédée en 1825 ; il est donc clair qu'elle a quitté Compiègne après le recensement de 1866, qu'elle s'est installée à Angers dans cette même année 1866, sans profession déclarée, et qu'elle s'y est mariée fin janvier 1867 avec Ambroise Adolphe MATIGNON, lui-même sans profession ; le couple est resté à Angers au moins jusqu'en 1869, puisque leur fils y naît en mai de cette année ; la suite se déroule à Sète comme on le voit dans les recensements.
Les EUZET ecclésiastiques, prêtres, religieux et religieuses

- Hypolite (fs Antoine et Marie Rose THEULON) ° 09.07.1828, à Sète ; présent : François EUZET, tonnelier, oncle paternel ; + avant le recensement de Sète de 1836 car il n'est pas indiqué avec ses parents et la fratrie, alors que les enfants sont bien signalés les uns à la suite des autres dans l'ordre de leur année de naissance ; il n'est pas non plus signalé dans les recensements de Sète de 1841 et 1851 ; on a la confirmation de ce décès précoce avec la mort de sa soeur Marie, femme de Simon DEFARGES, le 28.10.1884 ; en effet, dans l'acte de notoriété qui fait le compte des héritiers de celle-ci, le 20.01.1885, il ne se trouve pas parmi les frères et soeurs de la décédée (notaire COUZIN, de Sète) ; la date de la mort d'Hypolite n'est pas signalée dans les tables décennales de l'état civil de Sète.

-
Elisabeth Pauline (fa Antoine et Marie Rose THEULON) ° 27.01.1830, à Sète ; présence de Benjamin EUZET, tonnelier, 23 ans, oncle paternel d'Elisabeth Pauline ; + avant le recensement de Sète de 1836 car elle n'est pas indiquée avec ses parents et la fratrie, alors que les enfants sont bien signalés les uns à la suite des autres dans l'ordre de leur année de naissance ; elle n'est pas non plus signalée dans les recensements de Sète de 1841 et 1851 ; on a la confirmation de ce décès précoce avec la mort de sa soeur Marie, femme de Simon DEFARGES, le 28.10.1884 ; en effet, dans l'acte de notoriété qui fait le compte des héritiers de celle-ci, le 20.01.1885, elle ne se trouve pas parmi les frères et soeurs de la décédée (notaire COUZIN, de Sète) ; la date de la mort d'Elisabeth Pauline n'est pas signalée dans les tables décennales de l'état civil de Sète ; ce n'est donc pas elle qui est signalée au recensement de Sète de 1896, comme épicière, âgée de 65 ans, au "n° 3, rue Belfort", avec le prénom d'Elise ; la date de sa mort n'est pas signalée dans les tables décennales de l'état civil de Sète.

-
Honoré Antoine (fs Antoine et Marie Rose THEULON) ° 20.01.1832, à Sète ; signalé au recensement de 1836, au foyer de ses parents ; signalé au recensement de 1841, au foyer de ses parents ; le 14.02.1860, il s'associe à son frère Modeste et son beau-frère Emmanuel ARNAL, dans une "Société en nom collectif pour faire le commerce dans la ville de Cette. Le opérations de ce commerce comprendront les achats et ventes de vins. La durée de cette société sera de quatre années qui commenceront aujourd'hui même et finiront à pareil jour de l'année 1864. La raison de commerce sera EUZET frères et ARNAL. Chacun des associés aura la signature sociale et cette signature n'engagera que quand elle aura pour objet des affaires concernant le commerce des associés. Le fonds capital de cette société se compose de toutes les sommes et valeurs qui seront versées par les associés. Les apports seront constatés par les livres et portés au crédit de celui des associés qui les aura fournis. La répartition des bénéfices sera faite chaque anée par portions égales entre les associés à l'époque qu'ils fixeront. Les pertes seront supportées dans le mêmes proportions. L'intérêt des sommes fournies par chacun des associés sera prélevé avant le partage, à raison de 5 % l'an. Le siège de la société sera à Cette. A la dissolution de la société, le fonds capital sera retiré par chacun des associés dans la proportion de sa mise de fonds. En cas de décès de l'un des associés, la société sera dissoute de plein droit. Dont acte. L'acte est fait en l'étude où signent les parties (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; le 19.02.1863, le notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète enregistre une ouverture de crédits de 20.000 francs par le banquier REYNAUD (de Sète) pour cette société ; en sûreté de ce crédit, des immeubles sont hypothéqués. Pour les frères EUZET, il s'agit d'un jardin potager "qu'ils possèdent à Sète, par indivis avec d'autres frères et soeurs et qui leur appartient à concurrence de trois septièmes. Ce jardin confronte du nord M. VIVAREZ, du sud les héritiers de Jacques EUZET, du levant le chemin des métairies et de l'ouest les héritiers AURIOL. Le jardin fait partie du n° 1891 de la section B du cadastre (...) il est aux héritiers EUZET en leur qualité d'héritiers de M. Antoine EUZET leur père, décédé à Sète le 18 mars 1854 (en réalité le 21 mars). Il avait été attribué à ce dernier dans le partage de la succession de M. Jacques EUZET son père, reçu par maître LAURENT, notaire à Sète, le 18 mai 1832" ; avec ses six frères et soeurs, il vend les terrains situés au quartier de la glacière, provenant de la succession de leur père (les ventes s'échelonnent entre 1858 et 1872 - détails des actes à l'article de Modeste 1) ; le 25.11.1867, la commune lui vend, ainsi qu'à ses frères et soeurs, des parcelles de terrain au quartier de la glacière (les détails à l'article de Modeste 1) ; x Thérèse DAUPHIN, le 11.10.1877, à Sète, pas de Cm ; négociant ; propriétaire (en 1877) ; il signe ; le tribunal correctionnel de Montpellier condamne Pierre ALLÈS (entrepreneur des immondices) à 25 francs d'amende pour violence sur Honoré EUZET (Le Messager du Midi du 20.11.1889) ; à la suite de cette information, le Petit Méridional du 23.11.1889 complète l'information en indiquant que M. Honoré EUZET, courtier en vins, dont il est question, n'est pas M. Honoré EUZET, conseiller municipal" ; signalé dans les listes d'émargements électorales de Sète, de 1882 à 1896 comme propriétaire (jusqu'en 1884) puis comme négociant, avec le seul prénom d'Honoré ; + 04.06.1897, "rue Neuve du Nord", à Sète.

Les "signatures sociales" des frères Modeste et Honoré EUZET et d'Emmanuel ARNAL, associés, en 1863
et, au dessous les signatures de Louis REYNAUD (banquier à Sète), d'Honorine EUZET et des notaires

- Marie 2 (fa Antoine et Marie Rose THEULON) ° 30.09.1833, à Sète ; l'acte de naissance (au 1er octobre) n'indique pas si la déclaration est faite le jour de la naissance ou si celle-ci a eu lieu la veille (le 30 septembre) or, comme l'acte de mariage et le contrat de mariage indiquent la naissance au 30 septembre, c'est ce qui a été retenu ici ; signalée au recensement de Sète de 1836, au foyer de ses parents ; signalée au recensement de Sète de 1841, au foyer de ses parents ; x Simon DEFARGES (parfois écrit DÉFARGES, DEFARGE ou DÉFARGE), le 30.05.1859, à Sète ; au mariage, assistent deux de ses oncles, Jean DUSSOL et Vincent EUZET, qui signent ; Cm 28.05.1859, notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète ; régime dotal ; elle se constitue en dot de son chef 3000 francs provenant de la succession de son père, en meubles meublants, mais elle se réserve comme lui appartenant en propre ses effets d'habillement, dorures et bijoux dont la valeur n'est pas comprise dans les 3000 francs de dot ; son frère Modeste est présent au Cm et signe ; sans profession ; elle signe Marie EUZET ; signalée au recensement de Sète de 1861, avec son mari, "n° 84, rue de la placette" ; avec ses six frères et soeurs, elle vend les terrains situés au quartier de la glacière, provenant de la succession de leur père (les ventes s'échelonnent entre 1858 et 1872 - détails des actes à l'article de Modeste 1) ; le 25.11.1867, la commune lui vend, ainsi qu'à ses frères et soeurs, des parcelles de terrain au quartier de la glacière (les détails à l'article de Modeste 1) ; elle fait un testament olographe le 01.05.1883 dans lequel elle lègue à son mari l'usufruit sa vie durant de tous les biens qui composeront sa succession avec dispense d'en faire inventaire, de fournir caution et de faire emploi de capitaux à raison de cet usufruit ; + 29.10.1884, "dans la maison DEFARGES, rue Pascal n° 1", à Sète ; dépôt de son testament dans les minutes du notaire Alphonse COUZIN, de Sète, le 06.11.1884, lu en présence d'Adrien GAFFINEL (encien négociant, propriétaire) et Pierre Louis GUERMEL (propriétaire), de Sète, qui signent ; enregistrement de son testament le 13.11.1884 ; le 20.01.1885, acte de notoriété auprès du notaire Alphonse COUZIN, de Sète par lequel il est indiqué qu'elle n'a laissé ni ascendants ni descendants ni aucun héritier ayant droit à une réserve dans sa succession et qu'à défaut, héritent, chacun pour un sixième, ses six frères et soeurs, à savoir Honoré, Benjamin, Elisabeth Honorine, Jeanne, Elisabeth et pour Modeste, décédé, ses huit enfants ( Honoré, Marie, Joséphine, Rose, Marc Charles, Simon, Antoine et Amélie) ; la déclaration de succession est faite le 21.04.1885 ; le 16.05.1885, le legs qu'elle a fait dans son testament est délivré à Simon DÉFARGES ; dans cet acte, l'usufruit est détaillé ; il comprend trois sommes : 3000 francs de dot, selon son Cm, 400 francs de dorures, selon son Cm, 15.675 francs pour la part qui lui revient dans le prix des ventes de terrains consenties par les héritiers (actes chez les notaires VIVAREZ et COUZIN, à leurs dates) ; à ces sommes, il faut déduire 1830 francs, montant de sa contribution au paiement des dettes de la succession paternelle ; l'acte indique encore que DÉFARGES doit 600 francs parvenus à Marie, de la succession d'Elisabeth EUZET (religieuse), sa soeur.

La signature de Marie EUZET
(le 01.05.1883)


- Modeste 2, appelé Benjamin (fs Antoine et Marie Rose THEULON) ° 10.05.1838, à Sète ; + 01.06.1886, à Sète, "âgé de 48 ans", sans profession ; célibataire et habitant "rue Jeu de Mail, maison Doumet" ; il n'apparaît pas dans les recensements étudiés de 1841, 1846, 1851, 1856, 1861, 1866 (pour ce dernier, en ce qui concerne la partie étudiée) et 1881 ; par contre, le recensement de Sète de 1841 signale la présence d'un certain Benjamin avec sa mère, Marie Rose THEULON, son père Antoine EUZET, maître jardinier, ses frères Modeste et Honoré et ses soeurs, Marguerite, Honorine, Jeanne et Marie ; le recensement de Sète de 1856 signale la présence de Benjamin avec sa mère (veuve), son frère Honoré et sa soeur Marie et ce recensement précise qu'il a 18 ans (ce qui veut dire une naissance en 1838) ; il est encore signalé au recensement de Sète de 1861, avec sa mère (veuve) et son frère Honoré ; ce recensement précise qu'il a 23 ans (ce qui confirme la naissance en 1838) et qu'il est infirme ; le recensement de Sète de 1881 signale sa présence avec sa soeur Marie et son beau-frère Simon DÉFARGE et ce recensement précise qu'il a 43 ans (ce qui confirme encore une fois sa naissance en 1838) ; par ailleurs, un contrat de prêt de sa soeur Honorine (et de son mari Emmanuel ARNAL), le 19.03.1866 rappelle qu'au décès de leur père (le 21.03.1854), les héritiers étaient ses sept enfants vivants, à savoir Honorine, Modeste (jardinier - il s'agit donc de Modeste 1), Honoré (négociant), Benjamin (sans profession), Marie (épouse DÉFARGES), Elisabeth (religieuse de la visitation, à Montpellier) et Jeanne (soeur de la charité, à Compiègne) ; le 22.04.1858, par jugement du Tribunal civil de première instance de Montpellier, sa mère, Rose THEULON, est déclarée tutrice légale de Benjamin ; c'est en fonction de cette autorisation que, le 09.06.1858, elle acte en son nom pour la vente de terrains à la compagnie du chemin de fer (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; avec ses six frères et soeurs, il vend les terrains situés au quartier de la glacière, provenant de la succession de leur père (les ventes s'échelonnent entre 1858 et 1872 - détails des actes à l'article de Modeste 1) ; le 25.11.1867, la commune lui vend, ainsi qu'à ses frères et soeurs, des parcelles de terrain au quartier de la glacière (les détails à l'article de Modeste 1) ; il est encore indiqué avec les autres héritiers EUZET dans la délivrance de legs à Simon DEFARGES, le 16.03.1885 (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; l'analyse de l'état civil montre bien la naissance de Modeste en 1838, alors que la naissance de Benjamin n'existe pas, ni en 1838, ni en 1837, ni en 1839 ; il est donc clair que Modeste 2 et Benjamin étaient une seule et même personne : Modeste était son prénom officiel qui n'apparaît que dans l'acte de naissance et dans l'acte de décès, cependant que Benjamin était son prénom usuel qui est le seul indiqué dans les recensements et même les actes notariés relatifs à la fratrie ; son état d'infirme explique qu'il soit resté sans profession et, peut-être aussi le fait qu'il soit mort relativement jeune.


-
Elisabeth Rose (fa Modeste et Marie LABAYLE) ° 09.01.1832, à Sète ; elle signe Isabelle ; signalée aux recensements de Sète de 1836 et 1841 ("quai de Bosc") et 1846, avec ses parents ; Cm, le 06.01.1852 avec Marc Auguste HÉRAIL : le régime est dotal ; Modeste donne à sa fille en dot, 4000 francs "qui est la valeur des bijoux et dorures de la future épouse, des meubles meublants, linge de ménage et objets mobiliers garnissant l'appartement que les futurs époux doivent occuper et que M. HÉRAIL fils déclare avoir vus et vérifiés et tenir pour reçus dans le cas d'accomplissement du mariage projeté ; en conséquence, il reconnaît et assure sur tous ses biens présents et à venir la somme de 4000 francs au profit de sa future épouse pour la lui rendre ou à qui de droit à la dissolution du mariage. Elle se réserve la propriété de ses hardes et trousseau dont la valeur n'est point comprise dans le montant de la constitution ci-dessus et qu'elle ou ses héritiers auront le droit de reprendre dans tous les cas de droit. M. EUZET se réserve le droit de retour sur la somme de 4000 francs qu'il vient de donner à sa fille en cas de décès de cette dernière sans postérité." L'acte est passé en l'étude, en présence de Jean Sébastien SÉZARY (marchand drapier) et Blaise BOUDET (commissionnaire), domiciliés à Sète, qui signent avec les parties (notaire Alexandre Junior CAZALIS, de Sète) ; x Marc Auguste HÉRAIL, le 07.01.1852, à Sète ; sans profession ; signalée au recensement de Sète de 1861 (avec le prénom Isabelle) avec son mari (qui a le prénom Auguste, négociant), quatre enfants et deux domestiques, "rue Esplanade, n° 90" ; le 18.09.1868, elle vend à son frère Jacques les droits de succession qu'elle a sur les biens immobiliers de leur père (qui a fait un testament le 30.03.1865 et qui est décédé le 10.05.1868) ; par cete cession et ce transport, c'est la fin de l'indivision entre eux ; ces biens consistent en 1/ Une maison à 2 étages avec puits mitoyen et ciel ouvert, rue des Hôtes, près les casernes, et 2/ une pièce de terre vigne avec maisonnage ou barraquette, au quartier de la combe d'Aubagnac, sur les n° 1284 et 1285, section B du cadastre, contenant environ 33 ares 36 centiares (confrontant du nord le n° 1212, chemin entre deux, du sud et de l'ouest le n° 1286 et de l'est le n° 1283) ; la possession et la jouissance sont du même jour, sauf l'usufruit de leur mère ; le prix est de 10000 francs que Jacques s'engage à payer à Elisabeth dans un délai de 5 ans, avec un intérêt de 5 %, de 6 en 6 mois, à dater du 01.01.1869 ; il pourra se libérer par anticipation avec des acomptes qui ne pourront être inférieurs à 2000 francs ; en sûreté, les immeubles ci-dessus demeurent spécialement affectés par privilège exprès ; l'acte est fait en l'étude où ils signent (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; le 30.04.1879, pour ses biens libres et paraphernaux, assistée et autorisée par son mari, elle fait cesser l'indivision avec son frère Jacques pour les biens parvenus de leur mère ; les biens de Marie LABAYLE sont constitués uniquement du montant de sa constitution dotale d'un montant de 1600 francs, savoir "500 francs avec lesquels le futur époux a fait construire un four pour l'usage de son état de boulanger et que pour cet effet il a reçu avant les présentes" ; sur ce point, il est constaté "la confusion qui s'est opérée en leurs personnes comme à la fois seuls héritiers de leur père et de leur mère de la qualité de débiteurs et de celle de créanciers, ce qui éteint la dite dette de plein droit" ; pour ce qui est de la somme de 1100 francs (sur la dot de 1600 francs), constituée de meubles et linge (destiné à Marie LABAYLE), son frère Jacques déclare qu'il est demeuré en possession du mobilier et Elisabeth déclare avoir reçu de sa part la somme de 550 francs, montant de la part lui revenant sur cette somme de 1100 francs, valeur du mobilier ; une quittance est délivrée ; ainsi, l'indivision avec son frère Jacques se termine ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties, sauf pour Elisabeth pour lequel l'acte est passé et signé dans sa maison d'habitation (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; signalée au recensement de Sète de 1881 avec son mari et 6 enfants, "quai du Sud" (maison 5) ; + 09.02.1917, "rue Frédéric Mistral 16", à Sète ; succession déclarée le 28.05.1918.

-
Antoine (fs Modeste et Marie LABAYLE) ° 29.01.1833, à Sète ; + 28.06.1834, à Sète.

-
Jacques (fa Modeste et Marie LABAYLE) ° 10.09.1834, à Sète ; signalé aux recensements de Sète de 1836, de 1841 ("quai de Bosc") et de 1846, avec ses parents ; par son testament du 30.03.1865, son père, Modeste EUZET, lui a légué "conjointement avec son frère Etienne, avec droit d'accroissement entre eux, , par préciput et hors part, un quart en nue propriété de ses biens pour y joindre l'usufruit au décès de sa dite épouse" (legs qui est passé entièrement en ses mains, après le décès d'Etienne, en 1867) ; le 18.09.1868, Elisabeth vend à son frère Jacques les droits de succession qu'elle a sur les biens immobiliers de leur père (qui a fait un testament le 30.03.1865 et qui est décédé le 10.05.1868) ; par cete cession et ce transport, c'est la fin de l'indivision entre eux ; ces biens consistent en 1/ Une maison à 2 étages avec puits mitoyen et ciel ouvert, rue des Hôtes, près les casernes, et 2/ une pièce de terre vigne avec maisonnage ou barraquette, au quartier de la combe d'Aubagnac, sur les n° 1284 et 1285, section B du cadastre, contenant environ 33 ares 36 centiares (confrontant du nord le n° 1212, chemin entre deux, du sud et de l'ouest le n° 1286 et de l'est le n° 1283) ; la possession et la jouissance sont du même jour, sauf l'usufruit de leur mère ; le prix est de 10000 francs que Jacques s'engage à payer à Elisabeth dans un délai de 5 ans, avec un intérêt de 5 %, de 6 en 6 mois, à dater du 01.01.1869 ; il pourra se libérer par anticipation avec des acomptes qui ne pourront être inférieurs à 2000 francs ; en sûreté, les immeubles ci-dessus demeurent spécialement affectés par privilège exprès ; l'acte est fait en l'étude où ils signent (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; signalé au recensement de Sète de 1872 comme liquoriste, célibataire, sachant lire et écrire, "rue des Hôtes, n° 16" ; débitant de vins, le 30.04.1879, il fait cesser l'indivision avec sa soeur Elisabeth pour les biens parvenus de leur mère ; les biens de Marie LABAYLE sont constitués uniquement du montant de sa constitution dotale d'un montant de 1600 francs, savoir "500 francs avec lesquels le futur époux a fait construire un four pour l'usage de son état de boulanger et que pour cet effet il a reçu avant les présentes" ; sur ce point, il est constaté "la confusion qui s'est opérée en leurs personnes comme à la fois seuls héritiers de leur père et de leur mère de la qualité de débiteurs et de celle de créanciers, ce qui éteint la dite dette de plein droit" ; pour ce qui est de la somme de 1100 francs (sur la dot de 1600 francs), constituée de meubles et linge (destiné à Marie LABAYLE), il déclare qu'il est demeuré en possession du mobilier et Elisabeth déclare avoir reçu de sa part la somme de 550 francs, montant de la part lui revenant sur cette somme de 1100 francs, valeur du mobilier ; une quittance est délivrée ; ainsi, l'indivision avec sa soeur Elisabeth se termine ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties, sauf pour Elisabeth pour lequel l'acte est passé et signé dans sa maison d'habitation (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; signalé au recensement de Sète de 1886 comme propriétaire, célibataire avec une servante, Marie RAYNAUD, "rue des Hôtes, n° 16" ; signalé au recensement de Sète de 1891 comme débitant et célibataire, avec une servante, Marie RAYNAUD, "rue des Hôtes, n° 16" ; + 12.05.1894, "rue des Hôtes, n° 16", à Sète.

-
Etienne (fs Modeste et Marie LABAYLE) ° 01.08.1838, à Sète, "dans sa maison d'habitation grand rue" ; signalé au recensement de Sète de 1841 avec ses parents, "quai de Bosc" ; signalé au recensement de Sète de 1846, avec ses parents ; taille 1m59, cheveux noirs, front ordinaire, sourcils noirs, yeux noirs, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, visage ovale ; marin, matricules de 1850 ; il a embarqué à Sète le 07.09.1853 sur l'Eole et a débarqué le 10.03.1854 à Sète ; il a embarqué sur l'Eole le 18.03.1854, à Sète et a débarqué le 27.09.1854 à Sète ; il a embarqué le 29.09.1854 sur La Providence, à Sète et a débarqué le 15.10.1855 à Marseille ; il a embarqué le 21.11.1855 sur le Napoléon 1er, à Marseille et a débarqué le 29.01.1856 à Granville ; il a embarqué le 11.03.1856 sur le 3 mâts Coquimbo (en partance pour Valparaiso), au Havre et a débarqué le 24.01.1857 au Havre ; "porté aux matelots, provenant des novices", le 05.03.1857, avec le grade de matelot de 3ème classe ; il a embarqué en mai 1857 sur le 3 mâts La Vesta (en partance pour Madras) ; [le détail de ses états de service manque entre mai 1857 et juin 1865] ; "capitaine au long cours", nommé par brevet du 02.06.1865, états de service "au commerce" : 6 mois 4 jours comme mousse, 30 mois 20 jours comme novice, 30 mois depuis l'inscription définitive, plus 36 mois depuis l'inscription définitive au service de l'Etat ("médaille du Mexique") ; [ses états de service manquent entre juin 1865 et février 1867] célibataire ; domicilié à Sète ; par son testament du 30.03.1865, son père, Modeste EUZET, lui a légué "conjointement avec son frère Jacques, avec droit d'accroissement entre eux, , par préciput et hors part, un quart en nue propriété de ses biens pour y joindre l'usufruit au décès de sa dite épouse" (legs qui est passé entièrement à Jacques, après son décès, en 1867) ; + 13.02.1867, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise rue des Hôtes, n° 16" ; son métier de capitaine au long cours est rappelé sur le tombeau familial de la famille EUZET-LABAYLE, au cimetière marin de Sète.

-
Rose (fa Modeste et Marie LABAYLE) ° 30.12.1840, à Sète ; signalée au recensement de Sète de 1841 avec ses parents, "quai de Bosc" ; + 05.04.1842, à Sète.

-
Modeste (fs Modeste et Marie LABAYLE) ° 09.03.1844, à Sète ; + 13.03.1844, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père sise rue des Hôtes n° 16"

-
Vincent (fs Modeste et Marie LABAYLE) ° 13.02.1847, à Sète ; + 18.08.1848, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père sise rue des Hôtes maison EUZET"


-
Thérèse (fa Vincent et Sophie Amélie CAZZIER) ° 13.05.1839, à Paris mairie du 4ème arrondissement) ; baptisée à Saint Eustache, le 15.05.1839 (n° 487), le parrain étant Gustave SERVEILLE (marchand de vin, 3 rue de l'échelle) et la marraine, Julienne Sophie CAZIER (rue d'Anjou Saint Honoré, n° 62 ?) ; l'écriture du curé est hésitante, le père est dit Vincent "EURICK", marchand de vin (mais dans la fiche reconstituée de l'état civil de Paris, c'est bien EUZET, ce qui est ensuite confirmé lors du mariage) et la mère est dite Sophie "ESQUIE ou ESQUIER" (mais c'est bien CAZZIER qui est indiqué comme nom de la mère dans l'acte de mariage de Thérèse), l'adresse des parents étant le "13" rue de la Cossonnerie (alors que c'est "36" dans les naissances suivantes) ; la déclaration de naissance s'est faite à la mairie du 4ème arrondissement (selon l'acte de mariage) car il n'y avait pas encore le boulevard Sébastopol (aujourd'hui, cette rue existe toujours - probablement de longueur réduite et élargie - mais dans le 1er arrondissement et donnant sur ce boulevard) ; domiciliée à Sète ; Cm, le 29.04.1858 avec Joseph MIGNIOT : régime dotal mais il n'a été constitué "aucune dot" ; par contre, Vincent lui constitue "une rente annuelle et viagère de 500 francs, payable sans retenue par moitié de six en six mois et d'avance à dater de ce jour. Cette rente sera réversible, en cas de décès de la future épouse, sur la tête de ses enfants et descendants. Elle sera éteinte par le décès de M. EUZET père" ; elle se réserve comme biens libres et paraphernaux les effets d'habillement, dorures, bijoux et autres objets à son usage personnel. Tous les biens présents et à venir de la future épouse demeurent également libres et paraphernaux ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; x Joseph MIGNIOT, le 03.05.1858, à Sète ; sa mère signe lors du mariage (et du Cm), ce qui montre bien que c'est elle qui est aussi la mère des enfants suivants ; sans profession ; elle signe ; le 22.07.1865, solidairement avec son mari, elle vend à la commune de Sète "une maison située à Cette, faisant angle et retour sur la rue de l'Hôtel-de-Ville et la rue Villefranche, portée au n° 71 de la section B du cadastre" ; la mairie est représentée par Jean Baptiste DONNAT (adjoint au maire, négociant, président du Tribunal de commerce) ; la contenance est de 152 m2 ; l'immeuble confronte au nord la rue de l'Hôtel-de-Ville, au sud-est et à l'est l'établissement affecté au Bureau de bienfaisance, à l'ouest la rue Villefranche ; l'immeuble est parvenu à Joseph MIGNIOT de la succession de son père, autre Joseph MIGNIOT, propriétaire à Sète ; Marguerite FOUQUE, mère de Joseph MIGNIOT (époux de Thérèse EUZET) a été remplie de son usufruit au moyen d'une pension viagère de 500 francs par an par chacun de ses trois enfants et a donné main levée de toute hypothèque concernant l'immeuble ; le prix est de 15000 francs que la commune s'engage à payer en trois annuités : 5000 francs le 31.01.1866, 5000 francs le 31.01.1867 et 5000 francs le 31.01.1868 ; l'intérêt est de 5 % l'an, payable par semestre et à terme échu à partir du 01.01.1866 ; cependant les premiers intérêts seront payés le 31.01.1866 ; Thérèse déclare renoncer à tous droits d'hypothèques légales sur la maison vendue ; la commune prendra possession et jouissance de l'immeuble à partir du 01.01.1866 et en paiera, dès lors, les contributions ; la présente acquisition a été autorisée comme complément de l'établissement affecté au Bureau de bienfaisance de la ville, par délibération du conseil municipal du 19.06.1865 ; l'acte est fait, pour DONNAT, à la mairie, dans le cabinet du maire, et, pour les mariés MIGNIOT, en leur demeure ; sont témoins, présents à l'acte : Louis JULIEN (marchand épicier) et François BOISSIÈRE (marchand tailleur) qui signent avec les parties ; l'arrêté préfectoral du 30.08.1865 est joint à l'acte ; il l'approuve ; dans les considérants de l'arrêté, il est dit que la maison est actuellement occupée par le Bureau de bienfaisance et aussi que c'est avantageux pour la ville (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 21.09.1865, avec son mari, elle cède et transporte la créance de 15000 francs ci-dessus sur Jean Jacques Alexis AURIOL (ingénieur en chef des Ponts et chaussées, à Marseille), présent et acceptant ; AURIOL leur paye 15000 francs en billets de banque ; une quittance est délivrée ; AURIOL retient l'intérêt à couvrir de ce jour au 1er janvier prochain (210,50 francs) ; les mariés MIGNIOT subrogent AURIOL en tous leurs droits, actions, privilèges, hypothèques contre la commune de Sète ainsi que pour l'inscription d'office ; l'acte est fait en l'étude où signe Alexis AURIOL, cependant que les mariés MIGNIOT ont reçu lecture en leur maison d'habitation où ils signent (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; selon la fiche "cimetière" de l'enregistrement (bureau de Sète), elle serait décédée à Paris, le 22.01.1921 ; en réalité, le décès est le 13.01.1914, selon l'avis de décès ; elle est dite née le 12.05.1840 (ce qui est une erreur) ; elle est alors sans profession, veuve de Joseph MIGNIOT, fille de Vincent EUZET et d'Amélie Sophie CAZIER ; elle meurt en son domicile, "rue Furstemberg 8" (6ème arrondissement), à Paris ; la déclaration est faite par deux employés de la place Saint Sulpice. "Paris"

- Vincent 1 Antoine (fs Vincent et Sophie Amélie CAZZIER) ° 17.08.1840, à Paris (75) ; baptisé à Saint Eustache, le 19.08.1840 ; la mère est bien Sophie Emilie CASIER, le parrain étant Antoine ANDRIN (épicier, 15 rue des Mathurins) et la marraine Virginie CHIER (domiciliée 4 rue Saint Fiacre) : il est probable que le nom de la marraine était aussi CAZIER, comme la mère. "Paris"

- Vincent 1 Antoine (fs Vincent et Sophie Amélie CAZZIER) ° 17.08.1840, à Paris (75) ; baptisé à Saint Eustache, le 19.08.1840, le parrain étant Antoine ANDRIN (épicier, 15 rue des Mathurins) et la marraine Virginie CHIER (domiciliée 4 rue Saint Fiacre) : il est probable que le nom de la marraine était aussi CAZIER, comme la mère ; probablement décédé avant 1851 et avant le retour de la famille à Sète (puisqu'il n'est pas signalé au recensement de Sète de 1851). "Paris"

- Vincent 2 (fs Vincent et Sophie Amélie CAZZIER) ° 24.09.1841, à Paris (75) ; baptisé à Saint Eustache, le 26.09.1841, le parrain étant Auguste SOUQUES (marchand de vin, rue de l'île Saint Louis) et la marraine, Marie AUDRAN (rue neuve des Mathurins) ; probablement décédé avant 1851 et avant le retour de la famille à Sète (puisqu'il n'est pas signalé au recensement de Sète de 1851). "Paris"

- Vincent 3 (fs Vincent et Sophie Amélie CAZZIER) ° 16.01.1843, à Paris (75) ; baptisé à Saint Eustache, le 18.01.1843, le parrain étant Antoine Edmond AUDRAND (à mettre en regard avec le parrain de Vincent Antoine), domicilié 15, rue neuve des Mathurins ; signalé au recensement de 1851, au foyer de ses parents, âgé de 8 ans, "quai de Bosc" ; + 03.09.1851, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père, sise quai de Bosc, n° 18" "Paris"


- Jacques (fs Jacques, Honoré et Jeanne VERGNES) ° 15.07.1826, à Sète ; signalé au recensement de Sète de 1841 avec ses parents, "quartier du mas neuf (île n° 9)" ; signalé au recensement de Sète de 1851 avec ses parents, comme jardinier, "chemin Saint Joseph" qui se trouve "section B, île glacière" ; Cm, le 09.12.1854 avec Marie BOUNY (fa Jacques et Elisabeth FIAT) ; le régime est dotal ; M. BOUNY accorde à sa fille une dot, en avancement d'hoirie, de 2000 francs, soit 1/ une somme de 500 francs qu'il a délivrée au futur époux avant cet acte et que celui-ci reconnaît et 2/ "une somme de 1500 francs qui est la valeur des meubles meublants, effets mobiliers et linge de ménage garnissant l'appartement que les futurs doivent occuper" ; Jacques les reconnaît et les assure en sa faveur sur ses biens présents et à venir ; il les considère comme reçus, le mariage s'accomplissant ; les clauses de retour en cas de prédécès de l'épouse sans postérité sont également inscrites ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jean LAVABRE (boucher) et de Côme VILAR (marchand de bas), de Sète, qui signent avec Jacques et Marie, les autres ne sachant pas signer (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; x Marie BOUNY, le 11.12.1854, à Sète ; au mariage, sont présents ses oncles Vincent et Modeste EUZET ; il signe ; jardinier propriétaire quand il se marie ; commissionnaire en vins ; courtier ; signalé au recensement de Sète de 1856 comme jardinier, avec sa femme, leur fils Jacques et deux jardiniers, Joseph VASSAL et François PAUL, section B "Ile de la glacière, n° 1" ; signalé au recensement de Sète de 1861 comme commissionnaire, avec son épouse et deux enfants, Mathilde et Elisabeth, "Ile Goudard, Grand rue haute, n° 51" ; indiqué comme commissionnaire dans l'acte de notoriété du 26.02.1863 et héritier pour un sixième des biens de son père (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le Messager du Midi des 21 et 22.04.1864 indique que "le sieur Jacques EUZET, commissionnaire à Cette, prévient le public qu'il ne payera aucune dette contractée par son épouse, sans son ordre" ; le 09.06.1864, il cède ses droits mobiliers et immobiliers dans la succession de leur père à son frère Etienne, moyennant le prix de 5830 francs (notaire Charles CAVALIER, de Montpellier) ; la purge d'hypothèque correspondante paraît dans le Messager du Midi du 30.04.1865 où il est indiqué comme "ci-devant jardinier, aujourd'hui commissionnaire en vins" ; cet acte de vente a été notifié, par exploit d'huissier, à Marie BOUNY, son épouse ; il n'est pas signalé par le recensement de Sète de 1872, alors que son épouse ("femme EUZET") est bien indiquée avec leurs trois enfants, "Grande rue haute, n° 16" ; il n'est pas non plus signalé par le recensement de Sète de 1876, alors que son épouse est bien indiquée avec leurs trois enfants, "Grande rue haute, n° 16" mais une observation donne l'explication pour Marie BOUNY : "Séparée de son mari. Jugement du Tribunal de Montpellier du 29.12.1875" (cependant, la séparation est plus ancienne : en effet, dans la purge d'hypothèques légales d'un immeuble de la succession de son père, parue dans le Messager du Midi du 15.01.1867, une notification est faite à "la dame Marie BOUNY, épouse séparée de corps du sieur Jacques EUZET, commissionnaire") ; + 20.04.1879, à Bordeaux, "dans une des dépendances de l'Hôtel-de-Ville d'où il a été transporté à la morgue" ; quand il meurt, il est déclaré journalier et il habite "cours Saint Jean, 99", à Bordeaux ; à noter que l'un des deux témoins du décès est un employé qui demeure quai de Paludate (n° 5 bis), ce qui veut peut-être dire qu'il travaillait dans un des chais de ce quai, peut-être chez ses cousins Benjamin et Paul (ce dernier habitant aussi au cours Saint Jean) ; voir : Bordeaux

- Etienne (fs Jacques, Honoré et Jeanne VERGNES) ° 24.03.1828, à Sète ; présence de François EUZET, tonnelier ; signalé au recensement de Sète de 1841 avec ses parents, "quartier du mas neuf (île n° 9)" ; domicilié à Montpellier ; prêtre ; signalé par le recensement de Villeneuve-lès-Maguelone de 1856 comme vicaire, avec le curé du lieu, Jean Baptiste BLACHAS, la soeur de celui-ci, Jeanne BLACHAS, et une domestique de 34 ans, Jeanne EUZET, au "n° 192, Plan du château" ; le 16.02.1863, il remet au notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, les procurations en brevet de ses frères Jean (à Marseille) et Gabriel (à Cherbourg) pour qu'il ait tout pouvoir de les représenter en ce qui concerne les immeubles de la succession de leur père, Jacques EUZET ; à cet effet, il donne main levée et consent à la radiation d'hypothèque pour Jean Baptiste DONNADIEU (marchand saleur, à Sète), inscription prise au profit de Jacques EUZET le 27.12.1845 ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties ; dans cet acte, il est indiqué comme "prêtre, vicaire de la paroisse Saint-Mathieu, domicilié à Montpellier, y demeurant" (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; indiqué comme prêtre dans l'acte de notoriété du 26.02.1863 et héritier pour un sixième des biens de son père (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 24.06.1864, son frère Jean lui cède ses droits mobiliers et immobiliers dans la succession de leur père moyennant le prix de 4300 francs (notaire Charles CAVALIER, de Montpellier) ; le 09.06.1864, son frère Jacques lui cède ses droits mobiliers et immobiliers dans la succession de leur père moyennant le prix de 5830 francs (notaire Charles CAVALIER, de Montpellier) ; la purge d'hypothèque correspondante paraît dans le Messager du Midi du 30.04.1865 où il est indiqué comme "prêtre, vicaire de la paroisse de Saint-Mathieu, domicilié à Montpellier" ; le 05.01.1865, avec sa mère, Jeanne VERGNES, son frère Gabriel et ses soeurs Marie et Eliza (c'est-à-dire Elisabeth), ils vendent à Louis André PÉRIDIER (négociant à Sète) : "un jardin avec maison d'habitation, écurie, puits à roue, maison servant de café avec tonnelle et dépendance, le tout ne formant qu'un seul corps, situé à Cette, faisant partie des n° 1888, 1889 et 1890 de la section B du cadastre, confrontant du nord les héritiers de M. Antoine EUZET pour un autre jardin qui a été du même corps (voir le schéma qui se trouve à l'article de Modeste EUZET, pour le n° 1889), du sud la Compagnie de lumière du gaz et AURIOL, de l'ouest AURIOL et de l'est le chemin des métairies, sur lequel cet immeuble a accès au moyen de deux entrées. La superficie de cet immeuble est d'environ un hectare quarante ares. Les glacis de la commune de Cette séparent le dit chemin de la propriété vendue sur une grande partie de la façade, à l'est." Origine : "Cet immeuble était la propriété de M. Jacques EUZET père, ancien jardinier de Cette, y décédé le 26 mars 1832." Le 18 mai 1832, il fut procédé au partage entre les héritiers de la succession paternelle (notaire Jacques LAURENS, de Sète) et l'immeuble vendu fut attribué à son fils cadet, Jacques Honoré EUZET, qui est décédé à Sète, le 26.09.1852. Avant son décès, le 17.03.1851, il a légué à son épouse (Jeanne VERGNES) la moitié en usufruit de tous ses biens délaissés. Le prix de l'immeuble est 50000 francs sur lesquels l'acquéreur paye 40000 francs en or et en billets de banque, en présence du notaire et des témoins ; une quittance est délivrée ; pour le solde (10000 francs), PÉRIDIER s'engage à les payer après l'accomplissement des formalités de transcription et de purge des hypothèques légales et autres formalités de droit ; l'intérêt est de 5 % l'an, à partir de ce jour, payable de 6 en 6 mois, à terme échu ; l'acte est fait en la demeure de Mme EUZET, née VERGNES, en présence de deux témoins ; tous signent, sauf la dame EUZET née VERGNES qui "a déclaré ne le pouvoir à cause du tremblement et de la faiblesse de sa main" (notaire Alphonse COUZIN, de Sète).

Le 12.05.1866, avec sa mère, ses frères et soeurs, il vend à Jean MERLY la pièce de terre vigne au "quartier des métairies", n° 1607, section B du cadastre (qui avait été achetée par son père le 22.11.1845), pour un montant de 2500 francs (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; dans cette vente, il est mandataire de son frère Gabriel , aux termes de sa procuration datée du 05.02.1863 (notaire DELAPORTE, de Cherbourg) ; le 02.03.1878, Michel PRIVAT, aspirant au notariat, dépose dans les minutes de Me COSTE la grosse de l'ordonnance rendue le 22.02.1878 par le président du Tribunal civil de Montpellier, envoyant Etienne EUZET en possession du legs universel à lui fait par Marie Clotilde VERGNES (propriétaire domiciliée à Montpellier), aux termes de son testament olographe du 30.12.1870 déposé après l'accomplissement des formalités légales dans les minutes de Me COSTE par procès verbal du 14.02.1878 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 02.03.1878, il constitue pour son mandataire le syndic des agents de change près la bourse de Paris ou son adjoint en exercice auquel il donne pouvoir, en son nom, de : 1/ vendre et transférer au cours de la bourse de Paris que le mandataire croira le plus avantageux, une inscription de rente sur l'Etat 5 % de la somme annuelle de 1000 francs inscrite au grand livre de la dette publique, au nom de VERGNES Marie Clotilde, fille majeure, sous le n° 14156 de la série 8ème ; 2/ transférer au porteur deux inscriptions de rente sur l'Etat, inscrites au grand livre de la dette publique au nom de VERGNES Marie Clotilde, fille majeure, la première de la somme annuelle de 600 francs, sous le n° 206271 de la série 8ème et la seconde de la somme annuelle de 1400 francs, sous le n° 170192 de la même série ; il est propriétaire de ces rentes en sa qualité de donataire universel de Mlle VERGNES, ainsi qu'il est établi dans un certificat de propriété dressé ce jour et inséré au registre notarial ; le produit de la vente et du transfert sera versé au Trésor public, au crédit et compte de M. le Trésorier Payeur Général de l'Hérault ; l'acte est fait en l'étude et il signe (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 10.01.1879, en tant que directeur de l'institut catholique de Montpellier (société civile et anonyme à capital variable ayant son siège à Montpellier) et l'un de ses administrateurs, il paye à Théodose PRIVAT (ancien négociant) et à son épouse, Philomène ALBAREL, 26.000 francs qui représentent le solde des 209.000 francs de la vente de bâtiments au faubourg de la Saunerie (rue Fargues, rue du Grand Saint Jean, enclos Teisson, rue d'Alger), selon l'acte de vente du 16.01.1877 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier, pour ces deux actes - voir aussi la purge d'hypothèques légales dans le Messager du Midi du 24.03.1877) ; le 24.04.1882, Gracie-Clémentine BALARD (fille majeure, à Montpellier) lui vend "une maison élevée de trois étages sur rez-de-chaussée, située à Montpellier, île Serres, ayant sa principale façade sur la rue Aiguillerie, numéro 43, en face de l'église Notre Dame, et une seconde sur l'impasse Broussonnet ci-devant Alliés" ; le prix est de 40.000 francs qu'Etienne paye immédiatement, "en billets de la Banque de France et numéraire ayant cours de monnaie" ; elle lui délivre une quittance définitive ; l'immeuble est libre d'hypothèques légales ; l'acte est passé en la demeure de la demoiselle BALARD, 43 rue Aiguillerie, dans une chambre du 1er étage, pour ce qui la concerne et, en l'étude du notaire, à l'égard d'Etienne EUZET ; les parties signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 17.07.1882, Michel GENOUILHAC (percepteur des contributions directes en retraite, domicilié à Montpellier), mandataire de son fils, Edmond GENOUILHAC (payeur particulier des finances à Miliana, en Algérie), déclare que la somme de 10.000 francs versée par son fils à la caisse du Trésorier Payeur Général de l'Hérault pour la totalité du cautionnement auquel il est assujetti, "appartient en capital et intérêts à M. l'abbé Etienne EUZET, prêtre chanoine honoraire, domicilié à Montpellier" ; l'objectif de cette déclaration est que l'abbé EUZET ait le privilège de second ordre sur ce cautionnement ; il est précisé, par un autre acte du 22.07.1882, que le cautionnement ne subit aucune mention d'opposition, "appert le certificat délivré par le greffier du tribunal de première instance de l'arrondissement de Blida" (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; + 12.03.1896, "rue Aiguillerie n° 43", à Montpellier, âgé de 68 ans.
Les EUZET ecclésiastiques, prêtres, religieux et religieuses et Montpellier

Signature de l'abbé Etienne EUZET, le 16.02.1863
(notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète)



- Antoine (fs Jacques, Honoré et Jeanne VERGNES) ° 03.10.1830, à Sète ; + 29.07.1835, à Sète, "âgé de 5 ans"

-
Modeste (fs Jacques, Honoré et Jeanne VERGNES) ° 11.09.1832, à Sète ; + 04.06.1836, à Sète.

-
Jean (fs Jacques, Honoré et Jeanne VERGNES) ° 29.08.1834, à Sète ; signalé au recensement de Sète de 1841 avec ses parents, "quartier du mas neuf (île n° 9)" ; signalé au recensement de Sète de 1851 avec ses parents, comme jardinier, "chemin Saint Joseph" qui se trouve "section B, île glacière" ; il obtient la médaille commémorative de la campagne d'Italie de 1859, accordée par l'empereur Napoléon III aux militaires ayant participé à cette campagne ; le 22.01.1863, chez le notaire André Marie Jules SABATHIER, de Marseille, il donne procuration à son frère Etienne pour le représenter et le mandater dans la succession de leur père et la vente des immeubles de cette succession ; l'acte fait en brevet indique qu'il est "capitaine marin", domicilié à Marseille et qu'il y demeure "rue Juge du Palais, n° 5" ; le 16.02.1863, cette procuration est mise aux minutes du notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète, jointe à un acte dans lequel son frère Etienne, donne main levée à Jean Baptiste DONNADIEU, suite à une inscription hypothécaire prise en faveur de leur père, Jacques EUZET ; indiqué encore comme capitaine marin dans l'acte de notoriété du 26.02.1863 et héritier pour un sixième des biens de son père (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 24.06.1864, il cède ses droits mobiliers et immobiliers dans la succession de leur père à son frère Etienne, moyennant le prix de 4300 francs (notaire Charles CAVALIER, de Montpellier) ; la purge d'hypothèque correspondante paraît dans le Messager du Midi du 30.04.1865 où il est indiqué comme "capitaine de cabotage" ; x Eugénie Marie SICCARDI, le 26.01.1865, à Marseille ; pas de Cm ; quand il se marie, il demeure avec sa mère "rue Torte n° 1", à Marseille ; il signe ; taille : 1m,68, cheveux bruns (fiche 49) ou châtains (fiche 79), front : découvert, sourcils : chatains, yeux : gris (fiche 49) ou bleus (fiche 79), nez : moyen (fiche 49) ou petit (fiche 79), bouche : moyenne, menton : à fossette (fiche 49) ou petit (fiche 79), visage : rond (fiche 49) ou ovale (fiche 79) ; matelot, maître d'équipage, 2ème capitaine, capitaine ; maître au cabotage ; devenu pilote lamaneur du port de Marseille (ouvrier employé dans un port pour l'amarrage des navires), probablement à partir de décembre 1867 ; la Revue Maritime (tome 178, de 1908), qui fait un historique du pilotage de Marseille, confirme et précise ces éléments : aspirant en 1867, pilote en 1871 et retraite en 1885 ; + le 01.11.1886, à Marseille, dans "l'asile Saint Pierre" (déclaration faite par deux employés de l'asile) ; quand il meurt il est "pilote en retraite" et il habite "rue Bouterie 51", à Marseille.

Relevé de sa carrière maritime :

- 1848 : mousse sur le François, du 02.10.1848 au 27.02.1849
- 1849 : mousse sur Les deux frères du 28.02. au 12.04.
- 1849 : mousse sur Le soleil, du 14.04. au 02.12.
- 1850 : mousse sur Les deux frères, du 09.02. au 22.03.
- 1850 : mousse sur la Caroline, du 03.04. au 27.10.
- 1850 : le 20.11., porté aux novices ; ensuite, en inactivité.
- 1851 : embarqué le 29.01. à Sète, mousse sur la Caroline ; débarqué le 06.09. à Sète.
- 1851 : embarqué le 28.10. à Sète, novice sur la Caroline ; débarqué le 10.06.1852 à Sète.
- 1852 : le 14.09., porté aux matelots d'aprés son consentement.
- 1852 : embarqué le 16.09. à Sète, novice sur l'Anne et Lucie ; débarqué le 05.03.1853 à Calcutta
- 1853 : embarqué le 24.03. à Calcutta, novice sur l'Anna ; débarqué le 13.09. au Havre.
- 1854 : embarqué le 06.03. à Sète, matelot sur le Marie-Antoinette ; débarqué le 13.06. à Marseille.
- 1855 : levé le 13.06, à Marseille pour Toulon, arrivé le 05.07. et destiné à la Compagnie.
- 1855 : embarqué sur le vaisseau Le Marengo pour la mer noire ; débarqué le 19.09 et passé sur l'aviso à vapeur Le Dauphin ; débarqué le 23.07.1856 et destiné à la Division.
- 1856 : embarqué sur la corvette L'égérie, le 10.08. ; débarqué le 06.04.1857 et renvoyé à la Division.
- 1857 : embarqué sur la canonière à vapeur La Route ?, le 15.05. ; débarqué le 22.03.1858. et renvoyé à la Division.
- 1858 : Congédié de la Division le 06.07.1858 ; arrivé au quartier le 07.07.
- 1859 : levé le 01.05. pour le service ; arrivé le 10.05. à Toulon et destiné aux gabiers.
- 1859 : Hôpital du 21 au 24.05.
- 1859 : embarqué sur Le Météore, le 21.05. (campagne militaire d'Italie), en qualité de patron d'embarcation ; débarqué et congédié le 29.09. à Toulon.
- 1859 : dépêche du 20.09 ; a obtenu un certificat de bonne conduite.
- 1860 : nommé maître au cabotage par brevet du 22.05.
- 1860 : embarqué le 06.11. à Sète sur le brig Eugénie ; débarqué le 03.01.1861 à Alger
- 1862 : embarqué le 18.04. à Sète sur le brig Pierre Antoine ; débarqué le 21.08. à Sète.
- 1862 : embarqué le 02.09. à Marseille sur le brig Nicolas Etienne Jean ; débarqué le 19.11. à Marseille.
- 1863 : embarqué le 24.01. à Marseille sur le brig l'Indépendant ; débarqué le 01.09. à Marseille.
- 1863 : embarqué le 30.10. à Marseille sur le brig l'Indépendant ; débarqué le 08.04.1864 à Marseille.
- 1864 : embarqué le 01.09. à Marseille sur le 3 mâts La Victoria, comme 2ème capitaine (pour Gorée) ; débarqué le 18.12. à Marseille.
- 1865 : embarqué le 02.08. à Sète sur le 3 mâts JBV n° 2, comme 2ème capitaine (pour Buenos Aires) ; mouvement militaire.
- 1865 : embarqué le 12.10. à Marseille sur le 3 mâts Le Fortuné, comme 2ème capitaine (pour Gorée) ; débarqué le 16.02.1866 à Marseille.
- 1866 : embarqué le 10.03. à Marseille sur le 3 mâts Le Saint Louis, comme 2ème capitaine (long cours) ; débarqué le 09.04. à Marseille.
- 1866 : embarqué le 06.06. à Marseille sur le brig Le Mathieu, comme 2ème capitaine (cabotage) ; débarqué le 15.06. à Sète.
- 1866 : embarqué le 07.08. à Marseille sur le Ville d'Hambourg, comme matelot (cabotage) ; débarqué le 17.09. à Marseille.
- 1866 : embarqué le 08.08. à Cannes sur le bâteau Le Dauphin, comme capitaine (cabotage) ; débarqué le 23.02.1867 à Nice.
- 1867 : embarqué le 07.04. à Marseille sur le 3 mâts Marc Antoine, comme second ; débarqué le 20.07. à Marseille.
- 1867 : passé le 09.12. au quartier de Marseille ; devenu pilote lamaneur du port de Marseille.
"Marseille"

Signature du capitaine Jean EUZET, le 22.01.1863
(notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète)



- Emmanuel (fs Jacques, Honoré et Jeanne VERGNES) ° en 1836 ; + 29.07.1836 (acte du 30.07.) à Pignan (34) ; dans cet acte, l'enfant défunt est dit "fils de Pierre EUZET et de Jeanne VERGNES", cependant qu'il y a un témoin, Pierre BONNET "qui est le père nourricier du défunt, les parents habitant à Sète". Malgré la différence de prénom du père, il semble bien qu'Emmanuel soit un fils de Jacques et de Jeanne VERGNES, placé en nourrice à Pignan.

-
Marie Elisabeth (fa Jacques, Honoré et Jeanne VERGNES) ° 15.12.1837, à Sète ; signalée au recensement de Sète de 1841 avec ses parents, "quartier du mas neuf (île n° 9)" ; signalée au recensement de Sète de 1851 avec ses parents, avec le seul prénom d'Elisabeth, "chemin Saint Joseph" qui se trouve "section B, île glacière" ; signalée au recensement de Sète de 1861 avec sa mère et son frère Jean (capitaine), "banlieue Glacière, 282" ; indiquée sans profession avec le prénom de Marie dans l'acte de notoriété du 26.02.1863 et héritière pour un sixième des biens de son père (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 05.01.1865, avec sa mère, Jeanne VERGNES, et les autres héritiers, elle vend à Louis André PÉRIDIER, un terrain faisant partie, à Sète, des n° 1888, 1889 et 1890 du cadastre (notaire Alphonse COUZIN, de Sète - les détails à l'article d'Etienne EUZET, son frère) ; le 12.05.1866, avec sa mère, ses frères et soeur, elle vend à Jean MERLY la pièce de terre vigne au quartier des métairies, n° 1607, section B du cadastre (qui avait été achetée par son père le 22.11.1845), pour un montant de 2500 francs (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; signalée au recensement de Sète de 1872, sans profession, célibataire, avec sa mère et sa soeur Elise, "quai de Bosc, n° 25" ; signalée au recensement de Sète de 1876, sans profession, célibataire, avec sa mère, sa soeur Elisabeth et sa nièce Jeanne (fille de Jean EUZET et d'Eugénie Marie SICCARDI), "quai de Bosc 25" ; signalée au recensement de Sète de 1881 comme chef de famille, avec sa soeur Elisabeth et un locataire, Charles André Eugène SERVEILLE (commis de douane), "quai de la République" ; + ?

-
Elisabeth Marie Marguerite (fa Jacques, Honoré et Jeanne VERGNES) ° 10.11.1839, à Sète, "dans sa maison d'habitation au lieu dit le mas neuf" ; signalé au recensement de Sète de 1841 avec ses parents, "quartier du mas neuf (île n° 9)" ; signalée au recensement de Sète de 1851 avec ses parents, avec le seul prénom d'Elisabeth, "chemin Saint Joseph" qui se trouve "section B, île glacière" ; indiquée sans profession avec le prénom d'Eliza dans l'acte de notoriété du 26.02.1863 et héritière pour un sixième des biens de son père (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 05.01.1865, avec sa mère, Jeanne VERGNES, et les autres héritiers, elle vend à Louis André PÉRIDIER, un terrain faisant partie, à Sète, des n° 1888, 1889 et 1890 du cadastre ; le notaire l'indique avec le prénom d'Eliza (notaire Alphonse COUZIN, de Sète - les détails à l'article d'Etienne EUZET, son frère) ; le 12.05.1866, toujours avec le diminutif d'Eliza, avec sa mère, ses frères et soeur, elle vend à Jean MERLY la pièce de terre vigne au quartier des métairies, n° 1607, section B du cadastre (qui avait été achetée par son père le 22.11.1845), pour un montant de 2500 francs (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; signalée au recensement de Sète de 1872, sans profession, célibataire, avec sa mère et sa soeur marie, "quai de Bosc, n° 25" ; signalée au recensement de Sète de 1876, sans profession, célibataire, avec sa mère, sa soeur Marie et sa nièce Jeanne (fille de Jean EUZET et d'Eugénie Marie SICCARDI), "quai de Bosc 25 ; signalée au recensement de Sète de 1881 avec sa soeur Marie et un locataire, Charles André Eugène SERVEILLE (commis de douane), "quai de la République" ; + ?

-
Gabriel Benjamin Marie (fs Jacques, Honoré et Jeanne VERGNES) ° 08.02.1841, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise au mas neuf" ; signalé au recensement de Sète de 1851 avec ses parents, "chemin Saint Joseph" qui se trouve "section B, île glacière" ; le 05.02.1863, chez le notaire Emile Auguste DELAPORTE, de Cherbourg, il donne procuration à son frère Etienne pour le représenter et le mandater dans la succession de leur père et la vente des immeubles de cette succession ; l'acte fait en brevet indique qu'il est "marin, matelot de 2ème classe à bord de l'Actif, en rade de Cherbourg, y demeurant, domicilié à Sète" ; le 16.02.1863, cette procuration est mise aux minutes du notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète, jointe à un acte dans lequel son frère Etienne, donne main levée à Jean Baptiste DONNADIEU, suite à une inscription hypothécaire prise en faveur de leur père, Jacques EUZET ; indiqué encore comme marin dans l'acte de notoriété du 26.02.1863 et héritier pour un sixième des biens de son père ; dans cet acte, il est précisé que "ledit Gabriel EUZET est le même individu que celui désigné sous le prénom et nom de Gabriel Marie EUZET", dans la procuration et la main levée précitées (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 05.01.1865, avec sa mère, Jeanne VERGNES, et les autres héritiers, il vend à Louis André PÉRIDIER, un terrain faisant partie, à Sète, des n° 1888, 1889 et 1890 du cadastre (notaire Alphonse COUZIN, de Sète - les détails à l'article d'Etienne EUZET, son frère) ; le 12.05.1866, avec sa mère, son frère Etienne (qui est son mandataire) et ses deux soeurs, il vend à Jean MERLY la pièce de terre vigne au "quartier des métairies", n° 1607, section B du cadastre (qui avait été achetée par son père le 22.11.1845), pour un montant de 2500 francs (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; dans cette vente, il est indiqué comme "ancien marin, aujourd'hui commissionnaire, domicilié à Sète" ; x Emilie EUZET (fa Benjamin et Emilie CREMAILH), le ?, à Homps ? ; l'annuaire du commerce DIDOT-BOTTIN indique dans ses éditions de 1873 à 1876 qu'il est négociant en vins, à Bordeaux, "quai de Queyries, 40" ; l'état civil de Bordeaux ne fait pas ressortir de descendance de ce couple ; + 02.09.1876, "quai de Queyries, 40", à Bordeaux (Emilie EUZET, son épouse qui est aussi sa cousine germaine, meurt le 23.04.1880, à la même adresse) ; voir : Bordeaux et "Homps"


Signature de Gabriel, le 05.02.1863
(notaire Emile Auguste DELAPORTE, de Cherbourg)



- Suzanne (fa Jacques Honoré et Marie DUCAYLAR ou CAILA ou CAYLAR) ° 05.02.1811, à Sète ; célibataire ; signalée au recensement de Sète de 1836, au foyer de ses père et mère ; signalée au recensement de Sète de 1841 avec ses parents, "quai de Bosc" ; signalée aux recensements de 1846 et de 1851, au foyer de ses père et mère, "rue des Hôtes", toujours célibataire ; + 28.03.1866, "dans la maison d'habitation de sa mère, sise rue des casernes n° 2", à Sète.

-
Marie (fa Jacques Honoré et Marie DUCAYLAR ou CAILA ou CAYLAR) ° 13.11.1812, à Sète ; x Pierre Augustin ORUS,le 09.11.1835, à Sète ; Cm 09.11.1835, notaire Lucien CAZALIS, de Sète ; régime dotal ; son pére lui donne une dot de 750 francs, en avancement d'hoirie et elle même s'est constituée une dot de son chef propre de 150 francs avec ses économies ; elle est repasseuse et domiciliée à Sète quand elle se marie ; elle signe Maria EUZET ; signalée au recensement de 1836, avec le prénom "Maria" comme femme de Pierre ORUS, sans enfant ; signalée au recensement de Sète de 1841, avec son mari et deux enfants, "quai de Bosc" ; signalée au recensement de Sète de 1851, avec le prénom "Maria" comme femme d'Auguste ORUS, avec un enfant, avec la même profession que son mari "débitant de café", "rue des Hôtes" ; couturière ; signalée au recensement de Sète de 1861, avec le prénom "Maria", son mari (cafetier), un fils et un domestique, "rue des Hôtes, n° 21" ; + 13.06.1882, à Sète, "rue des Hôtes"

-
Madeleine (fa Jacques Honoré et Marie DUCAYLAR ou CAILA ou CAYLAR) ° 14.10.1814, à Sète ; signalée aux recensements de Sète de 1836 et de 1846, au foyer de ses père et mère ; célibataire ; + 16.12.1879, "rue des Hôtes, n° 18", à Sète.

-
Jean Pierre Honoré (fs Jacques Honoré et Marie DUCAYLAR ou CAILA ou CAYLAR) ° 01.12.1816, à Sète ; + 15.01.1817, à Sète.

-
Marie (fa Jacques Honoré et Marie DUCAYLAR ou CAILA ou CAYLAR) ° vers 1816 ?, selon le recensement de Sète de 1836, au foyer de ses père et mère, âgée de 20 ans.

-
Claire (fa Jacques Honoré et Marie DUCAYLAR ou CAILA ou CAYLAR) ° 22.12.1817, à Sète ; + 28.10.1818, à Sète, ("âgée de 10 mois")

-
Marie Claire (fa Jacques Honoré et Marie DUCAYLAR ou CAILA ou CAYLAR) ° vers 1818, selon le recensement de Sète de 1851 qui la signale âgée de 33 ans, au foyer de ses parents, "rue des hôtes" (à vérifier).

-
Claire (fa Jacques Honoré et Marie DUCAYLAR ou CAILA ou CAYLAR) ° 23.08.1819, à Sète ; + 11.03.1821, à Sète, ("âgée de 1 an 6 mois")

-
Elisabeth (fa Jacques Honoré et Marie DUCAYLAR ou CAILA ou CAYLAR) ° 13.01.1822, à Sète ; signalée au recensement de Sète de 1836, au foyer de ses père et mère ; signalée au recensement de Sète de 1841 avec ses parents, "quai de Bosc" ; x Antoine Esprit MAFFRE, le 26.11.1845 à Sète ; Cm 26.11.1845, notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète ; sans profession ; elle signe ; régime dotal ; EUZET père donne en dot 2000 francs dont 1000 immédiatement et 2000 à payer dans les trois ans, intérêt à 5 % l'an ; Esprit MAFFRE reconnaît la somme de 2000 francs sur tous ses biens et promet de la restituer, le cas de restitution arrivant ; dans la dot, ne sont pas compris les dorures, bijoux et effets d'habillement qu'Elisabeth se réserve, de même qu'EUZET père se réserve le retour de la somme en cas de prédécès de sa fille et de sa postérité avant lui, donateur ; le Cm est enregistré le même jour et déposé à Philippeville (Algérie) le 23.12.1845, au greffe du Tribunal civil, à la mairie et à l'étude des notaires PROVÉ et DUNEUGERMAIN, de Philippeville ; signalée au recensement de Sète de 1846, "rue des Hôtes", avec son mari, sans enfants et à celui de 1851, "rue des casernes" , avec son mari et deux enfants ; signalée au recensement de Sète de 1856 avec son mari et cinq enfants, "rue des casernes, n° 79" ; signalée au recensement de Sète de 1861 avec son mari (négociant) et six enfants, "rue des casernes, n° 15".

-
Louis Honoré (fs Jacques Honoré et Marie DUCAYLAR ou CAILA ou CAYLAR) ° 30.05.1824, à Sète ; célibataire ; signalé aux recensements de Sète de 1836, 1841 ("quai de Bosc"), 1846 et 1851, avec ses père et mère ; pour le recensement de 1851, comme voiturier, "rue des Hôtes" ; le 15.07.1845, avec son père, il signe un contrat de remplacement militaire avec Jacques BASCOU (ancien marchand quincailler, de Montpellier) ; celui-ci s'engage "à faire maintenir au corps et en cas de désertion à substituer en faveur de M. EUZET fils un remplaçant au service militaire durant l'an et jour de responsabilité, jusqu'à libération définitive dudit EUZET fils, jeune soldat de la classe 1844, faisant partie du contingent du canton de Sète. En exécution de cet engagement, il a déjà présenté et fait admettre hier au conseil de recrutement le sieur LASSALLE en qualité de remplaçant dudit EUZET fils et il déclare que ledit LASSALLE a déjà signé son engagement administratif." ; pour paiement de cet accord, il accorde à Jacques BASCOU 1600 francs dont 500 francs immédiatement (pris sur ses économies) ; les 1100 francs de solde seront payés de la façon suivante : 600 francs "après l'expiration de l'an et jour de responsabilité" et 500 francs "six mois après le premier terme, moyennant la remise d'un certificat de présence au corps, durant cet intervalle" ; s'y ajoutent un intérêt de 5 % l'an, "exigible d'année en année et à terme échu" ; pour sûreté du payement de cette créance, le père de Louis Honoré affecte en hypothèque ses immeubles de Sète (pour plus de détails, voir l'article de Jacques Honoré) ; dans cet acte du notaire Antoine, Marius, Salomon VIVAREZ, de Sète, Louis Honoré est appelé Honoré mais lui-même signe Louis Honoré (probablement pour distinguer sa signature de celle de son père) et son métier est tonnelier ; + 06.01.1862, "dans sa maison d'habitation sise rue des casernes, n° 2", à Sète.

-
Angélique (fa Jacques Honoré et Marie DUCAYLAR ou CAILA ou CAYLAR) ° 07.11.1825, à Sète ; signalée aux recensements de Sète de 1836 et de 1841 ("quai de Bosc") et 1846, au foyer de ses père et mère ; religieuse (d'après son acte de décès) ; + 08.07.1902, à Clichy (Seine, actuellement Hauts-de-Seine), en son domicile "rue Martre 84" ; la déclaration est faite par deux voisins jardiniers "à défaut de parents"

-
Thérèse (fa Jacques Honoré et Marie DUCAYLAR ou CAILA ou CAYLAR) ° 26.02.1828, à Sète (et non 29.02.1829, selon l'acte de décès) ; soeur jumelle d'Anaïs ; signalée aux recensements de Sète de 1836 et de 1841 ("quai de Bosc") et de 1846, au foyer de ses père et mère ; religieuse de Saint Vincent de Paul ; + 19.05.1883, à Versailles (Seine-et-Oise, devenue Yvelines), "maison de charité, rue des Bourdonnais 6, où elle demeurait." Les deux témoins sont deux rentiers de Versailles "à défaut de parents et de voisins."

-
Anaïs (fa Jacques Honoré et Marie DUCAYLAR ou CAILA ou CAYLAR) ° 26.02.1828, à Sète ; soeur jumelle de Thérèse ; + en 1828 ?

-
Charles (fs Jacques Honoré et Marie DUCAYLAR ou CAILA ou CAYLAR) ° 03.09.1830, à Sète ; + 14.05.1833, à Sète, "âgé de 3 ans"


-
Honoré (fs François et Rosalie THEULON) ° 19.08.1809, à Sète ; menuisier ; x Claire Catherine Marguerite FABRE, le 29.01.1836, à Sète ; Cm, le 29.01.1836 ; dans ce contrat, François EUZET donne à son fils par préciput et hors part "1300 francs qui se composent de 300 francs en argent, 400 francs en la valeur de plusieurs pièces de bois de noyer qu'il a en magasin et 600 francs en la valeur des outils et instruments qui se trouvent dans la boutique et lui servent pour son état" ; Catherine se constitue de son chef une dot de 1200 francs ; il signe (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; signalé au recensement de 1836 comme menuisier, avec sa femme, sans enfants ; signalé au recensement de 1841 comme menuisier, avec sa femme et 2 enfants (Philomène et Marie Ange), "rue de la caserne" ; signalé aux recensements de 1846 et de 1851 comme menuisier, "rue des casernes", avec sa femme et 3 enfants (Philomène Marguerite, Rosalie et Abel Ange), plus deux ouvriers menuisiers, indiqué lui-même avec le prénom de "Honoré Lange" ; signalé au recensement de 1856 comme menuisier avec sa femme et trois enfants, Philomène (20 ans, couturière), Marie (13 ans) et Suzanne (7 ans), "rue des casernes, n° 75" ; le 10.06.1858, après une explosion, un violent incendie se déclenche chez VIDAL, négociant (Gabriel GELY, soutireur, a introduit une mèche enflamée dans une pièce contenant environ 300 litres de 3/6) ; Honoré participe activement aux secours : "Messieurs Honoré EUZET, menuisier, Antoine CAVERIVIÈRE, charpentier, et LANET, négociant, se sont distingués par leur énergique activité" (Le Journal de Toulouse et de la région Languedoc-Pyrénées du 13.06.1858) ; signalé au recensement de 1861 avec sa femme et trois enfants, Madelaine (23 ans, couturière), Marie (17 ans), Joséphine (12 ans), "rue des casernes, n° 11" ; le 03.12.1861, le partage des biens entre les cinq enfants de François et Rosalie THEULON est effectué ((notaire Alphonse COUZIN, de Sète - les détails de l'acte à l'article d'Abel) ; signalé au recensement de 1866 avec sa femme et 3 enfants : Madelaine (25 ans), Marie (21 ans), Suzanne Joséphine (16 ans), "rue des casernes, n° 11" ; + 25.07.1877, à Sète.

-
Marie (fa François et Rosalie THEULON) ° 20.10.1812, à Sète ; + 22.09.1813, à Sète, ("âgée de 11 mois")

-
Dorothée Rosalie (fa François et Rosalie THEULON) ° 26.05.1816, à Sète ; signalée au recensement de Sète de 1836, au foyer de ses parents ; signalée au recensement de Sète de 1841 avec ses parents, "quai supérieur de la place" ; signalée au recensement de Sète de 1851 avec ses parents, même profession que la mère : débitante de café, "quai supérieur de la place" ; le 15.05.1857, elle emprunte 1000 francs à son frère, François Ange (notaire Alphonse COUZIN, de Sète - à compléter) ; x Alexis Augustin RIMBAUD, le 22.05.1857, à Sète ; pas de Cm ; au mariage, assistent Vincent EUZET (marchand de vin en gros, 58 ans) et Bernard GRENIER (aubergiste, 37 ans), ses cousins, qui signent ; elle ne sait pas signer ; domiciliée à Sète ; le 15.06.1860, sa mère fait un testament en sa faveur ; elle lui lègue, par préciput et hors part, 1/4 en toute propriété de tous les biens qui composeront sa succession pour en disposer à compter du jour de son décès ; l'acte est "fait et lu en entier en la maison de M. RIMBAUD dans une chambre au premier étage éclairée par une fenêtre ouvrant sur la place de l'Hôtel-de-Ville" (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; signalée au recensement de Sète de 1861 avec son mari (prénom Auguste) et 3 enfants (du premier lit du mari), "rue Saint Clair, n° 197" ; le 03.12.1861, le partage des biens entre les cinq enfants de François et Rosalie THEULON est effectué ((notaire Alphonse COUZIN, de Sète - les détails de l'acte à l'article d'Abel) ; le 04.12.1861, elle rembourse 1000 francs à son frère François Ange, suite au prêt de 1857 ; le paiement est effectué par Eugène PRIVAT (aspirant au notariat) à qui elle a confié ces fonds ; une quittance est établie (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) signalée au recensement de Sète de 1866 avec son mari (prénom Auguste Alexis) et 3 enfants (du premier lit du mari), "rue de l'Esplanade, n° 94" ; + 27.03.1889, à Sète, "dans l'hospice Saint Charles".

-
Louis Antoine (fs François et Rosalie THEULON) ° 25.04.1820, à Sète ; signalé au recensement de Sète de 1836, avec ses parents ; ordonné prêtre, le 23.12.1844 ; nommé vicaire de Saint-Vincent-de-Barbeyrargues, le 28.12.1844 ; vicaire à Sainte Anne de Montpellier, le 25.08.1845 ; son nom est évoqué "Dans le monde des affaires au XIXe siècle, le mysticisme hétérodoxe à Sète", d'Emile APPOLIS ; dans cet article, l'auteur traite, notamment, du "Vintrasisme sétois" qui fait référence au "prophète" de Tilly-sur-Seulles, "le fameux VINTRAS" ; l'auteur écrit qu'il "recrute parmi les catholiques sétois des adeptes vers la fin de la Monarchie de Juillet" et que "d'assez nombreux catholiques continuent encore à ajouter foi aux déclarations réitérées d'orthodoxie auxquelles se livre VINTRAS en dépit de sa condamnation par l'évêque de Bayeux, dès 1841 et par le pape Grégoire XVI en 1848." ; il ajoute qu'il "n'est donc pas étonnant que les sentiments de LAFON et de FOURNAIRE (négociants à Sète) soient partagés par quelques ecclésiastiques originaires de Sète. On peut citer l'abbé EUZET vicaire de Sainte-Anne de Montpellier" ; à souligner surtout ce qu'écrit un des adeptes de VINTRAS, le 8 septembre 1847 : "dans sa lettre à l'abbé CHARVOZ, FOURNAIRE parle, en ces termes de ces ecclésiastiques que les doctrines vintrasiennes semblent séduire : "J'ai trouvé M. l'abbé EUZET ... dans les meilleures dispositions, et il est prêt à entrer en lice dès qu'il en sera besoin. C'est un sujet digne de notre Oeuvre divine (...)" mais "quelques mois plus tard, la condamnation de l'abbé HÉRY par son évêque suffira pourtant à faire abandonner l'Oeuvre à ces jeunes ecclésiastiques." ; nommé aumonier des établissements MANDON et CANTAGREL (Le Messager du Midi du 26.10.1852) ; aumônier de l'Ecole supérieure d'industrie et du commerce, à Montpellier, le 23.11.1852 ; nommé desservant à Viols-le-Fort, le 18.03.1857 ; aumômier de l'orphelinat du Refuge, à Montpellier, le 21.04.1857 ; Secrétaire particulier de l'évêque de Montpellier, le 15.06.1857 ; il a été un des premiers à interroger Bernadette SOUBIROUS : "(...) samedi 17 juillet 1858, Mgr THIBAULT évêque de Montpellier, de retour de Cauterets, accompagné du chanoine BEAUDASSÉ, curé de Lunel et de l'abbé EUZET, rencontre Bernadette. C'est la première fois que Bernadette dialogue avec l'évêque. Ce dernier convaincu de la sincérité de la voyante, intervient auprès de Mgr LAURENCE pour l'inciter à prendre position sur "les faits de Massabielle" (Pierre-Denis REBOULIN, dans son livre sur Le diocèse de Montpellier et le sanctuaire marial de Lourdes. Une longue et riche histoire de liens privilégiés 1858-1940)

Le diocèse de Montpellier et le sanctuaire marial de Lourdes
(photo de la couverture)

le 03.12.1861, le partage des biens entre les cinq enfants de François et Rosalie THEULON est effectué ((notaire Alphonse COUZIN, de Sète - les détails de l'acte à l'article d'Abel) ; aumonier de l'hospice de Sète, le 18.12.1861 ; il est domicilié à Montpellier en 1862 (inscription hypothécaire indiquée dans la quittance du 01.05.1872) ; le 11.09.1872, il est encore aumônier de l'hospice et, avec un employé de l'hospice, il est déclarant dans un acte de notoriété pour sa cousine, Rose QUERMEL (fille de Barbe THEULON) qui est décédée à Sète le 07.09.1872 (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; il a été aussi déclarant dans son acte de décés et dans le dépôt de pièces (le 03.01.1873) par lesquelles Rose QUERMEL envoie en possession de sa succession, Jean Baptiste Auguste DUMAS, religieux dominicain (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; dans ces actes, il signe "Louis EUZET, aumônier de l'hospice" ou, simplement, Ls EUZET, aumônier ; il se retire pour cause de maladie, le 15.03.1873 ; + le 10.09.1873, "âgé de 53 ans", à Sète, "Boulevard de l'hospice, maison VIVAREZ" (notice nécrologique dans "La Semaine Religieuse de Montpellier", le 18.09.1873, p. 99) ; Ecclésiastiques, prêtres, religieux et religieuses

- François Ange (fs François et Rosalie THEULON) ° 17.09.1827, à Sète ; signalé au recensement de 1836 avec ses parents ; signalé au recensement de 1841 avec ses parents, portant le seul prénom d'Ange, "quai supérieur de la place" ; signalé au recensement de 1851 comme tailleur de pierres, avec ses parents "quai supérieur de la place" ; célibataire ; le 15.05.1857, sa soeur Dorothée lui emprunte 1000 francs (notaire Alphonse COUZIN, de Sète - à compléter) ; le 06.01.1858, il emprunte 1780 francs à Martin IMBERT (négociant, à Sète) et s'engage à les rembourser dans un délai de 2 ans, avec un intérêt annuel de 5 % ; en garantie, il hypothèque, au profit d'IMBERT, une maison qu'il possède sur le quai supérieur de la place de l'Hôtel-de-Ville, au n° 3 ; ses frères et soeur (Honoré, Louis, Abel et Dorothée, épouse d'Auguste RIMBAUD) en sont copropriétaires et appartenait à leur père ; de plus, en vertu du testament de leur père, le 10.09.1847, leur mère en a l'usufruit pour 1/4 et la propriété pour 1/4 ; pour plus de sûreté, Ange et ses frères et soeur s'engagent à ne pas procéder au partage ou licitation de la maison sans avoir appelé Martin IMBERT qui devrait alors exercer ses droits ; Ange déclare que la maison est grevée d'une hypothèque légale de 1000 francs au profit de sa mère, d'une hypothèque conventionnelle de 4000 francs au profit de NADAL de Montpellier, d'une hypothèque de 1000 francs au profit de DUSSOL, de Sète, cependant qu'une hypothèque est prise à son profit par sa soeur Dorothée ; il déclare aussi ne posséder aucun autre bien et, s'il devait en avoir, ils seraient hypothéqués au profit d'IMBERT ; il est entendu que si le remboursement n'est pas fait dans les 2 ans, les intérêts se joindront au capital pour produire eux-mêmes des intérêts (notaire Antoine Marius Salomon VIVARES, de Sète) ; le 13.08.1858, il est indiqué comme " tailleur de pierres, précédemment limonadier" et il emprunte 1000 francs à Jacques Louis CAVALIER, limonadier à Sète ; ce prêt lui a été fait avant de passer chez le notaire et il s'oblige à le rembourser après le décès de sa mère, Rosalie THEULON, avec un intérêt de 5 % l'an, à partir du 16 juin dernier, jusqu'au remboursement du capital ; en sûreté, il affecte et hypothèque la maison qu'il possède sur le quai supérieur de la place (venant de la succession de son père) ; cette maison est encore en indivis avec sa mère, ses frères et soeur ; pour plus de sûreté, il a remis à titre de nantissement ou de gage à CAVALIER qui l'accepte, une créance de 1000 francs à lui due en principal par sa soeur Dorothée Rosalie (épouse RIMBAUD) suivant le prêt qu'il lui a fait le 15.05.1857 ; sa mère, ses frères et soeur se déclarent solidairement caution vis à vis du prêteur (pour le cas où la créance de 1000 francs ne suffirait pas) et s'obligent à ne faire aucune licitation ou partage de la maison en question ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties sauf pour Rosalie THEULON qui a acté ces décisions dans sa maison et qui a déclaré ne savoir signer (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; tailleur de pierres (en 1851-1859) ; employé à l'octroi (en 1861) ; le 03.12.1861, le partage des biens entre les cinq enfants de François et Rosalie THEULON est effectué ((notaire Alphonse COUZIN, de Sète - les détails de l'acte à l'article d'Abel) ; le 04.12.1861, sa soeur Dorothée lui rembourse les 1000 francs emruntés en 1857 ; dans cet acte, il est indiqué comme "ancien limonadier, aujourd'hui employé à l'octroi" ; le paiement est effectué par Eugène PRIVAT (aspirant au notariat) à qui elle a confié ces fonds (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; le 04.12.1861, il rembourse les 1000 francs empruntés à Jacques Louis CAVALIER en 1858 ; il rembourse aussi 195,55 francs du montant des intérêts de cette obligation et pour les frais de l'acte (avancés par CAVALIER) ; une quittance est établie pour le total payé de 1195,55 francs ; CAVALIER donne main levée et consent à la radiation de l'inscription hypothécaire ; dans cet acte, il est indiqué comme "employé à l'octroi, précédemment tailleur de pierres" (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; + 25.03.1863, "dans sa maison d'habitation, sise quai supérieur de la place, n° 6", à Sète.

-
Abel Jean Pierre (fs François et Rosalie THEULON) ° 27.09.1829, à Sète ; signalé au recensement de Sète de 1836, au foyer de ses parents ; signalé au recensement de Sète de 1841 avec ses parents, "quai supérieur de la place" ; signalé au recensement de Sète de 1851 avec ses parents, tonnelier, "quai supérieur de la place" ; Cm, le 02.10.1852 avec Marianne DOUCET : le régime est dotal, à l'exclusion de toute communauté de biens ; le père de Marianne donne à sa fille, en dot et avancement d'hoirie, 1000 francs "en la valeur de meubles meublants, linges de corps et de ménage, dorures et bijoux que le futur époux déclre avoir en sa possession ; en conséquence, celui-ci affecte et hypothèque tous ses biens présents et à venir pour assurer la conservation et le remboursement de la dot à la future ou à qui de droit ; le père de Marianne se réserve le retour pour le cas de prédécès de celle-ci et des descendants d'elle sans postérité" ; dans cet acte, il est indiqué comme tonnelier ; l'acte est passé en l'étude, en présence de François Joseph POUS (menuisier) et de François Mathias GIBERT (coiffeur), témoins domiciliés à Sète (notaire Antoine Marius Salomon VIVARES, de Sète) ; x Marianne DOUCET, le 04.10.1852, à Sète ; il signe ; signalé au recensement de Sète de 1861 comme limonadier avec son épouse, quatre enfants, sa mère et un domestique, "Ile portail de Vergne, quai supérieur de la place" ; limonadier en 1861 ; le 03.12.1861, avec sa soeur et ses frères, il procède au partage des biens venant des successions de leurs parents ; en effet, ils possèdent en indivis "une maison à deux étages sise dans l'enceinte de la ville de Cette sur le quai de la place n° 3, confrontant du nord les sieurs TAURIAC, du sud le quai, de l'est le portail de Vergnes et de l'ouest la même propriété appartenant à M. BAILLE" ; les frères et soeur voulant sortir de l'indivision, Abel déclare offrir le prix principal de 16.000 francs ; "tous les autres comparants ayant déclaré ne pas vouloir enchérir au-delà, la dite maison est demeurée du consentement de toutes les parties à mon dit sieur EUZET au prix de 16.000 francs" ; à cette somme sont déduits le montant des prêts dus à NADAL et DUSSOL (5000 francs), la dot de Rosalie THEULON (1000 francs), la part qui appartient à Rosalie THEULON, suite au testament de son mari (2500 francs) ; la somme de 16.000 francs est ainsi réduite à 7500 francs ; sur les 3500 francs de la succession de Rosalie THEULON, il faut déduire 875 francs qui appartiennent à Dorothée (soit 1/4, suivant le testament de 1860) ; le partage peut alors se faire sur les 2625 francs restants, soit 525 francs pour chacun des cinq enfants ; le paiement est effectué et les quittances établies pour chacun des cinq ; après ce partage et dans le même acte, Abel déclare "devoir à M. Narcisse FOUQUE, juge de paix à Mauguio, y domicilié, la somme de 4000 francs pour prêt amiable que Madame CAUSSY lui a fait tout présentement en monnaie de cours" ; il s'oblige à rembourser cette somme dans le délai de 6 ans à compter de ce jour, en payant un intérêt de 5 % par an, de 6 en 6 mois et d'avance ; il ne pourra pas anticiper le remboursement ; la somme est destinée à rembourser pareille somme qu'il doit à son frère Ange et à sa soeur Dorothée ; il paye immédiatement à Ange 1100 francs (solde sur le prix de l'adjudication) et 2900 francs à Dorothée (2025 francs pour sa part héréditaire dans les deux successions et le solde pour le legs fait pas sa mère) ; l'acte est fait en l'étude où tous signent à l'exception de Dorothée qui ne sait pas signer (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ;

La signature d'Abel EUZET
(le 01.12.1869)

le 09.05.1865, il paye 4000 francs à Jean NADAL fils aîné, au nom de ses parents, pour rembourser l'obligation qu'ils ont souscrite le 10.02.1855 ; absent lui-même, il est représenté par Gabriel René Victor ALLIEZ (aspirant au notariat, à Montpellier) qui assure le règlement en espèces metalliques ayant cours ; une quittance est délivrée ; main levée est donnée et Jean NADAL consent à la radiation de l'hypothèque prise à son profit ; les parties signent (notaire Louis François Arthur ANDUZE, de Montpellier) ; le 07.10.1867, solidairement avec son épouse, il reconnaît devoir à Françoise Marguerite Eléonore Florestine JULLIAN (propriétaire, veuve de François Gabriel Léon CAUSSY, de Sète), une somme de 2000 francs pour prêt, fait présentement en monnaie d'or au cours ; les emprunteurs s'obligent à rembourser dans le délai de 5 ans, à dater de ce jour, avec un intérêt de 5 % l'an, payable de 6 en 6 mois et d'avance, à compter de ce jour ; il lui paye le premier semestre d'intérêts, affecte et hypothèque (pour sûreté) "une maison à deux étages au dessus du rez-de-chaussée, située dans l'enceinte de la ville de Cette, sur le quai de la place n° 3 (...) ; cet immeuble dépend des successions de François EUZET, ancien jardinier et limonadier, et de Rosalie THEULON ; la maison a été adjugée au dit M. EUZET au prix de 16000 francs lors de la licitation et partage amiable entre les enfants des époux EUZET THEULON, aux termes d'un acte reçu Me COUZIN, le 03.12.1861" ; la maison est grevée d'un privilège au profit de Narcisse FOUQUE (juge de paix à Mauguio), pour sûreté d'une somme de 4000 francs ; Marianne DOUCET cède, délègue et transporte à la veuve CAUSSY une pareille somme de 2000 francs et ses intérêts, à prendre en priorité dans le montant des droits, créances et reprises qu'elle a ou pourra avoir contre son mari, ce qui est accepté par Abel ; l'acte est fait en l'étude où il signe avec la veuve CAUSSY ; son épouse ne sait pas signer (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; le 01.12.1869, indiqué comme limonadier à Sète, il vend à Guillaume CHARRAS (boucher à Sète) "une maison à deux étages au dessus du rez-de-chaussée située à Cette sur le quai de la place n° 3, confrontant du sud, de l'est et de l'ouest BAILLE et du nord l'acquéreur et RIEUNIER" ; cette maison dépend de la succession de François EUZET, son père et licitée le 03.12.1861 ; il rappelle avoir payé 4000 francs à Jean NADAL (notaire ANDUZE - voir ci-dessus) et 1000 francs à DUSSOL (pour ce dernier, il promet d'apporter le justificatif) ; l'origine de la maison est rappelée (achat aux héritiers CALAS par François EUZET, le 12.10.1837, pour 11.000 francs - notaire Lucien CAZALIS, de Sète) ; le prix de la vente est de 25.000 francs ; il charge CHARRAS de payer en son nom 4000 francs aux héritiers de FOUQUE (avec un intérêt de 5 % à la charge de l'acquéreur à compter du 3 décembre) et 2000 francs à Françoise JULLIAN, veuve CAUSSY (pour son prêt du 07.10.1867), avec un intérêt de 5 % par an , à la charge de l'acquéreur à compter du 7 avril ; quant aux 19.000 francs du surplus, CHARRAS s'engage à les payer après l'accomplissement des formalités de transcription et de purge des hypothèques légales, avec intérêt de 5 %, à dater de ce jour ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Bernard GRANIER (limonadier) et François BELLET (expéditionnaire) qui signent ; Guillaume CHARRAS ne sait pas signer (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; signalé comme cafetier, avec son épouse et 4 enfants, François Noël (commis), Louis Marius, Rosalie et François Abel, au recensement de Sète de 1876, "Grande rue" (maison 25) ; cafetier en 1881 mais signalé comme employé au recensement de Sète de 1881, avec son épouse et 3 enfants : Rosalie Marguerite, Louis Marius Joseph et Abel François (séminariste, absent), "rue de l'Esplanade" (maison 33) ; signalé avec son épouse et ses enfants, François Abel, Louis Marius et Marguerite Rosalie, au recensement de Sète de 1886, "rue Louis Blanc n° 45" ; tonnelier en 1888 ; + 02.03.1888, à Sète, "rue Louis Blanc, n° 45".


- Honoré (fs Honoré et Françoise BRIANT) ° 05.02.1815 ; + 09.08.1816, à Sète.

-
Jean Baptiste (fs Honoré et Françoise BRIANT) ° 12.01.1817 ; signalé au recensement de Sète de 1836 comme jardinier, au foyer de ses parents ; x1 Claire MICHEL, le 26.04.1842 ; Cm, le 26.04.1842 (notaire Alexandre CAZALIS, de Sète - à compléter) ; le 01.08.1845, avec son frère Antoine, tonnelier comme lui, il fait la déclaration suivante : "Honoré leur père, jardinier, est décédé le 19.12.1834 (en fait, l'Etat civil indique que le décès est du 19.12.1835) les laissant tous deux mineurs seuls habiles à lui succéder, sous la tutelle légale de Françoise BRILLANT ou BRIANT leur mère. Qu'ils n'ont du chef de leur père aucun droit d'hypothèque à exercer contre leur mère et qu'à raison de la tutelle qu'elle a exercée, elle n'est soumise à aucune action de leur part, attendu qu'il ne leur est survenu aucune succession ou donation et qu'elle n'a jamais administré des biens leur appartenant, puisqu'ils n'en ont jamais possédé d'aucune sorte. Qu'enfin et pour le cas où ils auraient des droits d'hypothèque à faire valoir sur les biens de leur mère, ils renoncent à les exercer au préjudice de M. Louis Joseph Jean Bernard BARRE, père, propriétaire domicilié à Montpellier, créancier hypothécaire de leur mère en vertu d'un acte de notaire soussigné passé aujourd'hui même dans les minutes de Me VIVAREZ (...) Au besoin, ils subrogent M. BARRE à leurs droits, actions, privilèges et hypothèques sur les immeubles de leur mère, lui cédant toute priorité et préférence et consentant à n'être payé qu'après lui dans tous ordres et contributions qui auraient pour objet la distribution du prix des immeubles de leur mère, ou de celui de tous bien ou objet mobilier quels qu'ils puissent être ; fait en l'étude et les minutes de Me VIVAREZ" (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; négociant ; il signe ; signalé au recensement de Sète de 1851 comme tonnelier avec sa femme, Claire MICHEL, et une fille, Catherine (3 ans) ; le 01.01.1856, par un acte sous seing privé, il constitue une société en nom collectif pour le commerce des vins, avec son frère Antoine et François RECOULY ("tous trois commerçants)", sous la raison sociale : "RECOULY et EUZET frères" ; elle est établie pour 5 années, du 01.01.1856 au 01.01.1861 ; le siège de la société a été établi à Sète ; l'enregistrement a été fait le 11.01.1856 ; il est précisé que "chacun des associés fera usage de la signature sociale, mais elle n'obligera la société que lorsqu'elle sera donnée pour des affaires de la société ; en conséquence, tous billets, lettres de change et autres engagements exprimeront la cause pour laquelle ils auront été souscrits" ; les trois associés signent (acte indiqué dans une annonce légale parue dans le Messager du Midi du 13.01.1856) ; le 21.10.1856, par un acte sous seing privé, François RECOULY se retire de la société qui devient "EUZET frères" (acte indiqué dans une annonce légale parue dans le Messager du Midi du 26.10.1856) ; le 31.10.1856, toujours avec son frère, il constitue une nouvelle société en nom collectif, par un acte sous seing privé : "EUZET frères et VAILLARD" qui comprend donc, en plus de Jean Baptiste et d'Antoine, François Xavier VAILLARD (commis négociant, à Sète) et qui est constituée pour 5 ans (du 25.10.1856 au 25.10.1861 ; les clauses précédentes sont reprises ; l'acte est enregistré et les parties signent (acte indiqué dans une annonce légale parue dans le Messager du Midi du 08.11.1856) ; signalé au recensement de Sète de 1861 comme négociant avec sa femme, Claire MICHEL, cinq enfants : Héloïse (13 ans), Albert (9 ans), Honoré (7 ans), Henri (3 ans), François (2 mois) et une domestique, Anne BENEZECH, "rue Esplanade, n° 4" ; veuf, le 03.05.1862 ; l'acte de décès indique comme adresse : "rue Esplanade, n° 5" ; le Messager du Midi du 09.01.1863 indique que la société EUZET frères et VAILLARD offre 10 francs "en faveur des ouvriers cotonniers sans travail de la Seine-Inférieure" (2ème liste de souscription ouverte à Sète par DOUMET, maire et député) ; le 27.01.1863, Françoise BRIANT lui loue "un appartement au 2ème étage d'une maison qui appartient à Mme veuve EUZET à Sète sur la rue des casernes ou quai inférieur de l'esplanade. Cet appartement se compose d'une cuisine avec petite pièce à côté, un salon et deux chambres au 2ème étage, avec lieux d'aisance et un grenier au 3ème étage. M. EUZET fils aura la faculté de puiser pour les besoins de son ménage de l'eau du puits et de la citerne qui se trouvent dans la maison" ; le bail est fait pour 7 ans, à compter du 01.02.1863, au prix de 300 francs par an, payable d'année en année ; une première quittance de 300 francs est faite ; le bail précise que "les contributions des portes et fenêtres et les contributions foncières seront à la charge de Mme veuve EUZET" et que "les blanchissages des plafonds et cuisine seront renouvelés tous les trois ans aux frais de Mme veuve EUZET" (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ;

La signature de Jean Baptiste EUZET
(le 30.07.1866)


le 22.04.1864, par acte sous seing privé, le cabinet CROUZET, de Séte, fait savoir que "la société en nom collectif, formée à Cette, entre les susnommés (Jean Baptiste EUZET, Antoine EUZET et François Xavier VAILLARD) pour faire le commerce des vins, sous la raison : EUZET frères et VAILLARD, n'existe plus, à compter de ce jour, qu'entre le sieur Jean Baptiste EUZET et le sieur François Xavier VAILLARD, par suite de la retraite du sieur Antoine EUZET, qui a cessé d'en faire partie. Elle continuera comme par le passé, sous la même raison sociale, entre les sieurs Jean Baptiste EUZET et François Xavier VAILLARD, seulement" ; les trois parties (indiquées comme négociants) signent (acte indiqué dans une annonce légale parue dans le Messager du Midi du 24.04.1864) ; le 01.06.1865, le tribunal de première instance de Montpellier ordonne la vente sur licitation de tous les immeubles composant la succession de Françoise BRIANT : dans ce jugement, Jean Baptiste agit tant en son nom personnel que comme tuteur légal et administrateur des biens de ses quatre enfants mineurs, Albert, Henri, François et Louise ; l'autre partie à ce jugement est son frère, Antoine EUZET ; description des immeubles de la succession BRIANT : 1/ Une belle maison à deux étages au dessus du rez-de-chaussée, située à Cette, quai inférieur de l'Esplanade, n° 1, faisant coin et retour sur la rue de l'Esplanade, où elle porte le n° 14, faisant partie du n° 4 de la section B du cadastre, confrontant du nord FABRE, du sud la rue de l'Esplanade, de l'est Mme MALLET née BRINGUIER, et de l'ouest le quai inférieur de l'Esplanade (mise à prix : 40.000 francs) ; 2/ Une maison de campagne ou baraquette et hangar, avec pièce de terre vigne et jardin, le tout clos de murs, située à Cette, au quartier de Lazareth, de contenance environ de 49 ares 38 centiares, confrontant d'un côté le chemin de Lazareth, du côté opposé MOLLE, d'un autre côté BRÉMOND, chemin d'Agde entre deux, et Jean MAZORAND, qui a fait partie du même corps, section B du plan cadastral, n° 1335, 1336 et 1339 (mise à prix initiale : 6000 francs, adjugée 6600 francs en faveur de Jean Baptiste EUZET, mise à prix sur surenchère d'Antoine EUZET : 7700 francs) ; 3/ Une pièce de terre vigne, située également au terroir de Cette, au quartier de Saint-Clair, de contenance d'environ 18 ares, confrontant du nord GALAND, du sud le chemin, de l'ouest LIVES, et de l'ouest un herme appartenant aux héritiers LAURENS, à la section B du plan cadastral (mise à prix : 300 francs) ; le cahier des charges est du 14.07.1865, la première mise à prix est du 11.08.1865 ; la seconde mise à prix est du 04.09.1865 (le Messager du Midi des 16.07., 27.07., 30.07., 01.08., 03.08., 04.08., 06.08., 09.08., 20.08.1865) ; le 30.12.1865, Charles Maurice AURIOL (négociant, à Sète), agissant en qualité de mandataire de Jean Jacques Alexis AURIOL, son frère (ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, à Marseille), lui vend "une portion de terrain faisant partie des numéros 1894 de la section B et 324 de la section F du cadastre" ; la largeur est de 2,50 m, prise à partir de l'axe du mur "divissoire" construit par MM. LABRY sur leur terrain et sur le terrain actuellement vendu, suivant une ligne perpendiculaire à cet axe, se dirigeant du sud au nord ; l'enfoncement de ce terrain comprend tout ce qui est compris dans cette largeur entre le quai du canal de la Bourdigue et le chemin vicinal du pourtour de la montagne, confrontant au nord le vendeur pour le restant du terrain contigu à LABRY, du sud LABRY, suivant l'axe de son mur parallèle au côté nord, de l'est le quai du canal et de l'ouest ledit chemin. Ce terrain fait partie de ceux qui ont été attribués par le sort à Alexis AURIOL, en vertu d'un acte de partage, devant Me VIVAREZ, le 15.06.1863, et dépend du lot n° 8 (voir le plan annexé à cet acte) ; les frères AURIOL ont projeté diverses rues qui traversent leurs propriétés dans deux sens et qui sont tracées sur ce plan ; l'une est au sud et à 147 m. environ du terrain vendu, appelée rue Auriol, l'autre au nord et à 94 m. environ dudit terrain, appelée rue Chavasse, deux à l'ouest, appelées rue du Gazomètre et rue du Glacis. La rue Auriol aura 10 m. de large, les trois autres environ 9 m. ; l'acquéreur aura droit de passage sur ces rues ; les frères AURIOL demeureront les propriétaires des rues projetées ; l'acquéreur s'oblige à se clore d'ici à fin septembre prochain, de murs de pierre, chaux et sable de 50 cm d'épaisseur ; le prix est de 19.000 francs que l'acquéreur s'oblige à payer au vendeur, savoir : de 7000 à 9000 francs dans le délai d'un an à partir de ce jour et le solde dans le délai de 5 ans, à dater de ce jour ; l'intérêt est de 5 % jusqu'à la complète libération, par moitié de 6 en 6 mois et d'avance ; il paye 475 francs pour le premier semestre des intérêts et une quittance est délivrée ; la possession et jouissance sont du même jour ; l'acte est lu en l'étude où signe Jean et lu à la maison Auriol où signe Maurice AURIOL (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 11.01.1867, César Joseph VITOU (quincailler à Sète) lui paye la somme de 2000 francs "à valoir sur celle revenant au dit M. EUZET dans le prix d'une maison située à Cette quai inférieur de l'Esplanade dépendant de la succession de la dame Françoise BRIANT" ; cette maison lui fut adjugée par jugement du Tribunal de première instance de Montpellier, le 11.08.1865, au prix de 47.500 francs ; il lui en fait quittance et indique qu'il en tiendra compte dans le règlement définitif de la succession dont les modalités sont indiquées dans le procès verbal du notaire COUZIN, le 04.08.1866 ; les parties signent (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; Cm avec Thérèse CATHALA, le 04.12.1872 : le régime est dotal ; elle se constitue en dot de son chef comme provenant de ses économies une somme de 4000 francs en numéraire qu'elle déclare lui avoir remise avant cet acte, ce qu'il confirme ; il en fait reconnaissance au profit de sa future épouse sur tous ses biens présents et à venir ; la constitution ne comprend pas les linges et hardes du trousseau qui demeurera sa propriété personnelle et qu'elle retirera en nature dans tous les cas de droit ; le trousseau est évalué à la somme de 1000 francs ; lui déclare que ses biens actuels se composent : "1/ De la moitié indivise d'un magasin avec cour et dépendances situé à Cette sur le prolongement du quai de Bosc, évalué à la somme de 20.000 francs , 2/ Une pièce de terre vigne située au quartier de Saint Clair, évaluée 500 francs" ; les autres biens de la future épouse seront libres et paraphernaux ; l'acte est fait en l'étude ; il signe mais elle ne sait pas signer ; dans cet acte, le notaire écrit le patronyme de la future épouse sous la forme CATALA (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; x2 Thérèse CATHALA, le 11.12.1872, à Estoher (66) ; il est alors indiqué comme négociant (et elle domestique résidant à Sète et domiciliée à Estoher) ; une fois marié, le couple déclare "qu'il existe de leur union naturelle un enfant inscrit sur les registres de l'état civil de Cette à la date du 9 septembre 1871 et sous le nom de CATHALA Marie Thérèse, lequel ils reconnaissent pour leur fille, voulant que la présente déclaration légitime sa naissance et lui donne les mêmes droits que pourraient avoir les enfants qui viendraient à naître de leur union légitime" ;

par acte sous seing privé du 26.07.1877, la société pour le commerce des vins, "EUZET frères et VAILLARD", est dissoute à compter de ce jour, selon le consentement commun des parties ; elle "avait été prorogée de fait jusqu'à ce jour (...) La liquidation en sera faite par M. Gratien PRUNAC, ancien négociant, domicilié à Cette, nommé à cet effet avec tous pouvoirs necessaires, même ceux de traiter, transiger et composer." ; le Messager du Midi du 30.07.1877 qui fait paraître ces informations dans une annonce légale précise que le dépôt de l'acte en question a été fait aux greffes des tribunaux de Paris et de commerce de Sète, le 28.07.1877 ; cependant, dans le Messager du Midi du 02.08.1877, un rectificatif indique qu'il faut lire greffe du tribunal de Paix (au lieu de Paris) ; le Petit méridional du 24.10.1877 annonce une vente sur saisie immobiliaire au bénéfice des héritiers AURIOL ; il s'agit de la saisie réelle de plusieurs immeubles appartenant à Jean EUZET ; l'adjudication est prévue le 19.11.1877 dans une des salles du palais de justice de Montpellier, en audience des criées ; un premier lot (avec une mise à prix de 10.000 francs) comprend : "un établissement commercial composé d'un grand magasin avec comptoir, hangar, cour, enclos et dépendances (...) section B, n° 1894 du plan cadastral pour partie, au lieu dit La Glacière, de contenance, le n°, de 6 ares, 6 centiares, 3ème et 4ème classe, d'un revenu cadastral de 77 centimes ; section F, n° 324 du plan cadastral, au lieu dit Eaux-Blanches, de contenance, ce n°, de 6 ares, 6 centiares, 1ère classe, d'un revenu cadastral de 4 francs 86 centimes ; section B, n° 1894 du plan cadastral, au lieu dit Quai de Bosc, d'un revenu cadastral de 400 francs. Cet établissement, clos de murs, est situé sur le prolongement du Quai de Bosc, ayant façade sur ledit quai, percée de deux grandes ouvertures et d'une porte d'entrée au-dessus de laquelle se trouve le n° 58 et l'inscription : EUZET frères et VAILLARD ; une autre façade se trouve sur le derrière donnant sur le chemin des Métairies ; elle a un grand portail sur lequel on voit le n° 17 ; le tout se trouve réuni et confronte du nord KOËSTER, du sud LABRY, de l'est le Quai de Bosc et de l'ouest le chemin des Métairies" ; un second lot (avec une mise à prix de 50 francs) comprend "une pièce de terre en nature de vigne, située sur le territoire de ladite commune de Cette, à la section B, n° 1779 du plan cadastral, au lieu dit Saint Clair, de contenance environ de 28 ares 90 centiares, 5ème classe, d'un revenu cadastral de 1 franc 73 centimes" ; l'avoué, Auguste MAURIN précise qu'il "résulte des renseignements pris sur les lieux par l'huissier saisissant que les immeubles ci-dessus désignés sont jouis et exploités en pleine propriété par le débiteur saisi" ; le recensement de Sète de 1876 indiquait qu'il n'y avait pas d'habitant recensé au n° 58 du quai de Bosc, ce qui veut dire qu'il s'agissait uniquement d'entrepots et/ou d'un magasin ; par contre, au n° 57 on trouvait Pascal LABRY et sa famille et, au n° 59, KOËSTER et sa famille (c'est-à-dire, les deux "confronts" de la vente de 1877), cependant que des AURIOL étaient au 51 du quai de Bosc et d'autres au chemin des métairies ; à noter que dans l'Annuaire de l'Hérault pour 1876, on trouvait bien les négociants en vins EUZET et VAILLARD mais "rue Neuve-du-Sud" ; le 21.11.1877, deux banquiers de Sète, associés, CATRIX et COSTE, font une surenchère du sixième sur les immeubles ayant fait l'objet d'une adjudication le 19.11.1877 ; ils portent le prix à 46.900 francs pour le premier lot et à 120 francs pour le second lot ; la nouvelle adjudication est fixée au 10.12.1877 (le Petit Méridional du 30.11.1877) ; cette nouvelle adjudication est confirmée par le Messager du Midi du 07.12.1877, suite à la surenchère de CATRIX et COSTE (banquiers à Sète), PANAYOTTI (négociant à Sète) et Marius PETIT (maçon à Sète) ; la mise à prix des immeubles expropriés est portée à 46.900 francs pour l'établissement commercial et à 120 francs pour la pièce de terre vigne ; signalé au recensement de Sète de 1881 comme rentier, avec son épouse (Thérèse CATHALA) et 4 enfants (Louise Marguerite, Albert Claude, M. François et Jeanne (c'est-à-dire Marie Thérèse), "rue Proudhon" ; + 09.10.1886, à Sète, "rue Arago, n° 20" (il est alors indiqué comme tonnelier)

Hippolyte CATRIX et Henri COSTE, fondateurs de la banque qui deviendra DUPUY de PARSEVAL
(La Gazette de Sète + Bassin de Thau, n° 311 - Décembre 2016 -Janvier-Février 2017
Article de Michel DÉMELIN intitulé : DUPUY de PARSEVAL, c'est toute une histoire)


- Antoine (fs Honoré et Françoise BRIANT) ° 20.11.1818, à Sète ; x Célina Aline FAURE, le 09.06.1845, à Sète ; Cm, le 09.06.1845 : régime dotal ; la dot se monte à 1500 francs "en la valeur de meubles et effets propres à garnir l'appartement que les futurs époux se proposent d'occuper" ; dans la constitution dotale ne sont pas compris "ses bijoux ni son trousseau qu'elle se réserve par expres et qu'elle ou ses héritiers auront le droit de reprendre à la dissolution du mariage" ; la mère de Célina se réserve le droit de retour sur la somme de 1500 francs qu'elle a donnée à sa fille en cas de prédécès de cette dernière sans postérité ; il est le seul à savoir signer ; (notaire Alexandre CAZALIS, de Sète) ; le 01.08.1845, avec son frère Jean Baptiste, tonnelier comme lui, il fait la déclaration suivante : "Honoré leur père, jardinier, est décédé le 19.12.1834 (en fait, l'Etat civil indique que le décès est du 19.12.1835) les laissant tous deux mineurs seuls habiles à lui succéder, sous la tutelle légale de Françoise BRILLANT ou BRIANT leur mère. Qu'ils n'ont du chef de leur père aucun droit d'hypothèque à exercer contre leur mère et qu'à raison de la tutelle qu'elle a exercée, elle n'est soumise à aucune action de leur part, attendu qu'il ne leur est survenu aucune succession ou donation et qu'elle n'a jamais administré des biens leur appartenant, puisqu'ils n'en ont jamais possédé d'aucune sorte. Qu'enfin et pour le cas où ils auraient des droits d'hypothèque à faire valoir sur les biens de leur mère, ils renoncent à les exercer au préjudice de M. Louis Joseph Jean Bernard BARRE, père, propriétaire domicilié à Montpellier, créancier hypothécaire de leur mère en vertu d'un acte de notaire soussigné passé aujourd'hui même dans les minutes de Me VIVAREZ (...) Au besoin, ils subrogent M. BARRE à leurs droits, actions, privilèges et hypothèques sur les immeubles de leur mère, lui cédant toute priorité et préférence et consentant à n'être payé qu'après lui dans tous ordres et contributions qui auraient pour objet la distribution du prix des immeubles de leur mère, ou de celui de tous bien ou objet mobilier quels qu'ils puissent être ; fait en l'étude et les minutes de Me VIVAREZ (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; tonnelier, négociant ; signalé au recensement de 1851 comme tonnelier avec sa femme et un fils (Honoré, 5 ans), "rue des casernes" ; signalé au recensement de 1856 comme tonnelier avec sa femme, Céline FAURE, un fils (Honoré, 10 ans) et une fille (Fanny, 5 ans), "55, rue de l'esplanade" ; le 01.01.1856, par un acte sous seing privé, il constitue une société en nom collectif pour le commerce des vins, avec son frère Jean Baptiste et François RECOULY ("tous trois commerçants)", sous la raison sociale : "RECOULY et EUZET frères" ; elle est établie pour 5 années, du 01.01.1856 au 01.01.1861 ; le siège de la société a été établi à Sète ; l'enregistrement a été fait le 11.01.1856 ; il est précisé que "chacun des associés fera usage de la signature sociale, mais elle n'obligera la société que lorsqu'elle sera donnée pour des affaires de la société ; en conséquence, tous billets, lettres de change et autres engagements exprimeront la cause pour laquelle ils auront été souscrits" ; les trois associés signent (acte indiqué dans une annonce légale parue dans le Messager du Midi du 13.01.1856) ; le 21.10.1856, par un acte sous seing privé, François RECOULY se retire de la société qui devient "EUZET frères" (acte indiqué dans une annonce légale parue dans le Messager du Midi du 26.10.1856) ; le 31.10.1856, toujours avec son frère, il constitue une nouvelle société en nom collectif, par un acte sous seing privé : "EUZET frères et VAILLARD" qui comprend donc, en plus de Jean Baptiste et d'Antoine, François Xavier VAILLARD (commis négociant, à Sète) et qui est constituée pour 5 ans (du 25.10.1856 au 25.10.1861 ; les clauses précédentes sont reprises ; l'acte est enregistré et les parties signent (acte indiqué dans une annonce légale parue dans le Messager du Midi du 08.11.1856) ;

La rue de l'Esplanade


signalé (avec le prénom de Jacques) au recensement de Sète de 1861 comme négociant avec sa femme (avec le prénom de Céline), trois enfants : Honoré (16 ans), Fanny (10 ans), Joseph (1 an) et une domestique, Marguerite AMIEL, "rue Esplanade, n° 87" ; le Messager du Midi du 09.01.1863 indique que la société EUZET frères et VAILLARD offre 10 francs "en faveur des ouvriers cotonniers sans travail de la Seine-Inférieure" (2ème liste de souscription ouverte à Sète par DOUMET, maire et député) ; le 22.04.1864, par acte sous seing privé, le cabinet CROUZET, de Séte, fait savoir que "la société en nom collectif, formée à Cette, entre les susnommés (Jean Baptiste EUZET, Antoine EUZET et François Xavier VAILLARD) pour faire le commerce des vins, sous la raison : EUZET frères et VAILLARD, n'existe plus, à compter de ce jour, qu'entre le sieur Jean Baptiste EUZET et le sieur François Xavier VAILLARD, par suite de la retraite du sieur Antoine EUZET, qui a cessé d'en faire partie. Elle continuera comme par le passé, sous la même raison sociale, entre les sieurs Jean Baptiste EUZET et François Xavier VAILLARD, seulement" ; les trois parties (indiquées comme négociants) signent (acte indiqué dans une annonce légale parue dans le Messager du Midi du 24.04.1864) ; le 01.06.1865, le tribunal de première instance de Montpellier ordonne la vente sur licitation de tous les immeubles composant la succession de Françoise BRIANT : dans ce jugement, il est opposé à son frère, Jean Baptiste, lequel agit tant en son nom personnel que comme tuteur légal et administrateur des biens de ses quatre enfants mineurs, Albert, Henri, François et Louise ; la description des immeubles en vente publique, les montants et les dates sont à l'article de Jean Baptiste ; signalé (avec le prénom de Jacques Antoine) au recensement de 1866 comme marchand de vins en gros, avec sa femme (prénom : Céline) et 3 enfants : Honoré (20 ans, commis), Fanny (15 ans), Joseph (6 ans) et Catherine TRIAIRE, veuve FAURE (mère de Céline), "rue de l'Esplanade, n° 95" ; + 15.01.1873, à Sète, "rue des casernes, n° 28" ; c'est certainement sa succession que le Messager du Midi du 14.06.1873 évoque dans un avis pour une vente sur expropriation au palais de justice de Montpellier, prévue le 23.06.1873 : "un joli pavillon dit baraquette avec jardin d'agrément complanté en arbres fruitiers, vigne, arbustes et mûriers, de contenance de 43 ares 50 centiares, entièrement clos de murs. Cette propriété se situe dans la commune de Cette lieu dit Plaine du Lazaret, section B du plan cadastral ; elle dépend de la succession du sieur Antoine EUZET, propriétaire et négociant, domicilié en son vivant à Cette." ; la mise à prix est de 500 francs.

La signature d'Antoine EUZET
(le 16.10.1869)


[Note : les recensements de Sète de 1836 et 1851 indiquent, pour cette famille un Jacques EUZET mais il s'agit, en réalité d'Antoine, ce qui est, d'ailleurs confirmé par la déclaration de 1845 par les deux frères, Antoine et Jean Baptiste ; même confusion au recensement de Sète de 1841 où il y a, pour cette famille, un Louis EUZET qui est, soit Jean Baptiste, soit Antoine, qui ne sont pas signalés ; c'est également confirmé par la déclaration de 1845 par les deux frères, Antoine et Jean Baptiste]


- Marie Elisabeth (fa Antoine et Gabrielle Elisabeth LAUTIER) ° 03.10.1821, à Gignac ; signalée dans le recensement de Gignac de 1836, avec ses parents ; sans profession ; x Jean BOUDET, le 20.02.1841, à Sète ; domiciliée à Sète ; elle ne sait pas signer ; signalée au recensement de Sète de 1841 avec son mari, "île n° 5" ; signalée au recensement de Sète de 1851, avec son mari et un enfant, "quai Bordigue" ; signalée au recensement de Sète de 1881 comme couturière avec son mari, Jean BOUDET (calfat) et 4 enfants, "avenue de la gare" ; + 19.01.1894, "rue Hoche", à Sète. Gignac

- Jean Jacques (fs Antoine et Gabrielle LAUTIER) ° 09.03.1825, à Sète ; + 13.08.1826, à Sète, ( "âgé de 1 an, 4 mois").

-
Claire (fa Antoine et Marie Elisabeth LAUTIER) ° 19.11.1826, à Sète ; signalée au recensement de Gignac de 1836, avec ses parents ; signalée au recensement de Sète de 1841, avec ses parents, "île n° 5" ; publication de bans (à Sète) les 19.11. et 26.11.1848 entre Jean Henri ESCUDIER (propriétaire né et domicilié à Clermont l'Hérault) et Claire EUZET ; les bans ne sont pas dans l'état civil de Clermont ; le mariage ne s'est pas réalisé ; Jean Henri ESCUDIER se marie le 16.05.1850, à Clermont, avec Anne Delphine GUIRAUD et Claire EUZET se marie avec Jacques ESTAQUIER, le 31.10.1849, à Sète ; elle ne sait pas signer ; sans profession ; signalée au recensement de Sète de 1851, avec son mari, sans enfants, rue "eaux blanches" (proche du quai Bordigue) ; + 05.03.1875, "dans l'hospice Saint Charles", de Sète. Gignac

- Dorothée (fa Antoine et Elisabeth Gabrielle LAUTIER) ° 25.07.1828, à Sète ; présence de François EUZET, cafetier, oncle paternel ; + 16.09.1829, à Sète, ( "âgée de 1 an, 1 mois 21 jours").

-
Jacques Honoré (fs Antoine et Gabrielle LAUTIER) ° 01.10.1831, à Sète ; signalé au recensement de Gignac de 1836, avec ses parents (le prénom indiqué est Pierre Honoré) ; signalé au recensement de Sète de 1841, avec ses parents, "île n° 5" ; signalé au recensement de Sète de 1851, au foyer de sa mère qui est veuve, "rue de la Croix" ; tonnelier (commissionnaire en 1883, courtier, en 1887, 1891 et 1905) ; x Thérèse Rose CAYROL, le 18.03.1857, à Sète ; pas de Cm ; il signe EUZET Honoré ; le Messager du Midi du 12.04.1865 appelle les créanciers de la faillite "du sieur Honoré EUZET, tonnelier" à se réunir le 12.04.1865 dans une des salles du tribunal de commerce de Sète, pour être consultés, tant sur la composition de l'état des créanciers présumés, que sur la nomination d'un nouveau syndic ; le Messager du Midi du 16.04.1865 précise que les créanciers doivent se présenter pour faire vérifier leurs créances ; ces opérations sont prévues le 06.05.1865 ; le Messager du Midi du 25.05.1865 indique encore que les créanciers doivent se présenter le 02.06.1865 pour cette même faillite ; signalé au recensement de Sète de 1891 comme courtier, prénom Honoré, avec son épouse, "Grand rue 35" ; veuf quand il meurt ; + 27.12.1905, à Sète, "Grande rue n° 81" ; déclaration de ses biens, le 02.04.1906 (information de l'enregistrement, bureau de Frontignan pour les successions et absences) Gignac

- Jean-Jacques (fa Antoine et Gabrielle Elisabeth LAUTIER) ° 27.04.1837, à Gignac, "dans la maison de Jean BAUMES sise faubourg neuf" ; + 04.05.1837, à Gignac, "dans la maison de monsieur BAUMES Jean cadet, sise au faubourg neuf" Gignac

- Pierre (fs Antoine et Gabrielle LAUTIER) ° 30.06.1842, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise quai de la Bordigue n° 10" ; signalé au recensement de Sète de 1851, avec sa mère qui est veuve, "rue de la Croix" ; + 12.04.1856, à Sète, "dans la maison d'habitation de sa mère, sise rue de la Croix, maison SAUVAIRE".


2/ La descendance de Jacques EUZET et de Cécile PORTALES

Génération5-PORTALES

-
Marie Claire (fa Raymond et Marie CAUCANAS) ° 10.08.1843, à Sète, inscrite le 12.08.1843 sur les registres comme "Marie Claire CAUCANAS, fille naturelle de Marie CAUCANAS et de père inconnu" ; reconnue aussitôt après le mariage de Marie CAUCANAS et de Raymond EUZET, le 14.09.1853 : "lequel enfant ils reconnaissent pour leur fille légitime" ; sans profession ; x Barthélémy BAILLE, le 28.02.1867, à Sète ; pas de Cm ; elle ne sait pas signer ; + 24.04.1926, à Sète, épouse de Barthélémy BAILLE, "rue du 14 juillet 8"

-
Marie Antoinette (fa Raymond et Marie CAUCANAS) ° 08.06.1854, à Sète, "dans la maison CAUCANAS sise grand rue haute, n° 27" ; le père, marin, est absent, présentation par l'accoucheuse ; signalée au recensement de Sète de 1881 avec sa mère (veuve), elle est célibataire, a 27 ans et est journalière, "rue Saint Sacrement, n° 50" ; signalée au recensement de Sète de 1896 avec sa mère, elle est célibataire, a 40 ans et est journalière, "rue Villefranche, n° 31" ; signalée au recensement de Sète de 1901 comme domestique de la famille MALCULT qui habite "rue Pons de l'Hérault" ; elle a alors 47 ans, célibataire ; signalée aux recensementx de Sète de 1911 et 1921 comme journalière et "seule" (en 1911), célibataire (en 1921), habitant "38, rue Garenne" ; + 15.03.1926, célibataire, à l'Hospice Saint Charles" de Sète ; la déclaration de décès est faite par Pierre SENIÉ (employé).


-
Anne (fa Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST) ° 18.12.1858, à Sète ; + 01.08.1865, à Sète, "dans la maison d'habitation de son grand-père, sise grand rue haute n° 8".

-
Georges (fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST) ° 14.02.1860, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise à la carrière, dans la maison PALLAT" ; signalé comme cuisinier, "absent, à Nice", au recensement de Sète de 1881 ; cheveux et sourcils : châtain clair, yeux : bleus, front : découvert, nez : moyen, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille 1 m,59 ; cuisinier ; employé en 1899 (présent au mariage de son frère Etienne) ; il a le numéro 40 du tirage au sort, canton de Sète, mais il est dispensé de service militaire en tant que fils aîné de veuve ; son affectation dans l'armée active est à la section d'infirmiers de Perpignan ; il effectue des périodes militaires à la 15ème section d'infirmiers militaires du 14.06. au 11.07.1887, du 13.10. au 09.11.1890 et en août 1896 ; il passe dans l'armée territoriale le 01.11.1894, dans la réserve de l'armée territoriale, le 01.11.1900 et il est libéré du service militaire le 01.10.1906 ; il devient veuf, en 1904, comme on le voit dans l'avis de "messe de sortie de deuil" du 11.10.1904, "en l'église de l'Estaque (Plage)", suite au décès de son épouse, Nelly EUZET (Le Petit Marseillais du 10.10.1904) ; le nom de son épouse est indiqué dans l'avis de "messe anniversaire", un an plus tard, en l'église de l'Estaque, le 05.10.1905 : il s'agit de Nelly TARTAS (Le Petit Marseillais du 04.10.1905) ; ses lieux d'habitation successifs sont, surtout d'après son dossier militaire :

- à Nice quand a lieu le recensement de Sète de 1881 ;
- à Nice, à "l'hôtel Roubion", le 01.12.1882 ;
- à Paris, "28 rue Poissonnière", le 25.06.1883 ;
- à Paris, "36, boulevard Bonne Nouvelle", le 24.08.1883 ;
- à Marseille, "49 rue Sainte Cécile", le 25.10.1883 ;
- à Marseille, "restaurant Roubion, chemin de la corniche", le 10.04.1886 ;
- à Marseille, au "vallon de l'Oriol", en 1891 (recensement de Marseille : 6 M/307) avec son épouse, Nelly EUZET (son nom de jeune fille n'est pas indiqué) et il est indiqué comme cuisinier ;
- à Marseille, "garçon d'hôtel, chemin de la corniche, hôtel Roubion", le 04.01.1892 (commandement d'huissier pour la saisie LAMAYOUX-DURAND - 45Q3/202, aux AD 34) ;
- à Marseille, garçon à "l'hôtel Roubion, chemin de la corniche", le 07.03.1892 (Le Petit Méridional, pour une vente sur saisie immobilière d'une maison à Sète) ;
- à Marseille, au "vallon de l'Oriol", le 30.04.1892 (présent au mariage de son frère Lazare) ;
- à Marseille, au "restaurant Georges, à l'Estaque Plage", le 01.02.1904 ;
- à Marseille, au "restaurant Georges, à l'Estaque", le 01.05.1908 (déclaration de faillite du restaurant) ;
- à Marseille, "restaurateur domicilié et demeurant Quartier de l'Estaque", le 02.05.1908 (il est témoin pour l'acte de naissance de son neveu, Lazare Adolphe EUZET) ;
+ 01.04.1927, "en son domicile à Sainte Marguerite", à Marseille ; il est indiqué comme cuisinier et "veuf de TARTAS" (le prénom n'est pas indiqué)
Marseille.

- Jean Baptiste (fa Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST) ° 26.10.1863, à Sète, "dans la maison MARTIN sise Grand rue n° 31" (né "accidentellement" à Sète, les parents étant domiciliés à Marseille) ; + 08.09.1864, à Marseille, chez ses père et mère, "rue Mazenad (?) n° (?)" Marseille.

- Antoine (fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST) ° 22.02.1866, à Sète, "rue de l'esplanade n° 23" ; mécanicien ; signalé au recensement de Sète de 1881 comme mécanicien, avec sa mère, son frère Lazare et sa soeur Elise, "rue du Pont neuf" ; n° 75 du tirage au sort militaire, canton de Sète ; incorporé au 81ème régiment d'infanterie le 06.11.1887 (matricule 5333) ; soldat armurier de 2ème classe le 26.09.1888 ; mis en congé le 25.09.1890 ; passage dans la réserve le 01.09.1890 ; affecté au régiment d'infanterie stationné à Montpellier ; en 1892, journalier, il habite à Marseille, "rue des Graffins, n° 3" quand a lieu à Sète la vente sur saisie immobilière d'une maison qui avait appartenu à sa grand-mère, Marie Jeanne NOURRIGAT (à cette même adresse, sa soeur Elise y habite aussi avec son mari) ; il est, avec ses frères et soeur héritier de cette maison ; cette information se trouve dans Le Petit Méridional du 07.03.1892 ; x Louise Joséphine BREMOND, le 22.10.1892 à Marseille ; pas de Cm ; périodes militaires au 55ème régiment d'infanterie du 01.10. au 28.10.1894, du 16.02. au 11.03.1897 ; il passe dans l'armée territoriale le 01.11.1900 ; période militaire au 145ème régiment d'infanterie du 30.09. au 10.10.1903 ; ses adresses indiquées dans son dossier militaire sont les suivantes : Paris (en 1886), Marseille, "32, rue Désiré" (le 12.04.1892), Marseille, "130, rue Loubon" (le 30.04.1892 et le 02.06.1898) mais, dans son dossier militaire, c'est le numéro 128 de cette rue qui est indiqué au 19.10.1893, ainsi que dans l'acte de décès de son fils, le 30.11.1894 ; libéré du service militaire, le 01.11.1912 ; il signe ; il habite "22, boulevard Bonnes Grâces", à Marseille, le 02.05.1908 (naissance de son fils Lazare Adolphe) et le 23.12.1916 (mariage de sa fille Marie Antoinette) ; + 22.10.1934, à Marseille, à son domicile, "110, chemin de Montolivet". Marseille.

- Lazare (fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST) ° 23.03.1867, à Sète, "quai inférieur de l'esplanade n° 3" ; signalé au recensement de Sète de 1881 comme manoeuvre, avec sa mère, son frère Antoine et sa soeur Elise, "rue du Pont neuf" ; cheveux et sourcils : châtain clair, yeux : gris bleu, front : découvert, nez : moyen, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 59, légère cicatrice au front ; boulanger ; en 1882, il est encore à Sète (fait divers dans le Petit Cettois des 26-27.11.1882 : il est mordu par un chien et fait une déclaration à la police) ; x Eléonore Marie Louise AUGÉ, le 30.04.1892 à Marseille ; pas de Cm ; il signe ; ses lieux d'habitation successifs sont (surtout, d'après son dossier militaire) :
- "Vallon de l'Oriol, chez GANTEZ", à Marseille, le 01.09.1890 ;
- en 1891, il est encore au "Vallon de l'Oriol, chez Célestin GANTES (boulanger) comme garçon boulanger (recensement de Marseille 6 M/307) ;
- il est toujours "Vallon de l'Oriol, à Marseille, comme employé de commerce, le 07.03.1892 (Le Petit Méridional) ;
- il habite "3, rue des Graffins", à Marseille, le 30.04.1892, quand il se marie ;
- il est revenu à Sète, "11, rue du Pontneuf", le 18.07.1892 ;
- il est à nouveau à Marseille, "16, rue Hoëpher, chez M. SAUMA" (?), le 18.09.1893 ;
- "maison SABATIER rue Lazare Carnot n° 12" ; à Marseille, encore en 1893 ;
- "rue de Friedland, 11", à Marseille (quand il déclare le décès d'une fille mort-née le 18.01.1895) ;
- "11, boulevard Gilly", à Marseille le 24.01.1899 ;
- "rue Nègre, 8", à Marseille (quand il déclare le décès d'un garçon mort-né le 19.06.1901) ;
- "34, boulevard Guichard", à Marseille, le 30.01.1913 (mariage de sa nièce, Virginie Eugénie EUZET) et le 18.03.1913 ;
- "34, boulevard Guichard", boulangerie, à Marseille, en 1914 (Indicateur Marseillais. Annuaire du département des Bouches-du-Rhône) ;
- "30, rue Navarin", à Marseille, le 11.05.1915 ;
- "45, boulevard des Dames", à Marseille, le 24.07.1915 ;
n° 173 de tirage au sort militaire, canton de Sète ; dispensé de service militaire car il a un frère au service (il avait été ajourné en 1888 mais reconnu bon pour le service en 1889) ; période militaire au 122ème régiment d'infanterie du 04.11. au 24.12.1889 ; passé dans la réserve le 01.11.1891 ; période au 142ème régiment d'infanterie du 05.09. au 02.10.1893 et du 31.05. au 27.06.1897 ; il passe dans l'armée territoriale, le 01.11.1901 ; période dans le 122ème régiment territorial d'infanterie du 13.10. au 26.10.1902 ; il n'est pas convoqué à la mobilisation ; libéré du service militaire le 01.11.1913.
Marseille.

- Elise (fa Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST) ° 31.05.1868, à Sète, "dans la maison CHALIER rue de l'esplanade n° 3" ; signalée au recensement de Sète de 1881 comme couturière, avec sa mère et ses frères Antoine et Lazare, "rue du Pont neuf" ; x Paul Philippe Eugène Marcel VALLENTY, le ?, à ? ; en 1892, elle habite à Marseille, "rue des Graffins, n° 3" quand a lieu à Sète la vente sur saisie immobilière d'une maison qui avait appartenu à sa grand-mère, Marie Jeanne NOURRIGAT (à cette même adresse, son frère Antoine y habite aussi) ; elle est, avec ses frères héritière de cette maison ; cette information se trouve dans Le Petit Méridional du 07.03.1892 (dans cet article qui annonce l'adjudication, son prénom est Elisa et le nom de son mari est écrit VALENTI) ; signalée au recensement de Forcalquier (04) de 1906 comme épouse de Paul VALENTY (écrit avec un seul L), avec son mari, sa mère, son frère Etienne et la fille de celui-ci, Marie Denise EUZET, au "n° 21, boulevard LATOURETTE et rue du rempart" ; son mari étant indiqué comme hôtelier, il s'agit certainement du Grand hôtel de Forcalquier que l'on trouve signalé dans le dossier militaire de son frère Etienne (et qui est, en 2011, au n° 10 du même boulevard) ; ce recensement de Forcalquier de 1906 signale aussi qu'il y avait à cette adresse, un cocher, deux domestiques et trois "pensionnaires" ; les EUZET et VALLENTY ne sont pas à cette adresse au recensement de Forcalquier de 1901 et les recensements suivants de Forcalquier, dont celui de 1911, n'ont pas pu été consultés ; cependant, si l'Annuaire du commerce (DIDOT-BOTTIN) signale bien l'hôtel Valenty de 1905 (au moins) à 1908, il n'est plus indiqué dans l'édition de 1909 ; il est donc probable que le couple a dû partir en 1909 ; le couple se retrouve plus tard à Marseille ; en effet, L'Eclair du 25.08.1915 fait paraître l'avis de décès de Lucie FÉDIÈRE, épouse GERMAIN ; parmi les parents, sont indiqués : "les familles EUZET et VALENTY de Cette et Marseille" ; il est donc clair que le couple a suivi le même parcours que les frères d'Elise, ce qui est confirmé encore par son décès en Corse, comme son frère Etienne et ses deux nièces ; + à Luri, en Haute-Corse (2B), le 06.07.1947 ; (+) à Luri dans la tombe CERVONI Arsène-EUZET Etienne ; l'acte de décès précise qu'elle est "veuve sans enfant de VALLENTY Paul Philippe Eugène Marcel". Forcalquier et Marseille. et Luri

- Etienne (fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST) ° 16.12.1869, à Sète, "dans la maison CHALLIER, sise quai inférieur de l'esplanade n° 3" ; cheveux et sourcils : noirs, yeux : bleus, front : haut, nez : droit, bouche : moyenne, visage : ovale, taille : 1 m 63 ; boulanger (en 1889) ; il réside à Sète quand il arrive au service militaire, en 1890 : n° 28 du tirage au sort, canton de Sète ; dirigé sur le 151ème régiment d'infanterie, le 14.11.1890, il y arrive le 15 ; matricule n° 2306 ; 1ère classe le 09.10.1891 ; il est "Vallon de l'Oriol, à Marseille, comme employé de commerce, le 07.03.1892 (Le Petit Méridional) ; envoyé en congé (du service militaire), le 24.09.1893 ; à la réserve le 01.11.1893 ; il habite encore "Vallon de l'Oriol, chalet Melet", le 04.11.1893 ; il habite "Villa Piorgino, à Loriol", le 07.08.1896 ; période militaire du 24.08. au 20.09.1896, au 122ème régiment d'infanterie ; x Julie Sophie BOURRILLON, le 19.08.1899 à Marseille ; pas de Cm ; domicilié avec sa mère quand il se marie, "121, rue Loubon, à Marseille ; il habite à Marseille, "chemin de Saint Joseph", le 15.05.1900 ; c'est probablement lui qui tient l'hôtel Pascal, à Manosque quand a lieu le congrès agricole à Volx, le 22.09.1901 (livre de Claude DOMEIZEL : Volx en Provence) ; cet hôtel propose des chambres à 1fr 50 et des repas à 2 fr 50 et 3 fr ; à l'armée territoriale le 01.11.1903 ; démissionnaire le 01.10.1904 ; il habite à Forcalquier, "Grand hôtel, chez M. Paul VALENTIN" (VALENTY, en fait), le 01.10.1904 ; il est aussi organisateur de courses de taureaux : " Manosque : Nous apprenons avec plaisir que le comité des fêtes de la Saint-Pancrace, des 11, 12, 13, 14 et 15 mai, organise un grand concours de cavalcades, une fête de nuit sur la place du Terreau, illuminée par 6000 lanternes vénitiennes ou verres de couleur ; deux courses de taureaux, organisées par le vaillant toréador POULY fils, et par MM. EUZET et VALENTY, de Forcalquier, avec le concours des musiques de la ville (...)" (Le Petit Marseillais du 10.04.1905) ; un article intitulé : "Les toréadors de l'île singulière" (c'est-à-dire Sète) donne des informations sur son activité tauromachique. Il est écrit que "en 1903, le Tauring Club de la Muleta fut créé par Nicolas ESQUERRÉ, figure emblématique de l'afición sétoise, il milita probablement pour le retour des toros dans l'île, peut-être sollicita-t-il le directeur de l'empressa, "Les Arènes Provençales", Etienne EUZET, qui fit à la mairie ses offres de service pour six représentations au cours de la temporada 1905 (...) EUZET organisa ses courses et sollicita une rallonge à la municipalité pour trois représentations supplémentaires de nuit, la piste étant éclairée à l'acétylène ; l'entrepreneur plaida cet avenant pour se refaire un peu et au passage se plaignit, dans une lettre du 3 juillet 1905, de la concurrence de la seconde arène !" (Pena-oliva.com ; article du 24.06.2007, en ligne sur Internet) - à Marseille, il y avait eu des arènes appelées Arènes Provençales qui présentèrent à Marseille des spectacles, de 1889 à 1896. Puis, il y eut des Nouvelles Arènes Provençales, à partir du 23.07.1899, qui devaient durer jusqu'en 1914 (arteytoro.free.fr ; article : "Marseille et les Toros", en ligne sur Internet) - signalé au recensement de Forcalquier (04) de 1906 chez Paul VALENTY et sa soeur Elise, où il est avec sa fille Marie Denise et sa mère au "n° 21, boulevard LATOURETTE et rue du rempart" qui doit être le Grand hôtel de Forcalquier ; il habite à Marseille, "aux Aygalades, boulevard Terminus", le 21.09.1914 ; rappelé à l'activité par décret du 01.08.1914 ; arrivé au corps le 15 ; passé au 16ème escadron du Train (service automobile), le 02.05.1915 ; passé au 14ème escadron du Train, le 28.06.1915 ; libéré le 01.06.1916 ; en sursis d'appel du 20.11.1917, illimité au titre des transports ; dans la réserve au 122ème régiment d'infanterie puis au 16ème régiment du Train de Lunel, puis au 15ème régiment du Train, le 01.06.1916 ; libéré du service le 30.11.1918 ; il habite à Marseille, "45, boulevard des Dames", le 20.11.1917 ; + 11.01.1940, à Luri, "veuf avec enfant de BOURRILLON Julie Sophie" ; la déclaration de décès est faite par Jean Marie PALMIERI, de Luri ; (+) à Luri, dans la "tombe Arsène CERVONI-EUZET Etienne". Forcalquier et Marseille. et Luri

- Julie Louise (fa Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST) ° 18.04.1871, à Sète, "dans la maison THALLIÉ, sise quai inférieur de l'esplanade n° 3" ; + 23.12.1871, âgée de 8 mois", à Sète, "rue de l'hospice, maison PELLETIER"


-
Elisabeth (fa Jean Baptiste et Elisabeth PONSY) ° 17.06.1857, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise chemin Saint Clair, n° 1" ; x Jean Baptiste EUZET (fs Etienne et Anne BONNIEU), le 13.05.1874, à Sète ; pas de Cm ; elle ne sait pas signer ; sans profession ; + 18.11.1875, à Sète, "rue Caraussane, n° 4", âgée de 18 ans.

-
Gabrielle (fa Jean Baptiste et Elisabeth PONSY) ° 09.02.1859, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise chemin Saint Clair, n° 1" ; + 28.01.1861, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père sise chemin St Clair, maison FIAT"

-
Rose (fa Jean Baptiste et Elisabeth PONSY) ° 12.01.1862, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise chemin Carossane, maison LEMARESQUIER" ; + 30.01.1862, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père sise rue Carossane, maison LEMARESQUIER".

-
Pierre (fs Jean Baptiste et Elisabeth PONSY) ° 06.01.1864, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise chemin de la carossane, n° 3" ; + 30.07.1865, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père, rue Caraussane, n° 3".

-
Pierre (fs Jean Baptiste et Elisabeth PONSY) ° 14.06.1866, à Sète, "maison rue de la Caraussane, n° 3" ; cheveux et sourcils : châtains, yeux : gris, front : découvert, nez : fort, bouche : petite, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 67 ; classe 1886 ; numéro de tirage du canton de Sète : 211 ; incorporé au 17ème régiment d'infanterie, à compter du 05.11.1887, matricule 4807 ; 1ère classe élève musicien, le 16.06.1888 ; nommé soldat musicien le 23.08.1888 ; renvoyé dans ses foyers le 22.09.1890 ; passé à la réserve le 01.11.1890 ; x Antoinette Emma GALISSARD, le 08.01.1891, à Sète ; pas de Cm ; employé de commerce ; il signe ; + 26.08.1893, "rue Belfort, n° 1", à Sète.

-
Un fils mort-né (fs Jean Baptiste et Elisabeth PONSY) ° et + 10.07.1871, à Sète, "chemin Caraussane, n° 3".


-
Barthélémy (fa Pierre et Colombe GAVALDA) ° 20.04.1853, maison d'habitation rue Saint Clair n° 10", à Sète, jumeau avec le dénommé ci-après, sorti le premier du sein de sa mère le 20 du courant" ; commis négociant ; cheveux et sourcils : châtain foncé, yeux : châtains, front : couvert, nez : aquilin, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 59 ; catholique ; classe 1873 ; dispensé ; engagé conditionnel d'un an ; affecté au 3ème régiment d'infanterie ; numéro matricule : 11221 ; en disponibilité le 01.11.1874 ; passé à la réserve le 01.11.1878 ; nommé lieutenant de réserve au 12ème de ligne par décision du 23.11.1882 ; démission acceptée par décision ministérielle du 13.03.1883 ; période d'exercices au 122ème régiment territorial d'infanterie n° 169, du 18.05. au 01.06.1884 ; libéré définitivement du service militaire le 01.11.1899 ; signalé au recensement de Sète de 1861 avec ses parents, ses soeurs Augustine et Madelaine (probablement Catherine), "n° 203, rue Garenne" ; x Marie Thérèse Augustine BOUDET, le 18.04.1879, à Sète ; pas de Cm ; il signe ; il a un dépôt pour la location de foudres, de cuves et de futailles quai de Bosc 11" où il doit aussi habiter, puisque sa fille Marie Emilienne y mourra en 1899, âgée de 11 ans ;

Une publicité de Barthélémy EUZET
(Annuaire du département de l'Hérault de 1881)

il s'associe avec DESMAZES, au moins dès 1881, comme on le voit dans une publicité de l'Annuaire de l'Hérault ; on leur connaît un contrat qui prend effet au 31.01.1883 (Archives commerciales de la France), par la formation d'une société (vins et spiritueux) au capital de 20.000 francs, initialement pour 10 ans ; le 06.12.1887, il achète un immeuble à Pierre Jules Clément CADILLAC (professeur au collège de Sète) pour un montant de 5000 francs qu'il s'engage à payer dans le délai de 5 ans, à compter du 01.01.1888, avec un intérêt de 5 % l'an, payable de 6 en 6 mois et d'avance ; cet immeuble est constitué ainsi : "une pièce de terre vigne, verger avec maison, en un seul corps clos de murs, au quartier de la Butte Ronde, portée au n° 1073 de la section B du cadastre pour une contenance de 18 ares 10 centiares" ; la dot de l'épouse du vendeur (Joséphine Marie CLAPAREDE) est aussi de 5000 francs, selon la valeur d'une créance donnée par son père à charge d'emploi ; le vendeur stipule que "la purge ou l'extinction à ses frais de l'hypothèque légale existant du chef de son épouse ne pourront pas lui être demandées avant le délai de cinq ans précité. Et il garantit dans tous les cas l'acquéreur contre toute demande à raison de cette hypothèque légale" ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties (notaire Jean Jacques Hilaire VIVAREZ, de Sète) ; en octobre 1893, ils vendent un chalet, 112, Port-de-Bercy à un certain COUZIN, avec une entrée en jouissance immédiate ; il continue ensuite seul ce négoce, à la même adresse ; le 19.06.1893, il rembourse les 5000 francs dûs à Pierre Jules Clément CADILLAC, montant en principal d'une vente qu'il lui avait faite le 06.12.1887 pour une "propriété d'agrément sise à Cette au quartier de la Butte Ronde, portée au n° 1073 de la section B du cadastre d'une contenance de 18 ares 10 centiares" (notaire Jean Jacques Hilaire VIVAREZ, de Sète) ; l'Almanach national, Annuaire officiel de la République Française pour l'année 1900, l'indique comme juge du tribunal de commerce de Sète ; L'Eclair du 11.12.1900 indique qu'il est élu juge pour 2 ans au tribunal de commerce de Mèze ; il n'y a que 13 votants (sur 378 inscrits) et il obtient 13 voix ; le journal ajoute que "le manque de votants ne peut s'expliquer que parce qu'il n'a pas été envoyé de cartes aux électeurs." ; dans l'Annuaire de l'Hérault de 1908, on voit aussi dans la liste des habitants de Sète, p. 574, que s'il a bien son magasin "11, quai de Bosc" (loueur de futailles, consignataire), il a son domicile "11, quai inférieur de l'Esplanade" et qu'il est possesseur du téléphone ; il assiste au mariage de son frère Hilaire avec Germaine Rose GAYSSIER, le 08.03.1909, à Sète ; dans le recensement de Sète de 1931, il est signalé "Quai de Bosc" avec sa femme, sa fille Marguerite et son gendre, Louis CANTO ; + 30.02.1931, "40, quai de Bosc", à Sète, époux de Marie Thérèse Augustine BOUDET, sur la déclaration de Gustave CHAUVAIN (28 ans, négociant, domicilié à Sète).

Une publicité de Barthélémy EUZET
(Annuaire du département de l'Hérault de 1908, p. 4)


Une publicité de Barthélémy EUZET
(Annuaire du département de l'Hérault de 1913, p. 2)


- Madelaine Félicité (fa Pierre et Colombe GAVALDA) ° 20.04.1853, à Sète, maison d'habitation rue Saint Clair n° 10" ; jumelle de Barthélémy ; + 17.03.1857, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père sise rue du palais n° 21"

-
Henriette (fa Pierre et Colombe GAVALDA) ° 16.06.1854, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise rue Saint Clair, n° 10 ?" ; + 14.03.1857, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père sise rue du palais n° 21"

-
Augustine (fa Pierre et Colombe GAVALDA) ° 09.05.1856, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise rue du palais, n° 21" ; signalée au recensement de Sète de 1861 avec ses parents, son frère Barthélémy et sa soeur Madelaine (probablement Catherine), "n° 203, rue Garenne" ; x Georges ARNAUD, le 15.06.1876, à Sète ; sans profession ; pas de Cm ; elle signe ; veuve le 13.12.1899 (l'acte de décès de son mari indique celui-ci comme Georges ARNAL, fils de Jacques ARNAL) ; à cette date, le couple habite "boulevard des casernes" ; le 05.06.1900, elle déclare qu'elle "renonce purement et simplement et sans aucune réforme à l'usufruit légal auquel ell est appelée par la loi du 09.03.1891 sur les biens composant la succession de son feu mari" , lequel est décédé ab intestat en son domicile ; elle déclare qu'"elle n'a rien diverti ou recelé des biens de cette succession et qu'elle n'a fait aucun acte de possession ou jouissance à titre d'usufruitière, qu'ils soient meubles ou immeubles et qu'elle ne s'est immiscée en rien dans cette succession et dans les effets qui la composent ou qui en dépendent" ; sont présents à l'acte : Jean prosper DAVID (chapelier) et Eugène CHABANA (horloger), témoins instrumentaires domiciliés à Sète, qui signent ; elle signe "veuve ARNAL" (notaire Jean Jacques Hilaire VIVAREZ, de Sète) ; + 28.05.1933, "boulevard des casernes, maison Arnal", à Sète, veuve de Georges ARNAL ; le déclarant du décès est Pierre SOMPAYRAC (soutireur, à Sète).

-
Catherine (fa Pierre et Colombe GAVALDA) ° 03.06.1858, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise rue Garenne n° 11" ; signalée au recensement de Sète de 1861 avec ses parents, son frère Barthélémy et sa soeur Augustine, "n° 203, rue Garenne" (le recensement indique Madelaine âgée de 3 ans : il s'agit donc probablement de Catherine) ; signalée au recensement de Sète de 1881 avec ses parents et son frère Hilaire, "rue de la Charité" ; signalée au recensement de Sète de 1921 avec sa belle-soeur Germaine GAYSSET (veuve d'Hilaire EUZET), sa nièce, Rose EUZET, et son neveu, Georges EUZET, au "10, rue de la Charité" ; célibataire à son décès ; + 09.08.1929, "10, rue de la Charité", à Sète ; la déclaration de décès est faite par Léon CANTO (négociant à Sète).

-
Hilaire (fs Pierre et Colombe GAVALDA) ° 29.11.1863, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise rue Garenne n° 11" ; signalé au recensement de Sète de 1881 avec ses parents et sa soeur Catherine, "rue de la Charité" ; classe 1883 ; n° de tirage au sort : 180 ; cheveux et sourcils : châtains, yeux : gris, front : découvert, nez : moyen, bouche : moyenne, menton : rond, visage : plein, taille 1 m 51 (le dossier militaire précise même 1 m 515) ; ajourné en 1884 et 1885 ; affecté au service auxiliaire en 1886, à cause du défaut de taille ; armée territoriale le 01.11.1897 ; réserve de l'armée territoriale le 01.11.1903 ; il a quatre enfants naturels (en 1899, 1901, 1904, 1908) qu'il reconnaît, de Germaine Rose GAYSSET ; employé de commerce ; au recensement de Sète de 1901, il est signalé comme employé de commerce, père, avec Germaine EUZET, mère, repasseuse, et Germain, 15 ans, fille, sans profession, les trois habitant "5, rue Montmorency", à Sète ; à cette époque, les recensements ne donnent pas forcément le nom de jeune fille de la mère : il s'agit donc de Germaine Rose GAYSSET ; de plus, l'indication "père et mère", au lieu de "chef" (de ménage) et "d'épouse", confirme qu'ils n'étaient pas mariés ; par contre, le prénom de la fille est masculin : il doit y avoir une erreur sur le sexe ou sur le prénom ; enfin, cet enfant, fille ou garçon, ne correspond pas aux deux reconnaissances de 1901 ; les actes de naissance et de décès de leur fils Louis (1901, 1903) indiquent comme adresse : "rue Montmorency n° 6" ; l'acte de naissance de leur fils Georges, né le 27.07.1904, montre que le couple habitait, effectivement, "maison CRESPY, rue Montmorency, n° 6" ; la même adresse est indiquée à la naissance de leur fille Gabrielle, le 22.02.1908 ; par contre, elle décède "rue de la charité n° 10" ; il se marie avec Germaine Rose GAYSSET le 08.03.1909, à Sète et ils légitiment en même temps leurs enfants vivants : Germaine Rose, Georges et Gabrielle (leur fils Louis, né en 1901 et mort en 1903 avait aussi été reconnu) ; pas de Cm ; il signe Hilaire EUZET ; au mariage, assistent son frère Barthélémy EUZET, son neveu Joseph ARNAL et son cousin, Henri CHAUZEL ; + 06.04.1919, "rue de la charité", à Sète et il est signalé comme employé de commerce, époux de Rose GAYSSET (Enregistrement, "Successions et absences", bureau de Sète) ; la fiche "cimetière" de l'enregistrement enregistre la déclaration de décès (pour la succession) le 01.09.1919 et il est alors indiqué comme commis négociant.


-
Jean Baptiste (fs Etienne et Anne BONNIEU) ° 29.12.1849, à Sète ; signalé au recensement de 1851, au foyer de ses parents, "Grand chemin" (section A, île Tuilerie) ; classe 1869 ; commis négociant ; à l'armée du 25.08.1870 au 01.07.1871 et en Afrique du 06.11.1870 au 06.07.1871 ; affecté à la Garde nationale mobile de l'Hérault ; à la réserve le 30.06.1875 ; périodes d'exercices à la 16ème section d'infirmiers militaires du 20.08. au 16.09.1878 ; à l'armée territoriale le 01.07.1879 ; période d'exercices à la 16ème section d'infirmiers du 05.03. au 17.03.1881 ; à la réserve de l'armée territoriale le 01.07.1884 ; libéré définitivement le 01.07.1895 ; x1 Elisabeth EUZET (fa Jean Baptiste et Elisabeth PONSY), le 13.05.1874, à Sète ; pas de Cm ; x2 Félicie Alexandrine TAURIAC, le 06.06.1877, à Sète ; pas de Cm ; maître de chai ; il signe ; signalé dans le recensement de Sète de 1906 avec sa belle-fille, Anne BIELLE, et son petit-fils, Jean-Marie EUZET, "Grande rue haute, n° 30" ; signalé dans le recensement de Limoges de 1911, au "5, avenue Saint-Surin" (adresse de son fils), avec la mention "infirme" ; signalé dans les recensements de Limoges de 1921 et de 1926, à la même adresse ; + 05.03.1927, "à Limoges, avenue Saint-Surin 5", en son domicile. Limoges


- Léon Emile (fs Magdelaine Françoise et Rémi TRINQUIER) ° 03.09.1862, à Sète, fils naturel de Magdelaine Françoise EUZET et de père inconnu (registre au 06.09.1862), reconnu le 19.02.1863 aussitôt après le mariage avec Rémi TRINQUIER : "lequel enfant ils reconnaissent pour leur fils légitime"


-
Michel (fs François Alexandre et Marie Rose CANNAC) ° 16.11.1834, à Sète ; signalé au recensement de Sète de 1836, au foyer de ses parents ; signalé au recensement de Sète de 1841 avec ses parents, "Grand rue haute" ; 1 m 65, cheveux noirs, front rond, yeux bleus sourcils châtain, nez court, menton large, bouche saillante, menton large, visage plein ; le conseil de famille désigne son oncle Baptiste Sulpice (dit Jean Baptiste) comme son tuteur datif (indiqué dans l'acte de partage du 18.03.1854, notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; marin ; mousse à 12 ans sur la Catherine (pêche), du 29.05. au 20.07.1846 ; sur la Sainte Anne (pêche), du 31.05. au 24.08.1847 ; sur le Jeune Pierre (pêche), du 24.08. au 27.10.1847 ; sur le Jeune Pierre, du 29.02. au 06.04.1848 ; sur le Pourvoyeur, du 26.05. au 08.07.1848 ; sur Les bons amis, du 27.04. au 28.06.1849 ; sur le Saint Jacques (pêche), du 01.08. au 18.11.1849 ; sur la Marie Jouvette, du 30.12.1849 au 04.03.1850 ; sur le Génie, du 07.09. au 14.11.1850 ; le 14.11.1850, passé des mousses aux novices ; [absence d'informations sur les bateaux, entre 1851 et 1865] ; matelot de 3ème classe, le 21.09.1852 ; matelot de 2ème classe, le 01.06.1858 ; x1 Marie CASTAN, le 22.02.1860, à Sète ; pas de Cm ; domicilié "ruelle des députés n° 1", à Sète (au 15.11.1860) ; il ne sait pas signer ; x2 Suzanne BUTGES, le 07.02.1874, à Sète ; pas de Cm ; [pour les campagnes qui suivent, il s'agit toujours de pêche, avec un embarquement et un débarquement à Sète] ; sur le Saint Henry, du 05.04. au 11.06.1866 ; sur la Grâce de Dieu, du 20.06 au 23.07.1866 ; sur Le Pilote, du 19.04. au 13.05.1867 ; sur La Croix d'or, du 14 au 27.05.1867 ; sur le Magancaux n° 1 ?, du 04 au 22.05.1868 ; sur le Saint Joseph, du 07.06. au 23.08.1869 ; sur le Magancaux n° 1 ?, du 26.04. au 04.10.1870 ; sur le Jeune Martin, du 15.12.1871 au 18.05.1872 ; sur le Jeune Martin, du 19.05.1872 au 03.07.1873 ; sur les Deux fréres, du 04.07. au 19.09.1873 ; sur le Zéphir, du 29.04. au 23.05.1874 ; sur le Vincent et Rosalie, du 19.02. au 09.08.1875 ; sur la Nouvelle Rosalie, du 12.06.1876 au 20.06.1877 ; sur le ? (à Marseille, cabotage), du 06. au 08.02.1878, débarqué à Marseille ; sur le Saint Pierre, du 06.05. au 24.07.1878 ; sur la Rosalie, du 25.07.1878 au 25.06.1879 mais il est à Sète en novembre 1878, ainsi que l'indique le Petit Cettois du 15.11.1878 : "Le nommé EUZET Michel, âgé de 44 ans, a été arrêté à 1 heure 1/2 du soir, en flagrant délit de vol de vin" ; sur la Rosalie, du 26.06.1879 au 25.08.1880 ; sur la Rosalie, du 26.08.1880 au 01.09.1881 ; signalé au recensement de Sète de 1881 comme journalier, avec son épouse (cafetieère, Suzanne BUTGES, mais le patronyme est écrit BUZE) et 6 enfants : Anaïs EUZET (au lieu de DERIS, nom du premier mari de Suzanne BUTGES), Louis EUZET (probablement au lieu de DERIS), Cécile THERIS (au lieu de DERIS), Jean Baptiste THERIS (au lieu de DERIS, plâtrier, absent), Rosalie EUZET et Jean Baptiste EUZET (au lieu de Baptiste ; marin, absent), "rue des Cercleurs" ; sur la Rosalie, du 02.09.1881 au 31.07.1882 ; + 31.07.1882, à Sète, "rue des Cercleurs, n° 12".

-
Mélanie (fa François Alexandre et Marie Rose CANNAC) ° 26.03.1838, à Sète, "dans sa maison d'habitation rue Saint Charles" ; signalée au recensement de Sète de 1841 avec ses parents, "Grand rue haute" ; + avant l'acte de succession du 18.03.1854 (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) mais l'acte n'est pas dans l'état civil de Sète.

-
Madeleine (fa François Alexandre et Marie Rose CANNAC) ° vers 1839, à Sète ; + 18.09.1850, à Sète, "dans ledit hospice Saint Charles" (âgée de 12 ans)

-
Barthélémy (fs François Alexandre et Marie Rose CANNAC) ° 12.12.1840, à Sète, "dans leur maison d'habitation rue Saint Charles" ; signalé au recensement de Sète de 1841 avec ses parents, "Grand rue haute" ; le conseil de famille désigne son oncle Baptiste Sulpice (dit Jean Baptiste) comme son tuteur datif (indiqué dans l'acte de partage du 18.03.1854, notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; marin ; célibataire ; le Bulletin des lois n° 2769 (en 1894) indique qu'une pension militaire lui est attribuée, par décret n° 44331 au titre d'ancienneté de services (matelot), la décision d'attribution étant du 08.11.1893 ; + 09.04.1896, à Sète : "Hier soir, le nommé Barthélémy EUZET, âgé d'environ 55 ans, demeurant rue Louis Blanc, qui avait été admis parmi les vieillards, depuis samedi dernier seulement, a été trouvé pendu dans les cabinets d'aisance du deuxième étage de l'hôpital. C'est à l'aide de sa ceinture, dite tayolle, qu'il s'est donné la mort. Cet évènement a mis comme on le pense, tout l'hôpital en émoi. EUZET était célibataire. C'était un ancien marin retraité. Depuis quelque temps, il ne paraissait pas jouir de la plénitude de ses facultés mentales. Il avait la manie de la persécution. Quand on l'a trouvé pendu, le corps était chaud, mais malgré tous les soins, il n'a pas été possible de le rappeler à la vie." (Le Petit Méridional du 10.04.1896)

-
Madeleine (fa François Alexandre et Marie Rose CANNAC) ° 03.10.1843, à Sète, "dans sa maison d'habitation grand'rue haute n° 90" ; + avant l'acte de succession du 18.03.1854 (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) mais l'acte n'est pas dans l'état civil de Sète.


-
Pierre (fs François Alexandre et Jeanne Louise CAMBON) ° 04.02.1846, à Sète ; + 14.02.1846, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père sise grand'rue haute n° 85"

Alexandre (fs François Alexandre et Jeanne Louise CAMBON, de Sète) ° 22.05.1848, à Sète ; inscrit par erreur comme fils de Jeanne Louise MASSALOUP, rectifié par jugement de la première chambre du Tribunal civil de première instance de l'arrondissement de Montpellier, le 20.08.1875 ; dans le partage des biens de son grand-père, Jean Baptiste EUZET, le 18.03.1854, il est encore mineur et est représenté par sa mère, Jeanne Louise CAMBON (remariée à Pierre MARQUÈS) qui est sa tutrice légale ; à ce titre, il est bénéficiaire d'un cinquième du terrain qu'il possédait à Frontignan, ce cinquième étant partagé avec les deux autres enfants mineurs, Michel et Barthélémy EUZET (fils d'Alexandre et de Marie CANNAC) ; ce partage laisse indivis la maison que son grand-père possédait au 84, Grande rue Haute, à Sète ; dans cet acte de partage, son prénom indiqué est François, qui devait être son prénom usuel, permettant de le distinguer de son père (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; classe 1868, numéro de tirage : 51 ; description physique : cheveux et sourcils bruns, yeux gris, front bas, nez ordinaire, bouche petite, menton rond, visage ovale, petite cicatrice au front ; incorporé au 17ème régiment d'infanterie, le 21.10.1869 (matricule 4551) ; prisonnier en Prusse (Allemagne, aujourd'hui), à Magdebourg ; secouru, ainsi que les autres prisonniers, par les délégués du comité de secours pour les prisonniers français en Prusse ; chaque prisonnier reçoit : un tricot, deux paires de chaussettes de laine, un caleçon, un cache-nez, un bonnet de nuit, une paire de gants et deux mouchoirs (Le Messager du Midi, n° 55, du 25.02.1871) ; un peu plus tard, il reçoit 10 francs de l'abbé-aumonier de Magdebourg (Le Messager du Midi, n° 64, du 03.03.1871) ; le 19.06.1873, il est soldat au 122e régiment de ligne en garnison à Montpellier, domicilié à Sète, quand il vend à Jean RIEU (tonnelier à Sète), une pièce de terre vigne, à Sète, quartier de la combe d'Aubagnac ; cette terre lui vient de sa mère qui l'avait en propre ; le prix est de 200 francs que paye RIEU immédiatement, en monnaie de cours ; l'acte est fait en l'étude où signe seulement l'acheteur (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; il passe dans la réserve de l'armée active le 30.06.1874 ; période d'exercices au 122ème de ligne, du 10.10 au 06.11.1876 ; passé dans l'armée territoriale, le 01.07.1878, au 122ème régiment territorial d'infanterie ; période d'exercices dans ce dernier corps, du 05 au 07.04.1880 ; x Marguerite REBOIS, le 01.12.1876, à Frontignan ; pas de Cm ; il ne sait pas signer ; cultivateur ; dans les recensements, il est signalé soit avec le prénom d'Alexandre, soit avec celui de François ; dans le journal Le Vétéran (n° 18 du 20.09.1912), il est indiqué dans la liste de ceux qui ont obtenu le brevet de la médaille commémorative de 1870-1871 (section de Frontignan) ; + 01 (ou 02).04.1928, à Frontignan (à vérifier pour le jour) ; dans le recensement de Frontignan de 1931, la veuve EUZET-REBOIS est signalée avec sa fille Rose, "rue du Port" (maison 597) ; la descendance est sur le fichier de Frontignan


- Blaise (ou Louis ou Louis Blaise) (fs Louis et Elisabeth NORMAND) ° 01.04.1833, à Sète ; signalé au recensement de Sète de 1841 avec le prénom "Louis", "Grand rue" ; signalé au recensement de Sète de 1851 avec le prénom "Louis Blaise", comme tonnelier, âgé de 18 ans, au foyer de ses parents, "Grand rue" ; signalé au recensement de Sète de 1861 comme tonnelier, avec ses parents et sa soeur Marie, "Ile Donnat, 166 Grand rue" ; x Suzanne NAVAS, le 27.11.1862, à Sète ; pas de Cm ; tonnelier ; maître de chai (en 1895) ; il signe ; signalé au recensement de Sète de 1866 comme tonnelier (avec le prénom de L. Blaise), avec sa femme et 2 enfants : Elisabeth (2 ans), Louis (5 mois), "rue Saint Clair, n° 179" ; + 10.11.1895, "rue Louis Blanc, n° 30", à Sète (c'est à cette adresse que sa veuve est signalée avec leur fille Ernestine, aux recensements de 1896 et de 1911).

-
Elisabeth (fa Louis et Elisabeth NORMAND) ° 10.09.1835, à Sète ; signalée au recensement de Sète de 1841, avec ses parents, "Grand rue" ; signalée au recensement de Sète de 1851 comme couturière, au foyer de ses parents "Grand rue" ; x Jean François MILHAU, le 15.09.1859, à Sète ; pas de Cm ; couturière ; elle ne sait pas signer ; signalée au recensement de Sète de 1861 avec son mari (patronyme écrit MILLAUD), "Ile Donnat, 166 Grand rue" ; + 20.02.1901, "rue jeu de mail, n° 37", à Sète.

-
Rose (fa Louis et Elisabeth NORMAND) ° 08.11.1839, à Sète ; signalée au recensement de Sète de 1841, avec ses parents, "Grand rue" ; + 02.07.1841, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père sise Grand rue"

-
Marie (fa Louis et Elisabeth NORMAND) ° 08.06.1843, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise rue Saint Charles n° 9" ; signalée au recensement de Sète de 1851 au foyer de ses parents, "Grand rue" ; couturière ; signalée au recensement de Sète de 1861, avec ses parents et son frère Blaise, "Ile Donnat, 166 Grand rue" ; x Eugène Louis PUJOL, le 14.02.1867, à Sète ; pas de Cm ; elle ne sait pas signer ; + 28.06.1890, à Marseille, dans son domicile, "boulevard Pardégon 22". Marseille.


- Augustine Lazarine (fa Louis et Marie BOUISSON) ° 16.12.1841, à Marseille ; sans profession ; domiciliée à Sète ; signalée au recensement de Sète de 1851 dans la maison de son père et de Marguerite TURCAN (deuxième épouse de son père) ; x Antoine PETERMANN, le 07.02.1866, à Sète ; Cm le 06.02.1866 sous le régime dotal, notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète ; elle signe Lazarine EUZET ; dans ce contrat, son père lui donne en dot 1500 francs "en la valeur des meubles meublants, linge de maison, de corps, effets d'habillement, dorures et bijoux" ; son père se réserve le retour de la somme pour le cas du prédécès de la future épouse sans postérité et pour le cas de prédécès de la future et de ses enfants avant le donateur ; les témoins sont : Paul FAVIER (peintre vitrier) et Charles ARVIEUX (tonnelier), de Sète, qui signent avec les parties ; + 26.02.1871, à Sète. Marseille.


- Jean François (fs Louis et Marguerite TURCAN) ° 08.04.1848, "dans sa maison d'habitation, sise rue Montmorency, maison BOUDON", à Sète ; signalé au recensement de Sète de 1851 avec le prénom de Jean, avec ses parents, "rue Montmorency" ; peintre d'histoire, il signe ses tableaux du prénom de François ; x Catherine Antoinette Joséphine NOUGARET, le 17.06.1869, à Montagnac (34) ; pas de Cm ; il signe ; il est domicilié à Montagnac quand naît leur première fille, le 05.02.1872 et il est indiqué comme peintre ;

Un peintre méconnu

Sa carrière reste à découvrir mais deux de ses peintures ont été mises en vente par une galerie italienne. Il s'agit de "Lion Ailè Art", Via I Vico San Vito, 11 bis, à Torre Del Greco, 80059, province de Naples, en Campanie (la galerie a donné son accord pour l'insertion des photos sur le site, par courriel du 17.12.2007). Les tableaux, datés de 1874, représentent Marie-Antoinette à la Conciergerie. Les deux ont la même dimension : 75 cm x 90 cm sans le cadre et 95 cm x 110 cm avec le cadre ; pour les deux, la signature est en bas, à gauche ; la signature du premier tableau (n° 1) est reprise dans la photo n° 2 et la signature du deuxième tableau (n° 5) est reprise dans la photo n° 4 ; au milieu (photo n° 3), une photo d'ensemble des deux tableaux dans un salon de la galerie ; l'expert qui a authentifié les deux peintures est Mme Michele SCOGNAMIGLIO ; nous lui avons communiqué les informations que nous avions sur le peintre, afin de compléter sa présentation.

1


2


3


4


5


Dans le Dictionnaire des peintres, sculpteurs, graveurs, dessinateurs et architectes du Languedoc-Roussillon (1800-1950), aux Editions singulières, 18, impasse Gaffinel, 34 200, Sète, paru en janvier 2008, il y a un article sur François EUZET : "Peintre d'histoire, actif à Sète dans le dernier quart du XIXe siècle. MTPL 1881 : 108. Le champ de bataille." (exposition de la Société artistique de l'Hérault, en 1881)


il est domicilié à Mèze (34), toujours avec le métier de peintre, quand naît leur seconde fille au domicile de son beau-père à Montagnac, le 22.06.1875 ; dans une publicité parue dans Le Petit Cettois des 26 et 27-28.10.1878, pour l'ouverture du "café parisien, avenue de la gare", à Sète, on peut lire que cet "établissement se recommande de plus par ses décorations de peinture sur toile, dues au pinceau de l'artiste cettois, M. François EUZET" ;

Publicité du 26.10.1878

il est domicilié à Sète, au moins à partir de 1881 où il est signalé au recensement de Sète de 1881 comme peintre, avec son épouse et leur fille Marguerite, âgée de 6 ans, "impasse Suc" ; signalé au recensement de Sète de 1886 comme propriétaire (ce qui veut probablement dire qu'il ne doit plus exercer son métier), avec son épouse, leur fille Marguerite et sa mére, Marguerite TURCAN (dont le nom est écrit TURQUANT), "chemin Caraussanne, n° 29" ; le 30.06.1887, indiqué en tant qu'artiste peintre, il vend - solidairement avec sa mère - à Jean Pierre Julien FOCH "une parcelle de terrain propre à bâtir de contenance de 382,75 m², à Sète, rue de la Caraussane, faisant partie d'un plus grand corps qui appartient aux vendeurs. Cette parcelle confronte au nord ladite rue de la Caraussane, du sud RODIER, de l'est AURIOL et de l'ouest les vendeurs, telle au surplus que cette parcelle est décrite et désignée par les lettres A, B, C, D, E, F sur un plan dressé par l'architecte des parties sur une feuille de papier", n° 1859 de la section B du cadastre de Sète ; l'origine de propriété de cette terre est la suivante : "appartenant aux vendeurs pour s'en être rendus adjudicataires conjointement et solidairement suivant jugement du tribunal civil de Montpellier rendu à la suite de surenchère sur la licitation des biens dépendant 1) de la communauté de biens ayant existé entre ledit Louis EUZET et défunte la dame Marie BUISSON sa première épouse 2) de la communauté ayant existé entre ledit Louis EUZET et la dame TURCAN sa deuxième épouse venderesse actuelle 3) de la succession dudit sieur Louis EUZET" (jugement du 07.06.1886) ; le prix de la vente est 2000 francs dont 900 francs ont été payés, d'où un solde de 1100 francs à 5 % l'an ; la prise de possession est immédiate ; il signe l'acte François EUZET et son épouse Joséphine EUZET avec l'acheteur J. FOCH mais Marguerite TURCAN ne sait pas signer (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; voir ci-dessous la photo du plan de la parcelle et les signatures ; + 18.10.1888, à Sète, "rue de la Caraussane, n° 29". Montagnac.

Plan de la vente du 30.06.1887

- Hilaire (fs Pierre et Madelaine GELY) ° 15.02.1871, à Sète, "rue Consigne n° 9" ; + 30.06.1877, à sète, "Grande rue haute n° 97"

-
Henri (fs Pierre et Madelaine GELY) ° 30.05.1872, "maison ISSINDO (?) rue de l'hospice n° 65", à Sète ; + 14.06.1872, "âgé de 16 jours", à Sète, "rue de l'hospice n° 65".

-
Martin Aimé (fs Pierre et Madelaine GELY) ° 04.09.1873, à Sète, "maison GELY Grande rue haute n° 97" ; + 03.03.1876, à Sète, "Grande rue haute n° 97".

-
Emilie Elisabeth (fa Pierre et Madelaine GELY) ° 31.12.1875, à Sète, "maison GELY Grande rue haute n° 97" ; 10.04.1876, à Sète, "Grande rue haute n° 97".

-
Claire (fa Pierre et Madelaine GELY) ° 12.01.1879, à Sète, "maison GELY Grande rue haute n° 97" ; + 22.01.1879, "Grand rue haute, n° 97", à Sète.

-
Irma (fa Pierre et Madelaine GELY) ° 26.08.1880, à Sète, "maison GELY Grande rue haute n° 97" ; signalée au recensement de 1896 avec sa mère, veuve, et sa tante Marie GELY veuve MOULÈS, au "111, grand rue haute" ; sans profession ; x Raymond François POUX, à Sète, le 27.04.1904 ; pas de Cm ; au mariage, assiste Jean LAFFITTE (employé de commerce, 27 ans, son cousin) ; avec l'acte de mariage, il y a la légitimation de ses deux enfants naturels reconnus par son mari (Joséphine, née le 12.01.1903 et Raymonde Mauricette Jane Mary, née le 24.02.1904) ; elle signe Irma EUZET ; signalée au recensement de 1911, sans profession, avec son mari, leurs deux filles et sa mère, "Grand rue" ; + 21.10.1923, épouse POUS François, "Grand rue", à Sète (Enregistrement, "Successions et absences", bureau de Sète)


-
Léonide Eléonore (fa Pierre et Clotilde Marie Louise LABORDE) ; ° 01.04.1873, à Sète, "maison Figuier, chemin de la Caraussane" ; témoin : Pierre LABORDE (employé au chemin de fer, grand-père maternel) ; + 31.10.1887, à Sète, "rue de l'hospice, n° 19" ; dans l'acte de décès, le prénom indiqué est Louise au lieu de Léonide.

-
Anne Marie (fa Pierre et Clotilde Marie Louise LABORDE) ; ° 24.01.1876, à Sète ; célibataire ; sans profession, ménagère, tailleuse (en 1921), couturière à la journée (en 1931) ; elle a eu trois enfants naturels : Paul, Julien et Marcel ; à partir de 1907 (au moins), elle habite à Montpellier ; son domicile est "6, rue Daru", en 1907 et 1911 (le recensement de Montpellier de 1906 montre qu'elle n'habitait pas à cette adresse) ; elle habite ensuite "63 cours Gambetta" (en 1921, 1926 et 1931) ; dans les quatre recensements de Montpellier étudiés (de 1911 à 1931), la date de naissance indiquée est 1880 (au lieu de 1876) ; les trois premiers recensements font apparaître un mari, avec le même nom : Paul EUZET et toujours la même indication , chef de ménage et cultivateur ; par contre, sa date et son lieu de naissance sont, à chaque fois, différents : né en 1868 à Montpellier (recensement de Montpellier de 1911), né en 1869 à Sète (recensement de Montpellier de 1921), né en 1875 à Cournonterral (recensement de Montpellier de 1926) ; il n'est plus indiqué dans le recensement de Montpellier de 1931 ; une vérification dans l'état civil de Montpellier, Sète et Cournonterral montre que ces trois dates et lieux de naissance sont fictifs ; manifestement, ce Paul EUZET paraît avoir été inventé par Marie, probablement pour assurer sa respectabilité, dans une époque qui admettait mal ces situations ; d'ailleurs, même si le recensement de Montpellier de 1931 indique alors Marie comme chef de ménage, avec deux enfants, Paul (né en 1907) et Marcel (né en 1917), il n'y a aucune mention de filiation entre elle et eux ; celle-ci est cependant certaine, tant par les indications qui sont dans les recensements précédents que par différents actes de l'état civil que nous avons pu voir et étudier (la naissance puis le décès de Paul, la naissance puis le décès de Julien, le décès d'Anne Marie) ; + 14.01.1965, en son domicile "chemin 147, Celleneuve", à Montpellier, toujours célibataire (déclaration faite par son fils Marcel). Montpellier

- Marie Thérèse (fa Pierre et Clotilde Marie Louise LABORDE) ; ° 28.09.1878, "dans la maison Bertrand, chemin Caraussane, impasse Fabre" à Sète ; x Alphonse RAYNAUD, le 27.06.1901, à Sète ; pas de Cm ; sans profession quand elle se marie ; elle signe Th EUZET ; + 13.09.1947, à Paris, 47, boulevard de l'hôpital (13ème arrondissement) ; sans profession, épouse d'Alphonse RAYNAUD et domiciliée "2, rue Marie Laure à Antony (Seine)" quand elle décède.


-
Madeleine (fa François Barthélémy et Catherine Marie Honorine GOUDARD) ° 08.12.1841, à Sète (écrit LAUZET) ; jugement de la première chambre du tribunal civil de l'arrondissement de Montpellier, à Montpellier, le 18.04.1863 (rectification du nom pour le père et les enfants : "ordonner que tous ces actes seront rectifiés en ce sens que le nom de LAUZET sera remplacé par celui d'EUZET qui est le véritable nom de la famille") ; signalée au recensement de 1851, avec ses parents "rue Saint Clair" ; x Jean Joseph NOUGARET, le 19.08.1863, à Sète ; Cm le 19.08.1863, notaire Antoine, Marius, Salomon VIVAREZ, de Sète ; les époux sont sous le régime de la communauté réduite aux acquets ; son pére lui donne en avancement d'hoirie une somme de 3000 francs "savoir, 2000 francs en or dont 1200 francs ont été payé,s aux futurs époux avant cet acte (...) et 800 francs remis en présence du notaire", plus 1000 francs en linge de ménage dont les parties dressent l'état ; elle apporte de son chef propre des linges de corps, vêtements et bijoux à son usage personnel (dont l'état n'est pas dressé) ; le Cm détaille les droits et obligations de ce type de communauté ; elle signe Madelaine EUZET ; sans profession ; elle est domiciliée à Paris, "rue Nollet, n° 81" en 1887, avec son mari (employé des chemins de fer de l'Etat), comme l'indique l'acte de notoriété de son père, le 30.09.1887 (notaire Jean Jacques Hilaire VIVAREZ, de Sète) ; + 16.10.1895, "rue de la charité, n° 11", à Sète. ; dossier de succession déclarée à Paris où elle demeure "rue de l'abbé Grégoire, 31" ; les héritiers sont ses trois enfants, Marie Catherine NOUGARET (épouse de Henri CHANZAL, employé à Sète), Edmond, Marius Hilaire NOUGARET (étudiant, habitant à Paris, 31, rue de l'abbé Grégoire) et Jeanne Marie Berthe NOUGARET (mineure, née à Saintes, le 21.01.1876) ; le contrat de succession fait ressortir qu'elle a acquis, à Sète, une maison, rue de la Charité pour 30 000 francs, le 05.03.1888 ; le contrat montre aussi (notamment) qu'elle possède une somme de 2473, 34 francs en nue propriété dont l'usufruit appartient à Catherine GOUDARD, veuve de François Barthélémy EUZET, qui demeure à Sète (référence à un acte du 05.04.1889) ; le total imposable pour les enfants est de 2673,96 francs.

-
Pierre (fs François Barthélémy et Catherine Marie Honorine GOUDARD) ° 18.04.1843 (écrit LAUZET), à Sète ; + 14.08.1844 (écrit LAUZET), à Sète, "dans la maison d'habitation de son père rue du palais n° 9" ; jugement de la première chambre du tribunal civil de l'arrondissement de Montpellier, à Montpellier, le 18.04.1863 (rectification du nom pour le père et les enfants : "ordonner que tous ces actes seront rectifiés en ce sens que le nom de LAUZET sera remplacé par celui d'EUZET qui est le véritable nom de la famille")

-
Hilaire (fs François Barthélémy et Catherine Marie Honorine GOUDARD) ° 15.01.1845 (écrit LAUZET), à Sète ; (rectification du nom pour le père et les enfants : "ordonner que tous ces actes seront rectifiés en ce sens que le nom de LAUZET sera remplacé par celui d'EUZET qui est le véritable nom de la famille") ; signalé au recensement de 1851, avec ses parents "rue Saint Clair" ; classe 1865 ; exonéré du service militaire, comme c'est indiqué dans la liquidation et le partage des biens de son père, le 14.09.1888 : "Il a été déclaré dans l'inventaire des biens de M. EUZET père, ci-après analysé, que ce dernier avait exonéré du service militaire, M. Hilaire EUZET, son fils, depuis époux BARDY. Cette déclaration fut faite par Mme Vve EUZET-GOUDARD qui produisit le certificat d'exonération dudit EUZET fils, classé sous le numéro 41 du contingent au tirage au sort de Cette, pour la classe de 1865 ; et un autre certificat délivré comme le précédent par le préfet de l'Hérault, constatant que M. Hilaire EUZET avait déposé à la préfecture le récépissé de versement du prix de son exonération. Mme Vve EUZET-GOUDARD déclara que cette somme avait été payée des deniers de la communauté et que le rapport en était dû par sa petite-fille héritière du sieur Hilaire EUZET : l'affirmation maintenue de Mme Vve EUZET-GOUDARD, la possession par elle des deux récépissés précités constituaient une présomption grave en faveur de la réalité dudit versement des deniers de la communauté EUZET-GOUDARD. Les recherches auxquelles nous nous sommes livrés nous ayant donné la conviction que M. EUZET fils n'avait alors ni les ressources ni les relations suffisantes pour posséder de son propre fonds le prix de l'exonération, et sa veuve n'opposant aucune preuve contraire, nous avons cru devoir, sauf l'avis du tribunal, ou preuve contraire ultérieure et contraire, fixer que M. EUZET fils, et pour lui sa fille doit le rapport de 2100 francs, prix de cette exonération" (notaire Jean Jacques Hilaire VIVAREZ, de Sète) ; x Marie Delphine Augustine BARDY, le 15.06.1872, à Sète ; Cm, le 05.06.1872 : le régime est dotal ; BARDY père donne à sa fille, en avancement d'hoirie et constitution de dot une somme de 8000 francs (pour les détails de cette donation, voir l'article de Marie BARDY, dans les renseignements sur les conjoints, en "suite 1") ; l'acte est fait dans la maison de M. BARDY où signent les parties, sauf le père d'Hilaire qui ne sait pas signer (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; commis négociant quand il se marie ; domicilié à Mèze (34) mais "momentanément" à Sète en juin 1873 ; + 02.01.1875, à Mèze (cependant que sa fille, Marie Louise Catherine EUZET, naît le 04.02.1875).


-
François Auguste (fs François et Marguerite PASCAL) ° 15.02.1831 à Montpellier, "dans l'Hospice de la maternité" ; le père, domicilié à Sète, est absent à la naissance ; le second prénom, Auguste, n'est indiqué que dans l'acte de naissance ; signalé au recensement de 1836 avec le prénom de Pierre, au foyer de ses parents (mais le prénom de sa mère est Marie), âgé de 6 ans ; signalé au recensement de Sète de 1841 avec ses parents, "rue Saint Charles" ; signalé au recensement de Sète de 1846, avec ses parents, "Grande rue Haute" ; signalé au recensement de 1851 de Sète avec le prénom de Jean, comme agriculteur, âgé de 19 ans, au foyer de sa mère (veuve), "Grande rue haute" ; signalé au recensement de Sète de 1861 comme cultivateur, avec sa mère (veuve EUZET, journalière), "Grande rue Haute" ; signalé au recensement de Sète de 1866 comme cultivateur, au domicile du couple Etienne EUZET (également cultivateur) et Anne BONNIEU, "Grande rue Haute" (le recensement précise qu'il est borgne ; signalé au recensement de Sète de 1872 comme fossoyeur, au domicile du couple Etienne EUZET (cultivateur) et Anne BONNIEU, "Grande rue Haute" ; le 22.03.1873, toujours fossoyeur, il prête 700 francs à François GELLY (cultivateur) et à son épouse, Claire JUGE ; ils s'engagent solidairement à le rembourser dans un délai de 5 ans, avec un intérêt de 5 % l'an, à dater de ce jour, d'année en année et d'avance (obligation indivisible en cas de décès des débiteurs) ; il reçoit la première annuité ; les emprunteurs hypothèquent spécialement deux pièces de terre et Mme GELLY lui transporte pour le même montant, ses droits, reprises, créances et avantages qu'elle pourrait exercer contre son mari et elle subroge François EUZET dans l'effet d'une hypothèque légale que ce dernier fera inscrire et qui portera sur les immeubles mis en garantie ; l'acte est passé en l'étude ; les parties ne savent pas signer (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; + 14.11.1888, célibataire, journalier, "dans l'Hospice Saint Charles", à Sète


-
Un fils mort-né (fs Baptiste Sulpice et Jeanne RIVIERE) ° et + 07.08.1835, à Sète.


Génération 6 :

1/ La descendance de Jacques EUZET et de Claire GALIBERT

Génération6-GALIBERT

-
Antoine Joseph (fs Modeste et Jeanne CARRIERE) ° 28.04.1845, "dans sa maison d'habitation sise quai supérieur de l'esplanade", à Sète ; signalé avec ses parents, aux recensements de Sète de 1846 ("quai de l'esplanade") et 1851 ("rue Caraussane") ; x Cécile LAPARA, le 26.12.1867, à Loupian (34) ; pâtissier ; signalé comme pâtissier dans le recensement de Loupian de 1872 avec sa femme au n° 301 de "L'esplanade" ; l'acte de naissance de leur fille Jeanne Eugénie, en 1875, indique que le couple habite à Loupian ; il signe cet acte de naissance ; signalé dans le recensement de Loupian de 1876 comme pâtissier, avec sa femme et leur fille Jeanne, au n° 256 de la "rue Imbert" ; il est domicilié à Blida, "rue Mahmoud" en 1879, en Algérie (arrondissement d'Alger) ; il est "pâtissier ; domicilié précédemment à Blidah (Algérie), et actuellement à Dalmatie, canton de Blidah", en 1880 (suivant un exploit d'huissier du 04.10.1880 où lui est notifié un avis de purge d'hypothèques légales pour un immeuble à Sète, publié par le Messager du Midi du 21.10.1880) ; le 31.05.1882, il habite toujours à "Dalmatie, section de la commune de Blida" ; en effet, à cette date, il est témoin au mariage de Félix COLLET et de Félicité LAPARA ; il y est plus précisément indiqué comme "pâtissier confiseur, âgé de 38 ans, beau-frère de la future" et habitant les lieux ; dans l'acte de notoriété du 20.01.1885 donnant la situation des héritiers de sa tante Marie EUZET au 28.10.1884, il est encore indiqué comme "propriétaire domicilié à Loupian" (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; + 25.01.1885, "dans son domicile, à El Affroun", en Algérie (arrondissement d'Alger) ; la fiche "cimetière" de l'enregistrement du bureau de Sète indique qu'à son décès, il est "confiseur à Boufarik" et que la succession est déclarée le 25.11.1886 ; Boufarik est à 13 km de Blida et El Affroun est à 18 km de Blida : on peut donc estimer qu'à son décès, il habite El Affroun et a son commerce à Boufarik. Loupian et Blida et Boufarik.

- Louis Pierre (fs Modeste et Jeanne CARRIERE) ° 27.04.1847, à Sète, dans sa maison d'habitation, sise "rue Saint Sacrement, n° 12" ; + 20.04.1850, à Sète, "dans la maison d'habitation de son grand père sise rue Hôtel de ville, n° 36"

-
Charles Marc (fs Modeste et Jeanne CARRIERE) ° 01.09.1849, à Sète, dans la maison d'habitation de ses parents "quartier de la glacière" ; signalé au recensement de Sète de 1851, âgé de 2 ans, avec ses parents et son frère Antoine, "rue Caraussane" ; signalé au recensement de Sète 1856, avec ses parents, ses frères Antoine et Honoré, sa soeur Marie, une domestique et un jardinier, "section B, n° 3, Ile de la glacière" ; signalé au recensement de Sète de 1861, avec ses parents, ses frères Antoine et Honoré, et ses soeurs Marie, Joséphine et Jeanne, "Quai supérieur de l'esplanade, maison 216" ; signalé au recensement de Sète 1866 comme "commis", avec son père (veuf), ses frères Antoine (pâtissier), Honoré (jardinier) et Edmond, ses soeurs, Marie, Joséphine et Rose, et un garçon jardinier, "Quartier Glacière - Banlieue île du glacis - G" ; signalé au recensement de Sète de 1872 comme "employé au chemin de fer", domicilié en "banlieue, chemin des métairies", avec son père, sa seconde épouse (Marguerite ASTRUC), ses frères Honoré et Simon, ses soeurs Marie, Joséphine et Rose, ainsi que deux enfants BABAU (en fait, BABOT : enfants du premier lit de Marguerite ASTRUC) ; x Marie Jeanne CAVALLIER, le 28.05.1874 à Sète ; pas de Cm ; au mariage, assistent Emmanuel ARNAL (propriétaire) et Simon DESFARGES (menuisier), ses oncles, qui signent ; il signe Ch. EUZET ; leur fille, Modestee Marie Eugénie, naît le 29.04.1875 "maison CAVAILLE Grande rue n° 12", qui est, certainement, leur domicile ; veuf dès le 15.05.1875 ; signalé au recensement de Sète de 1876 comme comme "commis" avec son père, Marguerite ASTRUC, ses frères Honoré et Simon, ses soeurs Joséphine, Rose, Eugénie et Amélie, "Quartier de la plaine" ; signalé au recensement de Sète de 1881, avec son père, son frère Simon, ses soeurs Joséphine et Amélie, et un domestique, "Banlieue - maison EUZET" ; signalé au recensement de Sète de 1886 comme "commis", avec ses beaux-parents (Jean Pierre CAVALIER, coiffeur, et Eugénie RECOULY), sa fille Eugénie et un garçon coiffeur, "Grande rue", maison 10 ; sa fille Eugénie est toujours avec les CAVALIER, au recensement de Sète de 1891 mais Charles n'y est plus indiqué ; il assiste au mariage de sa soeur Joséphine, le 13.04.1894, à Montpellier ; signalé au recensement de Sète de 1896 comme "commissionnaire PLM", "Grande rue", maison 13 ; signalé au recensement de Sète de 1906 comme "retraité du chemin de fer", avec J(eanne) POMATHÉO, née CAVALIER (née en 1843, à Sète et il est précisé : "situation par rapport au chef de ménage : aucun") - manifestement, l'agent recenseur était gêné : il n'a pas écrit le prénom en entier et il a écrit "" au lieu de "née", seule la mention du nom de jeune fille permet de comprendre la situation ; l'adresse est "rue Jeanne d'Arc" et c'est la maison 1 ; dans l'annuaire de l'Hérault pour 1908, il est ainsi signalé : "comptable, 15, rue Caraussane" ; signalé dans le recensement de Sète de 1911 comme "seul" et "employé", habitant "rue Jeanne d'Arc, n° 1" ; retraité des chemins de fer PLM quand il meurt, le 08.02.1917, à Montpellier, "dans l'établissement de Font d'Aurelle".

-
Honoré (fs Modeste et Jeanne CARRIERE) ° 20.02.1852, à Sète, "maison d'habitation sise quartier de la glacière" ; signalé au recensement de Sète de 1872 comme "jardinier", avec son frère, ses soeurs, son père et sa seconde épouse (Marguerite ASTRUC), en "banlieue, chemin des métairies" ; classe 1872 ; cheveux, sourcils, yeux : châtains, front : découvert, nez : fort, bouche : grande, menton : à fossettes, visage : ovale, signes particuliers : signe à la joue gauche, taille : 1 m 63 ; numéro de tirage au sort : 2 ; affecté aux services auxiliaires ; passé dans la réserve le 30.06.1878 ; libéré définitivement du service militaire le 01.11.1898 ; le 20.03.1874, il achète des terrains, à Sète, à Gaston ARNAUD (propriétaire, époux de Françoise Victorine POUZOLS), pour un montant de 6000 francs (notaire Alphonse COUZIN, de Sète - acte à rechercher) ; signalé au recensement de Sète de 1876 comme commis, "quai inférieur de l'Esplanade" (maison 2) ; le 13.07.1877 il est indiqué comme célibataire, "propriétaire entrepreneur de l'enlèvement des fumiers", dans un acte où il emprunte 4000 francs à Jules GIRARD (ancien négociant, propriétaire à Sète) ; il s'engage à rembourser dans le délai de 5 ans, avec un intérêt annuel de 5 % l'an, payable de 6 en 6 mois et d'avance ; il règle tout de suite le premier semestre de ces intérêts ; pour assurer l'opération, il hypothèque au profit du prêteur ses immeubles à Sète, au quartier de la craque, portés à la section B du cadastre (n° 1515 : 52 ares 60 centiares, n° 1516 : 22 ares 20 centiares, n° 1517 : 5 ares 90 centiares, n° 1518 : 3 ares 62 centiares, n° 1519 : 9 ares 40 centiares, n° 1520 : 86 ares 80 centiares) ; le tout est composé de bois, hermes, pâtures, vignes, d'une maison d'habitation à un étage, d'un magasin et dépendances sur ces parcelles ; sur la provenance : il a fait construire lui-même la maison et le magasin ; quant aux terrains, il les a acquis de Gaston ARNAUD, en 1874 (voir ci-dessus) ; ces immeubles étant grevés d'un privilège de 6000 francs au bénéfice de Gaston ARNAUD, il a subrogé Jules GIRARD qui a payé les 6000 francs à ARNAUD, par acte passé devant le notaire Alphonse COUZIN, le 06.04.1875 ; il en résulte que l'inscription hypothécaire prise au profit de GIRARD se monte à 10.000 francs, en vertu d'un acte d'obligation passé devant le notaire Alphonse COUZIN, le 28.03.1876 ; les parties signent (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; x Anne GUILHEM, le 21.04.1879, à Sète ; pas de Cm ; il signe ; signalé comme "grainetier" au recensement de Sète de 1886 avec son épouse qui a le prénom d'Anna, "rue Esplanade, n° 6", deux enfants (Jeanne et Charlotte EUZET), une veuve (Marie GUILHEM) et ses deux enfants (François et Jacques GRANIER) ; il obtient une médaille d'or à l'exposition d'horticulture de 1892 qui a lieu au Château d'Eau, à Sète et son épouse obtient une médaille d'argent 1ère classe (Le Journal de Cette du 28.05.1892) ; il assiste au mariage de sa soeur Joséphine, le 13.04.1894, à Montpellier et est indiqué comme "horticulteur" ; au bottin de 1894, il est indiqué : "Grainetier : EUZET-GUILHEM" ; Le Petit Marseillais du 01.11.1898 fait un compte rendu de l'Exposition d'horticulture de Sète : "M. EUZET, fleuriste à Cette, a procédé à la décoration artistique d'une bicyclette et d'un mouton, puis a monté des bouquets splendides, des gerbes, etc." ; dans l'annuaire de l'Hérault pour 1908, il est signalé ainsi : "EUZET (Guill) grainetier-fleuriste 39, rue Gambetta et 160, Halles" (comme pour "Henri" EUZET, le musicien, il fallait bien que les autre "Honoré" EUZET de cette génération se distinguent de Honoré EUZET, le maire de Sète : pour celui-ci, c'est en doublant son nom avec celui de son épouse) ; signalé au recensement de Sète de 1911 comme "grainetier", "rue de l'Esplanade, n° 21", avec son épouse et une servante, Rose CIGALDI ; signalé au recensement de Sète de 1926 comme "horticulteur", "rue de l'Esplanade, n° 21", avec son épouse et un "orphelin recueilli", Henri GRAS ; signalé au recensement de Sète de 1931 comme "grainetier", "rue de l'esplanade", avec son épouse et un "fils adoptif", Charles GRAS, qui est journalier ; + 13.02.1937, "11, rue de la Douane", à Sète, " ancien fleuriste" et veuf d'Anne GUILHEM ; le déclarant du décès est Antonin CASSAGNE (employé au Midi).

-
Marie Jeanne (fa Modeste et Jeanne CARRIERE) ° 31.07.1854, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise quartier de la glacière" ; signalée au recensement de Sète de 1872 avec son père, ses frères et soeurs, en "banlieue, chemin des métairies" ; x Louis Marius CAVALLIER (ou CAVALIER), le 14.10.1876, à Sète, pas de Cm ; elle signe ; sans profession ; elle fait un testament olographe le 14.07.1884 (la photo est jointe ci-dessous) ; + 04.12.1884, "dans la maison Cavallier, Grand rue", à Sète ; son testament est contresigné par le président du Tribunal civil de Montpellier et reçu par le notaire Alphonse COUZIN, le 15.12.1884 ; par son testament elle lègue à son mari l'universalité de ses biens ; cet acte est lu en présence d'Adolphe COSTE (propriétaire) et de Jacques BARDY (arbitre de commerce), de Sète, qui signent ; elle écrit : "Ceci est mon testament pour témoigner à mon mari ma reconnaissance des bontés qu'il a eu pour moi si la mort me surprend je donne tout ce que je possède à mon époux Louis CAVALIER" et elle signe "Marie EUZET épouse CAVALIER" ; le testament est enregistré le 24.12.1884 ; acte de notoriété, le 12.03.1885 où Ferdinand MIGAIROU (coiffeur) et Pierre FALGUEIRETTES (mercier), de Sète déclarent l'avoir bien connue, confirment son décès, qu'il n'a pas été fait d'inventaire, qu'elle n'a laissé aucun ascendant ni descendant ni aucun héritier ayant droit à une réserve dans sa succession ; acte fait en l'étude (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; déclaration de succession, le 02.06.1885.

Testament olographe de Marie EUZET
(le 14.07.1884)


- Joséphine Barbe (fa Modeste et Jeanne CARRIERE) ° 23.09.1856, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise quartier de la glacière" ; signalée au recensement de Sète de 1872 avec son père, ses frères et soeurs, en "banlieue, chemin des métairies" ; domestique à Montpellier, en 1887, elle a un enfant naturel d'un père inconnu, le 04.04.1887, à Montpellier (Marie Joséphine) qu'elle reconnaît le 03.06.1887, à Montpellier ; x Marius François Basile ROCHE, le 13.04.1894 à Montpellier ; elle est "domestique" quand elle se marie et est domiciliée à Montpellier ; elle ne peut produire les actes de décès de ses parents "faute de connaître le lieu de leur décès et celui de leur dernier domicile" (alors que l'acte de mariage donne ces indications) ; pas de Cm ; elle signe EUZET Joséphine ; ses frères, Charles et Honoré assistent à son mariage ; "infirmière" à l'Hôpital suburbain de Montpellier en 1906 (recensement de Montpellier), elle est dans la liste du personnel de l'hôpital avec le n° 243 ; il ne faut pas la confondre avec sa fille, Joséphine EUZET, qui est répertoriée au n° 268 et qui est aussi infirmière dans le même hôpital mais qui est née en 1887 à Montpellier, (recensement de Montpellier de 1906) ; c'est certainement elle qui est signalée au recensement de Montpellier de 1911 comme "veilleuse" à l'Hôpital suburbain de Montpellier (l'année de naissance indiquée est 1859 et le lieu de naissance est Sète) ; signalée au recensement de Montpellier de 1926, "avenue de Toulouse 69", veuve et retraitée, avec sa fille Marie Joséphine (veuve BLAQUIÈRE, infirmière) et ses deux petites-filles, (Jeanne et Gabrielle BLAQUIÈRE) ; + 29.11.1928, en son domicile, "route de Toulouse, 69", à Montpellier.

-
Marie Rose (fa Modeste et Jeanne CARRIERE) ° 29.11.1858, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise rue des casernes maison ARNAL" ; signalée au recensement de Sète de 1872 avec son père, ses frères et soeurs, en "banlieue, chemin des métairies" ; Cm avec Hippolyte PASCAL, le 28.04.1879 : 1/ Le régime est dotal ; 2/ Modeste EUZET donne à sa fille en dot, en avancement d'hoirie, "3000 francs qui est la valeur de meubles meublants, objets mobiliers et linge de ménage garnissant l'appartement que les futurs époux doivent occuper, lesquels objets le futur époux déclare avoir vus, examinés et tient pour reçus le présent mariage s'accomplissant" ; en conséquence, il reconnaît et assure au profit de sa future épouse la somme de 3000 francs sur tous ses biens présents et futurs ; 3/ Michel PASCAL donne à son fils, en avancement d'hoirie, "3000 francs qu'il s'oblige de lui payer à sa première demande, soit en monnaie de cours, soit au moyen de la cession qu'il lui fera du fonds de commerce de boulangerie et des accessoires de ce commerce que M. PASCAL possède et exploite à Cette, rue du Palais, ainsi qu'il le déclare" ; 4/ Dans la constitution dotale, ne sont pas compris le trousseau et les bijoux de la future épouse, qui demeureront sa propriété personnelle ; ces objets sont évalués, pour la perception de l'enregistrement seulement, à la somme de 1500 francs ; 5/ Modeste EUZET et Michel PASCAL se réservent le droit de retour en cas de prédécès ; dans le cas où les 3000 francs donnés par M. PASCAL le seraient au moyen de la cession de son fonds de commerce, le droit de retour ne pourrait être que de 3000 francs, indépendamment de la valeur du fonds ; 6/ Il y aura une société d'acquets composée des bénéfices et des économies qu'ils pourraient faire pendant le mariage, tant en meubles qu'en immeubles ; en conséquence, les futurs époux se réservent en propre tous leurs biens actuels et ceux qui pourront leur advenir ; l'acte est passé en l'étude où signent les parties (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; x Hippolyte PASCAL, le 28.04.1879, à Sète ; publications à Montpellier et à Sète ; il signe et ses parents aussi ; + 02.01.1946, à Montpellier.

-
Simon (fs Modeste et Jeanne CARRIERE) ° 31.08.1861, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise quai supérieur de l'esplanade n° 6" ; signalé au recensement de Sète de 1872 avec son père, ses frères et soeurs, en "banlieue, chemin des métairies" ; cheveux et sourcils : châtain, yeux : gris, front : ordinaire, nez : moyen, bouche : petite, menton : rond, visage : plein, taille : 1 m 64 ; classe 1881 ; numéro de tirage au sort : 169 ; incorporé à compter du 18.11.1882 au 15ème régiment d'infanterie ; arrivé au corps le 21 ; matricule 2859 ; passé à la 16ème section de secrétaires d'Etat major et du recrutement le 15.08.1884 ; passé le 28.11.1884 au 15ème régiment d'infanterie ; passé à la 16ème section de secrétaires d'Etat major et du recrutement le 06.02.1886 ; envoyé en congé le 20.09.1886 ; passé à la réserve le 01.07.1887 à la 16ème section de secrétaires d'Etat major et du recrutement, à Montpellier ; x Jenny MICHEL, le 06.02.1888, à Sète ; pas de Cm ; il signe ; période militaire à la 16ème section de secrétaires d'Etat major et du recrutement, du 03.04. au 15.04.1888 ; réformé n° 2 par la commission spéciale de Montpellier, le 02.08.1890 ; employé de commerce (en 1881), commerçant (en 1898) ; + 16.04.1898, "rue Alsace Lorraine", à Sète.


-
Pauline Elisabeth dite Amélie (fa Modeste et Marguerite ASTRUC) ° 13.02.1869, à Sète, "dans la maison EUZET sise quartier de la glacière" ; signalée au recensement de Sète de 1872 avec ses parents, ses demi-frères et soeurs (des premiers mariages de ses parents), en "banlieue, chemin des métairies" ; dans ce recensement, elle est dénommée Amélie ; dans l'acte de notoriété du 20.01.1885 donnant la situation des héritiers de sa tante Marie EUZET au 28.10.1884, elle est indiquée avec le prénom d'Amélie comme "mineure sous la tutelle légale de Madame Marguerite ASTRUC sa mère, veuve de Modeste EUZET" (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; x Cyrille Emile PAILHOLE, le 26.11.1895, à Sète ; pas de Cm ; sans profession ; + ?


-
Jacques (fs Jacques et Marie BOUNY) ° 24.10.1855, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise quartier de la glacière ; + 19.12.1858, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père sise quartier de la glacière".

-
Mathilde (fa Jacques et Marie BOUNY) ° 08.08.1859, "dans sa maison d'habitation sise quartier de la glacière", à Sète ; signalée par le recensement de Sète de 1861, "âgée de deux ans" avec ses parents et sa soeur Elisabeth, "Ile Goudard, Grand rue haute, n° 51" ; sans profession ; signalée par les recensements de Sète de 1872 et 1876, avec sa mère, son frère et sa soeur, "Grande rue haute, n° 16" ; x Adrien François JALABERT, le 04.09.1884, à Sète ; Cm, le 02.09.1884 (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète - à compléter) ; elle signe ; le 15.01.1885, elle constitue une société en nom collectif : "Dames EUZET et JALABERT (lingerie et nouveautés)", pour une durée de 6 ans (Archives commerciales de France du 08.02.1885) ; + 20.05.1944, à Saint-André-de-Sangonis (34), d'après le site de M. Jean-Jacques DAVIN, sur Geneanet.

-
Elisabeth (fa Jacques et Marie BOUNY) ° 20.02.1861, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise Grande rue haute n° 13" ; signalée par le recensement de Sète de 1861, "âgée de trois mois" avec ses parents et sa soeur Mathilde, "Ile Goudard, Grand rue haute, n° 51" ; signalée par les recensements de Sète de 1872 et 1876, avec sa mère, son frère et sa soeur, "Grande rue haute, n° 16" ; x André Fulcrand Eléonor Lucien RIEUNIER, le 25.101883, à Sète ; Cm, le 24.10.1883, notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète : communauté réduite aux acquets, sa mère (veuve EUZET) lui constitue en dot à titre d'avancement d'hoirie, "4000 francs en meubles, linges de ménage, linges de corps, dorures et bijoux" dont il n'est pas dressé d'état estimatif, cependant que le père du futur apporte aussi 4000 francs dont 1000 ont été payés avant cet acte ; la veuve EUZET se réserve de reprendre la somme donnée en cas de prédécès ; elle signe Elise EUZET ; on lit dans le Journal de Cette du 17.02.1888 : "Nous avons lu dans le Petit Provencal il y a quelques jours un éloge flatteur et mérité d'une charmante soirée qu'a donné Madame RIEUNIER EUZET dans la salle Sainte Eugénie au Château-d'Eau. Nous avions oublié de mentionner cette petite fête qui a été si agréable aux familles ; nous mettons donc tout notre empressement à féliciter M. RIEUNIER de son inspiration et surtout de sa voix chaude et vibrante qui a fait le plus grand plaisir." ; + 06.10.1916, à Marseille, "136, rue Saint Pierre" ; la déclaration est faite par deux employés du 136, rue Saint Pierre (Hôpital de la Conception) ; à son décès, elle est professeur de piano et son domicile est : "43, rue Bernard du Bois", à Marseille. Marseille (branche 4)

- Achille Jacques Pierre (fs Jacques et Marie BOUNY) ° 10.09.1862, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise Grande rue haute, n° 13" ; signalé par les recensements de Sète de 1872 et 1876, avec sa mère et ses soeurs, "Grande rue haute, n° 16" ; cheveux et sourcils : châtains foncés, yeux : châtains, front : découvert, nez : gros, bouche : grande, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 645 ; il sait lire et écrire ; classe 1882 ; numéro 122 du tirage militaire ; employé de commerce (en 1882) ; dispensé en tant que fils aîné de veuve ; passé dans la réserve de l'armée active le 01.07.1888 ; affecté à la 16ème section d'infirmiers militaires stationnée à Perpignan ; passé dans l'infanterie à Montpellier (décision ministérielle du 14.03.1891) ; période militaire dans la 16ème section d'infirmiers du 15.05. au 11.06.1890 ; période militaire au 122ème régiment d'infanterie du 01.10. au 28.10.1891 ; passé dans l'armée territoriale le 01.11.1896, au 122ème régiment d'infanterie territoriale ; période militaire dans ce régiment du 17.10 au 30.10.1898 ; passé dans la réserve de l'armée territoriale le 01.11.1902 ; libéré définitivement du service militaire le 01.10.1908 ; x Lucie Joséphine MAZEL, le 05.02.1885, à Sète ; Cm le 04.02.1885, notaire Alphonse COUZIN, de Sète : à titre de dot et d'avancement d'hoirie, sa mère lui donne 4000 francs représentant en valeur les "meubles meublants, objets mobiliers, linge de corps et linge de ménage, garnissant l'appartement que les futurs époux doivent occuper", sous réserve du droit de retour de ces 4000 francs en cas de prédécès d'Achille et de sa postérité ; bien que le régime dotal soit adopté (le trousseau et les bijoux de la future épouse, évalués à 500 francs, demeurant sa propriété personnelle), "il y aura entre les futurs époux une société d'acquets composée des bénéfices et économies qu'ils pourront faire pendant le mariage, tant en meubles qu'en immeubles" ; commis négociant quand il se marie ; il signe Achille EUZET ; signalé au recensement de Sète de 1891 comme "fabricant de filtres", avec son épouse, "quai de Bosc 13" ; il fait l'objet d'une liquidation judiciaire, le 06.07.1892, pour des "articles de pêche" (le Journal de Cette du 09.07.1892) ; le greffier du Tribunal de commerce de Sète invite les créanciers à se rendre au Tribunal le 13.07.1892 (voir l'avis du 12.07.1892, ci-dessous, paru dans le Journal commercial et maritime de Cette du 13.07.1892)

Avis pour les créanciers d'Achille EUZET
(Journal commercial et maritime de Cette)


le 21.09.1892, il habite "boulevard de Strasbourg, à Montpellier" ; le 16.12.1892, il habite à Sète ; le 28.07.1893, il habite "4, avenue Gambetta, à Millau" (12) ; le 16.12.1894, il habite "6, cours Julien, à Marseille" (13) ; dans l'Annuaire de l'Hérault pour l'année 1895, il est signalé à deux reprises : p. 544, à la rubrique "Bouteilles en gros et en détail" et à la page 557 à la rubrique : "Filtres et Manches à filtrer" ; dans les deux cas, son adresse est donnée (avec le numéro dans le deuxième cas) : "Quai de Bosc, 47", à Sète ; c'est peut-être lui qui est concerné dans la dissolution, le 01.06.1896 à Marseille, de la société de rachevage TRUPHÈME et EUZET mais c'est certainement lui, "EUZET (A)" qui déclare une faillite, à Marseille le 01.03.1901, laquelle est clôturée pour insuffisance d'actif, le 03.06.1901 ; la même année, en 1901, il est encore signalé à la rubrique des Filtre par l'Annuaire Marseillais, au "48, rue Saint Bazile" ; le 01.07.1905, il habite "36, plateau Cherchell, à Marseille" (13) ; il est condamné à trois mois de prison et entre à la maison d'arrêt de Chave, à Marseille, le 08.10.1907 (peut-être à la suite de la faillite de son entreprise ?) ; il en sort le 14.10.1907 pour être dirigé sur la maison de correction de Saint Pierre dans laquelle il rentre le même jour ; il en sort le 07.11.1907 pour être dirigé ailleurs, probablement vers une autre prison mais le registre n'est pas suffisamment clair (répertoires d'écrous des établissements pénitentiaires, aux AD 13) ; il est, à nouveau, signalé à la rubrique des Filtres par l'Indicateur Marseillais de 1908, au "rue de la Glace 10" ; x2 Cesarina Francisca Amelia NICOLINI, le 25.01.1919, à Marseille ; il n'est pas fait de contrat de mariage ; quand il se remarie, il est journalier et habite "12, rue d'Aubagne" ; le même jour, Achille et Cesarina légitiment leur fille, Marie Louise Joséphine Augusta, née le 10.08.1917, "12, rue d'Aubagne", à Marseille (Achille l'avait reconnue à sa naissance) ; c'est probablement lui qui est signalé dans l'Annuaire du commerce DIDOT-BOTTIN de 1929 et de 1930, comme représentant de commerce : "EUZET (A) rue du Petit Saint-Jean, 18", à Marseille" ; descendance sur Marseille ? ; + 11.03.1931, "place Daviel", à Marseille ; l'acte est fait le 14 sur la déclaration de Félix LICCIONI, employé de cette place ; à son décès, le domicile d'Achille est : "3, rue Lulli", à Marseille et il est indiqué comme journalier. Marseille. (branche 4)

Signatures du couple EUZET-MAZEL
(contrat de mariage de 1885)


- Madeleine Philomène (fa Honoré et Catherine FABRE) ° 11.11.1836, à Sète ; signalée au foyer de ses parents au recensement de 1846 avec le prénom de Philomène Marguerite ; signalée au recensement de 1841 avec le prénom de Philomène, "rue de la caserne" ; signalée au recensement de 1851 avec le prénom de Philomène, au foyer de ses parents "rue des casernes" ; x Antoine DOUCET , le 28.04.1881, à Sète ; pas de Cm ; elle signe ; sans profession.

-
Rosalie Marguerite (fa Honoré et Catherine FABRE) ° 14.01.1838, à Sète ; + 28.07.1839, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père, sise quai supérieur de la place"

-
Marie Ange (fs Honoré et Catherine FABRE) ° 08.09.1839, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise quai supérieur de la place" ; (c'est un garçon) ; signalé au recensement de 1841, avec ses parents, "rue de la caserne" + 24.12.1841, à Sète.

-
Rosalie Dorothée (fa Honoré et Catherine FABRE) ° 08.06.1841, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise rue des casernes" ; + 25.06.1842, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père, sise rue des casernes, n° 16"

-
Rosalie (fa Honoré et Catherine FABRE) ° vers 1842, car signalée au recensement de 1846 au foyer de ses parents, âgée de 3 ans 1/2, et au recensement de 1851, âgée de 9 ans, au foyer de ses parents, "rue des casernes" (à vérifier avec les BMS)

-
Marie (fa Honoré et Catherine FABRE) ° 01.06.1843, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise rue des casernes n° 16" ; elle n'est pas signalée au recensement de 1846 ; c'est probablement elle qui meurt le 17.12.1873, à Sète, "rue des casernes n° 22", bien qu'il y ait une légère différence pour l'âge puisqu'elle est supposée avoir 30,5 ans à son décès ; l'acte indique qu'elle est née à Sète, fille d'Honoré et de Catherine FABRE et qu'elle est "non mariée" ; un des deux déclarants est Louis FABRE, voilier, âgé de 39 ans, son cousin.

-
Abel Ange (fs Honoré et Catherine FABRE) ° 27.02.1846, à Sète ; signalé au recensement de 1846, âgé de 2 mois ; signalé au recensement de 1851, avec ses parents, "rue des casernes" ; + 19.10.1855, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père, sise rue des casernes, n° 16".

-
Suzanne Marguerite (fa Honoré et Catherine FABRE) ° 15.06.1849, à Sète ; x François FABRE, le 15.10.1890, à Sète (il est veuf en premières noces de Joséphine TAUSSAC et en deuxièmes noces, de Mélanie TAUSSAC, deux soeurs) ; elle signe S EUZET l'acte de mariage ; Cm du 14.10.1890, notaire Jean Jacques Hilaire VIVARES, de Sète ; régime dotal "sans aucune société" et tous les biens de l'épouse demeurent libres et paraphernaux et elle en a l'administration et la jouissance ; il est prévu, au cas où elle lui survivrait, une rente viagère annuelle, payable par moitié par semestre ainsi qu'un logement de trois pièces dans la maison d'habitation ou sinon une rente de 150 francs, représentative du droit d'habitation, exigible comme la rente ; il est précisé après son prénom qu'elle est "nommée aussi Joséphine" et elle signe le contrat Joséphine EUZET ; sans profession ; elle est signalée au recensement de Sète de 1901, veuve FABRE, âgée de 51 ans, avec une fille, Anna FABRE (18 ans) et un fils, François FABRE (15 ans) qui doivent être les enfants de Mélanie TAUSSAC, la deuxième épouse de son mari, décédé lui-même le 15.04.1897 ; + ?


-
Noël François Ange (fs Abel Jean Pierre et Marianne DOUCET) ° 24.12.1853, à Sète ; signalé au recensement de Sète de 1861 avec ses parents, son frère Honoré, ses soeurs Rosalie et Marguerite, sa grand-mère Rosalie THEULON et un domestique, "Ile portail de Vergne, quai supérieur de la place" ; classe 1873 ; cheveux, sourcils et yeux : châtains, front : découvert, nez : fort, bouche : moyenne, menton : pointu, visage : ovale, taille : 1 m 63 ; incorporé au 122ème régiment d'infanterie, le 16.01.1875, arrivé le 16 ; numéro matricule : 84 ; mis en disponibilité le 11.07.1875 ; passé à la réserve le 01.07.1879 ; réformé pour congé n° 2, le 25.08.1880 ; x Marie Alexandrine CAYLA, le 21.10.1879, à Sète ; pas de Cm ; il signe ; commis négociant ; + 25.07.1893, à Sète, "rue Garenne, n° 4" (à cette même adresse, sa veuve et leur fille Anna y sont signalées au recensement de Sète de 1911).

-
Marguerite Rosalie ((fa Abel Jean Pierre et Marianne DOUCET) ° 01.05.1856, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise quai supérieur de la place, n° 6" ; signalée au recensement de Sète de 1861 (prénom Rosalie) avec ses parents, ses frères Honoré et Noël François, sa soeur Marguerite, sa grand-mère Rosalie THEULON et un domestique, "Ile portail de Vergne, quai supérieur de la place" ; signalée avec ses parents et ses frères Marius et François Abel au recensement de Sète de 1886, "rue Louis Blanc n° 45" ; célibataire ; + 26.01.1914, à Sète, "rue de l'Hospice n° 4"

-
Marie Marguerite (fa Abel Jean Pierre et Marianne DOUCET) ° 22.03.1859, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise quai supérieur de la place, n° 3" ; signalée au recensement de Sète de 1861 (prénom Marguerite) avec ses parents, ses frères Honoré et Noël François, sa soeur Rosalie, sa grand-mère Rosalie THEULON et un domestique, "Ile portail de Vergne, quai supérieur de la place" ; + 01.05.1863, à Sète.

-
Honoré Ange (fs Abel Jean Pierre et Marianne DOUCET) ° 05.10.1860, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise quai supérieur de la place, n° 3" ; signalé au recensement de Sète de 1861 (prénom Honoré) avec ses parents, son frère Noël François, ses soeurs Rosalie et Marguerite, sa grand-mère Rosalie THEULON et un domestique, "Ile portail de Vergne, quai supérieur de la place" ; + 26.06.1861, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père sise quai supérieur de la place, n° 3".

-
François Abel (fs Abel Jean Pierre et Marianne DOUCET) ° 16.06.1862, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise quai supérieur de la place, n° 3" ; classe 1882, numéro 65 de tirage ; quand il est appelé au service militaire, il est "élève ecclésiastique" et, à ce titre, il est dispensé ; signalé comme séminariste, avec ses parents, son frère Marius et sa soeur Marguerite Rosalie au recensement de Sète de 1886, "rue Louis Blanc n° 45" ; entré dans les ordres majeurs, le 17.12.1887 ; ordonné prêtre, le 15.06.1889 ; vicaire de Sérignan, le 16.07.1889 ; vicaire d'Olonzac, le 01.07.1890 ; desservant à Salvergues, le 01.07.1891 ("Salvergues", selon le résumé de sa biographie à l'évêché de Montpellier, mais il s'agit, certainement, de Cambon-et-Salvergues, bien que son nom ne se retrouve pas dans le recensement de 1891 de cette commune, le curé étant Etienne GRANIER) ; desservant à Ceps, le 23.06.1893 ("Ceps", selon le résumé de sa biographie à l'évêché de Montpellier mais il s'agit, certainement, de Cers, bien que son nom ne se retrouve pas dans le recensement de Cers de 1896, le curé étant Benjamin BELUGOU) ; aumônier de l'hospice Lachaud, à Agde, le 01.11.1901 ; auxiliaire du Chapelain du Sacré Coeur, à Sète, le 01.10.1902 ; dans l'annuaire de l'Hérault pour 1908, il est désigné ainsi : "Vicaire de la chapelle du Sacré-Coeur, 39, rue Rouget-de-l'Isle" ; signalé au recensement de Sète de 1921 avec Marie Louise BLANC (veuve de son frère Louis) et son neveu Marcel EUZET, au "4, rue de l'Hospice" (indiqué par erreur comme peintre) ; + 11.11.1929, à Sète , "rue de l'Hospice, 7" ; ecclésiastique ; le déclarant du décès est Joseph EUZET (instituteur, domicilié à Lézignan) ; l'acte de décès indique par erreur qu'il est né en 1867, au lieu de 1862 ; il est vicaire auxiliaire du sacré-Coeur, à Sète quand il décède ; une messe anniversaire est célébrée, en l'église Saint-Louis, l'année suivante : "Les familles EUZET, PROMPT, AUSSENAC vous prient de leur faire l'honneur d'y assister. Sont spécialement invités les communautés religieuses et le clergé de la ville" (L'Eclair du 09.11.1930)

-
Antoine (fs Abel Jean Pierre et Marianne DOUCET) ° 03.02.1864, à Sète, "quai supérieur de la place, n° 3" ; + 05.07.1865, "dans la maison d'habitation de son père sise quai supérieur de la place, n° 3", à Sète.

- Louis, Marius, Joseph (fs Abel Jean Pierre et Marianne DOUCET) ° 15.04.1867, à Sète, "quai supérieur de la place, n° 3" ; signalé comme commis, avec ses parents, son frère François Abel et sa soeur Marguerite Rosalie au recensement de Sète de 1886, "rue Louis Blanc n° 45" ; classe 1887 ; taille : 1 m 72 ; il sait lire et écrire ; il habite à Sète, en 1887 ; inscrit sous le numéro 162 de la liste du canton de Sète ; exempté en 1888 ; maintenu exempté en 1914 ; x Marie Louise Blanche BLANC, le 15.01.1891, à Sète ; pas de Cm ; il signe ; employé de commerce ; installé à Lézignan-Corbières, dans l'Aude, vers 1890-1891 (car son fils Joseph y a fait ses études primaires, selon une information de son petit-fils) mais il est dit domicilié à Sète dans son acte de décès ; le Journal Officiel du 07.08.1912 indique qu'il reçoit du Ministère du travail et de la prévoyance sociale, une médaille de bronze, au titre de secrétaire de la société Saint-Félix à Lézignan (récompense honorifique, à l'occasion de la fête de la mutualité du 16 juin et de la fête nationale, accordée pour services rendus à la mutualité) ; + 28.12.1915, à Sète, "4, rue de l'Hospice" (Voir
Lézignan-Corbières).


- Maurice Honoré (fa Jean Baptiste et Claire MICHEL) ° 18.03.1846, à Sète ; + 11.12.1847, à Sète, dans la maison d'habitation de son père sise rue des casernes maison LINGRE" (dans le texte de l'acte de décès, le prénom est écrit, par erreur, Maurice Honorine)

-
Marguerite Louise dite aussi "Héloïse" (fa Jean Baptiste et Claire MICHEL) ° 30.11.1847, à Sète ; signalée au recensement de 1851 avec le prénom de Catherine (âgée de 3 ans), avec ses parents, "rue des casernes" ; signalée au recensement deSète de 1881, avec sa belle-mère (Thérèse CATHALA), ses frères Albert et François et sa demi-soeur Jeanne, "rue Proudhon" ; le 13.12.1886, elle répudie la succession de son père, Jean Baptiste EUZET (greffe du Tribunal civil de Montpellier) ; signalée comme employée de commerce au recensement de Sète de 1911, au "5, quai du Sud", avec son frère Albert et sa famille ; célibataire à son décès ; + 31.01.1915, "quai Aspirant HERBERT n° 5", à Sète

-
Eugène Antoine (fs Jean Baptiste et Claire MICHEL) ° 15.06.1850 ; + 02.03.1851, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père, sise rue des casernes, maison LEINGRES".

-
Claude Albert (fs Jean Baptiste et Claire MICHEL) ° 29.12.1851, à Sète, "rue des casernes maison LEINGRE" ; il y a une énigme avec le dossier militaire : il y est indiqué comme étant né le 07.01.1851 (pour la classe 1871, n° de tirage : 19) ; or, à cette date, il n'y a rien dans les registres de l'état civil de Sète ; de plus, il est signalé comme dispensé au motif suivant : "Voué à l'enseignement des frères des écoles chrétiennes" et son métier est ainsi indiqué : "profession de frère ignorantin" ; en effet, dans l'acte de notoriété du 06.01.1887, il est décrit ainsi : "Autrefois frère des Ecoles chrétiennes, aujourd'hui employé de commerce à Cette" ; signalé au recensement deSète de 1881, avec sa belle-mère (Thérèse CATHALA), sa soeur Louise, son frère François et sa demi-soeur Jeanne, "rue Proudhon" ; x Claire Françoise GUIZONNIER, le 12.06. 1884 ; pas de Cm ; le 13.12.1886, il répudie la succession de son père, Jean Baptiste EUZET (greffe du Tribunal civil de Montpellier) ; commis négociant (en 1887) ; limonadier (en 1900 et 1907) ; il signe A. EUZET ; le 04.08.1887, Jean MAUREL (ancien marin) et Marie ENJALBERT (son épouse), de Sète, lui vendent une terre vigne située au quartier de Saint Clair, à Sète, comportant environ 18 ares, au n° 917 de la section B du cadastre de Sète ; l'immeuble confronte du sud le chemin vicinal de Saint Clair ; le prix est de 2000 francs qu'il paye en or et il lui est délivré quittance ; la propriété et la jouissance sont du même jour ; l'acte est passé en l'étude où il est le seul à signer, les vendeurs ne sachant le faire (notaire Jean Jacques Hilaire VIVAREZ, de Sète) ; le 03.10.1888, il emprunte 1200 francs à Jacques GUIRAND (commis négociant à Sète) et gage ce prêt avec l'immeuble acheté à MAUREL, en 1887 ; il s'engage à rembourser dans un délai de 3 ans et devra, chaque année, 5 % du capital, par moitié de 6 en 6 mois, à compter de ce jour ; des clauses de sûreté sont prévues pour les héritiers et pour son épouse ; l'acte est passé en l'étude où il signe avec son épouse (notaire Jean Jacques Hilaire VIVAREZ, de Sète) ; le 11.07.1890, Jacques GUIRAND, commis négociant, reconnaît avoir reçu de Claude Albert EUZET la somme de 1200 francs, montant en capital de l'obligation souscrite le 03.10.1888 (notaire Jean Jacques Hilaire VIVAREZ, de Sète) et il en donne quittance ; dans cet acte, Claire Françoise GUIZONNIER accepte le paiement et, alors qu'ils sont dits domiciliés à Sète, elle est dite "domiciliée aujourd'hui à Saint Gilles (Gard)" et elle signe Claire EUZET ; le 20.08.1890, avec son épouse, il revend la terre achetée à MAUREL en 1887, pour le même prix de 2000 francs, à Zacharie PUECH (négociant à Sète) ; l'acheteur paye la somme en espèces de cours et il lui en fait quittance ; dans cet acte, il est indiqué comme négociant ; les parties signent (notaire Jean Jacques Hilaire VIVAREZ, de Sète) ; en 1891 et 1892, il est comptable chez Pierre CHANOINE, à Sète ; le 25.11.1892, il fait l'objet de 14 chefs d'accusation dans un procès aux Assises de l'Hérault (essentiellement des chèques à son ordre, avec la signature imitée de son patron, mais aussi une fausse signature au bas d'un acte d'association entre Junior et Pierre CHANOINE et une fausse signature dans un acte de reconnaissance, par lequel Pierre et Junior CHANOINE se reconnaissent débiteur de la somme de 18.000 francs en faveur de la dame veuve Albert DUPIN) ; il reconnaît les faits mais dit "qu'il a agi d'après les instructions de son patron et que les faux qu'il avait commis n'avaient eu pour but que de masquer la véritable situation de CHANOINE aux yeux de sa soeur et commanditaire, Mme DUPIN" ; le jury donne un avis négatif et l'acquitte (Le Petit Méridional du 25.11.1892) ; le couple a son dernier enfant le 29.04.1895, à Sète ; un avis inséré dans le Journal de Cette du 11.04.1907 indique la conversion en faillite de la liquidation du commerce d'Albert EUZET, limonadier ; "Par jugement rendu en audience publique le 9 avril 1907, le Tribunal de commerce de Cette a déclaré en état de faillite le sieur Albert EUZET, limonadier, à Cette, précédemment admis au bénéfice de la liquidation judiciaire par jugement du 5 mars 1907, a fixé la date de la cessation des paiements au jour de l'ouverture de la liquidation, a nommé M. CAYROL, l'un de ses membres juge-commissaire et M. BIRON, syndic, a ordonné l'affiche et l'insertion d'un extrait du présent jugement, a enfin dispensé le failli du dépôt de sa personne à la maison d'arrêt. Cette, le 10 avril 1907. Le greffier du Tribunal. G. BRIANDAIT." ; signalé au recensement de Sète de 1911, au "5, quai du Sud", comme employé de commerce avec son épouse, leur fille Claire (institutrice), leur fils Henri (employé de commerce) et sa soeur Louise (employée de commerce) ; signalé au recensement de Sète de 1921, au "5, quai Aspirant Herber", comme employé de commerce, avec son épouse ; + 14.11.1929, à Sète, époux de Françoise GUIZONNIER, "quai Aspirant Herber 6" ; la déclaration est faite par Fred SAACKÉ, négociant à Sète.

-
Jacques Honoré dit Henri (fs Jean Baptiste et Claire MICHEL) ° 26.09.1854, à Sète, dans sa maison d'habitation sise rue des casernes maison LEINGRE" ; il s'est fait appeler d'abord Honoré-Henri puis simplement Henri, pour éviter la confusion avec son cousin germain, "Honoré", maire de Sète (information de Mme Aline EUZET) ; classe 1874 ; cheveux, sourcils et yeux : châtains, front : découvert, nez : fort, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille 1 m 74 ; catholique ; numéro de tirage au sort : 131 ; il avait été ajourné en 1875 et 1876 ; incorporé au 122ème régiment d'infanterie le 28.12.1877 ; caporal le 27.09.1878 ; en disponibilité le 18.10.1878 ; passé à la réserve le 01.07.1880 ; sergent le 28.11.1881 ; périodes d'exercices au 122ème régiment d'unfanterie du 06.09. au 03.10.1881 puis du 23.08. au 21.09.1883 puis du 02.05. au 18.05.1886 ; nommé adjudant, donné par le général en chef du 16ème corps le 25.02.1889 ; dans le dossier militaire, il y a une mention biffée pour la résidence, à "Perpignan, rue Marmel, n° 1" (avis du 07.12.1880) ; x Rosalie Eugénie JULLIAN (parfois écrit JUILLAN dans les actes de l'état civil), le 10.08.1881, à Sète ; pas de Cm ; il signe ; commis négociant en 1874 et encore en 1885 ; professeur et compositeur de musique (voir "la suite 2"), chef de musique de la Lyre Sainte Cécile (fondée le 15.07.1890) ; organiste à Saint Louis, du 01.10.1882 jusqu'à sa mort, médaille d'or Bene Merendi; domicilié à Perpignan (66), en 1881, domicilié à Sète en 1882 ; le 13.12.1886, il répudie la succession de son père, Jean Baptiste EUZET (greffe du Tribunal civil de Montpellier) ; il obtient 1317 voix au premier tour des élections municipales de mai 1892, sur la liste Libérale indépendante (articles dans le Petit Méridional et l'Eclair, ce dernier soutenant cette liste) ; signalé avec le prénom d'Honoré au recensement de Sète de 1896, au "15 rue Caraussanne, maison RIEUNIER", avec son épouse (indiquée Rosalie JUILLAN) et quatre enfants : Claire, Charles, Cécile et Gabrielle, plus une domestique, Jeanne DENJEAN, âgée de 17 ans ; dans l'annuaire de l'Hérault pour 1908, il est signalé ainsi : "EUZET Henri, directeur de la musique Sainte Cécile, 15, rue Caraussane" ; signalé au recensement de Sète de 1906 avec le prénom d'Henri, au "15, rue Caraussane" (maison de Mlle RIEUNIER), comme "professeur de musique", avec son épouse et cinq enfants, Claire, Charles (employé), Cécile, Marcelle et Gabrielle ; signalé au recensement de Sète de 1911, au "15, rue Caraussane", comme "professeur de musique", avec son épouse et deux enfants, Marie Berthe et Marie Marguerite ; le Journal Officiel du 11.09.1920 indique que "EUZET (Jacques-Honoré-Henri) professeur à l'école nationale de musique de Cette" est "officier d'académie" ; signalé au recensement de Sète de 1921, au "6, quai Noël Guignon", comme "professeur de musique", avec son épouse et leur fille Marcelle ; le Journal Officiel du 08.04.1925 indique qu'il a reçu la "médaille d'honneur des sociétés musicales et chorales ; + 26.05.1926, à Sète, "26, quai Noël Guignon", indiqué comme époux de Rosalie Eugénie JUILLAN et professeur de musique ; la déclaration est faite par Jean DUGRIP (44 ans, négociant, domicilié à Sète). L'Eclair du 28.05.1926 fait paraître l'avis de décès, la maison mortuaire étant au 8, Quai Noël-Guignon ; l'avis indique qu'il est "Professeur de musique. - Organiste à Saint-Louis, directeur de la Lyre Sainte-Cécile, professeur au Conservatoire, décoré par Notre Saint-Père le Pape de la Médaille Bene merenti" les obsèques ont lieu le 28.05.1926

Henri EUZET, son épouse Eugénie JULLIAN
et leur plus jeune fille, Marcelle

(archives de Mme Aline EUZET)


- Henri Louis (fs Jean Baptiste et Claire MICHEL) ° 04.07.1857, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise rue des casernes maison RAINPAR ?" ; + 27.02.1863, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père, sise quai inférieur de l'esplanade, n° 1".

-
François Marius (fs Jean Baptiste et Claire MICHEL) ° 15.03.1861, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise rue de l'esplanade n° 5" ; célibataire ; marin ; signalé au recensement deSète de 1881, avec sa belle-mère (Thérèse CATHALA), sa soeur Louise, son frère Albert et sa demi-soeur Jeanne, "rue Proudhon" ; il fait son testament, le 07.08.1883 ; il est alors commis négociant et habite à Sète, 21, rue Hôtel de Ville, où il demeure avec son frère, Claude Albert ; l'acte est fait dans sa maison d'habitation, "dans un petit salon, au premier étage, éclairé par une fenêtre ouvrant sur la dite rue" ; il dicte son testament au notaire qui l'écrit, en présence de quatre témoins (dont Louis COULON, le sacristain de la paroisse) : "Je donne et lègue par préciput et hors part à Claude Albert EUZET, mon frère aîné, commis négociant domicilié à Cette, demeurant avec moi, tous les biens meubles et immeubles que je laisserai au jour de mon décès, en quoi que ces biens puissent consister, pour prendre possession en toute propriété de ces biens et en disposer comme il désire à dater du jour de mon décès, l'instituant à cet effet comme légataire universel. Tel est mon testament." (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; le notaire précise que le testateur a bien entendu la lecture qu'il a faite de son testament ; la liste d'émargement pour l'élection au conseil général, en 1882, le signale comme "commis banquier" ; + 12.08.1883, "rue Hôtel de Ville, n° 21", à Sète ; l'avis de décès paraît dans le Petit Cettois du 15.08.1883 où il est précisé qu'il est commis (de profession) ; la succession est payée le 21.11.1883 ; l'acte de notoriété du 06.01.1887 ajoute les précisions suivantes : "qu'il n'a point laissé de descendant ou d'héritiers à réserve, si ce n'est uniquement le dit Jean Baptiste EUZET son père, son seul ascendant survivant, ayant droit à la réserve du quart de la succession de ce fils prédécédé et qu'il n'avait pas laissé d'autres dispositions de ses biens, droits et actions qu'un testament publié, reçu dans les minutes de Me COUZIN en date du 07.08.1883, enregistré, par lequel il lègue par préciput à M. Claude Albert EUZET, un de ses frères, commis négociant, l'universalité de ses biens, lequel legs doit être réduit aux 3/4 des mêmes biens, à cause de la réserve légale susindiquée de leur père" (notaire Jean Jacques Hilaire VIVAREZ, de Sète) ; la liste d'émargement pour l'élection au conseil municipal, en 1884, le signale encore comme "commis banquier" (la liste n'a donc pas été mise à jour et, bien sûr, il n'y a pas de signature en face de son nom).


La signature de François Marius EUZET
(le 07.08.1883)

- Marie Thérèse, dite Jeanne (fa Jean Baptiste et Thérèse CATHALA) ; signalée au recensement deSète de 1881, avec ses parents, sa demi-soeur Louise, ses demi-frères Albert et François, "rue Proudhon" ; acte de notoriété du 06.01.1887, chez le notaire Jean Jacques Hilaire VIVAREZ, de Sète ; ° 08.09.1871, à Sète (acte du 9, sous le nom CATHALA), "dans la maison GIBERT, rue Hôtel-de-Ville, n° 48, fille naturelle de Thérèse CATHALA, domestique, originaire de Prades (Pyrénées Orientales), non mariée, domiciliée à Cette et de père inconnu" (en réalité, l'origine de la mère est Sahorre, dans les Pyrénées Orientales) ; c'est le jour même du mariage de Jean Baptiste EUZET et de Thérèse CATHALA que leur enfant, Marie Thérèse, a été reconnue comme leur fille et légitimée (le 11.12.1872, à Estoher, dans les Pyrénées Orientales) ; x Sylvain François Edouard BAUDET, le 05.04.1893, à Sète ; Cm notaire Jean Jacques Hilaire VIVAREZ, de Sète, le 01.04.1893 ; elle signe T. EUZET ; régime dotal avec société réduite aux acquets ; elle apporte de son chef et se constitue en dot 5000 francs, grâce à une créance du même montant, due par Joseph VILAR, propriétaire à Perpignan, autrefois à Sète, en vertu d'un acte d'obligation pour prêt de cette somme (acte du 19.12.1892 avec hypothèque, notaire FOURNOLS, de Perpignan) ; ses autres biens restent libres et paraphernaux, notamment son trousseau, des vêtements, linges, bijoux et effets personnels ; + 01.03.1938, à Lille (59) ; elle est veuve de Sylvain BAUDET quand elle décède et la maison mortuaire est avenue de la République (Journal de Roubaix du 03.03.1938)


-
Baptiste Honoré (fs Antoine et Célina FAURE) ° 13.03.1846, à Sète ; appelé seulement "Honoré" ; signalé au recensement de 1851, avec ses parents, "rue des casernes" ; signalé au recensement de 1856, avec ses parents, "55, rue de l'esplanade" ; x Jeanne Rose Georgette CAUSSEL, le 16.08.1876, à Sète ; pas de Cm ; il signe ; signalé au recensement de Sète de 1876 comme représentant de commerce, avec son épouse et une domestique, Rose FAURE (60 ans), "rue des casernes" (maison 28) ; il fait paraître une annonce dans le Petit Méridional du 10.12.1876, ce qui permet de connaître son activité professionnelle : "A vendre. Foins de bonne qualité en balles pressées, dans le rayon de l'octroi 10,50 les 100 kilos droits d'octroi compris pris et pesés en magasin à Cette, hors du rayon de l'octroi 10 francs les 100 kilog. pris et pesés en magasin à Cette. S'adresser à M. Honoré EUZET, courtier, rue Grand-Chemin, 2, à Cette." ; signalé au recensement de Sète de 1881 comme courtier, avec son épouse et une domestique, Marie FERRA, "rue des casernes" (maison 23) ; signalé au recensement de Sète de 1886 comme courtier avec son épouse (marquée par erreur en tant qu'enfant et avec le patronyme EUZET), "rue des casernes 28" ; signalé seul au recensement de Sète de 1891 comme courtier, "rue des casernes 24" (dans un logement séparé mais au même numéro que sa soeur Françoise et son beau-frère, Jean COMBES) ; le 06.12.1893, le Messager du Midi signale un vol à son domicile : "M. Honoré EUZET, courtier, a déclaré à la police que des malfaiteurs se sont introduits dans son domicile, Grand'Rue, 55, avec effraction, et lui ont soustrait un fusil Lefaucheux, une paire de guides ; ils ont laissé sur les lieux une pince. Une enquête est ouverte." ; négociant commissionnaire ; courtier en marchandises agricoles, courtier en grains ; au bottin de 1894, il est indiqué ainsi : "courtier de produits agricoles (maison de courtage fondée en 1870) ; blés, farines, grains grossiers, caroubes et fourrages, 28 rue des Casernes" ; divorce par jugement du tribunal de 1ère instance de Montpellier, le 22.10.1897 ; républicain, il a montré ses convictions des 1868-1870 et a eu une longue carrière politique à Sète (mairie, arrondissement et canton) : conseiller municipal (1872 - maire MICHEL), conseiller d'arrondissement (1877-1882), conseiller municipal (1878 - maire ESPITALIER), 2ème adjoint au maire (1884-1888 - maire PEYRET), conseiller municipal (1888-1892 - maire AUSSENAC), conseiller municipal (1894 - démission après l'élection - maire SCHEYDT), maire 7 fois (1895-1902, 1908-1912, 1919-1931), conseiller général (1898-1904). Le curé-doyen de Sète, ESCANDE, en a tracé un portrait flatteur, le jour de ses obsèques, le 23.02.1931 : esprit de liberté, de tolérance et de loyauté et puis aussi : "Esprit très cultivé, lisant non pas les petits livres ou les petits romans à la mode, mais des ouvrages de premier plan, les grandes revues, telles que la Revue des Deux-Mondes, rompu à toutes les nuances du droit administratif et des questions sociales, il se forgeait ses propres idées, sa propre conduite, et marchait dans les grands chemins du monde moderne avec une loyauté qui n'avait pas lieu de surprendre chez une âme aussi droite." (L'information Méridionale). De son côté, Le Petit Méridional donne, le même jour, les textes des discours des hommes politiques qui l'ont entouré durant ses derniers mandats comme maire de Sète, mettant en valeur ses qualités administratives et politiques (l'analyse en sera faite dans un article qui pourrait paraître au second semestre 2018, dans la revue Etudes Héraultaises, en complément d'un premier article paru dans le n° 48, au 1er semestre 2017, dans la même revue - voir "Une grande figure de Sète : Honoré EUZET").

Un amoureux de la campagne et de la chasse

Le numéro 43 de L'Information Méridionale du 23.02.1931, au lendemain des obsèques d'Honoré EUZET, donne de lui ce portrait intimiste : "S'il aimait, en gros, sa ville dans ses multiples activités et ses aspects divers, M. EUZET avait cependant des prédilections. La campagne l'attirait. Qui n'a vu M. le Maire arpenter, même par des temps incertains, les sentiers de notre colline ? Qui ne l'a rencontré dans ce tour de la montagne qu'il parcourait alerte il y a quelques jours à peine ? Aux plaisirs de la chasse, il s'y livrait il y a peu de temps encore, car malgré son grand âge, peu de chasseurs avaient comme lui, bon pied, bon oeil. D'ailleurs M. le Maire fuyait, semble-t-il, l'activité bruyante du centre de la ville. Rarement on le vit trôner dans un cadre solennel. C'est dans l'atmosphère sereine des pierres blanches et des vignes des salins qu'il aimait se reposer des fatigues d'une charge que les nécessités de l'après-guerre rendent particulièrement difficiles et absorbantes."

En effet, une facette méconnue d'Honoré EUZET est sa passion de la chasse. Ainsi, dans la séance du 24.04.1900 du Conseil général de l'Hérault, propose-t-il un voeu pour que "la chasse au gibier d'eau, dans le département de l'Hérault, soit fermée à l'avenir, le 30 avril." Cependant, un conseiller constate qu'en 1899, déjà, le Conseil général a adopté un voeu semblable mais que le ministère n'en a tenu aucun compte. Or, dans deux départements voisins, la chasse au gibier d'eau n'a été fermée que le 30 avril, alors que cette autorisation a été refusée à l'Hérault sans même donner de motifs. Le texte est renvoyé en commission. Il reprend, avec GACHON, le même voeu en avril 1901 et c'est adopté. Autre voeu qu'il présente seul devant l'assemblée départementale, à la session d'avril 1901 : "Que la chasse aux oiseaux de passage (gibier d'eau) à l'aide de mannequin, soit autorisée au bord de la mer, des étangs et des marais, à partir du 14 juillet jusqu'au 15 mai" ; le voeu est adopté. Dans la même séance, avec HUREAUX, il présente aussi un voeu concernant les délits de pêche et de navigation. C'est également adopté. Et puis encore, à la session d'août, il formule un voeu en quatre points, conjointement avec ses collègues ROUVIER et GALTIÉ : "1/ Que l'ouverture de la chasse d'eau, ainsi que cela a lieu d'ailleurs dans d'autres départements, soit fixée au 15 juillet, ce qui permettrait de chasser l'haibran et les autres oiseaux de passage ; 2/ Que la fermeture de cette même chasse soit définitivement maintenue au 30 avril ; 3/ Que l'arrêté réglementaire du préfet ajoute au mode de chasse autorisée pour l'alouette ; 4/ Que le même arrêté, dans son article 13, § 3, ajoute à la liste des petits oiseaux qui peuvent être chassés le jaunet ou bec-figue d'eau et le pierrot." Le voeu est adopté.

Lors de la session d'août 1903 du Conseil général, dans la séance du 19, il porte un autre voeu, cette fois concernant la chasse à l'étourneau : "Considérant que, dans l'arrêté de M. le préfet, sur la chasse, en date du 4 août 1903, la chasse à l'étourneau a été interdite en tout temps, que cette interdiction, que rien ne justifie, a provoqué dans tout le département une légitime émotion, qui s'est traduite par les pétitions d'un nombre considérable de communes du département, le Conseil général émet le voeu que, comme précédemment, la chasse à l'étourneau au fusil et la capture au filet de dimension de 0 m 028, soient autorisées dans le département de l'Hérault, et prie M. le préfet de transmettre d'urgence au ministre compétent la délibération du Conseil général." Ce voeu est adopté sans observation. (L'Eclair du 19.08.1903)

C'est surtout dans une tribune du 15.08.1915 (parue dans le Journal de Cette) qu'il développe ses idées, alors que la première guerre mondiale n'en est qu'à ses débuts. Déjà dans le numéro du 14.08.1915 du même journal, il est écrit : "Nous publierons demain un intéressant article de notre collaborateur et ami Quidam comportant une pétition des chasseurs que l'on empêche de chasser. Il est de nature à intéresser tout le monde." Or Quidam est le pseudo qu'Honoré EUZET emploie parfois dans les journaux (au moins depuis 1883 avec des articles dans Le Petit Républicain Cettois ; cette pratique sera fortement critiquée par le maire MOLLE, dans un courrier qu'il fera au Petit Méridional, le 05.10.1908). Il fustige donc l'attitude du gouvernement qui interdit la chasse sur la partie du territoire en dehors de la zône de guerre. Il estime que c'est "sans motif apparent qu'on dépouille une fraction de citoyens français d'une prérogative qu'ils considèrent à bon droit comme une des conquêtes intangibles de la Révolution (sous l'Ancien Régime, le droit de chasse était réservé aux nobles). Il en profite pour donner un coup de patte aux non chasseurs : "Je sais bien qu'à la lecture de ces lignes ceux qui préfèrent l'atmosphère des cinémas, des cafés concerts, des bars, des caboulots, etc., etc., à l'air des campagnes vont sourire (...) seuls les chasseurs qui connaissent les bienfaits sur tout l'être physique, intellectuel et moral d'une journée de chasse peuvent me comprendre. Quelle délicieuse lassitude, mais aussi quelle délicieuse détente du corps et de l'esprit." Il reprend les arguments du gouvernement pour les critiquer, un à un, et ajoute que l'on crée une catégorie de privilégiés car rien n'empêche un propriétaire de chasser chez lui, dans un terrain bien clôturé. "Eh quoi, M. le Président, (de la commission du budget) vous vous indignez et vivement vous vous mettez en colère parce que nous, hommes un peu mûrs, qui avons satisfait à toutes les exigences de la loi militaire, qui pour la plupart avons fait fort honorablement notre devoir en 1870, réclamons la libre pratique d'un sport noble, sain et salutaire, dont la loi nous garantissait jusqu'ici l'exercice (...)" D'autres critiques sont développées dans ce texte étonnant qui montre (déjà !) le décalage entre les urbains et les ruraux, et, en filigrane, entre les habitants du sud de la France et ceux de Paris. On peut penser aussi que cette passion de la chasse lui a permis d'avoir des amis et des relations dans tous les milieux, ce qui a dû être très utile dans sa carrière politique. Des arguments contraires furent apportés, en réponse, par "un fervent disciple de Saint-Hubert", dans le numéro du 18.08.1915 du Journal de Cette, et notamment celui-ci : "Une seule chasse peut être permise aujourd'hui sous toutes ses formes, la chasse aux Boches par nos braves poilus" !

Chevalier de la Légion d'Honneur par décret du 01.08.1901, en qualité de "Conseiller général de l'Hérault" ; Officier de la Légion d'Honneur par décret du 20.02.1922, en qualité de "Maire de Sète" ; signalé au recensement de 1901, sans femme ni enfant, comme "courtier en grains", au "2, rue de la Bordigue" ; dans l'annuaire de l'Hérault pour 1908, il est signalé ainsi : "Grains et fourrages, ex-conseiller général et ex-maire de Cette, 2, quai Bordigue" ; avec son frère Joseph, il contribue pour 600 francs à l'érection d'un monument aux morts, à Sète (inauguré en 1923) ; signalé au recensement de Sète de 1921 comme négociant, avec une domestique, Sylvie SALEL, "quai de la Bordigue, n° 3" (à la même adresse que son frère Joseph) ; signalé au recensement de Sète de 1926 comme courtier, au "2, quai de la Bordigue" ; + le 19.02.1931, "quai Noël Guignon 17", à Sète, "époux divorcé de Jeanne, Rose, Georgette CAUSSEL" ; le déclarant du décès est Simon VAILLARD (secrétaire général de la mairie de Sète) ; l'acte est dressé et signé par le docteur Isidore CRÉMIEUX (chevalier de la Légion d'Honneur, adjoint au maire de Sète).

Honoré EUZET, d'après le Dictionnaire biographique de l'Hérault
(photo F. COULOMB, 12.07.2006)


- Françoise (fa Antoine et Célina FAURE) ° 02.06.1851, à Sète "dans sa maison d'habitation sise rue des casernes maison HUBIDOS ?" ; signalée au recensement de Sète de 1856, au foyer de ses parents "55, rue de l'esplanade", avec le prénom Fanny ; signalée au recensement de Sète de 1876 comme épicière, avec le prénom Fanny, avec sa mère (veuve EUZET), son frère Joseph et Catherine TRIAIRE, veuve FAURE (88 ans, sa grand-mère), "rue de l'Esplanade" (maison 12) ; signalée au recensement de Sète de 1881 comme marchande (prénom Fanny), avec sa mère (veuve EUZET) et son frère, Joseph (employé de commerce), "rue de l'Esplanade" (maison 12) ; x Jean COMBES, le 24.08.1887 ; pas de Cm ; elle signe Françoise "Fanny" ; signalée Fanny COMBES au recensement de Sète de 1931 comme chef (de ménage), sans profession, avec sa fille Céline et son fils Honoré, ce dernier étant gérant de la maison J. EUZET, au "18, quai Noël Guignon" ; + 03.10.1936, à Sète, "quai Guignon 18", veuve de Jean COMBES ; la déclaration de décès est faite par Fernand SAURY (employé de commerce).

-
Joseph, Baptiste (fs Antoine et Célina FAURE) ° 12.09.1860, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise rue de l'esplanade n° 15" ; signalé au recensement de Sète de 1876 (16 ans), avec sa mère (veuve EUZET), sa soeur "Fanny" et Catherine TRIAIRE, veuve FAURE (88 ans, sa grand-mère), "rue de l'Esplanade" (maison 12) ; cheveux et sourcils : châtains clairs, yeux : bleus, front : découvert, nez : gros, bouche : béante, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 70 ; classe 1880 ; signalé au recensement de Sète de 1881 comme employé de commerce, avec sa mère (veuve EUZET) et sa soeur Françoise (Fanny), "rue de l'Esplanade" (maison 12) ; numéro 115 du tirage (militaire) du canton de Sète ; ajourné en 1881 et 1882 ; classé dans le service auxiliaire en 1883 ; passé dans la réserve de l'armée active le 01.07.1886 ; Mme Catherine FLE dans un article intitulé : "Cette à la belle époque des sociétés d'horticulture" indique que les sociétés d'horticulture créaient une émulation entre leurs membres et que des récompenses étaient attribuées aux plus beaux jardins. Il y avait un jury composé uniquement de jardiniers qui visitaient les villas et qui commentaient ensuite les visites, comme celle de la villa Joyeuse appartenant à ""Messieurs EUZET frères" et voisine de l'étang de Thau (Revue d'Histoire et d'Archéologie de Sète et de sa Région - XXXIV à XXXV - 2003) ; si l'on se reporte aux bulletins de cette société, on en déduit que les propriétaires de cette villa étaient Joseph et Honoré EUZET qui l'avaient acquise vers 1900 (voir "la suite 2", dans la partie relative à cette société) ; le 12.09.1889, Estevan FERRANDO fils (commerçant, domicilié de droit à Callosa de Ensarriá, province d'Alicante, en Espagne), le "constitue pour son mandataire spécial et général ; il lui donne pouvoir de pour lui et en son nom, régir, gérer et administrer, tant activement que passivement, tous les biens et affaires de la maison de commerçe que le constituant a établie à Cette, ayant pour objet l'importation et la vente en France des vins et denrées de l'Espagne" , l'acte est fait en l'étude où signent les parties (notaire Jean Jacques Hilaire VIVAREZ, de Sète) ; le 06.05.1898, L'Eclair reprend le texte de l'arrêté préfectoral qui ordonne le déclenchement de l'enquête d'utilité publique pour la mise en place des tramways électriques à Sète ; Joseph EUZET est un des membres de la commission créée par cet arrêté pour examiner les déclarations qui seront consignées dans le registre d'enquête ; signalé au recensement de Sète de 1901, sans femme ni enfant, comme négociant en vins, au "3, rue de la Bordigue" ; ; dans l'acte de naissance, le prénom est "Jean Baptiste" alors que dans la table des naissances pour 1860, c'est "Joseph Baptiste", mais c'est simplement "Joseph" sur le mausolée familial, comme aussi dans les diverses publicités commerciales (dans le bottin commercial Didot des départements, pour l'Hérault et la ville de Sète) ; ainsi, en 1901 et en 1905, le Didot indique : "EUZET (Joseph), importation directe de vins fins d'Espagne ; spécialités de muscats de samos, mistelas blanches et rouges, grenache, brou de noix et infusion d'amandes" ; le Petit Méridional du 17.02.1904 signale qu'il est membre honoraire de La prévoyante des Ecoles laïques de Cette, qui est une société de secours mutuels et de retraite ; en 1905, il y a cette autre publicité : "EUZET (Joseph) Service de vapeurs pour l'Espagne et l'Algérie. Agent de la Société générale de remorquage de Marseille. Transit pour tous pays." ; la même année, Le Petit Marseillais du 06.02.1905 annonce : "Nous apprenons que pour diverses considérations, M. Joseph EUZET qui, par décision du 25 janvier avait été nommé agent de la Compagnie des bateaux à vapeur du Nord, vient d'adresser sa démission au directeur général de la dite Compagnie."

le Journal de Cette du 25.01.1907 annonce une forte tempête ; un télégramme parvient à Joseph EUZET qui est "consignataire de la maison Savon frères de Marseille" ; ce télégramme lui signale que "Le Breton de la compagnie Savon, avait été jeté à la côte sur la plage d'Agde en face du Capite" ; il se rend sur les lieux à l'annonce de la nouvelle et félicite le capitaine BERNARDI et son matelot de leur sang froid et d'avoir échappé à un si périlleux naufrage ; le Journal de Cette du 12.07.1907 évoque le renflouement de ce chaland, échoué depuis le 24 janvier : "il faut d'autant plus féliciter les Cettois qui ont coopéré au laborieux renflouement. Frappons un triple ban pour M. CHEVALIER, entrepreneur, M. Joseph EUZET, agent de MM. SAVON frères de Marseille, M. RICCIARDI et tous les ouvriers qui ont remis le chaland Le Breton à flot. Là où les Marseillais ont échoué, les Cettois ont vaincu !" ; dans l'annuaire de l'Hérault pour 1908, il est signalé à deux endroits : d'une part, comme "agent de navigation, service avec l'Espagne, 17, quai du Nord", et, d'autre part, "Vins en gros, 16, 17, 18 quai du Nord, 24, 25, 27, 29, rue Neuve-du-Nord, domicile 3, quai de la Bordigue" ; dans les deux cas, on souligne qu'il est possesseur du téléphone ; avec son frère Honoré, il contribue pour 600 francs à l'érection d'un monument aux morts, à Sète ; le Petit Méridional du 29.05.1909 signale qu'il s'est fait cambriolé, à son domicile, quoi de la Bordigue : "Pour pénétrer dans l'appartement, ils ont grimpé le long du tuyau de descente du gaz et ont escaladé le balcon du premier étage. Ils se sont emparés de six couverts en argent marqués J.E., de six cuillères à café et d'une grande boucle, le tout également en argent et marqué aux mêmes initiales. Ils ont essayé, en outre, sans y parvenir, d'ouvrir avec l'aide d'une fausse clé qu'ils ont laissé sur les lieux, une armoire à glace." ; le Comité républicain du commerce et de l'industrie (section cettoise) constitue son bureau ; Joseph EUZET en est le trésorier, cependant que le président est Louis JULIEN et les vice-présidents sont Joseph BERGNES et Paul GOURGUET (Le petit Méridional du 04.03.1911) ; il participe à la production de la Notice sur le projet d'établissement d'une "Société de Navigation Algéro-Cettoise", en tant que membre du syndicat des vins (avec THAU et PRATS), et d'autres représentants d'autres syndicats, pour l'avenir du port de Sète (Le Journal de Cette du 23.01.1912) ; le navire chilien L'Antonio Padre s'échoue à un mille de l'Espiguette or, "de mémoire d'homme aucun navire échoué dans ces parages qui sont des sables mouvants n'a jamais pu être sauvé" ; la compagnie Chambon envoie sur les lieux ses forts remorqueurs et réussit à sauver le navire. "Rappelons que l'agent à Cette de cette Société de Remorquage est M. Joseph EUZET secondé dans ce service par l'honorable M. CASTELLA qui dans cette affaire s'est dépensé corps et âme et à qui revient une grosse part de ce succès" (Le Journal de Cette du 29.03.1912) ; il fait partie de la commission d'enquête sur la suppression de 4 grues flottantes dans le port de Sète (procès verbal de cette commission dans le Petit Méridional du 17.08.1912) ; L'Eclair du 20.01.1914 fait part d'un accident avec sa voiture : "Dimanche après midi, l'automobile de M. Joseph EUZET se dirigeait vers l'aérodrome de Villeneuve-lès-Maguelone lorsque, par suite de la neige, la voiture glissa et fut précipitée contre un arbre. Sous le choc, assez violent, M. EUZET et M. PRATS, pharmacien, qui l'accompagnait, furent légèrement contusionnés et blessés par les éclats de vitre. Le chauffeur et M. Honoré COMBES, qui se trouvaient aussi dans la voiture, n'eurent aucun mal. L'état des blessés est sans gravité ; mais l'automobile est sérieusement endommagée." ; par arrêté préfectoral du 21.04.1914, il est nommé administrateur de l'hôpital Saint-Charles, à Sète, en remplacement de Paul GOURGUET, démissionnaire (L'Eclair du 25.04.1914) ; il participe à la souscription en faveur de "l'Oeuvre des mutilés de la guerre" et il donne 50 francs (L'Eclair du 30.08.1915) ; il participe à la souscription dite "tombola belge" (pour les réfugiés) et donne 20 francs (L'Eclair du 22.01.1916) ; il participe à la souscription en faveur des "populations lorraines, victimes de la guerre", pour les réfugiés et donne 10 francs (L'Eclair du 02.04.1916) ; avec d'autres habitants de Sète, il s'engage à verser mensuellement 30 francs au comité des réfugiés de Sète, pour l'entretien des enfants orphelins réfugiés, sous le patronage de la Croix-Rouge (L'Eclair du 30.05.1918) ; il est membre fondateur de la "Nouvelle société Cettoise d'acconage" avec Charles GIELSTRUP (société anonyme), en 1919 :

Les parts des actionnaires de la société Cettoise d'acconage
(le 10.05.1919)

il apporte une somme de 225 000 francs à la société, cependant que GIELSTRUP apporte la clientèle, le matériel et les contrats (car il possède déjà une entreprise d'acconage au n° 2 du quai Commandant Samary - le recensement de Sète de 1921, indique qu'il habite au n° 2 de la place Delille avec son épouse et leur fille et aussi qu'il est né à Christiania, en Norvège) ; la nouvelle société a son siège au "7, quai Commandant Samary" ; la première assemblée constitutive a lieu le 10.05.1919 et la seconde le 16.05.1919, les pièces étant déposées chez Me J. RIBES, notaire de Frontignan, le 21.05.1919 ; signalé au recensement de Sète de 1921 comme négociant, avec une bonne, Catherine MAQUERRE, "quai de la Bordigue, n° 3" (à la même adresse que son frère Honoré) ; le 23.02.1922, il participe à une réunion à la mairie, à l'initiative de l'Union des Anciens Combattants, "à l'heure où se discutent les termes d'une nouvelle convention douanière franco-espagnole" ; tous les élus sont convoqués (conseiller général, conseiller d'arrondissement, maire et conseillers municipaux, chambre de commerce, tribunal consulaire, groupements commerciaux, syndicats patronaux et ouvriers ... ; un bureau de séance est constitué avec J. PRATS (président de la Chambre de commerce et du syndicat du commerce en gros), Joseph EUZET ("président du Comité républicain du commerce et de l'industrie"), A. ALQUIÉ (président du Comité de défense des intérêts de Cette), JULLIARD (président de l'Union des anciens combattants et démobilisés), FRAISSE (secrétaire général de la Bourse du Travail), Eustache GÉDÉON (secrétaire de l'Union des combattants) ; il est rappelé que le trafic du port de Sète est "surtout alimenté par les marchandises en provenance ou à destination de l'Espagne" ; l'assemblée demande que ce bureau soit transformé "en Comité de vigilance et d'action qui suivra de près les négociations en cours et agira selon les circonstances et les évènements" (EC du 26.02.1922) ; son nom est indiqué par L'Homme Libre (journal parisien) du 17.08.1923, dans la première promotion de l'Exposition nationale coloniale de Marseille, en tant que "Commerçant-exportateur de vins français et algériens aux colonies" ; signalé dans le recensement de Sète de 1926 comme négociant en vins, avec une cuisinière, au "3, quai de la Bordigue" ; il est conseiller du commerce extérieur de la France, de 1914 à 1928 (le 24.03.1914, nommé pour 5 ans et le 19.10.1922, nommé pour 5 ans, selon le Journal Officiel ; dans les deux cas, indiqué comme "négociant en vins à Cette") ; en 1923, il est membre honoraire de l'Union des Associations des anciens élèves des écoles supérieures de commerce ; le 10.04.1923, le comité régional des conseillers du commerce extérieurs est installé à Montpellier (10ème région économique) ; la ville de Sète est représentée par un fort contingent : AUQUIER, KERN, Joseph EUZET, PRATS et TAILLAN (Le Petit Méridional du 13.04.1923)

Joseph EUZET
d'après le Dictionnaire biographique de l'Hérault
(photo F. COULOMB, le 12.07.2006)


Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 12.08.1923, en qualité de "Commerçant Exportateur", c'est une promotion du Ministère des Colonies et il est reçu par Marius, François Pierre dit Mario ROUSTAN (docteur agrégé de l'université, sénateur et conseiller général de l'Hérault), le 26.09.1923 ; la liste de ses services civils est indiquée dans son dossier officiel : président du comité républicain du commerce et de l'industrie (section de Cette), administrateur de l'hôpital-hospice de Cette, vice-président du conseil d'administration de l'hôpital-hospice, inspecteur départemental de l'enseignement technique, membre du conseil de perfectionnement de l'école pratique de commerce et d'industrie, administrateur de l'école professionnelle de marine Paul Bousquet, conseiller du commerce extérieur de la France, membre du Conseil d'administration du dispensaire d'hygiène sociale, répartiteur des contributions directes, conseiller cantonal, membre de la commission d'enquête du port de Cette, président du cercle républicain de l'avenir (réunion de l'élite du commerce et de l'industrie), membre du jury hors concours aux expositions : de Gand (en 1912), de San Francisco (en 1915), de Casablanca (en 1915), de Strasbourg (en 1919), de Monaco (en 1921), de Marseille (en 1922), Officier d'académie (en 1902) ; ce document est certifié par le maire, Honoré EUZET, le 07.09.1923 et il est aussi précisé qu'il est établi comme industriel depuis 1894 ; une souscription a lieu, en 1923 pour les fêtes dites du Pavois d'Or : il donne 50 francs (L'Eclair du 24.08.1923) ; L'Eclair du 06.09.1923 indique qu'il fait partie des officiels, à Montpellier, lors de l'arrêt dans la ville du "train routier" de l'exposition canadienne (suite du "train routier" qui a présenté les produits français au Canada, en 1921); là, c'est une théorie d'une trentaine de camions où sont présentés les produits canadiens ; le même journal, le 18.10.1923, intitule un de ses articles : Un beau geste : "L'ordre du jour de la prochaine séance du Conseil municipal nous fait connaître que l'un des administrateurs de l'Hospice, M. Joseph EUZET, a fait un don à cet établissement de la somme de 10.000 francs. Cette libéralité valait la peine d'être soulignée ne fût-ce qu'à titre d'exemple pour les favorisés de la fortune qui pourraient sans gros inconvénient consentir un pareil sacrifice en faveur des déshérités du sort. Notre hôpital n'est pas riche et les dépenses qu'entraînent son entretien pèsent en effet d'un grand poids sur la masse des contribuables. Il est donc juste de féliciter M. Joseph EUZET de son geste généreux en formulant l'espoir qu'il trouve beaucoup d'imitateurs." ; c'est dans son numéro du 20.10.1923 que L'Eclair retrace l'acceptation par le conseil municipal de ce don : "M. ROM, premier adjoint, prie M. le maire de bien vouloir exprimer à son frère M. Joseph EUZET, la gratitude du conseil municipal et de la commission administrative de l'Hospice pour ce bel acte de générosité en faveur des malheureux. M. le maire remercie au nom de M. Joseph EUZET qui sera, dit-il, sensible à cet hommage. La somme de 10.000 francs sera transformée en rentes sur l'Etat" (Conseil municipal du 19.10.1923) ;

en 1924, il est cité comme membre du comité chargé d'organiser la section française à l'exposition de Londres ; Le Petit Méridional du 28.06.1925 fait part d'une certaine émotion qui sétait répandue à Sète, dans le commerce des vins, au sujet de la suspension, à partir du 1er juillet, de l'importation de vins tunisiens. "Le Comité républicain de Cette du Commerce et de l'Industrie, par l'intermédiaire de son dévoué président, M. J. EUZET, est intervenu" ; le journal donne ensuite la teneur des télégrammes qu'il échange avec le président de ce comité, à Paris, et la réponse du ministère ; le problème semble se règler rapidement mais, dès 1926, avec les personnalités les plus importantes de Sète (dont son frère, le maire de Sète), il signe une lettre à l'enconre du député de l'Hérault, Charles CAFFORT, pour s'opposer au blocus de l'importation des vins tunisiens (Le Petit Méridional du 15.04.1926) ; il est conseiller honoraire du commerce extérieur de la France, le 16.06.1928 (Journal Officiel où il est indiqué comme "négociant et agent de navigation à Sète") ; Cm le 24.07.1929 avec Yvonne Marie Joséphine SALMON : 1/ les futurs époux déclarent qu'ils seront séparés de biens, conformément aux articles 1536 et suivants du Code civil , 2/ Les futurs époux contribueront aux charges du ménage dans la proportion de leurs revenus respectifs sans être assujétis à aucun compte entre eux ; 3/ Chacun des futurs époux restera propriétaire des objets mobiliers lui appartenant ; 4/ La future épouse ou ses héritiers seront garantis et indemnisés par le futur époux ou ses successeurs de toutes dettes et de tous engagements qu'elle aurait pu contracter dans l'intérêt du futur époux avec lui ou pour lui pendant le mariage ; 5/ Le remploi des biens propres de chacun des futurs époux qui serait aliéné ou remboursé pendant le mariage s'effectuera conformément à la loi sans que les banques, tiers ou agents de change puissent en aucun cas exiger des comptes ni être responsables de ceux qui seraient deffectueux ; l'acte est passé en l'étude où signent les parties (notaire Maurice Paul Antoine DOMERGUE, de Montpellier) ; x Yvonne Marie Joséphine SALMON, le 04.09.1929, à Paris (18ème arrondissement), en présence de l'avocat Georges SALMON et de Berthe SALMON ; l'Annuaire officiel des abonnés aux réseaux téléphoniques des départements de 1929 indique qu'il a deux n° de téléphone, l'un (n° 0.37) où il est signalé comme négociant en vins, "quai Noël- Guignon, 17" (son domicile) et, l'autre (n° 3.56) quai République, au "Poste remorqueur" ; signalé dans le recensement de Sète de 1931 comme négociant en vins avec son épouse et une domestique au "17, quai Noël Guignon" ; le 22.04.1931 il passe une annonce dans le Petit Méridional pour vendre des "foudres de 300 à 370 hectos" ; il récidive dans le Petit Méridional du 26.08.1931 pour vendre des "foudres en bon état" ; il est possesseur d'une automobile en 1934 (Annuaire de l'Hérault) ; L'Eclair du 27.06.1934 indique qu'il fait partie de la commission qui se réunira sur convocation de la mairie pour donner un avis motivé sur l'enquête d'utilité publique pour la suppression du réseau des tramways électriques de la ville de Sète (il est négociant en vins) ; cette commission donnera un avis positif, à l'unanimité pour cette suppression (L'Eclair du 15.09.1934) ; le 25.10.1934, le maire ESCARGUEL organise, à la mairie, l'adjudication pour la construction d'un établissement hélio-marin à Sète ; il est assisté, notamment, par Joseph EUZET, vice-président de la commission administrative de l'hospice (L'Eclair du 26.10.1934) ; il donne 20 francs pour la fête de "la Lance Sportive" (liste de souscription dans L'Eclair du 24.08.1935) ; en 1936, il est membre d'honneur du Rotary club de Sète ; signalé au recensement de Sète de 1936 comme négociant en vins, patron, avec son épouse, une cuisinière et une nièce (Jeanne DESBEAUX, née à Paris), "quai Noël Guignon" (maison 17) ; en 1939, il est membre honoraire de l'amicale des supporters du Football-club de Sète (L'Eclair du 28.05.1939) ; la même année, il participe au vin d'honneur offert à la mairie aux "champions de France de Football-Association" ; en effet, le F.C. de Sète est sorti vainqueur du championnat de France de "football-association" ; sont présents dans la salle, le président, SUQUET, le vice-président, Joseph EUZET, l'animateur du club, BAYROU, l'entraineur MARMIÈS, etc. (L'Eclair du 03.06.1939) ; + 10.02.1945, "quai Noël Guignon 17", à Sète, époux SALMON, négociant en vins ; la déclaration de décès est faite par Fernand SAURY (employé de commerce) ; succession payée le 03.01.1947 (législation générale) et le 06.09.1947 (législation particulière).

Cette maison "Joseph EUZET", quai L. SUQUET
(ex-quai Noël GUIGNON, au n° 17) était celle de
Joseph EUZET
(photo Georges DI MÉGLIO, le 04.12.2005)


- Pierre (fs Jacques Honoré et Thérèse Rose CAYROL) ° 30.09.1857, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise rue de la Croix, maison SAUVAIRE" ; cheveux, sourcils et yeux : châtains, front : couvert, nez : petit, bouche : petite, menton : à fossettes, visage : ovale, taille : 1 m 70 ; classe 1877 ; n° de tirage au sort : 123 ; employé de commerce ; catholique ; il sait lire et écrire ; incorporé au 3ème régiment d'artillerie, le 08.11.1878 ; matricule 3000 ; brigadier le 30.10.1879 ; il suit les cours de l'école de pyrotechnie militaire du 30.06.1879 au 13.09.1879 ; sous-chef artificier le 25.09.1880 ; envoyé en congé le 30.09.1882 ; + le 19.02.1883, "rue de la carrière, n° 2" à Sète ; il est maître de chai quand il meurt à 25 ans, célibataire.

-
Esprit Henri Alfred (fs Jacques Honoré et Thérèse Rose CAYROL) ° 22.01.1860, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise Grande rue n° 92" ; cheveux, sourcils et yeux : châtain clair, front : découvert, nez : petit, bouche : petite, menton : rond, visage : ovale, taille 1 m 66, une cicatrice sur le front ; classe 1880 ; n° de tirage au sort : 90 ; employé de commerce quand il arrive à l'armée ; il sait lire et écrire ; dispensé car il a un frère au service ; célibataire ; commissionnaire en vins ; + 25.04.1883, à Sète, "rue Carriere du roi" ; dans l'acte de décès, les prénoms marqués sont Esprit Jean Pierre, ce qui est une erreur.

-
Noémie Elisabeth (fa Jacques Honoré et Thérèse Rose CAYROL) ° 03.04.1863, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise Grande rue n° 88" ; x Joseph Paul GOUDAL, le 19.02.1887, à Sète ; Cm notaire Alphonse COUZIN, de Sète, le 17.02.1887 : régime dotal ; son père lui donne en dot et avancement d'hoirie "2000 francs qui est la valeur des meubles meublants et objets mobiliers garnissant l'appartement que les futurs époux doivent occuper", cependant que "le trousseau et les bijoux de la future demeurent sa propriété personnelle qu'elle ou ses héritiers auront le droit de reprendre en nature dans tous les cas" (évaluation : 500 francs) ; ses autres biens sont libres et paraphernaux ; elle signe Elise EUZET ; sans profession ; + 09.03.1945, à Sète, "quai Noël Guignon n° 5", veuve de Joseph Paul GOUDAL ; la déclaration de décès est faite par Elisabeth ROUCH (sans profession) ; succession payée le 01.05.1945.

Signatures du couple GOUDAL-EUZET
(contrat de mariage du 17.02.1887)


- Marie Marguerite (fa Honoré Antoine et Thérèse DAUPHIN) ° 25.07.1878, "dans la campagne EUZET, quartier de la Cracque" [la craque], à Sète ; c'est probablement elle qui est signalée au recensement de Sète de 1921 comme institutrice privée à l'Institut Sainte Marie, "39 rue Rouget de l'Isle" ; elle est signalée à la même adresse au recensement de Sète de 1931, comme institutrice à l'association diocésaine ; célibataire ; (dans le recensement de 1921, il est écrit qu'elle est née à Chambéry alors que c'est à Sète dans celui de 1931) ; + 17.08.1946, à Montrejeau (31)

-
Honorine Marie Elisabeth (fa Honoré Antoine et Thérèse DAUPHIN) ° 04.04.1880, "campagne EUZET, quartier de la Cracque" [la craque], à Sète ; + 26.12.1969, à Allouch (13).

-
Pierre Marie Joseph Antoine (fs Honoré Antoine et Thérèse DAUPHIN) ° 25.04.1882, à Sète, "maison DOUMET ? rue Jeu de mail n° 1" ; + 02.10.1883, "rue Jeu de mail, maison DOUMET", à Sète.


-
Jeanne, Marie Louise (fa Jean et Eugénie Marie SICCARDI) ° 29.03.1866, à Marseille ; signalée au recensement de Sète de 1876, avec sa grand-mère (Jeanne VERGNES), ses tantes Marie et Elisabeth EUZET, "quai de Bosc 25" ; x Charles André Eugène SERVEILLE, le 21.01.1884, à Sète ; pas de Cm ; les publications ont été faites à Marseille, Sète et Tébessa (Algérie) ; sans profession ; elle signe ; à son mariage, il y a aussi la signature d'Elise EUZET qui doit être une soeur ; elle habite ensuite à Tébessa puisque son fils Pierre Marie Charles y naît le 02.12.1884 et y meurt le 03.08.1885 ; elle habite ensuite à Bône (Algérie, aujourd'hui Annaba) où naît sa fille Marguerite Marie Joséphine, en 1887 ; elle décède en 1945 (peut-être à Monaco où est décédé son mari, le 18.11.1941, et où décèdera sa fille, en 1957. Marseille


2/ La descendance de Jacques EUZET et de Cécile PORTALES

Génération6-PORTALES

-
Une fille mort-née (fa Michel et Marie CASTAN) ° 14.11.1860, à Sète ; + 14.11.1860, à Sète. "ruelle des députés, n° 1" (où sont domiciliés ses parents)

-
Baptiste (fs Michel et Marie CASTAN) ° 23.02.1862, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise ruelle des députés n° ?" ; il y a un dossier militaire en 1883 pour un Baptiste EUZET qui serait né le 24.021863, fils de Michel EUZET et de de Marie CASTAN, à Sète mais l'état civil de Sète pour 1863 est muet sur cette naissance ; par contre, on trouve bien la naissance d'un Baptiste EUZET, fils de Michel et de Marie CASTAN au 23.02.1862 ; le même dossier militaire indique son décès à Montpellier au 28.04.1885 ; or, à cette date, l'état civil de Montpellier indique le décès d'un Jean Baptiste EUZET, fils de Michel et de Marie CASTAN, plâtrier, célibataire et âgé de 22 ans (donc une naissance en 1863) ; le dossier militaire indique ensuite qu'il est marin et qu'il a tiré le numéro 25 du tirage au sort dans le canton de Sète ; un article du Petit Méridional du 01.03.1883 relate la séance du Tribunal correctionnel (de Montpellier) du 27.02.1883 dans laquelle Baptiste a été inculpé de vol à Sète et condamné à un an et un jour de prison ; son dossier militaire indique une autre condamnation par le tribunal correctionnel de Marseille, le 14.02.1885, à "un mois de prison pour filouterie" mais un article du Petit Méridional du 23.01.1885 indique que :"le nommé DUFFOUR Jean écroué à la maison d'arrêt, il y a trois jours, sous l'inculpation de complicité d'un vol de bijoux commis à Cette le 28 décembre dernier, en compagnie des nommés DELON et EUZET (auteurs du vol) vient d'être mis en liberté provisoire par ordre du parquet" ; un autre article du Petit Méridional, le 01.05.1885, est plus explicite sur ce vol et sur le décès de Baptiste : "Le nommé EUZET Jean Baptiste, arrêté le 27 février dernier, sous l'inculpation de vol de bijoux au préjudice des mariés DUFFAU, limonadiers à Cette, et qui devait comparaître aux assises prochaines, est mort hier à l'hôpital où il subissait un traitement. Son complice, le nommé DELON François, comparaîtra seul devant les prochaines assises de Montpellier" ; + 28.04.1885, "dans l'Hôtel Dieu Saint Eloi", à Montpellier ; cette information est confirmée par le Petit Méridional du 20.05.1885 où il y a un compte rendu de l'audience du 19 mai de la Cour.

-
Madeleine Louise (fa Michel et Marie CASTAN) ° 24.12.1863, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise rue rapide n° 14" ; domestique ; en 1889, elle a un enfant naturel d'un père inconnu, qu'elle reconnaît ; x Paul BOUNTOUX, le 04.02.1903, à Sète ; "n'ayant pu produire que les actes de décès de ses père et mère, (elle) nous a déclaré et affirmé par serment que ses autres ascendants étaient décédés mais qu'elle ignore le lieu de leur décès ainsi que celui de leur dernière domicile. Cette déclaration nous a été aussi certifiée avec serment par les autres témoins du présent acte" ; pas de Cm ; elle signe Louise EUZET ; signalée au recensement de Sète de 1906, avec son mari, "rue des Hôtes, n° 8" ; + 25.03.1927, à Sète, veuve de Paul BOUNTOUX, "cité Doumet, maison Gras"

-
Marie Jeanne (fa Michel et Marie CASTAN) ° 27.12.1865, "rue Saint Louis n° 5", à Sète ; + 30.07.1866, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père, sise rue Saint Louis" (le n° à compléter).

-
Pierre (fs Michel et Marie CASTAN) ° 08.09.1867, à Sète

-
Rosalie (fa Michel et Marie CASTAN) ° 18.10.1868, à Sète "dans la maison MARTIN, rue Saint Louis" ; en 1886, elle a un enfant naturel d'un père inconnu et, de même en 1887 ; x Désiré Jean GRAS, le 01.05.1890, à Sète ; pas de Cm ; journalière puis sans profession ; elle signe ; signalée au recensement de 1901 avec son mari, Désiré GRAS mais sans enfants au "3, rue de l'Hospice" ; signalée au recensement de Sète de 1931, sans profession, avec son mari, au "1, rue Tissier Pons, maison Jean GRAS" ; + 12.09.1937, à Sète "cité Doumet, maison Gras" ; la déclaration est faite par Désiré GRAS (cocher, 75 ans).

-
Louis (fs Michel et Marie CASTAN) ° 11.01.1871, "dans la maison MARTIN, rue Saint Louis n° 5", à Sète ; + 16.01.1873, "rue Ribot, n° 16", âgé de 2 ans.

-
Un fils mort-né (fs Michel et Marie CASTAN) ° 12.06.1873, à Sète ; + 12.06.1873, à Sète, "rue Ribot n° 15" (domicile des parents)


-
Elisabeth Louise (fa Blaise et Suzanne NAVAS) ° 20.08.1864, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise rue Saint Clair, n° 30" ; x Jean Jacques AUGÉ, le 22.04.1887, à Sète ; pas de Cm ; sans profession ; elle signe ; le 06.02.1930, Le Petit Méridional indique une vente sur licitation prévue le 24.02.1930 de la maison sise à Sète, "rue Louis-Blanc, n° 30" ; en effet, un jugement du tribunal départemental de l'Hérault, section de Montpellier, le 08.01.1930, a ordonné, notamment, le partage des "biens dépendant de la communauté ayant existé entre le sieur Blaise EUZET et la dame Suzanne NAVAS, son épouse" ; elle fait partie des demandeurs avec son mari et Ernestine EUZET, cependant que Marie EUZET, veuve d'Antoine AUBRESPY, est défenderesse, celle-ci étant domiciliée dans la maison en question ; Elisabeth Louise est assistée et autorisée par son mari et il est précisé qu'ils sont domiciliés "ensemble à Oran" ; cette maison située section B, n° 128 du cadastre a un revenu matriciel de 140 francs ; l'avis décrit avec précision les 3 étages, les noms des locataires, etc. ; il est précisé que le rez-de-chaussée ne fait pas partie de cette vente car il appartient à Paul GINIEZ (il s'agit, probablement de Paul GENIEYZ) qui est prêt à s'entendre avec le futur acquéreur pour lui vendre amiablement le rez-de-chaussée ; + 25.12.1945, à Oran (Algérie).

-
Louis (fs Blaise et Suzanne NAVAS) ° 08.03.1866, à Sète, "maison sise rue Saint Clair n° 30" ; + 08.10.1866, à Sète, "maison sise rue Saint Clair n° 30" (dans la maison de son père) ; l'un des déclarants est Vincent EUZET (marchand de vins).

-
Marie (fa Blaise et Suzanne NAVAS) ° 03.02.1868, à Sète, "maison EUZET rue Saint Clair n° 30" ; x Jean Pierre Antonin AUBRESPY, le 30.04.1892, à Sète ; pas de Cm ; sans profession ; elle signe ; le 14.11.1896, à Abriès (05), naît leur fils Armand Henri AUBRESPY, dans leur maison (Antonin est le percepteur des contributions directes de cette commune) ; le 11.07.1903, à Saugues (43), naît leur fille Elise Juliette AUBRESPY, en leur domicile (lui est percepteur) ; le recensement de Cruzy (34) de 1906 signale le couple (lui est percepteur) dans cette commune, "chemin de Narbonne", avec leurs deux enfants ; le couple n'est pas indiqué dans le recensement de Cruzy de 1911 ; le 06.02.1930, Le Petit Méridional indique une vente sur licitation prévue le 24.02.1930 de la maison sise à Sète, "rue Louis-Blanc, n° 30" ; en effet, un jugement du tribunal départemental de l'Hérault, section de Montpellier, le 08.01.1930, a ordonné, notamment, le partage des "biens dépendant de la communauté ayant existé entre le sieur Blaise EUZET et la dame Suzanne NAVAS, son épouse" ; elle est défenderesse, face à Elisabeth Louise EUZET, le mari de celle-ci et Ernestine EUZET (donc ses soeurs et son beau-frère) ; elle est alors veuve AUBRESPY et domiciliée dans la maison en question, au "premier étage, sur le devant" ; cette maison située section B, n° 128 du cadastre a un revenu matriciel de 140 francs ; l'avis décrit avec précision les 3 étages, les noms des locataires, etc. ; il est précisé que le rez-de-chaussée ne fait pas partie de cette vente car il appartient à Paul GINIEZ (il s'agit, probablement de Paul GENIEYZ) qui est prêt à s'entendre avec le futur acquéreur pour lui vendre amiablement le rez-de-chaussée ; + 31.10.1950, à Sète (selon un faire-part, à la Bibliothèque généalogique de Paris, confirmé par l'enregistrement, "Successions et absences" du bureau de Sète) ; l'adresse indiquée par l'enregistrement est : "30, rue Louis Blanc à Sète" (ce qui veut dire que la vente sur licitation de 1930 ne lui a pas été défavorable ou qu'un compromis a été trouvé entre les parties, ultérieurement).

-
Ernestine (fa Blaise et Suzanne NAVAS) ° 22.08.1870, à Sète, "maison EUZET rue Saint Clair n° 30" ; signalée aux recensements de Sète de 1896 et de 1911, avec sa mère, au "30, rue Louis BLANC" ; signalée aux recensementx de Sète de 1921 et 1926, seule, sans profession, au "30, rue Louis BLANC" ; le 06.02.1930, Le Petit Méridional indique une vente sur licitation prévue le 24.02.1930 de la maison sise à Sète, "rue Louis-Blanc, n° 30" ; en effet, un jugement du tribunal départemental de l'Hérault, section de Montpellier, le 08.01.1930, a ordonné, notamment, le partage des "biens dépendant de la communauté ayant existé entre le sieur Blaise EUZET et la dame Suzanne NAVAS, son épouse" ; elle fait partie des demandeurs avec Elisabeth Louise EUZET et son mari, Jean Jacques AUGÉ, cependant que Marie EUZET, veuve d'Antoine AUBRESPY, est défenderesse, celle-ci étant domiciliée dans la maison en question ; Ernestine est simplement indiquée comme "célibataire majeure domiciliée à cette", sans plus de précisions ; cette maison située section B, n° 128 du cadastre a un revenu matriciel de 140 francs ; l'avis décrit avec précision les 3 étages, les noms des locataires, etc. ; il est précisé que le rez-de-chaussée ne fait pas partie de cette vente car il appartient à Paul GINIEZ (il s'agit, probablement de Paul GENIEYZ) qui est prêt à s'entendre avec le futur acquéreur pour lui vendre amiablement le rez-de-chaussée ; Ernestine est signalée au recensement de Saint-Pargoire de 1931, habitant chez sa cousine Joséphine NAVAS (mariée à Paul GENIEYZ), "n° 169, rue derrière les murs" ; ni Ernestine ni ce couple ne sont signalés au recensement de Saint-Pargoire de 1936.

-
Joseph (fs Blaise et Suzanne NAVAS) ° 27.06.1877, à Sète, "maison EUZET rue Saint Sacrement n° 30" ; + 02.04.1879, à Sète, "rue Saint Clair, n° 30"


-
Joseph (fs Jean Baptiste et Félicie Alexandrine TAURIAC) ° 13.11.1886, à Sète, "maison THER rue Hôtel de ville n° 30" ; + 13.11.1886, à Sète, "âgé de 12 heures", à Sète, "maison THÉRON ? rue Hôtel de ville, n° 30".

-
Albert Etienne (fs Jean Baptiste et Félicie Alexandrine TAURIAC) ° 13.07.1878, à Sète, "maison ROQUES, rue Caserne des douanes" ; cheveux, sourcils et yeux : châtains, front : fuyant, nez : moyen, bouche : grande, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 61 ; classe 1898 ; tirage au sort : n° 131 ; incorporé au 11ème bataillon de chasseurs à pied, à compter du 16.11.1899, matricule 952 ; passé à la 19ème section des secrétaires d'état major et du recrutement, le 17.10.1900 ; nommé première classe, le 11.10.1901 ; campagne en Tunisie du 16.08.1900 au 11.10.1902 ; en disponibilité de l'armée active, le 10.10.1902 ; employé de commerce ; x Anne BIELLE, le 01.08.1903, à Sète ; pas de Cm ; il est employé de commerce quand il se marie ; il signe ; rayé de la 16ème section de secrétaires d'état major et de recrutement, le 04.08.1910 et affecté au régiment d'infanterie de Montpellier (excédent des effectifs de guerre) ; périodes d'exercices dans la 16ème section des secrétaires d'état major, du 16.08. au 12.09.1905 et du 10.10. au 26.10.1909 ; campagnes contre l'Allemagne : du 03.08.1914 au 15.02.1915 (simple) ; du 16.02.1915 au 07.09.1915, aux armées (double) ; du 08.09.1915 au 07.05.1916, à l'intérieur, blessé (double) ; du 08.05.1916 au 14.06.1916, aux armées (double) ; du 15.06.1916 au 13.11.1916, à l'intérieur, blessé (double) ; du 14.11.1916 au 31.01.1919, aux armées (double) ; envoyé en congé illimité à Limoges, "cité St Surin, n° 5" (les autres adresses successives sont cachées par le document sur les campagnes mais il semble y avoir Lyon) ; le dossier militaire donne des renseignements encore plus précis sur la période 1914-1918 : arrivé au corps le 03.08.1914 ; passé au 22ème régiment d'infanterie coloniale, le 16.02.1915 ; passé au 33ème colonial, le 02.03.1915 ; caporal fourrier, le 11.06.1915 ; évacué blessé le 08.09.1915 par E O ; au dépôt, le 25.12.1915 ; ; sergent fourrier, le 21.01.1916 ; passé au 53ème régiment d'infanterie coloniale, aux armées, le 08.05.1916 ; blessé le 14.06.1916 par schrapnell ; évacué à la même date ; au dépôt, le 07.10.1916 ; aux armées, le 14.11.1916 ; sergent le 15.11.1916 ; intoxiqué le 12.07.1918 ; cité à l'ordre du 33ème colonial, n° 67 ; décoré de la croix de guerre, étoile bronze ; médaille de la Victoire ; insigne des blessés ; médaille commémorative de la Grande Guerre ; libéré définitivement du service, le 10.11.1927 ; les annuaires de Limoges sont muets sur sa présence à Limoges jusqu'en 1907 (mais si le recensement de Sète de 1906 indique la présence de son père, de son épouse et de son fils "Grande rue haute, n° 30", lui-même n'est pas à Sète, ce qui laisse supposer qu'il est déjà à Limoges) ; l'annuaire de Limoges de 1908 indique : "EUZET et VASSIER, courtiers en vins, rue Armand-Barbes, 41" ; celui de 1909 indique : "EUZET et VASSIER, représentants en vins, avenue du Champ-de-Juillet, 30" mais aussi : "EUZET, avenue Saint-Surin, 5" ; les mentions sont les mêmes en 1910 ; celui de 1911 indique : "EUZET et VASSIER, représentants en vins, avenue des Bénédictins, 29", avec le téléphone n° 6-02 et, en même temps : "EUZET, avenue Saint-Surin, 5" ; il est donc clair que le domicile est à cette même adresse ; ceci est confirmé par le recensement de Limoges de 1911 qui indique, au n° 5 de l'avenue Saint-Surin, la présence d'Albert Etienne, courtier en vins, patron, avec son épouse, leurs enfants, Jean-Marie et Elisabeth, son père Jean Baptiste, infirme, et sa belle-soeur, Marguerite BIELLE ; par ailleurs, le même recensement de Limoges de 1911 indique qu'au 15 de la rue Saint-Paul, il y a la famille VASSIER dont Charles (né la même année qu'Albert Etienne à Sète, représentant de commerce, travaillant pour EUZET) ; si l'épouse VASSIER est de Bourges, leurs trois enfants sont nés en 1904, 1906 et 1909 à Sète, ce qui montre bien le parallèle avec la famille EUZET ; à partir du recensement de Limoges de 1921, Albert Etienne EUZET travaille seul et il habite, effectivement, au 5 de l'avenue Saint-Surin, avec son épouse, ses enfants et son père ; le recensement de Limoges de 1931 indique qu'il habite au "22, rue Saint-Paul", avec son épouse et leur fille Elisabeth, cependant que leur fils Jean Marie et sa propre famille continuent à habiter au 5 de l'avenue Saint-Surin ; pendant cette période, les annuaires de Limoges et l'annuaire Didot-Bottin national le signalent comme représentant de commerce ou représentant en vins ou courtier en vins, cependant que l'annuaire Dumont, de Limoges, précise qu'il est propriétaire en 1931 ; les annuaires confirment le lieu d'habitation au 5, avenue Saint-Surin, jusqu'en 1930, le changement au 22, de la rue Saint-Paul ayant lieu (ou du moins étant indiqué) en 1931 ; signalé dans le recensement de Limoges de 1936 comme représentant en vins, avec son épouse et leur fille Elisabeth, "22, rue Saint Paul" ; + 15.04.1959, à Limoges, "en son domicile 22 rue Saint-Paul". Limoges

- Anne Louise (fa Jean Baptiste et Félicie Alexandrine TAURIAC) ° 05.07.1880 , à Sète, "maison THÉRON Grande rue n° 37" ; + 22.02.1882, à Sète, "Grande rue n° 46"

-
Cecile Charlotte (fa Jean Baptiste et Félicie Alexandrine TAURIAC) ° 26.11.1883, à Sète, "maison THER ? rue Hôtel de ville n° 30".


-
Marie Louise (fa Hilaire et Marie Delphine Augustine BARDY) ° 29.06.1873, à Sète, "maison BOUDE quai de Bosc n° 34" ; + 29.04.1874, à Sète, "Quai de Bosc, n° 34"

-
Marie Louise Catherine (fa "légitime et posthume" d'Hilaire et Marie Delphine Augustine BARDY) ° 04.02.1875, à Sète, "maison BAUDE quai de Bosc n° 34" (son père étant décédé le 02.01.1875) ; sa mère est la tutrice légale puisqu'elle est mineure mais le conseil de famille doit se réunir pour nommer un subrogé tuteur ; le conseil de famille se réunit le 27.09.1887, sous la présidence du juge de paix du canton de Sète (en fait, représenté par Louis BEAUFORT, avocat, qui supplée le juge en congé) ; la question posée est d'abord celle des héritiers de Barthélémy EUZET (grand-père de Marie Louise Catherine) : les seuls héritiers vivants sont Madeleine EUZET, épouse de Jean Joseph NOUGARET (sa tante) et elle-même ; il s'agit ensuite d'autoriser la tutrice à accepter, au nom de la mineure, la succession de Barthélémy EUZET, sous bénéfice d'inventaire, puis d'autoriser la tutrice de placer en titres nominatifs, au nom de la mineure, les sommes revenant à cette dernière ; le conseil de famille est composé de 6 membres : 1/ du côté paternel : Catherine GOUDARD (veuve de Barthélémy EUZET, sa grand-mère), Jean Joseph NOUGARET (son oncle) et Modeste DURAND (son grand-oncle) ; 2/ du côté maternel : Charles Marie BARDY (son oncle), Louis FOREST (son cousin issu de germain) et Jacques LAVABRE (ami de la famille, pris par défaut de parents de cette lignée) ; à l'unanimité, le conseil de famille désigne Modeste DURAND comme subrogé tuteur, qui accepte ; Marie BARDY est autorisée à accepter la succession de Barthélémy EUZET pour sa fille, en observant les formalités prescrites par la loi ; le conseil autorise Marie BARDY à placer en titres nominatifs, au nom de sa fille, les sommes lui revenant (une liste est donnée des rentes possibles qu'elle peut acquérir) ; le procès verbal est signé par tous les participants (minutes du greffe de la justice de paix des ville, port et canton de Sète) ; x Emile Joseph Cyprien GOUDARD, le 01.07.1895, à Sète ; pas de Cm ; sans profession ; elle signe.


-
Elisabeth (fa Jean Baptiste et Elisabeth EUZET) ° 10.02.1875, "maison MIGNOT (?) chemin de la Caraussanne n° 3" ; + 02.01.1878, "rue de la douane, maison ROCQ", à Sète.



-
Joséphine Marguerite (fa Barthélémy et Marie Thérèse Augustine BOUDET) ° 20.02.1880 (il est indiqué qu'elle est née "le vingt courant" mais l'acte est du 13 février !), à Sète, "maison PUECH rue de l'Esplanade n° 25" ; x Léon Marie François CANTO, le 18.11.1905, à Sète ; pas de Cm ; elle signe Marguerite EUZET ; La Vie Montpelliéraine du 26.11.1905 fait un compte rendu de son mariage avec Léon CANTO " fils de l'armateur bien connu. Les témoins étaient : pour le marié, M. Pierre HUBIDOS et M. Léon BERCQ, son oncle ; pour la mariée, M. François DESMAZES et Eugène PERRIN. C'est M. MOLLE, maire et ami de la famille, qui, un peu auparavant, avait procédé aux formalités du mariage civil. M. l'abbé NOUGARET a donné la bénédiction nuptiale et a prononcé une allocution des plus goûtées. Après quoi un interminable défilé d'amis s'est rendu à la sacristie pour témoigner aux deux familles leur vive sympathie. Remarqué au cortège : La mariée, délicieuse en une superbe toilette de voile de soie blanc, garnie de dentelles, donnant le bras à son père ; M. Léon CANTO, le marié, offrant le bras à sa mère, Mme CANTO, en robe de tulle noir, applications dentelles ; Mme EUZET, mousseline de soie noire sur transparent taffetas glycine, et M. J. CANTO. Venaient ensuite les demoiselles et garçons d'honneur : Mlles R. LAVAUTE, robe de tulle brodé blanc, et M. J. FALGUEIRETTES ; Mlles J. et M. SIRGANT, éolienne blanche, applications papillons brodés, et MM. J. ARNAUD et A. BOUSQUET ; Mlle C. CANTO, voile de soie rose et M. L. EUZET. Mlles E. et M. SOULET, crêpe de Chine blanc garni mousseline de soie ; A. et E. FLOURY, drap blanc ceinture Pompadour ; E. CASSASSAS, voile champagne ; M. LAVAUTE, robe de tulle brodé blanc ; V. BARILLON, crêpe de Chine crème, applications écru ; MIGAIROU, éolienne gris perle ; Mandetta SOLER, drap maïs ; R. AYMARD, crêpe de Chine blanc garni dentelles ; Mme CANDIÉ, éolienne ivoire, gilet Pompadour ; MOLLE, délicieuse en une superbe toilette de tulle de soie peint, applications noeuds Louis XV ; VILLEVIEILLE, robe Empire liberty vert, guipure blanche ; GOUDARD, crêpe de Chine noir ; FONDÈRE, tulle de soie noir, applications points d'Angleterre ; FAUCON, crêpe de Chine garni dentelles ; DESMAZES, tulle perlé de noir ; R. GOUDARD, crêpe de Chine noir, applications écru ; Mlle PERRIN, drap vert ; Mme Congita SOLER, éolienne prune ; Mme BERCQ, satin noir ; Mlle RIEUNAUD, voile crême ; Mme DUSSOL, mousseline de soie noire. Du côté des habits noirs, nous avons encore noté : MM. R. BARILLON, A. MARTIN, H. BARDY, J. DUGRIP, L. BARDY, J. ARNAL, H. BERNETZ, J. LEMARESQUIER, F. CORTADE, M. FAUCON, R. FONDÈRE, E. GOUDARD, VILLEVIEILLE, J.-L. MOLLE, P. HUBIDOS, H. CANDIÉ, R. FLOURY, R. GOUDARD, J. SOULET, L. LAURENS, SABATIER, F. DESMAZES, L. BERCQ, H. EUZET, C. BARILLON, L. SOLLÈVE, R. BOUDET, H. GUIRAUDEN, etc. etc. La cérémonie religieuse terminée, le brillant cortège s'est rendu à l'hôtel Barillon, où un menu exquis, que nous sommes heureux de reproduire, fut servi : Huitres de l'étang de Thau - petites timbales de queues d'écrevisses à la Nantua - truite saumonnée sauce mousseline - cuissot de chevreuil à la Véron - suprême de volailles à la reine - sorbets au marasquin - fonds d'artichauts à la Bignon - faisans piqués flanqués de grives - salade russe - bombe glacé vanille - moka - dessert varié - vins fins : Saint-Georges en carafes, Sauterne Barsac, Saint-Selves, Château-Kirvan, Fleurie Beaune Meursault, Th Roederer, Comte de Montebello - café - fine champagne - liqueurs. Au dessert, avant de vider les coupes où pétillait le champagne généreux, M. G. BOUSQUET, garçon d'honneur, après avoir donné lecture de tous les télégrammes reçus en cette circonstance et dans lesquels parents et amis empêchés d'assister au mariage, s'associent de coeur à la joie de cette sollennelle journée, commence la série des toasts. M. FAUCON lui succède et se fait l'interprète de tous en exprimant aux nouveaux époux ses voeux de bonheur. Enfin, M. J.-L. MOLLE, maire, après une allocution du plus délicieux esprit, lève son verre à la France et à l'Espagne. La série des toasts terminée, de nombreux couples de danseurs donnent le signal du bal et les valses succèdent aux quadrilles, les danses américaines au pas des patineurs, cake-valk, etc., non sans quelques temps d'arrêts qui nous permettent d'entendre les délicieuses voix de Mlle M. LAVAUTE, de Mmes CANDIE et FAUCON, si bien que c'est avec regret que les invités se dispersèrent à l'aurore, emportant les meilleurs souvenirs de cette fête de l'hyménée. Les nouveaux époux sont partis vers la côte d'Azur où la Vie Montpelliéraine leur adresse à nouveau ses meilleurs voeux de bonheur." ; elle est signalée avec ses parents et son mari (qui a Louis comme prénom), "Quai de Bosc 40", au recensement de Sète de 1931 ; sans profession ; elle est signalée au recensement de Sète de 1936, avec son mari, "Quai de Bosc" ; + 12.01.1937, "40, quai de Bosc", à Sète, épouse de Léon Marie François CANTO, sur la déclaration de Maurice ROUSTAN (32 ans, administrateur de société, domicilié à Sète)

-
Louis Antoine (fs Barthélémy et Marie Thérèse Augustine BOUDET) ° 23.02.1883, à Sète, "maison GIRARD rue des casernes" ; cheveux et sourcils : châtains, yeux : bleus, front : découvert, nez : long, bouche : grande, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 64 ; classe 1903 ; la fiche militaire l'indique d'abord comme comptable mais le mot est barré et remplacé par celui de négociant ; ajourné en 1904 et 1905, reconnu bon pour le service en 1906 ; incorporé le 06.10.1906 au 9ème régiment d'artillerie et 2ème compagnie servant, sous le numéro matricule 4580 ; en disponibilité le 12.07.1907 ; périodes d'exercices au 3ème régiment d'artillerie du 02 au 29.11.1908 puis du 01.07. au 17.07.1912 ; rappelé en 1914 (décret de mobilisation) ; il passe au 117ème régiment d'artillerie lourde le 08.12.1915 puis au 118ème régiment d'artillerie lourde le 18.10.1917 ; nommé Brigadier le 20.01.1918 ; il passe au 136ème régiment d'artillerie lourde le 08.03.1918 ; nommé Maréchal des Logis le 29.04.1918 ; décorations : Médaille de la Victoire, Médaille commémorative de la Grande Guerre, Croix de guerre étoile ; citations : "Maître pointeur dévoué. Le 17 août 1917, pendant un bombardement de la position, a par son sang froid et son courage aidé à la bonne tenue de la pièce. S'est également bien comporté le 28 septembre 1917." ; x Marguerite WEVERT, le 01.02.1926, à Marseille ; il n'a pas été fait de Cm ; quand il se marie, il est négociant et domicilié à Sète ; acte de constitution de société en nom collectif ayant pour objet le commerce des vins et spiritueux "EUZET et CANTO", le 23.06.1920, pour 25 ans (acte reçu par Me BELGODERE, notaire à Sète) ; le 23.06.1928, la durée de la société a été prorogée de 25 ans et transformée en société à responsabilité limitée, à compter du 01.07.1928, le siège social étant "quai de Bosc, n° 40" et l'autre partenaire étant Léon Marie François CANTO (6 U7/154, aux AD 34 - dossier à consulter) ; l'Annuaire officiel des abonnés aux réseaux téléphoniques des départements de 1929 indique qu'il a deux n° de téléphone : l'un (n° 2.99), "Quai de Bosc, 57" (le domicile) et, l'autre (n° 2.20) pour la société "EUZET et CANTO, vins blancs, Quai de Bosc, 40" ; signalé au recensement de Sète de 1931 comme gérant de la société EUZET et CANTO, avec son épouse Marguerite (dont le nom de jeune fille n'est pas donné) et une fille, Suzanne CANDIE (issue du premier mariage de Marguerite WEVERT avec Jean Marie Félix CANDIE), "Quai de Bosc 56" ; cette adresse professionnelle est "Quai de Bosc 12" dans l'Annuaire de l'Hérault de 1931 et "Quai de Bosc 40" avec la mention "Vins en gros", dans l'Annuaire de l'Hérault de 1934 ; dans cet Annuaire pour 1931 et 1934, son domicile personnel est "8, Quai Inférieur-de-l'Esplanade" ; sur sa fiche militaire, il est indiqué trois mentions : "Sète, Quai inférieur de l'Esplanade, n° 8 - Va voyager à l'intérieur de la France - Sète, Quai de Bosc 40" ; signalé au recensement de Sète de 1936 comme négociant en vins (EUZET et CANTO), avec son épouse, Marguerite WEVERT, et une domestique, Fernande GUENARD (née à Marseille), "rue des Postes, 14" ; + 01.10.1950, à Sète, "Villa Mayaki, Boulevard des casernes", sur la déclaration de Gustave CHAUVAIN (47 ans, négociant en vins, domicilié à Sète) ; à son décès, il est indiqué comme négociant en vins. Marseille

- Marie Emilienne (fa Barthélémy et Marie Thérèse Augustine BOUDET) ° 07.10.1887, à Sète, "maison BAILLE, quai supérieur de la place n° 4" ; + 04.04.1899, "Quai de Bosc, n° 11", à Sète.


-
Virginie Eugénie (fa Lazare et Eléonore Marie Louise AUGÉ) ° 02.02.1893, à Sète, "maison SABATIER rue Lazare Carnot n° 12 ; x Jean DECROIX, le 30.01.1913, à Marseille ; quand elle se marie, elle habite avec ses parents, "34, boulevard Guichard", à Marseille ; il n'a pas été passé de Cm ; parmi les témoins, il y a Georges EUZET (son oncle) ; + 11.07.1982, à Salon-de-Provence (13). Marseille


- Jean Baptiste (fs Pierre et Antoinette Emma GALISSARD) ° 22.10.1891, à Sète, "maison RIEU rue Hôtel de ville n° 45" ; + 29.08.1893, "rue Belfort, n° 1", à Sète.


-
Germaine Rose (fa Hilaire et Germaine Rose GAYSSET) ° 29.12.1899, à Sète, inscrite sur les registres des actes de naissance le 30 du même mois sous le nom et prénom de GAYSSET Germaine Rose et comme fille naturelle de Germaine Rose GAYSSET et de père inconnu" ; enfant reconnu par Hilaire EUZET le 16.11.1901 ; légitimée le 08.03.1909 ; signalée au recensement de Sète de 1921 avec sa mère (veuve d'Hilaire EUZET), son frère Georges, et sa tante, Catherine EUZET, au "10, rue de la Charité" ; le 30.05.1933, elle est indiquée dans l'avis de décès et d'inhumation d'Augustine EUZET, épouse de Georges ARNAL, à Sète ; sur cet avis, son prénom est Germaine (Le Petit Méridional du 30.05.1933) ; + à Marseille ? ; (+) à Perpignan, en ?

-
Louis (fs Hilaire et Germaine Rose GAYSSET) ° 15.11.1901, à Sète, "maison CRESPY, rue Montmorency n° 6, fils naturel reconnu de Hilaire EUZET" ; + 04.08.1903, à Sète, "rue Montmorency n° 6"

-
Georges (fs Hilaire et Germaine Rose GAYSSET) ° 27.07.1904, à Sète, "maison CRESPY, rue Montmorency n° 6", fils naturel reconnu de Hilaire EUZET (...) et de Germaine Rose GAYSSET" ; légitimé par Hilaire EUZET et Germaine Rose GAYSSET, le 08.03.1909, à l'occasion de leur mariage, à cette date ; classe 1924, dossier militaire n° 1584 ; cheveux blonds, yeux marrons, front découvert, nez ordinaire, visage ovale, 1,60 m ; employé comptable ; n° 215 de la liste du canton de Sète ; exempté ; classé service auxiliaire ; x Marguerite Victorine SCOTTO DI POMPEÏ, le 14.04.1928, à Sète ; commission (militaire) du 07.11.1928, il est affecté dans les réserves à la 16ème section d'infirmiers ; il passe à la classe 1920 comme père de 2 enfants ; le 09.01.1929, il habite à Sète, cité Doumet, maison Caujolles ; signalé au recensement de Sète de 1931 au "1, rue du Musée" avec son épouse et leur fille Josette, indiqué comme employé commercial travaillant pour "EUZET-CANTO" (c'est-à-dire la société de ses cousins germains) ; comptable habitant "cité Doumet", à Sète, en 1934 (Annuaire de l'Hérault) ; le couple quitte Sète et s'installe à Perpignan, en 1935 ; il habite 17, route de Thuir, à Perpignan, le 13.02.1935 ; il habite 8, rue Cervant, à Perpignan, le 27.01.1938 ; il est rappelé à l'activité, le 02.09.1939 et est affecté à la 16ème section d'infirmiers ; + 10.01.1959, à Perpignan (66) Perpignan

- Gabrielle (fs Hilaire et Germaine Rose GAYSSET) ° 22.02.1908, à Sète, "maison CRESPY, rue Montmorency n° 6" ; reconnue à la naissance par ses parents, légitimée le 08.03.1909 ; + 01.08.1909, à Sète, "rue de la charité n° 10"


-
Louise Marguerite Joséphine (fa Jean François et Catherine Antoinette Joséphine NOUGARET) ° 05.02.1872, à Montagnac ; présent à la naissance : Jean Louis NOUGARET (instituteur, 60 ans) ; + 11.01.1874, à Montagnac. Montagnac

- Louise Marguerite (fa Jean François et Catherine Antoinette Joséphine NOUGARET) ° 22.06.1875, à Montagnac (au domicile de son grand-père NOUGARET) ; présent à la naissance : Jean Louis NOUGARET (instituteur, 62 ans) ; le 18.06.1889, une insertion dans Le Petit Méridional indique que rue de Montmorency, à Sète (section B, n° 857 et 859 du plan cadastral), un immeuble (terrain et maison) est en indivis entre la veuve EUZET (née TURCAN) et la mineure "Marguerite Joséphine" EUZET (il s'agit de Marguerite TURCAN et de Louise Marguerite EUZET, sa petite fille) ; cet immeuble est acheté par Joséphine NOUGARET, mère de Marguerite, pour un montant de 5600 francs (voir plus de détails à l'article de Joséphine NOUGARET) ; il est rappelé que Joséphine NOUGARET est la tutrice légale de sa fille et que Jean RIGAL (menuisier) en est le subrogé tuteur ; les formalités de cette insertion ont pour objet de purger ces immeubles des hypothèques pouvant les grever ; x Henri Albin Joseph EVESQUE, le 27.04.1901, à Montagnac ; bans à Montagnac et à Orange (84) ; pas de Cm ; présents au mariage : Antoine ROUX (chef de poste des contributions indirectes, 35 ans), Louis GOUTY (maître d'hôtel, 52 ans), tous les deux amis des époux , domiciliés à Montagnac, Jean DELFIEU (cousin de l'épouse, domicilié à Montagnac) ; tous signent ; elle signe Marguerite EUZET ; leur fille, Jeanne Marie EVESQUE, naît à Montagnac le 01.06.1902, au domicile du couple "rue des Ecoles" ; il n'y a pas d'autres naissances du couple au registre de Montagnac, en 1903 et 1904 ; + ?, à ? Montagnac


Génération 7 :

1/ La descendance de Jacques EUZET et de Claire GALIBERT

Génération7-GALIBERT

-
Marie Jeanne (fa Honoré et Anne GUILHEM) ° 27.07.1880, à Sète, "maison FABRE Quai inférieur de l'esplanade n° 2" ; signalée au recensement de Sète de 1886, avec sa soeur et ses parents, "rue Esplanade n° 6" ; + 24.10.1892, "rue de l'esplanade" à Sète.

-
Jacques Marius (fs Honoré et Anne GUILHEM) ° 16.08.1883, à Sète, "maison FABRE Quai inférieur de l'esplanade n° 2" ; + 29.10.1883, "quai inférieur de l'esplanade 2"

-
Charlotte Maria (fa Honoré et Anne GUILHEM) ° 30.04.1885, à Sète, "maison ALLES rue de l'esplanade n° 6" ; signalée au recensement de Sète de 1886, avec sa soeur et ses parents, "rue Esplanade n° 6" ; x Louis Séverin MICHEL, le 01.07.1902, à Sète ; à la même date, mariage en l'église Saint-Joseph, de Sète, à 9 heures (La vie Montpelliéraine et régionale du 06.07.1902) ; pas de Cm ; elle signe ; sans profession ; + 17.11.1966, dans son domicile, "5, rue Député Salis" (locataire à cette adresse, selon l'Enregistrement), à Sète, veuve de Louis Séverin MICHEL ; la déclaration est faite par Charles MICHEL, son petit-fils.


-
Abel François Ange Louis (fs Louis, Marius, Joseph et Marie Louise Blanche BLANC) ° 16.11.1891, à Sète, "rue Pascal n° 7"

La rue Pascal et, à gauche, la rue Jeanne d'Arc, sous la Décanale St Louis
(photo J.C.E., le 09.05.2011)


- - Joseph, Abel, Louis (fs Louis, Marius, Joseph et Marie Louise Blanche BLANC) ° 17.02.1894, à Sète, " Grande rue haute, n° 13." ; il a vécu à Lézignan-Corbières où ses parents s'étaient installés ; scolarité à l'Ecole normale d'instituteurs de Carcassonne ; sorti le 31.07.1914, il est mobilisé le 05.08.1914 au 81ème régiment d'Infanterie de Montpellier ; bléssé gravement à la face, le 04.08.1916, à Verdun ; croix de guerre avec palme (Verdun, 1916) ; soigné à l'hôpital de Grenoble, il fait ensuite l'école de Saint Cyr dont il sort aspirant ; son rang de sortie lui permet de choisir son arme, l'aviation ; il sert comme observateur de corps d'armée au sein de l'escadrille SPA 265, où il est chargé de prendre des clichés photographiques ; démobilisé le 08.09.1919 ; x Victorine BONNET, le ? ; instituteur ; directeur du cours complémentaire des garçons (1932) ; remobilisé en mai 1939, à Castres pour deux mois ; capitaine à l'armée des Alpes ; Chevalier de la Légion d'Honneur, par arrêté ministériel du 04.10.1940, rendu en application du décret du 05.09.1939, pris sur le rapport du Ministre de la Guerre, en qualité de "Capitaine au 281ème Régiment d'Infanterie" (voir la photo en "suite 1") ; directeur du collège d'enseignement général jusqu'en 1952 ; président de la Société d'études scientifiques de l'Aude à partir de 1960, il y publie plus de 40 articles (géologie, archéologie, botanique, histoire médiévale, histoire des temps modernes, vie sociale et économique) ; le J.O. du 18.04.1968 institue un "comité départemental chargé de l'inventaire général des monuments et des richesses artistiques du département de l'Aude" ; Joseph EUZET en fait partie ; il y est indiqué comme "archéologue" ; le siège du comité est à Carcassonne ; + 16.02.1987, à Lézignan-Corbières ; il a écrit l'histoire de sa commune (livre posthume publié en 1988) ; les Archives départementales de l'Aude ont en dépôt un important "Fonds Joseph EUZET" (voir la suite 1) ; la bibliothèque de Lézignan-Corbières porte son nom depuis le 28.10.1988 (voir la photo dans la suite 2).

La signature de Joseph EUZET, directeur de
l'école publique de garçons de Lézignan-Corbières

(dans un certificat de scolarité du 29.09.1938)


- François Marius (fs Louis, Marius, Joseph et Marie Louise Blanche BLANC) ° 27.02.1897, à Sète, " maison COULET Grande rue haute, n° 15".

- Marcel Marius (fs Louis, Marius, Joseph et Marie Louise Blanche BLANC) ° 30.01.1904, à Lézignan-Corbières (11) ; signalé au recensement de Sète de 1921 avec sa mère, veuve, et son oncle François Abel EUZET, au "4, rue de l'Hospice" ; + 03.10.1987, à Grasse (06).


-
Modestee Marie Eugénie (fa Charles Marc et Marie Jeanne CAVALLIER ou CAVALIER) ° 29.04.1875 "maison CAVAILLE Grande rue n° 12", à Sète ; sans profession ; x Henri Joseph BASTIDE, le 26.12.1894, à Sète (à 11 heures du soir) ; les bans sont passés à Paris (5° arrondissement) et à Sète ; pas de Cm ; présents et signataires : Honoré EUZET (son grand-oncle, 63 ans), Honoré EUZET (son oncle, grainetier, 43 ans), Louis CAVALIER (son oncle, coiffeur parfumeur, 49 ans) ; elle signe Eugénie EUZET ; dans l'acte de mariage (ainsi que dans l'acte de 1907), son premier prénom est écrit Modeste (alors que c'est Modestee dans l'acte de naissance) ; le 31.07.1907 a lieu le partage des biens de ses grands-parents maternels : Marie Jean Pierre CAVALIER et Marie Jeanne PIOCH, dite Eugénie) ; dans cet acte, le notaire écrit le patronyme de sa mère et de son grand-père sous les deux formes, CAVALIER ou CAVALLIER ; elle a droit à un tiers de la somme à distribuer, soit 5933,33 francs ; son époux, Henri Joseph BASTIDE (employé à la Sorbonne, officier de l'Instruction publique, domicilié à Paris) l'a mendatée pour ce partage, selon l'acte en brevet passé auprès du notaire Albert Eugène LAVERNE, de Paris, le 18.04.1907, acte joint à la minute du partage ; la somme de 5933,33 francs lui est versée et une quittance est délivrée ; l'acte est passé à Sète où signent les parties ; elle-même signe E. EUZET et son mari signe H. BASTIDE (notaire Jean Jacques Hilaire VIVAREZ, de Sète) ; + 26.03.1962, à Paris (11ème arrondissement) - information du décès selon les tables décennales où elle est indiquée avec les prénoms Modeste Marie.


-
Félicité Joséphine (fa Noël François Ange et Marie Alexandrine CAYLA) ° 24.03.1881, à Sète, "maison GOUDARD rue du Palais n° 11" ; signalée au recensement de Sète de 1896 avec sa soeur et sa mère, veuve, au "4, rue Garenne" ; x Adolphe Joseph PROMPT, le 25.09.1906, à Sète ; pas de Cm ; elle signe F. EUZET ; au mariage, assiste Alphonse JAUMES (son grand-oncle, rentier, 78 ans) ; sans profession ; signalée au recensement de Sète de 1926 avec son mari, leur fils Marcel (né en 1920) et leur fille Denise (née en 1908) et sa mère, au "4, rue Garenne" ; signalée au recensement de Sète de 1931 avec son mari , leur fils Marcel et sa mère, au "39 Quai Général DURAND" ; + 07.09.1967, dans son domicile, "77, Grand'rue Mario ROUSTAN", à Sète, veuve d'Adolphe Joseph PROMPT.

-
Marie Anna Charlotte (fa Noël François Ange et Marie Alexandrine CAYLA) ° 04.11.1883, à Sète, "maison CAYLA rue Garenne n° 4" ; signalée au recensement de Sète de 1896 avec sa soeur et sa mère, veuve, au "4, rue Garenne" ; signalée au recensement de Sète de 1911 avec sa mère, veuve, au "4, rue Garenne" ; x Marcel AUSSENAC, le 10.02.1925, à Sète ; elle est sans profession et habite toujours au "4, rue Garenne" quand elle se marie ; il n'y a pas de Cm ; elle signe avec son mari et deux témoins : Adolphe PROMPT (son beau-frère) et Joseph AUSSENAC (frère de Marcel) ; c'est certainement elle qui est marchande à la halle de Sète, en 1895, selon L'Eclair du 16.07.1895 qui rapporte un fait divers : "Bataille de femmes - Procès verbal a été dressé entre les nommées Marie LONGOBARDE, marchande à la halle et Anna EUZET, également marchande à la halle, pour s'être battues dans la halle et avoir occasionné un grand rassemblement." ; + 18.01.1973, au Centre hospitalier, Boulevard Danielle Cazanova, à Sète ; elle est domiciliée au Centre Hélio-Marin de Sète quand elle décède, veuve de Marcel AUSSENAC.


-
Marie Madelaine Claire [fa Jacques Honoré (dit Henri) et Rosalie Eugénie JULLIAN] ° 06.08.1882, à Sète, "maison RIEUNIER rue Caraussane n° 11" ; Le Journal de Sète du 09.05.1891 donne la cinquième liste des lots offerts pour la tombola de la Lyre Sainte-Cécile ; Claire offre une paire de pantoufles brodées ; Le Journal de Sète du 23.03.1892 donne la sixième liste des lots offerts pour la tombola de la Lyre Sainte-Cécile ; Claire offre deux tableaux transparents représentant Sainte Cécile ; signalée au recensement de Sète de 1896 avec ses parents, au "15 rue Caraussanne, maison RIEUNIER", âgée de 14 ans ; "Dimanche à 8 heure et demie du soir, la Lyre Sainte-Cécile donnait son deuxième concert annuel" (salle des galeries Doumet) ; programme : ... valse en do dièze mineur (CHOPIN), pour piano-solo par Mlle Claire EUZET ... Sémiramis, quatuor pour violon, flûte, violoncelle et piano par MM CAHUZAC, BROUILLONET, MAZAURIC et Mlle Claire EUZET ... "Le piano d'accompagnement était tenu par Mlle Claire EUZET, MM. Henri EUZET père et Charles EUZET, trois artistes, dont l'éloge n'est depuis longtemps plus à faire." (La vie Montpelliéraine et Régionale du 27.04.1902) ; le 04.05.1904, dans sa salle des fêtes des galeries Doumet, la Lyre Sainte-Cécile offrait son 14ème concert annuel à ses membres fondateurs et honoraires (...) "M. E. SCHMELTZ, le sympathique professeur de violon, exécutait avec un brio toujours jeune la superbe Fantaisie Ballet de Ch. de BÉRIOT, qu'accompagnait la ravissante Mlle Claire EUZET, fille et élève du directeur de la Lyre (...) Ces quatre artistes, après les rappels bien mérités du public, ont été l'objet d'une délicate attention de la Lyre qui leur a offert bouquets de fleurs naturelles et gerbe artistique de remerciement (...)" (La vie Montpelliéraine et régionale du 08.05.1904) ; dans les numéros des 9, 12 et 13 décembre, Le Journal de Cette annonce le programme puis fait le compte rendu du concert annuel de la Lyre Sainte-Cécile. Le piano d'accompagnement des artistes est "tenu par Mme BROUILLONNET-ALMAIRAC, Mlle Claire EUZET et M. Henri EUZET, professeur de piano, chef-directeur de la Lyre Sainte-Cécile" ; la Société Littéraire et Artistique de Sète lui décerne une médaille d'argent avec insigne, dans la catégorie "Arts appliqués", la distribution solennelle des récompenses ayant lieu le 25.01.1909, au foyer du "Grand Théâtre" (L'Eclair du 07.01.1909) ; à l'occasion de la fête patronale de Sète, en 1909, une grand'messe est célébrée en l'église Saint-Louis : "Au cours de la cérémonie, un quintette, composé des musiciens de la Lyre symphonique, a exécuté une marche religieuse d'un caractère grandiose. Le grand orgue était tenu avec une haute distinction par Mlle Claire EUZET, fille de l'estimable organiste de la paroisse." (L'Eclair du 30.08.1909) ; Cm le 22.01.1910 avec Charles GIBERT (notaire Jean Jacques Hilaire VIVAREZ, de Sète - à compléter) ; x Charles Georges GIBERT, le 24.01.1910, à Sète, en présence de ses parents, de son frère Charles et de la veuve GIBERT (mère du marié) ; elle signe Claire EUZET ; "Jolie fille fort distinguée elle s'est marié contre son gré. Elle n'avait aucun sentiment pour ce fiancé pourtant bien sous tous rapports. Une heure avant le mariage elle sanglotait contre l'épaule de sa mère. Mais elle était l'aînée, sans doute sans fortune, et il n'était pas question de refuser un parti convenable, c'est-à-dire convenant à sa famille. Le mariage eut lieu et ne fut pas plus malheureux que bien d'autres mieux partis" (extrait du journal familial de la famille GIBERT) ; La Vie Montpelliéraine et Régionale du dimanche 30.01.1910 a fait le compte rendu du mariage : "Dans la nuit de lundi à mardi a été célébré le mariage religieux de Mlle Claire EUZET, la charmante fille de M. EUZET, professeur de musique, chef de la Lyre Sainte Cécile, avec M. Charles GIBERT, voyageur de commerce. La cérémonie civile avait eu lieu le soir, à 5 heures, à la mairie. Le sympathique M. EUZET, maire, a procédé lui-même à l'union des deux jeunes gens. En effet, en cette heureuse circonstance, il a voulu rappeler ses liens de parenté avec la famille de la mariée et, dans un discours très amical, a formé pour eux les meilleurs voeux de bonheur et de succès. Les témoins étaient pour la mariée : M. Charles EUZET et M. Louis RIEUNIER, comptable ; pour le marié, M. Balthazar POMMIER, et M. Edouard BOGGIANO, courtier. En raison d'un deuil récent, la cérémonie religieuse, quoique des plus solennelles et des plus brillantes, fut célébrée dans la plus stricte intimité. M. l'abbé ROGER, ancien aumônier des dames de Saint Maur, et actuellement curé de Béziers, en l'église Saint Jude, avait tenu à bénir lui-même l'union de son ancienne élève avec celui qu'elle avait choisi pour époux. En une allocution toute paternelle, il rappela les sentiments de piété de la jeune épouse, et attira l'attention du Seigneur sur les nouveaux mariés. Pendant l'office divin, on eut le plaisir d'entendre Mme SÉZARY-VIÉ, la talentueuse violoniste, et M. FARGES, organiste. Puis, une quête fut faite par Mlle Cécile EUZET accompagnée de son fiancé, M. Jean DUGRIP, et Mlle Gabrielle EUZET, accompagnée de M. le docteur ROUSSY. (...)" ; signalée, sans profession, au recensement de 1931 de Montpellier avec son mari et leurs 4 enfants (nés à Sète en 1912 et 1915, à Montpellier en 1918 et 1924), "rue de l'Aiguillerie 31", à Montpellier ; + en 1955, à Grenoble (38), selon le site http://gw.geneanet.org/cpa84 (famille GIBERT).

-
Joseph François Charles [fs Jacques Honoré (dit Henri) et Rosalie Eugénie JULLIAN] ° 27.02.1884, à Sète, "rue Caraussane n° 11" ; signalé au recensement de Sète de 1896 avec ses parents, au "15 rue Caraussanne, maison RIEUNIER", âgé de 12 ans ; description physique dans son dossier militaire : cheveux et sourcils : châtains, yeux : roux, front : fort, nez : moyen, bouche : petite, menton : rond, visage : ovale, taille 1 m 83 ; employé de commerce (en 1904) ; affecté dans l'armée active au 38ème régiment d'infanterie d'artillerie ; bon pour le service en 1904 ; ajourné en 1905 ; reconnu bon pour le service en 1906 ; incorporé le 06.10.1906 au 38ème régiment d'artillerie, matricule 5917, comme 2ème canonnier conducteur ; réformé temporairement par la commission spéciale de Nîmes, le 13.12.1906 ; réformé par la commission spéciale de Montpellier le 04.11.1907 ; Cm, le 07.06.1908, avec Cécile Marie ANTHÉRIEU (notaire Joseph RIBES, de Frontignan) ; les bans sont passés à Sète et à Frontignan ; x1 Cécile Marie ANTHÉRIEU, le 09.06.1908, à Frontignan ; les témoins (pour lui) sont : Joseph EUZET (négociant en vins, à Sète) et Marie Zulma RIEUNIER (rentier, à Lyon) et (pour elle) : Joseph ANTHÉRIEU (négociant en vins, à Paris) et Alexandre ANTHÉRIEU (négociant en vins, à Frontignan) ; tous signent ; naissance de leur premier enfant, Marthe, le 02.03.1909, à Frontignan ; il assiste au mariage de sa soeur Claire, le 24.01.1910, où il est indiqué comme comptable et domicilié à Frontignan ; signalé au recensement de Frontignan de 1911, comme employé de commerce chez ANTHÉRIEU PERIER (c'est-à-dire l'exploitation vinicole de ses beaux-parents), avec son épouse, deux enfants (Marthe et Pierre) et une domestique, "rue des Ordillons" ;

Charles EUZET et la musique

- "Mon grand-père (Charles) était très doué pour la musique. Son père (Henri) lui a mis un violon dans les mains à quatre ans anviron et il lui a enseigné le piano et l'orgue." (Mme Marie-Bénédicte EUZET, petite-fille de Charles : message Internet du 24.06.2016)
- Le 09.05.1891, le Journal de Cette donne la cinquième liste des lots offerts pour la tombola de la Lyre Sainte-Cécile : Charles offre un jeu de patience ;
- Le 23.03.1892, le Journal de Cette donne la sixième liste des lots offerts pour la tombola de la Lyre Sainte-Cécile : Charles offre un violon d'enfant ;
- Le 22.06.1901, L'Eclair annonce que, le lendemain, aura lieu la première fête de l'Amicale des anciens élèves des Frères ; le programme indiqué comprend le chant de l'Amicale par Charles EUZET fils et Henri EUZET.
- Le 27.04.1902 : "Dimanche à 8 heure et demie du soir, la Lyre Sainte-Cécile donnait son deuxième concert annuel" (salle des galeries Doumet) ; "le piano d'accompagnement était tenu par Mlle Claire EUZET, MM. Henri EUZET père et Charles EUZET, trois artistes, dont l'éloge n'est depuis longtemps plus à faire." (La vie Montpelliéraine et régionale) ;
- Le 11.06.1902, le Journal de Cette évoque la soirée organisée par la ligue antialcoolique, que dirige "M. de LASSALE, excellent professeur du collège", soirée offerte aux familles de ses membres adhérents. (...) ; pendant cette soirée, en accompagnement, "le piano était tenu par MM. EUZET, père et fils, qui ont exécuté avec virtuosité l'ouverture de Si j'étais Roi, à quatre mains"
- Le 24.08.1902, Henri et Charles EUZET obtiennent la médaille de bronze dans la catégorie Musique du concours organisé lors de la fête annuelle de la Société Littéraire et Artistique de Cette (La vie montpelliéraine et régionale du 31.08.1902)
- Le 01.02.1903, Le Petit Méridional annonce une soirée de la Lyre Sainte-Cécile, dans la grande salle des fêtes, cité Doumet, au profit de la caisse du concours. Les détails du programme sont donnés ; "Le piano sera tenu par MM. Ch. EUZET et L. IZOIRD".
- Le 10.02.1903, l'Eclair évoque le concert de gala donné le dimanche passé par le Club du Pantalon blanc, dans la salle du café Glacier. "M. Charles EUZET a exécuté plusieurs morceaux sur le piano, avec un talent remarquable". Le Bigophone-Club a également prêté son gracieux concours ;
- Le 02.07.1903, l'Eclair donne le compte rendu d'une soirée de famille des anciens élèves des Frères. Les artistes, presque tous anciens élèves, "superbement accompagnés par MM. EUZET père et fils", ont tour à tour amusé le public par des morceaux tantôt sérieux, tantôt comiques ou artistiques ;
- Le 06.12.1903, La vie Montpelliéraine annonce que, le 9 décembre, il y aura une grande soirée artistique dans la salle de la Lyre Sainte-Cécile. "sous la haute direction de M. EUZET (Henri), le sympathique chef de la Lyre, MM. CAHUZAC, BROUILLONNET et Charles EUZET exécuteront le joli trio de la Fille du Régiment" ;
- Le 22.04.1906, à l'occasion des fêtes de Paques, l'oeuvre musicale qui est interprétée est Les sept paroles du Christ de Théodore DUBOIS. "M. EUZET fils, qui avait assumé la lourde tâche d'organiste, fut à la hauteur du rôle et d'ores et déjà s'annonce le digne continuateur de son père" (L'Eclair du 25.04.1906) ;
- Le 30.05.1908, L'Eclair fait le compte rendu de la soirée au théâtre, pour la seconde audition de l'oratorio de MASSENET, Marie Madeleine : éloges "à tous les solistes en y ajoutant Mlle MAFFRE, pianiste, et M. EUZET fils, organiste, qui ont soutenu les choeurs avec autant d'intelligence que de fermeté" ;
- Le 19.02.1909, Le petit Méridional évoque la soirée de bienfaisance qui a eu lieu à Frontignan, au théâtre Hermitte, au bénéfice des sinistrés de Sicile et de Calabre, sous les auspices de la municipalité. La soirée a remporté un franc succès et les remerciements sont apportés aux artistes amateurs et à ceux du théâtre. L'article se conclut sur cette phrase : "Nous ne saurions oublier le distingué pianiste accompagnateur, M. Charles EUZET, qui est aussi notre compatriote d'adoption, musicien de talent dont l'éloge n'est plus à faire."
- Le 30.05.1909, La vie Montpelliéraine et régionale évoque une soirée privée, à Frontignan, de l'Association amicale de Frontignan : "MM. CLOPPET et MALAVIALE, violons de premier ordre, et M. EUZET, pianiste de talent, qui s'est offert avec sa coutumière amabilité à accompagner nos amis, ont brillamment contribué eux-aussi, par la maëstria de leur jeu, au succès de cette soirée."
- Le 12.08.1909, l'Eclair fait un article sur le mariage de Roger TAILLAN et de Claire LEMPEREUR, en l'église Saint-Pierre ; "Le grand orgue était tenu avec autorité par M. Charles EUZET fils."
- Le 27.11.1910, la Lyre Sainte-Cécile célèbre ses 20 ans d'existence dans sa salle des fêtes, à la Cité Doumet ; un grand concert de gala a lieu avec les musiciens de la Lyre Sainte-Cécile et ceux de la Lyre symphonique ; la presse s'en fait l'écho et adresse ses félicitations "à tous les artistes ainsi qu'aux deux charmantes et talentueuses Mlles Gabrielle EUZET (sa soeur) et Jeanne SAURY qui, de concert avec MM. BONNETON et EUZET (Charles), assumèrent la tâche délicate et difficile de tenir le piano." (L'Eclair du 28.11.1910) ;
- Le 24.10.1911, lors du mariage, à Frontignan, de Jean EUZET et de Mélanie PESCHOT, La vie Montpelliéraine indique dans son compte rendu du 08.11.1911 : "le cortège a fait son entrée à l'église Saint-Paul aux accents de la marche des Maîtres Chanteurs, de WAGNER, exécutée à l'orgue par le talentueux organiste, M. Charles EUZET, qui, pendant la cérémonie n'a cessé de charmer l'auditoire par ses mélodies si appréciées." ;
- Le 11.12.1913, l'Eclair fait le compte rendu de la soirée récréative, donnée le 8 dans la salle du cinéma catholique, par les élèves des écoles Saint-Charles et Saint-Joseph. Le journaliste termine l'article en adressant ses compliments à "M. EUZET, le dévoué pianiste accompagnateur" ;
- Le 11.07.1914, L'Eclair fait paraître une correspondance donnant le compte rendu du pèlerinage des Cettois à Lourdes : "A dix heures, la grand'messe a été chantée devant la statue de Saint-Roch. Les chanteuses de la paroisse Saint-Joseph, accompagnées par M. Charles EUZET, organiste, se sont particulièrement distinguées." ;
- Le 18.06.1915, L'Eclair, pour un concert spirituel en l'église Saint-Joseph de Sète, au profit des oeuvres paroissiales : "la partie artistique, confiée aux soins éclairés de M. THORRE, professeur, et de M. Ch. EUZET, organiste de la paroisse, s'est déroulée avec un succès croissant. Le trio de Pieta Signor, pour orgue, violon et violoncelle nous a fait apprécier une fois de plus la haute valeur artistique de MM. EUZET, LEBRETON et THORRE. L'orgue d'accompagnement était tenu avec distinction par MM. EUZET, père et fils, assistés de M. FLEURANT, organiste belge." ;
- Le 18.08.1916, L'Eclair retrace, en l'église Saint-Joseph de Sète, une grande réception qui est faite en l'honneur de l'évêque de Pergame, Mgr HALLE (originaire de Sète) : "Il a pris place sur un magnifique trône élevé en son honneur, tandis que la grande voix des orgues vibrait joyeusement sous l'inspiration de M. le professeur Henri EUZET et que le choeur de la Congrégation, sous l'habile direction de M. Charles EUZET fils, entonnait l'impressionnant Tu es sacerdos" ;
- Le 01.06.1917, L'Eclair fait le compte rendu d'une messe de charité en l'église Saint-Joseph. "Un intéressant concert spirituel, organisé par MM. EUZET père et fils, a rehaussé l'éclat de cette cérémonie." ; ils ont accompagné les chanteurs au grand orgue ;
- Le 25.11.1917, à Frontignan, pour la fête des catéchistes : "Notre excellent choeur de jeunes filles, toujours sur la brèche, faisait entendre ses meilleurs morceaux, accompagné par l'orgue, tenu d'une façon magistrale par M. EUZET" (L'Eclair du 28.11.1917)
- Le 03.02.1918, une fête religieuse et patriotique a lieu à Saint-Louis, organisée par le consul de Belgique à Sète (ISENBERG), au profit des oeuvres de la reine Elisabeth, sous la présidence de Monseigneur de CABRIÈRES, en présence d'un millier de personnes. "Le concert spirituel organisé par M. EUZET, l'éminent organiste de Saint-Louis, a été réussi au-delà de toute espérance. MM. EUZET père et fils (Charles EUZET) et M. VAN MELLE, professeur d'orgue et de fugue au Conservatoire de Gand, ont donné à notre grand orgue une puissance de vibration et de parole qui s'accordait parfaitement avec les grands sentiments de la religion et de la patrie." (L'Eclair du 05.02.1918) ;
- Le 22.05.1918, dans l'église Saint-Joseph, sermon de charité en faveur des oeuvres paroissiales. "Au cours de la cérémonie, sous la direction de MM. EUZET, père et fils (Henri et Charles), et avec la collaboration de M. Ch. FLEURANTE, maître de chapelle, sera exécuté un concert spirituel." (L'Eclair du 21.05.1918) ;
- Le 01.04.1920, le Jeudi Saint, dans l'église Saint-Louis, le Stabat Mater d'Henri EUZET a été exécuté ; "cette oeuvre de haute valeur a été interprétée sur l'orgue par M. Charles EUZET, fils, qui a bien montré son magnifique talent" (L'Eclair du 07.04.1920) ;
- Le 16.12.1921, le 21ème concert de la Lyre Sainte-Cécile est prévu, dans la salle de la Lyre (galeries Doumet) ; L'Eclair du 15.12.1921 donne le programme et précise que "le piano d'accompagnement sera tenu par Mlle MARTIN et MM. EUZET, père et fils" ;
- Le 11.02.1922, mariage en l'église Saint-Louis de Marie-Louise VÉZY avec J. TESTAZ : "Le brillant cortège, émaillé de fort riches toilettes, fit son entrée aux sons d'une marche nuptiale magistralement exécutée par l'excellent organiste, M. Ch. EUZET" (La vie Montpelliéraine et régionale du 18.02.1922)
- Le 27.04.1922, mariage en l'église Saint-Joseph de Fernand CAFFAREL avec Louise GAUTIER : "Le maître-autel souriait par tous ses cierges allumés, tandis que, sous l'habile doigté de M. Ch. EUZET, les harmonieux accents de l'orgue remplissaient la nef." (L'Eclair du 28.04.1922) ;
- Le 09.06.1922, L'Eclair fait un article sur les noces d'argent de M. et Mme Léon DIVOUX. A la messe en l'église du Sacré-Coeur, "les orgues étaient tenues par le maître réputé, M. Charles EUZET".
- Le 11.12.1923, réunion au Cercle catholique en l'honneur d'Henri EUZET ; le chanoine BÉRAL, curé de Saint-Joseph, fait le discours de clôture. "L'orateur regrette un tel paroissien (Henri EUZET), mais s'il a cédé le père, il a gardé le fils (Charles EUZET, organiste à St-Joseph), le fils dont il se félicite et qu'il remercie car il est le digne héritier des vertus d'un tel père" (l'Eclair) ;
Note : Il n'est pas indiqué sur "Le tableau des organistes depuis la création de l'orgue", dans l'article écrit par Olivier et Gustave BRUGIDOU : "Historique du grand orgue de l'église Saint-Joseph de Sète" (Revue d'Archéologie et d'Histoire de Sète et sa région. XIX-XX-XXI - 1995). Dans cet article, Mme MAFFRE est indiquée comme titulaire de 1893 à 1925, soit pendant 68 ans. Pourtant, dans l'article de l'Eclair du 18.06.1915, Charles est bien signalé comme étant "organiste de la paroisse". Que faut-il en conclure ?
- Les 16-17.06.1934, il participe à la kermesse de la paroisse Saint-Cléophas, de Montpellier : "Au piano d'accompagnement : M. Charles EUZET, organiste" (L'Eclair du 13.06.1934)
- Le 16.12.1934, il est indiqué, par L'Eclair du 15.12.1934 qu'il participe au concert spirituel qui a lieu dans la paroisse de Saint-Cléophas, de Montpellier : "M. Charles EUZET, organiste de la paroisse et de la schola" (il habite alors à Saint-Jean-de-Védas)
- Le 15.06.1935, il est indiqué, par L'Eclair du même jour, qu'il apporte son concours à la kermesse de Saint-Cléophas, de Montpellier : "M. Charles EUZET, pianiste" ;
- Le 04.07.1936, il est indiqué, par L'Eclair du même jour, qu'il apporte son concours à la conférence-concert organisée à la salle Saint-Henri, en face l'église Saint-Cléophas, de Montpellier : "M. Charles EUZET, organiste de la paroisse" ;
- Le 27.04.1939 : pour la semaine Grégorienne, à la paroisse de Saint-Cléophas, il est prévu une 2ème répétition, le soir même à l'église, "sous la direction de M. l'abbé CAROL et de M. EUZET"


Convoqué par le conseil de révision le 09.09.1914 et maintenu réformé ; à nouveau maintenu réformé devant la commission de réforme de Montpellier du 01.05.1917 ; il participe à une souscription pour une oeuvre de guerre : le sanatorium pour les cheminots tuberculeux, et il donne 10 francs (L'Eclair du 21.09.1917) ; veuf le 19.10.1918 ; signalé au recensement de Sète de 1921, comme employé de commerce, avec six enfants (Marthe, Yvonne, Joseph, Maurice, Suzanne et Henri), sans épouse, "15, rue Alsace-Lorraine" ; x2 Marguerite Marie RAVOUX, le 09.01.1923, à Avignon (selon la table décennale, aux AD 84) ; une publication du mariage avait eu lieu à Sète, le 18.12.1922 ; dans cette publication, il est indiqué comme propriétaire, habitant à Sète, "15, rue Alsace-Lorraine", cependant qu'elle est domiciliée à Avignon ; veuf en avril 1923 (l'avis de décès est passé dans L'Eclair du 29.04.1923, à la rubrique Sète : "Cette-Cudos. M. Charles EUZET et ses enfants, M. et Mme Joseph RAVOUX et leur famille ; M. Henri EUZET, professeur de musique ; Mme Henri EUZET et leur famille, ont la douleur de vous faire part à leurs amis et connaissances du décès de Mme Charles EUZET née Marguerite Marie RAVOUX, âgée de 26 ans. Munie de tous les sacrements de l'église. Les obsèques auront lieu au Talos, commune de Cudos (Gironde)" ; x3 Marie-Marthe BROCHE DES COMBES (de), le 28.07.1925, à Saint Blaise de Bauzon (Bollène, dans le Vaucluse) ; il n'est plus signalé au recensement de Sète de 1926 ; le 07.04.1927, L'Eclair fait paraître une liste de souscription pour les écoles libres de garçons des paroisses Saint-Denis, Saint-Cléophas et Saint-François (de Montpellier) : il donne 2 francs ; le 10.05.1928, il dépose les statuts d'une société à responsabilité limitée appelée : "Produits alimentaires Charles EUZET", au capital de 200 000 francs ; il y apporte 50 000 francs (soit 10 parts sur 40) ; les autres associés sont Maxime AZEMAR (viticulteur à Puilacher), Mme Emmanuel MICHEL, née Elise MICHEL (à Montpellier), Mme Joseph SALLES (à Narbonne), DUFOUR (à Montpellier), le docteur AUSSILLOUX (à Narbonne) et Pierre OUIN (à Carcassonne) ; le siège de la société est à Montpellier, 13, cours Gambetta ; la société est administrée par Charles EUZET et Mme VIDAL, gérants statutaires avec, pour chacun, le droit à une rémunération de 1500 francs par mois et à la répartition des bénéfices nets ; quand la société se constitue, il habite "73 bis, avenue de Toulouse", à Montpellier ; son fils Jean naît à Montpellier, le 20.10.1929 ; signalé au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1931, comme employé de commerce avec sa nouvelle épouse (appelée Marie EUZET, les noms de jeunes filles n'étant pas précisés dans ce document) et six enfants (Marthe, Joseph, Maurice, Suzanne, Henri et Jean), "quartier du Rieucoulon" (il n'y était pas au recensement de cette commune en 1926) ; en 1931, il travaille pour la société tunisienne hyperphosphate (selon le recensement de 1931 de Saint-Jean-de-Védas) ; Le Petit Méridional du 04.12.1933 indique : "Vers 19 H 30, hier, M. EUZET Charles, demeurant à Saint-Jean-de-Védas, a heurté avec sa voiture, boulevard Sarrail, un poteau indicateur de travaux et a brisé la lanterne" ; signalé au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1936, comme comptable avec son épouse et quatre enfants (Marthe, Suzanne, Henri et Jean), à " Rieucoulon" ; + 31.03.1944, à Roquemaure (30)
Frontignan et Montpellier et Saint-Jean-de-Védas 2 et Roquemaure

Charles EUZET
(archives de Mme Aline EUZET)


- Marie Juliette Cécile [fa Jacques Honoré (dit Henri) et Rosalie Eugénie JULLIAN] ° 18.12.1885, à Sète, "maison RIEUNIER rue Caraussane n° 11" ; Le Journal de Sète du 09.05.1891 donne la cinquième liste des lots offerts pour la tombola de la Lyre Sainte-Cécile ; Cécile offre un coussin tapisserie ; signalée au recensement de Sète de 1896 avec ses parents, au "15 rue Caraussanne, maison RIEUNIER", âgée de 10 ans ; x Jean Victor DUGRIP, le 05.04.1910, à Sète ; pas de Cm ; présents : Camille BOURDIN (comptable, son cousin, domicilié à Lyon) et Charles GIBERT (courtier, son beau-frère) ; elle signe Cécile EUZET ; le journal La vie Montpelliéraine et Régionale du 10.04.1910 a fait un compte rendu des cérémonies du mariage : "A Cette, mardi dernier, à 11 heures du matin, a été célébré à l'Hôtel-de-Ville, le mariage civil de Mlle Marie-Juliette-Cécile EUZET, la gracieuse fille du sympathique chef directeur de la Lyre Sainte-Cécile, le distingué Henri-Honoré EUZET, avec M. Jean DUGRIP, le fils de feu Achille DUGRIP, le négociant si estimé. Les témoins étaient pour la mariée : M. Charles GIBERT, son beau-frère ; Camille BOURDIN ; pour le marié : M. Victor DUGRIP, son frère, et un ami de la famille, M. Edouard BOGGIANO, représentant de commerce. C'est le sympathique maire de Cette, M. Honoré EUZET, parent de la mariée, qui a uni les nouveaux époux. En cette circonstance, il s'est fait un devoir de leur dire combien il était heureux de cette belle union, et leur a exprimé tous les voeux de bonheur et de prospérité qu'il formait pour eux. La cérémonie religieuse n'a été célébrée que le lendemain, mercredi 6 avril, à 11 heures et demie du matin, à la paroisse Saint-Joseph. Le cortége était des plus élégants. Il était ainsi composé : Mlle Marie-Juliette-Cécile EUZET, la mariée, très gentille et jolie en sa robe de crêpe de Chine blanc, au bras de son père, M. Henri EUZET, suivie d'un gracieux essaim de babies roses aussi jolis que jeunes, Mlle Marie-Denise DUGRIP, Mlle Marcelle DUGRIP, M. Henri DUGRIP et Mlle Suzanne CADILHAC ; M. Henri EUZET et Mlle Henriette DUGRIP ; M. Maurice RASIAS et Mlle Marcelle EUZET ; Mlle Gaby DUGRIP ; M. Jean DUGRIP, le marié, accompagné par Mme Achille DUGRIP, sa mère, en crêpe de Chine noir, garni de motifs de jais. Puis, venaient les demoiselles et garçons d'honneur : Mlle Gabrielle EUZET, la gentille et très élégante soeur de la mariée, en crêpe de Chine bleu pâle, avec entre-deux d'Irlande camaïeu, et chapeau de paille garni de roses, et M. Louis DUGRIP, frère du marié ; Mlle Germaine RAZIAS, en tulle blanc, broderie rococo, ceinture saumon cabochon petit Louis XVI, chapeau crin noir, rehaussé de velours bleu de France et piqué de roses, avec M. Jean LEMARESQUIER ; Mlle Marie-Claire EUZET, soeur de la mariée, très coquette, a sa robe de gaze blanche garnie de dentelles Luxueil, chapeau crin et plumes d'Autruche mauves, avec M. François CADILHAC ; Mlle Zulma BOURDIN, en crêpe de Chine blanc, avec entre-deux de tulle brodé et chapeau noir avec bouquet de roses, avec M. Pierre RAZIAS, sous-officier au 11e régiment de hussards. Mme. Henri EUZET, mère de la mariée, en tulle noir pailleté, avec M. Victor DUGRIP ; Mme Gabriel RASIAS, tout à fait élégante dans son superbe manteau de moire noire doublé de satin abricot, et très joliment drapée dans sa toilette gris fumée, galon oriental avec chapeau grand crin noir et roses moussues, avec M. Charles EUZET ; Mme Albert DUGRIP, en crêpon gaufré de soie mauve, entre-deux camaïeu avec chapeau de paille d'Italie, garni de plumes blanches, avec M. Charles DUGRIP ; Mme Charles GIBERT, soeur de la mariée, en robe fourreau Empire de satin liberty noir, avec chapeau de crin noir, garni de tulle noir, avec M. Charles GIBERT ; Mme Eugène CADILHAC, très svelte et très jolie en robe météore tilleul, rehaussée de dentelles et de galon or voilé tout noir et d'un pouf de plumes assorties, avec M. Gabriel RASIAS ; Mme Victor DUGRIP en crêpe de Chine gris mauve et galon dans le ton, avec un chapeau gris orné de roses mauves avec M. Albert EUZET ; Mme Charles DUGRIP, en marquisette changeante mauve et rose, broderie de perles voilées, avec chapeau toit de chaume, dessous de Valenciennes, garni de roses et de velours noir, avec M. Camille BOURDIN ; Mme Camille BOURDIN, en crêpe de Chine crème, garnie d'effilés avec chapeau pain brûlé, garni de plumes d'autruche de même ton, avec M. Eugène CADILHAC ; Mme Charles EUZET, en robe de gaze chiffon bleu pâle, garnie de soutaches, avec chapeau de paille d'Italie orné de noir, avec M. Albert DUGRIP ; Mme Jules RIEUNIER, en tulle noir garni de jais, avec M. Etienne ANTHÉRIEU ; Mme Albert EUZET, en crépon de soie noire, avec M. CADILHAC père ; Mme Marie DUGRIP, en toilette noire, avec M. Edouard BOGGIANO ; M. Léopold RIEUNIER, etc.

La messe fut dite par M. l'abbé NOUGARET, curé de Saint-Joseph. Une belle audition de musique religieuse était réservée aux invités. Un groupe d'amis, sous la baguette du talentueux Kappelmeister, M. Charles DUGRIP, s'inspirant de la tradition du regretté Charles BORDES, et des chanteurs de Saint-Gervais, a interpreté L'Alleluia Grégorien et l'hymne à Sainte-Cécile, de dom POTHIER, dans leur belle intégrité religieuse à l'unisson et a capella (sans accompagnement). Le Sub tuum de Mozart et l'Ave verum de BACH, à quatre voix mixtes, ont complété cet ensemble vocal très émouvant. Le grand orgue était tenu par M. FARGUES, le distingué organiste de la paroisse. La quête fut faite par Mlles Gabrielle EUZET, Germaine RAZIAS, Marie-Claude EUZET et Zulinette BOURDIN, accompagnées de M. Louis DUGRIP, Jean LEMARESQUIER, François CADILHAC et Pierre RAZIAS, sous-officier au 11e hussards. Après la messe, un très grand nombre d'amis se rendirent à la sacristie pour présenter aux nouveaux mariés leurs voeux de bonheur. Un grand repas était servi dans la magnifique salle du Grand-Hôtel. Les tables étaient joliment décorées de fleurs, et le menu fut au goût des convives, succulent. En voici du reste la composition : Timbalines à la Montglas - Saumon au beurre d'Isigny - Filet de boeuf de Lyon à la Moderne - Coeur d'artichauts à la Clamart - Aspic de foie gras en Belle-Vue - Volailles de Bresse aux cressons - Salade Francillon - Comtesse Cécile - Gâteau des Quatre-Frères - Dessert. Durant le repas, la Lyre Sainte-Cécile, que dirige avec tout le talent qu'on lui sait, M. Henri EUZET, le père de la mariée, se fit entendre dans les meilleurs morceaux de son répertoire. Sous la direction de son jeune et déjà renommé sous-chef, M. BROUILLONNET, elle exécuta le programme suivant :Marche nuptiale du Songe d'une nuit d'été, MENDELSOHN ; Tancrède, ouverture, G. ROSSINI ; Cécile, valse, C. GUILBERT ; Les Dragons de VILLARS, masaïque, A. MAILLART ; Gabrielle, mazurka, A. PUGET. M. Marius BARGEON, dont le programme illustré du concert fut très goûté, prit la parole à la fin du repas pour dire avec quel plaisir la Lyre Sainte-Cécile avait tenu à prêter son concours à cette belle fête de famille. Il formula au nom de la vaillante société musicale les meilleurs voeux de bonheur pour les nouveaux époux, et félicita les parents et en particulier M. EUZET, le directeur, qui a su attirer dans notre ville les sympathies et le respect de tous. Le soir, un lunch réunissait cent cinquante invités dans le grand hall du Grand-Hôtel. Parmi toutes les distinguées personnes qui y assistaient, nous avons remarqué Mme et M. PETIT SAACKÉ, Mme et M. le docteur PETIT, M. Jules PETIT fils, Mme et M. PUJOL, Mlle Léonie PRÉHAUT, Mlle Paulette PRÉHAUT, Mlle Claire BOGGIANO, Mlle Reine BOGGIANO. Mme Charles GIBERT exécuta sur le piano un très joli morceau ; Mlle Gabrielle EUZET chanta un Noël d'une façon exquise, et la jeune mais déjà gracieuse et très gentille Suzanne CADILHAC déclama Saint-Vincent-de-Paul, et dit de sa jolie voix une romance sur les poupées. Un bal des plus animés et des plus brillants suivit. Et ce n'est qu'à quatre heures du matin, quand l'aube naissait, que les couples se séparèrent non sans regrets ... (...)
" ; elle est signalée au recensement de Montarnaud (34) de 1931 avec son mari (viticulteur, patron), leur fille Bernadette (née en 1930), sa mère, Eugénie JULLIAN, et la nièce de son mari, Marcienne DUGRIP (née en 1919), "route de Montpellier" (maison n° 9) ; elle est signalée au recensement de Sète de 1936, avec son mari (employé de commerce), 3 enfants : Paul (né en 1916), Héloïse (née en 1919), Bernaderre (née en 1930) et sa mère, Eugénie JULLIAN, "quai commandant Sanary" (maison 4) ; dans la même année, elle est signalée au recensement de Montarnaud de 1936, avec son mari (viticulteur), leur fille Bernadette et sa mère, Eugénie JULLIAN, "route de Montpellier" (maison n° 9) ; + 22.03.1984, à Montpellier, 119, avenue de Lodève ; retraitée et veuve de Jean Victor DUGRIP, elle habite à Montpellier, "impasse des moulins", quand elle décède.

-
Marie Berthe Camille Gabrielle [fa Jacques Honoré (dit Henri) et Rosalie Eugénie JULLIAN] ° 26.12.1890, à Sète, "maison RIEUNIER rue Caraussane n° 15" ; signalée au recensement de Sète de 1896 avec ses parents, au "15 rue Caraussanne, maison RIEUNIER", âgée de 10 ans ; le 27.11.1910, la Lyre Sainte-Cécile célèbre ses 20 ans d'existence dans sa salle des fêtes, à la Cité Doumet ; un grand concert de gala a lieu avec les musiciens de la Lyre Sainte-Cécile et ceux de la Lyre symphonique ; la presse s'en fait l'écho et adresse ses félicitations "à tous les artistes ainsi qu'aux deux charmantes et talentueuses Mlles Gabrielle EUZET et Jeanne SAURY qui, de concert avec MM. BONNETON et EUZET (Charles EUZET, son frère), assumèrent la tâche délicate et difficile de tenir le piano." (L'Eclair du 28.11.1910) ; signalée au recensement de Sète de 1911 avec ses parents, au "15 rue Caraussanne ; x Anne Charles Louis DUGRIP, le 28.06.1911, à Sète ; pas de Cm ; elle signe Gabrielle EUZET ; la Vie Montpelliéraine et Régionale du 02.07.1911 a fait un bref compte rendu du mariage : "M. EUZET maire, a procédé au mariage de Mlle Gabrielle EUZET, sa gracieuse cousine, fille du sympathique directeur de la Lyre Sainte-Cécile, avec l'estimable M. Louis DUGRIP, négociant à Cette. Etaient témoins de la mariée : M. Jean DUGRIP, négociant à Cette, frère du marié, et Mlle Berthe BOURDIN, de Lyon, cousine de la mariée ; pour le marié : son frère, M. Charles DUGRIP, négociant à Cette, et M. Edouard BOGGIANO, courtier à Cette. A cette occasion, M. EUZET a adressé aux nouveaux époux, en une allocution émue, ses souhaits les plus sincères. Le soir, environ 80 convives étaient conviés au Grand-Hôtel pour fêter cet heureux évènement. Nos sincères félicitations aux nouveaux époux et à leurs familles." ; + 18.02.1969, à Montpellier, en son domicile, "19, rue Isidore Girard", veuve de Anne Charles Louis DUGRIP.

-
Marie Aline Marguerite Marcelle [fa Jacques Honoré (dit Henri) et Rosalie Eugénie JULLIAN] ° 05.03.1897, à Sète, "maison RIEUNIER rue Caraussane n° 15" ; signalée au recensement de Sète de 1911 avec ses parents, au "15 rue Caraussanne ; la revue Photo-Index du 20.01.1914 donne les résultats du XVIIIe concours de la Société Littéraire et Artistique de Cette (de 1913) ; son père, Henri EUZET, participe, en tant que sociétaire, au palmarès ; en photographie artistique, dans la catégorie Paysages, sa fille Marcelle EUZET obtient le quinzième prix : "Un collier de perles offert par M. SALETTES-GOLA, bijoutier à Cette : Mlle Marcelle EUZET, à Cette" ; signalée au recensement de Sète de 1921 avec ses parents, au "6, quai Noël Guignon" ; célibataire ; + 07.09.1924, à Sète, "6, quai Noël Guignon" ; c'est son frère, Charles, qui fait la déclaration de décès.


-
Marie Claire Françoise (fa Claude Albert et Claire Françoise GUIZONNIER) ° 11.07.1885, à Sète, "maison RAYNIER, Boulevard de l'Hospice n° 7" ; signalée au recensement de Sète de 1911 comme institutrice, avec ses parents, son frère Henri et sa tante Louise, au "5, quai du Sud" ; x Jean Baptiste Marie Antoine Georges SAACKÉ 04.01.1913, à Sète ; pas de Cm ; elle signe MC EUZET son acte de mariage ; La Vie Montpelliéraine et Régionale du 12.01.1913 a fait un bref compte rendu du mariage : "Paul COURGUET, premier adjoint, a célébré le mariage de M. Georges SAACKÉ, fils de l'honorable négociant de cette ville, avec l'aimable fille de Mme et M. Albert EUZET-GUIZONNIER. les témoins étaient pour la mariée, M. Henri EUZET, professeur de musique, son oncle, et M. Joseph SOULET, négociant, ami de la famille ; pour le marié : M. MAIGRON, négociant à Montpellier, et M. GLEIZES, de la maison Gleizes et Saacké. La bénédiction fut donnée aux époux au milieu d'une nombreuse assistance de parents et amis des deux familles, le lundi à minuit, en l'église Saint-Joseph. La messe fut chantée et, au cours de la cérémonie, les assistants eurent l'agrément d'entendre plusieurs morceaux choisis de violon exécutés par l'excellent amateur qu'est Mme MALABOUCHE, amie d'enfance des mariés. Un lunch dans la plus stricte intimité fut servi dans la nuit au Grand Hôtel" ; + ?

-
Eugénie Marie Jeanne (fa Claude Albert et Claire Françoise GUIZONNIER) ° 11.08.1887, à Sète, "maison RAIGNIER, boulevard de l'Hospice n° 7" ; + 28.02.1900, "rue Gambetta, n° 25", à Sète.

-
Marie Joseph Henri (fs Claude Albert et Claire Françoise GUIZONNIER) ° 29.04.1895, à Sète, maison BASTIE rue du pont neuf n° 12" ; le Petit Méridional du 08.09.1909 indique son adresse (5, quai du Sud) quand, âgé de 14 ans, il trouve un porte-monnaie renfermant une petite somme ; caractéristiques physiques, selon son dossier militaire : cheveux : châtain clair, yeux : bleus, front : ordinaire, visage : long, taille : 1 m 72 ; signalé au recensement de Sète de 1911 comme employé de commerce, avec ses parents, sa soeur Marie et sa tante Louise, au "5, quai du Sud" ; incorporé le 18.12.1914 au 140e régiment d'infanterie de Grenoble (matricule 8148) ; arrivé au corps, le 19 ; passé au 414e régiment d'infanterie, le 01.03.1915 (matricule 976) ; campagne contre l'Allemagne du 19.12.1914 au 25.10.1915 ; + 25.10.1915, au champ d'honneur, à Souchez (62) ; "Nous avons la tristesse d'ajouter un nouveau nom à la liste de nos glorieuses victimes : M. Henri EUZET du 414e d'infanterie, vient d'être tué à l'âge de 20 ans. Entré dans les tranchées le 20 octobre, il prenait part, trois jours après, à un assaut ; il s'élançait bravement à côté de son capitaine, et, atteint d'une balle en plein front, tombait près de son chef également touché. Nous saluons la mémoire de ce vaillant soldat de 20 ans, et nous prions son père M. Albert EUZET ; son oncle, M. Henri EUZET, professeur de musique, et toute la famille d'agréer l'expression de nos bien sincères sentiments de condoléance." (L'Eclair du 22.11.1915) ; avis de décès du 27.11.1915 (L'Eclair) ; Voir la fiche militaire du décès dans "la suite 2"


- Charles Marius (fs Simon et Jenny MICHEL) ° 28.05.1889, à Sète, "maison CARRIERE rue Jeu de mail n° 26" ; + 11.07.1889, à Sète, "Jeu de mail, n° 28".

-
Jeanne (fa Simon et Jenny MICHEL) ° 09.06.1891, à Sète, "maison BAILLE quai des moulins n° 9" ; x Eugène Marius BELLET, le 24.07.1917, à Sète ; pas de Cm ; quand elle se marie, elle habite avec sa mère, "rue Hôtel-de-Ville 11" ; elle signe J. EUZET ; signalée avec son mari, sans profession, au recensement de Sète de 1931, "rue Jean Jaures" ; + 02.07.1987, Boulevard Camille Blanc, à Sète ; elle est domiciliée "6, quai Noël Guignon", à Sète, et est veuve d'Eugène Marius BELLET quand elle décède.

-
Victor Raymond (fs Simon et Jenny MICHEL) ° 01.08.1892, à Sète, "rue jeu de mail n° 36" ; + 12.09.1892, "route de Montpellier", à Sète.


-
Marie Joséphine (fa Joséphine Barbe et père inconnu) ° 04.04.1887, à Montpellier, "dans l'hôtel Dieu Saint Eloi de cette ville, fille naturelle d'un père inconnu et de Joséphine EUZET, domestique âgée de trente un ans, née à Cette et domiciliée à Montpellier"; toujours à Montpellier, Marie Joséphine a été reconnue par sa mère, le 03.06.1887 ; x Henri Jules Marius BLAQUIÈRE, le 13.04.1910, à Montpellier ; signalée au recensement de Montpellier de 1926 comme veuve BLAQUIÈRE et infirmière, avec ses deux filles, Jeanne (fleuriste) et Gabrielle BLAQUIÈRE et sa mère, Joséphine EUZET, veuve ROCHE (retraitée), "avenue de Toulouse 69", à Montpellier.


2/ La descendance de Jacques EUZET et de Cécile PORTALES

Génération7-PORTALES

-
Marie (fa Rosalie EUZET et père inconnu) ° 06.01.1886, à Sète, "maison CHRISTOFANI rue Montmorency n° 26, fille naturelle de Rosalie EUZET, journalière, âgée de 17 ans, originaire de Cette, y domiciliée, et de père inconnu" et "constaté par Honoré EUZET, adjoint à la mairie de Sète, spécialement délégué par le maire pour remplir les fonctions d'officier d'état civil" ; + 07.01.1886, à Sète. Il ne peut s'agir que de Rosalie, née le 18.10.1868, fille de Michel EUZET et de Marie CASTAN ;

-
Rachel Louise (fa Rosalie EUZET et père inconnu) ° 09.05.1887, à Montpellier ; retranscrit sur les registres de Sète, le 31.05.1887 où la mère se reconnaît mère de l'enfant né EUZET ; + 27.04.1889, à Sète, "rue EUZET, n° 1" ("fille naturelle reconnue")


-
Jean-Marie (fs Albert Etienne et Anne BIELLE) ° 26.04.1905, à Sète, "maison CASSAGNE, Grande rue Haute n° 30 ; déclaration par son père, qui signe ; signalé dans le recensement de Sète de 1906 avec son grand-père, Jean Baptiste EUZET, et sa mère, Anne BIELLE (son prénom indiqué est Anna), "Grande rue haute, n° 30" (son père n'est pas indiqué et se trouve déjà, probablement, à Limoges) ; signalé dans les recensements de Limoges de 1911 et de 1921, avec ses parents, "avenue Saint-Surin, n° 5" ; signalé dans le recensement de Limoges de 1926, à la même adresse mais avec la mention : "en pension" ; professeur de violon ; peintre et cartonnier de tapisseries ; publication de mariage dans Le Populaire du Centre du 03.02.1929 où il est indiqué comme professeur de musique ; x Juliette Marie Catherine Valérie GEOFFROY, le 09.02.1929, à Limoges ; sont témoins : Marguerite BIELLE (institutrice) et Raymond GEOFFROY (électricien) ; il est domicilié avec ses parents, au "5, avenue Saint-Surin", à Limoges, quand il se marie ; signalé dans le recensement de Limoges de 1931, à la même adresse, comme professeur de musique, avec sa femme et leur fils Charles ; signalé dans le recensement de Limoges de 1936, à la même adresse, comme professeur de musique, avec sa femme, leur fils Charles et leur fille Anne-Marie ; voir sa carrière artistique dans : "Limoges (suite 1)" et "Limoges (suite 2)" ; + 04.09.1980, "en son domicile, 32, rue Saint-Paul", à Limoges (nouvelle numérotation des maisons de la rue). Voir sa carrière artistique dans : "Limoges (suite 3)" ; Limoges

Jean-Marie EUZET
(photo Galerie Artset, avec son autorisation)

- Elisabeth Emilie (fa Albert Etienne et Anne BIELLE) ° 08.09.1909, à Sète, "maison GOUDARD, avenue du château d'eau n° 3" ; la déclaration de naissance est faite par l'accoucheuse, le père étant absent ; signalée dans les recensements de Limoges de 1911, 1921, 1926, 1931 et 1936, avec ses parents, à leur adresse, "22, rue Saint-Paul" ; x Achille GAGNEUX (prothésiste, habitant 27, rue Saint-Paul quand il se marie), à Limoges (Le Populaire du Centre du 06.12.1936, publication des mariages de la semaine) ; elle est sans profession et habite 22, rue Saint-Paul quand elle se marie ; + 03.07.1937, à Limoges (avis de décès dans Le Populaire du Centre du 04.07.1937). Limoges


- Marius (fs Louise EUZET et père inconnu) ° 20.12.1889, à Montpellier, inscrit sur les registres des actes de naissances de Sète, le 21.12.1889, fils naturel de Louise EUZET et de père inconnu, reconnu le 08.01.1890, à Sète, par la mère, "Louise EUZET, domestique, âgée de 26 ans, originaire de Cette, y domiciliée" ; il ne peut s'agir que de Madelaine Louise, fille de Michel et de Marie CASTAN, née le 24.12.1863 ; + 18.07.1893, à Sète ( "fils naturel reconnu").


- Josette (fa Georges et Marguerite Victorine SCOTTO DI POMPEÏ) ° 16.01.1929, à Sète ; signalée au recensement de Sète de 1931 avec ses parents, au "1, rue du Musée" ; + 22.01.2005, à Perpignan (le reste, confidentiel).

- Huguette (fa Georges et Marguerite Victorine SCOTTO DI POMPEÏ) ° 09.04.1934, à Sète (le reste, confidentiel).


Génération 8 :

1/ La descendance de Jacques EUZET et de Claire GALIBERT

Génération8-GALIBERT

-
Marthe Henriette Berthe Marie fa Joseph François Charles et Cécile Marie ANTHÉRIEU ; ° 02.03.1909, à Frontignan ; signalée au recensement de Frontignan de 1911, avec ses parents et son frère Pierre, "rue des Ordillons" ; signalée au recensement de Sète de 1921 avec son père et ses frères et soeur (Yvonne, Joseph, Maurice, Suzanne, Henri) "15, rue Alsace-Lorraine" ; signalée au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1931, avec ses parents, ses frères Joseph, Maurice, Henri et Jean et sa soeur Suzanne, "quartier du Rieucoulon" ; en 1931, elle est employée de laboratoire chez COMTE HIZERVIEZ (selon ce recensement) ; signalée au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1936, avec ses parents, sa soeur Suzanne et ses frères Henri et Jean, à " Rieucoulon" ; en 1936, elle est professeur, au lycée de Port Saïd (selon ce recensement) ; + 18.10.2006, à Montpellier Frontignan et Montpellier et Saint-Jean-de-Védas 2

Marthe EUZET, en 1967
(archives de Mme Marie-Bénédicte EUZET)


- Pierre Etienne Eugène Joseph fs Joseph François Charles et Cécile Marie ANTHÉRIEU ; ° 20.12.1910, à Frontignan ; signalé au recensement de Frontignan de 1911, avec ses parents et sa soeur Marthe, "rue des Ordillons" ; + 29.10.1911, à Frontignan. Frontignan

- Yvonne Marie Mathilde Charlotte fa Joseph François Charles et Cécile Marie ANTHÉRIEU ; ° 17.05.1912, à Frontignan ; signalée au recensement de Sète de 1921 avec son père et ses frères et soeur (Marthe, Joseph, Maurice, Suzanne, Henri), "15, rue Alsace-Lorraine" ; + 01.04.1922, "15, rue Alsace-Lorraine", à Sète Frontignan

- Joseph Jean Etienne fs Joseph François Charles et Cécile Marie ANTHÉRIEU ; ° 15.12.1913, à Frontignan ; signalé au recensement de Sète de 1921 avec son père et ses frères et soeurs (Marthe, Yvonne, Maurice, Suzanne, Henri), "15, rue Alsace-Lorraine" ; signalé au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1931, avec ses parents, ses frères Maurice, Henri et Jean et ses soeurs Marthe et Suzanne, "quartier du Rieucoulon" ; en 1931, il est employé chez Bernard M. (selon ce recensement) ; il a ensuite travaillé au Zaïre (Afrique) ; + 12.08.1999, à Dreux (28) Frontignan et Montpellier et Saint-Jean-de-Védas 2

- Maurice Joseph Gabriel fs Joseph François Charles et Cécile Marie ANTHÉRIEU ; ° 13.07.1915, à Sète, "rue Alsace Lorraine 15, maison CHEVALIER" ; la déclaration se fait en présence de Jacques Honoré EUZET (Henri), son grand-père et Louis DUGRIP, son oncle, qui signent avec Charles EUZET, son père ; signalé au recensement de Sète de 1921 avec son père et ses frères et soeurs (Marthe, Yvonne, Joseph, Suzanne, Henri), "15, rue Alsace-Lorraine" ; signalé au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1931, avec ses parents, ses frères Joseph, Henri et Jean et ses soeurs Marthe et Suzanne, "quartier du Rieucoulon" ; il a ensuite travaillé au Maroc ; + 03.08.1995, à Cabestany (66) Montpellier et Saint-Jean-de-Védas 2

- Suzanne Marie Marcelle Charlotte fa Joseph François Charles et et Cécile Marie ANTHÉRIEU ; ° 10.11.1916, à Sète, "rue Alsace Lorraine 15, maison CHEVALIER" ; la déclaration est faite par Charles EUZET, son père, qui signe ; signalée au recensement de Sète de 1921 avec son père et ses frères et soeur (Marthe, Yvonne, Joseph, Maurice, Henri), "15, rue Alsace-Lorraine" ; signalée au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1931, avec ses parents, sa soeur Marthe et ses frères Joseph, Maurice, Henri et Jean, "quartier du Rieucoulon" ; signalée au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1936, avec ses parents, sa soeur Marthe et ses frères Henri et Jean, à " Rieucoulon" ; + 30.03.2009, à Sainte-Marie-d'Alloix (38) Montpellier et Saint-Jean-de-Védas 2

- Henri Alexandre Louis Joseph fs Joseph François Charles et Cécile Marie ANTHÉRIEU ; ° 04.06.1918, à Sète, "rue Alsace Lorraine 15, maison CHEVALIER" ; la déclaration se fait en présence de Jacques Honoré EUZET (Henri), son grand-père qui signe avec Charles EUZET, son père ; signalé au recensement de Sète de 1921 avec son père et ses frères et soeurs (Marthe, Yvonne, Joseph, Maurice, Suzanne), "15, rue Alsace-Lorraine" ; signalé au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1931, avec ses parents, ses frères Joseph, Maurice et Jean et ses soeurs Marthe et Suzanne, "quartier du Rieucoulon" ; signalé au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1936, avec ses parents, ses soeurs Marthe et Suzanne et son frère Jean, à " Rieucoulon" ; en 1936, il est commis à la pharmacie LAMOUROUX (selon ce recensement) ; + 31.07.2000, à Thiers (63) Montpellier et Saint-Jean-de-Védas 2

Henri EUZET, en 1967
(archives de Mme Bénédicte EUZET)


- Jean fs Joseph François Charles et Marie-Marthe BROCHE DES COMBES (de) ; ° 20.10.1929, à Montpellier ; signalé au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1931, avec ses parents, ses frères Joseph, Maurice et Henri et ses soeurs Marthe et Suzanne, "quartier du Rieucoulon" ; signalé au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1936, avec ses parents, ses soeurs Marthe et Suzanne et son frère Henri, à " Rieucoulon". Montpellier et Saint-Jean-de-Védas 2 et Roquemaure


- - Louis, Alcide (fs Joseph, Abel, Louis et Victorine BONNET) ; ° 27.07.1923, à Lézignan-Corbières ; docteur es Sciences ; thèse présentée à la Faculté des Sciences de Montpellier, le 16.06.1956, pour obtenir le grade de Docteur es Sciences naturelles ; sujet : "Recherches sur les Cestodes Tétraphyllides des Sélaciens des côtes de France" ; en 1997, le grand prix des Sciences de la Mer (IFREMER) lui est décerné, alors qu'il est professeur émérite de biologie à l’université de Montpellier 2 : "Louis EUZET a donné un élan nouveau aux recherches sur les associations parasitaires dans le domaine marin. Il a découvert les modes de transmission de nombreux agents pathogènes des poissons, proposé des hypothèses sur leur évolution et développé des concepts nouveaux sur la spécificité parasitaire en domaine océanique. L’école qu’il a créée a contribué au rayonnement de l’écologie parasitaire française, tant par ses applications à l’aquaculture que comme discipline fondamentale." ; docteur Honoris Causa de l'université de Neuchâtel ; membre d'honneur de l'American Society of Parasitology ; membre d'honneur de l'Helminthological Society of Washington ; prix Tregouboff de l'Académie des Sciences ; "Louis EUZET a donné un élan nouveau aux recherches sur les associations parasitaires dans le domaine marin. L'implication de notre doyen des éméritats auprès de ses étudiants et de ses collègues, mais également son engagement auprès de la Station Méditerranéenne de l'Environnement Littoral laisseront un souvenir imperissable" (avis de décès, dans le Midi Libre du 26.09.2013, du président de l'Université Montpellier 2, de l'ensemble des conseils et de toute la communauté universitaire) ; + 24.09.2013, en son domicile, "21, Cité Blanche", à Sète [pour plus de renseignements sur sa carrière scientifique, voir sur le site Wikipedia (en anglais), l'article intitulé Louis EUZET - Note : la traduction en français de Google est approximative] - le reste, confidentiel. Lézignan-Corbières





La situation d'après les recensements de Sète de 1836 et 1901 :

Comparé au premier recensement, celui de 1836, le recensement de Sète de 1901 est une photographie de la fin de la branche des EUZET de Sète, à Sète.

En effet, le recensement de 1836, arrêté le 31 août, montre le rapport suivant entre les personnes nées EUZET et la population totale :

- Hommes mariés (EUZET) : 14 (par rapport à 2156)
- Garçons (EUZET) : 19 (par rapport à 3309)
- Veufs (EUZET) : 1 (par rapport à 258)
- Total masculin (EUZET) : 34 (par rapport à 5723)
- Femmes mariées (EUZET) : 7 (par rapport à 2131)
- Filles (EUZET) : 22 (par rapport à 3223)
- Veuves (EUZET) : 1 (par rapport à 571)
- Total féminin (EUZET) : 30 (par rapport à 5925)
- Total des nés EUZET : 64 (par rapport à 11648)

Les conjoints et conjointes EUZET ne sont pas pris en compte dans ces chiffres. Les personnes nées EUZET représentent 0,54 % de la population (0,59 % côté masculin et 0,50 % côté féminin).

Par contre, en 1901, il y a seulement 3 chefs de ménage (1 homme marié, 1 divorcé, 1 concubin), 1 femme mariée, 1 veuve et 2 filles, soit un total de 7 personnes nées EUZET par rapport à une population totale de 33 246 personnes, soit 0,02 %. Surtout, il n'y a aucun garçon pour perpétuer le nom en 1901. La situation est donc très différente de celle de 1836, 65 ans plus tôt, quand 19 garçons étaient encore présents pour assurer l'avenir du patronyme. Que sont-ils devenus ?

De ces 19, 4 restent célibataires dont 1 prêtre, 1 meurt jeune, 1 s'installe à Marseille, pour 4 on ne sait pas et il y a 9 mariés. On peut d'ailleurs ajouter un 20ème qui a été oublié dans le recensement et qui se marie. Dans cette première série (correspondant aux générations 4 PORTALES, 5 GALIBERT et 5 PORTALES), on a donc encore 10 mariages. En réalité, c'est même plus si l'on considère que certains couples étaient formés au moment du recensement de 1836 mais qu'ils ont eu des enfants uniquement après.

La descendance de cette première série se retrouve dans une deuxième série (correspondant aux générations 5 et 6 PORTALES, 6 GALIBERT). On trouve 8 morts jeunes, 1 installé à Lézignan-Corbières, 2 installés à Marseille, 2 autres installés probablement à Marseille (à vérifier), 1 installé à Blida, 2 célibataires dont 1 prêtre, pour 3 on ne sait pas et il y en a encore 11 qui sont mariés.

La troisième série, fin XIXème siècle (correspondant aux générations 7 GALIBERT et 7 PORTALES) ne montre que 3 morts jeunes et 2 dont on ne sait rien. On comprend alors la situation de 1901.

Ces résultats seront ultérieurement affinés avec l'étude des autres recensements, entre 1836 et 1901.

(A suivre)

3/ Questions

a) Qui est Jean LAUZET marié avec Jeanne SERE, qui fait baptiser leur fille Marguerite le 07.09.1751 ? ; le parrain est Jean BOSC (qui signe) et la marraine Marguerite FARNESE, celle-ci ne sachant pas signer. Il n'y a pas, non plus, de signature LAUZET Ces références se trouvent dans le registre GG8 de Sète, au f° 130 (1 Mi EC 301/3). On ne peut que faire le lien avec les CERE de Saint-Félix-de-Lodez. Cette note date de janvier 2001, complétée le 30.11.2015.

b) Qui est Pierre EUZET qui apparaît au recensement de 1836 ; il est travailleur, âgé de 55 ans (donc une naissance vers 1781) et il est veuf. Habite avec lui un autre Pierre EUZET, marin âgé de 15 ans (ce qui donne une naissance vers 1821). Dans les deux cas, il semble bien que l'on soit en présence de la branche de Gignac mais il faut le prouver.

c) Dans "les ordinaires" de Sète (10 BP 1647, aux AD 34), on trouve une contestation qui s'est élevée entre un tapissier et un "tailleur d'habits", habitant Sète. Ce dernier s'appelle S. LAUSET ou S. LAUZET (les deux graphies se retrouvent dans le texte) et l'on est le 25 septembre 1787. Ce LAUZET est-il de la famille des EUZET/LAUZET installée à Sète et issue de Saint-Félix-de-Lodez ? On sait que la forme LAUZET se trouvait souvent sous la plume des curés au lieu de la graphie qui est restée : EUZET. On sait aussi qu'il existait des lignées de LAUZET qui gardaient en permanence cette graphie et qui n'avaient donc rien à voir avec les EUZET. Ainsi, entre les adoptions temporaires ou définitives de la forme LAUZET, où se situe ce S. LAUZET ?

d) Qui sont Jean Pierre EUZET (travailleur de terre) et Claire EUZET ? Ils sont parrain et marraine au baptême de Jean Pierre GELY (fils de François Antoine, calfat, et de Claire VILET) ; Jean Pierre EUZET ne signe pas mais Claire EUZET signe avec GELY ; ce baptême est du 29.06.1790, à Sète, paroisse Saint Louis ; la même Claire EUZET est présente et signe au bas du contrat de mariage d'Antoine EUZET et de Claire PARAILLAC, le 16.06.1790 (par contre, sa signature n'apparaît pas dans l'acte de mariage correspondant, le lendemain). Le prénom de Jean Pierre se retrouve dans la branche de Saint-Félix-de-Lodez (en 1776).

e) Quel est le nom de la première épouse de Jacques EUZET (fils de Jean Baptiste et de Madelaine CONDAMINE, à la génération 3 Portales) ? Nous avons opté pour Thérèse NEGRE, parce que l'acte de mariage existe, au 17.03.1820 et parce que, dans l'acte de vente du 12.08.1859, il est écrit que Jacques est veuf de Thérèse NEGRE en premières noces et de Gabrielle DEVILLE en secondes noces. Le problème vient de ce que, dans l'acte de mariage avec Gabrielle DEVILLE, le 19.02.1830, il est écrit qu'il est veuf de Thérèse ANDRIEU, décédée à Sète le 06.04.1829. Effectivement, on trouve bien cet acte de décès à cette date, à Sète, et il est précisé que Thérèse ANDRIEU est l'épouse de Jacques EUZET. Il faut encore ajouter que nous n'avons pas trouvé d'acte de décès de Thérèse NEGRE. L'acte de vente de 1859 indique pourtant qu'elle est décédée sans postérité en l'année 1828 mais l'État civil ne signale pas ce décès que ce soit dans les tables décennales ou dans les registres annuels, en particulier pour les années 1828-1829. Dans ces conditions, la seule conclusion possible est que Thérèse NEGRE et Thérèse ANDRIEU sont une seule et même personne. On retrouve là le même phénomène que pour Anne GERMAIN et Anne DUFFAUD (voir ci-après : 4/ "Une énigme en partie résolue"). Il faut encore ajouter que l'acte de mariage avec Gabrielle DEVILLE présente une autre anomalie, celle de la date de naissance de Jacques, à Gignac, le 22.10.1791 ; or, cet acte ne se trouve pas dans les registres de Gignac ; de plus, la date ne cadre pas avec la naissance de son frère Pierre qui est, lui-même, né le 13.04.1791. Nous avons donc considéré que la véritable naissance est celle du 09.03.1793, à Gignac (ce qui correspond, d'ailleurs, à ce qui est indiqué dans l'acte de mariage de Jacques avec Thérèse NEGRE, où il est écrit qu'il a 27 ans, le 17.03.1820, soit une naissance en 1793. Cependant, il faudrait trouver d'autres actes permettant de confirmer toutes ces hypothèses (note écrite le 09.08.2017).

f) Qui est Jacques Victor EUZET, cultivateur, demeurant à Sète, qui ne sait pas signer, à qui Guillaume et Jeanne CARRIÉ baillent une vigne pour 9 ans, le 25.12.1836 (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ? Le seul Jacques Victor EUZET connu est celui qui naît le 26.10.1814 à Sète et qui meurt le 15.07.1817, à Sète, fils de Jean Baptiste EUZET et de Marianne AUBERT. Il est évident qu'avec ce double prénom qui ne se retrouve pas ailleurs, on se trouve avec un parent proche, frère ou oncle. En tous cas, les tables décennales de Sète et de Gignac ne font pas apparaître ce Jacques Victor. Il faut espérer qu'un acte notarié permettra de le situer dans cette lignée. (note du 05.10.2010)

g) Qui est Pierre EUZET, âgé de 22 ans et originaire de Montilly, dans l'Allier ? ; en effet, ces indications sont données quand il est arrêté "en flagrant délit de mendicité en réunion dans la rue de l'Esplanade, et conduit au dépôt de sûreté à la disposition de M. le Commissaire de police du premier arrondissement" (Le Petit Cettois du 17.12.1880). L'Etat civil en ligne du département de l'Allier (collection du Greffe, seulement) ne fait apparaître aucun EUZET dans cette commune (entre 1802 et 1882) ; par contre, il y a des LAUZET mais aucun Pierre LAUZET n'apparaît dans les naissances. A noter encore que, peu de temps avant, parmi les jouteurs engagés des jeux nautiques de Sète, en 1880, l'un d'eux s'appelle Pierre EUZET : c'est peut-être le même car aucun membre de la branche de Sète ne correspond à ce prénom pour la période. (Le Petit Cettois du 05.09.1880).

h) Qui est Jean EUZET, de Cette, condamné, par défaut, par le Tribunal correctionnel de Montpellier, à un mois de prison, "pour voies de fait envers sa jeune soeur" et qui est déjà "six fois condamné" ? (Le Petit Cettois du 25.12.1884 et l'Eclair du 25.12.1884). A noter que dans ces deux journaux, le patronyme est écrit EUSET. On peut se demander si ce n'est pas lui qui est indiqué dans le recensement de Sète de 1851. Ce recensement montre qu'au foyer de Jean Baptiste EUZET et de Marianne AUBERT, il y avait un Jean EUZET, marin âgé de 14 ans (donc une naissance vers 1837 mais on ne le trouve pas dans les tables décennales). Il est très improbable que Marianne AUBERT en soit la mère. Agée de 68 ans en 1851, elle avait 54 ans en 1837 ; par ailleurs, le seul Jean, marin, connu des Archives maritimes de Toulon, est le fils de Jacques EUZET et de Jeanne VERGNES qui s'est installé à Marseille et qui est né en 1834.

i) Qui est Paul François EUZET dont le nom est dans la liste des votants pour l'élection des membres du Conseil général, en 1881 et 1882 ? Jardinier, il serait âgé de 56 ans en 1882 et 55 ans en 1881 (3M/1470 et 3M/1472, aux AD 34). Le registre des naissances de Sète ne le signale pas.

j) Qui est François EUZET dont le nom est dans la liste des votants pour l'élection des membres du Conseil général, en 1881 et 1882 ? Journalier, il serait âgé de 49 ans en 1882 et 52 ans en 1881 (3M/1470 et 3M/1472, aux AD 34). Le registre des naissances de Sète ne le signale pas.

k) Dans L'Eclair du 23.09.1918, on signale le décès de Jean PERRON, 69 ans, né à Lyon, veuf EUZET ; ce couple n'est pas connu ; le patronyme PERRON, PERON, PERROND se voit, effectivement, sur Lyon ; c'est peut-être lui qui naît à Lyon (mairie unique), le 12.04.1849 (acte n° 1633 du 13), fils de Jean baptiste (perruquier, demeurant à la Croix Rousse, 47, rue du Mail) ; son épouse est Jeanne-Marie BARRE ; les prénoms de l'enfant sont Jean Baptiste Claude ; il naît à Lyon, 13, rue des Fantasques ; le mariage n'est pas sur Lyon (entre1863 et 1892) - décès à vérifier à Sète.

4/ Une énigme en partie résolue

Nous avons longtemps hésité à répondre aux six questions suivantes : quels sont la date et le lieu de naissance, la date et le lieu du mariage, la date et le lieu du décès d'un certain Jacques EUZET marié à une certaine Anne GERMAIN ? (génération 3 PORTALES)

Aujourd'hui (05.10.2010), nous pensons qu'Anne GERMAIN n'a pas existé ou, plus exactement, qu'elle s'appelait, en réalité, Anne DUFFAU ou DUFFAUD.

Pourtant, quatre mentions ont été relevées concernant le couple EUZET/GERMAIN :

- la naissance de leur fils Pierre, à Sète, le 08.05.1837. Par cet acte, nous savions que Jacques avait dû naître vers 1780, puisqu'alors âgé de 57 ans, et nous connaissions son métier, soutireur de vin.
- le mariage de Pierre EUZET et de Clotilde LABORDE, le 28.09.1878, dans lequel on voyait que ce Pierre était fils de Jacques EUZET, journalier, et d'Anne GERMAIN, domiciliés à Sète.
- le recensement de 1841, de Sète, qui montre que le même couple habitait "Grand rue haute", que Jacques était tonnelier, Anne sans profession et qu'il y avait trois enfants au foyer : Hilaire, François et Raymond, ce dernier étant marin.
- le testament de Jacques EUZET qui lègue à sa femme, Anne GERMAIN, le 09.10.1845.

A priori, ce couple semblait introuvable, d'autant que l'acte de mariage de 1878 indiquait pour le décès de Jacques, le 05.11.1845 et qu'il y avait bien, à cette date, le décès d'un Jacques EUZET mais c'était un ancien militaire, veuf en premières noces de Catherine RICHARD et époux en secondes noces d'Anne DUFFAUD, fils de feu Louis EUZET et de Marie Madelaine BARRES, de Sète. Nous avions d'ailleurs pu constater, en nous reportant aux naissances des années 1778-1781, qu'il n'y avait qu'un seul Jacques, fils de Louis et de Marie Madelaine BARRES, et non deux. De plus, le mariage EUZET/GERMAIN n'était pas sur Sète et le mariage EUZET/DUFFAUD avait eu lieu en janvier 1837, alors que la naissance de Pierre était de mai 1837. Tous ces éléments rendaient quasiment impossible l'assimilation entre les deux Jacques EUZET d'une part, et entre Jeanne GERMAIN et Anne DUFFAUD, d'autre part.

Et pourtant !

Le recensement de Sète de 1856 signale Anne DUFAUD (écrit avec un seul F), veuve EUZET, qui habite avec ses trois fils EUZET : Hilaire (20 ans, journalier), François (18 ans, marin) et Pierre (15 ans, marin), "rue Baraque de Borne" ; le 15.09.1858, Anne DUFFAUD se marie avec Jacques François IZOIR, à Sète ; elle est veuve en premières noces de Jacques EUZET, ancien militaire, décédé à Sète, le 05.11.1845 ; enfin, au recensement de 1866, de Sète, nous avons trouvé qu'habitent au "268, rue de l'Hospice", Franç,ois ISOIRD, ancien pêcheur, sa femme, Anne DUFFAU, et trois enfants "du premier lit de la femme" : Hilaire (soutireur de vins, 30 ans), François (marin, 26 ans) et Pierre (marin, 24 ans). Or, nous avons trouvé la naissance de ce Pierre au 28.12.1841, à Sète, fils de Jacques EUZET (journalier, 60 ans) et d'Anne DUFFAUD (32 ans, sans profession), habitant "Grand rue haute" mais, surtout, en rapprochant les enfants indiqués au recensement de 1841 de Jacques EUZET et d'Anne GERMAIN avec ceux des recensement de 1856 et de 1866, nous retrouve bien Hilaire et François.

La conclusion est évidente : Anne GERMAIN et Anne DUFFAUD ne sont qu'une seule et même personne et Raymond EUZET, marin, qui se trouve indiqué au recensement de 1841, est le seul fils survivant de Jacques EUZET et de sa première femme, Catherine RICHARD.

Il reste la question de savoir pourquoi Anne DUFFAUD s'est appelée GERMAIN ... pendant quelque temps. Ce n'est pas une simple erreur du service de l'état civil puisque le testament de Jacques EUZET, en 1845, est fait en faveur de sa femme qu'il appelle Anne GERMAIN. Pour le moment, il est impossible de répondre à cette question. Quant aux naissances de ses enfants, il est probable qu'Hilaire est né avant le mariage avec Jacques EUZET, dans un lieu qui reste, à ce jour, inconnu, et pour le Pierre né en 1837, on peut penser que le mariage qui a eu lieu au début de la même année était une régularisation devenue nécessaire. Enfin, si Jacques EUZET était un ancien militaire des douanes, cela ne l'avait pas empêché, à la retraite, d'exercer plusieurs métiers, tonnelier, soutireur de vin ou simplement journalier. A noter, enfin, que le métier d'Hilaire, soutireur de vin, est le même que celui qui a été exercé également par son père. De tous les EUZET de la lignée de Sète, ce sont les deux seuls a avoir pratiqué ce métier.

sommaire

haut de page

haut de page

Sète (suite 1)

Sète (suite 2)

Sète (suite 3)

Sète (suite 5)

Saint-Félix-de-Lodez.

La totalité de la lignée

Les lignées issues de l'Hérault

Nouveautés