La lignée des EUZET de Saint-Félix-de-Lodez et de Sète.

Les branches de Frontignan.



Pour mieux situer les EUZET de Frontignan, il est suggéré : de consulter "les EUZET de Sète" dans Sète (générations 5 à 7 PORTALES pour la première branche et générations 7 à 8 GALIBERT pour la seconde branche)



Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement
AD : Archives départementales












La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions.

1/ La présentation du lieu



Frontignan, dans l'Hérault, à proximité de Bouzigues et de Sète ("Cette"), selon Cassini

2/ L'état des connaissances


Une première branche venue de Sète

L'histoire des EUZET de cette branche commence par un procès. En effet, le tribunal civil de première instance de l'arrondissement de Montpellier a été saisi d'une requête en rectification par Alexandre EUZET, cultivateur domicilié à Frontignan, le jugement de la première chambre ayant été rendu en audience publique le 20.08.1875 : "Sur le point de contracter mariage, il a produit à l'officier de l'Etat civil de la commune de Frontignan, un acte de naissance dans lequel il est désigné comme enfant né de feu Alexandre EUZET, cultivateur, et de Jeanne Louise MASSALOUP, sans profession, alors que son véritable nom de famille est Jeanne Louise CAMBON, ainsi qu'il appert de l'acte de mariage des époux EUZET". Effectivement, l'acte de naissance se trouve au folio 58 du registre de l'Etat civil de la ville de Sète, au 23.05.1848. Dans cet acte, c'est l'accoucheuse qui déclare qu'est né la veille un enfant posthume, au prénom d'Alexandre, fils de feu Alexandre EUZET et de Jeanne Louise MASSALOUP, dans sa maison d'habitation sise au n° 59 de la Grand'rue. Après examen des pièces, le tribunal a ordonné la rectification demandée. "Par ces motifs le Tribunal ordonne que l'acte de naissance du sieur Alexandre EUZET, né à Cette, le 23.05.1848, [au passage, l'acte est bien du 23.05 mais il est né la veille, le 22 !] sera rectifié en ce sens que le sieur EUZET sera désigné comme enfant né de feu Alexandre EUZET et de la dame Jeanne Louise CAMBON"

- Génération 1

- Alexandre (fs François Alexandre et Jeanne Louise CAMBON, de Sète) ° 22.05.1848, à Sète ; inscrit par erreur comme fils de Jeanne Louise MASSALOUP, rectifié par jugement de la première chambre du Tribunal civil de première instance de l'arrondissement de Montpellier, le 20.08.1875 ; dans le partage des biens de son grand-père, Jean Baptiste EUZET, le 18.03.1854, il est encore mineur et est représenté par sa mère, Jeanne Louise CAMBON (remariée à Pierre MARQUÈS) qui est sa tutrice légale ; à ce titre, il est bénéficiaire d'un cinquième du terrain qu'il possédait à Frontignan, ce cinquième étant partagé avec les deux autres enfants mineurs, Michel et Barthélémy EUZET (fils d'Alexandre et de Marie CANNAC) ; ce partage laisse indivis la maison que son grand-père possédait au 84, Grande rue Haute, à Sète ; dans cet acte de partage, son prénom indiqué est François, qui devait être son prénom usuel, permettant de le distinguer de son père (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; classe 1868, numéro de tirage : 51 ; description physique : cheveux et sourcils bruns, yeux gris, front bas, nez ordinaire, bouche petite, menton rond, visage ovale, petite cicatrice au front ; incorporé au 17ème régiment d'infanterie, le 21.10.1869 (matricule 4551) ; prisonnier en Prusse (Allemagne, aujourd'hui), à Magdebourg ; secouru, ainsi que les autres prisonniers, par les délégués du comité de secours pour les prisonniers français en Prusse ; chaque prisonnier reçoit : un tricot, deux paires de chaussettes de laine, un caleçon, un cache-nez, un bonnet de nuit, une paire de gants et deux mouchoirs (Le Messager du Midi, n° 55, du 25.02.1871) ; un peu plus tard, il reçoit 10 francs de l'abbé-aumonier de Magdebourg (Le Messager du Midi, n° 64, du 03.03.1871) ; le 19.06.1873, il est soldat au 122e régiment de ligne en garnison à Montpellier, domicilié à Sète, quand il vend à Jean RIEU (tonnelier à Sète), une pièce de terre vigne, à Sète, quartier de la combe d'Aubagnac ; cette terre lui vient de sa mère qui l'avait en propre ; le prix est de 200 francs que paye RIEU immédiatement, en monnaie de cours ; l'acte est fait en l'étude où signe seulement l'acheteur (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; il passe dans la réserve de l'armée active le 30.06.1874 ; période d'exercices au 122ème de ligne, du 10.10 au 06.11.1876 ; passé dans l'armée territoriale, le 01.07.1878, au 122ème régiment territorial d'infanterie ; période d'exercices dans ce dernier corps, du 05 au 07.04.1880 ; x Marguerite REBOIS, le 01.12.1876, à Frontignan ; pas de Cm ; il ne sait pas signer ; cultivateur ; dans les recensements, il est signalé soit avec le prénom d'Alexandre, soit avec celui de François ; dans le journal Le Vétéran (n° 18 du 20.09.1912), il est indiqué dans la liste de ceux qui ont obtenu le brevet de la médaille commémorative de 1870-1871 (section de Frontignan) ; + 01 (ou 02).04.1928, à Frontignan (à vérifier pour le jour) ; dans le recensement de Frontignan de 1931, la veuve EUZET-REBOIS est signalée avec sa fille Rose, "rue du Port" (maison 597)

- Génération 2

- Maria (fa Alexandre et Marguerite REBOIS) ° 05.11.1877, à Frontignan ; + 16.10.1880, à Frontignan

- Julien (fs Alexandre et Marguerite REBOIS) ° 09.03.1880, à Frontignan ; + 18.06.1882, à Frontignan

- Baptiste (fs Alexandre et Marguerite REBOIS) ° 10.11.1883, à Frontignan ; + 11.07.1884, à Frontignan

- Jean (fs Alexandre et Marguerite REBOIS) ° 14.09.1885, à Frontignan ; il reçoit une médaille d'argent pour acte de courage et de dévouement, ainsi que l'indique le journal La croix, le 30.08.1895 : "le jeune EUZET (Jean) 9 ans, à Frontignan (Hérault) a porté secours à une jeune enfant tombée dans un puits" ; description physique à l'âge de 20 ans : cheveux, sourcils et yeux : noirs, front : couvert, nez : moyen, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 72 ; classe 1905 ; il sait lire et écrire ; marqué comme comptable dans le dossier militaire mais cette mention est biffée et remplacée par celle de négociant en vins ; tirage au sort : n° 45 ; incorporé le 06.10.1906 au 42ème régiment d'infanterie, matricule 10677 ; soldat de 2ème classe puis soldat de 1ère classe le 18.10.1907 ; mis en disponibilité le 21.09.1908 ; période militaire au 81ème régiment d'infanterie du 10.04. au 01.09.1911 ; mobilisé en 1914 ; arrivé au corps (la 22ème compagnie du 281ème régiment d'infanterie), le 3 août ; caporal le 13.08.1914 ; caporal fourrier le 28.08.1914 ; sergent fourrier le 15.12.1914 ; campagne contre l'Allemagne et l'Autriche Hongrie : intérieur du 03.08.1914 au 18.08.1914 (simple), aux armées du 14.08.1914 au 08.07.1918 (double), intérieur du 09.08.1918 au 22.03.1919 (simple) ; hospitalisé étant en permission, le 18.05.1918 ; évacué le 08.07.1918 de Marcy (Oise) puis hôpital mixte de Sète ; mis en sursis d'appel le 18.02.1919 jusqu'à sa libération au titre de négociant en vins à Frontignan ; médaille commémorative de la Grande Guerre et de la Victoire ; insigne des blessés ; passé à la 16ème légion de gendarmerie comme gendarme auxiliaire le 10.04.1926 ; position sans affectation (militaire) le 01.05.1929 ; il est signalé dans les recensements de Frontignan, d'abord "rue du Port" avec ses parents et grands-parents puis, "Boulevard Gambetta" avec la famille PESCHOT (à partir de celui de 1921) ; Cm, le 23.10.1911 avec Mélanie Lucie Anne PESCHOT (notaire Joseph RIBES, de Frontignan) x Mélanie Lucie Anne PESCHOT, le 24.10.1911, à Frontignan ; les témoins sont (pour lui) : Gaston GARRIGUES (bourrelier de Frontignan) et André AUGER (tonnelier de Frontignan) et, (pour elle) : Lucien PESCHOT (propriétaire de Bouzigues) et Julien PESCHOT (serrurier, de Frontignan) ; tous signent, sauf ses parents.

Le journal La vie Montpelliéraine et régionale du 08.11.1911 a fait un compte rendu des cérémonies du mariage : "Mardi 24 octobre, a été célébré à Frontignan, le mariage de M. Jean EUZET, l'estimé négociant en vins, avec Mlle Mélanie PESCHOT, la gracieuse jeune fille de Mme et M. PESCHOT, propriétaires. Au mariage civil, qui eut lieu à 10 heures, signèrent comme témoins : pour la mariée, M. Lucien PESCHOT, son petit-cousin, et M. Julien PESCHOT, son cousin germain ; pour le marié, MM. Gaston GARRIGUES, son beau-frère, et André AUGER. A 11 heures, le cortège a fait son entrée à l'église Saint-Paul aux accents de la marche des Maîtres Chanteurs, de WAGNER, exécutée à l'orgue par le talentueux organiste, M. Charles EUZET, qui, pendant la cérémonie n'a cessé de charmer l'auditoire par ses mélodies si appréciées. La messe fut célébrée à l'autel de la Vierge, brillament illuminée et décorée de plantes vertes. On remarquait au cortège : La mariée, en sa toilette nuptiale de crêpe de Chine ivoire d'un goût parfait, rehaussée de Luxeuil et de perles fines, au bras de son père, M. Julien PESCHOT, et précédée de trois mignones fillettes : Mlles Marcelle BÉRANGER, Emilienne DOLQUES et Rose MATHIEU, accompagnées de leurs jeunes cavaliers, MM. B. DOUGNAC, E. GALABERT et J. VACQUIER ; M. Jean EUZET, le marié, au bras de sa mère ; Mlle Rose EUZET, soeur du marié et demoiselle d'honneur, en soie ivoire et guipure, avec M. Paul DEVRAN, garçon d'honneur ; Mlle Marie CAZENAVE, robe nattier et rose ; Mlle DOUGNAC, en robe satin radium vieux bleu orné de franges ; Mlle Germaine MAURAN, en broderie anglaise et transparent soie rose pâle ; Mlle Hortense FORESTIER, exquise en sa parure mauve et blanche ; Mlle Joséphine CABANE, en drap satin marron ; Mlle Anna CABANE, toilette vert mousse, garnie d'Irlande ; Mlle Clémence VACQUIER, toute mignonne en sa toilette de voile blanc ; Mlles Juliette et Marie-Louise VACQUIER, en cerise et blanc ; Mlle Thérèse BOURILLON, charmante en robe gris taupe garnie de franges ; Mme BÉRANGER, ravissante en sa superbe toilette de velours noir et Cluny, chapeau velours noir avec pleureuse et perles ; Mme Gaston GARRIGUES, soeur de l'épousée, toute délicieuse en vert armagnac et fichu dentelle, chapeau velours noir et pleureuse blanche, ainsi que sa mignonne petite fille, Yvette, en blanc ; Mme J. PESCHOT, en vieux rose ; Mme Léopold DOLQUES, en voile améthyste ; Mme A. AUGÉ, en gris taupe et argent ; Mme Camille MARSAL, satin royal gris perle ; Mme Paul JULIEN, crêpe de Chine vieux bleu ; Mme Julien PESCHOT, mère de la mariée, très distinguée en sa toilette crêpe de Chine noir rebrodé de Venise sur mousseline blanche ; toquet en Venise et mousseline blanche orné de pleureuses noires ; Mmes EUZET, DÉCUP et CROS, en noir. MM. EUZET, le marié, PESCHOT, Frédéric SABATIER, L. CHAPOTIN, Firmin LAONDÈS, Félix et François POUGET, Emile PESCHOT, François et Joseph JAUFFREY, Michel GALABERT, Lucien et J. PESCHOT, CROS, DOLQUES Béranger ; Julien PESCHOT et F. EUZET, pères des mariés. Une nombreuse assistance avait envahi la nef pour présenter aux deux familles leurs félicitations. Les invités se rendirent ensuite à l'Hôtel Banel, où le menu suivant était luxueusement servi : Mayonnaise de Langouste - Bouchées à la Reine - Fondant de volailles truffé - Civet de lièvre - Haricots verts sautés au beurre - Chapons de Bresse - Pintades - Salade - Bombe glacée - Mendiants - Corbeille de fruits - Gâteaux variés - Vins : Rouge de pays - Graves - Bordeaux - Muscat de Frontignan - Champagne - Café, liqueurs. Après le déjeuner, les danses et les jeux alternèrent avec entrain. Tour à tour on applaudit M. DEVRAN, garçon d'honneur, dans Clair de Lune et plusieurs autres morceaux dans lesquels il se révêla un excellent chanteur ; M. André AUGER, à la voix douce et agréable ; M. Julien PESCHOT fils aîné, le sympathique ténor léger dans la Favorite et l'Africaine, et qui fut longuement ovationné. Les danses reprirent ensuite de plus belle. La jeune mariée fit à chacun l'honneur d'une danse puis, à minuit, le lunch fut servi. Après quoi, les jeunes époux s'enfuirent sans bruit, pendant que les couples tourbillonnaient jusqu'à l'aurore. Le lendemain, à trois heures, un charmant goûter réunissait encore la jeunesse tout heureuse de l'exquise journée de la veille, dont elle gardera longtemps encore le doux souvenir." ; il est possesseur d'une automobile en 1934 (Annuaire de l'Hérault) ; + ?

- Hortense (fa Alexandre et Marguerite REBOIS) ° 18.11.1889, à Frontignan ; elle est encore signalée au recensement de Frontignan de 1906 mais elle ne l'est plus à partir de celui de 1911 ; x Gaston Edouard GARRIGUES, le 28.08.1909, à Frontignan ; + 06.07.1973, à Frontignan (le mariage et le décès sont indiqués dans l'arbre en ligne de M. Daniel ANDRESS, sur Geneanet - consultation du 05.06.2015).

- Rosa (fa Alexandre et Marguerite REBOIS) ° 03.12.1892, à Frontignan ; appelée Rose dans les recensements de Frontignan, elle est encore signalée avec sa mère dans celui de 1931, "rue du Port" ; + 06.10.1981, au Centre hospitalier, Boulevard Danielle Cazanova, à Sète ; elle est célibataire et domiciliée à Frontignan, Hospice Saint-Jacques, quand elle décède.

- Génération 3

- Enfant sans vie (fs Jean et Mélanie Lucie Anne PESCHOT) °+ 15.12.1912, à Frontignan.

- Genevieve Thérèse Françoise (fa Jean et Mélanie Lucie Anne PESCHOT) ° 10.10.1914, à Frontignan ; elle est signalé aux recensements de Frontignan de 1921, 1926 et 1931, "Boulevard Gambetta", avec ses parents et grands-parents PESCHOT ; x Marcel BOULDOIRE, le 27.06.1936, à Frontignan ; + 27.01.2004, à Montpellier, en son domicile " résidence de France, 274, rue Guillaume Janvier", veuve de Marcel BOULDOIRE.

- Suzanne Marguerite (fa Jean et Mélanie Lucie Anne PESCHOT) ° 23 08.1920, à Frontignan (selon les tables décennales) ; + 11.10.1920, "à l'âge de deux mois", à Frontignan, selon l'avis paru dans L'Eclair du 13.10.1920 (confirmé par les tables décennales)



Une seconde branche venue de Sète

- Génération 1

- Joseph François Charles [fs Jacques Honoré (dit Henri) et Rosalie Eugénie JULLIAN] ° 27.02.1884, à Sète, "rue Caraussane n° 11" ; signalé au recensement de Sète de 1896 avec ses parents, au "15 rue Caraussanne, maison RIEUNIER", âgé de 12 ans ; description physique dans son dossier militaire : cheveux et sourcils : châtains, yeux : roux, front : fort, nez : moyen, bouche : petite, menton : rond, visage : ovale, taille 1 m 83 ; employé de commerce (en 1904) ; affecté dans l'armée active au 38ème régiment d'infanterie d'artillerie ; bon pour le service en 1904 ; ajourné en 1905 ; reconnu bon pour le service en 1906 ; incorporé le 06.10.1906 au 38ème régiment d'artillerie, matricule 5917, comme 2ème canonnier conducteur ; réformé temporairement par la commission spéciale de Nîmes, le 13.12.1906 ; réformé par la commission spéciale de Montpellier le 04.11.1907 ; Cm, le 07.06.1908, avec Cécile Marie ANTHÉRIEU (notaire Joseph RIBES, de Frontignan) ; les bans sont passés à Sète et à Frontignan ; x1 Cécile Marie ANTHÉRIEU, le 09.06.1908, à Frontignan ; les témoins (pour lui) sont : Joseph EUZET (négociant en vins, à Sète) et Marie Zulma RIEUNIER (rentier, à Lyon) et (pour elle) : Joseph ANTHÉRIEU (négociant en vins, à Paris) et Alexandre ANTHÉRIEU (négociant en vins, à Frontignan) ; tous signent ; naissance de leur premier enfant, Marthe, le 02.03.1909, à Frontignan ; il assiste au mariage de sa soeur Claire, le 24.01.1910, où il est indiqué comme comptable et domicilié à Frontignan ; signalé au recensement de Frontignan de 1911, comme employé de commerce chez ANTHÉRIEU PERIER (c'est-à-dire l'exploitation vinicole de ses beaux-parents), avec son épouse, deux enfants (Marthe et Pierre) et une domestique, "rue des Ordillons" ;

Charles EUZET et la musique

- "Mon grand-père (Charles) était très doué pour la musique. Son père (Henri) lui a mis un violon dans les mains à quatre ans anviron et il lui a enseigné le piano et l'orgue." (Mme Marie-Bénédicte EUZET, petite-fille de Charles : message Internet du 24.06.2016)
- Le 09.05.1891, le Journal de Cette donne la cinquième liste des lots offerts pour la tombola de la Lyre Sainte-Cécile : Charles offre un jeu de patience ;
- Le 23.03.1892, le Journal de Cette donne la sixième liste des lots offerts pour la tombola de la Lyre Sainte-Cécile : Charles offre un violon d'enfant ;
- Le 22.06.1901, L'Eclair annonce que, le lendemain, aura lieu la première fête de l'Amicale des anciens élèves des Frères ; le programme indiqué comprend le chant de l'Amicale par Charles EUZET fils et Henri EUZET.
- Le 27.04.1902 : "Dimanche à 8 heure et demie du soir, la Lyre Sainte-Cécile donnait son deuxième concert annuel" (salle des galeries Doumet) ; "le piano d'accompagnement était tenu par Mlle Claire EUZET, MM. Henri EUZET père et Charles EUZET, trois artistes, dont l'éloge n'est depuis longtemps plus à faire." (La vie Montpelliéraine et régionale) ;
- Le 11.06.1902, le Journal de Cette évoque la soirée organisée par la ligue antialcoolique, que dirige "M. de LASSALE, excellent professeur du collège", soirée offerte aux familles de ses membres adhérents. (...) ; pendant cette soirée, en accompagnement, "le piano était tenu par MM. EUZET, père et fils, qui ont exécuté avec virtuosité l'ouverture de Si j'étais Roi, à quatre mains"
- Le 24.08.1902, Henri et Charles EUZET obtiennent la médaille de bronze dans la catégorie Musique du concours organisé lors de la fête annuelle de la Société Littéraire et Artistique de Cette (La vie montpelliéraine et régionale du 31.08.1902)
- Le 01.02.1903, Le Petit Méridional annonce une soirée de la Lyre Sainte-Cécile, dans la grande salle des fêtes, cité Doumet, au profit de la caisse du concours. Les détails du programme sont donnés ; "Le piano sera tenu par MM. Ch. EUZET et L. IZOIRD".
- Le 10.02.1903, l'Eclair évoque le concert de gala donné le dimanche passé par le Club du Pantalon blanc, dans la salle du café Glacier. "M. Charles EUZET a exécuté plusieurs morceaux sur le piano, avec un talent remarquable". Le Bigophone-Club a également prêté son gracieux concours ;
- Le 02.07.1903, l'Eclair donne le compte rendu d'une soirée de famille des anciens élèves des Frères. Les artistes, presque tous anciens élèves, "superbement accompagnés par MM. EUZET père et fils", ont tour à tour amusé le public par des morceaux tantôt sérieux, tantôt comiques ou artistiques ;
- Le 06.12.1903, La vie Montpelliéraine annonce que, le 9 décembre, il y aura une grande soirée artistique dans la salle de la Lyre Sainte-Cécile. "sous la haute direction de M. EUZET (Henri), le sympathique chef de la Lyre, MM. CAHUZAC, BROUILLONNET et Charles EUZET exécuteront le joli trio de la Fille du Régiment" ;
- Le 22.04.1906, à l'occasion des fêtes de Paques, l'oeuvre musicale qui est interprétée est Les sept paroles du Christ de Théodore DUBOIS. "M. EUZET fils, qui avait assumé la lourde tâche d'organiste, fut à la hauteur du rôle et d'ores et déjà s'annonce le digne continuateur de son père" (L'Eclair du 25.04.1906) ;
- Le 30.05.1908, L'Eclair fait le compte rendu de la soirée au théâtre, pour la seconde audition de l'oratorio de MASSENET, Marie Madeleine : éloges "à tous les solistes en y ajoutant Mlle MAFFRE, pianiste, et M. EUZET fils, organiste, qui ont soutenu les choeurs avec autant d'intelligence que de fermeté" ;
- Le 19.02.1909, Le petit Méridional évoque la soirée de bienfaisance qui a eu lieu à Frontignan, au théâtre Hermitte, au bénéfice des sinistrés de Sicile et de Calabre, sous les auspices de la municipalité. La soirée a remporté un franc succès et les remerciements sont apportés aux artistes amateurs et à ceux du théâtre. L'article se conclut sur cette phrase : "Nous ne saurions oublier le distingué pianiste accompagnateur, M. Charles EUZET, qui est aussi notre compatriote d'adoption, musicien de talent dont l'éloge n'est plus à faire."
- Le 30.05.1909, La vie Montpelliéraine et régionale évoque une soirée privée, à Frontignan, de l'Association amicale de Frontignan : "MM. CLOPPET et MALAVIALE, violons de premier ordre, et M. EUZET, pianiste de talent, qui s'est offert avec sa coutumière amabilité à accompagner nos amis, ont brillamment contribué eux-aussi, par la maëstria de leur jeu, au succès de cette soirée."
- Le 12.08.1909, l'Eclair fait un article sur le mariage de Roger TAILLAN et de Claire LEMPEREUR, en l'église Saint-Pierre ; "Le grand orgue était tenu avec autorité par M. Charles EUZET fils."
- Le 27.11.1910, la Lyre Sainte-Cécile célèbre ses 20 ans d'existence dans sa salle des fêtes, à la Cité Doumet ; un grand concert de gala a lieu avec les musiciens de la Lyre Sainte-Cécile et ceux de la Lyre symphonique ; la presse s'en fait l'écho et adresse ses félicitations "à tous les artistes ainsi qu'aux deux charmantes et talentueuses Mlles Gabrielle EUZET (sa soeur) et Jeanne SAURY qui, de concert avec MM. BONNETON et EUZET (Charles), assumèrent la tâche délicate et difficile de tenir le piano." (L'Eclair du 28.11.1910) ;
- Le 24.10.1911, lors du mariage, à Frontignan, de Jean EUZET et de Mélanie PESCHOT, La vie Montpelliéraine indique dans son compte rendu du 08.11.1911 : "le cortège a fait son entrée à l'église Saint-Paul aux accents de la marche des Maîtres Chanteurs, de WAGNER, exécutée à l'orgue par le talentueux organiste, M. Charles EUZET, qui, pendant la cérémonie n'a cessé de charmer l'auditoire par ses mélodies si appréciées." ;
- Le 11.12.1913, l'Eclair fait le compte rendu de la soirée récréative, donnée le 8 dans la salle du cinéma catholique, par les élèves des écoles Saint-Charles et Saint-Joseph. Le journaliste termine l'article en adressant ses compliments à "M. EUZET, le dévoué pianiste accompagnateur" ;
- Le 11.07.1914, L'Eclair fait paraître une correspondance donnant le compte rendu du pèlerinage des Cettois à Lourdes : "A dix heures, la grand'messe a été chantée devant la statue de Saint-Roch. Les chanteuses de la paroisse Saint-Joseph, accompagnées par M. Charles EUZET, organiste, se sont particulièrement distinguées." ;
- Le 18.06.1915, L'Eclair, pour un concert spirituel en l'église Saint-Joseph de Sète, au profit des oeuvres paroissiales : "la partie artistique, confiée aux soins éclairés de M. THORRE, professeur, et de M. Ch. EUZET, organiste de la paroisse, s'est déroulée avec un succès croissant. Le trio de Pieta Signor, pour orgue, violon et violoncelle nous a fait apprécier une fois de plus la haute valeur artistique de MM. EUZET, LEBRETON et THORRE. L'orgue d'accompagnement était tenu avec distinction par MM. EUZET, père et fils, assistés de M. FLEURANT, organiste belge." ;
- Le 18.08.1916, L'Eclair retrace, en l'église Saint-Joseph de Sète, une grande réception qui est faite en l'honneur de l'évêque de Pergame, Mgr HALLE (originaire de Sète) : "Il a pris place sur un magnifique trône élevé en son honneur, tandis que la grande voix des orgues vibrait joyeusement sous l'inspiration de M. le professeur Henri EUZET et que le choeur de la Congrégation, sous l'habile direction de M. Charles EUZET fils, entonnait l'impressionnant Tu es sacerdos" ;
- Le 01.06.1917, L'Eclair fait le compte rendu d'une messe de charité en l'église Saint-Joseph. "Un intéressant concert spirituel, organisé par MM. EUZET père et fils, a rehaussé l'éclat de cette cérémonie." ; ils ont accompagné les chanteurs au grand orgue ;
- Le 25.11.1917, à Frontignan, pour la fête des catéchistes : "Notre excellent choeur de jeunes filles, toujours sur la brèche, faisait entendre ses meilleurs morceaux, accompagné par l'orgue, tenu d'une façon magistrale par M. EUZET" (L'Eclair du 28.11.1917)
- Le 03.02.1918, une fête religieuse et patriotique a lieu à Saint-Louis, organisée par le consul de Belgique à Sète (ISENBERG), au profit des oeuvres de la reine Elisabeth, sous la présidence de Monseigneur de CABRIÈRES, en présence d'un millier de personnes. "Le concert spirituel organisé par M. EUZET, l'éminent organiste de Saint-Louis, a été réussi au-delà de toute espérance. MM. EUZET père et fils (Charles EUZET) et M. VAN MELLE, professeur d'orgue et de fugue au Conservatoire de Gand, ont donné à notre grand orgue une puissance de vibration et de parole qui s'accordait parfaitement avec les grands sentiments de la religion et de la patrie." (L'Eclair du 05.02.1918) ;
- Le 22.05.1918, dans l'église Saint-Joseph, sermon de charité en faveur des oeuvres paroissiales. "Au cours de la cérémonie, sous la direction de MM. EUZET, père et fils (Henri et Charles), et avec la collaboration de M. Ch. FLEURANTE, maître de chapelle, sera exécuté un concert spirituel." (L'Eclair du 21.05.1918) ;
- Le 01.04.1920, le Jeudi Saint, dans l'église Saint-Louis, le Stabat Mater d'Henri EUZET a été exécuté ; "cette oeuvre de haute valeur a été interprétée sur l'orgue par M. Charles EUZET, fils, qui a bien montré son magnifique talent" (L'Eclair du 07.04.1920) ;
- Le 16.12.1921, le 21ème concert de la Lyre Sainte-Cécile est prévu, dans la salle de la Lyre (galeries Doumet) ; L'Eclair du 15.12.1921 donne le programme et précise que "le piano d'accompagnement sera tenu par Mlle MARTIN et MM. EUZET, père et fils" ;
- Le 11.02.1922, mariage en l'église Saint-Louis de Marie-Louise VÉZY avec J. TESTAZ : "Le brillant cortège, émaillé de fort riches toilettes, fit son entrée aux sons d'une marche nuptiale magistralement exécutée par l'excellent organiste, M. Ch. EUZET" (La vie Montpelliéraine et régionale du 18.02.1922)
- Le 27.04.1922,mariage en l'église Saint-Joseph de Fernand CAFFAREL avec Louise GAUTIER : "Le maître-autel souriait par tous ses cierges allumés, tandis que, sous l'habile doigté de M. Ch. EUZET, les harmonieux accents de l'orgue remplissaient la nef." (L'Eclair du 28.04.1922) ;
- Le 09.06.1922, L'Eclair fait un article sur les noces d'argent de M. et Mme Léon DIVOUX. A la messe en l'église du Sacré-Coeur, "les orgues étaient tenues par le maître réputé, M. Charles EUZET".
- Le 11.12.1923, réunion au Cercle catholique en l'honneur d'Henri EUZET ; le chanoine BÉRAL, curé de Saint-Joseph, fait le discours de clôture. "L'orateur regrette un tel paroissien (Henri EUZET), mais s'il a cédé le père, il a gardé le fils (Charles EUZET, organiste à St-Joseph), le fils dont il se félicite et qu'il remercie car il est le digne héritier des vertus d'un tel père" (l'Eclair) ;
Note : Il n'est pas indiqué sur "Le tableau des organistes depuis la création de l'orgue", dans l'article écrit par Olivier et Gustave BRUGIDOU : "Historique du grand orgue de l'église Saint-Joseph de Sète" (Revue d'Archéologie et d'Histoire de Sète et sa région. XIX-XX-XXI - 1995). Dans cet article, Mme MAFFRE est indiquée comme titulaire de 1893 à 1925, soit pendant 68 ans. Pourtant, dans l'article de l'Eclair du 18.06.1915, Charles est bien signalé comme étant "organiste de la paroisse". Que faut-il en conclure ?
- Les 16-17.06.1934, il participe à la kermesse de la paroisse Saint-Cléophas, de Montpellier : "Au piano d'accompagnement : M. Charles EUZET, organiste" (L'Eclair du 13.06.1934)
- Le 16.12.1934, il est indiqué, par L'Eclair du 15.12.1934 qu'il participe au concert spirituel qui a lieu dans la paroisse de Saint-Cléophas, de Montpellier : "M. Charles EUZET, organiste de la paroisse et de la schola" (il habite alors à Saint-Jean-de-Védas)
- Le 15.06.1935, il est indiqué, par L'Eclair du même jour, qu'il apporte son concours à la kermesse de Saint-Cléophas, de Montpellier : "M. Charles EUZET, pianiste" ;
- Le 04.07.1936, il est indiqué, par L'Eclair du même jour, qu'il apporte son concours à la conférence-concert organisée à la salle Saint-Henri, en face l'église Saint-Cléophas, de Montpellier : "M. Charles EUZET, organiste de la paroisse" ;
- Le 27.04.1939 : pour la semaine Grégorienne, à la paroisse de Saint-Cléophas, il est prévu une 2ème répétition, le soir même à l'église, "sous la direction de M. l'abbé CAROL et de M. EUZET"


Convoqué par le conseil de révision le 09.09.1914 et maintenu réformé ; à nouveau maintenu réformé devant la commission de réforme de Montpellier du 01.05.1917 ; il participe à une souscription pour une oeuvre de guerre : le sanatorium pour les cheminots tuberculeux, et il donne 10 francs (L'Eclair du 21.09.1917) ; veuf le 19.10.1918 ; signalé au recensement de Sète de 1921, comme employé de commerce, avec six enfants (Marthe, Yvonne, Joseph, Maurice, Suzanne et Henri), sans épouse, "15, rue Alsace-Lorraine" ; x2 Marguerite Marie RAVOUX, le 09.01.1923, à Avignon (selon la table décennale, aux AD 84) ; une publication du mariage avait eu lieu à Sète, le 18.12.1922 ; dans cette publication, il est indiqué comme propriétaire, habitant à Sète, "15, rue Alsace-Lorraine", cependant qu'elle est domiciliée à Avignon ; veuf en avril 1923 (l'avis de décès est passé dans L'Eclair du 29.04.1923, à la rubrique Sète : "Cette-Cudos. M. Charles EUZET et ses enfants, M. et Mme Joseph RAVOUX et leur famille ; M. Henri EUZET, professeur de musique ; Mme Henri EUZET et leur famille, ont la douleur de vous faire part à leurs amis et connaissances du décès de Mme Charles EUZET née Marguerite Marie RAVOUX, âgée de 26 ans. Munie de tous les sacrements de l'église. Les obsèques auront lieu au Talos, commune de Cudos (Gironde)" ; x3 Marie-Marthe BROCHE DES COMBES (de), le 28.07.1925, à Saint Blaise de Bauzon (Bollène, dans le Vaucluse) ; il n'est plus signalé au recensement de Sète de 1926 ; le 07.04.1927, L'Eclair fait paraître une liste de souscription pour les écoles libres de garçons des paroisses Saint-Denis, Saint-Cléophas et Saint-François (de Montpellier) : il donne 2 francs ; le 10.05.1928, il dépose les statuts d'une société à responsabilité limitée appelée : "Produits alimentaires Charles EUZET", au capital de 200 000 francs ; il y apporte 50 000 francs (soit 10 parts sur 40) ; les autres associés sont Maxime AZEMAR (viticulteur à Puilacher), Mme Emmanuel MICHEL, née Elise MICHEL (à Montpellier), Mme Joseph SALLES (à Narbonne), DUFOUR (à Montpellier), le docteur AUSSILLOUX (à Narbonne) et Pierre OUIN (à Carcassonne) ; le siège de la société est à Montpellier, 13, cours Gambetta ; la société est administrée par Charles EUZET et Mme VIDAL, gérants statutaires avec, pour chacun, le droit à une rémunération de 1500 francs par mois et à la répartition des bénéfices nets ; quand la société se constitue, il habite "73 bis, avenue de Toulouse", à Montpellier ; son fils Jean naît à Montpellier, le 20.10.1929 ; signalé au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1931, comme employé de commerce avec sa nouvelle épouse (appelée Marie EUZET, les noms de jeunes filles n'étant pas précisés dans ce document) et six enfants (Marthe, Joseph, Maurice, Suzanne, Henri et Jean), "quartier du Rieucoulon" (il n'y était pas au recensement de cette commune en 1926) ; en 1931, il travaille pour la société tunisienne hyperphosphate (selon le recensement de 1931 de Saint-Jean-de-Védas) ; Le Petit Méridional du 04.12.1933 indique : "Vers 19 H 30, hier, M. EUZET Charles, demeurant à Saint-Jean-de-Védas, a heurté avec sa voiture, boulevard Sarrail, un poteau indicateur de travaux et a brisé la lanterne" ; signalé au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1936, comme comptable avec son épouse et quatre enfants (Marthe, Suzanne, Henri et Jean), à " Rieucoulon" ; + 31.03.1944, à Roquemaure (30)
Sète et Montpellier et Saint-Jean-de-Védas 2 et Roquemaure

- Génération 2

- Marthe Henriette Berthe Marie fa Joseph François Charles et Cécile Marie ANTHÉRIEU ; ° 02.03.1909, à Frontignan ; signalée au recensement de Frontignan de 1911, avec ses parents et son frère Pierre, "rue des Ordillons" ; signalée au recensement de Sète de 1921 avec son père et ses frères et soeur (Yvonne, Joseph, Maurice, Suzanne, Henri) "15, rue Alsace-Lorraine" ; signalée au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1931, avec ses parents, ses frères Joseph, Maurice, Henri et Jean et sa soeur Suzanne, "quartier du Rieucoulon" ; en 1931, elle est employée de laboratoire chez COMTE HIZERVIEZ (selon ce recensement) ; signalée au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1936, avec ses parents, sa soeur Suzanne et ses frères Henri et Jean, à " Rieucoulon" ; en 1936, elle est professeur, au lycée de Port Saïd (selon ce recensement) ; + 18.10.2006, à Montpellier Sète et Saint-Jean-de-Védas 2 et Montpellier

- Pierre Etienne Eugène Joseph fs Joseph François Charles et Cécile Marie ANTHÉRIEU ; ° 20.12.1910, à Frontignan ; signalé au recensement de Frontignan de 1911, avec ses parents et sa soeur Marthe, "rue des Ordillons" ; + 29.10.1911, à Frontignan.

- Yvonne Marie Mathilde Charlotte fa Joseph François Charles et Cécile Marie ANTHÉRIEU ; ° 17.05.1912, à Frontignan ; signalée au recensement de Sète de 1921 avec son père et ses frères et soeur (Marthe, Joseph, Maurice, Suzanne, Henri), "15, rue Alsace-Lorraine" ; + 01.04.1922, "15, rue Alsace-Lorraine", à Sète Sète

- Joseph Jean Etienne fs Joseph François Charles et Cécile Marie ANTHÉRIEU ; ° 15.12.1913, à Frontignan ; signalé au recensement de Sète de 1921 avec son père et ses frères et soeurs (Marthe, Yvonne, Maurice, Suzanne, Henri), "15, rue Alsace-Lorraine" ; signalé au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1931, avec ses parents, ses frères Maurice, Henri et Jean et ses soeurs Marthe et Suzanne, "quartier du Rieucoulon" ; en 1931, il est employé chez Bernard M. (selon ce recensement) ; il a ensuite travaillé au Zaïre (Afrique) ; + 12.08.1999, à Dreux (28). Sète et Saint-Jean-de-Védas 2 et Montpellier





A noter aussi, le 08.08.1879, le décès de Marie EUZET, "sans profession, âgée de 47 ans (ce qui la fait naître vers 1832), domiciliée à la campagne BANCAL, territoire de Frontignan, née à Viols le Fort". Elle était fille de Jean Joseph EUZET et de Marguerite CAIZERGUES et son mari, Arnaud JEAN, était "ramonet" c'est-à-dire "peyre", gardien ou gérant, dans cette maison de campagne. (Voir les générations 11 et 12 de "La lignée". On retrouve aussi le couple EUZET-CAIZERGUES à la génération 6 de Viols-le-Fort.

3/ Questions



Un pavois des jouteurs de Frontignan
(photo J.C.E., le 19.09.2009, au musée de la ville)

"L'origine des joutes en Languedoc date du XVIIe siècle. Les jouteurs s'affrontent, se tenant sur la tintaine (l'extrémité haute de la barque) et armés seulement d'un bouclier de bois (pavois) et d'une lance. Le but de l'affrontement est de mettre l'adversaire à l'eau. A Frontignan, des joutes ont lieu dès 1627, souvent pour honorer la visite de citoyens exceptionnels. En 1890, se crée la Société des Jouteurs Frontignanais. Deux tournois importants se déroulent en juillet à Frontignan : celui des jeunes locaux et le grand tournoi opposant les meilleurs lances régionales." (panneau d'explications sur les joutes, au musée municipal).

Question : des EUZET ont-ils fait partie des jouteurs ?

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Sète.

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