La lignée des EUZET de Saint-Félix-de-Lodez et de Sète.

Les branches de Montpellier.



Pour mieux situer les EUZET de Montpellier issus de la lignée de Sète, il est suggéré:

- De lire, d'abord, le dossier :

Les EUZET de Sète

- De comparer, ensuite, avec :

- "Les EUZET de Montpellier issus de la lignée du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc"
- "Les EUZET de Montpellier issus de Saint-Jean-de-Védas"
- "Les EUZET de Montpellier dont l'origine est incertaine"



Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement












La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions.

1/ La présentation du lieu

Un lieu, c'est d'abord le matin qu'il faut s'en pénétrer
(photo J.C.E., le 15.02.2003)


(à compléter)

2/ L'état des connaissances

1/ Une branche "PORTALES"

Génération 1 (Génération 5 PORTALES, à Sète)

- Anne, Marie (fa Pierre et Clotilde Marie Louise LABORDE) ; ° 24.01.1876, à Sète ; célibataire ; sans profession, ménagère, tailleuse (en 1921), couturière à la journée (en 1931) ; elle a eu trois enfants naturels : Paul, Julien et Marcel ; à partir de 1907 (au moins), elle habite à Montpellier ; son domicile est "6, rue Daru", en 1907 et 1911 (le recensement de Montpellier de 1906 montre qu'elle n'habitait pas à cette adresse) ; elle habite ensuite "63 cours Gambetta" (en 1921, 1926 et 1931) ; dans les quatre recensements de Montpellier étudiés (de 1911 à 1931), la date de naissance indiquée est 1880 (au lieu de 1876) ; les trois premiers recensements font apparaître un mari, avec le même nom : Paul EUZET et toujours la même indication , chef de ménage et cultivateur ; par contre, sa date et son lieu de naissance sont, à chaque fois, différents : né en 1868 à Montpellier (recensement de Montpellier de 1911), né en 1869 à Sète (recensement de Montpellier de 1921), né en 1875 à Cournonterral (recensement de Montpellier de 1926) ; il n'est plus indiqué dans le recensement de Montpellier de 1931 ; une vérification dans l'état civil de Montpellier, Sète et Cournonterral montre que ces trois dates et lieux de naissance sont fictifs ; manifestement, ce Paul EUZET paraît avoir été inventé par Marie, probablement pour assurer sa respectabilité, dans une époque qui admettait mal ces situations ; d'ailleurs, même si le recensement de Montpellier de 1931 indique alors Marie comme chef de ménage, avec deux enfants, Paul (né en 1907) et Marcel (né en 1917), il n'y a aucune mention de filiation entre elle et eux ; celle-ci est cependant certaine, tant par les indications qui sont dans les recensements précédents que par différents actes de l'état civil que nous avons pu voir et étudier (la naissance puis le décès de Paul, la naissance puis le décès de Julien, le décès d'Anne Marie) ; + 14.01.1965, en son domicile "chemin 147, Celleneuve", à Montpellier, toujours célibataire (déclaration faite par son fils Marcel).

Génération 2 (Génération 6 PORTALES, à Sète)

- Paul Lucien Victor (fs Anne Marie EUZET et père inconnu) ° 18.12.1907, à Montpellier, "6, rue Daru" (déclaration par la demoiselle Marie CABROL, sage-femme) ; signalé aux recensements de Montpellier de 1911, 1921, 1926 et 1931 avec sa mère et, pour les trois derniers aussi avec son frère Marcel, au "6, rue Daru" (en 1911) et au "63 cours Gambetta" (en 1921, 1926 et 1931) ; classe 1927, n° 1951 du registre matricule de Montpellier ; reconnu à Montpellier, le 11.04.1931 par Anne Marie EUZET, sa mère ; x Jeanne Marie Blanche ROURE, le 16.04.1931, à Montpellier ; il est serrurier, en 1931, chez SERVANT (d'après le recensement de Montpellier de la même année) ; + 08.04.1991, 25, chemin de Clémentville, à Montpellier (domicilié "13 rue des Capriers", à Montpellier).
- Julien Marcel (fs Anne Marie EUZET et père inconnu) ° 19.04.1911, à Montpellier (déclaration faite par Adèle TEISSIER, épouse PINÈDE, sage-femme) ; + 16.06.1911, à Montpellier (déclaration par la même sage-femme) ; à noter que l'acte de naissance est du 21 avril, la naissance ayant eu lieu "avant-hier", soit le 19, alors que dans l'acte de décès, il est écrit que la naissance avait eu lieu le 18.
- Marcel René (fs Anne Marie EUZET et père inconnu) ° en 1917, à Montpellier ; signalé aux recensements de Montpellier de 1921, 1926 et 1931 avec sa mère et son frère Paul, au "63, cours Gambetta" ; + 10.06.1999, à Montpellier (le reste, confidentiel).

Génération 3 (Génération 7 PORTALES, à Sète)

(confidentiel)

2/ Deux prêtres de la branche "GALIBERT"
(Génération 5 GALIBERT, à Sète)

Etienne (fs Jacques, Honoré et Jeanne VERGNES) ° 24.03.1828, à Sète ; présence de François EUZET, tonnelier ; signalé au recensement de Sète de 1841 avec ses parents, "quartier du mas neuf (île n° 9)" ; domicilié à Montpellier ; prêtre ; signalé par le recensement de Villeneuve-lès-Maguelone de 1856 comme vicaire, avec le curé du lieu, Jean Baptiste BLACHAS, la soeur de celui-ci, Jeanne BLACHAS, et une domestique de 34 ans, Jeanne EUZET, au "n° 192, Plan du château" ; le 16.02.1863, il remet au notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, les procurations en brevet de ses frères Jean (à Marseille) et Gabriel (à Cherbourg) pour qu'il ait tout pouvoir de les représenter en ce qui concerne les immeubles de la succession de leur père, Jacques EUZET ; à cet effet, il donne main levée et consent à la radiation d'hypothèque pour Jean Baptiste DONNADIEU (marchand saleur, à Sète), inscription prise au profit de Jacques EUZET le 27.12.1845 ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties ; dans cet acte, il est indiqué comme "prêtre, vicaire de la paroisse Saint-Mathieu, domicilié à Montpellier, y demeurant" (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; indiqué comme prêtre dans l'acte de notoriété du 26.02.1863 et héritier pour un sixième des biens de son père (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 24.06.1864, son frère Jean lui cède ses droits mobiliers et immobiliers dans la succession de leur père moyennant le prix de 4300 francs (notaire Charles CAVALIER, de Montpellier) ; le 09.06.1864, son frère Jacques lui cède ses droits mobiliers et immobiliers dans la succession de leur père moyennant le prix de 5830 francs (notaire Charles CAVALIER, de Montpellier) ; la purge d'hypothèque correspondante paraît dans le Messager du Midi du 30.04.1865 où il est indiqué comme "prêtre, vicaire de la paroisse de Saint-Mathieu, domicilié à Montpellier" ; le 05.01.1865, avec sa mère, Jeanne VERGNES, son frère Gabriel et ses soeurs Marie et Eliza (c'est-à-dire Elisabeth), ils vendent à Louis André PÉRIDIER (négociant à Sète) : "un jardin avec maison d'habitation, écurie, puits à roue, maison servant de café avec tonnelle et dépendance, le tout ne formant qu'un seul corps, situé à Cette, faisant partie des n° 1888, 1889 et 1890 de la section B du cadastre, confrontant du nord les héritiers de M. Antoine EUZET pour un autre jardin qui a été du même corps (voir le schéma qui se trouve à l'article de Modeste EUZET, pour le n° 1889), du sud la Compagnie de lumière du gaz et AURIOL, de l'ouest AURIOL et de l'est le chemin des métairies, sur lequel cet immeuble a accès au moyen de deux entrées. La superficie de cet immeuble est d'environ un hectare quarante ares. Les glacis de la commune de Cette séparent le dit chemin de la propriété vendue sur une grande partie de la façade, à l'est." Origine : "Cet immeuble était la propriété de M. Jacques EUZET père, ancien jardinier de Cette, y décédé le 26 mars 1832." Le 18 mai 1832, il fut procédé au partage entre les héritiers de la succession paternelle (notaire Jacques LAURENS, de Sète) et l'immeuble vendu fut attribué à son fils cadet, Jacques Honoré EUZET, qui est décédé à Sète, le 26.09.1852. Avant son décès, le 17.03.1851, il a légué à son épouse (Jeanne VERGNES) la moitié en usufruit de tous ses biens délaissés. Le prix de l'immeuble est 50000 francs sur lesquels l'acquéreur paye 40000 francs en or et en billets de banque, en présence du notaire et des témoins ; une quittance est délivrée ; pour le solde (10000 francs), PÉRIDIER s'engage à les payer après l'accomplissement des formalités de transcription et de purge des hypothèques légales et autres formalités de droit ; l'intérêt est de 5 % l'an, à partir de ce jour, payable de 6 en 6 mois, à terme échu ; l'acte est fait en la demeure de Mme EUZET, née VERGNES, en présence de deux témoins ; tous signent, sauf la dame EUZET née VERGNES qui "a déclaré ne le pouvoir à cause du tremblement et de la faiblesse de sa main" (notaire Alphonse COUZIN, de Sète).

Le 12.05.1866, avec sa mère, ses frères et soeurs, il vend à Jean MERLY la pièce de terre vigne au "quartier des métairies", n° 1607, section B du cadastre (qui avait été achetée par son père le 22.11.1845), pour un montant de 2500 francs (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; dans cette vente, il est mandataire de son frère Gabriel , aux termes de sa procuration datée du 05.02.1863 (notaire DELAPORTE, de Cherbourg) ; le 02.03.1878, Michel PRIVAT, aspirant au notariat, dépose dans les minutes de Me COSTE la grosse de l'ordonnance rendue le 22.02.1878 par le président du Tribunal civil de Montpellier, envoyant Etienne EUZET en possession du legs universel à lui fait par Marie Clotilde VERGNES (propriétaire domiciliée à Montpellier), aux termes de son testament olographe du 30.12.1870 déposé après l'accomplissement des formalités légales dans les minutes de Me COSTE par procès verbal du 14.02.1878 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 02.03.1878, il constitue pour son mandataire le syndic des agents de change près la bourse de Paris ou son adjoint en exercice auquel il donne pouvoir, en son nom, de : 1/ vendre et transférer au cours de la bourse de Paris que le mandataire croira le plus avantageux, une inscription de rente sur l'Etat 5 % de la somme annuelle de 1000 francs inscrite au grand livre de la dette publique, au nom de VERGNES Marie Clotilde, fille majeure, sous le n° 14156 de la série 8ème ; 2/ transférer au porteur deux inscriptions de rente sur l'Etat, inscrites au grand livre de la dette publique au nom de VERGNES Marie Clotilde, fille majeure, la première de la somme annuelle de 600 francs, sous le n° 206271 de la série 8ème et la seconde de la somme annuelle de 1400 francs, sous le n° 170192 de la même série ; il est propriétaire de ces rentes en sa qualité de donataire universel de Mlle VERGNES, ainsi qu'il est établi dans un certificat de propriété dressé ce jour et inséré au registre notarial ; le produit de la vente et du transfert sera versé au Trésor public, au crédit et compte de M. le Trésorier Payeur Général de l'Hérault ; l'acte est fait en l'étude et il signe (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 10.01.1879, en tant que directeur de l'institut catholique de Montpellier (société civile et anonyme à capital variable ayant son siège à Montpellier) et l'un de ses administrateurs, il paye à Théodose PRIVAT (ancien négociant) et à son épouse, Philomène ALBAREL, 26.000 francs qui représentent le solde des 209.000 francs de la vente de bâtiments au faubourg de la Saunerie (rue Fargues, rue du Grand Saint Jean, enclos Teisson, rue d'Alger), selon l'acte de vente du 16.01.1877 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier, pour ces deux actes - voir aussi la purge d'hypothèques légales dans le Messager du Midi du 24.03.1877) ; le 24.04.1882, Gracie-Clémentine BALARD (fille majeure, à Montpellier) lui vend "une maison élevée de trois étages sur rez-de-chaussée, située à Montpellier, île Serres, ayant sa principale façade sur la rue Aiguillerie, numéro 43, en face de l'église Notre Dame, et une seconde sur l'impasse Broussonnet ci-devant Alliés" ; le prix est de 40.000 francs qu'Etienne paye immédiatement, "en billets de la Banque de France et numéraire ayant cours de monnaie" ; elle lui délivre une quittance définitive ; l'immeuble est libre d'hypothèques légales ; l'acte est passé en la demeure de la demoiselle BALARD, 43 rue Aiguillerie, dans une chambre du 1er étage, pour ce qui la concerne et, en l'étude du notaire, à l'égard d'Etienne EUZET ; les parties signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 17.07.1882, Michel GENOUILHAC (percepteur des contributions directes en retraite, domicilié à Montpellier), mandataire de son fils, Edmond GENOUILHAC (payeur particulier des finances à Miliana, en Algérie), déclare que la somme de 10.000 francs versée par son fils à la caisse du Trésorier Payeur Général de l'Hérault pour la totalité du cautionnement auquel il est assujetti, "appartient en capital et intérêts à M. l'abbé Etienne EUZET, prêtre chanoine honoraire, domicilié à Montpellier" ; l'objectif de cette déclaration est que l'abbé EUZET ait le privilège de second ordre sur ce cautionnement ; il est précisé, par un autre acte du 22.07.1882, que le cautionnement ne subit aucune mention d'opposition, "appert le certificat délivré par le greffier du tribunal de première instance de l'arrondissement de Blida" (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; + 12.03.1896, "rue Aiguillerie n° 43", à Montpellier, âgé de 68 ans.
Sète et Les EUZET ecclésiastiques, prêtres, religieux et religieuses

Louis Antoine (fs François et Rosalie THEULON) ° 25.04.1820, à Sète ; signalé au recensement de Sète de 1836, avec ses parents ; ordonné prêtre, le 23.12.1844 ; nommé vicaire de Saint-Vincent-de-Barbeyrargues, le 28.12.1844 ; vicaire à Sainte Anne de Montpellier, le 25.08.1845 ; nommé aumonier des établissements MANDON et CANTAGREL (Le Messager du Midi du 26.10.1852) ; aumônier de l'Ecole supérieure d'industrie et du commerce, à Montpellier, le 23.11.1852 ; nommé desservant à Viols-le-Fort, le 18.03.1857 ; aumômier de l'orphelinat du Refuge, à Montpellier, le 21.04.1857 ; Secrétaire particulier de l'évêque de Montpellier, le 15.06.1857 ; aumonier de l'hospice de Sète, le 18.12.1861 ; il se retire pour cause de maladie, le 15.03.1873 ; + le 10.09.1873, "âgé de 53 ans", à Sète, "Boulevard de l'hospice, maison VIVAREZ" (notice nécrologique dans "La Semaine Religieuse de Montpellier", le 18.09.1873, p. 99) ; son nom est évoqué "Dans le monde des affaires au XIXe siècle, le mysticisme hétérodoxe à Sète", d'Emile APPOLIS ; dans cet article, l'auteur traite, notamment, du "Vintrasisme sétois" qui fait référence au "prophète" de Tilly-sur-Seulles, "le fameux VINTRAS" ; l'auteur écrit qu'il "recrute parmi les catholiques sétois des adeptes vers la fin de la Monarchie de Juillet" et que "d'assez nombreux catholiques continuent encore à ajouter foi aux déclarations réitérées d'orthodoxie auxquelles se livre VINTRAS en dépit de sa condamnation par l'évêque de Bayeux, dès 1841 et par le pape Grégoire XVI en 1848." ; il ajoute qu'il "n'est donc pas étonnant que les sentiments de LAFON et de FOURNAIRE (négociants à Sète) soient partagés par quelques ecclésiastiques originaires de Sète. On peut citer l'abbé EUZET vicaire de Sainte-Anne de Montpellier" ; à souligner surtout ce qu'écrit un des adeptes de VINTRAS, le 8 septembre 1847 : "dans sa lettre à l'abbé CHARVOZ, FOURNAIRE parle, en ces termes de ces ecclésiastiques que les doctrines vintrasiennes semblent séduire : "J'ai trouvé M. l'abbé EUZET ... dans les meilleures dispositions, et il est prêt à entrer en lice dès qu'il en sera besoin. C'est un sujet digne de notre Oeuvre divine (...)" mais "quelques mois plus tard, la condamnation de l'abbé HÉRY par son évêque suffira pourtant à faire abandonner l'Oeuvre à ces jeunes ecclésiastiques." ; il a été un des premiers à interroger Bernadette SOUBIROUS : "(...) samedi 17 juillet 1858, Mgr THIBAULT évêque de Montpellier, de retour de Cauterets, accompagné du chanoine BEAUDASSÉ, curé de Lunel et de l'abbé EUZET, rencontre Bernadette. C'est la première fois que Bernadette dialogue avec l'évêque. Ce dernier convaincu de la sincérité de la voyante, intervient auprès de Mgr LAURENCE pour l'inciter à prendre position sur "les faits de Massabielle" (Pierre-Denis REBOULIN, dans son livre sur Le diocèse de Montpellier et le sanctuaire marial de Lourdes. Une longue et riche histoire de liens privilégiés. 1858-1940).


3/ Une première branche "GALIBERT"

Génération 1 (Génération 6 GALIBERT, à Sète)

- Joséphine Barbe (fa Modeste et Jeanne CARRIERE) ° 23.09.1856, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise quartier de la glacière" ; signalée au recensement de Sète de 1872 avec son père, ses frères et soeurs, en "banlieue, chemin des métairies" ; domestique à Montpellier, en 1887, elle a un enfant naturel d'un père inconnu, le 04.04.1887, à Montpellier (Marie Joséphine) qu'elle reconnaît le 03.06.1887, à Montpellier ; x Marius François Basile ROCHE, le 13.04.1894 à Montpellier ; elle est "domestique" quand elle se marie et est domiciliée à Montpellier ; elle ne peut produire les actes de décès de ses parents "faute de connaître le lieu de leur décès et celui de leur dernier domicile" (alors que l'acte de mariage donne ces indications) ; pas de Cm ; elle signe EUZET Joséphine ; ses frères, Charles et Honoré assistent à son mariage ; "infirmière" à l'Hôpital suburbain de Montpellier en 1906 (recensement de Montpellier), elle est dans la liste du personnel de l'hôpital avec le n° 243 ; il ne faut pas la confondre avec sa fille, Joséphine EUZET, qui est répertoriée au n° 268 et qui est aussi infirmière dans le même hôpital mais qui est née en 1887 à Montpellier, (recensement de Montpellier de 1906) ; c'est certainement elle qui est signalée au recensement de Montpellier de 1911 comme "veilleuse" à l'Hôpital suburbain de Montpellier (l'année de naissance indiquée est 1859 et le lieu de naissance est Sète) ; signalée au recensement de Montpellier de 1926, "avenue de Toulouse 69", veuve et retraitée, avec sa fille Marie Joséphine (veuve BLAQUIÈRE, infirmière) et ses deux petites-filles, (Jeanne et Gabrielle BLAQUIÈRE) ; + 29.11.1928, en son domicile, "route de Toulouse, 69", à Montpellier.
Génération 2 (Génération 7 GALIBERT, à Sète)

- Marie Joséphine (fa Joséphine Barbe et père inconnu) ° 04.04.1887, à Montpellier, "dans l'hôtel Dieu Saint Eloi de cette ville, fille naturelle d'un père inconnu et de Joséphine EUZET, domestique âgée de trente un ans, née à Cette et domiciliée à Montpellier"; toujours à Montpellier, Marie Joséphine a été reconnue par sa mère, le 03.06.1887 ; x Henri Jules Marius BLAQUIÈRE, le 13.04.1910, à Montpellier ; signalée au recensement de Montpellier de 1926 comme veuve BLAQUIÈRE et infirmière, avec ses deux filles, Jeanne (fleuriste) et Gabrielle BLAQUIÈRE et sa mère, Joséphine EUZET, veuve ROCHE (retraitée), "avenue de Toulouse 69", à Montpellier.



4/ Une seconde branche "GALIBERT"

Génération 1 (Génération 7 GALIBERT, à Sète)

- Joseph François Charles [fs Jacques Honoré (dit Henri) et Rosalie Eugénie JULLIAN] ° 27.02.1884, à Sète, "rue Caraussane n° 11" ; signalé au recensement de Sète de 1896 avec ses parents, au "15 rue Caraussanne, maison RIEUNIER", âgé de 12 ans ; description physique dans son dossier militaire : cheveux et sourcils : châtains, yeux : roux, front : fort, nez : moyen, bouche : petite, menton : rond, visage : ovale, taille 1 m 83 ; employé de commerce (en 1904) ; affecté dans l'armée active au 38ème régiment d'infanterie d'artillerie ; bon pour le service en 1904 ; ajourné en 1905 ; reconnu bon pour le service en 1906 ; incorporé le 06.10.1906 au 38ème régiment d'artillerie, matricule 5917, comme 2ème canonnier conducteur ; réformé temporairement par la commission spéciale de Nîmes, le 13.12.1906 ; réformé par la commission spéciale de Montpellier le 04.11.1907 ; Cm, le 07.06.1908, avec Cécile Marie ANTHÉRIEU (notaire Joseph RIBES, de Frontignan) ; les bans sont passés à Sète et à Frontignan ; x1 Cécile Marie ANTHÉRIEU, le 09.06.1908, à Frontignan ; les témoins (pour lui) sont : Joseph EUZET (négociant en vins, à Sète) et Marie Zulma RIEUNIER (rentier, à Lyon) et (pour elle) : Joseph ANTHÉRIEU (négociant en vins, à Paris) et Alexandre ANTHÉRIEU (négociant en vins, à Frontignan) ; tous signent ; naissance de leur premier enfant, Marthe, le 02.03.1909, à Frontignan ; il assiste au mariage de sa soeur Claire, le 24.01.1910, où il est indiqué comme comptable et domicilié à Frontignan ; signalé au recensement de Frontignan de 1911, comme employé de commerce chez ANTHÉRIEU PERIER (c'est-à-dire l'exploitation vinicole de ses beaux-parents), avec son épouse, deux enfants (Marthe et Pierre) et une domestique, "rue des Ordillons" ;

Charles EUZET et la musique

- "Mon grand-père (Charles) était très doué pour la musique. Son père (Henri) lui a mis un violon dans les mains à quatre ans anviron et il lui a enseigné le piano et l'orgue." (Mme Marie-Bénédicte EUZET, petite-fille de Charles : message Internet du 24.06.2016)
- Le 09.05.1891, le Journal de Cette donne la cinquième liste des lots offerts pour la tombola de la Lyre Sainte-Cécile : Charles offre un jeu de patience ;
- Le 23.03.1892, le Journal de Cette donne la sixième liste des lots offerts pour la tombola de la Lyre Sainte-Cécile : Charles offre un violon d'enfant ;
- Le 22.06.1901, L'Eclair annonce que, le lendemain, aura lieu la première fête de l'Amicale des anciens élèves des Frères ; le programme indiqué comprend le chant de l'Amicale par Charles EUZET fils et Henri EUZET.
- Le 27.04.1902 : "Dimanche à 8 heure et demie du soir, la Lyre Sainte-Cécile donnait son deuxième concert annuel" (salle des galeries Doumet) ; "le piano d'accompagnement était tenu par Mlle Claire EUZET, MM. Henri EUZET père et Charles EUZET, trois artistes, dont l'éloge n'est depuis longtemps plus à faire." (La vie Montpelliéraine et régionale) ;
- Le 11.06.1902, le Journal de Cette évoque la soirée organisée par la ligue antialcoolique, que dirige "M. de LASSALE, excellent professeur du collège", soirée offerte aux familles de ses membres adhérents. (...) ; pendant cette soirée, en accompagnement, "le piano était tenu par MM. EUZET, père et fils, qui ont exécuté avec virtuosité l'ouverture de Si j'étais Roi, à quatre mains"
- Le 24.08.1902, Henri et Charles EUZET obtiennent la médaille de bronze dans la catégorie Musique du concours organisé lors de la fête annuelle de la Société Littéraire et Artistique de Cette (La vie montpelliéraine et régionale du 31.08.1902)
- Le 01.02.1903, Le Petit Méridional annonce une soirée de la Lyre Sainte-Cécile, dans la grande salle des fêtes, cité Doumet, au profit de la caisse du concours. Les détails du programme sont donnés ; "Le piano sera tenu par MM. Ch. EUZET et L. IZOIRD".
- Le 10.02.1903, l'Eclair évoque le concert de gala donné le dimanche passé par le Club du Pantalon blanc, dans la salle du café Glacier. "M. Charles EUZET a exécuté plusieurs morceaux sur le piano, avec un talent remarquable". Le Bigophone-Club a également prêté son gracieux concours ;
- Le 02.07.1903, l'Eclair donne le compte rendu d'une soirée de famille des anciens élèves des Frères. Les artistes, presque tous anciens élèves, "superbement accompagnés par MM. EUZET père et fils", ont tour à tour amusé le public par des morceaux tantôt sérieux, tantôt comiques ou artistiques ;
- Le 06.12.1903, La vie Montpelliéraine annonce que, le 9 décembre, il y aura une grande soirée artistique dans la salle de la Lyre Sainte-Cécile. "sous la haute direction de M. EUZET (Henri), le sympathique chef de la Lyre, MM. CAHUZAC, BROUILLONNET et Charles EUZET exécuteront le joli trio de la Fille du Régiment" ;
- Le 22.04.1906, à l'occasion des fêtes de Paques, l'oeuvre musicale qui est interprétée est Les sept paroles du Christ de Théodore DUBOIS. "M. EUZET fils, qui avait assumé la lourde tâche d'organiste, fut à la hauteur du rôle et d'ores et déjà s'annonce le digne continuateur de son père" (L'Eclair du 25.04.1906) ;
- Le 30.05.1908, L'Eclair fait le compte rendu de la soirée au théâtre, pour la seconde audition de l'oratorio de MASSENET, Marie Madeleine : éloges "à tous les solistes en y ajoutant Mlle MAFFRE, pianiste, et M. EUZET fils, organiste, qui ont soutenu les choeurs avec autant d'intelligence que de fermeté" ;
- Le 19.02.1909, Le petit Méridional évoque la soirée de bienfaisance qui a eu lieu à Frontignan, au théâtre Hermitte, au bénéfice des sinistrés de Sicile et de Calabre, sous les auspices de la municipalité. La soirée a remporté un franc succès et les remerciements sont apportés aux artistes amateurs et à ceux du théâtre. L'article se conclut sur cette phrase : "Nous ne saurions oublier le distingué pianiste accompagnateur, M. Charles EUZET, qui est aussi notre compatriote d'adoption, musicien de talent dont l'éloge n'est plus à faire."
- Le 30.05.1909, La vie Montpelliéraine et régionale évoque une soirée privée, à Frontignan, de l'Association amicale de Frontignan : "MM. CLOPPET et MALAVIALE, violons de premier ordre, et M. EUZET, pianiste de talent, qui s'est offert avec sa coutumière amabilité à accompagner nos amis, ont brillamment contribué eux-aussi, par la maëstria de leur jeu, au succès de cette soirée."
- Le 12.08.1909, l'Eclair fait un article sur le mariage de Roger TAILLAN et de Claire LEMPEREUR, en l'église Saint-Pierre ; "Le grand orgue était tenu avec autorité par M. Charles EUZET fils."
- Le 27.11.1910, la Lyre Sainte-Cécile célèbre ses 20 ans d'existence dans sa salle des fêtes, à la Cité Doumet ; un grand concert de gala a lieu avec les musiciens de la Lyre Sainte-Cécile et ceux de la Lyre symphonique ; la presse s'en fait l'écho et adresse ses félicitations "à tous les artistes ainsi qu'aux deux charmantes et talentueuses Mlles Gabrielle EUZET (sa soeur) et Jeanne SAURY qui, de concert avec MM. BONNETON et EUZET (Charles), assumèrent la tâche délicate et difficile de tenir le piano." (L'Eclair du 28.11.1910) ;
- Le 24.10.1911, lors du mariage, à Frontignan, de Jean EUZET et de Mélanie PESCHOT, La vie Montpelliéraine indique dans son compte rendu du 08.11.1911 : "le cortège a fait son entrée à l'église Saint-Paul aux accents de la marche des Maîtres Chanteurs, de WAGNER, exécutée à l'orgue par le talentueux organiste, M. Charles EUZET, qui, pendant la cérémonie n'a cessé de charmer l'auditoire par ses mélodies si appréciées." ;
- Le 11.12.1913, l'Eclair fait le compte rendu de la soirée récréative, donnée le 8 dans la salle du cinéma catholique, par les élèves des écoles Saint-Charles et Saint-Joseph. Le journaliste termine l'article en adressant ses compliments à "M. EUZET, le dévoué pianiste accompagnateur" ;
- Le 11.07.1914, L'Eclair fait paraître une correspondance donnant le compte rendu du pèlerinage des Cettois à Lourdes : "A dix heures, la grand'messe a été chantée devant la statue de Saint-Roch. Les chanteuses de la paroisse Saint-Joseph, accompagnées par M. Charles EUZET, organiste, se sont particulièrement distinguées." ;
- Le 18.06.1915, L'Eclair, pour un concert spirituel en l'église Saint-Joseph de Sète, au profit des oeuvres paroissiales : "la partie artistique, confiée aux soins éclairés de M. THORRE, professeur, et de M. Ch. EUZET, organiste de la paroisse, s'est déroulée avec un succès croissant. Le trio de Pieta Signor, pour orgue, violon et violoncelle nous a fait apprécier une fois de plus la haute valeur artistique de MM. EUZET, LEBRETON et THORRE. L'orgue d'accompagnement était tenu avec distinction par MM. EUZET, père et fils, assistés de M. FLEURANT, organiste belge." ;
- Le 18.08.1916, L'Eclair retrace, en l'église Saint-Joseph de Sète, une grande réception qui est faite en l'honneur de l'évêque de Pergame, Mgr HALLE (originaire de Sète) : "Il a pris place sur un magnifique trône élevé en son honneur, tandis que la grande voix des orgues vibrait joyeusement sous l'inspiration de M. le professeur Henri EUZET et que le choeur de la Congrégation, sous l'habile direction de M. Charles EUZET fils, entonnait l'impressionnant Tu es sacerdos" ;
- Le 01.06.1917, L'Eclair fait le compte rendu d'une messe de charité en l'église Saint-Joseph. "Un intéressant concert spirituel, organisé par MM. EUZET père et fils, a rehaussé l'éclat de cette cérémonie." ; ils ont accompagné les chanteurs au grand orgue ;
- Le 25.11.1917, à Frontignan, pour la fête des catéchistes : "Notre excellent choeur de jeunes filles, toujours sur la brèche, faisait entendre ses meilleurs morceaux, accompagné par l'orgue, tenu d'une façon magistrale par M. EUZET" (L'Eclair du 28.11.1917)
- Le 03.02.1918, une fête religieuse et patriotique a lieu à Saint-Louis, organisée par le consul de Belgique à Sète (ISENBERG), au profit des oeuvres de la reine Elisabeth, sous la présidence de Monseigneur de CABRIÈRES, en présence d'un millier de personnes. "Le concert spirituel organisé par M. EUZET, l'éminent organiste de Saint-Louis, a été réussi au-delà de toute espérance. MM. EUZET père et fils (Charles EUZET) et M. VAN MELLE, professeur d'orgue et de fugue au Conservatoire de Gand, ont donné à notre grand orgue une puissance de vibration et de parole qui s'accordait parfaitement avec les grands sentiments de la religion et de la patrie." (L'Eclair du 05.02.1918) ;
- Le 22.05.1918, dans l'église Saint-Joseph, sermon de charité en faveur des oeuvres paroissiales. "Au cours de la cérémonie, sous la direction de MM. EUZET, père et fils (Henri et Charles), et avec la collaboration de M. Ch. FLEURANTE, maître de chapelle, sera exécuté un concert spirituel." (L'Eclair du 21.05.1918) ;
- Le 01.04.1920, le Jeudi Saint, dans l'église Saint-Louis, le Stabat Mater d'Henri EUZET a été exécuté ; "cette oeuvre de haute valeur a été interprétée sur l'orgue par M. Charles EUZET, fils, qui a bien montré son magnifique talent" (L'Eclair du 07.04.1920) ;
- Le 16.12.1921, le 21ème concert de la Lyre Sainte-Cécile est prévu, dans la salle de la Lyre (galeries Doumet) ; L'Eclair du 15.12.1921 donne le programme et précise que "le piano d'accompagnement sera tenu par Mlle MARTIN et MM. EUZET, père et fils" ;
- Le 11.02.1922, mariage en l'église Saint-Louis de Marie-Louise VÉZY avec J. TESTAZ : "Le brillant cortège, émaillé de fort riches toilettes, fit son entrée aux sons d'une marche nuptiale magistralement exécutée par l'excellent organiste, M. Ch. EUZET" (La vie Montpelliéraine et régionale du 18.02.1922)
- Le 27.04.1922,mariage en l'église Saint-Joseph de Fernand CAFFAREL avec Louise GAUTIER : "Le maître-autel souriait par tous ses cierges allumés, tandis que, sous l'habile doigté de M. Ch. EUZET, les harmonieux accents de l'orgue remplissaient la nef." (L'Eclair du 28.04.1922) ;
- Le 09.06.1922, L'Eclair fait un article sur les noces d'argent de M. et Mme Léon DIVOUX. A la messe en l'église du Sacré-Coeur, "les orgues étaient tenues par le maître réputé, M. Charles EUZET".
- Le 11.12.1923, réunion au Cercle catholique en l'honneur d'Henri EUZET ; le chanoine BÉRAL, curé de Saint-Joseph, fait le discours de clôture. "L'orateur regrette un tel paroissien (Henri EUZET), mais s'il a cédé le père, il a gardé le fils (Charles EUZET, organiste à St-Joseph), le fils dont il se félicite et qu'il remercie car il est le digne héritier des vertus d'un tel père" (l'Eclair) ;
Note : Il n'est pas indiqué sur "Le tableau des organistes depuis la création de l'orgue", dans l'article écrit par Olivier et Gustave BRUGIDOU : "Historique du grand orgue de l'église Saint-Joseph de Sète" (Revue d'Archéologie et d'Histoire de Sète et sa région. XIX-XX-XXI - 1995). Dans cet article, Mme MAFFRE est indiquée comme titulaire de 1893 à 1925, soit pendant 68 ans. Pourtant, dans l'article de l'Eclair du 18.06.1915, Charles est bien signalé comme étant "organiste de la paroisse". Que faut-il en conclure ?
- Les 16-17.06.1934, il participe à la kermesse de la paroisse Saint-Cléophas, de Montpellier : "Au piano d'accompagnement : M. Charles EUZET, organiste" (L'Eclair du 13.06.1934)
- Le 16.12.1934, il est indiqué, par L'Eclair du 15.12.1934 qu'il participe au concert spirituel qui a lieu dans la paroisse de Saint-Cléophas, de Montpellier : "M. Charles EUZET, organiste de la paroisse et de la schola" (il habite alors à Saint-Jean-de-Védas)
- Le 15.06.1935, il est indiqué, par L'Eclair du même jour, qu'il apporte son concours à la kermesse de Saint-Cléophas, de Montpellier : "M. Charles EUZET, pianiste" ;
- Le 04.07.1936, il est indiqué, par L'Eclair du même jour, qu'il apporte son concours à la conférence-concert organisée à la salle Saint-Henri, en face l'église Saint-Cléophas, de Montpellier : "M. Charles EUZET, organiste de la paroisse" ;
- Le 27.04.1939 : pour la semaine Grégorienne, à la paroisse de Saint-Cléophas, il est prévu une 2ème répétition, le soir même à l'église, "sous la direction de M. l'abbé CAROL et de M. EUZET"


Convoqué par le conseil de révision le 09.09.1914 et maintenu réformé ; à nouveau maintenu réformé devant la commission de réforme de Montpellier du 01.05.1917 ; il participe à une souscription pour une oeuvre de guerre : le sanatorium pour les cheminots tuberculeux, et il donne 10 francs (L'Eclair du 21.09.1917) ; veuf le 19.10.1918 ; signalé au recensement de Sète de 1921, comme employé de commerce, avec six enfants (Marthe, Yvonne, Joseph, Maurice, Suzanne et Henri), sans épouse, "15, rue Alsace-Lorraine" ; x2 Marguerite Marie RAVOUX, le 09.01.1923, à Avignon (selon la table décennale, aux AD 84) ; une publication du mariage avait eu lieu à Sète, le 18.12.1922 ; dans cette publication, il est indiqué comme propriétaire, habitant à Sète, "15, rue Alsace-Lorraine", cependant qu'elle est domiciliée à Avignon ; veuf en avril 1923 (l'avis de décès est passé dans L'Eclair du 29.04.1923, à la rubrique Sète : "Cette-Cudos. M. Charles EUZET et ses enfants, M. et Mme Joseph RAVOUX et leur famille ; M. Henri EUZET, professeur de musique ; Mme Henri EUZET et leur famille, ont la douleur de vous faire part à leurs amis et connaissances du décès de Mme Charles EUZET née Marguerite Marie RAVOUX, âgée de 26 ans. Munie de tous les sacrements de l'église. Les obsèques auront lieu au Talos, commune de Cudos (Gironde)" ; x3 Marie-Marthe BROCHE DES COMBES (de), le 28.07.1925, à Saint Blaise de Bauzon (Bollène, dans le Vaucluse) ; il n'est plus signalé au recensement de Sète de 1926 ; le 07.04.1927, L'Eclair fait paraître une liste de souscription pour les écoles libres de garçons des paroisses Saint-Denis, Saint-Cléophas et Saint-François (de Montpellier) : il donne 2 francs ; le 10.05.1928, il dépose les statuts d'une société à responsabilité limitée appelée : "Produits alimentaires Charles EUZET", au capital de 200 000 francs ; il y apporte 50 000 francs (soit 10 parts sur 40) ; les autres associés sont Maxime AZEMAR (viticulteur à Puilacher), Mme Emmanuel MICHEL, née Elise MICHEL (à Montpellier), Mme Joseph SALLES (à Narbonne), DUFOUR (à Montpellier), le docteur AUSSILLOUX (à Narbonne) et Pierre OUIN (à Carcassonne) ; le siège de la société est à Montpellier, 13, cours Gambetta ; la société est administrée par Charles EUZET et Mme VIDAL, gérants statutaires avec, pour chacun, le droit à une rémunération de 1500 francs par mois et à la répartition des bénéfices nets ; quand la société se constitue, il habite "73 bis, avenue de Toulouse", à Montpellier ; son fils Jean naît à Montpellier, le 20.10.1929 ; signalé au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1931, comme employé de commerce avec sa nouvelle épouse (appelée Marie EUZET, les noms de jeunes filles n'étant pas précisés dans ce document) et six enfants (Marthe, Joseph, Maurice, Suzanne, Henri et Jean), "quartier du Rieucoulon" (il n'y était pas au recensement de cette commune en 1926) ; en 1931, il travaille pour la société tunisienne hyperphosphate (selon le recensement de 1931 de Saint-Jean-de-Védas) ; Le Petit Méridional du 04.12.1933 indique : "Vers 19 H 30, hier, M. EUZET Charles, demeurant à Saint-Jean-de-Védas, a heurté avec sa voiture, boulevard Sarrail, un poteau indicateur de travaux et a brisé la lanterne" ; signalé au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1936, comme comptable avec son épouse et quatre enfants (Marthe, Suzanne, Henri et Jean), à " Rieucoulon" ; + 31.03.1944, à Roquemaure (30) Sète et Frontignan et Saint-Jean-de-Védas 2 et Roquemaure

Charles EUZET
(Archives de Mme Marie-Bénédicte EUZET)

Génération 2 (Génération 8 GALIBERT, à Sète)

- Marthe Henriette Berthe Marie fa Joseph François Charles et Cécile Marie ANTHÉRIEU ; ° 02.03.1909, à Frontignan ; signalée au recensement de Frontignan de 1911, avec ses parents et son frère Pierre, "rue des Ordillons" ; signalée au recensement de Sète de 1921 avec son père et ses frères et soeur (Yvonne, Joseph, Maurice, Suzanne, Henri) "15, rue Alsace-Lorraine" ; signalée au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1931, avec ses parents, ses frères Joseph, Maurice, Henri et Jean et sa soeur Suzanne, "quartier du Rieucoulon" ; en 1931, elle est employée de laboratoire chez COMTE HIZERVIEZ (selon ce recensement) ; signalée au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1936, avec ses parents, sa soeur Suzanne et ses frères Henri et Jean, à " Rieucoulon" ; en 1936, elle est professeur, au lycée de Port Saïd (selon ce recensement) ; + 18.10.2006, à Montpellier Frontignan et Sète et Saint-Jean-de-Védas 2
- Pierre Etienne Eugène Joseph fs Joseph François Charles et Cécile Marie ANTHÉRIEU ; ° 20.12.1910, à Frontignan ; signalé au recensement de Frontignan de 1911, avec ses parents et sa soeur Marthe, "rue des Ordillons" ; + 29.10.1911, à Frontignan. Frontignan
- Yvonne Marie Mathilde Charlotte fa Joseph François Charles et Cécile Marie ANTHÉRIEU ; ° 17.05.1912, à Frontignan ; signalée au recensement de Sète de 1921 avec son père et ses frères et soeur (Marthe, Joseph, Maurice, Suzanne, Henri), "15, rue Alsace-Lorraine" ; + 01.04.1922, à Sète (information de l'enregistrement, bureau de Frontignan, section des successions et absences, n° 58 des déclarations extérieures.) Frontignan et Sète
- Joseph Jean Etienne fs Joseph François Charles et Cécile Marie ANTHÉRIEU ; ° 15.12.1913, à Frontignan ; signalé au recensement de Sète de 1921 avec son père et ses frères et soeurs (Marthe, Yvonne, Maurice, Suzanne, Henri), "15, rue Alsace-Lorraine" ; signalé au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1931, avec ses parents, ses frères Maurice, Henri et Jean et ses soeurs Marthe et Suzanne, "quartier du Rieucoulon" ; en 1931, il est employé chez Bernard M. (selon ce recensement) ; il a ensuite travaillé au Zaïre (Afrique) ; + 12.08.1999, à Dreux (28). Frontignan et Sète et Saint-Jean-de-Védas 2
- Maurice Joseph Gabriel fs Joseph François Charles et Cécile Marie ANTHÉRIEU ; ° 13.07.1915, à Sète, "rue Alsace Lorraine 15, maison CHEVALIER" ; la déclaration se fait en présence de Jacques Honoré EUZET (Henri), son grand-père et Louis DUGRIP, son oncle, qui signent avec Charles EUZET, son père ; signalé au recensement de Sète de 1921 avec son père et ses frères et soeurs (Marthe, Yvonne, Joseph, Suzanne, Henri), "15, rue Alsace-Lorraine" ; signalé au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1931, avec ses parents, ses frères Joseph, Henri et Jean et ses soeurs Marthe et Suzanne, "quartier du Rieucoulon" ; + 03.08.1995, à Cabestany (66) Sète et Saint-Jean-de-Védas 2
- Suzanne Marie Marcelle Charlotte fa Joseph François Charles et et Cécile Marie ANTHÉRIEU ; ° 10.11.1916, à Sète, "rue Alsace Lorraine 15, maison CHEVALIER" ; la déclaration est faite par Charles EUZET, son père, qui signe ; signalée au recensement de Sète de 1921 avec son père et ses frères et soeur (Marthe, Yvonne, Joseph, Maurice, Henri), "15, rue Alsace-Lorraine" ; signalée au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1931, avec ses parents, sa soeur Marthe et ses frères Joseph, Maurice, Henri et Jean, "quartier du Rieucoulon" ; signalée au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1936, avec ses parents, sa soeur Marthe et ses frères Henri et Jean, à " Rieucoulon" ; + 30.03.2009, à Sainte-Marie-d'Alloix (38) Sète et Saint-Jean-de-Védas 2
- Henri Alexandre Louis Joseph fs Joseph François Charles et Cécile Marie ANTHÉRIEU ; ° 04.06.1918, à Sète, "rue Alsace Lorraine 15, maison CHEVALIER" ; la déclaration se fait en présence de Jacques Honoré EUZET (Henri), son grand-père qui signe avec Charles EUZET, son père ; signalé au recensement de Sète de 1921 avec son père et ses frères et soeurs (Marthe, Yvonne, Joseph, Maurice, Suzanne), "15, rue Alsace-Lorraine" ; signalé au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1931, avec ses parents, ses frères Joseph, Maurice et Jean et ses soeurs Marthe et Suzanne, "quartier du Rieucoulon" ; signalé au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1936, avec ses parents, ses soeurs Marthe et Suzanne et son frère Jean, à " Rieucoulon" ; en 1936, il est commis à la pharmacie LAMOUROUX (selon ce recensement) ; + 31.07.2000, à Thiers (63) Sète et Saint-Jean-de-Védas 2
- Jean Henri Marie Charles [fs Joseph François Charles et Marie-Marthe BROCHE DES COMBES (de)] ; ° 20.10.1929, à Montpellier, "pont de Rieucoulon" ; signalé au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1931, avec ses parents, ses frères Joseph, Maurice et Henri et ses soeurs Marthe et Suzanne, "quartier du Rieucoulon" ; signalé au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1936, avec ses parents, ses soeurs Marthe et Suzanne et son frère Henri, à " Rieucoulon". Saint-Jean-de-Védas 2 et Roquemaure

3/ Questions

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Les lignées de l'Hérault

Montpellier (suite 1)

Montpellier (suite 2)