La lignée des EUZET de Saint-Félix-de-Lodez et de Sète.
Les branches de Montpellier.
Pour mieux situer les EUZET de Montpellier issus de la lignée de Sète, il est suggéré: - De comparer, ensuite, avec : - "Les EUZET de Montpellier issus de la lignée du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc" |
Signification des abréviations : ° : naissance b : baptême p : parrain m : marraine fs : fils fa : fille test : testament x : mariage Cm : contrat de mariage + : décès (+) : enterrement |
La présentation du
lieu.
1/ La présentation du lieu Un lieu, c'est d'abord le matin qu'il faut s'en
pénétrer
2/ L'état des connaissances
1/ Une branche "PORTALES"
2/ Deux prêtres de la branche "GALIBERT"
L'état des
connaissances.
Questions.
(photo J.C.E., le 15.02.2003)
(à compléter)
- Anne, Marie (fa Pierre et Clotilde Marie Louise LABORDE) ; ° 24.01.1876, à Sète ; célibataire ; sans profession, ménagère, tailleuse (en 1921), couturière à la journée (en 1931) ; elle a eu trois enfants naturels : Paul, Julien et Marcel ; à partir de 1907 (au moins), elle habite à Montpellier ; son domicile est "6, rue Daru", en 1907 et 1911 (le recensement de Montpellier de 1906 montre qu'elle n'habitait pas à cette adresse) ; elle habite ensuite "63 cours Gambetta" (en 1921, 1926 et 1931) ; dans les quatre recensements de Montpellier étudiés (de 1911 à 1931), la date de naissance indiquée est 1880 (au lieu de 1876) ; les trois premiers recensements font apparaître un mari, avec le même nom : Paul EUZET et toujours la même indication , chef de ménage et cultivateur ; par contre, sa date et son lieu de naissance sont, à chaque fois, différents : né en 1868 à Montpellier (recensement de Montpellier de 1911), né en 1869 à Sète (recensement de Montpellier de 1921), né en 1875 à Cournonterral (recensement de Montpellier de 1926) ; il n'est plus indiqué dans le recensement de Montpellier de 1931 ; une vérification dans l'état civil de Montpellier, Sète et Cournonterral montre que ces trois dates et lieux de naissance sont fictifs ; manifestement, ce Paul EUZET paraît avoir été inventé par Marie, probablement pour assurer sa respectabilité, dans une époque qui admettait mal ces situations ; d'ailleurs, même si le recensement de Montpellier de 1931 indique alors Marie comme chef de ménage, avec deux enfants, Paul (né en 1907) et Marcel (né en 1917), il n'y a aucune mention de filiation entre elle et eux ; celle-ci est cependant certaine, tant par les indications qui sont dans les recensements précédents que par différents actes de l'état civil que nous avons pu voir et étudier (la naissance puis le décès de Paul, la naissance puis le décès de Julien, le décès d'Anne Marie) ; + 14.01.1965, en son domicile "chemin 147, Celleneuve", à Montpellier, toujours célibataire (déclaration faite par son fils Marcel).
Génération 2 (Génération 6 PORTALES, à Sète)
- Paul Lucien Victor (fs Anne Marie EUZET et père inconnu) ° 18.12.1907, à Montpellier, "6, rue Daru" (déclaration par la demoiselle Marie CABROL, sage-femme) ; signalé aux recensements de Montpellier de 1911, 1921, 1926 et 1931 avec sa mère et, pour les trois derniers aussi avec son frère Marcel, au "6, rue Daru" (en 1911) et au "63 cours Gambetta" (en 1921, 1926 et 1931) ; classe 1927, n° 1951 du registre matricule de Montpellier ; reconnu à Montpellier, le 11.04.1931 par Anne Marie EUZET, sa mère ; x Jeanne Marie Blanche ROURE, le 16.04.1931, à Montpellier ; il est serrurier, en 1931, chez SERVANT (d'après le recensement de Montpellier de la même année) ; + 08.04.1991, 25, chemin de Clémentville, à Montpellier (domicilié "13 rue des Capriers", à Montpellier).
- Julien Marcel (fs Anne Marie EUZET et père inconnu) ° 19.04.1911, à Montpellier (déclaration faite par Adèle TEISSIER, épouse PINÈDE, sage-femme) ; + 16.06.1911, à Montpellier (déclaration par la même sage-femme) ; à noter que l'acte de naissance est du 21 avril, la naissance ayant eu lieu "avant-hier", soit le 19, alors que dans l'acte de décès, il est écrit que la naissance avait eu lieu le 18.
- Marcel René (fs Anne Marie EUZET et père inconnu) ° en 1917, à Montpellier ; signalé aux recensements de Montpellier de 1921, 1926 et 1931 avec sa mère et son frère Paul, au "63, cours Gambetta" ; + 10.06.1999, à Montpellier (le reste, confidentiel).
Génération 3 (Génération 7 PORTALES, à Sète)
(confidentiel)
(Génération 5 GALIBERT, à Sète)
Le 12.05.1866, avec sa mère, ses frères et soeurs, il vend à Jean MERLY la pièce de terre vigne au "quartier des métairies", n° 1607, section B du cadastre (qui avait été achetée par son père le 22.11.1845), pour un montant de 2500 francs (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; dans cette vente, il est mandataire de son frère Gabriel , aux termes de sa procuration datée du 05.02.1863 (notaire DELAPORTE, de Cherbourg) ; le 02.03.1878, Michel PRIVAT, aspirant au notariat, dépose dans les minutes de Me COSTE la grosse de l'ordonnance rendue le 22.02.1878 par le président du Tribunal civil de Montpellier, envoyant Etienne EUZET en possession du legs universel à lui fait par Marie Clotilde VERGNES (propriétaire domiciliée à Montpellier), aux termes de son testament olographe du 30.12.1870 déposé après l'accomplissement des formalités légales dans les minutes de Me COSTE par procès verbal du 14.02.1878 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 02.03.1878, il constitue pour son mandataire le syndic des agents de change près la bourse de Paris ou son adjoint en exercice auquel il donne pouvoir, en son nom, de : 1/ vendre et transférer au cours de la bourse de Paris que le mandataire croira le plus avantageux, une inscription de rente sur l'Etat 5 % de la somme annuelle de 1000 francs inscrite au grand livre de la dette publique, au nom de VERGNES Marie Clotilde, fille majeure, sous le n° 14156 de la série 8ème ; 2/ transférer au porteur deux inscriptions de rente sur l'Etat, inscrites au grand livre de la dette publique au nom de VERGNES Marie Clotilde, fille majeure, la première de la somme annuelle de 600 francs, sous le n° 206271 de la série 8ème et la seconde de la somme annuelle de 1400 francs, sous le n° 170192 de la même série ; il est propriétaire de ces rentes en sa qualité de donataire universel de Mlle VERGNES, ainsi qu'il est établi dans un certificat de propriété dressé ce jour et inséré au registre notarial ; le produit de la vente et du transfert sera versé au Trésor public, au crédit et compte de M. le Trésorier Payeur Général de l'Hérault ; l'acte est fait en l'étude et il signe (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 10.01.1879, en tant que directeur de l'institut catholique de Montpellier (société civile et anonyme à capital variable ayant son siège à Montpellier) et l'un de ses administrateurs, il paye à Théodose PRIVAT (ancien négociant) et à son épouse, Philomène ALBAREL, 26.000 francs qui représentent le solde des 209.000 francs de la vente de bâtiments au faubourg de la Saunerie (rue Fargues, rue du Grand Saint Jean, enclos Teisson, rue d'Alger), selon l'acte de vente du 16.01.1877 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier, pour ces deux actes - voir aussi la purge d'hypothèques légales dans le Messager du Midi du 24.03.1877) ; le 24.04.1882, Gracie-Clémentine BALARD (fille majeure, à Montpellier) lui vend "une maison élevée de trois étages sur rez-de-chaussée, située à Montpellier, île Serres, ayant sa principale façade sur la rue Aiguillerie, numéro 43, en face de l'église Notre Dame, et une seconde sur l'impasse Broussonnet ci-devant Alliés" ; le prix est de 40.000 francs qu'Etienne paye immédiatement, "en billets de la Banque de France et numéraire ayant cours de monnaie" ; elle lui délivre une quittance définitive ; l'immeuble est libre d'hypothèques légales ; l'acte est passé en la demeure de la demoiselle BALARD, 43 rue Aiguillerie, dans une chambre du 1er étage, pour ce qui la concerne et, en l'étude du notaire, à l'égard d'Etienne EUZET ; les parties signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 17.07.1882, Michel GENOUILHAC (percepteur des contributions directes en retraite, domicilié à Montpellier), mandataire de son fils, Edmond GENOUILHAC (payeur particulier des finances à Miliana, en Algérie), déclare que la somme de 10.000 francs versée par son fils à la caisse du Trésorier Payeur Général de l'Hérault pour la totalité du cautionnement auquel il est assujetti, "appartient en capital et intérêts à M. l'abbé Etienne EUZET, prêtre chanoine honoraire, domicilié à Montpellier" ; l'objectif de cette déclaration est que l'abbé EUZET ait le privilège de second ordre sur ce cautionnement ; il est précisé, par un autre acte du 22.07.1882, que le cautionnement ne subit aucune mention d'opposition, "appert le certificat délivré par le greffier du tribunal de première instance de l'arrondissement de Blida" (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; + 12.03.1896, "rue Aiguillerie n° 43", à Montpellier, âgé de 68 ans. Sète et Les EUZET ecclésiastiques, prêtres, religieux et religieuses
Louis Antoine (fs François et Rosalie THEULON) ° 25.04.1820, à Sète ; signalé au recensement de Sète de 1836, avec ses parents ; ordonné prêtre, le 23.12.1844 ; nommé vicaire de Saint-Vincent-de-Barbeyrargues, le 28.12.1844 ; vicaire à Sainte Anne de Montpellier, le 25.08.1845 ; nommé aumonier des établissements MANDON et CANTAGREL (Le Messager du Midi du 26.10.1852) ; aumônier de l'Ecole supérieure d'industrie et du commerce, à Montpellier, le 23.11.1852 ; nommé desservant à Viols-le-Fort, le 18.03.1857 ; aumômier de l'orphelinat du Refuge, à Montpellier, le 21.04.1857 ; Secrétaire particulier de l'évêque de Montpellier, le 15.06.1857 ; aumonier de l'hospice de Sète, le 18.12.1861 ; il se retire pour cause de maladie, le 15.03.1873 ; + le 10.09.1873, "âgé de 53 ans", à Sète, "Boulevard de l'hospice, maison VIVAREZ" (notice nécrologique dans "La Semaine Religieuse de Montpellier", le 18.09.1873, p. 99) ; son nom est évoqué "Dans le monde des affaires au XIXe siècle, le mysticisme hétérodoxe à Sète", d'Emile APPOLIS ; dans cet article, l'auteur traite, notamment, du "Vintrasisme sétois" qui fait référence au "prophète" de Tilly-sur-Seulles, "le fameux VINTRAS" ; l'auteur écrit qu'il "recrute parmi les catholiques sétois des adeptes vers la fin de la Monarchie de Juillet" et que "d'assez nombreux catholiques continuent encore à ajouter foi aux déclarations réitérées d'orthodoxie auxquelles se livre VINTRAS en dépit de sa condamnation par l'évêque de Bayeux, dès 1841 et par le pape Grégoire XVI en 1848." ; il ajoute qu'il "n'est donc pas étonnant que les sentiments de LAFON et de FOURNAIRE (négociants à Sète) soient partagés par quelques ecclésiastiques originaires de Sète. On peut citer l'abbé EUZET vicaire de Sainte-Anne de Montpellier" ; à souligner surtout ce qu'écrit un des adeptes de VINTRAS, le 8 septembre 1847 : "dans sa lettre à l'abbé CHARVOZ, FOURNAIRE parle, en ces termes de ces ecclésiastiques que les doctrines vintrasiennes semblent séduire : "J'ai trouvé M. l'abbé EUZET ... dans les meilleures dispositions, et il est prêt à entrer en lice dès qu'il en sera besoin. C'est un sujet digne de notre Oeuvre divine (...)" mais "quelques mois plus tard, la condamnation de l'abbé HÉRY par son évêque suffira pourtant à faire abandonner l'Oeuvre à ces jeunes ecclésiastiques." ; il a été un des premiers à interroger Bernadette SOUBIROUS : "(...) samedi 17 juillet 1858, Mgr THIBAULT évêque de Montpellier, de retour de Cauterets, accompagné du chanoine BEAUDASSÉ, curé de Lunel et de l'abbé EUZET, rencontre Bernadette. C'est la première fois que Bernadette dialogue avec l'évêque. Ce dernier convaincu de la sincérité de la voyante, intervient auprès de Mgr LAURENCE pour l'inciter à prendre position sur "les faits de Massabielle" (Pierre-Denis REBOULIN, dans son livre sur Le diocèse de Montpellier et le sanctuaire marial de Lourdes. Une longue et riche histoire de liens privilégiés. 1858-1940).
3/ Une première branche "GALIBERT"
4/ Une seconde branche "GALIBERT"
Charles EUZET et la musique
- "Mon grand-père (Charles) était très doué pour la musique. Son père (Henri) lui a mis un violon dans les mains à quatre ans anviron et il lui a enseigné le piano et l'orgue." (Mme Marie-Bénédicte EUZET, petite-fille de Charles : message Internet du 24.06.2016) |
Charles EUZET
(Archives de Mme Marie-Bénédicte EUZET)
3/ Questions