La lignée des EUZET de Saint-Jean-de-Védas.

La branche de Montpellier.



Pour mieux situer les EUZET de Montpellier, il est suggéré:

1/ De regarder d'abord : "Saint-Jean-de-Védas" .

2/ De comparer avec :

- "Les EUZET de Montpellier issus de la lignée du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc" "
- "Les EUZET de Montpellier issus de la lignée de Sète"
- "Les EUZET de Montpellier dont l'origine est incertaine"



Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
ca : environ, vers
AD : Archives départementales
(+) : enterrement













La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions.


La présentation du lieu



Une carte postale écrite le 03.03.1915
(avec ce curieux cachet "Train semi-permanent - Le médecin")

L'état des connaissances

Un EUZET installé au XVIe siècle


- Guillaume (fs Aubert et Peyronne MAZOYER) ° ? ; x Jeanne CAMBERNOUZE, le ? ; Cm 20.02.1608 (notaire Pierre SABATIER, de Montpellier) ; compromis, le 02.02.1608 ; il agit tant pour lui-même que pour sa (demi)-soeur Jeanne FESQUET (ce qui signifie que Peyronne MAZOYER a dû faire un deuxième mariage, après le décès d'Aubert EUZET), pour la succession de leur aïeule, Marguerite GUIRAUD (probablement leur grand-mère du côté maternel, car seule la filiation avec leur mère, Peyrone MAZOYER, est indiquée) ; procès en la cour du gouverneur de Montpellier, accord avec un potier d'étain de Montpellier, défendeur, pour des pièces acquises par lui ; ils se désistent de leurs prétentions et reçoivent, en compensation, 110 livres (notaire Antoine COMTE, de Montpellier) ; installé à Clapiers ; il ne sait pas signer ; compromis, le 13.05.1612 ; il agit tant pour lui-même que pour sa (demi)-soeur Jeanne FESQUET, pour la succession de leur aïeule, Marguerite GUIRAUD ; procès en la cour du gouverneur de Montpellier, accord avec Jean BOILEAU, de Montpellier pour des terres à Clapiers ; ils se désistent de leurs prétentions et reçoivent, en compensation, 30 livres (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier) ; testament le 14.04.1617 ; il est catholique quand il fait son testament et il lègue trois livres "aux pauvres catholiques de Montpellier" ; sa femme, Jeanne CAMBERNOUZE est son héritière universelle ; aucun enfant n'est signalé (notaire Guillaume MONTET, de Montpellier).


Une branche installée au XIXe siècle


1ère génération :

Antoine (fs Antoine Martial et Marguerite VIDAL)

° 21.02.1814, à Saint-Jean-de-Védas ; signalé dans le recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1836 avec sa mère, ses deux soeurs et deux domestiques ; signalé dans le recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1846 avec sa mère, sa soeur Marie et deux domestiques, à l"Ancienne Poste" ; x Marie Adeline CADILHAC (son prénom usuel est Adèle), le 17.12.1846, à Montpellier ; Cm le 25.11.1846 : régime dotal ; elle se constitue en dot 400 francs, montant qui correspond à la valeur de ses "dorures et bijoux" et elle se réserve tous ses autres biens meubles et immeubles, présents et à venir, comme "libres et paraphernaux" ; l'acte est passé à l'étude du notaire où signent les parties, sauf leurs mères qui ne savent pas ; dans cet acte, il est indiqué comme propriétaire foncier, demeurant à Saint-Jean-de-Védas, "à son domaine dit la vieille Poste" (notaire Eugène VIANÈS, de Montpellier) ; domicilié ensuite à Montpellier, "maison Cadilhac, rue Triperie neuve", au moins à partir de 1847 et, probablement, dès le mariage, en décembre 1846 ; agriculteur, propriétaire ; le partage des biens de son père a lieu le 25.02.1848 (notaire Eugène VIANÈS, de Montpellier - voir les détails dans
Saint-Jean-de-Védas (suite 1)) ; un avis prévient le public que le 29.04.1849, sa mère, Marguerite VIDAL, fera procéder , "au principal marché " de Saint-Jean-de-Védas, à une vente "d'autorité de justice" de 84 hectolitres de vin rouge de l'année 1848 ; ce vin est saisi "sur la poursuite de la dame Marguerite VIDAL, veuve de Martial-Antoine EUZET, sans profession, domiciliée au mas de l'Ancienne Poste, commune de Saint-Jean-de-Védas, contre et sur la tête du sieur Antoine EUZET fils, propriétaire, domicilié à Montpellier, par procès verbal de CHALON, huissier, en date du 29 mars dernier" ; la vente aura lieu sur échantillon et par le ministère d'un huissier en faveur du plus offrant ; "il sera payé en outre 6 centimes par franc en sus du prix de la vente" (Le Messager du Midi du 26.04.1849) ; le 25.02.1850, il procède à un échange de terres avec Pierre LORT (propriétaire agriculteur, à Saint-Jean-de-Védas) ; dans cet acte, il est indiqué comme propriétaire agriculteur, demeurant à Montpellier, "rue Triperie neuve, n° 18" ; il baille en échange une pièce de terre vigne, terroir de Saint-Jean-de-Védas, "quartier de tamaris", contenant environ 6 ares et LORT baille en contre-échange une pièce de terre vigne, au même terroir, "quartier de Pieredon", contenant environ 15 ares ; les parties déclarent que chacune des pièces de terre échangées est de valeur de 60 francs et d'un revenu assuré de 3 francs ; chacun s'oblige à faire radier les inscriptions hypothécaires qui pourraient grever les immeubles échangés ; l'acte est passé en l'étude du notaire où signent les parties (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier) ; le 24.07.1861, il passe un avis dans le Messager du Midi pour vendre l'ancienne poste et son domaine dont les terres sont sur Saint-Jean-de-Védas et Lavérune (voir le texte complet de l'avis dans Saint-Jean-de-Védas (suite 2) (chapitre de "la vieille poste") ;

le 01.07.1867, avec ses soeurs Elisabeth et Marie, ils vendent à Antoine Vincentier COSTE un petit bâtiment rural en démolition et un are de terrain en herme (notaire Henri PONS, de Montpellier - liasse en déficit - indiqué dans l'acte du 28.08.1880 concernant Antoine EUZET, marié avec Catherine ARTIGNAN) ; le 16.03.1868, il accorde main levée à Emile PLOMBAT (propriétaire et rentier à Montpellier) et consent à la radiation définitive de l'inscription prise à son profit, à la conservation des hypothèques de Montpellier, le 17.07.1867 (volume 464, n° 137) ; il signe en l'étude - c'est sa signature qui le fait distinguer de son cousin homonyme, car l'acte indique seulement qu'il s'agit d'Antoine EUZET, propriétaire à Saint-Jean-de-Védas (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 09.01.1869, il prête 7000 francs à Albert PUJOL fils (célibataire, avocat), moyennant un intérêt de 5 % annuel et d'avance sur 5 ans ; PUJOL lui paye la première annuité d'intérêts, soit 350 francs et en garantie, s'engage à hypothéquer les immeubles qui pourront lui advenir ; il est entendu que faute de paiement d'une annuité d'intérêts, un mois après l'échéance, un simple commandement de mise en demeure suffira pour exiger le remboursement du capital ; dans cet acte, Antoine est dit propriétaire, demeurant à Montpellier, rue Saint Louis ; l'acte est passé en l'étude où signent les parties (notaire Jean Pierre Hippolyte PRADIER, de Montpellier) ; le 27.08.1869, il donne mandat et pouvoir à sa fille Hélène de vendre en son nom le domaine dit de l'ancienne poste, pour le prix et aux conditions que la mandataire avisera ; cette vente pourra se faire, en blocs, par lots ou parcelles ; le domaine est ainsi décrit : "consistant en maison, bâtiments d'exploitation et en pièces de terre, vignes, prés, jardin et herme, contient environ douze ares et ensemble la vaisselle vinaire, les cabaux, meubles et objets mobiliers enfermés dans les bâtiments" (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier). Il s'agit, en fait, de la part du domaine qui a été attribuée à Antoine dans le partage de 1848 ; le 25.08.1870, il révoque la procuration accordée à sa fille un an plus tôt ; l'acte est passé en l'étude du notaire ; dans cet acte (comme dans celui de 1869), Antoine est dit domicilié à Montpellier (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le couple refuse de donner son consentement au mariage de leur fille Marie, comme on le voit dans les actes respectueux qui sont notifiés en 1872 et 1873 ; les notifications sont faites par deux notaires, Alphonse Isidore BONFILS et Jean Marcelin COSTE, de Montpellier ; ils se transportent au domicile où habitent Antoine EUZET et Marie Adeline CADILHAC : "rue Saint Louis n° 15", au premier étage, à Montpellier (Antoine est toujours absent lors de ces visites) ; ils ne sont pas présents au mariage de leur fille Marie (le 20.05.1873, à Saint-Martin-de-Londres) ; leur autre fille, Hélène leur fait aussi notifier, le 16.07.1873, un acte respectueux, par les notaires Antoine ALLARI et Polydore JEAN, de Montpellier ; ses parents ne sont pas présents quand est signé son Cm (le 23.08.1873) et les seules clauses sont celles qui sont prévues par les parents du futur marié ; ils ne sont pas non plus présents quand Hélène se marie, le 26.08.1873, à Montpellier ; le 26.11.1875, il vend à Antoine MANIEL (propriétaire, ancien capitaine en retraite), par "convention verbale", qui "constitue une vente en bloc de toutes les propriétés immobilières possédées par EUZET dans les communes de Lavérune et de Saint-Jean-de-Védas au prix ferme de 25.000 francs et une aliénation mobilière des récoltes, cabaux et meubles au prix de 30.000 francs." (indiqué dans le jugement du 15.01.1876) ; le 15.01.1876, le tribunal civil de Montpellier rend un jugement suite à contestations entre Antoine EUZET et Antoine MANIEL, quant à la vente du 26.11.1875 ; le litige à l'initiative de l'acheteur porte sur la contenance inférieure à ce qui était déclaré (12 hectares 90 centiares) et donc sur la valeur du domaine vendu ; Antoine fait, de son côté, une demande reconventionnelle sur le paiement, l'intérêt et les affaires qu'il se réserve (pour plus de détails, voir Saint-Jean-de-Védas (suite 2), dans le chapitre de la "vieille poste" ; + 19.11.1878, "rue Saint Louis n° 15", à Montpellier (c'est-à-dire dans la maison achetée par son épouse à Pierre Auguste REY, le 17.01.1862 - plus de détails à l'article CADILHAC, en "suits 1").



Les signatures d'Antoine EUZET
et de Marie Adeline CADILHAC
(Cm du 25.11.1846)


Catherine Marie (fa Pierre et Elisabeth GUIZARD)

° 24.11.1828, à Saint-Jean-de-Védas ; sans profession ; signalée dans le recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1836 avec ses parents ; signalée dans les recensements de Saint-Jean-de-Védas de 1846, 1851 et 1856, avec ses parents, "rue de l'église" ; le 21.04.1862, elle vend sa part des droits successoraux de son père, Pierre EUZET, à son frère Xavier (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier - à compléter) ; domiciliée à Saint-Jean-de-Védas quand elle se marie ; une seule publication de mariage est passée à Montpellier et à Saint-Jean-de-Védas (dispense de la 2ème publication par le procureur impérial près le tribunal de 1ère instance de l'arrondissement de Montpellier) ; x Joseph Eugène JOURDAN, le 08.02.1864 à Saint-Jean-de-Védas ; sont présents au mariage : Jean SAPTE (oncle de Marie, domicilié à Pignan), Théodose PRIVAT (négociant à Montpellier) et Antoine EUZET (propriétaire à Saint-Jean-de-Védas, cousin germain de Marie) ; l'acte de mariage indique qu'elle ne sait pas signer mais sa signature, Marie EUZET, est au bas de l'acte ; Cm le 02.02.1864 : régime dotal ; "elle se constitue personnellement en dot 50000 francs qui lui est due par Jean Antoine Xavier EUZET, son frère, aspirant au notariat et propriétaire domicilié à Montpellier pour le prix moyennant lequel elle lui a vendu ses droits mobiliers et immobiliers dans la succession de mon dit sieur Pierre EUZET, leur père, suivant un contrat passé devant Me ANDUZE, notaire à Montpellier, le 24.04.1862" ; l'acte précise que la somme est exigible dans 10 (?) ans et qu'elle produit un intérêt de 5 % l'an ; il est dit aussi qu'Eugène JOURDAN ne pourra recevoir ce capital qu'à la charge "d'en faire emploi en acquisitions d'immeubles de bonne éviction", d'une valeur au moins égale ou en achat, soit de rentes sur l'Etat Français, soit d'actions de la Banque de France, soit d'obligations du Crédit foncier de France ; dans tous les cas (emplois ou réemplois), "les acquisitions sont faites au choix et au nom de la future épouse" ; elle sera seule à apprécier la suffisance de valeur des immeubles en question ; l'acte est fait dans la demeure de Xavier EUZET, à Montpellier, "Boulevard du Jeu de paume, maison ARMAND, dans un salon du 2e étage, où signent les parties (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; Xavier EUZET lui paye ces 50.000 francs en trois fois, la première le 22.09.1869 avec un versement de 5000 francs (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; elle est signalée au recensement de Montpellier de 1872, avec son mari, une fille (Isabelle) et une domestique, sans profession, "13, boulevard du jeu de Paume, île 12 pans Saint Paul n° 2" ; le 04.06.1873, indiquée comme rentière et domiciliée à Montpellier, elle déclare "renoncer purement et simplement à la jouissance qui lui avait été réservée sa vie durant de l'entière maison dépendant de la succession de M. Pierre EUZET, son père ; cette maison est à Saint-Jean-de-Védas, "Grand'rue et rue de l'église", aux termes de l'acte passé devant Me ANDUZE, notaire à Montpellier, le 24.04.1862 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 12.07.1873, Xavier EUZET lui rembourse 35.000 francs sur la cession de ses droits successoraux (2ème paiement), selon l'acte de 1862 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 03.10.1873, Xavier EUZET lui rembourse 10.000 francs (3ème paiement), ce qui représente le solde sur la cession de ses droits successoraux, selon l'acte de 1862 ; il est entendu, rappelé et accepté que la totalité de la somme (50.000 francs) doit être employée en acquisition de rentes sur l'Etat, avec un intérêt de 5 % ; elle donne main levée définitive de l'inscription hypothécaire ; dans cet acte, comme dans les deux premiers paiements, Jospeh Eugène JOURDAN est présent et signe, en tant que maître des biens dotaux de son épouse (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 19.05.1875, elle reconnaît avoir reçu de son frère Xavier 11.625 francs en espèces de cours pour lesquelles elle lui délivre une quittance définitive ; cette quittance vient en paiement de la moitié des reprises matrimoniales de sa mère, Elisabeth Marie GUIZARD (veuve, décédée le 19.11.1868) ; le montant correspond à la dot de sa mère (8000 francs), à la reconnaissance faite par Pierre EUZET à son épouse, le 10.03.1836 (2000 francs), à la reconnaissance faite par Pierre EUZET à son épouse, le 14.07.1838 (5000 francs) et à la reconnaissance faite par Pierre EUZET à son épouse, le 21.11.1850 (8000 francs) ; par suite de ce paiement, elle se trouve complètement désintéressée de tous ses droits à la succession de sa mère et consent à la radiation de l'hypothèque correspondante ; l'acte est fait dans sa demeure, à Montpellier, "rue des casernes, 11", dans un salon au 2ème étage ; elle signe M. EUZET, son mari signe E JOURDAN, Xavier EUZET étant absent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; elle est signalée au recensement de Montpellier de 1876, avec son mari et une fille (Isabelle), sans profession, "rue des casernes, n° 9 bis, maison REYNES" ; + 26.04.1899, "avenue de Toulouse n° 27", à Montpellier (dans l'acte de décès, le prénom est Marie Catherine).

Jean Antoine, Xavier (fs Pierre et Elisabeth GUIZARD)

- ° 24.03.1837, à Saint-Jean-de-Védas ;
- signalé dans les recensements de Saint-Jean-de-Védas de 1846, 1851 et 1856, avec ses parents, "rue de l'église" ;
- le 17.03.1859, ses parents lui donnent procuration (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier) ;
- le 15.06.1860 pour ses parents et en leur nom, il emprunte 3400 francs à Louis OLIVET (menuisier à Montpellier) et 1500 francs à Hugues, Ursule, Octavie, Cléonice POUZIN, épouse séparée de biens de Dominique Adolphe François CANNAC (ancien négociant, à Montpellier) ; dans les deux cas, le règlement est immédiat, la promesse de remboursement est de trois ans, l'intérêt annuel est de 5 % et la garantie hypothécaire est sur les immeubles possédés à Saint-Jean-de-Védas et Lavérune ; dans les deux cas aussi, ces prêts sont destinés à rembourser Pierre LOUJON ; au nom de ses parents (solidaires dans ces opérations), Xavier paye la première année des intérêts, soit 170 francs à OLIVET et 75 francs à CANNAC (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier) ;
- le 19.06.1860, au nom de ses parents, il rembourse Marie, Mathieu, Narcisse, Napoléon Pierre LOUJON des 4200 francs prêtés à ses parents en 1859 ; celui-ci délivre la quittance correspondante et opère la main levée entraînant la radiation de l'inscription hypothécaire (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier) ;
- le 21.04.1862, sa soeur Catherine Marie, lui vend sa part des droits successoraux de leur père, Pierre EUZET (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier - à compléter) ;
- x Marie, Emilie, Félicie PRIVAT, le 14.05.1862, à Montpellier (il est alors "aspirant au notariat", d'où les témoins tels que deux avocats et Jean Marcelin COSTE, notaire à Montpellier) ;
- Cm, le 14.05.1862 : régime dotal ; les parents de Félicie lui accordent la somme 20 000 francs en avancement d'hoirie et constitution de dot (10000 de son père en effets de commerce et 10000 de sa mère en numéraire de cours) qui est immédiatement donnée à Xavier, lequel en fait quittance ; de plus, pour réserver cette somme en faveur de sa future épouse, il hypothèque les immeubles qu'il possède en pleine propriété à Saint-Jean-de-Védas ; ces immeubles sont reconnus suffisants pour répondre à la dot et il est expressément convenu que l'hypothèque légale ne concernera pas ses immeubles de Lavérune ; les parents de Félicie se réservent le retour des 20000 francs en cas de prédécès de leur fille et de sa descendance ; les futurs sont domiciliés à Montpellier quand ils se marient et concluent ce Cm ; l'acte est passé dans la maison de la famille PRIVAT, à Montpellier, faubourg Boutonnet, rue Achille Bégé, dans un salon du rez-de-chaussée ; tous signent, sauf Elisabeth GUIZARD, qui ne sait pas (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 02.06.1862, son épouse lui remet 30000 francs "en espèces metalliques ayant cours" ; il lui en fait reconnaissance paraphernale, spécialement sur les immeubles qu'il possède à Saint-Jean-de-Védas ; il est précisé que la somme pourra ainsi lui être rendue (ou à ses ayant droit) en même temps que la reprise dotale de 20000 francs prévue à son Cm ; l'acte est passé en l'étude du notaire ; il signe EUZET et elle signe Félicie EUZET née PRIVAT (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 19.01.1863, il procède à un échange de terres avec Elisabeth PIGOULIÉ (épouse de Jean ROUVIÈRE) ; il reçoit une portion de terrain à bâtir d'environ 3 ares 40 centiares, n° 711, section B, à Saint-Jean-de-Védas (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier - indiqué dans l'acte de vente de ses biens immobiliers à Félicie PRIVAT du 04.04.1879) ;
- le 12.12.1863, il achète une pièce de terre garrigue d'environ un hectare, n° 654, 658, 679, section C, à Saint-Jean-de-Védas, à Jean BOSC (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier - indiqué dans l'acte de vente de ses biens immobiliers à Félicie PRIVAT du 04.04.1879) ;
- le 14.05.1864, il constitue avec son beau-père (Théodose PRIVAT, négociant) et son beau-frère (Henri PRIVAT, commis-négociant) une société commerciale "pour faire le commerce de vins et eaux de vie" ; il est partie prenante pour un quart (Théodose PRIVAT pour la moitié et Henri PRIVAT pour un quart) ; la société est créée pour 6 ans à compter du 01.11.1863 (donc antérieurement à l'acte notarié) ; le siège de la société est à Montpellier, "rue Saint Roch, n° 14" ; les autres clauses de l'accord définissent les signatures, les mises de fonds (mais aucun montant n'est indiqué dans l'acte), les formalités comptables, les procédures en cas de décès d'un associé et d'arbitrage en cas de désaccord, etc. (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 18.05.1864, Edouard DESPUECH (licencié en droit, à Montpellier), mandataire de la comtesse Léonie, Gabrielle, Euphrasie HUC, épouse de Philibert, comte de MORETON-CHABRILLAN, lui vend "deux pièces de terre en nature de vigne", à Saint-Jean-de-Védas, "tenement de la Roque, section C du cadastre" ; l'une dite "Les Jasses" (n° 843, 1 hectare, 72 ares, 20 centiares) et l'autre nommée "le champ de seigle" (n° 844, 70 ares 82 centiares) ; ces propriétés appartenaient au baron Charles Auguste André Gabriel HUC (député au corps législatif) ; la vente est conclue pour le prix de 31.000 francs que Xavier "s'oblige de payer dans quinze ans", à compter du 20.05.1864, à raison de 1/15ème chaque année ; l'intérêt est de 5 %, à compter de la même date, payable annuellement et terme révolu ; pour la sûreté de l'opération, il affecte et hypothèque spécialement deux pièces de terre vigne à Saint-Jean-de-Védas, l'une dite "du saule" et l'autre dite "la faïsse" ; l'acte est passé en l'étude du notaire ; il signe avec Edouard DESPUECH (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 19.11.1864, il vend à Joseph PIGOULLIÉ (propriétaire foncier à Saint-Jean-de-Védas, époux de Marie ROUVIERE) un bâtiment rural "dans l'intérieur du village formant le n° 17 et partie du n° 18 section B du cadastre" qui confronte du midi la grand rue, du levant le chemin des aires et du couchant Antoine EUZET ; l'immeuble vient de la succession de Pierre EUZET et, pour la moitié de la cession par sa soeur Catherine Marie (acte du 29.04.1862, notaire ANDUZE, de Montpellier) ; le prix est de 8000 francs que l'acheteur s'engage à payer dans 7 ans à compter du 01.06.1865 ; cette date est celle de l'entrée en jouissance mais l'acquéreur en est immédiatement propriétaire ; l'intérêt est de 5 % l'an, jusqu'au complet paiement (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 20.12.1864, il est indiqué comme propriétaire foncier demeurant à Montpellier ; devant les notaires BONFILS et COSTE, de Montpellier, il cède et transporte la créance qu'il a sur Joseph PIGOULIÉ par son contrat de vente du 19.11.1864 ; le transport se fait au bénéfice de Marie Joseph Guillaume JEAN (propriétaire et ex-avoué au Tribunal civil de Montpellier, domicilié à Montpellier) qu'il subroge dans ses droits après que celui-ci lui ait payé la même somme de 8000 francs ; la lecture du transport est faite par Me BONFILS à Joseph PIGOULIÉ qui l'accepte ; l'acte est fait et signé en l'étude de Me COSTE, 14, rue Saint Firmin, à Montpellier (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 22.12.1864, dépôt par le notaire Alphonse Isidore BONFILS, de Montpellier, auprès du notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier, pour être mis au rang de ses minutes, du double original d'un acte du 20, devant Me BONFILS, contenant transport par Xavier EUZET à Marie Joseph Guillaume JEAN pour la somme de 8000 francs due par Joseph PIGOULIÉ (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 01.05.1865, Théodose PRIVAT, Henri PRIVAT et Xavier EUZET (les trois demeurant à Montpellier) déclarent d'un commun accord la résiliation à compter du 01.03.1865 de la société constituée le 14.05.1864 , sous la raison Théodose PRIVAT ; cette dissolution a lieu sans indemnités et les comparants reconnaissent avoir fait amiablement entre eux le règlement et partage de l'actif et du passif de la société ; l'acte est passé en la demeure de Théodose PRIVAT, rue Achille BÉGÉ, dans un salon du rez-de-chaussée, à Montpellier (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 01.02.1866, Joseph Eugène JOURDAN (rentier à Montpellier), beau-frère de Xavier EUZET, accorde à ce dernier un prêt de 15.000 francs, exigible dans 2 ans et producteur d'un intérêt à 5 %, payable chaque année les 25 mai et 25 novembre, à partir de 1866 ; en garantie, il hypothèque les immeubles dont il jouit et qu'il possède à Saint-Jean-de-Védas : maison, bâtiments ruraux, cour, jardin et pièces de terre ; il excepte de l'hypothèque une maison à deux étages qu'il possède à l'intérieur du village (confrontant du nord la rue Sérane, du couchant et du midi PIGOULIER et du levant la rue de la Treille) ; dans cet acte qui est signé par les parties chez le notaire, il est dit domicilié à Montpellier et demeurant à Saint-Jean-de-Védas (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 17.11.1866, un jugement du Tribunal civil de Montpellier contient expropriation pour cause d'utilité publique et pour l'établissement du chemin de fer de Montpellier à Paulhan sur Antoine, Philibert et Xavier EUZET, de quelques parcelles de terre (indiqué dans l'acte du 28.08.1880, à l'article d'Antoine EUZET) ;
- le 15.07.1867, main levée des deux inscriptions hypothécaires prises en 1864 à l'encontre de Xavier EUZET, par Philémon DAULET, mandataire de la comtesse de MORETON CHABRILLAN (registre 430, n° 182 et 303) ; cette main levée ne concerne que cinq parcelles expropriées pour cause d'utilité publique, en faveur de la compagnie des chemins de fer du Midi et du canal latéral à la Garonne, ligne de Montpellier à Rodez, section de Montpellier à Paulhan ; ces parcelles sont, à Saint-Jean-de-Védas (voir les lieux et numéros dans l'acte du 18.12.1868) ; DAULET réserve à la comtesse, expressément l'entier effet de l'inscription de tous les autres biens qui y sont affectés ; il signe en l'étude (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- du 02.08.1867 au 30.08.1867, 6 annonces passées dans le Messager du Midi : "A affermer : la dépaissance pour 150 bêtes à laine sur les pâtures, hermes, vignes et champs appartenant à M. EUZET-PRIVAT, à Saint-Jean-de-Védas" ;
- le 18.12.1868, Joseph Eugène JOURDAN (rentier à Montpellier) donne main levée pour l'inscription hypothécaire inscrite le 06.02.1866 contre Xavier EUZET (volume 445, n° 333) mais uniquement pour 5 parcelles qui ont fait l'objet de l'expropriation pour utilité publique suivant le jugement du tribunal civil de Montpellier du 17.11.1866 ; ces 5 parcelles, à Saint-Jean-de-Védas, sont : 1/ un herme, quartier de Puech Redon, n° 515 et 556, section C, contenant 5 ares 82 centiares, 2/ un herme, même quartier et section, n° 516, contenant 19 ares 6 centiares, 3/ un herme, même quartier et section, n° 519, contenant 13 ares 72 centiares, 4/ une vigne, quartier de la Roque, n° 849, même section, contenant 21 ares 87 centiares, 5/ une vigne, quartier de la condamine, n° 262, section D, contenant 40 ares 55 centiares ; il est rappelé que l'expropriation a été faite en faveur de la compagnie des chemins de fer du Midi et du canal latéral à la Garonne, ligne de Montpellier à Rodez, section de Montpellier à Paulhan ; JOURDAN se réserve expressément l'entier effet de l'inscription de tous les autres biens qui y sont affectés ; il signe en l'étude (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 15.01.1869, il procède à un échange de terres avec Alexis RIEUSSET (époux de Marguerite ROUVIÈRE) ; il obtient deux pièces de terre, l'une d'environ 36 ares 20 centiares, n° 218, section B, l'autre d'environ 24 ares 40 centiares, n° 221, section B, à Saint-Jean-de-Védas (notaire Jean Pierre Hippolyte PRADIER, de Montpellier - indiqué dans l'acte de vente de ses biens immobiliers à Félicie PRIVAT, le 04.04.1879) ;
- le 22.02.1869, une double quittance lui est délivrée ; la première de 5000 francs par sa soeur Catherine Marie, sur la créance de 50.000 francs relative à la cession de ses droits faite en 1862 et la seconde de 10.000 francs par la comtesse de CHABRILLAN sur la créance de 31.000 francs relative à la vente de 1864 ; la somme de 15.000 francs qu'il paye équivaut à celle que le jury d'expropriation l'a indemnisé, suite à l'expropriation pour utilité publique au profit de la compagnie des chemins de fer du Midi et du canal latéral à la Garonne pour 5 parcelles de terrain, à Saint-Jean-de-Védas ; il résulte de cette opération que la créance sur sa soeur est réduite à 45.000 francs et celle sur la comtesse de CHABRILLAN à 21.000 francs ; les parties signent en l'étude (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 23.02.1869, Blaise MARTEL (propriétaire, ancien jardinier, à Montpellier) donne main levée et consent à la radiation de l'inscription hypothécaire prise le 22.06.1866 à l'encontre de Xavier EUZET mais seulement pour cinq parcelles expropriées pour utilité publique par la compagnie des chemins de fer ; il s'agit d'une vigne au quartier de la Condamine du repos (n° 262, section D, 40 ares 55 centiares), d'une vigne au quartier de la Roque (n° 843, section D, 21 ares 86 centiares), d'une garrigue au quartier de Pech Redon (n° 515 et 556, section C, 5 ares 82 centiares), d'une garrigue au quartier de Pech Redon (n° 516, section C, 19 ares 6 centiares), d'une garrigue au quartier de Pech Redon (n° 517, 518, 519, 520, 521, 556, section C, 13 ares 12 centiares) ; MARTEL se réserve expressément l'entier effet de l'inscription sur tous les autres biens qui y sont affectés ; il ne sait pas signer (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 24.02.1869, Eugène JOURDAN lui donne main levée et consent à la radiation de l'hypothèque prise en sa faveur, le 06.02.1866 (volume 445, n° 333) pour ce qui concerne les 5 parcelles expropriées pour cause d'utilité publique ; il se réserve l'entier effet de l'inscription pour tous les autres biens qui y sont affectés (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 14.06.1869, il fait établir un acte de notoriété faisant ressortir qu'il est le seul héritier de son père, Pierre EUZET, mort intestat ; les personnes qui attestent sont deux aspirants au notariat de Montpellier, HERNANDER et ABRIC (notaire Jean Pierre Hippolyte PRADIER, de Montpellier) ;
- le 22.09.1869, il rembourse 5.000 francs sur la cession des droits successoraux de sa soeur Marie (1er paiement), selon l'acte de 1862 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 20.12.1869, il vend à Etienne AVIGNON une petite maison élevée de deux étages au dessus du rez-de-chaussée, située dans l'intérieur du village de Saint-Jean-de-Védas, n° 142 section B du cadastre ; elle confronte du nord la rue Sérane, du midi et du couchant PIGOULLIER et du levant la rue de la Treille ; le prix est de 2000 francs que l'acquéreur s'engage de payer en 7 ans avec un intérêt de 5 % l'an, exigible d'année en année, sans retenue, à terme échu ; l'acquéreur peut anticiper les paiements mais les acomptes ne doivent pas être inférieurs à 300 francs ; les paiements doivent se faire en or ou argent ayant cours de monnaie et non autrement ; jusqu'au parfait paiement, le privilège reste réservé au vendeur ; la maison vient de la succession de Pierre EUZET et de la vente consentie par Catherine Marie EUZET à son frère, le 22.04.1869 ; AVIGNON ne sait pas signer (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 20.06.1870, il transporte la créance sur Etienne AVIGNON (pour la vente de la maison, en 1869) sur Marguerite ARNAUD, veuve de Pierre GUIZARD, de Combaillaux ; le représentant de celle-ci, l'avocat Gaston LAMBERT, de Montpellier, paye les 2000 francs à Xavier EUZET ; ce dernier la subroge dans ses droits sur AVIGNON et délivre une quittance définitive ; les parties signent en l'étude (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 10.07.1871, il vend à Jean CALAGE (propriétaire à Saint-Jean-de-Védas) trois pièces de terre : la 1ère dite Engabanel, contenant environ 10 ares, quartier du Planas, n° 288 section A, la 2ème dite la caisse de mort, contenant environ 10 ares, quartier du Planas, n° 254 section A, la troisième au quartier de la font de Témélac, contenant environ 14 ares, les trois venant de la succession de son père, soit comme héritier, soit comme cessionnaire de sa soeur suivant l'acte du notaire ANDUZE du 29.04.1862 ; l'acquéreur en a la possession et jouissance immédiate ; le prix est de 1100 francs que Xavier reconnaît avoir reçu avant ces présentes ; il en donne quittance ; l'acte est passé en l'étude où signent les parties (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- signalé dans le recensement de 1872 de Saint-Jean-de-Védas avec son épouse, son fils Pierre, sa fille Thérèse et plusieurs domestiques : Adèle FRANCÉS, Louis BÉNÉZETH (avec sa femme et son enfant), Louis RIMBAUD et Paul BÉNÉZETH, "Grand'rue" ;
- le 22.10.1872, Pierre et Marie NOYER (de Montpellier) lui vendent "une petite maison à deux étages sur rez de chaussée, en fort mauvais état, située à Saint Jean de Védas, canton de Montpellier, dans l'intérieur du village, confrontant la rue de l'église du coté du nord, du midi et du couchant l'acquéreur et du levant Antoine SERRIER", au prix de 1000 francs qu'il paye immédiatement ; l'acte est passé en l'étude du notaire, à Montpellier (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 24.10.1872, il rembourse 2950 francs de ce qu'il doit à la comtesse de MORETON-CHABRILLAN, en référence à l'achat qu'il a fait le 18.05.1864 ; en son absence, c'est son mandataire, Gabriel CLAVEL (avoué près le tribunal civil de Montpellier) qui règle la somme à Michel PRIVAT (aspirant au notariat, à Montpellier), mandataire de la créancière (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;

- le 21.01.1873, Jean NADAL (propriétaire à Montpellier) le constitue comme son mandataire à l'effet de toucher de M. François FLEURY (officier de santé, à Castelnau, canton de Montpellier), la somme de 844,97 francs, ainsi que les intérêts correspondants ; l'acte est passé en l'étude où NADAL signe (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 28.01.1873, il vend à Cyprien ABRIC (maître chapelier à Montpellier) une parcelle de terre vigne de 83 ares 62 centiares "séparée d'un plus grand corps par la ligne de chemin de fer", située à Saint-Jean-de-Védas, tenement du mas de repos, n° 262 de la section D du cadastre ; cette pièce vient de la succession de son père Pierre, "soit en qualité d'héritier pour moitié soit comme cessionnaire de tous les droits successifs de mademoiselle Catherine Marie EUZET, sa soeur, et sa cohéritière pour l'autre moitié, propriétaire demeurant à Saint-Jean-de-Védas, suivant un contrat passé devant Me ANDUZE, notaire à Montpellier, le 29.04.1862 et M. EUZET père en avait la propriété comme bien patrimonial depuis plus de trente ans" ; la vente est conclue pour un montant de 8275 francs que l'acheteur s'oblige de payer "dans cinq ans à compter de ce jour", avec un intérêt annuel de 5 % ; l'acte est passé en l'étude du notaire où signent les parties (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 28.01.1873, il vend à Pierre LIGNON (propriétaire à Saint-Jean-de-Védas) une parcelle de terre faisant 8 ares 73 centiares "à prendre sur un plus grand corps nommé la Lauze que le vendeur possède à Saint-Jean-de-Védas, tenement du mas de Repas n° 262 de la section D" ; cette parcelle plantée de vigne jeune confronte du nord le chemin de fer et de l'est le vacant appartenant à la compagnie du chemin de fer ; l'origine de cette terre est identique à celle qui a été vendue à Cyprien ABRIC ; le prix est de 5900 francs que l'acheteur s'oblige de payer dans 6 ans, à compter de ce jour, avec un intérêt annuel de 5 %, payable par semestre et terme échu ; il est possible d'anticiper le remboursement par des acomptes qui ne peuvent être inférieurs à 1000 francs ; l'acte est passé en l'étude du notaire où signent les parties (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 29.01.1873, il vend à Jean ALBAGNAC, "une pièce de terre champ semée en blé", tenement de Nirel, numéros 72 et 74 de la section C, contenant 1 hectare, 44 ares, 38 centiares ; l'origine de cette terre est identique à la terre qui a été vendue à Cyprien ABRIC ; le prix est de 10.000 francs que l'acheteur s'oblige de payer dans 8 ans, à compter du 1er janvier courant, avec un intérêt annuel de 5 %, à la même date ; il est possible d'anticiper le remboursement par des acomptes qui ne peuvent être inférieurs à 2000 francs ; l'acte est passé en l'étude du notaire où signent les parties (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 04.02.1873, il vend à Thérèse BARTHE, veuve de Jean CALAGE, propriétaire à Saint-Jean-de-Védas, deux pièces de terre : 1/ un pré contenant 25 ares, n° 364 de la section B (son origine est strictement identique à celles qui ont été vendues à Cyprien ABRIC, Pierre LIGNON et Jean ALBAGNAC) et 2/ une parcelle de vigne de 69 ares 68 centiares "à prendre sur un plus grand corps nommé les Jasses, quartier de la Roque, n° 843, section C", confrontant du nord la voie de chemin de fer, du midi la garrigue de Antoine EUZET, chemin entre d'eux ; il est devenu propriétaire de cette pièce par suite de l'acquisition qu'il en fit de Léonie Gabrielle Euphrasie HUC, épouse de Philibert, comte de MORETAN CHABRILLAN, aux termes d'un contrat passé devant maître COSTE, le 18.05.1864 ; la vente se fait sur un montant de 7000 francs que l'acquéreur s'oblige de payer dans 5 ans à compter de ce jour, y compris pour l'intérêt de 5 % (éligible de 6 en 6 mois à terme révolu) ; la dame veuve CALAGE ne sait pas signer (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 04.02.1873, Jeanne NOYER (de Montpellier) ratifie la vente d'une maison faite le 22.10.1872 par Pierre et Marie NOYER à Xavier EUZET (elle n'avait pu participer à la vente car elle était alors mineure) ; l'acte est passé en l'étude du notaire ; elle signe (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 05.02.1873, il vend à Jean Pierre GUIZARD (propriétaire à Lavérune) "une pièce de terre partie vigne et partie herme", comprenant 91 ares 92 centiares, nommée "l'aire", à Saint-Jean-de-Védas, "quartier du puits de Christol", n° 323, 324 et 325 de la section A ; son origine est identique à la terre qui a été vendue à Cyprien ABRIC ; la vente se fait sur un montant de 6000 francs que l'acquéreur paye immédiatement et une quittance est établie ; Xavier EUZET lui accorde un droit de passage avec charrette sur la terre qui lui est contigue et qui lui appartient ; la possession et jouissance sont immédiates ; l'acte est passé en l'étude du notaire ; les parties signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 05.02.1873, Michel PRIVAT, mandataire de la comtesse de MORETON-CHABRILLAN, accorde à Xavier EUZET la quittance finale pour la créance en référence à la vente du 18.05.1864 ; il encaisse 18050 francs, solde du prix fixé à 31000 francs (la différence, soit 12950 francs avait été payée en deux fois, le 22.02.1869 pour 10.000 francs et le 24.10.1872 pour 2950 francs) ; l'acte est passé en l'étude du notaire ; les parties signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 10.02.1873, il vend à Joseph ROUSSEL (propriétaire à Saint-Jean-de-Védas) "une parcelle de terre vigne" de 74 ares 35 centiares "à prendre sur un plus grand corps nommé la Lauze", à Saint-Jean-de-Védas, tenement du mas de Repas, n° 262, section D, confrontant du nord le rail du chemin de fer ; le prix est de 7100 francs ; l'acquéreur paye immédiatement 1000 francs et s'engage à payer le solde dans 8 ans, avec un intérêt de 5 %, par semestre et terme échu, à compter du 01.01.1873 ; les paiements peuvent être anticipés par des acomptes qui ne ne sauraient être inférieurs à 1000 francs ; jusqu'à complète libération, le privilège est réservé au vendeur ; l'origine de la parcelle est identique à la terre qui a été vendue à Cyprien ABRIC ; l'acte est passé en l'étude du notaire ; les parties signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 10.02.1873, il vend à Henri ALBAGNAC (propriétaire à Fabrègues), "une pièce de terre formant deux corps contigus l'un à l'autre plantés en vigne", à Saint-Jean-de-Védas ; l'un de ces corps nommé "les Jasses" comprend une partie du n° 843 de la section C, l'autre nommée "la Seille" comprend le n° 844 de la section C, soit, en totalité 1 hectare, 7 ares 87 centiares ; l'origine de ces terres est l'acquisition faite par Xavier à Gabrielle HUC par contrat du 10.05.1864 (en fait, le 18 mai) ; le prix de la vente est de 10.000 francs que l'acquéreur s'engage à rembourser dans 10 ans avec un intérêt de 5 % l'an, de 6 mois en 6 mois, à terme révolu, à compter du 01.01.1873 ; il est possible de se libérer par anticipation avec des acomptes de 1000 francs ; l'acte est passé à l'étude du notaire ; les parties signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 13.02.1873, sa belle-soeur, Marie PRIVAT, "religieuse de l'ordre du Saint Enfant Jésus, sous le nom de soeur Saint Théodose", domiciliée de droit à Montpellier et demeurant actuellement à Saint Ambroix (30) ; en tant qu'héritière de sa mère, décédée sans avoir fait de testament, elle fait de Xavier EUZET son mandataire spécial et quant à la succession des biens de sa mère, mandataire général ; à ce titre, elle lui donne pouvoir pour elle et en son nom, afin qu'il recueille sa part (1/7ème) lui revenant dans cette succession, etc. (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 13.02.1873, il vend à Achille OMBRAS (propriétaire à Saint-Jean-de-Védas) une parcelle de terre contenant 43 ares 36 centiares "à prendre sur un plus grand corps planté en vigne, nommé la Lauze", à Saint-Jean-de-Védas, tenement du mas de repas, n° 262 du cadastre, section D ; le prix est de 5350 francs que l'acquéreur s'oblige de payer dans 10 ans ; l'intérêt est de 5 % l'an, de 6 en 6 mois à terme échu ; l'acquéreur peut anticiper les paiements avec des acomptes qui ne peuvent être inférieurs à 1000 francs ; l'origine de la parcelle est identique à la terre qui a été vendue à Cyprien ABRIC ; l'acte est passé à l'étude du notaire ; les parties signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 17.02.1873, il vend à Suzanne FRAISSE, autorisée par son mari, Etienne AVIGNON (propriétaire à Saint-Jean-de-Védas), une terre vigne contenant environ 12 ares, tenement de Lortet, n° 176, section A ; le prix est de 800 francs que l'acquéreur s'oblige de payer dans 6 ans ; l'intérêt est de 5 % l'an, de 6 en 6 mois à terme échu ; l'origine de la parcelle est identique à la terre qui a été vendue à Cyprien ABRIC ; l'acte est passé à l'étude du notaire ; elle ne sait pas signer (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 22.02.1873, il vend à Jean CALAGE (propriétaire à Saint-Jean-de-Védas), deux pièces de terre, à Saint-Jean-de-Védas ; l'une, qui est une petite vigne de 23 ares au "quartier de Sigaliés dite la Combe", n° 469, section C du cadastre ; l'autre, qui est une parcelle de vigne de 53 ares "à prendre sur un plus grand corps dit les Jasses, tenement de la Roque", n° 843 section C du cadastre ; cette parcelle comprend 15 rangées de souches ; l'origine de la première pièce se trouve dans l'acquisition qu'il fit de Léonie Gabrielle HUC, par contrat du 18.05.1864 (notaire Jean Marcelin COSTE) ; l'origine de la seconde est identique à la terre qui a été vendue à Cyprien ABRIC ; la Combe est grevée d'une servitude de passage consentie par le vendeur au profit des héritiers ROUVIÈRE ; le prix est de 5180 francs que l'acquéreur s'oblige de payer dans 10 ans, à compter de ce jour ; l'intérêt est de 5 % l'an, à terme révolu ; l'acquéreur peut anticiper les paiements avec des acomptes qui ne peuvent être inférieurs à 1000 francs ; l'acte est passé à l'étude du notaire ; les parties signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 22.02.1873, il procède à un échange de terres (à Saint-Jean-de-Védas) avec les ROUVIÈRE, de Saint-Jean-de-Védas : François Guillaume, Augustin Pierre, Xavier Jean et François qui se porte fort pour sa fille mineure, Joséphine ; Xavier EUZET céde aux ROUVIÈRE : 1/ une terre champ, au quartier du puits de Christol, n° 321 de la section A, contenant environ 10 ares ; la pièce est grevée d'une servitude de passage avec charrette au profit d'une terre supérieure appartenant à Pierre GUIZARD, de Lavérune (suivant la vente qu'il lui a faite le 05.02.1873) ; les ROUVIÈRE devront supporter cette servitude, 2/ une pièce de terre vigne, au tenement de la Roque, n° 849 de la section C, contenant environ 28 ares, 3/ le droit de passer avec charrette pour le service de la terre que les ROUVIÈRE possèdent au dessus de celle qui est ci-après désignée, sur le chemin de 3 mètres de largeur ; de leur côté, les ROUVIÈRE cèdent à Xavier EUZET : 1/ une pièce de terre vigne, tenement du puits de Gauch, n° 212 et 213 de la section B, contenant 35 ares 55 centiares, confrontant du midi EUZET, 2/ une pièce de terre partie vigne et partie aire à dépiquer, au tenement du puits de Gauch, n° 222 et 223, contenant environ 12 ares, confrontant du levant EUZET (on comprend ainsi que cet échange permet de faciliter la circulation entre les terres, compte tenu des servitudes de passage et des confronts) ; l'origine des pièces de Xavier EUZET est identique à la terre qui a été vendue à Cyprien ABRIC ; les parties déclarent l'égalité de valeur des parts échangées, soit un revenu annuel de 75 francs au capital de 1500 francs ; les parties signent à l'étude (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 24.02.1873, il vend à Jean CALAGE (propriétaire agriculteur) et solidairement à son épouse, Marie AUDRAN (les deux à Saint-Jean-de-Védas), une parcelle de terre vigne de 71 ares 37 centiares (à Saint-Jean-de-Védas), à prendre sur un plus grand corps nommé le planas, quartier de Louis (Loun ?), n° 267, section C ; pour le service de la parcelle vendue, l'acquéreur aura un droit de passage d'une largeur de 3 mètres avec charrette sur le surplus du corps restant au vendeur ; le prix est de 4540 francs que l'acquéreur s'oblige de payer dans 10 ans (à compter de ce jour), avec un intérêt annuel de 5 %, exigible par semestre, à, terme révolu ; dans l'attente le privilège est réservé au vendeur ; l'origine de la parcelle est identique à la terre qui a été vendue à Cyprien ABRIC ; l'acte est passé à l'étude du notaire où signent les parties (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 08.03.1873, Bernard Ferdinand Adrien BARRE (avocat, ancien avoué, de Montpellier, subrogé aux droits de Louis GRILLET, marchand de papiers peints, et Blaise MARTEL, jardinier) opère la main levée de l'hypothèque faite sur la succession de Pierre EUZET, représenté par son héritier (et cessionnaire de sa soeur), Xavier EUZET ; l'inscription du 27.02.1864 (volume 427, n° 205) est déclarée non avenue ; l'acte est passé à l'étude où BARRE signe (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 12.03.1873, il vend à Jean Pierre BROL (aubergiste à Montpellier), une parcelle de terre vigne de 84 ares 60 centiares, pour le prix de 5700 francs ; elle est située à Saint-Jean-de-Védas "à prendre sur un plus grand corps nommé la Balarde, quartier de la Fricasse", n° 91 et 92 de la section D, confrontant du nord, Antoine EUZET ; l'acquéreur s'engage à payer dans 10 ans à compter de ce jour, avec un intérêt de 5 % l'an payable à terme révolu ; l'acquéreur peut anticiper le paiement par des acomptes qui ne doivent pas être inférieurs à 1000 francs ; l'origine de la parcelle est identique à la terre qui a été vendue à Cyprien ABRIC ; l'acte est passé à l'étude où les parties signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 12.03.1873, Xavier EUZET vend à Antoine COSTE (propriétaire domicilié à son domaine de l'ancienne poste, à Saint-Jean-de-Védas, époux de Marie EUZET), une parcelle de terre vigne de 76 ares 40 centiares, pour le prix de 5500 francs ; elle est située à Saint-Jean-de-Védas "à prendre sur un plus grand corps nommé la Balarde, quartier de la Fricasse", n° 91 et 92 de la section D, confrontant du nord, l'acquéreur ; Antoine COSTE paye immédiatement et une quittance est délivrée ; l'origine de la parcelle est identique à la terre qui a été vendue par Xavier EUZET à Cyprien ABRIC ; l'acte est passé à l'étude où les parties signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 26.03.1873, Félix BELLAUD (rentier à Montpellier) consent à la radiation définitive de l'inscription prise à son profit pour sûreté d'un capital de 10.000 francs contre Xavier EUZET, à la conservation des hypothèques de Montpellier, le 09.12.1869, volume 495, n° 115 ; l'acte est passé en l'étude du notaire où BELLAUD signe (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 03.05.1873, il transporte et cède à Pierre MIGNONAC (fabricant de poteries, à Montpellier), la créance de 10.000 francs qu'il a sur Henri ALBAGNAC (selon le contrat de vente du 10.02.1873) ; MIGNONAC lui paye immédiatement la somme en espèces de cours ; Xavier EUZET lui fournit la quittance et le subroge dans tous ses droits pour cette créance ; l'acte est passé en l'étude du notaire où signent les parties (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 14.05.1873, il transporte et cède à Thomas Hippolyte SERRE (propriétaire, en son domaine de la Salade, à Saint-Jean-de-Cuculles), deux créances faisant un total de 12900 francs ; la première de 7000 francs sur Thérèse BARTHE, veuve de Jean CALAGE (selon le contrat de vente du 04.02.1873) et l'autre de 5900 francs sur Pierre LIGNON (selon le contrat de vente du 28.01.1873) ; le paiement est fait par Fernand RENOUARD (aspirant au notariat), représentant SERRE, absent ; Xavier EUZET lui fournit la quittance et subroge SERRE dans tous ses droits pour ces créances ; l'acte est passé en l'étude du notaire où signent les parties (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 17.06.1873, il transporte et cède à Jacques VOLKHART et son épouse, Françoise Esther BERTIN (propriétaires à Montpellier), solidairement et chacun pour moitié, la créance de 5350 francs qu'il a sur Achile OMBRAS (selon le contrat de vente du 21.02.1873) ; le paiement est fait immédiatement ; Xavier EUZET leur fournit la quittance et les subroge dans tous ses droits pour cette créance ; l'acte est passé en l'étude du notaire où signent les parties (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 26.06.1873, il transporte et cède à Hugues Ursule Octavie Eléonore POUZIN, rentière, veuve de Dominique Adolphe François CANNAC (ancien négociant), domiciliée à Montpellier, la créance de 8407,90 francs qu'il a sur Jean ALBAGNAC, ce qui représente le solde du prix fixé à 10000 francs (selon le contrat de vente du 29.01.1873) ; le paiement est fait immédiatement ; Xavier EUZET lui fournit la quittance et la subroge dans tous ses droits pour cette créance ; l'acte est passé en l'étude du notaire où signent les parties (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 28.06.1873, il transporte et cède à Antoine COSTE, domicilié à Montpellier, deux créances d'un montant de 9075 francs qu'il a sur Cyprien ABRIC (8275 francs, contrat du 28.01.1873) et Suzanne FRAISSE, épouse d'Etienne AVIGNON (800 francs, contrat du 17.02.1873) ; le paiement est fait immédiatement ; Xavier EUZET lui fournit la quittance et le subroge dans tous ses droits pour ces deux créances ; l'acte est passé en l'étude du notaire où signent les parties (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 28.06.1873, il transporte et cède à Marie Joséphine GOUBIER, épouse de Pierre Marie Louis SAUCLIÈRE (ancien négociant, à Montpellier) qui l'autorise, la créance de 4540 francs qu'il a sur Jean CALAGE (selon le contrat de vente du 24.02.1873) ; elle lui paye immédiatement la somme en espèces de cours ; Xavier EUZET lui fournit la quittance et la subroge dans tous ses droits pour cette créance ; l'acte est passé en l'étude du notaire où signent les parties (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 12.07.1873, il rembourse 35.000 francs sur la cession des droits successoraux de sa soeur Marie (2ème paiement), selon l'acte de 1862 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 02.08.1873, Suzanne FRAISSE, épouse d'Etienne AVIGNON, prend connaissance de la cession de créance faite par Xavier EUZET au profit d'Antoine COSTE (palemardier à Montpellier) pour un montant de 800 francs (le 28.06.1873 - voir ci-dessus), suite à la vente que lui a fait Xavier EUZET, le 17.02.1873 (voir ci-dessus) ; Mme AVIGNON, assistée par son mari, déclare quant à ce transport "l'avoir pour agréable et ce le tenir pour bien et dûment signifié" ; ni elle ni son mari ne savent signer (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 01.08.1873, il transporte et cède à Pierre Louis DARTIS, habitant à Montpellier, 13 rue des soeurs noires, 6100 francs dus par Joseph ROUSSEL, selon son contrat du 10.02.1873 (voir ci-dessus) ; il subroge DARTIS dans tous ses droits, actions, privilèges et hypothèques contre le débiteur cédé ; il reconnaît avoir reçu à l'instant 6100 francs et il en donne quittance ; l'acte est passé en l'étude du notaire où signent les parties (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 02.08.1873, Jean CALAGE (propriétaire agriculteur, à Saint-Jean-de-Védas) et Marie AUDRAN (son épouse), prennent connaissance de la cession de créance faite par Xavier EUZET au profit de Marie Joséphine GOUBIER (épouse de Pierre Marie Louis SAUCLIÈRE), domiciliés à Montpellier, pour un montant de 4540 francs (le 28.06.1873 - voir ci-dessus), suite à la vente faite par Xavier EUZET, le 24.02.1873 (voir ci-dessus) ; ils déclarent quant à ce transport "l'avoir pour agréable et ce le tenir pour bien et dûment signifié" ; Jean CALAGE signe ; son épouse ne sait pas signer (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 21.09.1873, il souscrit une lettre de change en faveur d'Alexandre DURAND, pour un montant de 3000 francs (indiqué dans la reconnaissance de dette du 01.04.1879 devant le notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 03.10.1873, il transporte à Thomas Hippolyte SERRE (propriétaire domicilié à son domaine de la Salade, à Saint-Jean-de-Cuculles), absent et représenté par Justin GRANGIER (aspirant au notariat, à Montpellier) les 5700 francs dus par Jean Pierre BROL (aubergiste à Montpellier), suivant le contrat du 12.03.1873 (voir ci-dessus) ; il le subroge dans tous ses droits et reconnaît avoir reçu une pareille somme de 5700 francs de Justin GRANGIER ; Jean Pierre BROL, présent, déclare "avoir ledit transport pour agréable" et signe avec les parties (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 03.10.1873, il rembourse 10.000 francs à sa soeur Marie (3ème paiement), ce qui représente le solde sur la cession de ses droits successoraux, selon l'acte de 1862 ; il est entendu, rappelé et accepté que la totalité de la somme (50.000 francs) doit être employée en acquisition de rentes sur l'Etat, avec un intérêt de 5 % ; elle lui donne main levée définitive de l'inscription hypothécaire ; dans cet acte, comme dans les deux premiers paiements, Jospeh Eugène JOURDAN est présent et signe, en tant que maître des biens dotaux de son épouse (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 02.11.1873, il vend à Rémy VALIBOUZE (agriculteur à Saint-Jean-de-Védas), une pièce de terre vigne d'environ 6 ares 44 centiares, quartier du Dévés, n° 563 section C, venant de la succession de Pierre EUZET et de la cession de ses droits par sa soeur Marie Catherine EUZET, le 29.04.1862 ; le prix est de 270 francs que l'acheteur s'engage à payer dans 6 ans, avec un intérêt annuel de 5 % jusquau complet règlement (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;

- le 21.01.1874, il vend à Jean BONNIOL (époux de Marie COULONDRE, propriétaire à Saint-Jean-de-Védas), une pièce de terre vigne et olivette à Saint-Jean-de-Védas, la première contenant environ 30 ares 25 centiares au quartier du claud, n° 209 de la section A et la seconde dite Auguste, contenant 24 ares environ, au même tenement, n° 214 de la section A ; le prix est de 2000 francs que l'acheteur s'engage à payer dans 5 ans avec un intérêt annuel de 5 % et le privilège restant au vendeur jusqu'à l'entier paiement ; Xavier EUZET est propriétaire de ce bien comme héritier, pour moitié, de son père et cessionnaire, pour moitié, de sa soeur (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 06.02.1874, il vend à Caroline FOURÉS (épouse d'Augustin IRLES, agriculteur au mas de Coulondre, à Saint-Jean-de-Védas), deux pièces de terre à Saint-Jean-de-Védas ; l'une est une vigne jeune contenant 59 ares 62 centiares, dite le Planas, au quartier de Loun, n° 267, section C ; cette pièce est grevée d'une servitude de passage d'une largeur de 3 mètres pour les charrettes, au profit du fonds limitrophe appartenant à Jean CALAGE (établi par un acte de vente du 24.02.1873, reçu par Me COSTE) ; l'autre pièce est une vigne jeune et herme contenant 53 ares environ, dite les Combettes, au quartier de Mameremonte, n° 172, section C (y compris le chemin conduisant de la pièce de terre vendue au chemin des Combettes ; le prix est de 4300 francs ; l'acheteur paye tout de suite 2000 francs et Xavier EUZET lui en donne quittance ; elle s'engage à payer le solde dans 6 ans, avec un intérêt de 5 % l'an et le privilège restant au vendeur jusqu'à l'entier paiement ; Xavier EUZET est propriétaire de ce bien comme héritier, pour moitié, de son père et cessionnaire, pour moitié, de sa soeur (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 14.03.1874, Jean CALAGE lui rembourse 2500 francs sur le contrat de vente du 22.02.1873 ; Xavier EUZET lui délivre une quittance (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 17.03.1874, il transporte la créance de 2000 francs qu'il a sur Jean BONNIOL (acte du 21.01.1874) à Thérèse Clémentine Juliette PUECH (rentière, à Montpellier, 21, rue Blanquerie) ; elle lui paye les 2000 francs, "en billets de la Banque de France ayant cours de monnaie" ; il la subroge dans ses droits auprès de Jean BONNIOL, pour le capital (exigible dans 5 ans à compter du 01.01.1874) et les intérêts (à compter du 21.07.1874) et lui délivre une quittance définitive ; l'acte est signé par les parties en l'étude (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 31.03.1874, il transporte la créance de 2300 francs qu'il a sur Caroline FOURÉS (solde du prix fixé à 4300 francs, pour la vente du 06.02.1874) à Hugues Ursule Octavie Cléonice POUZIN, veuve de Dominique Adolphe François CANNAC (rentière, à Montpellier,, 13, faubourg de Lattes) ; elle lui paye les 2300 francs , "en espèces de cours" ; il la subroge dans ses droits auprès de Caroline FOURÉS et lui délivre une quittance définitive ; l'acte est signé par les parties en l'étude (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 31.03.1874, Jean CALAGE lui rembourse 2000 francs sur le contrat de vente du 22.02.1873 ; Xavier EUZET lui délivre une quittance (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 13.04.1874, Jean BONNIOL accepte la cession faite à Thérèse Clémentine Juliette PUECH, le 17.03.1874 ; celle-ci est dispensée de toute signification (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 27.10.1874, Caroline FOURÉS accepte le transport de la créance de 2300 francs qu'il a fait le 31.03.1874 en faveur de la veuve CANNAC (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 08.02.1875, Jean CALAGE lui paye 680 francs, solde de ce qu'il devait pour l'achat de deux vignes du 22.02.1873 ; il lui est délivré une quittance définitive (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 19.05.1875, il rembourse 11.625 francs à sa soeur Marie pour sa part de la succession maternelle (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 22.05.1875, jugement du Tribunal civil de Montpellier, pour le cantonnement de la dot de Félicie PRIVAT, son épouse, en ce qui concerne ses immeubles à Saint-Jean-de-Védas (indiqué dans l'acte de la vente de ses biens immobiliers à Félicie PRIVAT, le 04.04.1879) ;
- le 10.06.1875, il échange des terres à Saint-Jean-de-Védas avec Pierre Aubert DONNAT (propriétaire, époux de Marie DAVID) ; il reçoit une parcelle de terre champ d'environ 10 ares, faisant partie du n° 193 bis, section B, au quartier du puits de Donnat ; cette terre confronte, de l'est, le chemin dit rue du Pradet ; en contrepartie, il cède une parcelle de terre vigne dite la faïsse, d'environ 5 ares 25 centiares, faisant partie du n° 215, section B, quartier du puits de Gaud ; il aura l'usage du chemin dit du Pradet pour lui et ses ayant droit ; pour la perception de l'enregistrement, les parties déclarent que chaque immeuble échangé est d'un revenu annuel de 50 francs ; l'acte est passé en l'étude où signent les parties (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 17.11.1875, Cyprien ABRIC paye le solde de ce qu'il doit à Antoine COSTE (palemardier à Montpellier), ce dernier étant le cessionnaire de Xavier EUZET, selon le transport de créance du 28.06.1873 (il avait déjà effectué deux premiers versements, le 16.12.1873 et le 20.05.1874) ; à la suite de ces paiements, est effectuée la radiation définitive de l'inscription prise d'office contre ABRIC, au bureau des hypothèques de Montpellier, au bénéfice de Xavier EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 04.02.1876, Joseph Eugène JOURDAN donne son consentement à la radiation de l'hypothèque prise à la suite du prêt de 15.000 francs qu'il avait consenti à Xavier EUZET, le 01.02.1866 ; ce prêt, y compris l'intérêt de 5 % était garanti par les immeubles possédés à Saint-Jean-de-Védas et Lavérune par Xavier ; mais "depuis il a aliéné une partie des immeubles donnés en garantie et aujourd'hui il a offert à M. JOURDAN acceptant les garanties ci-après en échange de celles qui avaient été primitivement données" ; l'acte indique alors les possessions nouvellement hypothéquées à Saint-Jean-de-Védas et Lavérune mais d'une manière générale (maison, bâtiments ruraux, cellier, jardin, champs, vignes, olivettes, prairies, garrigues, prés, pièces de terre) ; l'acte est signé par les deux parties (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- signalé dans le recensement de 1876 de Saint-Jean-de-Védas avec son épouse, "Grand'rue" ;
- le 25.04.1877, il souscrit une lettre de change, pour 1000 francs, billet à un an de date, à l'ordre de M. Adolphe LEBOUX, de Montpellier (indiqué dans l'acte de liquidation des reprises de Félicie PRIVAT, le 01.03.1879) ;
- il est sous-directeur, fondé de pouvoirs, à la compagnie d'assurances contre l'incendie, La Paternelle, à Montpellier, au moins en 1877 et 1878 ;
- le 13.01.1879, demande en séparation de biens, devant le tribunal civil de Montpellier, par Félicie PRIVAT contre son mari, Xavier EUZET (indiqué dans l'acte de vente des biens mobiliers du 15.01.1879) ;
- le 13.01.1879, affectation hypothécaire : suite au contrat de vente à Caroline FOURÉS, épouse IRLES (le 06.02.1874), au transport du solde de la créance à la veuve de Dominique Adolphe François CANNAC, née POUZIN (le 31.03.1874), Mme CANNAC n'a pu se faire payer les intérêts et a donc poursuivi l'expropriation des biens de la dame IRLES ; ces biens ont été vendus suivant le procès verbal des criées du Tribunal civil de Montpellier (le 14.09.1878) mais moyennant un prix tout à fait insuffisant pour rembourser le capital, les intérêts et les frais ; "en sorte que cette dernière s'est vue obligée d'exercer contre M. EUZET, son cédant, le recours résultant pour elle de la garantie solidaire actuelle et future stipulée lors de la cession du 31.03.1874" ; en conséquence, Xavier EUZET affecte et hypothèque au profit de Mme CANNAC tous les immeubles dont il jouit et possède à Saint-Jean-de-Védas, pour ce remboursement ; l'acte est passé dans l'étude de Me MAURIN, avoué, à Montpellier (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 15.01.1879, avant même le jugement du tribunal civil du 15.02.1879, il vend ses biens mobiliers à son épouse (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier - voir les détails dans la chronologie des actes de la "suite 1") ;
- le 15.01.1879, échange de terres à Saint-Jean-de-Védas avec Alexis RIEUSSET et Marguerite ROUVIERE, son épouse (propriétaires à Saint-Jean-de-Védas) ; il leur baille "une pièce de terre vigne au quartier du Brouas, contenant environ 71 ares 90 centiares", section B, n° 277, 38? et 234 ; en contre-échange, il reçoit 1/ "une pièce de terre vigne au quartier du puits de Gaud, contenant environ 36 ares 20 centiares", section B, n° 218 et 2/ "une autre pièce, même quartier, contenant environ 24 ares 40 centiares", section B, n° 221 ; l'échange se fait sans soulte ni retenue ; le revenu annuel est de 50 francs pour l'immeuble cédé par Xavier EUZET et de 50 francs pour l'ensemble des immeubles qui lui sont cédés ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties, sauf Marguerite ROUVIERE qui ne sait pas signer (notaire Jean Pierre Hippolyte PRADIER, de Montpellier)
- le 15.02.1879, le tribunal civil de Montpellier prononce un jugement de séparation judiciaire des biens entre Xavier EUZET et son épouse, Félicie PRIVAT ;
- le 01.03.1879, liquidation des reprises (dotale et paraphernales), entre Félicie PRIVAT et Xavier EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier - voir les détails dans la chronologie des actes de la "suite 1") ;
- le 01.04.1879, - il reconnaît une dette de 3000 francs à Alexandre DURAND (avocat et propriétaire à Montpellier), dette prise en charge par son épouse (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier - voir les détails dans la chronologie des actes de la "suite 1") ;
- le 04.04.1879, suite au jugement du tribunal civil du 15.02.1879, il vend ses biens immobiliers à son épouse (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier - voir les détails dans la chronologie des actes de la "suite 1") ;
- le 13.12.1881, suite à la vente ci-dessus du 04.04.1879, son épouse, vend (sur le 2ème lot) une pièce de terres, champs et prés, comportant 2 hectares, 72 ares, 50 centiares (notaire Henri FADAT, de Montpellier), ce qui est indiqué dans l'acte du 25.03.1882, qui suit ;
- le 25.03.1882, avec son son épouse, solidairement, ils reconnaît une dette de 12.000 francs pour un prêt que leur fait Félix Constant MASSON (propriétaire et maître d'hôtel, à Montpellier) ; ils s'engagent à rembourser dans 5 ans à compter de ce jour, avec un intérêt de 5 %, également à compter de ce jour ; le prêt est garanti par les immeubles possédés à Saint-Jean-de-Védas, en particulier les deux lots cédés à son épouse par acte du 04.04.1879, sauf ceux qui ont été vendus le 13.12.1881 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;
- le 18.12.1883, le maire de Saint-Jean-de-Védas rappelle à son conseil que la commune a été autorisée "à établir un bureau de facteur-boîtier dans le village de Saint-Jean-de-Védas à condition que la commune fournirait un local convenable tant pour le bureau que pour le logement du facteur. La commune ne possédant point de local propre à la destination dont il s'agit (il) propose au conseil de passer un bail avec M. EUZET Xavier propriétaire, dont la maison a été reconnue par l'administration des Postes, propice pour y établir un bureau de facteur-boîtier et pour le logement du titulaire" ; le maire est autorisé à signer le bail pour un prix de 110 francs, somme qui a été arrêtée verbalement avec Xavier EUZET (délibérations communales) ; cependant, dans sa séance du 09.02.1887, le nouveau conseil municipal décide qu'un bail sera signé, pour dix ans, avec Jean ROUVIÈRE, afin de loger le facteur-boîtier et d'installer un bureau de Poste et des Télégraphes, moyennant le prix de 125 francs (délibérations communales) ; dans son livre Saint-Jean-de-Védas. Images et Histoires (p. 164), M. Patrick MARTINEZ nous raconte la suite : "Au mois de juillet 1894, le "bureau de facteur-boîtier municipal" du village est converti en "établissement de facteur-receveur de l'Etat", installé dans un local loué par la commune. Le propriétaire ne souhaitant pas prolonger la location au-delà du bail qui expirera le 31 décembre 1896, la commune se trouve dans la nécessité de construire un bureau des Postes et Télégraphes et en attendant ces locaux neufs, on doit louer un bureau provisoire." ;
- le 10.09.1884, avec son épouse, il emprunte 8636 francs à Paul PRIVAT ; le couple est domicilié à Sète (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier - voir les détails à l'article de Félicie PRIVAT, en "suite 1")
- le 26.08.1885, jugement de faillite pour Xavier EUZET et sa femme, marchands de charbon, à Sète ; déclaration de faillite ; syndic : CROZALS (Archives commerciales de la France du 06.09.1885).
- le 31.12.1885, faillite des époux Xavier EUZET et Félicie PRIVAT : jugement du tribunal de commerce de Sète (indiqué dans la purge d'hypothèques légales parue dans le Messager du Midi du 13.06.1886).
- le 01.03.1886, adjudication des biens de Xavier EUZET et de Félicie PRIVAT (indiqué dans la purge d'hypothèques légales du 13.06.1886).
- le 13.06.1886, avis pour purge d'hypothèques légales inconnues, suivant le procès verbal d'adjudication du 01.03.1886, avis paru dans le Messager du Midi ; Pierre CALAS (propriétaire rentier, à Lyon) s'est rendu adjudicataire d'un domaine qui se trouve " à l'angle du village de Saint-Jean-de-Védas, sur la route nationale même de Toulouse, et forme le premier lot des immeubles dépendant de la faillite des mariés EUZET-PRIVAT, négociants domiciliés à Cette, vendus à la requête du sieur Gaston CROZALS, agréé près le tribunal de commerce de Cette, y domicilié, agissant en qualité de syndic à l'union des créanciers du sieur Xavier EUZET et de la dame Félicie PRIVAT son épouse de Cette, aux termes du jugement du tribunal de commerce dudit Cette, en date du 31 décembre 1885, et ce moyennant le prix de 35.000 francs, outre les charges (...)" Ce domaine comprend : "1° Une maison de maître avec terrasse et grande cour dans laquelle se trouve une grande citerne avec pompe en cuivre ; 2° une écurie avec ses accessoires ; 3° un vaste hangar avec grenier par dessus ; 4° un vaste cellier renfermant une grande cuve en pierre, une pompe scellée au mur et le tuyautage pour la distribution du vin, un pressoir avec ses accessoires et les diverses pierres servant de supports aux fonds et un petit caveau ; 5° une serre avec lapinière à côté ; 6° une bergerie avec cour et hangar ; 7° ramonétage avec maison de payre ; 8° un jardin potager, à suite duquel se trouvent un bosquet et un jardin d'agrément avec noria, bassin et jet d'eau ; 9° enfin de vastes terres, vignes, champs, pâtures et autres, de contenance totale de 16 hectares 39 centiares environ complantées en vignes américaines, greffées en plants français."
- en 1886 : il est signalé dans le recensement de 1886 de Sète, avec son épouse et ses enfants, Thérèse, François et Pierre, "rue Montmorency 41" (probablement, avant la faillite) ;
- en 1886, le couple EUZET-PRIVAT est indiqué comme négociant en charbon, à Agde, dans l'Annuaire de la marine de commerce française, pp. 452 et 1035 (probablement après la faillite)
- le 21.01.1895, il meurt à Sète, "rue Montmorency 41" ; il est alors représentant de commerce et domicilié à Sète. (Voir : Sète et Saint-Jean-de-Védas)


2ème génération :

Marie Eugène Théodose, Pierre (fs Jean, Antoine, Xavier et Marie, Emilie, Félicie PRIVAT)

° 28.01.1863, à Montpellier (34), "dans la maison Armand, boulevard Jeu de Paume" ; signalé dans le recensement de 1872 de Saint-Jean-de-Védas, avec ses parents, sa soeur Thérèse et plusieurs domestiques, "Grand'rue" ; son dossier militaire indique qu'en 1883, il est domicilié à Sète (34) avec ses parents et qu'il est entrepreneur ; à cette époque, il est engagé volontaire pour 5 ans depuis le 24.08.1881, au 9ème régiment de cuirassiers, à Lyon, sous le numéro matricule 1239 ; cuirassier de 2ème classe le 25.08.1881, brigadier le 02.04.1882, maréchal des Logis (MDL), le 06.10.1882, MDL fourrier le 24.04.1883, MDL le 15.08.1883 ; rengagé pour 5 ans le 09.08.1886, à compter du 24.08.1886 en vertu de la loi du 23.07.1881 ; signalé dans le recensement de 1886 de Sète, avec ses parents, sa soeur Thérèse et son frère François, "rue Montmorency 41" ; il est alors indiqué comme "Maréchal des Logis au 9ème chasseur de Lyon" : c'est donc une domiciliation mais il n'est pas présent à Sète ; il est toujours indiqué sur les listes électorales d'émargement de Sète pour 1890 et 1896, avec comme métier : "entrepositaire de charbon" (mais il n'a pas voté) ; adjudant le 02.02.1891 ; admis à la retraite le 05.03.1899 ; on lui a décerné la Médaille militaire par décret du 29.12.1898 (certificat n° 63.133) ; description physique : cheveux et sourcils : châtain foncé, yeux : châtain, front : étroit, nez : moyen, bouche : moyenne ; menton : rond, visage : ovale, taille : 1,75 m ; il se retire d'abord à Paris où il réside "rue Bonaparte, n° 11 (6ème arrondissement)" ; ensuite, il entre aux Comptoirs L. FRAGER comme employé, à Majunga (Madagascar), le 21.11.1899 ; le Journal officiel de Madagascar et dépendances du 24.03.1900 signale son nom parmi les passagers débarqués à Majunga du paquebot Persépolis des Messageries Maritimes qui "est arrivé le 20 venant de Diégo-Suarez par Nosi-Be et Analalava" ; il est agent de la maison FRAGER dans l'île de Nossi-Bé (graphie française de Nosy Be, île côtière de Madagascar dans le canal de Mozambique), le 19.02.1902 ; le 02.09.1902, il réside à Paris "59 rue des Saints Pères (6ème arrondissement)" avant de s'établir comme planteur, à Vohémar (Madagascar) ; le Journal officiel de Madagascar et dépendances du 30.05.1903 le nomme membre de la chambre consultative de Vohémar, sur la proposition de l'administrateur chef de la province de Vohémar ; le Guide Annuaire de Madagascar et dépendances pour l'année 1905 signale qu'il est "Directeur du comptoir L. FRAGER", à Vohémar et qu'il est président de la chambre consultative de Vohémar ; on a plus de précisions sur ce comptoir grâce au Journal officiel de Madagascar et dépendances du 16.06.1906 où il est indiqué que le terrain du comptoir fait 20 hectares 70 ares, en deux parcelles et, surtout, qu'il n'existe aucun droit réel immobilier sauf "un titre d'occupation provisoire à titre onéreux, délivré par M. l'administrateur en chef de la province de Vohémar, en date du 22 mars 1905 aux Etablissements Frager de Madagascar, représentés à Vohémar par M. EUZET" ; le Journal officiel de Madagascar et dépendances du 03.07.1909 indique que "M. RAOULT, adjoint des services civils, a été nommé notaire ad hoc à Beforona pour dresser un certificat de vie demandé par M. EUZET, demeurant à Gri-Gri." ; il est titulaire d'un permis de recherche minier (commissariat des mines de Majunga) délivré le 19.11.1917, périmé le 19.11.1918 et renouvellé le 11.01.1919 ; il a un nouveau permis de recherche le 16.06.1920 (validation du bornage) pour de l'urane, c'est-à-dire de l'oxyde d'uranium (ces informations dans le Journal officiel de Madagascar et dépendances des 11.01.1919 et 25.09.1920) ; + 12.10.1933, à Majunga ; un journal, Le phare de Majunga, a retracé les circonstances de sa mort dans un article de son numéro du 18.10.1933 sous le titre : Un peu plus de Respect et de Décence S'il vous plaît : "Un colon de Vohémar, Monsieur P. EUZET, rentrant en France par le s/s "Laborde", après un long séjour à la Colonie, dut être débarqué à son passage à Majunga, son état de santé nécessitant son hospitalisation. Monsieur EUZET décéda à l'hôpital le 12 courant et aux premières heures le lendemain fut inhumé au cimetière. Son corps ne fut suivi que des seuls "croquemorts" de la Voirie. Aucun avis de décès à la population ne fit connaître le décès survenu loin des siens d'un de ceux qui besognèrent sur cette terre malgache. Bien triste fut le spectacle de ce convoi qui, déambulant par la ville, aux premières heures du jour, conduisit au lieu de l'éternel repos la dépouille de celui que le destin avait ravi à l'affection des siens. Il se serait certainement trouvé à Majunga quelques représentants de la population qui, s'ils en avaient été avisés (...). Bien triste encore le spectacle de la tombe de ce disparu. Ci-gît un inconnu ! Pas de croix, pas de nom ! Seule une motte de terre indique l'emplacement du corps de celui qui, après avoir longtemps besogné à Madagascar, doit aujourd'hui son dernier sommeil. Puisque l'on a permis qu'il soit inhumé sans en avertir la population, il eut été de toute justice d'indiquer l'emplacement de son cercueil à ceux qui, un jour ou l'autre chercheront sa tombe. Le service de la Voirie pourrait, sans trop de frais, fabriquer une simple plaque en bois, et y inscrire le nom du disparu." ; la transcription de l'acte de décès se trouve dans les registres de la mairie de Montpellier au 15 janvier 1934 : "République Française et dépendances. Commune de Majunga. Extrait du registre destiné aux actes de l'état civil de la commune de Majunga pour l'année 1933 n° 62, acte de décès de EUZET Pierre. Le 12 octobre 1933 à 9 H 35 est décédé à l'hôpital mixte de Majunga EUZET Pierre, du sexe masculin, né en 1863 à Montpellier (Hérault), fils de feu EUZET Xavier et de feue Félicie PRIVAT. Dressé le 13 octobre 1933 à 10 heures sur la déclaration de MARIANI Jean âgé de 23 ans, non parent du défunt qui lecture faite a signé avec nous GUILIANI Jean, Pierre, adjoint au maire remplissant par délégation de l'administrateur-maire les fonctions d'officier de l'état civil de la commune de Majunga (Madagascar), (...)". Dans le Journal officiel de Madagascar et dépendances du 02.12.1933, on pouvait encore lire : "Le receveur de l'enregistrement et des domaines, curateur aux successions et biens vacants, informe les intéressés qu'il a appréhendé le 19 octobre 1933, comme vacante, la succession de M. EUZET Pierre, employé de commerce, passager provenant de Vohémar, débarqué du s/s Jean-Laborde et hospitalisé à Majunga où il est décédé le 12 octobre 1933. Les créanciers de cette succession sont priés de déposer au bureau du curateur leurs titres et factures et les débiteurs de se libérer dans le plus bref délai. Majunga le 19.10.1933. Le curateur, G. SADREUX."
Sète et Saint-Jean-de-Védas et Madagascar

Marie, Eugénie, Marguerite (fa Jean, Antoine, Xavier et Marie, Félicie, Emilie PRIVAT)

° 24.02.1865, "maison Armand, boulevard du jeu de paume, à Montpellier ; + 29.08.1865, "maison Alauzet rue Saint Mathieu", à Montpellier.

Henriette Marie Thérèse (fa Jean, Antoine, Xavier et Marie Félicie Emilie PRIVAT)

° 05.09.1868, "rue Fabre, maison de Coustlong, à Montpellier ; signalée dans le recensement de 1872 de Saint-Jean-de-Védas, avec ses parents, son frère Pierre et plusieurs domestiques, "Grand'rue" ; signalée dans le recensement de 1886 de Sète, avec ses parents et ses frères François et Pierre, "rue Montmorency 41" ; x Etienne Jean Marie Gabriel PRIVAT, le 29.05.1922, à Montpellier ; le couple est signalé au recensement de Montpellier de 1931, "boulevard Jeu de paume 28" ; + 07.07.1935, à Montpellier.

Marie Joseph Paul Jean François (fs Jean, Antoine, Xavier et Marie Emilie Félicie PRIVAT)

° 29.10.1875, "rue Achille Bégé, maison Privat, à Montpellier ; signalé dans le recensement de 1886 de Sète, avec ses parents, sa soeur Thérèse et son frère Pierre, "rue Montmorency 41" ; description physique à son incorporation : cheveux, sourcils et yeux : noirs, front : étroit, nez : érasé, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 70 ; n° 264 du tirage (militaire) du canton de Sète ; classe 1895 mais engagé volontaire pour 4 ans, à la mairie de Sète ; il est étudiant et réside à Sète, avec ses parents, quand il s'engage ; incorporé au 9ème régiment de cuirassiers le 07.11.1893 où il arrive le 11 ; numéro matricule 1918 ; brigadier le 23.05.1894 ; maréchal des logis le 23.12.1896 ; passé à la réserve le 07.11.1897 ; affecté dans la réserve au régiment de cuirassiers A de Lyon ; non disponible de la compagnie P 4 M comme homme d'équipe à Lyon, le 25.11.1898 ; dispensé de périodes d'exercices puisqu'il a fait 4 ans de service ; x Marie Anne RASTRELLI, le 17.04.1900, à Lyon, 5ème arrondissement ; employé au PLM quand il se marie ; sa mère, veuve, est absente le jour du mariage mais consentante par acte passé le 26.03.1900 devant le maire de Percy (38), lieu où elle réside ; bans passés à Lyon et à Percy ; pas de Cm ; il signe ; + 22.06.1902, à Lyon, 2ème arrondissement ; il est toujours employé du PLM quand il décède place de l'Hôpital et habite "cours du Midi, 3".


Hélène (fa Antoine et Marie Adeline CADILHAC)

° 19.08.1847, "maison Cadilhac, rue Triperie neuve", à Montpellier ; sans profession ; le 27.08.1869, son père lui donne mandat et pouvoir de vendre en son nom la part qu'il possède du domaine de l'ancienne poste - voir plus de détails à l'article d'Antoine (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 25.08.1870, son père révoque cette procuration accordée un an plus tôt ; l'acte est passé en l'étude du notaire (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; avant son mariage elle fait notifier, le 16.07.1873, un acte respectueux à ses parents, par les notaires Antoine ALLARI et Polydore JEAN, de Montpellier (acte à rechercher) ; Cm 23.08.1873 : ses parents n'assistent pas au Cm, il n'est pas indiqué s'ils sont consentants et il n'y a aucun autre EUZET ; le régime est dotal mais les seules dispositions concernent le futur marié qui reçoit de ses parents 10.000 francs de dot ; le Cm retrace l'origine de cette somme issue de la dot de sa mère, Rose ANTERRIEU, et des immeubles vendus à Teyran à trois acquéreurs pour lesquels Silvain est subrogé dans les droits pour récupérer les créances (notaire Gabriel BORT, de Montpellier) ; x Silvain Guillaume GOUBERT, le 26.08.1873, à Montpellier ; ses parents n'assistent pas au mariage, il n'est pas indiqué s'ils sont consentants et il n'y a aucun autre EUZET ; elle signe Hélène EUZET ; elle devient veuve le 31.07.1874 ; son mari décède à cette date, "Boulevard Hôpital général, n° 25" ; elle est toujours veuve de Silvain Guillaume GOUBERT quand elle décède ; + 30.06.1877, "maison Cadilhac, rue Saint Louis", à Montpellier.



Les signatures de Silvain GOUBERT, Hélène EUZET
Baptiste GOUBERT et Rose ANTERRIEU
(Cm du 23.08.1873)

Marguerite Elisa (fa Antoine et Marie Adeline CADILHAC)

° 10.06.1848, "maison Cadilhac, rue Triperie neuve", à Montpellier ; + 17.06.1848, "maison Cadilhac, rue Triperie neuve, à Montpellier

Antoine Martial (fs Antoine et Marie Adeline CADILHAC)

° 12.08.1849, "maison Cadilhac, rue Triperie neuve", à Montpellier ; + 20.10.1850, "maison Cadilhac, rue Triperie neuve, à Montpellier

Marie (fs Antoine et Marie Adeline CADILHAC)

° 21.09.1851, "maison Cadilhac, rue Triperie neuve", à Montpellier ; le 11.10.1872, elle fait un premier acte respectueux destiné à son père : elle a "par ces présentes déclaré supplier respectueusement M. Antoine EUZET son père de lui donner son conseil sur le mariage qu'elle a l'intention de contracter avec M. Joseph Alexandre BOUGETTE, propriétaire domicilié à Saint-Martin-de-Londres. Requérant les notaires soussignés de notifier le présent acte respectueux à M. Antoine EUZET son père, conformément à la loi" ; acte passé en l'étude du notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier ; le 15.10.1872, les notaire Alphonse BONFILS et Jean Marcelin COSTE notifient cet acte respectueux ; ils se transportent au domicile d'Antoine EUZET, "rue Saint Louis n° 15" et il dressent le procès verbal suivant : "étant arrivés vers les trois heures après midi, les notaires n'ont trouvé audit domicile, ni le sieur EUZET, ni aucun de ses parents, ni serviteurs ; la porte de son appartement au premier étage était fermée, ils ont heurté à plusieurs reprises, sans que personne ait répondu ; alors ils se sont adressés au plus proche voisin, M. Gustave SABATIER avoué à la cour d'appel de Montpellier, lequel sur l'invitation des notaires de recevoir la copie de l'acte respectueux (...) et de signer le présent original de notification ; a refusé le tout. Ensuite les notaires se sont transportés à l'hôtel de ville de Montpellier, où ils ont eu l'honneur de trouver M. COSTE, premier adjoint faisant fonction de maire, et là ils ont notifié au dit sieur Antoine EUZET, en parlant à M. COSTE es qualité, l'acte reçu par Me COSTE l'un des notaires soussignés le 11 octobre courant (...) et à l'insistance des notaires ont laissé à M. COSTE une copie (...) de l'acte respectueux (...) Après lecture, M. COSTE a signé avec les notaires." (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 18.11.1872, nouvel acte respectueux pour son père, dans les mêmes formes, avec les mêmes notaires ; le 20.11.1872, même notification des deux notaires qui se déplacent au domicile d'Antoine EUZET, qui trouvent porte close, qui s'adressent au même voisin qui refuse puis, qui vont à la mairie où la notification est faite entre les mains de Léon COSTE, le premier adjoint ; le 21.12.1872, troisième acte respectueux destiné à son père, dans les mêmes formes et avec les mêmes notaires ; la notification est du 07.02.1873 : les notaires ont trouvé Marie Adeline CADILHAC au domicile (Antoine étant toujours absent) mais le refus a été le même et quant à signer (pour son mari), elle a déclaré "ne pas en voir la nécessité" ; le 20.01.1873, elle fait un acte respectueux pour sa mère auprès des mêmes notaires ; ceux-ci se transportent à son domicile et le lui notifient le 07.02.1873 : "invitée par les notaires soussignés à répondre à cette demande, Madame EUZET a déclaré qu'elle refusait son consentement à ce mariage pour des motifs graves parfaitement connus de sa fille et requise de signer Madame EUZET a déclaré ne le vouloir" ; le procès verbal signé par les notaires lui est ensuite remis ; nouvel acte respectueux pour sa mère, le 08.03.1873 et nouvelle notification dans les mêmes conditions et résultat, le 14.03.1873 ; troisième et dernier acte respectueux pour sa mère, le 15.04.1873 et dernière notification au même domicile de Marie Adeline CADILHAC, épouse d'Antoine EUZET mais, elle est "momentanément absente de son domicile" et c'est un voisin, Jean Baptiste DOUASCHE (cordonnier), qui reçoit les notaires, qui réceptionne la copie du procès verbal, qui le signe et qui s'engage à le remettre à l'intéressée ; les bans annonçant le mariage sont ensuite passés mais uniquement à Saint-Martin-de-Londres, les 04 et 11.05.1873, sans opposition ; x Joseph Alexandre BOUGETTE, le 20.05.1873, à Saint-Martin-de-Londres ; parmi les pièces remises à l'officier d'état civil, il y a la copie des actes respectueux à son père et à sa mère ; elle signe M EUZET l'acte de mariage (alors que les actes respectueux sont tous signés Marie EUZET) ; pas de Cm ; ses parents ne sont pas présents ; au mariage, sont témoins 4 habitants de Saint-Martin-de-Londres : Antonin Xavier BALARD (docteur en médecine), Joseph VIGIÉ (propriétaire), Edmond PRUNET (pâtissier) et Guillaume CARDONNET (cultivateur) ; le 12.12.1873, naît leur fils Antoine Alexandre BOUGETTE, à son domicile de Saint-Martin-de-Londres ; c'est son mari qui fait la déclaration et qui signe ; il n'y a pas d'autres naissances du couple dans la commune (vu jusqu'en 1879) ; elle est signalée avec son mari et ses beaux-parents au recensement de 1876 de Saint-Martin-de-Londres, "10, rue du Grand chemin" (il y est noté par erreur qu'elle est née à Saint-Jean-de-Védas) ; les recensements de 1881, 1886 et 1891 de Saint-Martin-de-Londres ne signalent pas le couple ; le 19.07.1895, L'Eclair fait paraître un extrait de demande de séparation de biens entre la dame Marie EUZET, domiciliée à Montpellier, et son mari Alexandre BOUGETTE ; c'est elle qui a formé cette demande et a constitué Me SARRAN, avoué, pour poursuivre ; L'Eclair du 02.08.1896 fait paraître l'extrait d'un jugement de défaut rendu par le tribunal civil de Montpellier, le 01.08.1896, au profit de Marie, contre son mari Alexandre BOUGETTE : "il appert que ladite dame BOUGETTE, née EUZET, a été déclarée séparée quant aux biens d'avec ledit Alexandre Antoine BOUGETTE, son mari, et autorisée à reprendre la libre administration de ses biens." (signé par Me S. SARRAN, avoué) ; le 23.01.1899, son mari et son fils Alexandre sont présents et signent pour l'acte de décès de Marie Adeline CADILHAC et l'acte indique qu'ils sont domiciliés à Montpellier ; son décès n'est pas sur Saint-Martin-de-Londres (vu jusqu'en 1907) et doit se trouver sur Montpellier Saint-Martin-de-Londres.




La signature de Marie EUZET
(le 21.12.1872)

Questions

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Saint-Jean-de-Védas.

Montpellier (suite 1)

Montpellier (suite 2)

Les lignées issues de l'Hérault.