La lignée des EUZET de Saint-Jean-de-Védas (34).
(suite 1)

"Faire une découverte, ce n'est pas trouver une chose que l'on attendait" [Paul SERENO, paléontologue américain, dans l'émission "Squelettes du Sahara" (à "Gobero", au Niger), diffusée sur la chaîne ARTE les 07, 12, 29 et 30.06.2014 - tournée en 2013].


La chronologie des actes.
Autres références.
Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Méthodes.


La chronologie des actes :


XVIe siècle.
XVIIe siècle.
XVIIIe siècle.
XIXe siècle.
XXe siècle.



1508 - reconnaissance de dette de Guillaume EUZET, "cultivateur de Saint-Jean-de-Védas", le 06.12.1508, à Raymond de Aussanicis pour deux florins ; Guillaume de Vallibus (DEVAULX), de Saint-Martin-de-Londres est témoin (notaire Barthélémy BARTHELEMY, de Montpellier : 2 E 95/1013, f° 541 v., vue 567 du registre en ligne sur le site des AD 34). A noter que les deux soeurs FIGAREDE du mas de Sueilles, à Cazevieille (Catherine et Marguerite qui ont épousé les deux frères Bringuier et Antoine EUZET) ont pour mère, Marthe de Vallibus ; à noter aussi que lors de la constitution du testament de Marguerite FIGAREDE, le 15.07.1471, on trouve parmi les témoins un Guillaume de Vallibus de Saint-Martin-de-Londres ; faut-il en conclure que la "lignée" des EUZET de Saint-Jean-de-Védas est issue des EUZET de Cazevieille ? C'est, évidemment, insuffisant pour conclure mais on peut constater que dans la génération 2 des EUZET de Cazevieille, on a un Pierre EUZET (actes connus de 1490 à 1530) et un Guillaume EUZET (actes connus de 1490 à 1494) ; ce sont les deux noms que l'on trouve ici dans le contrat de mariage de 1522 ; il faudrait, cependant, découvrir un acte plus significatif pour avoir des certitudes.

1511 - Testament de Raymond DONAT, de Saint-Jean-de-Védas, le 17.07.1511 ; parmi les témoins, il y a Guillaume EUZET, "laboureur de ce lieu" ; le testateur fait de son fils aîné, Jean DONAT, son héritier général et universel ; il lègue à ses autres fils, Jean et Guillaume, à ses neveux, Jean et Jean, à son frère Jean, à sa soeur, Catherine ... ; l'acte est fait dans sa chambre, à Saint-Jean-de-Védas (notaire Pierre BOUSQUET, de Cournonterral : 2 E 95/195, vue 70 du registre en ligne sur le site des AD 34) ; l'acte commence à la vue 68).

1515 - Testament de Guillaume EUZET, le 17.10.1515 (notaire Pierre MATHEY, de Montpellier : 2 E 95/901, f° 51, vue 56 du registre en ligne, sur le site des AD 34)

1522 - Contrat de mariage de Guillaume (D)EUZET et d'Anthonie ICARD (fa de Pierre, de Notre-Dame-de-Londres, et de Jeanne ?), le 01.02.1522 (la date renvoie à celle de l'acte précédent) ; la filiation de Guillaume n'est pas indiquée ; parmi les présents, il y a Guillaume PERTRACH, de Saint-Jean-de-Cuculles, Pierre (D)EUZET, Jean BONET et Aubert GAUCH, de Saint-Jean-de-Védas (notaire Guy de PORTA, des Matelles : 2 E 95/285. f° 37, vue 43 du registre en ligne, sur le site des AD 34)

1530 - Quittance de dot, le 16.02.1530, de Guillaume (L)EUZET pour Marguerite (L)EUZET, sa fille, mariée à Jean BEDOS, de Teyran (notaire Bertrand VERGNES, de Castries : 2 E 95/86, f° 143, vue 141 du registre en ligne, sur le site des AD 34)

1534 - Contrat de mariage de Guillaume EUZET et d'Anthonia (Antoinette) COULONDRES, veuve d'André ... (probablement originaire du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc, puisque son frère Antoine y habite), le 21 août, à Saint-Jean-de-Védas ; sont présents, notamment, Antoine COULONDRES (frère d'Anthonia, du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc) et Antoine DURAND, de Lavérune (notaire Antoine BOUET, de Montpellier : 2 E 95/1135, vue 13 du registre en ligne sur le site des AD 34 ; dans les actes de cette période, la filiation n'est jamais indiquée pour les mariés ; on peut seulement dire qu'il ne s'agit pas du Guillaume de la 2ème génération puisqu'il n'était pas encore marié quand Guillaume (de la première génération) fait son testament, en 1540.

1537 - Liste d'habitants de Saint-Jean-de-Védas, à l'occasion d'une transaction après procès entre les consuls du lieu et Honorat FOUCARD, le 12 juillet ; dans cette liste, on y voit, notamment, Antoine BOSC (Baille du lieu), Guillaume DOMERGUE et Antoine DONAT (consuls), Pierre DONAT, Aubert GAUCH, Guillaume EUSET, Jean ACHARD, Jean DONAT, Etienne AUDIBERT, Jacques DONAT, Jean BONET, Jean DOMERGUE, Claude PRUNET ... (notaire Jacques BARTHÉLÉMY, de Montpellier : 2 E 95_1052, vue 172 du registre en ligne sur le site des AD 34).

1540 - Reconnaissance de dette par Pierre DONAT à Guillaume EUZET, le 06.05.1540, suite à la vente d'une mule (notaire Pierre MATHEY, de Montpellier : 2 E 95/909, f° 93 v., vue 103 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

1540 - Testament de Guillaume EUZET, le dernier jour de septembre 1540 ; il est laboureur à Saint-Jean-de-Védas ; il lègue à sa fille Catherine et à son fils Jean, frère de Catherine ; il lègue à ses deux autres enfants, Guillaume et Aubert ; il lègue à sa femme Anthonie ; il déclare que son héritier général et universel est son fils Jean, déjà marié, à charge pour lui de tenir les engagements prévus dans le testament et aussi ce qui est prévu pour ses filles déjà mariées, à savoir Marguerite, femme de Jean BEDOS (de Teyran), Mariète, femme d'Antoine DURAND (de Lavérune) et Perrete, femme d'Aubert DURAND ; la lecture est hésitante pour le prénom de ses trois dernières filles ; le village d'Aubert DURAND n'a pas été encore compris et le prénom du mari de Perrete n'est pas certain ; cet acte entraîne des changements dans les générations 1 et 2 ; en effet, quand on relie cet acte à celui du contrat de mariage de son fils avec Marguerite PAUL (en 1543), on est obligé de conclure que Guillaume s'est marié plusieurs fois ; dans le Cm, il est dit que la mère de Jean est Catherine DOMERGUE mais que celle-ci est décédée, alors que dans le testament, le prénom de l'épouse de Guillaume est Anthonie ; on en conclut qu'il s'est d'abord marié avec Catherine DOMERGUE puis avec Anthonie ICARD (en 1522) et ensuite avec Anthonie COULONDRES (en 1534), sauf à démontrer qu'il y aurait eu deux Guillaume en première génération mais c'est peu probable, car on aurait alors la mention jeune ou vieux ajoutée au prénom ; autre indication importante : sa fille Catherine est dite soeur de son fils Jean : on peut en conclure que les deux sont les enfants de sa première épouse, Catherine DOMERGUE ; les autres enfants sont bien positionnés sauf que l'on se retrouve avec trois fils appelés Jean, alors que le testament n'en signale que deux ; cependant, le fait que le décès de Guillaume n'ait pas eu lieu en 1540 (puisqu'il est encore vivant lors du mariage de son fils Jean, en 1543) peut faire penser à une naissance tardive pour celui que l'on appelle Jean jeune ; il reste encore une hypothèse à confirmer puisque Jean vieux se marie avec Marguerite ROUSSEL et que c'est de lui que descendent ensuite les EUZET de Saint-Jean-de-Védas ; c'est donc bien lui l'héritier universel de Guillaume et probablement fils d'une des deux Anthonie (ICARD ou COULONDRES) ; c'est ce qui explique que dans le testament, Jean (le frère de Catherine) ait droit seulement à 12 livres, comme ses demi-frères (notaire Pierre MATHEY, de Montpellier : 2 E 95/909, vue 120 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

1542 - Achat d'une maison, "avec ses murailles et fondements", par Guillaume EUZET le 13 décembre, à Saint-Jean-de-Védas ; le vendeur est Rolland GARONNE, maréchal de Montpellier ; en marge, la fin du remboursement, le 09.09.1543 ; un des témoins est Guillaume DONAT, de Saint-Jean-de-Védas ; l'acte qui suit est l'achat par le même DONAT, au même vendeur, d'un champ à Saint-Jean-de-Védas ; dans l'acte de DONAT, Guillaume EUZET est témoin et son nom est écrit D'HEUZET ; les prénoms d'EUZET et de DONAT sont écrits sous la forme Guillem (notaire Jacques BARTHÉLÉMY, de Montpellier : 2 E 95/1057, vue 161 du registre en ligne sur le site des AD 34, pour le premier acte).

1543 - Contrat de mariage de Jean EUZET (fils de Guillaume et de Catherine DOMERGUE) avec Marguerite PAUL (fille de feu Pons PAUL et de Catherine BOUCHER, de Vendargues), le 02.09.1543 ; la dot est payée par le frère de Marguerite, François PAUL et l'acte est passé dans sa maison, à Vendargues (34) ; l'acte enregistrant la quittance de la dot suit dans le même minutier ; dans ces deux actes, le patronyme est écrit DEUZET (notaire Bertrand VERGNES, de Castries : 2 E 95/98, vue 70 du registre en ligne sur le site des AD 34). (information initiale de M. Richard POUGET).

1544 - Bail d'une terre à Saint-Jean-de-Védas à Jean EUZET, le 25.03.1544, par Jean GAUBERT, pour 2 livres 17 sols 6 deniers (notaire Pierre MARTIN, de Montpellier : 2 E 95/1387, vue 203 du registre en ligne, sur le site des AD 34)

1546 - Vente d'une terre champ à Saint-Jean-de-Védas, à Jean EUZET, le 15.11.1546, par Jean DONAT vieux, pour 9 livres tournois (notaire Guillaume SOLIER, de Montpellier : 2 E 62/1, f° 358), aux AD 34 (information initiale de Mme Pascale GARCIAS).

1548 - Vente d'un champ à Guillaume EUZET (fils de Guillaume), le 6 ou le 16 février 1548, pour 20 livres tournois (notaire Guillaume BAILLET, de Montpellier : 2 E 95/1509, vue - à compléter - du registre en ligne, sur le site des AD 34)

1549 - Vente d'un pré, à Saint-Jean-de-Védas, à Jean EUZET, le 08.04.1549, par Pierre FROMENTAL et Sébastiane GAY pour 8 livres tournois (notaire Pierre MARTIN, de Montpellier : 2 E 95/1392, vue 36 du registre en ligne, sur le site des AD 34)

1550 - testament de Catherine DONAT (femme de Guiraud REBOUL), le 08.03.1550 ; Jean EUZET est témoin ; autres témoins : Guillaume GAUCH, Aubert DONAT, Jean POMAREDE, Pierre DOMERGUE et AUDIBERT, tous de Saint-Jean-de-Védas ; Catherine DONAT a eu un premier mari : Jean AUBERT dont elle a eu un fils, François AUBERT ; de son 2ème mari, elle a eu deux enfants, Anthonie REBOUL et Mathieu REBOUL ; acte dans sa maison, à Saint-Jean-de-Védas (notaire Jean MARTIN, de Montpellier : 2 E 95/1427, f° 141, vue 70 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

1550 - Accord entre Jean EUZET, Guillaume GAUCH et Pierre DOMERGUE d'une part, et AUBERT DONAT, tous de Saint-Jean-de-Védas, le 26 avril, pour le droit du "bétail menu" de "dépaisser" dans une vigne dudit DONAT (notaire Guillaume BAILLET, de Montpellier : 2 E 95/1511, vue 48 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

1556 - Présence d'Antoine EUZET, comme témoin à un mariage CHRISTOL, à Saint-Jean-de-Védas, le 15 novembre (notaire Jacques BARTHÉLÉMY, de Montpellier : 2 E 95/1071, vue 5 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

1558 - Contrat de mariage de Jean EUZET avec Marguerite COURTIN, le 16.07.1558 - l'étude de l'acte reste à faire - ; le patronyme est écrit HEUZET chez ce notaire (notaire Guillaume SOLIER, de Montpellier : 2 E 95/1312, f° 67, vue 78 du registre en ligne, sur le site des AD 34)

1561 - Testament de Jean EUZET jeune (le patronyme est écrit HEUZET), le 02.09.1561 ; dans ce testament, il lègue, notamment, à ses frères Guillaume et Aubert ; sa femme est Anthonie, BONET(E) ; aucun enfant n'est indiqué ; il est catholique, car il recommande son âme au père, au fils et "au Saint Esprit, à la vierge Marie, mère de notre seigneur Jesus Christ et à tous les Saints et Saintes du Paradis" (notaire Jean TEIXIER, de Pignan : 2 E 70/16, aux AD 34) - information initiale de M. Michel MANILEVE

1561 - Accord avant procès, le 20.12.1561, entre Jean EUZET et Honorat FOUCARD pour le paiement d'un contrat d'arrentement d'herbages (notaire Dominique DUPUY, de Montpellier : 2 E 95/1568, vue 232 du registre en ligne, sur le site des AD 34)

1561 - Permission de "trasser pierre dans les peyrieres", le 20.12.1561, par Honorat FOUCARD à Jean EUZET (notaire Dominique DUPUY, de Montpellier : 2 E 95/1568, vue 233 du registre en ligne, sur le site des AD 34 - suivent deux autres permissions identiques pour Jean COUDERC, à la vue 234, et pour Anicet DOMERGUE, à la vue 236)

1562 - Mariage d'Aubert EUZET avec Peyronne MAZOYER, le 30.12.1562 ; microfilm Mormons. Eglise réformée de Montpellier. N°1226552, f°28 v ou même f° dans 5 Mi 1/65, aux AD 34 (vue 19 du site en ligne) ; pour le jour, l'acte indique seulement "ledit jour et l'acte précédent est du 30 (mariage de Jacques DONAT, de Saint-Jean-de-Védas) ; pour le mois, il s'agit de décembre qui commence au f° 27 ; pour l'année, il y a un problème : en effet, le f° 28 V. termine bien le mois de décembre 1562 et le f° 29 commence bien le mois de janvier 1563 mais, en haut de la page du f° 28, il est indiqué 1562 - 1563 et au milieu de la page, après l'acte du 24 décembre et avant celui du 27 décembre, il est indiqué en grande taille : "L'an 1563" et au-dessous : "a la Nativite notre Seigneur JESUS CHRIST ; enfin, en écriture moderne, il est écrit entre parenthèses, après 1563 : "(vieux style)" ; on peut donc en conclure que la date à retenir est bien le 30.12.1562.

1563 - Contrat de mariage de Guillaume EUZET avec Jeanne VACCASSY, le 02.10.1563 (notaire Guillaume SOLIER, de Montpellier : 2 E 95/1320, f° 135, vue 150 du registre en ligne sur le site des AD 34). Le patronyme est écrit HEUZET chez ce notaire.

1564 - Réquisition pour le paiement de la dîme des agneaux par Jean EUZET, le 04.04.1564, cité par Emmanuel LE ROY LADURIE. "Les paysans du Languedoc". Chapitre "Les décimables font la grève", pp. 380-382 (notaire Jean PORTAL : 2 E 56/27, f°10, aux AD 34).

1566 - Permission de "trasser pierre dans les peyrieres", le 26.11.1566, par Honorat FOUCARD à Jean EUZET [notaire Dominique DUPUY, de Montpellier : 2 E 95/1570, vue 99 du registre en ligne, sur le site des AD 34 - précèdent et suivent d'autres permissions identiques pour Jean ACHART et Jaume DELEUZE, à la vue 88, pour Arnaud PRUNET, à la vue 89, et pour Philip YCAR (= ICARD) à la vue 100]

1567 - Reconnaissance féodale de Jean EUZET au frère Jacques TUDES, pour des terres "au terroir du château du Terral", le 30.08.1567 (notaire Jean RICHARD, de Montpellier : 2 E 57/7, f° 532, vue 483 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

1567 - Reconnaissance de dette de Jean EUZET, le 17.03.1567 (notaire Nicolas TALARD, de Montpellier : 2 E 95/1182, f° 35, vue 259 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

1567 - Expertise dans une transaction, par Jean EUZET, le 27.04.1567, entre Jean CODERC et Jaume DONAT, à Saint-Jean-de-Védas (notaire Jacques BARTHÉLÉMY, de Montpellier : 2 E 95/1082, f° 210, vue 212 du registre en ligne sur le site des AD 34).

1569 - Testament de Pierre EUZET, du mas de Sueilles, le 02.01.1569 (notaire Jean GARNIER, des Matelles : 2 E 95/1578). Information initiale de Mme Chantal FEDIERE, sur un travail de Mme J. ITIER : Andrine, fille (+) de Pierre EUZET, mariée avec Antoine GAUCH de Saint-Jean-de-Védas.

1570 - Accord entre Jean EUZET, de Saint-Jean-de-Védas et Jacques de SARRET, le 29.08.1570 (notaire Raymond BRUNEL, de Montpellier : 2 E 95/1524, f° 354, vue 308 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

1571 - Contrat de mariage d'Antoine DURAND fils d'Antoine DURAND (de Lavérune) et de Martre (Mariète) EUZET, le 22.03.1571 (notaire Nicolas TALARD, de Montpellier : 2 E 95/1182, vue 63 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

1571 - Testament de Jacques PRUNET, le 08.04.1571 : Jean EUZET appose sa marque (notaire Jean RICHARD, de Montpellier : 2 E 57/8, f° 126 v., vue 130 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

1571 - Accord entre Jean EUZET et Antoine FRAISSINET, le 15.04.1571 (notaire Jean RICHARD, de Montpellier : 2 E 57/8, f° 162 v., vue 165 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

1571 - Contrat de mariage d'Antoine EUZET et de Catherine VERNEDE, le 27.12.1571 ; son père, Jean, lui donne la moitié de ses biens (immeubles, actions, droits, ...) au titre d'une donation entre vifs, cependant que Catherine VERNEDE a, de son côté, une dot de 60 livres, plus trois robes nuptiales, un fustain, ... ; à la suite de cet acte, il y a une donation de 80 livres faite par le frère de Catherine, Etienne VERNEDE, au titre de ses droits maternels, paternels et fraternels ; Antoine signe les deux actes mais elle ne sait pas signer (notaire Pierre RUDAVEL, de Montpellier : 2 E 95/1593, f° 105, vue 105 du registre en ligne sur le site des AD 34).

1572 - Reconnaissance de dette d'Antoine EUZET, le 19 avril (notaire Jean RICHARD, de Montpellier : 2 E 57/9, f° 169, vue 170 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

1572 - Testament de Jean EUZET marié avec Marguerite ROUSSEL, le 25.04.1572 ; dans ce testament, les héritiers universels sont les deux fils, Antoine marié avec Catherine VERNEDE et Jéhan EUZET qui n'a pas encore 25 ans ; il y a aussi une fille, Catherine, marié à Jean DON(NA)T (les lettres NA ont disparu et le T ne se devine qu'en partie), de Saint-Jean-de-Védas. Sont présents noble Jean de SARRET, seigneur de Saint-Jean-de-Védas, Barthélémy BOSC, Jean AUBRAC, etc, de Saint-Jean-de-Védas ; Catherine a droit à 70 livres tournois et deux robes ; les noms sont écrits HEUZET ; on peut estimer que Jean est protestant, car les formules typiques que l'on trouve dans le testament de 1561 ne se retrouvent pas ici (notaire Jean BARBUT, de Cournonterral : 2 E 27/22, f° 180, aux AD 34) (information initiale de M. Michel MANILEVE).

1572 - Vente de blé par Aubert EUZET, le 26.05.1572 (notaire Jean RICHARD, de Montpellier : 2 E 57/9, f° 224, vue 225 du registre en ligne, sur le site des AD 34)

1572 - Reconnaissance de dette d'Aubert EUZET, le 25.07.1572 (notaire Dominique DUPUY, de Montpellier : 2 E 95/1575, vue 296 du registre en ligne, sur le site des AD 34)


Le notaire protestant, Jean RICHARD, quitte Montpellier
pour Saint-Jean-de-Védas
(le 30.08.1572)

Dans son livre sur "Montpellier au cours des XVIe et XVIIe siècles - Les guerres de religion (1510-1685)", Jean BAUMEL écrit p. 132 : "Et, ainsi, arriva la Saint-Barthélémy du 24 août 1572 qui, de l'avis même de PHILIPPI, n'eut aucune incidence à Montpellier. Celle-ci connue le 30 août au matin, de JOYEUSE se contenta d'interdire l'exercice du culte, mais promit la sécurité aux réformés et permit à ceux qui le voudraient de quitter la ville." Le notaire Jean RICHARD a fait partie de ces protestants qui ont quitté Montpellier ; lui s'est' retiré à Saint-Jean-de-Védas, comme on le voit dans la note ci-dessus, en marge de la vue 85 d'un de ses minutiers (2 E 95/605 du registre en ligne, sur le site des AD 34) ; une note au sens identique mais avec un texte différent se trouve à la vue 340 d'un autre de ses minutiers (2 E 95/9, f° 337 v. du registre en ligne, sur le site des AD 34) ; dans les deux cas, ces notes rappellent les massacres de la Saint-Barthélémy à Paris (le 24 août), en faisant le lien avec le mariage d'Henri de Navarre et de Marguerite de Valois (le 18 août). On comprend alors pourquoi tant d'actes concernant des habitants de Saint-Jean-de-Védas se retrouvent chez ce notaire. Il est probable qu'il avait dans le lieu, soit une maison, soit au moins des amis, en liaison avec le culte protestant qui se continuait sur place. En tout cas, ces quelques mots du notaire redonnent le grave contexte de l'époque, à Montpellier comme à Saint-Jean-de-Védas.


1572 - Reconnaissance de dette d'Antoine EUZET, le 14.10.1572 (notaire Jean RICHARD, de Montpellier : 2 E 57/9, f° 341, vue 343 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

1572 - Testament de Barthélémy BOSC, le 01.11.1572Antoine EUZET est un des témoins ; les autres sont Jean et Philip de SARRET, frères et écuyers, Guillaume DONNAT jeune (fils de Jean), Arnaud PRUNET et Anne DOMERGUE (notaire Jean RICHARD, de Montpellier : 2 E 57/9, f° 343, vue 346 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

1573 - Reconnaissance de dette d'Aubert EUZET, le 14.04.1573 (notaire Etienne ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 95/1589, vue 206 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

1573 - Estimation d'une maison par Antoine EUZET (qui est dit laboureur), le 22.05.1573, acte qui donne l'âge d'Antoine : 28 ans ; l'estimation est faite avec Guillaume CHRISTOL (également laboureur, âgé de 45 ans), les deux de Saint-Jean-de-Védas ; la maison est dans l'héritage de Claude PRUNET, les héritiers étant deux frères, Arnaud et Jean PRUNET ; quant à la maison qui confronte un champ du seigneur du lieu, Jacques de SARRET, elle est dite ruinée et inhabitée (notaire Etienne ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 95/1590, f° 109, vue 108 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

1573 - Reconnaissance de dette d'Aubert EUZET, le 01.08.1573 (notaire Etienne ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 95/1590, vue 167 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

1578 - Baptême de Jean LAUZET (fs Antoine LAUZET et Catherine VERNEDE, "de Saint-Jean-de-Védas"), le 03.04.1578, au temple de Montpellier ; présenté par "Jan Jan de Lancyre" (Jean JEAN) et Catherine VERNEDE (la famille JEAN du mas de Lancyre se retrouve dans le règlement de 1606, avec Jean JEAN, neveu de Marie VERNEDE). Microfilm Mormons. Eglise réformée de Montpellier. n° 1226549.

1580 - Baptême de Salomon AUZET (fs Antoine AUZET et Catherine VERNEDE, "de Saint-Jean-de-Védas"), le 9 octobre, au temple de Montpellier, présenté par Pierre ROCHETE et Catherine BOUT. Microfilm Mormons. Eglise réformée de Montpellier. n° 1226549

1582 - Vente d'un champ, le 27 mars, par Antoine EUZET à Aubert BILLIERE (notaire Bermond de LAVAL, de Montpellier : 2 E 58/1, f° 712, aux AD 34)

1584 - Reconnaissance de dette d'Antoine EUZET à Guillaume de SARRET (notaire Nicolas TALARD, de Montpellier : 2 E 95/1189, vue 289 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

1592 - Testament de Jacques PRUNET, le 19 août, à Saint-Jean-de-Védas ; Antoine EUZET est présent et signe (notaire Antoine HUGUES, de Villeneuve-les-Maguelone : 2 E 95/1750, vue 168 du registre en ligne, sur le site des AD 34).(information initiale de Mme Chantal FÉDIÈRE)

1594 - Testament d'Alessette BONNET (veuve de Jean POMMAREDE), le 29 juin, à Saint-Jean-de-Védas ; Antoine EUZET est présent et signe (notaire Antoine HUGUES, de Villeneuve-les-Maguelone : 2 E 95/1750, f° 218, vue 213 du registre en ligne, sur le site des AD 34).


Statue de Marie et de l'enfant Jésus, dans l'église de Saint-Jean-de-Védas
(photo J.C.E., le 03.06.2014)


1598 - Contrat de mariage de Bernardin EUZET, le patronyme étant écrit AUZET (notaire Pierre ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 56 n°99, f°1, aux AD 34), le 01.01.1598. Bernardin, (fils de feu Anthoine EUSET et Catherine VERNEDE) avec Berthomine ROCQUE, fille de "feuz Anthoine ROCQUES et Guilhaume SASTRE", de Saint-Jean-de-Védas ; son plus proche parent est Jean PRUNET de Saint-Jean-de-Védas et un des témoins est Guillaume PRUNET. Son cousin et parrain est Laurent COSTE. Elle constitue en dot ses biens, droits, noms, actions, meubles, immeubles présents et à venir que Bernardin reconnaît. Au titre de la clause croix et augment dotal en cas de décès, il lui donne 50 livres tournois, plus les robes, bagues, joyaux qu'il lui fera et donnera pendant le mariage et il lui promet deux robes nuptiales à payer le jour des épousailles ; de son côté, elle lui donne 10 écus à 60 sols en cas de décès. Marie VERNEDE, épouse de Jean DUMAS, de Lancire, lui donne une ceinture en argent, de valeur 21 livres tournois, pour le jour de la noce. En note, il est ajouté un grand coffre en noyer. Voir aussi une "oblige" concernant Catherine VERNEDE et Bernardin EUZET, du 17.01.1613 (notaire Pierre ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 56/99, aux AD 34)

1598 - Vente par Bernardin EUZET (le patronyme étant - sauf une fois - écrit AUZET), le 31.08.1598, à Vidal SAUVAN, Gaspard et Mathieu POMMIER (frères), maçons de Montpellier, 18 charretées de pierre de Saint-Jean-de-Védas ; le prix est de 40 sols la charretée, soit 12 écus sol à 60 sols par écu : les trois maçons payent immédiatement et Bernardin promet de délivrer la pierre : c'est ce que l'on voit en marge de l'acte, à la date du 24.10.1598 où les acheteurs déclarent qu'ils ont, effectivement, reçu les 18 charretées ; les témoins sont Raimond BASTIDE et Antoine CORTESSON, de Montpellier, qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Pierre GALLET, de Montpellier : 2 E 95/1609, f° 384 v., vue 391 sur le site des AD 34)

1603 - Testament de Catherine VERNEDE, veuve d'Antoine EUZET (AUZET), le 06.03.1603 ; elle lègue aux "pauvres nécessiteux catholiques" et recommande son âme et son corps "à toute la sainte trinité" ; elle lègue à Salomon EUZET (AUZET) son petit neveu ("nepveu") et filleul, fils de Bernardin EUZET (AUZET) ; elle lègue à Marie EUZET (AUZET) sa petite filleule et nièce ("nyesse"), fille de Bernardin EUZET (AUZET); elle lègue à ses fils Philippe (Philip ou Phelip), Bernardin (écrit parfois Bernadin) et Salomon EUZET (AUZET) ; elle lègue à Catherine DONAT, femme de Laurent COSTE, "pour les bons services qu'elle lui a faits" ; présents, notamment : noble Jean de SARRET, seigneur de Saint-Jean-de-Védas, Jean PRUNET, consul (notaire Antoine VIVAREL, de Lavérune : 2 E 56/644, f° 32, aux AD 34) ; information initiale de M. Michel MANILEVE.

1606 - Partage après le décès d'Antoine EUZET ; sont concernés sa veuve, Catherine VERNEDE, "ses trois enfants", Salomon, Bernardin et Philip , le 01.09.1606 ; une première analyse de l'acte montre que Jean n'est ni présent ni évoqué, ce qui montre qu'il n'y avait plus que ces trois frères ; cet acte concerne aussi Jean JEAN (du mas de Lancyre), neveu de Pierre JEAN (+, marié avec Marie VERNEDE +, probablement soeur de Catherine VERNEDE) ; la quittance est du 21.09.1610 ; références à des contrats passés par Antoine en 1578, 1586 (18.11 et 25.12) et 1590 (02.03.). Analyse à continuer, dates à vérifier (notaire Jean VIGNES, de Montpellier : 2 E 56/181, f° 338, aux AD 34) ; (information initiale de Mme Christine MERCADIER).

1608 - Contrat de mariage, le 20 février, de Guilhaume EUZET, fils de feu Aubert et Peyronne MAZOYERE, de Clapiers, avec Jeanne CAMBERNOUZE, fille de feu François et Françoise CAOUETTE de Saint-Jean-de-Blaquière ; notaire SABATIER 61.11 f°117 : information de M. Marc MORANDAT, cote à revoir car elle ne correspond pas à une cote disponible dans le répertoire des notaires, aux AD 34 ; à voir aussi, Guillaume EUZET, de Clapiers, en 1602, 2 E 56/103 f°582 (à compléter - même informateur)

1608 - Accord et partage, le 18 juin, entre les trois frères Bernardin, Salomon et Philippe sur des biens ayant appartenu à leur père, Antoine EUZET ; l'acte suivant est la mise à disposition à titre de bail de possessions et terres labourables par Salomon et Philippe à Bernardin, pour cinq ans (Bernardin était laboureur). Ce texte prévoit les règles de partage des récoltes (les olives, etc). En marge, l'acquit, le 19.02.1612. Salomon traite en son nom et au nom de Philip. Aucune signature EUZET dans ces actes ; des références renvoient au contrat précédent du 02.09.1606 (notaire Jean VIGNES, de Montpellier) et à Jean JEAN, du mas de Lancize (= Lancire) ; (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 56/à compléter)

1609 - Paiement le 8 février, par les trois frères Bernardin, Salomon et Philippe, à Pierre LEBON, pour la succession de Marie VERNEDE, mariée à Pierre JEAN (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 56/259, f° 151 v., aux AD 34).

1610 - Reconnaissance de dette solidaire de 300 livres, le 17.08.1610, de Bernardin EUZET (pour 100 livres), Jean GAUCH vieux (pour 140 livres) et Philippe VIDAL (pour 60 livres), envers Tiffene de la JONQUIÈRE (notaire Samuel VIDAL, de Montpellier : 2 E 56/223, f° 427 v., aux AD 34) ; acte suivi d'une déclaration.

1611 - Livraison de "bled", le 02.04.1611, par Salomon et Philippe à Bernardin (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 56/261, f° 268 v., aux AD 34)

1611 - Oblige du 29.05.1611, par Salomon et Philippe à Arnaud ESPINASSON (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 56/261, f° 423 v., aux AD 34)

1612 - Compromis entre Guillaume EUZET et Jean BOILEAU, le 13.05.1612 (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 56/262, f° 458 v., aux AD 34)

1613 - Oblige du 18.01.1613, de Catherine VERNEDE [veuve d'Antoine EUZET) et Bernardin EUZET, son fils (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 56/264, aux AD 34)

1613 - Contrat de mariage de Salomon EUZET (fs de feu Anthoine et Catherine VERNEDE), avec Françoise BONNIER(E), fille de Jean BONNIER (déjà décédé quand sa fille se marie) et Marguerite AUBARIGNE, de Saussan, le 24.08.1613 ; dans ce contrat, la dot est de 300 livres, un fustaing, une robe nuptiale, un coffre en bois de noyer fermant à clef ; un des deux frères de la mariée s'engage à payer la dot, référence étant faite au dernier testament du père devant le notaire COUDERT de Pignan ; un des deux frères, Pierre BONNIER s'engage aussi à payer une robe cadis à la mariée le jour des noces ; parmi les témoins, il y a Guillaume COULONDRE (qui signe COLONDRES) ; Salomon paye cent livres à Françoise et celle ci paye cinquante livres à Salomon, selon la clause habituelle de "crois et augment", au premier décès ; dans le texte Salomon est toujours écrit Salamon et il est précisé qu'il est majeur de trente ans ; l'absence de formules religieuses confirme qu'il s'agit bien d'un mariage protestant ; il ne signe pas (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 56/264, f° 543, aux AD 34)

1613 - Donation du 07.09.1613, de Catherine VERNEDE, veuve d'Antoine EUZET, à son fils Salomon (toujours écrit Salamon), à la suite de son pacte de mariage. Sur ses biens (droits et actions) qui représentent un quart, elle constitue la moitié en sa faveur, sachant que l'autre moitié est pour son fils aîné, Bernardin EUZET ; pas de signature EUZET et VERNEDE à la fin de l'acte. (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 56/264, f° 589, aux AD 34)

1617 - Testament de Guillaume EUZET (fs d'Aubert EUZET et Peyronne MAZOYER), le 14.04.1617 ; laboureur de Montpellier, natif de Clapiers ; il est catholique quand il fait son testament et il lègue trois livres "aux pauvres catholiques de Montpellier". Sa femme, Jeanne CAMBERNOUZE est son héritière universelle ; aucun enfant n'est signalé (notaire Guillaume MONTET, de Montpellier : 2 E 58/48, aux AD 34)

1618 - Testament de Salomon (écrit Salamon) EUZET (fs d'Antoine et Catherine VERNEDE), le 24.03.1618 ; il lègue à sa fille Catherine, à son fils Philippe (héritier universel) et à son filleul (son neveu), Salomon EUZET (en fait, Jean dit Salomon EUZET) ; il est en communauté de biens avec son frère Philippe ; il est catholique ; il appose une marque ; le testament liste les débiteurs de Salomon : les pèsres réformés (6 livres), Jean OLLIVIER (3 livres 5 sols), BRUGUIER, de Montpellier (3 livres 15 sols), Laurent COSTE (28 sols), Michel BERTRAND (1 livre 16 sols), Antoine GALIEN, de Cournonterral (4 livres), "un certain courdonnier ne sachant son nom ayant demeuré chez la VAQUETTE demeurant à présent audit Montpellier près le jardin" de fer (?) (2 pistolles valant 7 livres 6 sols), et plusieurs autres dettes desquelles il y a des obliges ou des promesses, la plus grande partie de celles-ci étant reçues par maître ROUSSEL, notaire royal de Montpellier ; assistent : Jacques de SARRET (seigneur de Saint-Jean-de-Védas), Isac GAUCH, Massel (?) BONNIER (baille de Saussan), François COULONDRES (marchand de Pignan), Pierre BONNIER (marchand de Montpellier), Pierre ROSSELLY (praticien de Montpellier) ; l'acte est passé dans sa maison de Saint-Jean-de-Védas où il est malade et au lit mais sain de raison et de mémoire ( notaire Guillaume ROSSELLY, de Montpellier : 2 E 95/1616, vue 425 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

1620 - Quittance reçue par Salomon EUZET et Antoine ESTEVE, consuls de Saint-Jean-de-Védas, par Antoine SALOMON et Jacques SALOMON, consuls de Laverune ; 22 livres 10 sols ; ils ne savent pas signer (notaire Jacques BREZEGUES, de Montpellier : 2 E 56/290, f° 12, aux AD 34).

1623 - Contrat de mariage de Philippe EUZET et de Louise DONNAT, le 29.06.1623 ; dans l'acte, les patronymes sont écrits HEUZET et DONAT ; les parties ne savent pas signer, Philippe appose sa marque et le frère de Louise, Jacques, signe DONNAT (notaire Antoine FAGES, de Montpellier : 2 E 95/1627, f° 241, vue 297 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

1624 - Division de biens entre Philippe EUZET et Françoise BONNIER, veuve de Salomon EUZET (notaire Etienne BASCOU, de Pignan : 2 E 70/86, f° 69, aux AD 34 - à compléter) ; acte transmis par M. Paul ALMERAS.

1624 - Testament, le 10.06.1624, de Catherine DONNAT, épouse de Philippe EUZET ; témoin : Claude EUZET ; acte à vérifier [il doit s'agir de Louise DONNAT, sa première femme] (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/à compléter, aux AD 34) ; Information de M. Marc MORANDAT.

1624 - Reconnaissance de dette, le 21.09.1624, d'Antoine DONNAT (fils d'André) à Philippe (écrit Phelip) EUZET (notaire Antoine FAGES, de Montpellier : 2 E 95/1628, f° 104, aux AD 34).

1625 - Déclaration de Philippe EUZET (et d'autres habitants) au seigneur Jacques de SARRET (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/234, f° 212, aux AD 34) ; information initiale de Mme Chantal FÉDIÈRE

1626 - Vente, le 09.11.1629, par Philippe et Salomon EUZET et Pierre PIGOULIÉ de pierres à Jean de RICARD (notaire Guillaume PELERIN, de Montpellier : 2 E 57/125, f° 505 v., aux AD 34).

1628 - Prêt par Salomon EUZET aux consuls Claude DOUMERGUE et Auber DONNAT, le 04.04.1628 (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/234, f° 146, aux AD 34) ; information initiale de Mme Chantal FÉDIÈRE

1629 - Prêt par Philippe EUZET à Jacques DONNAT, le 06.01.1629 (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune (il a noté 1628 au lieu de 1629) : 2 E 70/235, f° 12 v., aux AD 34) ; information initiale de Mme Chantal FÉDIÈRE

1629 - Testament de Philippe EUZET, le 24.01.1629, et quittance du 25.01.1629. Il a deux filles (héritières universelles), Catherine et Marguerite (la mère, Louise DONNAT, étant décédée) et un neveu, Salomon EUZET, qu'il désigne comme tuteur et administrateur des personnes et biens de ses filles ; Salomon serait héritier substitué si ses filles mouraient sans enfants ; de même, pour les biens ayant appartenu à Louise DONNAT, il substitue Jacques, Antoine et André DONNAT, "ses beaux-fils" ; il lègue aussi à Marguerite DONNAT, veuve d'André DOUMERGUE, "tante de sa défunte femme", pour les bons services reçus ; l'acte donne une liste de biens lui appartenant mais qui ne sont pas à son domicile : par exemple, il a "quatre muids de vin, blanc et rouge, dans la maison de Jacques TRIAIRE ou encore il a "baillé à Pierre GUITARD, la quantité d'un muid vin rouge et un tonneau de demy muid vuide et ung coffre boys noyer fermant à clef ..." etc. ou encore "dans la maison de M. REBUSSE, charretier, un coffre boys noyer fermant à clef rempli de linge et autres choses ..." etc, ou encore "dans la maison de M. CHARPE, médecin du lieu, y avoir ung tonneau de demy muid rempli de vin vieux, et un coffre boys noyer ..." etc. ; à la fin de cette liste, il demande que soit fait l'inventaire de ses biens par le juge ou sinon par le notaire ; l'acte est passé en présence de Pierre DONNAT, Pierre PIGOULLIER, Jean ARNAVIELHE, Guillaume BASSET, Antoine ROUSSEL, Claude DOUMERGUE, GUILLEBERT (régent d'école), dans la maison du testateur et "dans une chambre où il gist" ; il ne sait pas signer ; on trouve les signatures ARNAVIELHE, DONNAT, ROUSSEL, DOUMERGUE, PIGOULLIE, BARRAL (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/235, f° 17 v., aux AD 34).

1629 - Quittance de Philippe EUZET à Michel et Jean BERTRAND (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/235, f° 20 v., aux AD 34)

1629 - Constatation d'une créance de 42 livres 10 sols, en faveur de Philippe EUZET, le 10.03.1629 ; dans cet acte on voit que Philippe est ("trasseur de pierre") ; ni marque ni signature EUZET (notaire Pierre SABATIER, de Montpellier : 2 E 61/35, f° 111, aux AD 34)

1629 - Quittance de Jean VIGOUROUX à Philippe EUZET, le 21.05.1629 (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/235, f° 69, aux AD 34) ; information initiale de Mme Chantal FÉDIÈRE

1629 - Sous-arrentement de Philippe EUZET à Jacques SEINA, le 21.05.1629 (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/235, f° 70, aux AD 34) ; information initiale de Mme Chantal FÉDIÈRE

1629 - Bail en engagement d'André DONNAT à Philippe EUZET, le 21.05.1629 (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/235, f° 71, aux AD 34) ; information initiale de Mme Chantal FÉDIÈRE

1629 - Bail des immeubles d'André DONNAT à Philippe EUZET, le 21.05.1629 (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/235, f° 72, aux AD 34) ; information initiale de Mme Chantal FÉDIÈRE

1629 - Quittance de Jean VIGOUROUX à André DONNAT (par les mains de Philippe EUZET, le 21.05.1629 (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/235, f° 73, aux AD 34) ; information initiale de Mme Chantal FÉDIÈRE

1630 - Testament, le 06.02.1630, de Barthélémie ROCHE (veuve en premières noces de Bernardin EUZET), son héritier universel et général étant son fils Salomon EUZET (notaire Etienne MARTIN, de Fabrègues : 2 E 57/198, f° 4 v., aux AD 34). (information initiale de M. Paul ALMERAS )

1630 - Obligation d'Antoine PUECH envers Philippe EUZET, le 20.04.1630 (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/235, f° 210, aux AD 34) ; le remboursement a lieu le 25.08.1640. information initiale de Mme Chantal FÉDIÈRE

1630 - Contrat de mariage, le 21.05.1630, de Philippe EUZET et de Catherine DONNAT, veuve d'Etienne TEISSONNIER, fa de feu Antoine DONNAT et de Catherine DOMERGUE, de Saint-Jean-de-Védas ; la fiancée constitue ses biens (selon la formule classique : biens, noms, droits, actions, meubles, immeubles, présents et à venir) comme biens dotaux ; il y a la clause de droit et augment dotal (en cas de décès de l'un d'eux) : lui donne 200 livres et elle 100 livres (dans tous les contrats, la somme de la mariée au marié est inférieure de moitié) ; fait et récité dans la maison de Philippe, en présence du curé du lieu (Jean SELLETTE ou SOLLETTE), Pierre PIGOULLIER, Jacques DONNAT et Sallamon AUZET (qui signe Salamon AUZET, c'est-à-dire Salomon EUZET) ; (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/235, f° 222, aux AD 34).

1630 - achat d'un "peyrau descombrat" de 30 livres, le 17.12.1630, par Philippe EUZET (fs d'Antoine et de Catherine VERNEDE) à Jacques DONNAT (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/235, f° 316, aux AD 34). Information initiale de Mme Chantal FÉDIÈRE

1633 - rapport de prudhommes, le 29.06.1633, pour l'indemnisation de frais de toiture à la maison de Philippe EUZET (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/237, f° 123, aux AD 34). Information initiale de Mme Chantal FÉDIÈRE

1633 - prêt de 60 livres, le 28.10.1633, par Jean dit Salomon EUZET à Antoine ICARD (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/237, f° 188, aux AD 34). Information initiale de Mme Chantal FÉDIÈRE

1634 - Transaction, le 06.01.1634, entre Philippe EUZET et Marguerite MAZELLE pour la tutelle de son fils (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/237, f° 258 v., aux AD 34). Information initiale de Mme Chantal FÉDIÈRE

1634 - Bail, le 06.01.1634, des biens de Marguerite MAZELLE, veuve d'Aubert DONNAT, à Philippe EUZET (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/237, f° 261, aux AD 34). Information initiale de Mme Chantal FÉDIÈRE

1634 - Déclaration, le 06.01.1634, de Catherine DOMERGUE, en faveur de Philippe EUZET, son beau-fils (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/237, f° 262 v., aux AD 34). Information initiale de Mme Chantal FÉDIÈRE

1635 - Emprunt de 100 livres, le 03.09.1635, par Philippe EUZET (notaire Guillaume PELERIN, de Montpellier : 2 E 57/134, f° 433, aux AD 34).

1635 - Achat, le 26.09.1635, par Jean EUZET dit Salomon (le surnom est indiqué dans l'acte), d'un pré à Saint-Jean-de-Védas à Jacques, Antoine et André DONNAT, frères habitant Saint-Jean-de-Védas, leur appartenant du chef de feue Françoise DONNAT, leur mère ; ils signent sauf André DONNAT qui met sa marque (notaire Pierre MARSAL, de Montpellier : 2 E 55/à compléter, aux AD 34). A noter que dans tous les actes de ce notaire, le patronyme est écrit AUZET et les signatures reprennent cette graphie ; en ce qui concerne les DONNAT, la féminisation de leur patronyme donne toujours DONNADE.

1637 - Concession des carrières de Saint-Jean-de-Védas, le 14.04.1637, par l'évêque à Philippe EUZET, Sauvaire BOSC, Pierre PIGOULIER, Jean EUZET, Aubert BLANC, Antoine ROUSSEL, François VIDAL, François MERIC et Pierre BOSC (notaire Antoine FAGES, de Montpellier : 2 E 95/1637, f° 90, vue 125 du registre en ligne, sur le site des AD 34)

1639 - Baptême de Catherine COSTECAUDE (fa Pierre et Isabel CABANEL), le 27.03.1639 : Catherine EUZET est marraine ; le parrain est Pierre COSTECAUDE (microfilm Mormons n° 1334243 : diverses localités).

1642 - Prêt, le 12.07.1642, par Jean EUZET dit Salomon, à la veuve de Jean GAUCH et à son fils, Pierre (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune : 2E70/241, f° 296 v., aux AD 34) ; le remboursement est porté en marge, au 05.08.1666, par le notaire Léon BARRAL, de Lavérune. - acte indiqué par Mme Chantal FÉDIÈRE

1643 - Procuration, le 10.11.1643, pour aller devant la cour de "Monsieur le Sénéchal et Gouverneur de Montpellier" par Philippe EUZET et Françoise BONNIERE, sa belle-soeur, "pour se prêter à l'assignation en ladite cour à la requête de Salomon EUZET de Saint-Jean-de-Védas" ; le sujet est le maintien sur la moitié des biens de Catherine VERNEDE, alors qu'elle a fait donation de cette moitié de bien à feu Bernardin EUZET, son fils, "en faveur de son mariage avec Berthomine ROQUES, contrat reçu par maître Pierre ROUSSEL, notaire de Montpellier, le 1er janvier 1598" ; fait à Montpellier chez le notaire Pierre MARSAL, en présence de Jean ESTIVAL et Pierre CABRIER, praticiens de Montpellier ; Phelip ne sait pas signer et a fait sa marque : trois ronds plus ou moins réguliers successifs sur une même ligne (notaire Pierre MARSAL, de Montpellier : 2 E 55/100, aux AD 34).

1643 - Contrat de mariage, le 13.09.1643, de Catherine EUZET (fa Philippe et Louise DONNAT) avec Antoine COULONDRE ; le consentement se fait par Philippe, le père (qui ne sait pas signer mais qui fait sa marque de trois ronds) et par Catherine DONNADE (DONNAT) la "marâtre" de Catherine, deuxième épouse de Phelip ; donne aussi son consentement : Salomon EUZET qui est indiqué comme "beau-frère" de Catherine et qui signe ; il s'agit, en fait, de Jean dit Salomon, marié avec Françoise COULONDRE, soeur d'Antoine (notaire Etienne BASCOU, de Pignan : 2 E 70/94, f° 139 v., aux AD 34)

1647 - Contrat de mariage de Marguerite EUZET (fa Philippe et Louise DONNAT) avec Jean BESTIOU, tailleur de pierre de Saint-Jean-de-Védas, le 30.06.1647 (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/244, f° 75, aux AD 34) -information initiale de M. Michel MANILEVE, acte numérisé par M. Alfred ROMAIN et transmis par M. Stéphane COULONDRE.

1649 - Permission, le 18.12.1649, par l'évêque de Montpellier à Philippe et Salomon EUZET d'exploiter une carrière de pierres, à Saint-Jean-de-Védas (notaire Antoine FAGES, de Montpellier : 2 E 95/1643, vue 301 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

1651 - Testament de Françoise COLLONDRE, femme de Jean EUZET dit Salomon, le 24.10.1651 ; elle lègue à "ses enfants et filles", d'elle et de son mari : André, Pierre, Barthélémy, Suzanne et Jeanne ; parmi les témoins : Esprit BARTHOQUIN, prêtre et vicaire, Philip VIDAL ; elle ne sait pas signer (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/246, f° 175, aux AD 34) ; Information initiale de M. Michel MANILEVE).

1652 - Testament de Françoise BONNIER, veuve de Salomon EUZET, le 28.07.1652 ; elle lègue à l'église, aux pauvres de Saint-Jean-de-Védas, à Antoine COLONDRE, Pierre EUZET, Suzanne EUZET, Marguerite BONNIER, Marie BONNIER, Barthélémy EUZET et André EUZET, ce dernier étant son héritier général et universel (notaire Etienne MARYÉ, de Montpellier, greffier consulaire : BB 146, f° 100, aux Archives municipales de Montpellier). Information initiale de M. Paul ALMERAS.

1655 - Contrat de mariage, le ? : André EUZET (fs Jean dit Salomon et Françoise COULONDRES), notaire DOMERGUE de Saint-Jean-de-Védas (minutier perdu) ; l'année avant, le 20.03.1654, au testament de Pierre ROUVIERE, il signe (notaire BARRAL 2 E 70/247, p. 217), cette référence et photo de signature adressées par Mme Chantal FÉDIÈRE.

1655 - Quittance, le 20.03.1655 : Barthélémy LAUSSEL, fils de Guillaume LAUSSEL x Marie BONNIER , jardinier de Montpellier, mari de Françoise COLLONDRES (Cm 23.04.1641, notaire Pierre MARSAL de Montpellier), reconnaît avoir reçu une somme d'André AUZET, fils de Jean AUZET dit Salomon. Françoise COLLONDRES était la nièce de Françoise BONNIER et Marie BONNIER la soeur de Françoise BONNIER, femme elle-même de Salomon EUZET. 2 E 55 n°112 f°174-175.

1655 - Quittance : Catherine EUZET, femme d'Anthoine COULONDRES (ou COLLONDRES) . On trouve dans cet acte du 06.11.1655 : "Aubert DONNAT de Saint-Jean-de-Védas, fils unique et héritier de feu autre Aubert DONNAT dudit lieu". Il est probable que ce dernier était le frère de Catherine DONNAT qui était la femme de Phelip EUZET, tuteur de Aubert DONNAT fils. Au passage, on note le prénom Aubert qui rappelle Aubert EUZET, protestant de Saint-Jean-de-Védas, en 1563 (notaire Pierre MARSAL, de Montpellier : 2 E 55/112, aux AD 34).

1655 - Testament de Françoise BONNIER(E) (veuve de Salomon EUZET), le 26.02.1655 (notaire DOMERGUE, de Saint-Jean-de-Védas - minutier perdu) ; quittances chez DOMERGUE, les 20.03.1655, 02.02.1656, 26.01.1656, 22.08.1656 et 03.10.1656. (ces références dans le testament de Jean AUZET dit Salomon, en 1666 et chez le notaire Pierre MARSAL : 2 E 55 n°112 f°174-175, du 20.03.1655 : "quittance pour EUZET et BONNIERE portant reconnaissance de dot à COLLONDRE contre LAUSSEL" (AD 34)

1656 - Accord, le 22 janvier, entre Françoise COLLONDRES (femme de Barthélémy LAUSSEL) et Jean EUZET dit Salomon, sur l'héritage de Marie BONNIER (mariée à Guillaume LAUSSEL, soeur de Françoise BONNIERE mariée à Salomon EUZET) ; André EUZET, fils de Jean dit Salomon étant héritier substitué : 130 livres ; quittances, en marge : le 22.08.1658 et 03.10.1658 ; Jean signe. (notaire Pierre MARSAL, de Montpellier : 2 E 55/113, f° 50 v., aux AD 34).

1656 - Obligation, le 2 février, de Jean EUZET dit Salomon envers Antoine PUJOL, procureur en la cour des comptes, aides et finances de Montpellier : 200 livres ; légat de 400 livres à Antoine BONNIÉ, de Saussan (héritage Françoise BONNIERE, André EUZET, fils de Jean dit Salomon est héritier substitué). Jean signe (notaire Pierre MARSAL, de Montpellier : 2 E 55/113, f° 77, aux AD 34).

1657 - Vente de bêtes à laine, le 07.10.1657, par Jean EUZET dit Salomon à Pierre GAUCH (notaire Léon BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/à préciser, aux AD 34)

1659 - Permission, le 30.12.1659, par l'évêque de Montpellier à Jean EUZET d'exploiter une carrière de pierres, à Saint-Jean-de-Védas (notaire Etienne MARYE ou MARIE, de Montpellier : BB 151, f° 246, aux Archives municipales de Montpellier).

1662 - Pour le mariage de Jean MILLET et de Fulcrande CROUZADE, Philippe et Jean EUZET sont présents. (cet acte se trouve après un acte de 1664 et avant un acte de 1665).

1662 - Hommage, serment et reconnaissance des chefs de famille de Saint-Jean-de-Védas, le 17.01.1662, à Bernardine du VERGIER (veuve et héritière de Jacques de SARRET, seigneur du lieu) ; parmi les chefs de famille, il y a Salomon EUZET et Philippe EUZET ; voir les noms des autres chefs de famille dans
Saint-Jean-de-Védas (suite 2) (chapitre : La population de Saint-Jean-de-Védas sous l'Ancien Régime) ; l'original de cette pièce se trouve aux Archives de la mairie de Saint-Jean-de-Védas, cote AA 1 ; les éléments repris ici sont tirés d'un article du magazine municipal, "Forum", dans son N° 13 de décembre 1991 : article transmis par M. Patrick MARTINEZ, le 08.02.2014 ; l'article est intitulé "Les archives védasiennes sorties de l'oubli", avec une photo de MM. Pierre de PERETTI (archiviste au Conseil général) et Patrick MARTINEZ (maire-adjoint) ; le registre correspondant est celui du notaire Léon BARRAL, de Lavérune, aux AD 34 (2 E 70/251, f° 169).


P. de PERETTI et P. MARTINEZ (de gauche à droite)
("Forum" n° 13, de décembre 1991)


1662 - Permission, le 19.07.1662, par l'évêque de Montpellier à Jean EUZET d'exploiter une carrière de pierres, à Saint-Jean-de-Védas (notaire Etienne MARYE ou MARIE, de Montpellier : BB 153, f° 203 v., aux Archives municipales de Montpellier).

1664 - Testament 1 de Jean EUZET dit Salomon (indiqué simplement comme Jean AUZET), le 09.10.1664 ; ce testament sera révoqué par celui du 07.01.1666, comme c'est noté en marge (notaire Pierre MARSAL, de Montpellier : 2 E 55/121, f° 535, aux AD 34) information initiale de M. Philippe WALCKER)

1665 - Permission, le 02.12.1665, par l'évêque de Montpellier à Jean EUZET d'exploiter une carrière de pierres, à Saint-Jean-de-Védas (notaire Etienne MARYE ou MARIE, de Montpellier : BB 154, f° 629 v., aux Archives municipales de Montpellier).

1666 - Testament 2 de Jean EUZET dit Salomon, mari de (feue) Françoise COLLONDRE, le 07.01.1666 ; il est ménager ; ses deux fils, héritiers universels, sont André (l'aîné, dont le contrat de mariage est chez le notaire DOMERGUE, de Saint-Jean-de-Védas) et Barthélémy (le cadet) ; on note Laurene (?) COSTECAUDE, fille de Pierre, qui est "frère utérin dudit AUZET, testateur" (notaire Pierre MARSAL, de Montpellier : 2 E 55/122 f° 631, aux AD 34).

1669 - Echange de la moitié d'un pré, le 10.04.1669, entre André EUZET et M. de SAINT JEAN (notaire Léon BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/à compléter - indiqué dans G 2286, aux AD 34 pour les usages et droits de lods de Saint-Jean-de-Védas - ce droit aurait été payé le 14.06.1682 au notaire Antoine FAGES, de Montpellier, mais cet acte est introuvable - à vérifier pour BARRAL)

1670 - Transport d'une permission, le 18.01.1670, par l'évêque de Montpellier à Jean EUZET d'exploiter une carrière de pierres, à Saint-Jean-de-Védas (notaire Etienne MARYE ou MARIE, de Montpellier : BB 159, f° 53, aux Archives municipales de Montpellier).

1671 - Testament de Catherine EUZET, femme d'Antoine COLLONDRE, le 26.02.1671 (notaire Léon BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/255, f° 240, aux AD 34)

1673-1675 - Compoix de Saint-Jean-de-Védas (CC1), comprenant les "manifests" de deux frères EUZET : André (f° 178) et Barthélémy (f° 180) ; la liste inclut tous les habitants, manants et contribuables, selon la formule employée dans la première page du compoix ; cette liste est donc beaucoup plus importante que celle des chefs de famille que l'on trouve dans l'hommage de 1662 ; il est précisé sur cette page que ce compoix est tiré par extrait du vieux compoix dudit lieu "par vertu de la deliberation en Conseil general par les habitans dudit lieu la presente année mil six cens soixante treize"; la précision est plus grande encore sur la dernière page du compoix où il est précisé que la décision de confection du compoix se trouve dans la délibération du 28.10.1673 ; le compoix est réalisé par Léon BARRAL, notaire royal (le même qui a écrit l'hommage de 1662) et qui est "greffier" de Saint Jean, Antoine ESTEVE et Aubert DONNAT, habitants de Saint Jean ; les consuls modernes sont Antoine COLLONDRE et Jean DELARQUE ; il y a une rubrique nominative en début de compoix mais elle n'est pas entièrement lisible. Le compoix se trouve à la mairie de Saint-Jean-de-Védas (cote : CC 1).



Les deux premiers items du manifest d'André EUZET
(avec en marge les actes ultérieurs)

L'approbation du compoix est du 14.07.1675 par devant le notaire royal Léon BARRAL (dernière page du compoix). Il faut y noter la formule qui permet de comprendre comment sont construits les items de chaque déclaration ou manifest : "approuve la dite confection dudit compoix par extrait sur le vieux en la forme qu'il a esté faict". C'est pourquoi on trouve souvent dans le document des phrases qui renvoient à un vieux compoix (aujourd'hui disparu). Ainsi dans le deuxième item du manifest d'André EUZET (génération 6), on lit : "tiré du compoix de Philip EUZET". Ce Philippe est probablement celui de la génération 4 comme on va le voir plus loin. Autre exemple encore plus intéressant, dans le premier item du manifest de SAINT SERIES, le seigneur du domaine et château de La Lauze où le mas de Repaus confronte les "hoirs d'Anthoine EUZET conformément au vieux compoix". Il n'y a qu'un seul Antoine à cette époque, c'est celui de la génération 3. Ce vieux compoix a donc été réalisé après le décès d'Antoine (il est mort avant 1598) et avant le décès de ses fils (Bernardin avant 1630, Salomon entre 1626 et 1643, Philippe, au plus tôt en 1649) ; on a un début de preuve avec quelques restes de ce vieux compoix dans le dossier G 1667, aux AD 34 ; on y trouve la liste de ceux qui n'ont pas payé leur "impôt" (terme impropre) au fermier de l'évêque de Montpellier, Antoine GUISARD, et ce pour les années 1643 à 1645 ; cette liste qui concerne aussi Juvignac et Mireval comporte 18 feuillets ; on y note, particulièrement, le manifest de Pierre COULET, sieur de Brouhas ; trois de ses articles (10,15 et 25) signalent Salomon et Philippe dans des confronts : une olivette au puits de l'hôpital qui confronte "Sallamon et Philip EUZET", une olivette a Peirefioc qui confronte "Sallamon et Fillip EUZETS" et une pâture à Tourtourel qui confronte "Sallamon EUZET" ; on pourrait alors estimer la confection de ce vieux compoix dans la première partie du XVIIe siècle, sachant que Salomon et Philippe ont fait le partage de leurs biens en 1606.

Quant au compoix de 1673-1675, on constate que de nombreux items font référence dans des confronts à Jean EUZET (de la génération 5), alors que les deux chefs de famille qui, seuls, font leur déclaration sont André et Barthélémy (génération 6). A titre d'exemple, on trouve le nom de Jean EUZET dans les manifests des héritiers de Pierre BESTION (f° 49), de Guillaume BERTRAND (f° 54), de Pierre BOSC jeune (f° 59), de Pierre COSTECAUDE (f° 73), de Marie COSTECAUDE (f° 75), de Noël TRIAIRE (f° 96), de Monsieur LAPARRE (f° 129), de Monsieur de SAINT SERIES (f° 169), de Louis et Marie VIDAL (f° 182), etc. Ce nombre important de références pour Jean EUZET (c'est-à-dire Jean dit Salomon, père d'André et de Barthélémy) veut dire que le compoix a commencé à être dressé alors que Jean était encore vivant, ce qui est évident puisqu'il est décédé le 24.08.1674, époque où le compoix devait déjà être bien avancé. On peut même supposer qu'il avait fait lui même son manifest mais qu'il a, ensuite, été remplacé par ceux de ses deux fils, André et Barthélémy. Ainsi, trouve-t-on des manifests signalant des confronts avec Jean EUZET (probablement écrits avant son décès) et d'autres avec les confronts de l'un ou de l'autre de ses fils (probablement écrits après son décès et le partage de ses biens qui a suivi). D'ailleurs, on a une preuve de cette situation par les numéros des folios des manifests ; en effet, la liste des contribuables se fait par ordre alphabétique (bien que l'ordre soit quelquepeu aléatoire à l'intérieur d'une même lettre : par exemple, pour les B, BONNET vient avant BARRE, BOSC avant BADERON, etc.) ; le dernier manifest de la lettre D (celui de François DONNAT) est au folio 103 et les deux manifests de la lettre E qui suivent (Aubert ESPINASSON et Guillaume ENCONTRE) sont aux folios 105 et 112 ; par contre, il faut arriver au folio 178 pour trouver le manifest d'André EUZET et au folio 180 pour celui de Barthélémy EUZET (plus, pour celui-ci, une continuation au folio 190) ; les experts ont donc attendu la fin du partage avant d'enregistrer les déclarations des deux héritiers de Jean EUZET.

Compoix d'André EUZET (f° 178 et s)

1/ Premierement une maizon dans le lieu confronte de droit Mr de St Jean, marin Marie BILLIERE couchant Barthélémy EUZET, levant la carriere contient sept canes quatre pans de cinq sols cane : 1 livre 17 sols 5 deniers
En marge : le 23 mars 1749 change les articles qui ne sont point portés sur Marguerite EUZET sur Antoine et autre Antoine EUZET enfans de Jean EUZET et petits enfans de Barthélémy EUZET en vertu du partage reçu DELANGLADE notaire le 15 mars 1723 (voir le même article au n° 1 des deux Antoine ; le partage de 1723 est, en fait, du 15 mai où cet article fait partie de la part de Jean EUZET, fils de Barthélémy)

2/ Item un fourragieu au terroir de lorts tiré du compoix de Phelip EUZET confronte de droit Anthoine COLLONDRE, marin hoirs de Claude DOMERGUE, levant la carriere des preds couchant la carriere du puids de Gauch contient quatorze destres et demy du premier degre : 5 sols 11 deniers
En marge : change sur Marguerite EUZET folio 153 comme succedante a son pere et en vertu de la transaction passée entre Jacques EUZET son pere et Jean EUZET son oncle notaire DELANGLADE 15 mai 1723 et autre acte passe notaire BELLONNET le 23 mai 1739 (en fait, Jean et Jacques sont les frères de Marguerite ; voir le même article au n° 1 de Marguerite ; cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean)

3/ Item une terre aux condamines confronte de droit Mr VALAT, marin Anthoine COLLONDRE, levant le Sr LAPARRE, couchant la carriere de St Jean aux perrieres contient trois cartons cinq destres et demy du premier et second degre : 1 livre 19 sols 4 deniers
En marge : change comme dessus sur ladite Marguerite EUZET (voir le même article au n° 2 de Marguerite ; cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean)

4/ Item une ollivette au planas confronte de droit et couchant Jean BESTION levant le Sr LAPARRE, marin Estienne CAILUS contiens trois cartons sept destres et demy du second et troizieme degre : 1 livre 4 sols
En marge : Idem sur Antoine et autre Antone EUZET frères comme dessus (voir le même article au n° 2 des deux Antoine ; cet article fait partie de la part de Jean EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jacques)

5/ Item une terre aux perrieres confronte de droit marin et levant les hermes, couchant Aubert ESPINASSON, et couchant la carriere du mas de Repaus contiens trois cartons sept destres du troizieme degre : 16 sols
En marge : moitie sur Marguerite EUZET et l'autre moitie sur Antoine autre Antoine EUZET frères en vertu du partage ci dessus cité (voir le même article, pour la moitié, au n° 28 de Marguerite et, pour la moitié, au n° 3 des deux Antoine ; cet article fait partie de la part restée commune entre les deux frères, Jacques et Jean, dans le partage du 15.05.1723)

6/ Item une terre a Redere confronte de droit le grand chemin, marin Aubert PIGOULIE levant Barthélémy EUZET, couchant Jean PRUNET, contiens un carton quatorze destres du premier et second degre : 17 sols 3 deniers
En marge : change sur ladite Marguerite EUZET f° 153 en vertu des titres ci dessus énonces (voir le même article au n° 3 de Marguerite ; cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean)

7/ Item une terre a la Combe confronte de droit hoirs de Claude DOMERGUE le Sr CLAUZEL et le Sr VALLAT, marin le chemin de Montpellier a Fabregue, couchant soy mesme contiens une carterade trois cartons un destre du premier et second degre : 4 livres 7 sols 2 deniers
En marge : sur Antoine EUZET ci devant (voir le même article au n° 4 des deux Antoine ; cet article fait partie de la part de Jean EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jacques)

8/ Item une vigne a lom de Jean PONS confronte de droit et marin les patus, levant Anthoine COLLONDRE, couchant Anthoine DONNAT chemin entre deux contiens deux cartons vingt destres du troizieme degre : 12 sols 3 deniers
En marge : idem sur ladite Marguerite EUZET (voir le même article au n° 4 de Marguerite ; cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean)

9/ Item une vigne au mesme tenement confronte de droit et marin les patus, levant hoirs de François ENCONTRE, couchant Anthoine COLONDRE contiens trois cartons vingt cinq destres du troizieme degre : 18 sols 8 deniers
En marge : idem sur ladite Marguerite EUZET (voir le même article au n° 5 de Marguerite ; cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean)

10/ Item une ollivette a la croix de Rayes confronte de droit Andre RICOME, marin le grand chemin, levant le simetiere et Jean BOSC contiens un carton neuf destres de second degre : 12 sols 6 deniers
En marge : idem sur ladite Marguerite EUZET (voir le même article au n° 6 de Marguerite ; cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean)

11/ Item un pred a la font de Pontou confronte de droit la riviere de la Mausson, marin hoirs du Sr CLAUZEL, levant soy mesme couchant Mr de St Jean contiens un carton onze destres du second degre : 1 livre 5 sols 10 deniers
En marge : idem sur ladite Marguerite EUZET (voir le même article au n° 7 de Marguerite ; cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean)

12/ Item un ferragieu a lhortet confronte de droit François et Jean BOSC, marin hoirs de Claude DOMERGUE levant et couchant Andre RICOME contiens six destres et demy du premier degre : 2 sols 8 deniers
En marge : idem sur ladite Marguerite EUZET (voir le même article au n° 8 de Marguerite ; cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean)

13/ Item un champ a la combe confronte de droit François BOSC Andre RICOME et Pierre Gauch june, levant Anthoine COLONDRE et hoirs de Claude DOMERGUE, marin soy mesme midy le grand chemin couchant Pierre ROUVIERE Noel TRIAIRE, hoirs d'Aubert MELCOMBE et Louis et Marie BALZ contiens une carterade trois cartons vingt cinq destres du premier et second degre : 4 livres 15 sols 10 deniers
En marge : sur Antoine et autre Antoine EUZET comme ci devant (voir le même article au n° 5 des deux Antoine ; cet article fait partie de la part de Jean EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jacques)

14/ Item une ollivette a Sigalies confronte de droit Pierre BOSC june, marin François et Jean BOSC, levant Pierre et Marie COSTECAUDES, couchant hoirs d'Estienne RESSEGER contiens deux cartons onze destres et demy du troizieme degre : 11 sols 6 deniers
En marge : sur Antoine et autre Antoine EUZET comme ci devant (voir le même article au n° 6 des deux Antoine ; cet article fait partie de la part de Jean EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jacques)

15/ Item un jardin au puids de Cristol confronte de droit Pierre COSTECAUDE, marin le chemin du Teral, levant le chemin du puids couchant hoirs d'Estienne VALAT contiens trois destres et demy du premier degre : 1 sol 5 deniers
En marge : sur Antoine et autre Antoine EUZET comme ci devant (voir le même article au n° 7 des deux Antoine ; cet article fait partie de la part de Jean EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jacques)

16/ Item un champ au terroir de Reynoux confronte de droit Mr de Saint Jean, marin Pierre BOSC june, levant Anthoine ROSSEL couchant Jean BOSC et hoirs d'Estienne VALLAT et Aubert PIGOULIÉ, contiens deux cartons vingt huit destres du second degre : 1 livre 7 sols 2 deniers
En marge : change sur ladite Marguerite EUZET f° 153 comme dessus (voir le même article au n° 9 de Marguerite ; cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean)

17/ Item la moitie d'une vigne a la Combe de Reynoux confronte de marin Marie COSTECAUDE, vent droit Barthélémy EUZET levant le chemin couchant Simon ROUSSEL contiens une cesterée vingt six destres du troizieme degre : 13 sols 6 deniers
En marge : sur Antoine et autre Antoine EUZET comme ci devant (voir le même article au n° 8 des deux Antoine ; cet article fait partie de la part de Jean EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jacques)

18/ Item la moitie d'une maizon ou palliere et court confronte de marin Jean BOSC de vent droit Barthélémy EUZET, levant Pierre GAUCH june, midy la carriere contiens de maizon quatre canes quatre pans et demy de crois et descouvert treize canes : 1 livre 19 sols 2 deniers
En marge : sur Antoine et autre Antoine EUZET comme ci devant (cet article fait partie de la part de Jean EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jacques ; voir le même article avec peu de différences au n° 6 de Barthélémy dans ce compoix, au n° 9 des deux Antoine et au n° 17 de Marguerite dans le compoix du XVIIIe siècle)

19/ Item la moitie d'une vigne a las combettes confronte de marin Marie COSTECAUDE levant et vent droit Barthélémy EUZET de couchant hoirs du Sr CLAUZEL contiens un carton du troizieme degre : 5 sols
En marge : change sur ladite Marguerite EUZET comme dessus (voir le même article au n° 10 de Marguerite ; cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean)

20/ Item la moitie d'un pred a la font de Pontou confronte de levant Barthélémy EUZET couchant Mr de SAINT JEAN, marin hoirs du Sr CLAUZEL, vent droit la riviere de la Mausson contiens trente trois destres et demy : 9 sols
En marge : change sur ladite Marguerite EUZET comme dessus (voir le même article au n° 11 de Marguerite ; cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean)

21/ Item une terre a la gaze confronte du droit la carriere du mas de Repaus a la gaze du Roch de Bedos de levant Jean EUZET, couchant les hermes des hoirs de Claude DOUMERGUE contiens trois cartairades deux cartons quatre destres - deu second degre les deux tiers et l'autre tiers au troisieme degré : 5 livres 6 sols 4 deniers
En marge : rien d'indiqué (cet article fait partie de la part restée commune entre les deux frères, Jacques et Jean, dans le partage du 15.05.1723 ; cet article ne se retrouve pas dans les manifests de Marguerite et des deux Antoine)


Compoix de Barthélémy EUZET (f° 180 et s. et f° 190 et s.)

1/ Premièrement une maison dans le lieu confronte de droit Mr de SAINT JEAN, marin François VIDAL, levant André EUZET, couchant la grand carriere, contient six cannes d'un sol trois deniers, n'estant que cazal au vieux compoix : 7 sols 6 deniers
En marge : change sur Marguerite EUZET fol 153 en vertu de la transaction reçue DELANGLADE notaire le 25 may 1723 et 23 may 1739 (cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean ; voir cet article au n° 12 de Marguerite)

2/ Item une ollivette a cafourline confronte de droit Marie COSTECAUDE, marin Jean BOSC june, levant Aubert DONNAT, couchant Louis et Marie VIDAL, contient vingt trois destres et demy du second degré : 6 sols 3 deniers
En marge : idem sur ladite Marguerite EUZET (cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean ; voir cet article au n° 13 de Marguerite)

3/ Item une terre au tenement du Brouas confronte de droit hoirs de François DONNAT et Marc ROSSEL, marin Marie COSTRANDE, levant la carriere de SAINT JEAN au pont de la verune, couchant le Sr LAPARRE et hoirs du Sr BARRE carreron au millieu, contient une carterade deux cartons dix huit destres du second degré et du troizième : 2 livres 11 sols
En marge : idem sur ladite Marguerite EUZET (cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean ; voir cet article au n° 14 de Marguerite)

4/ Item une terre a las parets confronte de droit Jaques PRUNET, marin Sr DOUZIECH de levant le Sr de ST SERIES couchant hoirs d'Estienne VALLAT et hoirs de Marsal ARMENTIER contient un carton treize destres du troizieme degré : 10 sols 9 deniers
En marge : idem sur ladite Marguerite EUZET (cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean ; voir cet article au n° 15 de Marguerite)

5/ Item une terre a Redere confronte de droit le grand chemin, marin Aubert PIGOULIÉ, levant hoirs d'André DONNAT couchant André EUZET du premier et second degre contient un carton dix huit de troisième : 18 sols 6 deniers
En marge : idem sur ladite Marguerite EUZET f° 156 comme ci dessus (cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean ; voir cet article au n° 16 de Marguerite)

6/ Item la moitié d'une maizon ou palliere et court confronte de droit hoirs de Jean CARLES, levant André EUZET, marin la carriere et de couchant hoirs de Guillaume BERTRAND contient de maizon quatre canes quatre pans et demy de cros et de descouvert trente canes : 1 livre 19 sols 2 deniers
En marge : change sur ladite Marguerite EUZET f° 156 comme dessus (voir le même article avec peu de différences au n° 18 d'André dans ce compoix, au n° 9 des deux Antoine et au n° 17 de Marguerite dans le compoix du XVIIIe siècle) ; cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean)

7/ Item la moitie d'une vigne a la Combe de Reynoux confronte de droit François BOSC, levant la carriere de Tourtorel au plan d'Encherrau, couchant François ICARD contiens une cesteree vigt six destres du troizieme degre : 13 sols 6 deniers
En marge : sur Antoine et autre Antoine EUZET en vertu du meme partage (cet article fait partie de la part de Jean EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jacques ; voir cet article au n° 10 d'Antoine et autre Antoine)

8/ Item la moitie d'une vigne a las Combettes confronte de levant Pierre BADARON couchant hoirs de Jean OLLIVIER marin Andre EUZET vendroit Jacques ALBAIGNIAC contiens un carton du troizieme degre : 5 sols
En marge : change sur ladite Marguerite EUZET comme ci devant (cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean ; voir cet article au n° 18 de Marguerite)

9/ Item la moitie d'un pred a la font de Pontou confronte de levant Anthoine ROUX, couchant Andre EUZET, marin Anthoine SERANE vent droit la riviere de la Mausson contiens trente trois destres et demy : 9 sols
En marge : change sur ladite Marguerite EUZET et comme ci devant (cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean ; voir cet article au n° 19 de Marguerite)

10/ Item une maizon aquize du compoix de monsieur de SAINT JEAN f° 9 dans le lieu du compoix d'Antoine REBOUL confronte - de droit et levant soy mesme, de marin Jean EUZET de couchant la grand carriere contient cinq canes quatre pans de cinq solz cane : 1 livre 7 sols 6 deniers
En marge : mandat sur Marguerite EUZET f° 156 en vertu de la transaction reçue DELANGLADE notaire le 15 may 1723 et l'acte passe devant BELLONNET le 23 may 1756 (cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean ; voir cet article au n° 20 de Marguerite)

11/ Item une vigne a peirefioc confronte de droit hoirs de Claude DOMERGUE de marin Fulcrande SAILLENTE de levant François MERIC du couchant le Sr PAULET tirée du compoix de Pierre COLONDRES f° 78 contient une carterade un - carton trente deux destres et demy : 2 livres 17 sols 5 deniers
En marge : change sur ladite Marguerite EUZET comme dessus (cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean ; voir cet article au n° 21 de Marguerite)

12/ Item une ollivette au puech airol du compoix de Jean BESTION f° 49 confronte de droit le chemin de St Jean a Lattes de levant monsieur de SAINT JEAN, de marin hoirs de David BOSC de couchant le chemin du Teral a Villeneufve contient une carterade un carton trente une destres du second degre : 2 livres 17 sols 3 deniers (barré) - au dessous : 1 livre 9 sols 1 denier (également barré)
En marge : change la moitie sur Marguerite EUZET comme dessus le 17 septembre 1746 change l'autre moitie sur ladite EUZET en vertu du contrat reçu BELLONNET notaire le 19 novembre 1741 ( cet article fait partie pour moitié de la part de Jean EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jacques et pour moitié dans celle de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le même partage ; voir cet article au n° 22 de Marguerite)

13/ Item une ollivette a cafourline tirée du compois de Pierre BADERON cy devant fol 46 confronte de droit Monsieur de ROQUEFUEIL, de marin Aubert ESPINASSON de levant Pierre RUAS de couchant Mr de SAINT JEAN Jean ROUX contiens un carton 28 destres du second degre : 17 sols 6 deniers
En marge : change sur ladite Marguerite EUZET comme dessus (cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean ; voir cet article au n° 23 de Marguerite)

14/ Item une vigne aux combettes tiree du susdit compois confronte de droit hoirs d'Estienne VALLAT du marin hoirs de Jean CARLES du levant Antoine GUIRAUD de couchant Andre EUZET contiens deux cartons dix neuf destres du troizieme degre : 12 sols 6 deniers
En marge : sur Antoine et autre Antoine EUZET freres en vertu du meme partage (cet article fait partie de la part de Jean EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jacques ; voir cet article au n° 11 d'Antoine et autre Antoine)

15/ Item une ollivette du susdit compois a gavanach confronte de droit Pierre COSTECAUDE de marin Jacques BLANC de levant François DONNAT, de couchant Mr de SAINT JEAN contiens un carton cinq destres du second degre : 11 sols 4 deniers
En marge : idem sur lesdits Antoine EUZET (cet article fait partie de la part de Jean EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jacques ; voir cet article au n° 122 d'Antoine et autre Antoine)

16/ Item une terre du susdit compoix tenement du Brouas confronte de droit hoirs de Nadal BERTHOMIEU de marin et levant Mr de ROQUEFUEIL couchant la carriere du terral au Tourtourel contient une carteyrade un carton vingt cinq destres du second degre : 2 livres 15 sols (et probablement, en plus, 7 deniers)
En marge : idem sur lesdits Antoine EUZET (cet article fait partie de la part de Jean EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jacques ; voir cet article au n° 13 d'Antoine et autre Antoine)

17/ Item une terre a Reynoux tiree du susdit compoix confronte de droit Aubert FERMAUD de marin soy mesme du levant Pierre BOSC du couchant la carriere de St Jean au pont de la Verune contient un carton vingt destres du premier et second degre : 1 livre 6 sols
En marge : change sur ladite Marguerite EUZET comme dessus (cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean ; voir cet article au n° 24 de Marguerite)

18/ Item une terre qui a este du compoix des hoirs de Jean BESTION cy devant fol 49 tenement du puids de Cristol confronte de droit Antoine COULONDRES de marin François CALLATGES de couchant le chemin du pont de la Verune de levant Pierre BOSC jeune contient vingt deux destres du premier et second degre : 9 sols 2 deniers
En marge : change sur ladite Marguerite EUZET comme dessus (cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean ; voir cet article au n° 25 de Marguerite)

19/ Item une olivette a lhopital qui a esté du compoix de Pierre TRIAL cy devant fol 177 confronte de droit hoirs d'Aubert BILLIERE marin Pierre BALSAC levant Mgr de MONTPELLIER et Mr de TEMELAC couchant Mr de St SERIES et Noel TRIAIRE contient une carterade trois cartons trante un destres du second degre : 3 livres 18 sols 3 deniers
En marge : change sur Antoine et autre Antoine EUZET en vertu du meme partage (cet article fait partie de la part de Jean EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jacques ; voir cet article au n° 14 d'Antoine et autre Antoine)

20/ Item une terre au puidz de Cristol tirée du compoix d'André COULONDRE cy devant fol 64 confronte de droit soy mesme de marin aussy soy mesme de levant Pierre BOSC jeune de couchant le chemin de St Jean au pont de la Verune contient vingt deux destres du premier degre : 9 sols 2 deniers
En marge : change sur ladite Marguerite EUZET comme dessus (cet article fait partie de la part de Jacques EUZET, fils de Barthélémy, dans le partage du 15.05.1723 avec son frère Jean ; voir cet article au n° 26 de Marguerite)


Compoix de Marguerite EUZET femme de Charles ROUSSET (f° 153 et f° 156)

Ce manifest est d'une écriture du XVIIIe siècle, logé dans deux pages verso (f° 153 v. et 156 v.), comprenant au total 28 items que l'on retrouve dans le manifest de la même Marguerite au compoix du XVIIIe siècle (f° 19 et s., avec la référence au f° 153 du compoix du XVIIe siècle). Dans les deux cas, il est précisé qu'il s'agit de "Marguerite EUZET femme de Charles ROUSSET". Or, celle-ci s'est mariée le 30.11.1730 avec Charles ROUSSET (que l'on peut, parfois, lire sous la forme ROUSSEL). Si l'on compare item par item ses manifests des deux compoix, on voit que la seule différence est dans le 29ème item qui se trouve dans le compoix du XVIIIe siècle. C'est logique parce que cet article est la conséquence d'un arrêt de la cour des aides du 19.05.1749. En conséquence, le manifest qui se trouve dans le compoix du XVIIe siècle a été écrit, au plus tôt, en décembre 1730 et, probablement, au plus tard, en mai 1749. Dernier élément qui permet de situer ce manifest : Marguerite meurt le 01.09.1759. On voit, ainsi, que le compoix du XVIIe siècle est resté encore en usage presque jusqu'à la fin de la première partie du XVIIIe siècle (cependant, la "brevette" (livre des mutations immobilières) de ce compoix du XVIIe siècle existe dans les archives municipales à la cote CC3 : la période indiquée est 1678-1789 - ce document reste à consulter).

1674 - Prêt par Jean EUZET, viguier, le 06.06.1674 aux consuls modernes de Saint-Jean-de-Védas : 215 livres payées immédiatement en "escus blancs et monnoye", suite à la délibération de la communauté du "29ème courant", à l'effet de suivre les ordres du roi, "pour l'equipage et armemant de trois soldats" ; l'acte est passé au château de Saint-Jean-de-Védas, en présence de Joseph DULAC (marchand d'Uzès) et d'Antoine AIGUIN qui signent avec les parties dont jean EUZET qui ajoute "viguier" après son nom (notaire Léon BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/255, f° 224 v., aux AD 34)

1674 - Partage des biens, le 28.09.1674, entre André et Barthélémy EUZET, suite au décès de leurs parents, à savoir Françoise COLLONDRE (qui a fait son testament chez le notaire Jacques BARRAL, de Lavérune - par ce testament, elle a institué Jean EUZET, son mari, comme héritier, à charge de rendre ensuite ses biens à leurs enfants, en parts égales) et Jean EUZET (décédé le 24.08.1674, après avoir fait son testament, le 07.01.1666, chez le notaire Pierre MARSAL, de Montpellier - par ce testament, il avait institué comme héritiers à parts égales, ses deux fils, André et Barthélémy) ; l'acte précise que pour définir ces parts égales, André EUZET, fils aîné de Jean EUZET et de Françoise COLLONDRE devait "rapporter dans le bloc dudit heritage la troisième partie des biens que ledit M. EUZET pere lui avoit donné en faveur de son mariage avec Jeanne ESPINASSON receu Me DOMERGUE, notaire audit Saint Jean soubs sa datte, a la reserve des bagues et chaine d'argent que ledit M. EUZET lui bailla jour dudit mariage de main en main pour donner a sadite femme" ; est également pris en compte dans ce partage le testament de feue Françoise BONNIERE, femme de feu Sallamon EUZET, frère de Jean, leur père, qui avait institué celui-ci comme son héritier ; pour procéder au partage de ces héritages, deux prud'hommes experts ont été désignés, l'un par André (Aubert DONNAT) et l'autre par Barthélémy (François BOSC), les deux étant ménagers à Saint-Jean-de-Védas ; les experts ayant fourni leur rapport, l'acte indique en leur présence quelle est la consistance des biens, en commençant par les immeubles (ils ne sont pas repris ici car ils correspondent exactement à ce qui est inscrit dans le compoix) ; viennent ensuite les valeurs délaissées par Jean EUZET : 415 livres en argent, une obligation de 219 livres 10 sols en principal et intérêts due par les consuls et la communauté de Saint Jean, en 1674 (contrat reçu par le notaire Léon BARRAL, de Lavérune), 100 livres dues par Antoine COLONDRES, de Saint-Jean-de-Védas (contrat reçu par le notaire Léon BARRAL, de Lavérune), 12 livres dues par Pierre BOSC, 6 livres sur une somme de 8 livres dues par les héritiers de François ENCONTRE, 9 livres dues par Jean BESTION ; vient ensuite le passif : (à compléter) (notaire Léon BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/255, f° 260 v., aux AD 34)

1675 - Prêt, le 19.03.1675, de 100 livres par Barthélémy EUZET à Jean ROUX (notaire Léon BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/255, f° 334 v., aux AD 34).

1675 - Vente d'une maison (à Saint-Jean-de-Védas) à Barthélémy EUZET par Jean de SARRET, seigneur de Saint-Jean-de-Védas, acte du 23.05.1675 cité dans l'acte du 15.05.1681 (notaire Léon BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/à compléter, aux AD 34 - à rechercher).

1675 - Quittance par Barthélémy EUZET, le 01.07.1675, pour une somme remboursée par Antoine ESTEVE, premier consul, et due à son père, Jean EUZET (notaire Léon BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/255, f° 379, aux AD 34).

1675 - Quittance, le 30.11.1675, accordée par Barthélémy MAURIER (maître maçon) à Barthélémy EUZET pour les réparations faites à sa maison (notaire Léon BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/255, f° 421 v., aux AD 34).

1675 - Prêt, le 01.12.1675, de 200 livres par Barthélémy EUZET à Guillaume LAUSSEL (notaire Léon BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/255, f° 423, aux AD 34).

1676 - Contrat de mariage de Barthélémy EUZET (fs Jean et Françoise COULLONDRE) avec Anne VIGOUREL (fa Jacques et Marie MARIN), d'Aniane ; présents pour lui : André EUZET, son frère, Pierre COSTECAUDE, son oncle, Jacques LAUSSEL, "docteur et avocat en la Cour de Parlement de Toulouse", André COULLONDRE, cousin germain de Saint-Jean-de-Védas, Mathieu et Guillaume COULLONDRE, cousins germains de Pignan ; présents pour elle : Jean VIGOUREL, son frère, Etienne MARIN, "procureur en la cour royale de Gignac", son cousin germain ; il est fait référence au dernier testament du père d'Anne VIGOUREL en sa faveur, feu Jacques VIGOUREL, le 15.12.1666, notaire GALHAC d'Aniane ; elle ne sait pas signer, ni sa mère - 2 E 56/634 notaire DELGRES, de Fabrègues, f° 522 : 05.07.1676 (information initiale de M. Michel MANILEVE) ; mariage le 27.07.1676, à Aniane, témoins Jacques COULET et Pierre MARIN, consul (information initiale, à partir du registre paroissial, par M. Jean-Louis CRESPIN) (AD 34)

1678 - Quittance, le 12.04.1878 par Barthélémy EUZET, comme consul, pour François BOSC et Antoinette ROUVEYROLE, veuve de Jean BOSC (notaire Jean GUION, de Montpellier : 2 E 57/183, f° 104, vue 109 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

1680 - Prêt de Barthélémy EUZET à Pierre BADEROUX, le 18 avril (notaire Jean GUION, de Montpellier : 2 E 57/185, f° 180 v., aux AD 34).

1681 - Vente d'une maison, à Saint-Jean-de-Védas, le 15.05.1681, à Barthélémy EUZET par Jean de SARRET, seigneur de Saint-Jean-de-Védas (notaire Jean GUION, de Montpellier : 2 E 57/186, f° 205, aux AD 34), avec référence à un contrat du 23.05.1675, reçu par le notaire Léon BARRAL, de Lavérune (AD 34).

1681 - Indication sur le piédestal d'une croix en pierre : "O crux ave - cette croix fut érigée - par sr André EUZET - l'an 1681 - renversée par le malheur des temps - elle a été relevée - par sr Pierre EUZET - le 21 juin 1824" ; texte repris dans un article de l'archiviste Jos BERTHELÉ sur Saint-Etienne-de-Béjargues, terroir de Saint-Jean-de-Védas (Mémoires de la Société archéologique de Montpellier 1908-1917 - tome IV 1911).

1683 - Bail, le 27 mars, de Pierre BADAROU (de Saint-Jean-de-Védas) à Barthélémy EUZET ; plus exactement il s'agit d'une antichrèse, c'est-à-dire une convention par laquelle un débiteur remet en nantissement à son créancier un immeuble dont les revenus doivent servir à l'acquittement de la dette. On peut convenir aussi que les revenus se compenseront avec les intérêts de la créance (Dictionnaire de l'Académie Française) ; en l'occurence, les immeubles remis en antichrèse sont deux pièces de terre, un champ (au tènement de "la carrière basse, de contenance d'environ une eminade") et une vigne (à "las combettes, de contenance d'environ cinq journaux"), à Saint-Jean-de-Védas ; la durée est pour six mois et deux jours, finissant à la saint Michel. Le montant est de 100 livres 5 sols "que ledit EUZET a presté audit BADAROU réellement en escus blancs pièces de trente sols et ancienne bonne monoye que ledit BADAROU vouloit employer huitante six livres 5 sols qu'il doit aux hoirs de Pierre BERTRAND tant par deux contrats passés devant moi notaire le 1er septembre et 26 décembre 1671 que autrement" ; il subroge alors Barthélémy EUZET aux droits et hypothèques des héritiers de BERTRAND ; on voit ainsi qu'il s'agit d'un acte avec trois parties qui forment à la fois un "engagement" et une "antichrèse" ; il est précisé que Barthélémy EUZET "jouira des deux pièces engagées et en percevra les fruits que les parties compensent avec les intérêts de ladite somme de 100 livres 5 sols et à la fin du terme ledit BADAROU rendra audit EUZET ladite somme". ; BADAROU s'engage, de son côté à payer les tailles et les charges de ces pièces de terre pendant ces six mois, cependant qu'EUZET "en usera en bon père de famille" ; acte fait et récité dans l'étude du notaire, en présence d'André DURRANC et Blaise DUR dit MONTREAL (procureurs à Montpellier), qui signent avec EUZET ; BADAROU ne sait pas signer mais il appose sa marque, une croix (notaire Jacques DURRANC, de Montpellier : 2 E 55/167, f° 63 v., aux AD 34) ; cet acte montre, à la fois, la complexité que pouvaient prendre certaines transactions et aussi le pouvoir financier de Barthélémy EUZET. (il a été trouvé par Mme Chantal FÉDIÈRE)

1684 - Autorisation de l'évêque pour Barthélémy EUZET de "tracer et tirer" des pierres de la carrière dite des Peyrières, le 10 octobre (notaire Antoine FAGES, de Montpellier : 2 E 95/1647, p. 179 du site en ligne des AD 34 pour ce registre).



Les Peyrières de Saint-Jean-de-Védas
(photo J.C.E., le 13.06.2012)

1687 - Fondation par André EUZET, le 19.05.1687 : Pères de la Merci de Montpellier (50 H 20. Inventaires. Clergé régulier. Tome 1. Abbaye des hommes, aux AD 34)

1687 - Donation de Catherine EUZET, veuve d'Antoine COULONDRES, à ses enfants. Elle lègue tous ses biens et droits à son fils André (qui signe COULLONDRES) et 100 livres à chacun de ses autres enfants : Jeanne 1 (veuve RICOME), Marguerite (femme de Guillaume COUPIAC), Jeanne 2 et Jean ; l'acte est passé dans la maison d'André et signé par les témoins : DUPONT (prêtre et vicaire perpétuel, à Saint-Jean-de-Védas), Etienne DUPONT (apothicaire de Pignan) et Pierre ROUSSEL, chirurgien de Mauguio (notaire Louis Antoine DELANGLADE, de Pignan : 2 E 70/135, aux AD 34) ; l'acte a été transmis par M. Christophe ROCCA.

1691 - Additif à la donation de 1687 d'André EUZET, le 03.09.1691 (50 H 20, aux AD 34).

1697 - Contrat de mariage de Marie EUZET et de Pierre CAYZERGUES, le 15.05.1697, avec une dot de 400 livres et la présence d'André EUZET, son oncle (information de Mme Chantal FEDIERE) ; mariage de " Pierre CAYZERGUES (écrit Pierre BAYSSERGUES), d'Aniane et de Marie EUZET de Saint-Jean-de-Védas, à Saint-Jean-de-Védas" : microfilm Mormons n°1226595. Eglise réformée de Montpellier, à la partie intitulée "Registre des mariages du diocèze de Montpellier - 1697-1704", au 26 juin 1697. Dans ce registre, on précise toujours la paroisse de Montpellier ou du diocèse où les couples se marient. Souvent, la mention est : "Renvoyés avec les papiers à XX" (notaire Gaspard RAMEL, de Montpellier : 2 E 56/486, f° 571 v°).

1698 - Fermage pour Barthélémy EUZET : le 17 mai (écrit au dessus d'une autre date, le 26 mai, aucune des deux n'étant barrée) ; un capitaine d'infanterie habitant Montpellier, Estienne JUIN loue à Barthélémy EUZET, de Saint-Jean-de-Védas, une métairie de Montpellier, au terroir de Celleneuve, pour quatre ans. Le prix n'est pas indiqué mais les conditions sont très complexes, allant jusqu'au plus petits détails. d'où un acte très long ; l'intérêt d'un tel contrat est de montrer la vie agricole près de Montpellier, à la fin du XVIIème siècle ; le principe de ce fermage est un partage, en gros par moitié entre le propriétaire et le locataire ; par exemple : "le premier fruit que ledit rentier prendra sera le vin de ceste année, ensuite l'huile et après cela les grains de l'année prochaine 1699 et finiront lesdites quatre années à pareil temps et c'est à moitié fruits et aux conditions qui suivent, la semence sera fournie entièrement par ledit JUIN qui la prendra annuellement sur le moulin commun et le reste des grains sera partagé entre ledit JUIN et ledit rentier, la moitié des grains dudit sieur Juin sera portée par ledit rentier à ses frais dans la maison dudit JUIN à Montpellier et le partage en sera fait sur l'(h)aire (...)" ; même précision sur les animaux : "ledit sieur JUIN vend audit rentier une mule dont l'estimation sera faite par les experts qui procèderont à la vérification du bien (...)" ou encore : "ledit sieur JUIN baille au rentier douze poules et un coq pour lesquelles ledit rentier baillera tous les ans audit sieur JUIN douze douzaines d'oeufs et douze poulets et rendra à la fin de sa ferme lesdites douze poules et le coq", ou encore pour le personnel : "ledit rentier nourrira un berger et ledit sieur JUIN nourrira l'autre berger (...)", ou encore : " "s'oblige ledit rentier de nourrir le jardinier dudit sieur JUIN moyennant dix cestérées de blé en demi muid de vin de prense, et un demi muid d'aigade, une carthe d'huile, un cartel de sel et douze livres de pitance" ; grande précision, bien sûr, sur les plantations : des "vesses" (espèce de grain, rond et noirâtre, dont on nourrit les pigeons - dictionnaire de l'Académie Française), du seigle, de l'orge, des oliviers ("le dit rentier sera tenu de faire émonder à ses frais les oliviers"), partage du gros bois par moitié entre les deux parties dont le rentier doit porter à ses frais la part de JUIN à son domicile, à Montpellier ; on voit que JUIN achètera le fumier :"à ses dépens dans les hosteleryes de Montpellier" ; précisions sur le jardin, sur la paille, sur le labourage, sur les soins particuliers au muscat, etc. Faut-il croire que les contraintes étaient trop fortes ? En tout cas, le contrat est dénoncé, moins d'un an plus tard, le 02.03.1699, EUZET rend la mule et le reste, à la "satisfaction réciproque", après état des lieux et paiement de 25 livres par JUIN à EUZET. Les deux actes sont passés chez le notaire Antoine II BELLONNET, de Montpellier, dans les deux cas en présence de Jacques LAUSSEL, habitant de Montpellier (2 E 59 45, f° 420 pour le premier acte et f° 643 pour le second).

1705 - Paiement de Barthélémy EUZET à Susanne LIGER, fille et héritière de Pierre LIGER, suite à une condamnation du juge du petit scel, en novembre 1704, pour une obligation contractée le le 22.08.1683 (notaire VERNET, de Montpellier) et pour laquelle André EUZET, son frère était caution solidaire. Notaire Pierre TESSES, de Montpellier : 2 E 57/367, f° 27, aux AD 34.

1711 - Apprentissage de Jacques EUZET, le 9 novembre ; il est fils de Barthélémy et est mis apprenti comme traceur de pierres, auprès de Fulcrand GAUCH, traceur de pierres à Vendargues. Le contrat est passé pour un an, à compter du même jour et pour un montant de 50 livres ; la mise en apprentissage est faite par Thomas VIDALON, syndic perpétuel de l'hôpital général et maison de charité de Montpellier, député du bureau de direction de l'hôpital par délibération de la veille ; la mise en apprentissage est aussi faite par Antoine LAUSSEL, écuyer, conseiller secrétaire du roi, maison commune de France en la chancellerie de Montpellier, héritier de Guillaume COULONDRE, son oncle, conseiller du roi, assesseur du premier rang de Montpellier. Il est précisé que Guillaume COULONDRE avait fait une fondation à l'hôpital et c'est donc pourquoi ce sont les administrateurs de l'hôpital qui s'engagent à payer les 50 livres de l'apprentissage ; Jacques EUZET ne sait pas signer ; les autres signent ; dans le texte, VIDALLON est écrit avec deux L mais quand il signe, c'est VIDALON, avec un seul L (notaire Pierre TESSES, de Montpellier : 2 E 57/à compléter, aux AD 34)

1712 - Testament de Barthélémy EUZET, le 6 octobre (notaire Pierre BARRAL, de Lavérune : 2 E 70/260). Dans cet acte, on voit qu'il est "trasseur de pierre" et qu'il lègue à Anne VIGOURELLE (sa femme) et à leurs enfants : Jeanne, Marguerite (mineure), Jeanne plus jeune (mineure), Jacques (mineur), Jacques plus jeune (mineur) et Jean aîné ; les trois garçons sont ses héritiers universels, tandis que ses filles ont chacune 200 livres et que les autres parents ont droit aux cinq sols traditionnels qui permettent de les écarter de la succession ; "ses biens et effets sont de valeur de 460 livres" ; il signe avec les témoins qui sont Antoine COULONDRE, procureur juridictionnel de Saint-Jean-de-Védas (qui signe COULONDRES), Aubert ROUVIERE, Jacques ALBANIAC, Jean BAISSIE, Pierre TRIAL, François CAZILIAC (qui signe CAZILLAC), tous habitants de Saint-Jean-de-Védas, et Pierre TEISSONIAIRE (qui signe TEISSONNIERES), maître tonnelier de Sumène, habitant à présent dans la paroisse ; l'acte est "fait et récité dans la maison dudit testateur, tout près du lit où il est malade".
A la même date, on trouve l'inventaire de ses biens mais dans "les ordinaires" (de justice) : 10 BP 989, aux AD 34 (information initiale de Mme Chantal FEDIERE). Le notaire est toujours Pierre BARRAL. Dans cet inventaire, on confirme que Barthélémy EUZET vient de déposer un testament, chez le même notaire, obligeant à faire cet inventaire des meubles et effets qu'il a dans sa maison, à Saint-Jean-de-Védas. Il est malade, dans sa chambre et, comme il a cette volonté, il a requis d'y procéder en sa présence et celle des témoins. Le total des biens se monte à 180 livres (avec, notamment, trois lits dont un en noyer, toiles, paillasses, traversins en plume, coffre en noyer, chemises, "plusieurs quittances de tailles et usages et quelques autres papiers inutiles", serviettes, chenets, quatre chaudrons de cuivre, une bassinoire en cuivre, six chaises de paille, "deux vieux garderobes bois blanc où sont les ardes de sa femme", dix cétiers de blé au grenier, "trois thoneaux de demy muid, bonne valeur et autres trois thoneaux de moyenne valeur ; dans sa cave vinaire environ deux muids vin rouge nouveau", douze quintal de foin et autant de paille, une table à porter le pain au four, ...). Il charge sa femme, Anne VIGOURELLE, de rendre le tout à "Jean Jacques et autre Jacques, plus june, ses enfants" lorsqu'ils seront en âge ... Sa femme accepte la charge et il est répété qu'elle rendra tous les effets inventoriés à "Jean ; et Jacques ; ayné, et June" (jeune) lorsque les dits enfants auront l'âge requis. Ainsi, le testament montre clairement qu'il a trois fils, Jacques 1 (qui meurt en 1719), Jacques 2 (qui meurt en 1735) et Jean, l'aîné (qui meurt en 1745) ; assistent à l'inventaire : Antoine COULONDRE (procureur juridictionnel de Saint-Jean-de-Védas), Jacques ALBANIAC (consul de Saint-Jean-de-Védas) et François CAZILLIAC (il signe CAZILLAC et est habitant du lieu)..

1713 - Contrat de mariage, le 14 mai, entre Jean BAISSIER et Jeanne EUZET, fille de Barthélémy et d'Anne VIGOURELLE (notaire Pierre TESSES, de Montpellier : 2 E 57/612, f° 163, aux AD 34)

1716 - Contrat de mariage, le 1er février, entre Jean BRENOUX et Marguerite EUZET, fille de feu Barthélémy et d'Anne VIGOURELLE ; voir, ci-après, les détails dans "les renseignements sur les conjoints", à l'article BRENOUX (notaire LABOISSIERE, de Montpellier : 2 E 62/175, aux AD 34)

1716 - Mariage, le 1er octobre, entre Pierre GLEISE et Marie CALATGE, est présent "Jacques EUZET fils de feu Jean EUZET" ; Il signe. (information initiale de Mme Chantal FÉDIÈRE).

1719 - Testament de Jacques EUZET, le 27 avril (notaire Pierre BARRAL, de La Vérune : 2 E 70/261) Il est "trasseur de pierre" et il lègue à Anne VIGOURELLE, sa mère, le "droit de légitime", 5 sols pour les autres, sachant que Jacques et Jean EUZET, ses frères, sont nommés et institués héritiers universels et généraux pour ses biens qui représentent 150 livres ; il ne sait pas signer [Note : il n'est pas possible de savoir s'il s'agit de Jacques 1 ou de Jacques 2 ; l'un meurt en 1719 et l'autre en 1735 ; le testament de 1719 montre que celui-ci était célibataire ; il est probable que l'autre l'était également ; nous avons estimé - arbitrairement - que celui de 1719 était Jacques 1, c'est-à-dire le plus âgé] ; âgé d'environ 30 ans quand il meurt, l'enterrement est supposé avoir eu lieu le 26 avril (la date précise est à revoir, puisque le testament est du 27) ; le testament est "fait et récité dans la maison dudit testateur, tout près du lit où il gist malade" ; sont témoins et signent l'acte : François VIDAL, Thomas COULONDRE, François VALAT, Antoine COULONDRE, Jacques ALBANIAC, Pierre RICOME, Haubert PIGOULIER, tous habitants de Saint-Jean-de-Védas ; le testament a été contrôlé et insinué le 10.05.1723.

1720 - Pour un mariage le 21 novembre et un baptême le 4 décembre, Jacques EUZET signe (même signature qu'en 1716-1717).

1721 - Contrat de mariage, le 15.08.1721, de Jean EUZET et de Jeanne FICHE, à Montpellier (notaire Guillaume REYNES, de Montpellier : 2 E 56/504, f° 160 v., aux AD 34).

1723 - Partage des biens entre Jacques 2 et Jean EUZET, le 15.05.1723 ; il s'agit des biens hérités de Barthélémy, leur père (de par son dernier testament reçu par Pierre BARRAL, notaire de Lavérune), et de Jacques 1 (de par son dernier testament reçu également par Pierre BARRAL, notaire de Lavérune), leur frère ; Jacques signe, Jean ne sait pas signer ; mention de cet acte en marge de deux items du compoix d'André EUZET ; la plus grande partie de cet acte concerne les terres qui sont partagées entre les deux frères avec, pour chacune, la référence au compoix de 1673, manifests d'André et de Barthélémy EUZET, eux-mêmes frères ; la description des lieux avec leurs confronts pour chacune des pièces est une copie abrégée de ce qui est écrit dans ce compoix ; la part de Jean EUZET comprend les articles 1, 4, 7, 13, 14, 15, 17 (pour la moitié) et 18 du manifest d'André et les articles 7 (pour la moitié), 12 (pour la moitié), 14, 15, 16 et 19 du manifest de Barthélémy ; toujours pour Jean, à ces articles s'ajoutent les deux articles qui se trouvent dans le manifest barré de M. de THEMELAC, au f° 176 du même compoix de 1673, champ, pré et terre acquis par Barthélémy EUZET ; la part de Jacques EUZET comprend les articles 2, 3, 6, 8, 9, 10, 11, 12, 16, 19 et 20 (pour la moitié) du manifest d'André et les articles 1, 2, 3, 4, 5, 6 (pour la moitié), 8 (pour la moitié), 9 (pour la moitié), 10, 11, 12 (pour la moitié), 13, 17, 18 et 20 du manifest de Barthélémy ; les articles 5 et 21 du manifest d'André restent indivis entre Jean et Jacques (à compléter) ; (notaire Louis Antoine DELANGLADE, de Pignan : 2 E 70/145, f° 26 aux AD 34) ; cet acte a été transmis par M. Christophe ROCCA.

1730 - Contrat de mariage de Marguerite EUZET (fa Barthélémy et Anne VIGOUREL), veuve de Jean BRENOUX, de Grabels, avec Charles ROUSSET, le 25.11.1730 (notaire Antoine BELLONNET, de Montpellier : 2 E 59/61, f° 853, aux AD 34).

1732 - Quittance pour Jean et Jacques EUZET, fermiers de la Peyrière, à Saint-Jean-de-Védas ; Jean de RIVIERE (propriétaire à la métairie de Sardan, à Lattes) leur remet 60 livres 10 sols, des mains et deniers de Hugues FROMIGA, marchand de Montpellier ; Jean ne sait pas signer ; Jacques signe (notaire Etienne BISSEZ, de Montpellier : 2 E 57/413, f° 238, aux AD 34).

1735 - Enterrement de Jacques EUZET, le 3 avril (mort le 2), âgé de "?5 ans ou environ" (le premier chiffre de l'âge n'est pas visible mais la mention "ou environ" peut signifier que c'était une personne âgée : 45 ou 55 ans, puisque le mariage de ses parents a eu lieu en 1677)

1735 - Obligation. Jean EUZET, "trasseur de pierre" emprunte 98 livres à Marguerite EUZET, sa soeur, femme de Charles ROUSSET, le 11.07.1735 ; prêt fait "sur louis d'or escus blancs en monnaye comptée retirée et remboursée par ledit EUZET" ; Jean s'engage à rembourser dans trois mois ; notaire Augustin CLEMENT, de Montpellier : 2 E 56/558 f° 328. (information initiale de Mme Josiane FEBVRET)

1739 - Accord et cession entre Jean ("traseur de pierre", à Saint-Jean-de-Védas), Jeanne 1 ("veuve de Jean VAISSE", travailleur de terre, à Saint-Jean-de-Védas - en fait, Jean BAISSIER) , Marguerite ("épouse en secondes noces de Charles ROUSSET", jardinier habitant Montpellier) et Jeanne 2 ("fille majeure", habitant Saint-Jean-de-Védas) EUZET, tous enfants de Barthélémy EUZET, "traseur de pierre" ; cet accord est passé suite au décès ab intestat de leur frère Jacques 2 EUZET, sachant "qu'il a laissé quantité de dettes qui absorbent de beaucoup la valleur des biens qui luy sont échus par le partage qu'il a passé avec Jean EUZET son frère l'un des comparants devant Me DELANGLADE, notaire de Pignan, le 15 may 1723, et de ceux qu'il peut avoir acquis du depuis, et comme ses créanciers les plus privilégiés étoient dans le dessein de faire faire sur lesdits biens une saisie generalle et d'en poursuivre le decret, ladite Marguerite EUZET qui est la principale créancière a veu que les fraix que se fairoient par ces poursuittes consommeroient la plus grande partie des biens et par la elle perdroit se creance, d'ailleurs elle na pas vouleu consentir que les biens dudit Jacques EUZET fussent mis en distribution, par touttes ces raisons elle a été conseillée de se charger desdits biens et en concequence il est convenu que lesdits Jean, Jeanne et autre Jeanne EUZET se departent et desistent chacun en droit soy de la portion les concernant sur la succession dudit Jacques EUZET leur frere en faveur de ladite Marguerite EUZET leur soeur acceptante, soit de tous les biens immeubles que des meubles noms voix droits et actions generallement en quoy qu'ils concistent et puissent concister pour en prendre possession et jouissance des aujourd'huy en l'etat qu'ils se trouveront ensemble des récoltes pendantes aux contitions cy apres : en premier lieu ladite Marguerite EUZET payera audit Jean EUZET la somme de 550 livres qui luy est deue sur lesdits biens pour les causes et ainsy qu'il est expliqué dans le contrat de partage du susdit 15e may 1723, en second lieu elle payera a ladite Jeanne EUZET aynée veuve de VAISSE la somme de 150 livres a laquelle ont été réglés les droits maternels, portion virille de laugment gaigné par ladite VIGOURELLE pour avoir survecu a son mary et autres ipotheques quelle a sur les biens dudit Barthélémy son père que sur ceux dudit Jacques EUZET, de laquelle somme elle sera tenue de luy faire le payement dans une année daujourdhuy sans interest, en troisième lieu elle payera encore la somme de 50 livres avec l'interest a compter d'aujourd'huy, a la confrérie du tres saint sacrement dans la paroisse de Saint Jean de Védas pour la moitié concernant ledit Jacques EUZET, de celle de 100 livres léguée a ladite confrérie par feu André EUZET dans son dernier testament duement controllé, et enfin au moyen du delaissement qui vient de luy etre fait par le present acte, elle demeurera payée de tout ce qui luy est deu a elle tant pour ses droits maternels, portion daugment que pour les autres ipotheques quelle a sur les biens du ce deffunt Jacques EUZET son frère et sur ceux de Barthélémy EUZET son pere et de touttes les autres sommes dont lesdits biens peuvent etre chargés, desquelles sommes et ipotheques en quoy quelles puissent concister elle se charge et promet d'en faire tenir quittes lesdits Jean, Jeanne et autre Jeanne EUZET ses frere et soeurs, en telle sorte qu'ils ne puissent point etre recherchés a ce sujet pour qui que ce soit, sauf toutes fois quelle ne vint a etre recherchée par des créanciers de sondit pere, auquel cas elle ny entreroit que pour la moitié ainsi qu'il est expliqué dans le contrat de partage, déclarant les parties que les entiers biens délaissés sont de valeur de 1100 livres scavoir les immeubles 1000 livres et les mobiliers compris la recolte 100 livres, et comme la plus grande partie des biens sont en tres mauvais état et qu'il importe de le constater, il est convenu qui en sera fait la veriffication par les experts que les parties ont nommé, scavoir de la part desdits Jean, Jeanne et autre Jeanne EUZET Pierre BERTRAND menager dudit lieu de Saint Jean, et de la part de ladite Marguerite EUZET Guillaume FOULQUIER menager habitant du lieu de Celleneuve duxquels donnent le pouvoir necessaire pour proceder a la veriffication et en dresser leur raport qui vaudra autant que si elle avoit ete faitte d'authoritte de justice sans que lesdits experts soient tenus de pretter aucun serment dont les parties les dispensent, et par ce meme acte en consequence de ce qui a été convenu cy dessus, ledit Jean EUZET reconnois avoir presentement reçu de ladite Marguerite EUZET sa soeur la somme de 452 livres réellement a son contentement, laquelle avec celle de 98 livres que ledit Jean EUZET lui doit par obligation du (laissé en blanc, il s'agit du 11.07.1735) receu par Me CLEMENT notaire revient a celle de 550 livres qui est deue audit Jean EUZET ainsy qu'il est expliqué cy dessus, de laquelle il tient quitte ladite Marguerite EUZET et tous autres, et au moyen de ce ladite obligation se trouve cancellée il ne pourra plus rien pretendre sur les biens dudit Jacques EUZET son frere soit pour ladite creance portion d'augment, et generalement pour tous autres droits de quelle nature quelles puissent etre, et subroge sadite soeur a son droit place et ipotheque, sans luy etre tenue d'ancienne garantie ny restitution de derniere a laquelle ledit EUZET renonce par expres et comme ladite Jeanne EUZET, fille majeure, de ses droits paternels et maternels, portion virille de laugment et autres droits il lui a été presentement fait la liquidation entre elle et ledit Jean EUZET son frere lesquels sen sont trouvés revenus a la somme de 300 livres laquelle ledit Jean EUZET s'oblige de lui payer dans six années avec l'interest sur le pied du denier vingt, etant cependant convenu que le payement de ladite somme de 300 livres luy sera faite en biens fonds dont l'estimation en sera faite par amis communs, ou en argent au choix dudit Jean EUZET, et pour l'observation de ce dessus les parties obligent leur bien presentement et avenir soumis aux cours de M. le senechal et petit scel royal de Montpellier, fait et passé en l'etude en présence d'Antoine HUBAC et de Simon SEGUIN habitants de cette ville et de Guillaume FOULQUIER menager habitant de Celleneuve signes non les parties qui ont declaré ne le savoir de ce requise et nous Antoine BELLONNET notaire royal de la ville de Montpellier soussigné. " Cet acte est aussi signalé pour un ferrajeu au terroir de l'orts, en marge du 2ème item du compoix d'André EUZET ; cette mention fait aussi référence à la transaction du 15.05.1723 (notaire Antoine BELLONNET, de Montpellier : 2 E 59/66, f° 184 v., aux AD 34) .

1741 - Vente d'une terre olivette herme, à Saint-Jean-de-Védas, par Jean EUZET à sa soeur Marguerite, le 19.11.1741 (notaire Antoine BELLONNET, de Montpellier : 2 E 59/67, f° 620 v., aux AD 34).

1743 - Bail par Marguerite EUZET (fa Barthélémy et Anne VIGOUREL), le 16.02.1743, à Jean RICOME, de terres sur ses biens propres à Saint-Jean-de-Védas ; cinq champs, un pré, quatre olivettes, une vigne, deux ferragieux, le tout pour une durée de sept ans. Le bail est prévu pour commencer le 1er mai qui suit et se terminer le 1er mai 1750, moyennant 66 livres de rente à payer chaque année le 1er août. Il y a trois conditions. La première : "le sieur RICOME laissera à la fin de son arrentement trois champs avec trois rayées qu'il sera tenu d'y donner" ; la deuxième : il "fera curer les fossés quand ils en auront besoin, fera nettoyer les oliviers et l'émondage lui appartiendra et le gros bois à ladite EUZET" ; la troisième : "fera donner aux terres les oeuvres en temps et faizon convenable et les entretiendra en bon menager et père de famille" ; c'est Marguerite EUZET qui doit payer les tailles et autres charges ; de plus, il est convenu que Jean RICOME "laissera une année les champs enguerré et une autre année les semera" ; pour l'observation de ces clauses, leurs biens présents et à venir sont hypothéqués ; acte passé devant le notaire Jean Louis VEZIAN, de Montpellier, en présence de Claude VEZIAN, bourgeois, Pierre BARRILLON, praticien de Montpellier, qui signent avec RICOME ; Marguerite EUZET ne sait pas signer. (information initiale de Mme Chantal FÉDIÈRE)

1746-1748 ? - Compoix de Saint-Jean-de-Védas (CC2), comprenant les manifests de Marguerite EUZET (qui fait son testament en août 1759), d'Antoine 1 EUZET (qui meurt en 1791) et d'Antoine 2 EUZET (qui meurt en 1780) ; les indications en marge (indiquant des transactions ultérieures) pour la totalité des manifests vont de 1749 à 1790 ; à noter aussi que Jean EUZET (père des deux Antoine et fils lui-même de Barthélémy) est mort en 1745 ; le compoix conservé à la mairie de Saint-Jean-de-Védas ne comprend que les manifests, sans indication de date ou période de confection, de délibération correspondante et de noms de ceux qui ont fait ce travail (contrairement au compoix CC1 du XVIIe siècle).

Compoix d'Antoine et autre Antoine EUZET freres enfans
de Jean et ce dernier de Barthélémy EUZET (f° 17 et s.)

(Note : il n'y a aucune mention en marge des articles)

1/ Premierement une maison dans les lieux tiree du compois vieux d'André EUZET fol 178, confronte de droit M. de SAINT JEAN, marin Marie BILLIERE couchant Barthélémy EUZET levant la carriere contient sept cannes quatre pans de cinq sols canne : 1 livre 17 sols 5 deniers

2/ Item une oll au planas du meme compois, confronte de droit et couchant Jean BESTION levant le Sr LAPARRE marin Estienne CAILUS contient trois quartons sept destres et demy du second et 3ème degre : 1 livre 4 sols

3/ Item la moitie d'une terre aux peirieres du meme compois confronte toute la piece de droit marin et levant les hermes couchant Aubert ESPINASSON et la carriere du mas de repaux contient ladite moitie un quarton et demy trois destres et demy : 8 sols

4/ Item une terre a la combe confronte de droit hoirs de Claude DOMERGUE le Sr CLAUSEL et le Sr VALAT, marin le chemin de Montpellier a Fabregues couchant soy meme contient une carteirade trois quartons un destre du premier et second degre : 4 livres 7 sols 2 deniers

5/ Item un champ a la combe confronte de droit François BOSC, Andre RICOME et Pierre GAUCH jeune, levant Antoine COULONDRE et hoirs de Claude DOMERGUE, marin soy meme midy le grand chemin couchant Pierre ROUVIERE Noel TRIAIRE hoirs - d'Aubert MELECOMBE Louis et Marie VIDAL contient une carteirade trois quartons vingt cinq destres du premier et second degre : 4 livres 15 sols 10 deniers

6/ Item une ollivette a sigaliés du meme compois confronte de droit Pierre BOSC jeune, marin François et Jean BOSC, levant Pierre et Marie COSTECAUDES, couchant hoirs d'Estienne REFREGE contient deux cartons onze destres et demy du troisieme degre : 11 sols 6 deniers

7/ Item un jardin au puids de Christol du meme compois confronte de droit Pierre COSTECAUDE marin le chemin du Terral, levant le chemin du puids couchant hoirs d'Estienne VALAT contient trois destres et demy du premier degre : 1 sol 5 deniers

8/ Item la moitie d'une vigne a la Combe de Reynoux confronte de marin Marie COSTECAUDE vent droit Barthélémy EUZET levant le chemin couchant Simon ROUSSEL contient une cetterée vingt six destres du 3ème degre : 13 sols 6 deniers

9/ Item la moitié d'une maison ou paliere et court du meme compois confronte de marin Jean BOSC du vent droit Barthélémy EUZET, levant Pierre GAUCH jeune, midy la carriere contient de maison quatre canes quatre pans et demy de cros et descouvert treize canes d'un sol trois deniers : 1 livre 19 sols 3 deniers (voir le même article avec peu de différences au n° 6 de Barthélémy et au n° 18 d'André dans le compoix du XVIIe siècle, au n° 17 de Marguerite dans ce compoix)

10/ Item la moitié d'une vigne a la combe de Reynoux (x) confronte de droit François BOSC, levant la carriere de Tourtorel au plan den cherrau, couchant François ICARD contient une cetterée vingt six destres du troisième degré (x) du compoix de Barthélémy EUZET fol 180 : 13 sols 6 deniers (voir le même article au n° 7 de Barthélémy)

11/ Item une vigne aux Combettes tirée du meme compoix confronte de droit hoirs d'Estienne VALAT, du marin hoirs de Jean CARLES, du levant Antoine GAYRAUD du couchant André EUZET contient deux cartons dix neuf destres du troisième degré : 12 sols 6 deniers (voir le même article au n° 14 de Barthélémy)

12/ Item une oll a Gavenac du meme compoix confronte de droit Pierre COSTECAUDE du marin Jacques BLANC du levant François DONNAT, couchant M. de SAINT JEAN contient un carton cinq destres du second degré : 11 sols 4 deniers (voir le même article au n° 15 de Barthélémy)

13/ Item une terre au Brouas dudit compoix confronte de droit hoirs de Nadal BERTHOMIEU, du marin et levant M. de ROQUEFEUIL couchant la carriere du Terral au Tourtourel contient une carteirade un carton vingt cinq destres du second degre : 2 livres 15 sols 7 deniers

14/ Item une ollivette a lhopital du meme compoix - confronte de droit hoirs d'Aubert BILLIERE marin Pierre BALSAC, levant M. de MONTPELLIER et M. de TEMELAC couchant M. de SAINT SERIES et Noel TRIAIRE contient une carteirade trois quartons trente une destres du second degre : 3 livres 18 sols 3 deniers

15/ Plus une ollivette et carriere au quartier de Randanille compesee en consequence de l'arrest de la cour des aydes du 19 may 1749 confronte du levant le chemin des Coutaux, vent droit Marguerite EUZET couchant M. FARJON et les patus, midy M. de SAINT JEAN contient quatre cetterées quarante cinq destres : 2 livres 6 sols 3 deniers

16/ Plus une vigne a Sigaliés confronte de droit les patus du marin Jean BESTION du levant Pierre COSTECAUDE et Pierre COULONDRE du couchant Jean AUBRE contient trois quartons un dextre du troisième degré : 1 sol 2 deniers

17/ Plus une ollivette a la Cafourline tirée du compoix de Jean TOULOUSE fol 99 de la nouvelle coppie confronte de droit Pierre COSTECAUDE et couchant le sieur DAUZIECH contient douze destres du second degré : 3 sols 2 deniers


Compoix de Marguerite EUZET femme de Charles ROUSSET fol 153 (f° 19 et s.)

(seul l'article 4 a une mention en marge et on retrouve les 28 premiers items dans son manifest au compoix du XVIIe siècle)

1/ Un ferragieu au terroir de lorts confronte de droit Antoine COULONDRES, marin hoirs d'Antoine DOMERGUE levant la carriere des preds couchant la carriere du puids de Gauch contient quatorze destres et demy du premier degre : 5 sols 11 deniers
(voir le même article au n° 2 d'André)

2/ Item une terre aux condamines confronte de droit M. VALLAT marin Antoine COULONDRES levant le sieur LAPARRE couchant la carriere de St Jean aux peirieres contient trois quartons cinq destres et demy du premier et second degre : 1 livre 19 sols 4 deniers

3/ Item une terre au Roudere confronte de droit le grand chemin marin Aubert PIGOULIER levant Barthélémy EUZET couchant Jean PRUNET contient un quarton quatorze destres du premier et second degre : 17 sols

4/ Item une vigne a lhom de Jean PONS confronte de droit et marin les patus levant Antoine COULONDRES couchant Antoine DONNAT chemin entre deux contient deux quartons vingt destres du troisieme degre : 12 sols 3 deniers
En marge : Tient Jean RICOME par contrat d'achat du 31 août 1758 retenu VIGUIER notaire de Lavérune change le 11 mai 1763 devant ... sur ledit RICOME fol 104

5/ Item une vigne au meme tenement confronte de droit et marin les patus levant les hoirs de François ENCONTRE couchant Antoine COULONDRES contiens trois quartons vingt cinq destres du 3ème degre : 18 sols 8 deniers

6/ Item une ollivette a la croix de Rays confronte de droit Andre RICOME, marin le grand chemin, levant le cimetiere et Jean BOSC contient un quarton neuf destres du second degre : 12 sols 6 deniers

7/ Item un pre a la fon de Pontou confronte de droit la riviere de la Mosson marin hoirs du Sr CLAUZEL levant soy meme couchant M. de SAINT JEAN contient un quarton onze destres du second degre : 1 livre 5 sols 1 denier

8/ Item un ferragieu a Lortet confronte de droit François et Jean BOSC, marin hoirs de Claude DOMERGUE levant et couchant André RICOME contient six destres et demy : 2 sols

9/ Item un champ au terroir de Reynoux confronte de droit M. de SAINT JEAN, marin Pierre BOSC jeune levant Antoine ROSSEL, couchant Jean BOSC hoirs d'Estienne VALAT, et couchant PIGOULIER contient deux quartons vingt huit destres deuxieme degre : 1 sol 7 deniers

10/ Item la moitié d'une vigne a las Combettes confronte de marin Marie COSTECAUDE, levant et vent droit Barthélémy EUZET couchant hoirs dudit CLAUSEL contient un quarton du troisième degre : 5 deniers

11/ Item la moitie dun pre a la fon de Pontou confronte du levant Barthélémy EUZET, couchant M. de SAINT JEAN marin hoirs dudit CLAUSEL, vent droit la riviere de la Mosson contient trente trois destres et demy : 9 deniers

12/ Item une maison dans le lieu confronte de droit M. de SAINT JEAN, marin François VIDAL, levant André EUZET conchant la grand carriere contient six cannes deux sol troisième : 7 sols 6 deniers

13/ Item une oll a la cafourline confronte de droit Marie COSTECAUDE, marin Jean BOSC jeune levant Aubert DONNAT couchant Louis et Marie VIDAL contient vingt trois destres et demy du second degre : 6 sols 3 deniers

14/ Item une terre au tenement du Brouas confronte de droit hoirs de François DONNAT et Marc ROSSEL, marin Marie COSTECAUDE, levant la carriere de Saint Jean au pont de la Verune, couchant le Sr LAPARRE et hoirs du Sr BARRE carreron au millieu contient une carteirade deux quartons dix huit destres du 2ème et 3ème degre : 2 livres 11 sols

15/ Item une terre a las Parets confronte de droit Jacques PRUNET marin le Sr DOUZIECH, levant le Sr de St SERIES, couchant hoirs d'Estienne VALAT et hoirs de Marsal ARMENTIER contient un quarton treize destres du 3ème degre : 10 sols 9 deniers

16/ Item une terre a Roudere confronte de droit le grand chemin marin Aubert PIGOULIER levant hoirs d'André DONNAT couchant André EUZET contient un quarton dix huit destres au premier et second degré : 18 sols 6 deniers

17/ Item la moitié d'une maison ou paliere et court confronte de droit hoirs de Jean ARLES, levant André EUZET, marin la carriere et de couchant hoirs de Guillaume BERTRAND contient la maison quatre canes quatre pans et demy de cros et de decouvert trente canes d'un sol trois deniers canne : 1 livre 19 sols 2 deniers (voir le même article avec peu de différences au n° 6 de Barthélémy et au n° 18 d'André dans le compoix du XVIIe siècle, au n° 9 des deux Antoine dans ce compoix)

18/ Item la moitié d'une vigne a las Combettes confronte du levant Pierre BADARON couchant hoirs de Jean OLLIVIER marin André EUZET vent droit Jacques ALBAGNAC contient un quarton du troisième degre : 5 deniers

19/ Item la moitié d'un pré a la fon de Pontou confronte de levant Antoine ROUX, couchant André EUZET marin Antoine SERANNE vent droit la riviere de la Mosson contient trente trois destres et demy : 9 sols

20/ Item une maison dans le lieu confronte de vent droit et levant soy meme marin Jean EUZET, du couchant la grande carriere contient cinq cannes quatre pans a cinq sols la canne : 1 livre 7 sols 6 deniers (voir le même article au n° 10 de Barthélémy, sauf qu'ici on ne fait plus mention de l'origine)

21/ Item une vigne a Peirefioc confronte de droit hoirs de Claude DOMERGUES, marin Fulcrande SAILLENTE, levant François MERIC du couchant ledit PAULET contient une carteirade un quarton trente et un destres et demy du second degre : 2 livres 18 sols (voir le même article au n° 11 de Barthélémy, sauf qu'ici il y a 31 destres au lieu de 32 et que l'on ne fait plus mention de l'origine)

22/ Item la moitié d'une ollivette a puech Auriol du coste du chemin confronte l'entier corps de droit le chemin de Saint Jean a Lattes levant M. de SAINT JEAN marin hoirs de David BOSC, couchant le chemin du Terral a Villeneuve contient tout une carteirade un quarton trente destres du second degre : 1 livre 9 sols 2 deniers (voir le même article au n° 12 de Barthélémy, sauf qu'ici il y a 30 destres au lieu de 31 et que l'on ne fait plus mention de l'origine - voir aussi la vente de cette moitié d'olivette par Jean EUZET à Marguerite, le 19.11.1741)

23/ Item une ollivette a la Cafourline confronte de droit M. de ROQUEFEUIL marin Aubert ESPINASSON du levant Pierre RUAS, couchant M. de SAINT JEAN et Jean ROUX contient un quarton vingt huit destres du second degre : 17 sols 6 deniers (voir le même article au n° 13 de Barthélémy, sauf qu'ici l'on ne fait plus mention de l'origine)

24/ Item une terre a Reynoux confronte de droit Aubert - FERMAUD du marin soy meme, du levant Pierre BOSC du couchant la carriere de Saint Jean au pont de la verune contient un quarton vingt destres du premier degre : 1 livre 6 deniers (voir le même article au n° 17 de Barthélémy, sauf qu'ici l'on ne fait plus mention de l'origine)

25/ Item une terre au puids de Christol confronte de droit Antoine COULONDRES, du marin François CALAGES, du couchant le chemin du pont de la verune, du levant Pierre BOSC jeune contient vingt deux destres du premier et second degré : 9 sols 2 deniers

26/ Item une terre au puids de Christol confronte de droit et marin soy mesme, du levant Pierre BOSC, du couchant le chemin de Saint Jean au pont de la verune contient vingt deux destres du premier second et troisième degré : 9 sols 2 deniers

27/ Item l'autre moitié d'ollivette au puech Auriol enoncee au huitième article de la page cy devant : 1 livre 9 sols 2 deniers (voir l'article 22 ci-dessus et la la vente par Jean EUZET de la moitié de cette olivette à Marguerite, le 19.11.1741)

28/ Item la moitié d'une terre aux peirieres confronte tout le corps de droit, marin et levant des hermes - couchant Aubert ESPINASSON, et la carriere du mas de Repaux contient trois quartons sept destres du troisième degre : 8 sols

29/ Item une ollivette et carriere au quartier de rondavelle compesiee en consequence de l'arrest de la cour des aides du 19 may 1749 confronte du levant le chemin des coutaux midy Antoine EUZET, couchant le chemin vieux des peirieres, vent droit M. de SAINT JEAN, contient quatre cesterées quatre destres : 2 livres 4 sols 2 deniers (Cet article est le seul qui ne se trouve pas dans son manifest du XVIIe siècle, au f° 156.)


1748 - Mémoire pour l'évêque de Montpellier, concernant les frères Antoine et Antoine EUZET (de la génération 8) : "Les nommés EUZET frères habitans du lieu de St. Jean de Védas ont une olivete dans la directe de l'évêché. Ils ont entrepris de détruire cette olivete, d'en oter la bonne terre pour y ouvrir une carriere de pierre. Une telle entreprise est contraire aux loyx de l'emphitheose, qui obligent le possesseur de méliorer, et luy prohibent de deteriorer les fonds, qui luy ont été originairement concédés par le Seigneur. M. l'Eveque de Montpellier en a porté plainte et fait informer devant ses officiers, l'ordonnance de 1667 titre 2A des récusations des juges article xi les y autorise. Le fait de la plainte étant pleinement prouvé par les informations, EUZET frères ont été decretés d'ajournement personnel. Hillaire RICARD Entrepreneur des ouvrages de la fontaine a surpris une ordonnance de M. l'intendant du L. fournie 1754 sur requete où il prend le fait et cause desdits EUZET, qui ordonne que soit communiqué à M l'Eveque de Montpellier avec cepandant deffense de faire aucune poursuite, en execution de l'ordonnance du juge de la temporalité, et de procéder ailleurs que devant luy à peine de nullité et de tous dommages et intérêt. Il est representé que cette ordonnance est visiblement surprise de la religion de M. L'intendant, 1° En matiere criminelle, nul n'est reçu à prendre le fait et cause des accusés, qui doivent se deffendre par leur bouche, EUZET freres ont deterioré les fonds mouvants de la directe de M. de Montpellier, Hillaire RICARD ne peut point être reçu de prendre leur fait et cause. 2° En vain dira t'on que M. l'intendant a une attribution du conseil pour les carrières. Quand cela seroit, il est des règles qu'il doit être procedé à l'éxecution de tous decrets, quand mëme ils seroient donnés par un juge incompetant, C'est la disposition de l'article 12 du livre des décrets de l'ordonnance de 1670. Au fond, Hillaire RICARD ne peut justifier qu'il ait employé les EUZET freres, il est notoire que tous les entrepreneurs des ouvrages publics font porter des pierres aux métairies, dans la ville et partout ailleurs oû les particuliers leur en demandent, C'est un abus à reprimer, et M. l'Eveque ne doit pas souffrir qu'on détériore ses fiefs, ce qui le priveroit du droit des lods, et des censives par les non valeurs des terres, où l'on ouvriroit des carrières." (Archives ecclésiastiques. Clergé séculier. Temporel de l'évêché : G 1670, aux AD 34). Cet extrait est tiré de l'annexe IV de l'article de Pierre FOREST intitulé : Au temps des "trasseurs". Recherches sur les anciennes carrières de pierres de Saint-Jean-de-Védas. Cet article se trouve dans le n° 43, 2013 des "Etudes héraultaises", transmis par Mme Francette BELLOLI de la Librairie Pierre CLERC, à Montpellier, le 06.11.2013. Ultérieurement, une photo de ce texte sera faite aux AD 34.

1756 - vente d'une terre herme par Marguerite EUZET (fa Barthélémy et Anne VIGOUREL), le 16.06.1756, à ses neveux, Antoine et Antoine EUZET (notaire Pierre RICARD, de Montpellier : 2 E 62/220, f° 205, aux AD 34)

1759 - Contrat de mariage d'Antoine EUZET (fs Jean et Jeanne FICHE) et d'Elisabeth COURET, le 10.06.1759 (notaire Pierre RICARD, de Montpellier : 2 E 62/223, f° à compléter, aux AD 34)

1759 - Testament de Marguerite EUZET (fa Barthélémy et Anne VIGOUREL), le 30.08.1759 ; elle lègue à "Antoine et autre Antoine EUZET, ses neveux" (notaire Barthélémy PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/122, f°. 264, aux AD 34)

1765 - Vente par François VALAT aux deux frères Antoine et Antoine EUZET d'une terre à Saint-Jean-de-Védas (notaire Jean Baptiste RICARD, de Montpellier : 2 E 62/241, f° 154, aux AD 34) (information initiale de Mme Chantal FÉDIÈRE).

1782 - Contrat de mariage d'Antoine EUZET, ménager (fs Antoine et Elisabeth COURET) et d'Elisabeth FERMAUD, le 20.10.1782 ; les parents d'Elisabeth donnent à leur fille, pour ses droits légitimes paternels et maternels, 2000 livres, dont 100 livres "pour la valeur des dorures qu'elle a devers elle" qui sont reçus par le futur, et 1900 livres en argent dont un acompte de 900 livres qui est versé au père du futur ; le père d'Elisabeth s'engage à payer les 1000 livres restantes "dans deux années au profit de l'épouse" ; Antoine et son père ont reconnu et assurent solidairement leurs biens présents et futurs pour ces 1000 livres ; les parents d'Antoine l'instituent comme héritier général et universel, après leur décès ; ils réservent pour Marguerite et Marie, leurs deux filles, 1900 livres pour chacune (1500 livres du chef paternel et 400 livres du chef maternel) ; les parents d'Antoine promettent de "loger, nourrir et entretenir les futurs époux et leurs enfants tant en santé qu'en maladie en ne faisant qu'une même habitation ordinaire pot et feu en travaillant tout d'un commun accord au proffit de leur maison" ; dans le cas de séparation, Antoine "jouira de la moitié des biens fonds situés dans le lieu et terroir de Saint Jean de Védas et sera dès lors tenu de payer les charges de la moitié des dits biens et luy sera remis des meubles linge et autres effets mobiliers qui luy seront nécessaires selon son état" ; pour la sûreté de l'opération, ils obligent et hypothèquent leurs biens qu'ils soumettent aux rigueurs de la justice ; l'acte est fait et récité dans le château du lieu, en présence de Jacques FERRAND aîné (de Saint-Jean-de-Védas), Guillaume GERVAIS (maître menuisier) et François JEAN (praticien), de Montpellier, qui signent avec les parties, sauf Elisabeth et sa mère qui ne savent pas signer ; il y a encore de nombreuses signatures : 2 SERANE, 2 MURAT, TRIAIRE, FOURNIER, 3 DARU, DELON, MARTIN, POUJOL (notaire Joseph VÉZIAN, de Montpellier : 2 E 57/662, f° 515, aux AD 34).

1783 - Plainte assermentée, le 12 février, de Marguerite EUZET (fille d'Antoine et d'Elisabeth COURET) contre (Jean) MURAT, devant le juge Joseph VEZIAN, de Saint-Jean-de-Védas : "A comparu Marguerite EUZET, fille d'Antoine EUZET ménager et de Elisabeth COURET, habitante de Saint Jean de Védas laquelle après avoir pretté serment la main mise sur les saints évangiles (...) elle a promis et juré de dire la vérité, a dit en se plaignant à justice (...) que le nommé MURAT fils ainé habitant dudit lieu, fut (...) en luy marquant beaucoup d'empressement et d'amitié en luy faisant entendre que c'était dans des bonnes mains qu'il se présentait et qu'il étoit dans le dessin de l'épouser, que sur cela le père et la mère de la plaignante luy donnèrent l'entrée de la maison, que depuis cette époque le dit MURAT n'a point discontinué de l'entretenir de la tendresse qu'il avoit pour elle, que quatre mois après, le dit MURAT se trouvant seul avec elle dans la dite maison et là après (...) bien des caresses, le dit MURAT parvint de ce connoitre charnellement la plaignante (...) qui étoit dans la chambre de la dite maison et au second étage, à quoi elle consentit sur les promesses réitérées que le dit MURAT luy faisoit de l'épouser, que depuis cette époque, il la connue cinq ou six fois dans différents endroits du village ou des environs de sorte que la plaignante s'est reconnue enceinte des oeuvres du dit MURAT, d'environ quatre mois, elle luy en fit part, lequel luy promit de l'épouser, (...), que sa grossesse étant devenue publique dans le dit lieu, le dit MURAT proposa à son père et à sa mère de pretter les mains à ce mariage, qu'alors les dernières seules propositions qui leur furent faites par le père de la plaignante sur lesquelles ils ne peurent point être d'accord, ils dirent qu'on n'avoit qu'à faire decreter leur fils pour le forcer à faire épouzer la plaignante leur fille, qu'ensuite chacun garderait son enfant, et voyant que le dit MURAT et ses père et mère ne s'executent point et qui restent dans l'inaction, ce qui la déterminée à nous demander acte de sa plainte (...) ; elle ne sait pas signer : "Les ordinaires" de Saint-Jean-de-Védas : 10 BP 989, aux AD 34 (information initiale de Mme Chantal FEDIERE). Le mariage de Marguerite EUZET et de Jean MURAT a finalement eu lieu le 28 avril 1783, à Saint-Jean-de-Védas.

1792 - Contrat de mariage de Marie EUZET et d'Etienne FERMAUD, le 24.01.1792 (notaire Joseph VÉZIAN, de Montpellier : 2 E 57/672, f° 58 v., aux AD 34)

1792 - Antoine EUZET est maire de Saint-Jean-de-Védas ; en effet, il clôture le registre paroissial au 04.11.1792 (le dernier acte signé par le curé GAUTIER étant du 28.10.1792) ; il est alors indiqué comme "maire de la commune" et il signe "EUZET maire" ; cependant, dès l'acte suivant (le 10.12.1792), il est témoin pour un baptême et est indiqué comme ménager ; c'est un nouveau chapitre qui s'ouvre avec le registre civil des actes de naissance, mariage et décès mais il ne signe plus comme maire ; dans ces actes de l'an II, il est souvent témoin et est simplement indiqué comme ménager ou agriculteur ; le représentant de la commune est alors ROUVIERE qui signe avec la mention "Officier public" ; il n'est donc pas possible de connaître le nom du ou des maire(s) pendant cette période avec seulement les deux registres de l'état civil disponibles aux AD 34 ; il faut en conclure qu'Antoine EUZET n'a été maire en 1792 que pendant une très brève période de temps. Il semblerait, d'ailleurs, que ce soit impossible à vérifier car le registre des délibérations communales pour cette période est en déficit dans les archives de la mairie de Saint-Jean-de-Védas (le premier registre conservé commence en 1817).

1801 - Caution par Antoine EUZET, le 5 fructidor an 9 (22.08.1801) du percepteur Henri GROULIÉ, volontaire pour l'an 10 (notaire Guillaume TRIAIRE, des Matelles : 2 E 47/37, f° 23, aux AD 34)

1803 - Antoine EUZET, maire de Saint-Jean-de-Védas, de 1803 à 1808 : "Entre Coulazou et Mosson, 10 villages, 10 visages", de L. SECONDY et autres, pp. 229. (Edition en 1985) et http://saintjeandevedas.fr/conseil/fr_historique.php3.

1804 - Cession de créance par Pierre Séverin BOUCHET, le 1er pluviôse an XII (22.01.1804), pour Antoine EUZET (notaire François AUTERACT, de Montpellier : 2 E 55/à compléter - indiqué dans la quittance du 17 pluviôse an XIII ou 06.02.1805)

1804 - Prêt d'Antoine EUZET, maire de Saint-Jean-de-Védas, à Pierre THOREL, le 12 vendémiaire an XIII (04.10.1804) ; (notaire François AUTERACT, de Montpellier : 2 E 55/339, f° 27, aux AD 34).

1805 - Bail des garrigues et communaux de Saint-Jean-de-Védas, le 26 nivôse an XIII (16.01.1805) par le maire, Antoine EUZET (notaire François AUTERACT, de Montpellier : 2 E 55/339, f° 238, aux AD 34).

1805 - Quittance pour Pierre Séverin BOUCHET, le 17 pluviôse an XIII (06.02.1805), par Antoine EUZET (notaire François AUTERACT, de Montpellier : 2 E 55/339, f° 305, aux AD 34).

1805 - Prêt à Jeanne POUJOL, le 25 pluviôse an XIII (14.02.1805), par Antoine EUZET (notaire François AUTERACT, de Montpellier : 2 E 55/339, f° 324, aux AD 34).

1805 - Prêt à Jacques BARRAL, le 16 ventôse an XIII (07.03.1805), par Antoine EUZET (notaire François AUTERACT, de Montpellier : 2 E 55/339, f° 370 v., aux AD 34).

1805 - reconnaissance de dette et antichrèse par Jean CHEVALLIER, le 20 germinal an XIII (10.04.1805), à Antoine EUZET (notaire François AUTERACT, de Montpellier : 2 E 55/339, f° 466 v., aux AD 34).

1805 - cession d'une créance sur Jean Baptiste ESPINAS à Antoine EUZET, le 19 floréal an XIII (09.05.1805) ; (notaire François AUTERACT, de Montpellier : 2 E 55/339, f° 553, aux AD 34).

1806 - Paiement de 120 francs d'intérêts d'un prêt, le 02.06.1806, par Antoine EUZET et Philibert TRIAIRE, à Marie LYS, procuratrice de Jacques FERRIERE, suite à un acte du 05.11.1805 (notaire François AUTERACT, de Montpellier : 2 E 55/341, aux AD 34)

1806 - Prêt de 200 francs par Antoine EUZET à Pierre GROULLIÉ, le 28.07.1806 (notaire François AUTERACT, de Montpellier : 2 E 55/342, f° 391, aux AD 34).

1806 - Paiement de 120 francs d'intérêts d'un prêt, le 16.11.1806, par Antoine EUZET et Philibert TRIAIRE, à Marie LYS, procuratrice de Jacques FERRIERE, suite à un acte du 05.11.1805 (notaire François AUTERACT, de Montpellier : 2 E 55/342, aux AD 34)

1809 - Prêt de 1500 francs par Antoine EUZET à Pierre GROULLIER (il signe GROULLIÉ), le 25.02.1809 (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/354, f° 8, aux AD 34). Voir les remboursements de ce prêt par Pierre ALBAGNAC, en 1813, avec le consentement de Pierre GROULLIÉ

1809 - Prêt de 174 francs par Antoine EUZET à Laurent MATHIEU et Catherine PERIER, de Saint-Jean-de-Védas (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/354, f° 152, aux AD 34)

1809 - Paiement de 60 francs d'intérêts d'un prêt, le 30.04.1809, par Antoine EUZET et Philibert TRIAIRE, à Marie LYS, procuratrice de Jacques FERRIERE, suite à un acte du 05.11.1805 (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/354, aux AD 34)

1809 - Vente d'un ferragieu pour 24 francs à Antoine EUZET, le 10.07.1809, par Laurent MATHIEU et Catherine PERIER (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/354, f° 198, aux AD 34)

1809 - Prêt de 500 francs par Antoine EUZET à François SAINT PIERRE dit Bastien, le 16.07.1809 (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/354, f° 140, aux AD 34).

1809 - Remboursement d'un prêt de 1000 francs à Antoine EUZET, le 09.12.1809, par Françoise MONSSERVIN, pour Jean Baptiste LEVAT, suite au prêt accordé à celui-ci le 06.05.1808 devant le notaire AUTERACT (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/354, f° 274, aux AD 34).

1810 - jugement du tribunal de commerce de Montpellier, à la demande d'Antoine EUZET, contre les frères SICARD, de Montpellier, citation le 12.03.1810, enregistrement le 22.03.1810 (6 U 5/9, f° 265, aux AD 34)

1810 - Cession d'une créance de 1000 francs par Pierre CAUSSE (service militaire à la place de Félix Michel DUNAL, conscrit de l'an 1809) à Antoine EUZET, le 03.11.1810 (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/à compléter, indiqué dans l'acte de main levée du 25.10.1813, aux AD 34).

1811 - jugement du tribunal de commerce de Montpellier, à la demande d'Antoine EUZET, contre le sieur GOUT, de Montpellier, le 22.04.1811 (6 U 5/9, f° 621, aux AD 34)

1812 - Remboursement d'un prêt de 174 francs par Laurent MATHIEU et Catherine PERIER à Antoine EUZET, le 08.03.1812, indiqué en marge de l'acte de prêt du 30.07.1809 (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/354, f° 152, aux AD 34)

1813 - Contrat de mariage d'Antoine Martial EUZET et de Marguerite VIDAL, le 02.02.1813 (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/358, f° 20, n° 27, aux AD 34).

1813 - Premier remboursement, le 07.03.1813 de Pierre ALBAGNAC à Antoine EUZET de l'obligation de 1809 de Pierre GROULLIÉ (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/358, f° 67, aux AD 34).

1813 - Second remboursement, le 19.08.1813 de Pierre ALBAGNAC à Antoine EUZET de l'obligation de 1809 de Pierre GROULLIÉ (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/358, f° 263, aux AD 34).

1813 - main levée, le 25.10.1813 par Antoine EUZET à Pierre CAUSSE (par sa veuve, épouse de Charles GAUBERT) de la cession faite le 03.11.1810, à concurrence d'une somme de 1100 francs (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/358, f° 335 v., aux AD 34)

1814 - Vente à Antoine EUZET, le 01.04.1814, d'une terre champ, à Saint-Jean-de-Védas, quartier dit Fricasse, par Jean CAMBON (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/359, f° 107, aux AD 34)

1814 - Donation de 6000 francs par Etienne FERMAUD (de la métairie de Rieucoulon, à Montpellier) à Elisabeth FERMAUD, épouse de Philibert EUZET, le 03.04.1814 et délégation de paiement à son frère, Pierre FERMAUD, suite à la vente de sa part de la métairie de Rieucoulon (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/359, f° 108 v., aux AD 34).

1815 - Quittance de 3000 francs à Pierre FERMAUD (de la métairie de Rieucoulon, à Montpellier) par Philibert EUZET, le 21.04.1815 (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/360, f° 105, aux AD 34)

1815 - Achat par Antoine EUZET, le 24.04.1815 d'une terre à Jean Pierre VIDAL, quartier de la Cafourline, à Saint-Jean-de-Védas (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/360, f° 112, aux AD 34)

1815 - Achat par Antoine EUZET, le 10.09.1815, de la métairie appelée l'ancienne poste, à Elisabeth Christine VIALARS ; celle-ci est représentée par son procureur, fondé de pouvoir, Antoine David LEVAT (négociant à Montpellier) ; est vendu la totalité de ce qui a été acquis par l'acte du 02.09.1806 ; un détail des terres du domaine est donné : 1/ Un champ, section du pont St Peyre appelé des Giesses, ca 60 ares ; 2/ Un champ dit la Condamine, même section, ca 220 ares ; 3/ Un champ dit le grand champ, même section, ca 235 ares ; 4/ Un champ appelé Gilette, même section, ca 60 ares ; 5/ Un champ dit du Juge, même section, ca 135 ares ; 6/ Une vigne dite de Baronnière, près le mas du Chot, même section ; 7/ Un champ dit des grands Baronnières, même section, faisant 2 articles, ca 190 ares au total ; 8/ Un champ dit petit Baronnière, même section, ca 90 ares ; 9/ Un champ dit du Pouget, section de Montplaisir, ca 220 ares ; 10/ Une vigne appelée Montplaisir, même section, ca 165 ares ; 11/ Une vigne appelée Fousaurette, même section, ca 45 ares ; 12/ Une vigne dite du Clap, même section, ca 30 ares ; 13/ Un petit champ devenu pré, même terroir, ca 15 ares ; plus, est compris dans la vente une vigne dite Conquairaux, au terroir de Saussan, ca 60 ares (également acquise dans le contrat de 1806) ; font aussi partie de la vente, les meubles, effets, cabaux, tonneaux, cornues et ustensiles qui se trouvent tant dans la maison du maître que dans la ménagerie ; et, finalement, est compris dans cette vente une terre vigne, à Saint-Jean-de-Védas, tènement de Sigaliés, ca 42 ares, acquise par la vendeuse de Guillaume GERVAIS (menuisier de Montpellier), le 11.09.1808 (notaire Eugène Pascal PÉRIDIER, de Montpellier) ; le domaine vendu s'étend de Saint-Jean-de-Védas à Lavérune et Saussan et le prix de la vente est de 25.000 francs ; Antoine paye immédiatement 11.000 francs en espèces métalliques ayant cours ; une quittance lui est délivrée ; il s'engage à payer le reste dans 4 années, y compris un intérêt de 5 % et ce, à chaque fin d'année ; un privilège est spécialement affectée à la vendeuse ; il est précisé que dans les 11.000 francs payés, sont inclus 3000 francs de son fils Antoine Martial et 3000 francs de son fils Philibert (partie de dot pour le premier, selon son Cm, et donation à son épouse pour le second) pour lesquels Antoine s'en reconnaît débiteur ; Antoine reçoit des mains de LEVAT les titres de propriété ; après la clause des soumissions de droit, les parties signent, en l'étude du notaire (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/360, f° 128, aux AD 34).

1816 - Remboursement par François SAINT PIERRE dit Bastien à Antoine EUZET, le 14.01.1816 d'un prêt de 500 francs consenti le 16.07.1809 (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/361, f° 9, aux AD 34).

1816 - Vente du pré de l'évêque dit de Tourtourel, à Lavérune, par Jean CAMBON à Antoine EUZET, le 12.09.1816 : ce pré est divisé en 4 parties ; 1/ 449 ares 66 centiares pour la partie basse à partir du chemin qui conduit au moulin de Tourtourel, 85 ares 96 centiares pour le petit pré carré près le moulin, 201 ares 59 centiares pour le grand pré carré, 75 ares 38 centiares pour la partie haute, le tout faisant un seul corps divisé par un chemin et des fossés, confrontant du levant midi et couchant la rivière de la Mosson et divers particuliers et du nord Mme BRUNET ci-devant Anne PAS veuve VASSALS pour le gau et le sayant du moulin de Tourtourel ; ce pré est échu à Jean CAMBON dans le partage du domaine du Terral qui fut fait entre lui, son père et son frère par acte passé devant le notaire AUTERACT, de Montpellier, le 23.08.1808 ; le prix est de 12000 francs qu'Antoine EUZET s'engage à payer en 10 paiements égaux de 1200 francs chacun, chaque année le 1er janvier, le premier paiement ayant lieu le 01.01.1818 ; le paiement anticipé est possible mais le montant minimum est aussi de 1200 francs ; les intérêts commenceront à courir à compter du 01.01.1817 ; la possession et jouissance sera dès ce jour pour la partie haute et à compter du 02.02.1817 pour la partie basse ; il n'y a aucune hypothèque légale, reprise de dot ou autre charge sur ces terres ; les soumissions de droit et hypothèques doivent être faites ; l'acte est fait en l'étude du notaire où les parties signent ; cet acte est indiqué dans le partage et compromis du 23.11.1819 (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/361, f° 231, aux AD 34)

1819 - Testament d'Antoine EUZET, le 20.07.1819, en faveur de Pierre EUZET et d'Elisabeth FERMAUD (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/364, f° 175, aux AD 34).

1819 - Testament d'Antoine EUZET, le 22.07.1819, en faveur de ses trois enfants et d'Elisabeth FERMAUD ; ce testament révoque les testaments précédents mais il reprend les legs du testament du 20 ; les legs par préciput et hors part sont les suivants : pour Pierre : 1/ "la maison avec cour qu'il possédait en propriété à Saint Jean de Védas, confrontant du couchant la grande rue, du marin Pierre VIDAL et COULONDRE, et du nord le chateau et Pierre PIGOULIER, ensemble tous les meubles meublans, linge, argenterie, denrées, provisions et généralement tout ce qui s'y trouveront à l'époque de son décès, 2/ l'aire et le petit jardin près du village, 3/ toutes les paillères, remises ou hangards situés dans le village avec le pressoir qui s'y trouve, l'autre pressoir étant donné aux deux frères dudit légataire, 4/ son entier troupeau de bêtes à laine ou la somme de 2000 francs et ce au choix dudit Pierre EUZET" ; pour Antoine Martial et Philibert : "tous les maisonnages de sa maison de campagne appelée l'ancienne poste, à Saint Jean de Védas, près le grand chemin dit de Toulouse, et les meubles et objets mobiliers qui s'y trouveront à l'époque de son décès, ensemble tout le terrain enclos ou en maisonnages sont situés et que confronte du midi le grand chemin, du nord la rivière de la Mosson et des autres parts les terres dudit domaine plus et enfin le petit terrain destiné pour aire, situé près le pont dit de la fuste" ; le testateur dispense ses enfants de rapporter à la masse de sa succession tous ces objets et ordonne qu'ils soient prélevés avant partage par chacun des légataires ; quant à Elisabeth FERMAUD, son épouse, il lui donne "l'usufruit et jouissance d'un quart de tous les biens qu'il délaissera à l'époque de son décès, entendant que les objets légués par préciput à ses enfants ne soient pas assujétis à cet usufruit et que néanmoins leur valeur soit comptée pour établir celle dudit quart des biens qui lui sera fournie en terres (...)" (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/364, f° 176, aux AD 34). Pour le reste du contenu, voir l'approbation du testament du 07.09.1819 et le partage et compromis du 23.11.1819. Signalé initialement par M. Philippe WALCKER

1819 - Approbation, le 07.09.1819, du testament d'Antoine EUZET du 22.07.1819 (enregistré le 12.08.1819), par ses trois enfants et Elisabeth FERMAUD : l'acte a lieu dans le salon de la métairie dite de l'Ancienne Poste ; Antoine EUZET, Philibert EUZET , Pierre EUZET (enfants d'Antoine EUZET) et Elisabeth FERMAUD (veuve d'Antoine EUZET) déclarent avoir consulté des jurisconsultes sur les dispositions contenues dans le testament, ils les approuvent et veulent que ce testament soit exécuté suivant sa forme et teneur ; Pierre EUZET fait le choix du troupeau de bêtes à laine (au lieu de 2000 francs qui constituait l'autre option) ; chacun gardera les maisonnages qui leur ont été attribuées et, plus généralement tout ce qui leur a été légué par préciput ; le partage ne doit concerner que les autres objets et les récoltes faites depuis le 1er mai dernier, ainsi que les cabaux ou gros bétail tels que boeufs, vaches, mules, chevaux, juments, ânes et ânesses (un tiers à chacun) ; Elisabeth FERMAUD aura le quart de tous les biens à titre d'usufruit et jouissance (sauf la disposition des biens légués par préciput mais la valeur de ceux-ci sera prise en compte pour l'estimation de son quart) ; des experts sont nommés pour faire l'estimation des biens : Jean GUIZARD (propriétaire foncier, maire de Lavérune), Guillaume TRIAIRE (ancien notaire, demeurant à Lavérune), Antoine MOLINIER (propriétaire foncier, adjoint à la mairie de Saussan, y demeurant) ; les experts devront aussi défalquer les dettes, notamment ce qui peut être dû à Antoine et Philibert EUZET pour la dot de leurs épouses ; le montant de la pension à Elisabeth FERMAUD sera fixé ; ils écarteront du partage deux champs qui se trouvent à droite et à gauche de l'ancienne poste ; Antoine et Philibert EUZET en jouiront en indivis jusqu'à ce qu'ils jugent à propos d'en faire le partage entre eux deux ; trois lots d'égale valeur seront établis et il y aura le tirage au sort de ces lots, etc. ; les opérations des experts devraient être terminées dans moins d'un mois ; l'acte est passé en présence de Jacques JOURDAN (menuisier à Montpellier) et de Jean Baptiste CASTAN (meunier au moulin de Madame BRUNET, terroir de Lavérune) ; à part Elisabeth FERMAUD qui déclare ne savoir signer, tous les autres signent l'acte (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/364, f° 214, aux AD 34).

1819 - Partage des biens d'Antoine EUZET entre ses héritiers, le 23.11.1819, suivant son testament et le rapport des experts. La consistance des terres à partager est la suivante ;
A/ Champs situés dans le terroir de Lavérune : 1/ champ au Pouget : 2 arpents 6 perches 50 m ou 14 sétérées 47 dextres ; 3655 francs 2/ champ à Montplaisir : 1 arpent 60 perches 50 m ou 11 sétérées 27 dextres ; 2841 francs 3/ champ de Gilette : 56 perches 40 m ou 4 sétérées ; 960 francs 4/ champ du juge : 1 arpent 36 perches 60 m ou 9 sétérées 49 dextres ; 3106, 17 francs 5/ champ grande condamine : 2 arpents 52 perches ou 17 sétérées 64 dextres ; 4463 francs 6/ champ grande condamine du claud : 2 arpents 7 perches 20 m ou 14 sétérées 51 dextres ; 4257 francs 7/ champ ou condamine : 1 arpent 99 perches ou 14 sétérées 7 dextres ; 3171 francs
B/ champs situés au terroir de Saint-Jean-de-Védas : 8/ champ dit de l'aiguebonne : 19 perches 40 m ou 1 sétérée 28 dextres ; 151,36 francs 9/ champ du saule : 1 arpent 14 perches ou 8 sétérées 9 dextres ; 2210 francs 10/ champ de la faïsse : 1 arpent 30 m ou 7 sétérées 5 dextres ; 1830,40 francs 11/ un petit champ qui a été de GUIZARD : 13 perches 15 m ou 70 dextres ; 250 francs 12/ champ à la carrière basse : 21 perches 25 m ou 1 sétérée et demie ; 450 francs 13/ champ y joignant : 18 perches 70 m ou 1 sétérée 24 dextres ; 316 francs 14/ champ du Brouas : 45 perches 20 m ou 3 sétérées 15 dextres ; 870 francs 15/ champ à Piedlong : 25 perches 90 m ou 1 sétérée 63 dextres ; 444 francs 16/ champ dit la condamine : 25 perches 70 m ou 1 sétérée 61 dextres ; 634 francs 17/ champ dit de la cire : 81 perches 80 m ou 5 sétérées 59 dextres ; 415 francs 18/ champ dit Maumeremonte : 30 perches 40 m ou 2 sétérées 11 dextres ; 525,20 francs 19/ champ dit la patissière près la poste : 1 arpent 21 perches 30 m ou 8 sétérées 43 dextres ; 2057 francs 20/ champ et pré près la poste : 1 arpent 14 perches 20 m ou 8 sétérées 6 dextres ; 1777 francs 21/ champ dit de noyers, ferrage et ancienne aire : 1 arpent 13 perches 50 m ou 8 sétérées 2 dextres ; 1605 francs
C/ Vignes situées dans le terroir de Lavérune : 22/ vigne à Font Saurette : 35 perches ou 2 sétérées 36 dextres ; 620 francs 23/ vigne dite des Geisses : 60 perches 30 m ou 4 sétérées 41 dextres ; 1197,33 francs 24/ vigne en baronnière : 94 perches ou 6 sétérées 49 dextres ; 1530 francs 25/ jeune plantier de cette année près la campagne de M. BARRE : 35 perches 50 m ou 2 sétérées 37 dextres ; 374 francs
D/ Vignes situées dans le terroir de Saint-Jean-de-Védas : 26/ vigne située à la font du pontou : 40 perches 30 m ou 3 sétérées 10 dextres ; 438,60 francs 27/ vigne à la font du pontou : 42 perches 80 m ou 3 sétérées ; 420 francs 28/ petite vigne à la font d'entrechant : 11 perches 30 m ou 60 dextres ; 112 francs 29/ vigne au Brouas dit le Muscat : 41 perches ou 2 sétérées 68 dextres : 494 francs 30/ vigne au pioch complantée de 9 oliviers : 23 perches ou 1 sétérée 47 dextres ; 309 francs 31/ jeune plantier complanté de 5 oliviers au planas : 11 perches et 68 dextres ; 232 francs 32/ jeune plantier au claud complanté de 20 oliviers : 23 perches 80 m ou 1 sétérée 52 dextres ; 450 francs 33/ vigne conplantée de 15 oliviers à pied long : 46 perches 60 m ou 3 sétérées 22 dextres ; 823 francs 34/ vigne appelée Lagas : 38 perches 70 m ou 2 sétérées 56 dextres ; 508,10 francs 35/ vigne au bruc : 10 perches 10 m ou 54 dextres ; 165,80 francs 36/ vigne dite la Bernarde : 1 arpent 60 m ou 7 sétérées 10 dextres ; 1212,66 francs 37/ vigne à long : 2 perches ou 1 sétérée 31 dextres ; 226 francs 38/ vigne à mirel : 1 arpent 8 perches 50 m ou 7 sétérées 51 dextres ; 2496 francs 39/ vigne vieille à long : 81 perches 50 m ou 5 sétérées 58 dextres ; 1876,33 francs 40/ vigne au planas : 2 arpents 41 perches 30 m ou 17 sétérées 6 dextres ; 2470,20 francs 41/ vigne à la combe : 40 perches 50 m ou 2 sétérées 65 dextres ; 493,78 francs 42/ vigne dite de CHEVALIER : 33 perches ou 2 sétérées 25 dextres ; 326,66 francs 43/ vigne à sigalier complantée d'un cerisier : 20 perches 10 m ou 1 sétérée 31 dextres ; 169,60 francs 44/ vigne appelée les combettes : 53 perches ou 3 sétérées 57 dextres ; 658 francs 45/ vigne à pioch redon, complantée de 19 oliviers : 50 perches ou 3 sétérées 40 dextres ; 759,66 francs ; 46/ vigne de la poste à pioch redon : 41 perches 90 m ou 2 sétérées 73 dextres ; 520,34 francs 47/ vigne près la poste : 70 perches 20 m ou 4 sétérées 73 dextres ; 721,10 francs 48/ vigne des pastres : 20 perches 10 m ou 1 sétérée 31 dextres ; 169,60 francs
E/ Olivettes situées au terroir de Saint-Jean-de-Védas : 49/ olivette dite lou claud de la poste : 30 perches 20 m ou 2 sétérées 10 dextres ; 1000 francs 50/ olivette dite d'Auguste CAMBON complantée de 70 oliviers et 18 jeunes et partie vigne : 71 perches 40 m ou 5 sétérées 4 dextres ; 2400 francs 51/ olivette au planas, complantée de 24 oliviers : 12 perches 10 m ou 64 dextres ; 624 francs 52/ olivette dite la caisse de mort, complantée de 9 oliviers : 5 perches 70 m ou 30 dextres ; 120 francs 53/ olivette dite de la confourline complanté,e de 29 oliviers : 11 perches 40 m ou 60 dextres ; 675 francs 54/ olivette de la croix, complantée de 16 oliviers ! 11 perches 60 m ou 62 dextres ; 500 francs 55/ olivette à pioch long, complantée de 41 oliviers : 38 perches 70 m ou 2 sétérées ; 1400 francs 56/ olivette dite de GRANIER et de la poste, complantée de 118 oliviers : 83 perches 60 m ou 5 sétérées 69 dextres ; 3200 francs 57/ olivette du fraisse, complantée de 51 oliviers : 42 perches 20 m ou 2 sétérées 74 dextres ; 1100 francs
F/ Terre située dans le terroir de Saussan : 58/ champ et vigne dans le terroir de Saussan : 70 perches ou 5 sétérées ; 750 francs
G/ Prés situés dans le terroir de Lavérune : 59/ petit pré de FESQUET : 67 perches 6 m ou 4 sétérées 56 dextres ; 1374 francs 60/ grand pré de FESQUET, semé en luzerne au pont neuf : 1 arpent 30 perches 70 m ou 9 sétérées 18 dextres ; 3176 francs 61/ partie champ et pré du ci-devant évêque appelé de TOURTOUREL ; estimée la partie du pré : 3 arpents 59 perches 30 m ; 6120 francs 62/ autre partie de pré du ci-devant évêque appelé de TOURTOUREL 4 arpents 52 perches ou 32 sétérées ; 10080 francs
H/ Prés situés dans le terroir de Saint-Jean-de-Védas : 63/ pré de la poste à la font du pontou : 42 perches 10 m ou 2 sétérées 73 dextres ; 773 francs 64/ pré à la font du pontou : 24 perches 50 m ou 1 sétérée 55 dextres ; 520 francs 65/ pré au pont neuf appelé laffont : 28 perches 10 m ; 476 francs 66/ champ et vigne appelé la Balarde : 4 arpents 83 perches ou 34 sétérées 15 dextres ; 8208 francs 67/ Ferrajial au chemin des rocs : 2 perches 60 m ou 14 dextres ; 100 francs ; total de la consistance des terres : 98.358, 75 francs.
"Les axperts ont ensuite vérifié tous les maisonnages et autres articles légués par préciput par ledit Antoine EUZET à ses enfants et les ont estimé à une somme totale de 20000 francs opérant partiellement sur cet objet, ils ont déclaré qu'il convient d'assigner à ladite Elisabeth FERMAUD veuve EUZET les trois terres ci-après désignées et dont la valeur portée à 5000 francs égale celle du quart des susdits articles (...)" : article 12 (450 francs), article 59 (1374 francs) et article 60 (3176 francs) ; "les reprises dotales de ladite Elisabeth FERMAUD se portent à la somme de 2000 francs (...) ils ont jugé convenable de lui expédier en paiement les deux terres ci-après désignées" : article 10 (1830,40 francs) et article 43 (169,60 francs). Puis, par rapport à la créance qu'Antoine Martial EUZET a sur la succession de son père, les experts lui ont assigné trois terres : article 7 pour 6 sétérées et demi ou 85 perches du champ d'enbaronnière (1560 francs), article 24 pour la moitié d'une jeune vigne blanche enbaronnière (765 francs) et article 53 (675 francs), soit 3000 francs au total ; puis, par rapport à la créance que Philibert EUZET a sur la succession de son père, les experts lui ont assigné trois terres : article 7 pour 7 sétérées 44 dextres ou 109 perches du champ enbaronnière "attendu que le terrain se trouve plus faible" (1611 francs), article 24 pour la moitié d'une jeune vigne blanche (765 francs) et article 51 (624 francs), soit 3000 francs au total ; pour le quart à réserver à Elisabeth FERMAUD, les experts ont prélevé 10290 francs dus par la succession à CAMBON ; puis les experts "ont écarté de la consistance pour Antoine Martial et Philibert les terres ci-après désignées jusqu'à ce qu'ils jugent à propos de faire le partage entre eux" : article 19 (2057 francs), article 20 (1777 francs), article 21 (1605 francs) et article 47 (721,10 francs) : total de 6160,10 francs ; les experts ont ensuite calculé pour Pierre, le quart revenant à la veuve EUZET, soit la moitié expédiée à ses deux frères, à savoir les articles 9 et 14 (total : 3080 francs), puis les experts ont procédé à la formation des trois lots :
1er lot : articles 1 (le tiers), 2 (le tiers), 3, 4, 15, 18, 23, 26, 30, 33, 34, 35, 37, 40 (la moitié), 48, 50 (le tiers), 54, 55, 56 (le tiers), 61, 65, 66 (le tiers), total : 25.372, 76 francs.
2ème lot : articles 1 (le tiers), 2 (le tiers), 6, 8, 11, 13, 17, 22, 25, 29, 31, 38, 40 (la moitié), 42, 44, 49, 50 (le tiers), 52, 56 (le tiers), 62 (la moitié), 64, 66 (le tiers), 67, total : 25.373,12 francs
3ème lot : articles 1 (le tiers), 2 (le tiers), 5, 16, 27, 28, 32, 36, 39, 41, 45, 46, 58, 50 (le tiers), 56 (le tiers), 57, 62 (la moitié), 63, 66 (le tiers), total : 25.372,77 francs.
"Ces trois lots ayant été ainsi formés, les experts ont extrait de chacun d'eux des articles d'une valeur à peu près égale, lesquels réunis forment le lot d'usufruit et jouissance revenant à ladite Elisabeth FERMAUD veuve EUZET pour le quart à elle légué, savoir :"
Articles tirés du premier lot : 2 le tiers, 18, 23, 26, 35, 40 la moitié, 50 le tiers, 54, 65. Total : 6285,89 francs.
Articles tirés du second lot : 2 le tiers, 11, 13, 25, 29, 31, 40 la moitié, 42, 44, 50 le tiers, 64, 67. Total : 6252,76 francs.
Articles tirés du troisième lot : 2 le tiers, 16, 27, 36, 45, 50 le tiers, 58, 63. Total : 6296,32 francs.
Le total de la consistance des terres étant de 98.358,75 francs, pour connaître le quart réservé à Elisabeth FERMAUD, il faut encore déduire : 1/ Les 5000 francs à elle attribués en terres pour compensation de sa non jouissance du quart des maisonnages et autres articles légués par préciput, 2/ Les 8000 francs expédiés soit à elle soit à deux de ses enfants pour les remplir de leurs créances, 3/ Les 10.290 francs, montant de la dette à M. CAMBON, soit au total 23.290 francs. Il reste donc 75.068 francs dont le quart lui revenant est de 18.767,19 francs. Cependant, il lui a été désigné pour sa jouissance sur les trois lots des terres dont la valeur est de 18.834,97 francs. Elle doit donc faire raison sur le premier lot de 30,16 francs, sur le 2ème lot de 2,97 francs et sur le 3ème lot de 40,59 francs.
Autres dispositions décidées par les experts avec l'accord des parties : ouverture de chemins (de séparation) au champ du Pouget, au champ de la Balarde, au pré du Tourtourel. Pour ce dernier, faculté d'arroser de l'eau du moulin et d'entretenir à frais commun le bassin, et puis encore conservation de la martillère sur la Mosson et plantation de bornes et limites aux terres partagées, afin d'éviter des contestations. En représentation de l'usufruit d'un quart des maisonnages et autres articles légués par préciput qu'Elisabeth FERMAUD doit prendre en terres, ses enfants lui cèdent 3 terres aux articles 12, 59 et 60 de la consistance de 5000 francs, plus le champ de las Faïsses et la vigne de Sigalié aux articles 10 et 43 de consistance de 2000 francs en paiement de sa dot et reprise matrimoniale ; à Antoine Martial, il est expédié 3 terres ou portions de terres aux articles 7, 24 et 53 estimées 3000 francs pour le remplir de la créance sur la succession de son père relativement à la partie de la dot de Marguerite VIDAL ; il est expédié à Philibert 3 terres aux articles 7, 24 et 51 de consistance de 3000 francs pour le remplir de la créance sur la succession de son père et provenant d'une donation faite à Elisabeth FERMAUD, son épouse.
"Me ANDUZE a à l'instant et en présence desdites parties pris trois petits papiers d'égale dimension provenant de la même feuille sur le premier desquels il a écrit les mots premier lot, sur le second il a écrit second lot et sur le troisième il a écrit troisième lot et après avoir roulé chacun desdits papiers d'une manière uniforme il les a tous mis dans la forme d'un chapeau renversé qu'il a agité à plusieurs reprises en le tenant à hauteur de tête, après quoi ayant présenté ledit chapeau successivement à Pierre EUZET, à Philibert EUZET et à Antoine Martial EUZET, ils ont pris chacun un desdits papiers. L'ouverture étant faite par le notaire, il en résulte qu'Antoine Martial a le premier lot, Pierre le 2ème et Philibert le troisième, ce qui est accepté par les parties. Viennent ensuite l'estimation et la répartition des cabaux, des outils aratoires, des grains récoltés, des futailles, du fourrage, des olives et des toisons ; l'acte est signé en l'étude du notaire par Antoine Martial, Philibert, Pierre et les trois experts ; la veuve EUZET ne sait pas signer (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/364, f° 287, aux AD 34). Signalé initialement par M. Philippe WALCKER

1820 - Vente d'une vigne à Philibert EUZET, le 02.01.1820, par Etienne BOURDEL (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/365, f° 1, aux AD 34).

1820 - Remboursement du solde dû par Philibert EUZET à Etienne BOURDEL, le 08.10.1820, (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/365, f° 257 v., aux AD 34).

1820 - Inventaire après décès des biens d'Antoine Martial EUZET, le 12.10.1820 (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/à compléter, aux AD 34). Acte indiqué dans l'Enregistrement, à rechercher.

1824 - Donation, le 07.01.1824, par Elisabeth FERMAUD, veuve d'Antoine EUZET à Pierre EUZET, son fils ; la première partie de cet acte est une "décharge" ; en effet, il est dit que depuis le décès de son mari (le 25.07.1819), Elisabeth FERMAUD a vécu dans la maison de son fils et que celui-ci "a administré les pièces de terre champs vignes olivettes et prés, à Saint-Jean-de-Védas, Lavérune et Saussan, dont elle avait l'usufruit et jouissance depuis le testament d'Antoine EUZET, le 22.07.1819 ; il est aussi dit que Pierre EUZET a "en conséquence fait ou fait faire des travaux et cultures, perçu les revenus, vendu les fruits et récoltes, et que chaque année il lui a exactement payé pour cet objet une somme de 600 francs moyennant laquelle les parties étaient convenues que ledit EUZET régirait les biens à titre de fermier par bail verbal" ; aussi, elle tient quitte et décharge son fils de la somme de 2700 francs, montant du fermage du 25.07.1819 au 24.01.1824 ; "et comme les parties sont toujours dans l'intention de vivre dans la maison dudit sieur EUZET ladite FERMAUD veuve EUZET se réserve de réclamer lorsqu'elle voudra faire cesser cette habitation commune : 1/ les cabaux, graines, fermage et laine qui lui ont été attribués en jouissance dans l'acte de partage de la succession de son mari, passé devant ledit Me ANDUZE le 23.11.1819 et 2/ les meubles et effets mobiliers ci après désignés a elle appartenant, savoir un lit avec sa paillasse, deux matelas, un traversin, une vanne ou couverture, 2 couvre pieds et un garniment, le tout estimé 100 francs, trois paires de draps de lit estimé 36 francs, deux douzaines de serviettes estimées 25 francs, six napes estimées 10 francs, une douzaine d'essuie mains estimé 6 francs, une armoire estimée 30 francs, une commode estimée 48 francs, une glace estimée 10 francs, six chaises fines estimées 6 francs et une petite table estimée 3 francs, soit un total de 274 francs ; "par les mêmes présentes ladite Elisabeth FERMAUD veuve dudit sieur Antoine EUZET voulant donner des preuves de son amitié audit sieur Pierre EUZET, son fils, à l'occasion du mariage qu'il se propose de contracter avec demoiselle Elisabeth GUIZARD, fille d'Etienne GUIZARD et de Marie ARNEDE demeurant à Fabrègues, et faciliter ce mariage qui lui est agréable, a fait donation pure, simple et irrévocable et par préciput avantage et hors part, audit sieur Pierre EUZET acceptant avec remerciement : 1/ de tous les meubles et objets mobiliers dont l'état estimatif le portent à 274 francs est cédé pour par lui n'en prendre possession et jouissance qu'après le décès de ladite veuve EUZET donatrice qui s'en réserve la jouissance sa vie durant et 2/ d'une pièce de terre champ située dans le terroir de Saint-Jean-de-Védas, au quartier dit de las faïsses, contenant environ un arpent, douze perches, 30 mètres, confrontant du levant les héritiers de Mr HUC, du couchant Pierre ROUSSEL et Pierre ROUVIERE dit Cavalier, du nord Pierre ROUSSEL, MURAT et RICOME et du midi le grand chemin et autres, de laquelle pièce de terre, 1 arpent 30 m. appartenait audit feu Sieur Antoine EUZET, et furent délaissés à ladite Elisabeth FERMAUD sa veuve, en paiement de partie de ses reprises dotales, dans l'acte de partage sus énoncé ; et le surplus de contenance appartient à ladite veuve EUZET comme lui étant échu de la succession d'Antoine FERMAUD son père ; pour par ledit Sieur Pierre EUZET ne prendre néanmoins possession et jouissance de ladite pièce de terre champ qu'après le décès de la donatrice qui s'en réserve l'usufruit et jouissance sa vie durant, mais pour par lui en jouir et disposer à son gré à l'époque dudit décès, déclarant les parties que ladite pièce de terre peut être de valeur de 2000 francs et d'un revenu annuel de 100 francs. La présente donation est subordonnée à l'accomplissement du mariage projetté dudit Sieur Pierre EUZET avec ladite demoiselle Elisabeth GUIZARD ; en conséquence elle aura tout son effet si ledit mariage a lieu et dans le cas contraire elle sera comme non avenue." Après les soumissions de droit, en l'étude du notaire, Pierre EUZET signe mais sa mère ne sait pas signer (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/369, f° 5, aux AD 34).

1824 - Contrat de mariage de Pierre EUZET et d'Elisabeth Marie GUIZARD, le 21.01.1824 (notaire Fulcrand Mathieu TIOCH, de Montpellier : 2 E 56/692, f° 247, aux AD 34).

1824 - Indication sur le piédestal d'une croix en pierre : "O crux ave - cette croix fut érigée - par sr André EUZET - l'an 1681 - renversée par le malheur des temps - elle a été relevée - par sr Pierre EUZET - le 21 juin 1824" ; texte repris dans un article de l'archiviste Jos BERTHELÉ sur Saint-Etienne-de-Béjargues, terroir de Saint-Jean-de-Védas (Mémoires de la Société archéologique de Montpellier 1908-1917 - tome IV 1911).

1828 - Premier partage de terres restées indivises entre les frères EUZET (référence à trouver - indiqué dans le partage du 25.02.1848)

1828 - Quittance finale, le 21.01.1828, par les héritiers CAMBON (Camille, Théodore, Sophie, Virginie et Adéline) aux héritiers EUZET (Philibert, Pierre et Marguerite VIDAL, veuve d'Antoine) pour l'achat du pré de Tourtourel, fait par leur père le 12.09.1816 (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/373, f° 31, acte 24, aux AD 34).

1829 - Donation contenant partage des biens d'Etienne GUIZARD pour ses enfants, dont Elisabeth, épouse de Pierre EUZET, le 26.02.1829 (notaire Jean Frédéric SARRAN, de Montpellier : 2 E 56/698, f° 197, aux AD 34)

1836 - Reconnaissance d'une somme de 2000 francs, le 10.03.1836, par Pierre EUZET pour son épouse, Elisabeth Marie GUIZARD (notaire ANDRÉ, de Cournonterral - signalé dans l'acte qui a enregistré la "quittance JOURDAN-EUZET" du 19.05.1875 - les minutes du notaire ANDRÉ ne sont pas déposées aux AD 34)

1837 - Second partage de terres restées indivises entre les frères EUZET (référence à trouver - indiqué dans le partage du 25.02.1848)

1838 - Reconnaissance d'une somme de 5000 francs, le 14.07.1838, par Pierre EUZET pour son épouse, Elisabeth Marie GUIZARD (notaire Jean Frédéric SARRAN, de Montpellier - signalé dans l'acte qui a enregistré la "quittance JOURDAN-EUZET" du 19.05.1875)

1843 - Jugement rendu par le tribunal de police de Montpellier, le 04.05.1843, en faveur de Philibert EUZET (indiqué dans l'arrêt de la Cour de cassation du 15.09.1843 - à rechercher)

1843 - Pourvoi du commissaire de police, remplissant les fonctions du Ministère public, près le Tribunal de simple police de Montpellier, le 15.09.1843, d'un jugement rendu par ce tribunal en faveur de Philibert EUZET (Bulletin des arrêts de la Cour de cassation, rendus en matière criminelle, en 1843, p. 400 - en ligne sur Gallica)

1845 - Plainte pour vol de Marguerite VIDAL, veuve d'Antoine Martial EUZET, le 16.08.1845 : "L'an 1845 et le 16 août à 7 heures du matin par devant nous, maire de la commune de Saint Jean de Védas, officier de police judiciaire et auxiliaire du procureur du Roi de l'arrondissement de Montpellier département de l'Hérault, est comparu la dame Marguerite VIDAL veuve de Martial Antoine EUZET, domiciliée à la vieille poste commune de Saint Jean de Védas, laquelle nous a déclaré que dans la nuit du trente juin au premier juillet de la présente année mil huit cent quarante cinq, entre onze heures et minuit, Elisabeth EUZET sa fille aînée a volé dans l'armoire de sa soeur cadette vingt quatre chemises de femme, vingt quatre paires de bas et douze corsets, et dans l'armoire de la plaignante sa mère, ladite Elisabeth EUZET a volé une coupe d'argent, deux couverts d'argent et une petite boîte de morceaux d'or provenant de bijoux cassés, ainsi que huit draps de lit et dix huit serviettes. Que ladite Elisabeth EUZET a exécuté ce vol en complicité et avec l'aide de César MURAT maréchal, la femme Charles ROUVIÈRE née SOULAS, et Catherine VIDAL soeur de la plaignante. Ces trois complices du vol ont amené un âne et un cheval qu'ils ont chargé des objets volés par ladite Elisabeth EUZET qui en cette nuit même a quitté la maison à quatre heures du matin et s'est retirée chez son subrogé tuteur le sieur Philibert EUZET, beau-frère de la plaignante, qui a reçu chez lui l'auteur du vol et les objets volés. Que les susnommés ont exécuté ledit vol en montant avec une échelle à la fenêtre du premier étage de la maison de la plaignante qui croyait sa fille au lit. Deux témoins oculaires peuvent justifier des faits avérés par la plaignante. Le premier témoin est le nommé PÉRIÉ dit la chèvre natif du Caylar, alors domestique à gage de la plaignante, le deuxième témoin est le sieur SÉLIGNAC distillateur à Lavérune auquel le lendemain du vol on dit en riant que l'on avait parfaitement riposté. De tout quoi nous avons, à la réquisition de la plaignante, dressé la présente plainte pour servir et valoir ce que de raison ; déclarant toutefois que jusqu'à ce jour il ne nous est parvenu ni plainte ni réclamation à ce même sujet. Et après lecture faite a signé avec nous le fils de la plaignante elle même ne sachant pas signer. Fait à Saint Jean de Védas les jours, mois et an susdits." (Registre des déclarations et des arrêtés par le maire de Saint-Jean-de-Védas, archives de la mairie de Saint-Jean-de-Védas). Cette déclaration est du 16 août or, Elisabeth EUZET s'est mariée à Vendargues avec Jean IRLES, le 14 août. Sa mère, Marguerite VIDAL n'est pas du mariage (a-t-elle refusé de venir ? n'a-t-elle pas été invitée ?). Il paraît évident qu'elle était furieuse, d'où sa plainte deux jours après le mariage. De la famille EUZET, seul, Philibert EUZET, le subrogé tuteur d'Elisabeth, était présent au mariage. Comme leur mère, le frère et la soeur d'Elisabeth n'ont pas été présents à Vendargues. A noter, enfin, ce qui est écrit à la fin de la plainte, à savoir que "jusqu'à ce jour il ne nous est parvenu ni plainte ni réclamation à ce même sujet" ; manifestement, il en a fallu beaucoup pour que cette grave dissension familiale apparaisse, alors que les faits dataient du 30 juin.

1846 - Contrat de mariage d'Antoine EUZET et de Marie Adeline CADILHAC, le 25.11.1846 (notaire Eugène VIANÈS, de Montpellier : 2 E 59/180, acte 678, aux AD 34).

1846 - Jugement du Tribunal civil de Montpellier, le 04.12.1846, pour le partage des biens d'Antoine Martial EUZET : désignation de trois experts - signalé dans l'acte de partage du 25.02.1848.

1847 - Dépot du rapport des experts au greffe du tribunal civil de Montpellier, pour le partage des biens d'Antoine Martial EUZET, le 30.07.1847 - signalé dans l'acte de partage du 25.02.1848.

1847 - Inscription hypothécaire, le 28.06.1847, pour Philibert EUZET contre Antoine PICOU et Marguerite CHEVALIER, concernant la vente d'une terre à Saint-Jean-de-Védas (indiqué dans la main levée du 15.05.1854)

1847 - Plainte à la suite d'une agression à l'encontre de Pierre EUZET, le 14.09.1847 : "Plainte du sieur EUZET Pierre cadet contre les auteurs inconnus d'un guet à pans commis sur sa personne ; L'an 1847 et le 15 du mois de septembre à huit heures du matin, devant nous Jean Jacques CHAPEL maire de la commune de Saint Jean de Védas officier de police judiciaire et auxiliaire du Procureur du Roi de l'arrondissement de Montpellier département de l'Hérault, s'est présenté le sieur EUZET Pierre cadet, propriétaire domicilié dans notre village ; lequel nous a déclaré que le jour d'hier à huit heures et demie du soir, se rendant à son enclos situé sur des aires, muni d'une lanterne allumée pour guider ses pas, la nuit étant obscure, il a rencontré les sieurs GUIRARD François, propriétaire, et RATIER, menuisier, avec lesquels il s'est entretenu quelques instants ; continuant son chemin, il a rencontré le sieur Jean VIDAL, garde champêtre, avec lequel il a échangé quelques mots sans s'arrêter ; arrivé à la petite porte dudit enclos, tenant sa lanterne de la main gauche, il s'est mis en mesure d'ouvrir la porte avec la main droite ; au moment où il introduisait la clé dans la serrure, il a reçu un coup de pierre qui l'a atteint au dedans du bras droit près de l'articulation du coude, presqu'au même instant un second coup de pierre l'a atteint à la hanche gauche près du flanc ; d'après la direction des coups de pierre le plaignant a jugé que les pierres avaient dû lui être lancées de devant son portail de fer situé sur l'angle formé par la rue des aires et le prolongement de la Grand'Rue ; le plaignant a aussitôt couru après l'auteur des coups de pierre ; mais la lanterne s'étant éteinte, il n'a pu atteindre l'individu ; qui a pris la fuite dans la direction du prolongement de la Grand'Rue qui conduit à la rivière. Le plaignant soupçonne, sans pouvoir l'affirmer, que les pierres lui ont été lancées par le nommé Guillaume SÉRIÉ (dit Biscar), il se fonde sur ce que ledit SÉRIÉ est en procès avec la mère du plaignant, et sur certaines paroles à lui rapportées par le sieur François VIDAL (dit de la Filone) propriétaire, à Saint-Jean-de-Védas et par le sieur BOUY, charron à Montpellier au cours des casernes. Le plaignant ne pouvant préciser l'individu qui lui a lancé les pierres, nous a requis de vouloir bien enregistrer sa déclaration et lui en délivrer copie, afin d'y donner telle suite que de droit si plus tard il peut parvenir à connaître l'auteur de ce guet-à-pans. Et il a signé avec nous. (Déclaration n° 36 dans le Registre des déclarations et des arrêtés par le maire de Saint-Jean-de-Védas, archives de la mairie de Saint-Jean-de-Védas ; trouvé et transmis par M. Patrick MARTINEZ, le 30.12.2013).

1847 à 1960 - Dates des décès d'Elisabeth FERMAUD, de Philibert EUZET, "son mari" (elle a le même nom et prénom que la femme d'Antoine, le père de Philibert), de Frédéric EUZET, d'Antoine EUZET, de Catherine ARTIGNAN, d'Emile VINAS, de Charles EUZET et de Cécile EUZET, de 1847 à 1960 (tombeau de la famille EUZET-ARTIGNAN, au cimetière de Saint-Jean-de-Védas).

1848 - Donation, le 01.02.1848, par Marguerite VIDAL, veuve d'Antoine Martial EUZET, à ses filles, Elisabeth (qui signe Eliza) et Marie EUZET : elle habite avec sa fille Marie au domaine de la vieille poste, cependant qu'Elisabeth, mariée avec Jean IRLES, habite à Vendargues ; le notaire fait d'abord un rappel de la situation, à savoir qu'il y a deux instances pendantes auprès du tribunal civil de Montpellier : l'une est relative à la succession d'Antoine Martial EUZET (entre Marguerite VIDAL et ses trois enfants, Elisabeth, Marie et Antoine) et l'autre concerne la reddition du compte de tutelle (entre Marguerite VIDAL et sa fille Elisabeth mariée à Jean IRLES) ; il y a eu des approches d'amis pour régler ces conflits amiablement, à la suite de quoi une transaction a été décidée entre les parties puis Antoine EUZET, fils de Marguerite VIDAL a refusé d'y participer ; malgré ce refus, les autres parties ont voulu donner suite, dans la mesure du possible ; il est donc décidé que : 1/ L'instance de reddition de compte de tutelle sera abandonnée par les mariés IRLES, "ceux-ci reconnaissent, ainsi que la demoiselle Marie EUZET, que leur mère a géré les biens en bonne mère de famille", 2/ Marguerite VIDAL fait donation entre vifs, par préciput et hors part, à ses deux filles qui l'acceptent, des 2/3 de tous ses biens, à savoir : une maison à Saint-Jean-de-Védas, sur la Grande rue confrontant M. BOSC, de valeur de 1500 francs et au revenu annuel de 75 francs ; plus un olivet au terroir de Saint-Jean-de-Védas, quartier du clos, contenant environ 15 ares, de valeur de 600 francs, au revenu annuel de 30 francs ; plus un herme au même territoire, quartier du Bruc, contenant environ 70 ares, de valeur de 100 francs, au revenu annuel de 5 francs ; plus un autre herme au même territoire, quartier du Bosc, contenant environ 42 ares, veleur de 100 francs, au revenu annuel de 5 francs ; plus un champ et verger au territoire de Fabrègues, quartier du moulin du trou, contenant environ 56 ares, de valeur de 1800 francs, au revenu annuel de 90 francs ; elle donne encore à ses deux filles les 2/3 par préciput et hors part de la somme de 4000 francs qui lui fut constituée en dot lors de son Cm ; quant aux meubles meublants, immeubles par destination, cabaux, récoltes, denrées et autres objets qui existent dans les bâtiments de l'ancienne poste, les parties exposent qu'ils furent portés à l'inventaire fait après le décès d'Antoine EUZET pour la somme de 2080 francs dont la veuve EUZET devient comptable, somme comprise dans l'inventaire par les experts de la succession de leur père ; la veuve EUZET prend l'engagement de réintégrer à chacune de ses filles le tiers des meubles, immeubles par destination, cabaux, récoltes et autres objets quelconques existant actuellement au mas de la vieille poste ; celles-ci reconnaissent que ces objets représentent en nature et sont de même valeur que ceux portés à l'inventaire fait après le décès ; la livraison aura lieu dans la huitaine. néanmoins, la veuve EUZET se réserve expressément et excepte de l'abandon ci-dessus, indépendamment du tiers afferant à son fils pour sa partie, les immeubles, meubles et objets qui garnissent actuellement la cuisine, le salon et sa chambre à coucher dans la maison de la vieille poste.
Conditions de la donation. 1/ Les donataires acquiteront chacun par moitié les 2/3 de la somme principale de 2400 francs due au sieur FOUL, cordonnier, suivant un acte public passé devant maître BONFILS, notaire de Montpellier [la date n'est pas indiquée] ; 2/ Que chacun des donataires payera à la veuve EUZET une pension annuelle et viagère de 300 francs exigible moitié chaque six mois et d'avance à compter d'aujourd'hui. En outre, les parties se répartissent les charges pour la reddition du compte de tutelle et pour l'instance de partage ; pour procéder à ce partage, deux "arbitres et amiables compositeurs" sont choisis : Auguste FABRE et Jules PONTUIGOU, avocats de Montpellier, qui doivent déposer leur rapport dans le délai d'un mois ; l'acte est fait en l'étude où les parties signent, sauf la veuve EUZET qui ne sait pas signer (notaire Eugène VIANÈS, de Montpellier : 2 E 59/183, acte 77, aux AD 34).

1848 - Révocation de testament par Marie EUZET, le 01.02.1848 (notaire Eugène VIANÈS, de Montpellier : 2 E 59/183, acte 78, aux AD 34).

1848 - Donation, le 19.02.1848, par Marguerite VIDAL, veuve d'Antoine Martial EUZET, à son fils Antoine EUZET ; ce dernier ayant pris connaissance des arrangements intervenus entre sa mère et ses deux soeurs (le 1er février) a témoigné le désir de participer de façon identique ; l'acte reprend donc les dispositions contenues dans la donation du 01.02.1848 et l'applique de la même manière à Antoine à hauteur d'un tiers pour chacune des dispositions ; il déclare accepter et confirme avoir reçu le tiers des meubles meublants, cabaux, denrées et autres objets de même nature qui étaient dans le domaine de la vieille poste ; l'acte est fait en l'étude du notaire, en présence de Jean Jacques CHAPEL, propriétaire foncier et maire de Saint-Jean-de-Védas et de Louis GUIBERT, tailleur d'habits de Montpellier, qui signent avec Antoine EUZET (notaire Eugène VIANÈS, de Montpellier : 2 E 59/183, acte 134, aux AD 34).

1848 - Prêt de 10.000 francs, le 24.05.1848, accordé à Pierre EUZET par André Prosper BÉRARD (notaire Joseph GROS, de Montpellier : 2 E 62/362, f° 405, aux AD 34).

1848 - Main levée, le 24.05.1848, de l'inscription hypothécaire prise contre Pierre EUZET par Jules BARILLE (notaire Joseph GROS, de Montpellier : 2 E 62/362, f° 407, aux AD 34).

1848 - Plainte de Pierre EUZET pour vol de fruits, le 02.10.1848 : " (...) EUZET Pierre cadet, propriétaire domicilié dans la présente commune, lequel nous a déclaré que dans la nuit dernière, on lui a enlevé tous les fruits d'un cognassier situé dans un jardin qu'il possède dans le présent village, rue puits de Christol ; que tous les ans à pareille époque les fruits du même arbre lui sont enlevés, qu'il ne peut soupçonner, même d'une manière générale, quels peuvent être les auteurs de ce vol qu'il éprouve tous les ans ; mais comme il est dans l'intention de les poursuivre judiciairement s'il parvient à les connaître, il nous a requis d'enregistrer la présente déclaration qu'il a signée avec nous." (déclaration n° 45 auprès du maire, Marius ALBAGNAC, dans le registre des déclarations et des arrêtés par le maire de Saint-Jean-de-Védas, archives de la mairie de Saint-Jean-de-Védas).



M. Patrick MARTINEZ et le puits de Christol ... bien encombré
(photo J.C.E., le 03.06.2014, à Saint-Jean-de-Védas)

1848 - Partage des biens d'Antoine Martial EUZET, le 25.02.1848, entre Elisabeth EUZET (mariée à Jean IRLES, demeurant à Vendargues), Marie EUZET (demeurant au domaine de la vieille poste, présente avec son conseil judiciaire et ancien avoué, Adolphe MAXIME, demeurant à Montpellier) et Antoine EUZET (propriétaire, demeurant au domaine de la vieille poste) ; dans l'instance de partage, un jugement fut rendu par le tribunal civil de Montpellier, le 04.12.1846, qui a nommé trois experts : Pascal CHAMAYOU (propriétaire), Philippe Antoine POITEVIN (architecte) et Joseph BOUÉ (architecte), tous de Montpellier, pour procéder à la vérification et à l'estimation des biens et pour en faire trois lots ; leur rapport a été déposé au greffe du tribunal, le 30.07.1847, avec un plan indiquant les divisions des maisonnages de la vieille poste.

Consistance des immeubles, à Saint-Jean-de-Védas : 1/ "Une olivette dite la cafourline", n° 264 section A, "ténement du planas, 7 ares 10 centiares ; 2/ "Une olivette contigue", n° 205 section A, "ténement du planas", 4 ares 30 centiares ; ces deux terres ne forment aujourd'hui qu'un seul corps, il existe 26 beaux oliviers en plein rapport, total 11 ares 40 centiares estimée à raison de 4550 francs l'hectare, soit 518,70 francs ; 3/ "Une pièce de terre vigne" ne faisant plus partie de la succession, n° 363 section A, "ténement du Pioch", et a été échangée par un champ appartenant au sieur COUCOUL dont la mutation n'a pas encore été faite - pour mémoire ; 3 bis/ (non porté à la consistance), "un champ" ensemencé de vesces, porté à la matrice cadastrale au nom de COUCOUL, n° 207 section C, "ténement de Puech Redon", 18 ares 90 centiares, appartenant à la succession par suite de l'échange indiqué au point 3, estimé à raison de 3150 francs l'hectare, soit 595,35 francs ; 4/ "Un champ dit de la Paticière", "ténement de la Poste", 1 are 50 centiares ; 5/ "Un autre champ contigu dit de la Paticière", n° 380 section B, "ténement de la Poste", 46 ares 25 centiares mais ayant en réalité 92 ares 50 centiares ; 6/ "Un autre champ contigu dit de la Paticière", n° 381 section B, "ténement de la Poste", 17 ares 90 centiares, mais ayant en réalité 35 ares 80 centiares ; ces deux terres par erreur sans doute sont portées sur la matrice cadastrale comme étant partagées ; la succession jouissant en entier de ces immeubles ; en conséquence, les n° 4, 5 et 6 qui précèdent ne forment aujourd'hui qu'un seul et même corps en nature de champ vulgairement appelé la Paticière (...) bordé de frènes du côté de la Mosson et d'un double rang de saules au dessus au nombre de 50 ; la contenance totale des n° 4,5 et 6 est de 1 hectare 29 ares 80 centiares estimée à cause de la proximité de la route, et bien que la qualité du n° 381 soit inférieure, à la somme de 4900 francs l'hectare soit pour son entière contenance à 6360,20 francs ; 7/ "Une maison d'habitation dite mas de la vieille poste", désignée à la matrice cadastrale sous le numéro 382 de la section B, "tènement de la Poste" pour une contenance de sept ares quinze centiares confrontant du nord la rivière de la mosson au sud la route Royale de Toulouse, à l'est soi même et à l'ouest Philibert EUZET. Ce batiment est disposé pour une auberge et pour l'exploitation rurale, il se comporte de tous les locaux nécessaires, tels que remises, écuries, grenier à foin et de toutes les pièces utiles au logement de maitre estimé eu égard à l'ensemble de sa bonne et mauvaise construction ses avantages et inconveniens, à la somme totale de 12068,50 francs ; 8/ "Sol de la maison" ci-dessus désignée, n° 181, sa valeur a été comprise dans l'estimation de la maison ; 9/ "Une pièce de terre autrefois jardin aujourd'hui vacant" servant d'entrepot pour les bois et autres objets dans lequel est un toit à porte à l'un des angles, n° 383 section B, 11 ares 15 centiares, tandis qu'il n'a réellement d'après le mesurage qu'une surface de 7 ares 29 centiares, estimé vu l'avantage que l'on peut retirer de sa contiguité, avec la maison d'habitation à la somme de 1093,50 francs ; 10/ "Un verger et jardin contigu", n° 384 section B, 10 ares 25 centiares, tandis que, d'après l'arpentage, il y a une surface réelle de 18 ares 30 centiares, estimé vu l'avantage immense résultant de sa contiguité avec la maison et le vacant ci-dessus à 18.138 francs. Ces trois articles sont contigus et parfaitement limités, l'entier corps confronte au nord la rivière de la Mosson, au sud la route royale de Toulouse, à l'est soi-même par le champ dit de la Patissière et à l'ouest Philibert EUZET ; 11/ et 12/ n° 385 et 386 section B, "ténement de la Poste", n'appartiennent pas à la succession, ils sont possédés par Philibert EUZET, oncle, depuis le partage qui eut lieu en 1819 entre frères ; 13/ "Une vigne dite Petit Lourt, n° 256 section C, "ténement de Loung", 20 ares, cette vigne est très vieille ; il existe du côté du nord une assez grande quantité de roc, estimée à raison de 1050 francs l'hectare soit 210 francs ; 14/ "Un champ", n° 516 section C, "ténement du Puech Redon", n'appartient pas à la succession ; il est possédé par Pierre EUZET en vertu du partage de 1819 ; 15/ "Une vigne jeune dite des Noyers" complantée d'amandiers jeunes et vieux d'assez belle venue et partie en patère, servant d'aire et d'entrepot pour les sarments, n° 517 section C, "ténement de Puech Redon", 54 ares 30 centiares mais n'ayant en réalité que 46 ares dont 30 ares 50 centiares en vigne et amandiers, le surplus en pâture ; estimée sans distinction de nature de culture eu égard à sa position, son exploitation et l'avantage qu'on peut en retirer à raison de sa proximité du maisonnage et de la route à la somme de 2100 francs l'hectare, soit 966 francs ; 16/ représente le n° 518 section C "ténement de Puech Redon", 2 ares 45 centiares sous le nom d'"Aire" ; ce n° n'existe plus, il fut confondu avec le précédent article lors d'un partage qui eut lieu en 1828, de la succession d'Antoine EUZET, grand-père, restée indivise entre les frères Antoine Martial et Philibert EUZET ; 17/ Cet article figure sur la consistance et sur la matrice cadastrale sous le n° 519 section C "ténement de Puech Redon", 15 ares, il fut confondu avec une autre pièce de terre en nature de pâture formant un plus grand corps, suite à un partage qui eut lieu en 1837 ; la plus grande partie de cet immeuble était indivise entre frères ; il n'est pas porté sur la consistance et figure sur la matrice cadastrale sous le n° 556 section C "ténement de Puech Redon", sous le nom de M. HUC ; néanmoins, la succession en jouit depuis longtemps et ce d'après un procès verbal de bornage fait entre elle et M. HUC, le 08.05.1821 ; la contenance des deux parties réunies est 1 hectare 30 ares 70 centiares, dont 10 ares 70 centiares environ ont été défrichées, lors du redressement de la route Royale, ce qui réduit sa contenance à 1 hectare 20 ares, estimée à la somme de 350 francs l'hectare, soit 420 francs ; la partie défrichée de cet article, déduite de l'ancien corps, est aujourd'hui en nature de champ, de contenance de 10 ares 75 disons 70 centiares, estimée à raison de 1750 francs l'hectare, soit 187,25 francs ; 18/ "Un champ autrefois vigne" n° 530 section C, "ténement de Puech Redon", 35 ares 10 centiares, estimé à raison de 1400 francs l'hectare, soit 490,40 francs ; 19/ Article n° 521, 2 ares 25 centiares, "ténement de Puech Redon", ne fait pas partie de la succession par suite du partage de 1837 ; 20/ "Un champ autrefois vigne dite des pastres, n° 522, section C, "ténement de Puech Redon", 20 ares 10 centiares, estimé à raison de 1050 francs l'hectare, soit 211,05 francs ; 21/ Cet article n° 523 n'appartient pas à la succession, le sieur Philibert EUZET le possède en entier depuis le partage de 1837 ; 22/ "Une vigne connue sous le nom vulgaire de Lagasse", n° 878 section C, "ténement de la Roque", 38 ares 70 centiares, la moitié est en vigne jeune de 10 ans, l'autre partie est très vieille mais en bon état, estimée à raison de 2100 francs l'hectare, soit 812,70 francs ; 23/ " Une vigne vulgairement appelée la Balarde aujourd'hui champ, n° 91 section D, "ténement de Fricasse", 76 ares 40 centiares, estimée à raison de 3500 francs l'hectare, soit 2674 francs ; 24/ " Une vigne vulgairement appelée la Balarde autrefois champ, n° 92 section D, "ténement de Fricasse", 84 ares 60 centiares, estimée à raison de 3850 francs l'hectare, soit 3257,10 francs ; 25/ "Une vigne à Pied long", n° 105 section D, "ténement de Temelac", 46 ares 60 centiares ; cette vigne a été renouvelée depui environ 10 ans, estimée à raison de 4900 francs l'hectare, soit 2283,40 francs ; 26/ "Une autre vigne à Pied long" de 15 ans environ, n° 127 section D, "ténement de Temelac", 38 ares 78 centiares ; dans cette olivette, il existe 30 beaux oliviers et 1 cerisier, estimée à raison de 5600 francs l'hectare, soit 2167,20 francs ; 27 et 28/ " Olivette et vigne dite Granier" de 8 ans environ, n° 115 et 116 section D, "ténement de Temelac", 27 ares 87 centiares ; ces deux n° furent coupés en trois portions lors du partage de 1819 et chacun des copartageants eut une portion de chaque n° ; il y existe 39 beaux oliviers jumeaux ; estimée à raison de 4500 francs l'hectare, soit 1268,08 francs ; 29/ "Olivette dite la croix" où sont 15 beaux oliviers, n° 172 section A, 9 ares 60 centiares, "ténement de l'Ortet", estimée à raison de 4550 francs l'hectare, soit 436,80 francs ; 30/ "Une olivette et vigne dite Auguste" dont 1/3 vieille et 2/3 jeune, n° 214 section A, "ténement du claud", 23 ares 80 centiares ; il y existe 27 beaux oliviers et le long du chemin une haie d'amandiers ; estimée à raison de 4550 francs l'hectare, soit 1082,90 francs ; 31/ "Patus, n° 320 section A, "ténement du puits de Christol", 1 are 50 centiares, laquelle est contigue avec l'article suivant et doit lui être réunie ; estimé comme terrain propre à bâtir à la somme de 94,50 francs ; 32/ "Une terre labourable dite la rue basse" aujourd'hui en luzerne, n° 321 section A, "ténement du puits de Christol", 7 ares, estimée eu égard à sa position attenante au village et comme terrain propre à bâtir à raison de 7000 francs l'hectare, soit 490 francs ; 33/ "Une terre labourable" en herme "font de Pontou", autrefois vigne, arrachée depuis quelques années, n° 349 section B, 42 ares 80 centiares, estimée à raison de 1400 francs l'hectare, soit 599,20 francs ; 34/ "Vigne dite Loun Grand", n° 267 section C, "ténement de Loun", 1 hectare 20 ares 65 centiares ; au nord sont 3 oliviers, à l'ouest 20 gros frènes et 5 petits ; la succession ne jouit de cette terre que depuis dix ans environ, suite à la cession faite par la grand-mère qui en jouissait depuis la mort de son mari, Antoine EUZET, grand-père ; estimée à raison de 1400 francs l'hectare soit, 1689,10 francs ; 35/ "Une vigne", n° 495 section C, plantée depuis 2 ans, "ténement de Puech Redon", 30 ares 40 centiares, estimée à raison de 4200 francs l'hectare, soit 1276,80 francs ; 36/ "Le devois pré", n° 558 section C ; "ténement de devois", n'appartient plus à la succession, ayant été vendu au gouvernement pour la rectification de la route royale de Montpellier à Toulouse ; 37/ "Une vigne jeune dite la Tamaris", n° 777 section C, "ténement du Bruc", 10 ares 10 centiares, estimée à raison de 4200 francs l'hectare, soit 424,20 francs ; la succession ne jouit de cette terre que depuis l'année 1836.

Consistance des immeubles à Lavérune : 1/ "Un pré dit de l'évêque", n° 128 section B, "ténement du gua", confrontant au sud la rivière de la Mosson, estimé à raison de 3500 francs l'hectare, soit 2695 francs ; il existe dans le haut de cette pièce un bouquet de 9 frènes réunis et du côté de BÉDARIDE, il existe une grande quantité de saules jeunes et vieux ainsi que le long de la rivière avec des frènes ; il existe également sur la longueur de la limite un rang de frènes et saules ; 2/ "Un autre pré dit de l'évêque", n° 129 section B, "ténement du gua", confrontant au sud la rivière de la Mosson, estimé avec tous ses frènes et saules à raison de 4550 francs l'hectare, soit 9009 francs ; 3/ "Un autre pré dit de l'évêque" aujourd'hui en luzerne d'un grand rapport, n° 130 section B, "ténement du gua", 84 ares 30 centiares, confrontant au sud la rivière de la Mosson, à l'ouest le chemin de Lavérune, fossé entre deux ; estimé à raison de 5250 francs l'hectare, soit 4425,75 francs ; il existe le long de la rivière une grande quantité de frènes et saules ainsi que du côté de BÉNARIDE ; ces 3 n° sont arrosables par la rivière de la Mosson au moyen d'une prise d'eau établie contre le béal du moulin (c'est-à-dire le canal de dérivation de l'eau pour alimenter le moulin) ; dans le cas de partage pour l'usage de l'eau, les lots seront assujetis à ce qui fut réglé dans le partage de 1819. 4/ "Une vigne dite embaronnière" autrefois terre labourable ; n° 167 section B, "ténement d'embaronnière" ; 99 ares 50 centiares ; partie vieille, depuis quelques années on a donné des allonges à cette partie ; partie jeune, le fonds est de meilleure qualité ; il y existe 12 gros cerisiers griottiers plus un petit ; estimé 3482,50 francs ; 5/ "Un champ dit maronniere ou vigne blanche", en ce moment en sainfoin et luzerne, n° 200 section B, "ténement de Peyre", 47 ares, estimé à raison de 3850 francs l'hectare, soit 1800,50 francs ; 6/ "Un champ dit le Poujet", n° 153 section C, "ténement du Poujet", 68 ares 83 centiares ; estimé à raison de 4200 francs l'hectare, soit 2890,86 francs ; 7/ "Un champ" aujourd'hui vigne, n° 431 section C, "ténement de Pont St Peyre", 12 ares 60 centiares, n'appartient plus à la succession par suite d'un échange fait avec Barthélémy BOSC il y a environ 3 ans, pour une autre pièce de terre portant le n° 126 de la matrice cadastrale ; 7 bis/ "Un champ" en nature de pré neuf, non porté sur la consistance, désigné sous le nom de Barthélémy BOSC, n° 126 section B, "ténement de gua", 17 ares 50 centiares ; estimé à raison de 4550 francs l'hectare, soit 796,25 francs ; 8/ "Un champ dit du juge", ensemencé en avoine ; n° 432 section C, "ténement du Pont St Peyre", 1 hectare 24 ares ; estimé à raison de 4900 francs l'hectare, soit 6076 francs ; 9/ "Un champ dit Gilette", n° 439 section C, "ténement du Pont St Peyre", 56 ares, estimé à raison de 4550 francs l'hectare, soit 2566,20 francs ; 10/ et 11/ "Vignes", ne forment qu'un seul corps, n° 288 et 289 section B, "ténement d'embaronnière" ; 64 ares 30 centiares ; estimé à raison de 3850 francs l'hectare, soit 2475,55 francs ; la succession n'a joui de ces terres que depuis 1836 ; 12/ "Une vigne dite montplaisir", n° 238 section C, "ténement de montplaisir", 29 ares 95 centiares, estimée à raison de 5600 francs l'hectare, soit 1677,20 francs ; 13/ "Une autre vigne dite montplaisir", n° 239 section C, "ténement de montplaisir", 23 ares 55 centiares ; estimée à raison de 5600 francs l'hectare, soit 1318,80 francs ; la succession ne jouit des deux dernières terres que depuis 1838 ; 14/ "Un champ dit Fesquet", n° 455 section C, "ténement du Pont St Peyre", 4 ares 20 centiares ; il résulte de tous les renseignements fournis, notamment par le garde champêtre, que cette terre n'a jamais appartenu à la succession mais seulement qu'elle en a joui pendant l'indivision jusqu'en 1837, époque à laquelle intervint un partage par lequel cette terre fut attribuée à Philibert EUZET qui en jouit en entier depuis cette époque ; c'est par erreur qu'elle est portée sur la matrice comme ayant été partagée entre frères ; 15/ "Un autre champ dit le Fesquet", n° 56 section C, "ténement du Pont St Peyre", par suite de l'explication énoncée à l'article précédent : cette terre est possédée en entier par Philibert EUZET depuis le partage de 1837 ; 16/ "Un autre champ dit le Fesquet", n° 457 section C, "ténement du Pont St Peyre", 24 ares 60 centiares ; l'aspect de ce champ, comparé avec cette contenance, fit présumer qu'il devait exister une erreur sur la matrice cadastrale ; un mesurage récent ayant été fait, il en résulta que la surface réelle de ce champ fut reconnue être de 62 ares 40 centiares ; depuis le partage de 1837, la succession jouit de cette terre qui lui fut attribuée pour la portion lui revenant, estimée à raison de 5600 francs l'hectare, soit 3494,40 francs ; 17/ "Un pré dit de Fesquet", n° 459 section C, "ténement du Pont St Peyre", n'appartient pas à la succession mais bien à Philibert EUZET, en vertu du partage de 1837.
"Il résulte que la valeur totale de l'estimation des immeubles désignés s'élève à la somme de 87683 francs 34 centimes"

Partage des bâtiments dits de la vieille poste et de ses dépendances : l'acte du notaire décrit le partage des bâtiments en trois lots, selon un plan qui, hélas, n'est pas joint ; il est donc pratiquement impossible de s'y reconnaître ; notons quand même quelques éléments ; le premier lot évalué à 6000 francs est séparé du second lot par un mur de clôture qui sera élevé ; le rez-de-chaussée se compose de 5 pièces : une cuisine dans laquelle se trouve une auge en pierre de taille, un cellier, une écurie, une autre écurie ou bergerie et un escalier ; il y a 5 pièces au 1er étage et 3 chambres au second étage ; à cela s'ajoute une partie d'un verger derrière ce bâtiment ; le 2ème lot évalué aussi à 6000 francs comprend une cour et un bâtiment avec 2 pièces au rez-de-chaussée, aujourd'hui celliers dont un avec 2 cuves vinaires et 1 petit local de décharge ; le 1er étage se distribue en 1 cuisine, 1 salon, 2 chambres et 1 office ; on arrive au 1er étage par un escalier extérieur ; il y aussi une portion du verger ; le 3ème lot évalué à 3000 francs est plus petit ; il y a un bâtiment au rez-de-chaussée avec 2 pièces, soit 1 grande remise et 1 écurie ; il y aussi une portion du verger ; l'acte décrit le passage commun aux trois lots, les servitudes (dont le puits à main qui se trouve dans la cour et qui sera commun, les murs, fenêtres ou portes à faire ou à détruire, etc.)

Constitution des trois lots : A/ Premier lot, à Saint-Jean-de-Védas : n° 7, 9 et 10, pour partie (maisonnages, clos et verger) 6000 francs ; n° 1 et 2 (olivette dite la cafourline) 513,70 francs ; n° 29 (olivette dite la croix) 436,80 francs ; n° 4, 5 et 6 pour le tiers (champ dit la pâtissière) 2120,06 francs ; n° 3 bis (champ ayant appartenu à CONCOUL) 595,35 francs ; n° 15 pour le tiers (vigne des noyers) 322 francs ; n° 17 (pâture) 607,25 francs, avec une servitude de passage vers la vigne des pastres ; n° 18 (champ) 491,40 francs ; n° 26 bis (olivette et vigne) 2167,20 francs, avec une servitude de passage vers 2 autres terres au 2ème et 3ème lot ; n° 13 (vigne dite du petit loun) 210 francs ; n° 31 et 32 (champ et pâture) 584,50 francs ; A/ Premier lot, à Lavérune : n° 4 pour la moitié (vigne dite embaronnière) 1741,25 francs ; n° 6 (champ dit le Poujet) 2890,86 francs ; n° 8 pour la moitié (champ dit le juge) 3038 francs ; n° 1 (pré dit l'évêque) 2695 francs ; n° 7 bis (champ en nature de pré neuf) 796,25 francs ; n° 12 (vigne dite de montplaisir) 1677,20 francs ; n° 2 et 129 (pré dit de l'évêque), 2509 francs ; total du premier lot : 29.400,82 francs ; B/ 2ème lot, à Saint-Jean-de-Védas : n° 7, 9 et 10, pour partie (maisonnages, clos et verger) 6000 francs ; n° 4, 5 et 6 pour le tiers (champ dit la pâtissière) 2120,06 francs ; n° 15, pour le tiers (vigne des noyers et pâture) 322 francs ; n° 22 (vigne dite la Roque) 812,70 francs ; n° 23 (champ dit la Balarde) 2674 francs ; n° 25 (vigne à pied long) 2283, 40 francs ; n° 27 et 28 (olivette et vigne dite de GRANIER) 1268,08 francs ; n° 33 (terre labourable, herme dite fon das montous) 599,20 francs ; n° 34, pour la moitié (vigne dite loun grand) 844,55 francs ; n° 35 (vigne) 1276,80 francs ; n° 37 (vigne dite le Tamaris) 424,20 francs ; B/ Deuxième lot, à Lavérune : n° 5 (champ dit maronnière) 1809,50 francs ; n° 9 (champ dit Gilette) 2566,20 francs ; n° 2, pour partie (pré dit de l'évêque) 6500 francs ; total du deuxième lot : 29.500,61 francs ; C/ 3ème lot, à Saint-Jean-de-Védas : n° 7, 9 et 10 pour partie (maisonnages, clos et verger) 3000 francs ; n° 4, 5 et 6 pour le tiers (champ dit la pâtissière) 2120,06 francs ; n° 15, pour le tiers (vigne dite des noyers et pâture) 322 francs ; n° 20 (champ dit des pastres) 211 francs ; n° 14 (vigne autrefois champ dite la Balarde) 3257,10 francs ; n° 26 (vigne) 1450,40 francs ; n° 30 (vigne olivette dite Auguste) 1082,90 francs ; n° 34, pour la moitié (vigne dite Loun grand) 844,55 francs ; C/ 3ème lot, à Lavérune : n° 3 (pré dit de l'évêque) 4425,75 francs, avec un passage de charrette le long de la rivière ; n° 8, pour la moitié (champ dit le juge) 3038 francs ; n° 4, pour la moitié (vigne dite embaronnière) 1741,25 francs ; n° 10 et 11 (vigne) 2475,75 francs ; n° 13 (vigne dite montplaisir) 1318,80 francs ; n° 16 (champ dit de Fesquet - ou plutôt de Fresquet) 3494,40 francs ; un pressoir avec tous ses accessoires : 125 francs ; 14 pierres de taille : 35 francs ; une quantité de moellons dans 2 terres : 50 francs ; total du troisième lot : 28.991,81 francs ; ces résultats reproduisent presque textuellement les opérations des experts que les parties acceptent sans avoir besoin de faire homologuer par le tribunal, voulant que cet acte leur tienne d'homologation ; pour les lots, elles ont également décidé de les accepter comme les experts mais comme elles ont distrait la valeur de l'inventaire fait après le décès, cette distraction a rompu l'équilibre, ce qui nécessite la stipulation de soultes ; ainsi, d'après les experts, la valeur de chaque lot doit être de 29.297,78 francs, ce qui impose une soulte de 103,04 francs au 1er lot (à verser au 3ème lot) et une soulte de 202,91 francs au 2ème lot (à verser au 3ème lot) ; ensuite, le tirage au sort attribue le 1er lot à Elisabeth (la dame IRLES), le 2ème lot à Antoine et le 3ème lot à Marie ; ensuite, les parties rappellent la donation faite à leur profit par leur mère, d'une part le 01.02.1848 puis le 19.02.1848, chez le même notaire ; à la suite de ces actes, les experts ont fait trois lots : le 1er lot comprend uniquement la maison à Saint-Jean-de-Védas ; le 2ème lot comprend les 2/3 de la pièce de terre au quartier du moulin du trou, à Fabrègues, grevé d'une soulte de 32 francs ; le 3ème lot comprend 1/3 de la même terre, plus à Saint-Jean-de-Védas : l'herme du quartier de Bruc, plus l'herme du quartier de Bosc, plus l'olivette du quartier du Clos, grevé d'une soulte de 38 francs ; le tirage au sort attribue le 1er lot à Antoine, le 2ème lot à Marie et le 3ème lot à Elisabeth (dame IRLES) ; suivent encore des conventions diverses : le paiement immédiat des soultes, l'accord sur le paiement de tous les frais divisés en trois parts égales, la reconnaissance de la réception des meubles meublants et autres objets par Marie et Elisabeth (inclus à tort dans l'inventaire), accord sur les servitudes, délai de deux mois pour l'enlèvement des objets mobiliers et des denrées ; enfin, c'est l'expert POITEVIN qui est chargé de la plantation des bornes, avec l'agrément et sous la surveillance des autres arbitres. (notaire Eugène VIANÈS, de Montpellier : 2 E 59/183, acte 150, aux AD 34).

1850 - Bail à Philibert EUZET, le 05.01.1850, par Elisabeth FERMAUD de ses biens immeubles ; cet acte est indiqué dans l'acte de partage du 15.06.1854 (notaire Charles CAVALIER, de Montpellier : 2 E 59/187, aux AD 34 ; à compléter, aux AD 34).

1850 - Echange de terres, le 25.02.1850, entre Antoine EUZET et Pierre LORT (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/420, f° 170, acte 2254, aux AD 34)

1850 - Plainte, le 20.04.1850 de EUZET Pierre cadet devant le maire de Saint-Jean-de-Védas, Marius ALBAGNAC, officier de police judiciaire et auxiliaire du Procureur de la République de l'arrondissement de Montpellier, département de l'Hérault. Il a déclaré que "la nuit dernière, on lui a volé dans son jardin quatre choux fleurs" mais qu'il ne peut soupçonner, même d'une manière générale, quels peuvent être les auteurs de ce vol (registre des déclarations et des arrêtés par le maire de Saint-Jean-de-Védas, archives de la mairie de Saint-Jean-de-Védas).

1850 - Exploits des 27.08.1850 et du 28.08.1850, par Philibert EUZET pour assigner les autres parties devant le tribunal civil pour ordonner le partage des biens d'Elisabeth FERMAUD (indiqué dans l'acte de partage du 15.06.1854).

1850 - Reconnaissance d'une somme de 8000 francs, le 21.11.1850, par Pierre EUZET pour son épouse, Elisabeth Marie GUIZARD (notaire Jean Frédéric SARRAN, de Montpellier :2 E 56/741, aux AD 34 - signalé dans l'acte qui a enregistré la "quittance JOURDAN-EUZET" du 19.05.1875)

1850 - Plainte, le 29.11.1850 de Pierre EUZET contre son neveu, Antoine EUZET : "Devant nous Marius ALBAGNAC, maire de la commune de Saint-Jean-de-Védas et officier de police judiciaire ayant compétence de M. le Procureur de la République de l'arrondissement de Montpellier, département de l'Hérault, a comparu le sieur Pierre cadet EUZET propriétaire, domicilié à Saint-Jean-de-Védas, lequel nous a exposé qu'aujourd'hui en revenant de faire une promenade dans ses terres, il a rencontré le sieur Antoine EUZET son neveu fils de Philibert EUZET, et qu'après avoir été traité de voleur par son susdit neveu, celui-ci lui avait lancé une pierre qu'il avait à peine eu le temps d'éviter. Sur la réquisition du sieur Pierre cadet EUZET, nous avons de ce dessus dressé la présente plainte et nous lui en avons remis une expédition pour être remise à monsieur le Procureur de la République de l'arrondissement de Montpellier, et il a signé avec nous. (Registre des déclarations et des arrêtés par le maire de Saint-Jean-de-Védas, archives de la mairie de Saint-Jean-de-Védas)

1851 - Contrat de mariage de Marie EUZET et d'Antoine Vincentier COSTE, le 08.05.1851 (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/422, f° 359, acte 465, aux AD 34).

1851 - Testament de Marie EUZET en faveur d'Antoine Vincentier COSTE, son mari, le 14.06.1851 (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/422, f° 500, acte 645, aux AD 34).

1852 - Vente par Elisabeth SERANE à Pierre EUZET, le 19.06.1852, de deux terres hermes, à Saint-Jean-de-Védas (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/424, f° 501, acte 665, aux AD 34).

1853 - Jugement 1 du Tribunal civil de Montpellier, le 18.02.1853, sur la succession d'Elisabeth FERMAUD ; des experts doivent vérifier la valeur des biens (indiqué dans l'acte de partage du 24.05.1854).

1853 - Rapport des experts (pour la succession d'Elisabeth FERMAUD), le 18.07.1853, déposé au greffe du tribunal le 20.07.1853 (indiqué dans l'acte de partage du 24.05.1854).

1853 - Dénonciation de sages-femmes, le 03.08.1853, devant le maire Marius ALBAGNAC, par LARRIEU, médecin à Lavérune : "Le 3 août 1853 à sept heures du matin devant nous Marius ALBAGNAC maire de la commune de Saint Jean de Védas s'est présenté le sieur LARIEU médecin domicilié à Lavérune, exploitant à Saint Jean de Védas, lequel nous a dénoncé que les sages femmes Louise et Anaïs, domiciliées à Montpellier, exploitant à Saint Jean de Védas, s'étaient permises de faire de la médecine à l'égard de tout jeunes enfants et que sur quatre auxquels elles avaient donné des soins trois étaient morts et que le quatrième était en danger de mort. Ces enfants sont ceux 1° une fille d'AVIGNON époux FRAISSE 2° une demoiselle COSTE de la vieille poste, fille de COSTE et de Marie EUZET 3° un garçon de Louis BERAIL et le 4° de GARRIC époux RIEUSSET. Le sieur LARIEU médecin nous a remis la dénonciation par écrit pour être transmise à M. le Procureur impérial et il a signé avec nous le présent proces verbal - signatures LARRIEU (avec 2 R) et ALBAGNAC (Registre des déclarations et des arrêtés par le maire de Saint-Jean-de-Védas, archives de la mairie de Saint-Jean-de-Védas). Effectivement, le registre d'état civil de la commune pour 1853 indique les décès suivants : acte 12, Susanne AVIGNON, 10 mois, + le 27 juillet, fille d'Etienne AVIGNON et de Susanne FRAISSE ; acte 13, Marie Marguerite Antoinette COSTE, 14 mois, + le 28 juillet à la poste vieille, fille d'Antoine Vincentier COSTE et de Marie EUZET ; acte 15, Joseph Jacques GARRIC, environ 4 mois, + le 5 août, fils de Jacques GARRIC et de Marguerite RIEUSSET.

1854 - Jugement 2 du Tribunal civil de Montpellier, le 24.02.1854, sur la succession d'Elisabeth FERMAUD ; le tribunal civil homologue le rapport des experts et renvoie au notaire pour faire procéder au tirage de trois lots (indiqué dans l'acte de partage du 24.05.1854).

1854 - Reconnaissance de dette de Pierre EUZET, le 18.03.1854, envers Pierre BÉCANE et Marie FANGOUS, pour un prêt de 15.000 francs (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/428, f° 277, acte n° 345, aux AD 34).

1854 - Main levé par Philibert EUZET sur une inscription hypothécaire, le 15.05.1854, inscrite contre Antoine PICOU et Marguerite CHEVALIER le 28.06.1847 (notaire Isidore ANDUZE, de Saint-Jean-de-Védas : 2 E 55/428, f° 444, acte 583, aux AD 34)

1854 - Définition des lots ("verbal de tirage de lots"), le 24.05.1854, pour la succession d'Elisabeth FERMAUD, veuve d'Antoine EUZET ; a comparu en l'étude du notaire, 12, rue Dauphine, à Montpellier : Philibert EUZET et Me Marie Joseph JEAN, son avoué, constitué près le tribunal civil (TC) de l'arrondissement de Montpellier, qui exposent la situation dans l'instance en partage de la succession d'Elisabeth FERMAUD, veuve d'Antoine EUZET, poursuivie par Philibert EUZET, l'un de ses enfants, contre 1/ Pierre EUZET (à Saint-Jean-de-Védas), 2/ Elisabeth EUZET épouse de Jean IRLES (à Vendargues), 3/ Antoine EUZET (à Saint-Jean-de-Védas), 4/ Marie EUZET épouse d'Antoine COSTE (à Saint-Jean-de-Védas) ; le TC a rendu le 18.02.1853 un jugement dont voici les principales dispositions : "Ordonne qu'il sera procédé à la vérification des biens de la succession par les sieurs IRLANDES géomètre à Montpellier, MICHEL géomètre à Gigean et DÉDET propriétaire à Cournonterral, préalablement assermentés devant M. ABRIC juge, que le tribunal nomme commissaire à ces fins ainsi que pour toutes les opérations du partage, lesquels experts rapporteront quelle est la valeur des meubles donnés à Pierre EUZET à titre de préciput dans l'acte de libéralité passé devant Me ANDUZE père, notaire à Montpellier, le 07.01.1824 et ce, suivant leur état audit jour et leur valeur au jour du décès, qu'ils rapporteront pareillement quelle est la valeur de tous les immeubles composant la succession en y comprenant la valeur des faïsses, donnée à titre de préciput à Pierre EUZET et qu'ils feront une estimation séparée de ladite terre. Ordonne que dans le cas où la valeur des immeubles et de ladite terre excèderait le quart disponible, ils retrancheront cet excédent, si ce retranchement peut commodément s'opérer. Dans le cas contraire, il sera procédé conformément à l'article 866 du code Napoléon. Dans le cas où les biens restants en sus de ceux revenant à titre de préciput à Pierre EUZET pourraient être commodément partagés, le tribunal ordonne que les experts en formeront trois lots égaux dans lesquels ils auront soin de faire entrer des immeubles de même nature et qualité ; leur enjoint de rapporter si pendant sa jouissance en vertu de son bail verbal Pierre EUZET a commis des dégradations ou s'il a fait au contraire des améliorations et quelle est la valeur des unes et des autres, les autorisant à recueillir à cet effet tous renseignements à sa charge par eux d'en indiquer la source. Ordonne qu'ils rapporteront quel pouvait être à l'époque du 05.01.1850, jour où le bail a été consenti à Philibert EUZET, le revenu des biens compris dans ledit bail ; enfin, ordonne qu'ils rapporteront si des ocnstructions ont été faites, soit par Pierre soit par Philibert EUZET, sur des parcelles des terrains appartenant à la dame EUZET, quelle est l'étendue de chaque parcelle et leur plus value par l'effet des constructions, s'il y a dans la succession d'autres immeubles dont on puisse faire un lot de même nature pour les représentants de Martial EUZET, pour leur rapport fait et déposé être ensuite statué ce qu'il appartiendra. Nomme nous ANDUZE notaire pour recevoir les comptes et procéder à la formation de la masse générale ; et déclare frais de partage ceux exposés par toutes les parties, la taxe demeurant réservée.
En exécution du jugement et après avoir prêté serment devant M. ABRIC, juge commissaire, le 04.05.1853, les experts ont accompli leur mandat. Leur rapport, terminé le 18.08.1853, a été déposé au greffe du tribunal le 20.08.1853. Le résumé de ce rapport est le suivant : "1/ Les objets mobiliers faisant partie de la donation préciputaire consentie à Pierre EUZET par sa mère d'après l'acte reçu ANDUZE du 07.01.1824 trouvés au domicile de la défunte étaient au décès de celle-ci d'une valeur totale de 392,75 francs ; les immeubles de la succession en y comprenant la terre des faïsses, sise à Saint Jean de Védas, quartier du puits de Gau, donnée à titre de préciput au dit Pierre EUZET ont ensemble une valeur de 21692,35 francs - total 22085,10 francs dont le quart disponible est 5521,27 francs. 2/ La terre des faïsses séparément a été estimée à 7483 francs ; en ajoutant 392,75 francs pour la valeur du mobilier, il résulte que l'estimation des biens affectés en préciput se porte à 7875,75 francs et comme la quotité disponible n'est que 5521,27 francs, il y a un excédent de 2354,48 francs qui doit être nécessairement retranché des biens compris dans le préciput." Comme cet excédent est inférieur à la moitié de la portion disponible et que le retranchement ne pourrait se faire en nature sans dépréciation, il aura lieu en argent, comme prévu par l'article 866 du code Napoléon. "3/ Pendant la jouissance de Pierre EUZET comme fermier verbal dans les biens dont s'agit, celui-ci a commis sur divers immeubles des dégradations évaluées 900 francs mais d'autre part, il a fait des améliorations à la terre des faïsses pour 900 francs ce qui établit une compensation parfaite." 4/ A l'époque du 05.01.1850, "jour où le bail des biens partagés a été consenti à Philibert EUZET, le revenu des biens compris dans le bail était de 380 francs par an. 5/ Pierre EUZET et Philibert EUZET ont fait des construction sur une aire, sise à Saint-Jean-de-Védas, quartier du puits de Gau formant le n° 18 section B du cadastre. Chacun d'eux a pris de ce terrain une surface de une are 30 centiares estimée 520 francs ; la plus value de chacune de ces parcelles à raison des constructions qui y sont élevées est de 158 francs, ce qui donne à chaque portion une valeur de 678 francs." En compensation un lot de même nature et valeur a été écarté en faveur des représentants d'Antoine Martial EUZET, soit un "champ ferrajal", quartier de la carrière basse, n° 154 section A du cadastre de Saint-Jean-de-Védas et le "bâtiment rural et jardin, n° 1 et 2, section B du même cadastre ; le champ contient une are 89 centiares, estimé 378 francs ; le bâtiment et jardin contient une are, estimé 300 francs, soit au total : 678 francs. 6/ Sur les biens à partager (22085,10 francs), il faut donc prélever avant : le quart préciputaire (5521,27 francs), le bâtiment construit par Pierre EUZET (678 francs), le bâtiment construit par Philibert EUZET (678 francs), les deux articles écartés en faveur des enfants d'Antoine Martial EUZET (678 francs), soit au total : 7555, 27 francs ; il reste donc à partager 14529,83 francs dont il a été fait trois lots égaux de 4843,27 francs.
- Le premier lot se compose de (tous les immeubles sont à Saint-Jean-de-Védas) : 1/ "Un champ, ténement de la Roque", n° 847 et 847 bis section C, 38 ares 50 centiares, estimé 1617 francs ; 2/ "Un herme, ténement de Bruq", n° 766 section C, 19 ares 40 centiares, estimé 27,15 francs ; 3/ "Une pâture, ténement de Sigaliés", n° 473 section C, 34 ares 20 centiares, estimée 95,75 francs ; 4/ "Une vigne complantée d'oliviers, ténement de Témélac", n° 118 section D, 12 ares 30 centiares, estimée 430,50 francs ; 5/ "Un champ, ténement de la carrière", n° 268 section D, 28 ares 50 centiares, estimé 798 francs ; 6/ "Un champ, quartier du puits de Christol", n° 321 section A, 7 ares (au cadastre) mais contenant, en réalité 10 ares 40 centiares, estimé 582,40 francs ; 7/ Le tiers à prendre du côté de l'ouest du "sol à bâtir, quartier du puits de Gau", n° 210 section B, contenant en totalité 9 ares 30 centiares, estimé 465 francs ; 8/ "Une somme" de 827,47 francs à prendre sur le retour que doit Pierre EUZET pour la valeur excédant la quotité disponible des biens compris dans son préciput ; total du premier lot : 4843,27 francs.
- Le 2ème lot se compose de (tous les immeubles sont à Saint-Jean-de-Védas) : 1/ "Une maison dans le village, rue de la Treille", n° 142 section B, estimée 2500 francs ;



Fontaine ancienne, rue de la Treille
(photo J.C.E., le 13.06.2012, à Saint-Jean-de-Védas)

2/ Un tiers du "sol à bâtir, quartier du puits de Gau", près du village, à prendre au milieu des deux autres, estimé 465 francs ; 3/ "Une olivette, quartier de l'hortet", n° 176 section A, 12 ares 50 centiares, estimée 446,60 francs ; 4/ "Un champ, ténement de Témelac", n° 136 section D, 15 ares 50 centiares, estimé 434 francs ; 5/ "Un herme, ténement de Sigaliés", n° 469 section C, 23 ares 80 centiares, estimé 166,60 francs ; 6/ "Un herme, ténement de la Flamade", n° 223 et 224 section C, 45 ares 40 centiares, estimé 63,55 francs ; 7/ "Une somme" de 767,52 francs à prendre sur la soulte que doit Pierre EUZET sur les biens affectés à son préciput ; total du 2ème lot : 4843,27 francs.
- Le 3ème lot se compose de (tous les immeubles sont à Saint-Jean-de-Védas) : 1/ Le tiers à prendre du côté du nord est au confront de PIGOULIER, chemin entre deux, du "sol à bâtir, quartier du puits de Gau", 9 ares 30 centiares, n° 210 section B, estimé 465 francs ; 2/ "Pièce de terre champ et vigne", n° 204, 205 et 206 section B, "quartier du puits de Gau", 29 ares 20 centiares, estimé 905,30 francs ; 3/ "Un champ, quartier de Recoude" (nom à vérifier), n° 234 section B, 8 ares, estimé 400 francs ; 4/ "Un herme, ténement de Sigaliés", n° 475 section C, 18 ares 50 centiares, estimé 38,85 francs ; 5/ "Un champ, ténement de Piedredon", n° 501 section C, 31 ares 50 centiares, estimé 773,75 francs ; 6/ "Une olivette, ténement dit le clos", n° 227 section A, 9 ares 70 centiares, estimé 441,35 francs ; 7/ "Un herme, ténement de Noulas", n° 52 section C, 21 ares 10 centiares, estimé 29,55 francs ; 8/ "Un pré, ténement du Gua", n° 314 section B, 20 ares 60 centiares, estimé 1030 francs ; 9/ "La somme" de 759, 47 francs à prendre sur la soulte que doit Pierre EUZET pour les biens compris dans son préciput ; total du 3ème lot : 4843,27 francs.
Par un second jugement du 24.02.1854, le tribunal civil de Montpellier a homologué le rapport des experts IRLANDÉS, MICHEL et DÉDET et ordonné qu'il fera la loi des parties ; déclaré qu'à partir du décès de la mère commune, le bail à ferme qu'elle avait consenti à Philibert le 05.01.1850 n'a pu produire aucun effet et qu'il devra en restituer les fruits sur le pied de 380 francs, à partir du 22.08.1850 ; le tribunal ordonne que Pierre sera mis en possession de l'entier mobilier décrit et estimé dans le rapport, suite à quoi Philibert demeure déchargé de l'obligation d'en payer la valeur comme il aurait été dit dans le premier jugement ; le tribunal a renvoyé devant le notaire pour procéder au tirage au sort des lots. Suite à des sommations, le tirage a lieu le 01.06.1854, en présence de Philibert EUZET (et de son avoué), de Pierre EUZET cadet (et de son avoué), d'Antoine EUZET - pour lui et ses deux soeurs (et de leur avoué) ; le 1er lot est attribué à Antoine et ses deux soeurs, le 2ème lot est attribué à Pierre EUZET et le 3ème lot à Philibert EUZET ; en plus, sont envoyés en possession : pour les enfants d'Antoine Martial EUZET : le champ et ferrajal au quartier de la carrière basse n° 154 section A, ainsi que le bâtiment rural avec jardin n° 1 et 2 section B, cependant que Philibert a la bâtiment qu'il a construit sur la moitié de l'aire au puits de Gau et que Pierre EUZET a le bâtiment qu'il a élevé sur l'autre moitié du même sol. (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/428, f° 481, aux AD 34).

1854 - Reconnaissance de dette de Pierre EUZET, le 14.06.1854, envers Pierre BÉCANE et Marie FANGOUS, pour un prêt de 5.000 francs (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/428, f° 570, acte n° 760, aux AD 34).

1854 - Remboursement par Pierre EUZET, le 15.06.1854 du prêt de 10.000 francs accordé par André Prosper BÉRARD le 24.05.1848, plus les intérêts (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/428, f° 574, acte 769, aux AD 34).

1854 - Règlement, le 15.06.1854, pour la succession d'Elisabeth FERMAUD entre les héritiers (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/428, f° 576, aux AD 34). .

1859 - Main levée, le 31.01.1859, par le banquier Edouard NOUGARET à Pierre EUZET et Elisabeth GUIZARD, et radiation de l'inscription hypothécaire prise le 31.12.1858 (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/438, f° 117, acte 142, aux AD 34)

1859 - Procuration de Pierre EUZET et Elisabeth GUIZARD à leur fils Xavier EUZET, le 17.03.1859, pour emprunter jusqu'à concurrence de la somme de 12.000 francs (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/438, f° 252, acte 319, aux AD 34)

1859 - Prêt de 3000 francs à Pierre EUZET par Jacques Herbert NOUGARET, le 17.03.1859 (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/438, f° 253, acte 320, aux AD 34)

1859 - Prêt de 6000 francs à Pierre EUZET par Gabrielle COSTE, veuve de Jean Baptiste NOUGARET, le 17.03.1859 (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/438, f° 254, acte 321, aux AD 34)

1859 - Prêt de 4200 francs à Pierre EUZET, le 24.03.1859 par Marie Mathieu Narcisse Napoléon Pierre LOUJON, négociant à Montpeyroux (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/438, f° 276, acte 358, aux AD 34)

1860 - Vente par Louis POMMIER à Antoine EUZET, le 18.02.1860, de deux pièces de terre à Saint-Jean-de-Védas (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/440, f° 189, acte n° 236, aux AD 34)

1860 - Vente par Antoine EUZET, le 25.02.1860, à Jean BONNIOL, d'une pièce de terre (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/440, f° 214, acte 266, aux AD 34).

1860 - Prêt de 2000 francs par Antoine EUZET, le 25.02.1860, à Jean BONNIOL pour édifier une construction sur la terre qui vient de lui être vendue (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/440, f° 213, acte 265, aux AD 34).

1860 - Reconnaissance de dette, le 15.06.1860, de Xavier EUZET pour son père Pierre EUZET et sa mère Elisabeth GUIZARD, envers Louis OLIVET (menuisier à Montpellier), pour un prêt de 3400 francs (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/440, f° 545, acte n° 707, aux AD 34)

1860 - Reconnaissance de dette, le 15.06.1860, de Xavier EUZET pour son père Pierre EUZET et sa mère Elisabeth GUIZARD, envers Hugues Ursule Octavie Cléonice POUZIN épouse CANNAC (domiciliée à Montpellier), pour un prêt de 1500 francs (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/440, f° 546, acte n° 706, aux AD 34)

1860 - Remboursement, le 19.06.1860, par Xavier EUZET, au nom de son père Pierre et de sa mère, Elisabeth GUIZARD, du prêt consenti par Pierre LOUJON en 1859 (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/440, f° 559, acte n° 720, aux AD 34)

1860 - Bail à ferme, le 05.09.1860, par Marie Adeline CADILHAC, femme d'Antoine EUZET, sur ses biens paraphernaux, d'une terre vigne à Montpellier, à Noël QUARANTE (notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier : 2 E 61/la liasse n'est pas aux AD 34 ; cet acte est indiqué dans le bail du 29.10.1864, chez le notaire Jean Marcelin COSTE.

1862 - Vente d'une maison à Montpellier, par Pierre Auguste REY à Adèle CADILHAC (épouse d'Antoine EUZET), le 17.01.1862 et quittance pour 3000 francs (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/531, aux AD 34 ; à compléter, aux AD 34 - indiqué dans la purge d'hypothèque et dans la quittance du 08.05.1865)

1862 - Avis de purge d'hypothèques légales pour la vente d'une maison à Adèle CADILHAC,épouse d'Antoine EUZET (Le Messager du Midi du 01.06.1862)

1862 - Prêt d'Antoine EUZET à Antoine PICOU dit BARROT et à Marguerite CHEVALIER, le 26.04.1862 (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/271, f° 301, acte 435, aux AD 34).

1862 - Contrat de mariage de Xavier EUZET et de Félicie PRIVAT, le 14.05.1862 (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/271, f° 336, acte 491, aux AD 34).

1862 - Reconnaissance de dette de Xavier EUZET envers Félicie PRIVAT, le 02.06.1862 (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/271, f° 381, acte 545, aux AD 34).

1862 - Transport d'une créance de Jean Nestor CASTEL à Antoine EUZET (époux ARTIGNAN), le 09.07.1862 (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/272, f° 475, acte 659, aux AD 34).

1862 - Cession de créance, le 06.08.1862 (sur la maison vendue le 17.01.1862) par Pierre Auguste REY à Jean Pierre Louis BRUN et quittance de 1000 francs à Adèle CADILHAC, épouse d'Antoine EUZET (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/531, aux AD 34 ; à compléter, aux AD 34 - indiqué dans la quittance du 08.05.1865)

1862 - Vente d'une terre vigne par Antoine EUZET (époux ARTIGNAN) à Louis MARTIN, le 17.11.1862 (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/272, f° 750, acte 1026, aux AD 34).

1862 - Vente d'une terre herme à Antoine EUZET (époux ARTIGNAN) par François NOUYÉ, le 01.12.1862 (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/272, f° 792, acte 1085, aux AD 34).

1863 - Echange de terre entre Xavier EUZET et Elisabeth PIGOULIÉ, épouse de Jean ROUVIÈRE, le 19.01.1863 ; Xavier EUZET reçoit une portion de terrain à bâtir, environ 3 ares 40 centiares, n° 711, section B, à Saint-Jean-de-Védas (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E /55 à compléter - indiqué dans l'acte de vente des biens immobiliers de Xavier EUZET à Félicie PRIVAT du 04.04.1879)

1863 - Achat d'une pièce de terre garrigue, le 12.12.1863, d'environ un hectare, n° 654, 658, 679, section C, à Saint-Jean-de-Védas, par Xavier EUZET à Jean BOSC (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E /55 à compléter - indiqué dans l'acte de vente des biens immobiliers de Xavier EUZET à Félicie PRIVAT du 04.04.1879)

1864 - Contrat de mariage de Catherine Marie EUZET et de Joseph Eugène JOURDAN, le 02.02.1864 (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/275, f° 96, acte 132, aux AD 34).

1864 - Achat d'une vigne à Saint-Jean-de-Védas, le 14.04.1864, par Antoine EUZET à la comtesse de MORETON-CHABRILLAN (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/275, f° 274, acte 373, aux AD 34).

1864 - Constitution de société, le 14.05.1864, entre Théodore PRIVAT, Henri PRIVAT et Xavier EUZET, à Montpellier (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/275, f° 360, acte 487, aux AD 34).

1864 - Achat de vignes à Saint-Jean-de-Védas, le 18.05.1864, par Xavier EUZET à la comtesse de MORETON-CHABRILLAN (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/275, f° 372, acte 502, aux AD 34).

1864 - échange de droits de passage à Saint-Jean-de-Védas, le 26.09.1864, entre Antoine EUZET (époux de Catherine ARTIGNAN) et la comtesse de CHABRILLAN (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/276, f° 642, acte 860, aux AD 34).

1864 - Bail à ferme d'une terre vigne à Montpellier, le 29.10.1864 par Marie Adeline CADILHAC à Noël QUARANTE (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/276, f° 714, acte 964, aux AD 34).

1864 - Vente d'un bâtiment rural à Saint-Jean-de-Védas, le 19.11.1864, par Xavier EUZET à Joseph PIGOULLIÉ (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/276, f° 762, acte 1028, aux AD 34).

1864 - Transport par Xavier EUZET, le 20.12.1864, de la créance sur Joseph PIGOULIÉ à Marie Joseph Guillaume JEAN (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/276, f° 823 bis, acte non numéroté, aux AD 34).

1864 - Dépôt, le 22.12.1864, par le notaire BONFILS, de Montpellier de l'original de l'acte contenant transport par Xavier EUZET, le 20.12.1864, de la créance sur Joseph PIGOULIÉ à Marie Joseph Guillaume JEAN (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/276, f° 829, acte 1127, aux AD 34).

1865 - Vente d'une terre vigne, le 28.01.1865, par Elisabeth RICOME à Antoine EUZET, mari de Catherine ARTIGNAN (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/277, f° 85, acte 112, aux AD 34).

1865 - Vente des terres de la comtesse de CHABRILLAN, le 01.04.1865, à Antoine EUZET, mari de Catherine ARTIGNAN (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/277, f° 237, acte 305, aux AD 34).

1865 -Vente d'une terre vigne, le 10.04.1865, par Antoine EUZET, mari de Catherine ARTIGNAN, à Jean Pierre CALVET (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/277, f° 264, acte 344, aux AD 34).

1865 - Dissolution, le 01.05.1865, de la société constituée entre Xavier EUZET, Théodore PRIVAT et Henri PRIVAT (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/277, f° 360, acte 417, aux AD 34).

1865 - Quittance de 3000 francs de Célestine FEAUTRIER (veuve de Jean Pierre Louis BRUN) à Adèle CADILHAC, femme d'Antoine EUZET (notaire Louis François Arthur ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/454, n° 422, f° 316, aux AD 34)

1865 - Vente d'une maison, d'un jardin et d'une terre vigne, le 27.06.1865, par Antoine PIGOULLIÉ à Antoine EUZET, mari de Catherine ARTIGNAN (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/277, f° 480, acte 629, aux AD 34).

1866 - Prêt de 15.000 francs, le 01.02.1866, à Xavier EUZET par son beau-frère Joseph Eugène JOURDAN (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/279, f° 116, acte 157 aux AD 34).

1866 - Délibération communale, le 09.02.1866, à l'encontre d'Antoine EUZET (marié à Catherine ARTIGNAN), à propos des carrières (cité par M. Patrick MARTINEZ dans son livre Saint-Jean-de-Védas. Images et Histoires, pp. 148-149 - à étudier).

1866 - Jugement du Tribunal civil de Montpellier, le 17.11.1866, à l'encontre d'Antoine, Philibert et Xavier EUZET : expropriation de terres pour cause d'utilité publique en faveur de la compagnie du chemin de fer du midi et du canal latéral à la Garonne, ligne de Montpellier à Rodez, section de Montpellier à Paulhan (indiqué, notamment, dans l'acte du 28.08.1880).

1867 - Main levée, le 06.06.1867, de Charles PORTALON de ROSIS pour Antoine EUZET, époux ARTIGNAN (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/281, f° 1151, acte 615, aux AD 34).

1867 - Vente d'un bâtiment et d'une terre, le 01.07.1867, par Antoine, Elisabeth et Marie EUZET à Antoine Vincentier COSTE (notaire Henri PONS, de Montpellier - liasse en déficit aux AD 34).

1867 - Vente d'un bâtiment et d'une terre, le 13.07.1867, par Antoine Vincentier COSTE à Antoine EUZET, époux ARTIGNAN (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/282, f° 578, acte 806, aux AD 34).

1867 - Main levée, le 15.07.1867 de Xavier EUZET, par Léonie Gabrielle Euphrasie HUC, épouse autorisée de Philibert, comte de MORETON CHABRILLAN (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/282, f° 580, acte 808, aux AD 34).

1867 - Main levée, le 15.07.1867 d'Antoine EUZET, époux ARTIGNAN, par Léonie Gabrielle Euphrasie HUC, épouse autorisée de Philibert, comte de MORETON CHABRILLAN (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/282, f° 582, acte 810, aux AD 34).

1867 - Quittance, le 28.09.1867 à Antoine EUZET, époux ARTIGNAN, par Léonie Gabrielle Euphrasie HUC, épouse autorisée de Philibert, comte de MORETON CHABRILLAN, pour un montant de 6000 francs correspondant à la vente du 01.04.1865 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/282, f° 761, acte 1054, aux AD 34).

1868 - Main levée, le 16.03.1868 d'Antoine EUZET, époux CADILHAC, à Emile PLOMBAT (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/283, f° 239, acte 338, aux AD 34).

1868 - Quittance, le 25.04.1868, d'Antoine PIGOULLIÉ à Antoine EUZET, époux ARTIGNAN, pour le prêt consenti en 1865 (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/283, f° 409, acte 553, aux AD 34).

1868 - Main levée, le 18.12.1868, d'Eugène JOURDAN pour Xavier EUZET, en ce qui concerne les 5 parcelles de terres expropriées pour cause d'utilité publique, en 1866 (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/284, f° 1151, acte 1569, aux AD 34).

1869 - Prêt, le 09.01.1869, à Albert PUJOL par Antoine EUZET, époux CADILHAC (notaire Jean Pierre Hippolyte PRADIER, de Montpellier : 2 E 55/462, acte n° 22, aux AD 34)

1869 - Echange de terres, le 15.01.1869, entre Xavier EUZET et Alexis RIEUSSET, époux de Marguerite ROUVIÈRE ; Xavier obtient deux pièces de terre, l'une d'environ 36 ares 20 centiares, n° 218, section B, l'autre d'environ 24 ares 40 centiares, n° 221, section B, à Saint-Jean-de-Védas (notaire Jean Pierre Hippolyte PRADIER, de Montpellier : 2 E 55/462, à rechercher, aux AD 34 - indiqué dans l'acte de vente de ses biens immobiliers par Xavier EUZET à Félicie PRIVAT, le 04.04.1879)

1869 - Main levée, le 23.01.1869, par Antoine EUZET (époux ARTIGNAN) à Jean BONNIOL pour une pièce de terre vigne et olivette (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/285, f° 98, acte 120, aux AD 34).

1869 - Deux quittances, le 22.02.1869, d'Eugène JOURDAN et de la comtesse de CHABRILLAN à Xavier EUZET, pour le paiement, respectivement, de 5000 francs et 10.000 francs (notaire Jean Marcellin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/285, f° 196, acte 247, aux AD 34).

1869 - Main levée, le 23.02.1869, par Blaise MARTEL à Xavier EUZET, pour 5 parcelles expropriées pour cause d'utilité publique par les chemins de fer (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/285, f° 201, acte 254, aux AD 34).

1869 - Main levée, le 24.02.1869, par Eugène JOURDAN à Xavier EUZET, pour 5 parcelles expropriées pour cause d'utilité publique par les chemins de fer (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/285, f° 202, acte 257, aux AD 34 - cet acte est identique à celui du 18.12.1868).

1869 - Acte de notoriété, le 14.06.1869, pour Xavier EUZET (notaire Jean Pierre Hippolyte PRADIER, de Montpellier : 2 E 55/462, n° 564, aux AD 34)

1869 - Procuration, le 27.08.1869, accordée par Antoine EUZET (époux de Marie Adeline CADILHAC) à sa fille Hélène pour vendre le domaine de l'ancienne poste (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/286 f° 782, acte 1104, aux AD 34).

1869 - Vente d'une maison, le 20.12.1869, par Xavier EUZET à Etienne AVIGNON (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/286, f° 1127, acte 1585, aux AD 34).

1870 - Vente d'une vigne, le 12.03.1870, par Elisabeth EUZET (épouse de Jean IRLES) à Pierre ATGER (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/287, f° 238, acte 338, aux AD 34)

1870 - Vente d'une vigne, le 12.03.1870, par Elisabeth EUZET (épouse de Jean IRLES) à Antoine MARTIN (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/287, f° 242, acte 342, aux AD 34)

1870 - Bail à ferme, le 29.04.1870, par Marie Adeline CADILHAC, femme d'Antoine EUZET, sur ses biens paraphernaux, d'une terre vigne à Montpellier, à Pierre QUARANTE (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/287, f° 419, acte 586, aux AD 34)

1870 - Transport, le 20.06.1870, de la créance de Xavier EUZET sur Etienne AVIGNON (pour la vente d'une maison, en 1869) à Marguerite ARNAUD, veuve de Pierre GUIZARD, de Combaillaux (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/287, f° 593, acte 812, aux AD 34)

1870 - Contribution de Xavier EUZET, le 23.08.1870, au "Comité départemental de secours aux militaires et marins du département de l'Hérault et à leurs familles" ; liste de souscription de Saint-Jean-de-Védas (journal La Liberté, n° 233, p. 3, PAR 698, aux AD 34).

1870 - Révocation de la procuration, le 25.08.1870, accordée par Antoine EUZET (époux de Marie Adeline CADILHAC) à sa fille Hélène (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/288, f° 881, acte 1178, aux AD 34).

1871 - Vente, le 10.07.1871, par Xavier EUZET à Jean CALAGE de trois terres à Saint-Jean-de-Védas (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/290, f° 443, acte 590, aux AD 34).

1871 - Remboursement, le 03.10.1871, par Antoine EUZET (époux ARTIGNAN) à la comtesse de CHABRILLAN, du solde du prix de l'achat de la terre dite la Condamine (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/290, f° 710, acte 938, aux AD 34).

1872 - Règlement financier avec Etienne PICOU par Antoine EUZET (marié avec Catherine ARTIGNAN), le 10.01.1872 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/291, f° 33, acte 42, aux AD 34).

1872 - Contrat de mariage de Zelia Joséphine EUZET et de Marie Pierre Gratien LAUSSEL, le 24.07.1872 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/292, f° 632, acte 878, aux AD 34).

1872 - Premier acte respectueux de Marie EUZET pour son père Antoine, le 11.10.1872 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/292, f° 786, acte 1104 aux AD 34).

1872 - Notification du premier acte respectueux de Marie EUZET pour son père Antoine, le 15.10.1872 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/292, f° 799, acte 423, aux AD 34).

1872 - Vente d'une maison, à Saint-Jean-de-Védas, à Xavier EUZET par Pierre et Marie NOYER, le 22.10.1872 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/292, f° 820, acte 1159, aux AD 34).

1872 - Quittance n° 2, le 24.10.1872, par Michel PRIVAT, mandataire de la comtesse de MORETON-CHABRILLAN, à Xavier EUZET, pour la créance du 18.05.1864 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 825, acte 1165, aux AD 34).

1872 - Deuxième acte respectueux de Marie EUZET pour son père Antoine, le 18.11.1872 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/292, f° 913, acte 1280, aux AD 34).

1872 - Notification du deuxième acte respectueux de Marie EUZET pour son père Antoine, le 20.11.1872 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/292, f° 932, acte 1305, aux AD 34).

1872 - Vente d'un pré par Marie EUZET (épouse COSTE), le 10.12.1872, à Pierre LAVÈNE (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/292, f° 1001, acte 1408, aux AD 34).

1872 - Troisième acte respectueux de Marie EUZET pour son père Antoine, le 21.12.1872 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/292, f° 1058, acte 1480, aux AD 34).

1872 - Notification du troisième acte respectueux de Marie EUZET pour son père Antoine, le 07.02.1873 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 168, acte 208, aux AD 34).

1873 - Premier acte respectueux de Marie EUZET pour sa mère Marie Adeline CADILHAC, le 20.01.1873 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 71, acte 87 aux AD 34).

1873 - Constitution de mandataire, le 21.01.1873, par Jean NADAL pour Xavier EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 78 bis, acte 97, aux AD 34).

1873 - Vente d'une terre, le 28.01.1873, par Xavier EUZET à Cyprien ABRIC (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 108, acte 138, aux AD 34).

1873 - Vente d'une terre, le 28.01.1873, par Xavier EUZET à Pierre LIGNON (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 112, acte 142, aux AD 34).

1873 - Vente d'une terre, le 29.01.1873, par Xavier EUZET à Jean ALBAGNAC (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 114, acte 145, aux AD 34).

1873 - Vente de deux terres, le 04.02.1873, par Xavier EUZET à la veuve CALAGE (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 145, acte 182, aux AD 34).

1873 - Ratification de la vente d'une maison, à Xavier EUZET, par Jeanne NOYER, le 04.02.1873 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, acte 188, aux AD 34).

1873 - Vente d'une terre, le 05.02.1873, par Xavier EUZET à Jean Pierre GUIZARD (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 153, acte 191, aux AD 34).

1873 - Quittance finale, le 05.02.1873, par Michel PRIVAT, mandataire de la comtesse de MORETON-CHABRILLAN, à Xavier EUZET, pour la créance du 18.05.1864 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 157, acte 195, aux AD 34).

1873 - Notification du premier acte respectueux de Marie EUZET pour sa mère Marie Adeline CADILHAC, le 07.02.1873 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 165, acte 205 aux AD 34).

1873 - Vente d'une terre, le 10.02.1873, par Xavier EUZET à Joseph ROUSSEL (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 174, acte 219, aux AD 34).

1873 - Vente d'une terre, le 10.02.1873, par Xavier EUZET à Henri ALBAGNAC (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 178, acte 223, aux AD 34).

1873 - Mandat de sa belle-soeur, religieuse, Marie PRIVAT, le 13.02.1873, à Xavier EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 192, acte 240, aux AD 34).

1873 - Vente d'une terre, le 13.02.1873, par Xavier EUZET à Achille OMBRAS (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 198, acte 246, aux AD 34).

1873 - Vente d'une terre, le 17.02.1873, par Xavier EUZET à Suzanne FRAISSE (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 212, acte 264, aux AD 34).

1873 - Vente de deux terres, le 22.02.1873, par Xavier EUZET à Jean CALAGE (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 235, acte 293, aux AD 34).

1873 - Echange de terres, le 22.02.1873, entre Xavier EUZET et les ROUVIÈRE, de Saint-Jean-de-Védas (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 236, acte 294, aux AD 34).

1873 - Vente d'une terre, le 24.02.1873, par Xavier EUZET à Jean CALAGE et Marie AUDRAN (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 240, acte 299, aux AD 34).

1873 - Deuxième acte respectueux de Marie EUZET pour sa mère Marie Adeline CADILHAC, le 08.03.1873 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 264, acte 336 aux AD 34).

1873 - Main levée, le 08.03.1873, de Bernard BARRE à Xavier EUZET, concernant la succession de Pierre EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 265, acte 337 aux AD 34).

1873 - Vente d'une terre, le 12.03.1873, par Xavier EUZET à Pierre BROL (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 281, acte 356, aux AD 34).

1873 - Vente d'une terre, le 12.03.1873, par Xavier EUZET à Antoine COSTE, époux de Marie EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 282, acte 358, aux AD 34).

1873 - Notification du deuxième acte respectueux de Marie EUZET pour sa mère Marie Adeline CADILHAC, le 14.03.1873 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 293, acte 371 aux AD 34).

1873 - Main levée par Félix BELLAUD, le 26.03.1873, pour une inscription hypothécaire (du 09.12.1869) contre Xavier EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 339, acte 430 aux AD 34).

1873 - Troisième acte respectueux de Marie EUZET pour sa mère Marie Adeline CADILHAC, le 15.04.1873 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 375, acte 498 aux AD 34).

1873 - Notification du troisième acte respectueux de Marie EUZET pour sa mère Marie Adeline CADILHAC, le 19.04.1873 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 392, acte 519 aux AD 34).

1873 - Transport de la créance sur Henri ALBAGNAC, le 03.05.1873, par Xavier EUZET à Pierre MIGNONAC (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 451, acte 590 aux AD 34).

1873 - Transport des créances sur Pierre LIGNON et Thérèse BARTHE (veuve de Jean CALAGE), le 14.05.1873, par Xavier EUZET à Thomas Hippolyte SERRE (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 501, acte 660 aux AD 34).

1873 - Versement d'une partie de la dot de Zélia EUZET par son père, Antoine EUZET, le 28.05.1873 (indiqué dans l'acte du 28.05.1877 pour la quittance définitive).

1873 - Renonciation à la jouissance d'une maison, le 04.06.1873, par Catherine Marie EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 561, acte 751 aux AD 34).

1873 - Plainte pour vol par Antoine EUZET, époux ARTIGNAN, le 06.06.1873 : "la nuit dernière, des malfaiteurs s'étaient introduits dans l'enclos qu'il possède dans le village de Saint-Jean-de-Védas, contigüe au logement de son païre et lui ont volé : un coq, une poule enfermés dans leurs cages, une assez grande quantité de linge de corps étendue sur des cordes, et consistant principalement en bas de laine, vareuses en laine, chaussettes en laine, gilets de flanelle et une couverture en laine ; douze lapins, d'une valeur d'environ trente francs appartenant au païre ont été également emportés par les voleurs (...)" (Registre des déclarations et des arrêtés par le maire de Saint-Jean-de-Védas, archives de la mairie de Saint-Jean-de-Védas)

1873 - Transport de la créance sur Achille OMBRAS, le 17.06.1873, par Xavier EUZET à Jacques VOLKHART et son épouse, Françoise Esther BERTIN (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 599, acte 803 aux AD 34).

1873 - Transport de la créance sur Jean ALBAGNAC, le 26.06.1873, par Xavier EUZET à la veuve CANNAC née POUZIN (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 620, acte 828 aux AD 34).

1873 - Transport des créances sur Cyprien ABRIC et sur Suzanne FRAISSE, le 28.06.1873, par Xavier EUZET à Antoine COSTE (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 623, acte 833 aux AD 34).

1873 - Transport de la créance sur Jean CALAGE, le 28.06.1873, par Xavier EUZET à Marie Joséphine GOUBIER, épouse de Pierre Marie Louis SAUCLIÈRE (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/293, f° 627, acte 838 aux AD 34).

1873 - Quittance n° 2 (35.000 francs), le 12.07.1873, pour Xavier EUZET par Marie EUZET, sa soeur, en ce qui concerne la cession de ses droits paternels (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/294, f° 676, acte 917, aux AD 34).

1873 - Transport de la créance sur Joseph ROUSSEL, le 01.08.1873, par Xavier EUZET à Pierre Louis DARTIS, époux de la dame MAUREL (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/294, f° 715, acte 982 aux AD 34).

1873 - Acceptation de cession de créance par Jean CALAGE, le 02.08.1873, faite par Xavier EUZET à Marie Joséphine GOUBIER (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/294, f° 716, acte 983, aux AD 34)

1873 - Acceptation de cession de créance par Suzanne FRAISSE, le 02.08.1873, faite par Xavier EUZET à Antoine COSTE (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/294, f° 717, acte 984, aux AD 34)

1873 - Souscription d'une lettre de change de Xavier EUZET en faveur d'Alexandre DURAND, le 21.09.1873, pour un montant de 3000 francs (indiqué dans la reconnaissance de dette du 01.04.1879 devant le notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier).

1873 - Progation d'un bail à ferme, le 30.09.1873, par Marie Adeline CADILHAC, femme d'Antoine EUZET, sur ses biens paraphernaux, d'une terre champ à Montpellier, à Pierre QUARANTE (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/294, f° 856, acte 1197, aux AD 34)

1873 - Transport par Xavier EUZET de la créance sur Jean Pierre BROL, le 03.10.1873, à Thomas Hippolyte SERRE (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/294, f° 867, acte 1209, aux AD 34).

1873 - Quittance n° 3 (10.000 francs), le 03.10.1873, pour Xavier EUZET par Marie EUZET, sa soeur, en ce qui concerne la cession de ses droits paternels (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/294, f° 868, acte 1210, aux AD 34).

1873 - Vente d'une terre, le 02.11.1873, à Rémy VALIBOUZE par Xavier EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/294, f° 978, acte 1350, aux AD 34).

1874 - Vente d'une vigne et olivette, le 21.01.1874, à Jean BONNIOL par Xavier EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/295, f° 58, acte 75, aux AD 34).

1874 - Bail d'une partie de sa maison, rue Triperie neuve, le 31.01.1874, par Marie Adeline CADILHAC à François et Barthélémy CABANEL (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/295, f° 89, acte 120, aux AD 34).

1874 - Vente de deux vignes, le 06.02.1874, à Caroline FOURÉS par Xavier EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/295, f° 119, acte 159, aux AD 34).

1874 - Quittance n° 1, le 14.03.1874, à Jean CALAGE par Xavier EUZET, pour un paiement de 2500 francs, sur le contrat de vente du 22.02.1873 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/295, f° 231, acte 328, aux AD 34).

1874 - Transport, le 17.03.1874, par Xavier EUZET de la créance qu'il détient sur Jean BONNIOL (pour la vente du 21.01.1874) à Juliette PUECH (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/295, f° 245, acte 333, aux AD 34).

1874 - Transport, le 31.03.1874, par Xavier EUZET de la créance qu'il détient sur Caroline FOURÉS (pour la vente du 06.02.1874) à Hugues Ursule Octavie Cléonice POUZIN, veuve de Dominique Adolphe François CANNAC (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/295, f° 295, acte 400, aux AD 34).

1874 - Quittance n° 2, le 31.03.1874, à Jean CALAGE par Xavier EUZET, pour un paiement de 2000 francs, sur le contrat de vente du 22.02.1873 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/295, f° 296, acte 401, aux AD 34).

1874 - Acceptation par Jean BONNIOL, le 13.04.1874, du transport de créance fait par Xavier EUZET à Juliette PUECH, le 17.03.1874 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/295, f° 324, acte 446, aux AD 34).

1874 - Quittance définitive, le 13.05.1874, par Elisabeth EUZET à Pierre ATGER pour la vente du 12.03.1870 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/295, f° 424, acte 583, aux AD 34).

1874 - Acceptation du transport de créance, le 27.10.1874 par Caroline FOURÉS, fait par Xavier EUZET en faveur de la veuve CANNAC (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/296, f° 806, acte 1147, aux AD 34).

1875 - Quittance définitive, le 08.02.1875, à Jean CALAGE par Xavier EUZET, pour un paiement de 680 francs, sur le contrat de vente du 22.02.1873 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/297, f° 127, acte 173, aux AD 34).

1875 - Paiement des droits de succession maternels, le 19.05.1875, à Catherine Marie EUZET par son frère Xavier EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/290, f° 388, acte 614, aux AD 34)

1875 - Jugement du Tribunal civil de Montpellier, le 22.05.1875, pour le cantonnement de la dot de Félicie PRIVAT, épouse de Xavier EUZET, en ce qui concerne les immeubles à Saint-Jean-de-Védas (indiqué dans l'acte de la vente des biens immobiliers de Xavier EUZET à Félicie PRIVAT, le 04.04.1879).

1875 - Echange, le 10.06.1875, avec Pierre Aubert DONNAT ; Xavier EUZET reçoit une parcelle de terre champ, n° 193 bis, section B du cadastre de Saint-Jean-de-Védas ; il cède la terre vigne dite la faïsse, au n° 215 section B au même cadastre (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/297, f° 466 acte 418, aux AD 34).

1875 - Radiation d'hypothèque, le 17.11.1875, Cyprien ABRIC paye le solde de ce qu'il doit à Antoine COSTE, ce dernier étant le cessionnaire de Xavier EUZET, selon le transport de créance du 28.06.1873 ; à la suite de ces paiements, est effectuée la radiation définitive de l'inscription prise d'office contre ABRIC au bénéfice de Xavier EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/298, f° 815, acte 1238, aux AD 34).

1875 - Vente par convention verbale, le 26.11.1875, par Antoine EUZET à Antoine MANIEL, de tous son domaine à Saint-Jean-de-Védas et Lavérune (indiqué dans le jugement du 15.01.1876)

1876 - Jugement du Tribunal civil de Montpellier, le 15.01.1876, entre Antoine MANIEL et Antoine EUZET, marié à Adeline CADILHAC (3 U3/267, aux AD 34)

1876 - Nouvelle allocation hypothécaire, le 04.02.1876, par Xavier EUZET à son beau-frère, Joseph Eugène JOURDAN, pour compenser les ventes d'immeubles réalisées depuis le prêt que lui a accordé JOURDAN, le 01.02.1866 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/299, f° 89, acte 145, aux AD 34)

1876 - Vente de différentes terres et de sa part dans la maison dite la vieille Poste, le 30.03.1876, par Elisabeth EUZET (épouse de Jean IRLES) à Barthélémy CALAS (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/299, f° 247, acte 398, aux AD 34)

1876 - Purge d'hypothèques légales du 08.07.1876, suite au jugement du 15.01.1876 pour Antoine EUZET (Le Messager du Midi du 09.07.1876)

1876 - Vente de deux terres à Saint-Jean-de-Védas, le 11.12.1876, par Elisabeth EUZET (épouse de Jean IRLES) à Antoine EUZET (époux ARTIGNAN), dont quittance (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/300, f° 826, acte 1266, aux AD 34)

1877 - Souscription d'une lettre de change, le 25.04.1877, par Xavier EUZET, pour 1000 francs, billet à un an de date, à l'ordre de M. Adolphe LEBOUX, de Montpellier (indiqué dans l'acte de liquidation des reprises de Félicie PRIVAT, le 01.03.1879)

1877 - Versement du solde de la dot de Zélia EUZET, le 28.05.1877, par Antoine EUZET à Gratien LAUSSEL (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/301, f° 364, acte 507, aux AD 34)

1877 - Contrat d'assurance contre l'incendie signé par Xavier EUZET, le 29.07.1877 ; adressé par Mme Monique DAUVERGNE. A cette époque, Xavier EUZET est Sous-Directeur, Fondé de pouvoirs à La Paternelle, à Montpellier, compagnie établie à Paris, 4, rue Ménard (actuellement, dans le 2ème arrondissement) ; un avenant, également signalé par Mme Monique DAUVERGNE est du 14.06.1878, toujours sous la signature de Xavier EUZET.

1878 - Quittance, le 30.08.1878, pour un paiement de Barthélémy CALAS à Elisabeth EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/304, f° 526, acte 783, aux AD 34)

1878 - Prorogation de bail, le 02.09.1878, par Marie Adeline CADILHAC, femme d'Antoine EUZET, sur ses biens paraphernaux, d'une terre champ à Montpellier, à Pierre QUARANTE (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/304, f° 535, acte 792, aux AD 34)

1878 - Vente d'une terre à Lavérune, le 29.10.1878, par Elisabeth EUZET à Jean Pierre Philibert PORTES (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/304, f° 654, acte 961, aux AD 34)

1878 - Vente d'une terre par Marie EUZET (fille d'Antoine Martial), le 24.12.1878, à Ange Antoine MANIEL (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/304, f° 751, acte 1110, aux AD 34)

1878 - Echange entre Marie EUZET (fille d'Antoine Martial) et Antoine EUZET (fils de Philibert) de terres à Saint-Jean-de-Védas, le 24.12.1878 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/304, f° 753, acte 1112, aux AD 34)

1879 - Demande en séparation de biens, devant le tribunal civil de Montpellier, le 13.01.1879, par Félicie PRIVAT contre son mari, Xavier EUZET (indiqué dans l'acte de vente des biens mobiliers du 15.01.1879).

1879 - Affectation hypothécaire de Xavier EUZET pour la veuve CANNAC, le 13.01.1879 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/305, f° 18, acte 29, aux AD 34)

1879 - Inventaire et vente des biens mobiliers, le 15.01.1879, par Xavier EUZET à Félicie PRIVAT, son épouse : A comparu Xavier EUZET (...) "lequel désirant se libérer d'ores et déjà vis à vis de Mme EUZET, son épouse, de partie des reprises paraphernales résultant au profit de ladite dame de tous autres titres et notamment d'un acte de reconnaissance fait en sa faveur dans les minutes de Me COSTE (...) le 2 juin 1862, lesquelles reprises seront du reste postérieurement établies dans la liquidation à intervenir entre les époux EUZET à suite de la demande en séparation de biens introduite par Mme EUZET contre son mari devant le tribunal civil de Montpellier le 13 janvier courant et pour lesquelles elle a requis le même jour inscription d'hypothèque légale à la conservation des hypothèques de cette ville. A par les présentes vendu avec garantie de tous troubles, saisies et revendications à Mme Marie Félicie Emilie PRIVAT, son épouse, sans profession, domiciliée et demeurant avec lui, à ce présente et acceptant avec son autorisation, tous les meubles meublants, linge, argenterie, ustensiles et autres objets mobiliers que M. EUZET possède, soit dans la maison d'habitation de son domaine à Saint Jean de Védas, soit dans l'appartement qu'il occupe à Montpellier, rue Achille Bégé, maison Privat, et dont suit le détail."
Mobilier de Montpellier
Cuisine : 1/ 1 table en bois de noyer (10 francs) 2/ 1 table de repassage (5 francs) 3/ 6 chaises communes (3 francs) 4/ Vaisselle et ustensiles de cuisine (10 francs) ;
Salle à manger : 5/ Dressoir en chêne (30 francs) 6/ Table à coulisses (50 francs) 7/ Bahut en chêne avec dessus de marbre (20 francs) 8/ 6 chaises garnies en rotin (18 francs) 9/ 1 chaise d'enfants (3 francs) ;
Chambres : 10/ 1 lit en palissandre (100 francs) 11/ 1 armoire à glace (100 francs) 12/ 1 commode avec dessus en marbre (100 francs) 13/ 1 table de nuit (20 francs) 14/ 4 chaises garnies en damas bleu (30 francs) 15/ 1 canapé et 2 fauteuils en bois noir garni de damas bleu (100 francs) 16/ 1 table à jeu en acajou (20 francs) 17/ 1 table ovale en bois noir (45 francs) 18/ 2 glaces sans cadre doré (120 francs) 19/ 1 glace ovale (20 francs) 20/ 1 pot à eau, sa cuvette, 1 sucrier, 1 bol et sa soucoupe, le tout en porcelaine peinte (10 francs) 21/ 1 pendule, 2 candélabres et 2 vases en marbre et bronze (100 francs) 1 christ sur velours noir et cadre doré (50 francs) 23/ 1 lit en bois de noyer, sa paillasse et 2 matelas (100 francs) 24/ 1 lit d'enfant, sa paillasse et 2 matelas (40 francs) 25/ 1 table de nuit avec dessus en marbre (5 francs) 26/ 1 commode en bois de noyer avec dessus de marbre (30 francs) 27/ 1 armoire en bois de noyer (80 francs) 28/ 6 chaises garnies en rotin (18 francs) 29/ 1 pendule en marbre blanc et ornements en cuivre doré et 2 lampes système Carcel 30/ 1 lit avec paillasse et matelas (50 francs) 31/ 1 table de nuit avec dessus de marbre (5 francs) 32/ 1 commode avec dessus de marbre (10 francs) 33/ 1 table à toilette (5 francs) 34/ 1 armoire (10 francs) 35/ 1 chiffonnier (10 francs) 36/ 1 petite glace (10 francs) 37/ à compléter 38/ à compléter 39/ à compléter 40/ à compléter 41/ 1 table à toilette (5 francs) 42/ 1 bibliothèque en bois de chêne et 300 volumes environ, ouvrages divers (500 francs) 43/ 2 fauteuils et 2 chaises garnies en molesquine (50 francs) 44/ 1 glace sans cadre doré (20 francs) 45/ 1 verre d'eau (3 francs) 46/ 10 descentes de lit (20 francs) 47/ 1 tapis en flanelle, vieux (10 francs) 48/ 3 ciels de lit en bois de noyer, patères et batans de croisée (8 francs) 49/ 1 ciel de lit, 2 galeries, batans et patères en bois doré (10 francs) 50/ 1 armoire à 3 pans en bois blanc (30 francs) 51/ 1 petite armoire en bois blanc (10 francs) 52/ 1 bureau en noyer avec galerie (25 francs) 53/ 1 casier en bois de noyer (15 francs) 54/ 3 statuettes en bronze (60 francs) 55/ 1 fauteuil de bureau (6 francs) 56/ 2 chaises recouvertes en molesquine (8 francs)
Linge
57/ 24 draps de lit (120 francs) 58/ 5 douzaines de serviettes et 5 nappes (100 francs) 59/ Essuie-mains et linge de ménage (50 francs) 60/ 1 garniment de lit, 2 garnitures de croisée, stores, courtepointe en mousseline brodée (100 francs) 61/ 2 paires de rideaux en reps grenat (50 francs) 62/ 2 paires de rideaux en étoffe algérienne (20 francs) 63/ 5 paires de rideaux en indienne perse et 5 paires en percale blanche (60 francs) 64/ 1 garniment de lit, 2 fourreaux de fauteuil et 1 pour canapé en bazin (10 francs) 65/ 1 garniment de lit en percale blanche (10 francs) 66/ 4 couvertures blanches en piqué, 3 en laine, 2 en coton au crochet, 5 piquées et 4 couvre-pieds (205 francs) 67/ Divers tableaux et ornements muraux (100 francs) 68/ 2 paires de flambeaux en cuivre argenté (30 francs) 69/ 2 réchauds en plaqué (20 francs) 70/ Services de table et de dessert, verres, carafes, service à thé, couteaux (60 francs)
Argenterie
71/ 11 couverts et 1 fourchette, 20 petites cuillers, 2 louches, 12 petites cuillers en vermeil, 1 truelle à poisson, 2 petits couverts pour enfant, 1 cuiller à café à médaillon, 1 service de hors-d'oeuvre, 6 brochettes, 1 pince à sucre et 1 gobelet en vermeil, le tout pesant 3500 grammes (650 francs)
Mobilier à la campagne
72/ 1 buffet en bois de noyer, 1 table à 2 tiroirs, 6 chaises, 6 chaudrons, 6 casserolles, 1 bassinoire, 8 chandeliers, vaisselle et ustensiles de cuisine (105 francs) 73/ 1 table à coulisses, 1 canapé, 2 fauteuils garnis en molesquine, 2 fauteuils garnis en rotin et 1 table à caurolle (corolle ?) (110 francs) 74/ 10 chaises, 2 flambeaux argentés, 1 bureau, 1 glace en 2 parties et divers tableaux et ornements muraux (70 francs) 75/ 1 lit à bateau, sa paillasse et 2 matelas, 1 armoire, 1 commode, 1 table de nuit et 2 fauteuils (105 francs) 76/ 1 table à jeu, 6 chaises, pot à eau, cuvette, bol et soucoupe et glace en deux parties (40 francs) 77/ 1 lit en fer et son sommier, 1 petit lit moyen avec paillasse et matelas, table de nuit, secrétaire, bibliothèque, 2 fauteuils, pot à eau, cuvette, verre d'eau et glace (105 francs) 78/ 1 lit en fer, sommier, commode, armoire, 6 chaises, table de nuit et petite glace (60 francs) 79/ lit en fer, paillasse, commode, chaise longue, table de nuit, petite glace (35 francs) 80/ 1 armoire et 2 tables (15 francs)
Total : 4677 francs
"Mme EUZET prendra dès aujourd'hui possession et jouissance des meubles et effets mobiliers qui lui sont présentement transmis et à compter d'aujourd'hui elle en disposera à ses plaisirs et volonté" ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/305, f° 23, acte 35, aux AD 34)

1879 - Echange de terres entre Xavier EUZET, d'une part, Alexis RIEUSSET et Marguerite ROUVIERE, d'autre part, le 15.01.1879, à Saint-Jean-de-Védas (notaire Jean Pierre Hippolyte PRADIER, de Montpellier : 2 E 55/462, n° 33, aux AD 34)

1879 - Jugement du tribunal civil de Montpellier, le 15.02.1879, qui prononce la séparation judiciaire de biens entre Xavier EUZET et son épouse, Félicie PRIVAT (indiqué dans une obligation du 10.09.1884, chez le notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier - Jugement à rechercher).

1879 - Liquidation des reprises, le 01.03.1879, entre Félicie PRIVAT et Xavier EUZET ; l'acte rappelle d'abord : leur Cm (le 14.05.1862), la reconnaissance de dette qui suit (le 02.06.1862), le jugement du Tribunal civil de Montpellier sur la séparation des biens (le 15.02.1879), signifié à avoué par acte du Palais (le 26.02.1879), lu à l'audience du Tribunal de commerce de Montpellier (le 27.02.1879) et signifié à Xavier EUZET par exploit de PY, huissier à Montpellier (le 28.02.1879), la vente des biens mobiliers par Xavier EUZET à son épouse (le 15.01.1879), la souscription d'un billet à ordre de 3000 francs en faveur de DURAND, rentier à Montpellier (le 25.09.1872) et la souscription d'un autre billet à ordre de 1000 francs en faveur d'Adolphe LEBOUX, de Montpellier (le 25.04.1877), billets avalisés par Félicie PRIVAT, qu'elle est donc obligée d'acquitter ; à la suite de ces actes, les reprises sont les suivantes : 1/ Reprises dotales résultant du Cm : 20.000 francs 2/ Reprises paraphernales : 30.000 francs 3/ Reprises résultant des 2 billets : 4000 francs 4/ frais de l'instance en séparation de biens, exposés par Me MAURIN, avoué : 509 francs 5/ Frais de l'acte notarié : 545,09 francs, soit au total : 55.054,09 francs ; la vente des biens mobiliers étant de 4677 francs, ce montant est réduit à 50.387,09 francs ; à ce montant s'ajoutent les intérêts de cette somme depuis le 13.01.1879 : 325,23 francs ; le total en capital, intérêts et frais s'élève donc à 50.712,32 francs. Elle entend établir la compensation résultant du prix de la vente des biens mobiliers, d'abord sur le moins privilégié, c'est-à-dire les 4000 francs puis les 325,23 francs puis à concurrence sur les frais de justice, faisant un total de 4677 francs. Pour le solde, elle pourra en poursuivre par toutes voies de droit le recouvrement (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/305, f° 129, aux AD 34)

1879 - Reconnaissance de dette à Alexandre DURAND (avocat et propriétaire à Montpellier, y demeurant 8, rue Dauphine), le 01.04.1879, par Xavier EUZET et Félicie PRIVAT, celle-ci agissant comme séparée de biens ; en effet, le 21.09.1873, Xavier EUZET a souscrit en faveur de DURAND la lettre de change suivante : "Bon pour 3000 francs - Au 21 septembre prochain, payez à l'ordre de M. DURAND la somme de 3000 francs, valeur de lui reçue comptant à MM. CATRIX et COSTE, banquiers à Cette" ; l'acte indique ensuite que cette lettre de change souscrite sur timbre proportionnel de 3 francs a été avalisée le même jour par Mme EUZET avec l'autorisation de son mari ; que "le terme au paiement de cette créance (...) est arrivé depuis longtemps sans que M. EUZET débiteur principal soit en mesure de payer et que MM. CATRIX et COSTE aient aucune provision, en sorte que Mme EUZET se trouve obligée à effectuer elle-même le paiement" ; aussi, les dispositions suivantes sont prises : "elle consent à DURAND acceptant subrogation jusqu'à concurrence de pareille somme et intérêts dans le bénéfice de l'hypothèque légale qu'elle a le droit d'exercer contre son mari à raison de ses reprises paraphernales résultant de tous autres titres, notamment d'une reconnaissance de 30.000 francs et qui fait partie des biens paraphernaux" ; elle "entend que M. DURAND utilise cette subrogation par préférence à la cédante elle-même et à tous cessionnaires ultérieurs et à cet effet elle lui cède jusqu'à concurrence de 3000 francs et intérêts tous ses droits, actions, privilèges et hypothèques contre M. EUZET son mari, notamment le bénéfice de l'inscription hypothécaire contre ce dernier" (du 13.02.1879) ; de son côté, Alexandre DURAND consent à proroger, jusqu'au 21.12.1880, le paiement du capital de la lettre de change de 3000 francs mais sous condition que l'intérêt lui en sera régulièrement servi à compter du 21 septembre prochain ; les parties signent en l'étude (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/305, f° 196, acte 277, aux AD 34)

1879 - Inventaire et vente des biens immobiliers, le 04.04.1879, par Xavier EUZET à Félicie PRIVAT, son épouse ; répartition en deux lots ; 1er lot : 1/ La maison d'habitation, cour, hangars, cellier, bergerie, ramonétage et dépendances formant le principal corps de la propriété que M. EUZET possède à Saint-Jean-de-Védas au quartier du puits de Gauch, n° 210 et 211 et pour partie 214, section B ; 2/ Un jardin d'agrément avec puits à roue attenant aux immeubles susdésignés, même tenement, partie du n° 214, section B ; 3/ Une pièce de terre, ci-devant vigne, aujourd'hui champ, contigu du côté du couchant aux maisonnages susdésignés, même tenement, n° 212, 213, section B ; ces immeubles sont les mêmes sur lesquels a été cantonnée la dot de Mme EUZET aux termes d'un jugement du tribunal civil de Montpellier, en date du 22.05.1875 ; ils confrontent du nord le chemin du village de Tourtourel, du midi le vendeur, du levant Antoine EUZET (époux ARTIGNAN), du couchant PIGOULIER et LERAU ; 4/ une parcelle de terre sur laquelle se trouve établie une allée plantée de pins allant aboutir à la grande route (environ 13 ares 10 centiares), même tenement, n° 217, section B ; 5/ Une pièce de terre, ci-devant vigne, aujourd'hui champ (environ 36 ares 20 centiares), même tenement, n° 218, section B ; 6/ Une pièce de terre semée en luzerne (environ 24 ares 40 centiares), même tenement n° 221, section B ; 7/ Une pièce de terre servant d'aire à dépiquer, même tenement (environ 12 ares 85 centiares), n° 222 et 223, section B ; 8/ Une pièce de terre dite la Saule, ci-devant vigne, aujourd'hui champ, tenement de Rouderes (environ un hectare 70 centiares), n° 12 et 13, section C ; 2ème lot : Tous les autres immeubles que M. EUZET possède à Saint-Jean-de-Védas et Lavérune comprennent les cabaux attachés à l'exploitation du domaine, 3 maisons d'habitation contigues à Saint-Jean-de-Védas, dans l'intérieur du village, rue de l'Eglise et Grand'Rue, n° 103 et 104, section B, un petit jardin clos de murs dans l'intérieur du village, tenement du puits de Christol, n° 312, section A (1 are 92 centiares) et 12 pièces de terre, champs, vignes, olivettes, prés, garrigues et autres cultes et incultes (au total, 13 hectares 61 ares, 85 centiares) : n° 193, 215, 239, 277, 299, 379, 173, de la section B, 218, 221, 223, 224, 238, 247, 250, 252, 253, 273, 275, 278, 301, 342, 452, 480, 481, 515, 516, 519, 596, 651, 653, 654, 658, 672, 679, 689, 690, 691, 701, 704, de la section C et 116 de la section D, et au cadastre de Lavérune sous les n° 141, section B, et 459, section C (2 hectares 72 ares 50 centiares) ; Entrée en possession : dès aujourd'hui, à charge d'en payer les contributions foncières et autres ; Prix : 25.000 francs pour le 1er lot et 20.000 francs pour le second lot, soit 45.000 francs (compensation en premier sur la dot prévue au Cm et le reste sur les reprises paraphernales prévues le 12.06.1862) ; Origine de propriété : 1/ L'une des trois maisons, rue de l'Eglise, n° 102, 103 et 104, section B, par acquisition faite des enfants NOYER (notaire Jean Marcelin COSTE, le 22.10.1872) ; 2/ Une parcelle de terre champ (environ 10 ares, n° 193 bis, section B), au moyen d'un échange avec Pierre Aubert DONNAT, propriétaire, époux de Marie DAVID (notaire Jean Marcelin COSTE, le 10.06.1875) ; 3/ Une parcelle de terre champ (environ 35 ares 55 centiares, n° 212, 213, section B) et de celle servant d'aire à dépiquer (environ 12 ares, n° 222 et 223, section B), au moyen d'un échange avec les héritiers de la dame Andrette MURAT, épouse de François ROUVIÈRE, propriétaire à Saint-Jean-de-Védas (notaire Jean Marcelin COSTE, le 22.02.1873) ; 4/ Une portion de terrain à bâtir (environ 3 ares 40 centiares, n° 711, section B), par suite de l'échange avec Elisabeth PIGOULIÉ, épouse de Jean ROUVIÈRE, propriétaire à Saint-Jean-de-Védas (notaire Isidore ANDUZE, le 19.01.1863) ; 5/ Une pièce de terre (environ 36 ares 20 centiares, n° 218, section B) et de celle (d'environ 24 ares 40 centiares, n° 221, section B), au moyen d'un échange avec Alexis RIEUSSET et Marguerite ROUVIÈRE, son épouse, à Saint-Jean-de-Védas (notaire Jean Pierre Hippolyte PRADIER, le 15.01.1869) ; 6/ Une pièce de terre garrigue (environ un hectare, n° 654, 658, 679, section C), pour l'avoir acquis de Jean BOSC, garçon d'hôtel, à Montpellier (notaire Isidore ANDUZE, le 12.12.1863) ; 7/ Pour tout le surplus, du chef de Pierre EUZET, son père (+ intestat, le 10.09.1861) soit en quatité de cohéritier pour moitié, soit par la vente de la moitié de ces biens par sa soeur, Marie Catherine EUZET, cohéritière (notaire Isidore ANDUZE, le 29.04.1862) ; les parties signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/305, f° 201, acte 283, aux AD 34)

1879 - Quittance définitive à Barthélémy CALAS, le 16.10.1879, par Elisabeth EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/306, f° 577, acte 807, aux AD 34)

1880 - Acte de notoriété d'Antoine EUZET, le 16.07.1880 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/308, f° 380, aux AD 34).

1880 - Obligation d'Antoine EUZET auprès du Crédit foncier de France ; le prêt que lui accorde le Crédit foncier, le 17.07.1880, est gagé sur les propriétés que possède Antoine à Saint-Jean-de-Védas et à Lavérune ; la liste est indiquée à son article (11ème génération) ; l'origine de ces propriétés est reprise ici :
"1/ L'enclos du puits de Gaut, à Saint-Jean-de-Védas : les maisons et constructions comme les ayant fait édifier lui-même et le terrain ainsi qu'on va l'expliquer : A) Partie contenant 31 ares 50 centiares, en sa qualité de fils unique et seul héritier de M. Philibert EUZET son père, en son vivant proprié,taire domicilié à Saint-Jean-de-Védas où il est décédé in-testat le 8 mai 1857 ainsi que cette qualité héréditaire est constatée par un acte de notoriété dressé par Me COSTE le 16 juillet courant. M. Philibert EUZET en était devenu propriétaire par suite de l'attribution qui lui fut faite aux termes d'un procès verbal dressé par Me ANDUZE, notaire à Montpellier, le 24.05.1854, commis judiciairement à cet effet, contenant tirage au sort des lots d'immeubles composés suivant rapport d'experts dressé le 18.07.1853 et déposé au greffe du Tribunal civil de Montpellier le 20 du même mois, le tout pour arriver au partage des biens dépendant de la succession de la dame Elisabeth FERMAUD, sa mère, veuve de M. Antoine EUZET, propriétaire, domicilié en son vivant à Saint-Jean-de-Védas, y décédée en 1850, laquelle en était propriétaire depuis longues années. Les dites opérations de partage avaient été ordonnées par jugement dudit tribunal du 18.02.1853 et le rapport d'experts précité homologué par autre jugement du même tribunal du 24.02.1854. B) Partie contenant 56 centiares : pour l'avoir également recueillie dans la succession de M. Philibert EUZET son père, lequel l'avait lui-même acquis de Pierre BOSC, propriétaire domicilié à Saint-Jean-de-Védas suivant contrat passé devant Me ANDUZE, notaire à Montpellier, portant quittance du prix d'élevant à 40 francs. C) Partie contenant 1 are 55 centiares : pour l'avoir également recueillie dans la succession de son père, lequel l'avait acquis de la dame Elisabeth EUZET épouse du sieur Jean IRLES domiciliée à Vendargues, du sieur Antoine EUZET et de la dame Marie EUZET épouse du sieur Antoine COSTE, ces derniers domiciliés à Saint-Jean-de-Védas, suivant contrat passé devant le dit Me ANDUZE, notaire, le 04.12.1855, moyennant le prix de 465 francs payé comptant ; Mme IRLES, Antoine EUZET et Mme COSTE l'avaient eux-mêmes recueillie dans la succession de la dame Elisabeth FERMAUD leur grand-mère, veuve du sieur Antoine EUZET, propriétaire domicilié à Saint-Jean-de-Védas, en vertu de l'attribution faite en leur faveur suivant procès verbal de tirage au sort dressé par Me ANDUZE notaire, le 24.05.1854 sus-énoncé. Mme veuve EUZET la possédait elle-même depuis longues années. D) Partie contenant 2 ares 76 centiares : pour l'avoir personnellement acquise d'Elisabeth RICOME, épouse de François LIROU, propriétaire à Saint-Jean-de-Védas, suivant contrat passé devant Me COSTE, le 28.01.1865, pour 100 francs payés comptant. E) Partie contenant 27 ares 50 centiares : avec une petite maison dessus pour l'avoir personnellement acquise d'Antoine PIGOULLIÉ jeune, époux de Jeanne ROUSSEL, propriétaire à Saint-Jean-de-Védas,, suivant contrat passé Me COSTE le 27.06.1865 (...) pour le prix de 4000 francs dont l'acquéreur s'est libéré suivant quittance Me COSTE le 25.04.1868. F) Partie contenant 1 are : pour l'avoir personnellement acquise d'Antoine COSTE, propriétaire à Saint-Jean-de-Védas,, suivant contrat passé Me COSTE le 13.07.1867 pour 500 francs payés comptant (...) M. Antoine COSTE l'avait lui-même acquise 1° d'Antoine EUZET époux CADILHAC, 2° d'Elisa EUZET épouse de Jean IRLES et 3° de Marie EUZET épouse COSTE, suivant contrat Me PONS, notaire à Montpellier le 01.07.1867 (...) Elle appartenait à ces derniers pour leur avoir été attribuée dans le partage de la succession de dame Elisabeth FERMAUD épouse EUZET, leur aïeule, réalisé par le procès verbal de tirage au sort dressé par Me ANDUZE le 24.05.1854 sus mentionné et Mme EUZET FERMAUD la possédait depuis longues années.
2/ Terre à Fraisse ou la Condamine, à Saint-Jean-de-Védas : la majeure partie de cette pièce de terre contenant environ 1 hectare 64 ares 45 centiares et appelée la Condamine a été acquise par l'emprunteur de Mme Léonie Gabrielle Euphrasie HUC, épouse de M. Philibert comte de MORETON CHABRILLAN, propriétaire domicilié à leur château de Beauregard, commune de Palinges/Saône-et-Loire, suivant contrat passé devant COSTE le 14.04.1864 (...) pour 12000 francs dont EUZET s'est libéré suivant quittance passée devant COSTE le 03.10.1871 (...) Quant au surplus de la pièce de terre dont s'agit, environ 25 ares 70 centiares, Monsieur EUZET l'avait recueilli dans la succession de Philibert EUZET son père dont il est fils unique et seul héritier ; lequel à son tour l'avait recueilli dans la succession de M. Antoine EUZET son père, propriétaire à Saint-Jean-de-Védas, en vertu de l'attribution faite en sa faveur dans un partage passé devant Me ANDUZE, notaire à Montpellier, le 23.11.1819.
3/ Terre à Lavérune, lieux dits Embarronnières et Saint Peyre : n° 167 et 188. Le n° 167 de cet immeuble est parvenu des successions de M. Philibert EUZET et Antoine EUZET, père et aïeul de l'emprunteur comme il est sus expliqué. Le n° 188 avait été acquis par M. Philibert père du sieur Jacques BROUILLET, agriculteur, veuf de Marie ROUSSET, domicilié à Lavérune, suivant un contrat passé devant Me GROS, notaire à Montpellier, le 07.07.1838.
4/ Pâtures, garrigues et dépaissances : "d'une contenance de 57 hectares environ; 1/ M. Antoine EUZET a acquis de M. Louis POMIER, agriculteur domicilié à Saint-Jean-de-Védas, suivant contrat passé devant Me ANDUZE, notaire à Montpellier, le 18.02.1860, deux pièces de terre herme à Saint-Jean-de-Védas, l'une n° 676 et 677 de la section C, contenant 63 ares 80 centiares et l'autre n° 368 et 369, section C contenant 37 ares 80 centiares moyennant le prix de 50 francs, payé comptant. 2/ Suivant contrat passé devant Me. COSTE, notaire à Montpellier, le 01.12.1862. M. Antoine EUZET a acquis de M. François NOUYÉ fils aîné domicilié à Montpellier, deux pièces de terre herme bordées de quelques plants de chêne vert à Saint-Jean-de-Védas, quartier du Bosc n° 598 et 599 section C contenant en totalité 53 ares moyennant le prix de 100 francs payés comptant aux termes de l'acte même. 3/ Aux termes d'une autre contrat passé Me COSTE le 01.04.1865, M. EUZET a acquis de la dite dame de CHABRILLAN, née HUC, les pièces de terre herme garrigue et pature situées à Saint-Jean-de-Védas, inscrites au cadastre pour une contenance totale de 56 hectares 6 ares 56 centiares, n° 154, partie de 155, 156, 157, 222, 246, 259, 268, 292, 308, 311, 315, 323, 324, 327, 329, 402, 424, 436, 438, 442, 463, 464, 464 bis, 497, 543, 556, partie de 569, 572, 632, 642, 643, 663, 664, 680, 693, 699, 711, 719, 721, 723, 727, 742, 791, 805, 806, 807, 808, 809, 812, 813, 818, 859, 860, 863, 872, 873, 874 de la section C et 265, 271 et 283 de la section D, cette vente a été consentie moyennant le prix de 6000 francs dont M. EUZET s'est libéré aux termes d'une quittance reçue par ledit Me COSTE, notaire, le 28.09.1867. 4/ Enfin aux termes d'un autre contrat passé devant ledit Me COSTE, notaire, le 11.12.1876, M. EUZET a acquis de Mme Elisabeth EUZET, sans profession, épouse dûment assistée et autorisée de M. Jean IRLES, propriétaire foncier demeurant à Vendargues : 1 - une garrigue sise à Saint-Jean-de-Védas quartier de Puech Redon contenant environ 90 ares et 2 - une pâture à Saint-Jean-de-Védas, même lieu dit contenant environ 35 ares 10 centiares moyennant le prix de 200 francs payé comptant. Ces immeubles étaient provenus à Mme IRLES de la succession de M. Antoine Martial EUZET, en vertu de l'attribution faite en sa faveur suivant partage des biens dépendant de cette succession reçu par Me VIANÈS, notaire à Montpellier, le 25.02.1848.
5/ Pré de l'évêque ou de l'Embarronnière, à Lavérune : cet immeuble a été recueilli par M. Antoine EUZET dans la succession de M. Philibert EUZET son père, lequel en était propriétaire en vertu du partage sus relaté du 23.11.1819 reçu Me ANDUZE, notaire.
(notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/308, f° 382, acte 581, aux AD 34).

1880 - Remise effective du prêt du Crédit Foncier de France à Antoine EUZET, le 28.08.1880, après vérification à la Conservation des hypothèques de Montpellier (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/308, f° 457, acte 695, aux AD 34).

1880 - Contrat de mariage d'Elise Lydie EUZET et de François Antoine RICOME, le 11.11.1880 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/308, f° 576, acte 858, aux AD 34).

1881 - Résiliation du bail à ferme de Pierre QUARANTE, le 24.09.1881, par Marie Adeline CADILHAC (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/310, f° 513, acte 790, aux AD 34) ;

1881 - Bail à ferme à Jean VERGNES, le 26.09.1881, par Marie Adeline CADILHAC (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/310, f° 517, acte 794, aux AD 34) ;

1881 - Vente, le 13.12.1881, par Félicie PRIVAT, épouse de Xavier EUZET, (sur le 2ème lot cédé par son mari, en 1879) d'une pièce de terres, champs et prés, comportant 2 hectares, 72 ares, 50 centiares (notaire Henri FADAT, de Montpellier : 2 E 55/486, aux AD 34), ce qui est indiqué dans l'acte du 25.03.1882, qui suit (acte à rechercher) ;

1882 - Bail à ferme, le 06.03.1882, par Marie Adeline CADILHAC à Jean VERGNES (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/311, f° 131, acte 195, aux AD 34) ;

1882 - Prêt, le 25.03.1882, par Félix Constant MASSON, à Xavier EUZET et à son son épouse, solidaires ; ils reconnaissent une dette de 12.000 francs pour ce prêt ; ils s'engagent à rembourser dans 5 ans à compter de ce jour, avec un intérêt de 5 %, également à compter de ce jour ; le prêt est garanti par les immeubles possédés à Saint-Jean-de-Védas, en particulier les deux lots cédés à son épouse par acte du 04.04.1879, sauf ceux qui ont été vendus le 13.12.1881 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/311, f° 176, acte 254) ;

1884 - Reconnaissance de dette (8636 francs) de Xavier EUZET et de son épouse, Félicie PRIVAT à Paul PRIVAT, le 10.09.1884 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/316, f° 534, acte 750, aux AD 34).

1885 - Faillite des époux Xavier EUZET et Félicie PRIVAT, le 31.12.1885 : jugement du tribunal de commerce de Sète (indiqué dans la purge d'hypothèques légales parue dans le Messager du Midi du 13.06.1886).

1886 - Faillite des époux Xavier EUZET et Félicie PRIVAT : procès verbal d'adjudication du 01.03.1886 indiquant que Pierre CALAS (rentier à Lyon) est adjudicataire du premier lot des immeubles (à Saint-Jean-de-Védas) dépendant de cette faillite (indiqué dans la purge d'hypothèques légales parue dans le Messager du Midi du 13.06.1886).

1888 - Election de Charles EUZET, au Conseil municipal sur la liste républicaine (information de M. Patrick MARTINEZ, dans son livre Saint-Jean-de-Védas. Aux jours d'hier, p. 66).

1905 - mariage de Marguerite Henriette Cécile EUZET et d'Emile Jules Clément VINAS, le 16.05.1905, à Saint-Jean-de-Védas.

1905 - mariage de Madeleine Jeanne EUZET et de Jean Marius Joseph RAYNAL, le 02.12.1905, à Saint-Jean-de-Védas.

1960 - décès de Marguerite Henriette Cécile EUZET, le 09.12.1960, à Saint-Jean-de-Védas (Enregistrement, bureau de Montpellier : 3Q 8836, vue 63 du registre en ligne du site des AD 34).




Autres références :


- La photo de Pierre EUZET, prise à Madagascar, appartient à Mme Pierrette DÉROULÈDE.

- Autres informations sur Pierre EUZET (génération 12) par Mme Lucile DAVERIO.

- Le permis de "porter des armes, avec pouvoir de chasser" (pour Antoine EUZET, de la génération 9) appartient à Mme Lucile DAVERIO.

- Le nom de l'auteur du trompe-l'oeil (M. VIET HO) a été indiqué par M. Patrick MARTINEZ. Sur le site de la ville de Bièvres (conseil municipal du 27.03.2006), on y voit que le vrai nom de VIET HO était HO VIET TU et qu'il est mort en août 2004 ; il y est présenté comme "l'un des représentants de ce que l'on a appelé la Peinture poétique".

- Registres des hypothèques du bureau de Montpellier (45Q 7/41, aux AD 34) :
- Elise Lydie, veuve RICOME : vol 212 case 238
- Charles Cyprien, Fabrègues : vol 208 case 144
- Xavier ou Jean Antoine Xavier, Montpellier, Sète, aspirant au notariat, propriétaire ou marchan de charbon : vol 144 case 275
- Marie, épouse Vincentier COSTE : vol 127 case 351
- Pierre : vol 88 case 133
- Philibert, agriculteur : vol 74 case 330
- Antoine, Vendargues, Montpellier : vol 15 case 261

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Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Voir aussi
Les patronymes des conjoint(e)s

ARNEDE Madeleine Irène fa Jean (propriétaire) et Henriette MERLE (sans profession), de Fabrègues ; ° 13.02.1859, à Fabrègues ; x Charles Cyprien EUZET (fs Antoine et Catherine ARTIGNAN), le 06.05.1879, à Fabrègues ; bans les 20 et 27.04.1879, à Fabrègues et Saint-Jean-de-Védas ; sont présents au mariage, deux cousins de la mariée, habitant à Fabrègues : Pierre ARNAL (propriétaire) et Claude BAISSETTE (vétérinaire) et deux autres témoins, propriétaires à Saint-Jean-de-Védas : François RICOME et Urbain BOSC, qui signent avec les mariés ; Cm passé auprès du notaire Célestin CHAPEL, de Lansargues (à compléter) ; domiciliée à Fabrègues avant le mariage ; domiciliée à la Poste, à Saint-Jean-de-Védas, après le mariage ; sans profession ; elle sait signer ; signalée dans le recensement de 1881 de Saint-Jean-de-Védas, avec son mari et leur fille, Cécile Marguerite, "Quartier de la poste" ; signalée dans le recensement de 1886 de Saint-Jean-de-Védas, avec son mari et leurs filles, Cécile et Madelaine, "Quartier de la poste" ; signalée dans le recensement de 1891 de Saint-Jean-de-Védas, avec son mari, leurs filles, Cécile et Madeleine, et un domestique cultivateur, Emile PIERREJEAN, "Vieille poste" ; signalée dans le recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1901, "Quartier de la poste", avec son mari et leurs deux filles, Cécile et Madeleine ; signalée dans le recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1906, "Quartier de la poste et du mas Capieu", avec seulement son mari ; le recensement de 1911 de Saint-Jean-de-Védas, signale pour le même quartier de la poste et du mas Capieu, la "maison inhabitée de EUZET Charles" ; signalée dans le recensement de 1911 de Fabrègues, avec son mari, "rue de la mairie" ; veuve le 12.01.1918 ; signalée dans le recensement de 1921 de Fabrègues, avec sa fille Madeleine, "rue de la mairie" ; signalée dans le recensement de 1926 de Fabrègues, cependant que travaillent pour elle (veuve EUZET), Joseph ORTISS et Joseph MARCO (cultivateurs espagnols, avec leurs familles), "rue de la mairie" ; signalée dans le recensement de 1931 de Fabrègues, comme propriétaire exploitant, "rue de la mairie" ; son nom ne se retrouve pas dans le recensement de Fabrègues de 1936 ; + en mai 1941, veuve Charles EUZET (avis de décès dans Le Petit Méridional du 13.05.1941 où il est indiqué que la messe de neuvaine se fera le 16 mai en l'église de Fabrègues.) Génération 12

ARTIGNAN Catherine fa Jean Baptiste (+ 31.03.1847 à Mireval : il était alors maire de Mireval, âgé de 64 ans, et les déclarants du décès étaient le curé du lieu et son neveu, Lucien ARTIGNAN, qui ont signé ; Jean Baptiste était lui-même le fils de Jean Baptiste ARTIGNAN et de Louise MARAZEL ; il était né à Vic - 34) et Madelaine CRUVELLIER (dans l'acte de décès de Catherine, le nom de sa mère est écrit CRUVEILLIER), demeurant à Mireval (34) ; ° 24.10.1830, à Mireval et y demeurant ; x Antoine EUZET (fs Philibert et Elisabeth FERMAUD) le 02.05.1848, à Mireval ; présent au mariage : Jacques CRUVELLIER, propriétaire à Mireval, son oncle maternel ; tous signent sauf la mère de Catherine, qui ne sait pas ; Cm 06.04.1848 (notaire Eugène VIANÈS, de Montpellier) ; régime dotal ; elle se constitue en dot, de son chef, 5213 francs (1713 francs en la valeur de meubles et ustensiles, 500 francs de dorures et bijoux, 3000 francs que doit le couple TUSSON et FABRE, de Sète) ; elle se réserve le reste ; + 10.09.1904, à Saint-Jean-de-Védas, dans sa maison d'habitation, veuve d'Antoine EUZET. Génération 11

BAISSIER Jean fs Jacques et Catherine BOUGETTE, de Saint-Jean-de-Védas ; x Jeanne EUZET (fa Barthélémy et Anne VIGOUREL), Cm le 14.05.1713 : la dot est de 241 livres (dont 200 livres prévues au dernier testament de Barthélémy EUZET, le 06.10.1712, 21 livres pour une bague en or, 10 livres pour une "garderobbes bois blanc", 10 en argent), plus 120 livres données par Anne VIGOUREL et plus 63 livres donnés par Thomas VIDALON et Antoine CAUSSEL ; pour ces dernières, en fonction de la fondation faite par Guillaume COULONDRE à l'Hôtel Dieu Saint Eloi) ; du côté de Jean, son père et sa mère donnent "en donation entre vifs irrévocable à leur fils tous et chacun leurs biens" pour "en jouir après les épousailles" ; donation faite à condition qu'il nourrisse et entretienne ses parents leur vie durant (emploi des formules classiques telles que "ne faisant qu'un même pot feu et table" ; à charge aussi de leur payer à chacun tous les ans 6 cétiers de blé, 1/2 muid de vin, 4 livres argent, etc. ; à charge aussi qu'il paye 140 livres à sa soeur Jeanne BAISSIER qui habite à Pérols avec son mari, Pierre ROUSSET et qu'il paye à ses deux autres soeurs, Catherine et Guillaume BAISSIER, à chacune 150 livres, pour solde des droits paternels et maternels ; il signe BAISSIE (notaire Pierre TESSES, de Montpellier) ; le 14.03.1714 naît leur fille Marie qui est baptisée le 18 ; le parrain est Jacques BAISSIÉ (grand-père paternel) et la marraine est Anne VIGOURELLE (grand-mère maternelle) ; + avant le 08.07.1749. Génération 7

BEDOS Jean fs Jacques, de Teyran ; x Marguerite EUZET (fa Guillaume) ; quittance de dot, le 16.02.1530 (notaire Bertrand VERGNES, de Castries) ; vivant en 1540, il habite toujours à Teyran, d'après le testament de Guillaume EUZET, le 29.09.1540 (notaire Pierre MATHEY, de Montpellier) Génération 2

BESTIOU Jean fs Jean et Anne FANGOUZE, de Saint-Jean-de-Védas ; tailleur de pierre ; domicilié à Saint-Jean-de-Védas ; x Marguerite EUZET (fa Philippe et Louise DONNAT) ; Cm, le 30.06.1647 : du côté de Marguerite, on trouve en plus de son père, Antoine COULONDRE, "son beau-frère", Jean EUZET dit Salomon (toujours écrit Sallamon) "son cousin germain", Marguerite DONNAT, sa tante, Jacques et André DONNAT, ses oncles maternels ; son père lui lègue 100 livres et un coffre en bois de noyer d'une valeur de 8 livres, le tout payable le jour des noces ; sa tante lui lègue 5 livres, payable après son décès ; au titre de croix et augment dotal, Jean BESTIOU lègue à Marguerite 100 livres, plus les robes, bagues, bijoux qu'il lui aura fait et donné pendant le mariage, cependant que Marguerite lui lègue 50 livres pour la même raison ; acte passé à Saint-Jean-de-Védas dans la maison de Philippe (Phelip) EUZET ; parmi les présents, il y a François DONNAT ; Philippe fait sa marque (trois ronds) ; Jean dit Salomon signe ; Marguerite ne signe pas ; il y a deux signatures DONNAT (notaire Jacques BARRAL, de Pignan/Lavérune) ; c'est peut-être son fils, Jean BESTIOU, tailleur de pierre, qui est enterré, âgé de 60 ans, dans le cimetière, le 15.05.1722, à Saint-Jean-de-Védas. Génération 5

BONET Anthonie fa ? ; x Jean EUZET jeune (fs ?) ; citée au testament de son mari, la 02.09.1561 (notaire Jean TEIXIER, de Pignan) Génération 2

BONNIER Françoise fa Jean (déjà +, quand sa fille se marie) et Marguerite AUBARIGNE, de Saussan ; x Salomon EUZET ( fs Antoine et Catherine VERNEDE) ; Cm, le 24.08.1613 ; la dot est de 300 livres, plus un fustaing, deux robes, un coffre en bois de noyer fermant à clef (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier) ; veuve, le 09.06.1620 ; partage des biens de son feu mari avec son beau-frère, Philippe EUZET, le 20.05.1624 ; dans ce partage des biens indivis entre les deux frères, sa part comprend 14 articles : 1/ Une maison et un cazal, joignant ensemble, près du château, confrontant de vent droit M. de Saint Jean et Claude DOMERGUE, de marin Jean et Marguerite GAUCH, du levant la carrière (= la rue) près du château, du couchant la grande carrière 2/ Un jardin à Lortet, confrontant de vent droit François BOSC et de marin Claude DOMERGUE 3/ Une terre à la Combe, confrontant de marin Pierre et Jean GAUCH, de couchant le grand chemin 4/ Un pré aux prés, confrontant de vent droit la rivière de la Mosson, de marin Pierre COLLET 5/ Une terre à la Cesteyrade, confrontant de vent droit le grand chemin, de levant Claude DOMERGUE 6/ la moitié d'une terre à la Condamine, complantée d'oliviers, confrontant de vent droit Jean GAUCH jeune, de marin l'autre moitié (à Philippe EUZET), de couchant la carrière des Peyrières 7/ La moitié d'une terre à Grizet, confrontant de vent droit Claude DOMERGUE, de marin l'autre moitié (à Philippe EUZET) 8/ la moitié d'une terre aux Planas, confrontant de vent droit l'autre moitié (à Philippe EUZET), de marin Guillaume PRUNET 9/ Une olivette à la croix du roi, confrontant de vent droit Pierre et Jean GAUCH, de marin le grand chemin 10/ La moitié d'une vigne aux Coutaux, confrontant de vent droit l'autre moitié (à Philippe EUZET), de marin les hoirs (= héritiers) de Jean DOMERGUE, du levant le chemin des coutaux 11/ Une terre aux Peyrières, confrontant du couchant Marguerite GAUCH 12/ Une vigne à la Garrigue, confrontant du levant l'autre partie (à Philippe EUZET), du couchant Antoine DONNAT, de marin le Patus 13/ Une terre dans cette pièce ?, confrontant du levant Pierre COULET, du couchant le reste de la terre (à Philippe EUZET), de marin le patus 14/ la moitié d'un feragieu, aux aires, confrontant l'autre moitié (à Philippe EUZET), de marin Claude DOMERGUE (notaire Etienne BASCOU, de Pignan - à compléter) ; testament 1, le 28.07.1652 ; ses legs sont les suivants : 8 livres à l'église de Saint-Jean-de-Védas (et elle demande à être enterrée dans cette église paroissiale, dans le tombeau de son feu mari), 4 livres aux pauvres catholiques de Saint-Jean-de-Védas (les formules employées dans le testament confirment l'appartenance à la religion catholique), 400 livres à Antoine BONNIER, son neveu de Saussan, une pièce de terre champ et vigne à Saint-Jean-de-Védas pour Antoine COLONDRE, fils de Guillaume, son neveu (habitant Saint-Jean-de-Védas), une pièce terre champ à Saint-Jean-de-Védas pour Pierre EUZET fils de Salomon EUZET son neveu, un coffre bois noyer avec la moitié de ses habits et linges qui se trouvera en nature lors de son décès à Suzanne EUZET, fille de Salomon EUZET, sa chaîne d'argent à Marguerite BONNIER, fille d'Antoine, un coffre bois noyer à Marie BONNIER, fille d'Antoine, 20 livres à Barthélémy EUZET fils de Salomon, quand il aura 25 ans et avec la substitution d'André EUZET s'il décède en bas âge, pupille, sans faire de testament, 5 sols à tous les autres parents ; elle déclare André EUZET, fils de Salomon, son héritier universel et général ; l'acte est fait dans la maison de Pierre COURDURIER, bourgeois de Montpellier, en présence de Barthélémy BERNARDIÉ, Jacques LAURES et Jean COUSTOL, marchands de Montpellier qui signent ; elle ne sait pas signer (notaire Etienne MARIE, de Montpellier, greffier consulaire) ; à noter que dans ce testament, ses deux enfants ne sont pas indiqués, ce qui veut certainement dire qu'ils ont dû décéder avant cet acte ; la plupart des legs sont faits en faveur de petits-neveux ou de petites-nièces (enfants de Jean dit Salomon EUZET et enfants d'Antoine COLONDRE) ; testament 2, le 26.02.1655 (notaire DOMERGUE, de Saint-Jean-de-Védas - minutier perdu). Génération 4

BOUGETTE Joseph Alexandre fs Antoine (maître d'hôtel) et Louise Reine BALARD, (sans profession), domiciliés à Saint-Martin-de-Londres ; sans profession ; ° 23.08.1841 à Viols-le-Fort ; x Marie EUZET (fa Antoine et Marie Adéline CADILHAC), le 20.05.1873, à Saint-Martin-de-Londres ; il signe ; sont présents : Antonin Xavier BALARD (docteur en médecine), Joseph VIGIÉ (propriétaire), Edmond PRUNET (pâtissier), Guillaume CARDONNET (cultivateur), tous domiciliés à Saint-Martin-de-Londres) ; pas de Cm ; signalé avec sa femme, sans profession, au recensement de 1876 de Saint-Martin-de-Londres, "10, rue du Grand chemin" ; le recensement de 1881 de Saint-Martin-de-Londres ne signale pas le couple.

BRENOUX Jean fs Firmin et Marie DESFOUR, demeurant au château de la Lauze, à Saint Jean de Védas ; laboureur ; x Marguerite EUZET (fa Barthélémy et Anne VIGOURELLE), Cm 01.02.1716, notaire LABOISSIERE, de Montpellier (2 E 62 175) ; pour lui, accord de Jean DESFOUR, maître plâtrier, son oncle de Saint Jean de Védas et de Fulcrande BRENOUX, sa tante, veuve d'Etienne VIDAL, de Grabels ; Marguerite est assistée de Jean et Jacques EUZET, ses frères, de Saint Jean de Védas ; la dot est de 240 livres, savoir 200 livres "du légat à elle fait par ledit feu EUZET son père dans son dernier testament retenu par Me BARRAL du lieu de Lavérune" et 40 livres "pour la valeur d'une croix et de deux bagues d'or" ; plus de la part d'Anne VIGOURELLE 130 livres, plus 30 livres données par les héritiers COLLONDRES, marchand de Saint Jean de Védas, sommes qui seront payées par Jean EUZET (qui se fait fort "de Jacques et autre Jacques EUZET ses frères, cohéritiers de leur père") ; du côté de l'époux, une maison à Grabels, de la part de Fulcrande BRENOUX, sa tante (maison qu'elle se réserve sa vie durant et qui vient du chef de son feu mari VIDAL) ; les parents de Jean lui donnent tous leurs biens, selon la formule classique ("biens, noms, droits, voix et actions, meubles et immeubles, présents et à venir"), avec une prise de possession en deux temps, la moitié immédiatement et l'autre moitié après leur décès (le tout pour une valeur de 200 livres) ; il y a aussi la clause habituelle en cas de décès ( "augment dotal et gain de survie") : 100 livres de BRENOUX à EUZET et 50 livres de EUZET à BRENOUX (en cas de décès) et l'hypothèque des biens ; "récité dans la maison de Jean FARGEON, Conseiller du Roi en la Cour des comptes, aides et finances", à Montpellier" ; sont présents : noble Gaspard FESQUET, aussi conseiller en ladite Cour, Jacques HAGUENOT, Conseiller du roi, commissaire des guerres ; les époux ne savent pas signer. [Note : le notaire LABOISSIERE, de Montpellier, devait être le notaire de la famille BRENOUX, car on trouve des actes les concernant de 1701 à 1716 (et, certainement, avant et après)]

CADILHAC Marie Adeline (sur le tombeau familial à Montpellier, il est indiqué Adèle, comme prénom ; c'est le prénom usuel que l'on retrouve dans certains actes) fa Augustin (aubergiste, + 26.03.1846) et Hélène BARRAL (aubergiste) ; ° 01.06.1819, à Lodève (34) x Antoine EUZET (fs Antoine Martial et Marguerite VIDAL) le 17.12.1846, à Montpellier ; Cm le 25.11.1846 : régime dotal ; elle se constitue en dot 400 francs, montant qui correspond à la valeur de ses "dorures et bijoux" et elle se réserve tous ses autres biens meubles et immeubles, présents et à venir, comme "libres et paraphernaux" ; l'acte est passé à l'étude du notaire où signent les parties, sauf leurs mères qui ne savent pas (notaire Eugène VIANÈS, de Montpellier) ; dans cet acte, Antoine est indiqué comme propriétaire foncier, demeurant à Saint-Jean-de-Védas, "à son domaine dit la vieille Poste" mais le couple est ensuite domicilié à Montpellier, "maison Cadilhac, rue Triperie neuve", au moins à partir de 1847 et, probablement, dès le mariage, le 17.12.1846 ; sans profession ; elle signe EUZET CADILHAC ; le 05.09.1860, sur ses biens paraphernaux, elle signe un bail à ferme à Noël QUARANTE ; il s'agit d'une pièce de terre vigne située à Montpellier (notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier - acte à rechercher) ; le 17.01.1862, Pierre Auguste REY (plâtrier, époux de Jeanne Marie Madeleine BARRAUDON, de Montpellier) lui vend "une maison avec jardin et puits ainsi que toutes ses dépendances, située à Montpellier, rue Saint-Louis, confrontant du nord une rue projetée de sept mètres de largeur, du midi et de l'ouest Mme SABATIER, et de l'est la rue Saint-Louis." (cette maison avait été construite par ledit REY, sur une parcelle de terrain ayant, avec la cour et le jardin, une surface de 352, 98 m2, acquise de Charles Gustave SABATIER, le 29.08.1860) ; pour cet achat, elle est assistée et autorisée par son mari et il est dit qu'ils demeurent ensemble "à l'ancienne poste", à Saint-Jean-de-Védas ; la vente est faite pour le prix de 9000 francs dont elle paye comptant 5000 francs ; "le solde est payable ainsi qu'il est dit dans l'acte" (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier) ; ces informations sont indiquées dans l'avis pour la purge d'hypothèques légales, paru dans le Messager du Midi du 01.06.1862 ; le 06.08.1862, Pierre Auguste REY fait cession de sa créance à Jean Pierre Louis BRUN (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier) ; le 29.10.1864, sur ses biens paraphernaux, elle signe un bail à ferme à Noël QUARANTE ; il s'agit de la même pièce de terre vigne située à Montpellier, "au jeu de mail vis a vis le jardin Pasquier", contenant environ un hectare 13 ares ; le bail est pour 6 ans, à compter du 06.12.1864 ; le prix est de 150 francs par an, payables fin août de chaque année ; il doit fumer la partie vigne une fois pendant les deux premières années du bail ; il est convenu que, pendant la dernière année du bail, ni bétail ni troupeaux ne pourront entrer dans la partie vigne ; elle signe EUSET CADILHAC ; l'acte précise qu'elle demeure à Montpellier et qu'elle est l'épouse d'Antoine EUZET, propriétaire domicilié à Saint-Jean-de-Védas (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;

Le 08.05.1865, elle paye 3000 francs à Catherine Célestine FEAUTRIER (veuve de Jean Pierre Louis BRUN, ancien avoué de Montpellier, usufruitière des biens de son mari) ; une quittance est délivrée (ce paiement concerne la somme due initialement à Pierre Auguste REY pour l'achat d'une maison pour 9000 francs, le 17.01.1862 ; antérieurement, deux paiements avaient été effectués : 5000 francs le 17.01.1862 et 1000 francs le 06.08.1862 ; il s'agit donc de la quittance finale qui est ainsi délivrée le 08.05.1865 ; main levée est donnée et la radiation définitive de l'inscription hypothécaire est consentie ; l'acte est fait dans la demeure de Mme BRUN, à Montpellier, rue de la Merci pour ce qui la concerne et en l'étude pour Antoine EUZET et son épouse (indiquée avec le prénom d'Adèle dans l'acte) ; les parties signent (notaire Louis François Arthur ANDUZE, de Montpellier) ; le 29.04.1870, sur ses biens paraphernaux, elle signe un bail à ferme à Pierre QUARANTE, fils et unique héritier de Noël QUARANTE, propriétaire à Montpellier (au mas de Couve) ; il s'agit de la même terre champ et vigne située à Montpellier, au jeu de Mail, vis-à-vis du jardin Pasquier, contenant environ 1 hectare 7 ares ; le bail est pour 5 ans, à compter du 06.12.1870, avec une rente annuelle de 125 francs réduite à 100 francs, payable fin août de chaque année (le premier versement sera fait fin août 1871) ; à sa sortie du bail, le preneur laissera le champ dans l'état où il l'a trouvé et il laissera la vigne non taillée ; la dernière année, il ne laissera pas rentrer dans la vigne ni bétail ni troupeau ; comme unique héritier de son père, Pierre QUARANTE se trouve actuellement fermier de l'immeuble affermé et il peut profiter de la clause du bail précédent (fait le 29.10.1864) relatif aux mauvaises herbes qui pourront exister sur le champ à la fin du présent bail ; "Madame EUZET consent à réduire de 25 francs l'annuité du fermage de bail actuellement courant échéant fin août prochain afin d'indemniser le sieur QUARANTE de tout préjudice qui peut ou pourra lui causer l'expropriation pour le chemin de fer de Palavas d'une parcelle au dit immeuble ayant une superficie de 569 m2 et moyennant cette indemnité le sieur QUARANTE n'aura plus rien à réclamer soit à Madame EUZET soit au département soit au concessionnaire du dit chemin de fer" ; les parties signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 21.12.1872, troisième acte respectueux de sa fille Marie destiné à Antoine EUZET, dans les mêmes formes que les deux actes respectueux précédents avec les mêmes notaires, Alphonse BONFILS et Jean Marcelin COSTE, de Montpellier ; la notification est du 07.02.1873 : les notaires ont trouvé Marie Adeline CADILHAC au domicile (Antoine étant toujours absent) mais le refus a été le même et quant à signer (pour son mari), elle a déclaré "ne pas en voir la nécessité" ; le 20.01.1873, Marie fait un acte respectueux pour sa mère auprès des mêmes notaires ; ceux-ci se transportent à son domicile et le lui notifient le 07.02.1873 : "invitée par les notaires soussignés à répondre à cette demande, Madame EUZET a déclaré qu'elle refusait son consentement à ce mariage pour des motifs graves parfaitement connus de sa fille et requise de signer Madame EUZET a déclaré ne le vouloir" ; le procès verbal signé par les notaires lui est ensuite remis ; nouvel acte respectueux pour sa mère, le 08.03.1873 et nouvelle notification dans les mêmes conditions et résultat, le 14.03.1873 ; troisième et dernier acte respectueux pour sa mère, le 15.04.1873 et dernière notification au même domicile de Marie Adeline CADILHAC, mais, elle est "momentanément absente de son domicile" et c'est un voisin, Jean Baptiste DOUASCHE (cordonnier), qui reçoit les notaires, qui réceptionne la copie du procès verbal, qui le signe et qui s'engage à le remettre à l'intéressée ; avant son mariage, son autre fille Hélène, fait notifier, le 16.07.1873, un acte respectueux à ses parents, par les notaires Antoine ALLARI et Polydore JEAN, de Montpellier (acte à rechercher) ; ni Antoine EUZET ni Marie Adeline CADILHAC n'assistent aux mariages de leurs filles, Marie (à Saint-Martin-de-Londres) et Hélène (à Montpellier) ; le 30.09.1873, sur ses biens paraphernaux, elle signe une prorogation de bail à ferme à Pierre QUARANTE, fils ; le bail initial est celui qu'elle a signé le 29.04.1870 ; la terre est située dans la commune de Montpellier "au jeu de mail, vis a vis le jardin Pasquier, contenant environ un hectare sept ares, moyennant le fermage annuel de 125 francs" ; la prorogation est consentie aux clauses et conditions du bail initial, sauf que la terre est devenue un champ ; une clause est donc devenue caduque, celle qui "concerne les soins à donner à la vigne qui existait alors sur la pièce de terre affermée et qui deviennent aujourd'hui sans effet puisque la vigne dont s'agit a été arrachée avec le consentement exprès de Mme EUZET et que le preneur ne sera pas tenu de la replanter" ; le bail est consenti pour une durée de 4 ans, à compter de l'expiration du bail initial, soit le 05.12.1875 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;

le 31.01.1874, elle signe un "bail à loyer" pour les frères François et Barthélémy CABANEL (marchands de meubles, à Montpellier) ; le bail concerne "tout le rez de chaussée et le premier étage d'une maison que la bailleresse possède à Montpellier rue Triperie neuve numéro quatorze", y compris le puits qui se trouve au rez-de-chaussée ; le bail est pour 9 ans, au prix de 800 francs annuels, exigibles par semestre et d'avance, à compter du 01.03.1874, portables au domicile de la bailleresse, à Montpellier, en bonne monnaie de cours et non autrement ; "MM. CABANEL frères pourront faire aux locaux affermés telles réparations et modifications qu'ils jugeront convenables sans pouvoir être tenus de rétablir les lieux dans leur état actuel à leur sortie mais à la charge pour eux de supporter toutes réparations et indemnités exigées par les voisins s'il y a lieu et à leurs risques et périls et sans aucun recours contre Mme EUZET." ; l'acte précise aussi que l'escalier doit rester libre pour l'usage des autres locataires et aussi que la bailleresse se réserve de pouvoir concéder l'usage du puits qui se trouve au rez-de-chaussée à un seul de ses locataires du second étage ; "à l'expiration du présent bail MM. CABANEL frères laisseront les locaux affermés en état moyen de réparations locatives bien qu'ils le prennent actuellement en très mauvais état" ; autre clause : "S'il leur convenait de parqueter quelques unes des pièces du rez de chaussée, ils auraient le droit d'enlever les parquets à leur sortie" ; l'acte est signé par les parties (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 02.09.1878, elle accorde à Pierre QUARANTE (propriétaire à Montpellier), une prorogation du bail qu'il a sur une pièce de terre aujourd'hui champ, à Montpellier, au jeu de Mail, vis-à-vis le jardin Pasquier, contenant environ 1 ha 7 ares, moyennant le fermage de 100 francs ; cette prorogation commencera le 05.12.1879, avec les mêmes clauses que le bail initial passé le 29.04.1870, excepté les soins donnés à la vigne qui existait alors sur la pièce de terre affermée, vigne arrachée avec le consentement exprès d'elle-même et que, donc, le preneur ne sera pas tenu de replanter (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; par acte passé le 24.09.1881, elle résilie le bail de Pierre QUARANTE, d'un commun accord avec celui-ci, à compter de ce jour et pour tout le temps qui restait à courir, jusqu'au 05.12.1884 et ce, sans indemnités de part et d'autre ; ils signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 26.09.1881, elle baille pour 8 années consécutives ayant commencé le 25.09.1881, à Jean VERGNES (jardinier à Montpellier, demeurant au mas de Couve, jardin Anterrieu), une pièce de terre champ avec quelques muriers sur la lisière (il s'agit de la terre qui était louée à Pierre QUARANTE), pour un fermage annuel de 100 francs, payables par semestre et d'avance ; il paye tout de suite 50 francs pour le premier semestre ; VERGNES ne sait pas signer (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 08.12.1881, devant le notaire Henri FADAT, de Montpellier, elle achète une maison à Jean Pascal AZEMA ; cette information est indiquée dans l'information parue dans le Petit Méridional, le 17.02.1882, pour la formalité de purge d'hypothèque légale : "suivant acte passé devant M. FADAT notaire à Montpellier, le 8 décembre 1881 le sieur Jean Pascal AZEMA, marchand quincailler, époux de dame Thérèse BASCOU, sans profession, domicilié à Montpellier, a vendu à la dame Marie Adèle CADILLAC, propriétaire domiciliée aussi à Montpellier, veuve d'Antoine EUZET, au prix de 24mille francs, et aux clauses et conditions dudit acte, une maison d'habitation à quatre étages sur caves et rez de chaussée, située à Montpellier, rue de Ratte 1, rue Castel Moton 13 et rue du Figuier. (...)" ; le 06.03.1882 elle signe un nouveau bail avec Jean VERGNES, pour 9 ans, du 25.09.1889 au 24.09.1898 pour la même terre, avec un fermage annuel de 200 francs, payable par semestre et d'avance ; elle l'autorise à établir un puits à roue sur cette terre ; si ce puits existe à l'expiration du bail, elle le conservera en payant une indemnité de 500 francs au sieur VERGNES (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; + le 22.01.1899, à Montpellier, "rue Alexandre Cabanel, n° 14", veuve d'Antoine EUZET ; l'acte de décès du 23 est passé sur la réquisition d'Alexandre BOUGETTE (propriétaire, 57 ans) et d'Alexandre BOUGETTE (négociant, 25 ans), domiciliés à Montpellier (il s'agit, pour le premier, de son beau-fils marié à sa fille Marie et, pour le second, de son petit-fils), qui signent ; (+) 22.01.1899, au cimetière Saint Lazare, de Montpellier. Génération 11

CAMBERNOUZE Jeanne fa François et Françoise CAOUETTE, de Saint-Jean-de-Blaquière ; x Guillaume EUZET (fs d'Aubert et Peyronne MAZOYER) Cm 20.02.1608. Ne semble pas avoir eu d'enfants. Héritière universelle de son mari, le 14.04.1617. Génération 3

CAYZERGUES Pierre fs Pierre et Jeanne BELLET(te), d'Aniane ; x Marie EUZET (fa Barthélémy et Anne VIGOUREL), vers le 26.06.1697 ; Cm 15.05.1697, notaire RAMEL, de Montpellier (2 E 56/486 f° 571 v°) : la dot est de 400 livres et André EUZET (oncle de Marie) est présent (information de Mme Chantal FEDIERE - acte à étudier) Génération 7

COSTE Antoine Vincentier fs Antoine (agriculteur à Montarnaud - 34, fs lui-même d'Antoine COSTE et de Jeanne JAUME) et Jeanne ROUVIÈR (+ 13.08.1849, à Montarnaud, fa elle-même de Nadal ROUVIER et de Marianne REDONNEL) ; le patronyme ROUVIER est parfois écrit ROUBIER, comme dans une partie de l'acte de mariage d'Antoine COSTE et de Jeanne ROUVIER, le 06.03.1821 ou ROUVIERE, comme dans son acte de décès ; ° 14.12.1821, à Montarnaud ; cultivateur ; domicilié à Saint-Jean-de-Védas quand il se marie ; Cm, le 08.05.1851 avec Marie EUZET (fa Antoine Martial et Marguerite VIDAL) : sa fiancée reconnaît être débitrice d'une somme de 1000 francs envers son futur mari, somme qu'il lui a prêtée et qu'elle lui rendra quand il l'exigera ; l'acte est passé dans un salon, au premier étage de "l'auberge de l'ancienne poste" (ou les futurs mariés habitent) ; sont témoins : Louis ALEBAUD (loueur de voitures à Montpellier) et Martial AUTHEBON (cultivateur, à Lavérune) qui signent avec les futurs (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier) ; x Marie EUZET, le 03.06.1851, à Saint-Jean-de-Védas ; il signe COSTE ; son père ne sait pas signer ; le 14.06.1851, son épouse fait un testament en sa faveur ; elle lui lègue "l'usufruit et jouissance pendant sa vie de tous les biens meubles et immeubles" qu'elle laissera à son décès ; elle le dispense expressément de faire un inventaire et de fournir une caution pour ce legs en usufruit ; l'acte est passé en l'étude du notaire, en présence de deux aspirants au notariat, à Montpellier (Ernest RIGAUDEAU et César FERRET), de Jean Antoine DURRAND (agent comptable à la caisse d'épargne de Montpellier) et d'Antoine MALLET (facteur à Montpellier) ; tous signent (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier) ; signalé dans le recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1851 avec sa belle-mère, son beau-frère Antoine, son épouse et la nièce de son épouse, Eléna, à "la poste vieille" ; le 28.07.1853, le couple perd leur fille, Marie Marguerite Antoinette COSTE, âgée de 14 mois, "à la poste vieille" ; le 03.08.1853, un médecin de Lavérune dépose plainte contre deux sages-femmes de Montpellier parce qu'elles ont donné des soins à quatre jeunes enfants (dont sa fille) : trois sont morts et un est en danger de mort (pour plus de détails, voir dans la chronologie des actes, ci-dessus) ; signalé dans le recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1856 avec son épouse, leur fille Lucie, leur fils Joseph et sa soeur, Marguerite COSTE, à "la poste vieille" ; signalé dans le recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1861 avec son épouse et leur fille Lucie, à "la poste vieille" ; signalé dans le recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1866 avec son épouse et leur fille Lucie, à "la poste" ; le 01.07.1867, son épouse, sa belle-soeur Elisabeth EUZET et son beau-frère Antoine EUZET, lui vendent un petit bâtiment rural en démolition et un are de terrain en herme (notaire Henri PONS, de Montpellier - liasse en déficit - indiqué dans l'acte du 28.08.1880 concernant Antoine EUZET, marié avec Catherine ARTIGNAN) ; signalé dans le recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1872 avec son épouse, leur fille Lucie et un domestique (François NEUTIS), à "la vieille poste" ; le 12.03.1873, Xavier EUZET lui vend une parcelle de terre vigne de 76 ares 40 centiares, pour le prix de 5.500 francs ; elle est située à Saint-Jean-de-Védas "à prendre sur un plus grand corps nommé la Balarde, quartier de la Fricasse", n° 91 et 92 de la section D, confrontant du nord, l'acquéreur ; Antoine COSTE paye immédiatement et une quittance est délivrée ; l'acte est passé à l'étude où les parties signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; signalé dans le recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1876 avec son épouse et un domestique (Christine ROUVIER), à "la poste vieille" ; signalé dans le recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1881 avec son épouse, au "quartier de la poste" ; + le 24.04.1884, à Saint-Jean-de-Védas, dans sa maison d'habitation située "à la Poste Vieille, hameau de cette commune" Génération 11

COULONDRE Antoine (dont la graphie de l'époque est COLLONDRE Anthoine) fs Guillaume (+ 25.08.1615 à Pignan) et Laurence BONNIER(E) (+ 22.03.1620, à Pignan) ; ° 01.03.1614 (information de M. Paul COUDER) et b 01.04.1614 (information du groupe pignanais), à Pignan ; x Catherine EUZET (fa Phelip et Louise DONNAT, de Saint-Jean-de-Védas) ; Cm 13.09.1643, notaire Etienne BASCOU, de Pignan : 2 E 70/94, f° 139 v. ; contrat fait dans la maison d'André COULONDRE, frère d'Antoine, en présence de Claude PRUNET et d'Antoine GAUCH (maître maréchal) ; il y a deux signatures COLLONDRE ; cités au mariage de leur fille Marguerite le 28.09.1686 (information initiale sur le Cm de 1643 de M. Michel MANILEVE ; acte transmis par M. Stéphane COULONDRE qui a aussi contrôlé les dates concernant Antoine et ses parents) Génération 5

COULONDRES Anthonie (Antoinette) fa ? ; x Guillaume EUZET (fs ?) de Saint-Jean-de-Védas ; veuve d'André ... quand elle se marie avec Guillaume EUZET ; sont présents au_ contrat de mariage, notamment, Antoine COULONDRES, frère d'Anthonie, du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc) et Antoine DURAND, de Lavérune (notaire Antoine BOUET, de Montpellier). Génération 1

COULONDRE Françoise fa ?, de Pignan ; x Jean dit Salomon EUZET (fs Bernardin ou Salomon), le 01.03.1631, à l'église Saint Guilhem de Montpellier (témoins Jean GAUCH et FRAYSSINET, prêtre de Montpellier). Génération 5

COURET Elisabeth fa Etienne et Magdelaine SABATIER, de Vendargues ; x Antoine EUZET (fs Jean EUZET et Jeanne FICHE), le 28.06.1759, Montpellier, paroisse de Notre-Dame-des-Tables ; Cm Me RICARD, notaire de Montpellier, 10.06.1759. Génération 8

DOMERGUE Catherine fa ? ; x Guillaume EUZET (fs ?) ; signalée dans l'acte du contrat de mariage de son fils Jean EUZET, le 02.09.1543, à Vendargues ; elle habite avec son mari à Saint-Jean-de-Védas ; dans le contrat ci-dessus, elle donne 5 livres tournois qui s'ajoutent à la donation de Guillaume EUZET à son fils. Génération 1

DONNAT Catherine fa Antoine (+ avant le 06.01.1634) et Catherine DOMERGUE (le 06.01.1634, veuve d'Antoine DONNAT, elle donne la jouissance de ses biens à Philippe EUZET, sous réserve qu'il continue à l'entretenir - elle est malade - et qu'il paye les tailles et charges sur ses biens), de Saint-Jean-de-Védas ; x1 Etienne TEISSONNIER ; x2 Philippe EUZET (fs Antoine et Catherine VERNEDE), le 14.01.1631, à Saint-Jean-de-Védas, témoins Jean GAUCH et Claude DOMERGUE ; Cm, le 21.05.1630 : la fiancée constitue ses biens (selon la formule classique : biens, noms, droits, actions, meubles, immeubles, présents et à venir) comme biens dotaux ; il y a aussi la clause de droit et augment dotal (en cas de décès de l'un d'eux) : il prévoit 200 livres et elle 100 livres (dans tous les contrats, la somme de la mariée au marié est inférieure de moitié) ; fait et récité dans la maison de Philippe, en présence du curé du lieu (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune). Génération 4

DONNAT Louise fa ? André (+ avant le mariage de sa fille) et Françoise DONNAT, de Saint-Jean-de-Védas ; x Philippe EUZET (fs Antoine et Catherine VERNEDE), le ? ; Cm 09.06.1623, par lequel les parties procèdent "de leur bon gré et volonté pour estre dage competant et encore ladite DONADE en lassistance de Jacques DONAT son frère" ; le mariage doit se faire à l'église catholique ; elle s'est constituée en dot envers son futur époux qu'elle a fait "maistre et seigneur" et il reçoit d'elle 60 livres ; de son côté, Jacques DONNAT donne à sa soeur "une robe et jupe de cadis de la couleur quelle vouldra" payable le jour des noces et il promet divers objets ménagers, cependant qu'elle se constitue, de son chef "un coffre bois noyer et trois linceuls", toutes choses reconnues par Philippe ; il est prévu un augment dotal de 60 livres en faveur de Louise et un augment dotal de 30 livres en faveur de Philippe ; elle ne sait pas signer ; son frère, Jacques DONNAT signe l'acte (notaire Antoine FAGES, de Montpellier : 2 E 95/1627, f° 241, p. 297 du site en ligne des AD 34) ; c'est certainement elle qui fait son testament, le 10 juin 1624, indiquée comme épouse de Philippe EUZET (notaire Jacques BARRAL, de Lavérune - à vérifier) ; + avant le 14.01.1631 (date du second mariage de Philippe EUZET). Génération 4

DURAND Aubert fs ? ; x Perrete EUZET (fa Guillaume) ; vivant en 1540, il habite à Lavérune (testament de Guillaume, le 29.09.1540, notaire Pierre MATHEY, de Montpellier) Génération 2

DURAND Antoine fs ? ; x Mariète EUZET (fa Guillaume) ; vivant en 1540, il habite à Lavérune (testament de Guillaume, le 29.09.1540, notaire Pierre MATHEY, de Montpellier) Génération 2

ESPINASSON Jeanne ° ca 1636 (selon l'âge estimé au décès) fa ? ; x André EUZET (fs Jean dit Salomon et Françoise COULONDRES), en 1655, Cm notaire DOMERGUE de Saint-Jean-de-Védas (minutier perdu) ; + 06.06.1706, à Saint-Jean-de-Védas et (+) dans l'église, "avec permission de Mr de JOUBERT, vicaire général" ; elle est âgée d'environ 70 ans et "femme d'André EUZET" quand elle décède. Génération 6

FERMAUD Elisabeth fa Antoine (ménager) et Marie BOSC, de Saint-Jean-de-Védas ; x Antoine EUZET (fs Antoine et Elisabeth COURET), le 19.11.1782, à Saint-Jean-de-Védas ; Cm le 20.10.1782 : les parents d'Elisabeth donnent à leur fille, pour ses droits légitimes paternels et maternels, 2000 livres, dont 100 livres "pour la valeur des dorures qu'elle a devers elle" qui sont reçus par le futur, et 1900 livres en argent dont un acompte de 900 livres qui est versé au père du futur ; le père d'Elisabeth s'engage à payer les 1000 livres restantes "dans deux années au profit de l'épouse" ; Antoine et son père ont reconnu et assurent solidairement leurs biens présents et futurs pour ces 1000 livres ; les parents d'Antoine l'instituent comme héritier général et universel, après leur décès ; ils réservent pour Marguerite et Marie, leurs deux filles, 1900 livres pour chacune (1500 livres du chef paternel et 400 livres du chef maternel) ; les parents d'Antoine promettent de "loger, nourrir et entretenir les futurs époux et leurs enfants tant en santé qu'en maladie en ne faisant qu'une même habitation ordinaire pot et feu en travaillant tout d'un commun accord au proffit de leur maison" ; dans le cas de séparation, Antoine "jouira de la moitié des biens fonds situés dans le lieu et terroir de Saint Jean de Védas et sera dès lors tenu de payer les charges de la moitié des dits biens et luy sera remis des meubles linge et autres effets mobiliers qui luy seront nécessaires selon son état" ; pour la sûreté de l'opération, ils obligent et hypothèquent leurs biens qu'ils soumettent aux rigueurs de la justice ; l'acte est fait et récité dans le château du lieu, en présence de Jacques FERRAND aîné (de Saint-Jean-de-Védas), Guillaume GERVAIS (maître menuisier) et François JEAN (praticien), de Montpellier, qui signent avec les parties, sauf Elisabeth et sa mère qui ne savent pas signer ; il y a encore de nombreuses signatures : 2 SERANE, 2 MURAT, TRIAIRE, FOURNIER, 3 DARU, DELON, MARTIN, POUJOL (notaire Joseph VÉZIAN, de Montpellier ; + 22.08.1850, à Saint-Jean-de-Védas, dans sa maison d'habitation, âgée d'environ 91 ans. Génération 9

FERMAUD Elisabeth fa d'Etienne FERMAUD et de Marie EUZET ; ° ca 1793, à Montpellier ; x Philibert EUZET (fs Antoine et Elisabeth FERMAUD), le 24.12.1812, à Saint-Jean-de-Védas, en présence de 4 agriculteurs de Saint-Jean-de-Védas : Pierre VIDAL, Benouet GUIRAUD, Jean BOSC et Pierre ROUSSEL ; elle habite sa métairie de "Rieucoulon", commune de Montpellier, quand elle se marie ; son père lui fait une donation de 6000 francs, le 03.04.1814 (voir les détails à l'article d'Etienne FERMAUD) ; le paiement de la moitié de la donation est fait le 21.04.1815 par Pierre FERMAUD (voir les détails à l'article d'Etienne FERMAUD) ; + 01.12.1847, à 54 ans. Génération 10

FERMAUD Etienne fs Pierre et Marguerite LAUZIER, paroisse Saint Denis de Montpellier (où les bans sont passés les 29.01, 02.02 et 05.02.1792), résidents à la métairie de Rieucoulon, paroisse de Montels (Montpellier) ; x Marie EUZET (fa Antoine et Elisabeth COURET), le 07.02.1792, à Saint-Jean-de-Védas ; contrat de mariage, le 24.01.1792, chez le notaire Joseph VEZIAN, de Montpellier ; le 03.04.1814, il fait une donation de 6000 francs à sa fille Elisabeth (mariée avec Philibert EUZET) ; il s'engage à ce qu'elle soit payée en deux fois : 3000 francs dans un an à compter de ce jour et 3000 francs après son décès, les deux sans intérêts jusqu'à leurs termes ; cette donation est faite à la charge pour Elisabeth "de renoncer à la somme de 1463 francs, somme à laquelle se réduit d'après l'échelle de dépréciation celle de 1900 francs assignat servant à la constitution dotale de Marie EUZET épouse dudit Etienne EUZET sa mère dont elle est la seule héritière, suivant leur contrat de mariage" ; par le même acte, Etienne FERMAUD vend à Pierre FERMAUD, son frère, la moitié lui appartenant de la métairie de Rieucoulon ou mas Fermaud, "sur le terroir de Montpellier près le pont de Rieucoulon, domaine actuellement possédé en indivis" et ce, pour la même somme de 6000 francs (ce domaine leur était venu de la succession de leurs parents et de la cession de leurs droits par leurs soeurs, le 25 vendémiaire an XI, notaire PERIDIER, de Montpellier) ; la donation et ces conditions sont acceptées par Elisabeth FERMAUD et Philibert EUZET (notaire Jacques Louis Philippe ANDUZE, de Montpellier) ; le 21.04.1815, Pierre FERMAUD, déclare devant notaire qu'il a "depuis le trois du mois courant offert plusieurs fois tant à ladite Elisabeth FERMAUD qu'audit sieur Philibert EUZET, son mari, le paiement de la somme de 3000 francs qu'il doit pour partie de ladite vente venue à paie ledit jour trois avril courant sans que ceux ci aient voulu la recevoir et en fournir quittance audit Pierre FERMAUD ; mais comme ce refus est injuste et qu'il importe à ce dernier de se libérer de ladite somme et de se rédimer par là des intérêts ; il a par appel de Jacques DALILLÉ, huissier au tribunal civil de Montpellier, le 19 courant duement enregistré le lendemain, fait sommer et requérir ledit Etienne FERMAUD, ladite Elisabeth FERMAUD épouse EUZET et ledit sieur EUZET son mari de se trouver en ces jours, heure et lieu et par devant Me ANDUZE", pour payer les 3000 francs ainsi que 157,50 francs d'intérêts ayant couru depuis le contrat de vente par Etienne FERMAUD et à les payer à celui-ci (qui demeure toujours au mas de Rieucoulon) ; en cas de non comparution, Pierre FERMAUD prévoyait de se pourvoir en justice pour contraindre le couple EUZET/FERMAUD et faire consigner la somme à leurs risques et périls ; "Après avoir attendu environ une heure, lesdits sieur Philibert EUZET et Elisabeth FERMAUD sont comparus et ont dit qu'ils étaient prêts à recevoir et quittancer la susdite somme de 3000 francs, lequel paiement leur a été fait de suite", ainsi que le paiement des intérêts à Etienne FERMAUD ; Philibert signe, les trois FERMAUD ne savent pas signer (notaire Jacques Louis Philippe ANDUZE, de Montpellier) ; + le 17.09.1835, "dans la maison de campagne Fermaud, tenement de Rieucoulon, terroir de Montpellier, âgé de 80 ans environ, né et domicilié à Montpellier, veuf de Marie EUZET" Génération 9

FICHE Jeanne fa Jean (procureur de Montpellier, + avant le mariage de sa fille) et Jeanne GALLIERE, habitant Montpellier ; x Jean EUZET (fs Barthélémy et Anne VIGOUREL), le 01 (?).11.1721, à Saint-Jean-de-Védas (à compléter) ; Cm 15.08.1721 (f° 160 v.), notaire REYNES, de Montpellier ; la dot est de 1700 livres dont 1000 payées immédiatement ; l'origine de ces 1000 livres vient de Louise LAPEYRONIE, veuve de Laurent ISSERT, bourgeois de Montpellier et constituent un acompte sur le prix d'immeubles acquis de Jeanne GALLIERE, par contrat de vente du 22.06.1721, chez le même notaire ; ce contrat prévoyait l'emploi de cette somme pour le payement de la dot d'une des filles de Jeanne GALLIERE ; sur les 1700 livres, une somme de 200 livres représentent la valeur d'effets mobiliers : un tour de lit "toille cotonnat", deux matelas, un bois de lit, une garde robes "bois noyer", six chaises à "bois tournüs", une table, une paire de chenets, un miroir, une casserolle ; sur les 1700 livres, la somme restante de 500 livres devait être payée après le décès de Jeanne GALLIERE, sans intérêts ; le contrat précise que Jeanne GALLIERE fait cette dot grâce à 400 livres venant des droits paternels de la future épouse, 500 livres venant de Marguerite GALLIERE, "son ayeule maternelle" et 1250 livres "dans laquelle somme elle comprend ce que fut demoiselle Marguerite GALLIERE, veuve du sieur LABAUME, sa soeur la chargée verbalement et sans luy rien limiter de donner ses biens à la future épouse" ; l'augment dotal est de 300 livres (de l'époux à l'épouse), plus les robes, bagues et joyaux qu'il lui aura fait par leur mariage ; l'augment dotal est de 150 livres (de l'épouse à l'époux) ; ces augments sont payables au survivant dans l'année du décès ; le contrat est fait à Montpellier, faubourg Saint Guilhem, dans la maison de Suzanne FICHE, soeur de l'épouse ; elle ne sait pas signer, ainsi que l'époux et les autres parents ; seule signe, parmi ceux qui sont nommés au contrat, Louise ISSERT (elle signe LAPEYRONIE DISSERT) ; parmi les témoins, il y a François FABRE, procureur de Montpellier ; une vérification doit être faite sur la forme du patronyme (FICHE ou FICHES). Génération 7

FIRMIN Jean fs ? ; de Grabels ; x Marguerite EUZET (Barthélémy et Anne VIGOUREL), avant1730. Génération 7

GOUBERT Silvain Guillaume fs Pierre Baptiste et Rose ANTERRIEU, domiciliés à Montpellier ; ° 10.05.1842, à Teyran (34) ; commis négociant ; x Hélène EUZET (fa Antoine et Marie Adeline CADILHAC), le 26.08.1873, à Montpellier ; Cm 23.08.1873, notaire BORT, de Montpellier ; présent au mariage : Jean Baptiste GOUBERT (marchand de meubles, 33 ans, son frère) ; il signe, son père aussi mais sa mère ne sait pas.

GUIZARD Elisabeth Marie fa Etienne (propriétaire foncier, à Fabrègues) et Marie ARNEDE dont le Cm est passé chez le notaire de Pignan, Jean Baptiste DELANGLADE, le 11.05.1784 ; ° 10 pluviôse an XIII (30.01.1805), à Fabrègues ; Cm avec Pierre EUZET (fs Antoine et Elisabeth FERMAUD), le 21.01.1824 : régime dotal ; la dot constituée par le père d'Elisabeth est de 8000 francs (dont 500 francs pour la valeur des "dorures et bijoux"), cependant que sa mère lui donne le 8ème de ses biens à son décès ; l'acte est fait dans la maison de GUIZARD père, en présence de Pierre Paul François ARNEDE (propriétaire foncier à Fabrègues) et Stanislas Antoine GUIZARD (propriétaire foncier à Lavérune) ; il signe (notaire Fulcrand Mathieu TIOCH, de Montpellier) ; x Pierre EUZET, le 21.02.1824, à Fabrègues ; témoins au mariage : Jean GUIZARD, maire de Lavérune 58 ans, Etienne GUIZARD, propriétaire foncier 36 ans, Auguste GUIZARD 22 ans ; le 26.02.1829, Etienne GUIZARD (son père), veuf de Marie ARNEDE, fait donation et partage de ses biens entre ses 4 enfants : Etienne, l'aîné marié avec Françoise SAPTE, à Fabrègues, Auguste, non marié, à Fabrègues, Catherine mariée avec Jean SAPTE, à Pignan et Elisabeth, mariée avec Pierre EUZET, à Saint-Jean-de-Védas ; le partage concerne à la fois les biens d'Etienne GUIZARD et ceux de Marie ARNEDE ; le lot d'Elisabeth est de 14000 francs qui incluent les 8000 francs payés lors de son Cm avec Pierre EUZET ; quant aux 6000 francs restants, ils seront payés par Auguste GUIZARD, à savoir : 2000 francs dans 6 ans à compter de ce jour et 4000 francs après le décès du donateur, son père ; pour les 2000 francs avec l'intérêt légal de 5 % annuel et de même pour les 4000 francs à compter du décès ; Auguste GUIZARD a la possibilité d'anticiper les paiements avec des versements de 1000 francs ; les hommes signent, les dames ne savent pas signer ; l'acte est passé à Lavérune, dans la maison de campagne à Fulcrand Mathieu TIOCH (avocat à l'ancien parlement de Toulouse et à la cour royale de Montpellier, y domicilié) et aussi en présence de César Amédée BONFILS (avocat à la cour royale de Montpellier, y domicilié) ; Pierre EUZET lui fait reconnaissance d'une somme de 2000 francs, le 10.03.1836 (notaire ANDRÉ, de Cournonterral) ; Pierre EUZET lui fait reconnaissance d'une somme de 5000 francs, le 14.07.1838 (notaire Jean Frédéric SARRAN, de Montpellier) ; Pierre EUZET lui fait reconnaissance d'une somme de 8000 francs, le 21.11.1850 (notaire Jean Frédéric SARRAN, de Montpellier) ; veuve, le 10.09.1861 ; + 19.11.1868, à Montpellier, "dans la maison Gaudin" ; l'un des deux déclarants est Gustave PRIVAT (commis, à Montpellier, âgé de 21 ans). Génération 10

ICARD Anthonie fa Pierre et Jeanne ?, de Notre-Dame-de-Londres ; x Guillaume EUZET (fs ?), Cm le 01.02.1522, en présence de Guillaume PERTRACH (de Saint-Jean-de-Cuculles), de Pierre EUZET, de Jean BONET et d'Aubert GAUCH, de Saint-Jean-de-Védas ; notaire Guy de PORTA, des Matelles : 2 E 95_285, f° 37, p. 43 du registre numérisé des AD 34. Génération 2

IRLES Jean fs Barthélémy Théodore et Adélaïde CURET (bien que ce nom soit écrit nettement CURET, on peut penser qu'il s'agit, en réalité, de COURET), de Vendargues ; ° 06.03.1813, à Vendargues ; propriétaire foncier ; Cm avec Elisabeth EUZET (fa Antoine Martial et Marguerite VIDAL), le 24.07.1845, notaire VIANÈS, de Montpellier ; pour ce Cm, il a l'agrément d'Augustin IRLES (oncle paternel, chevalier de l'ordre de la légion d'honneur, maire de Vendargues), de Marie DESFOUR (épouse de ce dernier et cousine du futur époux au-delà du 4ème degré), de François IRLES (son autre oncle paternel, propriétaire à Vendargues) ; ses père et mère lui donnent la totalité de leurs biens qu'ils laisseront à leur décès ; "ils s'obligent de prendre avec eux dans leur maison d'habitation à Vendargues les futurs époux, de les y loger, vêtir, nourrir et entretenir de tout, ainsi que leurs enfants à naître, en en faisant par là qu'une seule et même famille" ; François IRLES confirme les dispositions déjà prises en faveur de son neveu dans son testament (la majorité de ses biens pour lui) ; Augustin IRLES fait donation entre vifs aux futurs époux de trois immeubles, à Vendargues, qui sont d'un revenu annuel de 300 francs (sa maison et deux vignes et oliviers), ainsi que des instruments vinaires et aratoires, meubles meublants, argenterie, etc. ; Marie DESFOUR donne la moitié de ses biens meubles (mise en possession après son décès et celui d'Angélique BRISSAC, sa mère) ; tous signent, sauf les deux mères qui ne savent pas ; x Elisabeth EUZET, le 14.08.1845, à Vendargues (34) ; présents au mariage : François IRLES (propriétaire agriculteur, 72 ans, oncle paternel de Jean, de Vendargues), Charles Frédéric Emile BERTHEZENE (docteur en droit, 23 ans, petit cousin de Jean, de Vendargues), Philibert EUZET (oncle paternel d'Elisabeth) ; il signe, son père aussi mais sa mère ne sait pas signer ; le 25.01.1860, il vend à Dominique MALAVIELLE (jardinier, époux de Pascale MOLINIER, domicilié à Mauguio), "une maison, cour et dépendances, située à Vendargues, confrontant du levant BRUNEL, du midi la rue, du couchant SANIER et TESTON, et du nord lesdits TESTON et BRUNEL", moyennant outre les charges la somme principale de 2500 francs, payés et quittancés dans l'acte (notaire Gustave LAJARD, de Castries) ; le 02.03.1860, notification de l'acte de dépôt à Elisabeth EUZET (ces informations dans l'avis paru dans le Messager du Midi du 08.03.1860).

JOURDAN Joseph Eugène fs Théodore (rentier en 1864) et Marie Laurence Sophie MARTIN (sans profession), domiciliées à Breteuil (Eure), en 1864 ; ° 17.10.1823, à Paris, "rue Saint Martin n° 29 (2ème arrondissement)" ; Cm avec Catherine Marie EUZET, le 02.02.1864 : régime dotal ; "elle se constitue personnellement en dot 50000 francs qui lui est due par Jean Antoine Xavier EUZET, son frère, aspirant au notariat et propriétaire domicilié à Montpellier pour le prix moyennant lequel elle lui a vendu ses droits mobiliers et immobiliers dans la succession de mon dit sieur Pierre EUZET, leur père, suivant un contrat passé devant Me ANDUZE, notaire à Montpellier, le 24.04.1862" ; l'acte précise que la somme est exigible dans 10 ans et qu'elle produit un intérêt de 5 % l'an ; il est dit aussi qu'Eugène JOURDAN ne pourra recevoir ce capital qu'à la charge "d'en faire emploi en acquisitions d'immeubles de bonne éviction", d'une valeur au moins égale ou en achat, soit de rentes sur l'Etat Français, soit d'actions de la Banque de France, soit d'obligations du Crédit foncier de France ; dans tous les cas (emplois ou réemplois), "les acquisitions sont faites au choix et au nom de la future épouse" ; elle sera seule à apprécier la suffisance de valeur des immeubles en question ; l'acte est fait dans la demeure de Xavier EUZET, à Montpellier, "Boulevard du Jeu de paume, maison ARMAND, dans un salon du 2e étage, où signent les parties (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; rentier quand il se marie ; domicilié à Montpellier quand il se marie ; une seule publication de mariage est passée à Montpellier et à Saint-Jean-de-Védas (dispense de la 2ème publication par le procureur impérial près le tribunal de 1ère instance de l'arrondissement de Montpellier) ; x Catherine Marie EUZET (fa Pierre et Elisabeth GUIZARD), le 08.02.1864, à Saint-Jean-de-Védas ; il signe E. JOURDAN ; son père et sa mère ont donné leur consentement par acte notarial passé en brevet, reçu par ALLEAUME, notaire de Breteuil, le 30.01.1864 ; aucun parent de son côté n'assiste au mariage ; le 01.02.1866, il accorde un prêt de 15000 francs à son beau-frère, Xavier EUZET ; en garantie, celui-ci affecte et hypothèque ses immeubles à Saint-Jean-de-Védas, sauf la maison qu'il possède à l'intérieur du village ; dans cet acte, il est dit habitant à Montpellier, "au Jeu de paume, n° 7" (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; conformément au contrat de mariage, Xavier EUZET paye les 50.000 francs qui sont dus, en trois fois : la première fois, le 22.09.1869, avec un versement de 5000 francs (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; il est signalé au recensement de Montpellier de 1872, avec son épouse, une fille (Isabelle) et une domestique, "13, boulevard du jeu de Paume, île 12 pans Saint Paul n° 2" ; le 12.07.1873, Xavier EUZET rembourse 35.000 francs sur la cession de ses droits successoraux (2ème paiement), selon l'acte de 1862 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 03.10.1873, Xavier EUZET lui rembourse 10.000 francs (3ème paiement), ce qui représente le solde sur la cession de ses droits successoraux, selon l'acte de 1862 ; il est entendu, rappelé et accepté que la totalité de la somme (50.000 francs) doit être employée en acquisition de rentes sur l'Etat, avec un intérêt de 5 % ; dans cet acte, comme dans les deux premiers paiements, Joseph Eugène JOURDAN est présent et signe, en tant que maître des biens dotaux de son épouse (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; il est signalé au recensement de Montpellier de 1876, avec son épouse et une fille (Isabelle), "rue des casernes, n° 9 bis, maison REYNES" ; une nouvelle allocation hypothécaire, est accordée le 04.02.1876, par Xavier EUZET à son beau-frère, pour compenser les ventes d'immeubles réalisées depuis le prêt de 1866 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; + après 1902.

LAUSSEL Marie Pierre Gratien fs Jean Claude (propriétaire) et Emilie BERTHEZ (sans profession), domiciliés à Cournonterral (34) ; ° 27.09.1845, à Cournonterral ; il habite avec ses parents quand il se marie ; propriétaire ; x Zelia Joséphine EUZET (fa Antoine et Catherine ARTIGNAN), le 30.07.1872, à Saint-Jean-de-Védas ; contrat de mariage le 24.07.1872, notaire COSTE, de Montpellier ; au mariage assiste, notamment, Xavier ARTIGNAN (propriétaire, 35 ans, de Mireval) ; il signe G. LAUSSEL et son père, LAUSSEL J ; il est présent au mariage Cécile EUZET, le 16.05.1905 et il est alors indiqué comme "régisseur" et "domicilié à Villeveyrac" (34) ; il est aussi présent au mariage de Madeleine EUZET, le 02.12.1905 et il est indiqué comme "régisseur à Villeveyrac". Génération 12

MAZOYER Peyronne fa ?, à Clapiers ; x1 Aubert EUZET (fs Pierre ?), le 30.12.1562, au temple de Montpellier ; x2 ... FESQUET, en ? ; + avant le 02.02.1608, selon le compromis qui concerne ses enfants, Guillaume EUZET et Jeanne FESQUET (notaire Antoine COMTE, de Montpellier : 2 E 57/31, p. 98 du registre en ligne sur le site des AD 34) Génération 2

MURAT Jean fs Guillaume et Jeanne BOSC ; x Marguerite EUZET (fa Antoine et Elisabeth COURET), le 28.04.1783, à Saint-Jean-de-Védas. Génération 9

PAUL Marguerite fa Pons (+ avant le mariage de sa fille) et Catherine BOUCHER, de Vendargues ; x Jean EUZET (fs Guillaume et Catherine DOMERGUE), contrat de mariage le 02.09.1543, à Vendargues, notaire Bertrand VERGNES, de Castries ; la dot prévue dans le testament de Pons PAUL est de 25 livres tournois, plus deux robes, un fustain, une "caisse" (= un coffre) et sa mère ajoute 5 livres tournois ; l'acte est fait à Vendargues, dans la maison de François PAUL, frère de Marguerite et héritier universel de son père ; il assure le paiement de la dot, ce qui est confirmé dans l'acte qui suit et qui enregistre la quittance ; les témoins présents sont des habitants de Vendargues ; 2 E 95_98, p. 70 et s., sur le site numérisé des AD 34 Génération 2

PRIVAT Etienne Jean Marie Gabriel fs Paul François Ernest Gabriel (ingénieur civil, âgé de 33 ans à la naissance de son fils ; il signe) et Louise Alexandrine Ernestine DESMAZES (sans profession, âgée de 32 ans, à la naissance de son fils), domiciliés à Montpellier ; présent à la naissance : Jean Jacques Etienne Casimir DESMAZES, aïeul maternel d'Etienne (receveur municipal de Montpellier) ; ° 11.09.1870, à Montpellier ; x Henriette Marie Thérèse EUZET (fa Jean Antoine Xavier et Marie Félicie Emilie PRIVAT), le 29.05.1922, à Montpellier ; signalé au recensement de 1931 de Montpellier, comme quincailler, "boulevard Jeu de paume 28", avec son épouse et son frère, Louis PRIVAT (né en 1869). Génération 12

PRIVAT Marie Félicie Emilie fa Théodore François Claude (négociant, 40 ans à la naissance de sa fille) et Gabrielle Marie Anne Eugénie SALES (30 ans à la naissance de sa fille) ; ° 14.03.1839, à Mèze (34) ; x Jean, Antoine, Xavier EUZET (fs Pierre et Elisabeth GUIZARD), le 14.05.1862, à Montpellier ; à la naissance de sa fille, Henriette Marie Thérèse EUZET, (le 05.09.1868) est témoin son frère, Gabriel PRIVAT (architecte, ingénieur civil, àgé de 33 ans) ; le 15.01.1879, son mari fait faire l'inventaire des biens mobiliers (à Montpellier et à Saint-Jean-de-Védas) et en fait la cession à son épouse (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier - détails dans la chronologie des actes) ; le 13.02.1879, elle fait une demande de séparation de biens à l'encontre de son mari ; le 15.02.1879, le tribunal civil de Montpellier prononce la séparation judiciaire des biens ; le 01.04.1879, avec son mari, elle reconnaît une dette de 3000 francs à Alexandre DURAND (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier - détails dans la chronologie des actes) ; le 01.03.1879, elle fait liquider la totalité de ses reprises dotales et paraphernales (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier - détails dans la chronologie des actes) ; le 04.04.1879, l'inventaire des biens immobiliers (à Saint-Jean-de-Védas et Lavérune) est dressé et son mari lui en fait cession en deux lots (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier - détails dans la chronologie des actes) ; le 10.09.1884, avec son mari, elle reconnaît devoir à son frère, Paul PRIVAT (négociant, domicilié de droit à Montpellier, absent, actuellement à Barcelone) la somme de 8636 francs "pour prêt que Paul PRIVAT leur a fait en plusieurs fois peu avant les présentes en espèces de cours" ; l'acte indique d'abord qu'elle est autorisée par son mari, qu'ils demeurent ensemble à Sète et qu'elle traite pour ses biens libres et paraphernaux aux termes de leur contrat de mariage qui comprend une dot de 20.000 francs ; Paul PRIVAT est représenté par leur frère, Michel PRIVAT (aspirant au notariat, à Montpellier) ; les emprunteurs promettent de rembourser le capital dans 2 ans, à compter du 01.09.1884 et jusqu'alors, avec un intérêt de 4,5 %, sans retenue, exigible par semestre, à terme échu, le 1er février et le 1er août de chaque année ; en garantie, ils font toutes les soumissions de droit et elle affecte et hypothèque spécialement : 1/ "L'entier deuxième lot des immeubles qui lui ont été cédés en paiement de ses reprises paraphernales par son mari après séparation judiciaire de biens prononcée suivant jugement du tribunal civil de Montpellier en date du 15.02.1879, aux termes d'un acte passé dans les minutes de Me COSTE le 04.04.1879" ; cependant, est exceptée une pièce de terre, champ et pré, de contenance de 2 hectares 72 ares 50 centiares qu'elle a aliénée le 13.12.1881 (notaire Henri FADAT, de Montpellier) ; ce 2ème lot se compose de 3 maisons d'habitation contigues et d'un petit jardin clos de murs situés à Saint-Jean-de-Védas, dans l'intérieur du village, et de diverses pièces de terre, champs, vignes et olivettes, prés, garrigues et autres, d'une contenance totale de 13 hectares, 61 ares 85 centiares, à Saint-Jean-de-Védas : n° 193, 215, 239, 277, 299, 379, 173 de la section B ; 218, 221, 223, 224, 238, 249, 250, 252, 253, 273, 275, 278, 301, 342, 452, 480, 481, 515, 516, 519, 596, 651, 653, 654, 658, 672, 679, 689, 690, 691, 701, 704 de la section C et 2/ Toute la partie pouvant excéder sa dot sur les immeubles à elle cédés en paiement de ses réserves dotales et formant le premier lot de la vente consentie devant le notaire COSTE, le 04.04.1879 ; ce lot se compose de maison d'habitation, cours, hangars, celliers, bergerie, ramonetage, jardin d'agrément avec puits à roue et pièces de terre, champs, luzernes, aires, allées, à Saint-Jean-de-Védas, contenant 2 hectares 48 ares 30 centiares : n° 210, 211, 212, 213, 214, 217, 218, 221, 222, 223 de la section B et 11, 12 et 13 de la section C du cadastre ; il n'y a pas d'hypothèques légales sauf une inscription conventionnelle de 12.000 francs au profit de Félix CONSTANT (maçon de Montpellier) ; Michel PRIVAT s'est assuré par lui-même de la suffisance de valeur des biens donnés en garantie ; les parties signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; elle devient veuve le 21.01.1895 ; elle est signalée comme rentière au recensement du Percy (38) de 1896, à l'hôtellerie du monastère d'Esparron dont le responsable est le chanoine Paul MICHEL (c'est à partir de 1892 que ce chanoine transforme le monastère en maison d'accueil pour des personnes malades et en difficulté) ; le 26.03.1900, elle donne son consentement au mariage de son fils François EUZET (à Lyon) devant le maire du Percy, lieu où elle est domiciliée ; elle est signalée comme hôte du chanoine Paul MICHEL au recensement du Percy de 1901 dans le même lieu (où il y a plusieurs prêtres, des domestiques, des bergers et des hôtes) ; + 03.01.1905, à Esparron (qui dépend du Percy) ; en ce qui concerne le décès, Geneabank donne (via le Centre généalogique du Dauphiné) une autre date : elle serait morte le 02.01.1905 au Percy et l'enterrement aurait eu lieu en présence de Paul MICHEL, 60 ans, chanoine, et de Joseph BRUN, 35 ans, d'Esparron (à vérifier quand cet état civil sera en ligne pour l'année 1905 : le décès a probablement eu lieu le 2 et l'enterrement le 3 ; quant à l'hôtellerie, elle est incendiée par la foudre, le 15.08.1907, ce qui signe la fin de l'occupation permanente des bâtiments. Génération 11



La signature de Félicie PRIVAT
(obligation du 10.09.1884)

RASTRELLI Marie Anne fa Gaétan (+ à Florence, en Italie, le 13.07.1891) et Marie Antoinette MEUCIE (sans profession - la graphie du patronyme n'est pas certaine) ; ° 06.07.1872, à Lyon (2ème arrondissement) ; x Marie Joseph Paul Jean François EUZET (fs Jean Antoine Xavier et Marie Emilie Félicie PRIVAT), le 17.04.1900, à Lyon (5ème arrondissement) ; pas de Cm ; elle signe Marie Anne RASTRELLI ; sa mère signe ; quand elle se marie, elle demeure à Lyon "rue Bellièvres 9", avec sa mère ; parmi les présents, il y a Aurel RASTRELLI, son frère (26 ans, employé de commerce qui demeure à la même adresse et qui signe) ; veuve, le 22.06.1902 ; c'est probablement elle qui est indiquée dans un article du Mémento du commerce Lyonnais pour une vente de fonds : "Mme veuve EUZET Marie, café, 285, avenue de Saxe. Réclamer à Mme ETIENNE, 9, cours Lafayette" (Le Salut Public du 07.01.1913) ; + 29.03.1933, à Lyon (2ème arrondissement), à l'Hôtel-Dieu, veuve EUZET (indication dans Le Salut Public, à cette date). Génération 12

RAYNAL Jean Marius Joseph fs Pierre Jean (propriétaire) et Joséphine BALSAN (sans profession), domiciliés à Fabrègues (34) ; négociant ; domicilié à Fabrègues avec ses parents quand il se marie ; x Madeleine Jeanne EUZET (fa Charles Cyprien et Irène ARNEDE), le 02.12.1905, à Saint-Jean-de-Védas ; contrat de mariage le 30.11.1905, notaire Gabriel OLIER, de Cournonterral ; le notaire et un avocat (Jean VIGOUROUX), non parents, assistent au mariage ainsi qu'Emile VINAS, beau-frère de la future ; il signe RAYNAL Jean, son père P J RAYNAL et sa mère, Joséphine BALSAN. Génération 13

RICOME François Antonin fs Charles (propriétaire) et Catherine GUIZARD (sans profession) ; ° 10.05.1852, à Saint-Jean-de-Védas ; propriétaire ; x Elise Lydie EUZET (fa Antoine et Catherine ARTIGNAN), le 15.11.1880, à Saint-Jean-de-Védas ; contrat de mariage chez le notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier, le 11.11.1880 : le père de François lui donne la moitié de tous les biens immeubles qu'il possède actuellement à Saint-Jean-de-Védas, Montpellier et Lattes (d'un revenu de 400 francs par an et d'un capital de 10000 francs), avec possession et jouissance dès l'accomplissement du mariage ; les donateurs se réservent, individuellement, le droit de retour (en cas de prédécès) ; l'acte est fait à l'étude du notaire (pour la dot, voir à l'article d'Elise EUZET) ; signalé dans le recensement de 1881 de Saint-Jean-de-Védas, avec son épouse, "Grand-rue" ; signalé dans le recensement de 1886 de Saint-Jean-de-Védas, avec son épouse, leur fille Céline et son père, Charles RICOME, "Grand-rue" ; signalé dans le recensement de 1891 de Saint-Jean-de-Védas, avec son épouse, leurs filles Céline et Blanche, leur fils Pierre et son père, Charles RICOME, "Grand-rue" ; signalé dans le recensement de 1896 de Saint-Jean-de-Védas, avec son épouse, leur fille Blanche, leur fils Pierre et son père, Charles RICOME, "Grand-rue" ; signalé dans les recensements de 1901 et 1906 de Saint-Jean-de-Védas, avec son épouse, leurs filles Céline et Blanche et leur fils Pierre, "Grand-rue" ; signalé dans le recensement de 1911 de Saint-Jean-de-Védas, avec son épouse et leurs filles Céline et Blanche, "Grand-rue" ; signalé dans le recensement de 1921 de Saint-Jean-de-Védas, avec son épouse, leur fille Céline (CHALIER) et leur petit-fils, André CHALIER, "Grand-rue" ; signalé dans le recensement de 1926 de Saint-Jean-de-Védas, avec son épouse, leur fille Céline (CHALIER) et une bonne, Marie MARTINEZ, "Grand-rue" ; + le 12.07.1928, à Saint-Jean-de-Védas : avis de décès dans le Petit Méridional du 13.07.1928, obsèques le même jour à 11 heures ; dans l'avis sont indiqués : Mme François RICOME (Elise EUZET), Mme veuve Joseph CHALIER (Céline RICOME), Mme et M. Firmin LAVAL (Blanche RICOME) et leur fils Paul, M. et Mme Pierre RICOME (Joséphine ROUVIÈRE) et leurs fils Charles et Joseph, Mme veuve Charles EUZET (Irène ARNEDE), les familles CHALIER, LAVAL, ROUVIÈRE, VINAS, RAYNAL et LAUSSEL. Génération 12



François RICOME
(archives de Mme Hélène RICOME CLAMOUSE)

ROCQUES Berthomine (ou ROCHE Barthélémie) fa Antoine et Guilhaume SASTRE ; x Bernadin EUZET (fs Antoine et Catherine VERNEDE) Cm 01.01.1598, notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier ; elle se remarie avec Pierre COSTECAUDE [ce Pierre COSTECAUDE est dit "frère utérin" de Jean dit Salomon EUZET (fils de Bernardin), oncle d'André et Barthélémy EUZET (fils de Jean dit Salomon EUZET) et parrain de baptême de Pierre EUZET (fils de Barthélémy EUZET)] ; elle fait son testament, le 06.02.1630, dans la religion catholique ; atteinte de "maladie contagieuse", elle prononce les phrases rituelles comme quoi il n'y a rien de plus certain que la mort ni de plus incertain que l'heure d'icelle ; elle recommande son âme et son corps à la sainte trinité ; son mari est alors Pierre COSTECAUDE et elle lègue 30 livres à son fils Pierre COSTECAUDE et 60 livres à sa fille, Marie COSTECAUDE ; elle institue héritier universel et général son fils Salomon EUZET, fils de son "précédent mary, Bernardin EUZET (dans cet acte, le patronyme est écrit DAUZET) ; l'acte est fait en présence d'habitants de Fabrègues, Pierre et Jacques RICOU, Gabriel et Antoine SANCHE, ainsi que Jean DAUCHON et aussi Sauvaire BOSC, de Saint-Jean-de-Védas (notaire Etienne MARTIN, de Fabrègues) Génération 4

ROUSSEL Marguerite fa ? ; ° ? ; x Jean EUZET (vieux ?) ; encore vivante en 1572. Génération 2

ROUSSET Charles fs Pierre (travailleur de terre ; + avant le mariage de son fils) et Elisabeth BEULAIGNE (+ avant le mariage de son fils) ; Cm le 25.11.1730 avec Marguerite EUZET, de Saint-Jean-de-Védas (qui habite depuis environ 10 ans à Montpellier) ; elle se constitue en dot 45 livres qu'elle s'oblige à lui payer après le mariage moyennant quittance contenant reconnaissance ; il déclare que la valeur de ses biens est aussi de 45 livres ; pour l'observation de ces clauses, ils obligent leurs biens soumis aux cours du sénéchal siège présidial et petit scel de Montpellier ; l'acte est passé à l'étude du notaire en présence de Louis RIMBAL (médecin) et d'Antoine CALIS, de Montpellier qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Antoine BELLONNET, de Montpellier) ; x Marguerite EUZET (veuve Jean BRENOUX et non pas FIRMIN comme c'est écrit, habitant Grabels, fa Barthélémy et Anne VIGOUREL), le 30.11.1730, à Montpellier, paroisse sainte Anne ; il est travailleur, à Celleneuve ; en 1735, une obligation entre Marguerite EUZET et son frère Jean montre qu'il est "jardinier de monsieur LAUSSEL, conseiller en la cour des Aydes de cette ville" (Montpellier) ; il devait déjà travailler pour ce (de) LAUSSEL en 1730 car, il y a une signature "de LAUSSEL au bas de son contrat de mariage, après les signatures des témoins. Génération 7

TRIAIRE Philibert fs Jacques et Marguerite GUILLAUDAT, de Lavérune ; x Magdelaine EUZET (fa Antoine et Elisabeth COURET), le 16.02.1779 Génération 9

VACCASSY Jeanne fa Etienne et Jeanne ..., de Fabrègues ; x Guillaume EUZET (fs Guillaume) ; Cm le 02.10.1563 : Etienne VACCASSY accorde le tiers de tous ses biens à sa fille ; en même temps, il confirme le tiers qu'il a déjà légué à son autre fille Marguerite, à son contrat de mariage avec François TROPEL et il conserve pour lui le tiers restant ; de son côté, Guillaume apporte 60 livres tournois à Jeanne ; une quittance est faite lors du paiement, le 06.11.1563 (ce qui est indiqué dans l'acte qui suit le Cm) ; ils font promesse de mariage en l'église réformée ; l'acte est aussi un contrat d'afrairement entre Jeanne VACCASSY et Guillaume EUZET (les patronymes respectifs sont écrits VACCASSINE pour elle et HEUZET pour lui). Génération 2

VERNEDE Catherine fa Etienne, de Candillargues (+ avant le mariage de sa fille) ; ° vers 1557 ? ; x Antoine EUZET (fs Jean et Marguerite ROUSSEL), le ? ; Cm le 27.12.1571 : la dot est de 60 livres, plus trois robes nuptiales, un fustain, ... et c'est son frère, Etienne, qui la représente pour le règlement, leur père étant décédé (il signe) ; parmi les présents au Cm, il y a Jacques VERNEDE (baille de Candillargues, qui signe) ; à la suite de cet acte, il y a une donation de 80 livres faite par le frère de Catherine, Etienne VERNEDE, au titre de ses droits maternels, paternels et fraternels (notaire Pierre RUDAVEL, de Montpellier) ; elle ne sait pas signer ; protestante, ses enfants sont baptisés au temple de Montpellier ; encore vivante quand son fils Salomon EUZET fait son testament, le 24.03.1618 (notaire Guillaume ROSSELLY, de Montpellier) ; probablement remariée à un COSTECAUDE (père de Pierre COSTECAUDE, frère utérin de Jean EUZET dit Salomon). Génération 3

VIDAL Marguerite fa Pierre (propriétaire foncier) et Marie SELIGNAC (elle ne sait pas signer), de Saint-Jean-de-Védas ; x Antoine Martial EUZET (fs Antoine et Elisabeth FERMAUD), le 11.02.1813 à Saint-Jean-de-Védas ; elle a 21 ans le jour du mariage, d'où une naissance vers 1792 ; Cm, le 02.02.1813 : son père lui donne 4000 francs en dot, dont 3000 sont immédiatement payés "en espèces metalliques ayant cours" ; les 1000 francs restants seront payés au couple après la mort du donateur et de son épouse ; Marguerite VIDAL se constitue de son chef 200 francs "de ses bijoux et dorures qu'elle a gagnés au vu et au su de ses pere et mere" ; la clause du droit de retour est rappelée en cas de prédécès ; l'acte est passé à Saint-Jean-de-Védas, "dans la maison du père de la fiancée", en présence de Pierre Joseph CAMBON fils aîné (demeurant à son domaine du Terral, à Saint-Jean-de-Védas) et François JAOUL (homme de loi, à Montpellier) qui signent avec Antoine Martial mais elle ne sait pas signer (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier) ; veuve le 30.07.1820, son mari étant décédé dans sa maison dite de "la poste vieille" ; le 21.01.1828, avec Pierre EUZET cadet et Philibert EUZET, elle est tenue quitte de la totalité des remboursements effectués aux héritiers CAMBON (sur 10 ans) pour l'achat du pré dit de Tourtourel par leur père, Antoine EUZET (le 12.09.1816) ; les héritiers CAMBON consentent à la radiation de l'inscription hypothécaire et délivrent la quittance finale pour le prix de 12.000 francs (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier) ; la localisation de l'ancienne poste est confirmée indirectement par le recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1836 où, veuve EUZET, elle est indiquée comme "aubergiste", avec ses enfants, Antoine, Elisabeth et Marie, plus deux domestiques, Guillaume ALDIÉ et Jean PICOU ; le 11.09.1838, une annonce parue dans le Courrier du Midi n° 109 annonce que "la dame Veuve EUZET, de l'ancienne poste" est l'un des 23 propriétaires dont les terrains font l'objet d'une expropriation pour cause d'utilité publique, pour "la construction du pont de Barre, la rectification de la Route Royale n° 87 de Lyon à Béziers, et le redressement du lit de la rivière de la Mosson" (information p. 50 du livre Saint-Jean-de-Védas. Aux jours d'hier, de M. Patrick MARTINEZ) ; au recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1846, avec ses enfants et deux domestiques (Antoine COSTE et Madelaine FÉRIÉ veuve BAUDASSÉ), elle est effectivement signalée à "l'ancienne poste" (dans la page finale de ce recensement, il est précisé : "Ancienne Poste auberge") ; la même année, l'administration de l'Enregistrement et des Domaines met en vente des parcelles de terrains "qui ont cessé d'être affectées à un service public, depuis la rectification de la route royale, n° 87, de Lyon à Béziers, aux abords du pont de Barre" (ainsi qu'on le voit dans l'affiche du 06.04.1846, annonçant la vente aux enchères publiques du 25.04.1846) ; parmi les lots indiqués, l'article 1er : "4 ares 42 centiares en nature de prairie à Saint-Jean-de-Védas, acquis de la veuve EUZET, ancienne poste." et l'article 11 : "1 are 69 centiares en nature de prairie à Saint-Jean-de-Védas, acquis de la veuve EUZET, ancienne poste." concernent Marguerite VIDAL, veuve d'Antoine EUZET (l'affiche se trouve reproduite p. 54 du livre Saint-Jean-de-Védas. Aux jours d'hier, de M. Patrick MARTINEZ) ;

un avis prévient le public que le 29.04.1849, elle fera procéder , "au principal marché " de Saint-Jean-de-Védas, à une vente "d'autorité de justice" de 84 hectolitres de vin rouge de l'année 1848 ; ce vin est saisi "sur la poursuite de la dame Marguerite VIDAL, veuve de Martial-Antoine EUZET, sans profession, domiciliée au mas de l'Ancienne Poste, commune de Saint-Jean-de-Védas, contre et sur la tête du sieur Antoine EUZET fils (donc son propre fils), propriétaire, domicilié à Montpellier, par procès verbal de CHALON, huissier, en date du 29 mars dernier" ; la vente aura lieu sur échantillon et par le ministère d'un huissier en faveur du plus offrant ; "il sera payé en outre 6 centimes par franc en sus du prix de la vente" (Le Messager du Midi du 26.04.1849) ; le recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1851 l'indique toujours à "la poste vieille" avec ses enfants Marie et Antoine, son beaux-fils Antoine COSTE et sa petite fille Elena ; le recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1856 l'indique toujours à "la poste vieille" (maison 3) avec Antoine, son fils propriétaire, ses deux petites filles, Hélène et Marie, et un domestique cultivateur, Bernard BRUN (à la maison 2, il y a la famille d'Antoine COSTE et de Marie EUZET) ; le recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1861 l'indique toujours à "la poste vieille" (maison 1) avec Antoine, son fils propriétaire agriculteur, ses deux petites filles, Hélène et Marie, et un couple de domestiques, Frédéric PAULET et sa femme LACOMBE ; le recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1866 l'indique toujours à "la poste" (maison 2) avec son fils Antoine, propriétaire ; + 28.12.1873, à Saint-Jean-de-Védas, dans sa maison d'habitation sise à "la Vieille-Poste" (mais le recensement de Saint-Jean-de-Védas de 1872 ne la signale déjà plus à la Vieille Poste). Génération 10

VIGOUREL Anne fa Jacques et Marie MARIN(E), d'Aniane ; x Barthélémy EUZET (fs Jean dit Salomon), le 27.07.1676, à Aniane ; (témoins Jacques COULET et Pierre MARIN, consul) ; Cm 05.07.1676, notaire Guillaume DELGRES, de Fabrègues : 2 E 56/634 f° 522 (Jean VIGOUREL, son frère, Etienne MARIN, procureur en la cour royale de Gignac, son cousin germain) : information sur ce Cm par le chercheur Michel MANILEVE. Génération 6

VINAS Emile Jules Clément fs Jacques Marius (propriétaire) et Emma Célestine PÉLEGRIN (sans profession), domiciliés à Gigean (34) ; il habite avec ses parents quand il se marie ; propriétaire ; x Marguerite Henriette Cécile EUZET (fa Charles Cyprien et Irène ARNEDE), le 16.05.1905, à Saint-Jean-de-Védas ; pas de contrat de mariage ; assistent au mariage, notamment, Léopold VINAS, maire de Gigean (59 ans, cousin du futur), Alfred VINAS (propriétaire, 55 ans, oncle du futur) ; il signe VINAS Emile, son père signe J.M. VINAS et sa mère, Emma PELLEGRIN ; + 31.10.1943. Génération 13


4/ Méthodes.

- Les tables décennales sont des outils précieux mais, comme pour tout, rien n'est parfait. En ce qui concerne les mariages, on doit être attentif à trois choses. D'abord, ces tables qui existent pour toutes les communes depuis 1792 n'enregistrent que les mariages effectivement célébrés dans la commune considérée. Les déclarations de mariage qui se trouvent avec les actes de l'état civil ne sont pas reprises dans les tables décennales. Or, comme un homme se mariait généralement dans la commune de la femme, on comprend qu'il faut être attentif au lieu de domicile de la mariée. Ensuite, le classement des mariages, dans les tables décennales, se fait quasiment toujours uniquement par ordre alphabétique des patronymes des hommes. Il en résulte que pour trouver le mariage d'une femme dont on ignore le nom du mari, il faut passer en revue toute la liste des mariages, ce qui peut s'avérer particulièrement long et fastidieux pour les communes importantes. Enfin, comme tout outil manuel, il peut y avoir des erreurs ou des omissions. A titre d'exemple, le mariage entre Eugène JOURDAN et Marie EUZET ne se trouve pas dans la table décennale de Saint-Jean-de-Védas (période 1863-1872). Par contre, il se trouve bien à sa place dans le registre de l'état civil de la commune, en 1864. Dans un tel cas, la connaissance de la date du contrat de mariage (que l'on trouve dans le registre de l'enregistrement) permet de cibler la recherche plus facilement. En conclusion, les tables décennales sont necessaires dans la plupart des recherches (à partir de 1792) mais elles ne sont pas toujours suffisantes.

- Les microfilms de l'église réformée de Montpellier apportent beaucoup de renseignements ; ainsi, pour la graphie qui passait facilement de SALOMON à SALAMON. Si les O dans l'acte de 1580 sont très clairs, il n'en est pas toujours de même. Ainsi, ce microfilm montre, en 1587, un SALOMON (écriture en marge) qui devient un SALAMON (dans le corps du texte). Pour simplifier, nous allons retenir la graphie SALOMON. L'historien Jean COMBES avait pris la position inverse dans "Montpellier et le Languedoc au Moyen-Âge" (p. 87 du tome XX des mémoires de la Société archéologique de Montpellier), à propos de Bernard SALAMON de Montpellier : "C'est ainsi que nous proposons de le nommer : les textes latins portent Salamonis, en langue vulgaire on l'appelle SALOMON". Et puis la lecture des registres paroissiaux ou réformés montrent qu'il faut observer de près toutes les variations du nom : de EUZET à AUZET, DEUZET ou HEUZET, bien sûr, mais aussi des formes comme LAUZET (relativement fréquente) ou LEUZET (moins souvent). Or, les registres paroissiaux ou les minutiers de Cournonterral et de Villeneuve-les-Maguelonne adoptent facilement de telles graphies. Il faudra donc les étudier de près.

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Saint-Jean-de-Védas

Saint-Jean-de-Védas (suite 2)

Les lignées issues de l'Hérault.