Les EUZET de Montpellier (suite 2)
les branches issues de Sète.



"Comment comprendre un lieu qui s'est emparé de vous ? Comment découvrir la façon dont il a agi sur nous à la longue, nous imbibant jour après jour de sa substance ? Comment, et par quelle voie nous pénétrant, a-t-il instillé, souterrainement, des goûts qui plus tard ont surgi ? Je me pose la question et je me la repose sans cesse, incapable d'y répondre, incapable d'analyser vraiment l'osmose - imaginaire ou réelle - qui s'est produite entre moi et ce lieu." pp. 75-76 de "Montpellier atlantide", par René PONS (Collection Terre d'encre Editions du Laquet, avec le concours du Conseil régional de Midi-Pyrénées - 2004)


Histoire.



Aperçu de l'église des Récollets depuis le nouveau square Camille ERNST
Montpellier change tous les jours ! (photo J.C.E., le 30.06.2010)

Histoire.



- "CAMBACÉRÉS - Maître d'oeuvre de Napoléon". Les pages 26 à 30 de la première partie : "L'idéal des lumières", chapitre 1 : "Montpellier (1753-1768)", par Laurence CHATEL de BRANCION, donnent une première idée du dynamisme et de la rigueur dans la gestion du maire de Montpellier, Jean Antoine de CAMBACÉRÉS, le père de Jean François Régis CAMBACÉRÉS. Ce livre donne ainsi des éclairages inédits, non seulement sur le grand personnage que fut CAMBACÉRÉS mais aussi sur la ville de Montpellier, sur le rôle de son père et sur sa famille. On se rend compte du côté innovant de cet ouvrage quand on compare avec d'autres livres sur Montpellier. Par exemple, dans celui des éditions Privat "Histoire de Montpellier", publié en mai 2001 (sous la direction de Gérard CHOLVY), il y a seulement deux allusions secondaires à CAMBACÉRÉS père (pp 218 et 220), la première seule rappelant qu'il avait été maire de Montpellier. Quant à la liste des maires de Montpellier (pp 423 et 424), elle commence en 1790. Bien entendu, le livre de Laurence CHATEL de BRANCION est axé sur le fils et non sur le père mais l'ensemble de l'ouvrage est remarquable, aussi bien par l'écriture que par les sources utilisées, en France, aux Etats-Unis, aux Pays-Bas et au Japon.

Voici un extrait qui montre l'ambiance générale dans le Montpellier de cette époque (pages 30-31) : "Dans cette seconde partie du XVIIIe siècle, Montpellier croît et s'enrichit. Sa région est le pays de cocagne, référence aux formes de poires emplies de pâte et de sucs de pastel, ce bleu d'indigo que les marchands transportent aux frontières du monde connu, de même que la draperie et la soierie fabriquées à partir des laines et des fils de soie qui arrivent des Cévennes, le vin et le sel aussi. Ne taisons pas les commerces d'alcool et liqueurs, la traite des Noirs pour les plantations des îles, et des Blanches pour peupler la Louisiane, qui enrichissent les négociants internationaux comme SABATIER.
Des hôtels magnifiques se construisent, sous la direction d'architectes innovants à la suite de DAVILER. La dynastie des GIRAL maîtrise à la fois la technique et les décors dans une grande clarté des formes. Derrière les murs se cachent maintenant les salons en gypserie, ou en boiseries, ou tapissés de toiles peintes en camaïeu. Des meubles splendides laqués en Chine viennent poser une touche noire et or, parfois verte ou rouge, entre les bergères et les ensembles de cabriolets. Les flambeaux de bronze doré éclairent les tables à jeu."
(Editions PERRIN, août 2001)



- "La culture, ça ne sert à rien, mais quel bonheur !" Georges FRÊCHE, le 29.03.2007, à la suite de son dernier cours à la Faculté de Droit de Montpellier (repris à la page 15 du n° 981, du 5 au 11 avril 2007, de La Gazette de Montpellier, dans un article intitulé : "L'adieu du professeur").

Georges FRÊCHE et Mme Jean BAUMEL, le 04.11.1978
Dévoilement de la plaque à la mémoire de Jean BAUMEL
(photo de la ville dans le Bulletin du Syndicat d'initiative n° 79 de 1979)

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Les EUZET de Montpellier issus de Sète

Les EUZET de Montpellier issus de Sète (suite 1)