La lignée des EUZET de Saint-Félix-de-Lodez et de Sète (34).

Les branches de Paris.



Pour mieux situer ces EUZET de Paris, il est suggéré :
de se reporter au fichier des EUZET de Sète (générations 4 et 5 GALIBERT et 5 PORTALES)



Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement
ca : environ, vers
AD : Archives départementales








La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions.

La présentation du lieu


(à compléter)

L'état des connaissances




Les EUZET de Sète qui s'installent à Paris au XIXe siècle :


Génération 1 Sète (générations 4 GALIBERT) :

- Vincent (fs Jacques et Elisabeth FARRAND) ° 08.12.1798 (19 frimaire an 7), à Sète ; dans l'acte de partage avec ses frères et soeurs des biens de leur père, le 18.05.1832 (notaire Jacques LAURENS, de Sète), il est indiqué comme tonnelier et "demeurant à Sarcelles, département de Seine-et-Oise" (Val-d'Oise, actuellement) ; dans ce partage, il reçoit 3064,07 francs, c'est-à-dire la somme égale à sa portion légitimaire ; sa venue à Sarcelles s'explique, certainement par le fait que cette commune utilisait depuis le Moyen Âge ses bois pour en faire "des tonneaux et des cercles (sarcels) pour mettre le vin", selon l'abbé GALLET, dans son Histoire de Sarcelles ; x Sophie Amélie CASIER (écrit parfois CAZIER, voire CAZZIER), le 05.05.1838, à Gouvieux (Oise) ; l'acte indique qu'il habite à Paris, "rue de la Cossonnerie, n° 36" ; le mariage se fait à Gouvieux parce que Sophie y travaille comme domestique ; les bans ont été passés à Gouvieux et à Paris (4e arrondissement) ; l'acte indique aussi qu'il est marchand de vins ; les témoins des époux sont des amis de Paris et de Gouvieux ; son adresse et son métier à Paris sont confirmés par le Bottin commercial (l'Almanach du commerce de Paris), à partir de 1837 : "marchand de vin en détail" ; le Journal des débats politiques et littéraires du 26.12.1842 fait le compte rendu d'un procès du tribunal correctionnel de Paris à l'encontre d'un chiffonier, Jean Baptiste DESJARDINS, dans lequel Vincent est un des témoins à charge : "Le sieur EUZET, marchand de vins : Il y a bien longtemps que j'ai à me plaindre du sieur DESJARDINS ; M. le président : Pourquoi n'avez-vous jamais rien dit ? ; Le témoin : Parce que j'avais trop peur de lui ; mais à présent qu'il est arrêté, je puis tout dire. Le prévenu se levant vivement : Vous êtes une canaille ! Vous êtes tous des canailles ! M. le président : Prenez garde à vos paroles (Au témoin :) Continuez. Le témoin : Bien souvent il est entré dans mon établissement, bouleversant tout, cassant tout, et frappant à tort et à travers, sans aucun motif, tous ceux qui s'y trouvaient. La terreur qu'il inspirait est si grande, que personne n'a jamais osé le faire arrêter, car il menace de tuer ceux auxquels il en veut. Le 28 novembre dernier, il est venu encore chez moi faire une scène terrible. Toutes les fois que je refuse de le recevoir, il me dit qu'il me guettera, et que je passerai par ses mains. Il est homme à le faire." Après d'autres témoignages, le prévenu est condamné à 4 ans d'emprisonnement et ensuite à une surveillance de la police pendant dix ans ; l'édition du Bottin commercial de 1845 rappelle son adresse : "rue de la Cossonnerie 36" (1er arrondissement aujourd'hui mais qui était dans le 4ème avant la percée du boulevard Sébastopol) ; fabricant de futailles (en 1851) ; marchand de vin encore (en 1852) ; négociant (en 1858) ; propriétaire (en 1875) ; il signe (voir la photo qui est dans Bordeaux, à la date du 11.12.1854) ; il a dû revenir à Sète en 1846 ; domicilié à Sète, "quai de Bosc n° 18", au moins en 1851 ; il est, effectivement, signalé au recensement de 1851 de Sète, "quai de Bosc", comme maître tonnelier avec sa femme Sophie "CARIER" et deux enfants : Thérèse (12 ans) et Vincent (8 ans) ; il est encore signalé comme marchand de vin au recensement de 1861 de Sète avec Sophie CAZIER mais au n° 87 de la "rue Hôtel-de-Ville" ; dans l'Annuaire de l'Hérault de 1873, il est sur la liste des "électeurs commerciaux de Sète" (pour le tribunal de commerce), en tant que négociant ; le 07.11.1864, il prête une somme d'argent (à compléter) à Barthélémy MAILLE (maître de chaix à Sète, marié avec Marguerite CLÉMENT) ; une hypothèque est prise (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; il faut attendre l'année 1870 pour voir son nom dans la liste des négociants et marchands en gros (vins, eaux-de-vie et denrées du pays), sans indication d'adresse, dans l'Annuaire de l'Hérault ; le même annuaire donne ensuite son adresse, à partir de l'édition de 1872 : "rue Neuve-du-Sud", sans précision de numéro ; curieusement, cet annuaire donnera la même mention jusqu'à son édition de 1883 : on peut donc supposer qu'après son décès, la gestion a dû continuer avec un successeur, de 1876 à 1883 ; le 23.01.1873, il déclare donner main levée pour l'inscription hypothécaire prise à son profit, à la suite de l'obligation du 07.11.1864, contre Barthélémy MAILLE ; il signe Vt EUZET (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; + 02.12.1875, "âgé de 77 ans" à Sète, "rue Hôtel de Ville, n° 7".

Génération 2 Sète (générations 5 GALIBERT) :

- Thérèse (fa Vincent et Sophie Amélie CAZZIER) ° 13.05.1839, à Paris mairie du 4ème arrondissement) ; baptisée à Saint Eustache, le 15.05.1839 (n° 487), le parrain étant Gustave SERVEILLE (marchand de vin, 3 rue de l'échelle) et la marraine, Julienne Sophie CAZIER (rue d'Anjou Saint Honoré, n° 62 ?) ; l'écriture du curé est hésitante, le père est dit Vincent "EURICK", marchand de vin (mais dans la fiche reconstituée de l'état civil de Paris, c'est bien EUZET, ce qui est ensuite confirmé lors du mariage) et la mère est dite Sophie "ESQUIE ou ESQUIER" (mais c'est bien CAZZIER qui est indiqué comme nom de la mère dans l'acte de mariage de Thérèse), l'adresse des parents étant le "13" rue de la Cossonnerie (alors que c'est "36" dans les naissances suivantes) ; la déclaration de naissance s'est faite à la mairie du 4ème arrondissement (selon l'acte de mariage) car il n'y avait pas encore le boulevard Sébastopol (aujourd'hui, cette rue existe toujours - probablement de longueur réduite et élargie - mais dans le 1er arrondissement et donnant sur ce boulevard) ; domiciliée à Sète ; Cm, le 29.04.1858 avec Joseph MIGNIOT : régime dotal mais il n'a été constitué "aucune dot" ; par contre, Vincent lui constitue "une rente annuelle et viagère de 500 francs, payable sans retenue par moitié de six en six mois et d'avance à dater de ce jour. Cette rente sera réversible, en cas de décès de la future épouse, sur la tête de ses enfants et descendants. Elle sera éteinte par le décès de M. EUZET père" ; elle se réserve comme biens libres et paraphernaux les effets d'habillement, dorures, bijoux et autres objets à son usage personnel. Tous les biens présents et à venir de la future épouse demeurent également libres et paraphernaux ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties (notaire Alphonse COUZIN, de Sète) ; x Joseph MIGNIOT, le 03.05.1858, à Sète ; sa mère signe lors du mariage (et du Cm), ce qui montre bien que c'est elle qui est aussi la mère des enfants suivants ; sans profession ; elle signe ; le 22.07.1865, solidairement avec son mari, elle vend à la commune de Sète "une maison située à Cette, faisant angle et retour sur la rue de l'Hôtel-de-Ville et la rue Villefranche, portée au n° 71 de la section B du cadastre" ; la mairie est représentée par Jean Baptiste DONNAT (adjoint au maire, négociant, président du Tribunal de commerce) ; la contenance est de 152 m2 ; l'immeuble confronte au nord la rue de l'Hôtel-de-Ville, au sud-est et à l'est l'établissement affecté au Bureau de bienfaisance, à l'ouest la rue Villefranche ; l'immeuble est parvenu à Joseph MIGNIOT de la succession de son père, autre Joseph MIGNIOT, propriétaire à Sète ; Marguerite FOUQUE, mère de Joseph MIGNIOT (époux de Thérèse EUZET) a été remplie de son usufruit au moyen d'une pension viagère de 500 francs par an par chacun de ses trois enfants et a donné main levée de toute hypothèque concernant l'immeuble ; le prix est de 15000 francs que la commune s'engage à payer en trois annuités : 5000 francs le 31.01.1866, 5000 francs le 31.01.1867 et 5000 francs le 31.01.1868 ; l'intérêt est de 5 % l'an, payable par semestre et à terme échu à partir du 01.01.1866 ; cependant les premiers intérêts seront payés le 31.01.1866 ; Thérèse déclare renoncer à tous droits d'hypothèques légales sur la maison vendue ; la commune prendra possession et jouissance de l'immeuble à partir du 01.01.1866 et en paiera, dès lors, les contributions ; la présente acquisition a été autorisée comme complément de l'établissement affecté au Bureau de bienfaisance de la ville, par délibération du conseil municipal du 19.06.1865 ; l'acte est fait, pour DONNAT, à la mairie, dans le cabinet du maire, et, pour les mariés MIGNIOT, en leur demeure ; sont témoins, présents à l'acte : Louis JULIEN (marchand épicier) et François BOISSIÈRE (marchand tailleur) qui signent avec les parties ; l'arrêté préfectoral du 30.08.1865 est joint à l'acte ; il l'approuve ; dans les considérants de l'arrêté, il est dit que la maison est actuellement occupée par le Bureau de bienfaisance et aussi que c'est avantageux pour la ville (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; le 21.09.1865, avec son mari, elle cède et transporte la créance de 15000 francs ci-dessus sur Jean Jacques Alexis AURIOL (ingénieur en chef des Ponts et chaussées, à Marseille), présent et acceptant ; AURIOL leur paye 15000 francs en billets de banque ; une quittance est délivrée ; AURIOL retient l'intérêt à couvrir de ce jour au 1er janvier prochain (210,50 francs) ; les mariés MIGNIOT subrogent AURIOL en tous leurs droits, actions, privilèges, hypothèques contre la commune de Sète ainsi que pour l'inscription d'office ; l'acte est fait en l'étude où signe Alexis AURIOL, cependant que les mariés MIGNIOT ont reçu lecture en leur maison d'habitation où ils signent (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) ; selon la fiche "cimetière" de l'enregistrement (bureau de Sète), elle serait décédée à Paris, le 22.01.1921 ; en réalité, le décès est le 13.01.1914, selon l'avis de décès ; elle est dite née le 12.05.1840 (ce qui est une erreur) ; elle est alors sans profession, veuve de Joseph MIGNIOT, fille de Vincent EUZET et d'Amélie Sophie CAZIER ; elle meurt en son domicile, "rue Furstemberg 8" (6ème arrondissement), à Paris ; la déclaration est faite par deux employés de la place Saint Sulpice.

- Vincent 1 Antoine (fs Vincent et Sophie Amélie CAZZIER) ° 17.08.1840, à Paris (75) ; baptisé à Saint Eustache, le 19.08.1840 ; la mère est bien Sophie Emilie CASIER, le parrain étant Antoine ANDRIN (épicier, 15 rue des Mathurins) et la marraine Virginie CHIER (domiciliée 4 rue Saint Fiacre) : il est probable que le nom de la marraine était aussi CAZIER, comme la mère.

- Vincent 2 (fs Vincent et Sophie Amélie CAZZIER) ° 24.09.1841, à Paris (75) ; baptisé à Saint Eustache, le 26.09.1841, le parrain étant Auguste SOUQUES (marchand de vin, rue de l'île Saint Louis) et la marraine, Marie AUDRAN (rue neuve des Mathurins) ; le nom de la mère est Sophie SQUIR mais, là encore, il faut considérer que c'est une erreur du curé (sauf s'il s'agit d'un surnom).

Le baptême de Vincent 2 EUZET, le 26.09.1841.
La date exacte ressort des numéros précédents (873 pour l'année et le mois, 874 pour le jour)
(registre paroissial de Saint Eustache)

- Vincent 3 (fs Vincent et Sophie Amélie CAZZIER) ° 16.01.1843, à Paris (75) ; baptisé à Saint Eustache, le 18.01.1843, le parrain étant Antoine Edmond AUDRAND (à mettre en regard avec le parrain de Vincent Antoine et la marraine de Vincent 2), domicilié 15, rue neuve des Mathurins ; la marraine est Virginie PIOS ; la mère est "Emilie Joséphine SQUIR ; il y a une signature "Const SQUIR" et une signature "Virginie SQUIR" ; ils habitent 36 rue Cossonnerie, à Paris ; + 03.09.1851, à Sète, "dans la maison d'habitation de son père, sise quai de Bosc, n° 18". L'acte précise qu'il est "fils légitime de Vincent EUZET, fabricant de futailles et de Sophie SQUIRE, sans profession, domiciliés à Sète".




Note 1 : il y a un mystère autour du nom de l'épouse de Vincent EUZET :

- CAZZIER dans le cas de Vincent 1 Antoine (en 1840), c'est aussi le nom qui est indiqué lors du mariage de Thérèse (en 1858) ; elle est alors encore vivante et elle signe effectivement de son nom "Sophie CASIER" (d'une écriture hésitante). C'est bien CAZIER, le nom de la mère de Thérèse, quand celle-ci meurt en 1914. Ainsi, de 1839 à 1914, l'épouse de Vincent EUZET a bien été Sophie CAZZIER ou CAZIER ou CASIER.

- Et pourtant, dès le baptême de Thérèse (en 1839), et puis encore pour les baptêmes de Vincent 2 et de Vincent 3, c'est le nom de SQUIR qui est marqué par le curé ! Il y a aussi d'autres signatures SQUIR, parmi les témoins du baptême de Vincent 3, en 1843 ! Et on peut encore ajouter qu'au décès de Vincent 3 (en 1851), la mère est présente et c'est bien Sophie SQUIRE !

On ne peut donc conclure qu'à l'identité de personne entre Sophie SQUIR(E) et Sophie CAZZIER. Voir aussi ce qui est indiqué dans son acte de décès du 03.11.1879, à Sète (rubrique de conjointe dans : Les EUZET de Sète à Paris (suite 1) .







Les EUZET de Sète qui s'installent temporairement à Paris au XIXe siècle :


- Georges (fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST) ° 14.02.1860, à Sète, "dans sa maison d'habitation sise à la carrière, dans la maison PALLAT" ; signalé comme cuisinier, "absent, à Nice", au recensement de Sète de 1881 ; cheveux et sourcils : châtain clair, yeux : bleus, front : découvert, nez : moyen, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille 1 m,59 ; cuisinier ; employé en 1899 (présent au mariage de son frère Etienne) ; il a le numéro 40 du tirage au sort, canton de Sète, mais il est dispensé de service militaire en tant que fils aîné de veuve ; son affectation dans l'armée active est à la section d'infirmiers de Perpignan ; il effectue des périodes militaires à la 15ème section d'infirmiers militaires du 14.06. au 11.07.1887, du 13.10. au 09.11.1890 et en août 1896 ; il passe dans l'armée territoriale le 01.11.1894, dans la réserve de l'armée territoriale, le 01.11.1900 et il est libéré du service militaire le 01.10.1906 ; il devient veuf, en 1904, comme on le voit dans l'avis de "messe de sortie de deuil" du 11.10.1904, "en l'église de l'Estaque (Plage)", suite au décès de son épouse, Nelly EUZET (Le Petit Marseillais du 10.10.1904) ; le nom de son épouse est indiqué dans l'avis de "messe anniversaire", un an plus tard, en l'église de l'Estaque, le 05.10.1905 : il s'agit de Nelly TARTAS (Le Petit Marseillais du 04.10.1905) ; ses lieux d'habitation successifs sont, surtout d'après son dossier militaire :

- à Nice quand a lieu le recensement de Sète de 1881 ;
- à Nice, à "l'hôtel Roubion", le 01.12.1882 ;
- à Paris, "28 rue Poissonnière", le 25.06.1883 ;
- à Paris, "36, boulevard Bonne Nouvelle", le 24.08.1883 ;
- à Marseille, "49 rue Sainte Cécile", le 25.10.1883 ;
- à Marseille, "restaurant Roubion, chemin de la corniche", le 10.04.1886 ;
- à Marseille, au "vallon de l'Oriol", en 1891 (recensement de Marseille : 6 M/307) avec son épouse, Nelly EUZET (son nom de jeune fille n'est pas indiqué) et il est indiqué comme cuisinier ;
- à Marseille, "garçon d'hôtel, chemin de la corniche, hôtel Roubion", le 04.01.1892 (commandement d'huissier pour la saisie LAMAYOUX-DURAND - 45Q3/202, aux AD 34) ;
- à Marseille, garçon à "l'hôtel Roubion, chemin de la corniche", le 07.03.1892 (Le Petit Méridional, pour une vente sur saisie immobilière d'une maison à Sète) ;
- à Marseille, au "vallon de l'Oriol", le 30.04.1892 (présent au mariage de son frère Lazare) ;
- à Marseille, au "restaurant Georges, à l'Estaque Plage", le 01.02.1904 ;
- à Marseille, au "restaurant Georges, à l'Estaque", le 01.05.1908 (déclaration de faillite du restaurant) ;
- à Marseille, "restaurateur domicilié et demeurant Quartier de l'Estaque", le 02.05.1908 (il est témoin pour l'acte de naissance de son neveu, Lazare Adolphe EUZET) ;
+ 01.04.1927, "en son domicile à Sainte Marguerite", à Marseille ; il est indiqué comme cuisinier et "veuf de TARTAS" (le prénom n'est pas indiqué)
Sète . (génération 5 PORTALES) et Marseille.

- Antoine (fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST) ° 22.02.1866, à Sète, "rue de l'esplanade n° 23" ; mécanicien ; n° 75 du tirage au sort militaire, canton de Sète ; incorporé au 81ème régiment d'infanterie le 06.11.1887 (matricule 5333) ; soldat armurier de 2ème classe le 26.09.1888 ; mis en congé le 25.09.1890 ; passage dans la réserve le 01.09.1890 ; affecté au régiment d'infanterie stationné à Montpellier ; en 1892, journalier, il habite à Marseille, "rue des Graffins, n° 3" quand a lieu à Sète la vente sur saisie immobilière d'une maison qui avait appartenu à sa grand-mère, Marie Jeanne NOURRIGAT (à cette même adresse, sa soeur Elise y habite aussi avec son mari) ; il est, avec ses frères et soeur héritier de cette maison ; cette information se trouve dans Le Petit Méridional du 07.03.1892 ; x Louise Joséphine BREMOND, le 22.10.1892 à Marseille ; pas de Cm ; périodes militaires au 55ème régiment d'infanterie du 01.10. au 28.10.1894, du 16.02. au 11.03.1897 ; il passe dans l'armée territoriale le 01.11.1900 ; période militaire au 145ème régiment d'infanterie du 30.09. au 10.10.1903 ; ses adresses indiquées dans son dossier militaire sont les suivantes : Paris (en 1886), Marseille, "32, rue Désiré" (le 12.04.1892), Marseille, "130, rue Loubon" (le 30.04.1892 et le 02.06.1898) mais, dans son dossier militaire, c'est le numéro 128 de cette rue qui est indiqué au 19.10.1893, ainsi que dans l'acte de décès de son fils, le 30.11.1894 ; libéré du service militaire, le 01.11.1912 ; il signe ; il habite "22, boulevard Bonnes Grâces", à Marseille, le 02.05.1908 (naissance de son fils Lazare Adolphe) et le 23.12.1916 (mariage de sa fille Marie Antoinette) ; + 22.10.1934, à Marseille, à son domicile, "110, chemin de Montolivet". Sète .(génération 5 PORTALES) et Marseille.

- Madelaine (fa François Barthélémy et Catherine Marie Honorine GOUDARD) ° 08.12.1841, à Sète (écrit LAUZET) ; jugement de la première chambre du tribunal civil de l'arrondissement de Montpellier, à Montpellier, le 18.04.1863 (rectification du nom pour le père et les enfants : "ordonner que tous ces actes seront rectifiés en ce sens que le nom de LAUZET sera remplacé par celui d'EUZET qui est le véritable nom de la famille") ; signalée au recensement de 1851, au foyer de ses parents "rue Saint Clair" ; x Jean Joseph NOUGARET (employé des chemins de fer, inspecteur en 1896), le 19.08.1863, à Sète ; Cm le 19.08.1863, notaire Antoine, Marius, Salomon VIVAREZ, de Sète (les époux sont communs en biens d'acquets) ; sans profession ; + 16.10.1895, "rue de la charité, n° 11", à Sète. ; dossier de succession déclarée à Paris où elle demeure "rue de l'abbé Grégoire, 31" ; les héritiers sont ses trois enfants, Marie Catherine NOUGARET (épouse de Henri CHANZAL, employé à Sète), Edmond, Marius Hilaire NOUGARET (étudiant, habitant à Paris, 31, rue de l'abbé Grégoire) et Jeanne Marie Berthe NOUGARET (mineure, née à Saintes, le 21.01.1876) ; le contrat de succession fait ressortir qu'elle a acquis, à Sète, une maison, rue de la Charité pour 30 000 francs, le 05.03.1888 ; le contrat montre aussi (notamment) qu'elle possède une somme de 2473, 34 francs en nue propriété dont l'usufruit appartient à Catherine GOUDARD, veuve de François Barthélémy EUZET, qui demeure à Sète (référence à un acte du 05.04.1889) ; le total imposable pour les enfants est de 2673,96 francs. Sète (générations 5 PORTALES)

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Les EUZET de Sète à Paris (suite 1)

Les EUZET de Sète à Paris (suite 2)

Les lignées de l'Hérault.