La lignée des EUZET de Saint-Félix-de-Lodez et de Sète (34).

La branche de Limoges (suite 1).



références
Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Méthodes




La thèse de Claire EUZET sur le mouvement musicaliste
auquel a participé Jean-Marie EUZET

Références


- Archives municipales de Limoges (Etat civil, recensements, Annuaires, plans)

- 1 R 1118 : dossier militaire d'Albert Etienne EUZET, classe 1898 ; p. 45 du registre numérisé aux AD 34.

- Annuaire du commerce DIDOT-BOTTIN : avenue Saint-Surin, n° 5, à Limoges : EUZET, représentant de commerce, en 1925, 1928 1929 et 1930 .

- Décès d'Albert Etienne EUZET (génération 6 PORTALES, à Sète, et Limoges), en 1959 ; fiche "cimetière" de l'enregistrement, bureau de Frontignan, succession extérieure à Sète : 3 Q 5313 (vue 478 sur le site en ligne des AD 34).

- Thèse de doctorat de Mme Claire EUZET, en 1996, à l'Université de Paris IV-Sorbonne (U.E.R. d'histoire de l'art et d'archéologie) : "Le musicalisme : une tendance de l'abstraction" (3 tomes).

- Portrait de Jean-Marie EUZET, peint par Charles BICHET (propriété et information de Mme Anne-Marie EUZET) ; autorisation initiale de la galerie Artset.

- Lettre de Mme Anne-Marie EUZET du 26.03.2013 dans laquelle elle signale quelques erreurs à rectifier, indique quelques compléments et demande à ce qu'elle figure en génération 4, avec mention de ses date et lieu de naissance (fait le 27.03.2013, y compris dans
La lignée des EUZET de Saint-Félix-de-Lodez et de Sète - génération 9) ; nouveaux compléments apportés par téléphone, le 28.03.2013.



La chapelle Saint-Aurélien, à Limoges, et les HLM d'aujourd'hui,
en arrière-plan, comme un tableau baroque sous un ciel plombé ...
(photo J.C.E., le 26.01.2010)

- Eléments sur la vie et la carrière de Jean-Marie EUZET :

- Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs [gründ] E. BENEZIT : Peintre et cartonnier de tapisseries, "il fait ses études artistiques à l'école nationale d'arts décoratifs de Limoges. En 1925, il se tourne vers le cubisme et le néo-plasticisme. Sa rencontre avec Louis BAUDON, membre du groupe musicaliste et celle de VALENSI lui font adopter les conceptions musicalistes. En 1948, il devient professeur à l'Ecole d'arts décoratifs de Limoges où il enseigna toutes les disciplines. Il a participé aux Salons des Réalités Nouvelles, aux Indépendants et à Comparaisons où VALENSI avait organisé des salles musicalistes. Entre 1949 et 1956, il y présentait des compositions abstraites, où la courbe domine, non sans allusions à un support figuratif. Il a également participé à des expositions de groupe à Amsterdam, Prague, Vienne et La Haye. La Manufacture nationale d'Aubusson a tissé d'après ses cartons : Le Port, La Ville, Trois mouvements d'une suite florale, Nocturne d'été"

-Texte et photo du portrait de Jean-Marie EUZET : Galerie Artset, 37 bd Carnot 87000 Limoges (exposition de 2005) ; autorisation d'insertion sur le site par M. Jean-Claude HYVERNAUD (le 19.12.2007) ; idem pour la photo de Jean-Marie EUZET qui est dans "Sète : génération 7 PORTALES" : "Jean-Marie EUZET est né à Sète et se fixe à Limoges en 1911. Parallèlement à ses études il s'inscrit à l'Ecole Nationale des Arts Décoratifs où il est remarqué et pris en amitié par son professeur C. BICHET.

Il suit également les cours du Conservatoire de Musique en classe de violon d'où il obtient le prix d'Excellence.

Par la suite il fréquente les cours de Musicologie de Maître PIRRO à la Sorbonne. A 20 ans, il s'oriente vers le cubisme et le néoplasticisme puis adhère en 1934 au mouvement "Musicaliste". Nommé professeur au Conservatoire de Musique de Limoges, il est mobilisé en 1939 et ce n'est qu'à son retour de captivité, en 1941, qu'il crée avec son épouse un atelier d'émail à Limoges. Nommé en 1948 professeur à l'Ecole Nationale des Arts-Déco, il enseigne toutes les disciplines, recrée le cours d'émaillerie où il apporte à la rénovation de cet art son concept esthétique personnel comme il le fit pour la tapisserie d'Aubusson avec LURÇAT, GROMAIRE, Simone DUBREUIL et PICARD-LEDOUX. Dès 1936, il figure dans les salons musicalistes organisés par Henri VALENSI, puis aux "Indépendants", aux "Surindépendants", au "Salon d'Automne", aux "Réalités nouvelles", à "Comparaisons" et à "Structures". Des salons étrangers l'accueillent, il expose en Pologne, Tchécoslovaquie, Suisse. En France, de nombreuses expositions appellent sa participation : Bordeaux, Nice, Toulon, Cannes ...

En 1955, le prix Yvonne VALENSI lui est décerné pour une oeuvre qui sera retenue par le musée d'Art Moderne de la ville de Paris. Il expose en 1966 des émaux à la galerie La Demeure à Paris. En 1970, il participe avec Isabelle ROUAULT à la rénovation de la chapelle Jeanne-d'Arc dans l'église Santa Maria Magdaléna de Pazzi après les inondations de Florence en réalisant un émail destiné au maître-autel (commande officielle). Il nous a laissé des oeuvres au graphisme pur, aux formes structurées pleines de vie et de fantaisie, aux coloris éclatants.

Avant de franchir le saut de l'Abstraction, et de la tendance Musicaliste (1932-1960), Jean-Marie EUZET (1905-1980) peint de nombreuses oeuvres figuratives, dessins, aquarelles, huiles sur toile.

Familiarisé avec les tendances de l'art de son époque par les ouvrages et les revues d'arts, et après des études à l'Ecole d'Arts Décoratifs de Limoges sous la direction du peintre Charles BICHET (1863-1929), pour lequel il éprouve une profonde admiration, ses premières oeuvres laissent percevoir les influences impressionnistes, postimpressionnistes, fauves, cubistes.

Ces oeuvres montrent un artiste possédant un métier sûr. L'anecdote ne l'intéresse pas. Son intérêt est dans le jeu abstrait des lignes et dans les touches colorées qui parcourent la surface de l'oeuvre. Il ne se coupera jamais de la nature.

Son oeuvre garde le témoignage de ce contact régulier avec elle. Il travaille sur nature. Il est un aquarelliste d'un rare talent, dont l'art procède d'un souci constant de la recherche et c'est dans l'application et le développement raisonné de ses impressions initiales qu'il cherche l'insaisissable perfection."

Quelques points-repères de la vie de Jean-Marie EUZET :

- 1905, le 26 avril, naissance à Sète ; fils d'Albert Etienne EUZET et de Félicie Alexandrine TAURIAC.

- 1911, à Limoges à partir de cette année.

- 1921, inscription à l'Ecole nationale d'arts décoratifs de Limoge.

- 1924, nommé professeur de violon au Conservatoire de musique de Limoges.

- 1925, à Paris, nombreux contacts et il suit les cours du musicologue André PIRO, à la Sorbonne.

- 1932, exposition à la galerie Landaud, à Limoges.

- 1933, exposition à la galerie Landaud, à Limoges.

- 1935, il participe au salon des Surindépendants, à Paris.

- 1936, il adhère au mouvement musicaliste ; du 7 février au 8 mars, il participe au 47ème salon des Indépendants, à Paris, avec d'autres artistes musicalistes qui se regroupent pour exposer ; en mai, juin et juillet, il participe à trois salons successifs aux pays-Bas (La Haye, Amsterdam et Roterdam), avec d'autres artistes musicalistes ; du 7 au 24 novembre, il participe au salon national de Budapest, en Hongrie, avec d'autres artistes musicalistes ; en novembre et décembre, il participe aux salons de Bratislava et de Brno, en Tchécoslovaquie, avec d'autres artistes musicalistes.

- 1937, du 5 mars au 4 avril, il participe au 48ème salon des Indépendants, à Paris, avec d'autres artistes musicalistes qui se regroupent pour exposer.

- 1938, du 4 mars au 3 avril, il participe au 49ème salon des Indépendants, à Paris, avec d'autres artistes musicalistes qui se regroupent pour exposer.

- 1939, du 10 au 21 février, il participe au salon qui a lieu à Limoges, avec d'autres peintres musicalistes ; du 17 mars au 10 avril, il participe au 50ème salon des Indépendants, à Paris, avec d'autres artistes musicalistes qui se regroupent pour exposer ; du 2 au 9 juin, il participe au salon qui a lieu aux Tuileries, avec d'autres artistes musicalistes ; il est mobilisé cette même année.

- 1940, le 17 juin, il est fait prisonnier.

- 1941, retour de captivité et création d'un atelier d'émail à Limoges, avec son épouse.

- 1948, professeur à l'Ecole nationale d'arts décoratifs de Limoges où il enseigne toutes les disciplines et recrée le cours d'émaillerie.

- 1955, le prix Yvonne VALENSI lui est décerné.

- 1966, il expose des émaux à la galerie La Demeure, à Paris.

- 1970, il participe à la rénovation de la chapelle Jeanne-d'Arc dans l'église Santa Maria Magdaléna de Pazzi, après les inondations de Florence, en réalisant un émail destiné au maître-autel.

- 1980, le 4 septembre, décès à Limoges.

[A compléter avec sa formation de jeunesse, les expositions et salons entre 1941 et 1979, les oeuvres dans le domaine de la tapisserie (à Aubusson), les créations en tant qu'émailleur ...]


Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Voir aussi
Les patronymes des conjoint(e)s

BIELLE Anne fa Michel (mécanicien, + 31.05.1890, à Sète) et Marie ARAGON (présente au mariage de sa fille ; elle ne sait pas signer) ; ° 28.03.1880, à Perpignan (66) ; elle est domiciliée à Sète quand elle se marie ; sans profession ; x Albert Etienne EUZET (fs Jean Baptiste et Félicie Alexandrine TAURIAC), le 01.08.1903, à Sète ; pas de Cm ; son fils Jean Marie EUZET naît le 26.04.1905, à Sète, "maison CASSAGNE, Grande rue Haute n° 30 ; sa fille Elisabeth Emilie EUZET naît le 08.09.1909, à Sète, "maison GOUDARD, avenue du château d'eau n° 3" ; signalée au recensement de Limoges de 1911, avec son mari, leurs deux enfants, son beau-père et sa soeur Marguerite BIELLE, au "n° 5 de l'avenue Saint-Surin" ; signalée aux recensements de Limoges de 1921 et 1926, avec son mari, leurs deux enfants et son beau-père, au "n° 5 de l'avenue Saint-Surin" ; signalée au recensement de Limoges de 1931, avec son mari et leur fille Elisabeth, au "22, rue Saint-Paul" ; signalée dans le recensement de Limoges de 1936 avec son mari et leur fille Elisabeth, "22, rue Saint Paul" ; veuve le 15.04.1959. Génération6-Portalès

GAGNEUX Achille fs ? ; ° ? ; x Elisabeth Emilie EUZET (fa Albert Etienne et Anne BIELLE), à Limoges (Le Populaire du Centre du 06.12.1936, publication des mariages de la semaine) ; elle est sans profession et habite 22, rue Saint-Paul quand elle se marie ; il est prothésiste et habite 27, rue Saint-Paul quand il se marie ; veuf, le 03.07.1937 ; dans l'avis de décès de son épouse (Le Populaire du Centre du 04.07.1937), est indiquée : Mme veuve GAGNEUX, de Blois.

GEOFFROY Juliette Marie Catherine Valérie fa Etienne Léon Jules (secrétaire adjoint de l'Inspection académique, en 1929) et Marie Marguerite Alexandrine PATRAULT (sans profession), domiciliés "impasse des Trois Maisons", à Limoges ; ° 29.04.1902, à Limoges ; "en 1927, elle travaille dans les ateliers GOUMOT-LABESSE, par la suite chef de décor dans les ateliers THARAUD et chez C. FAURÉ en tant qu'émailleur" (informations de Mme Anne-Marie EUZET) ; x Jean-Marie EUZET (fs Albert Etienne et Anne BIELLE), le 09.02.1929, à Limoges ; elle est domiciliée avec ses parents quand elle se marie ; au mariage, assiste notamment : Raymond GEOFFROY (électricien, rue des Anglais, à Limoges) ; tous signent ; elle est indiquée sans profession dans l'acte de mariage mais le BENEZIT, dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, la signale comme peintre, céramiste et émailleur, "ancienne élève des Arts décoratifs de Limoges, elle a contribué avec son mari à renouveler "l'Art du Feu". Elle travaille selon les conceptions musicalistes" ; signalée dans le recensement de Limoges de 1931 avec son mari et leur fils Charles (né en 1929), "5, avenue Saint-Surin" ; signalée dans le recensement de Limoges de 1936, avec son mari, leur fils Charles et leur fille Anne-Marie (née en 1933), "5, avenue Saint-Surin" ; + 15.08.1987, à Limoges (information de Mme Anne-Marie EUZET).


Broche émaillée de Juliette EUZET
(acquisition par "Les Amis des Musées de Limoges")



TAURIAC Félicie Alexandrine fa Louis (boucher, domicilié à Sète) et Catherine BRAU (sans profession + 28.06.1863, à Marseille) ; ° 09.08.1855, à Marseille (13) ; x Jean Baptiste EUZET (fs Etienne et Marie BONNIEU, veuf d'Elisabeth EUZET), le 06.06.1877, à Sète ; sans profession ; pas de Cm ; elle signe.



A Limoges, c'est peut-être en hiver qu'on voit le mieux les colombages !
(photo J.C.E., le 26.01.2010)

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