La lignée des EUZET de Saint-Félix-de-Lodez et de Sète.

La branche de Saint-Félix-de-Lodez



Pour mieux situer les EUZET de Saint-Félix-de-Lodez, il est suggéré de se reporter à :

"Viols-le-Fort"



Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement
ca : vers
AD Archives départementales
















La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions et observations.

1/ La présentation du lieu

Saint-Félix-de-Lodez est à 67 Km de Sète, 36 km de Montpellier,
23 km de Viols-le-Fort, 9 Km de Gignac et 4 km de Saint-André-de-Sangonis



2/ L'état des connaissances

La première référence trouvée dans le registre paroissial de Saint-Félix-de-Lodez est celle de Jacques EUZET, baptisé le 24 septembre 1697 et né le 17 du même mois. Il est fils de Guillaume EUZET, "maistre cordonnier", et de Suzanne BARRAL. Le parrain est Antoine SOULAS, "du lieu de Viols". Ainsi, dès le début, le lien entre Viols-le-Fort et Saint-Félix-de-Lodez est marqué, grâce à ce parrain. A cette époque, le parrain et la marraine de baptême sont forcément des parents, spécialement dans le cas du premier enfant et d'autant plus s'il s'agit d'un fils.

Qui sont donc Guillaume EUZET et Antoine SOULAS ?

En ce qui concerne les EUZET, le prénom Guillaume n'est pas fréquent dans cette seconde partie du XVIIe siècle, sauf dans la branche issue du mas de Sueilles (à Cazevieille), de la lignée du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc. En effet, dans cette branche, il est présent dans ses générations 2, 3, 4 et 6. Or, une partie de cette branche s'est justement installée à Viols-le-Fort (génération 6) et l'un de ses membres est Guillaume EUZET, frère de Mathieu EUZET, également installé à Viols-le-Fort. Ce Guillaume fait son testament le 14 mai 1661 (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) et n'a pas de descendance car il lègue à son frère, son neveu et sa nièce mais il n'y a pas de mention d'épouse ou d'enfants. Son décès n'est pas signalé ensuite dans le registre paroissial de Viols (qui commence en 1677). Il est donc mort tout de suite après son testament ou, au plus tard, entre 1661 et 1677. Enfin, la généalogie de la lignée montre une installation ancienne (au XIVe siècle) au mas de Prats, dans cette paroisse. Du mas de Prats (Prax, aujourd'hui), une branche des EUZET s'installera dans le village de Viols-le-Fort, au début du XVIIe siècle. Quant aux SOULAS, leur installation à Viols-le-Fort est également ancienne et un mas de la paroisse porte leur nom.

Le registre paroissial de Viols-le-Fort indique la présence d'un Guillaume EUZET au baptême de Catherine EUZET, le 05.02.1685. Née le 19.01.1685 et fille de Pierre EUZET et d'Antoinette MARRE, elle est de la branche des EUZET de Sueilles (génération 8) et le parrain est Mathieu EUZET (son grand-père). C'est la seule mention d'un Guillaume EUZET dans le registre paroissial.

Par ailleurs, les informations croisées du registre paroissial de Viols-le-Fort, entre 1677 et 1697 montrent les liens familiaux entre la branche des EUZET du mas de Sueilles installée à Viols-le-Fort et les familles VIDAL et SOULAS. Ainsi, Marie EUZET (fille de Mathieu et de Jeanne VIDAL) est marraine de baptême de Joseph SOULAS (fils de Jacques SOULAS et de Marie VIDAL), en 1682, et, quand elle se marie avec Pierre RECOULLY, en 1697, ses oncles Pierre VIDAL, Fulcrand SOULAS et Jacques SOULAS sont présents à son contrat de mariage, cependant qu'Antoine SOULAS lui donne des instruments de jardin. Fait encore plus intéressant, elle a dû rapidement habiter à Combaillaux. Son mari y décède, le 20.08.1725 ; elle-même y décède, le 04.04.1737. Or, c'est à Combaillaux qu'Antoine SOULAS se marie avec Marguerite CAUPER, le 29.11.1703, les bans étant passés à Viols et à Combaillaux. A son mariage, il est assisté par son cousin germain de Viols, Antoine VIDAL. L'acte précise qu'il est fils de Fulcrand SOULAS et de Jacquette VIDAL, du lieu de Viols. Antoine SOULAS est donc le cousin germain de Marie EUZET (lui, fils de Jacquette VIDAL, elle fille de Jeanne VIDAL ; les deux sont soeurs). Les couples Marie EUZET-Pierre RECOULLY et Antoine SOULAS-Marguerite CAUPER vont passer le reste de leur vie à Combaillaux, les liens avec Viols-le-Fort diminuant rapidement au fil des années.

Que faut-il en conclure ?

On sait encore que Mathieu EUZET a eu un autre fils de Jeanne VIDAL, Jacques EUZET, mais celui-ci est mort en 1683, âgé de 8 ans (donc né vers 1675). Mathieu est mort en 1691 et on ne connaît donc comme autre enfant de ce couple que Marie, probablement née vers 1672 (si elle s'est mariée à 25 ans). Du premier mariage de Mathieu avec Marguerite CLAPAREDE, on lui connaît également deux enfants, Catherine née vers 1644 et Pierre, né vers 1652. Manifestement, il manque beaucoup informations sur les enfants de Mathieu EUZET. Le premier registre paroissial de Viols-le-Fort est tardif, il y a des lacunes et un certain nombre d'actes ne sont pas filiatifs. Ainsi, pour le décès d'un autre Jacques EUZET, âgé de 8 à 9 ans qui décède en 1677. Peut-être s'agit-il d'un enfant de Mathieu EUZET et de Jeanne VIDAL.

L'hypothèse que l'on peut raisonnablement bâtir est qu'Antoine SOULAS, cousin germain de Marie EUZET (fille de Mathieu) originaire de Viols puis vivant, comme elle, à Combaillaux et Antoine SOULAS qui est parrain de Jacques EUZET (fils de Guillaume) sont une seule et même personne ; on peut pousser cette hypothèse en disant que Guillaume EUZET était aussi cousin germain avec Antoine SOULAS, c'est-à-dire qu'il était un frère de Marie EUZET et donc un fils de Mathieu EUZET.

A son décès, en 1749, Guillaume EUZET est dit être âgé de 80 ans, ce qui suppose une naissance aux alentours de 1669. Rien de plus logique pour le couple Mathieu EUZET et Jeanne VIDAL marié en 1660.

On doit aussi rappeler qu'en 1697, Mathieu EUZET et Jeanne VIDAL étaient décédés. En s'installant à plus de 20 km de Viols-le-Fort, Guillaume pouvait créer sa propre branche sans trop se préoccuper des liens avec sa famille d'origine. D'ailleurs, après le baptême de son premier fils, tous ses autres enfants auront des parrains et des marraines originaires de Saint-Félix-de-Lodez ou de sa région proche. Simplement, on retrouvera dans les prénoms donnés à ses enfants ou petits-enfants, la trace de ceux qui étaient en usage à Viols-le-Fort : Mathieu, Jacques et, évidemment, Guillaume, pour les garçons.

Si l'hypothèse s'avèrait exacte, cela voudrait dire que la première génération de Saint-Félix-de-Lodez serait aussi la septième de la branche des EUZET du mas de Sueilles de Cazevieille et la 11ème de la lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc.

Un nouveau sondage sur le notariat de Viols-le-Fort (notaire Etienne EUZET) entre 1685 (présence de Guillaume EUZET au baptême de Catherine EUZET - sa nièce, selon l'hypothèse ci-dessus) et 1691 (décès de Mathieu EUZET), serait peut-être utile pour trouver des éléments dans la succession parentale supposée. Dans l'attente, une étude des signatures du (ou des) Guillaume EUZET peut-être faite :

1/ Le 05.02.1685, à Viols-le-Fort :



La signature de Guillaume EUZET, le 05.02.1685
(baptême de Catherine EUZET, à Viols-le-Fort)

Le 05.02.1685, lors du baptême de Catherine EUZET (fille de Pierre EUZET et d'Antoinette MARRE), à Viols-le-Fort ; le parrain est Mathieu EUZET (le grand-père de la baptisée) et la marraine est Marquise MARRE ; sont présents comme témoins, Mathieu AVINENS et Guillaume EUZET, qui signent avec le prêtre ; à cette époque et dans cette paroisse, les pères ne signent pas les actes de baptême, les parrains signent très rarement et ce sont les deux témoins présents qui signent avec le curé ou le vicaire. A titre d'exemple, le même Pierre EUZET ne signe pas lors des cinq baptêmes de ses enfants (en 1685, 1686, 1689, 1691 et 1698) alors qu'il signe quand il est témoin de baptême (par exemple, le 22.05.1678) ; de même pour le notaire Etienne EUZET qui ne signe pas pour les cinq naissances de ses filles (en 1678, 1680, 1682, 1684 et 1686) mais qui signe quand il est témoin de baptême (par exemple, le 05.10.1684). Enfin, la signature ci-dessus n'est pas identique à celle de Pierre EUZET (dont on peut voir un exemple dans Viols-le-Fort, génération 5), même s'il y a des ressemblances. Quant à Mathieu EUZET, il ne sait pas signer. Il s'agit donc bien ici de la signature d'un Guillaume EUZET, dans la parenté de Pierre et Mathieu EUZET - très probablement fils de Mathieu et frère de Pierre. La question est alors de savoir si cette signature se retrouve dans les actes de Saint-Félix-de-Lodez.

2/ Le 15.09.1703, à Saint-Félix-de-Lodez :



La signature de Guillaume EUZET, le 15.09.1703
(décès de Susanne BARALLE, à Saint-Félix-de-Lodez)

Par rapport à celle de 1685, cette signature, que l'on voit aussi à peu près sous cette forme le 27.03.1706, est plus relâchée mais rien ne dit qu'il n'y a pas eu une évolution . D'ailleurs, le même maître cordonnier signe parfois différemment (par exemple, les 24.11.1703 et 07.08.1709), sous une forme simplifiée et plus lisible. Rien d'étonnant à cela comme on peut le constater dans le registre paroissial de Viols-le-Fort (même pour un notaire comme Etienne EUZET).

La recherche suivante va porter sur les signatures de Guillaume dans les contrats de mariage de ses enfants.

(à suivre)


Génération 1

- Guillaume (fs Mathieu et Jeanne VIDAL ?) ° ca 1669, à Viols-le-Fort ? ; x Suzanne BARRAL, en 1696 ?, à ? ; Cm le 06.08.1696, notaire GRIMAL, de Saint-André-de-Sangonis ; cette référence se trouve dans le registre de l'enregistrement de Gignac ; il n'y a rien au registre des insinuations de la Sénéchaussée de Béziers et le minutier de ce notaire n'a pas été versé aux AD 34 ; il signe ; cordonnier ; un article lui est consacré dans le compoix de Saint-Félix-de-Lodez de 1699 (qui comprend des additifs jusqu'en 1792), avec son épouse, Suzanne BARRAL ; son manifest comprend 7 articles : 1/ Une maison au faubourg du chemin de Chomont (10 sols 9 deniers), 2/ Un jardin à Avenasses (4 sols 8 deniers), 3/ Un champ à Trallacos (9 sols 8 deniers), 4/ Une vigne à Pepisson ou Pepissou (7 sols 4 deniers), 5/ Une vigne à Maillerenc (10 sols 11 deniers), 6/ Un champ à La Plane (8 sols 8 deniers), 7/ Un mailhol au tènement de Labade (7 sols 8 deniers). Pour la vigne de Pepissou, il est indiqué en marge : "tient Mathieu EUZET par contrat dacort (d'accord ?) receu par Me TESSIER notaire le 20e juin 1752 change avant la taille de 1753" et, en marge du champ à Trallacos : "Tient Jean Etienne MOULROUSIER par contrat dechange (d'échange ?) du 10 avril 1785 reçu COMBES notaire change avant la taille" ; le couple a 7 enfants dont les naissances vont de 1697 à 1716 ; + 22.12.1749, à Saint-Félix-de-Lodez, "âgé de 80 ans"

Génération 2

- Jacques 1 (fs Guilhaume et Suzanne BARRAL) ° 17.09.1697, à Saint-Félix-de-Lodez (parrain : Anthoine SOULAS, "du lieu de Viol" ; marraine : Claude SERENE) ; cordonnier ; Cm, le 26.10.1734, avec Catherine REBIERE : il est assisté par son père, ses frères Jacques et Mathieu, son beau-frère Pierre PUEL et son cousin Jacques BARRAL ; Pierre REBIERE (père de Catherine) donne à sa fille comme dot une "pièce de terre champ, terroir de St-Félix, tenement de la Plane", contenance de 3 quartes ou environ ; la possession et jouissance se fera "à la consommation du mariage" ; cette terre est évaluée à 60 livres ; il lui donne aussi 439 livres 15 sols (190 livres de son chef et 249 livres 15 sols du chef de Susanne BARRAL) ; sur cette somme, il paye 100 livres d'acompte qui sont reçus, reconnus et assurés par Jacques, au bénéfice de sa fiancée ; ces deux dons doivent, pour Catherine, lui tenir lieu de droit paternel et maternel, conformément aux clauses énoncées dans le Cm de son frère, Pierre REBIERE ; le même acte indique que Guillaume EUZET émancipe Jacques, qui est son fils aîné ; Guillaume donne à Jacques tous ses biens, présents et à venir, pour en prendre possession et jouissance à la consommation du mariage, selon les conditions suivantes : il est convenu que les fiancés vivront en commun avec Guillaume EUZET et, au cas où où l'accord ne se ferait pas entre eux, Guillaume se réserve la jouissance de sa maison qu'il a à St-Félix et le cazal joignant la maison, ainsi que tous les meubles et effets qui sont dans la maison et le cazal, et aussi le champ de Campasouis pour en jouir pendant sa vie et celle de Susanne BARRAL, sans qu'ils soient obligés d'en donner aucun compte ; de plus, il se réserve la somme de 199 livres 10 sols pour Mathieu et Marie EUZET, son fils et sa fille (soit 99 livres 15 sols pour chacun) ; il confirme la donation qu'il fit à Jacques EUZET, son second fils (lors de son Cm avec Claire GALIBERT) et à Elisabeth EUZET, sa fille (lors de son Cm avec Pierre PUEL) ; les parties ont obligé et hypothéqué leurs biens, qu'ils soumettent à toutes rigueurs de justice ; l'acte est fait et récité dans la maison de Pierre REBIERE (père de Catherine), en présence de Marc Antoine ROUQUETTE (bourgeois) et Louis VIAR (cordonnier), habitants de Ceyras, qui signent avec Guillaume, le fiancé et Pierre REBIERE ; la fiancée et la mère de Jacques ne savent pas signer (notaire André TEISSIER père, de Ceyras) ; x Catherine REBIERE, le 23.11.1734, à Ceyras ; il signe EUZET ; le 11.09.1735, Raymond DURAND, de Ceyras, lui vend "une piece de terre vigne", à Saint félix, tènement de Labade, " contenant trois quartons deux ponnieres ou environ" ; le prix est de 57 livres qu'il paye immédiatement en louis d'or et monnaie ; il obtient quittance et la possession et jouissance sont du même jour ; les parties obligent et hypothèquent leurs biens présents et à venir ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties et les témoins (notaire André TEISSIER père, de Ceyras) ; cette vente est indiquée en marge du"manifest" de Raymond DURAND dans le compoix de Saint-Félix-de-Lodez, au folio 289 verso, pour le lieu de Montpeyroux ; cette terre est indiquée comme étant un "maillol" alivrée 7 sols 8 deniers ; cette mention est la seule indication trouvée concernant Jacques EUZET dans ce compoix de 1699 (qui comprend des additifs jusqu'en 1792) : c'est surprenant, car on voit bien par sa descendance qu'il a continué à habiter dans les lieux ; à noter qu'il y a bien le "manifest" de son frère, Mathieu mais qui ne comprend que des terres, sans item pour une maison : on peut donc penser que le compoix de 1699 est incomplet, du moins pour la génération de Jacques EUZET ; on retrouve sa signature dans le registre paroissial de Ceyras, en 1736 et 1739, pour les baptêmes parrain au baptême de Jacques EUZET, à Bouzigues, le 15.08.1735 (voir la génération 2 de Sète. dans "la descendance GALIBERT") ; + 02.09.1772, à Saint-Félix-de-Lodez, "âgé de 80 ans", maître cordonnier : le métier correspond mais il y a une différence de 5 ans par rapport à l'âge réel (les âges indiqués au décès sont souvent approximatifs).


Acte de mariage de Jacques EUZET, en 1734, à Ceyras ; on peut y constater les variations de graphie pour les REBIERE ; écrit nettement RIBIERE dans le texte, ce patronyme se retrouve sous la forme REBIERE dans la deuxième signature, cependant que la première signature semble intermédiaire entre la graphie I et la graphie E ; dans d'autres actes, c'est la forme RIVIERE qui apparaît mais c'est minoritaire ; les tables décennales, après 1789, montrent que c'est la forme REBIERE qui l'a emporté, du moins à Saint-Félix-de-Lodez ; quant à la signature de Jacques EUZET aîné, elle permet de le différencier de Jacques EUZET, son frère cadet, marié aussi en 1734 (à Sète) mais qui ne sait pas signer.


Jacques 2 (fs Guillaume et Suzanne BARRAL, de Saint-Félix-de-Lodez) b 22.09.1700, à Saint-Félix-de-Lodez (pas d'indication de parrain/marraine) ; le 27.02.1733, François ANGELIN (négociant, "l'un des intéressés de la Raffiniere royale de Cete, faisant tant pour lui que pour les autres interessés de ladite raffiniere"), assisté de Simon GILLY, fils d'Arnal GILLY, "l'un des interessés", lesquels ont "baillé en afferme" à Jacques AUZET, jardinier du lieu de Saint Félix, diocèse de Lodève, ici présent et acceptant, un jardin qui est dans l'enceinte de ladite raffinière ; le bail est pour une année qui commencera le 01.03.1733 ; la rente annuelle est de 25 livres dont une moitié à payer dans 6 mois ; le bail prévoit une mule (valant 84 livres), un puits à roue, etc. et précise les légumes à cultiver et à quels endroits dans le jardin ; il oblige ses biens et les soumet à la justice, par exprès le petit scel royal de Montpellier ; il ne sait pas signer (notaire Antoine MERLE, de Sète) ; Cm1 le 19.05.1734 avec Claire GALIBERT : son père assiste (et signe) au contrat ; il lui fait don de 100 livres à lui payer "a la fin de ses jours" ; elle se constitue 60 livres, somme qu'il assure sur ses biens présents et à venir et qu'il lui restituera (ou à ses ayants droit), si le cas arrivait ; en augment dotal, il lui donne 50 livres et elle lui donne 25 livres, sommes à payer par les héritiers du premier décédé ; l'acte est passé dans la maison Galibert, en présence, notamment, du père et de la mère de Claire, de Michel COURTES, de Jean Baptiste DURAND, de Barthélémy MERLE ; il ne sait pas signer ; dans cet acte, le patronyme est écrit EUSET (notaire Antoine MERLE, de Sète) ; x1 Claire GALIBERT, le 20.05.1734, à Sète ; le 26.10.1734, Guillaume EUZET s'oblige à lui payer dans un délai de deux ans 99 livres 18 sols, somme prévue à son Cm qui ne devait être payée qu'après son décès, et lui tenant lieu de droit paternel (notaire André TEISSIER père, de Ceyras) ; il est "fermier du jardin de M. de Bouzigues", à Bouzigues (34), au moins de 1735 à 1740 ; le 03.07.1735, noble Timothée de COMBET de GEOFFROY, seigneur de Bouzigues, arrente à Jacques EUZET (écrit AUZET), "résidant à Sète", son jardin potager, à Bouzigues, pour quatre ans, deux mois, quinze jours, à partir du 15 juillet ; le bail est prévu pour finir à la fête Saint Michel de 1739, moyennant une rente annuelle de 136 livres, payable la moitié de 6 mois en 6 mois ; François GRANIER, habitant de Bouzigues, se porte caution pour Jacques EUZET ; cet acte est passé dans le château du seigneur (notaire Paul MAURRAS, de Bouzigues) ; le 08.05.1736, André GOUDARD, "balister de la terre seigneurie et droits dépendant dudit Bouzigues", sous-ferme à Jacques EUZET (écrit AUZET), jardinier, le jardin dudit seigneur et le verger attenant, pour un, deux, trois ans (notaire Paul MAURRAS, de Bouzigues) ; le 29.08.1740, à Ceyras, il est émancipé par son père ; dans cet acte, il est présenté comme jardinier, "résidant au lieu de Bouzigues, lequel a représenté avec beaucoup de respect à Guilhaume EUZET son père, cordonnier habitant du lieu de Saint Félix de Lodes, diocèse de Lodeve, icy present et acceptant, qu'il a atteint l'age de 25 ans acomplis, qu'il luy conviendrait d'etre emancipé, pour pouvoir faire ses profits" ; la scène rappelle ce qui se passe dans les reconnaissances d'amphytéotes : "s'estant mis à genoux devant sondit pere, ayant les mains jointes que sondit pere luy a disjointes comme une marque de liberation (...) de sa puissance paternelle, ce consent que ledit Jacques EUZET sondit fils brassier et jardinier soit libre, qu'il puisse valablement tester contracter vendre alliener et engager faire ses profits (...)" ; seul signe son père, avec les témoins - à compléter (notaire André TEYSSIER père, de Ceyras) ; le 09.06.1744, Marie RIGAL (veuve d'Antoine BOSC, charretier de Sète), rappelle qu'elle avait vendu à feu Jean ROUQUETTE "un champ de contenance de deux ceterées ou environ situé a la plage de Frontignan", pour un montant de 60 livres ; l'acheteur n'avait payé que 20 livres et n'avait pas pu régler le solde, étant ensuite décédé ; du coup, elle transporte à Jacques EUZET tous les droits et actions qu'elle a suite au contrat initial ; la dette est de 30 livres, un montant de 10 livres pour la taille ayant été réglé ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Gérard JONQUET et de Barthélémy MERLE, qui signent avec le notaire ; les parties ne savent pas signer (notaire Antoine MERLE, de Sète) ; le 12.02.1745, il paye les 30 livres à Marie RIGAL qui lui délivre une quittance ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Louis GARONNE (courtier de navire) et Barthélémy MERLE (greffier en la maîtrise du port), qui signent ; dans cet acte le patronyme de Jacques est écrit ALEUZET, alors que dans l'acte précédent, c'est écrit LAUSET (notaire Antoine MERLE, de Sète) ;


La chapelle Notre-Dame-de-l'Hortus
(fin XIVe-début XVe), à l'entrée de Ceyras
(site officiel de la commune)

Cm2 avec Cécile PORTALES, le 17.02.1748 ; il est dit : "Jacques AUZET, jardinier, natif du lieu de Saint Félix, diocèse de Lodève, résidant en cette ville depuis environ vingt ans" (donc, il est arrivé à Sète vers 1728) ; elle se constitue en dot 300 livres "à laquelle ont été évalués amiablement les robes, bagues, linge et autres effets qu'elle a achetés des épargnes qu'elle a faites au service de différents maîtres" (elle est au service du sieur MARMIES, médecin de Sète quand le Cm est conclu) ; Jacques reconnaît ces 300 livres et assure cette somme sur ses biens présents et à venir pour les lui rendre où à ses ayants droit, si le cas arrivait ; elle se réserve ses autres biens devant lui revenir de ses père et mère, ils seront paraphernaux ; il lui donne 100 livres "qu'elle et les siens ne pourront néanmoins exiger que dans le cas qu'elle n'aurait point d'enfant dudit AUZET" ; ils obligent leurs biens qui sont soumis à toute rigueur de justice et, par exprès, à celle du petit scel royal de Montpellier ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Barthélémy MERLE (greffier en la maîtrise du port de Cette), de Jean SERANE (financier de Sète) et de Charles Louis GARONNE (courtier de navire en ce port) qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Antoine MERLE, de Sète) ; x2 Cécile PORTALES, le 18.02.1748, à Sète (bans aussi à Gignac) ; le 22.11.1749, Marie GACHON lui vend "une terre champ et vigne située à la plage appelée communément de Frontignan contenant deux ceterées, deux quartons seize dextres ou environ" ; le prix est de 120 livres ; il paye 60 livres en espèces et promet de payer le solde dans 6 mois, sans intérêts ; la possession et jouissance sont du même jour ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Barthélémy MERLE et de Philippe François MANEILHIER, de Sète, qui signent avec le notaire ; les parties ne savent pas signer (notaire Antoine MERLE, de Sète) ; le 22.03.1751, Henri BOSC (conseiller en la cour des comptes, aides et finances, de Montpellier) lui baille un jardin potager, une vigne attenante et des lavoirs qui sont dans le jardin, pour 5 ans, à compter du 01.06.1751 et jusqu'au 01.09.1756 ; le prix est de 750 livres chaque année, à payer tous les ans en quatre termes égaux de 187 livres 10 sols ; l'acte comprend les réserves du propriétaire, comme l'usage du puits à roue pour tout ce qui concerne sa maison ; l'acte est passé dans la maison de BOSC, en présence d'André UFFROY (docteur en médecine de Montpellier) et d'Antoine VACQUIER (de Montpeyroux) qui signent avec BOSC ; dans cet acte, son patronyme est écrit LAUZET et il est dit qu'il demeure à Sète (notaire Antoine MERLE, de Sète) ; le 01.06.1751, une estimation est faite par des experts du jardin baillé à Jacques EUZET (écrit LAUZET) ; ce jardin se situe "dans l'enceinte de la ville" et l'estimation porte sur les herbages et le puits à roue : 640 livres pour les premiers et 90 livres pour le second, soit 730 livres que le preneur s'engage à rendre à la fin du bail ; il est alors prévu que si la valeur en sera moindre, le preneur paiera la différence au bailleur et, inversement, si la valeur est plus élevée ; il y a deux experts : le premier est Jean GUILLAUME (jardinier de Montpellier, choisi par le précédent fermier, Barthélémy ESPAIGNAC), le second est Antoine RIEUX (jardinier de Sète, choisi par le nouveau fermier, Jacques EUZET) ; l'estimation est faite le 31.05.1751 et le rapport des experts est remis, devant notaire, le 01.06.1751 ; l'acte est passé dans la maison du conseiller BOSC, en présence de Jean PERREIRE, bourgeois de Montpellier, et de Damien DUPERRIER, capitaine de chaloupe (notaire Antoine MERLE, de Sète) ; le 02.09.1755, il signe un nouveau bail pour le même jardin, avec Henri François Etienne BOSC, fils d'Henri BOSC (avec qui il avait signé le bail précédent), lui-même conseiller en la cour des comptes, aides et finances de Montpellier ; ce nouveau bail est pour 7 ans, à compter du 01.11.1756 jusqu'au 01.11.1763 ; le prix passe à 850 livres chaque année, à payer tous les ans en 4 termes échus de 212 livres 10 sols ; le bail comprend le potager, la vigne et les lavoirs ; le propriétaire se réserve l'usage des biens pour l'usage de sa maison (puits à roue, lavoirs, magasins ...) ; le preneur s'engage à entretenir les arbres fruitiers et à fournir au propriétaire, chaque année, 1 quintal de fruits du jardin, 2 quintaux de raisins, 6 paires de lapins ; de plus, le preneur s'engage à fournir l'eau nécessaire aux capitaines de vaisseaux et patrons de barques (BOSC s'y est engagé par traité) ; l'estimation de fin du bail précédent n'est pas possible, compte tenu de la prolongation immédiate dans les lieux, etc. ; ils obligent leurs biens soumis aux rigueurs de la justice ; l'acte est passé dans la maison de BOSC, en présence de Jacques MIGNIOT et de Pierre GOUDARD, de Sète, qui signent avec BOSC (notaire Antoine MERLE, de Sète) ; le 05.10.1755 : il dépose plainte pour injures auprès de la "juridiction ordinaire" contre VIVENS aîné : alors qu'il travaillait comme jardinier dans le jardin de BOSC "dont il paye la rente", il a découvert que le dénommé VIVENS aîné était entré dans le jardin et refusait d'en sortir. De plus, il a ouvert "le réservoir de l'eau qui donne de l'eau destinée pour les batimens de mer" ; il a traité Jacques EUZET (patronyme écrit AUSET) de "brutal", de "fripon" et de "voleur" quand celui-ci lui a demandé de quitter le jardin ; un témoignage est apporté à la juridiction par Simon GOUDARD, cabaretier de la ville qui a entendu progérer les insultes ; le 14.02.1757, le conseiller Henri François Etienne BOSC accorde à Jacques LAUSET (EUZET), une diminution de rente sur le contrat de bail signé en 1755 ; la raison en est une clause supplémentaire, à savoir l'approvisionnement en eau des "intéressés en la manufacture de saunerie établie en cette ville" ; la diminution sera de 140 livres, tout le temps de cette fourniture ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Jean LAISSAC et de Guillaume JUGE, de Sète, qui signent avec BOSC (notaire Antoine MERLE, de Sète) ; le Cm de sa fille Elisabeth, le 01.06.1759, est "fait et passé dans la maison dépendant du jardin de M. le conseiller BOSC, tenu à loyer par ledit LAUZET" (notaire Antoine MERLE, de Sète) ;

x3 Marie MONTAIGU dite ROCOUR(D), le 27.08.1761, à Sète ; Cm3 ou "pacte de mariage", un an après le troisième mariage, le 07.04.1762 (notaire Barthélémy MERLE, de Sète) ; "jardinier (indiqué parfois comme "travailleur de terre" ou comme "ménager") ; il ne sait pas signer (contrairement à son frère aîné, Jacques 1, cordonnier, resté à Saint-Félix-de-Lodez) ; le 16.12.1763, contestation, expertise et règlement définitif de son bail du jardin potager appartenant au conseiller Henri François Etienne BOSC, de la Cour des Comptes, Aides et Finances de Montpellier (notaire Barthélémy MERLE, de Sète - détails en suite 1 de Sète) ; le 02.03.1770, avec ses enfants, Jacques, Mathieu et Elisabeth, lui-même représentant sa fille cadète, Marie, encaissent 32 livres 16 sols 6 deniers d'Antoine MAIROYS (absent, représenté par sa femme, Marie GALIBERT) au titre des loyers d'une maison que les MAYROIS occupent depuis 6 ans (jusqu'au 03.06.1770) dépendant de la succession de Philippe GALIBERT, ayeul des enfants EUZET (eux-mêmes représentant leur mère, Claire GALIBERT, pour leur cinquième) ; Jacques retire la part destinée à Marie (8 livres 4 sols) et donne trois parts à chacun de ses enfants présents ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Denis BENEZECH (chirurgien) et de Benoît VATTIER, de Sète, qui signent avec Jacques EUZET, son fils aîné (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; testament (1), le 14.09.1774 : il est indiqué comme travailleur de terre, "élizans la sépulture de son corps dans la chapelle de M. les penitens de cette ville" ; il lègue 700 livres à son fils Mathieu et l'institue son héritier particulier ; il confirme ce qu'il a donné à sa fille Elisabeth dans son Cm, il lui lègue 300 livres et l'institue son héritière particulière ; il confirme ce qu'il a donné à sa fille Marie dans son Cm, il lui lègue 200 livres et l'institue son héritière particulière ; il lègue 700 livres à son fils Jean et l'institue son héritier particulier ; il lègue 700 livres à son fils Louis (qui est jeune homme) et l'institue son héritier particulier ; il lègue 700 livres à sa fille Jacquette (non mariée) et l'institue son héritière particulière ; il lègue 1000 livres à son fils Baptiste (non marié) et l'institue son héritier particulier ; il lègue 1000 livres à Marie ROCOURT, sa femme, "et ce tant en représentation des meubles que ladite ROCOURT son épouse lui apporta lors de son mariage que pour la récompense des peines et soins qu'elle a pris et prend à ses affaires domestiques et, outre ce, veut qu'il soit délivré à ladite ROCOURT son cabinet avec tout ce qui s'y trouvera à sa mort sans que son héritier y puisse toucher ni rien enlever dudit cabinet, le testateur lui en faisant don ledit legs par exprès" ; il institue pour son héritier général et universel Jacques EUZET son fils aîné, jardinier, habitant de cette ville ; l'acte est fait en l'étude, en présence de François ROUSSON (bourgeois), Jean TIMON (capitaine de bâtiment de mer), Pierre Louis DARDELIER (pilote de mer), Balthazard FOUQUE (homme de mer), Pierre MARTIN (perruquier) et Bernard BAILLY (tailleur de pierre), tous de Sète, qui signent avec le notaire (notaire Antoine LARDAT, de Sète) ; testament (2), le 03.11.1775, il est toujours indiqué comme travailleur de terre ; "comme bon chrétien s'est muny et signé de la croix et recommande son ame à Dieu et suplie sa divine miséricorde de vouloir recevoir son ame après la séparation de son corps dans le séjour des bienheureux elizant la sépulture de son corps dans la chapelle de MM les penitens de cette ville" ; il lègue à Marie ROCOUR, sa femme, les meubles et effets, linge, batterie de cuisine et généralement tous ceux qu'il laissera à sa mort, pour une valeur de 500 livres ; il lui donne, en outre, 100 livres de rente à prendre et se faire payer sur tous et chacuns ses dits biens de 6 en 6 mois, à compter du jour de son décès ; il lègue et divise ses biens en huit portions à ses huit enfants (Jacques, Mathieu, Jean Jacques, Jean Louis, Jean Baptiste, Elisabeth, Marie et Jacquette) et annule le testament qu'il a fait le 14.07.1774 ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Pierre BAILLE (maître boulanger), Etienne JUILIAN (huissier en l'amirauté), Guillaume DONNADIEU fils (homme de mer), Joseph Hiacinthe MARTINENQ fils (arrimeur), Charles REY (financier) et Jean Pierre PEIRONNET (menuisier), tous de Sète, qui signent avec le notaire (notaire Antoine LARDAT, de Sète) ;

le 04.01.1777, il emprunte 99 livres à Marie BOUDON (épouse d'Antoine LARDAT, de Sète), pris sur ses biens libres ; il promet de la rembourser le 01.06.1777 et, pour son observation, il oblige tous ses biens présents et à venir, soumis à toute rigueur de justice ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jean MAILLÉ (financier) et Jean BOUSQUEL (praticien), de Sète, qui signent (notaire Antoine LARDAT, de Sète) ; testament (3), le 17.07.1777 : 1/ Il confirme ce qu'il a donné à sa fille Elisabeth dans son Cm, il lui lègue en plus le loyer de maison que ledit MAYROIS lui devra à sa mort, voulant que ses héritiers ne puissent lui en faire aucune demande, et en outre, une somme de 500 livres payable une année après la mort du testateur, sans intérêt, avec quoi il l'institue son héritière particulière ; 2/ il confirme ce qu'il a donné à sa fille Marie dans son Cm, il lui lègue la somme de 100 livres payable le lendemain de son décès et l'institue avec ce son héritière particulière ; 3/ Il lègue à sa fille Jacquette les meubles, effets, qu'il lui a délivrés lors de son mariage, qui avaient appartenu à sa mère, plus une somme de 500 livres payable dans l'année de la mort du testateur, sans intérêt, avec quoi il l'institue son héritière particulière ; 4/ Il lègue à Mathieu, Louis et Jean Baptiste et à chacun d'eux, 500 livres payables un an après sa mort ou à la majorité des dits légataires, avec l'intérêt ; il lègue de plus à Mathieu, s'il ne se marie pas, son habitation dans une chambre de la maison où le testateur habite lui-même, que le nommé MAUREL occupe sur le derrière, et la jouissance des effets, meubles, murs, grenier qui à la mort du légataire ou lors de son mariage reviendront aux héritiers bas bommés ; 5/ Il lègue à Marie MONTAIGU dite ROCOUR, sa femme, la jouissance d'une somme de 500 livres, intérêt au denier 20, exempt de toute retenue, à la fin de chaque année, avec liberté de pouvoir disposer à sa mort dudit capital de celui ou ceux des enfants du testateur que sa dite épouse trouvera à propos ; 6/ Il institue pour ses héritiers universels et généraux, Jacques et Jean Jacques EUZET, ses deux autres enfants mâles, les aînés de ses premier et second mariage, pour prendre possession du tout au décès du testateur ; l'acte est fait dans la maison de Pierre Antoine AZEMAR (originaire de Saint-Félix-de-Lodez, habitant de Sète), en présence de Jean TICHY cadet, Antoine DURLAY, Jean Jacques ROUQUETTE, Jacques DUSSOL et Louis REVEL, tous habitants de Sète, qui signent ; il ne sait pas signer (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; testament (4), le 29.08.1777, "il fait le signe de la croix, recommande son âme à Dieu et fait son élection de sépulture dans le cimetière" ; il lègue à Marie ROCOUR, sa femme, les meubles et effets, linge, batterie de cuisine et généralement tous ceux qu'il laissera à sa mort ; il lui donne, en outre, 100 livres de rente à prendre et se faire payer sur tous et chacuns ses dits biens de 6 en 6 mois, à compter du jour de son décès ; il lègue 50 livres à Gracie MAYROIS, sa petite-fille ; il lègue et divise ses biens en huit portions à ses huit enfants (Jacques, Mathieu, Jean Jacques, Jean Louis, Jean Baptiste, Elisabeth, Marie et Jacquette) ; les mariés rapporteront à la masse ce qu'ils ont reçu lors de leur mariage ; il annule les autres testaments et codicilles ; l'acte est fait dans sa maison, "auprès du lit ou il git malade", en présence de Jean VAISSIERE (maître menuisier), Hilaire MAREIS (ménager), Fulcrand REY fils (serrurier), Ambroise GEVAUDAN fils (cuisinier), Jean BESSIL fils (charpentier) et Louis ROUTIÉ (tonnelier), tous de Sète, qui signent (notaire Antoine LARDAT, de Sète) ; dans ces testaments, la graphie de son nom est, parfois, sous la forme LAUZET ; + 29.10.1777, à Sète ; (+) 30.10.1777, "dans le cimetière de la paroisse" ;

la date du décès est aussi indiquée dans l'acte de partage entre ses enfants et Marie MONTAIGU, le 24.01.1780 (notaire Pierre GOUDARD, de Sète) ; cet acte dans lequel le fondateur de la branche de Sète est appelé "Jacques EUZET premier", probablement pour le distinguer de son fils aîné Jacques, est divisé en trois parties :
- La première partie de l'acte de partage concerne la part de Marie MONTAIGU dite ROCOUR, sa troisième femme. Par son dernier testament du 29.08.1777 (notaire Antoine LARDAT, de Sète), il lui avait légué "Les effets et linge et batterie de cuisine qui meubloient son habitation", pour une valeur estimée de 500 livres et "une pension viagère de 100 livres payable de six en six mois d'avance". Elle a effectivement retiré les effets et linge et elle a touché les quatre premiers semestres de la pension mais, ensuite, les frères et soeurs EUZET, fils et filles de Jacques EUZET, leur père, ont refusé de continuer à payer la pension. Ils "entendoient même se pourvoir en restitution des quatre semestres payés pour la raison qu'indépendamment du mobilier légué dont une juste estimation auroit excédé 800 livres, ledit Jacques EUZET premier s'étoit obligé à bâtir et augmenter une maison de ladite MONTAIGU par le pacte de leur mariage passé devant maître MERLE, notaire, le sept avril 1762, qu'il avoit effectué son obligation et avoit dépensé plus de 600 livres au profit de sa dite troisième femme, que par conséquent ledit legs de la rente viagère devait être annulé par la voie du retranchement en vertu de la loi qui défend aux pères de donner à ses secondes femmes plus que celui de ses enfants le moins avantagé". Les parties ont alors transigé. La dame MONTAIGU a abandonné la pension viagère de 100 livres et a gardé le reste qui lui avait été légué, ainsi que les 200 livres reçues pour les deux années de pension ;
- La deuxième partie de l'acte de l'acte de partage est une description des biens hérités de Jacques EUZET et leur évaluation pour aboutir au partage entre les huit héritiers : Jacques EUZET, Jean Jacques EUZET, Jean Louis EUZET, Elisabeth EUZET (épouse de Michel MAYROIS), Jacquette EUZET (épouse de François PEYRONNET), Gracie SERANNE (épouse de Jacques EUZET, héritière de Mathieu EUZET, son beau-frère), Marie Roze EUZET (épouse de Mathieu FAUQUIER) et Jean Baptiste EUZET (encore mineur, demeurant à Gignac) : "La succession de Jacques premier consiste en deux maisons et un ciel ouvert contigus situés en cette ville confrontant du levant la rue qui aboutit de la chapelle des pénitens à la paroisse, du midi le sieur PONTON et la veuve de Pierre ESPITALLIER, du nord Guillaume BESSIT et les enfans d'Alexandre VIVARES, et du couchant la nouvelle rue qui aboutit au derrière de la paroisse, plus deux champs situés sur la plage de Frontignan de contenance mesure de Frontignan (suit la description des confronts ; à noter que le premier champ confronte du nord ouest Catherine THOMAS, femme de Jean Jacques EUZET). L'évaluation a été faite par des experts qui ont estimé "qu'il ne serait pas possible d'en faire huit portions". La première maison et la moitié de la cour (le ciel ouvert) a été estimée 3516 livres 2 sols, la deuxième maison et la moitié de la cour 4240 livres, le premier champ 1000 livres et le deuxième champ 500 livres. Il a fallu, ensuite, tenir compte des donations en avance de succession, lors des différents mariages et des dépenses effectuées au moment du décès. Au final, la "masse" égalait 10126 livres ;
- La troisième partie de l'acte de l'acte de partage est l'accord de répartition de ces biens entre les huit héritiers (indépendamment de 50 livres léguées à Gracie MAYROIS, fille d'Elisabeth EUZET et de Michel MAYROIS) : "audit Jacques EUZET aîné et Gracie SERANNE mariés la maison qui fait face à la nouvelle rue, confrontant la veuve ESPITALLIER et les enfans de VIVARES, la moitié du ciel ouvert joignant du côté de l'est qui sera partagé du nord au sud, et la moitié des deux champs de la plage, et audit Jean Jacques EUZET l'autre maison confrontant une autre rue du côté du levant, du nord Guillaume BESSIT et du midi le sieur PONTON et l'autre moitié desdits deux champs, le tout avec leurs appartenances et dépendances (...)". Ainsi, le fils aîné de la première femme de Jacques EUZET (Claire GALIBERT) et le fils aîné de la seconde femme de Jacques EUZET (Cécile PORTALES) se sont partagés les biens immobiliers, à charge pour eux de payer leurs parts (par huitième) aux autres héritiers (et compte tenu des sommes déjà engagées pour chacun). En ce qui concerne les deux champs, ils devaient être partagés en deux parties égales, avec une servitude de passage de charrettes. Tout est précisé minutieusement. Par exemple, pour "la cour ou ciel ouvert séparant les deux maisons licitées sera divisé aussi par moitié au moyen d'une muraille construite selon les règles de l'art à la hauteur de douze pans dont la direction sera du nord au sud et qu'il sera construit un acqueduc pour recevoir les eaux pluviales desdites maisons et ciel ouvert (...)" etc.

- Marie 1 (fa Guillaume et Suzanne BARRAL) ° 24.11.1703, à Saint-Félix-de-Lodez (marraine : Marie DELZIEUZE, femme de Jean MASSANES, de Saint Félix ; parrain : Jean BARRAL, de Saint Félix) ; Cm, le 18.11.1734, avec Etienne CÉRÉ (ou CERE ou SERÉ, selon les actes) : lui procède comme personne libre et majeure, avec l'assistance de Jacques ROUCOUS et de Pierre BOUSSAQ (ses oncles, de Pouzols), de Jacques ROUCOUS (bourgeois de St-Félix, son cousin) et d'Antoinette CERE (sa soeur) ; elle procède avec l'assistance et du consentement de ses père et mère, de ses frères, cordonniers, Jacques et Mathieu, de Jacques BARRAL (son cousin) et de Pierre PUEL (tous de St-Félix), ainsi que de Jean et Pierre REBIERE et Jean VALLIBOUZE (les trois, de Ceyras) ; son père lui donne, pour lui tenir lieu de ses droits paternel et maternel, 99 livres 10 sols qu'il paye et qui sont emboursés par le fiancé ; celui-ci les reconnaît, en faveur de Marie et les assure sur ses biens, présents et futurs ; les parties obligent et hypothèquent leurs biens ; l'acte est fait dans la maison de Guillaume EUZET, en présence de Mathieu SAIGNÉ (Me charron, de St-Félix), de Louis POURSEL (Me plâtrier, de Ceyras) qui signent avec Guillaume EUZET ; les futurs et Suzanne BARRAL ne savent pas signer (notaire André TEISSIER père, de Ceyras) ; x Etienne CERE, le 25.11.1734, à Saint-Félix-de-Lodez ; le 5 juin 1744, au baptême de leur fille Elisabeth, la marraine est une certaine "Elisabeth BOSQUE (BOSC) femme de EUZET de Gignac" ; + 14.10.1783, à Saint-Félix-de-Lodez

- Elisabeth (fa Guillaume et Suzanne BARRAL) ° 27.03.1706, à Saint-Félix-de-Lodez (parrain : Pierre MASCLA (ou MARCELIN : à vérifier), maître cordonnier de Lodève ; marraine : Françoise AZEMAR, femme de Jacques BARRAL) ; x Pierre PUEL, le 22.10.1726, à Saint-Félix-de-Lodez ; + 01.09.1777, à Saint-Félix-de-Lodez

- Mathieu (fs Guillaume et Suzanne BARRAL) ° 07.08.1709, à Saint-Félix-de-Lodez [b le 8 ; m : Marie GUIRAILLE (GUIRAUD ?) ; p : Jacques 1 EUZET, qui signe avec le père] ; le 06.04.1743, il est parrain de baptême de Mathieu EUZET, à Sète (fs Jacques 2 et Claire GALIBERT) ; son manifest se trouve dans le compoix de Saint-Félix-de-Lodez de 1699, au folio 216 ; il déclare 5 immeubles : 1/ une vigne à Pepisson qui contient 2 quartes 4 dextres : 4 sols 6 deniers (en marge : contrat le 12.10.1750, notaire TEISSIER) ; 2/ Une autre vigne à Pepisson, tiré du compoix de ses parents, elle contient 3 quartes 2 ponnieres : 7 sols 4 deniers ; 3/ Un champ à Laviras, qui contient 1 sesterée 3 ponnieres : 13 sols 1 denier (en marge, contrat d'achat du 16.08.1758, notaire TEISSIER) ; Un champ et pré à la pansiere vieille, qui contient 1 cesterée 3 quartes 3 ponnieres : 14 sols 10 deniers ; 5/ Un champ à la jourdanenque, qui contient 1 quarte 2 ponnieres 3 dextres : 5 sols 2 deniers ; on peut constater qu'il n'y a pas de maison ; celle des parents doit se trouver dans l'héritage de son frère, Jacques 1, mais le manifest de celui-ci n'est pas dans le compoix ; le 16.08.1745, il est émancipé par son père : "a représenté avec beaucoup de respect à Guillaume EUZET, son père, aussi cordonnier, habitant dudit Saint Félix, ici présent et acceptant, qu'il a passé l'âge de 25 ans accomplis, qu'il lui conviendrait d'être émancipé pour être entièrement libre et pouvoir faire les profits particuliers, a prié sondit père de lui accorder cette grâce ; ce qu'entendu par ledit Guillaume EUZET pour témoigner (...) l'amitié qu'il a pour lui, l'a émancipé et tiré de sa puissance paternelle, consentant que ledit Mathieu EUZET puisse valablement tester, contracter (...) ; ledit Mathieu EUZET mis à genoux devant sondit père, ayant les mains jointes que sondit père a disjointes comme une marque de libération hors de servitude, le rendant entièrement libre par le présent acte, de quoi ledit Mathieu a très humblement remercié sondit père (...)" ; l'acte est fait en l'étude, à Ceyras ; sont présents : Pons PEROUZE et François CARLES, habitants de Cayras, qui signent avec Guillaume EUZET ; Mathieu a déclaré ne savoir signer (notaire André TEISSIER père, de Ceyras) ; Cm, le 01.01.1746, avec Jeanne SANIER ; dans le Cm, le notaire écrit SAIGNÉ ; le Cm se fait (pour lui) avec le consentement et l'assentiment de Guillaume (son père), Jacques 1 EUZET (son frère), Pierre PUEL (son beau-frère), Etienne CERE (son beau-frère), Elisabeth (sa soeur) et Marie 1 (sa soeur) ; le Cm se fait (pour elle) avec le consentement et l'assentiment de ses parents et de Marie SAIGNÉ (sa soeur) ; la dot donnée par ses parents est de 300 livres (150 du chef du père et 150 du chef de la mère) ; en plus, la mère de la fiancée donne à sa fille "six linceuls, deux napes, six serviettes", le tout évalué à 10 livres 4 sols qui s'ajoutent aux 300 livres ; ces 300 livres sont payées et remises à Mathieu ; celui-ci les reconnaît en faveur de sa fiancée ; les parties obligent et hypothèquent leurs biens et les soumettent aux rigueurs de la justice ; l'acte est passé dans la maison dudit SAIGNÉ, à Saint-Félix-de-Lodez, en présence de Michel PETINY et Antoine BONNAFOUS, habitants de Saint-Félix-de-Lodez, qui signent avec le notaire, les deux pères et Jacques EUZET ; les parties ne savent pas signer (notaire André TEISSIER père, de Ceyras) ; x Jeanne SANIER (ou SAIGNÉ), le 11.01.1746, à Saint-Félix-de-Lodez ; il ne sait pas signer ; cordonnier ; le 12.10.1750, il achète à Françoise SALES, veuve de Jean Jacques VIDAL, une terre vigne, dans le terroir de Saint-Félix, tenement de Pepisson (ou Pepissou), d'une contenance d'environ 2 quartes 3 dextres (différence d'une dextre avec ce qui est indiqué au compoix) ; le prix est de 60 livres qu'il paye en "louis d'or, écus et monnoye de cours" ; elle lui en fait quittance et les parties obligent et hypothèquent leurs biens ; l'acte est fait dans la maison de Françoise SALES, en présence de deux habitants de Saint-Félix : Antoine BONNAFOUS et Jean François PERRODIN (celui-ci avait évalué la parcelle, avec Etienne SABATERY, experts nommés par les deux parties (notaire André TEISSIER père, de Ceyras) ; + 13.07.1766, à Saint-Félix-de-Lodez.

- Marie 2 (fa Guillaume et Suzanne BARRAL) ° 15.09.1712, à Saint-Félix-de-Lodez (b le 16 ; p : Jean MASSANE ; m : Elisabeth VILLENEUVE) ; + ?

- Antoine (fs Guillaume et Suzanne BARRAL) ° 01.03.1716, à Saint-Félix-de-Lodez (parrain : Anthoine SAGNE ; marraine : Anne CÉRÉ, femme de Pierre BOURGNET) ; + 18.05.1717, à Saint-Félix-de-Lodez.


Génération 3

- Guillaume (fs Jacques 1 et Catherine REBIERE) ° 15.02.1736, à Saint-Félix-de-Lodez (parrain : Guillaume EUZET ; marraine : Marie REBIERE, de Ceyras)

- Jean (fs Jacques 1 et Catherine REBIERE) ° 06.09.1738, à Saint-Félix-de-Lodez (parrain de baptême, le 08 : : Jean REBIERE, de Ceyras, et marraine : Suzanne EUZET) ; cordonnier (travailleur, en 1771) ; x1 Marguerite SERENE, en 1767 ? ; Cm, le 14.02.1768, avec Marguerite BRUN, du mas d'Arnaud, paroisse de Soumont, diocèse de Lodève ; lui, est assisté par son père qui se fait fort de faire agréer le contrat par son épouse ; elle, est assistée par ses père et mère, lesquels donnent à leur fille 400 livres pour lui tenir lieu de ses droits paternels et maternels (350 du chef du père et 50 du chef de la mère) ; sont alors payés 100 livres en espèces qui sont vérifiées et emboursées ; une quittance est délivrée ; reconnaissance est faite en faveur de la future épouse par Jean EUZET, sur ses biens présents et futurs, pour les rendre à qui de droit, "le cas y échéant" ; le père de Marguerite BRUN s'engage à payer le solde, 300 livres, dans les 4 ans à compter de ce jour, sans intérêt ; la mère de Marguerite donne à sa fille, en plus, "quatre linseuls, trois napes et six serviettes toile de Genève", pour une valeur de 15 livres, reconnues aussi par le futur époux ; la mère de Marguerite donne encore à sa fille "un cabinet ou deshabilloir" de valeur de 12 livres, ensemble "une croix d'or" de valeur de 15 livres que le futur tient pour remis et reconnaît de la même manière ; le père de Marguerite promet de payer à son futur gendre, par anticipation, en août prochain, , la somme de 50 livres, acompte sur le solde des 300 livres ; de son côté, Jacques EUZET, père, fait donation à son fils "de tous et chacuns ses biens meubles et immeubles, sauf de deux pièces de terre qu'il se réserve pour en disposer à sa volonté" ; l'un de ces terrains est à Saint Félix, tènement de Trotecas, l'autre à Saint Guiraud, tènement de Campafoin ; donation pour en prendre possession et jouissance le jour de la célébration du mariage, sous la réserve que se fait le donateur de la moitié des fruits des biens donnés et de la jouissance d'un quartier de la maison donnée, tant de son vivant que du vivant de son épouse ; il réserve, également, une chambre pour l'habitation de Claire EUZET (soeur de Jean - patronyme écrit LAUZET), "jusqu'à son mariage et pendant sa vie si elle reste fille" ; la réserve relative aux "fruits" est faite sous la condition que dans le cas de séparation, le donateur suportera la moitié des charges des biens donnés et la moitié des cultures, à la charge encore par le futur époux de payer à Claire LAUZET, sa soeur, pour ses droits paternels, la somme de 200 livres, que le donateur se réserve pour elle sur les biens donnés, pour lui être payés à son mariage où à l'âge de 25 ans ; Jacques EUZET désigne encore la chambre qui doit rester en jouissance de ladite Claire LAUZET tant qu'elle restera fille, c'est celle qui confronte la rue, au premier étage ; les parties obligent leurs biens et les soumettent aux rigueurs des cours ; l'acte est fait dans la maison du père de Marguerite, en présence d'Antoine CAISSO (ménager) et d'Etienne BRUN (habitant Lodève et demeurant à Saint Jullien) ; Jean, son père et le père de Marguerite signent (notaire Firmin SEGURET, du lieu de Saint Jean de Plaux et de la communauté du Bosc - aujourd'hui, Saint-Jean-de-la-Blaquière) ; x2 Marguerite BRUN (écrit parfois BRU), le 15.02.1768, à Saint-Félix-de-Lodez ; il signe ; + 03.03.1789, à Saint-Félix-de-Lodez ; (+) 04.03.1789, dans le cimetière de la paroisse, en présence de Jean Baptiste VIDAL (régent des écoles).

- Anne (fa Jacques 1 et Catherine REBIERE) ° 25.05.1741, à Saint-Félix-de-Lodez (parrain : Jacques 2 EUZET ; marraine : Anne REBIERE, de Ceyras) ;

- Elisabeth (fa Jacques 1 et Catherine REBIERE) ° 27.12.1743, à Saint-Félix-de-Lodez (parrain : Pierre REBIERE ; marraine : Elisabeth EUZET, femme de Pierre PUEL)

- Claire (fa Jacques 1 et Catherine REBIERE) ° 31.12.1745, à Saint-Félix-de-Lodez (parrain : Mathieu EUZET, marraine : Antoinette COUDERQUE, épouse Pierre REBIERE) ; elle ne sait pas signer ; son pére prévoit des dispositions pour elle, dans le Cm du 14.02.1768 de son frère Jean (voir à son article) ; + 30.12.1774, à Saint-Félix-de-Lodez


- Guillaume (fs Mathieu et Jeanne SANIER) ° 24.10.1746, à Saint-Félix-de-Lodez (parrain de baptême : Guillaume EUZET) ; mis en prison, ainsi que sa soeur Marie, puis libéré par les officiers de la vicomté du Bosc, à Salleles (instruction de ce dossier, le 27.05.1768) ; ces mêmes officiers ordonnent de les libérer, en leur octroyant 300 livres à titre de dommages et intérêts à l'encontre des frères Jean Joseph et Jean Marie CAMBON (de Saint Guiraud) et ordonnent aussi que les frères CAMBON leur restituent 30 livres de provision que Guillaume et Marie EUZET ont payé en exécution d'une ordonnance du vingtième d'avril 1768 (plus de précisions en "suite 1", dans la chronologie des actes).



La signature de Guillaume EUZET, le 27.05.1768
(justice ordinaire de la vicomté du Bosc)

- Elisabeth (fs Mathieu et Jeanne SANIER) ° 20.10.1748, à Saint-Félix-de-Lodez (marraine : Elisabeth EUZET PUEL),

- Marie (fs Mathieu et Jeanne SANIER) ° 22.02.1751, à Saint-Félix-de-Lodez ; mise en prison, ainsi que son frère Guillaume, puis libérée par les officiers de la vicomté du Bosc, à Salleles (instruction de ce dossier, le 27.05.1768) ; ces mêmes officiers ordonnent de les libérer, en leur octroyant 300 livres à titre de dommages et intérêts à l'encontre des frères Jean Joseph et Jean Marie CAMBON (de Saint Guiraud) et ordonnent aussi que les frères CAMBON leur restituent 30 livres de provision que Guillaume et Marie EUZET ont payé en exécution d'une ordonnance du vingtième d'avril 1768 (plus de précisions en "suite 1", dans la chronologie des actes) ; elle a une fille naturelle, Catherine, le 30.10.1781 ; x François PITINI, le 07.01.1783, à Saint-Félix-de-Lodez ; elle ne sait pas signer ; + 09.09.1828, à Saint-Félix-de-Lodez.


Génération 4

- Jeanne (fa Jean et Marguerite BRUN) ° 21.12.1768, à Saint-Félix-de-Lodez ; x Pierre BAUMEL" (ou BEAUMEL), le 11.05.1790, à Saint-Félix-de-Lodez ; elle est signalée au recensement de 1836, comme "LAUZET veuve BEAUMELLE", âgée de 70 ans ; c'est la seule représentante des LAUZET ou EUZET, à Saint-Félix-de-Lodez, en 1836 ; + 22.08.1840, à Saint-Félix-de-Lodez, âgé de 77 ans" (comme pour les recensements, les âges au décès sont souvent approximatifs).

- Catherine (fa Jean et Marguerite BRUN) ° 30.05.1771, à Saint-Félix-de-Lodez (marraine : Claire EUZET) ; + 29.12.1776, à Saint-Félix-de-Lodez

- Elisabeth (fs Jean et Marguerite BRUN) ° 06.10.1773, à Saint-Félix-de-Lodez ; x Barthélémy Noël FOUQUET, le 17 pluviôse an 6 (05.02.1798), à Saint-Félix-de-Lodez ; leur premier enfant (Barthélémy Guillaume) naît à Lagamas le 24 avril de la même année) ; elle fait un testament le 19.07.1822, passé chez le notaire GRÈS (selon les tables de l'enregistrement) et elle réside alors à Montpeyroux ; elle ne sait pas signer ; signalée aux recensements de Lagamas de 1836 et 1841, avec son mari et leur fils, Isidore FOUQUET ; signalée au recensement de Lagamas de 1851, avec son mari, leur fils, Isidore FOUQUET et l'épouse de celui-ci, Félicité GARONNE ; + le 19.02.1854, à Lagamas (34)

- Jean Pierre (fa Jean et Marguerite BRUN) b 05.05.1776, à Saint-Félix-de-Lodez ; + 20.10.1776, à Saint-Félix-de-Lodez

- Jean François (fs Jean et Marguerite BRUN) b 17.12.1777, à Saint-Félix-de-Lodez ; + 20.06.1779, à Saint-Félix-de-Lodez, "âgé d'environ 6 mois"

- Catherine (fa Jean et Marguerite BRUN) ° 23.04.1781, à Saint-Félix-de-Lodez ; + 05.12.1783, à Saint-Félix-de-Lodez.


- Catherine (fa naturelle Marie et François PITINI) ° 30.10.1781 Saint-Félix-de-Lodez ; le baptême (le lendemain) est indiqué comme étant celui d'un enfant naturel, attesté par Catherine PUEL, sage-femme, veuve AUBOUY et par François PETINI qui a "déclaré lui-même être le père de l'enfant" ; le parrain : Guillaume GABAUDAN (tonnelier) et la marraine : Catherine PITINI (qui ne sait pas signer) ; + 04.09.1782 Saint-Félix-de-Lodez, en présence de Jean DURAND (régent des écoles) Saint-Félix-de-Lodez


Il ne semble pas qu'il y ait une cinquième génération portant le nom EUZET sur Saint-Félix-de-Lodez.

3/ Questions et observations

- Il faut arriver à situer certains EUZET (ou LAUZET) qui "gravitent" autour de Saint-Félix-de-Lodez. Par exemple, qui est Pierre LAUZET marié avec Catherine TIBALLE, de Montpeyroux (localité qui est à moins de 5 km de Saint-Félix-de-Lodez ? Ils ont un fils, Etienne, vers février 1691, lequel meurt âgé de 6 mois, le 26.08.1691, à Montpeyroux. Cette piste nouvelle est, évidemment, particulièrement intéressante. On peut imginer une naissance de ce Pierre vers 1665.

- Certains patronymes peuvent àtre trompeurs pour notre recherche. En effet, on sait que le patronyme EUZET peut être écrit de diverses façons (probablement suivant les habitudes et accents locaux). Ainsi, on peut parfois trouver DEUZET chez certains notaires. Aussi, l'existence du patronyme DEZE ou DEZÉ pourrait s'apparenter à EUZET mais il semble bien que ce ne soit pas le cas, ce patronyme DEZE existant bel et bien. Sur Saint-Félix, on a un couple Bernard DEZE et Claude CERENE qui se marie vers 1643-1644 (ce registre paroissial est en déficit), qui a pour enfants, Madeleine, Izabeau, Jean et Etienne. Ce dernier est père d'un Antoine et ... d'un Guillaume, lequel naît le 14.11.1676 (ce qui aurait pu faire l'affaire pour notre Guillaume EUZET !). Cependant, la forme LAUZET est sans équivoque pour Guillaume EUZET et ne doit pas être confondue avec cette famille DEZE (note écrite le 15.11.2016).

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Sète.

Saint-Félix-de-Lodez (suite 1)

Saint-Félix-de-Lodez (suite 2)

Les lignées de l'Hérault.