La lignée des EUZET de Saint-Félix-de-Lodez et de Sète.

La branche de Sète (suite 2).



Histoire.

"Les livres scolaires n'intègrent pas la vie de de toute une partie de la population la plus fragile. Le regard porté sur la pauvreté est souvent empreint d'une méconnaissance qui engendre de l'incompréhension, une certaine hostilité, une certaine violence. Nous avons un devoir de transmission pour que le monde sache et change. "Il faut qu'on se sente honoré par l'histoire qui s'écrit. En écrivant, on immortalise, on donne beaucoup plus de force aux générations futures." En effet, comment se construire sans racines et être fiers de ceux qui nous ont précédés si on ignore leur passé, leurs difficultés, leurs luttes, leurs souffrances ? Comment accepter que certains soient loin de nos mémoires quand, pour d'autres, on érige des monuments ? Non pas que nous souhaitions des monuments, mais pour une reconnaissance plus équitable de la vie de chacun ..." Véronique CLERSON, article dans "Quart Monde", n° 342, Juillet/Août 2005, dans le dossier "Ecrire pour lutter contre l'effacement", à l'occasion de l'ouverture du centre international Joseph WRÉSINSKI, à Baillet-en-France (Val d'Oise). Pour nous, faire la généalogie des EUZET nous a montré un éventail très large de situations et de patrimoines. Certains ont vécu pauvrement, voire très pauvrement, certains sont morts dans la misère, à l'hôpital. Certaines, comme les "filles-mères" ont été montrées du doigt et marginalisées par la société. Notre travail devra leur laisser une place, afin que les plus aisés ne prennent tout l'espace. Un juste équilibre, en quelque sorte.

Voici trois exemples, à partir de l'état civil de Montpellier (AD 34) :

Marie Joséphine EUZET : "Acte de naissance de Marie Joséphine présentée aujourd'hui (05.04.1887) " née hier à quatre heures du matin, dans l'hôtel Dieu Saint Eloi de cette ville (Montpellier), fille naturelle d'un père inconnu et de Joséphine EUZET, domestique âgée de trente un ans, née à Cette et domiciliée à Montpellier" (...) Elle a ensuite reconnu son enfant, le 03.06.1887, à l'hôtel de ville de Montpelllier. Générations 6 et 7 GALIBERT

Rachel Louise EUZET : "Acte de naissance de Rachel Louise présentée aujourd'hui (11.05.1887) " née avant hier à une heure du matin, dans l'hôtel Dieu Saint Eloi de cette ville (Montpellier) , fille naturelle d'un père inconnu et de Rosalie EUZET, sans profession âgée de dix huit ans, née et domiciliée à Cette" (...). Générations 6 et 7 PORTALES

Marius EUZET : "Acte de naissance de Marius, présenté aujourd'hui (21.12.1889) , né hier à cinq heures du matin, dans l'hôtel Dieu Saint Eloi de cette ville (Montpellier), fils naturel d'un père inconnu et de Louise EUZET domestique âgée de vingt six ans, née et domiciliée à Cette" (...) Générations 6 et 7 PORTALES



Quelques figures de la branche des EUZET de Sète.
Sète en 1827.
Sète en 2001.
Les rues de Sète : anciens et nouveaux noms.
La section B du cadastre (1819-1824).
La société d'horticulture de Sète, avant 1914
Analyse de la branche des EUZET de Sète


Quelques figures de la branche de Sète.

1/ Les artistes

- Jean François EUZET


(voir :
Un peintre d'histoire : François EUZET )


- Jean Marie EUZET

(voir : Les EUZET de Limoges (suite 1)


- Henri EUZET


(voir : Une grande figure de la branche de Sète : Henri EUZET )


- Didier EUZET


Est-il possible que le "virus" de la musique se retrouve plusieurs générations après sa première éclosion ? Est-il possible que l'on retrouve ce "je ne sais quoi" (d'Henri EUZET) qui a enchanté lez Sétois, pendant plus de 40 ans, de 1880 à 1926, dans les mélodies de son arrière-petit-fils, Didier EUZET, créateur de musiques de film, de 2007 à aujourd'hui ? En tout cas, l'itinéraire de ce compositeur n'est pas banal, comme on le voit dans l'article de 2009 qui suit :

Un compositeur au service du 7ème art
(Article de "Var-Matin" du 13.04.2009)

Une créativité de sénior débordante

Nous étions exactement un an avant, en avril 2008, quand il m'écrivait (Didier avait alors 59 ans) : "J'ai (donc) décidé depuis maintenant un an de me replonger à fond dans ma vie musicale ... je me suis remis à composer, j'ai fait l'acquisition des logiciels et équipements nécessaires à l'enregistrement de mes morceaux ... je me suis découvert d'une créativité de sénior débordante ... la période africaine m'avait purgé de tout "virus" show-business des années passées ... et puis les chromosomes (du) Compositeur Sétois bien connu, Honoré Henri EUZET mon arrière-grand-père, ont dû se réveiller subitement ... Petit à petit, je me refais connaître par le métier ..; et comme j'ai choisi de composer dans le domaine "Musique de Film" ... j'essaie de pénétrer par relation le marché Nord-Américain ... ça bouge et j'ai un moral d'acier ..."

Aujourd'hui (30.06.2015), le plus simple pour suivre son parcours depuis le début, est de renvoyer à la biographie que l'on trouve sur son site Internet (dans "Google" : Didier EUZET)




2/ Les politiques




- Baptiste, Honoré EUZET


(voir : Une grande figure de la branche de Sète : Honoré EUZET )


3/ Les militaires




- Marie, Joseph, Henri EUZET


"Tué à l'ennemi", selon sa fiche militaire de décès, l'acte est transcrit sur le registre d'état civil de Sète, le 21 janvier 1916. Au cimetière marin de Sète, il est aussi indiqué : "A la mémoire d'Henry EUZET, tombé au champ d'honneur le 25 octobre 1915, à Souchez, à l'âge de 20 ans. Décoré de la croix de guerre".Génération 7 GALIBERT

Marie, Joseph, Henri EUZET
mort le 25.10.1915
à Souchez (Pas-de-Calais)




Sète en 1827.

"(...) Sette, Sète (Setius, Sigius) ou Cette (Cetta). Ce dernier a prévalu. Bonne ville, forme seule un canton. (...)"

"(...) Sa population excède 9000 habitans, dont 335 à 360 protestans et une cinquantaine de population mouvante. Il y a ordinairement à Cette 500 protestans étrangers amenés par les bâtimens. (...)"

"(...) Les moeurs n'offrent rien de bien particulier ; elles sont en général relâchées comme dans le reste du département, plus rudes, comme partout où il y a des hommes de mer. Voyez ici nos pêcheurs sur leur bord, leur physionomie diffère : considérez leur longue veste croisée, de couleur brune, elle n'est point ouverte derrière, elle couvre la poitrine, elle a des poches énormes ; considérez leur bonnet de même couleur, bordé d'un velours noir de deux ou trois doigts, dont l'ampleur suit dans ses mouvements ceux de la tête qu'il couvre ; bout de pipe à la bouche, ils préparent leur court-bouillon : près d'eux leurs enfans, jurant comme eux ; ça tombe dans l'eau, ça ne se mouille pas pour ainsi dire ; ce sont des poissons. Et leurs femmes, la délicatesse du bon air aurait peine à reconnaître en elles cette belle moitié du genre humain, destinée à jeter des fleurs sur le chemin de la vie ! Un philosophe y voit des moules à citoyens. Elles en font beaucoup, les élèvent, et tout en jurant vous font des soupes au poisson qui délecteraient même un Parisien. Elles sont robustes, elles supportent facilement leur part du fardeau de la vie (...)"

"Le commerce est la principale industrie de Cette : on y fabrique des vins de tous les crus ; on y pêche et sale des sardines ; on y construit des navires. Le port peut contenir à la fois 250 bâtimens de différentes grandeurs. Il y a deux foires, l'une le 2 février, l'autre le 10 août ; elles consistent l'une et l'autre en vins, eaux-de-vie, esprits, sardines salées en saumure, sardines pressées, du merrain et autres bois nécessaires à la fabrication des tonneaux. Elles durent huit jours chacune (...)"

"Il y a des crieurs de nuit au nombre de quatre. On y trouve un hôtel où l'on est bien, chez Auguste MALLIER, à l'enseigne de la souche. On est aussi assez bien à l'auberge du grand Gallion ; mais on n'y reçoit que les gens à malle. Il n'est point pour eux d'honnêtes gens à pied, à moins qu'ils ne soient suivis de quelque faquin portant des effets. On y a de fort bon pain, de très mauvaise eau. Deux marchands de coquilles, madrépores, etc., ne vendant que des choses peu remarquables (...)"

"On prend à Cette des bains de mer, recommandés fortement depuis quleques années. Ce n'est pas un petit inconvénient d'avoir à les prendre dans un lieu assez éloigné de la ville. Le rapport des naissances aux décès y est de 30 à 25. Malgré cette longue énumération, nous quitterons la ville de Cette, à cause qu'en définitif elle ne peut offrir à l'étranger un séjour long-tems prolongé. Cette ville est petite, mal percée, sale ; on y jette les immondices par les fenêtres. On y est mal logé en général, et il y fait cher vivre ; (...)"


Extraits du "Guide du voyageur dans le département de l'Hérault, ou esquisse d'un tableau historique, pittoresque, statistique et commercial de ce département", par J.-M. AMELIN (1827).


Sète en 2001.

Les photos qui suivent (prises les 3 et 4 janvier 2001) montrent, notamment, la plaque de la rue qui porte le nom du maire Honoré EUZET et son monument funéraire, au cimetière marin de la ville.

Le cimetière marin
Sur la droite, le Fort Saint Pierre.
Sur la gauche, le phare Saint-Louis,
au bout du môle Saint Louis.

Le port de plaisance,
dans le vieux bassin.

Le mausolée d'Honoré EUZET

Une plaque de la rue Honoré EUZET, ancienne rue Nationale.

Le mausolée d'Honoré EUZET a, nous a-t-on dit (en janvier 2001), failli être détruit, la concession étant épuisée et la famille proche ayant disparu. Nous voyons d'ailleurs, sur la photo, les barrières provisoires qui ont été installées autour du monument. Ceux qui nous en ont parlé, habitants de la ville, ont marqué leur émotion car le nom est bien vivant et ce maire a, semble-t-il, laissé le souvenir de quelqu'un qui a fait bouger la cité. Il semblerait que le problème soit réglé mais la question reste entière pour d'autres tombes moins célèbres. Est-il exact, par exemple, que le carré des premières tombes protestantes du même cimetière marin ait totalement disparu ? Si c'est exact, quel dommage de perdre ainsi les vestiges d'un patrimoine unique !

Une nouvelle visite au cimetière marin, dix ans plus tard, nous a rassuré : le mausolée d'Honoré EUZET et de son frère Joseph EUZET est toujours là et il est parfaitement entretenu. Comme au "Père LACHAISE", à Paris, il est bon que le patrimoine funéraire des hommes célèbres soit conservé, au même titre que les autres monuments publics, voire comme certains immeubles privés qui sont caractéristiques de leur époque.

Le mausolée d'Honoré et Joseph EUZET
et de leurs familles
(photo J.C.E., le 09.05.2011)



Les rues de Sète : anciens (A) et nouveaux (N) noms.

Plaques anciennes de rues, à l'entrée des Archives municipales
(photo J.C.E., Sète, le 01.03.2016)



Arago (plan) A ; Victor Hugo (place) N ; Stalingrad (plan) N
Avenir (quai de l') A ; François Maillol (quai) N
Bordigue (quai de la) A ; Adolphe Merle (quai) N + Docteur Scheydt (quai) N
Bosc (quai de) A ; Résistance (quai de la) N + de Lattre de Tassigny (quai) N ; + Bosc (quai de) N
Belfort (rue) A ; Louis Ramond (rue) N
Casernes (rue des) A ; Gambetta (rue) N (délibération communale du 20.07.1892)
Casimir (impasse) A ; Verrerie (impasse de la -) N (délibération communale du 20.07.1892)
Chambre de commerce (quai de la) A ; Régy (quai) N
Chantier (rue du) A ; Longuyon (rue) N
Chavasse (rue, "de l'ancien chemin vicinal n° 1 au nouveau") A ; Colbert (rue) N (délibération communale du 20.07.1892)
"Chemin vicinal du quai de Bosc à l'ancien octroi" A ; Paul Bousquet (rue) N (délibération communale du 20.07.1892)
Consigne (quai de la) A ; Jean-Baptiste Marty (promenade) N
Ecoles (rue des) A ; Lucien Salette (rue) N
Esplanade (rue de l') A ; Général de Gaulle (rue du) N
Euzet (rue privée) A ; Gambard (rue) N (délibération communale du 20.07.1892 : on lit plutôt Gambart que Gambard - peut-être en l'honneur de l'astronome né à Sète, le 12.05.1800; Jean-Félix Adolphe GAMBART)
Fabre (impasse) Gare (avenue de la) A ; Victor Hugo (avenue) N
Grand chemin (rue du -) A ; Lazare Carnot (rue) N (délibération communale du 20.07.1892)
Grand'rue A ; Grande rue Mario Roustan N
"Halle" (la rue de la Halle à l'Esplanade) A ; Alsace-Lorraine (rue) N (délibération communale du 20.07.1892)
"Halle" (la rue au nord de la Halle) A ; Strasbourg (rue de -) N (délibération communale du 20.07.1892)
"Halle" (la rue au sud de la Halle) A ; Metz (rue de -) N (délibération communale du 20.07.1892)
"Halle" (la rue latérale au Perron) A ; La Halle (rue de -) N (délibération communale du 20.07.1892)
Hôtes (rue des ) A ; F. Mistral (rue) N.
Hôtel-de-Ville (rue) A ; Paul Valéry (rue) N
Hospice (boulevard) A ; Casanova (boulevard) N
Hospice (rue de l') A ; Gabriel Péri (rue) N + H Barbusse (rue) N + G Brassens (rue) N
Hôtes (rue) A ; Mistral (rue) N
Immondices (impasse des -) A ; rosiers (impasse des) N (délibération communale du 20.07.1892)
Inférieur de l'esplanade (quai) A ; 8 mai 1945 (rue du) N
Lauth (impasse) A ; de la brasserie (impasse) N
Mairie (place de la) A ; Brossolette (place) N
Montpellier (route de) A ; Maréchal Juin (avenue du) N
Nationale (rue) A ; Honoré-Euzet (rue) N
Noilly Prat (boulevard de Noilly Prat aux nouvelles casernes) A ; casernes (boulevard des -) N (délibération communale du 20.07.1892)
Nord (quai du) A ; Noël Guignon (quai) N ; Léopold Suquet (quai) N
Pascal (impasse) A ; Provinciales (impasse) N
Pénitents (rue) A ; Valéry (rue) N
Pont Neuf (quai) A ; Rhin et Danube (quai) N
Presbytère (rue) A ; Grande rue Haute (rue) N
Prisons (rue des) A ; André Portes (rue) N
Raffinerie (rue) A ; Mistral (rue) N
Régy (rue) A ; Fondère (rue) N
Rencontre (rue) A ; Garenne (rue) N
République (square) A ; Stalingrad (place) N
Résistance (quai) A ; Maréchal de Lattre-de-Tassigny (quai) N
Révolution (quai) A ; Rhin-et-Danube (quai) N
Révolution (rue) A ; Sémard (rue) N
Riquet (rue) A ; Bordigue (terre-plein) N
Rive Neuve Nord (quai) A ; Guignon + Suquet + Lemaresquier (quai) N
Rive Neuve Sud (quai) A ; Aspirant-Herber (quai) N
Rompe-cul (rue) A ; Rapide (rue) N

Un ciel de février, au bout de la rue Rapide
(photo J.C.E., le 14.02.2011)



Rosiers (impasse) A ; Canal (impasse) N
Royal (pont) A ; Civette (pont) N
Royale (rue) A ; Honoré-Euzet (rue) N
Saint-Charles (rue) A ; Villaret-Joyeuse (rue) N
Saint-Sacrement (rue) A ; Pascal (rue) N
Saint Clair n° 1 (chemin) A ; Belfort (rue) N
Saint Clair n° 2 (chemin) A ; Franklin + Serre + Trois journées (rue) N
Saint Clair (rue) A ; Blanc (rue) N
Saint Jean (rue) A ; Blanc (rue) N
Saint Joseph (chemin) A ; Mésanges (rue) N
Saint Pierre (rue) A ; 14 juillet (rue) N
Santé (quai) A ; Consigne (quai) N
Sécheries (rue) A ; Bordigue (terre-plein) N
Sel (pointe) A ; Barrou (pointe) N
Serveille 1 (rue privée) A ; Revest (impasse) N
Serveille 2 (rue privée) ou impasse Fabre A ; Parmentier (impasse) N
Soeurs (rue) A ; Jeanne d'Arc (rue) N
Supérieur de l'esplanade (quai) A ; 11 novembre (rue du) N
Vivarez (rue privée, à droite de l'ancien chemin vicinal n° 1) A ; de l'étang (rue) N (délibération communale du 20.07.1892)

La section B du cadastre (pour les EUZET)

Les Archives de la ville de Sète possèdent deux documents qui permettent d'y voir plus clair sur les propriétés des EUZET en section B du cadastre. Le premier est un document original sur "L'état des sections des propriétés non bâties et bâties - section B de la ville et Saint Clair. Il donne pour chaque propriétaire, son nom et prénom, son métier, le n° de la section, le canton ou lieu dit, la nature de propriété, la contenance, la classe et le revenu. On y retrouve les deux frères EUZET, Jacques et Honoré, tous les deux jardiniers, fils de Jacques et de Marie SERANE, de la génération 3 Galibert. Pour les deux, le canton ou lieu dit est La Glacière. Jacques est précisément indiqué : EUZET Jacques aîné, jardinier. Ses propriétés concernent les n° suivants : 1887 pour un bâtiment rural, 1888 pour une terre labourable, 1888 bis pour un jardin potager, 1889 pour une vigne et 1890 pour une pâture. Honoré est précisément indiqué : EUZET Honoré au Mas Neuf. Ses propriétés concernent les n° suivants : d'abord 4 n° qui sont relatifs au Mas Neuf lui-même : 1749 pour un passage, 1750 pour la maison, sol, cour et bâtiments ruraux, 1750 bis pour une chambre au premier étage et un grenier au second étage, et deux autres n° : 1876 pour un bâtiment rural et 1877 pour un jardin potager. A noter encore les propriétés de la commune au n° 1885 : Glacis communal et passage, et 1886 : fossé, les deux dans le même quartier de la Glacière.

Le second document a été établi en 2013. Son titre est : "Relevé des états de sections des propriétés non bâties et bâties à Sète (1 G5), en 1824. Listes alphabétiques. Pour la section B de la ville et Saint Clair, on y trouve : EUZET Louis, tonnelier, rue Esperille ; EUZET Jean Baptiste, rue du Presbytère ; EUZET Jacques, cultivateur à à Cette, Les Pierres Blanches ; EUZET Honoré, jardinier au Mas Neuf, La Glacière, Plaine Saint Joseph et le Mas Neuf ; EUZET Jacques aîné père, jardinier à Cette, Plaine Saint Joseph et La Glacière ; EUZET François, sa veuve, cultivateur à Cette, Saint Clair.

Autres documents permettant de visualiser ou de mieux situer ces propriétés :

Le cadastre napoléonien, mis en ligne sur le site des AD 34. Un extrait de la section B7 de la ville et Saint-Clair (en 1819) est repris ci-dessous. On y retrouve, le mas neuf (n° 1749, 1750, 1750 bis) ainsi que les n° 1876 et 1877 de la propriété d'Honoré. On y retrouve aussi les n° 1887, 1888, 1888 bis, 1889 et 1890 de la propriété de Jacques EUZET.


(Extrait de la section B7 du cadastre de Sète)
(3P 3729, aux AD 34)



La glacière du quartier du mas neuf (article de J. BLANC, p. 160 d'un article sur Les glacières de Sète, du XVIIe au XIXe siècle, dans le Bulletin de la Société d'Etudes Scientifiques de Sète et sa Région, n° X-XI, en 1980) - Extrait, sans les notes :
La glacière des Granges inutilisable, celle du jardin Doumet d'isolation douteuse, le Conseil Politique décide donc, dès 1783, d'en construire une nouvelle au pied de la montagne sur un vacant de veuve François DAVID, près de la métairie Mercier. Bâtie seulement en 1802-1804 sous l'administration de Jean Mathieu GRANGENT au prix de 12 000 francs, cette glacière jouxte les terrains d'AURIOL et de CHAVASSE. Sa contenance est de 550 tombereaux soit 225 m3 vaste puits dont la profondeur atteint le niveau de la mer au sein d'un terrain de 1560 m2 permettant des stocks neigeux ou des réserves d'eau qui retenue et gelée, à raison de 2 cm 1/2 d'épaisseur donnait 40 m3 de glace chaque deux jours ; il suffit donc de 15 jours de gelées pour emplir la glacière. Or, mal située sur un tertre et partiellement enfouie, elle perd la moitié de son contenu, double de la fonte normale. Un chemin de la glacière s'ouvre face au passage bordant l'ouest du bâtiment et débouche dans l'actuelle rue Paul-Bousquet qui n'était alors qu'un chemin en bordure de l'étang, près du terrain du Mas-Neuf. Fonctionne-t-elle longtemps ? Jusqu'en 1853 assurément puisque MARRAT Michel en est adjudicataire, mais en 1860 sa grande salle devient la porcherie de l'hôpital, et en 1892 la porcherie étant déplacée au Lazaret, sert à isoler les malades atteints par l'épidémie de variole qui sévit. Six ans plus tard, elle est transformée en appartement, vendue par la ville en 1924 pour 5100 francs et entre désormais dans le domaine privé."

La glacière du quartier du mas neuf
(article de J. BLANC, p. 159)



Un partage voisin des propriétés Euzet, dans la section B, quartier de la glacière :

Partage entre les trois frères AURIOL, le 15.06.1863
(notaire VIVAREZ, de Sète : 2 E 89/80, n° 242)



Le contrat entre la ville de Sète et les héritiers AURIOL
(Le Nouveau Cettois, du 13.07.1879)

C'est en page 1 du Nouveau Cettois du 13.07.1879 qu'est détaillé le contrat conclu entre les héritiers AURIOL et la mairie de Sète [au 24.01.2018, ce journal n'est pas (encore ?) en ligne sur le site de la région Occitanie ; il n'est visible pour l'année 1879 que sur le site de la Médiathèque Thau Agglo]. Grâce à cette cession, la ville allait pouvoir s'agrandir dans les mois qui ont suivi cet accord. Voici, les premières lignes du contrat : "Les héritiers AURIOL cèdent à la commune de Cette pour la voie publique, par simple mesure de voirie : Article 1er : 1/ Tous les passages, rues et places indiqués sur les deux plans par une teinte jaune (teinte remplacée par un pointillé au plan ci-joint) ; 2/ Le terrain ayant une longueur de 178 m du Sud au Nord, et une largeur de 80 m de l'Est à l'Ouest, ayant une superficie de 14240 m, confrontant au nord les héritiers Alexis AURIOL, au sud, la rue n° 7, à l'est, la rue n° 12 et à l'ouest Eugène AURIOL, Maurice AURIOL et les héritiers d'Alexis AURIOL, indiqué au dit plan par une teinte verte (teinte remplacée par des hachures croisées sur le plan ci-joint). Ce terrain est destiné à former une place publique bordée de rues dont le nivellement et la plantation, ainsi que les divers travaux d'appropriation seront à la charge de la commune. Article 2 : Monsieur ESPITALIER (maire de Sète), en sa qualité, oblige la ville de Cette à faire planter et niveler la dite place dans le délai de cinq ans, à partir du jour où les présentes seront approuvées par l'autorité compétente.", etc. Sur le même journal, on peut se reporter, notamment, au n° du 08.05.1879 (constitution de la commission pour l'étude des rues privées) et au n° du 12.05.1879 (discussion en cours). Dans les mises en ligne de la région Occitanie, on peut encore se reporter au n° de L'idée moderne et la chronique du Midi du 05.01.1879, du Petit Méridional du 14.07.1879, du Messager du Midi des 14.02.1880, 26.03.1881, 10.04.1881, 13.11.1881, etc.


La société d'horticulture de Sète, avant 1914

Les Archives départementales de l'Hérault possèdent quelques bulletins de la société d'horticulture, entre 1899 (année de sa création ou, du moins, de la création de son bulletin trimestriel) et 1910 (cote : PAR 2011, aux AD 34). Pour 1899, le premier bulletin conservé est le n° 3 du 3ème trimestre et, pour 1910, le dernier bulletin est le n° 17 du 4ème trimestre . On doit pouvoir, probablement, compléter cette collection aux Archives municipales de Sète ou à la Bibliothèque de Sète. Le titre et la numérotation ont changé en 1906. Pendant les sept premières années, jusqu'en 1905, le titre du bulletin est : Bulletin trimestriel de la Société d'Horticulture de Cette puis, pendant au moins cinq ans, de 1906 à 1910 le titre devient : Bulletin trimestriel de la Société d'Horticulture pratique de Cette. Durant toute cette période, les EUZET ont participé aux activités de l'association. Le Petit Méridional du 22.10.1906 fait part de l'inauguration de la nouvelle société : "La nouvelle Société d'horticulture pratique a célébré hier, son banquet d'inauguration. (...) Le banquet était présidé par M. HERBERT (le président de la société), ayant à ses côtés M. MOLLE, maire, assisté des deux vice-présidents, MM. EUZET et RICHARD et des deux secrétaires, MM. PLANCHANT et LACOSTE (...) M. EUZET dit que la pratique rend maître, la Société d'Horticulture pratique a le droit d'espérer la maîtrise à Cette (...)" ; suivent ensuite les visites des villas (Java, Mont-Rose, Paulin, Katha, les Cèdres) Parmi les présents à la séance du 07.05.1899, il y a un EUZET (p. 2 du n° 3) ; un peu plus loin, on voit que M. EUZET, jardinier fleuriste, apporte des delphiniums pubescens variés et un Beschoneiria argirophila ; à la même page 5, EUZET et GIRARDIN, présentent ALLIEN Jean fils, jardinier. Dans la liste des membres titulaires de 1903 (p. 4 du n° 17), on trouve : EUZET Joseph, négociant, quai du Nord. Ainsi, dès le début, on note la présence d'Honoré EUZET-GUILHEM (le jardinier fleuriste) et de Joseph EUZET (le frère d'Honoré EUZET, le maire de Sète), les deux de la génération 6 de la lignée.

Les visites à la villa Joyeuse

1/ Le 23.09.1900 (pp. 11 et 12 du bulletin n° 8, 2ème année, 4ème trimestre)

"La villa Joyeuse, d'une contenance de près de deux hectares, complètement entourée de murs, appartient depuis peu à MM. EUZET (*) qui se sont déjà mis en mesure de lui faire subir les transformations que nécessite le jardin. Une plantation de vigne américaine dont la reprise ne laisse rien à désirer, les plants sont fort beaux et la plupart seront bons à greffer au printemps prochain ; un grand espace planté d'arbres forestiers va être arraché, défoncé et planté en vigne dès l'hiver prochain. Le 23 septembre, la commission florale de notre Société s'est rendue, malheureusement en petit nombre, par suite d'une pluie torrentielle, pour visiter les cultures de notre collègue M. Pascal VERGNE, le jardinier de cette propriété. Une belle avenue, unique à Cette, plantée en Paulownia imperialis et muriers taillés en berceau ne laissant passer aucun rayon de soleil, conduit de l'entrée principale à la maison d'habitation. En arrivant à l'extrémité de cette avenue et devant la maison, nous nous trouvons en présence d'un petit parterre de création récente composé d'une fort belle corbeille de Pelargoniums zonales de cinq coloris différents, bordés de P. Mme Saleron entourés eux-mêmes par 30 cm de Lippia repens formant cadre. Une autre corbeille, plantée en cannas bien étiquetés parmi lesquels nous avons remarqué : Papa canna, Sophie Buchner, Austria, etc. ; enfin deux autres corbeilles plantées en verveines bien fleuries très variées. Les plate-bandes du pourtour sont garnies avec des dahlias, asters, etc. Sur l'un des côtés on a transplanté de forts sophoras (Styphnolobium japonicum) qui ont très bien repris. Devant la maison et faisant face à l'étang de Thau, se trouvent plusieurs autres corbeilles fort bien fleuries composées :l'une en dahlias de semis à grandes fleurs simples et cactus ; une autre en coleus à feuilles gaufrées et à très grandes feuilles ; une troisième en P. Bruant entourés de P. Philémon, d'autres encore en héliotropes, salvias, bégonias, etc. , le tout très propre et fort bien tenu ; enfin une petite collection de chrysanthèmes que nous reverrons plus tard. Le perron est orné d'une vingtaine d'orangers en vase d'Anduze de plantation récente et qui demanderaient une bonne taille afin de permettre la formation d'une belle tête. Au retour, et à la jonction de chemins dont l'un conduit à une orangerie, vide lors de notre visite, nous admirons une grande et belle corbeille de Cannas." (*) Les registres du notaire Jean Jacques Hilaire VIVAREZ, de Sète, ne contiennent pas l'acte d'achat de la villa Joyeuse, pour la période allant de juillet 1899 à décembre 1900. Cependant, on a des preuves indirectes de la possession de cette villa par Honoré EUZET ; en effet, Le Petit Méridional du 10.04.1924 donne le texte d'une lettre de celui-ci adressée au député Emile BARTHE (qui faisait l'objet d'une campagne de presse à son encontre). Il écrivait, notamment : Permettez-moi de vous dire que les hommes politiques sont exposés aux attaques du genre de celle dont vous vous plaignez. C'est ainsi que pendant vingt ans j'ai été dénommé le châtelain de Joyeuse sans que cela m'ait causé le moindre préjudice." De même, le Le Petit Méridional du 09.02.1912, dans un article où il critique le Journal de Cette, rappelle que ce confrère a changé de ton vis-à-vis du maire, Honoré EUZET : "Le châtelain de Joyeuse est devenu le sympathique maire". Ainsi, les deux propriétaires de la villa Joyeuse étaient bien Joseph EUZET (le négociant) et Honoré EUZET (le maire de Sète).

2/ Le 25.10.1900 (p. 12 du bulletin n° 8, 2ème année, 4ème trimestre)

"Le 25 octobre, la commission se rendait à nouveau Villa Joyeuse, cette fois pour admirer les chrysanthèmes : 40 plantes environ en pleine terre et autant en pots. Nous avons remarqué : Good gracious, Souvenir de Jambon, Fée du Champsaur, Jeanne Darlaud, Jaune Poitevine, Mme Gerant, et un Sir du Pont d'Avignon, très beau, etc., d'une bonne taille moyenne, très bien cultivés à 4 et 5 fleurs d'une belle grosseur. La commission remercie M. COMBES qui, en l'absence des maîtres de la maison, nous a fort bien reçus, félicite M. VERGNE pour les résultats obtenus, et l'engage à persévérer dans la voie où il s'est si heureusement engagé. Le Rapporteur. GIRARDIN.

3/ Le 15.09.1901 (pp. 24 et 25 du bulletin n° 11, 3ème année, 3ème trimestre)

"Le dimanche 15 septembre, notre Commission florale a fait une visite à la Villa Joyeuse, propriété de MM. EUZET frères. L'heure matinale a sans doute été cause que peu de sociétaires étaient présents pour admirer les nouveaux travaux exécutés à la villa. La transformation de la campagne, sous la direction de M. VERGNES, est surtout à signaler. Une grande partie de la propriété, où l'année dernière il y avait un bosquet, a été défoncée et complantée de rupestris phénomène du Lot, dont la reprise ne laisse rien à désirer, et qui fourniront de bons sujets de greffage au printemps prochain. Un peu plus loin, il nous est présenté un carré de vignes greffées de cette année, dont la reprise parfaite nous prouve la compétence de notre collègue. Les jeunes plants relevés par des piquets promettent une première récolte pour l'année prochaine. Ajoutons que la culture de la vigne n'est pas le seul travail de M. VERGNE. Nous voici dans le jardin d'agrément, notre attention est attirée par l'ensemble de ce coquet parterre où les fleurs sont à profusion. Nous signalons entre autres une corbeille de geranium zonale en mélange, entourée d'une bordure du g. Mme Saleron, plusieurs autres massifs plantés en Begonia Vernon, Ageratum, Verveines et Coleus ; le tout fait un ensemble parfait. Sur le devant de la maison se trouve un autre parterre où nous admirons plusieurs corbeilles dont une de Cannas en collection. Citons au hasard Papa canna, Allemania, Reine Charlotte, Menelick, etc. Nous nous arrêtons un instant pour admirer une corbeille de cent Géraniums, nouveautés de 1899 et 1900 qui promettent pour le concours de l'an prochain. M. VERGNE nous fait remarquer le peu de pression d'eau qui alimente la campagne et les grands efforts qu'il a dû faire pour maintenir ses chères fleurs. La commission lui adresse ses félicitations pour la propreté et la tenue irréprochable de cette grande propriété. F. FAURE."

4/ En 1903, visite non datée (pp. 131 et 132 du bulletin n° 20, 5ème année, 4ème trimestre)

"Voisine de l'étang de Thau dont elle n'est séparée que par la ligne de chemin de fer de Cette à Bordeaux, villa Joyeuse se mire délicieusement dans les flots bleus qui expirent à ses pieds. La terrasse qui précède le bâtiment de forme rectangulaire, avec facade au levant, est abritée par un rideau de lauriers sance : Laurus nobilis. Une vingtaine d'orangers, en vase d'Anduze, acclimatés depuis trois ou quatre ans et protégés contre les embruns salés soulevés par le mistral, par une épaisse ceinture d'arbres feuillus, sont très verts, quelques uns en fruits, les autres pleins de promesses pour l'avenir. Vis-à-vis la porte principale de la maison, un petit bassin où folâtrent de multicolores poissons, avec, au centre, un enfant fort bien musclé, l'Enfant au poisson, un petit chef-d'oeuvre d'ENJALBERT le sculpteur bien connu. Par la bouche de la carpe, qui retient à grand peine le bambin souriant, s'échappe une svelte colonne d'eau qui retombe ensuite en gouttes argentées sur l'épaisse chevelure de l'enfant. Autour du bassin, maintes corbeilles rondes, ou elliptiques, de rosiers, Salvias, Bégonias semperflorens, cette dernière encore en fleur, bien conservée, grâce à l'ombre tutélaire des arbres du bosquet. Le long du mur de clôture faisant face à l'étang, après une allée de grenadiers, Punica granatum, s'épanouit, alignée en cordeau, la plus belle collection de chrysanthèmes en pleine terre que nous ayons encore vue. Feuillage et tuteurage irréprochables, étiquetage soigné, grosses, grandes et nombreuses fleurs, tout nous dit que M. VERGNE est un artiste et un artiste chrysanthèmiste. Citons, au hasard, parmi les plus belles variétés : Coeur Rosé, Good Gracious, Ami Desaint, Joséphine Mathian, Le Chalonnais. Dans l'orangerie, les chrysanthèmes en pots, aussi bien réussis, ornent admirablement un gracieux gradin. Nous avons remarqué : Président Demole, Fait Lells, Me Edmond Roger. Si le lot de M. VERGNES avait été massé sur un même point, nul doute qu'il aurait produit autant d'éclat que tout autre. Avant de prendre congé de la villa Joyeuse la commission visite le jardin d'agrément qui se trouve derrière l'habitation. Une corbeille d'oeillets variés de semis, bordée de P. Me Saleron, a dû jadis, produire beaucoup d'effets. Aujourd'hui, elle ne porte plus que le deuil de sa beauté d'antan. Tout autour, à l'ombre de robustes sophoras (Styphnolobium Japonicum), la collection de géraniums étiquetés qui ont bien voulu pousser quelques tardifs capitules pour prouver leur valeur de jadis. La commission dit adieu à Villa Joyeuse en passant sous une allée ombreuse de muriers (Morus alba) taillés en berceau à laquelle fait suite une allée de Paulownia impérialis unique dans le terroir de Sète. "

5/ En 1908, visite de Printemps (pp. 23 et 24 du bulletin n° 10, 4ème année, 1er trimestre 1909)

"Villa Joyeuse. propriétaire, M. EUZET ; VERGNES, jardinier. Visite de Printemps. - L'entrée de la villa Joyeuse impressionne favorablement. La porte franchie on trouve devant soi une large et belle allée rectiligne, vrai nid de verdure, bordée de Paulownias et de Muriers qui conduit à la coquette et charmante maison d'habitation. C'est autour d'elle que sont groupées, pour le plaisir des yeux, les diverses cultures florales parmi lesquelles il convient de signaler en collections très variées : Des anémones où on remarque L'empereur Alexandre et Le Verrier etc. Des renoncules Thibel de Turquie où se distinguent Séraphins d'Alger et Grandiflora. Des tulipes : tulipes perroquet et tulipes à fleurs de pivoine se marient agréablement. A citer parmi ces dernières Duc de Thol, la Vertu et parmi les tulipes perroquet : Chevalier Vert et Constantinople. Des jacinthes où l'on reconnaît Louis Napoléon, prince d'Orange et Mme Marmon. Les massifs, plates-bandes et corbeilles constitués par ces diverses plantes, d'une belle venue, sont disposés avec un goût très sûr. A signaler également une corbeille de myosotis mélangés à des pensées et bordée de paquerettes ; des corbeilles de giroflées, d'anthémis et, brochant sur le tout, diverses variétés de lilas qui embaumaient l'air de leur parfum. En un mot, bel et harmonieux ensemble. Ces cultures dont nous venons de parler sommairement méritaient, certes, de nous retenir longuement, mais ce qu'il convient de placer hors de pair, de louer sans réserve, c'est la très remarquable collection d'orangers et citronniers présentée à la commission : il nous a été permis de compter sur certains sujets, tous d'ailleurs impécablement cultivés, jusqu'à 30 fruits d'une grosseur peu commune."

6/ En 1908, visite d'Eté (p. 24 du bulletin n° 10, 4ème année, 1ème trimestre 1909)

"Visite d'Été - Les fleurs ont changé, mais le charme dure toujours. Jacinthes, tulipes, anémones, renoncules, giroflées ont fait place à géraniums, bégonias, coléus, dahlias ; au nombre de ces derniers, Souvenir de Gustave Douzon, Minos, Britannia, M. Joseph Euzet (variété cactus rouge foncé obtenue par M. Vergnes) attirent tout particulièrement nos regards. Parmi les nombreuses variétés de cannas on remarque Ville de Poitiers, Empereur Nicolas II, Pt Carnot, J. Aymard, etc. Remarqué également une collection de lauriers-rose, environ 20 variétés littéralement couverts de fleurs. S'impose aussi à notre admiration un beau motif mosaïque "ce ne sont que festons, ce ne sont qu'astragales". A signaler enfin des ceps de vigne vigoureux et pleins de promesse : utile dulci. Notre visite d'été est clôturée par une aimable invitation du propriétaire qui offre aux membres de la commission force rafraichissements."

7/ En 1908, visite d'Automne (pp. 24 et 25 du bulletin n° 10, 4ème année, 1ème trimestre 1909)

"Visite d'Automne - Les belles plantes qui charmaient nos yeux, il y a peu de temps encore se penchent, hélas ! vers le sol et semblent témoigner, par là, leur regret de voir disparaître leurs fleurs. L'automne marque le soir de leur vie ; les voici au déclin, quelques-unes résistent encore et dans un effort suprême se parent une dernière fois pour mourir en beauté ; C'est le chant du cygne. Mais oublions ces tristesses, car voici les merveilles d'automne : Les chrysanthèmes. Elles sont disposées dans une serre très spacieuse et admirablement décorée de fleurs diverses, notamment de géraniums dont la floraison a été retardée à dessein et où on remarque : M. Olombel, Jean Viaud, le Barde,, Lucrèce. La collection des chrysanthèmes s'affirme vraiment supérieure. Indépendamment de 100 espèces en pleine terre, il est présenté 150 variétés en pots d'une culture très uniforme et très réussie. Parmi elles se détachent : Mease, Charles Davis, Mme Paolo Radaéli, Amateur Conseil. Arrêtons la citation, il faudrait tous les nommer. N'oublions pas d'indiquer que quelques unes de ces plantes affectent, par suite de patients et savants travaux, des formes du plus gracieux et séduisant effet. Les épithètes les plus laudatives sont impuissantes à traduire notre impression. Mais trève de louanges ; ne mettons pas à une trop rude épreuve la modestie de l'artiste qui a obtenu ces résultats et bornons-nous à mentionner qu'un choix de ces chrysanthèmes ayant figuré à la brillante exposition organisée le 1er novembre dernier par la Société d'Horticulture pratique a été récompensé par un premier prix. Terminons sur le rappel de ce succès la trop brève relation des visites effectuées en 1908 par notre Commission à la villa Joyeuse relation qui suffira, du moins l'espérons-nous, à mettre définitivement en évidence en même temps que le goût éclairé du propriétaire, les talents horticoles, de notre collègue M. VERGNES. Le Rapporteur. J. MATHÉ."

Quelques réflexions sur ces comptes rendus :

A noter que, selon les compte rendus (voire dans un même compte rendu), le nom du jardinier de la villa est écrit VERGNE ou VERGNES ; quant aux propriétairesde la villa Joyeuse, il ne peut s'agir que des frères Joseph et Honoré EUZET. A noter aussi que, lors de la deuxième visite de 1900, la commission remercie M. COMBES qui, en l'absence des maîtres de la maison" a reçu les visiteurs : il s'agit certainement de Jean COMBES, beau-frère de Joseph et d'Honoré, marié avec Françoise EUZET. A noter encore, qu'à partir du compte rendu des visites de 1908, le rapporteur ne dit plus que les propriétaires sont "MM. EUZET frères" mais que le propriétaire est M. EUZET, comme s'il n'y avait plus qu'un seul propriétaire. La description de ce dahlia au nom de M. Joseph Euzet, pendant la visite de printemps 1908, suggère que le seul propriétaire est désormais Joseph EUZET, lequel est membre de la société depuis les débuts. A noter enfin que dans le premier compte rendu, lors de la visite de septembre 1900, il est écrit que la villa Joyeuse "appartient depuis peu" à MM. EUZET. Il faudra donc consulter le minutier du notaire Jean Jacques Hilaire VIVAREZ, aux AD 34 pour vérifier s'il y a une acquisition de cette villa aux alentours des années 1899-1900 et une cession entre les deux frères vers 1907 (les liasses sont disponibles de 1886 à 1907). Dernière observation : dans le compte rendu de visite de 1903, le rapporteur décrit "l'Enfant au poisson, un petit chef-d'oeuvre d'ENJALBERT le sculpteur bien connu". Existe-t-il un rapport avec l'Enfant au poisson qui se trouve au jardin des Poètes de Béziers et dont l'auteur est le sculpteur Jean-Antonin INJALBERT ? Sur le site deWikipédia, il est écrit que ce célèbre sculpteur bitérois a "créé la vasque du bassin de l'Enfant au poisson", comme si la sculpture elle-même avait été créée par un autre sculpteur ! C'est probablement une maladresse de style car le même article indique un peu plus bas, pour cette sculpture : "Statue d'INJALBERT d'une grande finesse au centre d'un vaste parterre d'eau"

(à compléter)





Analyse de la branche des EUZET de Sète.

Les lieux d'habitation.
Les métiers.
Les listes d'émargement électorales

Les lieux d'habitation des EUZET de Sète


1/ Classement des informations par générations :


Génération 1

- Jacques (fs Guillaume et Suzanne BARRAL) : deux maisons séparées par une cour "confrontant du levant la rue qui aboutit de la chapelle des pénitents à la paroisse (...) du couchant la nouvelle rue qui aboutit au derrière de la paroisse" (1780)

Les premiers lieux d'implantation des EUZET, entre Saint Louis et les pénitents


Génération 2

La branche issue de Claire GALIBERT

- Jacques (fs Jacques et Claire GALIBERT) : "la maison qui fait face à la nouvelle rue" et la moitié de la cour (1780)

La branche issue de Cécile PORTALES

- Jean Jacques (fs Jacques et Cécile PORTALES) : "l'autre maison confrontant une autre rue du côté du levant" et la moitié de la cour (1780)

Génération 3

La branche issue de Claire GALIBERT

- Pas d'informations.

La branche issue de Cécile PORTALES

Plan stylisé du centre de Sète
dans une brochure de C & H GEVAUDAN intitulée : "Une visite à travers Sète"
(éditée probablement en 1982)



- Blaise (fs Louis et Catherine PASCAL) : 6, Grand rue haute (1847) ; sa petite-fille, Anne, naît dans "la maison de son grand-père", 8, Grand rue Haute (1865) mais ce n° 8 peut correspondre aussi bien à son adresse qu'à celle de la famille NOURIGAT (le côté maternel).
- Françoise (fa Louis et Catherine PASCAL) : 11, rue Saint Clair (1854)
- Rose (fa Louis et Catherine PASCAL) : 7, Grand rue (1844)
- Françoise Claire (fa Louis et Catherine PASCAL) : 68, Grand rue (1846)

- Jean Baptiste (fs Jean Baptiste et Madelaine CONDAMINE) : 24, Grand rue haute (1846-1853)

- Jacques (fs Louis et Marie Madelaine BARRES) : Grand rue du quartier haut (1839)

Génération 4

La branche issue de Claire GALIBERT

- Antoine (fs Jacques et Elisabeth FARRAND) : Quartier de la glacière (1851-1854)
- Jacques (fs Jacques et Elisabeth FARRAND) : Mas neuf, au quartier de la glacière (1839-1852)
- Modeste (fs Jacques et Elisabeth FARRAND) : Grand rue (1838), 16, rue des Hôtes, maison Euzet (1844-1848)
- Vincent (fs Jacques et Elisabeth FARRAND) : 18, quai de Bosc (1851), 7 rue Hôtel de ville (1875)

- Claire (fa Antoine et Claire PARAILLAC) : 10, quai de Belfort (1894)

- François (fs Honoré et Marie PELUF) : 4, quai supérieur de la place (1856)
- Antoine (fs Honoré et Marie PELUF) : 18, quai de la Bordigue (1850), n° 10 de ce quai (1842) ; rue de la Croix, maison Sauvaire (1856), pour sa veuve, Gabrielle LAUTIER
- Jacques Honoré (fs Honoré et Marie PELUF) : 2, rue des Casernes (1866)
- Elisabeth Gracie (fa Honoré et Marie PELUF) : Grand chemin, maison Darolles (1851)

- Jean Baptiste (fs Honoré et Françoise BRIANT) : 20, rue Arago (1886)
- Antoine (fs Honoré et Françoise BRIANT) : 28, rue des Casernes (1873)

La branche issue de Cécile PORTALES

- Jacques (fs Jean Baptiste et Madelaine CONDAMINE) : 11, rue Villefranche (1841-1846), chemin Saint Clair, maison Fiat (1852)
- Jean Baptiste (fs Jean Baptiste et Madelaine CONDAMINE) : 24, Grand rue haute (1846-1857)

Plan stylisé autour du Mont Saint Clair, à Sète
dans une brochure de C & H GEVAUDAN intitulée : "Une visite à travers Sète"
(éditée probablement en 1982)



- Françoise (fa Louis et Catherine PASCAL) : 11, chemin Saint Clair (1854)
- Rose (fa Louis et Catherine PASCAL) : 7, Grand rue (1844)
- Françoise Claire (fa Louis et Catherine PASCAL) : 68, Grand rue (1846)

- Raymond (fs Jacques et Catherine RICHARD) : 27, Grand rue haute, maison Caucanas (1854), mais cette maison, lieu de naissance de sa fille Marie Antoinette, est plus probablement celle de ses beaux-parents, lui-même étant absent au moment de la naissance ; 51, rue Saint Clair (1858)

- François (fs Jacques et Anne DUFFAUD) : 67, rue de l'Hospice (1865-1878, 1886-1889) ; 62, Grand rue haute (1889)
- Pierre (fs Jacques et Anne DUFFAUD) : 9, rue Consigne (1871) ; 65, rue de l'Hospice, maison Issendo (1872) ; 97, Grand rue haute, maison Gély (1873-1886)

- Louis (fs Blaise et Gracie GABINAUD) : rue Montmorency, maison Boudon (1848) ; 29, rue Caraussane, maison Euzet (1884)

- Jean Baptiste (fs Blaise et Jeanne Elisabeth NOURIGAT) : à la carrière, maison Pallat (1860) ; 3, quai inférieur de l'esplanade, maison Challier (1866-1871)
- Catherine Françoise (fs Blaise et Jeanne Elisabeth NOURIGAT) : 2, rue de l'Hospice (1889)

- Françoise (fa François et Madelaine GRENIER) : 3, rue Garenne (1898)
- Pierre (fs François et Madelaine GRENIER) : 10, rue Saint Clair (1853-1854) ; 21, rue du Palais (1856-1857) ; 11, rue Garenne (1858-1863) ; 10, rue de la charité (1897)

- Jean Baptiste (fs Jacques et Gabrielle DEVILLE) : 1, chemin Saint Clair, maison Fiat (1857-1861) ; 3, rue Caraussane (1862-1871), pour ces mêmes années, on écrit aussi bien "rue" que "chemin" pour la Caraussane et, en 1862, on précise, maison Lemaresquier ; 2, rue Belfort (1892)

- François Alexandre (fs Jean Baptiste et Marianne AUBERT) : rue Saint Charles (1838-1840) ; 90, Grande rue haute (1843) ; 85, Grande rue Haute (1847) ; 59, Grand rue (1848)

- Louis Noël (fs Charles et Jeanne MERLET) : Grand rue (1841) ; 9, rue Saint Charles (1843) ; 29, rue Saint Clair (1869)

- François Barthélémy (fs François et Madelaine GRENIER) : 9, rue du Palais (1843)


Génération 5

La branche issue de Claire GALIBERT

- Modeste (fs Antoine et Marie Rose THEULON) : quai supérieur de l'esplanade (1845), quartier de la glacière (1852-1854-1856), rue des casernes, maison Arnal (1858), 6, quai supérieur de l'esplanade (1861), quartier de la glacière (1869)
- Honoré Antoine (fs Antoine et Marie Rose THEULON) : campagne Euzet, quartier de la Cracque [craque] (1878,1880), 1, rue jeu de mail, maison Doumet (1882), rue Neuve du Nord (1897)

- Jacques (fs Modeste et Marie LABAYLE) : 16, rue des Hôtes (1894)
- Etienne (fs Modeste et Marie LABAYLE) : 16, rue des Hôtes (1867)

- Jacques (fs Jacques et Jeanne VERGNES) : quartier de la glacière (1855-1858-1859), 13, Grande rue haute (1861-1862)
- Etienne (fs Jacques et Jeanne VERGNES) : 43, rue Aiguillerie (1896)

- Marie (fa Jacques Honoré et Marie DUCAYLAR) : rue des Hôtes (1882)
- Louis Honoré (fs Jacques Honoré et Marie DUCAYLAR) : 2, rue des casernes (1862)

- Honoré (fs François et Rosalie THEULON) : quai supérieur de la place (1839), 16, rue des casernes (1841, 1842, 1843, 1855)
- Louis Antoine (fs François et Rosalie THEULON) : boulevard de l'Hospice, maison Vivarez (1873)
- François Ange (fs François et Rosalie THEULON) : 6, quai supérieur de la place (1863)
- Abel Jean Pierre (fs François et Rosalie THEULON) : 6, quai supérieur de la place (1856), 3, quai supérieur de la place (1859, 1860, 1861, 1862, 1864, 1865, 1867), 45, rue Louis Blanc (1888)

- Jacques Honoré (fs Antoine et Gabrielle LAUTIER) : rue de la Croix, maison Sauvaire (1857), 92, Grand rue (1860), 88, Grand rue (1863)
- Pierre (fs Antoine et Gabrielle LAUTIER) : rue de la Croix, maison Sauvaire (1856)

- Jean Baptiste (fs Honoré et Françoise BRIANT) : rue des casernes, maison Lingre (1847, 1851, 1854) [écrit de trois façons, selon les actes : Lingre, Leingres, Leingre], rue des casernes, maison Rainpar (1857), 1, quai inférieur de l'esplanade (1863), 5 rue de l'esplanade (1860)

- Antoine (fs Honoré et Françoise BRIANT) : rue des casernes, maison Hubidos ? (1851), 15, rue de l'esplanade (1861)

La branche issue de Cécile PORTALES

- Marie Antoinette (fa Raymond et Marie CAUCANAS) : rue Pons de l'Hérault (1901)

- Lazare (fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST) : 12, rue Lazare Carnot, maison Sabatier (1893)

- Elisabeth (fa Jean Baptiste et Elisabeth PONSY) : 4, rue Caraussane (1875)
- Pierre (fs Jean Baptiste et Elisabeth PONSY) : 45, rue Hôtel de ville, maison Rieu (1891) ; 1, rue Belfort (1893)

- Hilaire (fs Pierre et Colombe GAVALDA) : 6, rue Montmorency, maison Crespy (1901)

- Barthélémy (fs Pierre et Colombe GAVALDA) : 25, rue de l'Esplanade, maison Puech (1880) ; rue des casernes, maison Girard (1883) ; 4, quai supérieur de la place, maison Baille (1887).

- Michel (fs François Alexandre et Marie Rose CANNAC) : 1, ruelle des députés (1860) ; au n° 7 de la même rue (1862) ; 14, rue rapide (1863) ; 5, rue Saint Louis, maison Martin (1865, 1866, 1868, 1871) ; 16, rue Ribot (1873) ; 12, rue des cercleurs (1882)

- Blaise (fs Louis et Elisabeth NORMAND) : 30, rue Louis Blanc (1895)
- Elisabeth (fa Louis et Elisabeth NORMAND) : 37, rue Jeu de mail (1901)

- Jean François (fs Louis et Marguerite TURCAN) : 29, rue de la Caraussane (1888)

- Madelaine (fa François Barthélémy et Catherine Marie Honorine GOUDARD) : 11, rue de la Charité (1895).
- Hilaire (fa François Barthélémy et Catherine Marie Honorine GOUDARD) : 34, quai de Bosc, maison Boude ou Baude (1873, 1875)

- Jean Baptiste (fs Etienne et Anne BONNIEU) : 3, chemin de la Caraussane (1875) ; rue caserne des douanes, maison Roques (1878) ; 37, Grand rue, maison Théron (1880) ; au n° 30 de cette rue (1883) ; 30, rue Hôtel de ville, maison Ther (1886)


Génération 6

La branche issue de Claire GALIBERT

- Simon (fs Modeste et Jeanne CARRIERE) : 26, rue Jeu de mail, maison Carrière (1889) ; 9, quai des moulins, maison Baille (1891) ; 36, rue Jeu de mail (1892) ; route de Montpellier (1892) ; rue Alsace Lorraine (1898)
- Honoré (fs Modeste et Jeanne CARRIERE) : 2, quai inférieur de l'esplanade, maison Fabre (1880, 1883) ; 6, rue de l'esplanade, maison Alles (1885, 1892)
- Charles Marc (fs Modeste et Jeanne CARRIERE) : 12, Grand rue, maison Cavaille (1875)

- Suzanne Marguerite (fa Honoré et Catherine FABRE) : 15, rue Rouget de l'Isle (1901) ?

- Joseph Baptiste (fs Antoine et Célina FAURE) : 3, rue de la Bordigue (1901)

- Noël François Ange (fs Abel Jean Pierre et Marianne DOUCET) : 11, rue du Palais, maison Goudard (1881) ; 4, rue Garenne, maison Cayla (1883, 1893)
- Louis, Marius, Joseph (fs Abel Jean Pierre et Marianne DOUCET) : 7, rue Pascal (1891), 13, Grande rue haute (1894), 15, Grande rue haute, maison Coulet (1897)

- Jacques Honoré (fs Jean Baptiste et Claire MICHEL) : 11, rue Caraussane, maison Rieunier (1882, 1884, 1885)
- Claude Albert (fs Jean Baptiste et Claire MICHEL) : 7, boulevard de l'Hospice, maison Raynier (1885, 1887) ; 12, rue du pont neuf, maison Bastie (1895)

La branche issue de Cécile PORTALES

- Jean Baptiste (fs Pierre et Antoinette Emma GALISSARD) : 1, rue de Belfort (1893)

- Rosalie (fa Michel et Marie CASTAN) : 26, rue Montmorency, maison Christofani (1886) ; 1, rue Euzet (1889) ; 3, rue de l'Hospice (1901)

Au XIXe siècle, "Jas" Euzet, entre le mas Coulet et le mas Romeu



Les métiers des EUZET de Sète

1/ Classement des informations par générations :

Génération 1

- Jacques (fs Guillaume et Suzanne BARRAL) : jardinier, travailleur de terre, ménager.

Génération 2

La branche issue de Claire GALIBERT

- Jacques (fs Jacques et Claire GALIBERT) : jardinier
- Mathieu (fs Jacques et Claire GALIBERT) : jardinier

La branche issue de Cécile PORTALES

- Jean Jacques (fs Jacques et Cécile PORTALES) : tonnelier
- Jean Louis (fs Jacques et Cécile PORTALES) : tonnelier


Le métier de tonnelier
(la vision d'un Ecomusée, ici à Saint-Valery-sur-Somme)


Génération 3

La branche issue de Claire GALIBERT

- Honoré (fs Jacques et Gracie SERANE) : jardinier
- Jacques (fs Jacques et Gracie SERANE) : jardinier
- Antoine Etienne (fs Jacques et Gracie SERANE) : tonnelier

La branche issue de Cécile PORTALES

- Charles (fs Jean Louis et Marie Madelaine BARRES) : tonnelier
- Jacques (fs Jean Louis et Marie Madelaine BARRES) : douanier

- Blaise (fs Jean Louis et Catherine PASCAL) : menuisier

- Jean Baptiste (fs Jean Baptiste et Madelaine CONDAMINE) : journalier, cultivateur
- François (fs Jean Baptiste et Madelaine CONDAMINE) : travailleur de terre, cultivateur
- Jacques 1 (fs Jean Baptiste et Madelaine CONDAMINE) : cultivateur, travailleur
- Jacques 2 (fs Jean Baptiste et Madelaine CONDAMINE) : travailleur de terre, cultivateur

Génération 4

La branche issue de Claire GALIBERT

- Antoine (fs Jacques et Elisabeth FARRAND) : jardinier, propriétaire
- Jacques (fs Jacques et Elisabeth FARRAND) : jardinier, propriétaire
- Vincent (fs Jacques et Elisabeth FARRAND) : marchand de vin en détail, négociant, propriétaire
- Modeste (fs Jacques et Elisabeth FARRAND) : boulanger
- Benjamin (fs Jacques et Elisabeth FARRAND) : tonnelier

- Jacques Honoré (fs Honoré et Marie PELUF) : jardinier, propriétaire
- François (fs Honoré et Marie PELUF) : travailleur, tonnelier, cafetier, propriétaire
- Honoré (fs Honoré et Marie PELUF) : jardinier
- Antoine (fs Honoré et Marie PELUF) : tonnelier
- Pierre (fs Honoré et Marie PELUF) : jardinier

La branche issue de Cécile PORTALES

- Raymond (fs Jacques et Catherine RICHARD) : marin

- François (fs Jacques et Anne DUFFAUD) : marin

- Louis (fs Blaise et Gracie GABINAUD) : menuisier

- Jean Baptiste (fs Blaise et Jeanne Elisabeth NOURIGAT) : marin, cuisinier, restaurateur

- Jean Baptiste (fs Jacques et gabrielle DEVILLE) : tonnelier

- François Barthélémy (fs François et Madelaine GRENIER) : tonnelier, fabricant de futailles
- Pierre (fs François et Madelaine GRENIER) : tonnelier, fabricant de futailles

- Baptiste Sulpice (fs Jean Baptiste et Marianne AUBERT) : agriculteur, scieur de long
- François (fs Jean Baptiste et Marianne AUBERT) : cultivateur
- François Alexandre (fs Jean Baptiste et Marianne AUBERT) : cultivateur, tonnelier
- Etienne (fs Jean Baptiste et Marianne AUBERT) : cultivateur

- Louis Noël (fs Charles et Jeanne MERLET) : plâtrier

Génération 5

La branche issue de Claire GALIBERT

- Modeste (fs Antoine et Marie Rose THEULON) : jardinier, débitant de vin, rentier
- Honoré Antoine (fs Antoine et Marie Rose THEULON) : négociant, propriétaire

- Jacques (fs Modeste et Marie LABAYLE) : propriétaire
- Etienne (fs Modeste et Marie LABAYLE) : marin, capitaine au long cours

- Jacques (fs Jacques et Jeanne VERGNES) : jardinier propriétaire, commissionnaire en vins, courtier
- Etienne (fs Jacques et Jeanne VERGNES) : prêtre
- Jean (fs Jacques et Jeanne VERGNES) : marin

- Honoré (fs François et Rosalie THEULON) : menuisier
- Louis Antoine (fs François et Rosalie THEULON) : aumonier
- François Ange (fs François et Rosalie THEULON) : employé à l'octroi
- Abel Jean Pierre (fs François et Rosalie THEULON) : tonnelier, limonadier, cafetier

- Jean Baptiste (fs Honoré et Françoise BRIANT) : jardinier, négociant, tonnelier
- Antoine (fs Honoré et Françoise BRIANT) : tonnelier, négociant

- Jacques Honoré (fs Antoine et Gabrielle LAUTIER) : tonnelier

- Thérèse (fa Jacques Honoré et Marie DUCAYLAR) : religieuse

La branche issue de Cécile PORTALES

- Lazare (fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST) : boulanger
- Antoine (fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST) : mécanicien
- Etienne (fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST) : employé

- Pierre (fs Jean Baptiste et Elisabeth PONSY) : employé de commerce

- Barthélémy (fs Pierre et Colombe GAVALDA) : commis négociant
- Hilaire (fs Pierre et Colombe GAVALDA) : employé de commerce

- Jean Baptiste (fs Etienne et Anne BONNIEU) : maître de chai

- Michel (fs François Alexandre et Marie Rose CANNAC) : marin
- Barthélémy (fs François Alexandre et Marie Rose CANNAC) : marin

- Alexandre (fs François Alexandre et Jeanne Louise CAMBON) : cultivateur

- Blaise (fs Louis et Elisabeth NORMAND) : tonnelier

- Jean François (fs Louis et Madelaine TURCAN) : peintre d'histoire

- Hilaire (fs François Barthélémy et Catherine Marie Honorine GOUDARD) : commis négociant

- Pascal (fs François et Marguerite PASCAL) : journalier

- Marie Antoinette (fa Raymond et Marie CAUCANAS) : domestique

Génération 6

La branche issue de Claire GALIBERT

- Antoine Joseph (fs Modeste et Jeanne CARRIERE) : pâtissier en Algérie
- Charles Marc (fs Modeste et Jeanne CARRIERE) : comptable au chemin de fer
- Honoré (fs Modeste et Jeanne CARRIERE) : grainetier
- Simon (fs Modeste et Jeanne CARRIERE) : employé de commerce, commerçant
- Joséphine Barbe (fa Modeste et Jeanne CARRIERE) : domestique

- Achille Jacques Pierre (fs Jacques et Marie BOUNI) : commis négociant

- François Abel (fs Abel Jean Pierre et Marianne DOUCET) : prêtre
- Noêl François Ange (fs Abel Jean Pierre et Marianne DOUCET) : commis négociant
- Louis Marius Joseph (fs Abel Jean Pierre et Marianne DOUCET) : employé de commerce

- Claude Albert (fs Jean Baptiste et Claire MICHEL) : commis négociant, limonadier
- Jacques Honoré (fs Jean Baptiste et Claire MICHEL) : commis négociant, professeur de musique, organiste

- Baptiste Honoré (fs Antoine et Célina FAURE) : négociant commissionnaire, courtier en machines agricoles, courtier en grains
- Joseph (fs Antoine et Célina FAURE) : commerçant exportateur, négociant en vins

- Louis Jean Baptiste (fs Jean et Eugène Marie SICCARDI) : cambusier, intendant aux Messageries maritimes de Marseille

La branche issue de Cécile PORTALES

- Baptiste (fs Michel et Marie CASTAN) : plâtrier
- Rosalie (fa Michel et Marie CASTAN) : journalière
- Madelaine Louise (fs Michel et Marie CASTAN) : domestique

Génération 7

La branche issue de Claire GALIBERT

- Joseph Abel Louis (fs Louis Marie Joseph et Marie Louise Blanche BLANC) : instituteur, directeur du cours complémentaire à Lézignan-Corbières

La branche issue de Cécile PORTALES

- Jean Marie (fs Albert Etienne et Félicie Alexandrine TAURIAC) : peintre et cartonnier de tapisseries, à Limoges

(à compléter)

Les listes d'émargement électorales


1/ La liste d'émargement pour l'élection municipale de 1881 (3M 1470, aux AD 34)

- Abel : 52 ans, limonadier ; fs François et Rosalie THEULON ; 1829 1888
- Baptiste : 62 ans, commis négociant ; Jean Baptiste ? (fs Honoré et Françoise BRIANT - 5 Galibert)
- Baptiste Honoré : 35 ans, courtier ; fs Antoine et Celina FAURE ; 1846-1931 (6 Galibert)
- Barthélémy : 63 ans, fabricant de futailles ; fs François et Madeleine GRENIER ; 1815 1887 (4 Portales)
- Barthélémy : 40 ans, marin ; fs Alexandre et Marie CANNAC ; 1840-1896 (4 Portales)
- Barthélémy : 28 ans, commis négociant ; fs Pierre et Colombe GAVALDA ; 1853-1931 (5 Portales)
- Benjamin : 42 ans, négociant ; son vrai prénom est Modeste ; fs Antoine et Rose THEULON ; 1838 1889 (5 Galibert)
- Charles Marc : 32 ans, PLM ; fs Modeste et Jeanne CARRIERE ; 1849-1917 (6 Galibert)
- Claude Albert : 30 ans, étudiant ; fs Jean et Claire MICHEL ; 1851 1929 (6 Galibert)
- Esprit André Alfred : 21 ans, employé de commerce ; fs Honoré et Rose CAYROL ; 1860 1883 (6 Galibert)
- Etienne : 64 ans, cultivateur ; fs Jean Baptiste et Marianne AUBERT ; 1817-1900 (4 Portales)
- François : 33 ans, artiste peintre ; fs Louis et Marguerite TURCAN ; 1848-1888 (5 Portales)
- François : 52 ans, journalier ; fs Jacques et Gabrielle DEVILLE ; 1833-1859 (4 Portales)
- François : 33 ans, marin ; fs Jacques et Anne DUFFAUD ; 1839 1889 (4 Portales)
- Georges : 21 ans, cuisinier ; fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST ; 1860-1927 ;(5 Portales)
- Hilaire : 45 ans, soutireur ; fs Jacques et Anne DUFFAUD ; 1836-1896 (4 Portales)
- Honoré : 50 ans, propriétaire ; fs Antoine et Rose THEULON ; 1830-1884 (5 Galibert)
- Honoré : 29 ans, grainetier ; fs Modeste et Jeanne CARRIERE ; 1852-1937 (4 Galibert)
- Jacques : 47 ans, débitant de légumes ; fs Modeste et Marie LABAYLE ; 1834-1894 (5 Galibert)
- Jacques Honoré : 27 ans, commis négociant ; dit Henri ; fs Jean et Claire MICHEL ; 1854-1926 (6 Galibert)
- Jean Baptiste : 48 ans, tonnelier ; fs Jacques et Gabrielle DEVILLE ; 1833-1892 (4 Portales)
- Jean Baptiste : 31 ans, commis négociant ; fs Etienne et Anne BONNIEU ; 1849-1927 (5 Portales)
- Louis : 67 ans, menuisier ; fs Blaise et Gracie GABINAUD ; 1815-1884 (4 Portales)
- Louis Blaise : 47 ans, tonnelier ; fs Louis et Elisabeth NORMAND ; 1833-1895 (5 Portales)
- Modeste : 61 ans, jardinier ; fs Antoine et Rose THEULON ; 1820 1883 (5 Galibert)
- Noël François Ange : 28 ans, commis négociant ; fs Abel et Marianne DOUCET ; 1853-1893 (6 Galibert)
- Paul François : 55 ans, jardinier ; fs ? ; à déterminer (le recensement de Sète de 1881 ne le signale pas, alors que la liste d'émargement de 1881 indique que son domicile est à Sète)
- Pierre : 61 ans, fabricant de futailles ; fs François et Madeleine GRENIER ; 1820-1897 (4 Portales)
- Pierre : 39 ans, tonnelier ; fs Jacques et Anne DUFFAUD ; 1841-1886 (4 Portales)
- Pierre : 24 ans, employé de commerce ; fs Honoré et Rose CAYROL ; 1857 1883 (6 Galibert)

2/ La liste d'émargement pour l'élection au conseil général de 1882 (3M 1472, aux AD 34)

- Abel : 53 ans, limonadier ; fs François et Rosalie THEULON ; 1829 1888
- Baptiste : 65 ans, négociant ; Jean Baptiste ? (fs Honoré et Françoise BRIANT - 5 Galibert)
- Baptiste Honoré : 36 ans, courtier ; fs Antoine et Celina FAURE ; 1846-1931 (6 Galibert)
- Barthélémy : 66 ans, tonnelier ; fs François et Madeleine GRENIER ; 1815 1887 (4 Portales)
- Barthélémy : 41 ans, marin ; fs Alexandre et Marie CANNAC ; 1840-1896 (4 Portales)
- Barthélémy : 29 ans, commis négociant ; fs Pierre et Colombe GAVALDA ; 1853-1931 (5 Portales)
- Benjamin : 41 ans, négociant ; son vrai prénom est Modeste ; fs Antoine et Rose THEULON ; 1838 1889 (5 Galibert)
- Charles Marc : 33 ans, commis PLM ; fs Modeste et Jeanne CARRIERE ; 1849-1917 (6 Galibert)
- Claude Albert : 31 ans, étudiant ; fs Jean et Claire MICHEL ; 1851 1929 (6 Galibert)
- Esprit André Alfred : 22 ans, employé de commerce ; fs Honoré et Rose CAYROL ; 1860 1883 (6 Galibert)
- Etienne : 65 ans, cultivateur ; fs Jean Baptiste et Marianne AUBERT ; 1817-1900 (4 Portales)
- François : 49 ans, journalier ; fs Jacques et Gabrielle DEVILLE ; 1833-1859 (4 Portales)
- François : 43 ans, marin ; fs Jacques et Anne DUFFAUD ; 1839 1889 (4 Portales)
- François Marius : 21 ans, commis banquier ; fs Jean et Claire MICHEL ; 1861-1883 ; (6 Galibert)
- François Noël Ange : 29 ans, commis négociant ; fs Abel et Marianne DOUCET ; 1853-1893 (6 Galibert)
- Georges : 22 ans, cuisinier ; fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST ; 1860-1927 ;(5 Portales)
- Hilaire : 46 ans, soutireur ; fs Jacques et Anne DUFFAUD ; 1836-1896 (4 Portales)
- Honoré : 51 ans, propriétaire ; fs Antoine et Rose THEULON ; 1830-1884 (5 Galibert)
- Honoré : 30 ans, grainetier ; fs Modeste et Jeanne CARRIERE ; 1852-1937 (4 Galibert)
- Jacques : 48 ans, débitant de légumes ; fs Modeste et Marie LABAYLE ; 1834-1894 (5 Galibert)
- Jacques Honoré : 28 ans, commis négociant ; dit Henri ; fs Jean et Claire MICHEL ; 1854-1926 (6 Galibert)
- Jean Baptiste : 49 ans, tonnelier ; fs Jacques et Gabrielle DEVILLE ; 1833-1892 (4 Portales)
- Jean Baptiste : 32 ans, commis négociant ; fs Etienne et Anne BONNIEU ; 1849-1927 (5 Portales)
- Jean François : 34 ans, artiste peintre ; fs Louis et Marguerite TURCAN ; 1848-1888 (5 Portales)
- Joseph Baptiste : 22 ans, employé de commerce ; fs Antoine et Celina FAURE ; 1860-1945 (6 Galibert)
- Louis : 68 ans, menuisier ; fs Blaise et Gracie GABINAUD ; 1815-1884 (4 Portales)
- Louis Blaise : 48 ans, tonnelier ; fs Louis et Elisabeth NORMAND ; 1833-1895 (5 Portales)
- Modeste : 62 ans, jardinier ; fs Antoine et Rose THEULON ; 1820 1883 (5 Galibert)
- Paul François : 56 ans, jardinier ; fs ? ; à déterminer
- Pierre : 62 ans, fabricant de futailles ; fs François et Madeleine GRENIER ; 1820-1897 (4 Portales)
- Pierre : 40 ans, tonnelier ; fs Jacques et Anne DUFFAUD ; 1841-1886 (4 Portales)
- Pierre : 25 ans, employé de commerce ; fs Honoré et Rose CAYROL ; 1857 1883 (6 Galibert)

3/ La liste d'émargement pour l'élection municipale de 1884 (3M 2085, aux AD 34)

La liste est incomplète. Il manque les EUZET dont les prénoms commencent par A, B, C ou D ; les paraphes sont dans les cases du premier tour de scrutin.

- Etienne : 67 ans, cultivateur ; fs Jean Baptiste et Marianne AUBERT ; 1817-1900 (4 Portales)
- François : 51 ans, journalier ; fs Jacques et Gabrielle DEVILLE ; 1833-1859 (4 Portales)
- François Abel : 22 ans, séminariste ; fs Abel et Marianne DOUCET ; 1862-1929 pas de paraphe (6 Galibert)
- François Marius : 23 ans, commis banquier ; fs Jean et Claire MICHEL ; 1861-1883 ; pas de paraphe (6 Galibert)
- François Noël Ange : 27 ans, commis négociant ; fs Abel et Marianne DOUCET ; 1853-1893 (6 Galibert)
- Georges : 24 ans, cuisinier ; fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST ; 1860-1927 ; pas de paraphe (5 Portales)
- Hilaire : 48 ans, soutireur ; fs Jacques et Anne DUFFAUD ; 1836-1896 (4 Portales)
- Honoré : 53 ans, propriétaire ; fs Antoine et Rose THEULON ; 1830-1884 (5 Galibert)
- Honoré : 32 ans, grainetier ; fs Modeste et Jeanne CARRIERE ; 1852-1937 (4 Galibert)
- Jacques : 50 ans, débitant ; fs Modeste et Marie LABAYLE ; 1834-1894 (5 Galibert)
- Jacques Honoré : 30 ans, commis négociant ; dit Henri ; fs Jean et Claire MICHEL ; 1854-1926 ; pas de paraphe (6 Galibert)
- Jean Baptiste : 51 ans, tonnelier ; fs Jacques et Gabrielle DEVILLE ; 1833-1892 (4 Portales)
- Jean Baptiste : 34 ans, commis négociant ; fs Etienne et Anne BONNIEU ; 1849-1927 (5 Portales)
- Jean François : 36 ans, peintre ; fs Louis et Marguerite TURCAN ; 1848-1888 (5 Portales)
- Joseph Baptiste : 24 ans, employé de commerce ; fs Antoine et Celina FAURE ; 1860-1945 (6 Galibert)
- Louis : 70 ans, menuisier ; fs Blaise et Gracie GABINAUD ; 1815-1884 ; pas de paraphe (4 Portales)
- Louis Blaise : 50 ans, tonnelier ; fs Louis et Elisabeth NORMAND ; 1833-1895 ; pas de paraphe (5 Portales)
- Marie Eugène : 21 ans, entrepreneur de charbon ; fs Xavier et Félicie PRIVAT ; 1863-1933 ; pas de paraphe (Saint-Jean-de-Védas, 12e génération)
- Paul François Pierre : 58 ans, garçon jardinier ; fs ? ; pas de paraphe : à déterminer
- Pierre : 64 ans, propriétaire ; fs François et Madeleine GRENIER ; 1820-1897 (4 Portales)
- Pierre : 40 ans, tonnelier ; fs Jacques et Anne DUFFAUD ; 1841-1886 (4 Portales)
- Simon : 23 ans, employé de commerce ; fs Modeste et Jeanne CARRIERE ; 1861-1898 ; pas de paraphe (6 Galibert)
- Xavier Jean Antoine : 47 ans, négociant ; fs Pierre et Elisabeth GUIZARD ; 1837-1895 ; pas de paraphe (Saint-Jean-de-Védas, 11e génération)

4/ La liste d'émargement pour l'élection municipale de 1890 (3M 2176, aux AD 34)

- Achille Jacques Pierre : 28 ans, commis ; fs Jacques et Marie BOUNY ; 1862-1931 (6 Galibert)
- Baptiste : 73 ans, ex-négociant ; le seul qui corresponde est Jean Baptiste (fs Honoré et Françoise BRIANT - 5 Galibert) né en 1817 mais mort en 1886 - la liste n'aurait pas été mise à jour depuis 1886, c'est bizarre.
- Baptiste Honoré : 44 ans, courtier ; fs Antoine et Celina FAURE ; 1846-1931 (6 Galibert)
- Barthélémy : 49 ans, marin ; fs Alexandre et Marie CANNAC ; 1840-1896 (4 Portales)
- Barthélémy : 37 ans, négociant ; fs Pierre et Colombe GAVALDA ; 1853-1931 (5 Portales)
- Charles Marc : 41 ans, commis PLM ; fs Modeste et Jeanne CARRIERE ; 1849-1917 (6 Galibert)
- Claude Albert : 39 ans, commis ; fs Jean et Claire MICHEL ; 1851 1929 (6 Galibert)
- Etienne : 73 ans, cultivateur ; fs Jean Baptiste et Marianne AUBERT ; 1817-1900 (4 Portales)
- François Noêl Ange : 37 ans, commis négociant ; fs Abel et Marianne DOUCET ; 1853-1893 (6 Galibert)
- Georges : 30 ans, cuisinier ; fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST ; 1860-1927 ; (5 Portales)
- Hilaire : 54 ans, soutireur ; fs Jacques et Anne DUFFAUD ; 1836-1896 (4 Portales)
- Hilaire : 27 ans, commis négociant ; fs Pierre et Colombe GAVALDA ; 1863-1919 (5 Portales)
- Honoré : 58 ans, négociant ; fs Antoine et Rose THEULON ; 1830-1884 (5 Galibert)
- Honoré : 38 ans, grainetier ; fs Modeste et Jeanne CARRIERE ; 1852-1937 (4 Galibert)
- Jacques : 56 ans, débitant ; fs Modeste et Marie LABAYLE ; 1834-1894 (5 Galibert)
- Jacques Honoré : 36 ans, professeur de musique ; dit Henri ; fs Jean et Claire MICHEL ; 1854-1926 ; (6 Galibert)
- Jean Baptiste : 57 ans, tonnelier ; fs Jacques et Gabrielle DEVILLE ; 1833-1892 (4 Portales)
- Jean Baptiste : 40 ans, tonnelier ; fs Etienne et Anne BONNIEU ; 1849-1927 (5 Portales)
- Joseph Baptiste : 30 ans, commis ; fs Antoine et Celina FAURE ; 1860-1945 (6 Galibert)
- Lazare : 23 ans, boulanger ; fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST ; 1867-1915 (5 Portales)
- Louis Blaise : 56 ans, tonnelier ; fs Louis et Elisabeth NORMAND ; 1833-1895 ; (5 Portales)
- Louis Marius Joseph : 23 ans, commis ; fs Abel et Marianne DOUCET ; 1867-1915 (6 Galibert)
- Marie Eugène Théodore Pierre : 27 ans, entrepreneur de charbon ; fs Xavier et Félicie PRIVAT ; 1863-1933 ; (Saint-Jean-de-Védas, 12e génération)
- Paul François : 64 ans, jardinier ; fs ? : à déterminer
- Pierre : 70 ans, propriétaire ; fs François et Madeleine GRENIER ; 1820-1897 (4 Portales)
- Pierre : 48 ans, tonnelier ; fs Jacques et Anne DUFFAUD ; 1841-1886 (4 Portales)
- Pierre : 24 ans, commis ; fs Jean Baptiste et Elisabeth PONSY ; 1866-1893 (5 Portales)
- Simon : 29 ans, commis ; fs Modeste et Jeanne CARRIERE ; 1861-1898 ; (6 Galibert)

5/ La liste d'émargement pour l'élection municipale de 1896 (3M 2237, aux AD 34)

- Achille Jacques Pierre : 34 ans, employé de commerce ; fs Jacques et Marie BOUNY ; 1862-1931 (6 Galibert)
- Baptiste Honoré : 50 ans, maire de Cette ; fs Antoine et Celina FAURE ; 1846-1931 (6 Galibert)
- Barthélémy : 55 ans, marin ; fs Alexandre et Marie CANNAC ; 1840-1896 (4 Portales)
- Barthélémy : 43 ans, négociant ; fs Pierre et Colombe GAVALDA ; 1853-1931 (5 Portales)
- Charles Marc : 47 ans, commis PLM ; fs Modeste et Jeanne CARRIERE ; 1849-1917 (6 Galibert)
- Claude Albert : 45 ans, employé de commerce ; fs Jean et Claire MICHEL ; 1851 1929 (6 Galibert)
- Etienne : 79 ans, cultivateur ; fs Jean Baptiste et Marianne AUBERT ; 1817-1900 (4 Portales)
- Etienne : 27 ans, boulanger ; fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST ; 1869-1940 (5 Portales)
- Georges : 36 ans, cuisinier ; fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST ; 1860-1927 ; (5 Portales)
- Hilaire : 60 ans, soutireur ; fs Jacques et Anne DUFFAUD ; 1836-1896 (4 Portales)
- Hilaire : 33 ans, commis négociant ; fs Pierre et Colombe GAVALDA ; 1863-1919 (5 Portales)
- Honoré : 64 ans, négociant ; fs Antoine et Rose THEULON ; 1830-1884 (5 Galibert)
- Honoré : 44 ans, grainetier ; fs Modeste et Jeanne CARRIERE ; 1852-1937 (4 Galibert)
- Jacques Honoré : 47 ans, professeur de musique ; dit Henri ; fs Jean et Claire MICHEL ; 1854-1926 ; (6 Galibert)
- Jean Baptiste : 46 ans, tonnelier ; fs Etienne et Anne BONNIEU ; 1849-1927 (5 Portales)
- Jean Baptiste : 36 ans, employé de commerce ; il s'git, en fait, de Joseph Baptiste ; fs Antoine et Celina FAURE ; 1860-1945 (6 Galibert)
- Lazare : 29 ans, boulanger ; fs Jean Baptiste et Marie Catherine REVEST ; 1867-1915 (5 Portales)
- Louis Marius Joseph : 29 ans, employé de commerce ; fs Abel et Marianne DOUCET ; 1867-1915 (6 Galibert)
- Marie Eugène Théodore Pierre : 33 ans, entrepositaire de charbon ; fs Xavier et Félicie PRIVAT ; 1863-1933 ; (Saint-Jean-de-Védas, 12e génération)
- Paul François : 70 ans, garçon jardinier ; fs ? : à déterminer
- Pierre : 76 ans, propriétaire ; fs François et Madeleine GRENIER ; 1820-1897 (4 Portales)
- Simon : 35 ans, employé de commerce ; fs Modeste et Jeanne CARRIERE ; 1861-1898 ; (6 Galibert)



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Sète.

Sète (suite 1).

Sète (suite 3).

Sète (suite 5).

La totalité de la lignée

Les lignées de l'Hérault.