La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).
La branche d'Issoire.
(T 32)
Pour mieux situer les EUZET d'Issoire, il est suggéré:
1/ De se reporter à "Le Broc". |
Signification des abréviations : ° : naissance b : baptême p : parrain m : marraine fs : fils fa : fille test : testament x : mariage Cm : contrat de mariage + : décès (+) : enterrement ca : vers, environ AD : Archives départementales |
La présentation du
lieu. La présentation du
lieu.
L'état des connaissances
Questions
L'état des
connaissances.
Questions.
Issoire a su mettre en valeur son passé, comme on le voit ici
(photo J.C.E. 20.10.2005)
1ère génération ( "La lignée - génération 15"
) :
- Jean (fs Claude et Marie PRADIER) ° 16.09.1793, à Ardes (63) ; x Marie ACHARD (d'Issoire), le 10.04.1823, à Issoire ; il habite Ardes quand il se marie ; il signe ; présent au mariage : Jean EUZET, 32 ans, serrurier à Ardes, frère de l'époux ; ses trois premiers enfants naissent au Broc, respectivement en 1824, 1825 et 1827 ; il est signalé au recensement du Broc de 1836 comme boulanger, avec son épouse, leur fils Germain et leurs filles Gabrielle Françoise et Jeanne ; leur fils Jean Germain naît au Broc en 1837 ; il est signalé au recensement du Broc de 1841 comme boulanger, avec son épouse, leurs deux fils Germain et leurs filles Françoise et Jeanne ; il est signalé au recensement du Broc de 1846 comme boulanger, avec son épouse et le plus jeune de ses fils appelé Germain ; il est signalé au recensement du Broc de 1851 comme boulanger, avec son épouse, leurs deux fils Germain (dont le plus âgé est aussi boulanger), leur belle-fille Marguerite BROSSEL et leur petit-fils Jean Baptiste ; le couple n'est pas signalé au recensement du Broc de 1856, la boulangerie étant tenue par Germain EUZET, son fils le plus âgé ; il est veuf, le 21.08.1856 ; signalé au recensement d'Issoire de 1861, comme boulanger, "rue du Ponteil", quartier de l'Horloge ; le recensement précise qu'il est habitant seul ; il habite Issoire en 1865 ; + 13.11.1875, à Issoire, "dans son domicile sis boulevard de la Halle", veuf, ancien boulanger ; la déclaration est faite par Jean Baptiste EUZET (son petit-fils, employé au bureau des hypothèques d'Issoire) et Jean CONTOU (armurier à Issoire, petit-fils par alliance) "Ardes". et "Le Broc".
- Pierre (fs Jean et Marie AUDARD) ° 3 germinal an 2 (23.03.1794), à Ardes-sur-Couze (63) ; chapelier ; x Marie BARD, le 05.02.1835, à Plauzat ; il est domicilié à Issoire (63) quand il se marie ; il est signalé au recensement d'Issoire de 1836 comme chapelier avec sa femme et leur fille Marie Anne ; il n'est pas indiqué au recensement d'Issoire de 1841 ; il est signalé au recensement d'Issoire de 1846 comme chapelier, avec son épouse, leur fille Anne et un ouvrier dont seul le prénom (Antoine) est noté, "quartier du pont" ; il est signalé au recensement de Plauzat de 1851 comme chapelier, avec son épouse et leur fille Marie, dans "le quartier de l'église" ; il est toujours domicilié à Plauzat quand Marie Anne se marie le 30.08.1855 ; + 16.01.1856, à Plauzat. Ardes et Plauzat
2ème génération ( "La lignée - génération 16") :
- Gabrielle (fa Jean et Marie ACHARD) ° 26.02.1824, au Broc (63) : son prénom est uniquement Gabrielle à la naissance, alors qu'elle se fera appeler, plus tard, Françoise Gabrielle, ou même uniquement Françoise ; signalée au recensement du Broc de 1836 (prénom Gabrielle Françoise), avec ses parents, son frère Germain et sa soeur Jeanne ; x Pierre BESSON (d'Issoire), le 01.11.1841, au Broc ; elle est repasseuse quand elle se marie ; les témoins sont tous des habitants du Broc ; domiciliée à Issoire ; signalée au recensement d'Issoire de 1846 (prénom Gabrielle) avec son mari, leur fille Jeanne BESSON, ses beaux-parents (Pierre BESSON, agriculteur, et Jeanne ACHARD) et Germain EUZET "leur neveu" (en fait, le frère de Gabrielle, très probablement Jean Germain qui épousera Jeanne, sa nièce), au "quartier Berbiziale" ; signalée au recensement d'Issoire de 1851 (prénom Gabrielle), avec ses beaux-parents, son mari et leurs deux filles, Marie et Jeanne, "boulevard de la caserne", au quartier de la caserne ; signalée au recensement d'Issoire de 1861 (prénom Françoise), avec son mari, leur fille Jeanne et sa belle-mère, Jeanne ACHARD, veuve BESSON, "boulevard Triozou Bayle", quartier de la gare ; le 13.08.1862, Jean CONTOU (veuf d'Antoinette CHAUVET) se marie avec Marie BESSON (mineure de 19 ans 11 mois) ; celle-ci est autorisée par ses parents, Pierre BESSON et Françoise EUZET, domiciliés à Issoire (Cm, le 04.08.1862, notaire de VARENNES, notaire d'Issoire) ; signalée au recensement d'Issoire de 1866 (prénom Françoise), avec son mari, sa belle-mère, Jeanne ACHARD, veuve BESSON, et un ouvrier, Joseph BOUQUET, "boulevard de la caserne - rue du Mas", quartier de la gare (le recensement ne permet pas de savoir à quelle maison commence la rue du Mas et, à la page qui suit, on trouve le boulevard Triozou-Bayle) ; signalée au recensement d'Issoire de 1872 (prénom Françoise), avec son mari et sa belle-mère, Jeanne ACHARD, veuve BESSON, "boulevard de la caserne - route du Mas", quartier de la gare (le recensement ne permet pas de savoir à quelle maison commence la route du Mas) ; veuve, le 06.09.1879 ; signalée au recensement d'Issoire de 1881, veuve BESSON (prénom Gabrielle) avec Jeanne BESSON, veuve EUZET (sa fille, veuve de Jean Germain EUZET depuis le 07.06.1878), "rue de la Halle", quartier de la Halle ; Marie BESSON, épouse de Jean CONTOU décède le 21.02.1896, à Issoire, et l'acte indique qu'elle est la fille de feu Pierre EUZET et de Françoise EUZET (qui est donc en vie à cette date) ; l'état civil en ligne d'Issoire n'indique pas son décès jusqu'en 1907. "Le Broc".
Jeanne (fa Jean et Marie ACHARD) ° 18.05.1825, au Broc ; x1 Joseph LAROUX, le 18.02.1846, au Broc ; elle signe ; signalée au recensement d'Issoire de 1846 avec son mari, ses beaux-parents, leur fils Louis LAROUX (frère de Joseph) et un ouvrier serrurier, "quartier du Ponteil" ; signalée au recensement d'Issoire de 1851, avec son beau-père (veuf), son mari, leur fille Anne LAROUX et un domestique, Marie GIRARD, "rue du Pontel", quartier du Pontel ; signalée au recensement d'Issoire de 1856, avec son mari et leur fille Anne, "rue du Ponteil", quartier du Ponteil ; le ménage qui suit est celui de son beau-père, Benoît LAROUX et de sa nouvelle épouse, Marthe VESSIÈRES ; veuve, le 22.08.1858 ; x2 Francis EMERY, le 18.02.1873, à Neuilly (Seine), aujourd'hui Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) ; pas de Cm ; elle habite à Neuilly, "4, rue de Longchamps" quand elle se remarie et elle est couturière ; son père a écrit son consentement par acte passé en brevet, le 23.01.1873 (notaire VARENES, d'Issoire) ; au mariage, sont présents pour elle : Théophile DESBORDES (32 ans, employé en vins à Neuilly, habitant au 4, rue de Longchamps) et Jean COISSARD (53 ans, jardinier, habitant au 27, rue Perronet, à Neuilly, son cousin) ; elle signe EUZET ; + 25.08.1902, à Neuilly-sur-Seine, "en son domicile rue Perronet n° 51" ; la déclaration est faite par Anaïs LAROUX, femme DESBORDES, blanchisseuse, habitant à la même adresse, sa fille, et par Mélanie CHAMBORD, veuve ZAHN, 60 ans, employée demeurant à Paris, rue Cambon n° 18, sa petite nièce par alliance. "Le Broc" et "Paris"
- Jean Germain (fs Jean et Marie ACHARD) ° 16.12.1837, au Broc (63) ; x Jeanne Anne BESSON (fa Gabrielle EUZET et Pierre BESSON, d'issoire), le 28.11.1865, à Issoire ; dispense de parenté entre oncle et nièce (en fonction du décret impérial du 01.101865) ; Cm le 23.11.1865 (notaire AUDIBERT, d'Issoire) ; il signe ; présent au mariage : Jean EUZET, son oncle, 75 ans, sans profession, demeurant à Ardes ; plâtrier ou encore plâtrier-peintre ; domicilié à Issoire ; parfois appelé simplement Germain dans les actes d'état civil d'Issoire ; une facture du 07.10.1876 indique en en-tête : "Papiers peints à Issoire - G. EUZET et BESSON - Boulevard de la caserne - Plâtrier et peinture" (collection DELCAMPE, au 09.05.2015) ; cet imprimé montre donc l'adresse professionnelle, cependant que le nom de BESSON est celui de Pierre, son beau-père, lui-même plâtrier au "Quartier de la caserne" ; signalé au recensement d'Issoire de 1876 comme plâtrier, avec son épouse (prénom Eugénie, lingère), Jeanne ACHARD, veuve BESSON (grand-mère de son épouse) et un ouvrier plâtrier, Joseph LAUBY, "boulevard de la Halle" ; + 07.06.1878, à Issoire, dans son domicile "sis boulevard de Halle", à 40 ans 5 mois ; les déclarants sont deux voisins et amis ; son prénom est écrit Jean-Germain, son métier est toujours plâtrier, peintre et son épouse est Jeanne BESSON ; en réalité son décès est survenu à la suite d'un accident : "Vendredi dernier, dans l'après-midi, le nommé EUZET Jean, plâtrier, demeurant à Issoire, était occupé à des travaux de sa profession, sur un échafaudage élevé de 2 m 50 ; par suite d'une circonstance inconnue, le malheureux tomba sur le sol, la tête la première. Plusieurs personnes, témoins de l'accident, s'empressèrent de lui porter secours, EUZET expira entre leurs bras." (Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire du 11.06.1878) "Le Broc".
Une publicité EUZET-BESSON
(Le Moniteur d'Issoire du 17.06.1874)
Marie Anne (fa Pierre et Marie BARD) ° 25.06.1836, à Issoire (63) ; elle est signalée au recensement d'Issoire de 1836 avec ses parents ; elle est signalée au recensement d'Ardes (prénom Anne) de 1846, avec Marie SALARNIER, sa tante, mais elle est aussi signalée au recensement d'Issoire de 1846, avec ses parents, "quartier du pont" ; elle est signalée au recensement de Plauzat de 1851, avec ses parents, dans "le quartier de la place à l'est" ; elle est toujours domiciliée à Plauzat en 1855 quand elle se marie ; x1 Jacques SERTILLANGES, le 30.08.1855, à Plauzat ; veuve le 04.10.1855 ; elle est signalée au recensement de Plauzat de 1856 comme veuve, avec sa mère (veuve et chapelière), "quartier de la place à l'est" ; x2 Martin DUFAL, le 27.09.1856, à Plauzat ; pour ce deuxième mariage, son prénom est écrit Anne Marie, il est indiqué qu'elle vit avec sa mère à Plauzat et qu'elle est couturière, alors qu'elle était sans profession un an avant ; signalée au recensement de Plauzat de 1861 (le patronyme est écrit UZET), avec son mari (le patronyme est écrit DUPHAL), leurs trois enfants (Louise, Baptiste et Louis), sa mère, Marie BARD, et un ouvrier maçon, Louis DUPHAL ; signalée au recensement de Plauzat de 1891 comme ménagère, avec son mari (cultivateur) et leur fils Louis (cultivateur) ; le 14.07.1892, leur fils Louis décède à Plauzat, "dans la maison de ses père et mère ; signalée au recensement de Plauzat de 1901 (le patronyme est écrit USÉ et son prénom est Annette) avec son mari (prénom Martin, cultivateur), "Avenue Guyot-Dessaigne" ; signalée au recensement de Plauzat de 1906 (le patronyme est écrit UZET et son prénom est Annette), avec son mari (prénom Martin, cultivateur), "Avenue Guyot-Dessaigne" ; signalée au recensement de Plauzat de 1911, avec son mari (prénom Martin, cultivateur). Plauzat
François (fs de Jean (1) et de Louise AUZAT) ° 03.09.1814, à Ardes ; boulanger ; signalélé au recensement d'Ardes de 1836, avec ses parents et sa soeur Delphine ;
"jeune soldat de la classe de 1834" quand il se marie ("permission de mariage accordée au futur par M. le Maréchal de camp, commandant le département du Puy-de-Dôme", le 17.06.1838) ; x Anne PHELUT, le 11.07.1838, à Issoire ; signalé au recensement d'Ardes de 1841 comme boulanger (patronyme écrit HUZET), avec son épouse, Anne PHELUT (patronyme écrit FELUT), leur fils Jean, son père Jean (toujours boulanger et chef de ménage) et un ouvrier boulanger, Jean MICOT ; signalé au recensement d'Ardes de 1846 comme boulanger et chef de ménage, avec son épouse, Anne PHELUT (patronyme écrit FELUT), leur fils Jean et son père Jean qui est simplement indiqué comme "père du chef de ménage" ; signalé au recensement d'Ardes de 1851 comme boulanger, avec son épouse et leur fils Jean, "à Ardes, haut de la ville, Foirial de l'Espéde" ; il n'est plus signalé à Ardes dans les recensements qui suivent ; il signe ; il demeure à Paris, "rue Muller, 28" (18ème arrondissement), en 1862 et est raffineur ; il habite ensuite "chaussée Clignancourt, 16" (18ème arrondissement), où il meurt le 20.10.1865 (il est alors journalier). Ardes et Paris
Delphine (fa de Jean (1) et de Louise AUZAT) ; ° 02.05.1817, à Ardes ; signalée au recensement d'Ardes de 1836, avec ses parents et son frère François ; x Charles Benoît PHELUT, le 10.04.1837, à Ardes ; sont présents au mariage : François EUZET (son oncle, cordonnier), François EUZET (son frère), ses parents, etc. ; signalée au recensement d'Issoire de 1841 comme bouchère, avec son mari (boucher), Anne BONNIOL (veuve) et la veuve PHELUT (aïeule), "rue du Pont" ; signalée au recensement d'Issoire de 1861, avec son mari, son gendre Jean MONTAGNE (instituteur), sa fille Agathe PHELUT (femme MONTAGNE) et son autre fille, Elise PHELUT, "route de Saint Germain", faubourg quartier sud ouest ; signalée au recensement d'Issoire de 1866, avec son mari, sa fille Agathe PHELUT, veuve MONTAGNE, et ses deux petits enfants, Jules et Eugénie MONTAGNE, "rue Saint Germain", quartier du faubourg ouest ; signalée au recensement d'Issoire de 1872 (patronyme écrit UZET), avec son mari, boucher (patronyme écrit FELUT), sa fille Agathe et ses deux petits enfants, Elisa et Eugène, "route de Saint Germain", faubourg ouest ; + le 15.10.1889, à Issoire, "en sa maison, sise rue Saint Germain" ; l'acte indique qu'elle est veuve de PHELUT Benoît, àgée de 73 ans, née à Ardes, son prénom étant Marie Delphine (alors que c'est seulement Delphine dans son acte de naissance et dans son acte de mariage) ; l'acte de décès indique aussi qu'elle est fille de feu Jean et de défunte Marie GUERRIER ; cette dernière mention est inexacte ; compte tenu de la teneur de son acte de naissance et de son acte de mariage, sa mère est bien Louise AUZAT ; sa succession se fait par adjudication, le 16.12.1892, suite à un jugement du Tribunal civil de 1ère instance d'Issoire (le 19.07.1892) ; l'adjudication porte sur un pré, terroir des Listes, à Issoire, contenant environ 10 ares 20 centiares, et une rente foncière perpétuelle et annuelle de 10 francs due par Pierre PISSIS ; ces biens appartiennent en indivision à Agathe PHELUT (veuve de Jean MONTAGNE), Marie PHELUT, épouse de Jean PINGUSSON et Albertine BISSOUDRE, épouse divorcée de M. BUET (Le Moniteur d'Issoire du 16.11.1892) Ardes
3ème génération ( "La lignée - génération 17") :
- Jean Baptiste (fs Germain et Marguerite Juillette BROSSEL) ° 24.06.1850, au Broc ; x Marguerite ARNAUD, le 30.04.1872, à Issoire (63) ; Cm le 28.04.1872, notaire Etienne de VARENES, d'Issoire ; présent au mariage : Germain EUZET, 35 ans, oncle du marié ; il demeure à Paris quand il se marie et il est domicilié "rue neuve Coquenard n° 23", le 15.02.1871 (au lieu du n° 32 indiqué au décès de son père, en 1870 : l'un des deux numéros est donc erroné) ; domicilié à Issoire ; bijoutier à Paris quand il se
marie en 1872 (mais indiqué comme marchand de vin en 1871) ; bijoutier à Issoire, le 05.06.1874 ; le 28.07.1875, il est un des nombreux Issoiriens "qui ont contribué aux offrandes pour venir au secours des inondés de nos provinces méridionales" ; dans la liste des souscripteurs, son nom est indiqué pour un montant de 50 centimes (Le Moniteur d'Issoire) ; employé au bureau des hypothèques, le 13.11.1875 quand il déclare le décès de son grand-père, Jean EUZET, et le 17.05.1876 ; signalé au recensement d'Issoire de 1876 comme employé, avec son épouse et leurs deux enfants, Anne et Germain, "rue du Pont" ; signalé au recensement d'Issoire de 1881 comme épicier, avec son épouse et leurs deux enfants, Anna et Germain, "rue de la Berbiziale", quartier de la Berbiziale ; signalé au recensement d'Issoire de 1886 comme épicier, avec son épouse et leurs trois enfants, Anna, Germain et Léonie, "rue Berbiziale" ; il est l'un des 22 assesseurs, le 23.02.1887, pour l'organisation de la cavalcade au profit des pauvres, à Issoire (Le Moniteur d'Issoire) ; en 1886-1887-1888, il est trésorier de la société de gymnastique d'Issoire, l'Issoirienne (Le Moniteur d'Issoire des 17.11.1886, 09.02.1887 et 23.11.1887) ; le 16.09.1887, "un individu vêtu d'une blouse bleue et d'un chapeau de paille, s'est présenté chez MM. PEGHOUX, boulanger, et EUZET, épicier, domiciliés rue de la Berbiziale, et a donné, en paiement de petits achats, des pièces de 5 francs en plomb, fort bien imitées, à l'effigie de Victor-Emmanuel et portant le millésime de 1872. Ces deux pièces ont été déposées au commissariat de police. Cet individu a été vainement recherché." (Le Moniteur d'Issoire du 21.09.1887) ; signalé au recensement d'Issoire de 1891 comme épicier, avec son épouse et leurs trois enfants, Anna, Germain et Léonie, "rue de la Berbiziale", quartier de la place ; le 26.08.1891, sa fille Léonie (7 ans), meurt asphyxiée dans l'incendie de son épicerie et de sa maison, "76, rue Berbiziale", à Issoire - voir à l'article de Léonie (Le Moniteur d'Issoire) ; épicier quand il décède ; + 06.01.1895, à Issoire, "dans sa maison rue de la Berbiziale" "Le Broc". et "Paris".
4ème génération ( "La lignée - génération 18") :
- Anna (fa Jean Baptiste et Marguerite ARNAUD) ° 05.06.1874, à Issoire ; signalée au recensement d'Issoire de 1876, avec ses parents et son frère, "rue du Pont" ; signalée au recensement d'Issoire de 1881, avec ses parents et son frère, Germain, "rue de la Berbiziale" ; signalée aux recensements d'Issoire de 1886 et 1891, avec ses parents, son frère Germain et sa soeur Léonie, "rue de la Berbiziale" ; signalée au recensement d'Issoire de 1896 avec sa mère (chef de famille), "rue de la Berbiziale" ; signalée au recensement d'Issoire de 1901 avec sa mère (épicière, chef de famille, patron), "rue de la Berbiziale" ; x Cyprien ESPITALIE, le 06.11.1901, à Issoire ; Cm le 05.11.1901 (notaire Léon VEDRINE, d'Issoire) ; présent au mariage : Paul Germain EUZET, son frère ; ménagère ; elle habite "boulevard Arago 1" (13ème arrondissement), après son mariage ; + 21.07.1902, à Paris "boulevard de Port Royal 123" (14ème arrondissement), acte transcrit à la mairie du 13ème arrondissement le 12.09.1902. "Paris"
- Paul Germain (fs Jean Baptiste et Marguerite ARNAUD) ° 17.05.1876, à Issoire ; description physique dans son dossier militaire : cheveux et sourcils châtains, yeux gris, front ordinaire, nez fort, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, taille 1 m, 71 ; il réside à Issoire et est étudiant quand il tire le numéro 35 du tirage au sort (militaire) d'Issoire ; il s'engage volontairement pour 4 ans à la mairie de Clermont Ferrand, le 21.05.1894 ; il est affecté au 139ème régiment d'infanterie (basé à Aurillac) ; son numéro matricule est 4545 ; caporal le 21.11.1894, sergent le 10.09.1895, sergent-fourrier le 28.09.1895, sergent major le 23.03.1897 ; il se réengage pour 3 ans le 21.01.1898, à compter du 21.05.1898 ; son adhésion à l'amicale des anciens élèves du collège d'Issoire confirme qu'il est toujours à Aurillac, en 1899 (Le Moniteur d'Issoire du 08.11.1899) ; sergent le 28.08.1901, il obtient un certificat de bonne conduite et le certificat d'aptitude au commandement d'une section dans la réserve ; il est dans la réserve de l'armée active, le 21.05.1901 ; il habite "1, rue Ledion, à Paris" (14ème arrondissement), le 11.01.1902 ; x Marie Delphine Aimée LEFORT, le 31.03.1903, à Paris (13ème arrondissement) ; employé de commerce ; il est alors domicilié "17, Boulevard Arago" (13ème arrondissement) ; Cm 16.03.1903, notaire BRÉCHEUX, de Paris ; il signe ; il est dispensé des périodes militaires du fait de ses années de service ; il est affecté à l'armée territoriale, le 01.10.1907 ; il est condamné par le Tribunal correctionnel, le 23.11.1907 à 100 francs d'amende et aux dépens pour fraude à l'octroi ; il est réformé par la commission spéciale de Paris n° 1, en mai 1909 ; le 11.09.1913, il habite "49 avenue d'Italie, à Paris" (13ème arrondissement) ; il est maintenu dans la position de réforme n° 2, le 27.11.1914, par le conseil de révision de Versailles ; il est condamné par jugement contradictoire de la 8ème chambre du tribunal correctionnel de la Seine, le 26.06.1919 à 89 amendes de 100 francs chacune et aux dépens pour fraude aux droits d'octroi ; le 22.12.1920, Le Moniteur d'Issoire annonce la reprise des réunions de
l'Amicale des Originaires de l'arrondissement d'Issoire résidant à Paris, Le Bousset ; cette amicale avait été fondée en 1904 et, à la reprise ont y retrouve Germain EUZET parmi les premiers membres ; le 06.04.1922, le journal indique qu'il est secrétaire du Bureau qui vient d'être constitué et que les renseignements et les adhésions peuvent être adressées à Albert PEGHOUX et à Germain EUZET, ce dernier habitant "1, rue Robineau (20e arrondissement)" ; cependant, dans son numéro du 27.09.1922, Le Moniteur d'Issoire signale que son adresse est "2, rue Pétion (11e arrondissement)" ; cette adresse est confirmée par une annonce qu'il passe dans Le Journal du 23.02.1924 : "On dem. bon compt., part. doub. belle écriture. Ecrire EUZET, 2 rue Pétion. Paris" ; + 02.09.1932, à Essoyes (Aube) comme l'indique le journal Le Petit Troyen dans son numéro du dimanche 4 septembre 1932 : "Essoyes. Mort brutale. Chaque année, M. EUZET expert-comptable de la maison Juillet et Buffereau, de Paris, demeurant à Pont-sur-Yonne, vient examiner la comptabilité au commerce de notre ami. M. EUZET dinaît vendredi soir en compagnie de M. et Mme DECESSE quand, au milieu du repas, il s'affaissa brusquement. Le corps de M. EUZET sera inhumé à Villeneuve-Saint-Georges." ; cet extrait mis en ligne partiellement sur le site Gallica de la BNF vient partiellement en contradiction avec l'information parue dans Geneanet qui, pour la même date, donne Paris comme lieu du décès (selon le dépouillement des déclarations de succession DQ8/DQ7 - il s'agit bien de lui car il est indiqué : né vers 1876 et marié en 1903 ; sa profession est expert-comptable et la déclaration est faite au bureau 11 - dans les tables décennales de Paris (11e), son décès est au 13.09.1932, ce qui correspond à une transcription) ; on peut penser qu'il avait un logement à Pont-sur-Yonne (Yonne) ou qu'il y passait des vacances, son domicile restant à Paris. Sa mort à Essoyes est confirmée par les tables décennales de cette commune qui donnent son nom, ses deux prénoms et la date. "Paris"
- Léonie (fa Jean Baptiste et Marguerite ARNAUD) ° 09.11.1884, à Issoire ; dans le corps de l'acte de naissance, le prénom indiqué est Louise mais en marge, c'est Léonie, prénom qui est repris dans l'acte de décès ; + 21.08.1891, à Issoire ; (+) 22.08.1891, à Issoire ; le Moniteur d'Issoire du 26.08.1891 explique dans quelles conditions dramatiques ce décès a eu lieu : "Violent incendie - Une fillette asphyxiée - Vendredi dernier, un incendie très violent qui a eu de terribles conséquences, a éclaté à Issoire, dans le magasin d'épicerie tenu par M. EUZET, rue de la Berbiziale, n° 76. Vers neuf heures du matin, le feu prit dans le magasin, on ne sait pas encore par suite de quelles circonstances, près de l'escalier conduisant aux étages supérieurs, dans un coin où se trouvait un récipient contenant de l'essence de pétrole. Au bout de quelques minutes, le récipient éclata, répandant le dangereux liquide de tous côtés et les flammes et la fumée s'élancèrent dans l'escalier, formant en quelque sorte cheminée, vers le premier et le deuxième étage qui furent aussitôt embrasés ainsi que la toiture. Aux premiers cris d'alarme les trois pompes de la ville et celle de la gare furent sur les lieux du sinistre, et une foule considérable dans laquelle nous avons remarqué toutes les autorités, accourut pour organiser les secours. Bien que le danger fut grand, car les flammes traversaient la rue et allaient lécher le mur d'en face, bien qu'à chaque instant, des bouteilles de liqueur fissent explosion, activant encore l'incendie, les pompiers se mirent vigoureusement à l'oeuvre, et répandirent des torrents d'eau sur le foyer. Tous étaient au travail, quand tout à coup on s'aperçut qu'une petite fille de M. EUZET, âgée de 7 ans, qui couchait au 2e étage, n'était pas descendue. Aussitôt, on appliqua une échelle contre la façade et deux courageux citoyens, M. BERNARD, clairon des pompiers, et M. CROUZILLAT, gravirent l'échelle et attaquèrent à coups de hache les persiennes qui étaient fermées. Quand ils purent franchir la fenêtre, une fumée épaisse les aveuglait et les suffoquait ; malgré le danger imminent, ils entrèrent. M. BERNARD se dirigea du côté de la fenêtre, où il espérait trouver l'enfant, et M. CROUZILLAT gagna en rampant le lit, où était encore la fillette et la descendit. Malheureusement, l'asphyxie avait déjà fait son oeuvre ; la pauvre enfant ne donnait plus signe de vie, et avait tout un côté de corps brûlé. Le feu fut rapidement maîtrisé ; on put même sauver les meubles qui se trouvaient au premier étage ; à 11 heures tout danger était conjuré. Nous ne pouvons pas citer toutes les personnes qui ont fait preuve de dévouement dans cette pénible circonstance, toutefois nous devons mentionner à côté de MM. CROUZILLAT et BERNARD qui ont pénétré au péril de leur vie, dans la maison incendiée, MM. MOULIN, sergent des pompiers, VINDIOUX, pompier, MONTAGNE père, sergent, BONNETON, sergent-fourrier, MONTAGNE fils, caporal, ROCHE et CROUZILLAT frère, pompiers, qui ont également beaucoup payé de leur personne. N'oublions pas M. MATHIEU, le vaillant capitaine de la Compagnie, qui est toujours un des premiers à son poste. Le service d'ordre a été parfaitement organisé par MM. RENARD, commissaire de police, et LABAT, maréchal des logis, chef de gendarmerie. Les obsèques de Mlle EUZET, ont eu lieu samedi dernier à 4 heures du soir, au milieu d'un grand concours de personnes qui ont voulu donner un témoignage de sympathie à la famille si cruellement éprouvée. Les pertes qui se montent à 15,000 francs, car toutes les marchandises ont été ou la proie des flammes ou détériorées, sont couvertes par une assurance."