La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

La branche d'Issoire.
(T 32 suite 1)



Références
Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Méthodes

Références

- BMS et Etat civil d'Issoire numérisés aux AD 63 (état civil consulté à partir de l'année 1823) et, auparavant, informations de l'Association de Recherches Généalogique et Historique d'Auvergne (A.R.G.H.A.) (pour Gabrielle, Jean Germain 2 et le mariage de Jean 3 avec Marie ACHARD).

- Etat civil d'Issoire pour la période 1893-1902 (registres 6E 2107 pour les naissances, 6E 2105 pour les publications de mariage, 6E 2108 pour les mariages, 6E 2106 pour les décès).

- "Issoire. Une petite ville, des hommes et des femmes. 1680-1830" (Publications de l'Institut d'Etudes du Massif Central - Centre d'Histoire des Entreprises et des Communautés - Collection Prestige - Fascicule n° XV - 1998), par Jacques BOURDIN. Dans cet ouvrage, des références de ce même auteur : "Issoire et les Issoiriens dans la Révolution", Mémoires de l'Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Clermont-Ferrand, 1989 ; "La peste à Issoire (1629-1631)", in Revue d'Auvergne, tome 101, n° 509 ; "La vie au Collège d'Issoireau XIXe siècle", in Revue d'Auvergne, tome 97, n° 3, 1983 ; "Famille nucléaire, famille élargie : l'exemple de la Limagne d'Issoire et de ses bordures montagneuses", in Entre faim et loup, Clermont-Ferrand, 1976 ; "Jean, Antoine, Pierre, Marie, Anne, Jeanne et les autres : les prénoms à Issoire et dans ses environs (début XVIIe siècle-1836)", in Le Gonfaron, revue de l'ARGHA, 4ème trimestre 1990, n° 36 ; "Note sur la structure des familles ...", in Cahiers d'Histoire, tome XXIII, n° 3 ; "La mortalité ...", in AHRF, avril-juin 1983, n° 252. A noter aussi de Philippe BOURDIN (professeur d'Histoire à l'Université Blaise PASCAL, de Clermont-Ferrand) : "Les Jacobins du Bois-de-Cros (Clermont-Ferrand, an V) : Chronique d'un massacre annoncé", A.H.R.F., n° 308, avril-juin 1997.

- Recherches des EUZET par l'historien et démographe Jacques BOURDIN à partir des recensements de 1836, 1851, 1872, des listes électorales de 1848 et 1870 et des listes de conscription ; il n'a rien trouvé dans les listes électorales au Tribunal de commerce de 1897 et dans le recensement de 1911. Nous le remercions pour cette recherche qui donne un nouvel éclairage sur les arrivées et les départs d'Issoire de cette branche des EUZET du Triadou.

- Etat civil de Paris, aux AD 75.

- Etat civil de Neuilly-sur-Seine (mairie de Neuilly).

- Dossier militaire de Paul Germain EUZET : sur le site des AD 63 en ligne pour l'année 1896 (Clermont), volume 2, n° 577.




Saint Austremoine veille sur Issoire
(photo J.C.E. 20.10.2005)



Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Voir aussi
Les patronymes des conjoint(e)s



ACHARD Marie fa Jean [serrurier, + 06.01.1801 (16 nivose an 9), à Issoire] et Gabrielle FAUGUET (+ 04.08.1807, à Issoire) ; ° 02.04.1800 (12 germinal an 8), à Issoire ; quand elle se marie, elle demeure "aux Pradeaux chez madame veuve CHOUCETTE depuis plus de six mois" ; les publications de promesses de mariage ont été faites à Issoire (63), aux Pradeaux (63) et à Ardes (63) ; x Jean EUZET (fs Claude et Marie PRADIER), le 10.04.1823, à Issoire ; elle ne sait pas signer ; elle habite ensuite Issoire ; + 21.08.1856, à Issoire.

ARNAUD Marguerite fa Jean Baptiste (propriétaire, cultivateur, domicilié à Issoire) et Jeanne ORINE (sans profession) ; ° 05.10.1850, à Issoire ; x Jean Baptiste EUZET (fs Jean Germain et Julliette Marguerite BROSSEL), le 30.04.1872, à Issoire ; elle signe mais ses parents ne savent pas signer ; Cm 28.04.1872, notaire de VARENES, d'Issoire ; présents au mariage : Jean ORINE, 56 ans, son oncle, et François ARNAUD, 32 ans, gendarme à Bourges, son frère qui ne sait pas signer ; lingère quand elle se marie ; le 26.08.1891, elle perd sa fille Léonie (7 ans) dans l'incendie de l'épicerie et de sa maison, "76, rue Berbiziale", à Issoire (Le Moniteur d'Issoire) ; veuve, le 06.01.1895, son mari étant épicier à Issoire ; elle continue ce commerce après le décès de son mari ; elle est toujours épicière, le 06.11.1901, quand sa fille Anna se marie ; le 02.03.1904, un avis dans le journal montre qu'elle est toujours épicière, à la même adresse :"Avis. Mme SOVEL, grande somnambule de Paris est de passage dans notre ville pour quelque temps. Elle consultera comme de coutume sur tout ce qui peut intéresser : infaillible dans ses avis sur affaires de familles, commerciales, civiles et militaires, mariages, héritages, changement de position, recherches les plus difficiles, etc. Travail secret, connu d'elle seule. Réussite assurée en tout. Prix modérés. Discrétion absolue. Consultations les Mercredi et Samedi de 10 heures du matin à 7 heures du soir, chez Madame EUZET, épicière, 76, rue Berbiziale." (Le Moniteur d'Issoire) ; elle a dû vendre le commerce avant 1906 car, le 30.05.1906, Le Moniteur d'Issoire fait savoir dans un avis que "suivant acte reçu par Me TOLLIN et Me CHASTEL, notaires à Issoire,, le 26.05.1906, Mlle Mariette BOST, négociante à Issoire, a vendu et cédé, avec les garanties de droit, à M. Jean PAULET (Pouyet), propriétaire demeurant aussi à Issoire, le fonds de commerce d'épicerie, mercerie et comptoir qu'elle exploitait et faisait valoir à Issoire dans une maison sise rue Berbiziale n° 76, appartenant à Mme EUZET" ; elle est signalée au recensement d'Issoire de 1911, "58, rue de la Berbiziale, quartier Saint Avit)", chef de famille, sans profession. "La lignée" (génération 17)

BARD Marie fa Blaise (lui-même fils de Jacques ; + 11.04.1843, à Plauzat) et Jeanne MATHOUX, patronyme écrit parfois MATOUX (elle-même fille de Blaise ; + 19.03.1837, à Plauzat), qui demeurent à Plauzat (63) ; ° 13.02.1807, à Plauzat ; x Pierre EUZET (fs Jean et Marie AUDARD), le 05.02.1835, à Plauzat ; les bans sont passés à Plauzat et Mazoire (63) ; elle ne sait pas signer ; ses parents ne savent pas signer ; elle a un frère, Antoine BARD qui ne sait pas signer ; c'est ce dernier qui déclare le décès de Jeanne MATHOUX, à Plauzat ; elle est signalée au recensement d'Issoire de 1836 avec son mari et leur fille Marie Anne ; elle est signalée au recensement de Plauzat de 1851 avec son mari et leur fille Marie, dans "le quartier de l'église" ; elle est toujours domicilié à Plauzat quand Marie Anne se marie le 30.08.1855 ; elle est signalée au recensement de Plauzat de 1856 avec sa fille, dans "le quartier de la place à l'est" "La lignée" (génération 15)

BESSON Jeanne Anne fa Pierre et Gabrielle EUZET ; ° 26.07.1846, à Issoire ; x Jean Germain EUZET (fs Jean et Marie ACHARD), le 28.11.1865, à Issoire (à l'âge de 19 ans) ; nièce de Jean Germain EUZET et dispense de parenté entre oncle et nièce, autorisée par le décret impérial du 01.10.1865 ; Cm le 23.11.1865 (notaire AUDIBERT, d'Issoire) ; domiciliée à Issoire ; elle signe ; repasseuse mais elle est indiquée comme lingère au recensement d'Issoire de 1876 ; veuve, le 07.06.1878 ; elle essaie de vendre le fonds de commerce, dès le 13.11.1878, comme on le voit dans cet avis : "A vendre au rabais par suite de décès. Papiers peints assortis, Glaces, Marbres, etc. S'adresser à Mme Veuve EUZET-BESSON, Boulevard de la Caserne, à Issoire" (Le Moniteur d'Issoire) ; il faut croire que la vente n'a pas pu se faire puisque, le 10.10.1883, elle fait paraître un nouvel avis : "A vendre en gros ou en détail un Fonds de Commerce de marbrerie et papiers peints, etc. S'adresser à Mme Veuve EUZET-BESSON, Boulevard de la Caserne, à Issoire" (Le Moniteur d'Issoire) ; elle se remarie à Issoire, le 06.11.1883, avec Edouard Alfred LOUBARESSE (employé du chemin de fer, à Clermont-Ferrand) ; elle est sans profession quand elle se remarie ; au mariage, assistent, notamment, Jean CONTOU (son beau-frère, armurier à Issoire) et Jean Baptiste EUZET (son neveu) ; elle signe Jeanne Anne BESSON ; il y a trois signatures EUZET ;

BESSON Pierre fs Pierre (menuisier) et Jeanne ACHARD, à Issoire ; ° 31.03.1820, à Issoire ; x Gabrielle EUZET (fa Jean et Marie ACHARD), le ?, à ? ; domicilié à Issoire, "Quartier de la caserne", en 1851, "Boulevard de la caserne", en 1872 (recensements) ; plâtrier ; les publicités parues dans Le Moniteur d'Issoire après le mariage de sa fille avec Jean Germain EUZET montrent qu'il y a eu une association EUZET-BESSON, Boulevard de la caserne ou, du moins, que Germain EUZET a repris l'entreprise de son beau-père ; + 06.09.1879, à Issoire, dans son domicile, "Boulevard de la Halle" ; il est indiqué comme ancien plâtrier-peintre quand il meurt et les déclarants sont Jean CONTOU (armurier à Issoire, son gendre) et Pierre JULIEN (coutelier, un ami) qui signent l'acte de décès.

BROSSEL Julliette Marguerite fa Antoine (déjà + 11.12.1843 ; il signe) et Jeanne BRAVARD (elle ne sait pas signer), d'Ardes ; ° 10.02.1830, à Ardes-sur-Couze (63) ; x Germain EUZET (fs Jean et Marie ACHARD), le 14.02.1849, à Ardes ; elle a 19 ans et habite Ardes quand elle se marie ; publications à Ardes et au Broc ; le couple s'installe à Paris en 1859, à la suite des problèmes liés au coup d'état de 1851 (voir les détails plus loin) ; veuve le 17.08.1870, elle enterre son mari le 18, après une messe à l'église de Lorette, à Paris ; marchande de vin, à Paris, en 1872 (2 ans après le décès de son mari, lui-même marchand de vin) ; au mariage de son fils, Jean Baptiste (en 1872, à Issoire), elle signe Julliette mais dans le corps de l'acte, elle est désignée par le seul prénom de Marguerite, de même lors du décès de Jean Baptiste (en 1895) ; par contre, lors des déclarations de promesses de mariage (les 4 et 11.02.1849) et dans l'acte de mariage, elle est désignée sous le prénom de Jullette (et non Julliette ou Marguerite ou encore Guillette, comme on le voit dans la table décennale du registre d'Ardes) ; dans l'acte de naissance, c'est Julliétte dans le corps de l'acte et Juliètte dans la marge ; en 1880, elle écrit au Sous-Préfet d'Issoire pour obtenir un secours, en compensation de ce qu'a subi son mari, victime du coup d'état de Napoléon III ; dans ce courrier, elle retrace les évènements qui se sont passés et leurs conséquences : "(...) Le 14 février 1849, elle a épousé EUZET Jean Germain, alors boulanger au chef-lieu de la commune du Broc, canton et arrondissement d'Issoire. Leur commerce prospérait lorsque le Coup d'Etat du 2 décembre 1851 est venu les frapper. En effet, le 4 ou le 5 décembre un mandat d'arrêt a été décerné par Monsieur le Juge d'Instruction contre son mari, qui a du fuir et abandonner sa femme avec un jeune enfant et ses affaires. Pendant les mois de décembre, janvier, février et mars si rigoureux en Auvergne, EUZET, pour échapper aux recherches et poursuites dont il était l'objet a été obligé de se cacher et de courir dans la campagne d'un asile à l'autre. Enfin, fatigué et malade de cette existence pénible, le 19 mars 1852, il s'est présenté à la Maison d'Arrêt à Issoire où il a été écroué et détenu ; le lendemain 20 mars, il était mis en liberté sur un ordre de Monsieur le Sous-Préfet, sans avoir subi aucun interrogatoire. Cette fuite, l'abandon pendant quatre mois de la boulangerie, ont occasionné de grandes dépenses et ont porté à la position d'EUZET et de sa famille une atteinte si grave que leur avenir a été compromis. En 1859, il quittait le Broc pour aller à Paris où il est décédé le 17 août 1870, rue Neuve Coquenard n° 32 laissant sa veuve dans la plus grande gêne. Depuis quelques années, elle s'est retirée à Issoire et pour subvenir à ses besoins, elle a été dans la douloureuse nécessité, à son âge (51 ans) de se mettre en service (...)" ; effectivement, le reste du dossier (F15/4067/36 aux Archives nationales) indique qu'elle était domestique à Issoire ; il est dit aussi que "les ressources de la pétitionnaire sont complètement nulles ; après la mort de son mari elle a été obligée de se placer comme domestique" ; le dossier précise encore qu'elle a un fils qui est marié mais nullement à sa charge, qu'elle n'a pas d'infirmités, que sa moralité est bonne et que sa conduite politique actuelle est également bonne et donc qu'il faut lui accorder un secours ; + 24.01.1901, à Issoire, en son domicile "18, Boulevard de la Sous Préfecture", âgée de 71 ans ; dans cet acte, elle est dite veuve de EUZET Jean Baptiste (comme on le constate souvent, quand il n'y a pas de parents déclarants et qu'il s'agit d'une personne âgée, surtout dans une grande ville, il y a des erreurs sur les patronymes des conjoints ou des parents décédés).

DUFAL Martin fs Mathieu (cultivateur, il ne sait pas signer) et Jeanne MAGNIER (patronyme écrit MONIÉ en 1829 - à vérifier), demeurant à Montel de Gelat (63), en 1856, habitant au village de Queuillette, commune de Queuille (63), en 1829 ; ° 01.08.1829, au lieu de Queuillette, commune de Queuille ; maître maçon ; il signe ; x Marie Anne EUZET (fa Pierre et Marie BARD), le 27.09.1856, à Plauzat ; bans à Plauzat et à Queuille ; Cm notaire Amable CROZE, d'Authezat (63), le 09.08.1856.

EMERY Francis fs Jean Baptiste et Virginie Rosalie BÉGUIN ; ° 31.05.1821, à Saint-Soupplets (77) ; les TD des Archives de Saint-Soupplets indiquent Francisque comme prénom et ESMERY comme nom mais les actes d'Etat civil de la commune ne sont pas en ligne : il faudrait vérifier ; x1 Louise Henriette ECORCHEVILLE ; veuf, le 13.08.1872 ; dans l'acte de décès de son épouse, à Neuilly, son prénom est Francis, son nom EMERY et il signe EMERY ; x2 Jeanne EUZET (fa Jean et Marie ACHARD), le 18.02.1873, à Neuilly, dans le département de la Seine (devenu Neuilly-sur-Seine, dans le département des Hauts-de-Seine) ; pas de Cm ; ses parents sont décédés à Saint-Soupplets quand il se marie ; il est tailleur d'habits et il habite "5 bis, passage Masséna" ; dans cet acte, son prénom est Francis et son nom est écrit EMERY ; sont présents pour lui : Louis Charles LACAMBRE (59 ans gérant à Neuilly, passage Masséna, n° 2) et Jacques GRAFF (37 ans, employé à Neuilly, rue Perronet, 31) qui signent avec le couple ; veuf une seconde fois, le 25.08.1902 ; + 24.10.1903, à Neuilly-sur-Seine, à la même adresse, âgé de 82 ans ; le décès est déclaré par Anaïs LAROUX, femme DESBORDES (55 ans, blanchisseuse, demeurant au 51 rue Perronet) et par Marie CHAMBORD, veuve ZAHN (60 ans, giletière, demeurant à Paris, rue de Paris, n° 52), les deux étant belles-filles du défunt ; elles signent.

ESPITALIE Cyprien fs Géraud (+ 11.03.1880, à Masclat - 46) et Constance GARRIGOU (sans profession), domiciliée à Masclat (46) ; ° 05.02.1872, à Masclat (46) ; x Anna EUZET (fa Jean Baptiste et Marguerite ARNAUD), le 06.11.1901, à Issoire ; Cm le 05.11.1901, notaire Léon VEDRINE, d'Issoire ; employé des postes et télégraphes, à Paris, domicilié à Malakoff (75), quand il se marie ; écrit ESPITALIE dans le corps de l'acte, le nom est écrit ESPITALIER dans la table ; présent au mariage : Jules ESPITALIE, 39 ans, propriétaire à Malakoff, son frère.

LAROUX Joseph fs Benoît (propriétaire) et Anne JURPY ; ° 10.08.1822, à Issoire ; taillandier ; conscrit en 1842 ; mesure 1,60 m ; x Jeanne EUZET (fa Jean et Marie ACHARD), le 18.02.1846, au Broc ; publications à Issoire et au Broc ; présent au mariage : Pierre BESSON, son beau-frère (26 ans, plâtrier), Jean BIENFAIT (48 ans, propriétaire) son oncle qui ne sait pas signer ; il signe ; il a une fille, Anaïs LAROUX ("femme DESBORDES") qui, le 25.08.1902 a 52 ans, est blanchisseuse, demeure à Neuilly-sur-Seine, au "n° 51 de la rue Perronet" avec sa mère, (décédée ce même jour) ; cette dernière était veuve en premières noces de Joseph LAROUX et remariée avec Francis EMERY, toujours vivant.

LEFORT Marie Delphine Aimée fa Auguste Isidore et Marie CHAMPION (les deux, + à Paris, 13ème arrondissement) ° 15.12.1870, à Cernoy (45) ; x Paul Germain EUZET (fs Jean Baptiste et Marguerite ARNAUD), le 31.03.1903, à Paris (13ème arrondissement) ; Cm 16.03.1903, notaire BRECHEUX, de Paris ; sage-femme ; demeure à Paris, "43, avenue d'Italie" (13ème arrondissement) quand elle se marie ; elle signe ; elle est signalée comme sage-femme dans le Bottin commercial (dans la liste alphabétique), en 1904-1905-1906, habitant "avenue d'italie 49" ; veuve, le 13.09.1932 ; + en 1941, à Paris (11ème), selon les tables décennales (n° 1468 - à vérifier) "La lignée" (génération 18)

PHELUT Anne fa Charles (+ 20.06.1837, à Issoire) et Catherine BONNI ; ° 02.02.1815, à Issoire ; x François EUZET (fs Jean et Louise AUZAT), le 11.07.1838, à Issoire ; publication de promesses de mariage 24.06. et 01.07.1838 Ardes et Issoire ; habite Issoire ; elle signe mais sa mère ne sait pas signer ; présents au mariage : Jean PHELUT (33 ans, son frère à Ardes, qui ne sait pas signer) et Benoît PHELUT, (28 ans, son frère, boucher à Issoire) ; couturière.

PHELUT Benoît fs Charles (+ 20.06.1837, à Issoire) et Catherine BONNI ; ° 07.11.1808, à Issoire ; boucher ; il habite Issoire ; conscrit de 1828, il mesure 4 pieds 10 pouces (environ 156,6 cm) ; x Delphine EUZET (fa Jean et Louise AUZAT), le 10.04.1837, à Ardes ; il est signalée au recensement d'Issoire de 1841 comme boucher, avec son épouse, Anne BONNIOL (veuve) et la veuve PHELUT (aïeule), "rue du Pont" ; il habite "rue de l'ancienne caserne", au recensement d'Issoire de 1851 et "route de Saint Germain", au recensement d'Issoire de 1872 ; + 08.08.1879, à Issoire, "dans son domicile sis faubourg route Saint-Germain" ; les déclarants sont Jean CONTOU (armurier à Issoire) et Gauthier GUILLAUME (cordonnier à Issoire), les deux cousins par alliance du défunt, qui signent ; dans l'acte de décès, il est indiqué comme propriétaire et ancien boucher.

SERTILLANGE Jacques fs Guillaume (cultivateur ; fils lui-même de Simon et d'Anne DURIF ; + 14.10.1854, à Olloix) et Marie GIRAUD [originaire de Vernet-Sainte-Marguerite (Le) (63) ; + 10.12.1859, à Olloix], domiciliés à Grandchamp, commune d'Olloix (63) ; ° ca 1779 ; l'orthographe du patronyme varie entre SERTILANGE, SERTHILANGE, SERTILLANGES et SERTILLANGE : c'est cette dernière graphie qui semble être la forme stabilisée et que nous adoptons ici ; cultivateur ; x Marie Anne EUZET (fa Pierre et Marie BARD), le 30.08.1855, à Plauzat ; Cm le 13.08.1855, notaire Amable CROZE, d'Authezat (63) ; personne ne sait signer chez les SERTILLANGE de cette époque ; le père, Guillaume, meurt dans sa maison audit lieu de Grandchamp, commune d'Olloix ; de même, Marie GIRAUD et Jacques SERTILLANGE habitent Grandchamp (on trouve ce nom écrit d'abord en deux mots puis en un seul) ; à noter que le patronyme GIRAUD est absent d'Olloix, alors que l'on trouve beaucoup de GIRARD.

Méthodes

Ayant eu la chance de rencontrer l'historien et démographe Jacques BOURDIN, nous avons profité d'un déplacement à Clermont-Ferrand, en septembre 2005, pour utiliser au mieux les connaissances de cet érudit. Un de ses livres majeurs est certainement : "Issoire. Une petite ville, des hommes et des femmes. 1680-1830". Ce livre est indispensable si l'on veut replacer la branche des EUZET dans son contexte. Certes, leur présence a été constatés de 1823 à 1901, alors que l'étude de Jacques BOURDIN ne va pas au-delà de 1830 mais il trace aussi des tendances fortes qu'il suffit de prolonger quelque peu pour mieux comprendre ce qui s'est passé. Ainsi, dans le chapitre II intitulé "Issoire, ville ouverte" et dans la partie titrée "Issoire, foyer répulsif - une forte émigration masculine" (pp. 217-218), il écrit notamment :
"Les départs après mariage ne sont pas un indicateur suffisant. En effet, les Issoiriens quittent rarement la ville après leur mariage. De 1730 à 1829, ce ne sont pas plus de 5 % des mariés qui s'expatrient et seulement 3,6 % si l'on inclut les remariages. L'émigration double de l'une à l'autre : de 3,1 % des premiers mariages, elle passe à 6,2 % (on atteint même les 7 % de 1810 à 1829). Ce sont les remariages qui atténuent les pourcentages. En effet, l'émigration ne semble pas une affaire de gens mariés, de fraîche date ou installés depuis longtemps déjà. Il s'agit plutôt de célibataires en quête d'une activité et de ressources que la cellule familiale ne peut plus leur offrir. C'est donc au niveau de la stratégie économique et sociale, individuelle ou familiale, qu'il faut, sans doute, chercher une explication. Le passage assez rapide de la famille élargie à la famille nucléaire - la vie "à même pot et feu" ne pouvant concerner l'ensemble de la descendance, même réduite -, pousse au départ. D'autre part, hors du contexte familial, le dynamisme économique d'Issoire, au XVIIIe et au début du XIXe siècles, n'est pas tel qu'il puisse absorber plus de travailleurs qualifiés : motif supplémentaire pour partir vers les lieux d'appel. Publications de mariage et listes locales de conscription améliorent considérablement les sources, à partir de 1780, en permettant de situer dans l'espace et dans le temps nombre de destins individuels -masculins surtout -, qui auparavant nous échappaient. A condition de pousser avant dans le XXe siècle la recherche des décès à Issoire, on peut estimer les départs des garçons après la conscription. Mais trop souvent leur destination restera inconnue. Une remarque encore pour montrer la relativité de ces sources : un décès à Issoire peut masquer une émigration temporaire plus ou moins longue. On revient achever sa vie au pays. Ces cas se rencontrent ; les chiffrer serait trop hypothétique."
Par ce simple extrait, on voit ainsi toute la qualité de cette étude et de ces observations. En ce qui concerne les EUZET de cette branche, on remarque le mouvement général de Ardes-sur-Couze au Broc, puis du Broc à Issoire, puis d'Issoire à Paris. Cependant, plus qu'un mouvement linéaire, c'est un jeu d'allers-retours, même si le pendule ne revient jamais complètement en arrière. A la première génération, Jean fait le parcours Ardes-Le Broc-Issoire ; à la deuxième génération, Gabrielle, Jeanne et Jean Germain s'installent à Issoire mais Germain part directement du Broc à Paris où il meurt, après s'être marié à Ardes ; à la troisième génération, Jean Baptiste fait le parcours Le Broc-Paris-Issoire où il meurt ; à la quatrième génération, Anna reste à Issoire (mais épouse un "Parisien"), cependant que son frère Paul Germain se marie à Paris. A ce dernier stade, Ardes et le Broc sont absents et ne restent "en concurrence" qu'Issoire et Paris. Dans cette "compétition", il semble bien que le gagnant soit Paris car, au recensement d'Issoire de 1911, il n'y a plus aucun EUZET. Ceci confirme les observations du site Internet http://www.cartedefrance.tm.fr qui ne signale aucune naissance d'EUZET dans le Puy-de-Dôme, à partir de 1891 et au moins jusqu'en 1965. Par contre, il y a deux naissances d'EUZET à Paris entre 1891 et 1915, l'une dans le 14ème arrondissement et l'autre dans le 18ème arrondissement. Il s'agit peut-être des enfants de Paul Germain, puisqu'il s'y est marié en 1903 (dans le 13ème arrondissement). Un contrôle sera possible, éventuellement, pour les années 1903-1905



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Les lignées issues de l'Hérault

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Issoire