La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

Les branches de Paris.
(T 33 suite 1)



"On sait comment se forment les légendes. Un fait vrai en lui-même, mal connu et transmis seulement par la parole, ne tarde pas à se dénaturer. Quand plusieurs générations se sont transmis le récit, on peut dire qu'il ne se rapporte que de loin à ce qui en est la cause première. Chacun a apporté une modification à la version qu'il avait reçue, et, involontairement, l'a transmise à son tour en y ajoutant ou y supprimant quelque chose. Mais ce récit même, si dénaturé, finit par se perdre. La mémoire des arrière-petits-fils n'en a retenu qu'un ou deux traits saillants, et souvent il ne reste plus d'un ensemble complet qu'un nom, un trait de moeurs ou une moralité, un proverbe, (...)" Extrait tiré de l'appendice de l'étude d'Etienne DALVY sur les Seigneurs de Montferrier (Un traité de paix au XIVe siècle), non daté (voir, Montferrier)


La rue du Bac portait bien son nom en 1910
(rue où habitait Noël EUZET entre 1850 et 1858

Références.
Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Méthodes.

Références

- Etat civil de Paris, reconstitué, les b avant 1860 : 3 Mi 62, aux AD 75.

- Etat civil de Paris, reconstitué, les x avant 1860 : 5 Mi 2 93, aux AD 75.

- Etat civil de Paris, reconstitué, les + avant 1860 : 5 Mi 2/441, aux AD 75.

- Etat civil de Paris, à partir de 1860 : aux AD 75.

- Etat civil de Neuilly-sur-Seine (92), à la mairie de Neuilly.

- Etat civil de Saint-Mandé, aux AD 94.

- Etat civil de Versailles, aux AD 78.

- Etat civil de Vincennes, aux AD 94.

- Les arrondissements de Paris et autres renseignements sur la recherche généalogique sur Paris dans :
http://perso.wanadoo.fr/michel.collignon/paris/paris.htm

- La collection privée DEBUISSON (19, Boulevard Henri IV, Paris 4ème) et la Bibliothèque historique de Paris (24, rue Pavée, Paris 4ème), les deux possédant des milliers de factures de commerçants et d'artisans parisiens.

- Donation entre vif de Jean Etienne Louis BELLIER à sa femme, Jeanne MOREL : notaire Louis-Nicolas GASCHE, de Paris (étude VIII). l'acte est au 25 vendémiaire an V (16.10.1796) ; l'étude est rue de Buci.

- Registres des hypothèques du bureau de Montpellier (45Q 7/41, aux AD 34) :
- Françoise, cuisinière : vol 85 case 248
- Louis Gustave Esprit, artiste dramatique, Milan, Lansargues : vol 129 case 85



Chronologie des actes.

- Q uittance, le 22.06.1643 pour Pierre EUZET (le praticien), procureur de Jean Jacques de PLANTADE, à Paris (notaire François CRESPIN, de Paris : ET-XXXVI-175, f° 321, aux Archives nationales - en ligne, vues 302-303)

- Mariage d'Etienne EUZET et de Catherine BELIER : V6E.18, aux AD 75 ; signalé dans http://www.famillesparisiennes.org, dépouillement par M. Michel VANWELKENHUYZEN ; ce registre concerne le 10ème arrondissement ancien (7ème arrondissement nouveau) ; il s'agit d'états annuels des registres d'état civil, de l'an II à 1813 ; pour l'année 1811, il y avait, pour les mariages, deux registres : le premier allait du 1er janvier au 17 juillet (291 actes) et le second, du 17 juillet au 31 décembre (209 actes) ; l'indication du mariage EUZET/BELIER se trouve au n° 149 du second registre ; on doit donc conclure que le mariage a eu lieu vers la fin de l'année, peut-être au mois de novembre ; il reste à rechercher s'il y a eu un contrat de mariage en 1811 ; dans une première approche, on voit d'après le livre de Philippe BERTHOLET [Etudes et notaires parisiens en 1803, au moment de la loi du 25 Ventôse an XI (16.03.1803)] qu'il y avait alors huit études pour cet arrondissement ; certes, il y a une légère différence entre 1803 et 1811 mais il faudra d'abord regarder les tables de ces études pour l'année 1811 ; la cote de ce livre est JC 27, en usuel aux AD 75 (édité par l'association des notaires du Châtelet).

- Succession de Fulcrand EUZET, partage entre ses enfants (dont Etienne), le 27 prairial an 9 (16.06.1801), notaire AUTERACT, de Montpellier, aux AD 34. Cet acte a été photographié et adressé par Mme Chantal FÉDIÈRE.

- Baptême de Honorine Catherine Aimée EUZET, en 1811 (née en 1808) : paroisse Saint-Germain-des Prés (registres possédés par la paroisse : b de 1793 à 1859)

- Baptême de Sophie Etiennette EUZET, en 1812 : paroisse Saint Séverin (registres possédés par la paroisse : b de 1802 à 1899)

- Extraits du journal du maire d'Aigues-Mortes, Jean VIGNE-MALBOIS, en 1829 et 1838, transmis par M. Jacques ROBERT et appartenant à M. Daniel VIGNE.

- Annonce dans La Bibliographie de la France, le 16.07.1831 : n° 620, signalé sur le site Internet http:://artfl.chicago.edu/cgi-bin/imagefrance.pl (ImofFr : Image of France) et l'original se trouve à la Bibliothèque nationale, en usuel, au rez-de-jardin ; les références dans ce journal pour la période 1811-1880 (comme dans le journal qui a précédé : Le Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, pour la période allant de décembre 1810 à septembre 1811) sont les annonces de l'édition des estampes et des photographies. Selon les lois de l'époque 1811-1880, ces annonces signifient à la fois l'approbation du censeur officiel pour la distribution de l'oeuvre en France et sa réception en dépôt légal. On retrouve cette référence dans Gallica et aussi dans l'Inventaire du fonds français du cabinet d'estampes après 1800, tome 7, par Jean ADHEMAR (conservateur) et Jacques LETHÈVE (bibliothécaire du cabinet des estampes), Paris, Bibliothèque nationale, 1954.

- Almanach-Bottin du commerce de Paris, des départements de la France et des principales villes du monde, année 1842, en ligne sur Gallica, le site de la Bibliothèque Nationale de France (consultation du 20.10.2009) : Etienne EUZET, serrurier, n'est pas signalé dans les listes.

- Procuration de Pascal EUZET à son épouse, pour le mariage de leur fils Emile : le 26.03.1835, notaire Auguste MONNOT-LEROY, de Paris ; étude XC, aux Archives nationales (AN) ; inventaire en ligne sur la base Etarep des AN, p. 11 de leur site pour l'inventaire de l'année 1835, acte n° 183.

- Décès de Eugène Jean Dominique EUZET, en 1835 : paroisse Saint Eustache (registres possédés par la paroisse : + de 1802 à 1899)

- Enterrement de Jean Dominique Eugène EUZET, en 1835 à la paroisse Saint Eustache : 3 Mi 182, aux AD 75.

- Ratification et quittance entre Etienne EUZET et Jean Baptiste Germain EUZET, frères, le 20.01.1837 (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier, 2 E 60/198, f° 101, aux AD 34) ; la ratification concerne l'acte du 28.07.1826 conclu entre Catherine FESQUET (leur mère, veuve de Fulcrand EUZET) et Jean Baptiste Germain EUZET : paiement de 624 francs de Jean Baptiste Germain à sa mère et cession de ses droits de la mère à Jean Baptiste Germain (concernant la succession de leur frère aîné, Jean Jacques Fulcrand EUZET), notaire SARRAN, de Montpellier ; la quittance concerne le paiement de 425 francs de Jean Baptiste Germain à Etienne, montant fixé amiablement pour solde de tout compte entre eux quant à la succession de leur père qui a eu lieu le 27 prairial an 9 (16.06.1801), notaire AUTERACT, de Montpellier. Les deux frères signent. Cet acte est unique en ce sens qu'il est le seul à permettre de positionner Etienne EUZET parmi les EUZET du Triadou installés à Paris et issus de Montpellier. En effet, l'acte débute par la phrase suivante : "A comparu le sieur Etienne EUZET, serrurier, demeurant à Paris, de présent à Montpellier" ; de plus, la signature d'Etienne se trouve à la fin de l'acte et peut ainsi être comparée avec celle d'Etienne lors des baptêmes de ses filles, en 1811 et 1812, à Paris. Il s'agit bien de la même personne.

- Réception comme sage-femme de Marie Catherine Félicité EUZET, à Paris, le 03.12.1839 ; annoncée par le Recueil des actes administratifs (n° 6, année 1844, p. 146, et n° 12, année 1854, p. 397). (Gallica).

- Mariage de Noël EUZET, en 1850 : ET/LXXIII/1430, aux Archives nationales.

- Brevet d'imprimeur en taille douce délivré à Paul Joseph BELLIER, en 1852 : F/18/1733, aux AN.

- Brevet d'imprimeur lithographe délivré à Marie Victoire BELLIER, veuve de Benoît JARLE, en 1854 : F/18/1733, aux AN.

- Brevet d'imprimeur en taille douce délivré à Alexandrine Adèle PELLETIER, veuve de Paul Joseph BELLIER, en 1855 : F/18/1809, aux AN

- Les archives de l'AP HP (les hôpitaux de Paris) en ligne : le décès de Clémence EUZET, le 28.05.1857 (Salpétrière, registre des décès du 1er semestre 1857, p. 48 : 3Q2/58) ; information par Madame Mireille GILLE.

- Bottin commercial pour l'année 1856 : Noël EUZET, coiffeur : 2 Mi 3 34, aux AD 75.

- Journal La Concorde de Seine et Oise, n° du 29.12.1861, pour Noël EUZET, article sur le fonds de coiffeur au 1, rue Satory, à Versailles (en ligne sur le site des AD 78).

- Jugement du Tribunal civil de 1ère instance pour Etienne Edouard EUZET, en 1863 : 5 Mi 3 643, aux AD 75.

- Dossier militaire et candidature à la fonction de greffier d'Eugène-Clovis EUZET, de 1878 à 1896 : BB/8/1433, aux Archives nationales.

- Dossier militaire d'Eugène Clovis EUZET, en 1880 : 3ème bureau, D4R1 276, n° matricule 2193, registre D4R1 275, aux AD 75.

- Bottin commercial pour l'année 1880 : Anne EUZET (née PIGNOL, veuve de Jean Claude EUZET), appréteuse de lingerie : 2 Mi 3 77, aux AD 75.

- Information de Mme Monique BALADIER, dans la liste de diffusion de yahoo !, "genidf", sur le domicile de Celestine BELLIER (mariée avec Jean Baptiste PERREN, serrurier), 15 rue de la Harpe, en 1882.

- Dossier militaire de Georges Clément EUZET, en 1884 : 1er bureau, D3R1 92, n° matricule 2739, n° de volume 10 188, registre D4R1 394 aux AD 75. (c'est dans ce registre que l'on voit qu'il est parti au Chili)

- Dossier militaire de Germain Félix Charles EUZET, en 1885 : 2ème bureau, D3R1 98, exempté, n° de volume 596 92, il n'y a pas de registre correspondant, aux AD 75.

- Dossier militaire de François Georges EUZET, en 1891 : 6ème bureau, D3R1 123, n° matricule 2598, n° de volume 6, registre D4R1 678, aux AD 75.

- Dossier de succession déclarée de Germain Félix Charles EUZET, en 1893 (n° 1138, le 07.11.) : DQ7 11 141, aux AD 75 ("indisponible, état physique bloquant")

- Maquette du costume d'Eugène EUZET ("un serviteur"), en 1894 : "23 maquettes de costumes" pour Thaïs à l'Opéra de Paris, par Charles BIANCHINI (en ligne sur Gallica).

- Dossier de succession déclarée (2ème) de Germain Félix Charles EUZET, en 1895 (n° 1222, le 28.11.) : DQ7 11 153, aux AD 75 (à consulter).

- Vente de la boucherie de Pantin par Pierre SAGNE à François EUZET, en 1897 : journal Archives commerciales de la France du 06.03.1897, en ligne sur Gallica, le site de la Bibliothèque Nationale de France (consultation en octobre 2009).

- 28.10.1900 : décès de Georges Clément EUZET, à Santiago du Chili (Chili. registre civil 1885-1932 - Archives générales de Santiago - signalé et photographié par "Family Search").

- Mariage de Paul Germain EUZET, en 1903 : mairie du XIIIème arrondissement (en décembre 2005)

- Bottin commercial pour les années 1903-1906 : Marie Aimée Delphine EUZET (née LEFORT), sage-femme : 2 Mi 3 133, 136, 139, 142, aux AD 75.

- Dossier militaire de François Louis EUZET, en 1907 : 6ème bureau, n° matricule 243, registre D4R1 1437 aux AD 75

- Dossier militaire de Louis Laurent Ernest EUZET, en 1912 : 1er bureau, n° matricule 4868, registre D4R1 1666, aux AD 75.

- Dossier militaire de Georges Félix EUZET, en 1918 : 1er bureau, n° matricule 4897, registre D4R1 2O30, aux AD 75.

- 29.12.1933 : vente de la maison Euzet de Puéchabon et d'une terre vigne abandonnée, "Le Pioch", à François et Urbain EUZET par Célestine EUZET, pour le prix de 550 francs (notaire Charles Louis Etienne DUGLOU, d'Aniane) ; acte transcrit le 25.01.1934 au bureau des hypothèques de Montpellier (45Q11/617 n° 24, aux AD 34).

- 02.09.1936 : procuration de François EUZET pour la vente de la moitié de la maison Euzet, à Puéchabon (notaire DELARUE, de Paris) ; (archives J.C.E.).

- 03.09.1936 : vente par François et Urbain EUZET de trois terres, labour, vigne, champs à Puéchabon à Gaston GAILHAC (propriétaire à Puéchabon), au prix de 4900 francs ; acte transcrit le 01.10.1936 au bureau des hypothèques de Montpellier (45Q11/724 n° 10, aux AD 34).

- 25.03.1937 : vente d'une terre vigne olivette, à Puéchabon, par François et Urbain EUZET à Albert FOBIS (propriétaire à Puéchabon, pour le prix de 700 francs ; acte transcrit le 05.05.1937 au bureau des hypothèques de Montpellier (45Q11/762 n° 25, aux AD 34) ; .

- 25.03.1937 : vente de la moitié de la maison Euzet, à Puéchabon, par François EUZET à son frère, Urbain EUZET, celui-ci devenant propriétaire de la totalité, pour le prix de 700 francs (notaire Charles Louis Etienne DUGLOU, d'Aniane) ; acte transcrit le 11.05.1937 au bureau des hypothèques de Montpellier (45Q11/763 n° 6, aux AD 34 (archives J.C.E.).

- Emission télévisée "Les coulisses de l'exploit" du 16.03.1966 dite "Les manipulateurs", concernant des membres de l'Association française des artistes prestidigitateurs ; dans cette émission conservée par l'INA et visible sur son site (INA.fr), on y voit Louis Clément EUZET dans sa "cave bien approvisionnée d'un célèbre restaurant parisien" puis auprès de ses clients, en train de leur faire des tours de cartes ; il indique qu'il s'entraine une à deux heures par jour ; les membres de cette association ont une carte de maître magicien dont l'attribution est faite par concours et il y a un conseil de l'ordre qui réglemente ; on peut accéder facilement à cette émission en tapant "INA manipulateurs" sur Google ; cette information a été donnée par M. Pascal EUZET ; sur Internet, on trouve quelques traces de cette activité ludique de Louis EUZET : son nom se retrouve dans L'Escamoteur des années 1947 à 1951 (p. 1075) et il a écrit un article intitulé "Méthode utilisée par Fred KAPS", dans Le tour du fil hindou. Le journal de la Prestidigitation, n° 181, p. 126 à 128.

- Photo de François Georges EUZET et Marie Catherine ROUBILLE : archives de M. Pierre EUZET (Paris).

- Photos de Louis Laurent Ernest EUZET : archives de M. Pierre EUZET (Paris).

- Photo de Georges Félix EUZET : archives de M. Pierre EUZET (Paris).

- Photo de François Urbain Joseph EUZET : archives de Mme Janine EUZET (Paris).

- Société pour la propagation des langues étrangères en France (bulletin) ; n° 9, novembre 1894 et n° 2, février-mars 1895, pour Eugène Clovis EUZET (en ligne sur Gallica).

- Date et lieu de naissance (1924), date et lieu de décès (2006) de Lucette EUZET, vus dans l'arbre de M. Christian VERGER (GeneaNet) - consultation, le 01.02.2015.

- Copies des livrets de famille de Félix et Louis EUZET par Mme Françoise ROUQUETTE.


Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Voir aussi
Les patronymes des conjoint(e)s

AIGUEPERSE Jean fs Joseph ("absent, sans nouvelles", en 1873) et Marie Anne CHANTAL (+ avant le mariage de son fils) ; ° 21.03.1823, à Pleaux (Cantal) ; tourneur en fers ; domicilié à Paris "rue Nationale 49" (13ème arrondissement) quand il se marie ; x Marie EUZET (fa Pierre et Suzanne PEYRE), le 01.03.1873, à Paris (13ème arrondissement) ; pas de Cm ; il signe. "La lignée" (génération 16)

ARNAUD Marguerite fa Jean Baptiste (propriétaire, cultivateur, domicilié à Issoire) et Jeanne ORINE (sans profession) ; ° 05.10.1850, à Issoire ; x Jean Baptiste EUZET (fs Jean Germain et Julliette Marguerite BROSSEL), le 30.04.1872, à Issoire ; elle signe mais ses parents ne savent pas signer ; Cm 28.04.1872, notaire de VARENES, d'Issoire ; présents au mariage : Jean ORINE, 56 ans, son oncle, et François ARNAUD, 32 ans, gendarme à Bourges, son frère qui ne sait pas signer ; lingère quand elle se marie ; le 26.08.1891, elle perd sa fille Léonie (7 ans) dans l'incendie de l'épicerie et de sa maison, "76, rue Berbiziale", à Issoire (Le Moniteur d'Issoire) ; veuve, le 06.01.1895, son mari étant épicier à Issoire ; elle continue ce commerce après le décès de son mari ; elle est toujours épicière, le 06.11.1901, quand sa fille Anna se marie ; le 02.03.1904, un avis dans le journal montre qu'elle est toujours épicière, à la même adresse :"Avis. Mme SOVEL, grande somnambule de Paris est de passage dans notre ville pour quelque temps. Elle consultera comme de coutume sur tout ce qui peut intéresser : infaillible dans ses avis sur affaires de familles, commerciales, civiles et militaires, mariages, héritages, changement de position, recherches les plus difficiles, etc. Travail secret, connu d'elle seule. Réussite assurée en tout. Prix modérés. Discrétion absolue. Consultations les Mercredi et Samedi de 10 heures du matin à 7 heures du soir, chez Madame EUZET, épicière, 76, rue Berbiziale." (Le Moniteur d'Issoire) ; elle a dû vendre le commerce avant 1906 car, le 30.05.1906, Le Moniteur d'Issoire fait savoir dans un avis que "suivant acte reçu par Me TOLLIN et Me CHASTEL, notaires à Issoire,, le 26.05.1906, Mlle Mariette BOST, négociante à Issoire, a vendu et cédé, avec les garanties de droit, à M. Jean PAULET (Pouyet), propriétaire demeurant aussi à Issoire, le fonds de commerce d'épicerie, mercerie et comptoir qu'elle exploitait et faisait valoir à Issoire dans une maison sise rue Berbiziale n° 76, appartenant à Mme EUZET" ; elle est signalée au recensement d'Issoire de 1911, "58, rue de la Berbiziale, quartier Saint Avit)", chef de famille, sans profession. "La lignée" (génération 17)

AUTERACT Louise Bernarde fa Jean Dominique (notaire de Montpellier, il est indiqué comme avocat et ancien notaire dans l'acte du 07.04.1809) et Marie CHAUCHON ; ° 04.09.1779 à Montpellier ; x Jean Pierre Pascal EUZET (fs Jean Claude et Madelaine FONTANIEU), le 04.05.1805 (14 floréal an 13), à Montpellier ; elle demeure à Montpellier ; sont témoins : François AUTERACT, notaire âgé de 41 ans frère de l'épouse, Jacques CAMBON curé de Sainte Eulalie âgé de 48 ans, Jean Louis CAMBACEDES, financier âgé de 41 ans, tous domiciliés à Montpellier qui ont tous signé ; parmi les signatures, on voit aussi une EUZET née POUGET (la deuxième épouse de Jean Claude EUZET), une Jeanne EUZET (la soeur de Jean Pierre Pascal), une AUTERACT née CAMBON, une Louise AUTERACT, une Louise AUTERACT "ainé", etc ; Cm le 14 floréal an 13 (04.05.1805), à Montpellier : régime dotal ; elle déclare "se réserver tous ses biens meubles et immeubles noms voix droits et actions presens et avenir pour en jouir et disposer a titre de biens libres et paraphernaux" ; l'acte est passé dans la maison de François AUTERACT et tous signent ; elle signe Louise AUTERACT (notaire François AUTERACT, de Montpellier) ; partage de la succession de Marie CHAUCHON, le 10.07.1807 (notaire Pierre Charles CAIZERGUES, de Montpellier) ; à la suite de ce partage, elle vend les terres faisant partie de son lot 1/ Une olivette à Lansargues et un champ à Candillargues pour 610 francs, le 19.01.1808, à Jean Pierre MARQUEZ, son beau-frère, habitant Lansargues (notaire Pierre Charles CAIZERGUES, de Montpellier), 2/ Un lopin de terre à Lansargues, à Jeanne GRANIER, veuve CASTILLON, de Lansargues, pour 100 francs, le 28.02.1808, conjointement avec ses frère et soeurs, soit 20 francs pour elle (notaire Pierre Charles CAIZERGUES, de Montpellier ?), 3/ Deux pièces de terre à Lansargues pour 463 francs, à André LAUTIER, de Lansargues, le 23.05.1808 (notaire Pierre Charles CAIZERGUES, de Montpellier ?), 4/ Un champ à Lansargues à Jacques BRUN, de Lansargues, pour 336 francs, le 14.07.1808 (notaire Pierre Charles CAIZERGUES, de Montpellier ?), 5/ Ayant vendu trois autres pièces de terre par trois contrats, le 16.03.1809 (l'un devant le notaire Barthélémy RAFFIN, de Lunel, les deux autres devant le notaire François Pierre Toussaint CAMREDON, de Lansargues), elle fait cession du prix de ces ventes à Françoise BRUN, épouse de Michel GAY, de Montpellier, pour 740 francs, le 05.04.1809 (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier) ; le total de ces sommes s'élève à 2169 francs que Pascal EUZET lui reconnaît, le 07.04.1809, acceptant de les lui restituer quand bon lui semblera ; pour cela, il affecte et hypothèque la mison et jardin qu'il possède au faubourg Boutonnet de Montpellier, île Bécat (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier - c'est dans cet acte que sont indiqués les renseignements sur le partage et les ventes ci-dessus) ; le 13.06.1809, elle fait cession, rémission et transport à Françoise BRUN, épouse libre de Michel GUY (général de brigade), habitante de Montpellier, d'une somme de 860 francs due par André LAUTIER et Marie PRADELLE, de Lansargues, suite à la vente d'une terre à Lansargues, tenement de Saint Denis, le 15.03.1809, vente passée devant le notaire CAMREDON, de Lansargues ; cette terre ayant été vendue conjointement avec Louise AUTERACT aînée et faisant pour Jeanne Joséphine AUTERACT (demeurant à Paris), laquelle a ratifié la vente et cédé les 430 francs lui revenant (par acte du 12.06.1809, devant le notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier) ; en garantie, Louise Bernarde AUTERACT affecte sa part (un cinquième) sur deux maisons à Lansargues dépendant de la succession de sa mère, Marie CHAUCHON ; la cession de 860 francs étant faite, ladite dame GUY ayant payé, la somme est remise à Jean Pierre Pascal EUZET, son mari, qui la reconnaît et l'assure à titre d'augmentation de dot sur tous ses biens et, spécialement, sur la maison et jardin qu'il possède au faubourg Boutonnet de Montpellier, île Bécat ; l'acte est passé en l'étude du notaire où les parties signent (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier) ; elle ne se déplace pas pour le mariage de son fils Emile, à Blaye (33), le 27.04.1835 et elle donne son consentement par acte en brevet, le 26.03.1835, passé auprès du notaire ANDUZE, de Montpellier (où elle est domiciliée " dans ce moment", cependant que son mari est domicilié à Paris d'où il envoie lui-même son consentement) ; + 26.02.1837, à Montpellier, "dans la maison Rataboul, rue du Gouvernement". "La lignée" (génération 15)

BELLIER Catherine (ou BELIER, selon les actes) fa ? ; ° ? ; x Etienne EUZET (fs Fulcrand et Catherine Antoinette FESQUET), en 1811 à Paris (10ème arrondissement ancien) ; le 13.11.1811, le couple habite "rue Mazarine n° 86" (6ème arrondissement) quand leur fille Honorine Catherine Aimée est baptisée à l'église Saint-Germain-des-Prés ; le 06.12.1812, date de naissance de leur fille Sophie Etiennette, le couple habite alors "rue de la Harpe n° 6" (5ème arrondissement), à Paris et leur fille est baptisée à l'église Saint Séverin, à Paris ; + ? "La lignée" (génération 14)

BONCOURT Joseph Adolphe Antoine fs ? ; ° en 1805 (il a 63 ans le 30.01.1868 quand son fils Alfred Léon se marie et 74 ans le 30.12.1879 quand il déclare le décès de son épouse) ; maître sellier ; x Marie Catherine Félicité EUZET (fa Etienne et Catherine BELLIER), les 11 et 18.06.1837, à Paris (11ème arrondissement ancien), d'après l'état civil reconstitué ; le 28.12.1867, la sage-femme Félicité EUZET femme BONCOURT déclare la naissance, à son domicile, d'Ernest Léon JOANEZ, fils de père et mère non dénommés, mais le 27.06.1868, Joseph Arthur Etienne BONCOURT (son fils) et Anne Renestine Alphonsine GARNIER reconnaissent l'enfant (celui-ci se mariera à Lille, le 21.08.1906 avec Marguerite Noémie POLIGNY) ; le fils de Joseph Adolphe Antoine BONCOURT et de Félicité EUZET, Alfred Léon BONCOURT (commis voyageur, né à Paris, 11ème arrondissement, le 10.05.1832, demeurant à Paris avec ses parents, "154, rue Saint Dominique") se marie le 30.01.1868 avec Adeline Léontine BRANDAU (sont présents au mariage : Joseph Etienne BONCOURT, commis marchand, 27 ans, demeurant 154 rue St Dominique, son frère, Louis Charles Amédée MÉRAUD, employé, 32 ans, "32 rue de Bourgogne", son beau-frère ...) ; leur fille Zuléma Sophie Adelphine BONCOURT meurt à Paris, le 27.08.1892, en son domicile, "rue de Beaune 31", âgée de 57 ans (donc une naissance vers 1835), mariée à Louis Charles Amédée MÉRAUD, 57 ans, ingénieur ; la déclaration de décès de Zuléma est faite par Amédée Fernand MÉRAUD, son fils (27 ans, sous-lieutenant au 3ème régiment d'infanterie de marine en garnison à Rochefort, Charente-Inférieure) ; l'état civil du 7ème arrondissement de Paris fait ressortir d'autres actes concernant cette famille BONCOURT (par exemple la naissance, le 01.02.1872 de Berthe Fernande Etiennette BONCOURT, fille de Joseph Arthur Etienne, sellier, et d'Anne Renestine Alphonsine GARNIER, son épouse, caissière, demeurant "passage Bradie 4", naissance faite 154 rue St Dominique et déclaration par Félicité EUZET ; Berthe mourra à Château-Gontier, en Mayenne, le 05.12.1951) "La lignée" (génération 15)

BOUCLY Michel fs Alexandre Félix et Marguerite NEY (les deux + avant le mariage de leur fils) ; ° 05.03.1860, à Metz (57) ; il est employé et domicilié "rue de Charenton 88", 12ème arrondissement, quand il se marie pour la deuxième fois (donc à la même adresse que Marie Jeanne Louise EUZET) ; x1 Marie Jeanne LE TOUPIN;, le ?, à ? ; x2 Marie Jeanne Louise EUZET (fa Jean Baptiste et Eléonore Dolce MONTEL), le 30.01.1897, à Paris (12ème arrondissement) ; avant d'être à Paris, il habitait à Marseille, "à bord du Pionnier, navire de commerce" ; les publications sont passées à Paris (12ème arrondissement), à Marseille et à La Ciotat, les 17 et 24.01.1897 ; pas de Cm ; il signe ; + avant le 29.01.1900 ; en effet, à cette date, le Journal Officiel indique que Charles EUZET est tuteur des orphelins BOUCLY : 1/ Edouard Alexandre ; 2/ Clément Michel Alexandre ; 3/ Marguerite. "Le père brigadier d'artillerie de marine, décédé titulaire d'une pension. Pension avec jouissance du 30 mars 1899 au 3 octobre 1912. 450 fr." "La lignée" (génération 17)

BRATEAU Victoire Alexandrine fa Joseph Vincent (+ avant le mariage de sa fille, à Villeherviers, dans le Loir-et-Cher) et Marie Anne Cécile MARIN (63 ans en 1863, sans profession) ; ° 29.09.1844, à Romorantin (Loir-et-Cher) ; blanchisseuse ; elle demeure avec sa mère à Paris, quand elle se marie, "boulevard Montparnasse n° 38", c'est-à-dire à la même adresse qu'Etienne Eouard EUZET ; x Etienne Edouard EUZET (fs naturel reconnu Honorine Catherine Aimée et Jacques EAUD), le 07.04.1863, à Paris (15ème arrondissement) ; pas de Cm ; parmi les présents au mariage, il y a Joseph BRATEAU (boucher, frère de l'épouse, demeurant aussi 38, boulevard Montparnasse) ; elle signe. "La lignée" (génération 16)

BROSSEL Julliette Marguerite fa Antoine (déjà + 11.12.1843 ; il signe) et Jeanne BRAVARD (elle ne sait pas signer), d'Ardes ; ° 10.02.1830, à Ardes-sur-Couze (63) ; x Germain EUZET (fs Jean et Marie ACHARD), le 14.02.1849, à Ardes ; elle a 19 ans et habite Ardes quand elle se marie ; publications à Ardes et au Broc ; le couple s'installe à Paris en 1859, à la suite des problèmes liés au coup d'état de 1851 (voir les détails plus loin) ; veuve le 17.08.1870, elle enterre son mari le 18, après une messe à l'église de Lorette, à Paris ; marchande de vin, à Paris, en 1872 (2 ans après le décès de son mari, lui-même marchand de vin) ; au mariage de son fils, Jean Baptiste (en 1872, à Issoire), elle signe Julliette mais dans le corps de l'acte, elle est désignée par le seul prénom de Marguerite, de même lors du décès de Jean Baptiste (en 1895) ; par contre, lors des déclarations de promesses de mariage (les 4 et 11.02.1849) et dans l'acte de mariage, elle est désignée sous le prénom de Jullette (et non Julliette ou Marguerite ou encore Guillette, comme on le voit dans la table décennale du registre d'Ardes) ; dans l'acte de naissance, c'est Julliétte dans le corps de l'acte et Juliètte dans la marge ; en 1880, elle écrit au Sous-Préfet d'Issoire pour obtenir un secours, en compensation de ce qu'a subi son mari, victime du coup d'état de Napoléon III ; dans ce courrier, elle retrace les évènements qui se sont passés et leurs conséquences : "(...) Le 14 février 1849, elle a épousé EUZET Jean Germain, alors boulanger au chef-lieu de la commune du Broc, canton et arrondissement d'Issoire. Leur commerce prospérait lorsque le Coup d'Etat du 2 décembre 1851 est venu les frapper. En effet, le 4 ou le 5 décembre un mandat d'arrêt a été décerné par Monsieur le Juge d'Instruction contre son mari, qui a du fuir et abandonner sa femme avec un jeune enfant et ses affaires. Pendant les mois de décembre, janvier, février et mars si rigoureux en Auvergne, EUZET, pour échapper aux recherches et poursuites dont il était l'objet a été obligé de se cacher et de courir dans la campagne d'un asile à l'autre. Enfin, fatigué et malade de cette existence pénible, le 19 mars 1852, il s'est présenté à la Maison d'Arrêt à Issoire où il a été écroué et détenu ; le lendemain 20 mars, il était mis en liberté sur un ordre de Monsieur le Sous-Préfet, sans avoir subi aucun interrogatoire. Cette fuite, l'abandon pendant quatre mois de la boulangerie, ont occasionné de grandes dépenses et ont porté à la position d'EUZET et de sa famille une atteinte si grave que leur avenir a été compromis. En 1859, il quittait le Broc pour aller à Paris où il est décédé le 17 août 1870, rue Neuve Coquenard n° 32 laissant sa veuve dans la plus grande gêne. Depuis quelques années, elle s'est retirée à Issoire et pour subvenir à ses besoins, elle a été dans la douloureuse nécessité, à son âge (51 ans) de se mettre en service (...)" ; effectivement, le reste du dossier (F15/4067/36 aux Archives nationales) indique qu'elle était domestique à Issoire ; il est dit aussi que "les ressources de la pétitionnaire sont complètement nulles ; après la mort de son mari elle a été obligée de se placer comme domestique" ; le dossier précise encore qu'elle a un fils qui est marié mais nullement à sa charge, qu'elle n'a pas d'infirmités, que sa moralité est bonne et que sa conduite politique actuelle est également bonne et donc qu'il faut lui accorder un secours ; + 24.01.1901, à Issoire, en son domicile "18, Boulevard de la Sous Préfecture", âgée de 71 ans ; dans cet acte, elle est dite veuve de EUZET Jean Baptiste (comme on le constate souvent, quand il n'y a pas de parents déclarants et qu'il s'agit d'une personne âgée, surtout dans une grande ville, il y a des erreurs sur les patronymes des conjoints ou des parents décédés). "La lignée" (génération 16)

CHEFDEVILLE Fernande Louise fa Marie Emile Albert [charpentier, ° 20.05.1873, à Saint-Jean-de-Savigny (50), domicilié à Saint-Gilles (50)] et Désirée Aimée OUTREQUIN [couturière, ° 11.11.1869, à La Chapelle-en-Juger (50) ; + 20.12.1870, à l'hôpital de Longny (61)], domiciliés à Hébécrevon (50), Cm 19.10.1897, notaire PAMECON, de Saint-Lô (50) ; ° 12.07.1910, à Hébécrevon ; x Emilien Joseph EUZET (fs François Marius et Anna, Appollonie GROLIER), le 28.07.1934, à Paris (17e) ; elle est femme de chambre quand elle se marie et habite "45, boulevard Gouvion-Saint-Cyr", à Paris (17e) ; pas de Cm ; les témoins majeurs sont : Antoine EUZET (employé des chemins de fer du Nord, habitant rue du Stand, à Ermont, Seine-et-Oise - aujourd'hui Val-d'Oise) et Paul GUIDOT (tourneur sur métaux, Croix de guerre, habitant 111, avenue de Lutèce, à La Garenne-Colombes, Seine - aujourd'hui Hauts-de-Seine) ; tous signent ; + 08.04.1990, à ? "La lignée" (génération 19)

CHICOT Marie fa Laurent (maréchal, né à Saint-Didier-en-Brionnais (71), le 05.04.1826 ; il ne sait pas signer ; + 07.03.1895, à Semur-en-Brionnais) et Etiennette BURDIN (sans profession, 22 ans en 1854, 41 ans en 1872, 45 ans en 1876, née à Iguerande (71), selon le recensement de 1872 de Semur-en-Brionnais), le couple demeurant à Semur-en-Brionnais (71) ; ° 28.02.1854, à Semur-en-Brionnais ; signalée comme "couturière", avec ses parents et ses frères et soeurs au recensement de 1872 de Semur-en-Brionnais ; x Louis Emilien EUZET (fs François et Marie CAVAILLE), le 26.03.1876, à Semur-en-Brionnais ; publication à Saint-Bauzille-de-Putois (34) et Francheville (69) ; Cm le 26.03.1876 (notaire Antoine Gaspard DESHAIRES, de Semur-en-Brionnais) ; femme de chambre, demeurant à Francheville quand elle se marie ; leur première fille, Marie Antoinette naît à Saint-Etienne (42), le 28.08.1876 au domicile de ses parents, "rue Saint Paul 13" ; elle est alors indiquée comme "tailleuse" ; bien que les naissance de leurs deux autres enfants (en 1881 et 1887) ont lieu à Semur-en-Brionnais (probablement chez les parents de Marie), le couple demeure toujours à Saint-Etienne ; elle est signalée au recensement de 1886 de Saint-Etienne comme "ménagère avec son mari et deux enfants, Antoinette et Léonie, "rue Balay", dans le canton Nord-Est ; elle est signalée au recensement de 1891 de Saint-Etienne comme ménagère avec son mari et trois enfants, Antoinette, Louise et François, "12, rue Balay" ; la famille n'est pas signalée dans cette rue au recensement de 1896 de Saint-Etienne ; par contre, elle est signalée au recensement de 1896 de Semur-en-Brionnais, comme chef de famille, avec ses trois enfants (Marie Antoinette, Laurence et François), sa mère (Etiennette BURDIN, àgée de 65 ans) et sa nièce (Laurence PREVOST) ; elle est signalée au recensement de 1901 de Semur-en-Brionnais, comme "couturière", avec son fils François et sa mère (celle-ci indiquée comme Etiennette CHICOT et comme chef de famille) ; elle n'est plus indiquée au recensement de 1906 de Semur-en-Brionnais (François EUZET y étant alors signalé comme chef et journalier) ; veuve de Louis EUZET, elle habite à Paris, "11, rue Vezelay" (8ème arrondissement), en 1907 ; + 28.10.1936, à Paris, en son domicile, "9, place Boulnois" (17ème arrondissement), veuve de Louis Emilien EUZET ; l'acte est dressé le 30.10.1936, sur la déclaration de Laure EUZET, 54 ans, modiste, 9, place Boulnois, fille de la défunte, qui signe (il s'agit de Léonie EUZET) qui habite donc avec sa mère (voir à son article). "La lignée" (génération 16)

CONSTANT Antoine fs Jean (+ le 16.09.1807) et Anne BESSAYRE (+ le 14.07.1806) ; ° 27.01.1778, à Ardes ; boulanger ; il habite Ardes ; x Delphine EUZET (fa Claude et Marie PRADIER), le 07.09.1808, à Ardes ; témoins au mariage (notamment) : Joseph CONSTANT (chapelier, frère du futur) et Antoine AUZOLLE (marchand, beau-frère du futur) ; il signe ; + le 30.06.1820, à Ardes. "La lignée" (génération 15)

DUC Jeanne fa ? ° 24.12.1911, à ? ; x François Urbain Joseph EUZET (fs Marie Joseph et Léontine Louise LASSEUBE), le 21.12.1933, à Lyon ; + 08.11.2000, à Paris. "La lignée" (génération 17)

Jeanne DUC, l'été de 1934, à Puéchabon (34)
(archives J.C.E.)

DUNYACH Paul François Jérôme fs Jean (tailleur d'habits) et Marguerite DURAN (+ 25.03.1840, à Prats-de-Mollo), à Prats-de-Mollo (66) ; ° 20.12.1824, à Prats-de-Mollo ; tailleur d'habits en 1853, marchand de vin en gros en 1873 ; il signe ; il habite "à Paris, rue saint Honoré 140" quand il se marie ; son père n'est pas présent au mariage mais consentant et il marque son consentement par acte du 25.03.1853 du notaire DURAN, de Prats-de-Mollo ; x Jeanne EUZET (fa Jean et Reparada Maria MARINI), le 23.04.1853, à Vincennes (94), commune où elle est domiciliée ; c'est aussi à Vincennes que naissent leurs enfants : Edmond Joseph DUNYACH, le 08.03.1854 et Caroline Fanny DUNYACH, le 18.08.1855 ; le couple habite ensuite à Saint-Mandé (actuellement, Val-de-Marne) où ont lieu les mariages de leurs deux enfants, Edmond Joseph DUNYACH le 27.09.1874 et Caroline Fanny DUNYACH le 29.11.1873 ; + avant le 14.03.1895 ; les DUNYACH sont originaires des Pyrénées Orientales ; ainsi, le 15.07.1873 a lieu à Saint Mandé le mariage de Marie Rose Marguerite DUNYACH, corsetière, née à Prats-de-Mollo (66), fille de Jean (décédé à Prats-de-Mollo, le 01.09.1855) et de Marie Catherine GOT (décédée à Amélie-les-Bains, 66, le 11.11.1860) ; en fait, ce sont plusieurs membres de la famille DUNYACH qui habitent Saint Mandé dans les années 1870, dont Joseph (fabricant de corsets), oncle de Paul ; ces informations ressortent à la fois du fonds COUTOT (propriété du site américain "Ancestry"), de l'état civil de Saint Mandé, des tables décennales de Vincennes (ces trois instruments étant consultables en ligne, sur Internet) et de l'état civil de Vincennes, aux Archives départementales de Créteil (AD 94) ; ces consultations ont été faites en février 2009 "La lignée" (génération 16)

EAUD Jacques fs ? ; ° vers 1803 ; x Marie Marguerite QUITON (fa ?), le 16.11.1826, à Paris (10ème arrondissement) ; il reconnaît être le père d'Etienne Edouard, fils naturel d'Honorine Catherine Aimée EUZET (fa Etienne et Catherine BELLIER), dans l'acte de naissance du 22.10.1834. Le Tribunal civil de première instance de la Seine a cependant jugé, le 04.03.1863 que ceci n'était pas conforme au droit, puisqu'il était déjà marié avec Marie Marguerite QUITON : "(...) Attendu que dans l'acte de naissance du demandeur, inscrit à la mairie du dixième arrondissement le vingt deux octobre mil huit cent trente quatre, Jacques EAUD, s'en est reconnu le père, en indiquant que la mère était Honorine Catherine EUZET, il est constant qu'à cette époque le dit Jacques EAUD, était marié à une autre femme ; - Attendu en effet qu'il avait épousé le seize novembre mil huit cent vingt six, à la mairie du dixième arrondissement Marie Marguerite QUITON, et qu'il est justifié par les pièces et documents produits que ce mariage subsistait encore en l'année mil huit cent trente quatre - Attendu dès lors, que les dispositions de l'article trois cent trente cinq du code Napoléon, s'opposaient à ce que Jacques EAUD se déclarat le père d'un enfant qui n'avait point Marie Marguerite QUITON pour mère ; - Et attendu que par acte dressé à la mairie du dixième arrondissement le cinq novembre mil huit cent quarante neuf, ladite Honorine Catherine Aimée EUZET, célibataire aujourd'hui décédée a reconnu le demandeur pour enfant naturel - Attendu que cet état est, désormais le seul qui doive lui appartenir, et qu'il est fondé à le faire consacrer - Par ces motifs - Ordonne que l'acte de naissance de Etienne Edouard, du sexe masculin, dressé le vingt deux octobre mil huit cent trente quatre à la mairie du dixième arrondissement de Paris, sera rectifié en ce que les noms de sa mère Honorine Catherine Aimée EUZET auraient seuls dû y être indiqués, en ce que l'enfant n'aurait pas dû y être désigné comme fils de Jacques EAUD, et en ce que celui-ci n'aurait pas dû être admis à s'en déclarer le père - Dit en conséquence, que les prénoms et nom du demandeur, sont et doivent être désormais ceux-ci : Etienne Edouard EUZET - (...)" ; lors du mariage de son fils, Etienne Edouard EUZET, le 07.04.1863, on voit que Jacques EAUD est menuisier, qu'il a 60 ans et, surtout, qu'il habite "boulevard Montparnasse 38", c'est-à-dire à la même adresse que son fils ; il est donc probable qu'il devait alors être veuf ; enfin, dans l'acte de mariage de son fils, il est signalé parmi les témoins "amis de l'épouse" (qui habitait aussi à la même adresse, au 38 du boulevard Montparnasse), ce qui permettait d'éviter d'écrire qu'il était "ami de l'époux" puisque, de fait, il était son père ! Il est donc clair que la situation était bien connue de tous mais qu'il avait fallu faire rectifier les documents de l'état civil avant le mariage. "La lignée" (génération 15)

EMERY Francis fs Jean Baptiste et Virginie Rosalie BÉGUIN ; ° 31.05.1821, à Saint-Soupplets (77) ; les TD des Archives de Saint-Soupplets indiquent Francisque comme prénom et ESMERY comme nom mais les actes d'Etat civil de la commune ne sont pas en ligne : il faudrait vérifier ; x1 Louise Henriette ECORCHEVILLE ; veuf, le 13.08.1872 ; dans l'acte de décès de son épouse, à Neuilly, son prénom est Francis, son nom EMERY et il signe EMERY ; x2 Jeanne EUZET (fa Jean et Marie ACHARD), le 18.02.1873, à Neuilly, dans le département de la Seine (devenu Neuilly-sur-Seine, dans le département des Hauts-de-Seine) ; pas de Cm ; ses parents sont décédés à Saint-Soupplets quand il se marie ; il est tailleur d'habits et il habite "5 bis, passage Masséna" ; dans cet acte, son prénom est Francis et son nom est écrit EMERY ; sont présents pour lui : Louis Charles LACAMBRE (59 ans gérant à Neuilly, passage Masséna, n° 2) et Jacques GRAFF (37 ans, employé à Neuilly, rue Perronet, 31) qui signent avec le couple ; veuf une seconde fois, le 25.08.1902 ; + 24.10.1903, à Neuilly-sur-Seine, à la même adresse, âgé de 82 ans ; le décès est déclaré par Anaïs LAROUX, femme DESBORDES (55 ans, blanchisseuse, demeurant au 51 rue Perronet) et par Marie CHAMBORD, veuve ZAHN (60 ans, giletière, demeurant à Paris, rue de Paris, n° 52), les deux étant belles-filles du défunt ; elles signent. "La lignée" (génération 16)

ESCALLIER Juliette Marguerite Lucette fa Auguste Marie Hippolyte Pierre (pharmacien, successivement à Crest, Nyons et Gap ; ° 20.12.1878, à Gap ; + 03.12.1951, à Gap) et Adèle Jeanne Claire BIROARD (° 07.08.1885, à Nyons ; + 29.03.1962, à Gap), mariés le 09.07.1913, à Nyons (26) ; ° ? (la naissance de Juliette ne se trouve ni à: Crest, ni à Nyons, ni à Gap, du moins jusqu'en 1917 pour Crest et Nyons) ; x Louis Clément EUZET, en 1943, à Gap (05), selon Le Mémorial d'Aix du 19.12.1943 où il est écrit : "Nous avons appris avec plaisir le mariage, à Gap, de M. Louis EUZET, fils de M. EUZET, le si regretté avoué près le Tribunal civil d'Aix et de Mme née BONTOUX, avec Mlle Juliette ESCALLIER. Aux jeunes époux et à leurs familles nous présentons nos compliments et nos voeux." ; la filiation a pu être vérifiée grâce au mariage de ses parents qui se trouve dans l'Etat civil de Nyons en ligne ; les autres éléments de l'Etat civil se trouvent dans l'arbre Geneanet de M. Tristan SMITH ; la descendance est confidentielle. La lignée (génération 19)

ESPITALIE Cyprien fs Géraud (+ 11.03.1880, à Masclat - 46) et Constance GARRIGOU (sans profession), domiciliée à Masclat (46) ; ° 05.02.1872, à Masclat (46) ; x Anna EUZET (fa Jean Baptiste et Marguerite ARNAUD), le 06.11.1901, à Issoire ; Cm le 05.11.1901, notaire Léon VEDRINE, d'Issoire ; employé des postes et télégraphes, à Paris, domicilié à Malakoff (75), quand il se marie ; écrit ESPITALIE dans le corps de l'acte, le nom est écrit ESPITALIER dans la table ; présent au mariage : Jules ESPITALIE, 39 ans, propriétaire à Malakoff, son frère ; facteur quand Anna meurt, le 21.07.1902 ; il habite "boulevard Arago, n° 1" (13ème arrondissement), en 1902. "La lignée" (génération 18)

FALSIMAGNE Pierre fs Pierre et Agathe VACHÉ ; ° 20.07.1781 Ardes ; 1x Agathe PELISSIER (+ 14.09.1809); 2x Marie Delphine EUZET (fa Claude et Marie PRADIER) 21.10.1822, à Ardes ; leur fils Etienne FALSIMAGNE naît le 03.01.1828 à Paris et est baptisé à l'église Saint Merri, le 04.01.1828 (relevé fait par "Family Search" mais le patronyme est noté par erreur avec un P à la place du S) ; déjà décédé quand Clémence meurt (le 28.05.1857). "La lignée" (génération 15)

FAUCQUENOY Célestine Joseph fa Benjamin Joseph (journalier, + à Marquillies - 59) et Marie Augustine DELEFORGE (+ , à Marquillies - 59) ; couturière ; ° 06.10.1826, à Marquillies ; demeure à Paris, "rue Neuve bourg l'abbé, n° 9", quand elle se marie (il est probable qu'il s'agisse de la rue appelée actuellement "rue du Bourg-l'Abbé" (dans le 3ème arrondissement nouveau, ex-6ème arrondissement ancien) ; couturière ; elle signe ; x Noël EUZET (fs Pierre et Suzanne PEYRE), le 17.12.1850, à Paris (10ème arrondissement ancien, 6ème arrondissement nouveau) ; déclarations de promesse de mariage faite dans les mairies du 6ème et du 10ème, arrondissements anciens ; action en notoriété rectificative de son nom devant le notaire Jacques DEFRESNE, de Paris. Le restaurateur Auguste BUCAN, restaurateur demeurant à Paris, rue de l'Université, n° 14, et Eugène Pierre SABATIER, traiteur demeurant à Paris, rue du Bac, n° 88, ont attesté du nom FAUCQUENOY (le problème venait d'une inscription FAUQUENOIS sur une rente 5 % de la dette publique et, de plus, il y avait eu une erreur sur le prénom - Célestine Amélie, au lieu de Célestine Joseph - ; l'extrait de l'acte de mariage a aussi été présenté comme preuve ; pour l'acte de naissance de son fils, Eugène-Clovis EUZET, l'un des deux témoins est Clovis FAUCQUENOY, oncle maternel âgé de 43 ans, entrepreneur de travaux de cimetière, demeurant à Lille (59) ; avec Noël EUZET, elle a habité à Paris, puis à Versailles. Paris et Versailles et Pavilly et "La lignée" (génération 16)

GUICHARD Françoise Colombe fa ? ; ° ? ; x Antoine EUZET (fs Claude et Marie PRADIER) le ? ; à ? ; encore vivante quand Antoine meurt à Paris, le 20.10.1860 ; habite "rue Gravilliers 44" (3ème arrondissement). "La lignée" (génération 15)

GUIDOT Marthe Augustine fa Paul Henri (tourneur sur métaux ; il signe ; Croix de guerre ; témoin au mariage d'Emilien EUZET, le 28.07.1934, il habite alors "111, avenue de Lutèce, à La Garenne-Colombes") et Marthe Joséphine FROGER (sans profession ; dans l'acte de naissance de sa fille, il a été indiqué par erreur que son prénom est Berthe Joséphine, erreur qui est signalée dans l'acte de mariage de sa fille ; elle signe) ; ° 20.01.1909, à Evron (Mayenne) ; quand elle se marie, elle est femme de chambre et est domiciliée à Colombes, chez ses parents ; elle réside à Paris, "4, rue Robert Le Coin" (16e) ; x Antoine, Gabriel (fs François Marius et Anna, Appollonie GROLIER), le 26.04.1928, à Paris (16ème arrondissement) ; pas de Cm ; sont présents comme témoins : Pascal MARQUIÉ (chauffeur de taxis, Croix de guerre, à Paris, "41, rue Buffon" - il s'agit du frère de Marie Jeanne MARQUIÉ, veuve d'Antonin EUZET) et Louis ARZALIER (chauffeur à Paris) ; elle signe M GUIDOT. "La lignée" (génération 19)

LAROUX Joseph fs Benoît (propriétaire) et Anne JURPY ; ° 10.08.1822, à Issoire ; taillandier ; conscrit en 1842 ; mesure 1,60 m ; x Jeanne EUZET (fa Jean et Marie ACHARD), le 18.02.1846, au Broc ; publications à Issoire et au Broc ; présent au mariage : Pierre BESSON, son beau-frère (26 ans, plâtrier), Jean BIENFAIT (48 ans, propriétaire) son oncle qui ne sait pas signer ; il signe ; il a une fille, Anaïs LAROUX ("femme DESBORDES") qui, le 25.08.1902 a 52 ans, est blanchisseuse, demeure à Neuilly-sur-Seine, au "n° 51 de la rue Perronet" avec sa mère, (décédée ce même jour) ; cette dernière était veuve en premières noces de Joseph LAROUX et remariée avec Francis EMERY, toujours vivant. "La lignée" (génération 16)

LAURENT Hélène Marthe fa Eugène Célestin (imprimeur) et Marthe Marie COUTANT (cartonnière), domiciliés "rue de Paris 31 bis" à Pantin (Seine, aujourd'hui 93) ; ° 10.01.1901, à Paris (19ème arrondissement) ; domiciliée à La Courneuve (Seine, aujourd'hui 93), "rue du Bois d'Aulne" quand elle se marie ; dactylographe quand elle se marie ; x Georges Félix EUZET (fs François Georges et Marie Catherine ROUBILLE), le 23.12.1922, à La Courneuve (93) ; Cm le 12.12.1922, notaire Me BAUBY, à Paris ; tous signent ; + 02.01.1997, à Chantilly (60). "La lignée" (génération 19)

LEFORT Marie Delphine Aimée fa Auguste Isidore et Marie CHAMPION (les deux, + à Paris, 13ème arrondissement) ° 15.12.1870, à Cernoy (45) ; x Paul Germain EUZET (fs Jean Baptiste et Marguerite ARNAUD), le 31.03.1903, à Paris (13ème arrondissement) ; Cm 16.03.1903, notaire BRECHEUX, de Paris ; sage-femme ; demeure à Paris, "43, avenue d'Italie" (13ème arrondissement) quand elle se marie ; elle signe ; elle est signalée comme sage-femme dans le Bottin commercial (dans la liste alphabétique), en 1904-1905-1906, habitant "avenue d'italie 49" ; veuve, le 13.09.1932 ; + en 1941, à Paris (11ème), selon les tables décennales (n° 1468 - à vérifier) "La lignée" (génération 18)

LEMAIGNEN Victoire Aimée fa ? ; ° en 1825, à Paris ; (39 ans en 1864, 56 ans en 1881, 61 ans en 1886, 75 ans en 1900) ; x Gustave Louis Esprit EUZET (fs Jean Pierre Pascal et Louise Bernarde AUTERACT), le 23.08.1858, à Paris, arrondissement ancien des Batignolles (état civil reconstitué) ; le couple est installé à Aigues-Mortes, au moins en 1860 (naissance de leur fille Alice Adélaide, le 20 février) et en 1861 (mort de leur fille Alice Adélaide, le 1er juillet) ; le couple s'installe ensuite à Nîmes, au moins en 1864, "place du grand temple, 4" (naissance de leur fille Clémence Emilie, le 22 mars) ; son mari meurt le 10.08.1881, au Grau-du-Roi (30) ; le recensement de Nîmes de 1881 montre qu'elle habite toujours à Nîmes, indiquée comme veuve, propriétaire et chef de ménage, avec sa fille Clémence, habitant au "27, rue de la Madeleine" ; le recensement de Nîmes de 1886 confirme sa présence au "27, rue de la Madeleine", veuve et propriétaire, avec sa fille Clémence (rentière) et une domestique (Marie COULOMB, âgée de 21 ans), dans la maison dont la propriétaire est Mme DUMAS ; sa fille Clémence meurt à la même adresse, le 13.03.1887 (l'acte de décès indique qu'elle est fille de Louis Gustave Esprit EUZET - sans préciser qu'il est décédé - et de Aimée Victoire LEMAIGNEN) ; + 26.01.1900, à Toulouse, âgée de 75 ans, veuve EUZET, "rue des Potiers, 1" (l'avis de décès est publié dans "L'Express du Midi. Journal quotidien de Toulouse et du Sud-Ouest", dans son n° du 29.01.1900, en page 8) ; l'Etat civil de Toulouse précise encore qu'elle est née à Paris et qu'elle est domiciliée à Toulouse; les déclarants sont : Pierre LAURENT (lieutenant au 18ème d'Artillerie) et Edmond SUÈRE (Sous-Lieutenant), qui signent. "La lignée" (génération 16)

LEMAÎTRE Adèle Joséphine Josèphe fa Charles Auguste (+ avant le mariage de 1920) et Césarine Adèle Josèphe BONVARLET (+ avant le mariage de 1920) ; ° le 17.01.1869, à Frévent (62) ; x Eugène Clovis EUZET (fs Noël et Célestine Joseph FAUCQUENOY), le 11.12.1920, à Paris (14e arrondissement) ; quand elle se marie, elle habite 33, avenue du Parc Montsouris", à Paris, à la même adresse que son mari ; elle est sans profession ; pas de Cm ; sont présents au mariage : Henri MAILLE (Chirurgien dentiste, médaille militaire) et Albert BLASSELLE (Lieutenant-colonel en retraite, Officier de la Légion d'honneur) ; tous signent ; elle signe A LEMAÎTRE ; elle est en vie quand meurt son mari, le 10.12.1930, à la même adresse. "La lignée" (génération 17)

MARINI Francesca Reparada Maria fa ? ; ° ? ; elle a un enfant "naturel", Jeanne EUZET, de Jean EUZET (fs Jean et Marie AUDARD ?), avec qui elle vit à Versailles, sans être mariée, "allée percée n° 4", le 10.12.1829 ; + 05.01.1853, à ? (indication illisible dans l'acte de mariage de sa fille, Jeanne, en 1853) ; elle a dû ensuite se marier avec Joseph ROUSSEAU, car celui-ci est témoin au mariage de Jeanne et il est indiqué ainsi : "57 ans, tonnelier, demeurant à Vincennes, beau-père de la mariée" ; de son côté, Jean EUZET habite Plauzat, dans le Puy-de-Dôme, ce qui veut certainement dire qu'il était séparé de la demoiselle MARINI depuis longtemps ; la copie de l'acte de naissance de Jeanne EUZET a été adressée par M. Jean-Yves MARCADET. "La lignée" (génération 15)

MELON Françoise fa ? ; ° 05.03.1787 Ardes ; fa Etienne et Jeanne SOULLIER ; publication de mariage les 03.01 et 10.01.1813, à Ardes ; x François EUZET (fs Claude et Marie PRADIER), le 13.01.1813 Ardes ; couturière ; habite Ardes ; + 18.08.1847, à Ardes. "La lignée" (génération 15)

MERAUX Joseph Hyppolite fs Blaise (maçon, il signe) et Madeleine Nicole VIGNIER (+ avant le mariage de son fils) ; il habite "cloître Saint Benoît n° 11" (adresse qui est aussi celle de sa fiancée) quand il se marie ; dessinateur ; x Etiennette Sophie EUZET (fa Etienne et Catherine BELLIER), le 12.11.1837, à Paris (11ème arrondissement ancien) mais c'est certainement une erreur car le mariage religieux est du 09.12.1837, à Saint-Etienne-du-Mont et l'acte indique qu'a été vu "le certificat du mariage civil prononcé aujourd'hui à la mairie du XIe arrondissement après la célébration des fiançailles" ; le mariage civil a donc eu lieu le 9 décembre (et non le 12 novembre) ; la bénédiction nuptiale est donnée en présence d'Alexis TROUVÉ (mécanicien, rue du Four M. le Prince n° 49), Charles Joseph STEENHOUWERS (artiste musicien, Passage de l'industrie n° 19), Louis Hector RENAUD (caissier, rue du Four M. le Prince n° 24) et Charles Amable Alexandre CHAUFTON (propriétaire, rue de Malte n° 14) ; il signe avec son épouse, son père et les témoins ; on ne sait pas si l'adresse au 11 cloître Saint Benoît était aussi celle de son père (et celle des EUZET puisque Etiennette Sophie habitait à la même adresse) ; + avant le 25.03.1891 (date du décès de Sophie, sa veuve) ; grâce aux fiches du fonds COUTOT, on peut suivre la descendance ; le couple a une fille, Fanny Marie Joséphine MÉRAUX qui se marie avec Jules LEGRIS, le 28.12.1872 ; le couple a un fils, Valery Louis Amédée MÉRAUX qui se marie le 08.10.1876 avec Marie Aglaé Sophie BARBIER, le 08.10.1876 (et ceux-ci ont une fille, Sophie Jenny MÉRAUX qui se marie avec Ernest MANASSÉ, le 10.06.1900) ; le couple a un fils, Alexandre Joseph Adolphe MÉRAUX, né le 11.09.1839, qui se marie avec Clarisse Clémence VIGIER, le 09.09.1865 (et ceux-ci ont deux fils, Emile Jules MÉRAUX qui se marie avec Joséphine Marie PIERRE, le 21.11.1897 et Ernest Joseph MÉRAUX qui se marie avec Henriette MOUSSARD, le 13.03.1892) ; le couple a probablement encore un fils, Louis Charles Amédée MÉRAUX qui se marie avec Zuléma Sophie Adelphine BONCOURT, le 12.01.1864 (et ceux-ci ont un fils, Amédée Fernand MÉRAUX qui se marie avec Ernestine Luiza MANASSÉ, le 24.06.1894) ; il est probable que Zuléma Sophie Adelphine BONCOURT était la fille de Joseph Adolphe Antoine BONCOURT et de Marie Catherine Félicité EUZET mariés en juin 1837 (elle-même probablement la fille d'Etienne EUZET et de Catherine BELLIER) ; on peut penser aussi que Zuléma Sophie Adelphine EUZET était la fille d'Etienne EUZET et de Sophie Etiennette EUZET, et donc la soeur de Marie Catherine Félicité EUZET, et donc la tante maternelle de Zuléma Sophie Adelphine BONCOURT ; cette descendance du couple Etienne EUZET et Catherine BELLIER couvre ainsi tout le XIXe siècle, à Paris (et se prolonge certainement au XXe siècle) ; le patronyme pour Blaise et son fils Joseph Hyppolite a été repris ici sous la forme MERAUX (sans accent sur le E) car c'est ainsi que c'est écrit dans l'acte du mariage religieux, avec les signatures des deux intéressés sous cette forme. "La lignée" (génération 15)

MORIN Louise fa Jacques Joseph (+ avant 01.05.1842) et Jacquette BALBON ; ° vers 1824 (18 ans au mariage) ; x Etienne EUZET (fs François et Françoise MELON), le 11.05.1842, à Ardes ; elle habite Ardes puis Paris, d'abord "rue de la Terrasse, 6" (17ème arrondissement), puis "rue des dames Batignolles 102" (17ème arrondissement), en 1866, et enfin "rue de Dumas n° 14" (en 1873), peut-être dans le 11ème arrondissement (où il y a, actuellement, un passage Dumas) ; + avant le 21.05.1878 (date du + d'Etienne EUZET) "La lignée" (génération 16)

OLIE(R) Désiré fs Jean (+ 14.04.1812) et Marie PARRIN ; ° 22.08.1794 (5 fructidor an 2) ; publication mariage à Ardes et Issoire ; x Marie EUZET 21.02.1816 Ardes ; présence au x de Pierre BRUGIERE, cordonnier d'Ardes, d'Antoine CONSTANT, boulanger d'Ardes, de Gabriel PREVOT, boulanger d'Issoire ; cordonnier ; habite Issoire ; + avant le 22.03.1871 quand Marie meurt à Paris. "La lignée" (génération 15)

PEYRE Suzanne fa Pierre (travailleur en 1798, agriculteur en 1816 ; il ne sait pas signer) et Françoise CLAIR (+ avant le mariage de sa fille ; l'orthographe est CLER dans l'acte de mariage de Suzanne) ; ° 21 prairial an 6 (09.06.1798), à Montpellier, "dans la maison GALABERT, rue du four qui passe" ; x Pierre EUZET (fs Pierre et Marie BOURDEL), le 31.10.1816, à Montpellier ; encore à Montpellier, en 1838 ; elle signe Suzanne PAIRE ; + 03.07.1872, à Paris (13e arrondissement), "en son domicile, rue du Chevaleret 153", sans profession, veuve de Pierre EUZET ; les déclarants sont : Eugène Pierre SABATIER (son gendre, àgé de 55 ans, employé) et Lucien Ferdinand Philomène GRANIER (son petit-fils, àgé de 33 ans, marchand de vins), qui signent (Eug SABATIER et Phn GRANIER) ; elle a donc rejoint ses filles, Marie et Marguerite à Paris, au 153, rue du Chevaleret, dans le 13ème arrondissement. "La lignée" (génération 15)

PHELUT Anne fa Charles (+ 20.06.1837, à Issoire) et Catherine BONNI ; ° 02.02.1815, à Issoire ; x François EUZET (fs Jean et Louise AUZAT), le 11.07.1838, à Issoire ; habite Issoire ; elle signe mais sa mère ne sait pas signer ; présents au mariage : Jean PHELUT (33 ans, son frère à Ardes, qui ne sait pas signer) et Benoît PHELUT, (28 ans, son frère, boucher à Issoire) ; couturière ; en 1888, elle demeure à Paris, "rue Rochechouart, 35" ; dans l'acte de mariage de son petit-fils, Germain Félix Charles EUZET (en 1888) où elle est présente, son prénom est Annette ; au mariage de son fils Jean Claude EUZET (en 1862), son métier à Paris est "marchande à la toilette" ; + 18.03.1892, à Paris, "rue Cabanis 1", à 78 ans ; l'acte de décès du 19 mars précise qu'elle est née à Issoire mais qu'elle est veuve de Jean Claude EUZET (ce qui est une erreur, Jean Claude étant son fils, décédé) et qu'elle est fille de Benoît et de Marguerite ROME (ce qui est également erroné) ; enfin, dans cet acte, son nom est écrit PHELUS, au lieu de PHELUT ; les déclarants sont deux employés, à la même adresse, 1, rue Cabanis : manifestement, il n'y avait plus de parents pouvant donner des informations sûres sur sa filiation et son état marital. Le seul survivant majeur de la lignée était Germain, Felix, Charles EUZET, son petit-fils mais qui n'était pas présent (il mourra un an plus tard). "La lignée" (génération 16)

PIGNOL Anne (parfois, Anna dans les actes) fa Laurent et Marie PHELUT (brocanteurs) ; ° 25.03.1843, à Brassac (63) ; domiciliée à Paris, chez ses père et mère "rue Saint André 19" (18ème arrondissement) ; blanchisseuse ; x Jean Claude EUZET (fs François et Anne PHELUT), le 03.05.1862, à Paris (18ème arrondissement) ; pas de Cm ; présent au mariage : Benoît PHELUT, 77 ans, demeurant 14, rue Rochechouart, oncle de l'épouse ; un autre témoin est Jean PORTANIER, 42 ans, employé cousin de l'époux, qui habite aussi au 14, rue Rochechouart ; elle signe avec les témoins ; de 1880 à 1886, elle est signalée dans l'Annuaire commercial de Paris (Didot-Bottin), en tant que veuve EUZET, apprêteuse de lingerie et habitant "rue Rochechouart 11", dans le 9ème arrondissement (les métiers de pelletiers et d'apprêteurs sont regroupés dans la rubrique des lustreurs) mais à son décès, elle est déclarée "sans profession" ; + 22.07.1886, à Paris, en son domicile "rue Rochechouart 11" (l'un des deux déclarants est son fils aîné Félix EUZET qui habite à la même adresse). "La lignée" (génération 17)

ROBINEAU Henriette fa Henri Pierre ROBINEAU (employé de chemin de fer en 1891, manoeuvre à Paris en 1922, il signe ROBINEAU) et Marie Mélanie PHILIPPE (blanchisseuse en 1891) ; ° 27.01.1891, à Pantin (Seine, actuellement 93) ; 1x Alfred DUVERGET, le 22.03.1913, au Pré-Saint-Gervais (Seine, actuellement 93) ; elle signe ; au mariage, assiste Ernest PHILIPPE, son oncle (47 ans, habitant 2, rue Simonnot, au Pré-Saint-Gervais) ; veuve d'Alfred DUVERGET quand elle se remarie ; 2x Louis Laurent Ernest EUZET (fs Germain Félix Charles et Marie Catherine ROUBILLE), le 23.10.1920, à Paris (19ème arrondissement) ; quand elle se marie, elle habite "6, rue de Hainaut", à Paris (19ème arrondissement) et elle est mécanicienne ; enfants nés en 1922 (au Pré-Saint-Gervais) et 1924 (à Paris) ; elle est "mécanicienne" (en 1913, au Pré-Saint-Gervais, à son premier mariage), elle est "lingère", travaillant pour VILARD (en 1921, selon le recensement du Pré-Saint-Gervais, avec son mari, 7, rue Charles Nodier) ; elle est "mécanicienne en faux-cols" (en 1922, au Pré-Saint-Gervais, à la naissance de sa fille Paulette) ; elle est "lingère à domicile" (en 1936, selon le recensement de Pantin, avec son mari et leurs deux filles, 43 B, rue des Pommiers) ; + 07.05.1989, à Pantin "La lignée" (génération 19)

Henriette ROBINEAU et Louis EUZET
(archives Pierre EUZET)

ROUBILLE Marie, Catherine ; appelée "Mélanie Catherine" dans l'acte de son second mariage en 1896, son prénom est bien "Marie Catherine" dans l'acte de naissance de son fils, en 1898 ; quelques années plus tard, il y aura un acte notarié de "notoriété rectificative des prénoms" confirmant définitivement que le premier prénom est bien "Marie" ; c'est un acte du 02.01.1914, passé à Paris en l'étude de Me PARMENTIER, notaire ; dans cet acte, il est dit que "Mr Gaston Ferdinand GOBLET, employé au métropolitain (...) et Mr Louis Florent LE BRETON, employé au métropolitain (...) ont déclaré parfaitement connaître Mme Marie Catherine ROUBILLE, veuve en premières noces de Mr Germain Félix Charles EUZET, épouse en deuxièmes noces de Mr François Georges EUZET, employé au chemin de fer métropolitain avec lequel elle demeure à Pantin (Seine) rue de Paris n° 36. Et ils ont attesté pour vérité et comme étant de notoriété publique à tous ceux qu'il appartiendra : que c'est à tort et par erreur si dans tous actes titres et pièces quelconques et notamment dans l'expédition de l'acte de mariage des époux EUZET ROUBILLE susnommés, délivré par monsieur le maire du dix-huitième arrondissement de Paris le dix-neuf novembre mil neuf cent treize et dans l'acte de mariage lui-même, transcrit sur les registres des actes de l'état civil de la mairie du dix-huitième arrondissement de Paris le vingt trois décembre mil huit cent quatre vingt seize - madame EUZET, susnommée, a été prénomée "Mélanie Catherine" au lieu de "Marie Catherine" qui sont ses véritables prénoms et l'ordre dans lequel ils doivent être écrits ; et qu'il y a parfaite identité de personnes entre Madame Marie Catherine ROUBILLE épouse en secondes noces de Mr François Georges EUZET susnommée et la personne prénommée "Mélanie Catherine" dans l'expédition et l'acte de mariage sus énoncés - à l'appui de leurs déclarations et en ce qui concerne la rectification des prénoms de madame EUZET, les comparants ont représenté au notaire soussigné une copie en bonne forme de son acte de naissance qui a été à l'instant rendue. Dont acte; fait et passé à Paris, en l'étude de Me PARMENTIER, notaire soussigné. l'an 1914, le 2 janvier. Et après lecture faite les comparants ont signé avec le notaire." ; fa Jean (jardinier né en 1836 à Issoire (63), marchand de chiffons en 1888, brocanteur en 1896) et Marie Clémence PIGNOL (le second prénom, "Clémence", apparaît la première fois dans l'acte de naissance de Marie Catherine, sa fille ; sans profession, + avant 1888), domiciliés à Paris, "rue Polonceau 4" (18ème arrondissement) ; ° 16.12.1864, à Paris, "rue Saint André 19" ; couturière (mais sans profession en 1896) ; domiciliée à Paris, "rue Rochechouart, 35" (9ème arrondissement) ; x1 Germain, Félix, Charles EUZET (fs Jean, Claude et Anne PIGNOL), le 28.04.1888, à Paris (9ème arrondissement) ; Cm 26.04.1888, notaire MARTIN, de Paris ; elle signe ; domiciliée "rue d'Orsel 2" (18ème arrondissement), après son premier mariage ; elle y est toujours en 1896 ; x2 François, Georges EUZET (fs Jean, Claude et Anne PIGNOL), le 23.12.1896, à Paris (18ème arrondissement) ; "les futurs, beau-frère et belle-soeur, autorisés à contracter mariage suivant dispense accordée par le Président de la République, le 1er novembre dernier" ; publications à Paris et à Pantin, les 6 et 13.12.1896 ; le consentement est donné par son père, par acte devant le notaire PLUCHE, de Paris, le 07.07.1896 ; pas de Cm ; elle signe ; le couple habite à Pantin , "rue du Pré Saint Gervais 31" (au moins en 1898) ; les grands-parents de Marie, Catherine ROUBILLE étaient d'une part, Jean Baptiste ROUBILLE (cultivateur à Issoire) et Marie FABRE (Jean Baptiste étant le père de Jean ROUBILLE, marié à Marie Clémence PIGNOL) et d'autre part, Laurent PIGNOL (boulanger à Brassac) et Marie PHELUT (ce couple ayant deux filles, l'une Marie Clémence PIGNOL mariée à Jean ROUBILLE et l'autre, Anne PIGNOL, mariée à Jean, Claude EUZET). Quant à Marie PHELUT (mariée à Laurent PIGNOL) elle était fille de Martin PHELUT (boucher à Brassac) et de Louise LASSAIGNE (arrière-grands-parents de Marie, Catherine ROUBILLE) ; + 08.07.1942, à La Courneuve, en son domicile, "rue du bois d'Aulne 8" (93). "La lignée" (génération 18)

Devant la maison du 8, rue du bois d'Aulne, à La Courneuve (93)
Hélène et Georges EUZET, Henriette et Louis EUZET, Marie et François EUZET
(archives Pierre EUZET)

SABATIER Eugène Pierre fs Guillaume (cultivateur) et Marie BOURRELY, domiciliés à Montpellier (ils ne savent pas signer) ; ° 10.07.1817, à Montpellier ; cordonnier ; x Marguerite EUZET (fa Pierre et Suzanne PEYRE), le 24.10.1838, à Montpellier ; il signe Eugène SABATIER ; domicilié à Montpellier quand il se marie ; le 01.03.1873, il assiste au mariage, à Paris, de sa belle-soeur Marie EUZET (veuve d'Adrien SERRE) avec Jean AIGUEPERSE et l'acte indique qu'il habite alors "rue de Chevaleret 153", à Paris (13ème arrondissement), c'est-à-dire à la même adresse que Marie, sa belle-soeur ; le même acte précise qu'il est employé et qu'il a 55 ans ; il signe ; + avant le 12.06.1898, date du décès de sa veuve, Marguerite EUZET, à Neuilly-sur-Seine, "rue de l'Hôtel-de-Ville, n° 1 bis" ; il a peut-être habité à cette adresse où habite aussi son gendre, Lucien Ferdinand GRANIER (qui fait la déclaration de décès). "La lignée" (génération 16)

SABLEREAU Hyacinthe Louis Charles fs Mathurin (demeure à Saint Herblain - Loire Inférieure) et Renée BUREAU (+ à Saint Herblain, le 25.10.1864) ; ° 11.07.1836, à Nantes ; tourneur sur métaux ; il demeure "rue de la Terrasse 6" (17ème arrondissement), quand il se marie (c'est-à-dire à la première adresse d'Etienne EUZET et de Louise MORIN) ; x Elisabeth EUZET (fa Etienne et Louise MORIN), le 14.07.1866, à Paris (17ème arrondissement) ; il signe. "La lignée" (génération 17)

SABRAS Charlotte Antoinette fa Pierre François Auguste (marchand de nouveautés, 60 ans en 1884) et Irma GOUJON (sans profession, 59 ans en 1884) ° 12.04.1860, à Breteuil (60) ; domiciliée avec ses parents à Paris, "rue Saint Sauveur, 4 bis", quand elle se marie ; x Eugène Clovis EUZET (fs Noël et Célestine Joseph FAUCQUENOY), le 11.06.1884, à Paris (2ème arrondissement) ; Cm 07.06.1884, notaire BREUILLAUD, de Paris ; elle signe ; présents au mariage, notamment : Frédéric Amand GOUJON, 66 ans, représentant de charbonnage, demeurant à Paris, "impasse Coeur de Vey, avenue d'Orléans", oncle de l'épouse, Eugène Frédéric Nicolas GOUJON, 38 ans, marchand de charbon, demeurant à Paris, "rue de la Chapelle, 118", cousin de l'épouse ; ses parents et les témoins signent aussi ; + 05.08.1908, à Pavilly (76), d'après les tables décennales. Une recherche a été menée sur Breteuil pour trouver l'origine des SABRAS. Effectivement, entre 1851 et 1862, on trouve deux SABRAS. D'une part, Pierre François Auguste, marié à Irma GOUJON et, d'autre part, Maxime Alexandre, marié à Flore Célina LEBESGUE. Le premier signe "SABRAS aîné" ou simplement SABRAS et le second "M. SABRAS" ou "SABRAS LEBESGUE". On peut donc penser qu'il s'agit de deux frères, Maxime étant le cadet. Le premier est certainement né en 1823 et le second en 1825. L'aîné est toujours indiqué comme "marchand de nouveautés" et le cadet est d'abord "marchand de nouveautés" puis "marchand épicier" (en 1860). Pierre habite au 23 rue grande, à Breteuil. Maxime habite d'abord au n° 5 rue de Paris, "chez M. LENTÉ" (en 1854), puis au n° 55 de la rue grande, toujours à Breteuil. Pierre apparaît au recensement de 1851, il y est encore au recensement de 1856 mais il n'y est plus au recensement de 1861. Maxime apparaît au recensement de 1856, il y est encore au recensement de 1861 mais il n'y est plus au recensement de 1866. Les enfants de Maxime sont : 1/ Marie Flore Berthe, née le 06.04.1854 ; 2/ Ernest Eugène Maxime, né le 26.11.1855 ; 3/ Emile Charles Maxime, né le 01.07.1860 ; 4/ Blanche Ernestine Emilie, née le 26.02.1862. Les enfants de Pierre sont : 1/ Georges Auguste Arthur, né le 08.10.1851 ; 2/ Marthe Antoinette, née le 20.08.1853 ; 3/ Fernand Alexandre, né le 11.01.1856 ; 4/ Charlotte Antoinette, née le 12.04.1860. On ne trouve aucun acte avant les dates indiquées ici. La conclusion est donc claire : Pierre et Maxime venaient d'ailleurs. Probablement marchands ambulants, ils ne se sont pas mariés à Breteuil où il n'y a pas non plus de GOUJON. Breteuil étant à la limite de l'Oise et de la Somme, ils peuvent aussi bien venir de l'un ou de l'autre département. En tout cas, ces deux SABRAS sont restés à Breteuil ... le temps de faire huit enfants, entre 1851 et 1862 : une belle halte dans leur parcours de vie ! "La lignée" (génération 17)

SENAUX Louis fs Pierre (cultivateur, acte de + 02.08.1855, à Barre) et Anne VERGELY (sans profession, acte de + 22.03.1839, à Barre) ; ° 26.08.1832, à Barre, commune de Cabanes et Barre (81) ; ébéniste ; x Marie Louise Thérèse EUZET (fa Jacques Antoine et Joséphine Anne RAMADIER), le 20.11.1856, à Montpellier ; domicilié à Montpellier quand il se marie ; pas de Cm ; ils signe. "La lignée" (génération 15)

TEISSIER Jean Auguste Maurice fs Pierre Jacques Philippe (propriétaire) et de Amélina Augustine Marie Sophie GUILLOUZIC, domiciliés à Montpellier en 1902 (point à vérifier) ; ° 31.08.1871, à Aigues-Mortes (30) ; sans profession ; fiançailles en avril 1902 ; il demeure à Paris quand il se marie ; x Marie Claire Louise Eugénie EUZET (fa Jacques Louis et Marie Claire REGINAUD), le 25.07.1902, à Aix-en-Provence ; Cm 25.07.1902, notaire BERTRAND, d'Aix-en-Provence ; il signe ainsi que ses père et mère ; sont notamment présents au mariage : Eugène TEISSIER (docteur en médecine, 33 ans, à Vauvert, Gard, frère de Maurice) et Georges TEISSIER (avocat à Aix, 23 ans, frère de Maurice) ; "professeur de lettres et d'histoire-géographie au Collège Stanislas, à Paris ; il a eu Charles de Gaulle comme élève dans une classe de prépa, à Saint Cyr ; il a écrit plusieurs traductions en français moderne de fabliaux du Moyen Âge (Chanson de Roland, Berthe au grand pied, Guillaume d'Orange, etc.) et fait éditer des cartes murales dont celles de la Palestine qui ornent encore certaines salles de catéchisme" (informations de M. Jacques ROBERT) ; domicile : 33, Boulevard Garibaldi, à Paris (15ème arrondissement) ; + 11.03.1958, à Paris (15ème arrondissement) "La lignée" (génération 18)



Méthodes.

1/ La recherche de l'origine d'Etienne EUZET (première branche venue de Montpellier) et la richesse des archives parisiennes.

La recherche sur l'origine d'Etienne EUZET, le serrurier de Paris, est terminée mais il reste encore à trouver les contrats de mariage (s'il y en a) de lui-même et de ses filles (au moins les deux mariées de 1837) et son testament (s'il en existe un). Pour le mariage d'Etienne, le registre V6E.18 des Archives de Paris donne l'année 1811, dans le 10ème arrondissement ancien (il n'y a pas plus de précisions car il s'agit d'une liste annuelle des actes d'état civil).

Pour les mariages de 1837, nous avons tenté une recherche avec les minutiers parisiens, uniquement sur cette année 1837. 120 études parisiennes avaient eu un exercice cette année-là. 119 étaient consultables en libre service, dans la salle des microfilms des Archives nationales (ce qui est très pratique pour qui peut se déplacer à Paris). Les registres microfilmés des rubriques des actes ont donc été visionnés mais sans succès. Evidemment, rien ne prouve que les mariages de 1837 ont fait l'objet de contrats notariés. Il se peut aussi que nous ayons manqué les actes en question. En effet, la difficulté pouvait venir de minutiers peu lisibles mais, surtout, ces actes sont enregistrés de façon chronologique. Il fallait donc repérer les rubriques "contrats de mariage" au milieu des autres rubriques. Il faut dire aussi que le nombre de contrats de mariage est apparu singulièrement limité par rapport au total des actes. Manifestement, à cette époque et à Paris, on perdait l'habitude de passer devant le notaire pour se marier ! Dernière remarque : les 18 premiers registres de ces tables sont accessibles en ligne sur Internet et les 70 premiers registres le sont sur informatique dans l'espace multimédia des Archives nationales. Malheureusement, le logiciel n'est pas adapté pour ce type de recherche car il n'y a pas de "stabilisateur de zoom". Il faut donc, à chaque page, refaire toutes les manoeuvres préparatoires pour lire une page. En fait, par rapport au microfilm, le temps est quadruplé pour la lecture d'une double page (partie gauche et partie droite). Nous avons fait la suggestion qui s'imposait aux agents d'accueil de l'espace multimédia mais, manifestement, ils n'ont aucun lien avec les informaticiens et la hiérarchie susceptible de prendre des décisions. Dommage, car l'initiative de l'informatisation puis de la mise en ligne ne peut qu'être encouragée. Espérons qu'un jour les chercheurs/utilisateurs seront écoutés (cette note est écrite le 10.07.2008).

La recherche sur l'origine s'est faite uniquement à partir des sources d'archives parisiennes. Elles sont nombreuses mais parcellaires et discontinues. Ce fut un échec. La découverte a été fortuite et tout à fait inattendue dans les archives notariales de Montpellier. Elle mérite, cependant, d'être contée. Dans un premier temps, nous avons noté tous les contrats de mariage qui sont indiqués dans les dossiers de l'Enregistrement de Montpellier, en gros entre la Révolution et 1850. Dans un deuxième temps, nous avons fait ressortir aux Archives départementales de l'Hérault, un certain nombre de liasses supposées contenir certains de ces contrats de mariage. A chaque fois, nous avons constaté l'existence de ces contrats mais aussi, dans ces mêmes liasses, d'actes plus anodins du type constatations ou remboursements de créances, baux ou ventes de terres, etc. Nous avons systématiquement regardé ces actes qui sont intéressants pour comprendre la vie des intéressés mais qui sont, le plus souvent, sans grand intérêt pour la généalogie. Ainsi, dans une liasse du notaire Amédée GRASSET, de Montpellier, nous avions noté dans l'Enregistrement la présence d'un contrat de mariage au 21 janvier 1837. Effectivement, il y était bien mais il y avait aussi, juste avant, un de ces contrats anodins, celui-ci ayant pour rubrique : "Ratification et quittance EUZET frères", à la date du 20 janvier 1837. Or, cet acte qui n'avait rien de particulièrement attractif a donné la clé de l'énigme. C'était d'autant plus surprenant que l'on aurait pu penser qu'Etienne trouvait son origine en Auvergne, comme beaucoup d'EUZET qui se sont installés à Paris, venant d'Issoire, du Broc ou d'Ardes. Son prénom pouvait aussi laisser croire qu'il y avait un lien avec Etienne EUZET de la deuxième génération à Ardes. Pour conclure sur ce point, nous pouvons dire que cette découverte est due au hasard mais à un "hasard programmé" qui passe par une utilisation de plus en plus rationnelle des sources disponibles.

Nous avions pourtant progressé avec les archives parisiennes mais il manquait la clé pour conclure. Ainsi, nous avions pu obtenir les actes de baptême de ses filles en les demandant directement, l'un (1811) à l'église de Saint-Germain-des-Prés et l'autre (1812) à l'église Saint-Séverin. Faute d'avoir les actes de naissance qui ont brûlé avec tout l'état civil parisien, en 1870, il est possible de s'adresser aux églises qui conservent une bonne partie des actes de catholicité du XIXe siècle. Aux Archives de Paris (AD 75), on trouve aussi un bon nombre de ces actes mais il s'agit de doubles qui étaient à l'Archevêché. Ils sont moins nombreux, moins complets et parfois incommunicables. C'est, cependant, aux AD 75 que nous avions fait les premières découvertes, grâce à l'état civil parisien reconstitué en partie (environ un tiers des actes). C'est dans ce fonds que nous avions trouvé les références utiles pour ces baptêmes. Ensuite, grâce à ceux-ci, nous avons noté le lien évident du métier. Etienne était serrurier, comme André HERAUD (le parrain de l'acte de 1812). Il est probable que c'était aussi le cas d'Antoine DAT (le parrain de l'acte de 1811). En effet, on trouve, dans le fonds COUTOT (http://www.geneaservice.com), un Antoine DAT, serrurier, ainsi qu'un Antoine Pierre DAT, serrurier. On peut aussi noter qu'une Celestine BELLIER (le même patronyme que celui de l'épouse d'Etienne) était mariée avec Jean Baptiste PERREN, également serrurier, et que ceux-ci habitaient "15 rue de la Harpe, en 1882. De plus, une recherche sur Internet permit la découverte suivante : le 16.07.1831, une annonce passée dans La Bibliographie de la France était ainsi libellée : "Caractères à l'usage de MM. les graveurs et lithographes. A Paris, chez EUZET, rue de l'Arbre-Sec, n° 64." Il était évident que l'on retrouvait là notre Etienne EUZET, la fabrication de ces caractères étant une spécialité des serruriers. Le 64 (anciennement le 241 et devenu aujourd'hui le 62) est tout proche de la rue Saint Honoré où il y avait des graveurs et dépendait de l'église de Saint Germain l'Auxerrois (qui donne dans la même rue). Nous avons même pu voir l'original de cette publicité à la Bibliothèque nationale. Malheureusement, toutes les recherches ont échoué dans ce secteur (les naissances, mariages et décès EUZET demandés à l'église Saint-Germain-l'Auxerois, l'étude du "sommier foncier", à partir des trois adresses connues d'Etienne aux AD 75, la collection privée de factures dite DEBUISSON et celle qui est à la Bibliothèque historique de Paris.

Il existait encore une piste indirecte. En effet, les ressources des Archives nationales font apparaître que si les BELLIER étaient nombreux à Paris (au moins dès le XVIIe siècle), certains exerçaient le métier d'imprimeur et de lithographe. Dès lors, la publicité d'Etienne EUZET à destination des lithographes pouvait se comprendre autrement. Catherine BELLIER serait d'une famille d'imprimeurs et lithographes, d'où la spécialisation de son époux. La recherche a permis de trouver beaucoup d'éléments intéressants dans ce domaine mais aucun suffisamment ancien pour retrouver l'origine de Catherine BELLIER. Par contre, on voit bien que le quartier Saint-Michel (et notamment la rue de la Harpe) concentrait un bon nombre de ces imprimeurs lithographes appelés BELLIER ou PELLETIER ou encore JARLE. Enfin, avant la découverte décisive faite à Montpellier, nous avons encore "écumé" la série DQ8, aux AD 75. Cette série qui enregistre les décès d'adultes et d'enfants, par arrondissement, n'a pas apporté de renseignements utiles, non plus d'ailleurs que l'examen des listes électorales conservées. Dans les deux cas, c'est peut-être le caractère lacunaire de ces archives qui est en cause. Certains arrondissements ont conservé des archives, d'autres non et, surtout, beaucoup de volumes sont incommunicables à cause de leur mauvais état physique.

On voit, au simple relevé de toutes ces recherches qu'il existe beaucoup de possibilités sur Paris, malgré la carence de l'état civil avant 1860. Des sources publiques aux Archives nationales et aux AD 75, des sources privées aussi, en particulier dans les paroisses parisiennes. La recherche des origines d'Etienne EUZET aura au moins eu le mérite de nous les faire connaître.


2/ Les recherches sur Gustave EUZET (2ème branche venue de Montpellier) dans les archives relatives à la musique et au chant

Une autre difficulté de la recherche sur Paris, c'est la multiplicité des sources. A la fois richesse et complexité, c'est un peu un maquis pour qui veut avancer dans un domaine spécialisé. A titre d'exemple, les sources relatives à la musique ne manquent pas. Nous avions à faire une recherche dans le domaine des chanteurs d'opéra. En effet, une simple requête sur Internet nous avait apporté l'information de l'existence d'un EUZET, chanteur à l'Opéra de Paris, vers 1834. Comment en savoir plus ? Nous avons d'abord fait des recherches plus poussées sur Internet, en décembre 2007 et en janvier 2008, en essayant plusieurs entrées. La moisson fut importante mais il fallait essayer de trouver des archives, ne serait-ce que pour vérifier ce que nous avions appris par Internet. C'est ce que nous avons fait en février 2008 en allant aux Archives nationales et à la Bibliothèque nationale. Pour celle-ci, nous avons dû nous déplacer dans trois endroits différents. Il ressort de tout cela que :

- Les Archives nationales (AN) possèdent beaucoup d'archives classées sur l'Opéra de Paris dont on peut trouver les références sur leur site ou en se déplaçant, dans la salle d'inventaire [au premier étage du Centre historique des Archives nationales (CARAN), 11, rue des Quatre-Fils, 75003, Paris]. On peut faire une première approche avec le site Internet des AN. Sur Google, écrire "Archives nationales" pour trouver leur site, puis, une fois obtenu, cliquer sur "Le site de Paris", puis cliquer sur "Instruments de recherche", puis sur la barre Google des AN, écrire "Opéra" et cliquer pour trouver leur classement. Le résultat apparaît avec plusieurs occurences dont la première est "AJ 13 Archives du théâtre national de l'Opéra". Cliquer pour l'obtenir. Le classement AJ 13 apparaît. Il suffit de le consulter rapidement pour se rendre compte de la richesse de ces archives. A titre d'exemple, dans AJ 13 193 à 198, on trouve le classement alphabétique des dossiers individuels pour la période 1830-1850. Cependant, le détail par lettres n'est pas donné sur le site de la BN. Ce détail indispensable, on le trouve dans le livre AJ 13 qui se trouve dans la salle des inventaires, au CARAN. En particulier, le livre comprend des tables récapitulatives avec les noms des artistes. C'est ainsi que nous avons trouvé la cote AJ 13 193 dans laquelle il y a le dossier de Gustave EUZET. Seul, le déplacement au CARAN a donc permis de trouver la totalité des informations. En l'occurence, le site Internet de la BN ne reprend pas toutes les données qui sont dans AJ 13. C'est dommage car, une fois la cote connue, on peut réserver pour consultation le document directement par Internet (à condition d'avoir une carte de la BN à jour). On peut penser que la numérisation va se poursuivre et que les renseignements disponibles sur le site des AN vont augmenter. Il vaut donc mieux vérifier périodiquement l'évolution possible des archives numérisées. Ce paragraphe a été écrit le 24.02.2008.

- La Bibliothèque nationale (BNF) possède aussi beaucoup d'archives sur l'Opéra de Paris que l'on peut trouver dans quatre endroits différents sur Paris : La Bibliothèque-musée de l'Opéra, 1, place Charles Garnier, Paris 75009 (dans les locaux de l'Opéra Garnier), le site Louvois, 2, rue de Louvois, Paris 75002 (la bibliothèque est au 5ème étage), le site Richelieu "Arts du spectacle", 58, rue de Richelieu (la bibliothèque est au 2ème étage) et sans oublier le site François Mitterand à Tolbiac, Quai François-Mauriac, Paris, 75006 (en particulier les collections qui sont dans la salle "musique" du rez-de-jardin). Toutes ces informations peuvent se retrouver sur Internet, au site de la BNF. Pour accélérer la recherche par Internet, il est conseillé de taper "BN-OPALE PLUS". Le site permet d'effectuer des recherches par auteur, titre ou sujet. Par exemple, si on tape "Opéra", on obtient 43 pages de notices. Puis, si on recherche "Bibliothèque-musée de l'Opéra de Paris", on trouve 48 notices. Si on clique sur "Voir les notices", elles apparaissent. Si on clique ensuite sur une notice, elle apparaît avec la précision du lieu où on peut trouver l'ouvrage et les cotes correspondantes. Il faut souligner que les renseignements sur les lieux sont essentiels. En effet, un livre peut se trouver à Richelieu mais pas à Louvois ou à l'Opéra ou inversement. Il est évident que si on ne regarde pas d'abord cette source OPALE PLUS, on risque des déboires. A titre d'exemple, Jean GOURRET a écrit un livre sur les chanteurs de l'Opéra de Paris. Une première édition est de 1982 et on peut la trouver à Louvois. Une seconde édition plus complète est de 1989 et elle n'est pas à Louvois. Il faut se déplacer à Richelieu pour la trouver (le livre est en usuel). On la trouve aussi à Tolbiac (rez-de-jardin) et à l'Opéra (en usuel). On nous a cependant précisé à Louvois que leur fonds n'est pas complètement numérisé. On a donc intérêt à vérifier dans les fichiers papier (sur place) s'il n'y a pas d'autres documents intéressants pour la recherche que l'on fait. Comme pour les Archives nationales, le site Internet spécialisé de la BNF apporte donc une aide préalable appréciable mais il faut ensuite vérifier dans les différentes bibliothèques s'il n'y a pas autre chose. Enfin, on peut aussi cliquer sur Internet "GALLICA" pour rechercher les ouvrages numérisés sur le sujet qui nous intéresse. (en l'occurence, "opéra" ou encore des musiciens comme "Meyerbeer", des librettistes comme "Scribe" ou des opéras comme "Les Huguenots"). Il faut multiplier les entrées pour mieux se rendre compte des possibilitées de ce site qui progresse tous les jours. Ce paragraphe a été écrit le 24.02.2008.


3/ Recherche d'actes passés à Paris par le financier Pascal EUZET (2ème branche venue de Montpellier).

Le financier Pascal EUZET a vécu une partie de sa vie à Paris (au moins de 1821 à 1835). Comment faire pour trouver quel était son notaire parisien (s'il en avait un), afin de connaître les affaires qu'il a pu traiter dans la capitale ? Comme son adresse n'est pas connue, il est impossible de passer en revue tous les répertoires de notaires ayant exercé dans cette période. Heureusement, un acte donne une piste intéressante. En effet, quand son fils Emile se marie à Blaye (33), en 1835, il ne se déplace pas et fait connaître son consentement par un acte passé en brevet (sans minute gardée au registre) auprès d'un notaire parisien. L'acte de mariage indique ainsi qu'il s'agit du notaire MONNOT-LE-ROY, acte passé le 26.03.1835. La question que l'on se pose alors est de savoir si ce notaire est celui que Pascal EUZET utilisait habituellement, en supposant aussi que son domicile ou son bureau professionnel pouvait être proche de l'étude.

Premier travail : trouver qui était ce notaire. Internet permet très rapidement de répondre à cette question. En tapant sur Google le nom de ce notaire, nous avons obtenu son dossier qui se trouve dans la base Léonore des Archives nationales. On voit qu'il a obtenu le titre de chevalier de la Légion d'Honneur par décret du 22.08.1858, qu'il est né le 07.08.1803 et qu'il est mort le 24.09.1878. Domicilié à Athis-Mons quand il obtient la Légion d'Honneur, le dossier indique qu'il est membre du corps municipal de la ville de Paris et premier adjoint du 5ème arrondissement de cette ville. Il est notaire honoraire à Paris. Ensuite, si on fait une requête plus précise dans Google en demandant aussi son adresse, on trouve tous les renseignements voulus grâce à la base Etanot des Archives nationales. On voit ainsi qu'il a exercé du 20.04.1833 au 24.03.1857. Plus précisément encore, son étude était 38, rue des Prouvaires (de 1833 à 1837, dans le 3ème arrondissement ancien) et 14, rue Thévenot (de 1837 à 1857, dans le 5ème arrondissement ancien). La cote de l'étude est XC et les cotes extrêmes des minutes vont de ET/XC/641 à ET/XC/734, cependant que les cotes extrêmes des répertoires vont de RE/XC/16 à RE/XC/19 (de 1833 à 1857 pour le classement chronologique des actes) et de RE/XC/25 à RE/XC/28 (de 1833 à 1858 pour le classement alphabétique des actes). Voilà donc un notaire bien positionné gràce à ces outils informatiques. Il reste, maintenant, à aller dans la salle des microfilms des Archives nationales et de trouver les microfilms correspondants (ils sont en libre service). Cette note a été écrite le 18.01.2012.

En fait, un contôle sur la base Etarep des Archives nationales permet de se rendre compte que tous les répertoires des notaires de Paris sont désormais en ligne. On y trouve, effectivement, celui d'Auguste MONNOT-LEROY ; l'acte en brevet est à la page 11 du site pour l'inventaire de l'année 1835. Grâce à cet acte (n° 183), on peut connaître l'adresse de Pascal EUZET. Ainsi, même un acte en brevet (qui donc n'apparaît que dans un tel inventaire des actes) peut apporter son lot de renseignements. Il reste, maintenant, à expertiser les actes de ce notaire pour vérifier si Pascal EUZET a utilisé les services de ce notaire à d'autres occasions (malheureusement, les AN n'ont pas corrigé un gros défaut de leur système - que nous avions signalé dès le début de la mise en ligne des premières études notariales - à savoir qu'il n'y a pas de stabilisateur de zoom. La recherche est sérieusement alourdie à cause de ce manque. Nous allons, à nouveau, intervenir pour qu'ils améliorent leur produit. Cette note a été écrite le 22.02.2012.

(à suivre)


4/ Comment trouver le bon arrondissement ?

Parmi les obstacles auxquels on se heurte dans la recherche généalogique sur Paris, c'est la modification des arrondissements. Il y en avait 12 jusqu'en 1859 ; il y en a 20, à partir de 1860 (avec des annexions de communes comme Belleville, Grenelle, etc.). L'état civil reconstitué (en partie) qui se trouve aux AD 75 donne souvent l'arrondissement ancien d'un acte de naissance, mariage ou décès. Il faut donc connaître la correspondance entre les arrondissements anciens (A) et nouveaux (B) :

1A = 8N ; 2A = 9N ; 3A = 2N ; 4A = 1N ; 5A = 10N ; 6A = 3N ; 7A = 4N en partie ; 8A = 11N ; 9A = 4N en partie ; 10A = 7N ; 11A = 6N ; 12A = 5N.

Un document très utile à consulter sur ce sujet est le "Petit atlas pittoresque des 48 quartiers de Paris", par A.M. PERROT. On le trouve en usuel aux AD 75. Il y a une nomenclature des rues et des quartiers avec leurs plans qui donnent une bonne idée du Paris d'avant HAUSSMANN.



(à suivre)

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Les lignées issues de l'Hérault.

Montpellier.

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Paris.

Paris (suite 2).