La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

Les branches de Montpellier.
(T 11 suite 1)



Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Références
Méthodes.



Louis XIV à Montpellier


"Je me souviendrai toute ma vie de l'extraordinaire émotion que j'éprouvai au mois d'octobre de l'année 1900, lorsque, pour la première fois, je vis, à Montpellier, la statue de Louis XIV, sur la terrasse du Peyrou. A l'extrémité de l'ancienne rue Royale, à travers le cintre d'un arc de triomphe, - une silhouette équestre, - qui, avec un grand geste dominateur, semblait s'emparer de tout l'espace. En sa marche aérienne, le Cavalier de bronze s'enlevait d'un tel élan d'apothéose que tout s'abaissait autour de lui. Les jambes nues, collées au ventre du cheval, la casaque militaire serrée aux flancs, avec ses lanières lamées de cuivre et ourlées de frisures en basane, les pectoraux énormes en saillie sous la cuirasse de parade, toute bosselée de reliefs comme celle de l'Auguste du Vatican, la crinière apolinienne rejetée en arrière et ceinte du bandeau de lauriers, il brandissait, par dessus les plaines, le bâton de commandement .., Pas d'inscription, pas même un nom sur le socle, comme si la ville moderne était honteuse d'une telle gloire. (...) Sans doute, la beauté du cadre était pour beaucoup dans mon émoi, - la vue de la mer et des Cévennes, les colorations vespérales des lagunes, et, tout au bout du terre-plein, la rotonde d'un château d'eau, élégant comme un petit temple antique. Ce qu'il y a de sûr, c'est que mon exaltation fut extrême. (...) je rentrais dans mon pays natal, un pays qu'on n'avait pas su me faire assez connaître et admirer, et que pourtant j'admirais de toute mon âme. Et voilà que, ce pauvre pays humilié, je lui découvrais tout à coup la figure que je souhaitais si ardemment pour lui. Ce Cavalier de bronze était pour moi l'image glorieuse de la France, une France parente du pays d'où je venais, l'Afrique des grandes ruines romaines, celle des basiliques et des arcs de triomphe. Car c'est une analogie qui me frappa tout de suite : de même que la Rome antique, la France de Louis XIV a su parler un langage intelligible pour le monde entier (...) Mais ce n'est pas seulement un aspect glorieux de la France que me manifesta la terrasse du Peyrou : elle me révéla le sens même de mon propre effort. (...) J'étais sur la voie de la guérison, je m'acheminais vers une conception plus juste de notre France ancestrale, la vraie, celle de toujours à travers les changements de régime, la France raisonnable, sage et forte. (...) Ainsi Montpellier me prépara à comprendre Versailles.(...) Il est honteux que la France ait l'air de renier une gloire comme celle de Louis XIV, de ne pas connaître l'homme qui, non seulement lui a donné son rang dans le monde moderne, mais qui l'a faite, depuis ses frontières jusqu'à son mécanisme administratif. Les Français du XIXème siècle n'ont même pas osé mettre son nom sur le piédestal de ses statues. Celle de Lyon, comme celle de Montpellier et même, - chose stupéfiante, - celle de Versailles, est anonyme. Il a fallu le voile du latin pour faire passer l'inscription qui se déchiffre sur le monument de la place des Victoires. C'est, en partie, pour mettre un terme à ce scandale et pour réparer cette injustice, qu'on a écrit les pages qui vont suivre ..."

Extraits du prologue du "Louis XIV", par Louis BERTRAND, de l'Académie Française, collection "Les grandes études historiques", chez Fayard (1923)


4/ Références

- Paroisse Sainte Anne, de Montpellier : le point pour les sépultures ; le registre 3 E 177/7 qui comprend les sépultures de la période 1748-1792 est toujours en cours de numérisation sur le site en ligne des AD 34 ; restent à vérifier (d'après les tables qui sont en GG 203 et GG 206) : + Marie (en 1750), + Pierre (en 1752), + Marguerite EUZEY (en 1759), + Marguerite (en 1766), + Marie (en 1773), + Louis (en 1778), + Marguerite (en 1786), + Louise Elisabeth (en 1787) ; le sondage fait le 05.07.2010 a porté sur la période 1750-1792.

- Registres paroissiaux des paroisses de Montpellier (AD 34 et microfilms Mormons).

- Mathieu (de) EUZET (1538-1539) : Archives municipales de Montpellier (AM Montpellier). Inventaires. Documents comptables. Tome XI, p. 241. f°183. L'information sur le sixain Sainte-Croix a été transmise par M. François COULOMB, à partir du livre de Louise GUIRAUD : "Recherches topographiques sur Montpellier au Moyen Age", p. 235 et 236.

- Relevés des mariages de Montpellier (AD 34 et CGL): le chercheur Pierre BURLATS-BRUN (remarquable travail qui est d'une grande utilité quand on commence les recherches).

- La topographie de Montpellier, en 1788 : Archives municipales de Montpellier, tome III des inventaires.

- La famille des trois frères EUZET d'Aniane : relevés des registres paroissiaux d'Aniane, par M. Jean-Louis CRESPIN ; registres paroissiaux de Notre-Dame-des-Tables, de Sainte Anne et de Saint Pierre de Montpellier, pour les périodes correspondantes (AD 34 et microfilms Mormons).

- Le 110e congrès national des sociétés savantes de 1985 : Actes. Paris C.T.H.S. 1986 ; tome II. (Archives nationales)

- La publicité du photographe Ferdinand CAIROL dans l'Annuaire de l'Hérault de 1874 (vue 330 de l'Annuaire, sur le site en ligne des AD 34)

- Registres des hypothèques du bureau de Montpellier (45Q 7/41, aux AD 34) :

- Charles ou Joseph François Charles, employé de commerce, Sète, Saint-Jean-de-Védas : vol 495 case 312
- Marcel René ° 18.07.1917, gardien de la paix : vol 491 case 196
- Eugénie Marie Antoinette ° 18.05.1918 (épouse GAY) : vol 489 case 744
- Louis camille Jacques ou Camille, armurier, commerçant ou commis des Postes : vol 481 case 99
- Paul Lucien Victor, employé du Midi Libre : vol 443 case 192
- Eugénie Marie Antoinette ° 18.05.1918 (épouse GAY) : vol 429 case 743
- Louise (épouse GUIBAL) ° 29.06.1910 (épouse GUIBAL) : vol 428 case 630
- Odette ou Odette Louise Frédée ° 28.12.1916, célibataire, le Montels, Castelnau-le-Lez : vol 412 case 26
- Laure ou Laure Henriette Marcelle ° 20.06.1911 (épouse VALAT), Avignon, Castelnau-le-Lez : vol 412 case 25
- Louis Jean Marius, graveur : vol 382 case 57
- Léonie ou Léonie Irma Rosalie (épouse ou veuve BOUISSAC), Saint-Bauzille-de-Putois : vol 368 case 790
- Louis camille Jacques ou Camille, armurier, commerçant ou commis des Postes : vol 358 case 712
- Marie Charlotte (épouse MONTERNIER) : vol 357 case 447
- Juliette, majeure ou rentière : vol 337 case 58
- Henri ou Henri Alexandre Louis Joseph (mineur) sous-officier, Sète, Porto Novo (Dahomey) : vol 335 case 362
- Marie Marcelle Charlotte ou Suzanne Marie Henriette Charlotte (mineure), Sète : vol 335 case 361
- Maurice ou Maurice Joseph Gabriel (mineur) commerçant, Sète, El Hajeb (Maroc) : vol 335 case 360
- Joseph ou Joseph Jean Etienne (mineur) employé à société automobiles, Sète, Dakar : vol 335 case 359
- Yvonne ou Yvonne Marie Mathilde Charlotte (mineure), Sète : vol 335 case 358
- Marthe ou Marthe Henriette Berthe Marie ou Marthe Marie Henriette (mineure, majeure), Sète : vol 335 case 357
- Charles ou Joseph François Charles employé de commerce Sète Saint-Jean-de-Védas : vol 335 case 356
- Madeleine ou Madeleine Jeanne (veuve RAYNAL), Fabrègues : vol 334 case 173
- Joséphine (veuve HERMET) : vol 305 case 728
- Clémence (veuve COULAZOU) : vol 305 case 489
- Joséphine Mathilde (épouse ALLIER) : vol 268 case 467
- Marguerite (veuve AYMARD), Thuirs : vol 255 case 212
- Clotilde : vol 239 case 289
- Marie ou Marie Pauline Janny (épouse SOULAS) : vol 239 case 288
- Françoise Marguerite (épouse CAVALLIER) : vol 227 case 99
- Siméon, militaire : vol 225 case 443
- PELISSIER, maison de commerce : vol 219 case 413
- Adélaïde (épouse FLEURY), Cloyes sur Loir : vol 213 case 358
- Marguerite (épouse CAYROL) : vol 213 case 357
- Marie magdelaine (épouse PELISSIER) : vol 213 case 356
- Marie (épouse BOUGETTE) : vol 207 case 257
- Jean, cocher : vol 206 case 454
- Alexandre, soldat, Sète : vol 190 case 320
- Jeanne (épouse LAUTIER) : vol 181 case 593
- Frédéric, commis négociant : vol 181 case 592
- Claire Julie (épouse CANCEL) : vol 174 case 89
- Jean Romain Raoul, ex cafetier : vol 169 case 535
- Anne Hélène Françoise Delphine (épouse GERVAIS), Pau : vol 162 case 140
- Louis, domestique ou sans profession : vol 162 case 95
- Marguerite (épouse JEANJEAN), Montaud, Saint-Bauzille-de-Montmel : vol 157 case 258
- Jules Auguste, serrurier : vol 154 case 325
- Antoine Baptiste, poseur au chemin de fer : vol 154 case 323
- Xavier ou Jean Antoine Xavier, aspirant au notariat, propriétaire ou marchand de charbon, Sète, Saint-Jean-de-Védas : vol 144 case 275
- Louis Antoine, prêtre : vol 142 case 25
- Elisabeth, religieuse : vol 141 case 414
- Etienne Auguste : vol 136 case 670
- Jean Etienne, négociant : vol 135 case 232
- Catherine (épouse ARNASSAN) : vol 132 case 366
- Marguerite (veuve MODOT ou MAUDOT) : vol 132 case 365
- André, agriculteur : vol 130 case 709
- Jacques Antoine, fournier : vol 117 case 483
- Anne (veuve DOMERGUE ou DOUMERGUE) : vol 114 case 672
- François, bourrelier : vol 114 case 671
- Jean, agriculteur : vol 114 case 186
- Etienne, agriculteur : vol 114 case 185
- Fulcrand ou Jean Fulcrand, régisseur des canaux des étangs ou négociant, Pérols : vol 105 case 86
- Léonce : vol 96 case 407
- Pauline ou Anaïs : vol 96 case 406
- Françoise (épouse GALLIERE) : vol 94 case 540
- Pascal, cultivateur ou employé au chemin de fer, Villeneuve : vol 85 case 244
- Françoise (veuve FALQUE) : vol 77 case 368
- Pierre, boulanger, cultivateur, aubergiste, Assas : vol 64 case 276
- Jean Baptiste Germain ou Baptiste ou Germain, boulanger : vol 40 case 162
- Marie Anne (épouse BOURTOULON) : vol 36 case 393
- Anne Suzanne : vol 36 case 392
- Etienne, serrurier : vol 36 case 391
- Jean Baptiste Germain ou Baptiste ou Germain, boulanger : vol 36 case 390
- Jean Jacques Fulcrand, commis ou boulanger : vol 35 case 322
- Jean Pierre Pascal : vol 33 case 329
- Jean Jacques Fulcrand, commis ou boulanger : vol 22 case 177
- André Nicolas, coutelier : vol 22 case 176
- Marie ou Marie Romaine (épouse BEDOS) : vol 20 case 40
- Marguerite (épouse CHAPEL) : vol 15 case 74
- Simon, négociant, Paris : vol 16 case 127
- Antoine, Saint-Jean-de-Védas, Vendargues : vol 15 case 261
- Jean Claude, marchand : vol 2 case 14


Chronologie des actes


- 07.08.1519 : contrat de mariage de Florence EUZET avec Guillaume BONNEL, notaire Antoine BOUET (Boeti), de Montpellier : 2 E 95/1122, f° 75, vue 80 du registre en ligne sur le site des AD 34 (initialement indiqué par Mme Evelyne GIAUX) ; ce contrat indique qu'elle est la fille de Pierre EUZET (du Triadou), il ne peut donc s'agir que de Pierre EUZET marié avec Catherine MARTIN ; grâce à cette information sur sa filiation, on connaît donc celle de son frère Mathieu qui se marie avec Jeanne DESPUECH ; en effet, celui-ci lègue à Florence dans son testament (en 1570) et l'acte précise qu'elle est sa soeur. Le prénom Florence étant unique, on voit ainsi que Florence et Mathieu sont les enfants de Pierre.

- 25.06.1544 : reconnaisance de dette d'André RAFINESQUE (notaire Pierre de CABANIS : 2 E 95/1483, f° 92 v., vue 98 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

- 30.12.1546 : sentence arbitrale avec ratification entre Jeanne EUZET (fa Mathieu ?), femme d'André RAFINESQUE, hôtes du logis de la salamandre, à Montpellier, et Antoine, son frère, du Triadou (notaire Pierre de CABANIS : 2 E 95/1485, f° 216 v., vue 239 du registre en ligne sur le site des AD 34).

- 04.11.1550 : reconnaisance de dette pour André RAFINESQUE (notaire Pierre de CABANIS : 2 E 95/1488, vue 9 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

- 30.11.1550 : vente à André RAFINESQUE (notaire Pierre de CABANIS : 2 E 95/1488, vue 31 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

- 06.07.1588 : mariage de Jaumete EUZET et de Pierre de MONTREDON, au temple de Montpellier ; microfilm Mormons, protestants de Montpellier, f°297. n°1226552 ; acte repéré dans la table des mariages de Montpellier, de M. Pierre BURLATS BRUN.

- 12.06.1588 : contrat de mariage de Jaumete EUZET et de Pierre de MONTREDON, notaire Pierre ROUSSEL de Montpellier : 2 E 56/89, aux AD 34 (information initiale, pour ce Cm, de M. Marc MORANDAT)

- 21.05.1590 : contrat de mariage de François EUZET et de Jeanne JOURNET, notaire Pierre ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 56/91, aux AD 34 ; acte repéré dans la table des mariages de Montpellier de M. Pierre BURLATS BRUN ; acte partiellement transcrit par M. Marc MORANDAT.

- 28.03.1598 : manifest d'Antoine EUZET au compoix de Montpellier (1 B 11032, n° 765, vue 76 sur le site en ligne des AD 34)

- 17.02.1627 : procuration où est témoin Pierre EUZET (le praticien) (notaire Antoine FAGES, de Montpellier : 2 E 95/1631, p. 90 du registre numérisé, en ligne sur le site des AD 34).

- 14.05.1627 : quittance pour le praticien Pierre EUZET, suivi d'une procuration du 26.04.1627 (notaire Gabriel BONNEL, de Montpellier : 2 E 57/116, p. 204 du site en ligne des AD 34).

- 02.06.1637 : contrat de mariage de Pierre EUZET (de Cazevieille) et de Marie SERANNE (notaire Pierre II FESQUET, de Montpellier : 2 E 62/51, f° 179, aux AD 34)

- 22.06.1643 : quittance pour Pierre EUZET (le praticien), procureur de Jean Jacques de PLANTADE, à Paris (notaire François CRESPIN, de Paris : ET-XXXVI-175, f° 321, aux Archives nationales - en ligne, vues 302-303)

- 13.04.1644 : une obligation et une quittance pour Pierre EUZET (le praticien) (notaire Antoine FAGES, de Montpellier : 2 E 95/1640, pages 499 et 501 du site en ligne des AD 34).

- 13.11.1650 : obligation de Sébastien LISSORT pour 8000 livres, envers Pierre EUZET (notaire Pierre MARSAL, de Montpellier : 2 E 55/à compléter, aux AD 34) - voir ce qui est dit pour l'obligation du 21.08.1665.

- 23.10.1662 : : obligation de Sébastien LISSORT pour 2000 livres, envers Pierre EUZET (notaire André DARLES, de Villeneuve-les-Maguelone : 2 E 94/à compléter, aux AD 34) - voir ce qui est dit pour l'obligation du 21.08.1665.

- 21.08.1665 : obligation de Sébastien LISSORT pour 1097 livres, envers Pierre EUZET (notaire Jean GUION, de Montpellier : 2 E 57/171, aux AD 34) ; cet acte est indiqué dans celui du 08.06.1668 où il est précisé qu'il a été "expédié en original", ce qui laissait supposer qu'il n'y était plus dans le minutier du notaire GUION ; or, effectivement, il n'est ni inclus, ni signalé dans la table de la liasse de l'année 1665 (il en est probablement de même des obligations contractées par le notaire Sébastien LISSORT en 1650 et 1662).

- 21.12.1666 : contrat de mariage de Jean EUZET et de Jeanne LEQUES (notaire Jean LAUNE, de Montpellier : 2 E 55/140, f° 721, aux AD 34)

- 08.06.1668 : dépôt, par Pierre EUZET, de trois obligations dues par Sébastien LISSORT, en 1650, 1662 et 1665 (notaire Jacques DURRANC, de Montpellier : 2 E 55/152, f° 362, aux AD 34).

- 09.08.1677 : testament de Pierre EUZET du Prat, avec un codicille le 10.08 et une déclaration le 11.08.1677 (à compléter)

- 02.09.1691 : contrat d'apprentissage de Louis EUZET auprès d'Etienne ROUEL (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : 2 E 81/134, aux AD 34)

- 20.09.1693 : contrat de mariage de Sébastien EUZET et de Marie ROCHE (notaire Guillaume BRUGUIERE, de Montpellier : 2 E 58/96, f° 230, aux AD 34).

- 14.09.1704 : Sébastien (fils de François et d'Isabeau MARRE) : contrat de mariage avec Jeanne VIDAL (fa + Pierre VIDAL, travailleur de terre, et de Marie CAMBACERESSE), mariés et habitants au masage de coupias, paroisse de Brissac. Elle habite Montpellier, est majeure et libre, assistée par Dominique VIDAL, son frère, d'Henri CAMBACERES son cousin et de deux cousines ; aucun nom de parent indiqué du côté de Sébastian (écrit Bastian dans l'acte), bien qu'il y ait cette phrase concernant les présents : "et autres parents ou amys respectifs desdits futurs espoux" ; aucune signature EUZET et les deux fiancés ne savent pas signer ; la dot est de 330 livres y compris un crochet d'argent de valeur de 30 livres : "et pour la plus grande suportation des charges de ce mariage ladite VIDAL libre s'est constituée en dot envers ledit EUZET son futur époux" ; le notaire précise que "le restant argent qu'elle a gagné de ses espargnes depuis qu'elle est sortie de la maison de sondit père il y a environ 15 années" ; la dot est délivrée immédiatement à Bastian EUZET, en louis d'argent et autre bonne monnoye avec ledit crochet" ; la future se réserve les autres biens présents et à venir de ses père et mère "pour les jouir comme biens parafarnaux", avec le consentement de Bastian ; il y a ensuite la clause de l'augment dotal : 100 livres par Bastian EUZET "avec les robes, bagues et joyaux qu'il aura baillés à sadite fiancée pendant leur mariage" et Jeanne VIDAL prévoit 50 livres payables au survivant ; l'acte est passé dans la maison de la veuve DELFOUR, marchand (dans les signatures, on voit Louise DUFOUR et Grassie DUFOUR), en présence aussi de Joseph FABRE et de François ITIÉ, marchands à Montpellier ; on ne dit pas qu'ils ont hypothéqué leurs biens mais "lesdits époux ont obligé leurs biens qu'ils ont soumis aux seigneurs de Mr le Sénéchal siège présidial petit scel royal dudit Montpellier" (notaire Louis VERNET, de Montpellier : 2 E 57/315, f° 525 v., aux AD 34).

- 10.04.1712 : contrat de mariage de Catherine EUZET et de François LOUBRIEUX (notaire Guillaume REYNES, de Montpellier : 2 E 56/498, aux AD 34)

- 16.12.1720 : contrat de mariage de Jean EUZET et de Marguerite DASERVE (notaire Louis VERNET, de Montpellier : 2 E 57/319, f° 262, aux AD 34) Photographie et envoi de cet acte par Mme Chantal FÉDIÈRE

- 03.08.1740 : Etienne (fils de Pierre et de Jeanne ESTIVAL) ; contrat de mariage avec Antoinette VIERNE (notaire Augustin CLEMENT, de Montpellier : 2 E 56/559 f° 228, aux AD 34) ; l'acte a été photographié et transmis par Mme Josiane FEBVRET (Le fil d'Ariane)

- 19.02.1753, contrat de mariage de Pierre François PAGES et de Maurice EUZET (notaire Jean Josph BRUGUIÈRE, de Montpellier : 2 E 61/95, f° ? - acte à rechercher aux AD 34).

- 08.05.1756, contrat de mariage de Jean EUZET (fils de François et de Marguerite DEVALS ou DUVALS) avec Marie DESMASES (notaire Pierre RICARD, de Montpellier : 2 E 62/220, f° 164, aux AD 34)

- 31.08.1761, contrat d'apprentissage d'Etienne TEISSON, auprès de Louis EUZET (notaire Barthélémy PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/123, f° 201, aux AD 34)

- 31.05.1762, contrat de mariage entre Pierre VISSEC et Catherine EUZET (notaire Jean Joseph BRUGUIERE, de Montpellier : 2 E 61/97, f° 292 v., aux AD 34).

- 08.04.1763, quittance de Jean EUZET à Pierre François PAGES pour la dot de sa fille, Maurice EUZET, prévue à son Cm du 19.02.1753 (notaire Jean Josph BRUGUIÈRE, de Montpellier : 2 E 61/97, f° 383, aux AD 34).

- 02.07.1763, contrat de mariage de Jeanne EUZET (fille de Claude et de Marguerite de GIRARD) avec Louis NEUTRE (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/29, f° 74 v., aux AD 34).

- 02.10.1763, contrat de mariage de Jean EUZET (fils de François et de Marguerite DEVALS ou DUVALS) avec Jeanne BOISSIERE (notaire Jean Baptiste CAMBON, de Montpellier : 2 E 56/567, f° 196 v., aux AD 34).

- 27.08.1767, contrat de mariage de Jean Claude EUZET et de Madeleine FONTANIEU (notaire Barthélémy PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58 126, f° 224, aux AD 34).

- 29.06.1768, achat d'une métairie à Montpellier par Laurent EUZET : notaire Barthélémy PERIDIER. 2 E 58 126, f° 517, aux AD 34.

- 27.09.1769, arrentement du prieuré de Notre-Dame-du-Lac, à Lunel, par le prévôt du Chapitre cathédral de Montpellier, à Louis AUZET (= EUZET), maître pâtissier de Montpellier (notaire Gabriel DAVRANCHES, de Montpellier : 2 E 62/236, f° 621 v., aux AD 34 - cependant, l'acte est signé par le notaire GRANIER : vérifier s'il ne s'agit pas de Jacques GRANIER qui a exercé à partir de 1768 mais dont les cotes commencent à 2 E 62/260, aux AD 34)

- 14.02.1770, vente d'une vigne par Madeleine ESCUYER à Laurent EUZET (notaire Barthélémy PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/128, f° 146, aux AD 34)

- 29.08.1772, obligation contenant engagement et antichrèse de Jean Jacques envers son oncle, Laurent (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/32, f° 23 v. et double dans 1 E/1418, aux AD 34).

- 28.09.1772, achat d'une métairie par Jacques EUZET, maître pâtissier de Montpellier ; elle se situe au tenement de la Maure ou Malpas, terroir de Montpellier et comprend : "une métairie ou corps de batisse, jardin, puids à main, domaine, terre champs, vignes, pieds d'oliviers", pour une superficie de "37 ceterées et demi 5 dextres", plus la récolte en cours ( "12 cetiers thousele et 12 cetiers segle"), le tout pour une somme de 5050 livres ; les vendeurs sont Antoinette PORTIER (qui a procuration de son frère Joseph PORTIER, soldat), Jeanne BALSAGETE, fille majeure, et Thomas SERRES (qui ne signe pas), travailleur, mari et maître des biens dotaux de Marie MAMOND, successeurs ab intestat de Pierre BALSAGETE, financier, habitant Montpellier, leur frère ; l'acte donne les origines de propriété et précise qu'une vigne et des terres sont de la directe du chapitre de la Trinité ; la jouissance et prise de possession est immédiate ; en présence de Jean CAMBON, procureur au bureau des finances, sénéchal et siège présidial de Montpellier, et de Pierre CAMBON, avocat de Montpellier qui signent avec les parties principales, dont Jacques EUZET (signature J. AUZET) ; (notaire Jean Baptiste CAMBON, de Montpellier : 2 E 56/571, aux AD 34).

- 17.03.1777, vente d'une maison à Montpellier par Louise NAUTON à Louis AUZET (= EUZET) (notaire Jean Baptiste CAMBON, de Montpellier : 2 E 56/573, f° 54 v., aux AD 34).

- 02.04.1777, constitution d'une rente viagère par Louis AUZET (= EUZET) pour son fils Jean Baptiste Louis (notaire royal et apostolique, Jean Baptiste CAMBON, de Montpellier : 2 E 56/573, f° 71, aux AD 34)

- 16.08.1779 : réception de la dot suite au Cm de Denis EUZET et de Marie Anne BOUGETTE (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/33, f° 7 v., aux AD 34).

- 15.11.1779 : partage entre les enfants de François EUZET et de Marguerite DEVALS pour la succession de leur mère (notaire Jean Baptiste CAMBON, de Montpellier : 2 E 56/574, f° 293, aux AD 34)

- 23.11.1779 : prêt accordé par Jacques AUZET (EUZET) à Elisabeth ROBERT (notaire Jean Baptiste CAMBON, de Montpellier : 2 E 56/574, f° 308 v., aux AD 34)

- 07.03.1781 : achat d'une maison par Laurent EUZET, à Montpellier, enregistré à la même date (notaire Joseph VEZIAN, de Montpellier : 2 E 57/661, f° 147, aux AD 34). Indiqué aussi dans le Journal de la Généralité du Languedoc, conservation des hypothèques du 16.03.1781, vue 51 de ce journal en ligne, sur le site des AD 34.

- 14.12.1781 : mise en possession de la cure de Cazevieille par Jean Baptiste Louis EUZET, le (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres : 2 E 81/33, f° 215, aux AD 34).

- 26.12.1781 : procuration générale de Maxime MARTIN à Jean Baptiste Louis EUZET (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres : 2 E 81/33, f° 219, aux AD 34).

- 16.07.1782 : constitution d'une rente pour Maxime MARTIN à payer par Jean Baptiste Louis EUZET (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres : 2 E 81/33, f° 283 v., aux AD 34).

- 28.10.1782 : précisions et modifications de la rente pour Maxime MARTIN à payer par Jean Baptiste Louis EUZET (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres : 2 E 81/33, f° 321 v., aux AD 34).

- La mention du lieu de Montpellier pour Jean EUZET, fils de François et de Marguerite DUVAL, se trouve dans le registre paroissial de Saint-Martin-de-Londres, au 24.11.1782. Il s'agit du baptême de Jean EUZET (fs Denis et Marie Anne BOUGETTE). La marraine est Marguerite BOUGETTE et le parrain est Jean EUZET "oncle habitant Montpellier", selon le relevé de M. Jean-Louis CRESPIN.

- Cahiers de doléances : PV avec la liste (pour Montpellier) des "comparants" aux séances, celle des députés et celle des signataires dans "Etats généraux de 1789. Sénéchaussées de Béziers et Montpellier", collectés et présentés par Jean-Pierre DONNADIEU (Université Paul Valéry-Montpellier. 1989 - AD 34). Pour les EUZET-AUZET, on trouve les références du Tiers Etat aux pages 638 (AUZET fils, maître pâtissier), 668 (EUZET, maître boulanger) et 673 (Jacques EUZET, Bourgeois pour le sixain de Saint Firmin). Celles du clergé sont p. 498 (AUZET, prieur de Montferrier).

- Dans le dictionnaire de biographie héraultaise (librairie CLERC, de Montpellier), on trouve à AUZET : "Jean Baptiste Louis AUZET, curé de Montferrier, né en 1753, mort en mars 1823. Son père était maître pâtissier à Montpellier, paroisse Notre-Dame-des-Tables. Il refuse le serment et prend son passeport pour l'Italie (26.09.1797)." SAUREL F. : "L'ancien clergé du diocèze de Montpellier" IV, les Martyrs et confesseurs de la foi. P. 35/36. ; l'année de l'émigration est plus probablement 1793 (à vérifier).

- Le livre sur Baillargues, 831-1930, par l'abbé Alphonse CAPION (1866-1949) ; il a présenté son étude dans une dédicace à ses paroissiens, le 15.08.1930. C'est dans son livre qui est, essentiellement, une histoire de la paroisse de Baillargues que l'on trouve, p. 71 l'anecdote concernant l'abbé Jean Baptiste Louis EUZET (éditions LACOUR- Colporteur -1999). Présentation par Jean-Claude RICHARD, Directeur de recherche au C.N.R.S.

- Dossier concernant la vente des biens du prêtre émigré, Jean Baptiste Louis EUZET, en 1793-1794. Aux AD 34, dans 1 Q 1126, on trouve la vente aux enchères des immeubles ("Biens nationaux provenant d'émigrés") de J.B.L. : le 6 germinal an 2 (26.03.1794) pour deux maisons à Montpellier et le 8 germinal an 2 (28.03.1794) pour le reste des immeubles, à Montferrier.
- Première maison, à Montpellier, "Une maison située à Montpellier, isle puid du Palais n° 432 Section O du Peirou, confrontant du levant la rue haute, du midi la maison de la veuve SALZE, du couchant la maison des citoyennes DAVEZE, et du nord la maison des enfants du citoyen LIROU, composée d'un rez de chaussée premier et second étage. Ladite maison a été estimée à la somme de 350 livres", acquise par le citoyen SOUMIGUES pour 2150 livres.
- Deuxième maison, à Montpellier, "Une maison, située à Montpellier, isle Durand n° 138, Section O du Peyrou, confrontant du levant la rue des tondeurs, du midi la susdite rue et la maison du citoyen REYNES et un passage de la maison de la veuve LUSSAC entre deux, et du nord la maison de la citoyenne veuve TABARIES, composée d'un rez de chaussée et caves au dessous, premier, second, troisième étage et tour. La dite maison a été estimée à la somme de 8.860 livres.", acquise par le citoyen TREILLET cadet, de Montpellier, pour 25.100 livres (dans le résumé, c'est la somme de 20.100 qui est indiquée, cependant que lors de la première enchère, le citoyen MOLINES avait, seul, offert 25.000 livres).
- Une "vigne et petite maison de campagne", à Montferrier, "Une vigne dans laquelle il y a des arbres oliviers, fruitiers, située dans le terroir de Montferrier, section sous Coste, de contenance d'environ six setérées, dans ladite vigne il y a deux puits, dans ladite vigne du coté du vent droit il y a une maison construite à neuf, composée de trois pièces au rez de chaussée et trois autres pièces au dessus formant un premier étage, ladite vigne et maison close par une haie vive, confrontant le tout du levant et couchant Jean GIBELIN du mas de Holy, midy le chemin de Montferrier à Fontfrède et du vent droit ledit GIBELIN et CLAPAREDE, le tout estimé 4000 livres.", acquise par le citoyen LASSAGNE pour 9000 livres. Ce terrain avait été acquis par Jean Baptiste Louis EUZET, alors qu'il était encore curé de Cazevieille, le 12.08.1784 (notaire GRANIER, dossier 1 Q 877, aux AD 34), auprès du prieur, curé de Montferrier, Barthélémy FACH. Sur ce terrain, il y avait déjà la vigne, les oliviers, les arbres fruitiers, la haie vive et une "bâtisse contenant deux pièces". Manifestement, cette bâtisse de faible dimension a été démolie pour construire à la place une maison beaucoup plus grande. Un litige s'est élevé au moment de l'adjudication car la vente de ce terrain au curé EUZET s'était faite moyennant le versement d'une rente viagère de 400 livres au bénéfice de Jeanne RIEUSSET. Celle-ci n'ayant que cette ressource, la vente comme bien national lui enlevait cette pension. Or, la loi du 22 fructidor an 3 (08.09.1795) avait levé la confiscation des biens des prêtres déportés, de façon à ce que ces biens soient restitués aux héritiers. Le problème était que ceux-ci devaient aussi acquitter les dettes et que le remboursement devait se faire en bons aux porteurs. Résultat : ces bons ne permettaient pas de payer toutes les créances, d'où le refus des héritiers. La dame RIEUSSET finit par obtenir des compensations financières de la puissance publique.
- Une maison et "ferrajeu joignant", à Montferrier, "une maison et ferrajeu joignant, terroir de Montferrier dans la section de la Deveze, de contenance ladite maison deuvois 25 cannes 4 pans, composée au rez de chaussée de deux pièces servant de cuisine et cellier et deux écuries et au dessus de deux greniers à foin et deux chambres ; le ferrajeu de contenance d'environ 6 dextres, le tout confrontant du levant et vent droit le chemin du mas de Loly au patus, couchant Jean GIBELIN et du midy TOURRIERE ; ladite maison et ferrajeu estimée 1000 livres.", acquise par le citoyen BOUÉ pour 1500 livres.
- Un "tinel, écurie et granier à foin", à Montferrier, "Un tinal" (écrit ainsi dans le texte mais "tinel" dans la rubrique), "écurie et granier à foin dans la section du faubourg des barris, de contenance d'environ 25 canes, confrontant du levant Etienne REBOUL, chemin entre deux, couchant Joseph LAURET, midi Antoine BRUNEL, vent droit le chemin des baris à Montferrier. Ledit batement consistant en deux cuves vinaires et deux écuries et par dessus deux graniers à paille, le tout fait à neuf. Ledit tinal, écurie et granier à foin estimé 1900 livres.", acquis par le citoyen BOUÉ pour 3600 livres.
- Un champ, à Montferrier, "Une pièce terre champ dans la section de fausse, de contenance d'environ 2 seterrées 20 dextres, confrontant du levant Jean CARRIERE, couchant le patus, midy le chemin de St Clement à la fontaine de Fontfrede et du vent droit les patus, ledit champ estimé à 280 livres.", acquis par le citoyen ASTRUC pour 600 livres.





- Un lopin de terre, à Montferrier, "appelé ferrajeu dans la section de la Devese, de contenance d'environ deux dextres, confrontant du levant le chemin de la Deveze, couchant un puits de la commune, midy Jean TOURRIERE et vent droit le dit chemin de la Deveze ; le dit ferrajeu a été estimé 12 livres", acquis par le citoyen ASTRUC pour 25 livres.
- Un ferrajeu, à Montferrier, "complanté d'oliviers dans la section de la Devese de contenance d'environ une setterée et demi, confrontant du levant le chemin du mas de Loly" [ou del oly, les deux mots se tenant : "deloly"] "à la Devese, couchant Jean GIBELIN et les patus, midy la veuve ANDRÉ et du vent droit les dits patus ; le dit ferrajeu a été estimé 320 livres", acquis par le citoyen DOMERGUE pour 950 livres.
- Une terre olivette, à Montferrier, "de la dite section de la Deveze de contenance d'environ demi seterées dix sept dextres, entourée de murailles pierre seche ; confrontant du levant Joseph LAURÉT, couchant midy et vent droit le chemin des patus ; la dite terre olivette a été estimée 200 livres", acquise par le citoyen TEISSONNIERE pour 500 livres.
- Une terre herme, à Montferrier, "à la même section de contenance d'environ une seterée et demie confrontant du levant Jean TOURRIERE, couchant Jean CARRIERE, midy Jean FABRE, tout droit la draye ; le dit herme a été estimé 30 livres", et acquis par le citoyen TEISSONNIERE pour 40 livres.
- Un champ, à Montferrier, "avec neuf oliviers, et un devois joignant dans lequel il y a quelques mattes chêne vert de contenance le champ d'environ un quart de seterée et le devois d'environ une setérée confrontant le tout du levant Jean TOURRIERE, couchant Mathieu GUIRAUD, midi Antoine CLAPAREDE et du vent droit Jean CARRIERE, le dit champ et devois estimés à 90 livres", acquis par le citoyen FAREL pour 170 livres.
- Un champ et herme, à Montferrier, " séparé par la conduite de la fontaine Saint Clément dans la section du Paix de Valoix, de contenance le champ d'environ trois seterées et l'herme d'environ deux seterées, confrontant le tout du levant Jean FABRE et Pierre ASTRUC et Pierre FORTIER, vent droit Antoine DOMERGUE et Joseph BOUISSINET, fossé entre deux ; le dit champ et herme ont été estimés 340 livres", acquis par le citoyen CAUVA pour 1075 livres.
- Un champ et vigne, à Montferrier, "joignant dans la section Puechéron, de contenance le champ d'environ deux setérées et la vigne aussi d'environ deux seterées, confrontant le tout du levant Paul BONNEAU et Jean CLAPAREDE, couchant et vent droit le chemin de la Lironde au grand chemin de Montferrier et du midi Claude DOURLAN, le dit champ et vigne estimé 260 livres", acquis par le citoyen FAREL pour 1175 livres.

Dans un autre dossier (1 Q 482, aux AD 34), on trouve plusieurs documents qui se recoupent, plus ou moins, et qui concernent l'inventaire du mobilier, à Montferrier, du "ci devant prieur de Montferrier, émigré". On y trouve la liste suivante (qui tient compte de ces divers documents), suite à la visite faite par Barthélémy MOULINIER, commissaire nommé par le district de Montpellier pour faire l'inventaire, accompagné par les citoyens Jean BESTIOU (ou BESTION), notable, et Joseph LAURES, officier municipal, le 12 juillet 1793 :
- un lit bois noyer à une place ; un autre lit ; une vieille commode en placage ; quatre comportes ; six tonneaux ; cinq tonneaux vieux ; trois pots ; deux douzaines verre blanc ; une mauvaise banquette (indiquée aussi : banquette garnie de coutonnat jaune) ; un meuble à tenir les assiettes ; deux barrils servant à tenir l'huile ; seize chaises moitié usées ; un bureau à pied de biche (indiqué aussi : bureau à écrire) ; une banquette garnie en cotonal jaune ; un faïence (poële ?) ; deux trois pieds ; un gril (indiqué aussi : grille à roty) ; une poele à frire ; une petite armoire ; une casserole cuivre ; une rappe de fer blanc ; une lampe en cuivre jaune ; deux pompes en etain ; trois chandeliers laiton ; un tournebroche avec sa broche (indiqué aussi : en fer) ; un lèche frite fer blanc ; un couvert fer blanc ; un vieux garde manger (indiqué aussi : tout usé) ; deux petites grilles ; deux chenets avec pelle et pinces ; quatre fauteuils (indiqué aussi : usés) ; douze vieux draps (indiqué aussi : usés) ; quatre douzaines serviettes (indiqué aussi : usées) ; douze essuie-mains vieux (indiqué aussi : usés) ; dix vieilles nappes (indiquées aussi : usées) ; deux couvertes piquées, une d'été usée (indiquées aussi : bannes piquées usées) ; deux garnitures de lit (indiqué aussi : garnimens de lit), un de cotonat jaune et deux rideaux d'indienne servant de garniment à la domestique ; deux vieux coussins, deux vieilles palliasses (indiqué aussi : usées) ; trois vieux matelas ; deux douzaines de livres de piété ; une planche pour le pain ; deux barrils servant à tenir l'huile.

- 30 prairial an III (18.06.1795), paiement par Claude EUZET à Jean Claude EUZET des 924 livres de l'engagement entre leurs pères le 29.08.1772 (notaire Jean Dominique AUTERACT, de Montpellier : 2 E 55/à compléter - double de l'acte dans 1 E 1418, aux AD 34).

- 1er jour complémentaire, an III (17.09.1795), Obligation par Jeanne (fa Claude et Marguerite de GIRARD) ; elle emprunte 4000 livres à Antoine PRENOT, de Montpellier (notaire Michel ALICOT, de Montpellier : 2 E 62/à compléter - indiqué dans la quittance du 02.01.1796)

- 12 nivôse, an IV (02.01.1796), remboursement de l'obligation du 17.09.1795 par Antoine NEUTRE, fils de Jeanne (fa Claude et Marguerite de GIRARD), pour un montant de 4057 livres (notaire François AUTERACT : 2 E 55/318, n° 82, aux AD 34 ; Jean Dominique AUTERACT est témoin et le notaire signataire est bien François)

- 27 prairial an IX (16.06.1801) : Jean Jacques Fulcrand (commis, marchand), André Nicolas (coutelier), Jean Baptiste Germain (boulanger), Etienne (serrurier), Anne Suzanne (représentée) et Anne Marie (représentée), (enfants de Fulcrand et de Catherine Antoinette FESQUET) et Jean Augustin BOURTOULON (chapelier, "marié et maître des biens dotaux" d'Anne Marie) et Nicolas CHALANDAR (menuisier, "curateur d'Anne Suzanne") ; licitation, partage, après le décès de Fulcrand (le 27.04.1799) ; des experts ont été nommés pour faire l'estimation des biens, à savoir : Pierre Jean BENECH et Henry BARRAFORT, agriculteurs, pour les immeubles, Jacques BRUN et Etienne ROBERT, tonneliers, pour la vaisselle vinaire, Claude DOURLAN et Jacques DURAND pour les meubles et effets de la boutique ; ; ces biens consistent 1/ en une pièce de terre, partie champ, partie vigne, complantée de huit oliviers et cades sorbiers, située dans le terroir de Montpellier, quartier de Montels, d'une contenance pour le champ de trois setérées et demie et pour la vigne de sept setérées et demie, la pièce étant estimée à 2600 francs ; 2/ Les meubles et effets de la boutique avec 18 items estimés 341,25 francs : pétrin, moulins pour passer le son, la farine ou le blé, tables, planches (dont une pour les gâteaux), balances, cornues (pour porter la farine), mesures, poids, cribles, tamis (l'un à fil de fer et deux en crin), couvertures (pour couvrir la pâte), sacs pour contenir le blé ... 3/ La vaisselle vinaire : tonneaux, bouteilles, cornues, entonnoir, siphon, robinets ... évalués 96 francs ; le total de l'estimation s'élève à 3037,25 francs ; suit une liste de meubles et effets non estimés pour lesquels "le partage n'en sera fait qu'après le décès de la dite veuve EUZET qui en aura la jouissance pendant sa vie" : bouteilles, fourche, pioches, pelles, fers à repasser le linge, chaudrons, casserole en cuivre, chandeliers, lampes, poêle à frire, poêle à chataignes, passoir, lanterne, couteaux, grilles, crochet en fer pour suspendre la viande, pannier en fil de fer pour la salade, cruche, couverts en fer blanc, moulins à poivre, pincettes pour le feu, petit miroir à cadre doré, chaises, tabourets, balances, tonneaux, mortier, "chauffe chemise bois d'osier", couteaux crochus pour la vendange, parapluie garni de soie rouge, "usine en bois servant à laver le linge", draps de lit, serviettes, nappes, garniment de lit complet en cotonnat jaune de maison, garniment de lit à baldaquin cotonnat jaune, paillasses, matelas, couvertures indiennes piquées, couverture dite de Naples, couvre pieds indienne piquée, traversins à flourine, cage pour fouler les raisins, "grande armoire bois fayard" (hêtre), petite armoire partie en sapin et partie en noyer, tables, coffres, lit à deux places avec son cadre ferré, assiettes fayence, assiettes de terre, cuillères en étain, fourchettes en fer ... ; suit la liste des dettes passives pour un montant de 1553,15 francs : la dot de Catherine FESQUET portée à son contrat de mariage du 06.02.1763 (notaire AUTERACT, de Montpellier) pour 624 francs, une lettre de change de 536,45 francs et différentes factures dont une pour le "citoyen RICOME propriétaire à Viols le Fort" pour un montant de 82 francs [seul élément qui rappelle l'origine de cette branche de EUZET] ; comme "la pièce de terre" ne pourrait que difficilement se partager, les héritiers conviennent alors de faire une licitation entre eux. Seuls Jean Jacques Fulcrand, André Nicolas, Jean Baptiste Germain [appelé simplement Germain dans le texte alors qu'il signe Baptiste : il est donc probable que son véritable prénom usuel était Germain ... mais que lui-même préférait celui de Baptiste] et Nicolas CHALANDAR font une offre ; c'est le fils aîné, Jean Jacques Fulcrand qui l'emporte avec un montant de 2600 francs ; il se charge encore "des cornues, tonneaux et robinets", soit un montant total pour lui de 2696 francs ; Jean Baptiste Germain prend "les meubles et ustensiles formant le fonds de boutique" , soit 341,27 francs et il se trouve ainsi qu'il a reçu 93,85 francs de plus ; après le règlement que devra faire Jean Jacques Fulcrand, il reste à partager 1143,15 francs, soit 128,60 francs à chacun ; André Nicolas a 328,60 francs, soit 228,60 pour le cinquième et 100 francs dont Jean Jacques Fulcrand lui fait prêt : il promet de les lui rendre après le décès de leur mère avec l'intérêt de 5 % l'année sans retenue à dater de ce jour ; pour Etienne, son frère aîné s'engage à lui payer à sa première réquisition 114,30 francs, avec l'intérêt de la moitié seulement, sur le pied du denier vingt sans retenue ; à Suzanne, sa soeur mineure, Jean Jacques Fulcrand lui payera 228,60 francs à sa majorité ou lorsqu'elle se mariera et jusqu'alors il lui payera l'intérêt de la moitié seulement sur le pied du denier vingt sans retenue à dater de ce jour jusqu'au décès de leur mère ; à Anne Marie, son mari aura le droit de réclamer sa part en bien fonds, attendu qu'elle fait partie de la constitution de dot de son épouse, "auquel effet il pourra se faire departir une portion de la dite piece terre champ et vigne jusqu'à concurrence de la somme capitalle de 228,60 francs" ; Jean Jacques Fulcrand a fait prêt de 114,30 francs à son beau-frère BOURTOULON, laquelle somme celui-ci promet de lui rembourser dans sept années avec l'intérêt de 5 % sans retenue ; de plus, ledit BOURTOULON baille et afferme à Jean Jacques Fulcrand sa portion de la pièce de terre pour sept ans, moyennant la rente annuelle de 11,40 francs payable à la fin de chaque année ; la récolte de l'année en vin et huile sera partagée entre les successibles ; la veuve EUZET accepte que la somme de 624 francs de sa dot reste entre les mains de Jean Jacques Fulcrand jusqu'à son décès et qu'elle soit alors divisée entre ses enfants par égales portions ; elle lui cède aussi la moitié des récoltes de la pièce de terre, champ et vigne et en contribuera pour la moitié au paiement des impositions, cultures, semences et autres ; ses enfants lui cèdent tant qu'elle vivra l'usufruit et jouissance de tous les meubles et effets non estimés, à l'exception de la moitié du linge dont les parties ont déclaré avoir fait le partage entre elles ; Jean Jacques Fulcrand lui cède "la jouissance sa vie durant de la moitié de tous les tonneaux dont elle paiera le raccommodage annuel" (la jouissance duquel mobilier, les tonneaux compris peut être un objet de 8 francs par année) ; hors Jean Jacques Fulcrand, ils se dépouillent tous de la propriété de la pièce de terre, "à l'exception de la partie de la même terre inaliénable appartenant à ladite Marie EUZET" [seul cas où Anne Marie est appelée seulement Marie, ce qui veut peut-être dire que c'était son prénom usuel] ; ils signent sauf la veuve EUZET qui ne sait pas. Photographie et envoi de cet acte par Mme Chantal FÉDIÈRE.

- 30 prairial an III (18.06.1795), paiement par Claude EUZET à Jean Claude EUZET des 924 livres de l'engagement entre leurs pères le 29.08.1772 (notaire Jean Dominique AUTERACT, de Montpellier : 2 E 55/à compléter - double de l'acte dans 1 E 1418, aux AD 34).

- 9 floréal an IX (29.04.1801), vente d'une terre aux Matelles par Marguerite EUZET à Claude EUZET, son frère (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, de Claret : 2 E 24/2, f° 359, aux AD 34)

- 28 pluviôse an X (17.02.1802), produit de la vente des biens de Jean EUZET (pâtissier de Montpellier), reçu par sa veuve, Anne BOUSON, pour 1272 francs. Notaire Eugène Pascal PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58 151 f° 136, aux AD 34.

- 14 floréal an XIII (04.05.1805), Cm de Jean Pierre Pascal EUZET et de Louise Bernarde AUTERACT, à Montpellier (notaire François AUTERACT, de Montpellier : 2 E 55/339, f° 539, aux AD 34)

- 19.03.1806, Cm de Jeanne Françoise EUZET et de Jacques Esprit FALQUE (notaire François AUTERACT, de Montpellier : 2 E 55/341, f° 159, aux AD 34)

- 17.10.1806, testament de Jean Jacques Fulcrand EUZET (notaire François AUTERACT, de Montpellier : 2 E 55/342, n° 720, aux AD 34)

- 07.04.1809, reconnaissance par Jean Pierre Pascal EUZET des sommes encaissées pour son épouse, Louise Bernarde AUTERACT pour des ventes de terrains, suite au partage après la succession de Marie CHAUCHON (notaire François AUTERACT, de Montpellier : 2 E 55/354, f° 52 v., aux AD 34)

- 25.11.1809, vente par Jean Pierre Pascal EUZET, d'une maison à Lansargues (34), à Louis BOUSCARAIN (notaire François Pierre Toussaint CAMREDON, de Lansargues : 2 E 38/...., aux AD 34 - à compléter).

- 27.07.1810, déclaration de Jean Baptiste Germain, prisonnier à la maison d'arrêt, au tribunal de commerce de Montpellier, pour la cession et l'abandon de ses biens à ses créanciers (6U5/9, aux AD 34)

- 15.04.1811, remboursement en nature d'une dette par Denis EUZET à son fils Pierre (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/53, acte 38, aux AD 34).

- 11.03.1813, test de Marguerite EUZET en faveur de son mari, Pierre COPY (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/358, f° 80, aux AD 34).

- 15.03.1813, Cm de Pierre EUZET et d'Adélaïde DUVERDIER (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/358, f° 83, aux AD 34).

- 16.08.1814, vente par Jean Pierre Pascal EUZET, de champs à Lansargues (34), à Pierre RÉFOUSSAT et Gabriel CHAUCHON (notaire François Pierre Toussaint CAMREDON, de Lansargues : 2 E 38/145, f° 192, aux AD 34).

- 21.04.1817, quittance par Jean Pierre Pascal EUZET et Jean Pierre MARQUEZ, pour la vente de la maison à Louis BOUSCARAIN, en 1809 (notaire François Pierre Toussaint CAMREDON, de Lansargues : 2 E 38/146, f° 44, aux AD 34).

- 10.08.1817, cession de leurs droits dans la succession de Pierre EUZET de Saint-Martin-de-Londres, par Marie, Jeanne et Marguerite EUZET à leur frère Pierre EUZET (notaire Jacques Pierre Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/à compléter, aux AD 34)

- 23.03.1818, vente par Jean Pierre Pascal EUZET, d'un pré à Lansargues (34), à Jean BRESSON (notaire François Pierre Toussaint CAMREDON, de Lansargues : 2 E 38/146, f° 357, aux AD 34).

- 12.08.1819, quittance pour le premier paiement par Pierre EUZET à ses soeurs, Marie, Jeanne et Marguerite, relatif à la cessions de droits dans la succession de leur père, Pierre EUZET de Saint-Martin-de-Londres (notaire Jacques Pierre Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/364, f° 190, aux AD 34)

- 17.04.1820, contrat de mariage de Marie Anne EUZET et de Fulcrand Paul SOULAS (notaire François BALARD, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/à compléter).

- 28.04.1820, quittance pour le dernier paiement par Pierre EUZET à ses soeurs, Marie, Jeanne et Marguerite, relatif à la cessions de droits dans la succession de leur père, Pierre EUZET de Saint-Martin-de-Londres (notaire Jacques Pierre Louis ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/365, f° 122 v., aux AD 34)

- 15.05.1821, procès d'Assises qui concerne Lherond EUZET alias "Léon EUZET dit Cadix" : 2 U 2/465, aux AD 34 : il s'agit du dossier de procédure qui est très complet et qui comprend une copie de l'arrêt ; par contre, l'original de l'arrêt qui devrait se trouver en 2 U 2/307 ou 308 n'y est pas ; le titre du dossier est : "Meurtre à Montpellier".

- 08.04.1822, contrat de mariage de Marguerite EUZET et de Barthélémy BABAU (notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier : 2 E 61 193, aux AD 34)

- 12.02.1824, vente d'immeubles à Saint-Brès par Pierre EUZET à Jean Baptiste DESPUECH (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/217, f° 184 v., aux AD 34)

- 24.02.1824, achat d'une maison à Montpellier, par Pierre EUZET et Agnès SABATIER (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/217, f° 217 v., aux AD 34)

- 20.03.1824 : vente d'une maison et de 4 terres au Triadou par les 8 enfants de Claude EUZET et d'Anne MARTIN, d'Assas (Jean Baptiste et Antoine EUZET, demeurant à Lattes, Pascal EUZET, demeurant à Villeneuve Angoulème, ), Pierre et Etienne EUZET, demeurant à Montpellier, Marie EUZET, demeurant à Baillarguet, Louise EUZET, demeurant à Argelliers et Françoise EUZET, demeurant à Paris), à Jean François PEPIN (propriétaire, cultivateur, demeurant au Triadou) ; 1/ la maison est à 2 étages avec cour, confrontant du levant et du couchant Jean EUZET du Triadou, et du marin le chemin des Matelles 2/ Un champ au chemin des Matelles, tènement de Cammau, environ 51 ares ; 3/ Un champ dit Delpous, tènement du Cammau, environ 31 ares ; 4/ Une pièce de terre herme, tènement de Montferran, environ 25 ares ; Une pièce de terre herme, tènement des vignes, environ 35 ares ; ces immeubles sont parvenus aux vendeurs de feu Claude EUZET, leur père, qui en était lui-même propriétaire de la succession de Claude EUZET, son père, au moyen du bail en paiement consenti par feu Jean Jacques EUZET, son frère, en sa qualité de donataire universel dudit feu Claude EUZET, leur père, et ce pour remplir de ses ditsdroits légitimaires paternels, suivant un acte du 28.05.1767, reçu MAUMEJAN, notaire des Matelles ; participe aussi à l'acte, Anne MARTIN, leur mère, agissant tant en son nom que comme donataire de l'usufruit et jouissance des biens délaissés par sondit feu mari, suivant leur contrat de mariage, reçu Me MAUMEJAN, notaire des Matelles, le 10.05.1779 que comme procuratrice fondée de Françoise EUZET, sa fille, majeure, cuisinière, demeurant à Paris, rue Saint Jacques, n° 43, suivant sa procuration du 29.01.1824, reçue Me BRÉTON, notaire à Paris ; le prix de vente est de 1800 francs, soit pour chacun des frères et soeurs, 225 francs, à charge pour chacun de payer à leur mère, une pension annuelle et viagère de 12 francs chacun, sauf Françoise et Marie (veuve RICHARD) qui ne payeront qu'une pension de 11,25 francs, selon accord entre les parties ; Jean François PEPIN paye immédiatement 1250 francs ; la somme en monnaie d'argent est vérifiée, retirée, et une quittance est établie ; le partage qui en est fait est le suivant : 225 francs à Antoine, 225 francs à Pierre, 125 francs à Pascal, 225 francs à Jean Baptiste, 225 francs à Etienne et 225 francs à Louise : sur le solde des 550 francs, il est prévu : 100 francs pour Pascal, jusqu'à ce qu'il ait acquis un immeuble suffisant pour répondre de pareille somme de la dot de son épouse ; 225 francs pour Françoise, au 1er octobre prochain, et 225 francs à Marie, jusqu'à ce qu'il puisse se libérer valablement ; la jouissance de ces immeubles est prévue au 29 septembre prochain ; l'acheteur payera l'intérêt du solde à compter de ce jour, à raison de 5 % l'année, sans retenue, jusqu'à sa libération ; Louise a remis à son mari les 225 francs qu'elle vient de recevoir à titre de prêt ; son mari les reconnaît et les assure au profit de son épouse sur tous les biens qu'il possède, dans la commune d'Argelliers, consistant en maison, champs, vignes et oliviers ; l'acte est fait à l'étude où signent Jean Baptiste EUZET et Jean François PEPIN, les autres ne savent pas signer (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/217, f° 250 v., aux AD 34)

- 01.05.1824, contrat de mariage de Jean EUZET et de Marguerite FERMAUD (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/217, f° 281 v., aux AD 34).

- 21.02.1825 : vente par Pierre EUZET, pour son épouse, Adélaïde DUVERDIER, d'un devois à Pierre PLAGNIOL (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/102, f° 170, aux AD 34).

- 21.02.1825 : vente par Pierre EUZET et les DUVERDIER, d'une maison à Françoise CAUSSE (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/102, f° 172, aux AD 34).

- 31.05.1825 : vente par Louis MEYNOT et Pierre MARRE, d'une terre à Pierre EUZET (époux d'Agnès SABATIER) (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/218, f° 104 v., aux AD 34).

- 23.08.1825 : contrat de mariage d'Etienne EUZET et de Marguerite Thérèse FERMAUD (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/218, f° 165 v., aux AD 34).

- 18.12.1825 : vente par Pierre EUZET (époux d'Adélaïde DUVERDIER), pour sa belle-soeur, Marie Félicité DUVERDIER, d'un devois à Pierre PLAGNIOL (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/102, f° 282, aux AD 34).

- 1826 : registre du tirage au sort (AD 34) : défaut de taille pour Jacques Antoine EUZET (information de Mme Josiane FEBVRET).

- 22.06.1826 : quittance par Pierre EUZET (époux d'Adélaïde DUVERDIER) à Françoise CAUSSE, veuve Laurent CORBIER (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/102, f° 391, aux AD 34).

- 28.07.1826 : Jean Baptiste Germain (fils de Fulcrand et Catherine Antoinette FESQUET) et Catherine FESQUET, sa mère ; quittance et cession de droits, devant Jean Frédéric SARRAN, notaire de Montpellier. Rappel du partage du 16.06.1801 par lequel fut licité entre les héritiers de Fulcrand EUZET une terre, champ et vigne d'un hectare soixante centiares (environ onze setérées ancienne mesure), qu'elle fut faite en faveur de Jean Jacques Fulcrand EUZET, fils aîné, au prix de 2600 francs ; que celui-ci se chargea de plusieurs cornues, tonneaux et robinets, ce qui le rendit débiteur au total pour 2696 francs ; que sur cette somme, les cohéritiers l'ont chargé de payer à leur mère 624 francs pour le montant de ses reprises dotales portées à son contrat de mariage du 06.02.1763, devant le notaire Dominique AUTERACT, de Montpellier. De plus, le 18.01.1808, Jean Jacques Fulcrand est décédé, aprés avoir, par son testament reçu par le notaire ALICOT, de Montpellier, institué pour son héritier universel son frère Jean Baptiste Germain ; que dans sa succession, il n'y avait que la pièce de terre en question. Compte tenu de ces faits, Jean Baptiste Germain, en tant qu'héritier de Jean Jacques Fulcrand, paye 624 francs à sa mère (300 francs immédiatement et 324 francs payés antérieurement) dont quittance est faite ; quant au quart revenant à Catherine FESQUET dans les biens délaissés par son fils aîné, elle en fait vente à Jean Baptiste Germain qui accepte ; cette vente est faite "moyennant la rente annuelle et viagère de 4 hectolitres blé, soit 8 sétiers ancienne mesure, beau et marchand passé à deux cribles, plus une charge d'âne de sarments et une autre de raisins, portables au domicile à Montpellier de ladite veuve EUZET, savoir pour le blé fin juillet, pour les raisins à la récolte et pour les sarments à la volonté, et ce chaque année à compter de la courante" ; les parties déclarent que d'après les mercuriales des 14 dernières années, la valeur annuelle des 4 hectolitres blé est de 106, 40 francs, celle de la charge de sarments de 101, 48 francs et celle de la charge de raisins de 2 francs ; par cet acte, Catherine FESQUET, veuve EUZET, est démise de la propriété du quart de ces biens. Jean Baptiste Germain signe mais sa mère ne sait pas signer.

- 29.07.1826 : Jean Baptiste Germain et Anne Marie (fils et fille de Fulcrand et Catherine Antoinette FESQUET) et Jean Augustin BOURTOULON, mari d'Anne Marie EUZET ; vente ; comme dans l'acte précédent, sont rappelés l'acte de partage du 16.06.1801 et le testament de Jean Jacques Fulcrand du 18.01.1808 ; les parties décident de régler définitivement entre eux ces successions ; pour cela, le couple BOURTELON vend à Jean Baptiste Germain leur portion de la terre licitée en 1801 pour le prix de 228,60 francs ; "les parties ont reconnu que ce montant est la vraie et légitime valeur de ladite portion de terre eu égard au temps présent et à son état" moins 114,30 francs que doit le couple BOURTOULON à Baptiste EUZET ; et pour satisfaire aux clauses et conditions de son contrat de mariage du 6 floréal an 7 (25.04.1799), notaire Michel François AURÈS, de Montpellier, Jean Augustin BOURTOULON "assure au profit de son épouse la somme de 228,60 francs du montant de la présente vente, pour la lui rendre et rembourser ou à qui de droit le cas arrivant" et, pour cela, il "hypothèque une maison qu'il tiens et possède dans la ville d'Aigues mortes, département du Gard, rue de la marine" ; ils signent, y compris Anne Marie qui signe "BOURTOULON née EUZET" (notaire Jean Frédéric SARRAN, de Montpellier : 2 E 56/694, f° 255, aux AD 34).

- 22.12.1828 : contrat de mariage de Françoise et d'Antoine GALLIERE (notaire Louis, Marie, François, Xavier BONFILS, de Montpellier : 2 E 57/772, f° 411, acte 574, aux AD 34).

- 24.08.1831 : contrat de mariage de François EUZET et de Marie AYMARD (notaire Louis, Marie, François, Xavier BONFILS, de Montpellier : 2 E 57/778, f° 106, acte 348, aux AD 34).

- 19.04.1836 : achat d'une terre à Montpellier à Martin Pascal EUZET par Jean Baptiste BARET, (notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier : 2 E 61/ à compléter - indiqué dans un acte du 04.07.1862 pour la main levée de l'hypothèque).

- 20.01.1837 : Etienne et Jean Baptiste Germain (fils de Fulcrand et Catherine Antoinette FESQUET) ; ratification et quittance EUZET frères, passé devant Amédée GRASSET, notaire de Montpellier. Etienne EUZET, serrurier, demeurant à Paris, de présent à Montpellier, déclare à Jean Baptiste Germain EUZET, son frère, fournier, demeurant à Montpellier, qu'il approuve et ratifie l'acte passé entre ce dernier et Catherine FESQUET, leur mère, veuve de Fulcrand EUZET, boulanger, leur père. Cet acte a été passé le 28.07.1826, devant le notaire SARRAN, de Montpellier. Etienne reconnaît que le paiement de 624 francs de son frère à sa mère a été réellement fait. Il reconnaît aussi la légalité de la cession de droits qu'il renferme au profit de son frère dans la succession de Jean Jacques Fulcrand, leur frère aîné. Etienne reconnaît avoir reçu de son frère 425 francs dont il fait quittance, somme fixée amiablement et forfaitairement pour tout ce que son frère pourrait lui être redevable, concernant la succession de leur père, compte tenu du partage qui a eu lieu après son décès, le 27 prairial an 9 (16.06.1801), devant le notaire AUTERACT, de Montpellier. Moyennant quoi, Etienne donne la main levée définitive de tous privilèges et hypothèques qu'il peut avoir contre la personne et sur les biens de son frère. Ils signent. [A noter que c'est le seul acte trouvé qui démontre le lien entre cette branche des EUZET de Montpellier et le serrurier Etienne EUZET qui apparaît en 1811 à Paris quand il fait baptiser sa fille, Honorine Catherine Aimée, à Saint-Germain-des-Prés]

- 20.01.1837 : ratification et quittance entre Etienne EUZET et Jean Baptiste Germain EUZET, frères ; la ratification concerne l'acte du 28.07.1826 conclu entre Catherine FESQUET (leur mère, veuve de Fulcrand EUZET) et Jean Baptiste Germain EUZET : paiement de 624 francs de Jean Baptiste Germain à sa mère et cession de ses droits de la mère à Jean Baptiste Germain (concernant la succession de leur frère aîné, Jean Jacques Fulcrand EUZET), notaire SARRAN, de Montpellier ; la quittance concerne le paiement de 425 francs de Jean Baptiste Germain à Etienne, montant fixé amiablement pour solde de tout compte entre eux quant à la succession de leur père qui a eu lieu le 27 prairial an 9 (16.06.1801), notaire AUTERACT, de Montpellier. Les deux frères signent. Cet acte est unique en ce sens qu'il est le seul à permettre de positionner Etienne EUZET parmi les EUZET du Triadou installés à Paris et issus de Montpellier. En effet, l'acte débute par la phrase suivante : "A comparu le sieur Etienne EUZET, serrurier, demeurant à Paris, de présent à Montpellier" ; de plus, la signature d'Etienne se trouve à la fin de l'acte et peut ainsi être comparée avec celle d'Etienne lors des baptêmes de ses filles, en 1811 et 1812, à Paris. Il s'agit bien de la même personne (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier, 2 E 60/198, f° 101, aux AD 34).

- 26.02.1837 : décès de Louise Bernarde AUTERACT, à Montpellier (indiqué initialement par M. Jacques ROBERT).

- 23.11.1839 : contrat de mariage entre Fulcrand EUZET et Marie Pascale ARDISSON (notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier : 2 E 61/à compléter, aux AD 34).

- 19.06.1844 : arrêt de la cour de Cassation, dans le Répertoire général et raisonné de l'enregistrement par D. GARNIER tome 3, Paris 1878, DELAMOTTE fils et Cie éditeurs, 53 quai des Grands-Augustins, pp. 307 et 308, ainsi que le Répertoire général et raisonné des domaines et hypothèques, tome 3, 1891, Paris, rédaction et administration, 11, rue de Saint-Pétersbourg, p. 1184, ainsi que Jurisprudence du notariat, sous la direction de Roland de VILLARGUES, tome XVII, 1844, pp. 636 et 637. Tous ces documents sont en ligne sur Gallica, le site de la Bibliothèque Nationale de France. L'arrêt de la cour de Cassation concerne une affaire d'expropriation pour cause d'utilité publique, à savoir la démolition de la "maison EUZET", appartenant aux "héritiers EUZET", afin d'agrandir le "marché aux herbes", à Montpellier. L'arrêt souligne un vice de procédure du plan d'alignement qui a dû entraîner le paiement des droits de timbre et d'enregistrement. L'adjudication fut prononcée le 01.05.1838 pour le prix de 33.800 francs "au profit de l'avoué JAMME, et (que) celui-ci, le 3 du même mois, fit une déclaration de command en faveur de la ville de Montpellier, qui devint par son acceptation propriétaire de cette maison." Il est plus que probable que cette maison soit celle dans laquelle est né Gustave Louis Esprit EUZET, futur chanteur à l'opéra de Paris (fils de Jean Pierre Pascal et de Louise Bernarde AUTERACT) de la branche venue directement du Triadou s'installer à Montpellier au XVIIIe siècle.

- 09.04.1846 : paiement à Martin Pascal EUZET du prix du terrain vendu à Jean Baptiste BARET en 1836 (notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier : 2 E 61/ à compléter - indiqué dans un acte du 04.07.1862 pour la main levée de l'hypothèque).

- 11.04.1846 : achat par Martin Pascal EUZET à Pierre Virgile DEMIANS d'une terre à Saint-Jean-de-Védas (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier : 2 E 60/à compléter - indiqué dans un acte du 04.07.1862 pour la main levée de l'hypothèque).

- 28.09.1846 : contrat de mariage de Catherine EUZET et de Jean ARNASSAN (notaire Louis Marie François Xavier BONFILS, de Montpellier : 2 E 57/808, f° 111, acte 294, aux AD 34)

- 23.04.1849 : contrat de mariage de Marguerite EUZET et de Jacques Louis AYMARD (notaire Louis Marie François Xavier BONFILS, de Montpellier : 2 E 57/812, f° 191, acte 149, aux AD 34)

- 27.09.1849 : contrat de mariage de Jean Etienne EUZET et de Jenny HOURTOULÉS (notaire Joseph GROS, de Montpellier : 2 E 62/363, f° 511, aux AD 34).

- 08.04.1850 : contrat de mariage d'Etienne EUZET et de Marie Pascale MARTIN (notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier : 2 E 61/244, f° 185, aux AD 34).

- 17.12.1850 : mariage de Noël EUZET, à Paris : ET/LXXIII/1430, aux Archives nationales.

- 14.02.1852 : partage de présuccession EUZET/HOURTOULÉS (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/423 - cote à vérifier - indiqué dans le partage EUZET/HOURTOULÉS/PELISSIER du 14.10.1874 - à compléter)

- 02.10.1853 : contrat de mariage d'Etienne MONTEL et de Thérèse EUZET (notaire Cyprien Gustave LAJARD, de Castries : 2 E 17/43, n° 234, aux AD 34)

- 1854 : "Nouvelles annales de mathématiques ; journal des candidats aux écoles polytechnique et normale", volume 13 de 1854 ; Paris. Carilian-Goeury et V. Dalmont. 1842-1927. A partir du site Numdam (dans Gallica) : "EUZET Garde du Génie, à Toulon :
- 1/ "Nouvelle méthode pour diviser un polygone en parties proportionnelles à des quantités données par des droites partant d'un point quelconque pris dans son intérieur" (série 1, p. 114-115)
- 2/ "Sur les courbes planes à équations trinômes et les surfaces à équations tétranômes" (série 1, p. 193-200)
- 3/ "Sur la somme des progressions géométriques infinies" (série 1, p. 301-304)

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- 21.08.1854 : contrat de mariage entre Louis EUZET et Anne Adélaïde FAUGÉ (notaire Marie Louis Eugène PÉRIDIER : 2 E 58/247, f° 214, aux AD 34).

- 16.09.1854 : contrat de mariage d'André EUZET et de Victoire CAYRIER (notaire Louis Marie François Xavier BONFILS, de Montpellier : 2 E 57/519, f° 145, acte 450, aux AD 34)

- 31.10.1854 : vente du fonds de perruquier de Louis EUZET à Adrien SERRE (notaire PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/244, aux AD 34).

- 02.11.1854 : Jeanne Marie (fa Joseph et Antoinette NEUTRE) ; contrat de mariage avec Antoine LAUTIER (notaire GRASSET, de Montpellier, aux AD 34).

- 02.04.1855 : contrat de mariage entre Marie Anne Albine ROUQUETTE et François EUZET (notaire Joseph Hyacinthe DUSFOUR, de Montpellier : 2 E 62/370, f° 322, aux AD 34)

- 12.03.1856 : Jean Etienne EUZET (mari de Jenny HOURTOULES) achète à sa belle-soeur, Catherine Elisabeth HOURTOULES, mariée à Alexandre SALENDRES, sa part dans une maison à Montpellier, pour un montant de 32000 francs (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55, aux AD 34, à compléter - cité dans le règlement du 09.02.1872).

- 12.07.1856 : jugement du Tribunal civil de Montpellier, séparation de biens de Fulcrand EUZET et de Marie Pascale ARDISSON (indiqué, notamment, dans un acte du 22.10.1864 du notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/276, f° 696, acte 939, aux AD 34).

- 23.07.1856 : règlement des conditions de la séparation de biens entre Fulcrand EUZET et Marie Pascale ARDISSON (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier : 2 E 60/à compléter, aux AD 34)

- 08.05.1860 : Jean Etienne EUZET participe à la succession d'Etienne BRUN, en tant que tuteur des mineures Louise et Marie PONS (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/440, f° 452, aux AD 34)

- 27.06.1862 : Antoine Baptiste, Marguerite, Jules Auguste : vente d'une terre à Saint-Jean-de-Védas (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/271, f° 444, acte n° 627, aux AD 34).

- 16.08.1862 : vente d'un magasin et d'un grenier à foin, à Pérols, par Fulcrand EUZET à Léon François VINCENT (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier : 2 E 60/ à compléter, aux AD 34).

- 16.08.1862 : vente d'un magasin et d'un grenier à foin, le , à Pérols, par Léon François VINCENT à Mathurin CANCEL, chargé de payer le prix à Marie Pascale ARDISSON (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier : 2 E 60/ à compléter, aux AD 34).

- 30.06.1863 : partage ROUVEYROLLIS pour lequel, Marguerite ROUVEYROLLIS épouse de Charles EUZET, a donné procuration à Joseph ROUVEYROLLIS, aux minutes du notaire Martin BERANGER, de La Ciotat (13), le 09.02.1863 (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète : 2 E 89/80, n° 260, aux AD 34)

- 21.08.1863 : Fulcrand EUZET : quittance à Louis DISPARD (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/274, f° 577, acte 748, aux AD 34).

- 24.09.1863 : Delphine EUZET : contrat de mariage avec Henri GERVAIS (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/274, f° 632, acte 831, aux AD 34).

- 04.11.1863 : Jean Fulcrand EUZET : testament (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/274, f° 711, aux AD 34).

- 04.11.1863 : Marie Pascale ARDISSON : testament (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/274, f° 712, aux AD 34).

- 22.10.1864 : vente par Madame de LUNARET à Henri GERVAIS (pour Delphine EUZET) d'un terrain à Montpellier (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/276, f° 693, acte 936, aux AD 34).

- 22.10.1864 : quittance d'Henri GERVAIS (pour Delphine EUZET) à Mathurin CANCEL (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/276, f° 696, acte 939, aux AD 34).

- 28.12.1866 : ouverture de crédit d'Etienne EUZET à Madelaine PAILLOUX, veuve CABOT (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/280, f° 981, acte 1349, aux AD 34).

- 05.03.1870 : contrat de mariage d'Hippolyte PELISSIER et de Marie EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/287, f° 210, acte 306, aux AD 34).

- 18.10.1870 : main levée pour Fulcrand Paul SOULAS, veuf de Marie Anne EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/288, f° 973, acte 1340, aux AD 34).

- 16.12.1870 : décharge de legs à Anne Adélaïde FAUGÉ (veuve de Louis EUZET), par Catherine ROUANÉS (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/288, f° 1062, acte 1461, aux AD 34).

- 19.01.1871 : accord entre les héritiers MARTIN (dont Marie Pascale MARTIN (épouse d'Etienne EUZET) et Marguerite NEGRET (veuve d'Antoine MARTIN) ; (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/289, f° 31, acte 30, aux AD 34).

- 23.03.1871 : vente par Marie Pascale MARTIN, épouse d'Etienne EUZET) d'une terre vigne à Pierre DUMONT (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/289, f° 135, acte 182, aux AD 34).

- 08.04.1871 : bail d'une terre à Montpellier par Etienne EUZET (époux de Thérèse FERMAUD) à Pierre GALOT (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/289, f° 177, acte 236, aux AD 34).

- 13.04.1871 : bail d'une vigne à Montpellier par Marguerite EUZET (épouse de Louis AYMARD) à André GALOT (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/289, f° 186, acte 248, aux AD 34).

- 28.06.1871 : prêt contracté par Anne Adélaïde FAUGÉ (veuve de Louis EUZET) auprès de Jean DELORT (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/289, f° 398, acte 523, aux AD 34).

- 09.02.1872 : Jean Etienne EUZET (mari de Jenny HOURTOULES) paye 32000 francs, prix de la maison achetée le 12.03.1856 à sa belle-soeur, Catherine Elisabeth HOURTOULES, mariée à Alexandre SALENDRES, laquelle a fait cession de la créance, pour 25000 francs à Barthélémy SÉRAIL (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/291, f° 182, aux AD 34).

- 17.06.1872 : Frédéric EUZET et Jeanne EUZET (épouse d'Antoine LAUTIER) vendent une terre à Jean PONSONNAILLE (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/125, f° 126, aux AD 34)

- 05.09.1872 : Jean Etienne EUZET (mari de Jenny HOURTOULES) fait un testament olographe (indiqué par le notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier - voir ci-après, au 22.04.1874)

- entre le 05.09.1872 (testament) et le 16.04.1874 (décès), Jean Etienne EUZET vend sa fabrique d'ouates avec ses accessoires (notaire ? - indiqué dans le partage du 14.10.1874)

- 12.04.1873 : obligation solidaire d'un montant de 40.000 francs de François RAUROUX (négociant) et de Marie FONFREYDE, mariés, demeurant à Clermont-Ferrand, envers Jean Etienne EUZET (notaire Guillaume COUPELON, de Clermond-Ferrand : 5 E 19/à compléter - indiqué dans le partage du 14.10.1874)

- 23.10.1873 : contrat de mariage de Fulcrand Frédéric EUZET et de Marie Laure TAILLEFER (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/294, f° 936, acte 1302, aux AD 34).

- 22.04.1874 : dépôt du testament de Jean Etienne EUZET (mari de Jenny HOURTOULES) mis aux minutes du notaire Jean Marcelin COSTE, suite à une ordonnance du président du Tribunal civil de Montpellier (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/295, f° 355, acte 494, aux AD 34).

- 14.10.1874 : partage entre Jenny HOURTOULÉS (veuve EUZET), ses trois filles et son beau-fils, Antoine Hippolyte PÉLISSIER (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/296, f° 771, acte 1100, aux AD 34)

- 15.06.1874 : indemnisation de Marie GROC, pour son accident du travail, par Jenny HOURTOULES (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/295, f° 499, acte 693, aux AD 34).

- 07.08.1875 : contrat de mariage de Théodore Ferdinand CAIROL et de Marie Jeanne Marguerite EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/298, f° 620, acte 935, aux AD 34).

- 17.01.1876 : inventaire des biens d'Henri EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/299, f° 36, acte 59, aux AD 34).

- 15.02.1876 : contrat de mariage d'Adélaïde EUZET et d'Adrien FLEURY (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/299, f° 126, acte 211)

- 03.05.1876 : obligation de Jean EUZET, Etienne EUZET et Marie Pascale MARTIN, pour Etienne REBOUL (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/299, f° 340, acte 537, aux AD 34)

- 04.10.1877 : contrat de mariage entre Etienne Achille BEDOS et Eugénie EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/301, f° 603, acte 875, aux AD 34) ; à la suite, il y a un additif, le 09.10.1877, pour indiquer que le prénom de la future est Eugénie et non Marie Jenny (comme c'est noté au contrat initial), le reste du Cm étant sans changement (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/301, acte 889, aux AD 34)

- 05.04.1878 : constitution d'un mandataire par Marie Pascale ARDISSON (veuve de Fulcrand EUZET) pour la vente de deux rentes (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/303, f° 216, acte 321, aux AD 34)

- 06.04.1878 : acte de notoriété pour Marie Pascale ARDISSON (veuve de Fulcrand EUZET) pour le libellé des prénoms indiqués sur deux rentes (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/303, f° 221, acte 327, aux AD 34)

- 11.03.1879 : reconnaissance des sommes dues par Henri GERVAIS à son épouse, Delphine EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/305, f° 152, acte 220, aux AD 34).

- 21.11.1880 : vente judiciaire d'une maison à Montpellier en faveur d'Eugénie EUZET (épouse d'Achille BEDOS) ; indiqué dans la quittance de 1882.

- 24.01.1881 : Marguerite et Adélaïde EUZET : ratification du partage du 14.10.1874, suite à la succession de leur père, Etienne EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/309, f° 57, acte 80, aux AD 34).

- 15.04.1881 : quittance pour le paiement d'une maison et d'un jardin, à Montpellier, par Jenny et Jean Baptiste HOURTOULES (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/309, f° 238, acte 338, aux AD 34)

- 18.04.1882 : quitance pour Eugénie EUZET (épouse d'Achille BEDOS), suite à la vente judiciaire d'une maison à Montpellier (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/311, f° 223, acte 324, aux AD 34)

- 07.06.1884 : Eugène-Clovis (fs Noël et Célestine Joseph FAUCQUENOY) ; contrat de mariage avec Charlotte Antoinette SABRAS (notaire BREUILLAUD, de Paris, aux AN).

- 31.01.1889 : quittance par Ferdinand CAIROL, au nom de Jean François Adrien FLEURY (époux d'Adélaïde EUZET), pour la vente (en 1888) à Gaston Louis GRASSET, d'une parcelle de terrain, à Castelnau-le-Lez (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/325, f° 68, acte 98, aux AD 34)

- 31.05.1889 : vente d'une maison par Ferdinand CAIROL, au nom de Jean François Adrien FLEURY (époux d'Adélaïde EUZET, à Odon BERGER (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/325, f° 350, acte 511, aux AD 34)

- 18.11.1890 : prêt de 8000 francs, à Henri GERVAIS et Delphine EUZET, par Jean François Edmond VALETTE (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/328, f° 769, acte 1066, aux AD 34).

- 06.02.1896 : vente d'une maison par Delphine EUZET et Henri GERVAIS à Marius ARCHER (notaire Paul GALIBERT, de Montpellier : 2 E 62/à préciser, aux AD 34) ; acte indiqué dans l'avis de purge d'hypothèque légale paru dans L'Eclair du 12.03.1896.

- 1916-1919, inscription de Louis EUZET aux Beaux-Arts de Montpellier : 2 R D/2/1 sc, aux AD 34 (information de Mme Chantal FÉDIÈRE, le 04.07.2011).

- 1 R 923 : dossier militaire de de Henri Jean Louis Marius EUZET : classe 1877 ; p. 102 du registre en ligne, aux AD 34.

- 1 R 942 : dossier militaire de d'Eugène EUZET : classe 1880 ; vue 38 du registre en ligne, aux AD 34.

- 1 R 976 : dossier militaire de Jean Célestin EUZET : classe 1884 ; vue 10 du registre en ligne, aux AD 34.

- 1 R 1025 : dossier militaire de Célestin Julien EUZET, classe 1889 ; vue 35 du registre en ligne, aux AD 34.

- 1 R 1074 : dossier militaire de Pierre Marie Fernand EUZET : classe 1894 ; vue 200 du registre en ligne, aux AD 34.

- 1 R 1109 : dossier militaire de Charles Marius Marcel EUZET : classe 1897 ; vue 141 du registre en ligne, aux AD 34.

- 1 R 1148 : dossier militaire de Louis Eugène EUZET : classe 1901 ; vue 109 du registre en ligne, aux AD 34.

- 1 R 1241 : dossier militaire de Louis Camille Jacques EUZET, classe 1911 ; vue 170 du registre numérisé, aux AD 34.

- 1 R 1366 : dossier militaire d'Elie Michel Louis EUZET, classe 1923 ; vue 57 du registre en ligne, aux AD 34.

- 20.09.1917, information par M. Bernard GAY, concernant le permis de conduire de Célestin Julien EUZET.

- Le journal L'Avenir de Guelma, numéros du 04.02.1926 et du 17.01.1927 ; le sous-titre de ce journal est Organe indépendant radical socialiste ; pour le n° de 1926, il est précisé qu'il paraît le jeudi, alors que dans le n° de 1927, il est précisé qu'il paraît le lundi ; on trouve ces numéros en ligne sur le site Gallica de la Bibliothèque Nationale de France (consultation du 12.10.2009).

- Le journal Le Messager du Bon-Pasteur, 5ème année, n° 1 de juillet à septembre 1875 et n° 4 de janvier 1877 ; dédié aux anciennes élèves du pensionnat ; imprimé à Clermont-Ferrand par Ferdinand Thibaud, Imprimeur-libraire, 8-10, rue St-Genès. En ligne sur Gallica, le site de la Bibliothèque Nationale de France (consultation des 18 et 19.10.2009)

- Le journal Archives commerciales de la France, n° du 29.03.1890, p. 421 : Montpellier - PÉLISSIER-EUZET, négociant - Jugement du 14.03.1890 - Liquidation : M. CROZALS. En ligne sur Gallica, le site de la Bibliothèque Nationale de France (consultation du 12.10.2009)

- Le journal Le Gaulois, n° 2156 du 24.07.1888 : la décoration, à Valence, d'Antoine Baptiste EUZET par le président de la République, Sadi CARNOT (article intitulé : "Le voyage de M. CARNOT"). En ligne sur Gallica, le site de la Bibliothèque Nationale de France (consultation du 18.01.2010)

- Le journal L'Avenir de Saint Germain, n° 1480 du 05.12.1909 ; l'état civil de Saint-Germain-en-Laye : décès de Marguerite Euphrosine EUZET, 66 ans, rue de la Villette, 31. En ligne sur le site des AD 78.

- Le journal L'Eclair, du 20.07.1934 : annonce du décès de Louis Marius Jean EUZET, le 19.07.1934 ; p. 376 du journal numérisé, en ligne sur le site des AD 34, période juillet 1934.

- Le journal L'Eclair, du 09.01.1938 : annonce du décès de Charles Marius Marcel EUZET, le 07.01.1938 ; p. 179 du journal numérisé, en ligne sur le site des AD 34, période janvier 1938.

- Le journal La Concorde de Seine et Oise, n° du 29.12.1861, pour Noël EUZET, article sur le fonds de coiffeur au 1, rue Satory, à Versailles (en ligne sur le site des AD 78).

- La photo de M. Lucien EUZET (branche venue du Pouget, au XXe siècle) appartient à Mme Michelle BLACHE (autorisation le 10.01.2010, par l'intermédiaire de Mme Marie-José GUIGOU).

- Décès de Berthe, Rosalie ESCALIER, le 16.09.1959 : 3Q 8821, vue 63 du site en ligne des AD 34.

- Décès de Jeanne Elise EUZET, le 11.04.1962 : 3 Q 7280, aux AD 34.





Une rue du vieux Montpellier,
à l'aube du 12 février 2003



Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Voir aussi
Les patronymes des conjoint(e)s

A. B. C. D. E. F. G. H. I. J. L. M. N. O. P. Q. R. S. T. V.

A

AIGUEPERSE Jean fs Joseph ("absent, sans nouvelles", en 1873) et Marie Anne CHANTAL (+ avant le mariage de son fils) ; ° 21.03.1823, à Pleaux (Cantal) ; tourneur en fers ; domicilié à Paris "rue Nationale 49" (13ème arrondissement) quand il se marie ; x Marie EUZET (fa Pierre et Suzanne PEYRE), le 01.03.1873, à Paris (13ème arrondissement) ; pas de Cm ; il signe.
"La lignée" (génération 16)

ALEGRE Jacques Michel fs François (de Montpellier) et Jeanne COMTE ; ° vers 1764, à Montpellier (âgé de 30 ans quand il se marie) ; x Rose Angélique EUZET (fa Jean Claude et Madeleine FONTANIEU), le 17 frimaire an 3 (07.12.1794), à Montpellier ; mariage en présence d'Auguste ALEGRE (23 ans), frère de l'épouse ; si le patronyme est écrit ALEGRE ou ALLEGRE dans l'acte, les membres de la famille signent tous sous la forme ALLEGRE (cinq signatures). "La lignée" (génération 15)

ALLIEZ Charles Calixte fs Jacques Joseph (cultivateur) et Catherine Joséphine GACHES (sans profession), domiciliés à Montpellier ; ° 23.02.1858, à Bédarieux (34) ; résidant à Montpellier depuis quatre mois quand il se marie et avant domicilié à Toulon (Var) ; ferblantier ; militaire en congé en attendant son passage dans la réserve, quand il se marie ; x Joséphine Mathilde EUZET (fa François et Marianne Albine ROUQUETTE), le 10.06.1882, à Montpellier ; pas de Cm ; il signe, son père et sa mère également ; le couple est signalé au recensement de 1901, au "n° 1, rue du Consulat", à Montpellier, avec une fille, Jeanne ALLIEZ, âgée de 17 ans ; + avant le 03.02.1931. "La lignée" (génération )

ARDISSON Marie Pascale ° 10 germinal an 12 (26.03.1804), à Pérols ; fa Fulcrand (patron de ponton, propriétaire à Pérols) et Hélène TROUSSILIER, ce dernier patronyme étant écrit TROUSSELIÉ dans l'acte de décès (sans profession), habitants de Pérols ; domiciliée à Pérols ; Cm le 23.11.1839 : la dot est fixée à 4500 francs (notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier) ; x Jean Fulcrand EUZET (fs Fulcrand EUZET et Françoise ICARD), le 26.11.1839, à Pérols ; sans profession ; elle ne sait pas signer ; séparée de biens de son mari d'après un jugement rendu par le Tribunal civil de Montpellier du 12.07.1856 ; à la suite de ce jugement, les reprises matrimoniales ont été liquidées à la somme de 4500 francs, d'après un réglement contradictoire du 23.07.1856 (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier) ; le 22.08.1857, la créance a été inscrite à la conservation des hypothèques de Montpellier, contre Fulcrand EUZET, au volume 368, n° 105 ; le 16.08.1862, Fulcrand EUZET vend à Léon François VINCENT (propriétaire à Pérols), "un magasin et grenier à foin au-dessus, rue de la chapelle, à Pérols" ; le prix est de 1220 francs que l'acquéreur a été chargé de payer à Marie Pascale ARDISSON, à valoir sur les reprises dotales de celle-ci (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier) ; le même jour, Léon François VINCENT vend cet immeuble à Mathurin CANCEL, lequel a été chargé de payer, au lieu et place du vendeur, le dit prix de 1220 francs à Marie Pascale ARDISSON (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier) ; dans le contrat de mariage de sa fille Delphine avec Henri GERVAIS, elle lui constitue en dot, sous réserve du droit de retour, la dite somme de 1220 francs et à condition qu'Henri GERVAIS (à qui il a été conféré le pouvoir de retirer ce capital du sieur CANCEL) en fasse emploi en acquisition d'immeubles ou de rentes sur l'Etat, 3 %, au nom de son épouse (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 04.11.1863, elle vend à Jean BEDOS (propriétaire à Pérols, époux de Rosalie ALBERT), "une maison à Pérols dans l'intérieur du village à la Grand'rue, confrontant du couchant la Grand'rue et du nord la rue de la chapelle ; le prix de cette vente est de 1520 francs que BEDOS s'engage à rembourser dans 8 ans, à compter du 01.02.1864, avec un intérêt annuel de 5 % ; le changement de propriété est immédiat mais l'entrée en jouissance est prévue au 01.02.1864 ; l'acheteur peut se libérer par anticipation mais en un seul paiement ; l'acte est fait en l'étude du notaire où signent son mari et l'acheteur, "BEDOS aîné (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;

l'acte indique aussi que cette maison appartenait à Fulcrand ARDISSON qui la vendit à Jean Fulcrand EUZET, le 23.11.1839 (notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier), lequel la vendit à Cyprien GARREL (receveur buraliste à Pérols), le 13.10.1862 pour 1520 francs (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier), "délégué à la dite dame EUZET née ARDISSON à valoir sur la reprise dotale de celle-ci devenue exigible par la séparation de biens d'avec son mari" ; à la même date du 13.10.1862 et avec le même notaire GRASSET, le sieur GARREL en fit vente à Marie Pascale ARDISSON pour le même prix de 1520 francs ; le 04.11.1863, elle fait un testament en faveur de son mari : 1/4 en pleine propriété et 1/4 en usufruit de la totalité des biens qui composeront sa succession à son décès ; elle est alors indiquée comme marchande de grain, habitant à Montpellier, au faubourg de Nîmes, avec son mari ; les témoins sont : Jean BEDOS, propriétaire à Pérols (il signe BEDOS aîné), Pierre RACHAS (plâtrier à Montpellier), Auguste LEOTARD (bouquiniste à Montpellier) et Jean GIRAUD (relieur à Montpellier) ; l'acte est passé en l'étude du notaire qui signe avec les témoins ; l'acte qui précède est celui du testament de son mari, en sa faveur, dans les mêmes termes et avec les mêmes témoins (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 21.12.1867, Cyprien GARREL (receveur buraliste, à Pérols) donne main levée et consent à la radiation définitive de l'inscription prise à son profit contre Marie Pascale ARDISSON, au bureau des hypothèques de Montpellier, le 18.10.1862 (volume 414, n° 104) ; dans cet acte que signe GARREL, elle est indiquée comme "marchande d'épicerie et de comestibles" (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 31.12.1867, Jean BEDOS lui paye 1430 francs sur le prix de la maison qu'il lui a achetée en 1863 ; cette somme s'ajoute aux 90 francs qu'il a déjà avancés pour les frais d'hypothèques ; le total faisant le prix de 1520 francs, elle lui en délivre quittance définitive, elle procède à la main levée et radiation de l'inscription hypothécaire faite à son profit, le 09.11.1863 (volume 424, n° 79) ; il est entendu qu'elle placera cette somme dans une rente d'Etat, à 3 % ; les parties signent en l'étude (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; elle devient veuve le 06.04.1875 ; elle habite alors "faubourg de Nîmes, maison Gasc", à Montpellier, et elle est marchande de grains ; le 02.08.1875, elle fait une donation entre vifs au bénéfice de ses deux filles ; la donation comprend le fonds de commerce de grains et farines qu'elle exploite à Montpellier, au faubourg de Nîmes (2328,45 francs), les meubles meublants, argenterie et effets mobiliers (444 francs), les créances et numéraire (2462,45 francs) ; à la masse sont joints les 2600 francs que sa fille Delphine a eu en avancement d'hoirie lors de son contrat de mariage avec Henri Charles GERVAIS ; le montant total à partager est ainsi porté à 17200 francs, soit 8600 francs pour chacune ; l'acte est passé en présence de deux témoins : Jean OLIVIER (principal clerc d'avoué) et Jacques PEYSSAR (clerc d'avoué) qui signent avec les parties, sauf Marie Pascale ARDISSON qui ne sait pas signer (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 05.04.1878, elle constitue comme son mandataire le syndic des agents de change de Paris ou son adjoint en exercice pour, en son nom, vendre et transférer, au cours de bourse que le mandataire croira le plus avantageux, deux rentes à 3 % sur l'Etat français ; l'une de la somme annuelle de 62 francs, n° 115957 de la série 1ère, et l'autre de la somme annuelle de 25 francs, n° 115958, de la même série ; les deux, inscrites au grand livre de la dette publique au nom d'ARDISSON Marie Pascale, femme de Fulcrand EUZET ; le produit de la vente sera mis au crédit du compte du Trésorier Payeur Général de l'Hérault ; l'acte est fait en l'étude (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 06.04.1878, pour les mêmes rentes, un acte de notoriété est établi ; Michel PRIVAT (principal clerc de notaire) et Paul CHALVIN (propriétaire) attestent avoir parfaitement connu Jean Fulcrand EUZET et son épouse, Marie Pascale ARDISSON et "savoir que leurs véritables prénoms et la manière dont ils doivent être écrits tels qu'ils sont portés aux actes de l'état civil et notamment à l'acte de décès dudit sieur EUZET dressé à la mairie de Montpellier le 6 avril 1875" (et non Pascade et Fulcran comme c'est libellé sur les rentes) ; l'acte est fait en l'étude (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; + 16.03.1879, à Pérols, dans sa maison d'habitation ; l'acte est fait par le maire Jean Joseph ARDISSON, le 17. "La lignée" (génération 15)

ARNASSAN Jean fs Joseph (homme de peine, portefaix, + à Lunel, le 07.02.1835) et Jeanne DELON, domiciliés à Lunel (34) ; ° 15.03.1806, à Lunel ; x1 Raymonde (couturière, 25 ans à son mariage, née à Carcassonne, dans l'Aude, le 08.12.1809, domiciliée à Montpellier en 1835, "fille majeure et naturelle de parents inconnus"), le 03.03.1835, à Montpellier ; curieusement, dans l'acte de son second mariage, en 1846, il est écrit que Jean ARNASSAN est veuf de "la dame Raymonde CAPITOUL" et, effectivement, on trouve au 03.05.1845, l'acte de décès de "Raimonde CAPITOUL, épouse ARNASSAN" ; quand il s'est marié en 1835, il était domicilié et demeurant à Narbonne (11) depuis quatre mois environ ; Cm, le 28.09.1846 avec Catherine EUZET ; le régime est dotal ; elle se constitue en dot, de son chef, une somme de 600 francs, soit : 300 francs de bijoux et 300 francs "des meubles qu'elle possède en ce moment et qu'elle a acquis du produit de son travail et de ses économies" ; Jean ARNASSAN déclare les avoir vus et les tient pour reçus, "le présent mariage s'accomplissant" ; il en fait la reconnaissance dotale en faveur de Catherine, affecte et hypothèque la somme de 600 francs sur ses biens présents et à venir ; l'acte est passé en l'étude où signent les deux futurs et Pierre EUZET, père de Catherine ; dans cet acte, il est indiqué comme "homme de confiance" (notaire Louis Marie François Xavier BONFILS, de Montpellier) ; x2 Catherine EUZET (fa Pierre et Agnès SABATIER), le 15.10.1846, à Montpellier ; il signe Jean ARNASSAN ; "domestique" (en 1846) "La lignée" (génération 16)

ARNAUD Sabine Léocadie Olympie ° 28.03.1808, à Vendémian (34) ; fa Louis (sans profession, + 26.11.1837, à Vendémian) et ... NOUGAREDE (sans profession) x Jacques Louis EUZET (fs Jean Baptiste Germain et Marie MALAFOSSE), le 03.07.1845, à Montpellier ; ni l'épouse ni sa mère ne savent signer ; couturière ; domiciliée à Montpellier. "La lignée" (génération 15)

AUTERACT Louise Bernarde fa Jean Dominique (notaire de Montpellier, il est indiqué comme avocat et ancien notaire dans l'acte du 07.04.1809) et Marie CHAUCHON ; ° 04.09.1779 à Montpellier ; x Jean Pierre Pascal EUZET (fs Jean Claude et Madelaine FONTANIEU), le 04.05.1805 (14 floréal an 13), à Montpellier ; elle demeure à Montpellier ; sont témoins : François AUTERACT, notaire âgé de 41 ans frère de l'épouse, Jacques CAMBON curé de Sainte Eulalie âgé de 48 ans, Jean Louis CAMBACEDES, financier âgé de 41 ans, tous domiciliés à Montpellier qui ont tous signé ; parmi les signatures, on voit aussi une EUZET née POUGET (la deuxième épouse de Jean Claude EUZET), une Jeanne EUZET (la soeur de Jean Pierre Pascal), une AUTERACT née CAMBON, une Louise AUTERACT, une Louise AUTERACT "ainé", etc ; Cm le 14 floréal an 13 (04.05.1805), à Montpellier : régime dotal ; elle déclare "se réserver tous ses biens meubles et immeubles noms voix droits et actions presens et avenir pour en jouir et disposer a titre de biens libres et paraphernaux" ; l'acte est passé dans la maison de François AUTERACT et tous signent ; elle signe Louise AUTERACT (notaire François AUTERACT, de Montpellier) ; partage de la succession de Marie CHAUCHON, le 10.07.1807 (notaire Pierre Charles CAIZERGUES, de Montpellier) ; à la suite de ce partage, elle vend les terres faisant partie de son lot 1/ Une olivette à Lansargues et un champ à Candillargues pour 610 francs, le 19.01.1808, à Jean Pierre MARQUEZ, son beau-frère, habitant Lansargues (notaire Pierre Charles CAIZERGUES, de Montpellier), 2/ Un lopin de terre à Lansargues, à Jeanne GRANIER, veuve CASTILLON, de Lansargues, pour 100 francs, le 28.02.1808, conjointement avec ses frère et soeurs, soit 20 francs pour elle (notaire Pierre Charles CAIZERGUES, de Montpellier ?), 3/ Deux pièces de terre à Lansargues pour 463 francs, à André LAUTIER, de Lansargues, le 23.05.1808 (notaire Pierre Charles CAIZERGUES, de Montpellier ?), 4/ Un champ à Lansargues à Jacques BRUN, de Lansargues, pour 336 francs, le 14.07.1808 (notaire Pierre Charles CAIZERGUES, de Montpellier ?), 5/ Ayant vendu trois autres pièces de terre par trois contrats, le 16.03.1809 (l'un devant le notaire Barthélémy RAFFIN, de Lunel, les deux autres devant le notaire François Pierre Toussaint CAMREDON, de Lansargues), elle fait cession du prix de ces ventes à Françoise BRUN, épouse de Michel GAY, de Montpellier, pour 740 francs, le 05.04.1809 (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier) ; le total de ces sommes s'élève à 2169 francs que Pascal EUZET lui reconnaît, le 07.04.1809, acceptant de les lui restituer quand bon lui semblera ; pour cela, il affecte et hypothèque la mison et jardin qu'il possède au faubourg Boutonnet de Montpellier, île Bécat (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier - c'est dans cet acte que sont indiqués les renseignements sur le partage et les ventes ci-dessus) ; le 13.06.1809, elle fait cession, rémission et transport à Françoise BRUN, épouse libre de Michel GUY (général de brigade), habitante de Montpellier, d'une somme de 860 francs due par André LAUTIER et Marie PRADELLE, de Lansargues, suite à la vente d'une terre à Lansargues, tenement de Saint Denis, le 15.03.1809, vente passée devant le notaire CAMREDON, de Lansargues ; cette terre ayant été vendue conjointement avec Louise AUTERACT aînée et faisant pour Jeanne Joséphine AUTERACT (demeurant à Paris), laquelle a ratifié la vente et cédé les 430 francs lui revenant (par acte du 12.06.1809, devant le notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier) ; en garantie, Louise Bernarde AUTERACT affecte sa part (un cinquième) sur deux maisons à Lansargues dépendant de la succession de sa mère, Marie CHAUCHON ; la cession de 860 francs étant faite, ladite dame GUY ayant payé, la somme est remise à Jean Pierre Pascal EUZET, son mari, qui la reconnaît et l'assure à titre d'augmentation de dot sur tous ses biens et, spécialement, sur la maison et jardin qu'il possède au faubourg Boutonnet de Montpellier, île Bécat ; l'acte est passé en l'étude du notaire où les parties signent (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier) ; elle ne se déplace pas pour le mariage de son fils Emile, à Blaye (33), le 27.04.1835 et elle donne son consentement par acte en brevet, le 26.03.1835, passé auprès du notaire ANDUZE, de Montpellier (où elle est domiciliée " dans ce moment", cependant que son mari est domicilié à Paris d'où il envoie lui-même son consentement) ; + 26.02.1837, à Montpellier, "dans la maison Rataboul, rue du Gouvernement". "La lignée" (génération 15)

AVID Antoinette (ou DAVID dans certains actes) fa Denis (cultivateur, + à Corconne (Gard), le 04.02.1809) et Marie BAISSE (elle habite à Montpellier en 1810) ; ° 12.05.1788, à Cournonterral ; elle demeure à Montpellier depuis 7 ans quand elle se marie ; x Pierre EUZET (fs Denis et Marie Anne BOUGETTE), le 09.06.1810 ; elle ne sait pas signer ni sa mère ; Cm 13.05.1810, : elle s'est constituée en dot de son chef, 700 francs dont 100 francs en la valeur de ses "dorures et bijoux" et 600 francs provenant de la succession de son père ; en gain de survie, ils "se sont naturellement donnés les entiers biens qu'ils auront à leur décès pour le survivant prendre possession de ceux du prémourant et en disposer à son gré" ; l'acte est passé à l'étude du notaire (notaire Michel ALICOT, de Montpellier) "La lignée" (génération 14)

AYMARD Jacques Louis ° 12.08.1816, à Montpellier ; fs Jean Pierre Claude (jardinier, mort à Montpellier avant le mariage de son fils) et Anne Catherine FAUQUIER (jardinière, elle ne sait pas signer), domiciliés à Montpellier ; Cm avec Marguerite EUZET, le 23.04.1849 : le régime est dotal ; elle se constitue en dot, de son chef, la somme de 200 francs "pour la valeur des bijoux qu'elle possède en ce moment" ; Louis AYMARD déclare les avoir vus et examinés ; il les reconnaît en sa faveur, affecte et hypothèque ses biens présents et à venir pour cette somme ; Etienne EUZET, père de Marguerite fait à celle-ci la donation d'une terre vigne, en constitution de dot et avancement d'hoirie, située au tènement du mas de Tandon, au territoire de la commune de Montpellier ; la contenance est d'environ 48 ares, son revenu est de 75 francs et son capital de 1500 francs ; la possession et jouissance est au jour de la célébration civile du mariage, à la charge pour les mariés d'en payer les contributions à l'avenir ; il se réserve le droit de retour, en cas de prédécès de Marguerite et de ses descendants (notaire Louis Marie François Xavier BONFILS, de Montpellier) ; l'acte est passé en l'étude où ne signent que Louis AYMARD et les témoins (notaire Louis Marie François Xavier BONFILS, de Montpellier) ; x Marguerite EUZET (fa Etienne et Marguerite Thérèse FERMAUD), le 02.05.1849, à Montpellier ; jardinier ; il signe AYMARD ou Louis AYMARD ; quand il déclare la naissance de leur fille Marguerite, née le 17.03.1850 dans la maison Fauquier, "hors le faubourg Saunerie", il habite encore à Montpellier ; il réside ensuite à Thuir (66), au moins dès 1857, avec son épouse ; en effet, l'Etat civil de Thuit enregistre, au 19.12.1857 un acte de décès de Marguerite AYMARD, leur fille, àgée de 8 ans, née à Montpellier ; le décès a eu lieu le même jour "dans sa maison d'habitation à la banlieue de cette ville" ; on note que l'un des déclarants est le comptable de la ferme école ; on a plus de précisions le 25.03.1864, quand est déclaré la naissance de leur fils Louis ; l'acte précise que le père, Louis AYMARD, est "jardinier domicilié à la ferme école de Germainville, territoire de Thuir" ; son épouse, Marguerite EUZET a accouché la veille "dans son domicile sis en ladite ferme" ; enfin, le 13.04.1871, il autorise son épouse à bailler à ferme une terre vigne, sur la commune de Montpellier ; là encore, il est écrit qu'il est "jardinier à la ferme école de Germainville, commune de Thuir, arrondissement de Perpignan" (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; la question se pose de savoir quand le couple a quitté Montpellier pour Thuir ; le registre de Montpellier des naissances de 1853 enregistre la naissance de leur fille Catherine ; c'est l'accoucheuse qui, le 05.04.1853, fait la déclaration pour cet enfant né la veille et il est précisé que Jacques Louis AYMARD, jardinier, âgé de 36 ans est "actuellement absent", sans plus de précisions ; la naissance a eu lieu dans la maison Fajon, rue Rondelet, à Montpellier ; on peut penser qu'il est allé en premier travailler à la ferme école et que Marguerite EUZET l'a ensuite rejoint, entre avril 1853 et décembre 1857 ; il n'est pas indiqué dans le recensement de Thuir de 1856 ; les recensements de Thuir de 1861 et 1866 ne sont pas en ligne ; il est un des deux déclarants au décès de son beau-père, Etienne EUZET, décédé le 07.12.1874, dans son habitation à la ferme école de Germainville de Thuir ; dans cet acte, Louis AYMARD est indiqué comme jardinier dans cette ferme ; le couple est signalé dans le recensement de Thuir de 1876, à la ferme école de Germainville, avec deux enfants, leur fille Catherine (23 ans) et leur fils Louis (12 ans) ; dans ce recensement le nom de son épouse est écrit HUISSET ; le couple est signalé dans le recensement de Thuir de 1881, sans enfants, à la ferme école de Germainville ; le couple n'est pas signalé dans le recensement de Thuir de 1886 ; les AYMARD étaient preque tous jardiniers à Montpellier, au milieu du XIXe siècle ; ainsi, les registres des naissances de Montpellier pour les années 1852-1855 indiquent la présence de sept jardiniers portant ce patronyme : Jean Jacques Marie (marié avec Marie AYMARD), Jean Louis (marié avec Catherine DURAND), Jean Pierre (marié avec Marguerite GAY), Guillaume (marié avec Jeanne BRINGUIER), Jean (marié avec Anne REBOUL), Jacques Louis (marié avec Marguerite EUZET) et Jean Baptiste (marié avec Magdelaine ROBERT) ; par exception, Joseph Laurent (marié avec Charlotte Catherine Marie MEHEUT) était portier à la citadelle. "La lignée" (génération 16)

AYMARD Marie (Marie Anne, dans le Cm de 1831) ° 29.03.1810, "maison VIALLA, rue chapelle neuve", à Montpellier (en marge de l'acte, il est indiqué : "nourrie par la mère", mention qui est fréquente dans le registre des naissances de 1810) ; fa Jean Louis (travailleur, agriculteur) et Jeanne Elisabeth VERGNE, domiciliés à Montpellier ; Cm avec Jacques François EUZET (fs Jacques et Jeanne Marie REYNES), le 24.08.1831 : le régime est dotal ; elle se constitue de son chef, 200 francs de la valeur des "bijoux qu'elle possède en ce moment et qu'elle a gagné par son travail et ses économies" ; son futur les reconnaît, les tient pour reçus, le mariage s'accomplissant, et il affecte et hypothèque ses biens présents et à venir pour cette valeur, en faveur de sa future ; ils se font donation mutuelle, au dernier vivant, de la propriété et jouissance des biens mobiliers et immobiliers, au jour du décès du premier d'entre eux ; dans l'hypothèse où il y aurait un enfant au moment de ce décès, la donation ci-dessus serait réduite à l'usufruit de la moitié des biens ; fait à l'étude, les parties ne savent pas signer (notaire Louis Marie François Xavier BONFILS, de Montpellier) ; x Jacques François EUZET, le 26.09.1831, à Montpellier ; ni l'épouse ni ses parents ne savent signer ; couturière ; le couple habite "14, rue Pila Saint Gély", comme on le voit dans le recensement de Montpellier de 1846 ; ils ont alors deux enfants avec eux : Marguerite EUZET (13 ans) et Baltazard EUZET (10 ans), c'est-à-dire Antoine Balthazard ; + 23.12.1847, à Montpellier. Le patronyme AYMARD est relativement fréquent sur Montpellier mais si la graphie est généralement AYMARD, on trouve aussi EYMARD ou EYMAR (sondage sur les années 1810 et 1841 à 1849. La variante AYMAR est celle de la graphie du contrat de mariage. On retrouve ainsi le même type de variations que pour le patronyme EUZET qui voit parfois le E initial transformé en A et, plus rarement, la disparition du T final. Une autre variante, assez rare, est l'ajout d'un H en début. Par parallélisme, une recherche sur le patronyme AYMARD devrait aussi concerner la lettre H pour le cas où il y aurait des HAYMARD ou HEYMARD. "La lignée" (génération 15)

B

BABAU Barthélémy fs Barthélémy (cultivateur, + 14.01.1819) et Marie Anne SIGALA, de Villeveyrac (34) ; ° 15 frimaire an IV (06.12.1795), à Villeveyrac ; Cm, le 08.04.1822 avec Marguerite (en fait, Bellerose) EUZET : elle s'est constituée une dot de 300 francs "savoir 200 francs en bonne monnaie de cours qu'elle a gagné par son travail et industrie (...) et 100 francs de la valeur de ses bijoux et dorures" (notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier) ; x Belle rose AUZET - le patronyme et le prénom sont écrits sous cette forme (fa Jacques et Jeanne Marie REYNES), le 10.05.1822, à Montpellier ; domicilié à Villeveyrac quand il se marie ; sa mère est représentée par son mandataire, Jacques CHASSARY (propriétaire à Montpellier) ; il est aussi son procureur général selon un acte du 14.04.1822 passé auprès d'André Eustache Gratien MAURRAS, notaire à Villeveyrac ; sont présents au mariage : Jean DENAT (cordonnier), André Fulcran LAFON (facturier), Laurent BOULET (cocher), J. VALENTIN (cordonnier), tous de Villeveyrac, qui signent mais lui ne sait pas signer ; cultivateur ; au recensement de Villeveyrac de 1851, il est signalé avec son épouse (âgée de 56 ans, Marguerite EUZET ; il n'est pas signalé par les recensements précédents et suivants de Villeveyrac
"La lignée" (génération 15)

BASTIT Anaïs, Eugénie, Madeleine fa Antoine Edmond et Marguerite Léontine Françoise EUZET ; ° 22.07.1877, à Cournonsec (34) ; domiciliée avec sa mère, aux Matelles, quand elle se marie ; x Célestin Julien EUZET (fs Jean François Dieudonné et Marie Clotilde COUTAREL), le 08.08.1896, Les Matelles ; publications aux Matelles et à Montpellier ; pas de Cm ; au mariage, assistent : François VIDAL, agriculteur (48 ans), oncle maternel d'Anaïs, Hippolyte CAVALIER, ingénieur (27 ans), domicilié à Montpellier, cousin germain d'Anaïs ; elle signe "Anaïs BASTIT" ; domiciliée à Montpellier, "rue Lunaret n° 21" (en 1897) et "avenue de Nîmes" (en 1900) ; sans profession, ménagère ; signalée avec sa fille Eugénie comme femme de ménage chez AZEMA, habitant "rue Faubourg Boutonnet 60", à Montpellier, en 1931 (recensement de Montpellier). "La lignée" (génération 17)

BASTIT Antoine Edmond fs Jacques (cultivateur, + 09.06.1860, à Combaillaux - 34) et Marie-Anne TRÉMOULET (sans profession), domiciliés à Combaillaux ; ° 06.09.1842, à Combaillaux ; x Marguerite Léontine Françoise EUZET (fa Pierre et Elisabeth Henriette COURNUT), le 18.04.1871, Les Matelles ; Cm notaire MAUMEJAN, des Matelles, le 26.03.1871 ; présent au mariage : Antoine BASTIT, cultivateur (30 ans), domicilié à Combaillaux, frère d'Edmond ; cultivateur ; il signe "BASTIT Edmond" mais sa mère ne sait pas signer ; + 29.01.1889, Les Matelles. "La lignée" (génération 16)

BEDOS Charles fs Jean (cultivateur, + avant le mariage de son fils) et Françoise ROUQUAIROL (domiciliée à Montpellier quand son fils se marie) ; ° 04.09.1819, à Montpellier ; il est domicilié à Lansargues (34) quand il se marie ; publications de mariage à Lansargues et à Assas ; x Françoise EUZET (fa Antoine et Françoise MARQUÉS), le 25.11.1846, à Assas ; il est assisté de sa mère (qui ne sait pas signer) ; il signe ; Cm le 02.11.1846, notaire Amédée GRASSET, de Montpellier ; régime dotal ; il inscrit la dot (500 francs dont 200 frans en dorures et bijoux et 300 francs en espèces d'argent ayant cours) en rang et privilège de dot ; cultivateur. "La lignée" (génération 15)

BEDOS Etienne Achille fs Jean Baptiste BEDOS (commissionnaire en vins, + 31.07.1872, à Pérols) et Rosalie ALBERT (sans profession, elle ne sait pas signer), domiciliés à Pérols ; ° 06.01.1853, à Pérols ; Cm le 04.10.1877 avec Eugénie EUZET (fa Jean Fulcrand EUZET et Marie Pascale ARDISSON) : le régime est dotal ; la dot est de 15.000 francs qu'il reconnaît en faveur d'Eugénie, dont 10.000 francs en numéraire de cours qu'elle lui remet et pour lesquels il accorde quittance (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 09.10.1877, un nouvel acte rectifie le prénom de son épouse, inscrit dans le Cm : Eugénie et non Marie Jenny (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; x Eugénie EUZET, le 27.10.1877, à Montpellier, en présence, notamment de Ferdinand VALADIER (boulanger, 29 ans, son beau-père) et d'Achille BOUISSON (propriétaire, 35 ans, son cousin) ; propriétaire ; il sait signer et habite à Pérols quand il se marie ; au recensement de Montpellier de 1886, le couple habite "12, rue du Pont-de-Lattes", avec deux enfants de 6 et 3 ans ; à la première publication de mariage de leur fille Marie Hélène avec Antoine CARRIERE, le 12.10.1902 à Montpellier, on voit qu'il est courtier en vins et que le couple est domicilié à Montpellier (probablement à l'adresse indiquée pour leur fille : "rue Jeu de l'arc, 4"). "La lignée" (génération 16)

BEDOS Jean est de la paroisse Notre-Dame-des-Tables, de Montpellier ; fs Laurent et Françoise FRAICHINA ; x Marie Romain EUZET (fa Sébastien et Jeanne COULET, du Mas-de-Londres, c'est-à-dire "le Castel"), le 07.02.1776, paroisse Saint Pierre, de Montpellier ; il sait signer. "La lignée" (génération 13)

BELIER Catherine (ou BELLIER, selon les actes) fa ? ; ° ? ; x Etienne EUZET (fs Fulcrand et Catherine Antoinette FESQUET), en 1811 à Paris (10ème arrondissement ancien) ; le 13.11.1811, le couple habite "rue Mazarine n° 86" (6ème arrondissement) quand leur fille Honorine Catherine Aimée est baptisée à l'église Saint-Germain-des-Prés ; le 06.12.1812, date de naissance de leur fille Sophie Etiennette, le couple habite alors "rue de la Harpe n° 6" (5ème arrondissement), à Paris et leur fille est baptisée à l'église Saint Séverin, à Paris ; + ? "La lignée" (génération 14)

BERTRAND Geneviève Elisabeth fa Alexandre (homme de loi) et Anne DARTIS ; x Jean Pierre Pascal EUZET (fs Jean Claude et Madelaine FONTANIEU), le 01.12.1799 (10 frimaire an 8), à Montpellier ; au moment du mariage, elle a 23 ans environ, née et habitante de Montpellier et Alexandre BERTRAND, le père, est "absent depuis environ huit ans", cependant qu'Anne DARTIS est décédée ; les témoins du mariage sont : Jean Joseph DARTIS, orfèvre âgé de 80 ans, grand oncle maternel de l'épouse, Pierre MOLINIER, son cousin âgé de 60 ans, Pierre DUPIN, homme de loi son autre cousin âgé de 49 ans, Jacques ALLEGRE, agriculteur âgé de 32 ans beau-frère de l'époux et Alexandre VIGUIER, droguiste âgé de 40 ans, tous habitants de Montpellier qui ont signé ; + 17.10.1800 (25 vendémiaire an 9). "La lignée" (génération 15)

BLAQUIÈRE Pierre fs Pierre (tailleur d'habits, + avant le mariage de son fils) et Elisabeth DESPIOCH, de Montpellier ; fabricant de bas de soie ; x Marie EUZET (fa Pierre et Catherine BRUN), de Saint-Martin-de-Londres ; Cm le 7 pluviôse an VII (26.01.1794) ; dans ce Cm, les parties déclarent que son revenu n'excède pas en valeur la somme de 20 livres ; il déclare aussi avoir reçu avant le Cm 300 livres, partie de la constitution faite par Marie ; sa constitution est en fait de 400 livres car il y a 100 livres qui correspondent à la valeur de ses "bagues et dorures", lesquelles seront délivrées "le jour de l'accomplissement et consommation du présent mariage" ; il est précisé que Marie a gagné les 400 livres "par son travail et honnete industrie hors de la maison paternelle ainsi qu'il a été déclaré par le père et la mère de la future épouse" (laquelle demeurait depuis 14 ans à Montpellier quand elle s'est mariée) ; les parties obligent et hypothèquent leurs biens ; l'acte est passé dans la maison de Pierre EUZET, en présence de Jean ARGEILLIÉS et Jean GRAL (fabricants de bas de soie) et de Fulcrand BOUGETTE (agriculteur à Saint-Martin-de-Londres) qui signent avec Pierre BLAQUIÈRE (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres). "La lignée" (génération 14)

BOISSIERE Jeanne (parfois écrit BOUISSIERE) fa Pierre et Marie VALETTE, d'Arrigas (30), diocèse d'Alais (Alès) ; Cm le 02.10.1763, avec Jean EUZET (fs François et Marguerite DEVALS) : elle habite Montpellier "depuis plus de vingt ans" au moment de son mariage ; pour la "suportation des charges du present mariage ladite fiancée constitue tous et chacuns ses biens" et pour leur recouvrement, elle constitue "son fiancé son procureur irrévocable", à charge pour lui quand il en fera reconnaissance d'en "fournir quittance de reconnaissance en faveur de sa fiancée sur tous ses biens presens et avenir pour lui etre rendu et restitué le cas arrivant" ; les parties obligent leurs biens soumis à toute justice et au petit scel de Montpellier ; l'acte est fait à l'étude, en présence de Jean LAURIO (cardeur) et de François VIALA (garçon teinturier) qui signent (notaire Jean Baptiste CAMBON, de Montpellier) ; X avec Jean EUZET, le 04.10.1763, paroisse Sainte Anne, de Montpellier ; elle ne sait pas signer. "La lignée" (génération 13)

BOUGETTE Marie Anne fa Antoine et Gracie VIALA ; ° ? ; Cm, le 01.02.1775, avec Denis EUZET (fs François et Marguerite DEVALS) ; le notaire écrit son prénom et elle signe sous la forme Marieanne ; sa mère est présente et consentante (elle ne sait pas signer) ; sa dot est constituée de 4 parties : 1/ 400 livres réservées par sa mère, Gracie VIALA, pour lui tenir lieu de légitime paternelle et maternelle ; cette somme sera payée à son mari dans les 3 ans, à condition de la "placer dans un fonds de bonne éviction" ; jusqu'au paiement, un intérêt sera servi "sur le pied de l'ordonnance" ; 2/ un lit garni que sa mère réserva au Cm de son autre fille, Antoinette BOUGETTE, avec Pierre ROUBIEU, le 11.02.1764 ; son fiancé le tient pour reçu, la livraison se faisant le jour de la bénédiction nuptiale ; l'évaluation est de 80 livres ; 3/ une armoire qui fera partie de la légitime réservée dans le Cm ; elle sera livrée le jour de la bénédiction nuptiale ; l'évaluation est de 12 livres et son fiancé la tient pour reçue ; 4/ une somme de 100 livres correspondant à l'évaluation de ses "nippes et dorures", que son fiancé tient pour reçues ; l'entière constitution de dot s'élève donc à 592 livres ; les parties déclarent que leurs biens respectifs valent 610 livres ; ils obligent et hypothèquent leurs biens et les soumettent aus rigueurs des cours, par exprès le petit scel royal de Montpellier ; l'acte est fait dans la maison de Gracie VIALA, en présence de Martin PRUNET (bourgeaois), François PRUNET (marchand, fabricant de bas de soie), Denis et Antoine BOUDON (ménagers), tous de Saint-Martin-de-Londres, qui signent avec la fiancée et le notaire ; Gracie VIALA indique qu'elle ne peut signer "à cause de la faiblesse de sa main" (notaire Jean VIGIÉ, de Saint-Martin-de-Londres) ; x Denis EUZET, le 23.02.1775, à à Saint-Martin-de-Londres ; testament le 01.11.1784 : malade, elle lègue à ses trois enfants, Pierre, Jean et Gracie EUZET, leur légitime et en fait ses héritiers particuliers ; elle institue son mari, Denie EUZET, son héritier universel et général ; l'acte est passé dans sa maison, à Saint-Martin-de-Londres, auprès de son lit, en présence de Pierre et André Augustin BRUGUIERE (père et fils), Antoine PLAGNIOL, François GARONE (ménagers) et Pierre GARONE (fabricant de bas de soie), tous de Saint-Martin-de-Londres, qui signent ; elle ne signe pas à cause de la faiblesse de sa main (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; + 07.11.1784, à Saint-Martin-de-Londres. "La lignée" (génération 13)

BOURDEL Marie fa Jean François (maître valet à la campagne du sieur LEPIC, à Montels) et Jeanne VENNES ; ° ? ; x Pierre EUZET (fs Jean et Jeanne GALABERT), le 04.06.1783, à Saint-Michel-de-Montels (34) ; Cm le 18.05.1783 ; le père de Marie donne en dot 300 livres dont 75 du chef maternel, payable dans trois années, sans intérêts, à la charge de Pierre EUZET d'employer la somme à l'acquisition d'un fonds pour la sûreté de cette constitution ; l'acte est passé en l'étude du notaire, en présence de Pierre Pascal DEVÉS (procureur en la cour des Aides) et Antoine Silvestre EYMAR (praticien) qui signent avec le notaire et aussi Marie Anne LEPIC (notaire Claude DEVÉS, de Montpellier) ; le 26 ventose de l'an 11 (17.03.1803), dans l'état civil de Montpellier, on trouve la demande de divorce par Marie BORDEL (et non BOURDEL) mariée avec Pierre EUZET (Divorce; Première assemblée) : "L'an 11 de la République, le 26ème jour du mois de ventose, vu Marie BORDEL domiciliée à Montpellier, épouse de Pierre EUZET, travailleur, y habitant, qui nous a dit que par actes en date du 23 pluviose dernier, en conformité de l'article 9 du second paragraphe de la loi du 20 septembre 1792, elle a fait citer ledit Pierre EUZET, son époux, à l'effet de se trouver ce jourd'hui, heure de dix du matin, jour et heure indiqués par le Cr DUPY, officier de l'état civil à l'assemblée qui doit les entendre sur la demande de divorce provoquée par la comparente pour cause d'incompatibilité d'humeur et de caractère". Etaient présents, Antoine BORDEL, son frère, âgé de 36 ans (commune de Lattes), Mathieu BOISSIN (ancien aubergiste, 46 ans, domicilié à Montpellier) et Raymond MONTELS (plâtrier, 68 ans, domicilié à Montpellier), ses amis à défaut d'autres parents, formant le nombre de trois parents ou amis exigé par cette loi. Pierre EUZET n'a pas comparu, ni ses trois parents ou amis. L'assemblée s'est prorogée de deux mois, décidant de l'ajournement et de la notification qui sera faite. Elle ne sait pas signer (ni son frère). La suite ne se trouve pas dans le registre qui est avec celui des publications de mariage (microfilm 58 R 23 aux AD 34) ; le couple a encore un enfant le 27.06.1804, ce qui laisse supposer une réconciliation et Pierre EUZET meurt le 13.07.1805. "La lignée" (génération 14)

BOURTOULON Jean Augustin ° 27.11.1778, à Aigues Mortes (30) ; fs Bernardin (propriétaire foncier) et Catherine CAZE ; x Marie Anne EUZET (fa Fulcrand et Catherine Antoinette FESQUET), le 20 floréal an 7 (09.05.1799), à Montpellier ; Cm le 6 floréal an 7 (25.04.1799), notaire Michel François AURÈS, de Montpellier ; chapelier, résidant à Montpellier depuis environ trois ans quand il se marie (ses parents décédés avant le mariage ont vécu à Aigues Mortes mais le certificat du consentement donné par cinq des plus proches parents a été établi par devant l'agent municipal de la commune de Saint Laurent d'Aigouze, canton d'Aimargues (30) ; dans un acte du 29.07.1826 (notaire Jean Frédéric SARRAN, de Montpellier), il règle ce qui reste de la succession de son beau-père, Fulcrand EUZET, et de son beau-frère, Jean Jacques Fulcrand EUZET, avec son autre beau-frère, Jean Baptiste Germain EUZET ; pour assurer les engagements pris dans cet acte, au nom de sa femme, il hypothèque la maison qu'il possède dans la ville d'Aigues Mortes, "rue de la marine" ; en 1826, il est dit ancien chapelier ; il signe ; il est signalé au recensement de Montpellier de 1836 avec son épouse. "La lignée" (génération 14)

BOUZON Anne (ou BOUSON) fa Philippe (procureur) et Elisabeth CHABOT ; x Jean EUZET (fs Louis et Marie SERANE), le 25.04.1776, paroisse Saint Pierre, de Montpellier ; Cm notaire GRENIER (acte à rechercher) ; elle signe ; veuve avant le 28 pluviôse an 10 (17.02.1802) car, à cette date, elle reçoit 1272 francs "pour le produit net de la vente des meubles et effets délaissés par ledit feu Jean AUZET son mary" ; l'acte est passé chez le notaire Eugène Pascal PERIDIER, de Montpellier (elle signe "Ane BOUSON AUSET"). "La lignée" (génération 14)

BROUILLET Louis fs Antoine (+ avant 1784, à La Blaquière, diocèse de Vabre) et Marguerite JOURNET ( (+ avant 1784), nom à vérifier) ; x1 Jeanne BRUGUIERE ; x2 Jeanne EUZET (fa Claude et Marguerite de GIRARD), le 14.09.1784, paroisse Saint Pierre, à Montpellier ; Cm 12.08.1784 (notaire Jean Dominique AUTERACT, de Montpellier - acte à revoir) ; fabricant, faiseur de bas de Saint-Jean-de-Cuculles ; il signe ; à noter dans le registre paroissial de la paroisse St Pierre de Montpellier, au 30.09.1784, le décès de Jean François BROUILLÉ, âgé de 8 mois, fils de Jean et de Jeanne JOURNET. "La lignée" (génération 14)

BRUGUIERE Guillaume fs ? ; ° ? ; x Giniesse EUZET (fa Sébastien et Gracie CAMBON) ; marchand de laine à Montpellier. "La lignée" (génération 11)

BRUN Catherine fa Jacques et Catherine RAYMOND ; ° ca 1734-1735 (elle a 30 ans quand elle se marie et environ 85 ans à son décès), à Saint-Jean-du-Bruel (12 - selon l'acte de décès) ; x Pierre EUZET (fs François et Marguerite DEVALS), le 16.12.1764, à Lanuéjols (30), "célébré à l'église des RRPP capucins du Vigan". (informations du Cercle généalogique du Sud-Aveyron) ; + le 21.04.1820, à Montpellier "dans la maison de chaussure, rue multiplians, agée d'environ 85 ans, native de la commune de Saint Jean de Bruël, département de laveiron" ; la déclaration de décès est faite, le 22, par deux menuisiers de Montpellier. "La lignée" (génération 13)

C

CAIROL Théodore Ferdinand fs Pierre Barthélémy (° à Béziers ; mécanicien, + 13.12.1871, à Montpellier, 1, rue du Gouvernement, veuf de Marie BERNARD ; déclarant à son décès : Jean Marie GRAND, photographe à Montpellier) et Marie BERNARD (° à Béziers ; + 31.03.1860, à Montpellier, dans la maison Dessalles, place Louis XVI) ; ° 17.11.1845, à Béziers ; photographe ; domicilié à Montpellier ( dès 1875) ; Cm le 07.08.1875, avec Marie Jeanne Marguerite EUZET : régime dotal ; tous les biens présents et à venir de la future sont paraphernaux ; la totalité de l'acte concerne l'apport paraphernal de Marguerite, rien n'est indiqué du côté de Ferdinand ; l'acte est fait en la demeure des époux PELISSIER EUZET, rue Saint Guilhem, maison Whestphal, dans un salon du premier étage ; tous signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; x Marie Jeanne Marguerite EUZET (fa Jean Etienne et Jenny HOURTOULES), le 11.08.1875, à Castelnau-le-Lez (34) ; le jour du mariage, il remet un certificat d'exemption au service militaire, délivré par le préfet de l'Hérault ; il signe ; le 31.01.1889, au nom et comme mandataire d'Adrien FLEURY, il reçoit 3000 francs dus par Gaston Louis GRASSET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier - voir les détails à l'article d'Adrien FLEURY) ; le 31.05.1889, au nom et comme mandataire d'Adrien FLEURY, il vend une maison à Castelnau-le-Lez, à Odon BERGER (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier - voir les détails à l'article d'Adrien FLEURY) ; toujours en vie au décès de son épouse, le 02.02.1905, à Montpellier ; dans l'article d'Annie-Dominique DENHEZ sur "La photographie à Montpellier à ses débuts", dans Etudes héraultaises n° 28-29 de 1997-1998, il est écrit (notamment) : "C'est en 1870-1871 qu'a lieu l'association (de HUGUES-MOLINES) avec Ferdinand CAIROL qui seul subsistera dès 1872. Cette date historique dit aussi l'évolution du métier. CAIROL, successeur, n'a pas de formation de peintre, ne semble pas non plus appartenir à quelques mouvements intellectuels alors que HUGUES-MOLINES était un membre de la Société Archéologique. Sans doute pour répondre aux nouveaux besoins, il déménage son atelier trois fois de suite : rue des Etuves, rue du Gouvernement, puis rue Massane. Il poursuit la tradition de portraitiste comme l'attestent de nombreux albums de famille montpelliérains. Il semble avoir hérité de la meilleure société : M. de LUNARET, M. Jules BICQUET, M. BONFILS, M. BOUISSON. Ses portraits évoquent un portraitiste sobre : il n'y a pas surcharge de décor et les personnages paraissent donner le meilleur d'eux-mêmes. La photographie devient le fabuleux témoignage de l'être que l'on confie à ces nouveaux artisans. Chacun pose pour la postérité, nous regardant d'outre-tombe, défiant l'époque. (...) L'atelier passe aux mains de Léon CAIROL en 1877 (...)" ; dans une publicité qui se trouve dans l'Annuaire de l'Hérault de 1874, l'atelier est indiqué au n° "1, rue du Gouvernement" ; dans une autre publicité qui est dans l'Annuaire de l'Hérault de 1883, on voit que l'atelier se trouve encore au n° "1, rue de la Loge, ancienne rue du Gouvernement ; (+) le 10.01.1912, à Montpellier ; il a 67 ans et habite au 1, rue Massane quand il décède ; dans l'avis de décès, au lieu de famille EUZET, il est écrit TUZET (L'Eclair du 10.01.1912)
"La lignée" (génération 16)



Publicité de Ferdinand CAIROL
(Annuaire de l'Hérault de 1874)


CAIZERGUES Pierre fs François (agriculteur + 29.09.1811, à Laroque - 34) et Jeanne BONNET (+ 24.02.1793, à Laroque - 34), de Laroque ; ° 10.01.1792, à Laroque (34) ; fabricant de bas ; en 1817, il habite Saint-Bauzille-de-Putois "depuis environ 15 ans" ; x Marguerite EUZET (fa Gabriel et Elisabeth MARAZEL), le 24.04.1817, à Montpellier ; publications de mariage à Saint-Bauzille-de-Putois et Montpellier ; il ne sait pas signer ; au mariage sont témoins un cardeur de laine (Jean MARCADIER), un chapelier (Michel VIDAL) et deux cordonniers (Antoine BERARD et Jacques GLEIZE) qui signent ; Cm 07.04.1817, notaire MASSAL, de Montpellier ; le 23.02.1851, Marguerite fait une donation entre vifs à son bénéfice pour le cas où il lui survivrait "de l'usufruit de la moitié de tous les biens meubles et immeubles qui composeront sa succession pour ledit CAIZERGUES, en jouir pendant sa vie à partir du décès de la donataire" ; l'acte est passé dans leur maison d'habitation, à Saint-Bauzille-de-Montmel, en présence de Jacques JEANJEAN (aubergiste) et de François JEANJEAN aîné (propriétaire agriculteur), du même lieu ; il signe (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; il est toujours vivant quand Marguerite meurt, en 1857, à Saint-Bauzille-de-Montmel. "La lignée" (génération 15)

CALAS Etienne Emmanuel fs Emmanuel et Anne AUSSEL (concierges) ; ° 01.01.1826, à Lodève ; cuisinier ; domicilié à Cette (Sète, 34) ; x Benoîte EUZET (fa Lherond et Rose Marie CHASSIGNEUX) le 16.04.1855, à Montpellier ; ni le père, ni la mère ni lui-même ne savent signer ; pas de contrat de mariage ; installés à Sète, au moins à partir de 1858 : le 28 juin, naissance de leur fils Pierre, Eugène, Léon, "13, rue de Hôtes" (qui deviendra la rue Frédéric Mistral), en présence d'un maître d'hôtel et d'un restaurateur, qui signent ; le 14.07.1863, naissance de leur fille Claire Marguerite, dans la maison Pioch, "11, rue des casernes", à Sète ; la déclaration est faite par une accoucheuse : Elisabeth GLEIZE, épouse LEMARESQUIER, en présence de Ferdinand CALAS (cuisinier), non parent ni allié ; signalé au recensement de Sète de 1866 comme restaurateur, "section B, Ile Saint Joseph, rue des casernes", avec ses deux enfants (Eugène et Claire) et sa femme "Malvina" EUZET, àgée de 30 ans (donc une naissance de celle-ci vers 1836 - la question se pose de savoir si cette Malvina est la même que Benoîte) ; il est toujours vivant et cuisinier, le 22.04.1898, au décès de "Mélina EUZET, épouse d'Emmanuel CALAS", à Montpellier ; née à Lyon et domiciliée à Montpellier, il paraît évident que cette Mélina de 1898 est la même que la Malvina de 1866 ; de plus, comme l'Etat civil de Lyon entre 1833 et 1842 n'indique qu'une seule naissance EUZET, celle de Benoîte, en 1835, il est certain que Benoîte, Malvina et Mélina ne sont qu'une seule et même personne, épouse d'Emmanuel CALAS. "La lignée" (génération 16)

CANCEL Jean Jules fs Joseph (doreur sur métaux) et Victoire Elisa PERNOU (+ 22.02.1854 à Montpellier), domiciliés à Montpellier ; ° 11.06.1827, à Montpellier ; domicilié à Montpellier ; doreur sur métaux ; x Claire Julie EUZET (fa LHEROND et Rose, Marie CHASSIGNEUX), le 20.12.1854, à Montpellier ; pas de Cm ; présent au mariage : Charles CANCEL (horloger à Montpellier, 37 ans, cousin paternel au second degré) ; il signe Jules CANCEL ; avis de décès dans Le Petit Méridional du 17.02.1890 ; (+) 17.02.1890, à Montpellier. "La lignée" (génération 16)

CAPDEVILLE Antoinette Louise fa Guillaume (agriculteur) et Marguerite BRUNET (sans profession) ; ° ca 1865, à Limoux (11), selon l'acte de décès mais sa naissance ne se trouve pas dans les actes de naissance de Limoux (entre 1858 et 1870) ; par contre, son frère Joseph Etienne naît à Limoux le 04.06.1870 où sont domiciliés ses parents ; il naît dans la maison de Georges SALVAIRE, rue de la Coulzanne, section de la justice, n° 14 ; x Antonin Louis EUZET (fs Jacques et Jeanne CAMMAL), le 12.02.1884, à Limoux (selon les tables décennales mais les actes eux-mêmes ne sont en ligne que jusqu'en 1875 sur le site des AD 11 - recherche faite le 24.09.2018) ; le couple n'est pas signalé au recensement de Vendargues de 1886 ; elle habite à Vendargues avec son mari quand elle meurt, le 22.02.1889, âgée de 24 ans. "La lignée" (génération 18)

CAVALIER Antoine Marcelin fs Pierre-Calixte (agriculteur, + 04.08.1857, Les Matelles) et Jeanne PRUNET (sans profession, + 21.07.1860, Les Matelles), domiciliés aux Matelles ; ° dernier jour de février 1844, Valflaunès (canton de Claret - 34) ; x Françoise Marguerite EUZET (fa Pierre et Elisabeth Henriette COURNUT), le 05.08.1865, Les Matelles ; Cm 05.08.1865, notaire MAUMEJAN, des Matelles ; cultivateur ; domicilié dans la commune de Saint-Clément-de-Rivière (quand il se marie) ; présents au mariage : Pierre ROUBIEU, garde-champêtre, oncle paternel, Jean-Pierre CAVALIER, frère aîné (23 ans), Jacques GRAS, cousin germain, cultivateur (35 ans), tous aux Matelles ; il signe ; + entre le 22 et le 25.05.1910, à Montpellier, "Plan-de-la Jalade" ; il est alors indiqué comme propriétaire, 66 ans, époux EUZET ; son prénom est écrit avec un seul L (état civil dans L'Eclair du 26.05.1910. "La lignée" (génération 16)

CAYRIER Victoire fa Jacques (cultivateur ; + 11.03.1854, à Antraigues) et Marie MAZE, domiciliés à Antraigues (07), actuellement Antraigues-sur-Volane ; ° 17.11.1817, à Antraigues ; Cm, le 16.09.1854 avec André EUZET : le régime est dotal ; "elle se constitue en dot, de son chef, tous les meubles et immeubles qui lui sont parvenus de la succession de Jacques CAYRIER, son père, mais il demeure expressément convenu qu'André EUZET pourra, avec le consentement de sa future épouse, procéder à toutes liquidations et partages des susdits biens, les vendre, échanger, toucher et recevoir le prix desdits meubles et soultes de partage et d'échange mais à la charge pour lui de faire reconnaissance dotale à sa future épouse des sommes qu'il recevra et de les affecter et hypothéquer au profit de celle-ci sur les biens immeubles lui appartenant de valeur suffisante pour garantir les susdites sommes ou bien d'en faire emploi ou acquisition d'autres immeubles qui seront dotaux à la future épouse mais aliénables aux mêmes conditions de reconnaissance ou d'emploi. Les aliénations, emplois et remplois devront être faits en la présence et du consentement exprès de la future épouse." ; tous les autres biens présents et à venir de la future épouse lui seront et demeureront libres et paraphernaux, et à ce titre elle en aura l'entière administration et jouissance ; l'acte est fait en l'étude où signe André (il y a aussi la signature de Pierre CRASSOUS) ; elle ne sait pas signer (notaire Louis Marie François Xavier BONFILS, de Montpellier) ; les deux publications ont lieu à Montpellier, les 24.09.1854 et 01.10.1854 ; sa mère (veuve, absente au mariage) a donné son consentement par acte notarié, à Antraigues, le 03.09.1854 (notaire Eugène Dominique FILLIOT, d'Antraigues) ; x André EUZET, le 01.12.1854, à Montpellier ; le mariage est fait en présence de Pierre BONNIER (cordonnier), Cyprien BONNET (maréchal), Alexis Victor DAUVIN (retraité) et Pierre CRASSOUS (cultivateur, domiciliés à Montpellier, qui signent avec André ; ni elle ni sa mère ne savent signer ; elle est cuisinière quand elle se marie et demeure à Montpellier, chez M. ROUZIER (information qui se trouve dans le Cm) ; veuve le 31.12.1854 quand son mari meurt, "dans la maison Moreau, rue de la Verrerie" (acte du 01.01.1855). "La lignée" (génération 16)

CELLIER Marie Jean Pierre fs ? ; ° en 1892 ?, à Saint-Paul-le-Froid (48) ; cultivateur ; x Denise Jeanne Léontine EUZET (fa Célestin Julien et Anaïs BASTIT), le 01.09.1923, à Montpellier. "La lignée" (génération 18)

CHALENDAR Nicolas fs ? ° ? ; x Marie EUZET (fa Jacques et Elisabeth MAUMEJEAN), le 17.08.1768, à Montpellier, paroisse Sainte Anne. "La lignée" (génération 13)

CHAPEL Jean Joseph fs Jean et Catherine BOUGIE (?) ; Cm notaire VEZIAN, de Montpellier, le ? ; domestique ; habite Montpellier, paroisse Sainte Anne ; x Marguerite EUZET (fa Jean et Jeanne GALABERT), le 13.01.1778, paroisse Sainte Anne. "La lignée" (génération 14)

CHAPEL Pierre François fs Pierre (cultivateur) et Marie Rose COUDERT (sans profession), domiciliés à Jacou ; ° 04.02.1837, à Jacou ; cultivateur ; x Marguerite EUZET (fa François et Marie JEANJEAN), le 06.07.1864, à Jacou ; Cm 14.06.1864, notaire Cyprien Gustave LAJARD, de Castries (34) ; il signe avec les témoins et son père mais sa mère ne sait pas signer. "La lignée" (génération 17)

CHARDENON Anne (CHARDENOU ?) x François Cyprien EUZET (fs Jean Jacques et Jeanne BERTHEZENE), le ? ; le couple habite à Montpellier en 1901 (recensement). "La lignée" (génération )

CHASSIGNEUX Rose Marie fa Pierre (propriétaire) et Virginie MORESTIN, demeurant à Virieu (38) ; ° 27.01.1807, à Virieu ; x Lherond EUZET (fs Jacques et Jeanne Marie REYNES), le 13.06.1829, à Lyon ; ses parents accordent leur consentement par acte du notaire BOURJAL, de Virieu, le 21.04.1829 ; Jeanne REYNES, mère de Lherond, accorde son consentement par acte du 06.05.1821 du notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier ; elle demeure à Lyon quand elle se marie ; elle habite alors "rue Bourgchanin", la même rue où habite Lherond EUZET ; les publications ont été faites les 24 et 31.05.1829 ; au mariage, sont présents : Jean Claude COLLET (51 ans, propriétaire à Lyon, rue Palais Grillet), François LAPORTE (25 ans, tailleur de pierres à la Guillotière), Pierre TAILLER (44 ans, tailleur de pierres à Lyon, rue Bourgchanin) et Antoine ASTIER (40 ans, tailleur d'habits, rue Sala) qui signent avec elle (Lherond ne sait pas signer) ; + avant le 15.02.1909 "La lignée" (génération 15)

CLUZE Louise Joséphine Marguerite fa Jean Charles (ajusteur mécanicien, + 24.10.1886, à Gigean - 34) et Janette VUAILLAT (sans profession, domiciliée à Montpellier en 1904) ° 02.07.1870, à Toulon (83) ; domiciliée à Montpellier quand elle se marie ; sans profession ; x Pierre Marie Fernand EUZET (fs Fulcrand Frédéric et Marie Laure TAILLEFER), le 17.09.1904, à Montpellier ; bans à Montpellier et à Guelma ; pas de Cm ; elle signe L. CLUZE et sa mère, J. CLUZE ; c'est certainement elle qui, le 21.05.1921, est indiquée dans "L'Echo d'Alger" (rubrique de Guelma) comme étant "à la disposition du Gouvernement général" ; sa pension de retraite est liquidée en 1934, comme on le voit dans le Journal Officiel du 03.02.1934 : "CLUZE (Louise-Joséphine-Marguerite), veuve EUZET, dame commis ; 21 ans 6 mois 5 jours de service - Pension avec jouissance du 3 juillet 1933 (métropole) 1607 francs. Du 3 juillet 1933 (Algérie R.R.) 3973 francs." "La lignée" (génération 18)

COL Rose fa Jean (maître cordonnier), et Marie FOBLET, de Montpellier (pour celle-ci, dans le Cm de sa fille, le patronyme est écrit FOIBLET) ; ° 27.05.1715, à Montpellier, paroisse de Notre-Dame-des-Tables ; x Laurens EUZET (fs Jean et Estienne PLAIGNOL), le 24.06.1741, paroisse Notre-Dame-des-Tables, de Montpellier ; au mariage, asiste Antoine COL, ecclésiastique, tous ont signé et les bans ont été passés aussi au Triadou, les 4, 11 et 18 juin 1741 ; Cm Antoine BAUMEZ, notaire de Montpellier, le 12.06.1741 : 2 E 55/242, f° 343 v. ; la dot est de 550 livres (150 pour l'évaluation de bijoux : une croix d'or avec son glissoir, une bague d'or, un clavier d'argent avec son attache aussi en argent, 200 pour la valeur d'un meuble-lit, 200 pour la rente d'une boutique en tuiles "joignant la grande porte de l'église paroissiale Notre Dame de cette ville") ; les mariés ont la jouissance de cette boutique pendant quatre ans, libre de toutes tailles, albergues et autres charges ; l'augment dotal est de 200 livres pour lui (plus les robes, bijoux et joyaux qu'il aura acheté pendant le mariage) et 100 livres pour elle, à payer dans l'année du décès au survivant ; selon les formules classiques, ils hypothèquent leurs biens pour l'accomplissement de ce contrat et ils se soumettent à la justice du petit scel royal de Montpellier, en cas de litige ; au contrat assistent, notamment, Jacques ARGELLIERS (qui signe ARGELLIÉS), conseiller du roi, contrôleur général des domaines du roi de la généralité de Montpellier et province de Roussillon, Paul BAUMEZ, praticien de Montpellier, Claude EUZET (frère de Laurent) etc. ; l'acte est fait et récité en l'étude du notaire ; elle signe Rose COL ; dans un acte du 30 prairial an III (18.06.1795), son fils Jean Claude EUZET est dit "seul et unique succedant au citoyen Laurent EUZET son pere marchand quincallier en vertu de l'acte de repudiation fait par la citoyenne Rose COL sa mere veuve dudit Laurent EUZET" (notaire Jean Dominique AUTERACT, de Montpellier) - la date de cette répudiation reste à trouver ; + 7 Messidor an IV (25.06.1796), à Montpellier (dates de ° et de + trouvées par M. Jacques ROBERT, à partir des Archives en ligne des AD 34). "La lignée" (génération 13)

COPIC Pierre fs Alexis Paulin (jardinier, + 23 fructidor an 9 = 10.09.1801, à Montpellier) et Jeanne CARRIERE (+ 14.03.1808, à Montpellier), de Montpellier ; ° 24.11.1762, à Montpellier ; vendeur de meubles ; habitant Montpellier ; x1 Marie Jeanne CAMMAL ; x2 Marguerite EUZET (fa Pierre et Catherine BRUN), le 14.10.1812, à Montpellier ; il signe. "La lignée" (génération 15)

COSTE Jean fs Jean (concierge de la citadelle) et ? ; ° ? ; x Marguerite EUZET (fa Jacques et Maurice RELIN), le 17.08.1745, paroisse Notre-Dame-des-Tables, de Montpellier, CM maître AUTERACT, notaire de Montpellier, le 02.08.1745 ; le parrain de Marie, leur fille née le 30.07.1748 est Pierre COSTE "ecclésiastique" ; ils ont au moins 6 enfants :
- Jeanne Marguerite COSTE ° 30.07.1746 p. Jacques EUZET (probablement le grand-père, x Maurice RELIN).
- Marie COSTE ° 30.07.1748 m. Maurice EUZET (probablement sa tante, x Pierre PONS).
- Marie Josephe COSTE ° 21.09.1750 p. Louis EUZET (probablement son oncle).
- Pierre COSTE ° 13.09.1755 m. Gabrielle EUZET (probablement sa tante).
- Jeanne COSTE ° 23.01.1756 m. Jeanne EUZET (probablement une tante).
- Maurice Victoire COSTE b 04.08.1758 p. Jacques EUZET (soit le grand-père soit l'oncle) m. Maurice EUZET (peut-être sa tante, x Pierre PONS, à moins qu'il ne s'agisse plutôt d'une Maurice EUZET x Pierre François PAGES ; ce couple a pour fils Jean PAGES, baptisé le 6 janvier 1760, lequel a pour parrain Jean EUZET et pour marraine Marguerite EUZET ; or, lors du baptême de Maurice Victoire COSTE, nous trouvons justement en signature "Maurice de PAGE" ; il s'agit, soit de Marguerite Maurice, née en 1733, soit d'une fille de Jean, le confiseur. Les naissances de ce couple ayant lieu environ tous les deux ans, il faut s'attendre à trouver d'autres enfants, en 1752, 1754, 1760 ... "La lignée" (génération 13)

COULAZOU Jacques fs Germain Fulcrand Marie (cultivateur, il ne sait pas signer) et Elisabeth BRUNEL (revendeuse, elle ne sait pas signer), domiciliés à Montpellier ; ° 16.11.1854, à Montpellier x Clémence EUZET (fa François et Marie Anne Albine ROUQUETTE), le 11.11.1886, à Montpellier ; pas de Cm ; employé aux travaux publics ; il signe J. COULAZOU ; + avant le recensement de 1901 de Montpellier où Clémence est signalée comme chef de ménage, tapissière, avec deux fils de 10 ans (Alfred et Marius COULAZOU), "rue Pitot, n° 20". "La lignée" (génération 17)

COUTAREL Marie Clotilde fa ? ; ° ? ; x Jean François Dieudonné EUZET (fs Jean et Marguerite MARTINIER), le ? ; ménagère ; + à Montpellier, avant le 23.01.1907. "La lignée" (génération 16)

CRESPIN Clément (ou CRESPY) fs Etienne et Marguerite PRIVAT, de Montpellier (Boutonnet) ; x Marguerite EUZET (fa Pierre et Jeanne ESTIVAL), le 20.02.1719, à Aniane ; Cm 22.12.1718 : la dot est de 200 livres, plus 20 livres pour un habit et des objets ménagers pour 36 livres ; la valeur de ses vêtements est évaluée à 50 livres et ils prévoient, en cas de prédécès (respectivement pour chacun), un augment dotal de 50 livres ; l'acte est passé chez le notaire, en présence de Jean SOUCHON (cordonnier à La Boissière), Jacques VAREILLES (fils d'autre) et Jean GALHAC (praticien à Aniane) qui signent avec Jeanne ESTIVAL (notaire Pierre GALHAC IV, d'Aniane) ; il ne sait pas signer ; le couple habite à Montpellier, au moins en 1739 (le 10 juin, notaire Antoine BAUMEZ) ; passementier (curieusement dans l'acte de 1739 qui est une procuration pour le notaire Jean BONNAL, d'Aniane, il est dit : "garçon passementier". "La lignée" (génération 12)

D

DASERVE Marguerite (ou DESERVE ou SERVE) fa François (de Saint Jean de Bruel) et Marguerite BEAUMEFRESOLE (écrit BALME FAZOLLE en 1739 ; + probablement en 1739 à Saint-Jean-de-Bruel, puisque sa fille a procuration pour le règlement de sa succession) ; ° ? ; x 16.01.1721, paroisse Notre-Dame-des-Tables, de Montpellier, avec Jean EUZET (fs Pierre EUZET et Jeanne ESTIVAL, d'Aniane) ; elle ne signe pas mais Jean EUZET signe ; la graphie DESERVE est celle de cette référence mais on trouve aussi DASSERBES, par exemple pour le baptême de leur fille Maurice née le 25.10.1721, paroisse Notre-Dame-des-Tables, ou encore DASERVE ou même SERVE dans le contrat de mariage, etc. ; Cm 16.12.1720 (notaire Louis VERNET, de Montpellier) ; dans le Cm, on voit que l'acte est passé dans la maison de l'architecte GIRAL (celui qui a fait les plans de l'église de Saint Jean de Bruel), en présence de Fulcrand COMBES (mangonier) et Antoine VIEL (perruquier).
"La lignée" (génération 12)

DESMASES Marie fa Louis (+ avant le mariage de sa fille) et Marguerite VASSAS (mariés à Montpellier, paroisse Saint Denis, le 27.11.1721) ; Cm avec Jean EUZET, fs de François et de Margurite DEVAL(S), de Saint-Martin-de-Londres, le 08.05.1756, à Montpellier ; Marguerite VASSAS, la mère de Marie, veuve, est présente ; Marie se constitue en dot la somme de 400 livres, savoir "100 livres en la valeur des claviers, croix et bagues desquelles a devers elle et 300 livres a quoi ont été amiablement évalués entre parties les meubles servant a meubler une chambre qu'elle a dans la chambre où elle loge" ; Jean les a vus, les tient pour reçus et reconnaît la somme de 400 livres sur tous ses biens, présents et futurs ; "lesquels bijoux et meubles la future épouse a achaités depuis la mort de son père, des profits qu'elle a faits de son travail" ; en augment de dot et gain de survie, il prévoit pour elle 50 livres, "ensemble les nipes, bagues et joyaux qu'il lui aura faits et donnés pendant leur mariage" ; elle prévoit pour lui 25 livres ; l'une ou l'autre somme "payable par les héritiers du premier mourant dans l'année du décès au survivant" ; pour l'observation de ces clauses, les parties obligent et hypothèquent leurs biens qu'elles soumettent aux rigueurs de justice ; l'acte est fait en l'étude ; sont présents Denis DEVAL (maître maçon et architecte) et Gabriel DEVAL (maître maçon et architecte), oncle et cousin de Jean, habitant Montpellier, Jean RICARD (praticien, à Montpellier) qui signent, Claude DEVAL (aussi oncle de Jean) et Guillaume GUERIN (maître fournier) qui ne savent pas signer ; les parties ne savent pas signer ; dans cet acte, le patronyme de Marie est écrit DESMASES, cependant que pour son père, c'est écrit DESMAZES (notaire Pierre RICARD, de montpellier) ; x Jean EUZET, le 08.06.1756, Montpellier, paroisse Saint Denis ; assistent au mariage : Denis DEVAL (maître maçon), Gabriel DUVAL (maçon), Guillaume GERIN (fournier), Jean CATALAN (maître cordonnier) ; signatures : DEVALS, DUVALS, CATHALAN, G. GUERIN, SARANNE ; le couple a eu au moins deux enfants dans cette paroisse : Marguerite née ca 1757 et morte le 06.05.1760, âgée d'environ 3 ans, et François Joseph, né le 27.07.1759 (parrain, François EUZET, oncle, marraine, Marie EUZET, tante), mort le 20.06.1762, à 2 ans 1/2 ; dans ce dernier acte, il est écrit qu'elle est la fille de ... EUZET (problème de microfilm pour le prénom) et de "deffuncte" Jeanne DAIMAZE (sic) : erreur de prénom, patronyme approximatif mais l'acte indique clairement qu'elle est déjà décédée ; ainsi, son décès se situe entre le 27.07.1759 (naissance de son fils François) et le 06.05.1760 (décès de sa fille Marguerite) ; cependant, cet acte ne se trouve pas dans le registre paroissial de Saint Denis ; on peut, néanmoins, formuler l'hypothèse de son décès le 07.12.1759 ; en effet, le 08.12.1759, est enterrée dans le cimetière de la paroisse, Marie VASSAS, femme de Jean EUZET, morte la veille et âgée d'environ 33 ans ; on peut donc former l'hypothèse qu'il s'agit encore d'une erreur du curé qui a écrit VASSAS au lieu de DAIMAZE ou DESMAZE, c'est-à-dire le nom de sa mère ; les erreurs sur son patronyme sont d'ailleurs fréquentes : par exemple, le mariage de ses parents est indiqué dans la table des années 1707-1739 sous la forme DELMASSE, cependant que l'acte lui même donne la forme DESMASES et que celle du mariage de 1756 est DESMAZES ; quant à Marguerite VASSAS, elle est notée VASAS par le curé de 1721. "La lignée" (génération 13)

DOUMERGUE Pierre fs Jean Philippe (agriculteur, + avant le mariage de Pierre) et Françoise ARTAUD (journalière), de Montpellier ; ° vers 1808, à Montpellier ; cultivateur ; domicilié à Montpellier, "à la métairie de M. ARNAUDON, avoué" ; x Anne EUZET (fa Antoine et Françoise MARQUÉS), le 24.05.1842, à Assas (publication de la promesse de mariage à Assas et à Montpellier) ; Cm 28.04.1842, notaire Amédée GRASSET, de Montpellier : 2 E 60 208 ; il se déclare satisfait des 500 francs de dot et assure cette somme sur tous ses biens (rang et privilège de dot) ; il signe ; + à Montpellier, avant le 25.05.1898. "La lignée" (génération 16)

DUCHÈNE Agnès Lucie fa Joseph Auguste (cocher ; il signe ; + le 26.03.1887) et Victorine GAZILHOU [sans profession, 36 ans en 1867, elle ne sait pas signer ; (+) le 04.02.1924 au cimetière Saint Lazare de Montpellier], de Bédarieux ; ° 21.01.1867, à Bédarieux (34), "route de Lodève" ; x Henri Jean Louis Marius EUZET (fs Louis et Fauste Adélaïde SCHNEBELEN), le 11.05.1889, à Montpellier ; elle est "tailleuse en robes" quand elle se marie et est domiciliée à Montpellier ; elle signe DUCHENE ; pas de Cm ; signalée aux recensements de Béziers de 1901, 1906 et 1911, au "2, avenue Saint Saëns", avec son mari (et aussi sa mère, Victorine DUCHÈNE, au recensement de 1911) ; c'est à la même adresse que son mari est signalé dans l'Annuaire de l'Hérault de 1914 ; par contre, le couple n'est plus à cette adresse au recensement de Béziers de 1921 ; effectivement, on la retrouve à Montpellier où elle est signalée aux recensements de Montpellier de 1921, 1926 et 1931, avec son mari, "20 boulevard Louis Blanc" ; dans tous les recensements de Béziers ou de Montpellier (entre 1901 et 1931), elle est donc toujours signalée avec son mari mais sans enfants ; le 25.10.1935, elle adopte Agnès Joséphine EUZET (fille d'Eugène et d'Emilie Julienne MAURAN), en vertu du jugement du Tribunal civil de Montpellier du 25.10.1935 (le nom de celle-ci devient EUZET-DUCHÈNE) ; + 25.01.1942, à Montpellier, "20 boulevard Louis Blanc" (avis de décès dans Le Petit Méridional). "La lignée" (génération 18)

DUVERDIER Adélaïde Françoise fa Ambroise (ménager, bourgeois en 1813 ; dans l'acte de mariage de son fils, son prénom est Antoine) et Elisabeth BOYER décédée avant le mariage de sa fille), de Saint-Bauzille-de-Montmel ; ° 04.05.1784, à Saint-Bauzille-de-Montmel (34) ; Cm, le 15.03.1813 avec Pierre EUZET : il reconnaît la dot de 200 francs d'Adélaïde, "qu'elle a gagnés et economisés hors la maison paternelle" (100 francs pour des meubles et effets et 100 francs pour ses bijoux et dorures) et il assure cette somme de 200 francs sur tous ses biens au profit de sa future épouse, "pour lui être rendue où a qui de droit le cas de restitution arrivant" ; quand a lieu son Cm, elle demeure "à Montpellier depuis environ six ans, étant actuellement au service de M. LAFOSSE au faubourg de Lattes" ; elle ne sait pas signer ; l'acte est passé en l'étude du notaire où signent Ambroise DUVERDIER (son père), Pierre COPIC, Jacques SAUVAN et Pierre BLAQUIÈRE, beaux-frères de Pierre EUZET ; (notaire Jacques Philippe Louis ANDUZE, de Montpellier) ; x Pierre EUZET (fs Pierre et Catherine BRUN), le 01.04.1813, à Montpellier ; signent, notamment, l'acte de mariage : DUVERDIER (son père), COPIC (mari de Marguerite EUZET), SAUVAN (mari de Jeanne EUZET) et LAFOSSE (problablement son employeur, au faubourg de Lattes) ; le 21.02.1825, vente par Pierre EUZET, son mari (agissant pour son épouse), à Pierre PLAGNIOL de la moitié d'un devois à Buzignargues ; "ladite propriété provient pour son épouse de la succession d'Ambroise DUVERDIER, son frère consanguin, suivant acte de partage de ladite succession passé entre elle et ses soeurs devant mondit notaire le 6 avril dernier" (notaire MAUMEJEAN, des Matelles) ; + à Montpellier. "La lignée" (génération 15)

E

ESCALIER Berthe Rosalie fa Joseph (propriétaire, + 26.04.1886, à Roquedur, dans le Gard), et Jeanne MAZERAND (sans profession, + le 18.01.1895, à Montpellier) ; ° 16.07.1872, à Roquedur (30, arrondissement du Vigan) ; x Jean Célestin EUZET (fs Jean François Dieudonné et Marie Clotilde COUTAREL), le 23.04.1898, à Montpellier ; couturière ; domiciliée à Montpellier, "rue Saint Pierre 2", quand elle se marie ; couturière ; l'acte de mariage indique qu'elle est "libre dans l'exercice de ses droits, tous ses autres ascendants étant décédés mais n'ayant pas pu produire les actes de décés faute de connaître le lieu de leur décés et celui de leur dernier domicile ainsi qu'il résulte de la déclaration à serment que ladite épouse nous a faite et qui nous a été certifiée aussi sous serment, par les quatre témoins du présent acte, en conformité de l'avis du Conseil d'Etat du 4 thermidor an 13" ; ces quatre témoins sont Emile GERARD (agent de la sûreté), Louis ESCALIER (agent de la sûreté, 34 ans, son frère), Henri DAUMAS (instituteur) et Jérôme ROUSSEL (entrepreneur), tous les quatre domiciliés à Montpellier et qui signent ; pas de Cm ; tous signent sauf la mère de l'époux qui ne sait pas ; elle signe simplement ESCALIER ; la même année, le 17 mars, on trouve le mariage de Charles Joseph ESCALIER (employé de chemin de fer, 32 ans, son frère, avec Anne Marie Louise MAZERAND (qui signe Anna MAZERAND), fille de Jean et d'Eugénie Irma GAL ; les deux sont veufs ; parmi les témoins, on retrouve Jean EUZET (le futur mari de Berthe) et Louis ESCALIER (le frére de Berthe et de Charles Joseph) ; comme pour le mariage EUZET-ESCALIER, il n'y a pas de Cm ; domiciliée à Montpellier, "boulevard Pasteur n° 10" (en 1899) ; à Montpellier en 1901 (recensement : "Chemin du cimetière Saint Lazare, n° 3", avec son mari et deux enfants, Yvonne et Louis) ; domiciliée à Montpellier en 1906 et 1911 (recensements : "ancien chemin de Castelnau, n° 3", avec son mari et trois enfants, Yvonne, Louis et Marie) ; signalée au recensement de Montpellier de 1931, comme marchande d'objets funéraires avec son mari et leur fils Louis, "rue ancien chemin de Castelnau 10" ; l'Annuaire de l'Hérault de 1939 donne les indications suivantes : "EUZET (Mme, née ESCALIER) fleurs, rond-point du cimetière Saint-Lazare" ; + 16.09.1959, "33, ancien chemin de Castelnau", à Montpellier (Enregistrement, bureau de Montpellier)
"La lignée" (génération 16)

F

FABRE Emilie fa Jean Antoine Marie (homme de peine, + 23.05.1850, à Montpellier) et Marthe CHAPELON (journalière, + 24.07.1867, à Montpellier) ; ° 05.07.1839, à Montpellier ; domestique ; x Antoine Baptiste EUZET (fs Martin Pascal et Magdelaine PHELIP), le 06.09.1872, à Montpellier, sans contrat de mariage ; - elle ne connaît pas le lieu du décès de ses parents (bien que l'acte indique qu'ils soient morts à Montpellier) ni le dernier domicile de ses parents ; elle ne sait pas signer ; + en 1909 (date sur le tombeau familial, au cimetière St Lazare, de Montpellier) ; L'Eclair du 04.03.1909 publie son avis de décès (période du 28.02.1909 au 02.03.1909), veuve EUZET, "rue Saint-Hippolyte, maison Cluzel", à Montpellier ; au décès de son fils Jean (en 1893) et de celui de sa fille Marie (en 1891), les deux déclarants sont Antoine FABRE et Jules VAYRON (les deux, parents d'Emilie : sur le tombeau familial, on trouve les noms de Lucie VEYRON (née en 1865), Jules VAYRON (né en 1867), André VAYRON (né en 1890) et Berthe VAYRON (née en 1884).
"La lignée" (génération 16)

FALQUE Jacques Esprit fs Jean Michel (employé au bureau des postes ; +18.10.1820 dans la maison veuve Arnaud, rue Pastourel, à Montpellier, âgé de 73 ans, natif et habitant de Montpellier ; la déclaration est faite par Jean Claude EUZET, marchand, qui signe EUZET père) et Catherine COMBES, domiciliés à Montpellier ° 24.05.1782, à Montpellier ; Cm avec Jeanne Françoise EUZET (fa Jean Claude et Madeleine FONTANIEU), le 19.03.1806 : les deux pères assistent les futurs mariés ; le régime est dotal ; Jean Claude EUZET donne à son fils, en dot, de son chef, en avancement d'hoirie, sous la réserve expresse du droit de retour, 1000 francs "en la valeur de meubles meublants, linge, bijoux diaments et dorures, le tout estimé par les amis communs des parties" ; le futur époux déclare les avoir vus et examinés, il les tient pour reçus, les reconnaît et les assure sur tous ses biens au profit de sa future épouse pour lui être rendus ou à qui de droit le cas arrivant ; elle se constitue en dot, de son chef, 4000 francs, à laquelle somme ont été fixés, de concert avec son père, "sa portion de droits successifs maternels consistant en la valeur des réserves matrimoniales de ladite FONTANIEU sa mère, portées dans son contrat de mariage reçu PERIDIER notaire le 26 octobre 1767" (en fait, le 27.08.1767, le 26 octobre étant la date du mariage) ; le paiement de ces 4000 francs se fera sur 7 années, avec un intérêt de 5% l'an, par moitié de 6 en 6 mois, par avance, sans retenue, sur la simple quittance du futur époux ; celui-ci aura le droit de réclamer ces 4000 francs et donner quittance et reconnaissance sur ses biens au profit de sa future épouse, ce qui est accepté par Jean Claude EUZET, lequel aura la faculté de se libérer plus tôt s'il le juge convenable ; en attendant, il paye 100 francs, en numéraire (pour l'intérêt des premiers 6 mois), somme qui est encaissée par Jacques FALQUE qui lui délivre une quittance ; FALQUE père s'engage à nourrir et entretenir les futurs époux et leur famille, sains ou malades, dans sa maison "à son même pot, feu et table", pendant l'espace de 4 années à dater de ce jour ; en cas d'incompatibilité ou de séparation, il pourra s'affranchir de cette obligation en payant aux futurs époux, pour le temps qui restera à courrir, la pension de 300 francs par an, payable sans retenues, par moitié de 6 en 6 mois, par avance, à compter du jour de la séparation ; les parties font les soumissions de droit ; EUZET père affecte spécialement "sa maison à la place et son jardin faubourg de Boutonnet" ; FALQUE père affecte spécialement sa maison et champs à Montpellier, sur son territoire ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties et les amis ; la mère du futur époux ne sait pas signer (notaire François AUTERACT, de Montpellier) ; x Jeanne Françoise EUZET (fa Jean Claude et Madelaine FONTANIEU), le 20.03.1806, à Montpellier ; commis négociant quand il se marie ; domicilicié à Montpellier quand il se marie ; présent au mariage, notamment : Jean Louis Michel DUSIQUET (employé au bureau des postes, 42 ans), beau-frère de l'époux (dans les signatures, il y a DUSIQUET née FALQUE) ; + 01.02.1821, à Montpellier, "dans la maison Bonnet, rue des Fours" ; la déclaration est faite par Jean Pierre Pascal EUZET ( marchand, il signe EUZET fils) et Joseph François CÉRE (menuisier) ; il est commis de direction aux contributions indirectes quand il décède. "La lignée" (génération 15)

FAUCQUENOY Célestine Joseph fa Benjamin Joseph (journalier, + à Marquillies - 59) et Marie Augustine DELEFORGE (+ , à Marquillies - 59) ; couturière ; ° 06.10.1826, à Marquillies ; demeure à Paris, "rue Neuve bourg l'abbé, n° 9", quand elle se marie (il est probable qu'il s'agisse de la rue appelée actuellement "rue du Bourg-l'Abbé" (dans le 3ème arrondissement nouveau, ex-6ème arrondissement ancien) ; couturière ; elle signe ; x Noël EUZET (fs Pierre et Suzanne PEYRE), le 17.12.1850, à Paris (10ème arrondissement ancien, 6ème arrondissement nouveau) ; déclarations de promesse de mariage faite dans les mairies du 6ème et du 10ème, arrondissements anciens ; action en notoriété rectificative de son nom devant le notaire Jacques DEFRESNE, de Paris. Le restaurateur Auguste BUCAN, restaurateur demeurant à Paris, rue de l'Université, n° 14, et Eugène Pierre SABATIER, traiteur demeurant à Paris, rue du Bac, n° 88, ont attesté du nom FAUCQUENOY (le problème venait d'une inscription FAUQUENOIS sur une rente 5 % de la dette publique et, de plus, il y avait eu une erreur sur le prénom - Célestine Amélie, au lieu de Célestine Joseph - ; l'extrait de l'acte de mariage a aussi été présenté comme preuve ; pour l'acte de naissance de son fils, Eugène-Clovis EUZET, l'un des deux témoins est Clovis FAUCQUENOY, oncle maternel âgé de 43 ans, entrepreneur de travaux de cimetière, demeurant à Lille (59) ; avec Noël EUZET, elle a habité à Paris, puis à Versailles. Paris et Versailles et Pavilly et "La lignée" (génération 16)

FAUGÉ Anne Adélaïde fa Jacques (menuisier, + 21.05.1823 à Montpellier) et Marie ROUANNES (marchande de bois, + 26.06.1854, à Montpellier) ; ° 12.10.1828, à Montpellier ; domiciliée à Montpellier ; x Louis EUZET (fs Pierre et Suzanne PEYRE), le 22.08.1854, à Montpellier ; Cm 21.08.1854, notaire Marie Louis Eugène PÉRIDIER, de Montpellier : régime dotal ; "elle constitue en dot de son chef 500 francs en la valeur de bijoux et dorures" ; elle se réserve les autres biens (une maison et son mobilier, 300 francs à la caisse d'épargne de Montpellier "et tous ses biens à venir pour en jouir comme biens libres et paraphernaux avec le droit de les gérer et administrer et de les vendre, percevoir des revenus et en toucher le prix (...)" ; couturière (mais marquée sans profession dans son Cm) ; elle signe ; le 16.10.1862, elle achète à Isaac NAVARRE (maître de pension à Montpellier) et Anne-Thomine LAVOUDÉS (son épouse), agissant conjointement et solidairement, "une pièce de terre vigne complantée d'oliviers, située dans la commune de Montpellier, quartier de l'Aiguelongue, contenant environ 20 ares, confrontant du nord le bois de Lavalette, chemin entre deux, du levant et du midi les terres de M. FOURNEL", au prix de 550 francs (notaire Marie Louis Eugène PÉRIDIER, de Montpellier ; indiqué dans l'avis paru dans le Messager du Midi du 12.11.1862 - à compléter) ; elle devient veuve, le 30.08.1864 ; le 16.12.1870, elle fait payer par son représentant, Michel PRIVAT (aspirant au notariat), 200 francs à Catherine ROUANÉS (graphie de ce patronyme par le notaire), veuve de Pierre POUJOL ; en effet, Anne Adélaïde FAUGÉ a été instituée, par testament, héritière universelle de Thérèse Sophie ROUANÉS, veuve de Pierre GAUJOUX ; à ce titre, elle a donc payé ce legs à Catherine ROUANÉS ; suite au paiement ayant valeur de décharge de legs, la dame POUJOL concède pleine et entière décharge à Anne Adélaïde FAUGÉ (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 28.06.1871, elle reconnaît devoir 1200 francs à Jean DELORT (propriétaire à Montpellier, 13, rue d'Aigrefeuille) pour un prêt qu'il lui fait devant notaire, "en espèces metalliques ayant cours de monnaie" ; elle est alors indiquée comme propriétaire et veuve de Louis EUZET ; elle s'oblige de rembourser le prêt dans 8 ans, avec un intérêt de 5 %, payable de 6 en 6 mois et d'avance ; faute de payer exactement à leur échéance ces intérêts, le capital deviendrait exigible un mois après l'échéance en retard sur un simple commandement de mise en demeure ; en garantie, elle affecte et hypothèque spécialement la maison qu'elle possède à Montpellier, "rue Fontanon n° 12", confrontant d'un côté "une autre maison lui appartenant mais non comprise dans l'hypothèque et portant le n° 14" ; elle signe, en l'étude notariale : Adélaide FAUGÉ veuve AUZE ; DELORT ne sait pas signer (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; elle est signalée au recensement de 1872 de Montpellier, au "14 rue Fontanon, île Arnaud", seule (tous ses enfants sont morts), marchande de charbon et âgée de 43 ans ; dans ce recensement, son prénom est "Adèle" ; + 22.04.1872, à Montpellier "rue Fontanon n° 14" ; la déclaration est faite par Auguste MONJOU (menuisier) et Numa REBOUL (pâtissier). "La lignée" (génération 16)

FAVIER Antoine fs Pierre (cocher ; + 27 fructidor, an VI = 13.09.1798) et Elisabeth RIGAUD (elle ne sait pas signer), habitant Montpellier ; cordonnier ; x Jeanne EUZET (fa Jean et Marie GALOT), le 15.10.1823, à Montpellier ; elle est mineure quand elle se marie et le consentement est accordé par son père qui est présent mais sa mère est absente (et il n'est rien dit sur son consentement) ; la mère d'Antoine est présente ; les témoins du mariage sont Jacques LEMOINE (propriétaire), Etienne LACROIX (cordonnier, 30 ans - probablement le beau-frère de Jeanne), Pierre BESSEDE (cordonnier) et Fulcrand Belisaire FAVIER (tailleur d'habits, 30 ans, frère d'Antoine) ; Antoine FAVIER et les témoins signent ; le 31.07.1824, naît leur premier enfant, Jeanne Marie Antoinette FAVIER, à Montpellier, "dans la maison Castan, rue du Baille" (les témoins sont le tailleur Fulcrand Belisaire FAVIER et le cordonnier Etienne LACROIX) ; + avant le 16.07.1891 (date du décès de Jeanne, à Montpellier). "La lignée" (génération 16)

FERMAUD Marguerite fa Etienne (fils lui-même de Joseph FERMAUD ; cultivateur, journalier, à la métairie de BONNAFOUS, paroisse de Montels, englobée ensuite dans la commune de Montpellier, il ne sait pas signer) et Elisabeth CHAUMARD (elle ne sait pas signer ; le patronyme est écrit CHAUMAR par le curé de Montels, en 1790, et JAUMARD par le notaire PERIDIER, en 1824), domiciliés à Montels, devenu une partie de Montpellier ; ° 28 floréal an 3 (17.05.1795), à Montpellier (mais une autre Marguerite est née du couple parental, le 12.03.1790, paroisse de Montels) ; journalière quand elle se marie ; Cm, le 01.05.1824 avec Jean EUZET (fs Claude et Anne MARTIN, d'Assas) : la dot est de 600 francs (200 francs "en la valeur des bijoux et dorures" que porte Marguerite, 200 francs payés en numéraire et 400 francs qu'Etienne FERMAUD s'engage à payer "dans deux années", avec un intérêt de 5 %, sans retenue) ; Jean reconnaît les bijoux et dorures et les "tient pour reçus le present mariage s'accomplissant" ; il reconnaît de même les 200 francs et en donne quittance ; enfin, il reconnaît "d'ores et déjà" la somme de 400 francs sur tous ses biens présents et à venir, en faveur de Marguerite ; l'acte est passé à l'étude où Jean est le seul à signer (notaire Pascal Barthélémy PERIDIER, de Montpellier) ; x Jean EUZET, le 22.06.1824, à Montpellier ; elle ne sait pas signer. "La lignée" (génération 15)

FERMAUD Marguerite Thérèse fa Etienne (cultivateur) et Elisabeth CHAUMAR(D), domiciliés à Montpellier ; ° 27 nivose an IX (17.01.1801), à Montpellier ; Cm, le 23.08.1825 avec Marguerite Thérèse FERMAUD : le régime est dotal ; Etienne FERMAUD, le père de Marguerite, la dote d'une somme de 600 francs, savoir 200 francs pour la valeur de ses bijoux et dorures (qu'Etienne EUZET tient pour reçus, le mariage s'accomplissant) et 400 francs en numéraires dont 200 francs payés en acompte ; Etienne EUZET fait une quittance pour ces 200 francs reçus en argent et reconnaît ces 400 francs en faveur de sa future épouse ; Etienne FERMAUD s'engage à lui payer le solde de 200 francs dans 4 ans, avec un intérêt de 5 % par an, à compter de ce jour ; Etienne EUZET s'engage à reconnaître ce solde de 200 francs en faveur de sa future épouse, sur tous ses biens présents et à venir ; Etienne FERMAUD se réserve le droit de retour en cas de prédécès de sa fille sans enfants et de ses enfants sans postérité ; l'acte est fait à l'étude ; les parties ne savent pas signer (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier) ; x Etienne EUZET (fs Claude et Anne MARTIN, d'Assas), le 23.09.1825, à Montpellier. "La lignée" (génération 15)

FESQUET Catherine Antoinette fa Etienne (+ avant le mariage de sa fille, paroisse Saint Pierre de Montpellier, maître fournier) et de Jeanne JEAN (elle ne sait pas signer), de Montpellier, paroisse Saint Pierre ; ° ? ; x Fulcrand EUZET (fs Jacques et Elisabeth MAUMEJEAN), le 07.02.1763, à Montpellier, paroisse Saint Pierre ; elle ne sait pas signer ; leur premier fils, Jean Jacques Fulcrand, naît un jour après le mariage, le 08.02.1763 (acte du 13). "La lignée" (génération 13)

FLEURY Jean François Adrien fs François (médecin et maire de Castelnau-le-Lez, en 1876) et Marie BERGER, domiciliés à Castelnau-le-Lez ; ° 03.06.1841, à Castelnau ; étudiant en médecine quand il se marie ; Cm le 15.02.1876, avec Adélaïde EUZET : régime dotal ; tous les biens de la fiancée, présents et à venir, seront paraphernaux ; François FLEURY fait donation à son fils d'une rente annuelle de 2.000 francs, payable par semestre et d'avance, pendant toute sa vie de lui donateur, à compter du jour de la célébration du mariage ; l'acte est fait à Montpellier, en la demeure des époux PELISSIER EUZET, rue Saint Guilhem, maison Whestphal, dans un salon du premier étage ; tous signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; x Marie Elisabeth Adélaïde EUZET (fa Jean Etienne et Jenny HOURTOULES), le 01.05.1876, à Castelnau-le-Lez ; témoins, notamment, Etienne GAIRAUD (35 ans, professeur à la faculté de Médecine de Montpellier) et Louis Antoine SEGUY (65 ans, professeur à la faculté de Sciences de Montpellier) ; il signe Adrien FLEURY, son père et sa mère signent aussi ; le 31.01.1889, il est docteur en médecine à Cloyes-sur-le-Loir (Eure-et-Loir) où il est domicilié avec son épouse ; il a déjà donné pouvoir de le représenter à Ferdinand CAIROL par procuration reçue par le notaire LÉGISSE, d'Oucques (Loir-et-Cher), le 16.02.1886 (pour un acte reçu par le notaire Jean Marcelin COSTE, du 22.02.1886) ; cette procuration (acte en brevet) étant toujours valable, Ferdinand CAIROL agit en son nom et comme son mandataire pour recevoir les 3000 francs dus par Gaston Louis GRASSET (entrepreneur de travaux publics à Castelnau-le-Lez) pour une vente de terrain ; ainsi, à cette date du 31.01.1889, une quittance définitive est donnée à GRASSET et la radiation de l'hypothèque inscrite d'office pour la vente en question est consentie ; cette vente avait été réalisée le 09.11.1888 devant le notaire Jean Marcelin COSTE, pour une parcelle de terrain sur laquelle se trouvait une ancienne fabrique d'eau de vie et une maison en ruines, avec cuve et pompes, le tout d'une superficie d'environ 45 ares, à Castelnau-le-Lez, partie du n° 193, section C du cadastre (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; dans les mêmes conditions, Ferdinand CAIROL vend pour Adrien FLEURY, le 31.05.1889, une maison sise à Castelnau-le-Lez, à Odon BERGER (propriétaire à Castelnau-le-Lez) ; il s'agit d'une "maison d'habitation élevée d'un premier étage sur rez-de-chaussée, avec cellier et cour attenante, le tout situé à l'intérieur du village" ; il a eu cette maison, en tant que seul héritier de son frère, François FLEURY (médecin à Castelnau-le-Lez où il est mort le 08.03.1883) ; leur père l'avait fait construire sur une ancienne bergerie et un terrain acquis des héritiers GRASSET, plus une autre parcelle de terrain acquise de Guillaume CLAVEL ; l'acquéreur paye, le jour de l'acte, le prix demandé, 4000 francs, et il lui est délivré une quittance définitive ; les parties signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 20.09.1908, La Vie Montpelliéraine et régionale donne l'avis de décès de Mme Gustave STOLTZ, née Marie Louise CAIROL ; parmi les présents, il y a "M. le docteur A. FLEURY et Mme, née EUZET et leurs enfants." "La lignée" (génération 16)

FONTANIEU Madelaine fa Antoine (mort avant le mariage de sa fille) et Antoinette ALDEBERT, de Montpellier ; ° 17.03.1734, à Montpellier, paroisse Saint Pierre ; x Jean Claude EUZET (fs Laurent et Rose COL) le 26.10.1767, paroisse Saint Pierre, de Montpellier ; Cm le 27.08.1767, notaire Barthélémy PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58 126 ; la dot est de 300 livres "pour la valeur des meubles et effets qu'elle a dans la maison située dans l'enclos de cette ville au plan DELON", la maison sera vendue et le prix viendra en augmentation de dot, dans l'attente, le fiancé fera le recouvrement des loyers ; de plus, sa mère "a donné et constitué en augmentation de dot 1000 livres" et "un étau qu'elle a situé à la place de l'hôtel de ville", pour en prendre la jouissance après le décès de sa dite mère ; + 11.10.1778, à Montpellier, paroisse Notre-Dame-des-Tables (actes de ° et de + trouvés par M. Jacques ROBERT) "La lignée" (génération 14)

G

GALIERE Antoine fs Antoine (cultivateur, + avant le mariage de son fils) et Marie Anne BOUVIER, domiciliés à Montpellier ; ° 1er brumaire an 4 (23.10.1795), à Saint-Martin-de-Londres ; x Magdelaine EUZET (fa Claude et Anne MARTIN), le 14.01.1829, à Montpellier ; "domicilié à Montpellier depuis plusieurs années" quand il se marie ; Cm 22.12.1828, notaire BONFILS, de Montpellier (acte à étudier) ; cultivateur ; vacher, demeurant à Montpellier, le 28.01.1836 ; il ne sait pas signer ; + avant le 03.11.1846.
"La lignée" (génération 15)

GERVAIS Henri Charles fs Jean (entrepreneur d'asphalte) et Magdelaine RATIER (sans profession, + en février 1888), domiciliés à Montpellier ; ° 23.08.1839, à Montpellier ; commis-négociant (quand il se marie) ; x Anne Hélène Françoise Delphine EUZET (fa Jean Fulcrand EUZET et Marie Pascale ARDISSON), le 30.09.1863, à Montpellier ; Cm 24.09.1863 :régime dotal (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier - à compléter) ; il signe avec son père et sa mère ; le 22.10.1864, Rose BELMOND, veuve de Jean Mathieu Aphrodise François Xavier de LUNARET, lui vend "une parcelle de terrain à bâtir ayant une surface totale de 57,19 m2 à prendre sur un jardin potager que madame de LUNARET possède derrière l'abattoir, n° 317 du plan cadastral, section C du Verdanson" ; dans la vente, est comprise la moitié de la rue de 8 m. de largeur confinant la parcelle aliénée et cette rue sera commune à tous les riverains ; le prix est de 371,73 francs qu'il paye immédiatement ; la possession est déjà du 01.10.1864 ; une quittance est établie ; "les époux GERVAIS déclarent que la présente acquisition est faite au nom de madame GERVAIS en exécution de leur contrat de mariage", pour faire emploi d'une somme dotale à Madame GERVAIS payée par le sieur Mathurin CANCEL, d'après une quittance passée ce jour ; l'acte est passé à l'hôtel de Lunaret, rue des Trésoriers de France (pour ce qui concerne Madame de LUNARET) et dans la demeure des époux GERVAIS, au faubourg de Nîmes (pour ce qui les concerne) ; tous signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le même jour, 22.10.1864, Mathurin CANCEL paye 1220 francs qui sont retirés par Henri GERVAIS qui délivre une quittance définitive ; il retient sur cette somme 848,27 francs pour tenir compte des constructions qu'il a déjà avancées ; le montant payé à Mme de LUNARET est pour le montant du sol ; les époux CANCEL approuvent, chacun en ce qui le concerne la libération du sieur CANCEL, donnent main levée et consentent à la radiation définitive des l'hypothèques (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 11.03.1879, il fait un acte de reconnaissance de dettes en faveur de son épouse, pour un montant de 10.693,26 francs, soit : 1/ 5158,50 francs dont il se trouvait débiteur envers Marie Pascale ARDISSON, sa belle-mère, selon le partage de présuccession du 02.08.1875 et 2/ 841,50 francs en numéraire, attribués à son épouse, Delphine EUZET, dans le même partage et 3/ 4693,26 francs échus à son épouse dans la succession d'Henri EUZET, son oncle, dressée le 30.08.1876 ; en conséquence, il reconnaît ces sommes sur tous ses biens, présents et à venir, afin qu'elles lui soient rendues avec ses autres reprises (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 18.11.1890, Jean François Edmond VALETTE (docteur en médecine à Montpellier, 4, rue Barraterie) accorde un prêt de 8000 francs à Henri GERVAIS et son épouse, solidairement l'un pour l'autre ; ils s'engagent à le rembourser dans 10 ans à compter de ce jour et de lui servir un intérêt de 5 % par an, exigible par semestre, en bonnes espèces de cours et non autrement ; faute de paiement à l'échéance, le capital deviendrait exigible sur un simple commandement de mise en demeure ; en garantie, le couple fait toutes les soumissions de droit et hypothèque spécialement "une maison ayant formé deux corps élevée de deux étages sur rez-de-chaussée et caves située à Montpellier rue du faubourg de Nîmes numéro 10" ; c'est la maison habitée par Henri GERVAIS et Delphine EUZET, lequel est indiqué comme marchand de grains ; l'acte donne l'origine de la maison et précise que la seule hypothèque sur celle-ci concerne la dot de Delphine, d'un montant de 3000 francs, ramené à 1780 francs, par suite d'un acte de remploi (notaire Jean Marcelin COSTE, du 22.10.1864) ; les parties signent : Delphine GERVAIS, H GERVAIS, VALETTE (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; un dossier qui se trouve dans le fonds du notaire DOMERGUE, de Montpellier, pour un acte du notaire Charles de BORELY, de Montpellier (131 J 79-9, aux AD 34) donne sa situation au 20.10.1894 ; à cette date, il habite avec son épouse, Delphine EUZET, au "n° 10, rue Faubourg de Nîmes, à Montpellier" ; il exerce le métier de marchand de farines et est propriétaire ; cet acte est un "titre nouvel" pour une créance de 8000 francs que le couple doit solidairement à Jean François Edmond VALETTE, docteur en médecine et époux d'Isabelle BOURELLY ; l'acte retrace toutes les cessions que cette créance a enregistrées depuis 1845 et pour laquelle l'immeuble habité par le couple GERVAIS est hypothéqué ; cette créance est remboursée le 21.04.1896 à la veuve Isabelle VALETTE. "La lignée" (génération 16)

GILLY (ou GILLE) Suzanne fa Jacques et de Jeanne BOUSSIJE (?), paroisse Notre-Dame-des-Tables ; la graphie est JILLI dans l'acte de mariage avec François EUZET (fs François et Marguerite DUVALS), le 27.05.1764, Notre-Dame-des-Tables : 5 Mi 01 R 27 aux AD 34. "La lignée" (génération 13)

GUERRERO Laure fa Joseph Marie et Damienne ROBLES, domiciliés à Pouzols (34) ; ° 31.08.1911, à Isso (province d'Albacète, en Espagne) ; x Elie Michel Louis EUZET (fs Lucien Dieudonné et Maria Antoinette Thérèse CELLIER), le 01.10.1927, à Pouzols ; présents au mariage : Georges EUZET (employé des chemins de fer, à Montpellier) et Ernest DELFAU (viticulteur, à Pouzols) ; tous signent ; pas de Cm ; elle est signalée au recensement de Montpellier de 1931, "Cité Valette" avec son mari et leur fils Lucien ; elle est signalée au recensement de Saint-Bauzille-de-la-Sylve de 1936, avec son mari et leurs quatre enfants, Lucien, Georgette, Yvette et Yvon ; + 13.04.1982, à Montpellier. "La lignée" (génération 18)

GUIBAL Lucien Emile fs ? ; ° en 1908, à Gagnères La Roque, d'après le recensement de 1931 de Montpellier (la commune est, certainement, Gagnières, dans le Gard) ; x Louise Jeanne EUZET (fa Célestin Julien et Anaïs BASTIT), le 03.12.1930, à Montpellier ; "à l'occasion du mariage de M. GUIBAL avec Mlle EUZET, il a été remis la somme de 60 francs à M. GRANAT, chevalier de la Légion d'honneur, adjoint au maire de Montpellier, pour le Bureau de bienfaisance." (Le Petit Méridional du 04.12.1930) ; il est signalé comme jardinier, avec sa femme, dans le recensement de 1931 de Montpellier "rue Jeu de mail des abbés" (n° de maison : 6) ; + avant le 25.11.1998 "La lignée" (génération 18)

GUY Jacques fs Pierre (maréchal-ferrant, + 16 frimaire an 14, c'est-à-dire le 07.12.1805) et Anne SERANNE (ou SERANE ; + 13.05.1806), à Argelliers (34) ; ° 05.12.1775, à Argelliers ; cultivateur ; x Louise EUZET (fa Claude et Anne MARTIN), le 11.08.1808, à Montpellier ; au mariage, assistent, notamment : Pierre et Guillaume ROUGER, musiciens, ses cousins paternels ; il ne sait pas signer ; signalé au recensement d'Argelliers de 1836 comme cultivateur, avec son épouse, deux enfants (Pascal et Jean Baptiste Pierre) et Anne MARTIN, veuve EUZET (âge indiqué : 50 ans mais c'est erroné car il s'agit de la mère de Louise EUZET) ; signalé au recensement d'Argelliers de 1841 comme cultivateur, avec son épouse, "quartier de la placette, rue de la placette" ; signalé au recensement d'Argelliers de 1846 comme cultivateur, avec son épouse et leur fils Pierre, "rue de la placette" ; + 23.06.1850, à Argelliers, dans sa maison d'habitation, "en face de la placette" ; l'un des déclarants est Jean AMALOU (charretier, 64 ans, son cousin). "La lignée" (génération 15)

H

HÉRAT Delphine Marguerite fa Adolphe (employé au chemin de fer) et Marie TEISSÈDRE (graphie adoptée dans le contrat de mariage mais la graphie est TREISSEDE dans l'acte de mariage et on y voit une signature TREISSEDE et une signature TRYSSEDE) ; ils sont domiciliés avec leur fille à la Crouzette, commune de Saint Aunès, canton de Mauguio (34) ; ° 20.04.1866, à la Calmette, canton de Chaptes (30) ; x Antonin Louis EUZET (fs Jacques et Jeanne CAMMAL), le 26.04.1890, à Saint Aunès (34) ; Cm 23.04.1890, Auguste COULON, notaire à Castries ; elle signe Delphine HÉRAT ; le régime est dotal, les biens présents et à venir de Delphine seront libres et paraphernaux ; son père lui constitue en dot 400 francs argent et 230 francs en bijoux et objets mobiliers : "une montre à clef, deux bagues et une paire de pendants d'orilles, le tout en or, trois paires de draps de lit et une douzaine de serviettes" ; signalée au recensement de Beaulieu de 1901, avec son mari, deux enfants (Camille 9 ans et Marthe 1 an) et un domestique ; signalée au recensement de Saint Aunès de 1906 avec son mari, leur fils Camille et ses parents, au "Quartier haut" ; signalée au recensement de Mauguio de 1911 avec son mari et trois domestiques, au "domaine de la Mourre" ; signalée au recensement de Mauguio de 1921 avec son mari et six domestiques dont Marius EUZET, son beau-frère, au "domaine de la Mourre" ; signalée au recensement de Mauguio de 1926, avec son mari et cinq domestiques, au "domaine de la Mourre" ; signalée aux recensements de Montpellier de 1931 et 1936 avec son mari, "Villa saint Hubert, Boulevard Pierre d'Adhémar" ; veuve le 11.04.1941.
"La lignée" (génération 18)

HOURTOULÉS Jenny fa Jacques Guillaume "dit Pascal" (le surnom est indiqué dans le Cm de Jenny et il signe, effectivement, Pascal HORTOLES à la naissance de Jenny ; jardinier, fleuriste, pépiniériste, propriétaire, + 03.03.1871, à Montpellier, "rue Bona Nioch n° 2", devenue ensuite rue Donnat ; lui-même fs de François HOURTOULÉS, également jardinier) et de Marie Jeanne Pascale BOUTAN (sans profession, elle ne sait pas signer, + 05.01.1870, à Montpellier, "dans la maison Hourtoulés, rue Clapiers"), domiciliés à Montpellier ; ° 19.12.1830, à Montpellier, "dans la maison du jardin Farel, boulevard Saint Guilhem" ; sans profession et mineure quand elle se marie ; x Jean Etienne EUZET (fs Pierre et Adélaïde Françoise DUVERDIER), à Montpellier, le 22.10.1849 ; Cm le 27.09.1849 : régime dotal ; la dot comprend d'abord 500 francs correspondant à la valeur de ses bijoux ; la dot est surtout constituée par une maison dont son père lui fait donation mais dont il se réserve le retour en cas de prédécès de sa fille ; il s'agit d'une maison en plusieurs corps avec petit jardin au milieu, remises, écuries, greniers à foin, à Montpellier, près la place du Peyrou ci devant de Jaoul, actuellement île Hortoles rue Grande, confrontant du nord la dite rue, du midi la rue Teisson, du couchant la rue neuve Jaoul et du levant une maison et jardin du donateur par lui acquis de monsieur REDIER. Les immeubles donnés sont parvenus à Mr HOURTOULÉS donateur comme en ayant fait l'acquisition de Mr Charles Adolphe de TOURTOULON, propriétaire, domicilié à Montpellier, suivant un acte retenu par Me GROS, un des notaires, le 30.12.1839. Desquels immeubles donnés du revenu annuel de 1000 francs et de valeur de 20000 francs les futurs époux pourront prendre possession et jouissance le jour de la célébration du dit mariage dans l'état où il se trouvera (...)" (notaire Joseph GROS, de Montpellier) ; les parents font un partage anticipé de leurs biens, pour leurs enfants, le 14 (jour à confirmer) 02.1852, sous réserve d'une pension viagère, parmi lesquels deux maisons, à Montpellier, formant désormais un seul corps, attribuées l'une à Catherine Elisabeth HOURTOULÉS, mariée à Alexandre SALENDRES, et l'autre à Jenny HOURTOULÉS, mariée à Etienne EUZET (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier) ; le 12.03.1856, Catherine Elisabeth HOURTOULÉS, mariée à Alexandre SALENDRES, vend sa part dans la maison en question à Jenny HOURTOULÉS, sa soeur, pour un montant de 32000 francs, exigible 3 ans après le décès de ses père et mère (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier) ; le 11.08.1860, les époux SALENDRES font un prêt de 25000 francs à Jacques Barthélémy SÉRAIL et lui font cession de la créance sur Etienne EUZET (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier) ; par exploit du 25.08.1860, cette cession est notifiée à Etienne EUZET ; après le décès des parents HOURTOULÉS (05.01.1870 pour lui et 03.03.1871 pour elle), Etienne EUZET indique qu'il souhaite se libérer par anticipation de son obligation ; c'est ce qu'il fait le 09.02.1872 en payant 25000 francs à Jacques Barthélémy SÉRAIL et 7000 francs à Catherine Elisabeth HOURTOULÉS, épouse SALENDRES pour le paiement de cette maison (faisant donc désormais un seul corps) qui est ainsi située : "sixain Saint Paul, île du cygne, rue Massane, faisant angle et retour sur la grande rue, n° 2 et 4" (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; veuve le 16.04.1874 ; le 22.04.1874, le testament de son mari est ouvert, devant notaire ; dans ce testament, il déclare : "(...) Je lègue à ma chère épouse, qui par son concours laborieux non moins que par l'affection dévouée dont elle m'a entourée et soutenue a contribué à la fondation et au développement de ma fortune, le quart en pleine propriété et le quart en usufruit de tous les biens que je laisserai à mon décès, qu'elle qu'en soit la nature. Voulant éviter après moi toutes difficultés entre mes héritiers, je proscrit toute apposition de scellés, inventaire légal et partage judiciaire, mes écritures de commerce et mes dispositions ci-après rendant inutiles ces formalités dispendieuses. A imputer sur le quart en pleine propriété et en usufruit, que je lui ai ci-dessus légué, je lègue et attribue à ma femme : 1/ La moitié à moi appartenant de la maison indivise entre elle et moi, que nous possédons en cette ville, Grand'rue et rue Massane, autrefois la propriété de M. HORTOLES, mon beau-père, de laquelle moitié acquise par moi au prix de 32.000 francs elle tiendra compte à ma succession pour une somme de 40.000 francs, à raison de la plus value acquise par lesdits immeubles. 2/ Les meubles meublants garnissant notre appartement, effets linges de lit, de table et de corps, argenterie, etc. etc. qui lui seront comptés pour une valeur de 4.000 francs. Je dispense formellement ma femme de donner caution pour l'usufruit que je lui ai légué. (...)" (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;

le 15.06.1874, dans le cadre de la succession de son mari, elle conclut une transaction avec Marie CARCENAC, épouse d'Alexis GROC ; en effet, celle-ci a été victime d'un accident du travail quand elle travaillait (elle avait 14 ans, à l'époque) dans l'entreprise EUZET et LEBRUN, le 29.05.1862 ; ayant assigné Etienne EUZET pour une indemnisation à hauteur de 4000 francs, la transaction se conclut sur un montant de 1000 francs que Jenny HOURTOULÉS lui paye immédiatement ; une quittance définitive est délivrée et la plaignante renonce à tout recours (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; elle est signalée au recensement de Castelnau-le-Lez de 1876, avec le prénom d'Eugénie et le nom HORTOLÉS, comme veuve, rentière, âgée de 45 ans ; avec elle, il y a un domestique (Eugène MARTIN) et une cuisinière (Marie GRASIDOU) ; sa résidence à Castelnau est confirmée lors du mariage de sa fille Adélaïde, en mai 1876 ; le 15.04.1881, avec son frère Jean Baptiste OURTOULÉS, elle rembourse (chacun pour moitié) 16500 francs à Emile Joseph Guillaume REDIER ; cette somme est due compte tenu de la donation partage faite par leur père, le 14.02.1852 et ce, pour le paiement de l'acquisition d'une maison à Montpellier, vendue par Guillaume REDIER à "Guilhaume OURTOULÉS ou HORTOLÉS dit Pascal" (contrat devant le notaire GROS, de Montpellier, le 03.09.1844) ; cette "maison et jardin attenant clos de murailles (est) située hors la porte du Peyrou à Montpellier au dessous de la promenade basse du Peyrou et au midi de ci-devant JAOUL et actuellement HORTOLÉS rue grande n° 9" ; l'acte est passé en l'étude où signent les parties, dont Michel PRIVAT, aspirant au notariat, qui les représente (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; elle est signalée au recensement de Montpellier de 1901 (son nom étant écrit HORTOLES) comme rentière "1, rue Ecole-de-Droit" avec Stanislas FLEURY (23 ans, son petit-fils, étudiant en médecine) et Marie COURTOLIAC (48 ans, domestique) ; elle est signalée comme rentière dans la liste des habitants de Montpellier (Annuaires de l'Hérault), en 1902, 1908, 1909, 1914 et 1920-1921 "1, rue Ecole-de-Droit" ; la forme retenue ici pour le patronyme est HOURTOULÉS que l'on trouve dans les actes d'état civil de Montpellier (les 20.12.1830, 22.10.1849, 05.01.1870, 03.03.1871) ; par contre, le notaire Joseph GROS (dans le Cm de 1849) écrit le patronyme sous la forme HORTOLÉS, cependant que Jenny signe HORTOLES (mais HORTOLÉS dans l'acte de mariage) et son père HORTOLÉS (quant au notaire Jean Marcelin COSTE, dans l'acte du 09.02.1872, il écrit OURTOULÉS) ; le 20.09.1908, La Vie Montpelliéraine et régionale donne l'avis de décès de Mme Gustave STOLTZ, née Marie Louise CAIROL ; parmi les présents, il y a "Mme Vve HORTOLÈS, ainsi que M. le docteur HORTOLÈS et Mme ; + à Cloyes-sur-le-Loir (28), en 1919, selon L'Eclair du 02.08.1919 qui annonce la messe de neuvaine dans l'église Sainte Eulalie, de Montpellier, pour le 05.08.1919 ; dans cet acte, sont indiqués : Mme et M. Hippolyte PELISSIER-EUZET, Mme veuve FLEURY-EUZET et ses enfants, Mme et M. Paul MONIS et leur fils, Mme et M. Etienne PELISSIER et leur fille, Mme et M. Léon CAIROL et leurs enfants, Mlles CAIROL-EUZET, Mme et M. le docteur FLEURY, à Tours, et leurs enfants ; elle-même est dite Mme veuve Etienne EUZET née HORTOLES. "La lignée" (génération 15)

J

JANVIER Jean Guillaume fs Jean (marbrier, acte de + du 04.10.1839, à Montpellier) et Marthe BECAT (sans profession, acte de + du 01.08.1835, à Montpellier) ; ° 12.03.1834, à Montpellier ; domicilié à Montpellier ; jardinier ; x Elisabeth Julie EUZET (fa Jacques François et Marie AYMARD), le 16.01.1857, à Montpellier ; pas de Cm ; il signe ; le couple réside à Montpellier en 1901 (recensement), "banlieue section D" ; l'adresse est plus précise au recensement de 1906 : "section D ; chemin de Sauret, n° 8" ; à la même adresse, habitent les deux générations suivantes : François JANVIER (né en 1857), sa femme, Catherine FAUQUIER et leurs enfants, Guillaume (jardinier), Anne et Louis, plus les domestiques.
"La lignée" (génération 16)

JEANJEAN Marie (l'orthographe est JANJAN dans l'état civil de Pérols) fa Louis (agriculteur, domicilié en 1828 au hameau des Mazes, à Mauguio, il sait signer) et Jeanne CAMMAL(+ à Castries, le 06.08.1814) ; ° 01.04.1801, à Notre-Dame-de-Londres (34), contrairement à ce qui est indiqué dans l'état civil de Pérols pour la naissance et le décès de sa fille Rose et pour le décès de sa fille Marie, qui indique pour lieu de naissance Pompignan (30) ; x Jean François EUZET, le 05.01.1828, à Mauguio (34) ; quand elle se marie, elle est domiciliée à Mauguio "depuis plus de huit ans" ; elle ne sait pas signer ; en 1829-1834 le couple habite à Montpellier ; en 1836-1840, ils sont à Pérols ; en 1842-1843, ils habitent à Castelnau-le-Lez et en 1851-1864, ils sont à Jacou. "La lignée" (génération 16)

JOURDAN Pierre fs Pancrace (tondeur) et Catherine VERNASSAUD (elle ne sait pas signer), domiciliés à Montpellier quand Pierre se marie ; ° 09.04.1781, à Sernhac (30) ; "demeurant à Montpellier depuis nombre d'années" quand il se marie ; charron ; x Anne Suzanne EUZET (fa Fulcrand et Catherine FESQUET), le 19.05.1807, à Montpellier. "La lignée" (génération 15)

JOURNET Jeanne fa Jean et Ysabel DESFOURS, de Pompignan ; x François EUZET (fs Jaume et Gervaise PERTRACH), le ? ; contrat de mariage le 21.05.1590, notaire Pierre ROUSSEL, de Montpellier ; dans cet acte est signalé Jean VILLENEUVE, "surveillant de l'église réformée de Pompignan". "La lignée" (génération 9)

L

LACROIX Etienne fs Guillaume (instituteur) et Marie SALZE, domiciliés à Saint-Privat, canton et arrondissement de Lodève (34), quand il se marie ; ° 4 fructidor an II (21.08.1794), à Alzon (30) ; x Marie EUZET (fa Jean et Marie GALOT), le 07.07.1817, à Montpellier ; publication des bans à Montpellier et Saint-Privat les 22 et 29.06.1817 ; cordonnier ; "domicilié à Montpellier depuis environ dix ans" quand il se marie ; son père lui a donné son consentement par acte de procuration (André Jacques TEISSIER, notaire royal de Ceyras, dans l'Hérault, le 20.02.1817) : son procureur est Laurent DONNADIEU, propriétaire foncier à Montpellier, présent au mariage ; sa mère est absente au mariage ; sont témoins : Guillaume LACROIX (garçon cordonnier, 26 ans), Auguste SOULLEILE, cordonnier, 22 ans), Antoine OLLIVIER (marchand de peaux, 33 ans) et Etienne BENOÎT (cordonnier, 35 ans), les quatre domiciliés à Montpellier ; il signe ; + avant le 21.03.1878.
"La lignée" (génération 16)

LANZA Raymond Etienne fs ? ; ° ? ; x Marie Jeanne Anna Célestine EUZET (fa Jean Célestin et Berthe Rosalie ESCALIER), le 31.01.1929, à Montpellier ; (+) 27.05.1983, à Montpellier. "La lignée" (génération 18)

LAUTIER Antoine fs Paulus (jardinier, dans le contrat de mariage de son fils, c'est François) et Magdelaine JOURDAN (journalière mais elle est dite sans profession dans le contrat de mariage de son fils), domiciliés à Montpellier ; ° 27.06.1829, à Montpellier ; domicilié à Montpellier ; "cultivateur" quand il se marie ; x Jeanne Marie EUZET (fa Joseph et Antoinette NEUTRE), le 30.03.1855, à Montpellier ; les publications de mariage ont été passées à Montpellier et à Saint-Jean-de-Cuculles ; il signe ; Cm le 02.11.1854, notaire Amédé:e GRASSET, de Montpellier ; son père et sa mère ne savent pas signer ; son adresse est indiquée dans le contrat de mariage : "faubourg du courrau, rue FABRE, n° 8" ; quand il se marie, il reconnaît et légitime la fille de Jeanne Marie EUZET, enfant naturel né le 28.12.1848, à Saint-Jean-de-Cuculles ; au recensement de Montpellier de 1872, il habite avec sa femme et une fille de 12 ans, "rue de l'ancien courrier, n° 24" ; il est alors indiqué comme "balayeur de rues" ; son avis de décès est dans Le petit Méridional du 27.03.1888 (état civil des 25 et 26 mars) : le prénom indiqué est Antonin, il est "concierge", époux EUZET.

LEQUES Jeanne fa Jacques (ménager, + avant le 03.01.1678) et Catherine SERVEL, de Viols-le-Fort ; x Jean EUZET (fs Pierre et Marie SERANE), le 02.02.1667, paroisse saint Pierre, de Montpellier ; Cm, le 21.12.1666, notaire Jean LAUNE, de Montpellier : dans cet acte, Jeanne a pour dot 100 livres (60 du chef de son père et 40 du chef de sa mère), plus 3 livres de son oncle Antoine ROQUES, de Viols-le-Fort, ces sommes payables immédiatement ; de son côté Jean a 24 livres de sa mère, plus un coffre en noyer, fermant à clef, plus un châlit en noyer, payables le jour des noces ; au titre de la clause de survie ("croys et augmant dottal"), Jean donne à Jeanne 60 livres, "ensemble toutes les robes, bagues et joyaux qu'il lui fera faire et donnera pendant leur mariage" et Jeanne donne à Jean 30 livres ; vient ensuite une liste de cadeaux faits par des parents ou amis (ce type de liste ne se trouve qu'à cette époque), à savoir :
- Gracie CASTEL(LE) donne à Jeanne une écuelle en étain
- Dauphine COUDOUGNAN(NE) donne à Jeanne deux serviettes neuves
- Jeanne FABRE donne à Jeanne une écuelle d'étain fin
- Jean FABRE donne à Jean trois chaises en bois de saule, garnies de bois
- Suzanne SERANE donne à Jeanne, sa cousine, une écuelle en étain commun
- Marguerite CASTEL donne à Jeanne deux cuillères en étain fin
- Marie PO(U)RTALLIER(E) donne à Jeanne une assiette en étain commun
- Jeanne BARRAL(LE) donne à Jeanne une écuelle en étain ;
l'acte est passé chez le sieur EUZIERE, en présence de Jean FABRE, maître tisserand en toiles de Montpellier, Jean LANNE, Jacques BAUDON (praticien), Henri LAVAL, André CHARBONNEAU (pâtissier, natif de Montolieu en Carcassonne) ; elle ne sait pas signer ; le 02.09.1691, veuve de Jean EUZET, elle met son fils Louis en apprentissage auprès d'Etienne ROUEL, marchand facturier de laine de Viols-le-Fort ; le prix est de 27 livres ; elle paye tout de suite 15 livres et règle le solde, 12 livres, le 28.05.1692 (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort) "La lignée" (génération 11)

LOUBRIEUX François fs Raymond "du lieu de Saint Paul de ce diocèze" et Louise LEQUES (+ avant le mariage de son fils) ; x Catherine EUZET (fa Jean et Jeanne LEQUES), le 14.04.1712, paroisse Notre-Dame-des-Tables, de Montpellier ; Cm, le 10.04.1712, notaire REYNES, de Montpellier ; il est parent avec Catherine au second degré : les mariés font l'objet d'une dispense. "La lignée" (génération 12)

M

MALAFOSSE Marie ° 11.12.1780, à Montpellier ; fa Jacques (fabricant en coton) et Marie COULONDRE, domiciliés à Montpellier ; x Jean Baptiste Germain EUZET (fa Fulcrand et Catherine Antoinette FESQUET), le 15 prairial an 12 (04.06.1804), à Montpellier ; le couple a 12 enfants, nés entre 1805 et 1823 ; + 02.10.1848, "maison Coulon, rue des Carmes, à Montpellier" ; les témoins sont Germain GERMAIN (24 ans, mécanicien) et Frédéric IGNAC (28 ans, imprimeur).
"La lignée" (génération 14)

MARTIN Marie Pascale fa Antoine (cultivateur, il ne sait pas signer) et Marie FERMAUD (+ 31.08.1846, à Castelnau-le-Lez), domiciliés à Castelnau-le-Lez ; ° 05.04.1833, à Castelnau-le-Lez ; sans profession ; Cm avec Etienne EUZET, le 08.04.1850 : il habite avec ses parents au domaine de Grammont, à Montpellier, cependant qu'elle habite avec son père à "la maison de campagne Fontanel", à Montpellier ; tous sont présents et consentants ; le régime est dotal ; elle se constitue en dot, de son chef, 400 francs en la valeur de dorures et bijoux qui lui appartiennent ; cette somme inclut 175 francs qu'Antoine MARTIN, son père, "était tenu de compter à sa fille pour la moitié de celle de 350 francs formant la dot de Marie FERMAUD sa mère, aux termes de leur contrat de mariage en date du 23 août 1827", reçu par le notaire GRASSET, de Montpellier ; elle restera propriétaire de ces dorures et si Etienne EUZET était tenu de restituer la dot, les héritiers les reprendraient en l'état où elles se trouveraient, sans pouvoir réclamer d'Etienne EUZET aucune somme en argent ; tous ses autres biens, présents et à venir, sont libres et paraphernaux, spécialement "la moitié lui appartenant d'une pièce de terre labourable au territoire de Montpellier, quartier de Montels, dépendant de la succession de Marie FERMAUD, sa mère et qui lui appartient en indivis avec Antoine MARTIN, son frère" ; elle en jouira avec les récoltes pendantes à compter du jour de la célébration du mariage ; l'acte est passé en l'étude où signe Marguerite NEGRET, épouse de son père ; il est dit qu'elle ne sait pas signer mais il y a une signature MARTIN à côté des signatures de Jean et d'Etienne EUZET (notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier) ; x Etienne EUZET (fs Jean et Marguerite FERMAUD), le 18.05.1850, à Castelnau-le-Lez ; publications des bans à Montpellier et à à Castelnau-le-Lez ; présent au mariage : Antoine MARTIN, son frère (21 ans, cultivateur) ; le 20.06.1855, succession de sa mère, Marie FERMAUD (notaire Marie Louis Eugène PERIDIER, de Montpellier - acte indiqué dans celui du 23.03.1871) ; le 19.01.1871, avec son frère, Antoine MARTIN et Marguerite NEGRET, veuve d'Antoine MARTIN (son père qui avait épousé Marguerite NEGRET en secondes noces), elle signe un accord suite au décès de son père, survenu le 10.01.1871, sans avoir fait de testament ; il est rappelé d'abord le contrat de mariage de son père avec Marguerite NEGRET (le 05.11.1849, devant le notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier) ; la dot était de 3000 francs en numéraires et 200 francs en bijoux, plus un gain de survie de 2000 francs et 500 francs de meubles propres à garnir une chambre ; une convention est donc passée entre les parties pour satisfaire aux conditions de ce contrat de mariage ; pour ce faire, Etienne EUZET assiste et autorise son épouse, l'acte étant passé, pour ce qui la concerne, dans sa demeure, "avenue de Toulouse, n° 15", à Montpellier ; pour assurer cette opération, avec son frère, elle affecte et hypothèque les immeubles dépendant de la succession, notamment un petit domaine à Montpellier, quartier du truc du moulin à vent et une vigne à Saint-Jean-de-Védas, tenement de Temelac ; les parties signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 23.03.1871, assistée et autorisée par son mari, elle vend à Pierre DUMONT (agriculteur à Montpellier, 3, rue Blanquerie) une pièce de terre vigne de 28 ares, à Montpellier, quartier de Montels, près de l'église ; cet immeuble est un bien paraphernal qui lui vient de la succession de sa mère (le 20.06.1855) ; le prix est de 900 francs que l'acquéreur lui paye en numéraire ; elle lui donne une quittance définitive pour cet achat ; l'acte est passé en l'étude où signent les parties, ainsi qu'Etienne EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 03.05.1876, elle emprunte 3000 francs à Etienne REBOUL (propriétaire demeurant à Montpellier, rue Bazille) ; ce prêt est fait solidairement avec son beau-père Jean EUZET avec qui elle s'oblige à rembourser REBOUL dans 4 ans, avec un intérêt annuel de 5 %, sans retenue et d'avance ; le paiement devra se faire en bonnes espèces d'or ou d'argent ayant cours de monnaie et non autrement ; pour faire cet emprunt, elle est autorisée par son mari et ils habitent à Montpellier, quartier de Saint Martin de Prunet ou du moulin à vent ; pour assurer l'opération, Jean EUZET fait hypothéquer un champ complanté d'oliviers dans la commune de Montpellier (n° 36 section G du cadastre), cependant qu'elle fait hypothéquer sur ses biens paraphernaux 1/ une maison de campagne se composant de bâtiments d'habitation et d'exploitation et de pièces de terre, champs et vignes, le tout contigu, contenant environ 31 ares 57 centiares, commune de Montpellier, quartier de Saint Martin de Prunet ou du moulin à vent et 2/ une pièce de terre, champ et vigne située dans la commune de Saint-Jean-de-Védas, quartier de Témélac, contenant environ 38 ares 82 centiares ; l'acte est passé en la demeure de Jean EUZET pour ce qui le concerne et en l'étude notariale pour elle-même ; elle signe Marie MARTIN (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; elle devient veuve, le 20.07.1899 ; elle habite "villa des fleurs, boulevard Auguste Comte", à Montpellier, où elle est encore (veuve avec sa fille Juliette) en 1901 (recensement) ; elle est signalée comme rentière au recensement de 1901 et elle habite toujours "13, boulevard Auguste-Comte", en 1908 (Annuaire de l'Hérault) ; le même annuaire pour 1914 indique que la veuve EUZET, née MARTIN habite "13, boulevard Berthelot". "La lignée" (génération 16)

MASINI Françoise Louise ° 24.02.1833, à Montpellier ; fa Pierre Michel (marbrier, sujet italien) et Louise TIREBAQUE (sans profession), domiciliés à Montpellier ; x Antoine Balthazar EUZET (fs Jacques François et Marie AYMARD), le 09.11.1865, à Montpellier, sans contrat de mariage ; domiciliée à Montpellier ; tailleuse ; sujette italienne ; elle sait signer, ses parents ne savent pas ; + avant le 11.06.1906, à Montpellier. "La lignée" (génération 16)

MAURAN Emilie Julienne fa Sylvain (boulanger) et Elisabeth JULIEN (sans profession), domiciliés à Montagnac - 34 ; ° à Lodève, le 25.06.1861 ; domiciliée à Montagnac ; couturière en robes ; x Eugène EUZET (fs Louis et Fauste Adélaïde SCHNEBELEN), le 30.10.1880, à Montpellier, sans contrat de mariage. Ils ont tous signé, sauf Elisabeth JULIEN ; le couple habite Lunel (34) en 1885 où leur fille Jeanne Elise y naît le 11 août ; elle est signalée dans le recensement de Lunel de 1886 avec son mari, leur fils Louis Eugène et leur fille Jeanne Elise, "rue des Nouvelles, n° 1" ; signalée au recensement de Montpellier de 1901, "Chemin de la Togne" avec son mari, trois enfants, Louis (19 ans), Jeanne (15 ans), Agnès (11 ans) et son beau-père, Louis (71 ans) ; au mariage de leur fille, Jeanne Elise, le 17.10.1903, elle est seule car, selon sa déclaration sous serment, corroborée par les déclarations des témoins, son mari est "absent sans nouvelles" ; signalée au recensement de Montpellier de 1921 comme chef de ménage, avec sa fille (Agnès qui est vendeuse aux Dames de France), "chemin de la Togne, 7" ; signalée avec sa fille (Joséphine, qui est employée de commerce aux Dames de France), au recensement de Montpellier de 1926, "chemin de la Togne" ; signalée au recensement de Montpellier de 1931 comme chef de ménage, avec sa fille (Agnès qui est vendeuse aux Dames de France), au "chemin de la première écluse" (n° de maison : 41) ; (+) 21.06.1934, à Montpellier : point de rencontre à la maison mortuaire, "chemin de la première écluse, Villa Louis, à 2 heures 15 ou à l'octroi de Palavas, à 2 heures 30. La messe de sortie de deuil sera dite en l'église Saint François, le 23 juin à 10 heures" (à la même heure, même jour et même lieu , messe anniversaire pour Louis EUZET, à la demande de sa veuve, Agnès DUCHÈNE et de sa famille - celui-ci est décédé le 20.06.1933), avis inséré dans Le Petit Méridional du 21.06.1934. "La lignée" (génération 18)

MAZEL Simon fs Bernard (ménager) et Marie de LA ROQUE ; ° ? ; x Marie Françoise EUZET (fa Louis et Jeanne SERANE), le 06.02.1783, à Montpellier, paroisse Sainte Anne ; il signe ; marchand, habitant Nîmes ; les bans passés à Nîmes et Montpellier ; droguiste, à Sommières, en 1794. "La lignée" (génération 14)

MODOT Louis fs Jean Baptiste (jardinier, + 14.11.1811, à Montpellier) et Suzanne FAURE (blanchisseuse) domiciliés à Montpellier ; ° 04.04.1809, à Montpellier ; homme de peine ; domicilié à Montpellier ; x Marguerite EUZET (fa Pierre et Agnès SABATIER), le 16.05.1834, à Montpellier ; il signe mais sa mère ne sait pas ; + avant le 13.04.1887, à Montpellier. "La lignée" (génération 16)

MONREDON (de) Pierre fs Simon originaire de Saint Brès (selon le Cm) ou de Saint Ambroix (selon l'acte de mariage), diocèse d'Uzès ; barralier (fabricant de barils, de tonneaux) ; Cm, le 12.06.1588, avec x Jaumete EUZET (fa Jaume et Gervaise PERTRACH) ; Jaumete a le consentement de son frère, François, présent et qui traite pour elle, ainsi que des autres parents et amis ; elle s'est constituée une dot (le montant n'est pas indiqué) qui est reconnue par son futur mari ; au titre de "croix et augment dotal", en cas de prédécès, Pierre prévoit 20 livres tournois pour elle (sa future épouse), plus "les robes, bagues et joyaux qu'il lui donnera pendant le mariage" ; de son côté, elle prévoit 10 livres tournois pour Pierre (son futur époux) ; Pierre RAFINESQUE, "son cousin", bourgeois de Montpellier, lui donne "10 escus sol à 60 sols pièce pour les services qu'il a d'elle rescuz laquelle somme convient lui payer le jour des esposalhes" ; il reconnaît cette somme en sa faveur sur tous ses biens, quels qu'ils soient ; il y a la clause de restitution en cas de décès de Jaumete, sans enfants ; les parties obligent leurs biens, se soumettent aux cours, présidial, petit scel de Montpellier ; RAFINESQUE signe à la fin de l'acte (dans la signature, il y a deux F) ; ce nom rappelle le Pierre RAFINESQUE, fermier décimal huguenot, qui vient, en 1564, percevoir la dîme des agneaux à Saint-Jean-de-Védas mais c'est, probablement, le fils d'André RAFINESQUE et de Jeanne EUZET (génération 8 de la lignée), ce qui explique le cousinage ; l'acte est passé dans la maison de RAFINESQUE, en présence de Pierre DUFOUR, Léonard GRAS, Antoine BUNARD ("baralier") et Simon THOMAS, de Montpellier, qui signent (notaire Pierre ROUSSEL, de Montpellier) ; x Jaumete EUZET, le 06.07.1588, au temple de Montpellier. "La lignée" (génération 8)

MONTEL Eléonore Dolce fa Raphaël David (serrurier ; il signe) et Victorine MARTIN ( ° vers 1807, à Simiane, 04 ; sans profession ; fa Joseph MARTIN et Elisabeth SAN COEUR ; elle ne sait pas signer ; + 23.03.1877, à La Ciotat, âgée de 70 ans), domiciliés à Marseille ; ° 28.12.1841, à La Ciotat ; couturière ; x Jean Baptiste EUZET (fs Charles Antoine Barthélémy et Marguerite ROUVEYROLES), le 13.05.1868, à La Ciotat ; pas de Cm ; les témoins sont un médecin, un employé de bureau, un fondeur (Eugène DELPECH) et un tourneur sur métaux (Claude CHAUVET) ; domiciliée à La Ciotat ; elle ne sait pas signer ; + 06.07.1904, à La Ciotat (information de M. Jean-Paul BOURLAC) "La lignée" (génération 16)

MONTEL Pascal Etienne fs Jean Pierre (garde-champêtre) et Magdelaine Magloire PEIROLE (couturière en 1856 et 1861), domiciliés à Teyran (34) ; ° 26.12.1829, à Teyran ; domicilié à Teyran et maréchal-ferrant quand il se marie ; Cm, le 02.10.1853, avec Marie Thérèse EUZET (fa Jean François et Marie JEANJEAN) ; domiciliée à Jacou et sans profession quand elle se marie ; régime dotal ; François EUZET donne à sa fille comme dot, en avancement d'hoirie, 350 francs dont : 1/ 150 francs "en la valeur des dorures et bijoux qu'il lui a achetés et remis" ; le futur époux déclare les avoir vus et tenir pour reçus, "le présent mariage étant célébré" et 2/ 200 francs en espèces d'argent "que le dit EUZET père a délivrées à l'instant et que le sieur MONTEIL futur époux a retirées à sa satisfaction au vu de nous notaire et témoins" ; en conséquence, ce dernier reconnaît et assure la somme de 350 francs sur tous ses biens présents et à venir, en faveur de sa future épouse, "pour lui être restituée ou à qui de droit appartiendra, le cas de restitution arrivant" ; elle se réserve tous les autres biens comme libres et paraphernaux ; MONTEL père fait donation entre vifs, irrévocable et en avancement d'hoirie à son fils, d'une pièce de terre champ, située au terroir de Teyran, tènement des Carteirades, de contenance d'environ 30 ares, d'un revenu annuel de 10 francs ; la jouissance est de ce jour et les contributions à payer à compter du 01.01.1854 ; les donateurs se réservent chacun le droit de retour des objets donnés en cas de prédécès des futurs époux et de leurs descendants ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'André DUBUISSON (chirurgien) et de Jean Léon PASTRES (boucher), de Castries, qui signent avec le futur époux, non les autres parties qui ne savent pas signer ; dans les signatures, il y a deux MONTEL -sous cette forme, alors que le notaire écrit sous la forme MONTEIL dans l'acte ; quant à la future épouse, le notaire indique que ses prénoms sont Marie Anne Thérèse (notaire Cyprien Gustave LAJARD, de Castries) ; x Marie Thérèse EUZET, le 16.10.1853, à Jacou ; publications à Teyran et à Jacou ; présents au mariage : Pascal PEIROLE (maréchal-ferrant, oncle de l'époux, 50 ans), Pascal VALENTIN (boucher, beau-frère de l'époux) ; il signe avec son père et les témoins mais sa mère ne sait pas signer ; le couple habite à Teyran ; le recensement de Teyran de 1856 indique qu'ils habitent chez Pascal PEIROLE (maréchal-ferrant, oncle d'Etienne), avec leur fils Pierre (Etienne étant aussi maréchal-ferrant, ce qui veut dire qu'il travaillait avec son oncle) ; le couple n'est pas indiqué dans les recensements de Teyran de 1861 et 1866 mais ces recensements indiquent qu'avec Pascal PEIROLLE, c'est un frère d'Etienne, Théodore MONTEL qui est alors maréchal-ferrant, à Teyran ; le couple apparaît à nouveau au recensement de Teyran de 1872, au "Hameau des prés", avec quatre enfants (Pierre, Théodore, Marie et Jules), le métier d'Etienne (comme dans les recensements suivants) étant agriculteur ou cultivateur ; même situation et localisation au recensement de 1876 mais avec un enfant de plus, Valérie ; au recensement de Teyran de 1881, la famille est au "Mas de David", avec trois enfants ; même situation au recensement de Teyran de 1886, avec quatre enfants ; même situation au recensement de Teyran de 1891, avec deux enfants mais Etienne est indiqué comme propriétaire ; + 26.09.1895, à Teyran. "La lignée" (génération 17)

MOULIN Jean Mathieu fs Jean Baptiste (berger ; il ne sait pas signer) et Angélique BONNET (ouvrière à la journée ; elle ne sait pas signer), domiciliés à Lunel-Viel (34) ; ° 14.07.1821 à Lunel-Viel ; cantonnier (on précise parfois : cantonnier des chemins vicinaux) ; il signe ; x Marguerite EUZET (fa Martin Pascal et Magdelaine PHILIP), le 27.08.1858, à Lunel-Viel ; l'année 1859 est marquée par la naissance puis le décès de leur fille Magdelaine Baptistine, dans leur maison d'habitation de Lunel-Viel ; signalé dans les recensements de Lunel-Viel, de 1861 à 1891 ; dans le recensement de Lunel-Viel de 1861, il est seul avec son épouse ; dans les recensements de Lunel-Viel de 1866 à 1891, il vit avec son épouse et leur fille Célestine (née en 1865) ; il fait passer un avis dans le Messager du Midi du 26.05.1867 pour indiquer que "par jugement contradictoire de la première chambre du tribunal civil de Montpellier, en date du 18.05.1867 (...) il a été, sur sa poursuite, déclaré séparé de corps et par suite de biens, d'avec Marguerite EUZET son épouse." ; sauf en 1866 où le couple est signalé habitant "avenue de Montpellier", les autres recensements de Lunel-Viel donnent la "rue Querelle" comme lieu d'habitation (généralement au n° 6) ; le recensement de 1866 de Lunel-Viel précise qu'il sait lire et écrire et aussi qu'il est myope ; dans tous ces recensements, il est signalé comme cantonnier ; + 17.08.1896, à Lunel-Viel.

N

NEUTRE Louis fs Pierre (+ avant le mariage de son fils) et Françoise DESFOURS ; ° en 1728 ; il habite Saint-Jean-de-Cuculles ; x Jeanne EUZET (fa Claude et Marguerite de GIRARD), le 21.07.1763, Le Triadou ; Cm le 02.07.1763 : elle se constitue en dot 40 livres "pour le montant des dorures qu'elle a devers elle et que ledit fiancé déclare avoir eu en son pouvoir" ; sont témoins au Cm : Jean Jacques EUZET (frère de Jeanne), Pierre AZEMAR (père, laboureur habitant aux Matelles) et Pierre AZEMAR (fils, laboureur habitant au Triadou) qui signent (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de la val de Montferrand) ; il signe Louis NEUTRE ; le 16.10.1763, est baptisée à Saint-Jean-de-Cuculles, Marie NEUTRE, leur fille (p : Jean EUZET, oncle maternel du Triadou ; m : Marie NEUTRE, tante paternelle) ; + 13.01.1776, âgé "d'environ 48 ans", à Saint-Jean-de-Cuculles ; le 12 nivôse an IV (02.01.1796), son fils Antoine NEUTRE, rembourse 4057 livres à Marguerite GUIBAL, veuve d'Antoine PRENOT ; cette somme se décompose en 4000 livres, ayant fait l'objet d'un prêt à Jeanne EUZET, mère d'Antoine NEUTRE, le 1er jour complémentaire de l'an III (17.09.1795), acte du notaire Michel ALICOT, de Montpellier ; les 57 livres représentent l'intérêt du capital couru depuis le 1er vendémiaire an III (23.09.1795) ; une quittance est délivrée et l'obligation est cancellée, mention étant portée sur l'acte d'origine ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jean Dominique AUTERACT et Gabriel COLLIERE, de Montpellier, qui signent avec Antoine NEUTRE (notaire François AUTERACT, de Montpellier)
"La lignée" (génération 14)

P

PAGES (ou PAGÉS) Pierre François ° ca 1722 (selon l'acte de décès) fs Jean et Catherine CASTEL, de Montpellier ; x Maurice EUZET (fa Jean et Marguerite DASERVE), le 20.02.1753, paroisse Notre-Dame-des-Tables, à Montpellier ; il signe PAGES ; au mariage assiste Jean François PAGES, son frère qui signe ; il est sculpteur ; toute la famille PAGES signe au mariage, notamment sa mère qui signe ainsi : CASTELLE de PAGES ; Cm 19.02.1753, notaire Jean Joseph BRUGUIERE, de Montpellier (acte à consulter) ; dix ans plus tard, la dot ou une partie de la dot (1000 livres) n'est toujours pas payée ; aussi, le 08.04.1763, dans un acte du même notaire, Jean EUZET cède à son gendre "la propriété des meubles et effets que ledit EUZET a actuellement dans sa maison qu'il occupe dans cette ville a la grandrue" (tous les détails de ces meubles et effets à l'article de Jean EUZET) ; l'estimation est faite à l'amiable par les parties pour un montant de 900 livres, c'est-à-dire qu'il manque encore 100 livres pour atteindre la somme de 1000 livres de dot prévue au Cm ; pour l'observation de ces clauses, les parties obligent et hypothèquent leurs biens et se soumettent au petit scel de Montpellier ; l'acte est fait et récité à l'étude du notaire, en présence de Jean GELLY et de Joseph BRUGUIÈRE, habitants de Montpellier qui signent avec le notaire et les parties ; le registre paroissial de Notre-Dame-des-Tables, de Montpellier, indique à la date du 06.06.1780 le décès survenu la veille de Marguerite PAGÉS, âgée de 24 ans, fille de Pierre François PAGÉS (sculpteur) et de Marie EUZET (soit le curé s'est trompé sur le prénom - Marie au lieu de Maurice - soit Marie était le prénom usuel adopté) ; Marguerite est "ensevelie" aux Carmes Déchaussés, à Montpellier ; + 29.10.1882, à Montpellier, époux de Maurice EUZET ; l'acte du 30 reprend bien le vrai prénom de celle-ci et précise qu'il est âgé d'environ 60 ans ; il est "enseveli" aux Pénitents Bleus, de Montpellier (registre paroissial de Notre-Dame-des-Tables, de Montpellier).
"La lignée" (génération 13)

PÉLISSIER Antoine Hippolyte fs Jean Etienne (confiseur, domicilié à Montpellier) et Marguerite Magdelaine VALENTIN (sans profession, + à Montpellier, le 06.01.1868) ; ° à Montpellier le 21.05.1843 ; domicilié à Montpellier ; commis négociant ; Cm, le 05.03.1870 avec Marie Magdelaine EUZET : régime dotal ; il y aura entre les futurs époux une société d'acquets dont les effets seront régis par les articles 1498 et 1499 du code napoléon ; toutefois, les futurs époux se font réciproquement don à titre de gain de survie, de la part afférente au prédécédé, des meubles meublants et effets mobiliers à leur usage, existant au moment de la dissolution de la communauté" ; l'acte est fait en la demeure de la famille EUZET, rue St-Guilhem, maison Westphal, dans un salon au premier étage (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; x Marie Magdelaine EUZET (fa Jean Etienne et Jenny HOURTOULES), le 17.03.1870, à Montpellier ; au mariage, assistent notamment et signent : Louis Alexandre SEGUY (Doyen honoraire de la faculté des Lettres de Montpellier), Charles FERTÉ (de Montpellier), Jean Pierre VALENTIN (oncle maternel de l'époux, de Vendargues), François CURET (cousin germain maternel de l'époux, de Vendargues) ; tous signent ; dans son testament olographe du 05.09.1872 (déposé et transcrit dans les minutes du notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier, le 22.04.1874), son beau-père, Etienne EUZET lui lègue son fonds de commerce, "marchandises, mobiliers, outillages, machines, clientèles, créances, etc. etc. à la charge d'en payer le montant, sur la base du dernier inventaire signé de moi, prohibant toute vérification de livres et écritures antérieures, à la charge encore de faire compte à ma dite succession en représentation des bénéfices acquis depuis ledit inventaire d'une somme de 1.500 francs pour chaque mois écoulé depuis cette date jusqu'au dernier jour dudit mois qui précèdera mon décès ; la somme due d'après ce qui précède produira intérêt à 5 % l'an, au profit de ma succession dès le jour de mon décès et lui sera payée par dixièmes d'année en année, le premier paiement devant s'effectuer un an après mon décès ; quant à mon compte courant, j'entends qu'il fournisse aux frais funéraires, droits de succession, etc. etc., que l'excédent en demeure immédiatement exigible. Il sera néanmoins loisible à M. PELISSIER, mon gendre, de ne point se charger de l'outillage et de la suite des affaires de la fabrique d'ouates, dont la valeur sera en ce cas déduite de l'inventaire (...)" ; liquidation du négoce PÉLISSIER-EUZET, par jugement du 14.03.1890, à Montpellier ; il n'est pas indiquée dans le recensement de 1906 de Montpellier ; le 20.09.1908, La Vie Montpelliéraine et régionale donne l'avis de décès de Mme Gustave STOLTZ, née Marie Louise CAIROL ; parmi les présents, il y a "M. Hippolyte PÉLISSIER et Mme née EUZET ; L'Eclair du 06.11.1923 donne la liste des décès des 4 et 5 novembre 1923, parmi lesquels il y a : "Antoine PELISSIER, époux EUZET, 80 ans, rue Tour-Gayraud, 5" "La lignée" (génération 16)

PEYRE Suzanne fa Pierre (travailleur en 1798, agriculteur en 1816 ; il ne sait pas signer) et Françoise CLAIR (+ avant le mariage de sa fille ; l'orthographe est CLER dans l'acte de mariage de Suzanne) ; ° 21 prairial an 6 (09.06.1798), à Montpellier, "dans la maison GALABERT, rue du four qui passe" ; x Pierre EUZET (fs Pierre et Marie BOURDEL), le 31.10.1816, à Montpellier ; encore à Montpellier, en 1838 ; elle signe Suzanne PAIRE ; + 03.07.1872, à Paris (13e arrondissement), "en son domicile, rue du Chevaleret 153", sans profession, veuve de Pierre EUZET ; les déclarants sont : Eugène Pierre SABATIER (son gendre, àgé de 55 ans, employé) et Lucien Ferdinand Philomène GRANIER (son petit-fils, àgé de 33 ans, marchand de vins), qui signent (Eug SABATIER et Phn GRANIER) ; elle a donc rejoint ses filles, Marie et Marguerite à Paris, au 153, rue du Chevaleret, dans le 13ème arrondissement. "La lignée" (génération 15)

PHILIP Magdelaine fa Valentin ("fayencier", en l'an 8, "fabricant de fayence", en 1821) et de Magdelaine PUECH (PIOCH, en l'an 8), habitant à Montpellier ; ° 29 ventose an 7 (19.03.1799), à Montpellier (date indiquée dans l'acte de mariage mais le registre des naissances de Montpellier, pour l'an 7, est en déficit) ; x Martin Pascal EUZET (fs Claude et Anne MARTIN), le 24.01.1821, à Assas, sans contrat de mariage ; couturière en 1821, ménagère en 1872 ; domiciliée depuis son enfance à Assas ; les bans ont été passés à Assas et Montpellier ; elle ne sait pas signer mais son père signe ; à son mariage, assiste Michel BRUN, 57 ans, son oncle ; son patronyme est écrit nettement PHILIP (et non PHELIP) dans l'acte de mariage ; de même, on retrouve Valentin PHILIP, le 19 messidor de l'an 8 (08.07.1800) ; c'est un acte de naissance, à Montpellier, de son fils Jean Antoine PHILIP (donc le frère de Madelaine) qui naît la veille ; la mère est Magdelaine PIOCH (la variation entre PUECH et PIOCH est courante) ; Valentin est fayencier et un des témoins, Guillaume FABRE, est "potier de terre" ; ainsi, on peut constater la permanence de la graphie PHILIP de 1800 à 1821, pour cette famille ; par contre, à la même époque sur Montpellier, on trouve des actes concernant Antoine PHELIP, marié avec Françoise BURÉ (de l'an 4 à l'an 6 mais le même est écrit PHILIP, en 1793, an 2, pour la naissance d'une fille. Ainsi, les deux formes semblent coexister, avant la cristallisation définitive dans l'une ou l'autre graphie. Pour ce qui est de Madelaine, mariée à Martin Pascal EUZET, il semble bien que l'on doive écrire ce patronyme avec un I, ce qui donne PHILIP ; un acte du 04.07.1862 donne des explications sur sa dot ; en effet, dans cet acte, il est dit que, le 19.04.1836, Pascal EUZET a vendu à Jean Baptiste BARET (vacher à Montpellier) une pièce de terre champ, contenant 103 ares 20 centiares, au terroir de Montpellier, tenement de Montauberon, section E, pour le prix de 600 francs, somme que "le sieur BARET acquéreur garda en mains pour faire face à la dot de Magdelaine PHILIP, épouse du vendeur", acte retenu par le notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier ; l'acte de 1862 indique ensuite que Pascal EUZET encaissa la somme de 600 francs représentant la dot de sa femme, le 09.04.1846, chez le même notaire, Félix CHIVAUD, puis que, le 11.04.1846, il l'employa à payer autant sur le prix de 81 ares 20 centiares de champ vigne, à Saint-Jean-de-Védas, parcelle vendue par Pierre Virgile DEMIANS (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier) ; ce dernier "subrogea, par préférence à lui-même, le sieur BARET père à son privilège de vendeur jusqu'à concurrence des 600 francs" ; le 17.04.1862, le sieur BARET père a distribué la pièce de terre à ses deux fils (Jean Antoine et Jean Baptiste) et à son petit-fils (Antoine HÉRAIL) puis il décéda sans autre héritier ; Pascal EUZET étant lui-même décédé, c'est sa veuve, Magdelaine PHILIP qui reçut la somme de 600 francs, avec les intérêts, et qui donna, le 04.07.1862, main levée définitive et radiation de l'inscription hypothécaire aux héritiers BARET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) "La lignée" (génération 15)

PIEYRE Julie Césarine fa ? ; ° ? ; x Joseph Antoine Marius EUZET (fs Célestin Julien et Anaïs BASTIT), le 22.08.1923, à Montpellier ; (+) 23.01.1990, à Montpellier. "La lignée" (génération 18)

PONS Pierre fs Jean (ménager), et Marie PELOUZE ; résidant dans cette ville depuis plusieurs années ; serrurier ; x Maurice EUZET, le 30.01.1755, paroisse Notre-Dame-des-Tables, de Montpellier. "La lignée" (génération 13)

PONSONAILLE Antoine (écrit avec un seul N dans le Cm et avec deux M dans les tables décennales de Jacou) fs Pierre (+ avant le mariage de son fils, cultivateur) et Magdelaine ROUX, de Saint-Gély-du-Fesc ; ° à Saint-Gély-du-Fesc ; "demeurant à Jacou depuis environ 8 mois" quand il se marie ; cultivateur ; x Marie EUZET (fa Antoine et Françoise MARQUÉS), le 06.02.1837, à Jacou ; Cm 21.01.1837, notaire Amédée GRASSET, de Montpellier (2 E 60/198 f° 102) ; régime dotal ; il ne sait pas signer ; à noter que l'état civil de Jacou est en déficit de 1811 à 1850, sauf pour les tables décennales.

POUGET Louise fa François (marchand) et Jeanne PINAUT ; ° vers 1756 (selon le recensement de 1836) ; x Jean Claude EUZET (fs Laurent et Rose COL), le 24.10.1779 à Montpellier, paroisse Notre-Dame-des-Tables ; le 27.04.1784, ils sont parrain et marraine de baptême, à Juvignac, de Jean Claude PEYSSON, fils de Joseph et de Catherine BARRETTE ; elle est marraine au baptême de Louise EUZET, née le 19.11.1784 à Assas (fille de Claude EUZET et d'Anne MARTIN) : elle signe Louise POUGET EUZET et est indiquée comme cousine ; encore vivante au décès de son mari, le 23.11.1835, à Montpellier où elle demeure ; elle signe Louise POUGET à son mariage ; au mariage de Jeanne EUZET, fille de son mari, elle signe EUZET née POUGET ; signalée dans le recensement de 1836 de Montpellier, âgée de 80 ans, ménage 821 avec un jeune couple : Annibal BARDIN (commis, 22 ans) et son épouse Louise ALLEGRE (17 ans). "La lignée" (génération 14)

R

RAFINESQUE André fs ? ; il est l'hôte du logis de la Salamandre, à Montpellier, comme on le voit dans une reconnaissance de dette du 25.06.1544 (notaire Pierre de CABANIS, de Montpellier) et dans un sentence arbitrale avec ratification du 30.12.1546 (notaire Pierre de CABANIS, de Montpellier) ; x Jeanne EUZET (fa Mathieu ?), comme il est indiqué dans l'acte de 1546 dont les parties sont, d'une part, le couple RAFINESQUE-EUZET et, d'autre part, Antoine EUZET, du Triadou, frère de Jeanne ; le litige porte sur les droits de légitime paternelle de Jeanne ainsi que sur une somme de 30 livres que lui avait donné son oncle Pierre EUZET ; le 17.11.1546, quatre sages hommes avaient été institués pour jouer le rôle d'arbitres ; il s'agissait de Pierre DAUSSARGUES, Laurent LEQUES, Mathieu EUZET et Honorat BRUGUIÈRE (notaire Pierre de CABANIS, de Montpellier) ; le 04.11.1550, B. GUIZARD, de Saint Thibéri confesse lui devoir 50 florins (à raison de 15 sols tournois pour chaque florin), pour la vente de "bled thouzelle" que lui a fait RAFINESQUE ; il promet de payer à la fête de Marie Magdelaine prochaine et il oblige ses biens, spécialement une vigne ; l'acte est fait en la "botique" du notaire (notaire Pierre de CABANIS, de Montpellier) ; le 30.11.1550, toujours hôte du même logis, il achète de l'huile d'olive qui doit lui être portée dans sa maison, "aux despens desdits vendeurs" (Claude HUC, Antoine FULHAIL, Antoine BARRANDON ...) pour un montant de 30 livres tournois ; l'acte est passé dans sa maison d'habitation (notaire Pierre de CABANIS, de Montpellier) ;
"La lignée" (génération 7)

RAMADIER Joséphine Anne ° 08.01.1807, à Montpellier ; fa Paul (maçon, + 10.05.1826, à Montpellier) et Marie Anne MERCIER (couturière), domiciliés à Montpellier ; fournière ; x Jacques Antoine EUZET (fs Jean Baptiste Germain et Marie MALAFOSSE), le 17.08.1831, à Montpellier ; elle sait signer mais pas sa mère ; couturière ; domiciliée à Montpellier ; + 28.07.1861, à Montpellier, à 5 H 1/4 du matin : "Un suicide causé, selon toute probabilité par un accès d'aliénation mentale, a eu lieu hier à Montpellier. Dans la matinée, la femme Joséphine-Anne EUZET, née RAMADIER, âgée de 54 ans, s'est introduite dans une maison de la rue de la Loge, et s'est précipitée de la fenêtre du palier du second étage sur la voie publique. La mort a été instantanée. Cette malheureuse femme était privée périodiquement, à certaines époques, de l'usage de ses facultés intellectuelles." (Le Messager du Midi du 29.07.1861) ; la déclaration du décès est faite par Jacques Louis EUZET (serrurier, son beau-frère) et par Célestin SENAUX. "La lignée" (génération 15)

RAOUX Marie fa ? (probablement fa Antoine et Jeanne POITEVIN, de Sauclières - à vérifier) x Louis EUZET (fs Jean et Jeanne LEQUES), le 13.10.1701, paroisse Saint Pierre, de Montpellier ; cession de droits par Louis RAOUX, travailleur du mas de Comberedonne, paroisse Saint Martin de Vicass (dans l'Aveyron), "ayant charge exprès de Jean EUZET, son beau-frère habitant Montpellier et employé au magasin de la poudre, mari de Marie RAOUX, en faveur dudit EUZET, portant sur des fonds appartenances de Comberedonne, décrits et confrontés. Acte Sauclières, maison de François AIROLLES" : ce résumé est de l'archiviste Y. CHASSIN du GUERNY pour le notariat d'Alzon et pour le notaire Claude MALIEN, de Bez, à la date du 18.10.1711 ; bien qu'il y ait une erreur sur le prénom de l'époux, Jean au lieu de Louis EUZET, cet acte montre que l'ascendance de Marie RAOUX devait se trouver à Sauclières (12) ; cette hypothèse est confirmée par le contrat de mariage d'Etienne DIDES et d'Anne RAOUX "fille d'Antoine RAOUX et de Jeanne POITEVINE, de Sauclières", le 22.05.1712 (même source, même notaire) et par le contrat de mariage de Jeanne CASSANASSE "fille de feu Guillaume CASSANAS et de feue Diane RAOUX, de Sauclières", le 03.03.1714 (même source, même notaire) ; ces actes ont été mis en ligne par "Mike" MORICE sur "Planète Généalogie" ... et sont payants sur GeneaNet. "La lignée" (génération )

RELIN Maurice fa François et Anne COSTE "du lieu de Boutonnet", Montpellier (les deux déjà + lors du mariage de Maurice) ; x Jacques EUZET (fs Pierre et Jeanne ESTIVAL), maître pâtissier, le 20.11.1722, paroisse Saint Anne, de Montpellier (les mariés ne savent pas signer). Les bans ont été aussi faits à Aniane, les 1er, 8 et 15 novembre. "La lignée" (génération 12)

RENAUD Henri fs Henri (vacher) et Marie VACQUIER (sans profession) ; ° 24.06.1865, à Lunel (34) ; agriculteur ; domicilié avec ses parents à Montpellier quand il se marie ; x Anne Aurélie EUZET (fa François Cyprien et Catherine MARIAGE), le 20.02.1888, à Vendargues ; publications à Montpellier et Vendargues ; pas de Cm ; il signe, son père aussi mais sa mère ne sait pas. "La lignée" (génération )

RENÉ Marie Suzanne Françoise fa Charles Marie Maurice RENÉ (horloger, + 10.08.1901, à Montpellier) et Augustine Marie Magdelaine BIDON (sans profession, domiciliée à Montpellier ; elle signe) ; ° 19.05.1884, à Narbonne (11) ; employée de commerce quand elle se marie ; domiciliée à Montpellier quand elle se marie ; x Louis Eugène EUZET (fs Eugène et Emilie Julienne MAURAN), le 12.04.1910, à Montpellier ; pas de Cm ; elle signe Marie RENÉ ; assiste au mariage : Maurice RENÉ (commis des postes, 29 ans, frère de Marie, domicilié à Montpellier) ; les familles RENÉ et EUZET, de Montpellier, sont indiquées dans l'avis de décès de Frédéric BIDON (20 ans, mécanicien-dentiste), à Alger, le 06.02.1923 (L'Echo d'Alger du 07.02.1923) ; signalée au recensement de Montpellier de 1931, "rue de la Saunerie 4", avec son mari et leurs deux filles, Suzanne et Germaine ; veuve, le 29.03.1951 ; (+) 28.07.1977, à Montpellier. "La lignée" (génération 19)

RENÉ Maurice Augustin Célestin Marie fs ? ; x Agnès Joséphine EUZET-DUCHÈNE (fa (fs Eugène et Emilie Julienne MAURAN), le ? ; + avant le 02.12.1971 (décès d'Agnès). "La lignée" (génération 19)

REYNES Jeanne Marie (souvent indiquée comme Jeanne REY dans les actes) ° vers 1772 ; fa Joseph (droguiste) et Jeanne CHEVALIER, domiciliés à Montpellier ; sans profession ; x Jacques EUZET (fs François et Suzanne GILLY), le 09.09.1793, à Montpellier ; domiciliée à Montpellier ; elle ne sait pas signer ; encore vivante le 15.04.1857. "La lignée" (génération 14)

REYNES Pierre fs Antoine et Elisabeth LABARE (écrit aussi LABBARRE) ; maître tondeur de draps ; x Marguerite EUZET (fa Louis EUZET et Jeanne SERANE) 18.04.1771 Montpellier, paroisse Sainte Anne ; baptême de leur fils Jean Antoine REYNES, le 10.01.1772, paroisse Sainte Anne, de Montpellier. Parmi les signataires, il y a "AUZET ecclésiastique", c'est-à-dire Jean Baptiste Louis EUZET, frère de Marguerite. "La lignée" (génération 14)

RIVOIRARD Germaine Philomène Jeanne fa Jean Etienne (employé de commerce, + 31.07.1936, à 59 ans, à la "Motte Rouge", chemin du plan des 4-Seigneurs, à Montpellier, selon Le Petit Méridional du 02.08.1936) et Noémie SAMUEL (employée de commerce), mariés à Saint Etienne (42), le 14.02.1898 ; ° 19.08.1900 (date de l'acte), à Saint Etienne (42) ; x Louis Camille Jacques EUZET (fs Antonin Louis et Delphine Marguerite HERAT), le 04.06.1921, à Montpellier ; signalée au recensement de Montpellier de 1931, "rue des deux ponts 4", avec son mari et leur fils Hubert ; + 28.05.1971, à Montpellier. "La lignée" (génération 19)

ROCHE Marie fa Pierre et Andrine GABRIELLE, de Saint Etienne de Gourgas (34) (information de M. Philippe WALCKER, à partir du Cm) ; ° vers 1669 ; x Sébastian EUZET (fs François et Isabeau MARRE), le 18.10.1693 paroisse Notre-Dame-des-Tables ; Cm notaire BRUGUIERE, de Montpellier, le 20.09.1693 ; + à 32 ans, le 03.09.1701, Notre-Dame-des-Tables, de Montpellier ; (+) le 04.09.1701 dans le cimetière de la paroisse. "La lignée" (génération 12)

ROCHER Jean fs André et Catherine BRUGUIERE, de Sainte Croix de Quintillargues ; x Jeanne EUZET (fa Louis et Marie RAOUX), le 17.02.1746, à Castelnau le Lez (relevé du CGL) "La lignée" (génération )

ROMAIN André Noël Jean Victor fs Ernest (° 11.07.1874 à Coinches, 88, officier d'Administration de l'Intendance, + ??.04.1952) et Marguerite Marie Emilie LASSERRE (° 20.08.1880, à Saint-Etienne, 42 ; + 23.05.1930, à Neuilly-sur-Seine, 92), mariés le 15.02.1909, à Annecy ; x Suzanne Henriette EUZET (fa Louis Eugène et Marie Suzanne Françoise RENÉ), le 30.04.1935, à Montpellier ; directeur de la Mutualité Sociale Agricole, à Albi (81) ; + 15.01.1952, à Montpellier. "La lignée" (génération 20)

ROUQUETTE Marie Anne Albine fa André ROUQUETTE (cultivateur, + 23.11.1847, à Nant) et Anne Marie ROGER (sans profession, domiciliée à La Liquisse) ; ° 04.02.1830, "à la Liquisse, commune de Nant" (Aveyron) - La Liquisse est un hameau, à 5 km de Nant ; , domiciliée à Montpellier quand elle se marie ; x 1 François EUZET (fs Jean Baptiste EUZET et Marie Pascale JEAN), le 20.04.1855, à Montpellier ; en fait, l'acte de mariage et le contrat de mariage indiquent pour la mère Marie JEANJEAN mais c'est certainement une déformation du nom, ce qui s'est déjà vu avec ce patronyme ; domestique ; pas de contrat de mariage, selon l'acte de mariage mais il y en a un, passé le 02.04.1855, auprès du notaire Joseph Hyacinthe DUSFOUR, de Montpellier ; dans cet acte, son premier prénom est écrit en un seul mot, Marianne ; le régime est dotal ; sa mère lui a donné 300 francs en avancement d'hoirie, destinés à l'achat de meubles et de linge pour qu'elle les installe dans l'appartement que les mariés doivent occuper, ce dont elle s'oblige ; elle ne sait pas signer ; veuve le 11.07.1865 ; x 2 Louis ARBOUSSET (bonnetier, domicilié à Montpellier), le ? ; elle assure la tutelle de ses deux filles, conjointement avec son second mari (indiqué dans un acte d'inventaire d'Henri EUZET, chez le notaire Jean Marcelin COSTE, le 17.01.1876) ; le 08.12.1876, elle reçoit sa part dans la succession d'Henri EUZET, soit 2346,64 francs, à partager par moitié entre ses deux filles, Mathilde et Clémence EUZET - dans cet acte, son patronyme est écrit ROQUETTE et le seul prénom indiqué est Albine (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; elle assiste au mariage de sa fille, Clémence EUZET, le 11.11.1886, à Montpellier ; + 12.08.1899, à Montpellier, "Boulevard Henri IV, n° 32" ; les déclarants sont Jacques COULAZOU (employé à la mairie, 44 ans) et Charles ALLIÉ (entrepreneur, 41 ans) qui signent (ce sont ses deux beaux-fils) "La lignée" (génération 16)

ROUVEYROLES Marguerite (son patronyme a été écrit sous diverses formes : ROUVEYROLLES dans les tables décennales de Grabels des naissances de 1823, ROUVEIROLLÉS en marge de son acte de naissance et ROUVEYROLÉS dans son acte de naissance à Grabels, ROUVEYROLES dans son acte de mariage, en 1843 à Montpellier, ROUVEYROLLIS dans l'acte de vente de 1863 à Sète et dans la procuration jointe de la même année, à La Ciotat) ° 15.07.1823, à Grabels (34) et non à Montpellier, comme c'est indiqué par erreur dans son acte de mariage ; fa André (cultivateur mais aussi indiqué comme charbonnier dans l'acte de 1863) et Jeanne LAURERE, domiciliés à Montpellier ; x Charles Antoine Barthélémy EUZET (fs Jean Baptiste Germain et Marie MALAFOSSE), le 11.08.1843, à Montpellier ; Cm 15.05.1843, notaire VIANÈS, de Montpellier ; régime dotal ; son père lui donne en avancement d'hoirie et constitue en dot la somme de 300 francs ; l'épouse et ses parents ne savent pas signer ; couturière ; domiciliée à Montpellier (son mari habite "rue des tondeurs" quand ils se marient), puis à Sète ; au recensement de Sète de 1856, son nom est écrit ROUVEIROLLIS, le couple habite avec leur fils de 13 ans, Baptiste, au "129 rue Péridier", et son métier n'est pas indiqué ; aucune indication sur eux dans les recensements de Sète de 1861 et 1866 ; ils habitent ensuite à La Ciotat (13) ; le 09.02.1863, le notaire Martin BERANGER, de La Ciotat, enregistre une procuration pour Marguerite ROUVEYROLLIS, couturière, épouse de Charles Antoine Barthélémy EUZET (qui signe Charles EUZET) ; à cette date, le couple habite à La Ciotat, "au quartier Notre Dame des Victoires dit Cité ouvrière, n° 1" ; cette procuration est jointe à un acte du 30.06.1863 (notaire Antoine Marius Salomon VIVAREZ, de Sète) où est déclarant Joseph ROUVEYROLLIS, charpentier de Sète ; il agit en son nom et au nom de ses soeurs et frère, Marguerite mariée EUZET, Pierre (grenadier au 2ème bataillon du 30ème de ligne, en garnison à Montrouge, commune d'Arcueil) et Rose, épouse de Pierre MARTIN (forgeron à Montpellier) ; ils vendent les 4/5èmes de leur part sur des immeubles à Grabels (vignes, champ, partie de maison) venant de Jeanne LAURERE, leur mère (elle même les avait eus dans la succession de Jean Baptiste LAURERE, son père, ("en son vivant demeurant à Valmaillargues") ; cette vente se fait au profit de leur frère, Etienne ROUVEYROLLIS, coiffeur à Sète (200 francs pour chacun des vendeurs) ; toujours en vie quand Charles EUZET décède à La Ciotat, le 17.02.1893. "La lignée" (génération 15)

S

SABATIER Agnès fa André (travailleur de terre, + avant le mariage de sa fille) et Marguerite ARNAUD, habitant Saint Brès ; ° 03.08.1783, à Saint Brès ; x Pierre EUZET (fs Claude et Anne MARTIN), le 15.10.1809, à Saint Brès ; publication de la promesse de mariage à Saint Brès, à Mauguio et à Assas ; présents au mariage : Jean Louis ARNAUD, cultivateur, 31 ans, beau-frère de la future, Jean Louis ARNAUD, 22 ans, cousin de la future, Jean ABRIC,cultivateur, beau-frère de la future, André SABATIER, cultivateur, 24 ans, cousin de la future, tous de Saint Brès ; ni elle, ni sa mère ni son mari ne savent signer ; elle habite à Montpellier, au moins à partir de 1816 ; le 24.02.1824, François ALBE (propriétaire foncier à Saint-Jean-de-Fos) lui vend (pour 2/5ème) ainsi qu'à son époux (pour 3/5ème), une maison, à Montpellier, "à deux étages, au faubourg de la Sonnerie, section K dite de Montels, n° 114 de la matrice du role, isle Galot", avec la facilité de puisage au puits de la maison attenante de la dame CHANTAREL ; le prix est de 3000 francs ; Agnès SABATIER paye 1000 francs (sur les 1200 francs de sa part) "en monnaie d'argent", pour laquelle elle obtient une quittance ; le couple s'engage à payer 1500 francs, le 15.03.1824 et 500 francs dans 6 mois, sans intérêt jusqu'à ce terme ; la possession et jouissance part du jour de l'acte ; le vendeur signe avec le notaire (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier) ; signalée au recensement de 1841 de Montpellier, avec son mari, Pierre EUZET, et deux enfants, André et Catherine (ménage 1174, île Grand Galion).
"La lignée" (génération 15)

SABATIER Eugène Pierre fs Guillaume (cultivateur) et Marie BOURRELY, domiciliés à Montpellier (ils ne savent pas signer) ; ° 10.07.1817, à Montpellier ; cordonnier ; x Marguerite EUZET (fa Pierre et Suzanne PEYRE), le 24.10.1838, à Montpellier ; il signe Eugène SABATIER ; domicilié à Montpellier quand il se marie ; le 01.03.1873, il assiste au mariage, à Paris, de sa belle-soeur Marie EUZET (veuve d'Adrien SERRE) avec Jean AIGUEPERSE et l'acte indique qu'il habite alors "rue de Chevaleret 153", à Paris (13ème arrondissement), c'est-à-dire à la même adresse que Marie, sa belle-soeur ; le même acte précise qu'il est employé et qu'il a 55 ans ; il signe ; + avant le 12.06.1898, date du décès de sa veuve, Marguerite EUZET, à Neuilly-sur-Seine, "rue de l'Hôtel-de-Ville, n° 1 bis" ; il a peut-être habité à cette adresse où habite aussi son gendre, Lucien Ferdinand GRANIER (qui fait la déclaration de décès). "La lignée" (génération 16)

SAUVAN Jacques fs Simon (+ avant le mariage de son fils) et Rose DELFAU, de Montpellier ; ° vers 1767 (29 ans quand il se marie), à Montpellier ; x Jeanne EUZET (fa Pierre et Catherine BRUN), le 15 brumaire an V (05.11.1796) ; garde champêtre ; il demeure à Montpellier ; encore vivant le 11.01.1837, quand meurt son épouse ; il signe. "La lignée" (génération 15)

SCHNEBELEN Fauste Adélaïde fa Adam (+ à Saint Affrique, le 21.12.1843, où il était gendarme en retraite) et Geneviève MIRABEL (sans profession), domiciliés à Saint Affrique (12) ; ° 21.03.1822 à Rodez (Aveyron) ; x Louis EUZET (fils de François et de Marie JEANJEAN), le 18.08.1852, à Montpellier, sans contrat de mariage ; elle est femme de chambre à Montpellier quand elle se marie ; elle est "concierge de la salle des concerts" au théâtre de Montpellier quand a lieu l'incendie qui le détruit ; un article du Petit Méridional du 08.04.1881 souligne son courage : "Personne n'a signalé le dévoùment dont a fait preuve, dans cette douloureuse circonstance, Mme EUZET, concierge de la Salle des Concerts. Cette dame, qui logeait au rez-de-chaussée du théâtre, s'est empressée, au moment où l'incendie était signalé, d'aller réveiller M. FAUQUIER, appariteur de la mairie, logé dans les combles du théâtre. C'est grâce à Mme EUZET que M. FAUQUIER doit certainement d'être encore de ce monde." (article intitulé : Visite aux ruines du théâtre) ; elle signe au mariage de son fils Louis, le 11.05.1889 ; (+) 02.02.1914, au cimetière Saint Lazare de Montpellier ; en alsacien, SCHNEBELEN (ou SCHNOEBELEN ou SCHNAEBELE) est issu de la racine Schnabel signifiant bec ; "Cette famille est bien implantée dans le secteur ouest du Sundgau, entre Dannemarie et Cernay. Dès 1504, le nom apparaît à Schlierbach, mais il est surtout représenté au XVIe à Thann, où un Schnebelin est bangard dès 1535. Dès 1596, à Soppe-le-Haut, sont cités des Schnoebelin. Né en 1601 à Burnhaupt-le-Bas, Sébastien Schnebelen se marie cinq fois et fait souche à Roderen. Né vers 1613, le tonnelier Pierre Schnebelen est membre du conseil de Cernay, où les Schnebelen sont souvent boulangers et meuniers. Des Schnoebelen ont habité dans la maison forte du Wasserhuss, entre Falkwiller et Gildwiller." Le nom est typique de Falkwiller, Hecken, Masevaux (Schnoebelen), Aspach-le-Haut et Roderen. Tous ces renseignements sont tirés d'un livre sur les patronymes alsaciens : "Familles d'Alsace 1000 noms - L'histoire des patronymes alsaciens", Hors série du journal "L'Alsace", réalisé en collaboration avec le Centre départemental d'histoire des familles du Haut-Rhin (CDHF) ; parution en 2006 ? (information de Mme Chantal FÉDIÈRE) "La lignée" (génération 17)



La signature d'Adélaïde SCHNEBELEN
(le 11.05.1889)

"La lignée" SENAUX Louis fs Pierre (cultivateur, acte de + 02.08.1855, à Barre) et Anne VERGELY (sans profession, acte de + 22.03.1839, à Barre) ; ° 26.08.1832, à Barre, commune de Cabanes et Barre (81) ; ébéniste ; x Marie Louise Thérèse EUZET (fa Jacques Antoine et Joséphine Anne RAMADIER), le 20.11.1856, à Montpellier ; domicilié à Montpellier quand il se marie ; pas de Cm ; ils signe. "La lignée" (génération 16)

SERANE Jeanne fa Pierre (maître cordonnier) et Marie FABRE ; ° ? ; x Louis EUZET, maître pâtissier, le 22.05.1749, paroisse Sainte Anne, de Montpellier ; tous signent. "La lignée" (génération 13)

SERAN(N)E Marie fa Jean (+ avant le 02.06.1637) et Jeanne ROQUE, de Saint Jean de Buèges ; promesse de mariage le 24.05.1634, consentement de Gracie SERANNE, veuve de Jacques ROYER, sa tante ; x Pierre EUZET (fs Jean et Catherine PAGES), le ? ; Cm, le 02.06.1637, notaire Pierre FESQUET, de Montpellier (à compléter) ; vivante le dernier jour de février 1643 (acte auprès du notaire Etienne MARTIN, de Montpellier : "réception d'enfant" (2 E 57/210) où elle a procuration de Pierre EUZET, "habitant du causse de Cazevielhe" et qui signe ; elle, par contre, ne sait pas signer. "La lignée" (génération 10)

SERRE Adrien fs Pierre Jean Louis (Horloger, + 07.08.1835, à Montpellier) et Marie Adélaïde NOUGARET (couturière, + 10.12.1846, à Montpellier) ; ° 30.09.1833, à Montpellier ; domicilié à Montpellier ; il achète pour 1000 francs le fonds de perruquier de son futur beau-frère, Louis, le 31.10.1854 (notaire PERIDIER, de Montpellier) : les détails de ce contrat se trouvent dans Montpellier (la branche venue de Saint-Gély-du-Fesc au XVIIIe siècle, génération 3 : Louis EUZET) ; à l'occasion de ce contrat, on voit qu'il est encore "ouvrier perruquier" et que ses prénoms complets sont Louis Adrien ; le fonds se situe à Montpellier, "rue Saint Guilhem, n° 31, au rez-de-chaussée" ; x Marie EUZET (fa Pierre et Suzanne PEYRE), le 28.12.1854, à Montpellier ; pas de Cm ; il signe ; consentement au mariage par Jean Etienne NOUGARET, concierge, oncle maternel, 69 ans, domicilié à Montpellier ; l'aïeul paternel est + le 26.05.1824 ; l'aïeule paternelle est + le 26.08.1849 ; coiffeur. "La lignée" (génération 16)

SERVEL Etienne Marius fs ? ; ° ? ; x Yvonne Emilie Jeanne EUZET (fa Jean Célestin et Berthe Rosalie ESCALIER), le 24.01.1928, à Montpellier. La lignée (génération 18)

SILHOL Marie Thérèse Félicie Joséphine (dans l'acte de naissance, un trait d'union relie les prénoms Marie et Thérèse mais dans les actes suivants, c'est toujours le seul prénom de Thérèse qui apparaît comme usuel) fa Henri Marie (homme d'équipe, 27 ans à la naissance de sa fille, voyageur de commerce quand sa fille se marie) et Catherine Louise ROUVIÈRE (modiste, 21 ans à la naissance de sa fille ; sans profession quand sa fille se marie), de Saint-Brès (34) ; ° 11.03.1880, à Saint-Brès ; x Charles Marius Marcel EUZET (fs Fulcrand Frédéric et Marie Laure TAILLEFER), le 25.11.1910, à Montpellier ; pas de Cm ; elle signe Thérèse SILHOL ; modiste ; signalée dans l'Annuaire de l'Hérault de 1911, comme modiste au "1 rue Valedeau", à Montpellier ; signalée dans les Annuaires de l'Hérault de 1914, 1920 et 1930, comme modiste au "2 bis rue Four-des-Flammes", à Montpellier ; signalée au recensement de Montpellier de 1931, avec son mari et leurs deux filles, Laure et Odette, "2 bis rue Four des Flammes" ; (+) 22.03.1963, au cimetière Saint-Lazare, à Montpellier. "La lignée" (génération 18)

SIMONET Marguerite Adèle fa Pierre (marchand ; il ne sait pas signer ; + le 21.03.1834, à Blaye) et Marie LAINÉ (+ le 07.12.1831, à Blaye) ; ° 14.05.1815, à Blaye (33) ; domiciliée à Blaye, "rue du vieux marché" quand elle se marie ; x Pierre Louis Emile EUZET (fs Jean Pierre Pascal et Louise Bernarde AUTERACT), publication de promesse de mariage, à Montpellier, les 22 et 29.03.1835 et à Blaye, les 12 et 18.04.1835, "devant la porte extérieure et principale des deux maisons" ; le mariage a lieu à Blaye le 27.04.1835 ; son frère Pierre (22 ans, tailleur d'habits) assiste au mariage et signe ; compte tenu de sa minorité et du décès de ses parents, c'est son tuteur ad hoc, Louis BONNET (maréchal-ferrant) qui accorde son consentement au mariage (il avait été désigné par le conseil de famille, le 22.04.1835, suivant l'acte dressé par le juge de paix du canton de Blaye à cette date ; elle signe Marguerite SIMONET ; en 1836, le couple habite Pont-Saint-Esprit (30) où Emile est "employé dans la place" ; leur fille Clémence y naît, en septembre et il n'y a pas de naissance sur Blaye ; ils habitent ensuite à Toulon dès 1838, comme on le voit à la naissance de leur fils Théodore Eugène ; ils sont domiciliés au n° 3, quartier Malbousquet, à Toulon, en 1846 (recensement de Toulon) et son prénom signalé est Adèle ; avec elle, il y a son mari et trois enfants : Clémence, Charles et Gustave ; elle habite à la même adresse en 1851 (recensement de Toulon) et son prénom signalé est Marguerite ; avec elle, il y a avec son mari et quatre enfants : Clémence, Charles, Gustave et Jacques Louis ; à la naissance de leur fille Marie Eugénie Elisabeth, en 1855, la famille habite au "quartier de la charité" mais cette dénomination est absente des recensements de Toulon ; le couple n'a pas été trouvé au recensement de Toulon de 1856 ; on le trouve, dans le recensement de Toulon de 1861, aux confins des rues qui sont intra-muros dans la partie Est (après la rue Bonnefoy et avant l'hôpital civil) dans une zone appelée simplement "Nouvelle ville. Agrandissement", au n° 69 ; elle y réside avec son mari et deux de leurs enfants, Clémence et Gustave ; en 1866 (recensement de Toulon), cette zone n'est plus signalée et il faut donc rechercher par quelles rues elle a été remplacée ; cependant, aux recensements de 1872, 1876 et 1881, elle est domicilié "14, boulevard Tessé" (avec son mari et leurs enfants, Charles et Gustave) ; au recensement de Toulon de 1872, il n'y a pas de numéro de rue mais la dénomination est "Maison EUZET" et il y a d'autres ménages que les EUZET dans cette maison ; veuve le 02.02.1885 ; pension militaire de veuve (Bulletin des lois n° 1676, décret n° 22.113), avec une entrée en jouissance de la pension le 03.02.1885 ; + 13.07.1892, "boulevard de Tessé 14", à Toulon. "La lignée" (génération 16)

SOUBEYRAN Marguerite fa Fulcrand (agriculteur) et Marguerite CHAPEL (sans profession) ; ° à Jacou où elle demeure quand elle se marie ; lisseuse de linge ; x Jean Jacques EUZET (fs Jean François et Marie JEANJEAN), le 15.10.1851, à Jacou ; le nom de SOUBEYRAN est écrit SOUBEIRAN dans l'acte de mariage ; Cm le 20.08.1851, notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/244, aux AD 34 ; le régime est dotal ; son père lui donne en dot 400 francs dont 200 en numéraires, 50 francs en la valeur de divers meubles et 150 francs de bijoux et dorures ; elle signe mais Marguerite CHAPEL, sa mère, ne sait pas signer. "La lignée" (génération 17)

SOULAS Fulcrand Paul fs Paul ("trafiquant") et Marie HERMET, domiciliés à Viols-le-Fort ; ° ca 1795-1796, à Viols-le-Fort ; x Marie Anne EUZET (fa Jacques et Marie SOULAS), le 19.06.1820, à Viols-le-Fort ; l'acte indique que Fulcrand est "âgé d'environ 24 ans, vu le jugement rendu par le tribunal civil de l'arrondissement de Montpellier le 20 mai dernier, annexé au présent acte qu'il nous a exhibé, par lui et par nous paraphé, qui constate l'époque précise de sa naissance" ; cultivateur quand il se marie ; dans les 4 témoins, il y a Pierre AMALOU (tailleur d'habits, 28 ans, beau-frère de Fulcrand) ; Cm 17.04.1820, notaire François BALARD, de Saint-Martin-de-Londres (information de l'enregistrement - à rechercher) ; "trafiquant" aux recensements de 1836 et 1841 de Viols-le-Fort (2 enfants en 1836, 4 enfants en 1841) ; il n'apparaît pas aux recensements de Viols-le-Fort de 1846 et de 1851 ; c'est probablement parce qu'il s'est installé à Montpellier ; en effet, en 1848, il habite "rue de la munitionnaire", à Montpellier (pour en savoir plus sur l'île et l'impasse de la Munitionnaire, voir ce qu'écrit Marcel BARRAL dans "Les noms de rues à Montpellier", pages 172 et 173, éditions Espace) ; il est alors "marchand de peaux", toujours époux de Marianne EUZET (acte du 01.04.1848, notaire Amédée GRASSET, de Montpellier, p. 373 : il achète à Pierre MONTELS des immeubles à Teyran) ; il signe ; veuf, le 09.07.1869 ; ses cinq enfants (Marie SOULAS, épouse de Pierre Théodore MARQUÈS boulanger à Montpellier, Paul SOULAS, boulanger à Grabels, Philomène SOULAS, épouse de Jean CARDAIRE jardinier à Montpellier, Marguerite SOULAS, veuve d'Eugène ROUGER agriculteur à Montpellier, Fulcrand SOULAS, menuisier à Montpellier) donnent main levée de deux hypothèques à son encontre, prises au profit d'Anne Marie EUZET, son épouse décédée (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; son fils Fulcrand, menuisier à Montpellier (mari d'Anne BRUN), meurt le 07.03.1875, à Montpellier, âgé de 32 ans ; + 24.12.1879 (déclaration du 25), à Montpellier, "14, rue Triperie vieille", âgé de 84 ans, "veuf de "Marianne AUZET". "La lignée" (génération 15)

SOUQUET Christophe fs Antoine et Jeanne RAYMOND (écrit REYMOND dans son Cm), de Nîmes ; son nom est écrit SUQUET dans son Cm mais il signe SOUQUET, ainsi que son père ; voiturier ; x Jeanne EUZET (fa Louis et Marie RAOUX (écrit ROUX dans le Cm de Christophe SOUQUET et dans l'acte de mariage), le 05.08.1727, à Montpellier, paroisse Saint Pierre ; Cm le 06.07.1727, notaire Etienne BISSEZ, de Montpellier ; le Cm est passé dans la maison de Louis EUZET ; en plus de la dot de 500 livres accordée par Louis EUZET, Antoine SOUQUET donne par donation entre vifs à son fils, "le quart de tous ses biens présents et à venir et Jeanne RAYMOND accorde la moitié de leurs biens aux futurs époux pour en prendre possession et jouissance après le décès de ses père et mère, la valeur étant de 380 livres ; l'augment dotal de Christophe SOUQUET (pour Jeanne EUZET) est de 200 livres (c'est-à-dire le double du sien, comme il est d'usage), plus les robes, bagues et joyaux "qu'il lui aura fait faire et donnés pendant leur mariage" ; le consentement au mariage est accordé par son père et Olivier PELOUX (meunier de Castelnau) ; il signe comme son père, SOUQUET. "La lignée" (génération )

T

TAILLEFER Marie Laure fa Pierre (sculpteur) et Catherine GAY (sans profession) ; ° 03.08.1846, à Montpellier ; Cm le 23.10.1873, avec Fulcrand Frédéric EUZET : régime dotal ; elle reçoit de son père, en avancement d'hoirie et commune en dot, 2000 francs ("800 francs en la valeur des bijoux dont la donataire est parée et 1200 francs en la valeur des meubles et effets mobiliers destinés à garnir et décorer l'appartement des futurs époux") ; Frédéric les tient pour reçus, "le mariage s'accomplissant" ; il en fait reconnaissance en faveur de sa future épouse, sur tous ses biens ; les autres biens de Laure TAILLEFER sont paraphernaux ; il y aura une société d'acquets entre les futurs époux, dont les effets seront régis par les articles 1498 et 1499 du code civil ; l'acte est passé en l'étude du notaire où signent les parties (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; x Fulcrand Frédéric EUZET (fs Joseph et Antoinette NEUTRE), le 25.10.1873, à Montpellier ; elle sait signer ; + avant le 16.02.1929.
"La lignée" (génération 17)

THÉAULON Siméon, Guillaume, Jean, Antoine fs Antoine (avocat, juge de paix à Aigues-Mortes) et Marie Louise BOULARY (+ avant le mariage de son fils) d'Aigues-Mortes (30) ; ° né le 14.07.1793 à Aigues-Mortes et y habitant ; x Madelaine, Pétronille, Clémentine EUZET (fa Jean Pierre Pascal et Geneviève, Elisabeth BERTRAND), le 28.02.1821, à Montpellier ; bans passés à Montpellier et à Aigues Mortes), les 04.02. et 11.02.1821 ; propriétaire foncier ; il signe ; + 20.12.1874, à Aigues-Mortes ; dans les TD de naissances d'Aigues-Mortes, la date de naissance est le 20 (et non le 14, comme indiqué dans l'acte de mariage) ; dans les TD d'Aigues-Mortes, comme dans son acte de décès, le patronyme est écrit THÉAULON (et non TÉAULON comme dans l'acte de mariage) ; dans l'acte de décès de son épouse, en 1868, son métier est courtier de marine ; ces deux derniers documents ont été consultés par M. Jacques ROBERT qui nous en a envoyé une copie. "La lignée" (génération 16)

THEROUX Elisabeth fa Raisin (maçon) et Elisabeth FONTAINE (sans profession, + 24.11.1848, à Montpellier), domiciliés à Montpellier ; ° 05.01.1817, à Montpellier ; rampailleuse de chaises ; domiciliée à Montpellier ; x1 Pierre Jean CAPION (fileur de coton, + 04.08.1847, à Montpellier) ; x2 Jacques François EUZET (fs Jacques et Jeanne REY), le 15.04.1857, à Montpellier ; pas de Cm ; elle ne signe pas, ni son père. "La lignée" (génération 15)

TOURNON Félix Henri fs Joseph (propriétaire) et Pauline Elia Marie MEYNIER (sans profession), domiciliés à Lansargues (34) ; ° 18.02.1880, à Paris (15ème arrondissement) ; habite Lansargues ; propriétaire ; x Jeanne Elise EUZET (fa Eugène et Emilie Julienne MAURAN), le 17.10.1903, à Montpellier ; pas de Cm : il signe ; présent au mariage : Paul TOURNON (viticulteur, 26 ans, frère de l'époux, domicilié à Lansargues) ; bans passés à Montpellier et Lansargues ; les parents ne signent pas. "La lignée" (génération 19)

TOUTIN Joseph fs ? ; ° ? ; "maître d'hôtel de M. de Montcalm" (en 1764, à la naissance de leur fils Antoine, le 24 septembre, paroisse Sainte Anne) ; x Gabrielle EUZET (fa Jacques et Maurice RELIN),avant 1760, à Montpellier (mais pas sur la paroisse Sainte Anne). "La lignée" (génération 13)

TRIGNAN Madeleine fa Pierre (maître boulanger) et Marguerite DAUMAS, de la paroisse Notre-Dame-des-Tables de Montpellier ; x Jacques EUZET (fs Jacques et Maurice RELIN) maître pâtissier, le 14.02.1765 à Notre-Dame-des-Tables ; les BMS de la paroisse Sainte Anne de Montpellier font bien ressortir le métier de boulanger pour les TRIGNAN, alliés aux GARONE et aux DAUMAS. Par exemple, le 23.04.1769, c'est le baptême d'une fille de Guillaume TRIGNAN, maître boulanger x Marguerite GARONE, le parrain est Pierre TRIGNAN, maître boulanger , oncle paternel, la marraine est Marie DAUMAS, épouse de Louis GARONE, maître boulanger. "La lignée" (génération 13)

V

VALAT Maurice Emile ° ? ; fs ? ; x Laure Henriette Marcelle EUZET (fa Charles Marius Marcel et Marie Thérèse Félicie Joséphine SILHOL), le 02.04.1937, à Montpellier.
"La lignée" (génération 19)

VIALA Françoise fa Jean Baptiste (ménager à la métairie de Paillas, à Viols-le-Fort en 1793 ; agriculteur à Saint-Martin-de-Londres en 1834 ; il signe) et Louise CLAPAREDE (sans profession, + avant le mariage de sa fille) ; ° le 07.03.1793, à la métairie de Paillas, à Viols-le-Fort ; un des témoins de l'acte de naissance est son grand-père, Joseph VIALA ; sans profession ; domiciliée et demeurant à Saint-Martin-de-Londres, avec son père "depuis plus de deux ans quand elle se marie ; x1 Pierre EUZET (fs Denis et Anne Marie BOUGETTE), le 20.08.1834 (indiqué seulement dans la table du registre d'état civil de Saint-Martin-de-Londres) ; promesse de mariage publiée à Saint-Martin-de-Londres les 03 et 10.08.1834 ; Cm le 01.08.1834 ; régime dotal ; elle se constitue de son chef 300 francs gagnés "hors de la maison paternelle", correspondant à la valeur de ses "bijoux et dorures" que les parties évaluent amiablement ; Pierre les tient pour reçus et les affecte en privilège de dot, susceptibles d'être rendus, "le cas de restitution arrivant" ; comme gain et survie, les futurs époux se donnent mutuellement les biens qu'ils auront à leur décès pour que le survivant en prenne possession et jouissance en toute propriété ; l'acte est passé à l'étude du notaire, en présence de Jean Louis JULLIAN (instituteur) et Antoine COULET (faiseur de bas et propriétaire) de Saint Martin de Londres (notaire Jean Henri ROUX, de Saint Martin de Londres) ; elle ne sait pas signer ; veuve le 30.11.1842 ; x2 Etienne Albert GIBERT (veuf en dernières noces de Jeanne BOUGETTE), le 14.11.1850, à Saint-Martin-de-Londres où elle est toujours domiciliée ; + 18.02.1874, à Saint-Martin-de-Londres (veuve d'Etienne Albert GIBERT), à son domicile. "La lignée" (génération 14)

VIDAL Jeanne fa Pierre et Marie CAMBASSERES, habitant au massage de Coupiac, paroisse de Brissac, diocèse de Montpellier ; ° ? ; x Bastian EUZET (fs François et Isabeau MARRE), le 02.11.1704, Notre-Dame-des-Tables, Cm le 14.09.1704, notaire VERNET, de Montpellier ; elle habite Montpellier depuis environ 15 ans (depuis qu'elle a quitté la maison paternelle) ; elle s'est constituée une dot de 330 livres dont un crochet d'argent évalué à 30 livres ; la somme est délivrée immédiatement ; l'augment de dot est de 100 livres pour lui (avec les robes, bagues et joyaux qu'il lui aura acheté pendant le mariage) et de 50 livres pour elle ; elle est assistée de Dominique VIDAL, son frère, d'Henri CAMBACERES, son cousin, d'Antoine MERCIER , de Jeanne HAURE (?) et Jeanne ALIBERT, ses cousines ; elle ne sait pas signer ; l'acte est passé dans la maison de la veuve DELFAU, à Montpellier ; parmi les signatures, il y a C. CAMBASSEDÈS (et non pas CAMBACERES ou CAMBASSERES) ; un étude du registre paroissial de Brissac (église Saint Etienne d'Issensac) montre la présence de cette famille VIDAL : par exemple, le 25.05.1674, le décès de Pierre VIDAL, fils de Pierre et de Marie CAMBASSEDES, de Coupiac, paroisse de Brissac ; à noter que la mère de Bastian meurt le 28.07.1673, à Brissac et que son père travaillait à la métairie d'Anglas, aussi paroisse de Brissac (il a dû mourir le 12.08.1678 à Brissac mais le registre paroissial, pour 1678 et l'église Saint Etienne d'Issensac, ne commence qu'au 18 octobre) ; il est donc clair que les mariés ont dû se connaître à Brissac quand François EUZET y était ou par le biais de connaissances communes, originaires de Brissac. "La lignée" (génération 12)

VIERNE Antoinette fa Louis et Scialette FLAISSIERE ; ° à Saint Laurens le Munier (Saint-Laurent-le-Minier dans le Gard) ; x1 Guillaume GRANJON ("hôte et habitant de cette ville") ; x2 Etienne EUZET (fs Pierre et Jeanne ESTIVAL), le 31.08.1740, paroisse Saint Denis, de Montpellier ; Cm le 03.08.1740, notaire Augustin CLEMENT, de Montpellier ; elle ne sait pas signer ; elle s'est "constituée en dot la somme de mil livres à laquelle les parties ont évalué et estimé à lamiable tous les meubles et effets mobilliaires quelle a devers elle, y compris sa batterie de cuisine et argenterie" ; pour la clause de "croit et augment dotal", il lui donne 800 livres et elle lui donne 400 livres, ces sommes étant payables par les héritiers du premier décédé au survivant dans l'année du décès ; le contrat de mariage est passé "dans la maison du sieur HENRY située au faubourg de la poste de Lattes vis à vis le jardin du sieur DELOCHE" ; sont présents : Pierre ROUMIEU (maître cellier, de Montpellier), Bernard CAZENEUVE (garçon chirurgien demeurant chez le sieur GOULARD, maître chirurgien de Montpellier) ; il signe ; assiste également et signe : Jean EUZET, frère du marié, confiseur ; en 1740, elle réside à Montpellier depuis plus de 20 ans ; "La lignée" (génération 12)

VISSEC Pierre ° probable à Montpeyroux (34) ; fs Joseph (+ avant le mariage de son fils) et Thérèse ROQUE (remariée avec Georges MOULINS, de Montpeyroux quand son fils se marie), de Montpeyroux ; il habite Montpellier depuis plus de 10 ans quand il se marie ; sa mère lui donne son consentement par l'intermédiaire de son procureur, Jean BAZIN, de Montpellier, par acte reçu le 26.01.1762 par le notaire Jean Louis ALIBERT, de Montpeyroux ; x Catherine EUZET (fa Sébastien et Jeanne COLLET ou COULET), le 22.06.1762, à Montpellier, paroisse Notre-Dame-des-Tables ; garçon tondeur de draps quand il se marie ; il signe VISSEQ mais dans l'acte de mariage, le curé écrit VISEC, cependant que dans l'acte de décès de Catherine EUZET, c'est VISSEC (graphie la plus courante pour ce patronyme) ; est présent au mariage, son frère Jean VISSEC qui ne sait pas signer ; il y a aussi un autre tondeur, Pierre REBOUL ; Cm le 31.05.1762 : Catherine s'est constituée en dot 600 livres gagnées par "son travail et industrie" et qu'elle a employées en meubles, effets et linge "placés dans une chambre en cette ville, pour un montant de 500 livres, cependant qu'elle a des "bagues et dorures" pour un montant de 100 livres ; en droit d'augment, il lui donne 200 livres et elle lui donne 100 livres, à payer au survivant ; la totalité des biens de VISSEC n'exède pas 200 livres ; ils obligent et hypothèquent leurs biens ; l'acte est passé dans la maison du sieur PHILIS, en présence de Jean Joseph ALBISSON et Laurent Ignace MALLIÉ (avocats de Montpellier) qui signent avec Pierre VISSEC, le notaire et les procureurs des parents : Jean BAZIN qui représente la mère de Pierre VISSEC et Joseph Bernard PHILIS qui représente les père et mère de Catherine ; dans cet acte, son patronyme est écrit VISSEC mais il signe Pierre VISSECQ (notaire Jean Joseph BRUGUIERE, de Montpellier) ; "La lignée" (génération 13)



5/ Méthodes

En décembre 2008, nous avons entrepris de faire le point sur les références restées inachevées, les contrats de mariage simplement signalés sans que leur contenu soit décrit ou encore d'autres actes évoqués sans être analysés complètement ou entièrement. Pour Montpellier, en particulier, nous avons noté beaucoup de cas. La raison vient du mode de recherche au début des années 2000. Ainsi, en 2001, la recherche s'est faite sans appareil photographique. Aussi, compte tenu du manque de temps dans les déplacements aux Archives, n'ont été vraiment analysés que les actes les plus importants (ou considérés comme les plus importants, à l'époque). Ensuite, pendant quelques années, nous avons utilisé des appareils photos argentiques, ce qui limitait, à la fois, le nombre de prises et la vérification immédiate de la qualité. Il faut donc, aujourd'hui, reprendre ce qui n'a pas été photographié. On voit combien l'évolution de la technique a été un facteur très positif de développement : revenir d'un court déplacement dans l'Hérault ou le Gard avec 200 ou 300 photos numériques a permis de travailler à domicile, à son rythme, et dans de bonnes conditions de confort (nota écrite le 20.12.2018).

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Les lignées issues de l'Hérault

Montpellier.

Montpellier (suite 2).