La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

Les branches de Saint-Bauzille-de-Montmel.
(T 8)



Pour mieux situer les EUZET de Saint-Bauzille-de-Montmel, il est suggéré :

de retrouver les EUZET de Saint-Bauzille-de-Montmel dans la lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (générations 13 à 18) : "La lignée".



Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement
ca : environ, vers
AD : Archives départementales











La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions.

Le recensement de 1901

1/ La présentation du lieu



Saint-Bauzille-de-Montmel au XVIIIe siècle



2/ L'état des connaissances

XVIIIe siècle.
XXe siècle.



1 / Les EUZET du Triadou qui s'installent à Saint-Bauzille-de-Montmel au XVIIIe siècle :

Jacques EUZET et Marguerite GELY, du Triadou (voir Triadou), ont eu un fils, Claude EUZET, qui s'est marié, à Saint-Mathieu-de-Tréviers, avec Marie (appelée parfois Gilette) LEBOUS, du mas du même nom, à Saint-Mathieu-de-Tréviers. Ceux-ci ont eu un fils, Jean EUZET, qui s'est marié avec Marie VIDAL, le 17 novembre 1733, à Saint-Jean-de-Cuculles. C'est ce couple qui constitue la première génération de EUZET installée à Saint-Bauzille-de-Montmel. Cinq autres générations habitent ensuite dans cette commune.

Génération 1
Génération 2
Génération 3
Génération 4
Génération 5
Génération 6


Les générations 1 à 3
(à Saint-Bauzille-de-Montmel)



-Première génération : "La lignée" (génération 13)

Jean (fs Claude et Marie LEBOUS) ° 12.10.1716, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; il habite "Lebous, paroisse de Trèsvies" ; x Marie VIDAL, le 17.11.1733, à Saint-Jean-de-Cuculles ; présents au mariage : Jean EUZET et Claude EUZET, père et fils, du Triadou" ; tous les EUZET présents signent ; travailleur de terre ; le 03.11.1743, il est dit travailleur, habitant la métairie de Favas, à Saint-Bauzille-de-Montmel, fils émancipé de son père, Claude EUZET, marié hors de la maison de son père depuis plus de dix années ; il déclare alors, dans un acte notarié, qu'il a reçu de son père, peu avant cet acte, 600 livres, montant fixé amiablement pour ses droits de légitime paternel et maternel, soit 200 livres du chef paternel et 400 livres du chef maternel ; l'acte est fait et récité à la métairie de Lebous, dans la maison de ses parents, en présence de Mathieu RICOME (travailleur au Lebous) et Claude MONTELS (cardeur de laine à Saint-Mathieu-de-Treviers) qui signent ; seule sa mère, appelée ici Gillette LEBOUS indique ne pas savoir signer (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand) ; signalé au testament de sa mère, en 1761 ; dernier testament chez le notaire FAVAS, de Sommières, selon les informations indiquées dans une quittance du 12.06.1775 chez le notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières (acte à rechercher) ; + 16.05.1769, à Saint-Bauzille-de-Montmel. Saint-Jean-de-Cuculles et Saint-Mathieu-de-Tréviers



La signature de Jean EUZET, le 04.12.1765


Marguerite (fa Jean et Estienne PLAGNIOL) ° Le Triadou, ca 1700 ? ; x Laurent CAUSSEL, Cm, le 01.01.1720 : ses parents sont présents et consentants et elle est notamment assistée par son oncle, Claude EUZET du Lebous et par Jean PLAGNIOL, son grand-père ; de son côté, le père du fiancé est présent et consentant et il est natamment assisté par Fulcrande RICARD, "sa marastre", Laurent CAUSSEL son oncle, Pierre et François CAUSSEL ses cousins ; les parents de Marguerite lui donnent en dot, pour tous droits paternels et maternels, "1000 livres, un garderobe bois noyer tout neuf fermant à clef de valeur de 60 livres, un crochet et une boucle dargent et une croix d'or, le tout de valeur de 65 livres et plusieurs habits et nippes esvaluées entre parties à la somme de 175 livres" ; sur le total, 200 livres sont du chef de sa mère et le reste du chef de son père ; ce dernier paye en "louis d'or escus blancs et monnoye"qui sont retirés et dont le fiancé tient quitte Jean EUZET et assure le total de la dot sur tous ses biens, en particulier ceux qui lui sont donnés par son père, au profit de Marguerite (voir l'article de Laurent CAUSSEL en "suite 1") ; il lui donne, en augment dotal "200 livres et toutes les robes, bagues et joyaux qu'il lui aura fait faire et donner durant le cours de leur mariage" ; elle lui donne en augment dotal 100 livres ; ces sommes seront payables par les héritiers du premier décédé au survivant dans l'an du décès ; ils obligent et hypothèquent leurs biens et les soumettent au jugement du sénéchal, juge présidial, et par exprès au petit scel royal de Montpellier ; l'acte est passé au Triadou dans la maison de Jean EUZET, en présence de Guillaume PLAGNIOL (des Matelles), d'André SALLES (du Triadou), d'André FÉDIÈRE (de Saint-Martin-de-Londres), d'Antoine LASERRE (chirurgien de Saint-Mathieu-de-Tréviers), de Fulcrand JEAN (facturier de laines de Montaud), etc. qui signent ; elle ne sait pas signer (notaire Jean MAUMEJAN, de laval de Montferrand) ; le 29.04.1766, un accord est conclu par son mari et leur fils Fulcrand avec Jean Jacques EUZET, son neveu, pour éviter un procès entre eux (voir les détails à l'article de Jean Jacques EUZET, en génération 13) ; cet acte, qui lui permet d'obtenir un supplément de légitime paternelle et un supplément d'augment dotal maternel, est passé dans la maison des CAUSSEL, mas de Favas, à Saint-Bauzille-de-Montmel.



- Deuxième génération : "La lignée" (génération 14)

- Marguerite (fa Jean et Marie VIDAL) ° 16.05.1735 Saint-Jean-de-Cuculles ; x Antoine BOUGNOL le ?, à Corconne (30) ? (le mariage n'est ni à Saint-Jean-de-Cuculles ni à Saint-Bauzille-de-Montmel) ; Cm 19.12.1763, notaire Gabriel SEGURET, de Sauve (30) ; quand ce contrat a lieu, elle habite Corconne "depuis environ dix ans", son futur mari étant de Corconne ; ce sont les deux pères qui sont seuls présents au Cm ; Jean EUZET dote sa fille de 250 livres, dont 100 de son chef et 150 "du chef de ladite feu VIDAL", à payer dans un an sans intérêts, à compter du mariage ; Jean BOUGNOL (père d'Antoine) "a reconnu en faveur de ladite EUZET, future épouse, 150 livres, savoir 50 pour la valeur des bagues et dorures que ladite future épouse a devers elle et que ledit futur époux tient pour reçue" et 100 livres qu'elle lui a remis et qu'elle "avait gagnées et épargnées par son travail et industrie depuis qu'elle a quitté la maison paternelle comme en a convenu ledit EUZET son père" ; un autre acte du 04.12.1765 (notaire VIALLA, de Sommières) montre qu'il y a eu litige entre Jean EUZET et Antoine BOUGNOL, agissant pour sa femme, quant au paiement des 250 livres de dot ; comme ce paiement n'était pas effectué, le litige a été porté en justice puis il y a eu un nouvel accord entre les deux parties ; cet accord s'est fait pour que le paiement se fasse en nature : "une terre olivette" au hameau de Favas, "quartier appelé la combe" et une "pièce terre" au même hameau, appelée "la terre de leuze", les deux représentant au total 250 livres (pour plus de détails sur ces deux actes, voir l'article BOUGNOL, en "suite 1"). Saint-Jean-de-Cuculles

- Claude (fs Jean et Marie VIDAL) ° 18.10.1736, à Saint-Jean-de-Cuculles ; habite au mas Favas puis à la métairie de Mounel, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; x Claudine LAURENS, le 12.02.1760, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; Cm 09.01.1760, notaire F. MAUMEJEAN, des Matelles ; manouvrier ; le 07.04.1771, avec Jean AUBARY (les deux, ménagers du mas de Mounel) reconnaissent devoir 133 livres au notaire Jacques Antoine VIALLA "qu'ils lui doivent pour reste de plus grande des frais et droits avancés par ledit Me VIALLA dans la sequestration a eux comise des biens de feu Pierre DURAND du hameau de Favas au nom de sr DANIEL de Mairargues marchand juif" ; ils promettent de le payer "le jour de la magdelaine prochaine" ; en marge de cet acte, le notaire a écrit (sans préciser de date) : "j'ai été payé en capital de cette obligation ainsi que des fraix d'icelle" (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) ; il fait son testament le 28.07.1777, dans lequel il donne la jouissance de ses biens à son épouse et institue héritier universel leur fils Jean EUZET (notaire Jean POUJOL, de Sommières) ; un inventaire est dressé à l'issue de ce testament (informations dans l'acte de rémission du 31.03.1792 qui se trouve dans le minutier de Jacques Antoine VIALLA, notaire de Sommières) ; + au mas de Mounel, à Saint-Bauzille-de-Montmel, le 30.11.1777. Saint-Jean-de-Cuculles

- Gabriel (fs Jean et Marie VIDAL) ° 31.03.1739 Saint-Jean-de-Cuculles ; il habite au hameau de Favas de Saint-Bauzille-de-Montmel ; le 25.02.1771, il est ménager et "tenancier des biens de Jean VINCENT" ; à ce titre, il reçoit 18 livres 18 sols de Jean BERGEON, fermier de la métairie de Malaribes, en paiement de la censive de 27 années au seigneur du lieu, pour un pré au quartier du Braou (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) ; de même, le 12.03.1774, il perçoit 17 livres 8 sols de Mathieu FEUILHADE (par l'intermédiaire de son frère, Joseph FEUILHADE, régent des écoles) pour une pièce de terre à Montaud, correspondant à 27 années, ladite pièce servant au seigneur du lieu (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) ; x Elisabeth MARAZEL, le 27.02.1775, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; Cm, le 15.02.1775 : ils déclarent que la totalité de leurs biens est au dessous de 150 livres, cependant qu'elle se constitue en dot 60 livres, valeur des bagues et bijoux qu'elle a devers elle, argent qu'elle a gagné "en servant les maîtres hors la maison paternelle" (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) ; le 12.06.1775, il paie la part des droits de succession de sa mère à son frère Jean, avec les intérêts, soit 150 livres, et le même acte indique qu'il lui a payé directement 24 livres pour le legs que leur père lui a fait dans son dernier testament passé chez maître FAVAS, de Sommières (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) ; le 11.05.1776, il achète une mule à Fulcrand REBOUL (ménager de Montaud) pour 177 livres ; la mule en question est dite "hors d'âge poil noir taille d'environ cinq pans", elle lui est livrée immédiatement, le règlement devant se faire en six paiements égaux, le premier à la Madelaine, le second à la Noël, et les autres aux mêmes jours en 1777 et 1778 (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) ; le 16.08.1776, il achète une autre mule au même Fulcrand REBOUL pour 270 livres ; la mule est dite "poil brunel taille d'environ cinq pans" et le paiement se fait aussi en six fois, le premier à la Noël, le second au 25 juin et les autres aux mêmes dates des années suivantes (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) ; dans le premier achat il est indiqué comme travailleur et, dans le second achat, comme laboureur ; le 04.06.1779, il reconnaît à son épouse 385 francs (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) ; il lui reconnaît plus tard 240 francs (c'est indiqué dans le règlement de succession du 12.10.1817 mais la date reste à trouver, le notaire étant toujours VIALLA) ; le 03.03.1790, il vend à Jean FAGES (laboureur à Saint-Bauzille-de-Montmel), une terre herme "inculte depuis un temps immémorial", faisant environ "trois cesterées" pour un montant de 30 livres, avec prise de possession immédiate (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) ; il fait son testament le 26.08.1806 : il lègue à son fils Jacques le quart de tous les biens qu'il laissera à son décès, en préciput (notaire Jean POUJOL, de Sommières) ; il ne sait pas signer ; + 14.03.1815, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; dans sa succession (liquidée le 12.10.1817 par le notaire Jean POUJOL, de Sommières), il laisse les biens suivants : une maison située au hameau de Favas (400 francs), une pièce olivette et herme (87,50 francs), une vigne à "las vistettes" (64,50 francs), une garrigue (5 francs), un jardin (32, 50 francs), une garrigue (24,75 francs), une terre à "las planes", terroir de Montaud (87,50 francs), une garrigue (23,50 francs), une terre à "las gendarmas" (125 francs), une terre à "las planes" (57,25 francs), une vigne à "Benovie" (20 francs), une olivette (80 francs) et une portion d'aire indivise avec DAUDÉ et autres (17,50 francs), soit un total de 1025 francs. Saint-Jean-de-Cuculles

- Jean (fs Jean et Marie VIDAL) ° 25.02.1742, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; l'acte est du 27 février mais il est précisé que Jean est "âgé de trois jours" ; bien que le prénom indiqué pour la mère soit Angélique, il y a probablement confusion avec celui de la marraine qui s'appelle Angélique VIDAL ; de plus, cette naissance ne se trouve pas dans les registres de Saint-Jean-de-Cuculles et de Saint-Bauzille-de-Montmel ; le 12.06.1775, il est dit habitant de Montpellier quand son frère Gabriel lui paye la part des droits de succession de leur mère, avec les intérêts, soit 150 livres, et le même acte indique qu'il lui a payé directement 24 livres pour le legs que leur père lui a fait dans son dernier testament passé chez maître FAVAS, de Sommières (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) ; il ne sait pas signer ; + à Montpellier, le 13.01.1799 (24 nivose an 7), selon l'état civil de la ville de Montpellier "L'an et jour que dessus, Jean EUZET, savetier, âgé d'environ cinquante six ans, natif de Saint Bauzille de Montmel, est décédé le jour d'hier à sept heures du soir, dans la maison VIGOUROUX, seise près la porte du Peirou, témoins déclarans, André BOUET négociant, âgé de quarante un ans, et Pierre VIGOUROUX, jardinier, âgé de quarante cinq ans, habitans cette commune, signés avec nous." ; là aussi, on peut considérer qu'il y a approximation et que le lieu supposé de la naissance est, en fait, celui dont il est originaire pour y avoir passé son enfance ; l'absence de parents au décès est toujours une cause possible d'erreurs sur la filiation, le lieu de naissance et l'âge. Saint-Mathieu-de-Tréviers et Montpellier



Le hameau de Favas
(photo J.C.E., le 24.05.2010



- Troisième génération : "La lignée" (génération 15)


Les générations 3 à 6
(à Saint-Bauzille-de-Montmel)



- Marie (fa Claude et Claudine LAURENS) b 13.10.1760, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; elle ne sait pas signer ; x Pierre FÉDIÈRE, le 09.01.1781, à Saint-Bauzille-de-Montmel (dans cet acte, son prénom est Marie Anne, en un seul mot) ; Cm le 15.10.1780 : sa dot consiste en "la jouissance d'une chambre de sa maison tombant sur le derrière" (valeur estimée de 48 livres), à partir du jour des noces et jusqu'à ce que son frère Jean EUZET ait atteint sa 25ème année ; à cela s'ajoute une somme de 100 livres qui seront payées, sans intérêts, un an après le décès de sa mère, le tout pour tous les droits de légitime auxquels elle pourrait prétendre ; enfin, elle se constitue de son chef la somme de 50 livres "pour la valeur d'un clavier argent, une bague d'or appelée main touchée et un anneau aussi d'or" ; de son côté, Pierre FÉDIÈRE a de sa propre mère une dot de 100 livres (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) ; le 19.11.1781, naît leur fils Fulcrand (le parrain est le grand-père paternel, Fulcrand FÉDIÈRE, la marraine est la grand-mère maternelle, Claudine LAURENS) ; le 29.09.1783, naît leur fille Marie (le parrain est Jean EUZET; son oncle maternel , la marraine est Marie COMBET, grand-mère paternelle) ; le 05.09.1785, naît leur fille Marie Françoise (la marraine est Françoise EUZET, tante maternelle) ; le 23.08.1786, elle constitue son procureur, Jean ROUGNON (ménager, habitant Buzignargues) pour faire révoquer la donation que lui a faite Jacques COSTE (habitant Castries, lors de son Cm avec Claudine LAURENS, sa mère) ; l'acte est fait et récité au mas de Mounel, à Saint-Bauzille-de-Montmel (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) ; sa part légitime sur les biens de son père est de 112 livres 10 sols, montant défini dans un acte du 31.03.1792, que doit lui réserver Pierre FÉDIÈRE, son mari (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) ; le 04.09.1787, leur fille Marie Françoise est enterrée dans le cimetière, cependant que le couple habite au mas de Mounel ; elle est signalée au recensement de Saint-Bauzille-de-Montmel de 1836 avec son mari ; le 02.09.1836, elle vend à Marguerite CAUSSE (épouse de Jean AUBARY, propriétaire au mas de Mounel), "une pièce de terre complantée d'oliviers, terroir de Saint-Bauzille-de-Montmel, au tènement du mas de Mounel", pour une somme de 100 francs, payée immédiatement et dont elle donne quittance ; l'acte est passé dans la maison dudit AUBARY, appelée le mas de Mounel, en présence de Pierre DUMAS (agriculteur) et de Barthélémy SABATIER (propriétaires agriculteur) de la commune, qui signent ; elle ne sait pas signer (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; veuve le 18.02.1837 ; le 28.10.1838, elle habite toujours au mas de Mounel et vend aux frères Guillaume et Louis JEANJEAN (de Busignargues), "une pièce de terre vigne située au terroir de Montaud, tènement des Planes, confrontant du levant EUZET (...)", pour une somme de 100 francs, payés immédiatement et dont elle donne quittance ; l'acte est passé dans sa maison, en présence de Gabriel DAUDÉ et Pierre AUBARI, propriétaires à Saint-Bauzille-de-Montmel (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 28.10.1838, elle "elle baille à titre de ferme à rente pour neuf années qui ont commencé le premier août dernier et finissant le quinze juillet de l'année 1847" à Anne FÉDIÈRE, sa fille, demeurant au mas de Mounel : une pièce de terre en nature de champ, tènement du mas de Mounel ; la preneuse devra la laisser "sur trois années une en gueret" (en jachère) ; le prix fixé est de 10 francs par an, exigible chaque année en son commencement mais Anne FÉDIÈRE paye immédiatement 40 francs pour le montant des quatre premières années du bail ; l'acte est passé dans sa maison, au mas de Mounel, en présence de Gabriel DAUDÉ et Pierre AUBARI, propriétaires à Saint-Bauzille-de-Montmel, qui signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; + 01.11.1838, à Saint-Bauzille-de-Montmel (métairie de Mounel).

- Jean (fs Claude et Claudine LAURENS) ° 14.02.1763, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; journalier, manouvrier ; x Marie GALLOT ou GALOT ou GALLAUD (selon les actes), le 26.11.1788, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; Cm le 15.11.1788, à Sommières (30) : elle se constitue en dot 60 livres qui correspondent à l'évaluation faite par les parties d'une croix en or "avec son glissoir en clavier" et une "paire boucles argent" qu'elle possède ; de plus, Barthélémy BARANDON, son oncle et curateur, "a promis et s'oblige de loger gratis les futurs époux et leur famille s'ils en ont pendant sa vie, laquelle jouissance peut être d'un objet annuel de six livres et commencera du jour de la bénédiction dudit mariage" (notaire Jacques Antoine VIALA, de Sommières) ; il ne sait pas signer ; institué héritier universel par son père dans son testament du 28.07.1777 mais il ne rentre en possession de ces biens que le 31.03.1792, sa mère en ayant eu, jusque là, la jouissance ; leur valeur est estimée à 1200 livres ; il cède à son beau-frère Pierre FÉDIÈRE une partie de ces biens (terres et olivettes) situés au terroir de Montaud) pour une valeur de 450 livres, plus une somme de 112 livres 10 sols, soit 562 livres 10 sols au total destinées à régler les parts légitimes de son frère Gabriel et de ses soeurs Françoise, Anne, Marguerite et Marie (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) ; le 24.11.1789, il achète à Barthélémy BARANDON une terre située à Saint-Bauzille-de-Montmel, "quartier de Braveille", contenant "deux cesterées 37 dextres", pour un montant de 200 livres ; il devra les payer à Guillaume BARANDON, frère de Barthélémy (accord entre eux pour un supplément de légitime) ; dans cet acte, il est indiqué avec le prénom de Claude, habitant aux Mazes des Barandons (dans la paroisse), lieu où habite aussi son vendeur (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) ; le 28.11.1791, il achète à Barthélémy BARANDON, un "petit lopin de terre où il y a quatre oliviers" contenant environ 3 dextres, pour un montant de 40 livres ; absent lors de cet acte, il est représenté par Jean Jacques BERGEON, bourgeois et maire de Saint-Bauzille-de-Montmel qui règle le montant ; l'acte est fait et récité au terroir de la paroisse, quartier de Puech long (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) ; le même jour, Barthélémy BARANDON reconnaît devoir 80 livres à Jean EUZET et il s'engage à le rembourser dans un an à compter de ce jour ; Jean Jacques BERGEON est témoin à l'acte (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) ;

le 21 thermidor an X (09.08.1802), il est travailleur et habite au hameau des Barandons, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; il vend à Pierre FÉDIÈRE (agriculteur au mas de Monel, à Saint-Bauzille-de-Montmel, son beau-frère), une terre olivette, tenement de Favas, appelée la Combe, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; la contenance est "d'environ 35 ares 52 centiares (ou 2 seterées ancienne mesure)" et le prix de 300 francs ; Pierre FÉDIÈRE paye 140 francs à Jean EUZET et celui-ci lui donne une quittance en échange ; pour le solde, Jean EUZET délègue Pierre FÉDIÈRE pour payer ces 160 francs à son frère Gabriel qui habite à Mauguio, somme qu'il lui doit pour le règlement de ses droits paternels sur les biens délaissés par Claude EUZET, compte tenu du testament de ce dernier, le 28.07.1777 ; cette somme de 160 francs représente 112 francs en capital et 48 francs en intérêts ; Gabriel est présent à l'acte et accepte le règlement sous cette forme ; Pierre FÉDIÈRE s'engage à payer cette somme à Gabriel EUZET le 8 vendémiaire prochain (30.09.1802), sans intérêts jusqu'à cette date ; Jean EUZET tient quitte Pierre FÉDIÈRE pour ces 300 francs ; les parties obligent et hypothèquent leurs biens soumis à justice, pour la sûreté de l'opération ; l'acte est fait à Saint-Bauzille-de-Montmel, dans la maison de Jean VOLLE (agriculteur), en présence de Pierre PEYRIDIER père (agriculteur au hameau de Favas) ; ne signent que VOLLE et PEYRIDIER, les parties ne savent pas signer (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, de Claret) ; le 12.04.1807, il assiste et autorise son épouse, "femme libre en ses biens" pour la vente d'une garrigue, "quartier de la combe, à Saint-Bauzille-de-Montmel (notaire Jacques Antoine VIALA, de Sommières) ; le 03.07/1814, Pierre MARTIN (propriétaire à Saint-Bauzille-de-Montmel) lui prête 140 francs qu'il s'oblige à rembourser en deux fois : 70 francs, le 25.12.1814 et 70 francs, le 15.08.1815, sans intérêt jusqu'à ces termes puis, avec l'intérêt légal ensuite : l'acte est passé à Saint-Bauzille-de-Montmel, dans la maison des frères BERGEON, en présence de Guillaume BERGEON (propriétaire foncier) et de François TARRISSE (agriculteur dans la commune de Petit Galargues) qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; + 29.01.1831, à Saint-Bauzille-de-Montmel.

- Françoise (fa Claude et Claudine LAURENS) ° 18.10.1765, Saint-Bauzille-de-Montmel ; elle habite le mas de Mounel, dans la paroisse, quand elle se marie ; x Jean SOULHITS, le 08.11.1786, à Saint-Bauzille-de-Montmel (les bans ont été passés à Saint-Bauzille-de-Montmel et à "l'annexe de Fontanés qui est celle du fiancé") ; Cm 10.09.1786 : elle s'est constituée en dot une croix en or évaluée 24 livres et le couple déclare que la valeur de leurs biens (y comprix la croix) est "au dessous de cent livres" (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) ; elle ne sait pas signer ; sa part légitime sur les biens de son père est de 112 livres 10 sols, montant défini dans un acte du 31.03.1792, que doit lui régler Pierre FÉDIÈRE, son beau-frère (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) ; indiquée au recensement de Castries de 1841, habitant avec sa soeur Anne (veuve ROUVEYROLY) ; elle-même est veuve " SOULIER" et son patronyme est écrit AUZET ; + 05.11.1842, à Vendargues (34) "dans la maison de Jacques RICHARD", son beau-fils ; l'acte indique bien qu'elle est fille de Claude et Claudine LAURENT mais qu'elle a 82 ans au lieu de 77 et qu'elle est veuve de Pierre (au lieu de Jean) SOULI (graphie habituelle de ce patronyme sur Vendargues). Vendargues

- Anne (fa Claude et Claudine LAURENS) ° 03.07.1767, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; sa part légitime sur les biens de son père est de 112 livres 10 sols, montant défini dans un acte du 31.03.1792, que doit lui régler Pierre FÉDIÈRE, son beau-frère (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) ; Cm avec Laurent Grégoire RIBEYROLLES (fs Jean et Marguerite MALASSAGNE), le 15 Germinal an II (04.04.1794) : l'un et l'autre sont libres et majeurs, en présence et du consentement de leurs mères ; elle habite le mas de Mounel, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; elle s'est constituée en dot 212 livres, savoir : 1/ 100 livres "en la valeur des dorures qu'elle a en son pouvoir que le dit futur époux tient pour reçues" ; il reconnaît et assure cette somme sur tous ses biens, présents et futurs, au profit de sa fiancée, pour lui être rendue le cas y échéant ; 2/ 112 livres pour ses droits légitimaires paternels légués par son feu père dans son testament reçu par Jean POUJOL, notaire de Sommières (30), le 28.07.1777 ; elle constitue Laurent RIBEYROLLES quant à cette somme, pour son procureur général, spécial et irrévocable, à la charge pour lui d'en donner quittance portant reconnaissance ; ici, intervient Pierre FÉDIÈRE, son beau-frère, cessionnaire de Jean EUZET, celui-ci cessionnaire de Claudine LAURENS, suivant l'acte reçu par Jacques Antoine VIALLA, notaire de Sommières, le 31.03.1792 ; il lui paye en assignats républicains et pour elle au dit RIBEYROLLES, la somme de 112 livres ; une quittance est délivrée ; Laurent RIBEYROLLES assure la somme sur ses biens, présents et futurs, au profit de Anne pour lui être rendue, le cas arrivant ; il déclare que le revenu des biens qu'il possède se porte à 3 livres ; les parties obligent et hypothèquent leurs biens, présents et futurs et les soumettent à toute justice ; l'acte est fait dans la métairie du Mounel, en présence d'Etienne THERON (agriculteur de Busignargues) et d'Etienne VIALLA (agriculteur du petit Galargue), qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Jacques Jean BERTRAND, de Mauguio) ; x Laurent Grégoire RIBEYROLLES, le 24 germinal an II (13.04.1794), à Saint-Bauzille-de-Montmel ; les témoins sont : Jean Jacques BERGEON, Ambroise DUVERDIÉ, Jean MICHEL et Jean Jacques REBOUL, qui signent ; les parties ne savent pas signer ; elle fait son testament, le 04.01.1835 : "Je donne et lègue à Laurent RIBEYROLLES, mon très cher époux, l'usufruit et jouissance, sa vie durant, des entiers biens que je laissarai lors de mon décès pour, par lui en jouir, à compter du jour de mon décès, le dispensant de tout bail, de caution, constat d'immeubles et autres obligations qualconques imposées par la loi à l'usufruitier. En tous les biens que je laisserai lors de mon décès, j'institue pour mon héritier général et universel Pierre DELEUZE mon petit neveu, agriculteur à Castries, pour par lui prendre possession des entiers biens que je viens de lui léguer à compter du jour de mon décès et n'en jouir qu'à compter du jour du décès du survivant de mon dit mari et moi" ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jean Jacques FORTIER, cadet, Joseph CLASSEAU, François GRAS, Henri ROUVIERE, propriétaires fonciers, domiciliés à Baillarguezs, qui signent ; elle ne sait pas signer (notaire Jacques Célestin VAILHÉ, de Baillargues) ; elle habite à Castries quand elle fait ce testament ; elle est indiquée au recensement de Castries de 1836 avec son mari mais son patronyme est FEDIERE, cependant que sa fille Marie (indiquée aussi avec le patronyme FEDIERE est épouse d'Antoine DELEUZE et que Pierre DELEUZE est ensuite indiqué, âgé de 24 ans ; au recensement de 1841, Pierre DELEUZE (cultivateur) est marié avec Madeleine AUDEMA, le couple ayant une fille, Antoinette DELEUZE ; à la suite, on trouve Anne AUZET (veuve ROUVEYROLY) et Françoise AUZET (veuve SOULIER), sa soeur ; tous ces éléments croisés veulent dire que Pierre DELEUZE est le petit-fils d'Anne EUZET et non son petit-neveu (il faut se souvenir que dans une ancienne signification latine, le même mot était employé pour petit-fils et petit-neveu), quant au patronyme FEDIERE, c'est une erreur du recenseur de 1836 qui se retrouve dans l'acte de décès de Laurent RIBEYROLLES, le 28.11.1837 ; + 19.12.1848, à Castries, dans sa maison d'habitation ; l'acte indique qu'elle est veuve de Laurent RIBEYROLLES et qu'elle est née à Saint Bauzille, canton des Matelles.

- Marguerite (fa Claude et Claudine LAURENS) ° 03.02.1769 Saint-Bauzille-de-Montmel ; sa part légitime sur les biens de son père est de 112 livres 10 sols, montant défini dans un acte du 31.03.1792, que doit lui régler Pierre FÉDIÈRE, son beau-frère (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) ; x Antoine REDON, le 26.12.1792, à Lansargues (34) ; le mariage s'est fait dans cette paroisse car elle est "habitante depuis deux ans dans cette commune" ; elle ne sait pas signer ; la descendance reste à étudier sur Vergèze.

- Gabriel 1 (fs Claude et Claudine LAURENS) ° 26.09.1773 Saint-Bauzille-de-Montmel (dans l'acte de baptême du 29 février, le père est bien Claude EUZET mais il y a une erreur sur le prénom de la mère qui est dite "Marie" LAURENS, cependant que le parrain est Gabriel EUZET, c'est-à-dire l'oncle paternel ; dans cet acte de baptême, le patronyme est écrit EAUZET ; célibataire ; sa part légitime sur les biens de son père est de 112 livres 10 sols, montant défini dans un acte du 31.03.1792, que doit lui régler Pierre FÉDIÈRE, son beau-frère (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) ; + 20.03.1856 Saint-Bauzille-de-Montmel, "à septente neuf ans" ; il y a probablement confusion d'âge et il devait plutôt avoir 83 ans.

- Gabriel 2 (fs Claude et Claudine LAURENS) ° 19.02.1777 Saint-Bauzille-de-Montmel ; c'est probablement lui qui habite à Mauguio, le 21 thermidor an X (09.08.1802), comme c'est indiqué dans l'acte où lui sont payés les droits paternels qui lui reviennent, conformément au testament de son père (voir les détails à l'article de Jean, son frère) ; il est probablement célibataire car il meurt à 25 ans et il n'y a pas de mention d'épouse ; + 25 frimaire an 11 (16.12.1802) Castries (34), déclaration par Claudine LAURENS, veuve de Claude EUZET, sa mère ; il demeure à Castries quand il meurt, "âgé de 25 ans". A noter que, comme pour Gabriel 1, l'âge indiqué au décès renvoie à une naissance en 1777 ; il est vraisemblable que l'erreur n'a pas été faite avec Gabriel 2, compte tenu de son jeune âge. Mauguio


- Marianne (fa Gabriel EUZET et Elisabeth MARAZEL) b 18.12.1775, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; elle devrait logiquement être décédée avant la succession et le partage des biens des parents fait en 1817 puisqu'elle n'y est pas partie prenante ; pourtant, les recensements de 1836 et de 1841 de Saint-Bauzille-de-Montmel signalent une Marianne EUZET, célibataire, habitant avec deux autres célibataires (Jean et Catherine, en fait son frère Jacques et sa soeur) et que l'état civil indique son décès sans ambiguïtés : + 18.08.1843, à Saint-Bauzille-de-Montmel, fille de défunts Gabriel EUZET et Elisabeth MARAZEL, âgée de 68 ans, célibataire, "dans sa maison d'habitation au hameau de Favas dépendant de ladite commune." ; cependant, quand son frère Jacques fait son testament, en 1834, il lègue uniquement à ses soeurs Elisabeth et Catherine ; de même, quand Catherine fait son testament, également en 1834, elle lègue uniquement à son frère Jacques et à sa soeur Elisabeth ; enfin, le testament de 1834 d'Elisabeth ne prévoit des clauses que pour Jacques et Catherine ; on peut alors se demander s'il n'y a pas une confusion entre Marianne et Elisabeth, cette dernière se voyant attribuée le prénom usuel de Marianne ; c'est bien ce que nous montre un registre de l'enregistrement (bureau de Castries, "Successions et absences", période 1840-1846) car il est indiqué qu'au 18.03.1843 meurt Elisabeth EUZET, célibataire domiciliée à Saint-Bauzille-de-Montmel, les héritiers étant Jacques et Catherine EUZET (ce qui confirme le testament de 1834), pour une valeur de 150 francs ; ainsi, pour cette même date de 1843, l'enregistrement donne le prénom d'Elisabeth et l'état civil le prénom de Marianne : il s'agit manifestement de la même personne, Elisabeth ; seul bémol à cette démonstration, l'âge indiqué dans l'enregistrement : 68 ans, ce qui correspond à la naissance de Marianne ! ; pour être complètement sûr, il faudrait trouver la date du décès de Marianne, entre 1775 et 1817.

- Elisabeth 1 (fa Gabriel EUZET et Elisabeth MARAZEL) ° vers 1776 ; + 04.08.1786, à Saint-Bauzille-de-Montmel

- Jacques (fs Gabriel EUZET et Elisabeth MARAZEL) ° 13.05.1777, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; agriculteur ; succession et partage des biens de Gabriel, son père, le 12.10.1817, notaire Jean POUJOL, de Sommières (30) ; dans cette succession, il obtient dans son lot, pour un montant de 233 francs : le quart du jardin, la moitié d'une garrigue, la moitié de la terre à "las gendarmas", la moitié d'une vigne "au vallon", la moitié de la terre à "las planes, terroir de Montaud" ; en plus, le montant de son préciput s'élève à 100 francs représentés par la vigne de "Benovie" et une olivette ; la maison et l'aire du hameau de Favas reste indivise sauf la part vendue par Marguerite à Jacques et ses deux soeurs ; toujours domicilié au hameau de Favas, commune de Saint-Bauzille-de-Montmel, quand il fait son testament, le 24.08.1834, dans lequel il institue héritier général et universel sa soeur Elisabeth et sa soeur Catherine, avec droit d'accroissement entre elles (notaire Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; il ne sait pas signer ; signalé aux recensements de Saint-Bauzille-de-Montmel de 1836 (avec ses soeurs Marianne et Catherine, les trois célibataires), 1841 (avec ses soeurs Marianne et Catherine, les trois célibataires), 1846 (avec sa soeur Catherine, les deux célibataires) et 1851 (avec sa soeur Catherine, les deux célibataires, au hameau de Favas), toujours avec le prénom de Jean ; le 28.06.1846, avec sa soeur Catherine, ils lèguent à leur nièce, Marie Rosalie CAIZERGUES "la nue propriété des immeubles ci après désignés pour y réunir l'usufruit, le jour du dernier décédé des donateurs" ; celle -ci est une fille de leur soeur Marguerite, "épouse assistée et autorisée aux fins ci après de Claude PAGÉS, maître valet chez Mme veuve CONSTANS, demeurant ensemble dans la susdite commune de Saint Bauzille de Montmel" ; les immeubles en question constituent 11 lots : 1/ Une maison et cour située au hameau de Favas, 2/ Une vigne, au valon, 3/Un petit jardin au tènement des jardins, 4/ Une terre près le jardin, 5/ Une terre, partie vigne et partie champ, appelée la gendarme, 6/ Une olivette et devois contigus, au tènement de Beauregard, 7/ Une olivette et vigne appelée le clau des figuiers, 8/ Une vigne à Bénovie, 9/ Une terre, au terroir de Montaud, appelée la terre basse, aux plaines, 10/ Une vigne et herme contigus, aux mêmes terroir et tènement, 11/ Les droits des dits EUZET, frère et soeurs, dans une garrigue située dans le terroir de Saint-Bauzille-de-Montmel, appelée la Virtetes, et dont une partie a été défrichée par le sieur CAIZERGUES, leur beau-frère ; Jacques et Catherine se réservent la jouissance des biens cédés jusqu'au jour du dernier décédé (de l'un d'eux) et jusqu'alors, ils en payent la contribution ; la donation est faite à la charge pour Marie Rosalie CAIZERGUES de cultiver ou faire cultiver à ses frais, et selon l'usage du pays, les terres, olivettes et vignes en question ; les parties déclarent pour la fixation des droits d'enregistrement que ces immeubles sont d'un revenu annuel de 90 francs ; l'acte est passé dans la maison d'habitation de la veuve CONSTANS, en présence de Jean Pierre DUMAS et Jean SIMON (agriculteurs à Saint-Bauzille-de-Montmel) qui signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; son décès n'est pas dans les registres de Saint-Bauzille-de-Montmel

- Catherine (fa Gabriel EUZET et Elisabeth MARAZEL) b 02.01.1779 Saint-Bauzille-de-Montmel ; c'est probablement elle qui a un fils mort-né à Montpellier, le 31.08.1811 ("lesquels ont présenté le corps d'un enfant mâle de naissance, sans vie, et ont déclaré que ledit enfant est sorti du sein de sa mère cejourd'hui à huit heures du matin, dans la maison PIGAT, rue Blanquerie, qu'il est fils naturel de Catherine EUZET, native de Saint Bauzille de Montmel dans cet arrondissement, domiciliée en cette ville" ) ; succession et partage des biens de Gabriel, son père, le 12.10.1817, notaire Jean POUJOL, de Sommières (30), elle est "fille majeure" (célibataire) ; dans cette succession, elle obtient dans son lot, pour un montant de 233 francs : le quart du jardin, la moitié de la garrigue, la moitié de la vigne "au vallon", la moitié de la vigne "aux gendarmas", la terre à "las planes" (terroir de Montaud) ; toujours domiciliée au hameau de Favas, commune de Saint-Bauzille-de-Montmel, quand elle fait son testament, le 24.08.1834, dans lequel elle institue héritier général et universel sa soeur Elisabeth et son frère Jacques, avec droit d'accroissement entre eux (notaire Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; sans profession quand elle teste ; elle ne sait pas signer ; signalée aux recensements de Saint-Bauzille-de-Montmel de 1836, 1841, 1846, 1851 et 1856, au hameau de Favas (précision qui apparaît dans les deux derniers recensements), avec son frère Jacques (mais indiqué avec le prénom de Jean) pour les quatre premiers, avec sa soeur Marianne pour les deux premiers et seule pour le dernier, tous célibataires ; le 28.06.1846, avec son frère Jacques, ils lèguent à leur nièce, Marie Rosalie CAIZERGUES "la nue propriété des immeubles ci après désignés pour y réunir l'usufruit, le jour du dernier décédé des donateurs" (tous les détails dans l'article de Jacques, son frère) ; + 08.12.1857, à Saint-Bauzille-de-Montmel. Montpellier

- Elisabeth 2 (fa Gabriel EUZET et Elisabeth MARAZEL) ° 07.02.1781, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; succession et partage des biens de Gabriel, son père, le 12.10.1817, notaire Jean POUJOL, de Sommières (30), "fille majeure" (célibataire), elle habite Saint-Bauzille-de-Montmel ; dans cette succession, elle obtient dans son lot, pour un montant de 233 francs : le quart du jardin, la moitié de l'olivette, la garrigue, la moitié de la terre près des jardins et la moitié de la terre à "las planes" (terroir de Montaud) ; toujours domiciliée au hameau de Favas, commune de Saint-Bauzille-de-Montmel, quand elle fait son testament, le 24.08.1834, dans lequel elle institue héritier général et universel sa soeur Catherine et son frère Jacques, avec droit d'accroissement entre eux (notaire Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; sans profession quand elle teste ; elle ne sait pas signer ; c'est probablement elle qui meurt à Saint-Bauzille-de-Montmel, le 18.08.1843 (voir ce qui est indiqué à l'article de sa soeur Marianne).

- Elisabeth Françoise (fa Gabriel EUZET et Elisabeth MARAZEL) ° 11.09.1782, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; + 10.11.1790, à Saint-Bauzille-de-Montmel.

- Marguerite (fa Gabriel EUZET et Elisabeth MARAZEL) ° 05.03.1785, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; cuisinière ; x Pierre CAIZERGUES, le 24.04.1817, à Montpellier ; "domiciliée à Montpellier depuis douze ans" quand elle se marie ; publications à Saint-Bauzille-de-Putois et Montpellier ; au mariage sont témoins un cardeur de laine (Jean MARCADIER), un chapelier (Michel VIDAL) et deux cordonniers (Antoine BERARD et Jacques GLEIZE) qui signent ; Cm 07.04.1817, notaire MASSAL, de Montpellier : elle se constitue 1000 F (selon le bureau de l'enregistrement de Ganges) ; succession et partage des biens de ses père et mère, le 12.10.1817, notaire Jean POUJOL, de Sommières (30) ; dans cette succession, elle obtient dans son lot, pour un montant de 233 francs : la moitié d'une olivette, un vigne à "las vistettes", une garrigue, un quart de jardin, la moitié des terres près du jardin (tous biens à Saint-Bauzille-de-Montmel) ; à l'issue du partage en quatre lots, elle vend à Jacques, Elisabeth et Catherine "la portion qui lui revient de la maison faisant partie de la succession du père commun" mais elle se réserve "une écurie au rez-de-chaussée et une moitié de cazal à prendre du côté du couchant", le tout pour un montant de 100 francs pour lequel son frère et ses soeurs s'engagent à payer dans les deux ans avec l'intérêt légal ; il est aussi convenu qu'elle aura "la faculté de passage de la porte d'entrée par la basse-cour de la maison, pour aller aux objets par elle réservés ; elle ne sait pas signer ; signalée aux recensements de Saint-Bauzille-de-Montmel de 1836, 1841, 1846, 1851 et 1856, au hameau de Favas (précision qui apparaît dans les deux derniers recensements), avec son mari et ses enfants (à noter que l'âge indiqué est toujours faux, la faisant naître 6 à 9 ans plus tard !) ; le 23.02.1851, elle fait une donation entre vifs au bénéfice de son mari pour le cas où il lui survivrait "de l'usufruit de la moitié de tous les biens meubles et immeubles qui composeront sa succession pour ledit CAIZERGUES, en jouir pendant sa vie à partir du décès de la donataire" ; l'acte est passé dans leur maison d'habitation, à Saint-Bauzille-de-Montmel, en présence de Jacques JEANJEAN (aubergiste) et de François JEANJEAN aîné (propriétaire agriculteur), du même lieu (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le même jour, dans les mêmes termes, les mêmes lieux, les mêmes témoins et le même notaire, il lui fait une donation équivalente ; + 08.10.1857, à Saint-Bauzille-de-Montmel, "dans sa maison d'habitation". Montpellier

- Quatrième génération : "La lignée" (génération 16)

- Barthélémy (fs Jean et Marie GALOT) ° 30.01.1789, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; + 06.02.1789, à Saint-Bauzille-de-Montmel.

- Gabriel (fs Jean et Marie GALOT) ° 07.12.1790, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; travailleur ; incorporé 25.02.1809 à la compagnie de réserve ; taille 1 m 70 ; conscrit de 1810 (1R 115, aux AD 34) ; + à l'hôpital de Zamora (Espagne), le 13.06.1812 (3R 67, aux AD 34) ; l'acte de décès est transcrit dans l'Etat civil de Saint-Bauzille-de-Montmel, le 22.04.1813, à partir de l'extrait mortuaire de l'hôpital de Zamora, signé et certifié par le commissaire de guerre chargé de la police de l'hôpital et le directeur de l'hôpital ; cet extrait indique que Gabriel est alors fusilier à la 2ème compagnie du 3ème bataillon du 62ème régiment d'infanterie de ligne, n° 1843 ; il est entré à l'hôpital le 03.06.1812 et y est décédé le 13.06.1812 "par suite de fièvre".

- Jean (fs Jean et Marie GALOT) ° 04.01.1793, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; classe 1813 ; taille 1 m 65 ; il réclame le placement de fin de dépôt, comme frère du conscrit Gabriel ; résultat du conseil du 06.11.1812 ; placé provisoirement en fin de dépôt ; x Marie MALASSAGNE 10.03.1813, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; Cm 01.03.1813, (notaire MAUMEJAN, des Matelles, selon le bureau de l'enregistrement de Saint-Martin-de-Londres) ; levée de 30 000 hommes pour l'armée d'Espagne ; le 24.09.1813, il dit s'être marié le 10 mars et il est exempté (1R 120 et 1R 244, aux AD 34) ; domicilié à Mudaison en 1817 quand naît son fils Casimir et il est travailleur de terre ; il est toujours à Mudaison en 1819 quand naît son fils Pierre et il est cultivateur (c'est par erreur que dans cet acte il est dit marié à Marie PORTAL) ; il demeure ensuite à Lunel : valet "à la métairie du sieur CASTAN", en 1827 quand naît son fils Jacques ; le 25.03.1838, il est "cultivateur demeurant à la campagne de M. CASTAN appelée le mas du Juge, située dans le terroir de la ville de Lunel" et il vend à Jean PERIDIER (propriétaire à Saint-Bauzille-de-Montmel), une pâture, tènement de Pioch, camp contenant 1 hectare 10 ares environ, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; le prix est de 100 francs que PERIDIER paye immédiatement contre quittance ; l'acte est passé dans la maison de Pascal LABADIE, à Saint-Bauzille-de-Montmel, en présence de Jean MICHEL (propriétaire) et Jean RAMADIER (cordonnier), de Saint-Bauzille-de-Montmel, qui signent avec l'acheteur (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; il habite avec son épouse au "mas de Castan", à Lunel, le 18.05.1841, quand sa fille Marie meurt à Lunel-Viel ; le 05.12.1847, il est "agriculteur et païre chez M. CASTAN demeurant à Lunel (ville)" quand il achète un jardin au tènement de Peissel, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; le vendeur est Jean BAUQUIER (agriculteur à Saint-Bauzille-de-Montmel) ; le montant de la vente est de 200 francs qu'il a payé avant la passation de l'acte et il a obtenu quittance du vendeur ; la contenance du jardin est d'environ 2 ares 80 centiares ; l'acte est passé dans sa maison, en présence de Jean RAMADIER (agriculteur) et Antoine JEANJEAN (agriculteur et garde-champêtre) de Saint-Bauzille-de-Montmel qui signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; il est encore "au mas du juge, commune de Lunel" (34), en 1851 ; le 29.08.1852, alors qu'il habite "aux Barandons, commune de Saint-Bauzille-de-Montmel", il fait une donation entre vifs au bénéfice de son épouse, Marie MALASSAGNE : il lui donne la jouissance, à partir de son décès, de 1/ "deux pièces au premier étage de sa maison", aux Barandons, l'une servant de cuisine au haut de l'escalier et l'autre appelée la grande chambre à la suite de la cuisine 2/ "du mobilier qui se trouvera dans ces deux pièces" à son décès 3/ "d'une vigne au tènement des Vignes, à Saint Bauzille 4/ "d'une olivette appelée le clau" et 5/ "d'une vigne au même terroir, tènement des campets" ; elle accepte la donation ; l'acte est fait dans la maison du sieur JEANJEAN, en présence de deux agriculteurs du lieu : Guillaume MAUZAC et Jean RAMADIER ; il ne sait pas signer (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; à la même date, avec les mêmes témoins et le même notaire, Marie MALASSAGNE fait une donation entre vifs en faveur de son mari ; elle lui donne "l'usufruit d'un quart de tous les biens meubles et immeubles qui comporteront son entière hérédité, pour le donataire en jouir pendant sa vie, à partir du décès de la donatrice ; il accepte la donation ; avec son fils Casimir, le 27.02.1853, il vend à Elisabeth BOUISSON (femme de Calixte BRUNEL, aux Barandons), "un are soixante centiares d'un patus, lieu dit des Barandons", pour une somme de 40 francs qui est immédiatement payée ; l'acte est fait dans la maison de l'acquéreur, en présence de Jean CAMBACEDES et d'André LABADIE, de Saint-Bauzille-de-Montmel (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; il est signalé au recensement de 1856 de Saint-Bauzille-de-Montmel avec sa femme et deux enfants : Casimir (38 ans) et Angélique (8 ans), dans les "Les Barandons" de la commune ; il est signalé au recensement de 1861 de Saint-Bauzille-de-Montmel avec sa femme et un enfant : Angèle (17 ans), dans "Les Barandons" de la commune ;

le 07.03.1863, avec son épouse, il fait une donation entre vifs de ses biens pour ses enfants et petits-enfants (son fils Jacques, seul survivant de ses enfants, et ses deux petites-filles : Marie MARQUÉS épouse de Jacques BOSC et fille de Marie EUZET d'une part, et Marguerite EUZET épouse de Louis JEANJEAN et fille de Casimir EUZET d'autre part) ; ses biens comprennent 18 lots, à savoir une maison avec ses dépendances, des objets mobiliers, des champs, hermes, vignes et muriers, une olivette, un jardin et une pâture, tous ces immeubles étant à Saint-Bauzille-de-Montmel, soit "d'un revenu annuel de la somme de 200 francs représentant au denier 20 le capital de 4000 francs" (somme déclarée pour la fixation des droits d'enregistrement) ; la donation est faite sous une double réserve : 1/ "la jouissance d'une chambre au premier étage de la maison appelée la chambre neuve et de la faculté de se servir de la cuisine en haut de l'escalier", plus le mobilier de la chambre et 2/ " une pension annuelle et viagère de la somme de 450 francs qui leur sera payée dans leur domicile par quart de trois en trois mois et d'avance à partir du premier mai prochain, savoir : 112,50 francs par la dame BOSC, 126, 50 francs par le sieur Jacques EUZET, et 211 francs par ladite JEANJEAN" (il est aussi prévu que la pension sera réduite à la somme de 250 francs au décès de Marie MALASSAGNE et à celle de 200 francs au décès de Jean EUZET) ; il est indiqué ensuite la répartition de ces biens entre les trois donataires qui acceptent la donation et les conditions ; l'acte est fait dans la maison des donateurs, Jean EUZET et son épouse ("lesquels ne pouvant attendu leur age avancé et les infirmités dont ils se trouvent atteints, se livrer a la gestion et administration de leurs biens"), en présence de François DEJEAN (expert géomètre demeurant à Beaulieu) et Pierre DAUDÉ, propriétaire agriculteur à Saint-Bauzille-de-Montmel (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; + 11.02.1864, à Beaulieu ; l'acte précise qu'il est "né et domicilié à Saint-Bauzille-de-Montmel" et qu'il "est décédé dans la maison d'habitation de son fils située à Beaulieu" Lunel et Mudaison et Beaulieu

- Marie 1 (fa Jean et Marie GALOT) ° 3 fructidor an III (20.08.1795), à Saint-Bauzille-de-Montmel ; x Etienne LACROIX, le 07.07.1817, à Montpellier ; publication des bans à Montpellier et à Saint-Privat (34), les 22 et 29.06.1817 ; quand elle se marie, elle est "domiciliée à Montpellier depuis environ onze ans" ; son pére est présent au mariage et lui donne son consentement mais sa mère est absente ; sont témoins, un garçon cordonnier, deux cordonniers et un marchand de peaux, les quatre habitant Montpellier ; elle ne sait pas signer ; dans l'acte, son patronyme est écrit AUZET ; + 21.03.1878, à Montpellier, "rue Blanquerie n° 20" ; dans son acte de décès, elle est dite veuve du sieur Etienne LACROIX, ancien cordonnier, son patronyme est écrit AUZET et l'acte indique qu'elle est née à Beaulieu (au lieu de Saint Bauzille) ; la déclaration de décès est faite par un menuisier et un cordonnier, domiciliés à Montpellier ; les mêmes erreurs de l'acte de décès (pour la forme du patronyme et le lieu de naissance) se retrouvent dans la presse, par exemple dans le numéro du 29.03.1878 du Petit Méridional Montpellier

- Marie 2 (fa Jean et Marie GALOT) ° 22.03.1798 (2 germinal an 6), à Saint-Bauzille-de-Montmel ; + ?

- Pierre (fs Jean et Marie GALOT) ° 21.01.1801 (1er pluviose an 9 mais marqué 12 pluviose dans l'acte de mariage), à Saint-Bauzille-de-Montmel ; taille 1 m 66 ; exempté car un frère mort en activité de service (Gabriel) ; conscrit de 1821, définitivement libéré ; x Marie Pascale CAMMAL , le 14.02.1829, à Beaulieu ; publications de la promesse de mariage à Beaulieu et à Saint-Bauzille-de-Montmel ; domicilié à Saint-Bauzille-de-Montmel quand il se marie, puis à Beaulieu ; valet de labour quand il se marie, puis cultivateur ; Cm le .... 1829, notaire Pierre VIANÈS, de Castries (l'acte de vente du 01.11.1831 indique que ce Cm a eu lieu il y a environ trois ans - le même acte indique que la constitution dotale est de 100 francs en dorures) ; partage avec ses frère et soeur des biens paternels, le 04.09.1831, acte du notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles (indiqué dans l'acte de vente du 01.11.1831) ; le 01.11.1831, il vend à Marguerite CAUSSE, épouse libre en ses biens et droits de son mari, Jean Marc AUBARY, une terre olivette appelée le Poirier, située à Saint-Bauzille-de-Montmel, tènement du mas de Mounel, pour le prix de 200 francs ; assistée et autorisée par son mari, elle paye tout de suite et une quittance est délivrée ; elle hypothèque ses biens et les soumet à justice ; lui s'engage à faire radier à ses frais toute inscription mais il indique que ses biens ne sont grevés que de la somme de 100 francs correspondant à la constitution dotale de son épouse, pour ses dorures, ce bien lui venant du partage fait avec ses frère et soeur ; l'acte est fait à Saint-Bauzille-de-Montmel, dans la maison des frères REBOUL, enfants de Joseph, ses cousins germains ; sont présents : Guillaume MAUZAC aîné et Bernard JEANJEAN fils de Jacques, de Saint-Bauzille-de-Montmel, qui signent avec Marguerite CAUSSE ; il ne sait pas signer (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; signalé par le recensement de Beaulieu de 1836 comme domestique, avec sa femme, trois enfants (Jean, Jean Pierre et Etienne) et Marie GALOT, veuve de Jean EUZET et mère de Pierre ; signalé par les recensements de Beaulieu de 1841 et 1846 comme journalier, avec sa femme et quatre enfants (Jean, Jean Pierre, Etienne et Joséphine) ; signalé par le recensement de Beaulieu de 1851 comme domestique, avec sa femme et ses quatre enfants ; signalé par le recensement de Beaulieu de 1856 comme cultivateur, avec son épouse et trois enfants (Jean Pierre, Etienne et Joséphine) ; signalé par le recensement de Beaulieu de 1861 comme cultivateur, avec son épouse et leur fils Etienne ; signalé par le recensement de Beaulieu de 1866 comme traceur, avec son épouse ; le 23.08.1870, le journal La Liberté fait paraître la première liste de souscription au bénéfice du "Comité départemental de secours aux militaires et marins du département de l'Hérault et à leurs familles" : Pierre EUZET donne 50 centimes (liste de Beaulieu, il est indiqué comme "EUZET père") ; signalé par le recensement de Beaulieu de 1872 comme cultivateur, avec son épouse ; + 30.06.1872 (date de l'acte), à Corconne (30) ; présents au décès : Jean et Etienne EUZET, ses fils ( information Geneamidi-EGHL) ; l'Enregistrement, bureau de Ganges, donne comme date de décès le 29.06.1872, à Corconne et il est précisé qu'il habite à Sauve (30) ; le journal Le Messager du Midi donne un terrible compte rendu de ce décès : "Le 1er juillet, un cadavre fut découvert dans la forêt de Corconne, à 200 mètres environ de cette localité. Les chairs en avaient été déjà en grande partie dévorées par les animaux de la forêt. A quelques lambeaux de vêtements, il a été reconnu que ce corps était celui d'un nommé Jean EUZET, (en fait, Pierre EUZET) cultivateur, âgé de soixante-douze ans, demeurant à Beaulieu, canton des Matelles, qui, atteint d'aliénation mentale, avait quitté son domicile le 13 juin dernier". Beaulieu .

- Jeanne (fa Jean et Marie GALOT) ° 15 prairial an XII (03.06.1804), à Saint-Bauzille-de-Montmel ; x Antoine FAVIER, le 15.10.1823, à Montpellier ; les actes préliminaires onteu lieu à Saint-Bauzille-de-Montmel et à Montpellier ; elle est mineure quand elle se marie et le consentement est accordé par son père qui est présent mais sa mère est absente (et il n'est rien dit sur son consentement) ; les témoins du mariage sont Jacques LEMOINE (propriétaire), Etienne LACROIX (cordonnier, 30 ans - probablement son beau-frère), Pierre BESSEDE (cordonnier) et Fulcrand Belisaire FAVIER (tailleur d'habits, 30 ans, frère de l'époux) ; seuls signent Antoine FAVIER et les témoins ; le 31.07.1824, naît leur premier enfant, Jeanne Marie Antoinette FAVIER, à Montpellier, "dans la maison Castan, rue du Baille" (les témoins sont le tailleur Fulcrand Belisaire FAVIER et le cordonnier Etienne LACROIX) ; + 16.07.1891, à Montpellier, "rue Seranne n° 4" ; l'acte précise qu'elle est âgée de 87 ans, née à Saint-Bauzille-de-Montmel, domiciliée à Montpellier, "veuve de sieur Antoine FAVIER, cordonnier, décédé en cette ville" ; le patronyme est écrit AUZET dans tous les actes de Montpellier. Montpellier

- Catherine (fa Jean et Marie GALOT) ° 27.11.1808, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; x Etienne CAMMAL 13.05.1834, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; Cm 06.04.1834 (notaire Gustave LAJARD, de Castries, d'après l'enregistrement - à compléter) ; le 04.01.1835, elle vend à Jean PERIDIER (propriétaire demeurant au hameau de Favas, à Saint-Bauzille-de-Montmel), "la moitié lui appartenant de la pièce de terre devois et pature à Saint-Bauzille-de-Montmel, au tenement de Pioch camp", d'une contenance d'environ 1 hectare 10 ares, pour le prix de 80 francs ; la terre confronte, au nord, Jean EUZET pour l'autre moitié ; elle lui est parvenue de de succession de Jean EUZET son père, "fait avec ses frères et soeurs par acte reçu MAUMEJAN notaire (prédécesseur de PAJF MAUMEJAN) il y a environ quatre ans" ; PERIDIER paye la somme à Etienne CAMMAL, en monnaie ayant cours et une quittance lui est délivrée ; l'acte a lieu dans la maison de l'acheteur, en présence, notamment, de Jacques FAVAS, demeurant au hameau de Favas ; elle ne sait pas signer ; elle habite avec son mari à Beaulieu quand l'acte est conclu et elle est assistée et autorisée par son mari (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles ; le 06.09.1837, elle vend à Jean REBOUL (agriculteur à à Saint-Bauzille-de-Montmel), "une pièce de terre champ et vigne" dans le terroir dudit "saint Bauzelly, tenement de Braveille" et une "petite pièce de terre dans laquelle existe un olivier situé dans le même terroir tenement de Puech long", pour une somme de 200 francs ; REBOUL en paye 15 francs et pour les 185 francs restants, il s'engage a les payer en deux versements égaux, de six en six mois, à partir du 1er août dernier ; ces immeubles sont parvenus à la venderesse de la succession de feu Jean REBOUL et du partage qui a eu lieu avec ses frères et soeurs, il y a environ sept ans ; l'acte est passé dans la maison de Jean REBOUL, en présence de Jacques MAUZAC (propriétaire) et d'Antoine LABADIE (maçon) à Saint-Bauzille-de-Montmel, qui signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalée par les recensements de Beaulieu de 1836, 1841, 1846, 1851, 1856, 1861, avec son mari et ses enfants ; signalée au recensement de Beaulieu de 1872, seule, chef de ménage (avec la précision, femme mariée) ; + 30.12.1874, à Beaulieu. Beaulieu

- Cinquième génération : "La lignée" (génération 17)

- Marie Anne (fa Jean et Marie MALASSAGNE) ° 04.12.1813, à Saint-Bauzille-de-Montmel (le patronyme est écrit AUZET) ; x Antoine MARQUÉS, le 21.01.1836, à Lunel ; Cm le 08.11.1835 : la dot est de 400 francs dont le contrat porte quittance, soit 150 francs en la valeur de ses "dorures qu'elle a devers elle" et 250 francs en numéraire payés par Jean EUZET à Antoine avant cet acte ; en plus, la mère d'Antoine donne à son fils, par préciput, avantage et hors part, "le quart de tous et chacun ses biens présents et à venir" mais dont la jouissance ne commencera qu'après son décès ; de plus, elle lui accorde "la jouissance d'une cuisine et d'une chambre au dessus ainsi que la moitié du jardin à prendre du côté du nord, le tout dépendant d'une maison faisant partie de la succession dudit Etienne MARQUÉS, et de plus, la moitié d'une terre au terroir de Saturargues au grand Vala, à prendre du côté du midi" ; comme pour l'acte de naissance, le patronyme est écrit AUZET dans l'acte (notaire Jean Prosper GAUTIER, de Lunel) ; elle est domiciliée à Lunel quand elle se marie ; sans profession ; elle ne sait pas signer ; + 08.05.1841, dans sa maison à Lunel-Viel ; dans la donation-partage de Jean EUZET et Marie MALASSAGNE (le 07.03.1863), elle est alors représentée par sa fille Marie MARQUÉS, épouse de Jacques BOSC, de Lunel-Viel) et sa part est de 5 lots : deux champs dont un avec muriers, une vigne, une garrigue et "la somme de 400 francs donnée et payée à sa mère dans son contrat de mariage" Lunel

- Jean Casimir (fs Jean et Marie MALASSAGNE) ; le prénom usuel a pu varier car, pour la naissance de sa fille Marguerite, le prénom indiqué est Jean ; ° 07.04.1817, à Mudaison (34) ; x1 Angélique COULONDRE, le 21.07.1842, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; Cm le 24.04.1842 : régime dotal ; elle se constitue en dot 150 francs "pour la valeur des bijoux et dorures qu'elle a devers elle" ; Jean EUZET fait donation à Casimir, à titre de préciput "d'un quart de tous ses biens, meubles et immeubles, présents et à venir" pour en jouir après son décès ; en outre, à compter de la célébration du mariage, il lui accorde la jouissance de deux immeubles à Saint-Bauzille-de-Montmel, l'un en nature de vigne au tènement des compet (...) et l'autre terre et oliviers, la partie de terre semée en saint foin appelée le clau (...)" ; son père lui concède aussi la jouissance "de la chambre neuve de sa maison (...), au lieu dit les Barrandons, la cuisine de la même maison restera indivise entre le donataire et le donateur, cette jouissance d'un revenu annuel de dix francs" ; l'acte est passé dans la maison d'habitation de la mère de la future épouse "au lieu dit les Salabert", en présence de Guillaume MAUZAC fils aîné et Bernardin JEANJEAN (propriétaires fonciers à Saint-Bauzille-de-Montmel) qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; il est domicilié avec ses parents à "la métairie du Juge, terroir de Lunel", quand il se marie ; les publications sont sur Lunel et Saint-Bauzille-de-Montmel ; signalé au recensement de 1846 de Saint-Bauzille-de-Montmel avec sa femme, Angélique COULONDRE et leur fille Marguerite (2 ans) ; x2 Marie Ursule SABATIER, le 20.11.1851, à Saint Christol (34) ; Cm le 01.11.1851 (notaire Hypolite BORT, de Lunel - à rechercher) ; agriculteur ; il demeure à Saint-Bauzille-de-Montmel quand il se marie ; avec son père Jean, le 27.02.1853, il vend à Elisabeth BOUISSON (femme de Calixte BRUNEL, aux Barandons), "un are soixante centiares d'un patus, lieu dit des Barandons", pour une somme de 40 francs qui est immédiatement payée ; l'acte est fait dans la maison de l'acquéreur, en présence de Jean CAMBACEDES et d'André LABADIE, de Saint-Bauzille-de-Montmel (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalé au recensement de 1856 de Saint-Bauzille-de-Montmel avec sa soeur Angélique et ses parents, dans "Les Barandons" de la commune ; il est alors indiqué comme célibataire (en fait, doublement veuf) quand est fait le recensement ; il ne sait pas signer ; + 07.02.1857, à Saint-Bauzille-de-Montmel (son métier étant garde-champêtre). Mudaison et Lunel

- Pierre (fs Jean et Marie MALASSAGNE) ° 25.11.1819, à Mudaison (34) ; + 22.10.1841, à Alais (30) ; il meurt à l'hospice d'Alais (Alès), "âgé de 22 ans", ce qui confirme bien la naissance en 1819 ; dans l'acte de décès d'Alais, transcrit dans l'état civil de Lunel le 24.11.1841, il est bien indiqué comme étant le fils de Jean EUZET et de Marie MALASSAGNE ; il est également écrit qu'il est "natif de Mudaison et domicilié à Lunel" ; ces indications permettent d'affirmer qu'il y a une erreur dans son acte de naissance où il est noté comme étant le fils de Jean EUZET et de Marie PORTAL ; la déclaration du décès est faite par un infirmier de l'hospice d'Alais et un employé de la mairie ; quand il meurt, Pierre est militaire : "chasseur à la compagnie hors-rang du troisième bataillon du quinzième régiment d'infanterie légère". Mudaison et Lunel

- Jacques (fs Jean et Marie MALASSAGNE) ° 14.06.1827, au "mas du juge", à Lunel (34) ; valet de ferme, carrier, cultivateur, agriculteur ; signalé au recensement de Lunel de 1836 (son patronyme écrit USET), avec ses parents, son frère et sa soeur ; signalé au recensement de Lunel de 1841 avec ses parents, son frère Jean, un berger et trois valets, à la "métairie de CASTAN" ; signalé au recensement de Lunel de 1846 (son patronyme écrit EUSET) avec ses parents, au "mas de CASTAN" ; signalé aux recensements de Lunel de 1851 et 1856 avec ses parents, son frère Casimir et sa soeur Marie, au "mas de CASTAN" ; il n'y a aucun EUZET au mas de CASTAN au recensement de Lunel de 1861 ; x Jeanne CAMMAL, le 20.07.1852, à Beaulieu ; Cm 06.06.1852, notaire BOISSON, de Sommières (30) ; le recensement de Saint-Bauzille-de-Montmel de 1851 ne le signale pas mais il y est cultivateur quand il se marie, en 1852 car l'acte de mariage indique pour Jacques et ses parents qu'ils sont "tous domiciliés à Saint-Bauzille-de-Montmel et ci devant à Lunel" ; signalé au recensement de Beaulieu de 1856 avec son épouse, leur fils Marius et ses beaux-parents (ce qui fait doublon avec son signalement à Lunel pour la même année) ; signalé au recensement de Beaulieu de 1861 avec son épouse, leurs enfants Marius et Elisabeth et ses beaux-parents ; le 07.03.1863, acte de donation-partage de ses parents pour leur enfant survivant (Jacques) et leurs deux petites-filles : il a droit à 7 lots dont un champ, des vignes, un jardin, 487, 50 francs que doit lui payer sa nièce Marguerite EUZET épouse JEANJEAN et 50 francs que doit lui payer sa nièce Marie MARQUÉS épouse BOSC ; il est rappelé aussi que dans son Cm il a bénéficié d'un quart des biens de la succession (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 29.03.1863, il est dit agriculteur à Beaulieu et vend à Louis JEANJEAN (agriculteur à Montaud), le jardin, à Saint-Bauzille-de-Montmel, qui lui vient de la donation-partage du 7 mars ; le prix est de 160 francs que JEANJEAN paye immédiatement et dont il obtient quittance ; la jouissance est du même jour ; l'acte est passé dans la maison de Jean EUZET, en présence d'Hippolyte BOISSIER et d'André LABADIE (maçon), de Saint-Bauzille-de-Montmel, qui signent avec les parties (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ;

le 28.03.1864, il est dit agriculteur demeurant à Beaulieu et avec Marie MARQUEZ (épouse autorisée de Jacques BOSC, agriculteur à Lunel-Viel), ils reçoivent de Louis JEANJEAN (agriculteur à Saint-Bauzille-de-Montmel, leur neveu et cousin) 250 francs (125 pour lui et 125 pour elle), "revenant à chacun d'eux et payable à l'époque du dernier décédé de leurs grand-père, père, mère et grand-mère, ainsi qu'il résulte du partage d'ascendant fait par ces derniers Jean EUZET et Marie MALASSAGNE aux termes d'un acte reçu par nous notaire le 7 mars 1863, décès arrivé il y a peu de temps" ; l'acte est conclu à Saint-Bauzille-de-Montmel, en présence de Pierre GRAS et Fulcrand Caliste ICARD, propriétaires fonciers, des Matelles (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 29.05.1864, il vend à Hippolyte BOISSIER (maçon à Saint-Bauzille-de-Montmel) "une vigne herme" à Saint-Bauzille-de-Montmel, tènement de Puech-Long pour un montant de 300 francs ; cette terre faisait partie des biens qui lui ont été donnés par ses père et mère décédés "il y a moins d'un an" ; l'acte est conclu à Saint-Bauzille-de-Montmel, en présence de Pierre GRAS et Fulcrand Caliste ICARD, propriétaires fonciers, des Matelles (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 29.05.1864, il vend aussi à Hippolyte PUECH (agriculteur à Saint-Bauzille-de-Montmel) "une terre vigne et herme" à Saint-Bauzille-de-Montmel, tènement des Campets pour un montant de 150 francs ; cette terre faisait partie des biens qui lui ont été donnés par ses père et mère "il y a environ un an" ; l'acte est conclu à Saint-Bauzille-de-Montmel, en présence de Pierre GRAS et Fulcrand Caliste ICARD, propriétaires fonciers, des Matelles (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 31.07.1864, il vend à Louis JEANJEAN (agriculteur à Saint-Bauzille-de-Montmel) "une vigne à Saint-Bauzille-de-Montmel, tènement des Barandons, contenant environ 16 ares, n° 960 de la section C" et "une petite terre appelée les trois oliviers, meme terroir et tènement, n° 935 section C, contenant environ 3 ares 36 centiares", le tout pour 400 francs ; cette terre faisait partie des biens qui lui ont été donnés par ses père et mère dans un acte de partage du 07.03.1863 ; l'acte est conclu à Saint-Bauzille-de-Montmel, en présence de Pierre GRAS et Fulcrand Caliste ICARD, propriétaires fonciers, des Matelles (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 15.01.1865, il procède à un échange de terrains avec Joseph BOISSIER (propriétaire à Saint Geniés) ; il cède à BOISSIER une pièce de terre vigne située sur le territoire de la commune de Restinclières, dite la Combe, section A, n° 21 et 22, de contenance de 40 ares 27 centiares environ ; il avait acquis cette terre d'Anne CHARDENON, épouse de César SALLES (de Saint Christol) ; BOISSIER lui cède, en échange, une pièce de terre vigne sur le territoire de la commune de Beaulieu, dite Peilhon, section A, n° 1, de contenance de 27 ares 7 centiares ; les deux pièces sont déclarées chacune d'un revenu annuel de 60 francs ; l'échange est fait but à but (sans aucun avantage de part et d'autre), sans soulte ni retour ; l'acte est fait dans la maison Boissier, à Restinclières, en présence de Jean BOUISSON (propriétaire) et de Jean Pierre MARCAN (maréchal-ferrant), de Restinclières ; tous signent (notaire Henri NAYRAC, de Baillargues) ; signalé au recensement de Beaulieu de 1866 comme traceur, chef de ménage, avec son épouse, leurs trois enfants et ses beaux-parents ; le 23.08.1870, le journal La Liberté fait paraître la première liste de souscription au bénéfice du "Comité départemental de secours aux militaires et marins du département de l'Hérault et à leurs familles" : Jacques EUZET donne 50 centimes (liste de Beaulieu) ; signalé au recensement de Beaulieu de 1872 comme carrier, avec son épouse, leurs trois enfants (dont Marius, carrier) et ses beaux-parents ; signalé au recensement de Beaulieu de 1876 comme cultivateur, avec son épouse, leurs enfants, Marius, Elisabeth et Antonin, et ses beaux-parents ; ils sont domiciliés "au domaine de Brasse, commune de Cournanel, canton de Limoux, département de l'Aude", en 1882 ; il n'est pas signalé au recensement de Beaulieu de 1886 ; signalé aux recensements de Beaulieu de 1891 (comme cultivateur), 1896 et 1901, avec son épouse et leur fils Marius ; + 21.10.1905, à Beaulieu. Lunel et Beaulieu

- Angélique (ou Angèle) (fa Jean et Marie MALASSAGNE) ° ? ; signalée au recensement de 1856 de Saint-Bauzille-de-Montmel avec son frère Casimir, àgée de 8 ans ; signalée au recensement de 1861 de Saint-Bauzille-de-Montmel, àgée de 17 ans, dans les deux cas avec ses parents et en 1856 avec Casimir, son frère, dans "Les Barandons" de la commune ; la naissance est à rechercher vers 1844-1848 (elle n'est pas sur Lunel) ; le décès n'est pas sur Beaulieu et Saint-Bauzille-de-Montmel mais il doit se trouver avant le 07.03.1863 puisqu'elle ne fait pas partie des bénéficiaires de la donation entre vifs faite par ses parents à leurs enfants et petits-enfants.

- Sixième génération : "La lignée" (génération 18)

- Marguerite (fa Jean Casimir et Angélique COULONDRE) ° 13.11.1844, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; x Louis JEANJEAN, le 06.09.1861, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; Cm notaire MAUMEJAN, des Matelles (qui fait un certificat pour l'attester, le 28.07.1861) ; elle ne sait pas signer ; les publications ont lieu à Montaud (34) et à Saint-Bauzille-de-Montmel ; elle n'est pas indiquée dans les recensements de Saint-Bauzille-de-Montmel et de Montaud en 1861 (par contre, Louis JEANJEAN habite à Saint-Bauzille-de-Montmel en 1861 où il est domestique) ; le couple demeure à Montaud en 1863, selon la donation-partage du 07.03.1863 où elle est dite "sans profession" ; elle est donataire pour 8 lots (la maison avec ses dépendances, les objets mobiliers pour en jouir au jour du décès des donateurs, des vignes, champs, hermes et une olivette ; de plus, elle a la charge de payer à son oncle, Jacques EUZET, 487,50 francs, dont 362,50 tout de suite et 125 sans intérêts au décès du donateur, son grand-père (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le couple et leurs enfants habitent aux "Barandons", à Saint-Bauzille-de-Montmel, en 1866 et 1872 (recensements de Saint-Bauzille-de-Montmel) ; cependant, le 29.03.1863, ils sont dits habitant Montaud dans un acte de vente de l'olivette (venant de la succession d'Angélique COULONDRE) ; cette olivette se situe "au clau de la dame, terroir de Saint-Bauzille-de-Montmel" ; le prix est de 200 francs que Louis JEANJEAN paye immédiatement (pour et au nom de Marguerite pour laquelle il se porte fort) ; une quittance est délivrée ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Pierre GRAS et Fulcrand Caliste ICARD (propriétaires fonciers aux Matelles), qui signent avec les parties (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; en 1901, ils habitent à Montpellier, banlieue section B (recensement de Montpellier) ; + 05.01.1927, à Montpellier, "chemin vicinal n° 108, villa l'Herbette" ; veuve de Louis JEANJEAN à son décès ; la déclaration est faite par Louis JEANJEAN (60 ans, employé des PTT, domicilié à Montpellier). Montpellier


- Marie Mélanie (fa Jean Casimir et Marie Ursule SABATIER) ° 20.02.1853, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; + 06.06.1856, à Saint-Bauzille-de-Montmel.





2 / Les EUZET du Triadou qui s'installent à Saint-Bauzille-de-Montmel au XXe siècle :

-Première génération : "La lignée" (génération 19)

Noël, Hippolyte, Marie (fs Léopold et Eugénie MARTIN) ° 25.12.1904, à Saint-Jean-de-Cornies ; c'est certainement lui ("Noël EUZET") qui a le prix d'excellence en section de français, au collège de l'Immaculée Conception de Sommières, dans le Gard (distribution des prix des élèves de l'Internat), le 12.07.1919 (L'Eclair du 21.07.1919) ; viticulteur ; dossier militaire : classe 1924 ; description physique à son incorporation : cheveux noirs, yeux châtains, front moyen, nez gros, visage rond, 1,70 m ; degré d'instruction : 2 ; n° matricule de recrutement : 286 ; inscrit sous le n° 50 de la liste du canton de Castries ; ajourné en 1924 et 1926 ; incorporé le 12.05.1927 dans le service auxiliaire, au 2ème régiment du Génie (matricule 1189) ; renvoyé dans ses foyers, le 05.11.1927 ; x Cécile MARTIN, le 10.04.1928, à Paris (11ème arrondissement) ; pas de Cm ; ses parents sont présents ; les témoins majeurs sont Gustave FABRE (employé de commerce, à Paris) et Maurice ROUX (viticulteur à Saint-Jean-de-Cornies) ; il signe EUZET Noël ; le couple est signalé au recensement de 1931 de Saint-Jean-de-Cornies, avec ses parents, ses frères et soeurs et sa grand-mère maternelle, au "n° 23, mas de la Tuilerie" ; en même temps, le couple est signalé au recensement de 1931 de Saint-Bauzille-de-Montmel, au "hameau de Favas" ; manifestement, le recensement de Saint-Jean-de-Cornies a dû se faire plus tôt que celui de Saint-Bauzille-de-Montmel, avant que Noël EUZET et Cécile MARTIN ne quittent la première commune pour s'installer dans la seconde ; le 26.04.1934, il habite "11, cité des trois bornes, à Paris" (11ème arrondissement) ; en mai 1938, il habite à Saint-Bauzille-de-Montmel ; il est rappelé à l'activité, le 07.09.1939 ; maintenu dans le service auxiliaire par la commission de Montpellier du 07.09.1939 et affecté au dépôt du Génie n° 28 ; placé au dépôt du Génie n° 76, le 02.10.1939 ; l'Annuaire de l'Hérault de 1939 indique que Noël EUZET fait toujours partie des viticulteurs de Saint-Bauzille-de-Montmel ; + 21.12.1993, à Lavérune (34) Saint-Jean-de-Cornies

- Deuxième génération : "La lignée" (génération 20)

(confidentiel)


La situation d'après le recensement de 1901 :

Il n'y a aucun EUZET au recensement de 1901 (en fait, il n'y en a plus à partir du recensement de 1876).

3/ Questions

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Les lignées issues de l'Hérault

Saint-Bauzille-de-Montmel (suite 1)

Saint-Bauzille-de-Montmel (suite 2)