La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

Les branches de Castelnau-le-Lez.
(T 28 suite 1)




Castelnau et le Lez
(carte envoyée le 3 octobre 1907)

Références
Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Méthodes

4/ Références

- 08.04.1850 : contrat de mariage d'Etienne EUZET et de Marie Pascale MARTIN (notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier : 2 E 61/244, f° 185, aux AD 34).

- 02.10.1853 : contrat de mariage d'Etienne MONTEL et de Thérèse EUZET (notaire Cyprien Gustave LAJARD, de Castries : 2 E 17/43, n° 234, aux AD 34)

- 19.01.1871 : accord entre les héritiers MARTIN (dont Marie Pascale MARTIN, épouse d'Etienne EUZET) et Marguerite NEGRET (veuve d'Antoine MARTIN) ; (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/289, f° 31, acte 30, aux AD 34).

- 23.03.1871 : vente par Marie Pascale MARTIN, épouse d'Etienne EUZET) d'une terre vigne à Pierre DUMONT (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/289, f° 135, acte 182, aux AD 34).

- 15.06.1874 : indemnisation de Marie GROC, pour son accident du travail, par Jenny HOURTOULES (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/295, f° 499, acte 693, aux AD 34).

- 07.08.1875 : contrat de mariage de Théodore Ferdinand CAIROL et de Marie Jeanne Marguerite EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/298, f° 620, acte 935, aux AD 34).

- 15.02.1876 : contrat de mariage d'Adélaïde EUZET et d'Adrien FLEURY (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/299, f° 126, acte 211)

- 23.10.1876 : contrat de mariage de Faustin GAILLARD et de Marie EUZET (notaire Etienne Henri FADAT, de Montpellier : 2 E 55/à compléter, aux AD 34 - indiqué dans l'acte de mariage).

- 15.04.1881 : quittance pour le paiement d'une maison et d'un jardin, à Montpellier, par Jenny et Jean Baptiste HOURTOULES (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/309, f° 238, acte 338, aux AD 34)

- 31.01.1889 : quittance par Ferdinand CAIROL, au nom de Jean François Adrien FLEURY (époux d'Adélaïde EUZET), pour la vente (en 1888) à Gaston Louis GRASSET, d'une parcelle de terrain, à Castelnau-le-Lez (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/325, f° 68, acte 98, aux AD 34)

- 31.05.1889 : vente d'une maison par Ferdinand CAIROL, au nom de Jean François Adrien FLEURY (époux d'Adélaïde EUZET, à Odon BERGER (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/325, f° 350, acte 511, aux AD 34)

- 1 R 1241 : dossier militaire de Louis Camille Jacques EUZET, classe 1911 ; p. 170 du registre en ligne, aux AD 34.

- Etat civil et recensements de Castelnau-le-Lez, aux AD 34

- Registres des hypothèques du bureau de Montpellier (45Q 7/41, aux AD 34) :
- Odette ou Odette Louise Frédée, célibataire - Le Montels, Castelnau-le-Lez : vol 412 case 26
- Laure ou Laure Henriette Marcelle (épouse VALAT) Montpellier, Avignon, Castelnau-le-Lez : vol 412 case 25
- Adélaïde (épouse FLEURY) - Montpellier, Cloyes-sur-Loir : vol 213 case 358
- Marguerite (épouse CAIROL) - Montpellier : vol 213 case 357




Informations sur les conjointes et les conjoints de Euzet.
Voir aussi
Les patronymes des conjoint(e)s

CAIROL Théodore Ferdinand fs Pierre Barthélémy (° à Béziers ; mécanicien, + 13.12.1871, à Montpellier, 1, rue du Gouvernement, veuf de Marie BERNARD ; déclarant à son décès : Jean Marie GRAND, photographe à Montpellier) et Marie BERNARD (° à Béziers ; + 31.03.1860, à Montpellier, dans la maison Dessalles, place Louis XVI) ; ° 17.11.1845, à Béziers ; photographe ; domicilié à Montpellier ( dès 1875) ; Cm le 07.08.1875, avec Marie Jeanne Marguerite EUZET : régime dotal ; tous les biens présents et à venir de la future sont paraphernaux ; la totalité de l'acte concerne l'apport paraphernal de Marguerite, rien n'est indiqué du côté de Ferdinand ; l'acte est fait en la demeure des époux PELISSIER EUZET, rue Saint Guilhem, maison Whestphal, dans un salon du premier étage ; tous signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; x Marie Jeanne Marguerite EUZET (fa Jean Etienne et Jenny HOURTOULES), le 11.08.1875, à Castelnau-le-Lez (34) ; le jour du mariage, il remet un certificat d'exemption au service militaire, délivré par le préfet de l'Hérault ; il signe ; le 31.01.1889, au nom et comme mandataire d'Adrien FLEURY, il reçoit 3000 francs dus par Gaston Louis GRASSET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier - voir les détails à l'article d'Adrien FLEURY) ; le 31.05.1889, au nom et comme mandataire d'Adrien FLEURY, il vend une maison à Castelnau-le-Lez, à Odon BERGER (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier - voir les détails à l'article d'Adrien FLEURY) ; toujours en vie au décès de son épouse, le 02.02.1905, à Montpellier ; dans l'article d'Annie-Dominique DENHEZ sur "La photographie à Montpellier à ses débuts", dans Etudes héraultaises n° 28-29, il est écrit (notamment) : "C'est en 1870-1871 qu'a lieu l'association (de HUGUES-MOLINES) avec Ferdinand CAIROL qui seul subsistera dès 1872. Cette date historique dit aussi l'évolution du métier. CAIROL, successeur, n'a pas de formation de peintre, ne semble pas non plus appartenir à quelques mouvements intellectuels alors que HUGUES-MOLINES était un membre de la Société Archéologique. Sans doute pour répondre aux nouveaux besoins, il déménage son atelier trois fois de suite : rue des Etuves, rue du Gouvernement, puis rue Massane. Il poursuit la tradition de portraitiste comme l'attestent de nombreux albums de famille montpelliérains. Il semble avoir hérité de la meilleure société : M. de LUNARET, M. Jules BICQUET, M. BONFILS, M. BOUISSON. Ses portraits évoquent un portraitiste sobre : il n'y a pas surcharge de décor et les personnages paraissent donner le meilleur d'eux-mêmes. La photographie devient le fabuleux témoignage de l'être que l'on confie à ces nouveaux artisans. Chacun pose pour la postérité, nous regardant d'outre-tombe, défiant l'époque. (...) L'atelier passe aux mains de Léon CAIROL en 1877 (...)" ; dans une publicité qui se trouve dans l'Annuaire de l'Hérault de 1883, on voit que l'atelier se trouvait alors au 1, rue de la Loge, à Montpellier, ancienne rue du Gouvernement ; (+) le 10.01.1912, à Montpellier ; il a 67 ans et habite au 1, rue Massane quand il décède ; dans l'avis de décès, au lieu de famille EUZET, il est écrit TUZET (L'Eclair du 10.01.1912) "La lignée" (génération 16)

CAPDEVILLE Antoinette Louise fa Guillaume (agriculteur) et Marguerite BRUNET (sans profession) ; ° ca 1865, à Limoux (11), selon l'acte de décès mais sa naissance ne se trouve pas dans les actes de naissance de Limoux (entre 1858 et 1870) ; par contre, son frère Joseph Etienne naît à Limoux le 04.06.1870 où sont domiciliés ses parents ; il naît dans la maison de Georges SALVAIRE, rue de la Coulzanne, section de la justice, n° 14 ; x Antonin Louis EUZET (fs Jacques et Jeanne CAMMAL), le 12.02.1884, à Limoux (selon les tables décennales mais les actes eux-mêmes ne sont en ligne que jusqu'en 1875 sur le site des AD 11 - recherche faite le 24.09.2018) ; le couple n'est pas signalé au recensement de Vendargues de 1886 ; elle habite à Vendargues avec son mari quand elle meurt, le 22.02.1889, âgée de 24 ans. "La lignée" (génération 18)

CHAPEL Pierre François fs Pierre (cultivateur) et Marie Rose COUDERT (sans profession), domiciliés à Jacou ; ° 04.02.1837, à Jacou ; cultivateur ; x Marguerite EUZET (fa François et Marie JEANJEAN), le 06.07.1864, à Jacou ; Cm 14.06.1864, notaire Cyprien Gustave LAJARD, de Castries (34) ; il signe avec les témoins et son père mais sa mère ne sait pas signer.

FLEURY Jean François Adrien fs François (médecin et maire de Castelnau-le-Lez, en 1876) et Marie BERGER, domiciliés à Castelnau-le-Lez ; ° 03.06.1841, à Castelnau ; étudiant en médecine quand il se marie ; Cm le 15.02.1876, avec Adélaïde EUZET : régime dotal ; tous les biens de la fiancée, présents et à venir, seront paraphernaux ; François FLEURY fait donation à son fils d'une rente annuelle de 2.000 francs, payable par semestre et d'avance, pendant toute sa vie de lui donateur, à compter du jour de la célébration du mariage ; l'acte est fait à Montpellier, en la demeure des époux PELISSIER EUZET, rue Saint Guilhem, maison Whestphal, dans un salon du premier étage ; tous signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; x Marie Elisabeth Adélaïde EUZET (fa Jean Etienne et Jenny HOURTOULES), le 01.05.1876, à Castelnau-le-Lez ; témoins, notamment, Etienne GAIRAUD (35 ans, professeur à la faculté de Médecine de Montpellier) et Louis Antoine SEGUY (65 ans, professeur à la faculté de Sciences de Montpellier) ; il signe Adrien FLEURY, son père et sa mère signent aussi ; le 31.01.1889, il est docteur en médecine à Cloyes-sur-le-Loir (Eure-et-Loir) où il est domicilié avec son épouse ; il a déjà donné pouvoir de le représenter à Ferdinand CAIROL par procuration reçue par le notaire LÉGISSE, d'Oucques (Loir-et-Cher), le 16.02.1886 (pour un acte reçu par le notaire Jean Marcelin COSTE, du 22.02.1886) ; cette procuration (acte en brevet) étant toujours valable, Ferdinand CAIROL agit en son nom et comme son mandataire pour recevoir les 3000 francs dus par Gaston Louis GRASSET (entrepreneur de travaux publics à Castelnau-le-Lez) pour une vente de terrain ; ainsi, à cette date du 31.01.1889, une quittance définitive est donnée à GRASSET et la radiation de l'hypothèque inscrite d'office pour la vente en question est consentie ; cette vente avait été réalisée le 09.11.1888 devant le notaire Jean Marcelin COSTE, pour une parcelle de terrain sur laquelle se trouvait une ancienne fabrique d'eau de vie et une maison en ruines, avec cuve et pompes, le tout d'une superficie d'environ 45 ares, à Castelnau-le-Lez, partie du n° 193, section C du cadastre (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; dans les mêmes conditions, Ferdinand CAIROL vend pour Adrien FLEURY, le 31.05.1889, une maison sise à Castelnau-le-Lez, à Odon BERGER (propriétaire à Castelnau-le-Lez) ; il s'agit d'une "maison d'habitation élevée d'un premier étage sur rez-de-chaussée, avec cellier et cour attenante, le tout situé à l'intérieur du village" ; il a eu cette maison, en tant que seul héritier de son frère, François FLEURY (médecin à Castelnau-le-Lez où il est mort le 08.03.1883) ; leur père l'avait fait construire sur une ancienne bergerie et un terrain acquis des héritiers GRASSET, plus une autre parcelle de terrain acquise de Guillaume CLAVEL ; l'acquéreur paye, le jour de l'acte, le prix demandé, 4000 francs, et il lui est délivré une quittance définitive ; les parties signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) "La lignée" (génération 16)

GAILLARD Auguste Faustin fs Claude Auguste (charron) et Marie Antoinette THIBAULT, domiciliés à Saint-Gély-du-Fesc ; ° 21.02.1851, à Saint-Gély-du-Fesc ; charron ; Cm, le 23.10.1876, avec Marie Marguerite EUZET (notaire Etienne Henri FADAT, de Montpellier) ; x Marie Marguerite EUZET (fa Jean Jacques et Marguerite SOUBEIRAN), le 20.01.1877, à Jacou ; les bans ont été passés à Jacou et à Saint-Gély-du-Fesc ; sont témoins : Pierre GAILLARD (charron) et Polin GAILLARD (charron), frères de Faustin, domiciliés à Saint-Gély-du-Fesc, Salvador SAGNE (il signe SANIER), agriculteur au Mas-de-Londres, et Pierre SOUBEYRAN (agriculteur, son oncle, à Jacou) ; les mères des époux ne savent pas signer ; il signe Faustin GAILLARD ; le 08.11.1877, leur fille, Augustine Marguerite GAILLARD (âgée de 4 jours) décède dans leur maison d'habitation, à Jacou ; les déclarants sont Antoine et Etienne SOUBEYRAN (voisins) ; signalé au recensement de Jacou de 1881, avec ses beaux-parents, son épouse, leur fille Antoinette GAILLARD et un domestique, charron, Antoine RESSOUCH, "quartier de la mairie" ; signalé au recensement de Jacou de 1886 avec ses beaux-parents, son épouse, leur fille Antoinette GAILLARD et deux domestiques charrons, Etienne CAZAC et Antoine MICHEL, "chemin neuf" ; signalé au recensement de Jacou de 1891 avec ses beaux-parents, son épouse, leur fille Antoinette GAILLARD et un ouvrier charron, Louis FERRAND, "chemin de Castelnau" ; signalé au recensement de Jacou de 1896 comme chef de famille, charron, avec ses beaux-parents, son épouse, leur fille Antoinette GAILLARD et un ouvrier charron, Scipion VIGNE, "chemin de Caylus" ; signalé au recensement de Jacou de 1901 comme patron, avec son épouse, à "La Place", sa fille Antoinette, Paul DUMAS son gendre (agriculteur), sa petite-fille, Emilie DUMAS (2 ans), sa belle-mère et un domestique agriculteur, Léon LAFON ; signalé aux recensements de Jacou de 1906 et 1911 comme chef de famille, propriétaire, patron, avec son épouse, sa fille Antoinette et son gendre Paul DUMAS (propriétaire, patron), ses petites-filles, Emilie et Valentine DUMAS et sa belle-mère, à "La Place" ; veuf, le 24.01.1918 ; signalé au recensement de Jacou de 1921 comme beau-père de Paul DUMAS (chef de famille, propriétaire, patron), la femme de celui-ci, Antoinette GAILLARD, et sa petite-fille, Valentine DUMAS ; + ? "La lignée" (génération 18)

GONTIER Jeanne fa ? ; ° ? ; x Laurent EUZET (fs Claude et Marguerite de GIRARD), le ?, à ? ; quand le couple fait baptiser leur fille Catherine, le 26.11.1780 (le jour même de sa naissance), Laurent est "paire chez Mr PERESE, sur cette paroisse" et le couple réside à Castelnau-le-Lez ; + ? ; le patronyme se retrouve en Meurthe-et-Moselle (lieu d'origine de sa belle-soeur, Catherine MOTA, mariée le 31.01.1775, à Nancy, avec Pierre EUZET). "La lignée" (génération 14)

HÉRAT Delphine Marguerite fa Adolphe (employé au chemin de fer) et Marie TEISSÈDRE (graphie adoptée dans le contrat de mariage mais la graphie est TREISSEDE dans l'acte de mariage et on y voit une signature TREISSEDE et une signature TRYSSEDE) ; ils sont domiciliés avec leur fille à la Crouzette, commune de Saint Aunès, canton de Mauguio (34) ; ° 20.04.1866, à la Calmette, canton de Chaptes (30) ; x Antonin Louis EUZET (fs Jacques et Jeanne CAMMAL), le 26.04.1890, à Saint Aunès (34) ; Cm 23.04.1890, Auguste COULON, notaire à Castries ; elle signe Delphine HÉRAT ; le régime est dotal, les biens présents et à venir de Delphine seront libres et paraphernaux ; son père lui constitue en dot 400 francs argent et 230 francs en bijoux et objets mobiliers : "une montre à clef, deux bagues et une paire de pendants d'orilles, le tout en or, trois paires de draps de lit et une douzaine de serviettes" ; signalée au recensement de Beaulieu de 1901, avec son mari, deux enfants (Camille 9 ans et Marthe 1 an) et un domestique ; signalée au recensement de Saint Aunès de 1906 avec son mari, leur fils Camille et ses parents, au "Quartier haut" ; signalée au recensement de Mauguio de 1911 avec son mari et trois domestiques, au "domaine de la Mourre" ; signalée au recensement de Mauguio de 1921 avec son mari et six domestiques dont Marius EUZET, son beau-frère, au "domaine de la Mourre" ; signalée au recensement de Mauguio de 1926, avec son mari et cinq domestiques, au "domaine de la Mourre" ; signalée aux recensements de Montpellier de 1931 et 1936 avec son mari, "Villa saint Hubert, Boulevard Pierre d'Adhémar" ; veuve le 11.04.1941. "La lignée" (génération 18)

HOURTOULÉS Jenny fa Jacques Guillaume "dit Pascal" (le surnom est indiqué dans le Cm de Jenny et il signe, effectivement, Pascal HORTOLES à la naissance de Jenny ; jardinier, fleuriste, pépiniériste, propriétaire, + 03.03.1871, à Montpellier, "rue Bona Nioch n° 2", devenue ensuite rue Donnat ; lui-même fs de François HOURTOULÉS, également jardinier) et de Marie Jeanne Pascale BOUTAN (sans profession, elle ne sait pas signer, + 05.01.1870, à Montpellier, "dans la maison Hourtoulés, rue Clapiers"), domiciliés à Montpellier ; ° 19.12.1830, à Montpellier, "dans la maison du jardin Farel, boulevard Saint Guilhem" ; sans profession et mineure quand elle se marie ; x Jean Etienne EUZET (fs Pierre et Adélaïde Françoise DUVERDIER), à Montpellier, le 22.10.1849 ; Cm le 27.09.1849 : régime dotal ; la dot comprend d'abord 500 francs correspondant à la valeur de ses bijoux ; la dot est surtout constituée par une maison dont son père lui fait donation mais dont il se réserve le retour en cas de prédécès de sa fille ; il s'agit d'une maison en plusieurs corps avec petit jardin au milieu, remises, écuries, greniers à foin, à Montpellier, près la place du Peyrou ci devant de Jaoul, actuellement île Hortoles rue Grande, confrontant du nord la dite rue, du midi la rue Teisson, du couchant la rue neuve Jaoul et du levant une maison et jardin du donateur par lui acquis de monsieur REDIER. Les immeubles donnés sont parvenus à Mr HOURTOULÉS donateur comme en ayant fait l'acquisition de Mr Charles Adolphe de TOURTOULON, propriétaire, domicilié à Montpellier, suivant un acte retenu par Me GROS, un des notaires, le 30.12.1839. Desquels immeubles donnés du revenu annuel de 1000 francs et de valeur de 20000 francs les futurs époux pourront prendre possession et jouissance le jour de la célébration du dit mariage dans l'état où il se trouvera (...)" (notaire Joseph GROS, de Montpellier) ; les parents font un partage anticipé de leurs biens, pour leurs enfants, le 14 (jour à confirmer) 02.1852, sous réserve d'une pension viagère, parmi lesquels deux maisons, à Montpellier, formant désormais un seul corps, attribuées l'une à Catherine Elisabeth HOURTOULÉS, mariée à Alexandre SALENDRES, et l'autre à Jenny HOURTOULÉS, mariée à Etienne EUZET (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier) ; le 12.03.1856, Catherine Elisabeth HOURTOULÉS, mariée à Alexandre SALENDRES, vend sa part dans la maison en question à Jenny HOURTOULÉS, sa soeur, pour un montant de 32000 francs, exigible 3 ans après le décès de ses père et mère (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier) ; le 11.08.1860, les époux SALENDRES font un prêt de 25000 francs à Jacques Barthélémy SÉRAIL et lui font cession de la créance sur Etienne EUZET (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier) ; par exploit du 25.08.1860, cette cession est notifiée à Etienne EUZET ; après le décès des parents HOURTOULÉS (05.01.1870 pour lui et 03.03.1871 pour elle), Etienne EUZET indique qu'il souhaite se libérer par anticipation de son obligation ; c'est ce qu'il fait le 09.02.1872 en payant 25000 francs à Jacques Barthélémy SÉRAIL et 7000 francs à Catherine Elisabeth HOURTOULÉS, épouse SALENDRES pour le paiement de cette maison (faisant donc désormais un seul corps) qui est ainsi située : "sixain Saint Paul, île du cygne, rue Massane, faisant angle et retour sur la grande rue, n° 2 et 4" (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; veuve le 16.04.1874 ; le 22.04.1874, le testament de son mari est ouvert, devant notaire ; dans ce testament, il déclare : "(...) Je lègue à ma chère épouse, qui par son concours laborieux non moins que par l'affection dévouée dont elle m'a entourée et soutenue a contribué à la fondation et au développement de ma fortune, le quart en pleine propriété et le quart en usufruit de tous les biens que je laisserai à mon décès, qu'elle qu'en soit la nature. Voulant éviter après moi toutes difficultés entre mes héritiers, je proscrit toute apposition de scellés, inventaire légal et partage judiciaire, mes écritures de commerce et mes dispositions ci-après rendant inutiles ces formalités dispendieuses. A imputer sur le quart en pleine propriété et en usufruit, que je lui ai ci-dessus légué, je lègue et attribue à ma femme : 1/ La moitié à moi appartenant de la maison indivise entre elle et moi, que nous possédons en cette ville, Grand'rue et rue Massane, autrefois la propriété de M. HORTOLES, mon beau-père, de laquelle moitié acquise par moi au prix de 32.000 francs elle tiendra compte à ma succession pour une somme de 40.000 francs, à raison de la plus value acquise par lesdits immeubles. 2/ Les meubles meublants garnissant notre appartement, effets linges de lit, de table et de corps, argenterie, etc. etc. qui lui seront comptés pour une valeur de 4.000 francs. Je dispense formellement ma femme de donner caution pour l'usufruit que je lui ai légué. (...)" (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ;

le 15.06.1874, dans le cadre de la succession de son mari, elle conclut une transaction avec Marie CARCENAC, épouse d'Alexis GROC ; en effet, celle-ci a été victime d'un accident du travail quand elle travaillait (elle avait 14 ans, à l'époque) dans l'entreprise EUZET et LEBRUN, le 29.05.1862 ; ayant assigné Etienne EUZET pour une indemnisation à hauteur de 4000 francs, la transaction se conclut sur un montant de 1000 francs que Jenny HOURTOULÉS lui paye immédiatement ; une quittance définitive est délivrée et la plaignante renonce à tout recours (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; elle est signalée au recensement de Castelnau-le-Lez de 1876, avec le prénom d'Eugénie et le nom HORTOLÉS, comme veuve, rentière, âgée de 45 ans ; avec elle, il y a un domestique (Eugène MARTIN) et une cuisinière (Marie GRASIDOU) ; sa résidence à Castelnau est confirmée lors du mariage de sa fille Adélaïde, en mai 1876 ; le 15.04.1881, avec son frère Jean Baptiste OURTOULÉS, elle rembourse (chacun pour moitié) 16500 francs à Emile Joseph Guillaume REDIER ; cette somme est due compte tenu de la donation partage faite par leur père, le 14.02.1852 et ce, pour le paiement de l'acquisition d'une maison à Montpellier, vendue par Guillaume REDIER à "Guilhaume OURTOULÉS ou HORTOLÉS dit Pascal" (contrat devant le notaire GROS, de Montpellier, le 03.09.1844) ; cette "maison et jardin attenant clos de murailles (est) située hors la porte du Peyrou à Montpellier au dessous de la promenade basse du Peyrou et au midi de ci-devant JAOUL et actuellement HORTOLÉS rue grande n° 9" ; l'acte est passé en l'étude où signent les parties, dont Michel PRIVAT, aspirant au notariat, qui les représente (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; elle est signalée au recensement de Montpellier de 1901 (son nom étant écrit HORTOLES) comme rentière "1, rue Ecole-de-Droit" avec Stanislas FLEURY (23 ans, son petit-fils, étudiant en médecine) et Marie COURTOLIAC (48 ans, domestique) ; elle est signalée comme rentière dans la liste des habitants de Montpellier (Annuaires de l'Hérault), en 1902, 1908, 1909, 1914 et 1920-1921 "1, rue Ecole-de-Droit" ; la forme retenue ici pour le patronyme est HOURTOULÉS que l'on trouve dans les actes d'état civil de Montpellier (les 20.12.1830, 22.10.1849, 05.01.1870, 03.03.1871) ; par contre, le notaire Joseph GROS (dans le Cm de 1849) écrit le patronyme sous la forme HORTOLÉS, cependant que Jenny signe HORTOLES (mais HORTOLÉS dans l'acte de mariage) et son père HORTOLÉS (quant au notaire Jean Marcelin COSTE, dans l'acte du 09.02.1872, il écrit OURTOULÉS) ; le 20.09.1908, La Vie Montpelliéraine et régionale donne l'avis de décès de Mme Gustave STOLTZ, née Marie Louise CAIROL ; parmi les présents, il y a "Mme Vve HORTOLÈS, ainsi que M. le docteur HORTOLÈS et Mme ; + à Cloyes-sur-le-Loir (28), en 1919, selon L'Eclair du 02.08.1919 qui annonce la messe de neuvaine dans l'église Sainte Eulalie, de Montpellier, pour le 05.08.1919 ; dans cet acte, sont indiqués : Mme et M. Hippolyte PELISSIER-EUZET, Mme veuve FLEURY-EUZET et ses enfants, Mme et M. Paul MONIS et leur fils, Mme et M. Etienne PELISSIER et leur fille, Mme et M. Léon CAIROL et leurs enfants, Mlles CAIROL-EUZET, Mme et M. le docteur FLEURY, à Tours, et leurs enfants ; elle-même est dite Mme veuve Etienne EUZET née HORTOLES. "La lignée" (génération 15)

JEANJEAN Marie (l'orthographe est JANJAN dans l'état civil de Pérols) fa Louis (agriculteur, domicilié en 1828 au hameau des Mazes, à Mauguio, il sait signer) et Jeanne CAMMAL(+ à Castries, le 06.08.1814) ; ° 01.04.1801, à Notre-Dame-de-Londres (34), contrairement à ce qui est indiqué dans l'état civil de Pérols pour la naissance et le décès de sa fille Rose et pour le décès de sa fille Marie, qui indique pour lieu de naissance Pompignan (30) ; x Jean François EUZET, le 05.01.1828, à Mauguio (34) ; quand elle se marie, elle est domiciliée à Mauguio "depuis plus de huit ans" ; elle ne sait pas signer ; en 1829-1834 le couple habite à Montpellier ; en 1836-1840, ils sont à Pérols ; en 1842-1843, ils habitent à Castelnau-le-Lez et en 1851-1864, ils sont à Jacou.

MARTIN Marie Pascale fa Antoine (cultivateur, il ne sait pas signer) et Marie FERMAUD (+ 31.08.1846, à Castelnau-le-Lez), domiciliés à Castelnau-le-Lez ; ° 05.04.1833, à Castelnau-le-Lez ; sans profession ; Cm avec Etienne EUZET, le 08.04.1850 : il habite avec ses parents au domaine de Grammont, à Montpellier, cependant qu'elle habite avec son père à "la maison de campagne Fontanel", à Montpellier ; tous sont présents et consentants ; le régime est dotal ; elle se constitue en dot, de son chef, 400 francs en la valeur de dorures et bijoux qui lui appartiennent ; cette somme inclut 175 francs qu'Antoine MARTIN, son père, "était tenu de compter à sa fille pour la moitié de celle de 350 francs formant la dot de Marie FERMAUD sa mère, aux termes de leur contrat de mariage en date du 23 août 1827", reçu par le notaire GRASSET, de Montpellier ; elle restera propriétaire de ces dorures et si Etienne EUZET était tenu de restituer la dot, les héritiers les reprendraient en l'état où elles se trouveraient, sans pouvoir réclamer d'Etienne EUZET aucune somme en argent ; tous ses autres biens, présents et à venir, sont libres et paraphernaux, spécialement "la moitié lui appartenant d'une pièce de terre labourable au territoire de Montpellier, quartier de Montels, dépendant de la succession de Marie FERMAUD, sa mère et qui lui appartient en indivis avec Antoine MARTIN, son frère" ; elle en jouira avec les récoltes pendantes à compter du jour de la célébration du mariage ; l'acte est passé en l'étude où signe Marguerite NEGRET, épouse de son père ; il est dit qu'elle ne sait pas signer mais il y a une signature MARTIN à côté des signatures de Jean et d'Etienne EUZET (notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier) ; x Etienne EUZET (fs Jean et Marguerite FERMAUD), le 18.05.1850, à Castelnau-le-Lez ; publications des bans à Montpellier et à à Castelnau-le-Lez ; présent au mariage : Antoine MARTIN, son frère (21 ans, cultivateur) ; le 20.06.1855, succession de sa mère, Marie FERMAUD (notaire Marie Louis Eugène PERIDIER, de Montpellier - acte indiqué dans celui du 23.03.1871) ; le 19.01.1871, avec son frère, Antoine MARTIN et Marguerite NEGRET, veuve d'Antoine MARTIN (son père qui avait épousé Marguerite NEGRET en secondes noces), elle signe un accord suite au décès de son père, survenu le 10.01.1871, sans avoir fait de testament ; il est rappelé d'abord le contrat de mariage de son père avec Marguerite NEGRET (le 05.11.1849, devant le notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier) ; la dot était de 3000 francs en numéraires et 200 francs en bijoux, plus un gain de survie de 2000 francs et 500 francs de meubles propres à garnir une chambre ; une convention est donc passée entre les parties pour satisfaire aux conditions de ce contrat de mariage ; pour ce faire, Etienne EUZET assiste et autorise son épouse, l'acte étant passé, pour ce qui la concerne, dans sa demeure, "avenue de Toulouse, n° 15", à Montpellier ; pour assurer cette opération, avec son frère, elle affecte et hypothèque les immeubles dépendant de la succession, notamment un petit domaine à Montpellier, quartier du truc du moulin à vent et une vigne à Saint-Jean-de-Védas, tenement de Temelac ; les parties signent (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 23.03.1871, assistée et autorisée par son mari, elle vend à Pierre DUMONT (agriculteur à Montpellier, 3, rue Blanquerie) une pièce de terre vigne de 28 ares, à Montpellier, quartier de Montels, près de l'église ; cet immeuble est un bien paraphernal qui lui vient de la succession de sa mère (le 20.06.1855) ; le prix est de 900 francs que l'acquéreur lui paye en numéraire ; elle lui donne une quittance définitive pour cet achat ; l'acte est passé en l'étude où signent les parties, ainsi qu'Etienne EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; le 03.05.1876, elle emprunte 3000 francs à Etienne REBOUL (propriétaire demeurant à Montpellier, rue Bazille) ; ce prêt est fait solidairement avec son beau-père Jean EUZET avec qui elle s'oblige à rembourser REBOUL dans 4 ans, avec un intérêt annuel de 5 %, sans retenue et d'avance ; le paiement devra se faire en bonnes espèces d'or ou d'argent ayant cours de monnaie et non autrement ; pour faire cet emprunt, elle est autorisée par son mari et ils habitent à Montpellier, quartier de Saint Martin de Prunet ou du moulin à vent ; pour assurer l'opération, Jean EUZET fait hypothéquer un champ complanté d'oliviers dans la commune de Montpellier (n° 36 section G du cadastre), cependant qu'elle fait hypothéquer sur ses biens paraphernaux 1/ une maison de campagne se composant de bâtiments d'habitation et d'exploitation et de pièces de terre, champs et vignes, le tout contigu, contenant environ 31 ares 57 centiares, commune de Montpellier, quartier de Saint Martin de Prunet ou du moulin à vent et 2/ une pièce de terre, champ et vigne située dans la commune de Saint-Jean-de-Védas, quartier de Témélac, contenant environ 38 ares 82 centiares ; l'acte est passé en la demeure de Jean EUZET pour ce qui le concerne et en l'étude notariale pour elle-même ; elle signe Marie MARTIN (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; elle devient veuve, le 20.07.1899 ; elle habite "villa des fleurs, boulevard Auguste Comte", à Montpellier, où elle est encore (veuve avec sa fille Juliette) en 1901 (recensement) ; elle est signalée comme rentière au recensement de 1901 et elle habite toujours "13, boulevard Auguste-Comte", en 1908 (Annuaire de l'Hérault) ; le même annuaire pour 1914 indique que la veuve EUZET, née MARTIN habite "13, boulevard Berthelot". "La lignée" (génération 16)

MONTEL Pascal Etienne fs Jean Pierre (garde-champêtre) et Magdelaine Magloire PEIROLE (couturière en 1856 et 1861), domiciliés à Teyran (34) ; ° 26.12.1829, à Teyran ; domicilié à Teyran et maréchal-ferrant quand il se marie ; Cm, le 02.10.1853, avec Marie Thérèse EUZET (fa Jean François et Marie JEANJEAN) ; domiciliée à Jacou et sans profession quand elle se marie ; régime dotal ; François EUZET donne à sa fille comme dot, en avancement d'hoirie, 350 francs dont : 1/ 150 francs "en la valeur des dorures et bijoux qu'il lui a achetés et remis" ; le futur époux déclare les avoir vus et tenir pour reçus, "le présent mariage étant célébré" et 2/ 200 francs en espèces d'argent "que le dit EUZET père a délivrées à l'instant et que le sieur MONTEIL futur époux a retirées à sa satisfaction au vu de nous notaire et témoins" ; en conséquence, ce dernier reconnaît et assure la somme de 350 francs sur tous ses biens présents et à venir, en faveur de sa future épouse, "pour lui être restituée ou à qui de droit appartiendra, le cas de restitution arrivant" ; elle se réserve tous les autres biens comme libres et paraphernaux ; MONTEL père fait donation entre vifs, irrévocable et en avancement d'hoirie à son fils, d'une pièce de terre champ, située au terroir de Teyran, tènement des Carteirades, de contenance d'environ 30 ares, d'un revenu annuel de 10 francs ; la jouissance est de ce jour et les contributions à payer à compter du 01.01.1854 ; les donateurs se réservent chacun le droit de retour des objets donnés en cas de prédécès des futurs époux et de leurs descendants ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'André DUBUISSON (chirurgien) et de Jean Léon PASTRES (boucher), de Castries, qui signent avec le futur époux, non les autres parties qui ne savent pas signer ; dans les signatures, il y a deux MONTEL -sous cette forme, alors que le notaire écrit sous la forme MONTEIL dans l'acte ; quant à la future épouse, le notaire indique que ses prénoms sont Marie Anne Thérèse (notaire Cyprien Gustave LAJARD, de Castries) ; x Marie Thérèse EUZET, le 16.10.1853, à Jacou ; publications à Teyran et à Jacou ; présents au mariage : Pascal PEIROLE (maréchal-ferrant, oncle de l'époux, 50 ans), Pascal VALENTIN (boucher, beau-frère de l'époux) ; il signe avec son père et les témoins mais sa mère ne sait pas signer ; le couple habite à Teyran ; le recensement de Teyran de 1856 indique qu'ils habitent chez Pascal PEIROLE (maréchal-ferrant, oncle d'Etienne), avec leur fils Pierre (Etienne étant aussi maréchal-ferrant, ce qui veut dire qu'il travaillait avec son oncle) ; le couple n'est pas indiqué dans les recensements de Teyran de 1861 et 1866 mais ces recensements indiquent qu'avec Pascal PEIROLLE, c'est un frère d'Etienne, Théodore MONTEL qui est alors maréchal-ferrant, à Teyran ; le couple apparaît à nouveau au recensement de Teyran de 1872, au "Hameau des prés", avec quatre enfants (Pierre, Théodore, Marie et Jules), le métier d'Etienne (comme dans les recensements suivants) étant agriculteur ou cultivateur ; même situation et localisation au recensement de 1876 mais avec un enfant de plus, Valérie ; au recensement de Teyran de 1881, la famille est au "Mas de David", avec trois enfants ; même situation au recensement de Teyran de 1886, avec quatre enfants ; même situation au recensement de Teyran de 1891, avec deux enfants mais Etienne est indiqué comme propriétaire ; + 26.09.1895, à Teyran. "La lignée" (génération 17)

MOTA Catherine fa Joseph (pêcheur) et Marguerite GADEL (+ avant le second mariage de sa fille) ; x Pierre EUZET (fs Claude et Marguerite de GIRARD), le 31.01.1775, à Nancy, paroisse de Saint Sébastien (54) ; elle ne sait pas signer et appose une croix au bas de l'acte de mariage ; son frère Didier (Didion) assiste au mariage et signe ; elle est marraine de baptême de Catherine BEC (fille de Mathieu et de Marie TRICOU), en 1780 (acte non daté, après le 12 mars et avant le 2 avril), à Castelnau-le-Lez (34) ; elle est marraine de Catherine EUZET (fa Laurent et Jeanne GONTIER), le 26.11.1780, à Castelnau-le-Lez (34) ; veuve, elle se remarie avec René BOISSIERE (fs Jean et Anne RICARD), le 14.10.1783, aux Matelles (34) ; il signe BOUISSIERE, patronyme qui se retrouve sous cette forme dans les tables décennales des Matelles : cette forme semble devoir être plutôt retenue. "La lignée" (génération 14)

RIVOIRARD Germaine Philomène Jeanne fa Jean Etienne (employé de commerce, + 31.07.1936, à 59 ans, à la "Motte Rouge", chemin du plan des 4-Seigneurs, à Montpellier, selon Le Petit Méridional du 02.08.1936) et Noémie SAMUEL (employée de commerce), mariés à Saint Etienne (42), le 14.02.1898 ; ° 19.08.1900 (date de l'acte), à Saint Etienne (42) ; x Louis Camille Jacques EUZET (fs Antonin Louis et Delphine Marguerite HERAT), le 04.06.1921, à Montpellier ; signalée au recensement de Montpellier de 1931, "rue des deux ponts 4", avec son mari et leur fils Hubert ; + 28.05.1971, à Montpellier. "La lignée" (génération 19)

SOUBEYRAN ou SOUBEIRAN Marguerite fa Fulcrand (agriculteur ; il signe F. SOUBEIRAN) et Marguerite CHAPEL (sans profession) ; ° 17.03.1825 à Jacou où elle demeure quand elle se marie ; lisseuse de linge ; Cm le 20.08.1851 avec Jean Jacques EUZET : le régime est dotal ; son père lui donne en dot 400 francs dont 200 en numéraires, 50 francs en la valeur de divers meubles et 150 francs de bijoux et dorures ; elle signe mais Marguerite CHAPEL, sa mère, ne sait pas signer (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier) ; x Jean Jacques EUZET (fs Jean François et Marie JEANJEAN), le 15.10.1851, à Jacou ; le nom de SOUBEYRAN est écrit SOUBEIRAN dans l'acte de mariage ; (+) le 21.04.1906, à Jacou, veuve EUZET, "âgée de 77 ans" (ce qui la ferait naître en 1829 mais le registre d'état civil l'indique en 1825), munie des sacrements de l'église ; le curé écrit SOUBEYRAN (registre paroissial de Jacou) "La lignée" (génération 17)



5/ Méthodes

La confusion entre le E initial (du patronyme EUZET) et du T initial (du patronyme lozérien TUZET) est toujours possible, même dans les services publics les plus précis. Ainsi, l'Enregistrement indique le décès d'une certaine Adeline EUZET, épouse NORMAND, le 14.08.1907, à Castelnau-le-Lez (dossier "Successions et absences", période 1907-1908, n° 179). Quand on se reporte à l'acte de décès, on voit qu'il s'agit d'une TUZET, née à Saint Amans, en Lozère. Le recensement de Castelnau-le-Lez pour 1901 ne commet pas l'erreur et indique bien sa présence au nom de TUZET. Ce n'est qu'un exemple de cette erreur qui est courante au XIXe siècle dans l'Hérault, probablement parce que le patronyme EUZET est bien connu, alors que le patronyme TUZET est plus rare. La conclusion à tirer est qu'il faut, quand c'est possible, comparer entre elles les différentes sources.

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Les lignées issues de l'Hérault

Castelnau.

Castelnau (suite 2).

Mauguio.

Jacou.