La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

Les branches des Matelles.
(T 16)





La porte du pont-levis, aux Matelles
(photo J.C.E., le 05.06.2002)

Pour mieux situer les EUZET des Matelles, il est suggéré:

1/ De regarder le schéma de la lignée et de ses branches dans "Les lignées issues de l'Hérault" .
2/ De retrouver les EUZET des Matelles dans la généalogie de la lignée des EUZET de Saint-Gély-du-Fesc et du Triadou, du XIVe siècle au XXIe siècle (générations 6 à 20) : "La lignée".
3/ De lire le dossier : "Saint-Gély-du-Fesc" (pour le XVIIIe siècle)



Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement
AD : archives départementales












La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions.
Le recensement de 1931 ;

1/ La présentation du lieu



Dans un "mouchoir de poche", on voit bien que le mas de Galabert (devenu le hameau de Galabert) est entre les Matelles et Saint-Gély-du-Fesc. Il est aussi tout proche du Triadou comme du mas de Coulondres (ancien mas d'Euzet au XVe siècle). A côté, il y a la Grange du Pin (près de laquelle était le premier mas d'Euzet, au XIIIe siècle). Dans ce carré, également, les sources du Lez, lieu de l'ancienne église Saint Sauveur du Pin. 1000 ans d'histoire sont concentrés sur ce petit bout de terre, à quelques kilomètres de Montpellier.


2/ L'état des connaissances

XVe siècle.
XVIIe siècle.
XVIIIe siècle.
XIXe siècle.
XXe siècle.
XXIe siècle.



A / Les EUZET qui s'installent aux Matelles au XVe siècle :

Génération 1 ( "La lignée". génération 6)

- Jean (fs Jean et Catherine REDIER, du Triadou) ; présent comme témoin à un mariage au mas de Prat, le 11.11.1483 (notaire Antoine BERAUD, de Saint-Martin-de-Londres) ; x Catherine LATOUR (des Matelles), probablement en 1495 ; règlement de la dot de 30 livres, le 29.06.1495 (notaire Jean FABRE, des Matelles) ; dans cet acte, il est indiqué comme fils de Jean EUZET, de Saint-Sébastian-de-Cassagnas (Le Triadou), son frère est Mathieu EUZET et sa mère, veuve, a pour prénom Catherine ; c'est certainement lui qui est témoin dans un compromis concernant les MICHEL, des Matelles ; dans cet acte qui est de 1498 ou 1499 du notaire Pierre FULLOSI (de Montpellier), il est signalé comme Jean EUZET "alias Richome", demeurant à Saint-Jean-de-Cuculles ; Mathieu EUZET (du Triadou) est également témoin ; il s'installe aux Matelles ; acte de reconnaissances, le 16.03.1502 (notaire Bertrand BERAUD - ou BARRAUDE - de Saint-Martin-de-Londres) ; dans cet acte, on voit qu'il habite toujours aux Matelles ; acte d'acapte (bail à cens perpétuel en Languedoc), le 11.01.1503 (notaire Pierre BOUSQUET, de Cournonterral) de Jean EUZET et d'Antoine MARTINIER, des Matelles, d'un lieu appelé Cayrols, à Saint-Gély-du-Fesc ; + probable en 1509, comme on le voit dans l'acte du 11.11.1509 [notaire Antoine BOUET (Boeti), de Montpellier] où Mathieu EUZET (du Triadou) et Antoine EUZET (des Matelles) sont les tuteurs de sa fille Alayssete, suite à son testament. (voir et Le Triadou et Saint-Jean-de-Cuculles )

- Antoine (fs Jean et Catherine REDIER) ; x Guillaumete LATOUR ; Cm le 27.11.1498 ; il est dit de Saint Sébastien de Cassagnas (le Triadou) dans ce Cm et Mathieu EUZET y est clairement indiqué comme son frère ; le même acte comprend un afrairement, ce qui explique qu'ensuite, Antoine soit resté installé aux Matelles (notaire Pierre FULLOSI, de Montpellier) ; il est cotuteur d'Alayssate en 1509 ; son nom apparaît dans (au moins) 18 autres actes, jusqu'en 1529, dans le minutier d'Antoine BOUET (Boeti), de Montpellier, parfois avec Mathieu EUZET (du Triadou) ; dans un acte d'achat d'une terre aux Matelles, le 20.03.1515, il a le surnom de "Moyne" (notaire Antoine BOUET, de Montpellier) ; il est cultivateur aux Matelles ; le 03.04.1524, le couple vend une terre à Pierre LATOUR, agriculteur des Matelles ; cet acte rappelle son surnom, "Moyne" ; parmi les témoins, il y a Pierre EUZET, Guillaume LATOUR, Pierre ARLERI et Firmin DUMAS, tous des Matelles (notaire Antoine BOUET, de Montpellier) ; le nom de Guillaumete LATOUR est encore confirmé dans le brouillon du Cm de leur fille Marquese mais il est barré car la coutume est d'indiquer seulement le prénom des épouses - c'est d'ailleurs ce qui est fait dans l'acte complet qui se trouve chez le même notaire dans une autre liasse) ; Antoine est indiqué plusieurs fois dans les comptes du fonds du greffe de la maison consulaire de Montpellier pour des sommes relatives aux herbages de "Valène".

Génération 2 (
"La lignée". génération 7)

- Aladaxie (fa Jean et Catherine LATOUR), des Matelles ; acte d'acapte (bail à cens perpétuel en Languedoc), le 27.02.1511 (notaire Pierre BOUSQUET, de Cournonterral), avec Antoine MARTINIER ; à comparer avec l'acte de 1503 et le compoix de la val de Montferrand de 1550 : voir la partie "Méthodes de "la suite 1" ; bien que l'acte ne signale pas que Jean soit décédé, il est clair qu'il s'agit de la continuation de l'acte précédent, avec Aladaxie qui devait être la fille aînée ; à la fin de l'acte apparaît aussi Pierre EUZET (probablement son neveu).



Aladaxie, fille de Jean EUZET (en 1511)

- Antoinette (fa Jean et Catherine LATOUR) ; x Etienne ROUX (Ruffi) ; contrat de mariage le 18.03.1514 ; la dot est de 30 livres, plus les accessoires habituels, robes et fustain ; sont présents : André LAVAL, Antoine MARTINIER, Mathieu EUZET (du Triadou), Pierre LATOUR, Antoine ROUVEYROLIS, Antoine EUZET, Antoine FLAVARD, (cultivateurs des Matelles) et Antoine COURNON, de Viols ; autres dotations par André LAVAL et son épouse Alayssete, quant à Antoine ROUX (père d'Etienne), il lui lègue la moitié de ses biens (notaire Antoine BOUET (Boeti), de Montpellier).

-
Guillaumete (fa Jean et Catherine LATOUR) ; x Antoine GALABERT, du mas de Cayrolet ; contrat de mariage le 16.08.1517 (notaire Antoine BOUET (Boeti), de Montpellier), en présence d'André LAVAL.

-
Alayssete (fa Jean et Catherine LATOUR) ; elle est signalée comme pupille dans l'acte du 11.11.1509, avec Mathieu EUZET (du Triadou) et Antoine EUZET (des Matelles) qui sont ses tuteurs, suite au testament de son père ; elle devait être le dernier enfant mineur de Jean.


-
Jean (fs Antoine ou Jean ?) ;

-
Jaume (fs Antoine ou Jean ?) ; frère de Jean, il le remplace dans un acte du 19.06.1574 (notaire Noël PLANQUE, de Montpellier) ; en effet, cet acte des consuls des Matelles est un compromis entre les consuls et Philippe MONTELS, de Tréviers ; les trois consuls sont Jean FLAVARD et Gaspard DUMAS, d'une part, mais le troisième est décédé, d'autre part ; il s'agit de Jean EUZET qui est remplacé par son frère, Jaume EUZET ; c'est certainement lui qui épouse Gervaise PERTRACH et qui s'installe à Saint-Jean-de-Cuculles (voir Saint-Jean-de-Cuculles )



La marque de Jaume EUZET, en 1574.
(comme une flèche, dans le coin gauche, en bas)

- Marqueze (fa Antoine et Guillaumete LATOUR) x Michel GREFUELHE (de Prades) ; Cm le 21.04.1521 : la dot est de 40 livres, deux robes nuptiales, un fustain ... par ses parents (notaire Jacques BARTHÉLÉMY, de Montpellier) ; la quittance de dot suit le Cm chez le même notaire ; veuve de Michel GREFUELHE, elle marie sa fille Jaumette à François OLIVET ; le 28.01.1576, pour passer le contrat de mariage, elle est assistée par le prêtre Pierre EUZET, du collège Saint Sauveur, de Montpellier, oncle maternel de la future mariée (notaire Antoine COMTE, de Montpellier).

-
Pierre (fs Antoine et Guillaumete LATOUR) ; x1 Antoinette ou plutôt Anthonie DESPUECH ; Cm le 07.05.1525, notaire Antoine BOUET (Boeti), de Montpellier ; le 11.12.1540, il est témoin au Cm d'Etienne ROUSSET (de Teyran) et d'Anthonie LATOUR, fa de feu Pierre et de Catherine CRESPIN (notaire Pierre de CABANIS, de Montpellier) ; x2 Anthonie POUJOL (POJOLLE = POJOL = POUJOL) qui est sa veuve au mariage de sa fille Anthonie, en 1546 ; pour le lieu de "Taurié", il est indiqué dans le livre des recettes de la claverie de 1532 des consuls de Montpellier ; le "manifest" qui est à son nom dans le compoix de la val de Montferrand pose problème car ce compoix a été réalisé entre 1550 et 1554, alors que lui-même est mort avant le mariage de sa fille Anthonie, en juillet 1546 : voir le début de sa déclaration dans la partie "Méthodes de "la suite 1" ; faut-il en conclure qu'il y avait deux Pierre EUZET aux Matelles, à cette époque ?


Génération 3 ( "La lignée". génération 8)

- Antoinette ou plutôt Anthonie ou Antonye (fa Pierre) ; x Guillaume JEAN ; contrat de mariage, le 18.07.1546, notaire BIMARD le jeune, de Lassale, dans le Gard : la reconnaissance de dot est à l'acte suivant, à la même date ; la dot est de 300 livres tournois ; les témoins sont noble Pierre de la LEQUE, Jean BOISSIERE, Antoine ROUX, Antoine ICARD, les trois derniers, laboureurs aux Matelles ; le 28 juillet 1574, c'est la "Requête d'Antoine de TREMOLET, Baron de MONTPEZAT, Général en la Cour, tuteur des enfants de Pierre de COMBES, Seigneur de Combas, quant aux récusations faites pour leur procès contre Anthoinette EUZET, femme de Guillaume JEAN, des Matelles et les consuls de la Val de Montferrand" ; le 30.09.1594, veuve de Guillaume JEAN, elle reconnaît une dette de 40 livres à Jean VIDAL, menuisier de Montpellier, et elle s'engage à payer au cours du mois de mars suivant (notaire Pierre PLANQUE, de Montpellier) ; le 28.09.1595, elle reconnaît une dette de 100 livres à Sébastien PERDIGUIER suite à une obligation passée auprès du notaire Jean RODIL, de Montpellier, le 27.04.1586 : après un commandement visant à prendre l'équivalent en blé touzelle, un compromis à 10 écus sol et 15 sous est conclu (notaire Pierre GALLET, de Montpellier) ; le 24.02.1598, elle reconnaît une dette de 26 livres à Jean BRESSON (fabre des Matelles) ; cette dette est réduite à 8 écus sols et 40 sols et elle s'engage à payer à la (fête de la) Madeleine prochaine ; l'acte est passé en présence d'Antoine ALARY, cordonnier des Matelles et de Jean DESFOURS, des Casarels ; elle ne sait pas signer (Barthélémy GREGOIRE, notaire royal de Londres, habitant Les Matelles) ;

le 21.01.1602, avec son fils Esplandion JEAN, elle vend à Fulcrand OMBRAS (marchand, des Matelles) plusieurs immeubles situés aux Matelles : 1/ une pièce de terre labourable au terroir "dict vulgairement" las faisses, contenant 10 ceterées (suivant le compoix) ; il est précisé que cette terre confronte une autre terre appelée aussi la faisse que Fulcrand OMBRAS "avait acquise naguère desdits vendeurs", 2/ une pièce de terre, devois, appelée la Coste, 3/ une pièce de terre, devois, appelée Combe obscure, 4/ une petite olivette, à puech cognieu ; le prix total est de 100 écus sol ; l'acheteur promet d'employer cette somme au paiement des dettes qui lui seront indiquées par les vendeurs, jusqu'au montant du prix en question et il sera tenu d'en donner quittance aux vendeurs ; ce prix a été évalué par deux experts choisis par les parties, dont Gaspar SABATIER, qui signe l'acte ; cet acte est passé aux Matelles, en présence d'Antoine COLOMB (cordonnier, qui signe) et Pierre COLLET (du mas de Robiac, à Cazevieille, qui signe) ; d'autres témoins ne savent pas signer : Mathieu RICOME et Jean BRESSON (fabre des Matelles) ; avec le notaire, signe aussi Fulcrand OMBRAS (Barthélémy GREGOIRE, notaire royal de Londres, habitant Les Matelles) ; le 21.02.1602, Pierre DUMAS (fils de feu François, de Saint-Jean-de-Cuculles) vend à Esplandion JEAN (fils de feu Guillaume et d'Antoinette EUZET) "deux cestiers bled thouzelle" pour le prix de 3 écus sol, soit 9 livres tournois ; JEAN promet de les payer à la fête de la "Magdelene prochaine venant" ; pour cela, sont obligés ses biens ainsi que ceux d'Antoinette EUZET, sa mère et ils sont soumis aux rigueurs des cours et au présidial de Montpellier ; l'acte est passé dans la maison du notaire, en présence de Jean BRESSON (fabre des Matelles) et de Jean VAL (prêtre), qui signe (Barthélémy GREGOIRE, notaire royal de Londres, habitant Les Matelles) ; le 07.05.1602, avec son fils Esplandion JEAN, elle vend à Michel PERTRACH (fils de Jean, mas de Molières nègres, à Saint-Jean-de-Cuculles), une petite pièce de terre devois, contenant 4 setérées, au terroir dit puech Paulz, paroisse de Saint-Jean-de-Cuculles ; le prix est de 10 livres tournois qui est immédiatement payé et les vendeurs tiennent quitte l'acheteur ; l'acte est fait aux Matelles, dans la maison du notaire, en présence de Pierre PARNISEL (praticien de Montpellier) et de Denis PRUNET (de Saint-Martin-de-Londres), qui signent avec Michel PERTRACH (Barthélémy GREGOIRE, notaire royal de Londres, habitant Les Matelles) ; un peu plus tard, toujours en 1602 (date à compléter - probablement en mai ou juin), elle reconnaît devoir à Jacques FABREGUES (fils de Jean, des Matelles), "ayant servi de valet", la somme de 10 livres 15 sols comme reste de salaires et gages ; elle promet de le payer à la "Magdelene prochaine venant" ; l'acte est passé dans la maison du notaire, en présence de Gaspar SABATIER (qui signe) et de Jean PRUNET, des Matelles (Barthélémy GREGOIRE, notaire royal de Londres, habitant Les Matelles) ; le 28.10.1602, elle est partie prenante en tant qu'ayant droit et ayant cause dans le règlement des impositions de la val de Montflerand par Jeanne DUMAS, fille de Pierre, de Saint-Jean-de-Cuculles ; il s'agit des impositions des années 1550 à 1556 pour lesquelles son défunt mari, Guillaume JEAN, était caution pour cette collecte ; l'acte est passé à Saint-Jean-de-Cuculles, dans la maison de Jeanne DUMAS, en présence d'Antoine GUIRAUD et de Pierre PARINSAL (praticien de Montpellier) qui signent (Barthélémy GREGOIRE, notaire royal de Londres, habitant Les Matelles)

-
Jeanne (fa Pierre) ; encore vivante en 1608, veuve de Roman LEQUES, du mas de Bouzenac, paroisse de Saint-Clément-de-Rivière, quand sa soeur Mondette lui lègue deux livres, dans son testament du 19.01.1608.

-
Péronne (ou Peyronne) (fa Pierre) ; x Jean COULLONDRE (ou COULONDRES) en 1555 (selon le répertoire du notaire DEDET, de Notre-Dame-de-Londres, le minutier proprement dit n'ayant pas été conservé) ; ce même répertoire indique, la concernant, deux autres actes pour l'année 1555 : "quittance de dot d'Antonye EUZETTE contre Jean COULONDRES" et "quittance d'Antonye EUZETTE contre Peyronne EUZETTE", ce qui veut certainement dire que c'est Anthonie, la soeur aînée, qui s'est chargée des formalités du mariage de sa cadette, leur père étant décédé ; en 1588, Guillaume RICHOME et Mondette MONTHELLE donnent quittance à Peyronne qui est, alors, veuve de Jean COLONDRES (selon le répertoire du minutier du notaire DEDET, de Notre-Dame-de-Londres) ; le 15.08.1599 elle est toujours indiquée comme veuve quand elle marie sa fille Charlotte COULLONDRE à Robert LEBOUS, du mas de Lebous à Treviés, en présence de son fils Fulcrand COULLONDRE qui règle la dot dans l'acte qui suit ; il est précisé qu'elle habitait au mas de Courtès de Cazevieille quand elle vivait avec son feu mari (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles) ; encore vivante en 1608, veuve de Jean COULLONDRE(S), habitant le mas de Courtès, à Cazevieille, quand sa soeur Mondette lui lègue deux livres, dans son testament du 19.01.1608.

-
Jacquette (fa Pierre) ; x François SABATIER ; + avant 1608 car, dans le testament de sa soeur Mondette, du 19.01.1608, elle est indiquée comme étant "décédée quand vivoit mariée du lieu de Valmaillargues les Grabels" ; Mondette lègue deux livres aux enfants de Jacquette. Grabels

- Mondette (fa Pierre) ; célibataire ; testament le 19.01.1608 ; elle lègue 2 livres à sa soeur Jeanne, 2 livres à sa soeur Peronne, 2 livres aux enfants de sa soeur Jacquette et elle fait de son petit-neveu, Pierre JEAN (petit-fils de sa soeur Antoinette), son héritier universel (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles).




B / Les EUZET qui s'installent aux Matelles au XVIIe siècle :

Génération 1 ( "La lignée". génération 11)

- Jean (fs Jean et Françoise QUERELLE, du Triadou) ° ? ; le 13.02.1652, il est témoin, au Triadou, avec son père et ses deux frères au testament de Jacques LATOUR - que le notaire écrit de LA TOUR (notaire Guillaume GREGOIRE, des Matelles - en réalité, il indique : de Londres) ; émancipé par son père, Jean, procureur juridictionnel de la val de Montferrand, le 31.03.1669, notaire Gilbert SALOMON, des Matelles ; présent à l'émancipation : Jean ARNAUD (baille de Saint-Jean-de-Cuculles) qui a donné l'autorisation : son père "a déclaré être de la volonté de l'émanciper, ledit Jean EUZET son fils puisné le mettant hors de sa puissance a en signe de vraye émancipation, en présence de Jacques EUZET, fils aisné et donnataire dudit EUZET, par et du consentement d'icelluy a disjoing les mains de son fils puisné et mis dans les dites mains sur la teste dicelluy, lui dispartant sa bénédiction paternelle, ledit Jean EUZET a remercié très humblement sondit père et a promis ne se despartir jamais de l'honneur et secours qu'il luy doibt, requerant lesdits EUZET père et fils ledit Mr ARNAUD, bailhe d'authoriser ladite émancipation et y apporter son décret judiciaire, jurant que icelle n'est intervenu aucun dol ny fraude pour personne, ce qu'a esté fait par ledit baille" ; cet acte a été fait dans la maison dudit EUZET en présence de Yves de MICHEL, sr de Serre, docteur et avocat de Montpellier, et Jean AUZEMAR, docteur et avocat de Montpellier, qui ont signé ; x Jeanne DESFOURS le 20.08.1670 [cette date reste à vérifier] ; Cm 29.05.1670, notaire Gilbert SALOMON, des Matelles ; dans ce Cm, Jean EUZET (le père) prévoit pour son fils 800 livres tournois (qu'il lui avait léguées dans son testament du 29.01.1669), à savoir 200 le jour des noces, 200 deux ans après et 400 "dans autres trois ans après" ; le même notaire, Gilbert SALOMON, le 12.09.1670, enregistre le détail des quittances entre les deux Jean, père et fils (y compris 187 livres 10 sols "pour son quart de l'héritage et dot que Françoise QUERELLE, sa mère, avait porté dans la maison de M. Jean EUZET son père" ; le 02.11.1671, le notaire Gilbert SALOMON (des Matelles) enregistre la transaction conclue entre les deux frères, Jean et Jacques, à propos du supplément de légitime demandé par Jean ; en effet, celui-ci estimait que la somme de 800 livres léguée par leur père (dans son testament du 29.01.1669) était insuffisante ; à cela, Jacques répondait que Jean oubliait ce que leur père lui avait donné le jour de son émancipation ; finalement, Jacques estimait que la légitime de Jean ne valait pas plus de 600 livres ; "lesdites parties étaient sur le point de se plonger dans un long et facheux procès dont les frais auraient consommé la moitié de leurs biens" ; voulant éviter cela, la transaction suivante est donc conclue : Jacques cède à Jean, en plus des 800 livres et autres choses contenues au testament de leur père, "la somme principale et intérêts qui lui sont dus en qualité d'héritier par Guillaume TOURRIERE, laboureur des Matelles" (le montant n'est pas précisé dans l'acte) ; en conséquence, Jean quitte Jacques pour sa demande de supplément de légitime ; Jean reconnaît aussi avoir reçu de Jacques 206 livres tournois en louis d'or, argent et autre monnaie, ainsi qu'une mule poil rouge estimée à la somme de 96 livres, soit un total de 302 livres tournois qui viennent en déduction du paiement des 800 livres léguées ; pour le reste du paiement, il est prévu le mois prochain ; pour la sûreté de l'opération, les parties obligent leurs biens qui sont soumis aux rigueurs de cours de M. le sénéchal, gouverneur, présidial, petit scel royal de Montpellier ; l'acte est fait en l'étude, en présence de François JARET (prêtre, aux Matelles) et de Michel PERTRACH (du mas de Molière nègre, à Saint-Jean-de-Cuculles), qui signent avec les parties ;

le 18.01.1672, Françoise GRAS (veuve de Folcrand ROUMIEU) lui vend une terre champ, "située au terroir et juridiction des Matelles, tenement appelé le plan de Liron, contenant une émine ou environ ; elle confronte du levant Jean DELMAS, du couchant Olivier DESFOURS, du marin la terre de la chapelle et de vent droit les hoirs de Gervais ROUBERT" ; le prix est de 12 livres 10 sols que Jean paye immédiatement ; une quittance lui est délivrée ; la terre a été estimée par deux prudhommes, experts des Matelles, choisis par les parties, Jean CHALIER et Jacques DELMAS, qui signent ; pour la sûreté de l'opération, elle oblige et hypothèque ses biens, lesquels sont soumis à la rigueur de la justice, spécialement le petit scel royal de Montpellier ; l'acte est passé en l'étude, en présence d'Antoine FLAVARD (marchand facturier) et Jacques LEQUES (ménager), des Matelles, qui signent avec Jean EUZET ; Françoise GRAS a été obligée de vendre cette terre pour payer les tailles et usages (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles) ; le 04.09.1672, le notaire Gilbert SALOMON établit la quittance finale pour les 800 livres (prévues à son Cm) avec un dernier paiement de 98 livres que lui fait son frère Jacques (du Triadou) ; à cette occasion, il est rappelé les paiements précédents, reçus par le même notaire : 100 livres le 12.09.1670, 302 livres le 02.11.1671, 200 livres le 11.01.1672 et 100 livres le 14.06.1672 (par un billet écrit de la main de leur père, billet qui est lacéré et coupé en présence du notaire et des témoins) ; suite à ces paiements, Jean quitte son frère pour l'ensemble de ses droits paternels et maternels et aussi du supplément de légitime, compte tenu de la transaction passée entre eux le 02.11.1671 ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Pierre Cazarilz (baille des Matelles) et Gaspar RAMEL (praticien) qui signent avec les parties ; "travailleur" aux Matelles ; le 02.10.1672, il achète à Françoise GRAS (veuve de Folcrand ROUMIEU), quatre terres aux Matelles (tenements de la Raboude, de Pereyrol, des Moulins et près du portail de l'église), pour le prix de 55 livres (53 livres 10 sols + 30 sols de plus value) ; les terres ont été examinées et évaluées par deux prudhommes, experts choisis par les deux parties : Jean ARNAUD, baille de Saint-Jean-de-Cuculles et Pierre ARNAUD, aussi de Saint-Jean-de-Cuculles ; Françoise GRAS a été obligée de vendre ces terres pour payer le menuisier qui a fait des réparations à sa maison ; Jean EUZET paye les 55 livres à ce menuisier de Montpellier, Pierre MOUCHE ; la quittance est en marge de l'acte, au 28.12.1673, suite à la quittance faite par le notaire DURRANC, de Montpellier, le 08.11.1673 (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles) ; le 04.12.1673, il délivre une quittance à Guillaume TOURRIERE, pour un paiement de 140 livres ; cette somme correspond d'abord à une obligation d'un montant de 120 livres 15 sols, reçue par le notaire GARDEL, de Montpellier, par feu Pierre TOURRIERE, père de Guillaume TOURRIERE ; la différence de montant correspond aux affaires faites ensemble par Jean EUZET et ledit TOURRIERE ; enfin, Jean EUZET est ayant droit car son frère lui a fait antérieurement cession de ses droits (l'obligation remontant à leur père) ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jacques EUZET (son frère) et de Fulcrand CABANES, maître cordonnier, qui signent ; Guillaume TOURRIERE ne sait pas signer (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles) ;



La signature de Jean EUZET, le 04.12.1673.
(notaire Gilbert SALOMON, des Matelles)

il est "rentier à Courpouiran" (Courpouyran, à Juvignac), de fin 1677 à fin 1680 environ ; en effet, le 04.09.1677, Jeanne (de) DUNANT, femme de Michel PERTRACH, sr de la Mouliere, habitant Saint-Jean-de-Cuculles, lui arrente "tout le bien et domaine appartenant audit PERTRACH qu'il a situé dans les lieux et terroirs de Courpoiran, paroisse de Juvignac, Saint George et Moussons ; cet arrentement est signé pour "quatre années complètes et révolues" mais le bail commence immédiatement (notaire Jean AMYER, de Montpellier) ; son nom n'apparaît plus après 1680 dans le registre paroissial de Juvignac ; le 02.02.1683, il reconnaît devoir 150 livres à Jean GRAS dit Petit et il promet de rembourser dans un an ; pour la sûreté de l'opération, il hypothèque trois terres qu'il possède aux Matelles ; l'acte est passé en présence de Jacques LEQUES et de Jean ROUBIEU, des Matelles, qui signent avec lui (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles) ; à la même date et chez le même notaire, il rembourse 118 livres 15 sols à Folcrand CABANES (maître cordonnier, aux Matelles) suite à deux obligations de 50 livres chacune qu'il avait souscrites auprès du même notaire, les 23.12.1675 et 07.09.1676 (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles) ; le 06.09.1677, il vend à André FLAVARD (cardeur aux Matelles), une terre vigne au terroir des Matelles pour le prix de 30 livres ; il perçoit 10 livres, plus 30 sols de plus value ; l'acheteur promet de rembourser "au jour et feste Saint Michel venant" (29.09.1677) les 20 livres restantes ; l'acte est passé en l'étude du notaire, en présence d'Antoine FLAVARD (qui signe) et de Jullien CHALIER (qui signe) ; André FLAVARD ne sait pas signer (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles) ; le 02.03.1683, Folcrand ROUMIEU (ménager des Matelles) lui vend une terre au terroir des Matelles, tènement dit la Cauquière ("environ deux cesterés") et une petite terre ("contenant un carton ou environ") pour un montant de 10 livres tournois ; le paiement est prévu pour le 01.06.1683 ; l'acte est passé dans la maison du notaire, en présence de Jean PLAIGNIOL (du Triadou) et de Barthélémy SALOMON, des Matelles (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles) ; le 19.08.1697, il conclut un accord avec son beau-frère, Jacques AIGOUY ; l'accord prévoit un partage égal entre les deux parties pour tout ce qui proviendra du droit de succession de Pierre EUZET, son frère, à charge pour AIGOUY de faire l'avance des frais, conformément à une procuration qu'il vient de faire avant cet acte ; les frais exposés seront partagés également ; le droit de succession est évalué à la somme de 150 livres ; pour la sûreté de cet accord, les deux parties hypothèquent leurs biens présents et futurs et les soumettent aux rigueurs des cours du sénéchal, siège présidial, petit scel royal de Montpellier ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Pierre MARRE (ménager à Viols) et François HOUSTET (maître apothicaire de Viols) qui signent avec les parties (notaire Jean Baptiste EUZET, de Viols-le-Fort) ; le 08.01.1699, il est partie prenante avec son beau-frère, Jacques AIGOUY, au compromis conclu à l'encontre de son neveu, Jean EUZET (fils de Jacques et de Marguerite GELY) et concernant leurs droits relatifs à la succession de Pierre EUZET, son frère ; ses droits sont établis à hauteur de 200 livres qui lui sont immédiatement payées, "en louis d'or d'argent et autre bonne monnoye" (notaire Raymond MARGOUËT, de Montpellier) ; le 28.01.1699, en tant que maître des biens dotaux de son épouse, il cède, remet et transporte à Fulcrand RICOME (conseiller du roi et commissaire aux revenus et logement des troupes au département de Montpellier), une petit lopin de terre herme faisant, suivant le compoix "deux cannes seitterée" ; sur ce lopin, il y a eu un creux à fumier qui a été abandonné ; ce lopin est proche du chemin du Triadou et a été du compoix d'Olivier DESFOURS ; il n'y a aucun prix d'indiqué dans l'acte, sauf la condition pour l'acquéreur d'en payer les tailles, usages et autres charges ; l'acte est passé dans la maison de Fulcrand RICOME, aux Matelles, en présence de Charles MARTIN (habitant des Matelles) et Noël CRES (procureur juridictionnel de laval de Montferrand) qui signent avec les parties (notaire Jean MAUMEJAN, notaire royal des lieux de laval de Montferrand) ; il est encore vivant quand sa femme meurt aux Matelles le 17.04.1706 ; il participe à une délibération communale du Conseil général des Matelles, le 12.03.1710, avec son neveu homonyme du Triadou, Jean EUZET, fils de Jacques ; il semble bien que Jean EUZET, des Matelles, soit toujours resté habitant des Matelles, même pendant la période de Juvignac ; son décès ne paraît pas avoir été enregistré dans ce qui est conservé du registre paroissial des Matelles (il y a une lacune entre le 13 septembre 1710 et le 12 novembre 1718, période probable de son décès) ; le 09.06.1721, son neveu du Triadou, Jean EUZET, procureur juridictionnel de la val de Montferrand, signe un bail à Bertrand DESFOURS d'une maison et de tous les biens qu'il possède aux Matelles (terres, champs, olivettes, vignes, jardin, devois, etc.), c'est-à-dire "tout ce qu'il jouit et possède ayant appartenu de feu Jean EUZET son oncle" (notaire Jean MAUMEJEAN, des lieux de la val de Montferrand, habitant aux Matelles) ; cela veut donc dire probablement que tous les biens de Jean EUZET sont allés à son neveu du Triadou et donc que tous ses enfants ont dû décéder sans descendance. Le Triadou et Juvignac

Génération 2 ( "La lignée". génération 12)

- Jacques (fs Jean et Jeanne DESFOURS) b 21.12.1672, aux Matelles.

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Pierre (fs Jean et Jeanne DESFOURS) b en 1675 (avant le 15.04.), aux Matelles ; le parrain est Pierre BASTID et la marraine, Marguerite EUZET ; l'acte indique qu'il "est mort", donc avant le 15.04.1675.

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Jean (fs Jean et Jeanne DESFOURS) ° 21.03.1676, aux Matelles.

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Pierre (fs Jean et Jeanne DESFOURS) ° 21.03.1676, aux Matelles.

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Françoise (fa Jean et Jeanne DESFOURS) b 12.12.1677, à Juvignac, "âgée de sept jours" (donc une naissance probable le 06.12.1677) ; le baptême a été fait en urgence à la naissance, à Courpouiran où Jean, le père était rentier ; il y avait danger de mort et ce baptême fut considéré comme légitime le 12 décembre quand le curé a fait officiellement la cérémonie ; les noms des parrain et marraine ne sont pas indiqués ; elle bénéficie d'un don (maison, vigne ...) de Henrie DESFOURS, veuve de Pierre BASTIDE, des Matelles, tante de Françoise, le 29.01.1702 ; elle est supposée avoir environ 30 ans, le 14.11.1709 quand elle est émancipée ; elle sait signer ; elle fait son testament le 29.03.1742, au Triadou, dans la maison de Claude EUZET "ou ladite testatrice est detenüe malade" : elle désire être enterrée dans le cimetière du Triadou ; elle lègue 30 sols à la confrérie du Très Saint Sacrement érigée dans l'église, payables au prévot de la confrérie dans l'année de son décès ; elle lègue 5 sols à tous ses parents et prétendants, à se partager entre eux ; elle institue comme son héritier universel et général, Claude EUZET, ménager, habitant du Triadou, son cousin, fils de feu Jean et d'Etienne PLAGNIOL (chez qui est fait le testament) ; elle casse tout autre testament ; l'acte est fait en présence de Jacques REBOUL (bourgeois de la métairie de la Liquière, paroisse du château de la Roquette), messire Joseph POUDEROUX (prêtre et prieur du Triadou - il signe POUDEROUS), Jean Louis CALMET (travailleur au Triadou), Jean et Jacques ARNAUD, Guillaume MASCLA et André CHAUVET (habitants de Saint-Jean-de-Cuculles) qui signent ; elle déclare qu'elle ne sait pas signer - ce qui n'était pas le cas auparavant (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand) ; c'est probablement elle qui meurt le 21.10.1746, au Triadou, àgée de 70 ans environ. Juvignac et Le Triadou

- Olivier (fs Jean et Jeanne DESFOURS) b 22.10.1680, à Juvignac ; le parrain est Olivier DAVANT, "prieur de Valiouquès" (Vailhauquès) ; la marraine est Marguerite GELIE (GELY), tante paternelle, épouse de Jacques EUZET, du Triadou. Juvignac


C / Les EUZET qui s'installent aux Matelles au XVIIIe siècle :

Il s'agit, en fait, des EUZET qui sont au mas de Galabert. Or, ce mas devenu hameau a d'abord été une partie de Saint-Gély-du-Fesc, avant d'être inclus dans la commune des Matelles. Ces EUZET, n'ont donc pas changé de commune mais c'est l'appartenance administrative de leur hameau qui a été modifiée.

Une première branche issue de Saint-Gély-du-Fesc
Une deuxième branche issue de Saint-Gély-du-Fesc
Une EUZET issue de Viols-le-Fort
Une EUZET issue de Cazevieille



Une première branche issue de Saint-Gély-du-Fesc :



Génération 1 (
"La lignée". génération 14)

- Etienne (fs Jean et Jeanne GALABERT) ° 30.08.1749, à la métairie de Galabert, à Saint-Gély-du-Fesc ; le baptême est du 03.09.1749 ; le parrain est Etienne GALABERT et la marraine Marie LEBOUS, la grand-mère de Saint-Mathieu-de-Tréviers ; Claude EUZET (de Tréviers), le père et le parrain signent mais la marraine ne sait pas signer ; "travailleur" au Galabert ;


En 1749, le baptême d'Etienne EUZET, au mas de Galabert (encore dans la paroisse de Saint-Gély-du-Fesc)
Le microfilm est imparfait et a dû être éclairci pour rendre visible la partie gauche, noircie et en partie tronquée


le 05.02.1775, un accord de désistement est signé entre Etienne et Marie DOUMERGUE (fille de Jean, travailleur habitant la métairie des Vautes, à Saint-Gély-du-Fesc) ; les parties sont assistées par leurs pères respectifs ; l'acte indique que Marie DOUMERGUE, "se trouvant enceinte des oeuvres de Estienne EUZET travailleur habitant du mazage de Galabert en ladite paroisse ainsy que ledit EUZET icy present le reconnoit et se disposant à agir en justice contre luy en reparation dudit crime de gravidation", il a proposé un accord : il "se chargera de l'enfant ou enfens dont ladite DOUMERGUE est enceinte", il paiera 30 livres "pour les fraix des couches dabord après laccouchement et en outre la somme de 100 livres a titre de dommages et interés" ; effectivement, Jean EUZET (père d'Etienne) paye 100 livres "reellement et de comptant en especes de cours" et il promet de payer les 30 livres après l'accouchement ainsi que de s'occuper de l'enfant ou des enfants dont Marie accouchera ; moyennant quoi, Jean DOUMERGUE se désiste de toutes poursuites ; l'acte est passé "dans la maison claustralle dudit saint Gelly", en présence d'Arcis DECAMP, "demeurant en qualité d'hote audit saint Gelly", et Simon GUIGOU (habitant de Murles) qui signent avec Jean EUZET et le notaire, Fulcrand MAUMEJEAN "des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles" ; cet acte est unique en son genre car, généralement pour ce genre de circonstances, l'accord consiste à obliger l'homme à épouser la femme et, pour ce faire, l'homme est d'abord emprisonné, l'accord se passant le plus souvent dans la prison ; ici, rien de tout cela : c'est d'abord un accord financierqui qui permet de ne pas éclabousser les notables en place, en particulier les DOUMERGUE (alors que Jean, le père de Marie, est consul) ; conclu avec l'assentiment du curé puisqu'il est passé au presbytère même, c'est en présence de l'aubergiste (qui n'est pas d'une famille de la paroisse) et d'un habitant d'une autre paroisse (Murles) ; quant au registre paroissial, il est indiqué, au 03.04.1775, la naissance de "Jean", lequel est "né de parents inconnus" ; or, on voit que l'enfant est présenté par Marguerite GALABERT, épouse de Pierre GALABERT, que le parrain est Jean EUZET (de fait, le grand-père paternel de l'enfant) et que la marraine est Susanne EUZET (fille de Jean, soeur d'Etienne et, de fait, tante paternelle de l'enfant), cependant qu'est présent Jean DOUMERGUE (de fait, le grand-père maternel de l'enfant) ; ainsi, bien que la filiation soit absente, on se rend compte qu'il s'agit bien de l'enfant d'Etienne EUZET et de Marie DOUMERGUE et qu'autour de lui sont réunis les représentants de la famille, les GALABERT, les EUZET et les DOUMERGUE ; toujours devant le notaire Fulcrand MAUMEJEAN et toujours dans la maison claustrale, le 07.05.1775, Etienne EUZET paye les 30 livres prévues dans l'accord de février à Marie DOUMERGUE, "pour les fraix de ses couches dabord aprés l'accouchemant" (ce qui correspond bien à la naissance et au baptême qui ont eu lieu en avril) ; enfin, quelques mois plus tard, Etienne va se marier ce qui va encore plus effacer cet épisode délicat et quant à ce Jean sans nom, on suppose qu'il vivra ensuite au mas de Galabert.

Les marques d'Etienne EUZET et d'Antoinette ANDRÉ, ainsi que
la signature de Jean EUZET (père d'Etienne) au bas de leur acte de mariage
(30.11.1775)


x Antoinette ANDRÉ, le 30.11.1775, à Saint-Gély-du-Fesc ; Cm 09.11.1775, notaire MAUMEJEAN, des Matelles ; sont présents au mariage : Jean EUZET (son père), Claude ANDRÉ (travailleur, frère d'Antoinette), Etienne RICOME (l'un des fermiers de M. VAQUIER), Pierre DUCAMP (aubergiste) et Etienne DESFOURS, tous habitants de Saint-Gély-du-Fesc ; il ne sait pas signer mais il fait une marque au bas de l'acte de mariage (une croix) ; le couple habite aux Matelles, au mas de Galabert ; le 20.08.1776, en tant que donataire de ses parents, il reçoit 150 livres de son père, somme prévue à son Cm et il est précisé que c'est "en cas d'incompatibilité et de séparation avec lesdits EUZET et GALABERT" (doit-on comprendre que l'accord passé avec les DOUMERGUE a laissé quelques traces dans les relations entre le père et le fils ?) ; cet acte est passé dans l'étude du notaire Jean Joseph MAUMEJAN, en présence de Charles REYNAUD (ecclésiastique de Châteauneuf du Rouet, diocèse de Saint Paul trois châteaux) et de François GAUD (de Montpellier) ; l'incompatibilité entre le père et le fils est confirmée par l'accord qui suit ; en effet, le 22.09.1793, un accord est passé entre Etienne et sa mère, veuve de Jean EUZET, en référence de son Cm de 1775 ; il est ainsi rappelé que dans ce Cm, ses parents lui ont fait donation de "tous et chacun leurs biens, meubles, immeubles, noms, raisons et actions", avec une prise de possession après leur décès ; le Cm prévoyait aussi que le couple resterait dans la maison de ses parents pour une exploitation en commun mais, une clause prévoyait également qu'en cas de désaccord et s'ils ne pouvaient rester ensemble, "ils n'auroient rien a prétendre qu'après le décès de sesdits père et mère excepté la somme de 150 livres" que son père devrait lui payer quand il sortirait de la maison ; or, justement, "lesdites parties n'ayant peu vivre ensemble elles ont été obligées de se séparer", d'où l'accord en trois points conclu en 1793 entre sa mère et son fils : 1/ Jeanne GALABERT se désiste en faveur de son fils de la "jouissance, fruits, usufruits, rentes et revenus" des biens donnés par son mari et elle-même dans le Cm d'Etienne, 2/ Elle se réserve une pension viagère de "sept cetiers grains savoir trois cetiers bled touzelle et quatre cetiers paumelle, une quarte petites feves, une quarte huille, un quart sel, et quarante livres argent" qu'Etienne s'oblige payer et livrer de six en six mois et par avance (du 1er août dernier puis le 1er février suivant et ainsi de suite) 3/ elle se réserve encore "son lit bois noyer garny et sa paillasse, matellas, traversin, couverture indienne piquée, quatre linseuls toille grise, et une grande nappe que sondit fils sera tenu de lui délivrer incessamment, tous effets et hardes qui appartiendront après son décès à son fils ", attendu que le tout fait partie de la donnation a lui faite lors de son contrat de mariage" et il est précisé à la fin de l'acte que les objets ci-dessus "peuvent être évalués de la somme de cent livres ; une dernière clause de cet accord montre qu'il y avait eu une forte tension entre la mère et son fils puisqu'il est indiqué qu'Etienne payera "tous les frais que sa ditte mère a fait contre lui de même que ceux du présent acte ; l'acte est signé par Jacques ICARD et Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles mais les parties ne savent pas signer ; il est indiqué comme étant ménager (notaire Guillaume TRIAIRE, des Matelles) ; le 21 pluviôse an II (09.02.1794), il paye à son frère Claude la somme de 217 livres 10 sols, à savoir 150 livres au titre de ses "droits légitimaires tant paternels que maternels" (réservés dans le Cm d'Etienne) et 67 livres 10 sols pour les intérêts sur 9 années ; l'acte est passé en présence de Fulcrand Benjamin MAUMEJAN (greffier de la justice de paix du canton des Matelles) et de Fulcrand MAUMEJAN, en l'étude de Guillaume TRIAIRE, notaire public de la vallée de Montferrand, à la résidence des Matelles ; le 6 germinal an 7 (26.03.1799), il passe un accord avec son frère Claude, en tant que donataire de sa feue mère pour ses meubles, effets et hardes (par rérence à un accord du 22.09.1790 devant le notaire Guillaume TRIAIRE) : il reçoit 12 livres 50 centimes pour la valeur des effets et hardes de leur mère et aussi une couverture indienne piquée, "au moyen de quoi lesdites parties se tiennent respectivement quittes pour ce qui concerne les "meubles, effets et hardes délaissés par leur dite mère" ; l'acte est passé dans la maison du citoyen FLAVARD, en présence d'Augustin CALAGE et Fulcrand TOURRIERE, des Matelles, qui signent (pour ce dernier, il signe TOURIERE) avec le notaire, Guillaume TRIAIRE, des Matelles ; on comprend par cet acte que leur mère avait dû s'installer dans la maison de Claude, aux Matelles, cependant qu'Etienne était resté au mas de Galabert, comme c'est indiqué ici, avec la précision que le mazage de Galabert était à Saint-Gély-du-Fesc ; veuf, le 09.01.1821 quand son épouse décède, en sa maison d'habitation, au hameau de Galabert ; + 22.01.1824, aux Matelles, dans sa maison d'habitation, au Galabert, veuf d'Antoinette ANDRÉ.

- Claude (fs Jean et Jeanne GALABERT) ° 13.02.1751, à Saint-Gély-du-Fesc ; le baptême est du 17.02.1751 ; le parrain est Claude EUZET (le grand-père de la métairie de Lebous, paroisse de Tréviers) et la marraine, Catherine GALABERT (tante du baptisé) ; le parrain et la marraine ne savent pas signer ; agriculteur ; x Jeanne BOUQUET, le 25.01.1785, aux Matelles ; il est depuis 3 ans à Grabels quand il se marie ; il ne sait pas signer ; sont présents au mariage : Jacques SOLAS (son beau-frère, il signe Jacques SOULAS), Jean Balthasar GRAS (premier consul des Matelles), Jean SADDE (régent des écoles) et André CANCEL, qui signent avec GAUD, prieur et archiprêtre ; Cm le 03.01.1785 ; il est précisé qu'il est "travailleur restant pour valet au mas de Guerin paroisse de Grabels" ; il déclare "que ses biens n'excèdent pas en valeur 149 livres", alors que l'oncle maternel de Jeanne, Guillaume ARZALIER ou ARZALLIER ou ARZELLIER (patronyme écrit ARGELLIER dans l'acte de mariage), confirme la donation entre vifs qu'il a fait à Jeanne le 01.11.1782 pour un montant de 1199 livres ; les parties obligent leurs biens ; l'acte est fait dans la maison de Guillaume ARZELLIER, aux Matelles, en présence, notamment de Jacques SOULAS, beau-frère de Claude, qui habite au domaine de Rouquet, paroisse de Saint-Gély-du-Fesc (notaire Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; travailleur puis agriculteur ; aux Matelles, au moins de 1785 à 1801 ; le 21 pluviôse an II (09.02.1794), son frère Etienne lui paye la somme de 217 livres 10 sols, à savoir 150 livres au titre de ses "droits légitimaires tant paternels que maternels" (réservés dans le Cm d'Etienne) et 67 livres 10 sols pour les intérêts sur 9 années ; l'acte est passé en présence de Fulcrand Benjamin MAUMEJAN (greffier de la justice de paix du canton des Matelles) et de Fulcrand MAUMEJAN, en l'étude de Guillaume TRIAIRE, notaire public de la vallée de Montferrand, à la résidence des Matelles ; le 6 germinal an 7 (26.03.1799), il passe un accord avec son frère Etienne, celui-ci étant donataire de leur feue mère pour ses meubles, effets et hardes (par rérence à un accord du 22.09.1790 devant le notaire Guillaume TRIAIRE) : il paye à Etienne 12 livres 50 centimes pour la valeur des effets et hardes de leur mère et lui remet une couverture indienne piquée, "au moyen de quoi lesdites parties se tiennent respectivement quittes pour ce qui concerne les "meubles, effets et hardes délaissés par leur dite mère" ; l'acte est passé dans la maison du citoyen FLAVARD, en présence d'Augustin CALAGE et Fulcrand TOURRIERE, des Matelles, qui signent (pour ce dernier, il signe TOURIERE) avec le notaire, Guillaume TRIAIRE, des Matelles ; on comprend par cet acte que leur mère avait dû s'installer dans la maison de Claude, aux Matelles, cependant qu'Etienne était resté au mas de Galabert, comme c'est indiqué ici, avec la précision que le mazage de Galabert était à Saint-Gély-du-Fesc ;

le 13 floréal an VIII (03.05.1800), il achète aux Matelles, "une petite écurie, un poussieu attenant et un grenier à foin au dessus", le tout faisant partie de la maison de Jean SERDETI, facturier aux Matelles, qui est le vendeur ; le prix est de 72 francs qu'il lui paye en numéraire et bonnes espèces de cours ; l'acte est passé dans la maison de la citoyenne Marie DOMBRAS (veuve MAUMEJAN), en présence de Jacques PERIDIER père (agriculteur aux Matelles) et Jacques ROUSSET (agriculteur à Montpellier) qui signent avec SERDETI (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, de Claret) ; le 26 vendémiaire an IX (18.10.1800), il vend à Martin GIRARD (propriétaire foncier, à Montpellier), "une terre champ avec quelques muriers, terroir de Tresfonds, de contenance d'environ deux seterées", pour le prix de 100 francs que l'acheteur paye immédiatement ; il avait eu cette terre "dans sa portion de légitime sur les biens délaissés par feue Jeanne GALABERT sa mère" ; la possession et la jouissance de la terre sont le jour de l'acte qui est passé dans la maison de la citoyenne Marie DOMBRAS (veuve MAUMEJAN), en présence de Jean PLAGNIOL aîné et de Fulcrand MAUMEJAN cadet, cultivateurs des Matelles, qui signent avec Martin GIRARD (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, de Claret) ; le 9 floréal an IX (29.04.1801), sa soeur Marguerite, assistée par son mari (Jean Joseph CHAPEL), lui vend sur ses biens libres, "une pièce de terre champ avec quelques muriers", aux Matelles, "tenement de Malpailhas, d'environ 2 seterées, qu'elle a eu pour supplement de légitime", de biens délaissés par leur mère, Jeanne GALABERT ; le prix est de 100 francs que paye Claude EUZET "en numéraires et bonnes espèces de cours" ; l'acte est passé, à Montpellier, dans une des chambres de la maison du citoyen PLAGNIOL, en présence de deux financiers de Montpellier, Guillaume CHAULIAC et Jean Jacques TEISSONIER qui, seuls, signent, les parties ne sachant pas signer (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, de Claret) ; + 13.03.1830, dans sa maison aux Matelles, veuf de Jeanne BOUQUET ; l'acte de décès précise qu'il était né "au hameau de Galabert présente commune, alors dépendant de la commune de Saint-Gély-du-Fesc".

-
Suzanne (fa Jean et Jeanne GALABERT) ° ou b le 22.10.1758, au mas de Galabert, à Saint-Gély-du-Fesc (information qui reste à vérifier car le registre paroissial est en déficit de février 1751 à 1772 inclus) ; elle ne sait pas signer ; elle est la marraine de baptême de Jean, né de parents inconnus (en fait, Etienne EUZET et Marie DOUMERGUE), le 03.04.1775, à Saint-Gély-du-Fesc ; Cm le 21.08.1779 avec Jacques SOULAS (notaire Michel François AURÈS, de Montpellier) - indication donnée dans la reconnaissance de dot - à vérifier ; x Jacques SOULAS, le 09.09.1779, à Saint-Gély-du-Fesc ; sont témoins du mariage : Fulcrand SOULAS (frère de Jacques), Pierre ROUX, Pierre DECAMP et Jean RICOME qui signent avec le marié ; elle est la marraine de baptême de Suzanne EUZET (fille d'Etienne et d'Antoinette ANDRÉ), le 28.12.1784, à Saint-Gély-du-Fesc ; le 24.08.1786, aux Matelles, Etienne EUZET (frère de Suzanne, donataire contractuel de leur père) paye à Jacques SOULAS (qui est alors charretier, habitant au domaine de Rocquet, à Saint-Gély-du-Fesc) les 150 livres dues à titre de dot d'après le Cm de 1779 ; Jacques SOULAS reconnaît la somme qu'il assure sur ses biens présents et à venir en faveur de Suzanne EUZET ; il déclare aussi avoir été payé des intérêts de cette somme de 150 livres ; l'acte est fait dans la maison presbytérale des Matelles, en présence de Fulcrand VACQUIER des Vautes (habitant Saint-Gély-du-Fesc) et Jacques LAVERGNE, chirurgien (habitant des Matelles) qui signent avec Jacques SOULAS (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; le couple habite à Saint-Gély-du-Fesc mais aussi Juvignac (au moins en 1782) ; des enfants du couple naissent à Saint-Gély-du-Fesc, au moins en 1780, 1783 et 1792 ; le 15.01.1826, veuve de Jacques SOULAS et habitant Saint-Gély-du-Fesc, elle vend à son neveu, Etienne EUZET (habitant des Matelles), une terre champs au terroir des Matelles, d'environ 60 ares, parvenu de la succession de Jean EUZET, son père ; le prix est de 155 francs qu'elle déclare avoir reçu avant l'acte notarié ; l'acte est passé en l'étude, en présence de François ARNAUD (cordonnier) et de Fulcrand ICARD (propriétaire foncier et maire), habitants des Matelles ; elle ne sait pas signer ; Etienne signe avec les témoins (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; + le 14.03.1835, veuve de Jacques SOULAS, dans sa maison d'habitation à Saint-Gély-du-Fesc ; la déclaration de décès est faite par deux voisins : Antoine DOUMERGUE dit dufour et Antoine DOUMERGUE dit la treille (l'acte précise qu'elle est "née au hameau de Galabert, ci-devant parroisse dudit St Gelly dependant presentement de la commune des Matelles") Saint-Gély-du-Fesc et Juvignac


Génération 2 ( "La lignée". génération 15)

- Guillaume (fs Claude et Jeanne BOUQUET) ° 24.10.1785 Les Matelles ; surnommé: "Claude" (des précisions se trouvent dans l'acte de mariage de sa fille Jeanne) ; conscrit de 1806 ; "réformé gratuitement" ; taille : 1 m 61 ; travailleur, agriculteur, propriétaire foncier ; x Marie RECOULY, le 13.05.1813, aux Matelles ; Cm 29.04.1813 : régime dotal, la dot est de 1000 francs par le père de Marie, à payer au 01.02.1814 sans intérêts, plus 150 francs de dorures de Marie qu'elle a gagné par son travail hors de la maison paternelle ; de leur côté, les parents de Guillaume font une donation entre vifs par préciput et avantage du quart de tous leurs biens dont la possession et jouissance se fera après leur décès ; cette donation équivaut à un revenu 25 francs au titre de son père et 25 francs au titre de sa mère, soit 50 francs (et non 75 francs comme c'est indiqué dans le registre de l'enregistrement) ; ses parents se réservent le droit de retour de la donation dans le cas où les futurs époux viendraient à décéder avant eux sans enfants ; pour l'observation de cette donation, ils affectent et hypothèquent les biens immeubles qu'ils ont dans la commune et terroir des Matelles : "maisonnages, bois, devois, terres, champs, olivettes et jardins" ; l'acte est fait en présence d'Etienne EUZET, frère de Guillaume (qui signe), de Jacques PERIDIER et Philippe CELLIER, agriculteurs des Matelles (qui signent) et on voit aussi les signatures PLAGNIOL, GRAS et SABATIER ; il n'y a aucune autre signature EUZET ou RECOULY (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; il ne sait pas signer ; le 04.06.1815, son beau-père, Jean RECOULY, lui paye les 1000 francs de dot, en présence de Philippe CELLIER et de Jacques PERIDIER, agriculteurs aux Matelles (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; le 18.11.1823, Jacques ICARD (propriétaire foncier, aux Matelles), lui vend une terre herme aux Matelles (tenement de la Poussette), contenant environ 15 ares (3 quartons) au prix de 60 francs ; en fait, cette vente est faite aussi à son cousin, Claude Gilles EUZET et chacun d'eux paye 30 francs pour la moitié qui le concerne ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'Etienne Jacques Joseph GRAS et Philippe CELLIER, agriculteurs aux Matelles qui, seuls, signent avec le notaire (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; le 03.08.1828, il paye 625 francs à Pierre GELLY (mari de sa soeur Jeanne) ; cette somme correspond à la donation de 500 francs faite par son père, Claude EUZET, à sa soeur Jeanne dans son contrat de mariage du 08.12.1822, en avancement d'hoirie et de succession ; à ces 500 francs, s'ajoutent 125 francs d'intérêts réglés amiablement entre parties ; une quittance est délivrée et Pierre GELLY reconnaît la somme en faveur de son épouse pour lui être rendue si le cas de droit arrivait ; Pierre GELLY assure ses biens en conséquence (les immeubles qu'il possède aux Matelles) ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Philippe CELLIER et de Pierre RAYNAL, agriculteurs aux Matelles, qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; le 26.12.1828, Antoine Toussaint DUMAS (propriétaire foncier, aux Matelles) signe un bail à titre de ferme pour Guillaume EUZET et Pierre ARNAUD aîné et pour une durée de 5 ans (déjà commencée le 01.10.1829 et devant se terminer le 30.09.1833) ; le bien affermé est "la vigne appelée le grand plantier, tènement de Malpaillas", aux Matelles ; les preneurs déclarent bien connaître cette vigne ; le prix est de 100 francs annuels ; les clauses sont : 1/ Les travaux annuels à faire aux frais des preneurs : fossoyage, taille (par des cultivateurs choisis par le bailleur) ; 2/ Le bail est à demi-fruits, la moitié pour le bailleur, l'autre moitié à partager entre les deux preneurs, "le vin à trait de cuve", les sarments après qu'ils auront été ramassés ; 3/ Les preneurs sont autorisés à défricher les haies qui entourent la vigne et pourront conserver les grains et légumes ; ils recreuseront les fossés qui entourent la vigne ; chacun fait les soumissions de droit ; l'acte est fait en l'étude ; sont présents : Philippe CELLIER (agriculteur) et Jacques GRAS (maréchal-ferrant) des Matelles, qui signent avec DUMAS ; les preneurs ne savent pas signer (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; il est signalé au recensement de 1836 des Matelles avec son épouse et 4 enfants (Jeanne, Jean, Catherine Apollonie et Françoise) ;

le 05.06.1836, il fait un accord avec sa soeur Jeanne quant à la succession de leur père : Jeanne EUZET, épouse GELLY "désirant continuer de vivre de bonne intelligence avec son frère déclare pour ce qui la concerne faire abandon audit sieur Guillaume EUZET, son frère qui l'accepte de tous les biens meubles et immeubles appartenant audit sieur Claude EUZET son père à son décès, pour ledit EUZET en jouir faire et disposer comme bon lui semblera ainsi que des fruits qu'ils ont produit depuis le décès dudit Claude EUZET père et ce pour le remplir de sa portion de la dite hérédité" ; en contrepartie, Guillaume "renonce à rien réclamer du montant de la donation qui a été faite à ladite Jeanne EUZET épouse GELLY par le sieur Claude EUZET père (...)" ; de plus, dans le cas où la succession de leur père se trouverait grevée de dettes, "la portion concernant ladite GELLY née EUZET serait à la charge du sieur Guillaume EUZET qui s'oblige à garantir sa dite soeur pour cet objet" ; en conséquence, Jeanne déclare renoncer à la succession et s'en tenir à la donation qui lui a été faite par son père ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Jacques ARNAUD (cordonnier et facteur rural) et Jean Joseph PAGÉS (tailleur d'habits et facteur rural) des Matelles, qui signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 14.12.1836, il vend à Jean MAUREL (berger aux Matelles) "une pièce de terre champ, située dans le terroir des Matelles, tènement de Malpaillas", comportant environ 40 ares, pour le prix de 140 francs ; le paiement est immédiat et une quittance est donnée à l'acheteur ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Jean Baptiste MARTIN (propriétaire foncier) et Jean Joseph PAGÉS (tailleur d'habits et facteur rural) qui sont seuls à signer avec le notaire (Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; le 02.01.1839, il vend à Pierre ARNAUD aîné et François ARNAUD (frères, agriculteurs des Matelles), une pièce de terre, champ, dans le terroir des Matelles, terroir de Malpaillas, pour un montant de 200 francs qui sont payés immédiatement et dont il donne quittance ; ce bien lui a été attribué dans la succession de son père Claude EUZET ; pour sûreté de l'opération, il hypothèque en faveur des acquéreurs tous les immeubles qu'il possède aux Matelles, consistant en "maisons, champs, vignes, olivettes, jardin et muriers" ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Jacques ARNAUD (cordonnier) et Jean Joseph PAGÉS (tailleur d'habits) des Matelles, qui signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 24.03.1840, il vend à Jean GALIERE (berger, aux Matelles), "une pièce de terre en nature de champ, située dans le terroir des Matelles, au tènement de Puech Gerbaud, confrontant du levant le ruisseau du Roucaïrol (...)", pour une somme de 400 francs ; cette pièce de terre lui était parvenue de la succession de son père ; GALIERE a payé avant cet acte et Guillaume lui en a fait quittance ; acte dans l'étude du notaire, en présence de Jacques ICARD (propriétaire) et Pierre RAYNAL (instituteur), aux Matelles, qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; il est signalé au recensement de 1841 des Matelles avec son épouse et 3 enfants (Jean, Catherine Apollonie et Françoise) aux "Barris" ; le 07.07.1848, il déclare faire une donation entre vifs à Marie RECOULY "1/ d'un quart en nue propriété et usufruit et 2/ d'un autre quart en usufruit seulement, de tous les biens meubles ou immeubles qu'il laissera à son décès pour la donataire en jouir, faire et disposer comme bon lui semblera à partir d'alors" ; l'acte est fait dans la maison d'habitation de Baptiste SABATIER, aux Matelles, en présence Joseph PAGÉS (facteur rural) et Jacques Etienne Joseph GRAS (propriétaire et maire), des Matelles qui signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le même jour, dans les mêmes lieux et termes, Marie RECOULY lui fait une donation équivalente ; le 24.09.1848, il vend à Jean ARNAUD (fils aîné, des Barris), un petit paran ou jardin au terroir des Matelles, bien qui lui a été attribué dans le partage des successions de sa mère, Jeanne BOUQUET ; la vente est faite pour un montant de 100 francs qui sont payés immédiatement et dont il donne quittance ; avec la terre, il y a "la faculté de prendre de l'eau au puits qui se trouve dans la portion de terre du sieur ARNAUD père" ; l'acte est passé en présence de Pierre ROUBIEU (garde-champêtre) et Jacques ARNAUD (facteur rural) des Matelles, qui signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 31.12.1850, il vend à Jean Pierre Marcelin SABATIER (propriétaire foncier des Matelles) un "creux à fumier" situé dans le terroir des Matelles au lieu dit "les Barris", pour un montant de 20 francs (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 29.01.1851, il vend à Pierre ARNAUD (agriculteur des Matelles) une terre (héritée de son père) situé dans le terroir des Matelles, tènement de "la Postette" pour un montant de 60 francs (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; il est signalé au recensement de 1851 des Matelles avec son épouse et 2 enfants (Jean et Catherine Apolonie) aux "Barris" ; + 18.07.1851, "dans sa maison d'habitation située aux Barris", Les Matelles.

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Etienne (fs Claude et Jeanne BOUQUET) ° 15.09.1787 Les Matelles ; cultivateur ; x Françoise MAZOYER (MAZOLIER, MAZOLIÉ, selon les actes), le 10.03.1813, aux Matelles ; à son mariage, assiste son frère Guillaume ; Cm 27.02.1813 : régime dotal ; la dot est de 100 francs contituée par l'épouse (la valeur de ses "dorures") et elle bénéficie du quart des biens parentaux par une donation entre vifs faite par ses parents, soit un revenu de 25 francs ; Etienne bénéficie d'une donation entre vifs, en avancement d'hoirie et de succession, par ses parents : 500 francs du chef paternel et 500 francs du chef maternel que son père s'oblige à payer le 29 septembre prochain sans intérêt jusqu'à cette époque et, sinon, après, avec intérêt selon la loi ; pour l'observation de ces clauses, les parties hypothèquent leurs biens immeubles dans la commune et le terroir des Matelles, consistant en "maisonnages, champs, vignes, olivettes et jardins" ; sont présents à l'acte : Philippe CELLIER (agriculteur des Matelles), Raymond MOULINES (garde-champêtre de Saint-Mathieu-de-Tréviers) qui signent (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; le prénom indiqué dans la table de l'enregistrement est Pierre, au lieu d'Etienne ; il signe Etienne EUZET ; le 19.09.1813, Jean BESSEDE et son épouse, Anne AZEMA (du hameau de Lebous, à Saint-Mathieu-de-Tréviers), lui vendent une terre labourable, aux Matelles, tenement de Malpailhas, contenant environ 30 ares (une seterée et demi) pour le prix de 72 francs ; il paye tout de suite et en a la jouissance immédiate ; le bien appartenant à Anne AZEMA, son mari reconnaît le versement en sa faveur, pour lui être rendu ou à qui de droit, si le cas de restitution arrivait ; Madelaine BESSEDE (fille des vendeurs) et son mari, Jacques CROUZET, approuvent et ratifient la vente ; l'acte est fait à Saint-Mathieu-de-Tréviers, au hameau de Lebous, dans la maison du sieur FERRIER où habitent les vendeurs ; sont présents : Jean François EUZET (propriétaire foncier) et Raymond MOULINES (garde-champêtre), de Saint-Mathieu-de-Tréviers, qui signent avec les parties, sauf Anne AZEMA qui ne sait pas signer (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; le 29.11.1814, Jean PLAGNIOL aîné (propriétaire foncier aux Matelles) lui vend deux terres aux Matelles, labourable pour l'une et herme pour l'autre, au tenement de Tresfond, contenant pour la première environ 50 ares et pour la seconde environ 30 ares ; le prix est de 550 francs qu'il paye tout de suite et en a la jouissance immédiate ; l'acte est fait à l'étude, en présence de Philippe CELLIER (agriculteur) et de François ARNAUD (cordonnier), des Matelles, qui signent avec les parties (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; le 29.11.1814, son frère Guillaume lui paye "de ses propres deniers" 1000 francs dus par ses parents au titre de son Cm ; il donne acquit pour le capital et les intérêts ; l'acte est passé à l'étude, en présence de Jean PLAGNIOL (propriétaire foncier) et de Philippe CELLIER (agriculteur), aux Matelles, qui signent avec Etienne, mais Guillaume ne sait pas signer (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; le 25.01.1821, Marguerite MAZOYER, sa belle-soeur, épouse de Pierre ANDRÉ (de Saint-Gély-du-Fesc) qui l'autorise et l'assiste, lui vend et cède "tous et chacun ses biens et droits lui revenant sur la succession delaissée par Elisabeth SADDE, sa mère" ; le prix est de 400 francs qu'il paye immédiatement en numéraire à Pierre ANDRÉ ; la possession et jouissance sont du même jour ; ANDRÉ hypothèque les biens dont il dispose sur Saint-Gély-du-Fesc et signe avec Etienne EUZET et les témoins : Jean Jacques ROUX (propriétaire foncier à Saint-Mathieu-de-Tréviers) et Philippe CELLIER (agriculteur aux Matelles) ; Marguerite MAZOYER ne sait pas signer (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; le 15.01.1826, sa tante Suzanne EUZET, veuve de Jacques SOULAS et habitant Saint-Gély-du-Fesc, lui vend une terre champs au terroir des Matelles, d'environ 60 ares, parvenu de la succession de Jean EUZET, son père ; le prix est de 155 francs qu'elle déclare avoir reçu avant l'acte notarié ; l'acte est passé en l'étude, en présence de François ARNAUD (cordonnier) et de Fulcrand ICARD (propriétaire foncier et maire), habitants des Matelles ; Etienne signe avec les témoins (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; le 10.02.1829, il achète une maison aux Matelles (pour moitié, l'autre moitié par son épouse, agissant sous l'autorisation de son mari) à Pierre CRESPIN (originaire de Pegayrolles, veuf de Jeanne CANCEL, depuis 10 ans environ aux Matelles) ; cette maison est sise "rue de la Savoye" ; le prix et les conditions restent à compléter mais le paiement fait le 06.05.1829, indiqué ci-après, indique le montant de 297 francs ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Fulcrand ICARD fils aîné (propriétaire foncier) et de Jacques ARNAUD fils aîné (cordonnier), tous des Matelles, qui signent avec Etienne (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; le 06.05.1829, il paye 300 francs, soit 297 francs pour le capital et 3 francs pour les intérêts et frais (dont 150 francs par son épouse, autorisée) à Jean Pierre TRIAIRE, en tant que cessionnaire, pour l'achat de la maison fait à Pierre CRESPIN ; il est tenu quitte pour ce paiement ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Joseph PAGÉS et de Jacques ARNAUD, des Matelles (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ;



La signature d'Etienne EUZET, le 10.03.1813

le 28.03.1862, il est témoin du testament de Marie EUZET (épouse de Julien CHALIER) et il signe (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 09.12.1866, il fait le partage anticipé et entre vifs de ses biens pour Pascale EUZET, veuve ARNAUD, sa fille, et pour François GRAS, son petit-fils, mineur et fils de Jean Baptiste GRAS et de Marthe EUZET, sa fille décédée ; ce partage comprend les biens suivants : une maison au village des Matelles, un jardin sous le village, une vigne au cros du chemin du moulin (environ 18 ares), une vigne et terre au chemin du moulin ou des courrèges (environ 41 ares 80 centiares), une terre dite de l'olivier, une terre et vigne et patus à la poussette ou cabane (environ 60 ares), une terre à Malpaillas (environ 32 ares), une terre et aire près le cimetière (environ 4 ares 20 centiares), plus des objets mobiliers : un bois de lit avec paillasse, matelas et traversin (20 francs), deux draps de lit et deux couvertes (15 francs), une armoire vieille dite cabinet (5 francs), deux chaudrons en cuivre avec les anses en fer (12 francs) ; jusqu'à son décès, il se réserve une chambre de la maison et les objets mobiliers cités (soit un revenu annuel estimé à 20 francs) et il aura une pension annuelle et viagère de 250 francs qui lui sera payée par quart de trois mois en trois mois, à partir du 01.08.1867 (156,25 francs pour la veuve ARNAUD et 93,75 francs pour le mineur GRAS) ; l'acte est fait dans la maison de la veuve ARNAUD, en présence de François ROBERT (aubergiste) et d'Auguste CALAGE (propriétaire, agriculteur), les deux demeurant aux Matelles et qui signent ; dans le corps de l'acte, il est dit qu'Etienne ne peut signer à cause de la faiblesse de son bras droit mais, en marge, il est indiqué qu'il a signé (suivi de son paraphe E E) et, effectivement, il y a bien sa signature, Etienne EUZET, au bas de l'acte (notaire (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; + 04.11.1867, "rue de la Savoie", Les Matelles.

- Jacques (fs Claude et Jeanne BOUQUET) ° 13.11.1789 Les Matelles + 12.01.1791 Les Matelles

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Jean (fs Claude et Jeanne BOUQUET) ° 10.12.1791 Les Matelles ; c'est probablement lui qui meurt à l'hôpital "dit du palais", à Mayence (Allemagne), le 14.02.1814, "par suite de fièvre" ; il y était rentré le 19.01.1814, et il était "fusilier au 13ème Régiment d'Infanterie de Ligne, 3ème Bataillon, 4ème Compagnie" ; dans le bulletin mortuaire de l'hôpital, il est dit "natif des Matelles, département de l'Hérault" ; ces informations et la photo qui suit sont tirées de l'ouvrage de Mmes Marcelle LE MARCHAND-GOUDAILLIER et Thérèse PIRIS : "Le canton des Matelles. l'influence des batailles et des campagnes napoléoniennes" (1999, au Cercle Généalogique du Languedoc, section de Jacou, Hérault) ; pourtant, il n'est pas dans la liste des conscrits de ce régiment qui est indiqué p. 120 ; par contre, dans la même page, on voit que ce régiment défendait Mayence en 1814



Le décès de Jean EUZET, à Mayence, en 1814


- Marie (fa Claude et Jeanne BOUQUET) ° 28 thermidor an 3 (15.08.1795) Les Matelles.

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Jeanne Marie (fa Claude et Jeanne BOUQUET) ° 10 pluviôse an 5 (29.01.1797) Les Matelles ; Cm, le 08.12.1822 avec Pierre GELLY : elle habite aux Matelles et il habite à la métairie dite la barraque de Valène, aux Matelles ; elle se constitue de son chef, à titre de dot, la somme de 150 francs "de quoi ont été évaluées les bagues, dorures et nippes qu'elle a devers elle", somme gagnée par son travail ; le futur les tient pour reçues "le présent mariage s'accomplissant" et les reconnaît en faveur de Jeanne ; le père de celle-ci, Claude EUZET, lui fait donation, en avancement d'hoirie, de la somme de 500 francs qu'elle accepte ; les parties obligent et hypothèquent leurs biens pour la sûreté de l'opération ; elle ne sait pas signer ; parmi les présents, le frère de Jeanne, Etienne EUZET, signe ; l'acte est passé en l'étude, aux Matelles (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; x Pierre GELLY, le 20.01.1823, Les Matelles ; le prénom indiqué dans le Cm est Jeanne, au lieu de Marie qui est celui de l'acte de mariage (mais la date de naissance, dans l'acte de mariage montre qu'il s'agit bien de Jeanne Marie) ; le prénom usuel a dû rapidement passer de Marie à Jeanne car dans un acte du 25.03.1824 (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des Matelles), le prénom indiqué est encore Jeanne ; dans cet acte, elle reçoit de son frère Guillaume EUZET "560 francs pour le montant de la cession de ses droits successifs lui revenant sur les biens délaissés par Jeanne BOUQUET, leur mère commune qu'elle lui consentit d'avance le 24.03.1823" ; dans ce texte, le frère qui est indiqué est d'abord Claude mais son nom est barré et remplacé en marge par celui de Guillaume mais, par contre, dans la suite du texte, il est écrit qu'elle "tient quitte ledit Claude EUZET, son frère aîné" (Claude est, en fait, le surnom de Guillaume) ; le 05.06.1836, elle fait un accord avec son frère Guillaume quant à la succession de leur père : "désirant continuer de vivre de bonne intelligence avec son frère (elle) déclare pour ce qui la concerne faire abandon audit sieur Guillaume EUZET, son frère qui l'accepte de tous les biens meubles et immeubles appartenant audit sieur Claude EUZET son père à son décès, pour ledit EUZET en jouir faire et disposer comme bon lui semblera ainsi que des fruits qu'ils ont produit depuis le décès dudit Claude EUZET père et ce pour le remplir de sa portion de la dite hérédité" ; en contrepartie, Guillaume "renonce à rien réclamer du montant de la donation qui a été faite à ladite Jeanne EUZET épouse GELLY par le sieur Claude EUZET père (...)" ; de plus, dans le cas où la succession de leur père se trouverait grevée de dettes, "la portion concernant ladite GELLY née EUZET serait à la charge du sieur Guillaume EUZET qui s'oblige à garantir sa dite soeur pour cet objet" ; en conséquence, Jeanne déclare renoncer à la succession et s'en tenir à la donation qui lui a été faite par son père ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Jacques ARNAUD (cordonnier et facteur rural) et Jean Joseph PAGÉS (tailleur d'habits et facteur rural) des Matelles, qui signent ; dans cet acte, son prénom est Jeanne (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 23.09.1866, elle fait une donation entre vifs à ses trois enfants : Antoine Grégoire GELLY (agriculteur, à la baraque de Valène), Marie GELLY (épouse assistée et autorisée d'Antoine Casimir DURAND, agriculteur aux Matelles) et Anne Madeleine GELLY (épouse assistée et autorisée de Jacques Antoine RAYNAL (demeurant à Fontaine ?) ; dans cet acte, elle est indiquée comme veuve de Pierre GELLY, demeurant à la baraque de Valène ; cette donation comprend 1/ les 1200 francs du montant de sa dot et 2/ la renonciation à l'usufruit que son mari lui a donné dans un acte reçu par ce notaire, le 16.02.1862 (qui sera présenté à l'enregistrement avec le présent acte) ; cet usufruit représente un quart de ce que comporte la succession de Pierre GELLY ; la donation est faite moyennant trois réserves : 1/ la jouissance d'une chambre garnie du mobilier nécessaire, au premier étage de la maison, à la baraque de Vélène, avec la faculté de faire son ordinaire dans la cuisine 2/ la faculté d'aller manger et prendre des raisins et autres fruits sur la propriété qui sera attribuée à son fils 3/ à la charge pour ses enfants de la nourrir, entretenir, blanchir, chauffer, éclairer, tant en santé que malade, pendant sa vie à partir de ce jour ; ses trois enfants acceptent la donation avec ces conditions et décident de procéder au partage entre eux, suite au décès de leur père, le 12.09.1866 ; ce partage concerne les biens mobiliers et immobiliers de Pierre GELLY ; parmi les créances, il y a une somme de 1000 francs due par Jean EUZET (de Galabert), suivant une lettre de change ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Fulcrand Calixte ICARD (propriétaire foncier) et Frédéric VIDAL (cordonnier), des Matelles, qui signent avec les parties, sauf les dames GELLY, DURAND et RAYNAL, qui ne savent pas signer (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; + 27.04.1867 Les Matelles, "à la baraque de Valène, présente commune, dans sa maison d'habitation" ; elle est veuve de Pierre GELLY à son décès et elle est indiquée avec le prénom de Marie.

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Marie Rose (fa Claude et Jeanne BOUQUET) ° 16 pluviôse an 4 (05.02.1796) Les Matelles ; + 17 pluviôse an 4 (06.02.1796) Les Matelles .

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Antoine (fs Claude et Jeanne BOUQUET) ° 15 brumaire an 10 (06.11.1801) Les Matelles ; + 13.07.1818 Les Matelles.


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Jean Baptiste (fs Etienne et Antoinette ANDRÉ) ° 26.04.1776, au mas de Galabert, à Saint-Gély-du-Fesc ; b 28.04.1776 ; le parrain est le grand-père paternel, qui signe, et la marraine, Catherine COSTE, la grand-mère maternelle (épouse de Jean ANDRÉ), qui signe) ; + 30.08.1777, à Saint-Gély-du-Fesc.

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Jeanne (fa Etienne et Antoinette ANDRÉ) ° 20.05.1778 à Saint-Gély-du-Fesc ; x Pierre ROUX , le 30 germinal an7 (19.04.1799), aux Matelles ; elle habite depuis 4 ans aux Matelles quand elle se marie ; assistent notamment au mariage : Pierre ANDRÉ (agriculteur à Saint-Gély-du-Fesc, oncle de Jeanne, 40 ans,), Jean Baptiste PLAGNIOL cadet et Jean PLAGNIOL aîné (cultivateurs aux Matelles) ; elle habite ensuite à Combaillaux où réside Pierre ROUX ; elle ne sait pas signer ; + le 24.04.1842, à Combaillaux ; dans l'acte de décès, il est dit qu'elle est décédée dans la maison d'habitation de sondit époux et qu'elle est née aux Matelles.

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Claude Gilles (fs Etienne et Antoinette ANDRÉ) ° 08.12.1780, au hameau de Galabert, commune de Saint-Gély-du-Fesc, "à cette époque" ; cultivateur ; x Marthe GELLY, le 21.02.1812, les Matelles ; Cm 19.02.1812, notaire Jean Jacques MASSAL, de Montpellier - renvoi de Montpellier (information de l'enregistrement) ; il ne sait pas signer ; le 18.11.1823, Jacques ICARD (propriétaire foncier, aux Matelles), lui vend une terre herme aux Matelles (tenement de la Poussette), contenant environ 15 ares (3 quartons) au prix de 60 francs ; en fait, cette vente est faite aussi à son cousin, Guillaume EUZET et chacun d'eux paye 30 francs pour la moitié qui le concerne ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'Etienne Jacques Joseph GRAS et Philippe CELLIER, agriculteurs aux Matelles qui, seuls, signent avec le notaire (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; signalé au recensement des Matelles de 1836 comme agriculteur, avec son épouse et trois enfants (François - mais ce doit être Antoine, un autre dont le prénom n'est pas indiqué qui doit être Marie Agathe, et Marie Magdelaine) ; signalé au recensement des Matelles de 1841 comme agriculteur, avec son épouse et trois enfants (François - il s'agit probablement d'Antoine, Marie Agathe qui est journalière et Marie Magdelaine ; le 04.05.1845, il fait son testament : 1/ il lègue à son épouse "la jouissance pendant sa vie à partir de (son) décès de la moitié de tous les biens meubles et immeubles qui composeront (sa) succession", 2/ il lègue à Antoine EUZET, son fils aîné, à titre de préciput, "un quart de tous les biens meubles et immeubles qui composeront (son) entière hérédité pour par lui en jouir seulement après le dernier décédé de (sa) femme et de (lui) testateur", 3/ il légue à ses deux filles, à prendre sur le quart restant, pour le cas où elles resteraient célibataires et pour celui où étant mariées elles deviendraient veuves sans enfant "la jouissance d'une chambre au premier étage de (sa) maison sise à Galabert, cette chambre formant le dessus de (la) cuisine" ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Fulcrand ICARD (oncle), Pierre GRAS, Fulcrand Caliste ICARD et Jean Baptiste GRAS (propriétaires fonciers, aux Matelles) qui signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; + 06.12.1846, au hameau de Galabert, commune des Matelles. Saint-Gély-du-Fesc

- Suzanne (fa Etienne et Antoinette ANDRÉ) ° 27.11.1784, à Saint-Gély-du-Fesc (le baptême est du 28 et elle est "née de deux jours" ; le parrain est Henry ANDRÉ (oncle maternel) et la marraine, Suzanne EUZET (tante paternelle) ; x Jean TARDIEU, le 31.07.1809, aux Matelles ; elle ne sait pas signer ; domiciliée à Combaillaux, à partir de son mariage ; signalée aux recensements de Combaillaux de 1836, 1841, 1851 et 1856, toujours dans le même mas appelé de "Trois Quarts Combaillère" en 1841, puis de "Combaillère" en 1851 et de Combaillière en 1856 ; ce mas est appelé des "Trois Quarts" dans les actes de 1857, 1858 et au recensement de 1856 ; son patronyme est écrit AUGÉ au recensement de Combaillaux de 1872, IOUZET dans l'acte de décès de son mari, en 1857, UZET en marge de son acte de décès et dans la table décennale correspondante, en 1858 et USET dans son acte de décès (y compris pour son père dénommé UZET Etienne) ; le 08.12.1849, elle fait un premier testament : elle lègue à Joseph TARDIEU aîné et Pierre TARDIEU, ses deux enfants, conjointement et avec droit d'accroissement entr'eux en cas du décès de l'un d'eux avant elle, "un quart à titre de préciput de tous les biens meubles et immeubles (qu'elle laissera) à (son) décès, pour par eux en jouir seulement à partir du jour du dernier décédé de (son) mari et (d'elle)" et elle donne à Jean TARDIEU, son mari qui demeure avec elle à la métairie de la Combaillère, "la jouissance pendant sa vie, à partir de (son) décès de la moitié de tous les biens meubles et immeubles qui composeront (sa) succession" ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Pierre RAYNAL (instituteur), Jean Baptiste ICARD (propriétaire foncier), Pierre Philippe GRAS (maréchal-ferrant) et Jacques ARNAUD fils aîné (cordonnier), des Matelles, qui signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 02.09.1855, elle fait un nouveau testament qui annule et révoque tout testament fait précédemment : elle lègue à son petit-fils, Jean Cyprien TARDIEU, "un quart à titre de préciput de tous les biens meubles et immeubles qui composeront (son) entière hérédité pour en jouir à partir du dernier décès de (son) mari et de (d'elle)" et elle donne à Jean TARDIEU, son mari, "la jouissance pendant sa vie, à partir de (son) décès de la moitié de tous les biens meubles et immeubles qui composeront (sa) succession" ; l'acte est fait dans sa maison, la métairie de la Combaillère, à Combaillaux, en présence de Louis Pierre Marie DURAND, Pierre DURAND fils aîné, Pierre DURAND père et Antoine GUIGOU, tous propriétaires agriculteurs à Combaillaux, qui signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; + 15.12.1858, au "mas des Trois Quarts", à Combaillaux. "Saint-Gély-du-Fesc"

- Pierre Blaise (fs Etienne et Antoinette ANDRÉ) ° 01.02.1790 à Saint-Gély-du-Fesc ; il habite les Matelles ; envoyé à la compagnie de pionnier, il est conscrit de l'an 1810 "pour son compte" ; fusilier au 67ème régiment d'infanterie légère, 5ème bataillon, 2ème corps, matricule 6509 , il mesure 1 m 62 ; + 27.02.1810, "à l'hôpital de Gênes", le 27.02.1810, "par diphtérie pulmonaire" (il était rentré à l'hôpital le 28.10.1809) ; acte de décès transcrit dans l'état civil des Matelles, le 20.09.1810.


Génération 3 (
"La lignée". génération 16)

- Elisabeth (fa Etienne et Françoise MAZOYER) ° 25.08.1814, Les Matelles ; + 07.06.1827, Les Matelles.

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Pierre (fs Etienne et Françoise MAZOYER) ° 13.03.1819, Les Matelles ; + 15.03.1819, Les Matelles.

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Marguerite Rose (fa Etienne et Françoise MAZOYER) ° 29.08.1820, Les Matelles ; + 30.10.1820, Les Matelles.

- Enfant mort né (fa ou fs Etienne et Françoise MAZOYER) ° et + 18.01.1822, Les Matelles.

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Marguerite Elisabeth (fa Etienne et Françoise MAZOYER) ° 29.04.1823, Les Matelles ; + 27.08.1823, Les Matelles.

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Pierre (fs Etienne et Françoise MAZOYER) ° 14.02.1825, Les Matelles ; + 10.06.1825, Les Matelles.

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Françoise (fa Etienne et Françoise MAZOYER) ° 27.05.1826, Les Matelles.

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Marie Pascale (fa Etienne et Françoise MAZOYER) ° 25.06.1828, Les Matelles ; sans profession ; x François ARNAUD, le 14.09.1851, Les Matelles ; Cm le 10.08.1851 : régime dotal ; son père lui donne un quart à titre de préciput "de tous ses biens qui composeront son entière hérédité" ; elle se constitue en dot, de son chef, 200 francs "pour la valeur des bijoux et dorures qu'elle a devers elle" ; les parties déclarent que l'hypothèque légale de la future épouse pour raison de cette somme de 200 francs ne portera pas sur les immeubles que le futur époux possède à Saint-Jean-de-Cuculles ; l'acte est fait à l'étude du notaire en présence de Jean ARNAUD fils (cordonnier) et de Pierre RAYNAL (instituteur), des Matelles qui signent, notamment, avec François ARNAUD, Etienne EUZET et Marthe EUZET, soeur de Pascale (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; elle ne sait pas signer ; le 14.05.1854, partage avec sa soeur Marthe des immeubles dépendant de la succession de leur mère ; 4 lots constituent sa part : 1/ Une maison dans le village, "rue de la Savoie", 2/ Une terre à Malpaillas, au chemin des morts, 3/ Une vigne à Cabanes, 4/ Une autre vigne à Cabanes ; l'acte est fait dans la maison d'Etienne EUZET, son père, en présence de Jacques ARNAUD et de Jean Joseph PAGÉ, facteurs ruraux demeurant aux Matelles (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 09.12.1866, Etienne EUZET, son père, fait le partage anticipé de ses biens entre vifs et il rappelle d'abord qu'il a fait donation d'un quart de tous ses biens qui seront dans sa succession dans son Cm du 10.08.1851 ; elle est alors veuve et son père lui lègue : la maison, la vigne et oliviers à la Baume, la vigne au cros du chemin du moulin, la contenance de 17 ares de la terre et vigne du chemin du moulin ou des courrèges à prendre du côté du levant, la terre à Tresfonds, la terre vigne et patus de la Poussette ou Cabanes, les objets mobiliers (pour ceux-ci , après le décès) ; elle doit lui payer à titre de pension annuelle et viagère : 156,25 francs, par quart de trois mois en trois mois, à compter du 01.08.1867 (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalée au recensement des Matelles de 1896 comme chef de ménage et elle vit seule ; idem au recensement des Matelles de 1901 ; elle est signalée au recensement des Matelles de 1906 comme domestique, profession ménagère, au foyer d'Hippolyte ARNAUD (instituteur), au "n° 1, à la mairie" (toujours avec le prénom de Pascale) ; son décès est indiqué par erreur au 06.10.1885 en tant qu'épouse d'Eusèbe SERRE : il s'agit, en fait, de Marie Agathe (ce qui est bien démontré par les recensements des Matelles - voir l'article de Marie Agathe) ; + 24.08.1913, Les Matelles (selon les TD - à vérifier).

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Marthe Clotilde (fa Etienne et Françoise MAZOYER) ° 02.06.1832, Les Matelles ; x Jean Baptiste GRAS, le 15.05.1854, Les Matelles ; Cm le 03.04.1854 (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; elle signe ; le 14.05.1854, partage avec sa soeur Pascale des immeubles dépendant de la succession de leur mère ; 3 lots constituent sa part : 1/ Une terre, en nature de champ au plan du Lirou dont elle ne jouira qu'après la récolte en grains qui est pendante et qui appartient à Etienne EUZET, 2/ Une terre champ au même tènement, 3/ Une maison dans le village, "rue du château" ; par le même acte, elle vend, avec l'autorisation de son mari, à François ARNAUD, son beau-frère : 1/ La terre champ entourée de jeunes muriers au plan du Lirou et 2/ La maison, rue du château, le tout pour la somme de 800 francs ; la somme est payée immédiatement et elle en donne quittance ; l'acte est fait dans la maison d'Etienne EUZET, son père, en présence de Jacques ARNAUD et de Jean Joseph PAGÉ, facteurs ruraux demeurant aux Matelles (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 25.01.1855, elle prête 1200 francs à son mari, "somme qu'il promet et s'oblige de payer et rembourser à sa dite épouse à la dissolution de leur mariage, sans intérêt jusques alors. A la sûreté de la somme, le sieur GRAS affecte et hypothèque les immeubles qu'il possède dans la commune des Matelles, consistant en champs, vignes, muriers et oliviers." ; cette somme lui vient, pour partie, de la vente de divers immeubles qu'elle a consentie à son beau-frère, François ARNAUD, le 14.05.1854 et, pour partie, de ses biens paraphernaux ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Fulcrand ICARD aîné et Fulcrand Caliste ICARD (propriétaires fonciers aux Matelles) qui signent avec les parties (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 08.09.1864, elle fait une donation entre vifs à son mari "de l'usufruit et jouissance de la moitié de tous les biens meubles et immeubles qui composeront son entière hérédité, pour le donataire en jouir pendant sa vie à partir du décès de la donatrice et est dispensé de fournir caution, faire inventaire ni constat des biens." ; cet acte a été fait dans sa maison, aux Matelles, et elle a déclaré "ne pouvoir signer à cause de son état de faiblesse qui lui est occasionné par la maladie qui le (sic) retient au lit" (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; + 25.09.1864, âgée de 32 ans, Les Matelles ; le 09.12.1866, Etienne EUZET, son père, fait le partage anticipé de ses biens entre vifs et il lègue à son petit-fils mineur, François GRAS la partie de ses biens qui n'est pas léguée à Pascale EUZET (voir le détail à l'article de Jean Baptiste GRAS dans la suite 1)




La signature de Marthe EUZET
(le 25.01.1855)

- Etienne (fs Claude Gilles et Marthe GELLY) ° vers mars 1812 ; + 24.04.1812, Les Matelles, "âgé d'un mois".

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François (fs Claude Gilles et Marthe GELLY) ° 02.11.1816, Les Matelles ; + 25.02.1818, Les Matelles.

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Antoine (fs Claude Gilles et Marthe GELLY) ° 14.02.1820, Les Matelles ; cultivateur ; célibataire ; le 30.05.1852, sa mère, veuve de Claude Gilles EUZET, fait une donation-partage de ses biens au bénéfice de ses trois enfants ; Antoine reçoit et accepte pour sa part "une terre complantée de jeunes muriers et bois, contigus au tènement de Frégoulet", sous réserve de la jouissance de ce bien par sa mère durant sa vie ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence d'Augustin ROUX (propriétaire foncier) et de Pierre RAYNAL (instituteur) des Matelles qui signent avec Antoine et Eusèbe SERRE, son beau-frère (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; il est présent et signe au contrat de mariage de sa soeur Marie Magdelaine, le 23.12.1852 ; + 13.08.1884, au hameau de Galabert, Les Matelles.

Les signatures d'Antoine EUZET et d'Eusèbe SERRE, son beau-frère
également celles des témoins, Augustin ROUX et Pierre RAYNAL, et du notaire
(acte du 30.05.1852)


- Enfant mort né (fs ou fa Claude Gilles et Marthe GELLY) ° et + 04.02.1822, Les Matelles.

- Marie Agathe (fa Claude Gilles et Marthe GELLY) ° 01.02.1824, hameau de Galabert, Les Matelles ; acte de notoriété par le juge de paix du canton des Matelles du 02.10.1851, homologué par jugement du Tribunal civil de Montpellier, le 15.10.1851 ; sans profession ; elle ne sait pas signer ; signalée au recensement des Matelles de 1836, avec ses parents, frère et soeur ; signalée au recensement des Matelles de 1841, avec ses parents, frère et soeur, ainsi qu'une journalière, la veuve Marie Marguerite GELLY, tous au hameau de Galabert ; x Jacques André Eusèbe SERRE, le 04.11.1851, Les Matelles ; Cm notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles, le 25.09.1851 ; le 30.05.1852, sa mère, veuve de Claude Gilles EUZET, fait une donation-partage de ses biens au bénéfice de ses trois enfants ; Marie Agathe reçoit et accepte pour sa part "un champ dit le champ du Roy, au tènement de Malpaillas", à la charge, pour elle, de payer au décès de sa mère à sa soeur Magdelaine, une somme de 500 francs, sans intérêts ; cette donation est faite sous réserve de la jouissance de ce bien par sa mère durant sa vie ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence d'Augustin ROUX (propriétaire foncier) et de Pierre RAYNAL (instituteur) des Matelles qui signent avec Antoine EUZET et Eusèbe SERRE, son mari (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalée au hameau de Galabert avec son mari, dans plusieurs recensements des Matelles ; dans le recensement des Matelles de 1851, elle est encore avec sa mère (veuve), sa soeur Magdelaine et son frère Antoine (appelé François) ; dans le recensement des Matelles de 1856, elle est signalée avec son mari, sa mère, son frère Antoine (encore appelé François) et un cousin, Antoine GELLY ; dans le recensement des Matelles de 1861, elle est avec son mari, son frère Antoine et trois enfants ; dans le recensement des Matelles de 1866, elle est avec son mari et quatre enfants ; dans le recensement des Matelles de 1872, elle est avec son mari, quatre enfants et son frère Antoine ; dans le recensement des Matelles de 1876, elle est avec son mari, deux enfants, son frère (appelé Antoine François), plus le couple Jean EUZET et Marguerite MARTINIÉ ; dans le recensement des Matelles de 1881, elle est indiquée avec le prénom d'Agathe (contrairement aux autres recensements où elle était indiquée avec le prénom de Marie), avec son mari, un enfant et son frère Antoine (appelé François) ; elle n'est plus signalée au recensement des Matelles de 1886 ; + 06.10.1885, "dans sa maison d'habitation sise au hameau de Galabert" ; l'acte de décès indique bien qu'elle est "l'épouse d'Eusèbe SERRE" mais tout le reste est inexact ; en effet, le prénom est Marie Pascale et sont indiqués la filiation de Marie Pascale EUZET (sa date de naissance et les noms de ses parents) ; or, Pascale EUZET continue à être signalée dans les recensements qui suivent, ce qui n'est pas le cas de Marie Agathe : il s'agit bien d'un confusion entre les deux cousines par l'officier d'état civil.

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Marie Madelaine (fa Claude Gilles et Marthe GELLY) ° 09.03.1829, Les Matelles ; sans profession ; domiciliée au hameau de Galabert, Les Matelles ; elle est héritière pour un quart de son père ; le 30.05.1852, sa mère, veuve de Claude Gilles EUZET, fait une donation-partage de ses biens au bénéfice de ses trois enfants ; Magdelaine reçoit et accepte pour sa part "la dite somme de 500 francs payable au décès de la donatrice sans intérêts jusques alors" (somme que lui paiera sa soeur Marie Agathe) ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence d'Augustin ROUX (propriétaire foncier) et de Pierre RAYNAL (instituteur) des Matelles qui signent avec Antoine EUZET et Eusèbe SERRE, son beau-frère (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 23.12.1852, elle vend à son beau-frère, Jacques André Eusèbe SERRE (agriculteur qui demeure aussi au Galabert) "tous les droits successifs mobiliers et immobiliers, tant en fonds et capitaux qu'en fruits pendants, lui revenant de l'hérédité dudit feu Claude Gilles, son père décédé depuis environ six ans audit lieu de Galabert" ; cette vente est faite au forfait au risque et péril du cessionnaire moyennant la somme de 3500 francs ; SERRE s'engage à payer 500 francs au décès de Marthe GELLY, mère et belle-mère des parties, sans intérêt jusqu'à ce terme mais avec intérêt au delà ; 3000 francs sont payés immédiatement et une quittance est délivrée ; l'acte est fait "dans la maison d'habitation des parties au hameau de Galabert", en présence de Joseph CANCEL (maréchal-ferrant et propriétaire aux Matelles) et de François CANCEL (propriétaire foncier au Mas-de-Londres) ; elle ne sait pas signer (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; Cm, le 23.12.1852 avec Fulcrand VIGIÉ : régime dotal ; elle se constitue de son chef 4000 francs, savoir 300 francs "pour la valeur des bijoux et dorures qu'elle a devers elle" et 2700 francs "en espèces d'argent ayant cours" et 1000 francs que lui doit Eusèbe SERRE, son beau-frère (selon deux actes, l'un du 30.05.1852 et l'autre du 23.12.1852) qu'il s'engage à payer au décès de Marthe GELLY, sa mère ; l'acte est fait dans sa maison, en présence de Joseph CANCEL (maréchal-ferrant et propriétaire aux Matelles) et de Pierre RAYNAL (instituteur communal, aux Matelles) qui signent avec d'autres parents dont Antoine EUZET (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; x Fulcrand VIGIÉ, le 02.02.1853, Les Matelles ; le 07.01.1859, une quittance est délivrée à Eusèbe SERRE pour la somme de 500 francs due pour l'achat de 1852 (mention en marge dans l'acte de vente du 23.12.1852) ; à la même date, une autre quittance est délivrée pour un montant de 1000 francs (mention en marge du contrat de mariage du 23.12.1852) ; effectivement, le 07.01.1759, un acte enregistre ces paiements d'Eusèbe SERRE au couple Fulcrand VIGIÉ et Madelaine EUZET, soit 1000 francs qui représentent 500 francs de solde des 3500 francs (montant de la vente du 23.12.1852) et 500 francs pour la soulte (suivant l'acte du 30.05.1852) ; cet acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de François Maurice MARTIN et de Pierre GRAS, propriétaires fonciers aux Matelles ; (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 03.04.1863, elle fait donation entre vifs à son mari "de l'usufruit et jouissance pendant sa vie à partir de son décès de la moitié de tous les biens meubles et immeubles qui comporteront sa succession" ; elle le dispense de fournir caution, de faire inventaire ni constat de biens ; Fulcrand VIGIÉ accepte ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Jacques ARNAUD (facteur rural) et de René TOURRIÈRE (brigadier cantonnier), des Matelles, qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; + 24.05.1869, Les Matelles.


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Claude (fs Guillaume et Marie RECOULY) ° 09.03.1814, Les Matelles ; + 24.07.1817, Les Matelles.

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Jeanne (fa Guillaume et Marie RECOULY) ° 21.07.1816 (le père étant "Claude" EUZET) ; x Joseph ROUANET, le 22.01.1839, Les Matelles ; "Les témoins attestent que ledit Guilhaume EUZET est le même que celui qui est désigné dans l'acte de naissance de l'épouse sous le prénom de Claude, surnom sous lequel il est connu". ; Cm le 12.12.1838 dans lequel son père lui fait donation entre vifs et en avancement d'hoirie 1/ d'une vigne située aux Matelles, tènement de Tabar, d'un revenu de 100 francs, 2/ d'une somme de 400 francs : il a payé 300 francs avant l'acte, à titre d'acompte, et il s'engage à payer le solde de 100 francs dans les trois mois, sans intérêts jusqu'alors, 3/ d'une somme de 100 francs pour le montant des "dorures que Jeanne a devers elle" ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Pierre RAYNAL (instituteur) et Fulcrand ICARD (oncle, propriétaire) ; dans cet acte, c'est Guillaume, son père, qui est le seul interlocuteur de Joseph ROUANET, "agissant dans l'intérêt de Jeanne EUZET, sa fille aînée et "se portant fort pour sa dite fille" ; parmi les signataires, il y a Etienne EUZET, oncle de Jeanne (Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, notaire des Matelles) ; elle ne sait pas signer ; le 20.01.1854, elle procède, avec son frère et sa soeur, au partage des biens de leurs parents ; sa part comprend 6 lots : 1/ La vigne de Tabard donnée par son père à son Cm, 2/ La somme de 400 francs qu'elle a reçue sur celle de 500 francs donnée par son père à son Cm, 3/ Une terre et muriers comprenant environ 51 ares, n° 205 section B, 4/ Une terre et vigne avec aires, comprenant environ 34 ares, n° 126 section C, 5/ Une terre à Malpaillas, comprenant environ 23 ares, n° 396 section C, 6/ Une partie de la maison aux barris : une pièce au dessus de la cave ou cellier, une autre pièce longeant le chemin avec l'escalier qui se trouve de ce côté ; elle doit payer, à titre de soulte 100 francs à son frère et 50 francs à sa soeur ; le partage est assorti de 4 conditions : 1/ "les co-partageants déclarent avoir procédé avant cet acte au partage de tous les objets mobiliers et cabaux dépendant des susdites hérédités", 2/ "Le sieur EUZET aîné et sa soeur Jeanne se réservent la faculté d'aller prendre de l'eau pour leur ménage au puits qui se trouve dans le jardin attribué à leur soeur, pour eux et leurs familles à perpétuité sans jamais pouvoir vendre cette faculté", 3/ Les fermetures des portes servant de communication à chacun des co-partageants appartiendront au sieur EUZET aîné qui demeure tenu de faire fermer ces ouvertures dans l'épaisseur des murs à chaux et sable", 4/ La terre des Caminières, située dans le terroir des Matelles restera insérée entre les co-partageants et sera par eux incessamment vendue et le prix employé à payer les dettes dont les susdites hérédités peuvent se trouver grevées, la récolte de vesses pendante sur cette terre demeure la propriété dudit sieur EUZET aîné" ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence d'Etienne Jacques Joseph GRAS (propriétaire foncier et maire) et Caliste ICARD (propriétaire foncier), aux Matelles (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 22.01.1854, elle vend à Jacques VIGIÉ (propriétaire foncier des Matelles) la terre du lot 5 dont elle vient d'hériter, pour la somme de 400 francs qu'elle encaisse immédiatement et dont elle fait quittance ; l'acte est passé dans l'étude du notaire en présence de Philippe GRAS et de Pierre GRAS (propriétaires fonciers aux Matelles) qui sont seuls à signer (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 22.01.1854, avec son frère et sa soeur, ils vendent la pièce de terre appelée la caminière à Antoine GELLY (célibataire, agriculteur aux Matelles) pour la somme de 600 francs qu'ils encaissent immédiatement et dont ils donnent quittance ; l'acte est passé dans l'étude du notaire en présence de Philippe GRAS et de Pierre GRAS (propriétaires fonciers aux Matelles) qui signent avec Jean EUZET (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 23.07.1854, elle vend à Françoise Lucie BONNIEU (des Matelles, assistée "du sieur paire Philippe GRAS", des Matelles) une terre dans laquelle sont complantés quelques muriers, aux Matelles, tènement de Coste Patade, comprenant environ 51 ares, en section B, pour le prix de 500 francs ; cette somme est payée immédiatement et une quittance est établie ; l'origine est l'héritage paternel reçu dans le partage du 20 janvier ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Jean Baptiste GRAS (propriétaire, agriculteur) et Jacques ARNAUD fils aîné (cordonnier), les deux des Matelles (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 12.12.1855, elle vend, pour le prix de 500 francs, à François ARNAUD (propriétaire agriculteur, aux Matelles)), une terre, partie champ et partie vigne, tènement des aires, contenant environ 30 ares, n° 126 section C (mais il est précisé : "sans aucune garantie de la contenance ci-devant énoncée") ; l'origine est l'héritage paternel reçu dans le partage du 20.01.1854 (par erreur, le notaire a écrit 1834) ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Fulcrand Caliste ICARD (propriétaire foncier) et Jacques ARNAUD (facteur rural), des Matelles et qui signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 30.09.1863, elle partage les biens de son frère Jean avec sa soeur Appollonie ; après tirage au sort devant le notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, elle hérite du 2ème lot qui comprend trois immeubles aux Matelles : "une cave" au rez-de-chaussée de l'ancienne maison aux barris, plus "le foudre compris dans cette pièce où il est placé", un "champ faisant partie du n° 356 de la section C et une partie de "la vigne au chemin du moulin" (voir à l'article de sa soeur Appollonie, la condition de la vente de l'autre partie de la vigne faite par Appollonie EUZET à Pascale ROUANET, fille de Jeanne et de Joseph ROUANET, le 04.10.1863) ; veuve le 23.04.1875 (elle habite toujours dans sa maison, aux barris des Matelles) ; son décès n'est pas dans les registres des Matelles (jusqu'en 1907).

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Catherine Appollonie (fa Guillaume et Marie RECOULY) ° 27.01.1819, Les Matelles ; le 20.01.1854, elle procède, avec son frère et sa soeur, au partage des biens de leurs parents ; sa part comprend 3 lots : 1/ La partie de la maison, aux barris, se composant de l'écurie et d'une pièce au-dessus avec la faculté de passage par l'escalier et le vacant au devant de la maison qui sera commun entre elle et son frère, 2/ Une terre champ vigne muriers oliviers et jardin appelée le champ du puits de Cabanne, comprenant environ 53 ares, n° 59 et 60 section C, 3/Une somme de 50 francs qui lui sera payée par sa soeur à titrede soulte, dès 3 mois à partir de ce jour ; il y a 4 conditions à ce partage (voir l'article de Jeanne) ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence d'Etienne Jacques Joseph GRAS (propriétaire foncier et maire) et Caliste ICARD (propriétaire foncier), aux Matelles (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 22.01.1854, avec son frère et sa soeur, ils vendent la pièce de terre appelée la caminière à Antoine GELLY (célibataire, agriculteur aux Matelles) pour la somme de 600 francs qu'ils encaissent immédiatement et dont ils donnent quittance ; l'acte est passé dans l'étude du notaire en présence de Philippe GRAS et de Pierre GRAS (propriétaires fonciers aux Matelles) qui signent avec Jean EUZET (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 30.09.1863, partage des biens de son frère Jean avec sa soeur Jeanne ; après tirage au sort devant le notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, elle hérite du 1er lot qui comprend trois immeubles aux Matelles : "Deux pièces de la maison aux barris. La cuisine ancienne et le dessus de la cuisine avec le vacant du devant de la maison", "douze rangées de souches de la vigne au chemin du moulin" (à prendre du côté du sieur SABATIER) plus "la petite langue de muriers le long du Lirou" y compris la haie entre la vigne et les muriers et une "terre champ" au chemin de Saint Gély ; à ces immeubles s'ajoutent "quelques objets mobiliers" qui se trouvent dans ladite maison ; le 04.10.1863, elle vend à Pierre Frédéric LAFOUS (rentier, des Matelles), une "terre, champ, vigne, oliviers et muriers" appelée le puit de Cabanne, aux Matelles, contenance environ 53 ares, portée aux n° 59 et 60 de la section C ; elle vend, au même LAFOUS, "deux pièces d'une maison" aux barris, l'une au rez-de-chaussée et l'autre au 1er étage, plus "l'escalier pour monter au premier étage et le vacant qui se trouve au devant" ; ces deux immeubles sont vendus pour 2800 francs que LAFOUS s'engage à payer dans 5 ans, avec un intérêt de 4,5 % annuel, exigible de 6 mois en 6 mois à terme échu ; ces immeubles appartenaient à Appollonie de la succession de son père Guillaume (acte de partage du 20.01.1854) et de son frère Jean (acte de partage du 30.09.1863) ; le 04.10.1863, elle vend à Philippe GRAS (propriétaire et maréchal-ferrant, des Matelles) un "champ, herme" d'une capacité d'environ 48 ares, pour 800 francs ; ce champ fait partie du n° 270 de la section C et elle en est propriétaire de par la succession de son frère Jean EUZET, par un acte de partage du 30.09.1863 ; le 04.10.1863, elle vend aussi à sa nièce, Pascale ROUANET (fille majeure, domestique, demeurant à Saint-Gély-du-Fesc), une "partie d'une vigne", au chemin du moulin, terroir des Matelles, "composée de 12 rangées de souches", plus "une langue de muriers", contigue à ladite portion de vigne, le tout pour 400 francs ; Pascale ROUANET s'engage à payer dans 5 ans au domicile d'Appollonie, moyennant un intérêt de 5 % l'an, la jouissance étant immédiate ; cette vente est autorisée par sa soeur Jeanne EUZET et son mari Joseph ROUANET avec une condition : qu'Appollonie puisse "passer sa vie durant par l'escalier de leur maison pour aller à une chambre lui appartenant contigue audit escalier" et, après le décès d'Appollonie il est dit qu'une ouverture sera faite à cette chambre ; il est bien précisé que "c'est une condition de la vente qui précède" ; comme pour la première vente, ces biens sont issus du partage ayant eu lieu le 30.09.1863 ; tous ces actes (les deux partages et les trois ventes ont été passés auprès du notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; elle ne sait pas signer et est indiquée comme "fille majeure" (célibataire), sans profession et demeurant aux Matelles ; le 26.10.1864, elle fait un testament et institue pour son héritière générale et universelle Pascale ROANET, sa nièce (qui demeure aux Matelles et, avant, à Saint-Gély-du-Fesc) ; elle lui "donne et lègue tous les biens meubles et immeubles qui composent son entière identité" ; l'acte est fait aux Matelles en présence de Jean Baptiste SADDE (tailleur d'habits), Jean Baptiste SADDE (cultivateur), Frédéric VIDAL (cordonnier) et Théodore CAMPAGNE (cordonnier), les quatre demeurant aux Matelles et qui signent ; (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; c'est certainement elle qui meurt le 07.08.1870, à Montpellier, "dans l'hospice d'humanité" ; elle est alors domiciliée à Saint-Gély-du-Fesc et est dite âgée de 49 ans (l'acte est du 8 août l'indique avec le seul prénom d'Appolonie) ; elle est probablement célibataire car il n'y a pas de mention épouse ou veuve ; le dossier "Succession et absence" de l'Enregistrement reprend les mêmes données mais en indiquant Saint-Gély-du-Fesc comme lieu de naissance.

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Jean (fs Guillaume et Marie RECOULY) ° 01.09.1821, Les Matelles ; agriculteur ; célibataire ; le 20.01.1854, il procède, avec ses deux soeurs, au partage des biens de leurs parents ; sa part comprend 6 lots : 1/ Une terre vigne et muriers, au chemin des moulins, comprenant environ 71 ares, n° 40 et 41 section B, 2/ Une terre complantée de muriers, comprenant environ 31 ares, n° 71 et 72 section B, 3/ Une terre au chemin de Saint Gelly, comprenant environ 57 ares, n° 270 section C, 4/ Une terre à la Pottette, comprenant environ 69 ares, n° 356 section C, 5/ Une partie de la maison, aux barris, se composant de 3 pièces, la cuisine au 1er étage, le dessous de la cuisine et le cellier ou cave, plus l'escalier et le vacant au devant de la maison qui seront indivis avec sa soeur Apollonie jusques et vis-à-vis l'escalier, 6/ La somme de 100 francs que sa soeur Jeanne demeure tenue de lui payer à titre de soulte dans 3 mois à partir de ce jour ; il y a 4 conditions à ce partage (voir l'article de Jeanne) ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence d'Etienne Jacques Joseph GRAS (propriétaire foncier et maire) et Caliste ICARD (propriétaire foncier), aux Matelles (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 22.01.1854, avec ses deux soeurs, ils vendent la pièce de terre appelée la caminière à Antoine GELLY (célibataire, agriculteur aux Matelles) pour la somme de 600 francs qu'ils encaissent immédiatement et dont ils donnent quittance ; l'acte est passé dans l'étude du notaire en présence de Philippe GRAS et de Pierre GRAS (propriétaires fonciers aux Matelles) qui signent avec lui (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 02.05.1858, il vend à Antoine Casimir DURAND (agriculteur des Matelles), une terre partie champ partie muriers, terroir des Matelles, comprenant environ 31 ares, n° 71 et 72, section B de la matrice cadastrale (article 1 du partage du 20.01.1854) pour le prix de 300 francs, payés immédiatement et dont il donne quittance ; l'acte est passé dans la maison commune des Matelles, en présence de Pierre ROUBIEU et de Jean Augustin ARGELLIERS, propriétaires fonciers aux Matelles (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 16.03.1862, il vend à Philippe GRAS (propriétaire foncier et maréchal-ferrant, aux Matelles), une langue de terre à prendre sur un plus grand corps, située dans le terroir de Saint Gelly des Matelles, tènement de l'ancien chemin dit de Saint Gelly ; ce terrain lui avait été attribué dans le partage du 20.01.1854 ; la vente se fait pour un montant de 60 francs et il déclare se réserver "la faculté de passage avec charrète sur la partie de terrain qu'il vient de vendre et qui se trouve du coté dudit chemin de Saint Gelly" ; les témoins sont Auguste PRUNET (instituteur) et Fulcrand Caliste ICARD (propriétaire foncier), habitants des Matelles qui signent avec le notaire et Jean EUZET (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; + 07.08.1862, Les Matelles, "âgé de 41 ans".



Les signatures de Jean EUZET et Philippe GRAS, de leurs témoins, PRUNET et ICARD et du notaire MAUMEJAN
(le 16.03.1862)

- Françoise (fa Guillaume et Marie RECOULY) ° 09.03.1824, Les Matelles ; sans profession ; + 30.05.1844, Les Matelles.

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Etienne (fs Guillaume et Marie RECOULY) ° 03.04.1828, Les Matelles ; + 24.06.1830, Les Matelles, "dans la maison de son père" (le déclarant est Etienne EUZET, son oncle)




Une deuxième branche issue de Saint-Gély-du-Fesc :





Schéma simplifié de la transmission du nom pour les 5 générations
de la 1ère branche de Saint-Gély-du-Fesc et 2ème branche des Matelles


Génération 1 ( "La lignée". génération 13)

- Marguerite (fa Pierre et Catherine Jacquette GALABERT) ° ca 1731 ; + 30.05.1754, à 23 ans ; dans le Cm de sa soeur Marianne, il est dit qu'elle est décédée ab intestat.

- Jean (fs Pierre et Catherine Jacquette GALABERT) ; ° ? ; le 25.09.1759, assisté de son père Pierre EUZET, il fait un compromis avec Elisabeth CHALIÉ qui habite depuis plus de dix ans à la métairie du Rouquet, à Saint-Gély-du-Fesc ; l'acte est passé dans ce mas et les parties ont dit qu'elle est "actuellement enceinte des oeuvres dudit EUZET fils" ; elle est donc en droit de porter plainte et de le faire condamner à des dommages et intérêts ; pour éviter cela, Jean propose de se charger de l'enfant (ou des enfants) à naître et de lui payer 30 livres pour les frais d'accouchement, "dans six mois ce de jourd'huy" ; l'accord est conclu sur ces bases et Elisabeth CHALIÉ renonce à faire toute autre demande ; l'acte est fait en présence de François GELLY ("hôte, habitant de la barraque de Valene", à Saint-Gély-du-Fesc) et Fulcrand BOUISSIERE (travailleur, habitant des Matelles) qui signent avec lui et le notaire, Fulcrand MAUMEJEAN ("des lieux de laval de Montferrand", habitant des Matelles ; le 10.04.1760, le notaire Fulcrand MAUMEJEAN stipule pour lui qui est absent quand Elisabeth CHALIÉ déclare qu'il lui a payé "sy devant et peu avant cet acte" les 30 livres promises pour ses frais de couches ; cette quittance est faite au mas du Rouquet, en présence de François GELLY, fils d'Antoine, habitant la barraque de Valène, et George CHANTOU, travailleur originaire d'Assas, demeurant actuellement au mas de Laval, qui signent ; x Jeanne Françoise GALABERT, le 04.08.1765, à Saint-Gély-du-Fesc ; Cm 21.04.1765 notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des Matelles ; indiqué comme "laboureur" dans un acte du 26.06.1765, habitant au mas de Galabert et confessant devoir à Jean ROUX (fermier au mas de Lavit, à Viols-le-Fort) 240 livres pour l'achat d'une mule "poil chatain", âgée de 4 ans ; il s'oblige à le payer pour moitié "le jour et fete de tous saints prochains" et l'autre moitié un an après ; jusqu'au parfait paiement, ROUX gardera la mule ; l'acte est passé en présence de Jean Joseph MAUMEJAN (praticien), et Antoine CRES, (laboureur), les deux des Matelles, qui signent (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant aux Matelles) ; "travailleur" ; il habite au mas de Galabert ;

en tant que donataire universel de sa mère, Jaquette GALABERT, le 13.07.1765, il paye à son beau-frère, François DESFOUR, 30 livres en déduction du legs fait à sa soeur, Marie EUZET, par sa grand-mère, Marie SALOMON, par son testament du 30.01.1764, retenu chez le notaire Fulcrand MAUMEJEAN mais initialement déposé auprès de Me GRANIER, prieur des Matelles (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant aux Matelles) ; toujours en tant que donataire universel de sa mère, Jaquette GALABERT, le 18.10.1767, il paye à son beau-frère, François DESFOUR, 142 livres 10 sols représentant le reste de 300 livres léguées à sa soeur, Marie EUZET, par sa grand-mère, Marie SALOMON, toujours par son testament du 30.01.1764 (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant aux Matelles) ; dans les 3 actes précédents de 1765, il déclare ne pas savoir signer ; ce Jean EUZET (fils de Pierre Euzet et de Catherine Jacquette GALABERT), marié avec Jeanne GALABERT (fille de Pierre GALABERT et de Marguerite GALABERT) est un complet homonyme avec Jean EUZET (fils de Claude EUZET et de Gilette LEBOUS) marié avec Jeanne GALABERT (fille de Etienne GALABERT et de Gracie PELISSON), à la tête de la deuxième branche installée à Saint-Gély-du-Fesc ; le 27.05.1771, en tant que maître des biens dotaux de sa femme, Jeanne Françoise GALABERT, il reçoit d'Antoine ROUX, son beau-frère (mari de Catherine GALABERT, celle-ci donataire universelle de ses parents), 300 livres (solde des 500 livres de la dot de son épouse, conformément à son Cm) ; l'acte est passé chez le notaire Fulcrand MAUMEJEAN (des lieux de la val de Montferrand, habitant aux Matelles), en présence d'Antoine CRES et de Jacques GRAS dit Petit (ménagers des Matelles) ; il signe EUZET ; le 23.01.1777, il paye 482 francs à sa soeur Marie (240 francs réservés pour son droit de légitime maternelle, 42 francs d'intérêts et 200 francs pour le supplément de légitime maternelle (notaire Jean Joseph MAUMEJAN, de laval de Montferrand - indiqué dans le compromis du 15.05.1802 mais dans la donation qu'elle fait le 14.03.1799, c'est une somme de 582 francs qui lui est payée par Jean EUZET - à vérifier) ;

le 18.09.1787, au château de Rocquet de Saint-Gély-du-Fesc, il vend à noble Martin de GIRARD, seigneur du Rocquet (habitant Montpellier) une pièce terre herme dans le taillable des Matelles, au valat appelé de Tresfour, contenant environ quatre cétérées, confrontant du couchant ledit sieur de GIRARD "et le sieur EUZET dit lou gendrou" pour une somme de 54 livres, payées immédiatement ; la pièce est "quitte pour toujours de touts obits pensions fondations meme de tailles censives et autres charges quelconques lesquelles ledit sieur EUZET vendeur a declaré ladite terre vendue exempte et n'en payer aucune" ; il est ensuite précisé que si de GIRARD était obligé d'en payer, ce serait à Jean EUZET de s'en charger, "ce quy est une condition expresse de la presente vente" ; l'acte est fait et récité au château de Rocquet, en présence de Guillaume et autre Guillaume BALESTIER (père et fils, tonneliers de Puéchabon) qui signent avec les parties ; un autre acte suit, au 20.09.1787, dans lequel, pour le même vente, Jean EUZET cède à Martin de GIRARD toutes les actions en raison de ladite vente, pour un montant de 18 livres, payées immédiatement, au même lieu et avec les mêmes témoins (pour les deux actes : notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; le 20.01.1789, il assiste au Cm de son frère Joseph : "ayant ledit mariage pour agréable", il lui fait une donation entre vifs, à savoir de la moitié de tous ses biens dont il prendra possession ce jour ; "pour requérir l'insinuation des biens donnés qui se portent en valeur à la somme de 4000 livres", les parties ont constitué pour leur procureur le porteur des présentes (le notaire André CONDUZORGUES, de Ganges) ; de plus, Jean EUZET fait de son frère Joseph son héritier universel et général, pour prendre possession de son héritage après son décès et celui de sa femme, Jeanne GALABERT (plus une clause de jouissance en faveur de celle-ci) ; le 13.11.1791, il paye à Antoine BANCAL (mari et maître des biens dotaux de Marianne EUZET) 150 francs en assignats, somme "réduite en numéraire d'après l'échelle des proportions de la dépréciation du papier monnoye", soit 123 francs, ce qui porte à 622,95 francs les sommes reçues par Antoine BANCAL au titre de la légitime maternelle de son épouse (100 francs le 23.06.1785, lors de son Cm, 399,95 francs par Joseph EUZET le 06.09.1790, acte reçu par le notaire Michel ALICOT, de Montpellier, et 123 francs par ce dernier acte reçu aussi par le même notaire Michel ALICOT) ;

le 15.05.1802, un compromis est signé entre, d'une part, Jean et Joseph EUZET et, d'autre part, Marianne EUZET (mariée à Antoine BANCAL) et Fulcrand DUFFOUR (agriculteur à Murles), Jean et Elisabeth DUFFOUR (mariée à Jean ARNAUD), les trois de Saint-Jean-de-Cuculles, "seuls et uniques succédants à feue Marie EUZET, leur mère (à noter que, dans cet acte, le notaire écrit DUFFOUR et non DESFOUR) ; il s'agit de régler définitivement le supplément de légitime maternelle réclamé par Marianne EUZET et les enfants de Marie EUZET ; ces derniers ont porté leur revendication devant le juge de paix du canton des Matelles et il fut décidé de s'en remettre à des experts ; ceux-ci, "les citoyens NICOT et BOURGADE" déposèrent leur rapport le 1er brumaire an X (23.10.1801), fixant la valeur des biens délaissés par Catherine Jacquete GALABERT à 8600 francs ; les droits respectifs furent ainsi définis : 390 francs à Marianne et 555 francs aux DUFFOUR (soit 185 francs à chacun d'eux) ; les conclusions du rapport étant acceptées par les parties, Jean EUZET doit et peut leur payer ces 945 francs, grâce au prêt de 532,30 francs que lui fait Joseph EUZET ; Jean EUZET s'engage à rembourser son frère dans 4 ans (donc, au plus tard, le 15.05.1806), avec un intérêt au denier 20 ; quant aux demandeurs, le paiement sur le champ est de 532,30 francs (147,30 francs à Marianne EUZET qui les remet à son mari, celui-ci les hypothécant sur ses biens pour les lui rendre si le cas de restitution arrivait ; 100 francs à Fulcrand DUFFOUR, 100 francs à Jean DUFFOUR et 185 francs à Elisabeth DUFFOUR, celle-ci les remettant à son mari qui les hypothèque sur ses biens pour les lui rendre si le cas de restitution arrivait) ; le solde à leur payer est donc de 412,70 francs que Jean EUZET s'engage à payer, avec intérêt au denier 20, le 27 thermidor prochain (15.08.1802), soit : 242,70 francs à Marianne EUZET (pour parfaire la somme de 390 francs), 85 francs à Fulcrand DUFFOUR (pour parfaire la somme de 185 francs) et 85 francs à Jean DUFFOUR (pour parfaire la somme de 185 francs) ; pour la sûreté de l'opération, les parties obligent et hypothèquent leurs biens soumis à justice ; l'acte est fait dans la maison de Marie DOMBRAS, veuve MAUMEJAN, en présence de Jean PLAGNIOL aîné et d'André CANCEL, cultivateurs aux Matelles qui signent (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, de Claret) ; + 16 fructidor an 13 (03.09.1805), aux Matelles. + 16 fructidor an 13 (03.09.1805), aux Matelles.

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- Joseph (fs Pierre et Catherine Jacquette GALABERT) ° 15.10.1742 ; il assiste au Cm de sa soeur Marianne, le 23.06.1785 ; Cm, le 20.01.1789 avec Gracie Marianne VEYRIÉ (dans le Cm, le notaire écrit VEYRIÉ) : le père de Marianne donne à sa fille, pour lui tenir lieu de légitime paternelle, 700 livres dont il paye tout de suite 300 livres et il s'engage à payer 200 livres dans 2 ans et 200 livres dans 4 ans ; elle se constitue 100 livres moins un sol pour la valeur de ses bijoux et affaires, à savoir 50 livres "pour la legitime valeur de ses dorures consistant en un clavier d'argent, d'une croix d'or pour le col et les 49 livres 19 sols restantes pour la valeur de ses hardes, nipes et linge dont le tout a été exibé audit EUZET futur époux" ; Joseph s'en contente et les reconnaît ainsi que les 300 livres, au profit de sa future épouse ; Jean EUZET, son frère, "ayant ledit mariage pour agréable", lui fait une donation entre vifs, à savoir de la moitié de tous ses biens dont il prendra possession ce jour ; "pour requérir l'insinuation des biens donnés qui se portent en valeur à la somme de 4000 livres", les parties ont constitué pour leur procureur le porteur des présentes (le notaire) ; de plus, Jean EUZET fait de son frère Joseph son héritier universel et général, pour prendre possession de son héritage après son décès et celui de sa femme, Jeanne GALABERT (plus une clause de jouissance en faveur de celle-ci) ; l'acte est passé au mas d'Olivet, paroisse d'Agonès, en présence de Pierre VEYRIÉ (son frère, habitant au mas d'Olivet, qui signe VERRIÉ), d'Antoine CAUSSE (beau-frère, ménager habitant le masage de Vareille) et François RICARD (ménager au mas d'Olivet) qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire André CONDUZORGUES, de Ganges) ; x Gracie Marianne VEYRIÉ (ou VESIER ou VEIRIE ou VEIRE ou VEYRIÉ ou VEYRIER ou VEDIER selon les actes), le 17.02.1789, à Saint-Gély-du-Fesc (information de Mme LE MARCHAND GOUDAILLER qui reste à confirmer car l'acte en question n'est pas sur le registre en ligne du site des AD 34) ; le 06.09.1790, il paye 399,95 francs à Antoine BANCAL (mari et maître des biens dotaux de Marianne EUZET), acompte que Marianne s'était constituée en dot dans son Cm (notaire Michel ALICOT, de Montpellier - indiqué dans le compromis du 15.05.1802) ; le 18.08.1793, il réceptionne de son beau-père la somme de 400 livres prévue à son Cm au titre de sa dot ; pour la sûreté de l'opération, les parties hypothèquent leurs biens ; l'acte est passé à l'étude du notaire, en présence de Jean GRAL et de Pierre COULET, fabricants de bas de soie de Saint-Martin-de-Londres, qui signent avec le notaire (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 25 floréal an X (15.05.1802), il accorde à son frère Jean un prêt de 532,30 francs qui permet à ce dernier de payer le supplément de légitime réclamé par leur soeur Marianne et par les enfants de Marie, leur soeur décédée ; Jean EUZET promet de le rembourser en 4 ans avec un intérêt au denier 20 (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, de Claret) ; le 14 vendémiaire an XI (06.10.1802), il paye 173,54 francs aux frères Jean DUFFOUR (de Saint-Jean-de-Cuculles) et Fulcrand DUFFOUR (de Murles), soit 86,77 francs à chacun, pour des suppléments de légitime, au titre de Marie EUZET (leur mère) pour les biens délaissés par Jacquette GALABERT, leur grand-mère ; ce paiement fait suite à la transaction du 15.05.1802 ; ces 173,54 francs sont payés aux frères DUFFOUR "par ledit Joseph EUZET sur ses propres deniers, à l'acquit dudit Jean EUZET son frère" ; l'acte est passé dans la maison de Marie DOMBRAS (veuve MAUMEJAN), aux Matelles, en présence de Fulcrand MAUMEJAN jeune et de Jean ROUGÉ (officier ministériel près la Justice de paix du canton des Matelles), tous habitant les Matelles ; seul signe Jean DUFFOUR, les autres ne savent pas signer (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, de Claret) ; bénéficiaire de la donation de tous ses biens par Jeanne Françoise GALABERT, sa belle-soeur, veuve de Jean EUZET, le 18.12.1811, à charge pour lui de l'entretenir sa vie durant (notaire Barthélémy GILLIET, des Matelles) ; il ne sait pas signer ; agriculteur ; le 08.12.1813, il reconnaît les sommes perçues en faveur de son épouse : 700 francs pour le prix d'une terre vendue le même jour à Jean CHALIER (notaire Fulcrand Barthélémy GAY, de Saint-Bauzille-de-Putois) et 106 francs pour la part de son épouse dans le partage VAYRIER du 06.09.1812 (notaire Fulcrand Barthélémy GAY, de Saint-Bauzille-de-Putois) ; Joseph reconnaît ces sommes en faveur de son épouse pour lui être rendues, ou à ses héritiers, le cas arrivant ; pour la sûreté de l'opération, il affecte et hypothèque ses biens et, plus spécialement, une pièce de bois taillis qu'il possède aux Matelles, confrontant du midi le bois de Beauregard, du couchant le bois de Monbourras, du septentrion, le bois taillis appelé l'herba ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Pierre BONNET (aubergiste) et André CAIZERGUES (fabricant de bois), de Saint-Bauzille-de-Putois, qui signent ; Joseph et Marianne ne savent pas signer (notaire Fulcrand Barthélémy GAY, de Saint-Bauzille-de-Putois) ; + 13.04.1815, aux Matelles, dans sa maison d'habitation, "au hameau de Galabert".

- Marianne (fa Pierre et Catherine Jacquete GALABERT) ; ° ca 1744, à Saint-Gély-du-Fesc ? ; x Antoine BANCAL, le 20 (?).08.1785 à Saint-Gély-du-Fesc (en fait, le bord du microfilm ne permet pas de voir le jour complet, seul le mot vingt est visible) ; les bans ont été passés à Saint-Gély-du-Fesc et à Saint-Martin-de-Londres ; Joseph et Jean EUZET, ses frères, assistent au mariage, ainsi qu'Antoine BANCAL, cousin d'Antoine ; Cm le 23.06.1785 : elle se constitue en dot 700 livres qui se décomposent ainsi : 500 livres pour la réserve qui fut faite en sa faveur par sa mère lors de la donation qu'elle fit de ses biens à Jean EUZET, frère de Marianne, dans son Cm avec Jeanne GALABERT, 100 livres pour le légat fait à Marianne par sa grand-mère, Marie GALABERT, dans son dernier testament retenu par le notaire MAUMEJAN, 60 livres pour ce qui lui revient de ses droits légitimaires paternels, 40 livres pour sa part dans la succession de sa soeur Marguerite, morte ab intestat ; cette somme de 700 livres lui sera payée par son frère Jean de la manière suivante : 100 livres immédiatement, retirées par Antoine BANCAL et 600 livres qu'il s'engage à lui payer dans les trois années à venir à compter de ce jour, avec l'intérêt au denier 20 payable à la même époque ; en plus, Marianne se constitue la somme de 100 livres (moins 5 sols) pour la valeur de ses dorures ; pour le tout, ledit BANCAL reconnaît et assure ces sommes pour être restituées le cas échéant, en privilège de dot ; les parties obligent leurs biens en conséquence ; l'acte est fait et récité dans une chambre de la maison de Jean EUZET au Galabert ; sont présents au Cm : Antoine NOURRIT (fabricant de bas de soie, à Saint-Martin-de-Londres, beau-frère d'Antoine BANCAL), Jean ROUX (fils aîné de feu Antoine ROUX, ménager au Galabert) qui signent ; les époux ne savent pas signer (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; le 06.09.1790, Joseph EUZET paye à Antoine BANCAL (en tant que mari et maître des biens dotaux de Marianne), 399,95 francs en acompte des sommes retenues dans son Cm (notaire Michel ALICOT, de Montpellier) ; au même titre, le 13.11.1791 quand il reçoit 150 francs en assignats de Jean EUZET, somme réduite à 123 francs, compte tenu de la dépréciation du papier monnaie (notaire Michel ALICOT, de Montpellier) ; le 15.05.1802, dans un compromis avec Jean et Joseph EUZET, ses frères, elle reçoit en supplément de légitime maternelle, 390 francs dont 147,30 francs le jour de l'acte et 242,70 francs promis au 15.08.1802 (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, de Claret - voir plus de détails à l'article de Jean EUZET) ; + 23.10.1815, à Saint-Martin-de-Londres, âgée d'environ 71 ans.


Génération 2 (
"La lignée". génération 14)

- Marie Marguerite (fa Joseph et Gracie Marianne VEIRIÉ) ° 16.02.1790, à Saint-Gély-du-Fesc ; domiciliée au hameau de Galabert, aux Matelles ; x Jean François GELLY, le 22.10.1811, Les Matelles ; elle ne sait pas signer ; le 01.09.1834, avec ses frères Jean et Pierre et ses soeurs Marie et Elisabeth, elle procède au partage des biens de leur mère, Marianne VEYRIER (orthographe adoptée par le notaire) "décédée au lieu de Galabert il y a environ trois ans" ; tous ces biens sont dans le terroir des Matelles ; sa part est composée de 3 lots : 1/ : 46 ares environ d'un devois, 2/ : 10 ares environ d'un pré, 3/ : 3/7ème du jardin mais ce lot demeure grevé d'une soulte de 270 francs (sur laquelle, elle paye 10 francs à Marie et 10 francs à Jean BAUDOIN pour Elisabeth ; elle s'engage à payer les 250 francs de solde à sa soeur Elisabeth le 01.11.1835 avec les intérêts jusqu'à cette date ; elle est aussi bénéficiaire d'une soulte de 20 francs que lui a payé avant l'acte son frère Jean ; les parties ont planté amiablement des bornes pour délimiter leurs parts respectives ; l'acte est passé dans la maison de son frère Jean, au Galabert, en présence de Jean Augustin ROUX (propriétaire au Galabert) et François BASTIDE (propriétaire à Clapiers) qui signent (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalée au recensement des Matelles de 1836 comme veuve GELLY avec trois enfants : François (24 ans), Antoine (20 ans, berger) et Marie Constance (18 ans) ; signalée au recensement des Matelles de 1841 comme veuve GELLY avec trois enfants : François (agriculteur), Antoine (berger) et Marie Constance, au "Galabert" ; le 13.01.1845, elle fait son testament et lègue à François GELLY, son fils aîné, "un quart à titre de préciput de tous les biens meubles et immeubles qui composeront (son) entière hérédité pour, par lui, en jouir, faire et disposer comme bon lui semblera à partir de (son) décès" ; l'acte est passé au hameau de Galabert "dans sa maison d'habitation et à côté du lit où la testatrice est retenue pour cause de maladie", en présence de Jacques PERIDIER (agriculteur à Saint-Gély-du-Fesc), Jérôme SAUMADE (agriculteur à Rouquet, commune des Matelles), Joseph FARGES (cantonnier aux Matelles) et Louis CAMMAL (agriculteur au Galabert) ; les trois premiers signent (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; + 27.01.1845, au hameau de Galabert, commune des Matelles. "Saint-Gély-du-Fesc"

- Guillaume (fs Joseph et Gracie Marianne VEIRIÉ) ° 07.01.1792, à Saint-Gély-du-Fesc ; le baptême est au 17.05.1792 : p. Guillaume GRAS, m. Marie DOUMERGUE et sont témoins : Jean DOUMERGUE et Antoine DOUMERGUE ; + ? ; l'époque troublée explique certainement le décalage entre la naissance et le baptême (dans l'acte précédent, on voit un baptême au 17 mai 1792 pour une naissance au 20 décembre 1791, deux autres baptêmes où la date de naissance n'est pas indiquée ou encore un baptême du 22 janvier 1792 pour une naissance ayant eu lieu "vers la fin du mois dernier", en décembre 1791). "Saint-Gély-du-Fesc"

- Marie (fa Joseph et Gracie Marianne VEIRIÉ) ° 15.07.1794 (27 messidor an 2), "hameau de Galabert à Saint-Gély-du-Fesc, actuellement commune des Matelles" ; elle ne sait pas signer ; Cm, le 06.09.1827, avec Julien CHALIÉ ; les deux sont domiciliés au hameau de Galabert ; le régime est dotal ; elle se constitue de son chef, 200 francs, correspondant à la valeur de "ses dorures qu'elle a devers elle" ; il les reconnaît et les assure sur ses biens, "présents et avenir" en sa faveur et devra les rendre si le cas de restitution arrivait ; le père de Julien donne à son fils, par préciput et avantage hors part non sujet à rapport, une maison à un étage "avec ses vaccants et aisements tant devant que derriere", confrontant du midi le plan du château ; il est convenu qu'au décès de son père, si la valeur de la maison excède le quart des biens délaissés, Julien "sera tenu de rapporter à la masse l'excédent qui sera réuni à ses autres biens pour être partagés par égales parts et portions avec ses autres frères et soeurs et vice versa ; si la maison était d'une moindre valeur du quart des biens délaissés, le donataire sera en droit d'exiger le surplus sur ses autres biens, jusques et à concurrence du quart de ses entiers biens" ; la maison est d'un revenu de 30 francs ; son père se réserve le droit de retirer sa donation en cas de prédécès de Julien, sans enfants, ou de ceux-ci sans postérité ; le ère de Julien se réserve pour lui et son épouse, Marie ICARD, pendant leur vie, une chambre au premier étage, la pièce qui est au dessous du côté du midi et la faculté de la cuisine "qui est a suite de ladite chambre" ; les parties font les soumissions de droit, affectations et hypothèques sur leurs immeubles possédés aux Matelles ; l'acte est fait au hameau de Galabert, dans la maison de feu Joseph EUZET ou habitent Marie EUZET et Marie VEYRIER (forme du patronyme utilisée par le notaire) ; sont présents : Jean Augustin ROUX fils aîné (agriculteur) et Augustin ROUX (menuisier), du hameau de Galabert qui signent ; les femmes ne savent pas signer ; parmi les signatures, il y a trois CHALIÉ (sous cette forme) et une VERRIÉ (sous cette forme) (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; x Julien CHALIÉ, le 29.12.1827, aux Matelles ; le 01.09.1834, avec ses frères Jean et Pierre et ses soeurs Marguerite et Elisabeth, elle procède au partage des biens de leur mère, Marianne VEYRIER (orthographe adoptée par le notaire) "décédée au lieu de Galabert il y a environ trois ans" ; tous ces biens sont dans le terroir des Matelles ; sa part est composée de 4 lots : 1/ : 23 ares environ d'un devois, 2/ : 3 ares environ de la pièce de terre appelée la Combe, 3/ : 5 ares environ d'un pré, 4/ : une soulte de 10 francs à prendre sur celle de 270 francs dont le lot de la veuve GELLY demeure grevé ; les parties ont planté amiablement des bornes pour délimiter leurs parts respectives ; l'acte est passé dans la maison de son frère Jean, au Galabert, en présence de Jean Augustin ROUX (propriétaire au Galabert) et François BASTIDE (propriétaire à Clapiers) qui signent (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalée au recensement des Matelles de 1836 avec son mari et trois enfants ; signalée au recensement des Matelles de 1841 avec son mari, trois enfants et Marie ICARD (sa belle-mère, veuve), au "château" ; le 08.08.1846, elle vend à Jean Auguste ROUX (propriétaire foncier aux Matelles) : 1/ "un devois, complanté de chênes verts et blancs", au terroir des Matelles, près le hameau de Galabert, 2/ "un petit lopin de terre, à la combe de Galabert, au même terroir, 3/ "un petit lopin de pré" ; ces immeubles lui sont parvenus de l'hérédité de sa mère, ainsi qu'il résulte du partage du 01.09.1834 ; le montant de la vente est de 400 francs qui sont payés immédiatement et dont elle consent quittance ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Jean Joseph PAGÉS (tailleur d'habits et facteur rural) et Jacques ARNAUD (cordonnier et facteur rural) qui signent avec ROUX (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalée au recensement des Matelles de 1851 avec son mari et trois enfants, "rue du château" ; le couple n'est pas signalé aux recensements des Matelles de 1856 et 1861 ; elle fait son testament le 28.03.1862 et lègue à Jean Martin CHALIER, son fils aîné, "un quart à titre de préciput de tous les biens meubles et immeubles" qui composeront sa succession et elle lègue à son mari "la jouissance de la moitié de tous les biens meubles et immeubles" qui composeront sa succession, après son décès ; elle ne sait pas signer mais parmi les témoins, il y a Etienne EUZET, qui signe (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; elle est signalée au recensement des Matelles de 1866 avec son mari et le ménage de leurs fils aîné, Jean Martin CHALIÉ (agriculteur) et sa femme, Virginie ARNAUD, "place du château" ; + 28.06.1870, Les Matelles.. "Saint-Gély-du-Fesc"

- Jean (fs Joseph et Gracie Marianne VEIRIÉ) ° 01.11.1798, Les Matelles (jugement du Tribunal civil de Montpellier du 23.08.1822, l'acte de naissance n'ayant pas été inscrit ; report sur le registre d'état civil, le 02.09.1822) ; il réclame comme fils de veuve, exempté, conscrit de 1818 ; il habite aux Matelles, au hameau de Galabert ; propriétaire ; il doit 1800 francs à sa soeur Elisabeth, suite à la cession qu'elle lui fait de ses droits de succession paternels, par acte du 16.09.1825 ; il s'engage à les lui payer dans un délai de 6 ans (notaire Jean Jacques MASSAL, de Montpellier - indiqué dans le Cm d'Elisabeth acec Jean BAUDOIN) ; le 12.03.1827, il se porte caution pour son frère Pierre dans l'acte de vente par Jean Baptiste DELETAILLE (les détails à l'article de Pierre) ; x Marguerite MARTINIER, le 20.10.1829 à Montbazin (34) ; présent au mariage (notamment) : André FLEURY (de Murles), cousin de Jean ; Cm 23.06.1829, notaire Pierre François JEAN, de Montbazin (acte à rechercher) : il a 1/4 des biens que délaissera sa mère (information de l'Enregistrement de Mèze - confirmé par le partage de 1834 des biens de sa mère - selon les AD 34, ce notaire avait son étude à Gigean et il ne l'a transférée à Montbazin qu'en 1846) ; il ne sait pas signer ; le 08.09.1831, lors du Cm de sa soeur Elisabeth acec Jean BAUDOIN, un accord est passé pour le paiement des 1800 francs qu'il lui doit, suite à la cession de ses droit paternels (faite le 16.09.1825) : il s'engage à payer Jean BAUDOIN en trois fois : 200 francs en acompte qu'il paye immédiatement et dont il obtient quittance, 800 francs qu'il paiera le 01.11.1832 et 800 francs qu'il paiera le 01.11.1833, plus un intérêt de 5 %, sans retenue, payable chaque fin d'année (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; le 01.09.1834, avec son frère Pierre et ses soeurs Marguerite, Marie et Elisabeth, il procède au partage des biens de leur mère, Marianne VEYRIER (orthographe adoptée par le notaire) "décédée au lieu de Galabert il y a environ trois ans" ; tous ces biens sont dans le terroir des Matelles ; sa part comprend cinq lots : 1/ : 60 ares environ d'un devois, 2/ : 13 ares environ du champ de la Combe, 3/ : Le champ du pré, 4/ : 6 ares environ d'un autre pré, 5/ : 4/7ème environ du jardin ; sa part est grevée d'une soulte de 70 francs (il a payé avant l'acte, à Pierre, Marguerite et Elisabeth - représentée par son mari -, 20 francs à chacun d'eux et en a obtenu quittance (le notaire s'est trompé en écrivant en début d'acte que sa soulte était de 70 francs alors que les transferts opérés montrent que la soulte devait être de 60 francs) ; les parties ont planté amiablement des bornes pour délimiter leurs parts respectives ; il donne à Marguerite "le droit de passer avec deux mules chargées sur la propriété qu'il possède au lieu de Galabert, appelée la plaine et le puits de Cabanes pour aller aux propriétés qu'elle possède à suite de celle de son frère et ce en passant à l'endroit le moins préjudiciable" ; l'acte est passé dans sa maison, au Galabert, en présence de Jean Augustin ROUX (propriétaire au Galabert) et François BASTIDE (propriétaire à Clapiers) qui signent (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ;

signalé au recensement des Matelles de 1836 comme agriculteur, avec son épouse, deux enfants (Thérèse Magdelaine et Fortuné Marguerite) et son frère Pierre ; signalé au recensement des Matelles de 1841 comme agriculteur, avec son épouse et deux enfants (Thérèse Magdelaine et Fortuné Marguerite, bien que cette dernière soit décédée en 1837 !), au "Galabert" ; le 28.04.1846, François GELLY (propriétaire foncier, au Galabert, fils de Marguerite EUZET) vend à Jean EUZET (son oncle) "une maison composée de deux pièces, une au rez de chaussée et l'autre au premier étage", au hameau de Galabert, plus deux poussaux contigus près ladite maison et un petit lopin de terre appelé jardin, près du hameau de Galabert ; "ces immeubles ont été attribués au vendeur dans le partage de l'hérédité de Marguerite EUZET, sa mère, décédée aux Matelles, fait par un acte reçu par nous notaire le 02.07.1845" ; le prix est de 500 francs que Jean promet de payer, la moitié le 24 juin prochain (sans intérêts jusqu'à cette date) et l'autre moitié dans un an à compter d'aujourd'hui, avec l'intérêt au taux légal ; l'acte est fait dans la maison de Jean EUZET, en présence de Jacques ARNAUD (cordonnier et facteur rural) et Jean Joseph PAGÉS (tailleur d'habits et facteur rural), aux Matelles, qui signent (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 02.12.1847, François GELLY déclare avoir reçu de Jean EUZET les 500 francs du prix de cette vente et il lui en donne quittance ; l'acte est fait dans l'étude du notaire, en présence de Jacques ARNAUD et Jean Joseph PAGÉS (facteurs ruraux), des Matelles, qui signent avec François GELLY (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalé au recensement des Matelles de 1851 comme propriétaire agriculteur, avec son épouse et trois enfants (Thérèse Magdelaine, Jean François Dieudonné et Célestin Julien), au "hameau de Galabert" ; signalé au recensement des Matelles de 1856 comme agriculteur, avec son épouse, deux enfants (Jean François et Célestin Julien) et un berger, au "hameau de Galabert" ; signalé au recensement des Matelles de 1861 comme agriculteur, avec son épouse et deux enfants (Jean et Célestin), au "hameau de Galabert" ; le 23.10.1864, avec son épouse, il remet leurs biens à leurs deux fils, Jean et Célestin, à charge de payer une soulte à leur soeur Thérèse et (notamment) sous les réserves suivantes : "1/ La jouissance d'une chambre au 1er étage de leur maison à Galabert, avec le mobilier nécessaire pour la garnir, plus la faculté de faire leur ordinaire à la cheminée de la cuisine au haut de l'escalier, plus la faculté de passage par la cour, l'escalier, la cuisine et autres pièces, pour arriver à la chambre qu'ils se sont réservée, faisant observer que leurs enfants ont la faculté de passage dans cette chambre pour aller aux autres pièces qui y sont contigues ; 2/ La faculté d'aller manger de tous les fruits qui viendront sur les susdits biens et celle du bois à brûler pour leur nécessaire sur les mêmes propriétés ; 3/ Une pension annuelle et viagère de 8 hectolitres de blé thouzelle bon et marchand, 7 hectolitres de bon vin rouge et 20 litres d'huile bien bonne, plus la somme annuelle de 200 francs, le tout payable et livrable de 3 en 3 mois et d'avance à partir de ce jour, la moitié pour chacun de leurs deux fils ; la pension passera sur la tête du survivant des donateurs et il n'y aura pas de réduction au décès de l'un d'eux (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles - pour plus de détails, voir dans la chronologie des actes en
"suite 1") ; le 12.09.1865, les mêmes Jean et Célestin EUZET procèdent entre eux au partage de ces biens, sous les réserves suivantes au bénéfice de Jean EUZET et de Marguerite MARTINIER, en ce qui concerne leur maison au Galabert : "la jouissance leur vie durant des deux dernières pièces ou chambres, plus au rez de chaussée, les cuves, le cellier, la crotte des greniers et la pièce donnant sur la cour dans laquelle le sieur EUZET aîné a le droit de passage, le tout formant le dessous de la cuisine, d'une chambre du sieur EUZET aîné et des deux dernières pièces donnant sur la cour, plus la cour et l'escalier et le dessous de l'escalier, enfin la moitié du pailler et de l'écurie au dessous à prendre du côté du sieur RECOULY" (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalé au recensement des Matelles de 1866 comme agriculteur, avec son épouse et leur fils Célestin, au "hameau de Galabert" ; signalé aux recensements des Matelles de 1872 et 1876 comme cultivateur, avec son épouse, au "hameau de Galabert" ; + 27.01.1878, Les Matelles.

- Elisabeth (fa Joseph et Gracie Marianne VEIRIÉ) ° 25.02.1801, Les Matelles (jugement du Tribunal civil de Montpellier du 23.08.1822, l'acte de naissance n'ayant pas été inscrit ; report sur le registre d'état civil, le 02.09.1822) ; elle habite aux Matelles, au hameau de Galabert ; Cm le 08.09.1831 avec Jean BAUDOIN : le régime est dotal ; elle se constitue en dot, de son chef, 2000 francs dont - 1/ 200 francs de la valeur estimée amiablement "des dorures qu'elle a devers elle" que Jean reconnaît en sa faveur et hypothèque sur ses biens présents et futurs et - 2/ 1800 francs que lui doit Jean EUZET, son frère aîné, suite à la cession de ses droits de succession paternels, par acte du 16.09.1825 et payables dans un délai de 6 ans (notaire Jean Jacques MASSAL, de Montpellier) ; Jean BAUDOIN est autorisé à se faire payer cette somme, moyennant quittance et reconnaissance en faveur d'Elisabeth ; Jean EUZET s'engage à payer en trois fois : 200 francs en acompte qu'il paye immédiatement et dont il obtient quittance, 800 francs qu'il paiera le 01.11.1832 et 800 francs qu'il paiera le 01.11.1833, plus un intérêt de 5 %, sans retenue, payable chaque fin d'année ; Pierre BAUDOIN père donne à son fils "la jouissance d'une chambre au premier étage de sa maison sise à Vendargues, avec son ameublement tel qu'il se trouvera le jour du mariage" ; après le décès de Pierre BAUDOIN, cette jouissance sera nulle et non avenue ; cette jouissance est d'une valeur annuelle de 5 francs ; les frais de l'acte sont à la charge de Jean BAUDOIN ; les parties font les soumissions de droit, affectent et hypothèquent leurs immeubles, consistant en fermages, bois, devois, champs, vignes, olivettes et jardins ; l'acte est fait dans la maison de Jean EUZET aîné, au mas de Galabert, aux Matelles ; sont présents à l'acte : Jean BASTIDE et Jean Marie ABADIE (propriétaires fonciers, à Vendargues) ; Pierre BAUDOIN signe, les autres parties ne savent pas signer (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; x Jean BAUDOIN, le 15.11.1831, aux Matelles ; elle ne sait pas signer ; le 01.09.1834, avec ses frères Jean et Pierre et ses soeurs Marguerite et Marie, elle procède au partage des biens de leur mère, Marianne VEYRIER (orthographe adoptée par le notaire) "décédée au lieu de Galabert il y a environ trois ans" ; absente, elle a donné procuration à son mari par acte délivré en brevet par le notaire Gustave LAJARD, de Castries, le 21.08.1834 ; tous ces biens sont dans le terroir des Matelles ; sa part est composée d'une "soulte de 260 francs à prendre sur celle de 270 francs dont le lot de la veuve GELLY demeure grevé et une autre soulte de 20 francs à prendre sur celle de 60 francs dont le sieur EUZET aîné se trouve grevé" ; Marguerite EUZET veuve GELLY a payé à Jean BAUDOIN 10 francs dont il donne quittance et elle s'engage à payer le solde (250 francs) le 01.11.1835 avec les intérêts jusqu'à cette date ; les parties ont planté amiablement des bornes pour délimiter leurs parts respectives ; l'acte est passé dans dans la maison de son frère Jean, au Galabert, en présence de Jean Augustin ROUX (propriétaire au Galabert) et François BASTIDE (propriétaire à Clapiers) qui signent (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; domiciliée à Vendargues quand cet acte est passé (elle devait y être domiciliée depuis son mariage), elle y habite toujours quand elle décède ; signalée au recensement de Vendargues de 1836 avec son mari et deux enfants, Pierre et Jean ; signalée au recensement de Vendargues de1841 avec son mari et trois enfants, Pierre, Jean et Marguerite ; signalée au recensement de Vendargues de1851, veuve BAUDOIN, avec trois enfants, Pierre (journalier), Marguerite (journalière) et Jean (journalier) ; signalée au recensement de Vendargues de1856, veuve BAUDOIN, avec deux enfants, Pierre (journalier, propriétaire) et Marguerite (journalière) ; signalée aux recensements de Vendargues de1861, 1866, 1872, 1876 et 1881 avec deux enfants, Pierre et Marguerite ; signalée au recensement de Vendargues de 1886 avec Pierre BAUDOIN (propriétaire et chef de ménage), sa femme Rose PERRET (couturière) et sa soeur Marguerite BAUDOIN (fille d'Elisabeth, sans profession) au "quartier de l'église" ; + 21.01.1889, à Vendargues (l'acte indique qu'elle est fille de Jean EUZET au lieu de Joseph EUZET et de Marianne, mais le nom de la mère est laissé en blanc ; par contre, il est bien dit qu'elle est veuve de Jean BAUDOIN et qu'elle est née aux Matelles ; l'âge estimé est de 87 ans) Vendargues

- Pierre (fs Joseph et Gracie Marianne VEIRIÉ) ° 22.03.1804 (1er germinal an 12) Les Matelles ; taille 1m60 ; vice de conformation de l'épaule ; exempté ; conscrit de 1824 ; définitivement libéré ; il ne sait pas signer ; le 12.03.1827, il habite au hameau de Galabert et Jean baptiste DELETAILLE (fabricant de mouchoirs à Montpellier) lui vend : 1/ une terre labourable, tènement de Malpaillas, section E, n° 70, aux Matelles, contenant environ 50 ares et 2/ une terre labourable au même tènement et même section, n° 201, contenant environ 80 ares, le tout pour le prix de 1350 francs ; il s'engage à payer 350 francs dans 3 ans à compter de ce jour et 1000 francs dans 6 ans à compter de ce jour, avec un intérêt de 5 %, payable chaque fin d'année ; son frère, Jean EUZET se porte caution ; l'acte est passé en l'étude, en présence d'Etienne Jacques Joseph GRAS (propriétaire foncier) et Pierre RAYNAL (encien instituteur et propriétaire foncier), des Matelles, qui signent avec le vendeur (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; le 01.09.1834, avec son frère Jean et ses soeurs Marguerite, Marie et Elisabeth, il procède au partage des biens de leur mère, Marianne VEYRIER (orthographe adoptée par le notaire) "décédée au lieu de Galabert il y a environ trois ans" ; tous ces biens sont dans le terroir des Matelles ; sa part comprend trois lots : 1/ : 23 ares environ d'un devois, 2/ : 5 ares environ d'un pré, 3/ : une soulte de 30 francs à prendre, savoir 20 francs sur Jean et 10 francs sur Marguerite ; avec Marguerite, "il donne à Marie le droit de passer avec un troupeau sur une distance de 4 mètres du côté du midi des parties du devois à elle attribuée pour aller à la partie du même devois à elle baillée" ; les parties ont planté amiablement des bornes pour délimiter leurs parts respectives ; l'acte est passé dans dans la maison de son frère Jean, au Galabert, en présence de Jean Augustin ROUX (propriétaire au Galabert) et François BASTIDE (propriétaire à Clapiers) qui signent (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalé au recensement de 1836 des Matelles comme agriculteur avec son frère Jean et la famille de celui-ci ; le 24.12.1837, il achète à Frédéric CHIPOULET (avocat, à Montpellier) une partie de maison dans la commune des Matelles ; cette partie comprend "deux pièces au rez-de-chaussée, deux au premier étage et une au second" ; l'acte décrit ensuite avec minutie la partie de cour qui lui est réservée par rapport au sieur ARGELIERS, propriétaire de l'autre partie de la maison ; il lui est également vendu "la pièce servant d'écurie et de palier qui est du coté du midi de la dite maison" ; le prix est de 1200 francs que Pierre paye immédiatement et dont le vendeur lui concède quittance ; il en devient propriétaire à compter de ce jour mais "il n'en prendra la jouissance qu'à partir du 30 septembre 1838, le vendeur se la réservant jusqu'alors" ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Pierre RAYNAL (instituteur) et Jacques ICARD (propriétaire) des Matelles (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; x Elisabeth Henriette COURNUT, le 12.03.1840, au Causse-de-la-Selle ; Cm 10.04.1840, notaire François Martial SALZE, de Saint-Martin-de-Londres ; il habite aux Matelles ; cultivateur ; signalé au recensement de 1841 des Matelles, avec son épouse et un enfant (Jean Pierre Marie) ; le 18.11.1842, Antoine ROUBIEU (facteur rural) et Magdelaine AVIGNON (mariés, des Matelles) lui vendent "une vigne vieille actuellement herme appelée la Vignette au tènement de la mission" pour un montant de 100 francs qu'il paye immédiatement et dont ils lui consentent quittance ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Pierre RAYNAL (instituteur) et François MARTIN (propriétaire), aux Matelles, qui signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 14.06.1845, Antoine TOUSSAINT DUMAS (propriétaire foncier) et son épouse Hélène Françoise Marguerite Henriette MADIÉ (demeurant ensemble à Celleneuve, commune de Montpellier), lui vendent "une pièce de terre située dans le terroir des Matelles, tènement du chemin de Saint Gelly" ; l'effet est immédiat sauf pour la jouissance de la récolte actuellement pendante qui devra être levée ; le prix est de 500 francs que Pierre s'engage à payer dans 4 ans à partir de ce jour, avec intérêt à compter du 1er juillet prochain, exigible chaque année à terme échu ; il pourra se libérer avant par le moyen d'acomptes qui ne sauraient être inférieurs à 100 francs ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Jean Joseph PAGE et Jacques ARNAUD (les deux facteurs ruraux, des Matelles) qui signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 24.07.1847, il rembourse 400 francs en acompte (sur les 500 francs) pour l'achat de la terre vendue par Antoine TOUSSAINT DUMAS et son épouse Hélène Françoise Marguerite Henriette MADIÉ, en 1845 (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 14.01.1849, Pierre GRAS (propriétaire foncier aux Matelles), "agissant en qualité d'adjoint à la mairie" des Matelles, le maire étant empêché, vend à Pierre EUZET "une partie d'un vacant situé dans le village des Matelles au lieu dit la Palissade" , en vertu de l'arrêté du commissaire du Gouvernement dans le département de l'Hérault en date du 27.04.1848 ; le montant en est de 52,50 francs que Pierre promet de payer le 01.05.1849 (la moitié) et le 01.09.1849 (l'autre moitié) ; en même temps et dans le même acte, la mairie vend deux autres vacants au même lieu dit à Jacques VIGIÉ et Jacques GRAS, des Matelles ; l'acte pour les trois ventes est passé dans la maison commune des Matelles, en présence de Pierre RAYNAL (instituteur communal) et Augustin ROUX (propriétaire) des Matelles qui signent (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 02.10.1849, il rembourse 100 francs qui constituent le solde du prix de la terre vendue en 1845 par Antoine TOUSSAINT DUMAS et son épouse Hélène Françoise Marguerite Henriette MADIÉ (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalé au recensement de 1851 des Matelles comme fermier et aubergiste, avec son épouse et quatre enfants (Françoise Marguerite, Marie Philippinne, Marguerite Léontine et Marie Thérèse Rosalie), au "hameau de la baraque" ; signalé aux recensements de 1856 et 1861 des Matelles comme agriculteur, avec son épouse et leurs quatre enfants, "rue du puits neuf" ; signalé au recensement de 1866 des Matelles comme cultivateur, avec son épouse, leurs quatre enfants et son beau-fils (Antoine Marcellin CAVALIER, mari de Françoise COURNUT), "rue de la palissade" ; + 12.12.1868, Les Matelles.


Génération 3 (
"La lignée". génération 15)

- Jean Pierre Marie (fa Pierre et Elisabeth Henriette COURNUT) ° 29.03.1841, Les Matelles ; + 14.07.1842, Les Matelles.

-
Françoise Marguerite (fa Pierre et Elisabeth Henriette COURNUT) ° 01.03.1843, Les Matelles ; couturière ; x Antoine Marcelin CAVALIER, le 05.08.1865 Les Matelles ;

Les signatures au bas de l'acte de mariage de Marguerite EUZET et de Marcelin CAVALIER.
Quelle différence avec les époques précédentes ! Presque tous les parents ou amis signent
(cependant, les parents de Marguerite, Pierre EUZET et Elisabeth Henriette COURNUT, ne savent pas signer)

Cm, le 05.08.1865 : son père lui fait donation, à titre de préciput, d'un quart de tous ses biens présents et à venir, pour en jouir après le décès de ses parents ; le prénom du mari est écrit tantôt avec un L, tantôt avec deux L mais il signe Marcelin ; sont présents : Jean Martin CHALIÉ, cousin germain de Marguerite, Pierre ROUBIEU, garde-champêtre, oncle paternel de Marcelin, Jean Pierre CAVALIER, frère de Marcelin, Jacques GRAS, cousin germain de Marcelin, tous des Matelles, qui signent ; elle signe aussi, ainsi que Marcelin (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; dans le partage entre vifs du 31.01.1872 des biens de son père, le couple hérite du lot suivant correspondant au quart du préciput que son père lui a donné dans son contrat de mariage : "1/ une maison et vacant contigus situés dans le village au lieu dit la Palissade, confrontant du nord le chemin de la Palissade, du levant ARGELLIERS, du midi une rue et du couchant VIGIÉ, 2/ une écurie et pailler, au dessus, près ladite maison dont elle n'est séparée que par une rue, confrontant du nord et du couchant, une rue, du midi RAYNAL et du couchant DEZEUZES" ; le couple hérite aussi du lot suivant dans le cadre de la réserve légale : " 1/ la moitié de la terre plantier jeune à Malpaillas, terroir des Matelles, à prendre du côté du chemin des morts et confrontant cette moitié du côté du nord le grand fossé et la vigne vieille, de levant ledit chemin, de midi le même chemin et Grégoire GELLY et du couchant l'autre portion de vigne jeune ; 2/ la petite olivette et vigne des barris ou du Pioch, même terroir confrontant du couchant Baptiste BOISSIERE, du nord CALAGE, du levant AVIGNON et ARGELLIERS et du midi, encore ARGELLIERS ; 3/ La moitié en contenance de la terre muriers, au chemin dit de Saint Gély, terroir des Matelles, à prendre du côté du sieur MAUMEJAN et confrontant du midi MAUMEJAN et du couchant ledit chemin ; 4/ La moitié en contenance de la vigne du Cros, même terroir, à prendre du côté du couchant et confrontant du midi ICARD du PONT, du couchant AVIGNON menuisier et du nord, GRAS Baptiste ; 5/ la moitié environ de la vigne vieille audit ténement de Malpaillas, à prendre du côté du levant. Cette portion aura cent souches de plus que l'autre portion, elle confronte du nord le grand fossé de Malpaillas, du levant la portion de la vigne jeune comprise dans ce lot, du midi la portion de la vigne jeune comprise au second lot et ARGELLIERS, chemin de charrete entre deux jusques à la portion de vigne des mariés BASTIT et, du nord l'autre portion de vigne vieille ; 6/ La moitié des futailles et foudre." (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le couple réside à Montpellier en 1901 (recensement), "Banlieue, section B" ; + 13.03.1921, à Montpellier, "rue de la vieille, 4"

Françoise Marguerite EUZET
(archives de M. François COULOMB)

- Marie Philippine Françoise (fa Pierre et Elisabeth Henriette COURNUT) ° 06.08.1845, Les Matelles ; faiseuse de robes ; x Jean, Pierre, Julien DOUMERGUE, le 06.04.1869, Les Matelles ; Cm 12.03.1869, notaire MAUMEJAN, des Matelles ; dans ce Cm, sa mère lui donne 200 francs, à valoir sur ses droits dans la succession de son père ; elle signe Philippine Marie ou Philippine.

Le jour de son mariage, le 6 avril 1869, Philippine signe Philippine Marie EUZET, cependant que sa soeur Rosalie signe Rose EUZET. On reconnaît aussi les signatures de Marcelin CAVALIER (époux de Marguerite, leur soeur), de Jean CHALIÉ (cousin germain de Philippine) et de Joseph VIALLA (oncle de Philippine, cordonnier au Causse-de-la Selle) ; le maire est Augustin ROUX et l'instituteur Jean baptiste CLADEL.

Elle propose à ses beaux-frères (CAVALIER et BASTIT) de leur vendre ses droits, ce qui est accepté, à savoir 1100 francs à payer par son beau-frère BASTIT dans un délai de de 3 ans, avec un intérêt de 5 %, exigible chaque année à terme échu ; signalée au recensement de Saint-Martin-de-Londres de 1872 avec son mari et leur fille Zoé (2 ans), au "hameau du Frouzet" ; signalée aux recensements de Saint-Martin-de-Londres de 1876 et 1881, avec son mari, leur fille Zoé, leur fils Joseph et Maxime, au "hameau du Frouzet" ; signalée au recensement de Saint-Martin-de-Londres de 1901 avec son mari ; signalée au recensement de Saint-Martin-de-Londres de 1906, seule, chef de ménage, ménagère ; dans les recensements de 1901 et 1906, son nom suit immédiatement celui du curé (Désiré MERLE en 1901 et Bruno ROUS en 1906), ce qui signifie probablement une habitation près de la cure ; signalée aux recensements de 1921, 1926 et 1931 du Causse-de-la-Selle, chez son fils François (veuf, avec ses deux filles, Julie et Augusta DOUMERGUE, nées en 1903 et 1910) aux "Claparèdes" (la numérotation de la maison varie à chaque recensement : n° 13 en 1911, n° 10 en 1921, n° 12 en 1926, n° 11 en 1931) ; + 15.10.1935, veuve, au Causse-de-la-Selle (34)

- Marie Thérèse Rosalie dite Rose (fa Pierre et Elisabeth Henriette COURNUT) ° 19.09.1850, Les Matelles ; couturière ; dans la donation partage du 31.01.1872, elle propose à ses beaux-frères (CAVALIER et BASTIT) de leur vendre ses droits, ce qui est accepté, à savoir 1300 francs à payer par son beau-frère CAVALIER dans un an, avec un intérêt de 5 %, exigible chaque année à terme échu ; x François VIDAL, le 01.07.1873, Les Matelles ; Cm 24.06.1873, notaire MAUMEJAN, des Matelles ; elle signe "Rosalie" à son mariage mais "Rose" à celui de Philippine, sa soeur ; c'est aussi le prénom Rose que l'on voit dans les recensements des Matelles de 1896 et 1906 et dans l'acte de partage de 1872 ; + 29.05.1937, Les Matelles ; elle est veuve quand elle décède.

-
Marguerite Léontine Françoise (fa Pierre et Elisabeth Henriette COURNUT) ° 28.12.1847, Les Matelles ; x Antoine Edmond BASTIT, le 18.04.1871, Les Matelles ; elle est couturière quand elle se marie ; Cm le 26.03.1871 (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; dans ce Cm, c'est le régime dotal qui est adopté ; elle se constitue en dot 300 francs, valeur de ses "bijoux et dorures", achetés avec le produit de ses économies ; sa mère lui donne 200 francs, à valoir sur ses droits dans la succession de son père (sous réserve du "droit de retour" de cette somme en cas de décès avant elle de sa fille et de ses enfants) ; elle signe "Léontine" ; le Cm est passé dans sa maison familiale, aux Matelles, en présence de Fulcrand Calixte ICARD et de René GRAS, propriétaires agriculteurs aux Matelles ; dans le partage entre vifs du 31.01.1872 des biens de son père, le couple hérite du second lot suivant, correspondant à la réserve légale : " 1/ la moitié et contenant de la vigne plantier jeune, au ténement de Malpaillas, à prendre du côté du couchant et confrontant du nord la portion de vigne vieille comprise au premier lot, du levant la portion de la vigne jeune comprise au même lot, du midi Grégoire GELLY, et du couchant Calixte ICARD et ARGELLIERS ; 2/ La moitié environ de la vigne vieille au même lieu à prendre du côté du chemin de Malpaillas, cette portion a cent souches de moins que l'autre et confronte du couchant le dit chemin de Malpaillas, du nord le grand fossé et levant l'autre portion de vigne comprise au premier lot et du midi ARGELLIERS et VIGIÉ, chemin de charrète entre deux qui sera construit par l'exploitation de l'entière vigne à partir du chemin de Malpaillas, jusque à la portion de vigne jeune attribuée aux dits mariés BASTIT ci-dessus ; 3/ La moitié en contenance des muriers au ténement de l'ancien chemin dit de Saint Gély, à prendre du côté du nord et confrontant du nord VEZINET et du couchant ledit chemin de Saint Gély ; 4/ La moitié et contenance de la vigne au ténement du Cros, à prendre du côté du levant et confrontant du levant un chemin, du midi ICARD du PONT et du nord ARNAUD, facteur ; 5/ La moitié des futailles et foudre" (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le couple est en Algérie en 1885 puisque leur fille Eugénie Marie Geneviève BASTIT naît "à Cheragas, département d'Alger", le 30.07.1885 (comme on le voit dans son acte de mariage aux Matelles, le 01.06.1907, à l'occasion duquel il est affirmé que sur son acte de naissance, il y a deux erreurs : le nom de BASTIL doit être lu BASTIT et le nom d'UZET doit être lu EUZET) ; domiciliée aux Matelles, en 1907 ; + 19.07.1912, à Montpellier, "rue Moquin Tandon 10".


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Thérèse Magdelaine (fa Jean et Marguerite MARTINIER) ° 15.11.1830, Les Matelles, au hameau de Galabert ; signalée au recensement des Matelles de 1836, avec ses parents ; signalée aux recensements des Matelles de 1841 et 1851, avec ses parents, au " hameau de Galabert" ; x Claude ANDRÉ, le 05.02.1852, Les Matelles (dans l'acte de mariage, les prénoms sont inversés) ; Cm le 30.12.1851 : régime dotal ; son père lui constitue en dot 2800 francs, savoir "300 francs en la valeur des bijoux et dorures qu'elle a devers elle" et 2500 francs en espèces d'argent ; il promet de payer 2000 francs dans 4 ans et 500 francs dans 8 ans, à partir de ce jour, sans intérêts ; par contre, en cas de retard, il y aurait des intérêts ; en garantie, Jean EUZET affecte et hypothèque les immeubles qu'il possède dans la commune des Matelles "consistant en maison, champs, vignes, muriers, oliviers, bois et patures ; de son côté le père du futur donne le quart de ses biens (montant annuel de 70 francs) ; l'acte est fait dans dans la maison d'habitation des parents de Thérèse, en présence de Pierre DURAND (propriétaire foncier à Combaillaux) et d'André FLEURY (propriétaire foncier à Murles) qui signent avec, notamment, les parties et les parents de Thérèse (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; sans profession ; elle sait signer ; signalée au recensement de Saint-Gély-du-Fesc de 1856, avec son mari et deux enfants ; le 27.01.1856, son père paye pour sa dot à son mari, "500 francs, acompte de celle de 2500 francs, montant de la constitution de dot que ledit EUZET a fait à sadite fille dans le contrat de mariage cidevant énoncé et a imputé sur les 2000 francs payables le 30 décembre dernier" ; acte passé dans l'étude du notaire, en présence de Pierre GRAS et de Fulcrand Caliste ICARD, propriétaires fonciers des Matelles qui signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalée au recensement de Saint-Gély-du-Fesc de 1861, avec son mari, deux enfants et un domestique ; le 23.10.1864, ses parents font donation de leurs biens à ses deux frères, Jean et Célestin ; dans cet acte, les donateurs rappellent d'abord que dans le Cm de Thérèse, ils ont fait donation à leur fille, en avancement d'hoirie, de 2800 francs, dorures comprises, sur laquelle ils ont déjà payé 1100 francs ; compte tenu de la donation de la totalité de leurs biens à leurs deux fils, ceux-ci sont tenus de payer à leur soeur, chacun par moitié, 2900 francs à titre de soulte de la façon suivante : 1700 francs dans un an à compter de ce jour et 1200 francs à l'époque du dernier décédé des donateurs, leur père et mère, sans intérêts jusqu'alors (ces intérêts représentent la portion de la pension qui aurait été à sa charge et que ses frères vont verser à leurs parents) ; il résulte de ces dispositions que les 1700 francs non payés sur la dot de Thérèse sont annulés, cette somme faisant double emploi avec les 2900 francs que ses frères doivent lui payer comme soulte (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ;



La signature de Thérèse EUZET
(le 23.10.1864)

signalée aux recensements de Saint-Gély-du-Fesc de 1866, 1872 et 1876, avec son mari et trois enfants, "rue Valfere" (de la Valfere, en 1866 et 1872) ; signalée au recensement de Saint-Gély-du-Fesc de 1881 comme couturière, avec son mari et un enfant, "rue Valfere" ; signalée au recensement de Saint-Gély-du-Fesc de 1886, avec son mari et deux enfants, "rue Valfere" ; signalée au recensement de Saint-Gély-du-Fesc de 1891 comme veuve, sans profession, avec son fils Léon et sa petite-fille Léontine, "rue Valfere" ; signalée au recensement de Saint-Gély-du-Fesc de 1896, comme veuve, avec son fils Léon, ses petits-enfants Léontine et Louis et deux pensionnaires (un journalier et un domestique), "route de Ganges" (le même recensement indique que son fils Célestin habite rue Valfere avec son épouse et leur enfant) ; signalée aux recensements de Saint-Gély-du-Fesc de 1901 et 1906 comme veuve, avec son fils Léon et ses deux petits-enfants, "rue Valfere" ; + 14.02.1907, veuve de Claude ANDRÉ, à Saint-Gély-du-Fesc, "dans sa maison d'habitation". Saint-Gély-du-Fesc

- Une fille mort née (fa Jean et Marguerite MARTINIER) ° et + 17.02.1833, Les Matelles.

- Marguerite Fortuné (fa Jean et Marguerite MARTINIER) ° 16.01.1835, Les Matelles (dans la marge, les prénoms sont inversés) ; + 26.03.1837, Les Matelles (dans l'acte de décès, le prénom Fortuné est en premier).

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Jean François Dieudonné (fs Jean et Marguerite MARTINIER) ° 22.07.1837, Les Matelles ; agriculteur (en 1866-1871) ; domicilié au hameau de Galabert (en 1863, en 1866, en 1871) ; x Marie Clotilde COUTAREL, en 1863 ? à Pompignan (30) ? ; les déclarations de mariage sont des 19 et 26.07.1863 aux Matelles ; ses parents lui font donation de leurs biens (ainsi qu'à son frère Célestin), le 23.10.1864 (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles - pour plus de détails, voir dans la chronologie des actes en "suite 1") ; le 12.09.1865, il procède au partage de ces mêmes biens avec son frère Célestin ; sa part est constituée de 10 lots (terres, vignes, pâtures, champs, la moitié d'un bois, amandiers, olivette, une partie de la maison à Galabert, "savoir deux chambres du coté du couchant, au couchant de la cuisine, plus au rez de chaussée une pièce formant le dessous de la chambre de la pièce obscure qui lui est contigue du coté du levant appartenant à Célestin EUZET, la pièce de rez de chaussée, la moitié du pailler et de l'écurie à prendre du coté du sieur Eusèbe SERRE" et encore "une pièce servant de remise dans laquelle il existe un four à cuire le pain au même lieu de Galabert avec la faculté de passage avec charrete sur le vacant commun qui se trouve contigu à la remise, faisant partie de la ferragere, plus la cour qui est au midi, le tout confrontant du nord et du couchant des chemins, du midi RECOULY et du levant Célestin EUZET sur le vacant commun" et enfin "la moitié du pailler et de l'écurie au dessous à prendre du coté du sieur RECOULY" ; l'acte est passé dans leur maison, en présence de Pierre GRAS et de Fulcrand Caliste ICARD, propriétaires aux Matelles (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; "païre (régisseur) chez monsieur DUMAS aîné à Fontanès" (en 1864), village où naît leur premier fils, le 23.06.1864 ; domicilié à Montpellier, "19, rue Bonnard" (en 1888) ; cocher à Montpellier ; le couple réside toujours à Montpellier en 1901 (recensement), "rue Saint Vincent de Paul 19" avec leur fils Célestin (cocher), leur belle-fille Anaïs BASTIT et leurs deux petits-enfants, Denise (3 ans) et Joseph (1 an) ; + 23.01.1907, à Montpellier, "chemin de Nazareth, maison VITOU" (dans l'acte de décès, il est appelé "Jean Julien") Fontanès et Montpellier



Les signatures des frères Jean et Célestin EUZET
(le 12.09.1865)

- Julien Célestin (fs Jean et Marguerite MARTINIER) ° 19.01.1842, Les Matelles ; légionnaire à la première légion de l'Hérault ; ses parents lui font donation de leurs biens (ainsi qu'à son frère Jean), le 23.10.1864 (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles - pour plus de détails, voir dans la chronologie des actes en "suite 1") ; le 12.09.1865, il procède au partage de ces mêmes biens avec son frère Jean ; sa part est constituée de 8 lots (une terre incluant un champ, une vigne, des amandiers et un patus, une autre vigne et champ, une terre avec des muriers, un jardin, la moitié d'un bois, un devois, une partie de la maison à Galabert, "savoir au premier étage la cuisine au haut de l'escalier, une chambre ou pièce obscure contigue à la cuisine du côté du nord, une chambre donnant sur la cour confrontant du nord, le pailler et une autre chambre confrontant du levant, SERRE, donnant également sur la cour" ; l'acte prévoit les facultés de passage dans la partie de la maison attribuée à son frère : ainsi, "dans la pièce au rez-de-chaussée de la maison appelée l'estable appartenant à son frère aîné pour aller au cellier" et ce pendant 10 ans ; pour la même durée, il pourra "cuire son pain au four qui se trouve dans la remise de son frère" ou encore utiliser, pour son raisin et pendant la même durée, l'une des cuves qui se trouve dans la portion de la maison de son frère ; faculté de passage aussi dans le bois qui est partagé avec son frère, etc. ; l'acte prévoit également la jouissance de certaines parties de la maison pour ses parents (voir à l'article de son père) ; l'acte est passé dans la maison, au Galabert, en présence de Pierre GRAS et de Fulcrand Caliste ICARD (propriétaires aux Matelles) ; tous signent (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; + 19.02.1871, à l'hôpital militaire de Lyon (2ème arrondissement), "par suite de pneumonie". Lyon 2

- Antoine Louis (fs Jean et Marguerite MARTINIER) ° 19.08.1845, Les Matelles ; + avant le partage des biens du 12.09.1865 ; en fait, il n'apparaît pas dans les recensements (1851 et les suivants) ; son décès n'est pas non plus indiqué dans les tables décennales des Matelles ; peut-être placé en nourrice dans une autre commune, il a dû probablement mourir avant 1851.


Génération 4 (
"La lignée". génération 16)

- Jean Célestin (fs Jean François Dieudonné et Marie Clotilde COUTAREL) ° 23.06.1864, à Fontanès (34) ; cheveux et sourcils : châtains, yeux : châtain foncé, front : couvert, nez : fort, bouche : moyenne, menton : rond, visage : plein, taille : 1 m 68 ; taches de rousseur ; tailleur de pierres ; classe 1884 ; incorporé au 122ème régiment d'infanterie à compter du 27.11.1885 (arrivé le 27) ; numéro matricule : 53 ; 2ème classe ; il réside à Montpellier, "route Saint Lazare, maison BOURGADE" quand il part au service militaire ; n° 169 du tirage au sort ; mis en disponibilité le 20.09.1886 ; passage dans la réserve le 01.07.1890 ; il n'est pas tenu de justifier d'un certificat de bonne conduite, ne comptant pas un an de présence sous les drapeaux ; périodes militaires au 17ème régiment d'infanterie à Béziers du 25.08. au 21.09.1891 et au 14ème régiment d'infanterie du 30.09. au 27.10.1895 ; x Berthe Rosalie ESCALIER, le 23.04.1898 à Montpellier ; il habite à Montpellier, "chemin du cimetière, maison CAUSSE", quand il se marie ; pas de Cm ; il signe ; il passe à l'armée territoriale le 01.11.1898 ; période d'exercices militaires du 24.05. au 26.05.1907 comme garde des voies de communication ; libéré définitivement du service militaire le 10.11.1910 ; domicilié à Montpellier en 1901 (recensement : "Chemin du cimetière Saint Lazare, n° 3", avec son épouse et deux enfants, Yvonne et Louis) ; domicilié à Montpellier en 1906 et 1911 (recensements de Montpellier : "ancien chemin de Castelnau, n° 3", avec son épouse et trois enfants, Yvonne, Louis et Marie) ; signalé sans activité au recensement de Montpellier de 1931, à la même adresse avec son épouse et leur fils Louis ; + 09.07.1937, à Montpellier, en son domicile "Rond-Point Saint Lazare, maison BIBAL". Fontanès et Montpellier



Les signatures de Berthe ESCALIER, Jean (Célestin) EUZET et Jean (François) EUZET, son père
(le 23.04.1898)


- Gustave Dieudonné (fs Jean François Dieudonné et Marie Clotilde COUTAREL) ° 04.06.1866, Les Matelles ; + 18.04.1867, Les Matelles.

-
Célestin Julien (fs Jean François Dieudonné et Marie Clotilde COUTAREL) ° 18.09.1869, aux Matelles ; classe 1889 ; n° de tirage 170 du 3ème canton de Montpellier ; cheveux et sourcils : châtains, yeux : gris, front : couvert, nez : moyen, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 62 ; ajusteur mécanicien ; incorporé au 3ème régiment d'artillerie, le 14.11.1890, matricule 1757 ; ouvrier en fer de 2ème classe le 22.03.1891 ; ouvrier en fer de 1ère classe le 30.05.1892 ; envoyé en congé le 25.11.1893 ; période d'exercices dans le 3ème régiment d'artillerie du 26.06. au 23.07.1896 ; mécanicien en 1897 à Montpellier ; réformé n° 2 par la commission spéciale de Montpellier le 02.01.1899 ; cocher en 1900 à Montpellier ; loueur de voitures en 1907 à Montpellier ; convoqué par la commission de révision en 1914 (mobilisation), il est maintenu réformé n° 2 ; définitivement libéré du service militaire le 30.11.1918 ; pour suivre la mécanisation des transports, il passe son permis de conduire les voitures automobiles le 20.09.1917 (l'adresse sur le permis est "60 faubourg Boutonnet", à Montpellier) ; x Anaïs, Eugénie, Madelaine BASTIT, le 08.08.1896, aux Matelles ; pas de Cm ; il signe EUZET Célestin ; domicilié "60, faubourg Boutonnet", à Montpellier [mais au recensement de 1901 de Montpellier, il habite avec son épouse, deux enfants (Denise et Joseph) et ses parents, au n° 19 de la "rue Saint Vincent de Paul" et est signalé comme cocher de fiacre] ; il est témoin au mariage d'Eugénie BASTIT, sa belle-soeur, aux Matelles, le 01.06.1907 ; signalé dans la liste des habitants de Montpellier en 1908 (Annuaire de l'Hérault), loueur de voiture, "chemin de Nazareth" ; l'annuaire de l'Hérault de 1914 signale EUZET (C) : voitures de place, à l'adresse suivante : "10, rue Moquin-Tandon" ; + 31.01.1920, à Montpellier, "rue du faubourg Boutonnet, 60" Montpellier

Célestin Julien EUZET
(archives de M. Bernard GAY)

- Paul, Martin ((fs Jean François Dieudonné et Marie Clotilde COUTAREL) ° 11.11.1871, Les Matelles ; tonnelier ; il a dû s'installer à Montpellier, à une date qui n'est pas connue ; + 13.04.1888, "rue Bonnard n° 19", à Montpellier. Montpellier


Génération 5 ( "La lignée", génération 17)

Pour la suite de la descendance, se reporter à Montpellier (la branche des Matelles établie à Montpellier au XIXème siècle).


Une EUZET issue de Viols-le-Fort

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-
Jeanne (fa Sébastian et Giniesse EUZET) ° ? ; Cm avec Pierre FLAVARD (fs Pierre et Gabrielle TRIAIRE), le 16.01.1716 : le Cm se fait à la métairie de la Figarède ; il habite les Matelles ; il contracte de son chef comme majeur et personne libre à contrater et avec le consentement de Jean FLAVARD, son cousin germain ; de son côté, Jeanne Contracte en la présence et de l'exprès consentement de ses frères et le consentement de Marie VIDAL, sa tante qui habite à la métairie de la Figarède ainsi que de Jean EUZET, son cousin germain ; son père est aussi présent et constitue sa dot, pour tous droits paternels et maternels : 150 livres payables dans les deux ans à venir à compter de ce jour ; Jean EUZET, frère de Jeanne, lui donne 50 livres qu'il s'oblige de payer dans un an à compter de ce jour ; Jeanne EUZET, du consentement de son p&egrazve;re et frè s'est constituée la somme de 100 livres qu'elle a gagné "par son industrie" ; et un coffre bois noyer fermant à clef et un bois de lit qu'elle a aussi devers elle ; elle délivre à Pierre FLAVARD, les 100 livres, le coffre et le bois de lit ; l'argent est en louis d'or, écus blancs et monnaie ; il embourse le tout et lui délivre une quittance ; il reconnaît le tout à son profit et l'assure pour lui être rendu ou à qui de droit, le cas de restitution arrivant ; il déclare que la valeur de ses biens est de 500 livres ; en augment dotal, Pierre donne à Jeanne 50 livres et toutes les robes, bagues et joyaux qu'il lui aura fait faire et donner durant le cours de leur mariage ; Jeanne donne à Pierre 25 livres dans les mêmes conditions ; ces sommes seront payables par les héritiers du premier décédé dans l'an de son décès ; les parties ont obligé et hypothéqué leurs biens présents et futurs, soumis aux rigueurs des cours du sénéchal, siège présidial etpas exprès au petit scel royal de Montpellier ; assistent au Cm : Antoine GRAS (viguier des Matelles), Jacques JEAN (au causse de la Figarède) et Jean BASSET (de Cazevieille) qui signent avec le fiancé ; signent aussi Jean FLAVARD (cousin germain), Fulcrand FLAVARD (son fils du premier lit), Louis FLAVARD (son cousin) et Jean NOURRIT (son beau-frère) ; (notaire Jean MAUMEJAN, des Matelles - à compléter) ; x Pierre FLAVARD, le 13.02.1716, aux Matelles ; quand elle se marie, elle demeure "depuis quatre années audit lieu des Matelles" ; elle ne sait pas signer ; elle fait son testament, le 29.04.1738, "en bon estat desprit quoy quindisposée de son corps" : elle lègue 5 livres à la confrérie du très saint Sacrement qui est fondée dans l'église des Matelles, à payer au prévôt de la confrérie dans l'année de son décès ; elle lègue 6 livres à la confrérie des pénitents blancs, payables au trésorier de la confrérie dans l'année de son décès ; elle lègue 5 sols à tous les parents et prétendants, à se partager entre eux ; elle nomme son mari comme son héritier général et universel, à charge pour lui de payer ces légats et ses autres dettes passives ; Antoine GRAS, viguier des Matelles, lui doit 49 livres 10 sols pour reste de ses gages de 4 années qu'elle lui a servi de servante avant son mariage ; cette somme devra être employée à ses frais funéraires et le surplus pour lui faire dire des messes, pour le repos de son âme, par le prieur des Matelles ; l'acte est passé aux Matelles, dans la maison de Pierre FLAVARD, en présence de Marc Antoine MARTIN (ménager), Guillaume et Jacques DURAND (frères, travailleurs), Jacques GUIZARD (travailleur), Pierre FLAVARD (cordonnier), Jean VEZIÉ (cordonnier) et Barthélémy TOURIERE (travailleur), tous habitants des Matelles, qui signent (notaire royal Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles) ; + ? ("La lignée". génération 12)


Une EUZET issue de Cazevieille

:

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Françoise (fa Jean et Marie VIDAL) ° ? ; elle habite la métairie de Peyres Brunes quand elle se marie ; Cm avec Antoine GRAS (viguier, aux Matelles), le 22.03.1714 : elle procède du consentement de sa mère, présente, et avec l'assistance de François VIDAL (son oncle, à Montpellier) ; lui procède de son chef comme majeur et personne libre à contracter et aussi en la présence de Fulcrand RICOME (écuyer et conseiller du roi) ; sa mère lui constitue en dot, 1500 livres dont 1/ 300 livres du chef dudit EUZET (son père) qui est la même somme qu'il lui a donnée par son dernier testament reçu par Jean MAUMEJAN, notaire ; 2/ 100 livres de la portion compétant à Françoise de la succession d'André EUZET, son frère décédé ab intestat depuis le décès de son père ; 3/ 1100 livres du chef de Marie VIDAL, comprenant la portion virile de l'augment dotal compétant Françoise, qu'elle a gagné par le décès de Jean EUZET, son mari ; cette dot est payable ainsi : 1/ 250 livres que Marie VIDAL paye réellement en louis d'or, écus blancs et monnaie, dont Antoine GRAS la tient quitte ; 2/ 750 livres qu'elle s'oblige à payer le jour des noces ; 3/ 500 livres à prendre et se faire payer ainsi : a) 400 livres sur Jacques ESTEVE (de la métairie de Courtès) qu'il lui doit par son billet privé portant engagement et b) 100 livres sur Pierre BESTION (de la métairie de Bouisset, à Valflaunès), qu'il lui doit aussi par un billet privé ; ces deux sommes à se faire payer dès la consommation du mariage ; toutefois, si elle paye les 400 livres à Antoine GRAS, avant que lui-même soit payé par ESTEVE, il devra lui rendre le billet ; est aussi prévu le cas de restitution de la dot ; Antoine GRAS reconnaît ces sommes et les assure sur ses biens présents et à venir ; il déclare que la valeur de ses biens s'élève à 1500 livres ; les autres biens de Françoise seront paraphernaux ; les fiancés se donnent en augment dotal : lui pour elle, 300 livres, plus les robes, bagues et joyaux qu'il lui aura fait faire et donner pendant le mariage ; elle pour lui, 150 livres ; ces sommes seront payées par les héritiers du premier décédé ; les parties obligent et hypothèquent leurs biens et les soumettent aux rigueurs des cours du sénéchal, siège présidial de Montpellier et par exprès, au petit scel royal de Montpellier ; l'acte est fait et récité au pont de Castelnau, maison du sieur VALLADE, en présence d'Olivier GRAS (cousin du fiancé), Michel COURNUT (garde du duc de ROCQUELAURE, cousin du fiancé), Jean SATGER et Charles SALLIENS, de Montpellier, qui signent avec les parties, sauf Françoise et sa mère qui ne savent pas signer (notaire Jean MAUMEJAN, "des lieux de laval de Montferand") ; x Antoine GRAS, le ? ; veuve d'Antoine GRAS, elle fait son testament le 27.01.1781, aux Matelles, "dans la chambre de sa maison et auprès du lit ou elle est detenue malade", en présence de Jean SABATIER et de Jean BOUISSIERE, ménagers des Matelles ; elle lègue 3 livres aux pauvres de la paroisse, "payables au receveur de leur Bureau", après son décès ; elle confirme la donation qu'elle fit à Françoise GRAS, sa fille, lors de son Cm avec Pierre AZEMAR, acte reçu par le notaire MAUMEJAN ; elle lègue 5 sols à se partager aux enfants de Pierre AZEMAR et de Françoise GRAS et en fait ses héritiers particuliers ; elle institue pour héritier universel et général, son fils, Jean Balthazar GRAS, ménager aux Matelles, pour prendre possession de son héritage après son décès (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; elle ne sait pas signer ; + 07.03.1785, aux Matelles ; elle est enterrée en présence de François GRAS (travailleur) et de Jean SADDE (régent des écoles) qui signent avec le prieur archiprêtre des Matelles, GAUD. Cazevieille


D / Les EUZET qui s'installent aux Matelles au XIXe siècle (directement issus du Triadou) :

Génération 1 ( "La lignée". génération 17)

- Fulcrand Raymond (fs Jean Jacques et Marie Rose EUZET) ° 21.01.1826 Le Triadou ; signalé aux recensements du Triadou de 1836, 1841 et 1851, avec ses parents ; valet de labour quand il se marie ; x Rose Pauline LAFOUX, le 10.08.1852, Les Matelles ; Cm le 20.06.1852 : régime dotal ; elle se constitue de son chef la somme de 200 francs "pour la valeur des bijoux et dorures qu'elle a devers elle" ; la mère de Rose Pauline donne à sa fille l'usufruit d'une terre située au terroir des Matelles, tènement de Roucairol, pour en jouir "à partir de la célébration dudit mariage à la mairie" ; cet immeuble est d'un revenu de dix francs par an ; acte fait dans la maison des LAFOUX (patronyme écrit LAFOUS dans le Cm), aux Matelles, en présence de Jean Baptiste BOUISSIERE (valet de labour, au Triadou) et de Pierre RAYNAL, instituteur, aux Matelles (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; il ne sait pas signer ; le 05.03.1855, Jacques LAFOUS et ses soeurs vendent à Fulcrand une maison et terre, selon un acte de partage et vente établi par le notaire notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles (acte à rechercher) ; le 18.11.1855, il rembourse 300 francs sur la somme de 1075 francs qu'il doit à Jacques LAFOUS (propriétaire agriculteur, demeurant à Saint Christol, canton de Lunel) pour cette vente ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Fulcrand Caliste ICARD et de Pierre GRAS, propriétaires fonciers des Matelles ; dans cet acte, il est indiqué comme étant le beau-frère de Jacques LAFOUS, demeurant aux Matelles "et précédemment à Jacou" (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalé au recensement des Matelles de 1856 comme agriculteur, avec son épouse, leur fille Marie Pauline Jeanne, sa belle-mère, Marie SADDE, et deux filles de celle-ci, Clotilde LAFOUX et Françoise LAFOUX, "rue droite" ; le 11.07.1858, il vend à Jean Julien ALLEGRE (garde champêtre demeurant à Saint-Mathieu-de-Tréviers), trois terres situées dans le terroir du Triadou, acquises "de la commune du Triadou, aux termes d'un acte reçu maître SARRAN, notaire de Montpellier, il y a environ huit ans" : 1/ une vigne de deux ans au tènement de la combe, près le truc de RICOME, 2/ une terre au tènement du patus, sur le chemin de Saint Mathieu, 3/ une petite terre jeune vigne au tènement de la combe, presque contigue à celle de l'article premier ; la vente se fait pour un montant de 800 francs, payés immédiatement et faisant l'objet d'une quittance ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Pierre GRAS et de Fulcrand Caliste ICARD, propriétaires fonciers aux Matelles (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 17.11.1858, Jean GALIERE (berger aux Matelles) reçoit 300 francs de Fulcrand, "en payement de pareille somme qui lui était due par la succession de feu sieur Jacques LAFOUS", ainsi qu'il résulte d'un acte reçu par le notaire MAUMEJAN le 05.03.1855, "laquelle somme de 300 francs le sieur EUZET a été chargé de payer sur le prix des meubles qui lui ont été vendus par les héritiers du sieur Jacques LAFOUS suivant le même acte du cinq mars 1855" ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de François Maurice MARTIN et de Pierre GRAS, propriétaires fonciers aux Matelles (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalé au recensement des Matelles de 1861comme agriculteur, avec son épouse, leurs filles Marie Pauline Jenny et Clotilde Marie, sa belle-mère, Marie SADDE, et deux filles de celle-ci, Clotilde LAFOUX et Françoise LAFOUX, "rue droite" ; dans la donation de ses parents du 03.08.1863, il lui est attribué "la vigne dite de Puechabon" (au Triadou), à charge pour lui de payer 50 francs à titre de soulte à sa soeur Rose, épouse VACHER ; le 08.04.1866, Noël LAFOUX (patronyme écrit LAFOUS ; beau-frère de Fulcrand ; propriétaire, agriculteur à Baillargues), lui vend : 1/ "une terre partie vigne et partie champ contenant environ 40 ares, située dans le terroir des Matelles, tenement du plan de Lirou, faisant partie du clau" et "un cinquième environ d'une terre et muriers au même lieu dépendant de la succession de sa soeur Marie LAFOUS quand vivait épouse GALIERE" ; le prix est de 400 francs que Fulcrand paye immédiatement ; une quittance est délivrée ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jean Martin CHALIÉ et Fulcrand Caliste ICARD, qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalé aux recensements des Matelles de 1866 et 1872 comme cultivateur, avec ses deux filles, Marie et Clotilde et ses deux belles-soeurs, Clotilde et Françoise LAFOUX, "rue droite" ; signalé aux recensements des Matelles de 1876 et 1881 comme cultivateur, avec ses deux filles, Marie et Clotilde, et sa belle-soeur, Clotilde LAFOUX, "rue droite" ; signalé au recensement des Matelles de 1886 comme agriculteur, avec sa fille Clotilde et sa belle-soeur, Clotilde LAFOUX ; signalé au recensement des Matelles de 1891 comme agriculteur, avec ses deux belles-soeurs, Clotilde et Françoise LAFOUX ; signalé au recensement des Matelles de 1896 comme agriculteur, avec sa belle-soeur, Françoise LAFOUX ; propriétaire ; + 18.12.1900, à Montpellier. Voir Le Triadou et Jacou

Génération 2 ( "La lignée". génération 18)

- Marie Pauline Jannie (fa Fulcrand Raymond et Rose Pauline LAFOUX) ° 31.12.1854, Les Matelles ; sans profession ; elle signe ; x Paul Claude SOULAS, le 29.06.1882, Les Matelles ; Cm notaire Jean Antoine BONNIER, des Matelles, le 29.06.1882 (minutier perdu) ; Le Petit Méridional du 19.03.1938 signale son décès : "M. Paul SOULAS ingénieur E.C.P. et Mme Paul SOULAS ; Mme SERRE née SOULAS et M. SERRE, Directeur de l'Enseignement du 1er degré et de l'Education post-scolaire au ministère de l'Education nationale ; M. Maurice SERRE ; Mme CLAVEREL" sont les noms indiqués sur l'avis mortuaire de Mme Paul SOULAS née EUZET Marie, décédée à Paris, le 17.03.1938 ; elle est veuve de Paul Claude SOULAS, sans profession, et habite "rue de Vaugirard, 60" (6ème arrondissement) quand elle y décède ; l'acte de décès indique par erreur qu'elle est née le 01.01.1855 ; (+) 20.03.1938, au cimetière Saint-Lazare, à Montpellier.

-
Marie Jacques (fs Fulcrand Raymond et Rose Pauline LAFOUX) ° 16.11.1856, Les Matelles ; + 07.08.1856, Les Matelles.

-
Clotilde (fa Fulcrand, selon l'acte de décès) ° ca 1859, Les Matelles (d'après l'acte de décès mais cette naissance n'est pas aux Matelles) ; célibataire ; elle a un cousin, Charles ROUX (62 ans en 1926, instituteur, domicilié à Saint-Georges-d'Orques - 34, qui fait la déclaration de décès) ; + 25.05.1926, à Montpellier, "rue Fournarié, n° 8", à 67 ans.

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Frédéric François (fs Fulcrand Raymond et Rose Pauline LAFOUX) ° 14.11.1861, Les Matelles ; + 26.05.1862, à Prades-le-Lez.


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Elie, Vincent, Frédéric (fs Joseph Calixte et Joséphine Célestine ARCHIMBAUD) ° 22.01.1873, Le Triadou ; cheveux et sourcils : châtain foncé, yeux : châtains, front : couvert, nez : petit, bouche : grande, visage : ovale, taille : 1 m 68 ; classe 1893 ; numéro de tirage au sort : 2 ; décision du conseil de révision : services auxiliaires ; ajourné à un nouvel examen en 1894 et 1895 ; classé dans les services auxiliaires en 1896 ; à la réserve le 01.11.1897 ; à l'armée territoriale le 01.11.1907 ; à la réserve de l'armée territoriale le 01.11.1913 ; maintenu dans les services auxiliaires le 20.11.1914 ; affecté au 6ème régiment d'artillerie et arrivé au corps le 17.01.1916 ; passé au 16ème escadron du Train le 31.05.1917 ; passé au 81ème régiment d'infanterie le 10.11.1917 ; en congé illimité aux Matelles le 10.01.1919 ; définitivement libéré du service militaire le 01.11.1919 ; agriculteur, propriétaire ; il signe ; domicilié au Triadou avant le mariage (signalé aux recensements du Triadou de 1876, 1881 et 1886, avec ses parents) ; domicilié aux Matelles après le mariage ; x Marie Apollonie RANQUIÉ, le 07.01.1896, Les Matelles ; Cm notaire Alphonse MARTIN, de Montpellier, le 16.12.1895 ; signalé au recensement des Matelles de 1896 avec son beau-père (Paulin RANQUIÉ) et sa femme ; "La lavande aspic et le thym étaient ramassés à la faucille pour être distillés au village. Par exemple, en 1903, deux distillateurs de plantes avaient pignon sur rue : Messieurs EUZET et RANQUIER. Un des deux alambics était situé peu en amont du village, au bord du Lirou" (CD-ROM du Foyer rural des Matelles - 2011 - voir en "suite 1", la référence complète) ; signalé aux recensementx des Matelles de 1901, 1906, 1911 et 1921, comme agriculteur, avec sa femme et deux enfants (Marie et Calixte) ; au recensement de 1906 des Matelles, l'adresse est "Le Porche n° 10" ; à partir du recensement des Matelles de 1921, son métier est courtier en vins ; l'Annuaire officiel des abonnés aux réseaux téléphoniques des départements de 1929 indique qu'aux Matelles, il est courtier en vins et qu'il est possesseur du téléphone (n° 2) dans la commune (il y a 4 numéros) ; signalé au recensement des Matelles de 1931 avec sa fille Marie (mais pour la même adresse, c'est le n° 9) ; possesseur d'une automobile en 1934 (annuaire de l'Hérault) ; signalé au recensement des Matelles de 1936, comme cultivateur, patron, avec sa fille Marie, à "Le Porche" ; + 17.09.1954, aux Matelles (veuf d'Apollonie RANQUIÉ), selon le bureau de Montpellier de l'Enregistrement.

Génération 3 ( "La lignée". génération 19)

- Marie, Célestine, Antonie (fa Elie, Vincent, Frédéric et Marie Apollonie RANQUIÉ) ° 22.09.1896, Les Matelles ; signalée aux recensements des Matelles de 1901, 1906, 1911 et 1921 avec ses parents ; signalée aux recensements des Matelles de 1931 et 1936, avec son père ; + 07.06.1985, Les Matelles.

-
Calixte Maurice (fs Elie, Vincent, Frédéric et Marie Apollonie RANQUIÉ) ° 23.09.1899, Les Matelles ; description physique au service militaire : cheveux et yeux : châtains, front : large, nez : cave (et en renseignement physique complémentaire, nez : tordu à droite), visage : rond, taille : 1 m 70 ; signalé aux recensements des Matelles de 1901, 1906 et 1911, avec ses parents ; incorporé le 29.04.1918 au 56e régiment d'artillerie (matricule 11418) ; campagne contre l'Allemagne du 29.04.1918 au 10.08.1918 ; service auxiliaire ; réformé n° 2, commission de réforme de Montpellier du 02.08.1918 ; signalé comme propriétaire, cultivateur, patron, au recensement des Matelles de 1921 ; x Marie Alphonsine Jeanne MARQUÉS, le 14.11.1922, Les Matelles ; signalé comme cultivateur au recensement des Matelles de 1926 avec son père, sa femme et Eline leur fille ; courtier aux recensements des Matelles de 1931 et 1936, avec sa femme et leur fille Eline, "Le Porche" ; + en 1973, Les Matelles.

Génération 4 (
"La lignée". génération 20)

- Eline Marie Paulette (fa Calixte Maurice et Marie Alphonsine Jeanne MARQUÉS) ° 13.12.1923, Les Matelles ; signalée aux recensements des Matelles de 1926, 1931 et 1936, avec ses parents ; voir en "suite 2", son poème sur l'instituteur Louis FONTAINE et la classe des Matelles ; + 25.09.2002, à Montpellier.





La classe des Matelles en 1932 - Eline est la dernière à droite, rang du haut)
(source : Le Foyer rural des Matelles - voir en "suite 1", la référence complète)




E / Les EUZET qui s'installent aux Matelles au XXe siècle :

- E. : courtier en vins, en 1976 (Annuaire du commerce DIDOT-BOTTIN). Le reste confidentiel.


F / Les EUZET qui s'installent aux Matelles au XXIe siècle :

(confidentiel)



La situation d'après le recensement de 1931 :

Le recensement des Matelles de 1931 montre qu'il n'y avait plus de garçons EUZET pour transmettre le nom. En effet, dans la plus jeune génération, n'étaient signalées que Marie, fille d'Elie (née en 1896) et Eline, fille de Calixte (née en 1923).

3/ Questions

- Qui est Marguerite, âgée de 47 ans (chef de famille mais seule), signalée au recensement des Matelles de 1901 ?

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Les Matelles (suite 1)

Les Matelles (suite 2)

Les lignées issues de l'Hérault