La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

La branche de Juvignac.
(T 40)



Pour mieux situer les EUZET de Juvignac, il est suggéré:

1/ De lire le dossier : Les EUZET installés aux Matelles, au XVIIème siècle"
2/ De retrouver les EUZET de Juvignac dans la lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (générations 11, 12 et 14) : "La lignée".



Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement
ca : environ
AD : archives départementales












La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions.

1/ La présentation du lieu



Juvignac est à 6 km du centre de Montpellier,
17 km des Matelles et 20 km du Triadou.



"Juvignac est à 5000 m O. de Montpellier. Population de cette commune de 100 à 120. Contenance : 1084,87 ha dont 480,93 en contenance productive, la majeure partie en vignes. Juvignac existait en 898. Après le pont, à droite, nous trouvons le château et parc de Caunelle ; c'est à visiter. La grande allée offre plusieurs petites fontaines fort pittoresques ; elles n'ont plus d'eau. On parcourt les bords de la Mosson dans un bois touffu et agréable. (...) Juvignac est la patrie de Jacques de GRIFFY, qui a laissé une paraphrase en vers sur le Dies irae. Il était seigneur de Juvignac, conseiller à la cour des comptes, etc." (J.M. AMELIN : Guide du voyageur dans le département de l'Hérault ou Esquisse d'un tableau historique, pittoresque, statistique et commercial de ce département. - Paris et Montpellier : Gabon et Cie, 1827, pp. 316-317.)

2/ L'état des connaissances

Une branche venue des Matelles (au XVIIe siècle) :

Génération 1 ( "La lignée". génération 11)

- Jean (fs Jean et Françoise QUERELLE, du Triadou) ° ? ; le 13.02.1652, il est témoin, au Triadou, avec son père et ses deux frères au testament de Jacques LATOUR - que le notaire écrit de LA TOUR (notaire Guillaume GREGOIRE, des Matelles - en réalité, il indique : de Londres) ; émancipé par son père, Jean, procureur juridictionnel de la val de Montferrand, le 31.03.1669, notaire Gilbert SALOMON, des Matelles ; présent à l'émancipation : Jean ARNAUD (baille de Saint-Jean-de-Cuculles) qui a donné l'autorisation : son père "a déclaré être de la volonté de l'émanciper, ledit Jean EUZET son fils puisné le mettant hors de sa puissance a en signe de vraye émancipation, en présence de Jacques EUZET, fils aisné et donnataire dudit EUZET, par et du consentement d'icelluy a disjoing les mains de son fils puisné et mis dans les dites mains sur la teste dicelluy, lui dispartant sa bénédiction paternelle, ledit Jean EUZET a remercié très humblement sondit père et a promis ne se despartir jamais de l'honneur et secours qu'il luy doibt, requerant lesdits EUZET père et fils ledit Mr ARNAUD, bailhe d'authoriser ladite émancipation et y apporter son décret judiciaire, jurant que icelle n'est intervenu aucun dol ny fraude pour personne, ce qu'a esté fait par ledit baille" ; cet acte a été fait dans la maison dudit EUZET en présence de Yves de MICHEL, sr de Serre, docteur et avocat de Montpellier, et Jean AUZEMAR, docteur et avocat de Montpellier, qui ont signé ; x Jeanne DESFOURS le 20.08.1670 [cette date reste à vérifier] ; Cm 29.05.1670, notaire Gilbert SALOMON, des Matelles ; dans ce Cm, Jean EUZET (le père) prévoit pour son fils 800 livres tournois (qu'il lui avait léguées dans son testament du 29.01.1669), à savoir 200 le jour des noces, 200 deux ans après et 400 "dans autres trois ans après" ; le même notaire, Gilbert SALOMON, le 12.09.1670, enregistre le détail des quittances entre les deux Jean, père et fils (y compris 187 livres 10 sols "pour son quart de l'héritage et dot que Françoise QUERELLE, sa mère, avait porté dans la maison de M. Jean EUZET son père" ; le 18.01.1672, Françoise GRAS (veuve de Folcrand ROUMIEU) lui vend une terre champ, "située au terroir et juridiction des Matelles, tenement appelé le plan de Liron, contenant une émine ou environ ; elle confronte du levant Jean DELMAS, du couchant Olivier DESFOURS, du marin la terre de la chapelle et de vent droit les hoirs de Gervais ROUBERT" ; le prix est de 12 livres 10 sols que Jean paye immédiatement ; une quittance lui est délivrée ; la terre a été estimée par deux prudhommes, experts des Matelles, choisis par les parties, Jean CHALIER et Jacques DELMAS, qui signent ; pour la sûreté de l'opération, elle oblige et hypothèque ses biens, lesquels sont soumis à la rigueur de la justice, spécialement le petit scel royal de Montpellier ; l'acte est passé en l'étude, en présence d'Antoine FLAVARD (marchand facturier) et Jacques LEQUES (ménager), des Matelles, qui signent avec Jean EUZET ; Françoise GRAS a été obligée de vendre cette terre pour payer les tailles et usages (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles) ; le 14.09.1672, le notaire Gilbert SALOMON établit la quittance finale pour les 800 livres (prévues à son Cm) avec un dernier paiement de 98 livres que lui fait son frère Jacques (du Triadou) ; à cette occasion, il est rappelé les paiements précédents, reçus par le même notaire : 100 livres le 12.09.1670, 302 livres le 02.11.1671, 200 livres le 11.01.1672 et 100 livres le 14.06.1672 (par un billet écrit de la main de leur père, billet qui est lacéré et coupé en présence du notaire et des témoins) ; suite à ces paiements, Jean quitte son frère pour l'ensemble de ses droits paternels et maternels et aussi du supplément de légitime, compte tenu de la transaction passée entre eux le 02.11.1671 ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Pierre Cazarilz (baille des Matelles) et Gaspar RAMEL (praticien) qui signent avec les parties ; "travailleur" aux Matelles ; le 02.10.1672, il achète à Françoise GRAS (veuve de Folcrand ROUMIEU), quatre terres aux Matelles (tenements de la Raboude, de Pereyrol, des Moulins et près du portail de l'église), pour le prix de 55 livres (53 livres 10 sols + 30 sols de plus value) ; les terres ont été examinées et évaluées par deux prudhommes, experts choisis par les deux parties : Jean ARNAUD, baille de Saint-Jean-de-Cuculles et Pierre ARNAUD, aussi de Saint-Jean-de-Cuculles ; Françoise GRAS a été obligée de vendre ces terres pour payer le menuisier qui a fait des réparations à sa maison ; Jean EUZET paye les 55 livres à ce menuisier de Montpellier, Pierre MOUCHE ; la quittance est en marge de l'acte, au 28.12.1673, suite à la quittance faite par le notaire DURRANC, de Montpellier, le 08.11.1673 (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles) ; le 04.12.1673, il délivre une quittance à Guillaume TOURRIERE, pour un paiement de 140 livres ; cette somme correspond d'abord à une obligation d'un montant de 120 livres 15 sols, reçue par le notaire GARDEL, de Montpellier, par feu Pierre TOURRIERE, père de Guillaume TOURRIERE ; la différence de montant correspond aux affaires faites ensemble par Jean EUZET et ledit TOURRIERE ; enfin, Jean EUZET est ayant droit car son frère lui a fait antérieurement cession de ses droits (l'obligation remontant à leur père) ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jacques EUZET (son frère) et de Fulcrand CABANES, maître cordonnier, qui signent ; Guillaume TOURRIERE ne sait pas signer (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles) ;

il est "rentier à Courpouiran" (Courpouyran, à Juvignac), de fin 1677 à fin 1680 environ ; en effet, le 04.09.1677, Jeanne (de) DUNANT, femme de Michel PERTRACH, sr de la Mouliere, habitant Saint-Jean-de-Cuculles, lui arrente "tout le bien et domaine appartenant audit PERTRACH qu'il a situé dans les lieux et terroirs de Courpoiran, paroisse de Juvignac, Saint George et Moussons ; cet arrentement est signé pour "quatre années complètes et révolues" mais le bail commence immédiatement (notaire Jean AMYER, de Montpellier) ; son nom n'apparaît plus après 1680 dans le registre paroissial de Juvignac ; le 02.02.1683, il reconnaît devoir 150 livres à Jean GRAS dit Petit et il promet de rembourser dans un an ; pour la sûreté de l'opération, il hypothèque trois terres qu'il possède aux Matelles ; l'acte est passé en présence de Jacques LEQUES et de Jean ROUBIEU, des Matelles, qui signent avec lui (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles) ; à la même date et chez le même notaire, il rembourse 118 livres 15 sols à Folcrand CABANES (maître cordonnier, aux Matelles) suite à deux obligations de 50 livres chacune qu'il avait souscrites auprès du même notaire, les 23.12.1675 et 07.09.1676 (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles) ; le 06.09.1677, il vend à André FLAVARD (cardeur aux Matelles), une terre vigne au terroir des Matelles pour le prix de 30 livres ; il perçoit 10 livres, plus 30 sols de plus value ; l'acheteur promet de rembourser "au jour et feste Saint Michel venant" (29.09.1677) les 20 livres restantes ; l'acte est passé en l'étude du notaire, en présence d'Antoine FLAVARD (qui signe) et de Jullien CHALIER (qui signe) ; André FLAVARD ne sait pas signer (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles) ; le 02.03.1683, Folcrand ROUMIEU (ménager des Matelles) lui vend une terre au terroir des Matelles, tènement dit la Cauquière ("environ deux cesterés") et une petite terre ("contenant un carton ou environ") pour un montant de 10 livres tournois ; le paiement est prévu pour le 01.06.1683 ; l'acte est passé dans la maison du notaire, en présence de Jean PLAIGNIOL (du Triadou) et de Barthélémy SALOMON, des Matelles (notaire Gilbert SALOMON, des Matelles) ; le 19.08.1697, il conclut un accord avec son beau-frère, Jacques AIGOUY ; l'accord prévoit un partage égal entre les deux parties pour tout ce qui proviendra du droit de succession de Pierre EUZET, son frère, à charge pour AIGOUY de faire l'avance des frais, conformément à une procuration qu'il vient de faire avant cet acte ; les frais exposés seront partagés également ; le droit de succession est évalué à la somme de 150 livres ; pour la sûreté de cet accord, les deux parties hypothèquent leurs biens présents et futurs et les soumettent aux rigueurs des cours du sénéchal, siège présidial, petit scel royal de Montpellier ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Pierre MARRE (ménager à Viols) et François HOUSTET (maître apothicaire de Viols) qui signent avec les parties (notaire Jean Baptiste EUZET, de Viols-le-Fort) ; le 08.01.1699, il est partie prenante avec son beau-frère, Jacques AIGOUY, au compromis conclu à l'encontre de son neveu, Jean EUZET (fils de Jacques et de Marguerite GELY) et concernant leurs droits relatifs à la succession de Pierre EUZET, son frère ; ses droits sont établis à hauteur de 200 livres qui lui sont immédiatement payées, "en louis d'or d'argent et autre bonne monnoye" (notaire Raymond MARGOUËT, de Montpellier) ; le 28.01.1699, en tant que maître des biens dotaux de son épouse, il cède, remet et transporte à Fulcrand RICOME (conseiller du roi et commissaire aux revenus et logement des troupes au département de Montpellier), une petit lopin de terre herme faisant, suivant le compoix "deux cannes seitterée" ; sur ce lopin, il y a eu un creux à fumier qui a été abandonné ; ce lopin est proche du chemin du Triadou et a été du compoix d'Olivier DESFOURS ; il n'y a aucun prix d'indiqué dans l'acte, sauf la condition pour l'acquéreur d'en payer les tailles, usages et autres charges ; l'acte est passé dans la maison de Fulcrand RICOME, aux Matelles, en présence de Charles MARTIN (habitant des Matelles) et Noël CRES (procureur juridictionnel de laval de Montferrand) qui signent avec les parties (notaire Jean MAUMEJAN, notaire royal des lieux de laval de Montferrand) ; il est encore vivant quand sa femme meurt aux Matelles le 17.04.1706 ; il participe à une délibération communale du Conseil général des Matelles, le 12.03.1710, avec son neveu homonyme du Triadou, Jean EUZET, fils de Jacques ; il semble bien que Jean EUZET, des Matelles, soit toujours resté habitant des Matelles, même pendant la période de Juvignac ; son décès ne paraît pas avoir été enregistré dans ce qui est conservé du registre paroissial des Matelles (il y a une lacune entre le 13 septembre 1710 et le 12 novembre 1718, période probable de son décès) ; le 09.06.1721, son neveu du Triadou, Jean EUZET, procureur juridictionnel de la val de Montferrand, signe un bail à Bertrand DESFOURS d'une maison et de tous les biens qu'il possède aux Matelles (terres, champs, olivettes, vignes, jardin, devois, etc.), c'est-à-dire "tout ce qu'il jouit et possède ayant appartenu de feu Jean EUZET son oncle" (notaire Jean MAUMEJEAN, des lieux de la val de Montferrand, habitant aux Matelles) ; cela veut donc dire probablement que tous les biens de Jean EUZET sont allés à son neveu du Triadou et donc que tous ses enfants ont dû décéder sans descendance. Les Matelles et Le Triadou

Génération 2 ( "La lignée". génération 12)

- Jacques (fs Jean et Jeanne DESFOURS) b 21.12.1672, aux Matelles ; + ?
- Pierre (fs Jean et Jeanne DESFOURS) ° en 1675 (avant le 15.04.), aux Matelles ; + ?
- Jean (fs Jean et Jeanne DESFOURS) ° 21.03.1676, aux Matelles ; + ?
- Pierre (fs Jean et Jeanne DESFOURS) ° 21.03.1676, aux Matelles ; + ?
- Françoise (fa Jean et Jeanne DESFOURS) b 12.12.1677, à Juvignac, "âgée de sept jours" (donc une naissance probable le 06.12.1677) ; le baptême a été fait en urgence à la naissance, à Courpouiran où Jean, le père était rentier ; il y avait danger de mort et ce baptême fut considéré comme légitime le 12 décembre quand le curé a fait officiellement la cérémonie ; les noms des parrain et marraine ne sont pas indiqués ; elle bénéficie d'un don (maison, vigne ...) de Henrie DESFOURS, veuve de Pierre BASTIDE, des Matelles, tante de Françoise, le 29.01.1702 ; elle est supposée avoir environ 30 ans, le 14.11.1709 quand elle est émancipée ; elle sait signer ; elle fait son testament le 29.03.1742, au Triadou, dans la maison de Claude EUZET "ou ladite testatrice est detenüe malade" : elle désire être enterrée dans le cimetière du Triadou ; elle lègue 30 sols à la confrérie du Très Saint Sacrement érigée dans l'église, payables au prévot de la confrérie dans l'année de son décès ; elle lègue 5 sols à tous ses parents et prétendants, à se partager entre eux ; elle institue comme son héritier universel et général, Claude EUZET, ménager, habitant du Triadou, son cousin, fils de feu Jean et d'Etienne PLAGNIOL (chez qui est fait le testament) ; elle casse tout autre testament ; l'acte est fait en présence de Jacques REBOUL (bourgeois de la métairie de la Liquière, paroisse du château de la Roquette), messire Joseph POUDEROUX (prêtre et prieur du Triadou - il signe POUDEROUS), Jean Louis CALMET (travailleur au Triadou), Jean et Jacques ARNAUD, Guillaume MASCLA et André CHAUVET (habitants de Saint-Jean-de-Cuculles) qui signent ; elle déclare qu'elle ne sait pas signer - ce qui n'était pas le cas auparavant (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand) ; c'est probablement elle qui meurt le 21.10.1746, au Triadou, àgée de 70 ans environ. Le Triadou et Les Matelles
- Olivier (fs Jean et Jeanne DESFOURS) b 22.10.1680, à Juvignac ; le parrain est Olivier DAVANT, "prieur de Valiouquès" (Vailhauquès) ; la marraine est Marguerite GELIE (GELY), tante paternelle, épouse de Jacques EUZET, du Triadou ; + ?



Une EUZET venue de Saint-Gély-du-Fesc (au XVIIIe siècle) :

Génération 1 ( "La lignée". génération 14)

- Suzanne (fa Jean et Jeanne GALABERT) ° ou b le 22.10.1758, au mas de Galabert, à Saint-Gély-du-Fesc (information qui reste à vérifier car le registre paroissial est en déficit de février 1751 à 1772 inclus) ; elle ne sait pas signer ; elle est la marraine de baptême de Jean, né de parents inconnus (en fait, Etienne EUZET et Marie DOUMERGUE), le 03.04.1775, à Saint-Gély-du-Fesc ; Cm le 21.08.1779 avec Jacques SOULAS (notaire Michel François AURÈS, de Montpellier) - indication donnée dans la reconnaissance de dot - à vérifier ; x Jacques SOULAS, le 09.09.1779, à Saint-Gély-du-Fesc ; sont témoins du mariage : Fulcrand SOULAS (frère de Jacques), Pierre ROUX, Pierre DECAMP et Jean RICOME qui signent avec le marié ; elle est la marraine de baptême de Suzanne EUZET (fille d'Etienne et d'Antoinette ANDRÉ), le 28.12.1784, à Saint-Gély-du-Fesc ; le 24.08.1786, aux Matelles, Etienne EUZET (frère de Suzanne, donataire contractuel de leur père) paye à Jacques SOULAS (qui est alors charretier, habitant au domaine de Rocquet, à Saint-Gély-du-Fesc) les 150 livres dues à titre de dot d'après le Cm de 1779 ; Jacques SOULAS reconnaît la somme qu'il assure sur ses biens présents et à venir en faveur de Suzanne EUZET ; il déclare aussi avoir été payé des intérêts de cette somme de 150 livres ; l'acte est fait dans la maison presbytérale des Matelles, en présence de Fulcrand VACQUIER des Vautes (habitant Saint-Gély-du-Fesc) et Jacques LAVERGNE, chirurgien (habitant des Matelles) qui signent avec Jacques SOULAS (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; le couple habite à Saint-Gély-du-Fesc mais aussi Juvignac (au moins en 1782) ; des enfants du couple naissent à Saint-Gély-du-Fesc, au moins en 1780, 1783 et 1792 ; le 15.01.1826, veuve de Jacques SOULAS et habitant Saint-Gély-du-Fesc, elle vend à son neveu, Etienne EUZET (habitant des Matelles), une terre champs au terroir des Matelles, d'environ 60 ares, parvenu de la succession de Jean EUZET, son père ; le prix est de 155 francs qu'elle déclare avoir reçu avant l'acte notarié ; l'acte est passé en l'étude, en présence de François ARNAUD (cordonnier) et de Fulcrand ICARD (propriétaire foncier et maire), habitants des Matelles ; elle ne sait pas signer ; Etienne signe avec les témoins (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; + le 14.03.1835, veuve de Jacques SOULAS, dans sa maison d'habitation à Saint-Gély-du-Fesc ; la déclaration de décès est faite par deux voisins : Antoine DOUMERGUE dit dufour et Antoine DOUMERGUE dit la treille (l'acte précise qu'elle est "née au hameau de Galabert, ci-devant parroisse dudit St Gelly dependant presentement de la commune des Matelles") Saint-Gély-du-Fesc et Les Matelles




Le pont roman de Juvignac, sur la Mosson
(photo J.C.E., le 26.09.2012, sous un ciel de plomb)

Il est où, ce pont romain ? Ah ! C'est un pont roman médiéval, en somme (ah ! l'ortografe !). Je m'y rends quand même sur-le-champ pour le contempler depuis le belvédère aménagé essprès. Eh bé, peuchère ! Quelques pauvres arches envahies par la végétation, qui tiennent comme par miracle au milieu d'un cours d'eau ressemblant plutôt à un merdançoun qu'à autre cause. Pauvre alibi touristique, j'étais tout estranciné et les yeux humides à la vue de cette ruine maltraitée. Je fuyais vite l'endroit. (témoignage d'un touriste, dans La Gazette de Montpellier, n° 1264 du 6 au 12 septembre 2012)

3/ Questions

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Les lignées issues de l'Hérault

Juvignac (suite 1)

Juvignac (suite 2)