La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).
La branche de Juvignac.
(T 40 suite 2)
Histoire.
" (...) Ancestry a commandé un sondage (TNS-Sofres) dans plusieurs pays, duquel il ressortirait "qu'en moyenne les Français ne peuvent pas remonter
au-delà de 1892, soit cent quinze ans ou trois générations, dans l'histoire de leur famille". Les Italiens, dont on aurait
pu penser le contraire considérant l'importance supposée du clan dans leur culture, ont apparemment la mémoire plus courte
(quatre-vingt-un ans). Les Suédois, plus familiaux, semble-t-il, sont loin devant : deux cents ans en moyenne de mémoire familiale. (...)
Comme les Français semblent avoir des difficultés à exhumer leurs racines, ils paraissent en savoir très peu sur leur famille
proche : leurs noms, les lieux de naissance ou encore leurs professions. Qurante-cinq pour cent des personnes interrogées ignorent le nom de
jeune fille de leurs grands-mères, 37 % ne savent pas où sont nés leurs grands-parents et 31 % ne connaissent pas le métier
exercé par leurs grands-pères. (...)" Chronique de Jean-Michel DUMAY, intitulée : "Rechercher nos origines", dans
Le Monde des 23/24.12.2007.
L'ancien établissement thermal
(carte postale de 1913)
Histoire.
"Juvignac, à la sortie de Montpellier sur la route de Lodève était, il n'y a pas si longtemps, une des plus petites communes du département. Lors du recensement de 1960, elle avait déjà commencé à grandir ; elle comptait déjà 70 habitants : quelques vieilles maisons autour de l'antique église qui date du Moyen-Age, et puis les premières villas neuves construites en désordre de part et d'autre d'un chemin sinueux, à gauche de la route en allant à Lodève. C'est là que se bâtit d'abord tout un quartier de jolies villas champêtres, jusqu'au jour où le village sauta par dessus la route nationale. Là, d'après un plan soigneusement élaboré, furent établis plusieurs lotissements, parmi lesquels celui des "Chalandonnettes", l'important lotissement des Garrigues, qui connut et connaît encore de multiples vicissitudes. En même temps s'édifiaient écoles et groupe scolaire. Et, également, se gonflait le chiffre de la population qui se multipliait de 1 à 40, battant tous les records d'expansion. Montpellier, dans le même temps, n'avait guère que doublé. Juvignac compte actuellement 2700 habitants. Son maire, M. de BRUNELIS, espère y voir naître une âme et déplore que la route de Lodève la coupe en deux. Me DELMAS, conseiller général du canton, évoque le jour où la route, détournée plus au Sud, cessera de séparer la commune neuve de l'ancienne ..." (Article du Midi Libre du 17.12.1974, repris à la page 27 du Bulletin du Syndicat d'Initiative - n° 48 - Printemps 1976).
"Juvignac hier, aujourd'hui et demain. Juvignac existe depuis très longtemps. Du VIe au milieu du XIXe siècle, il n'y avait que quelques maisons isolées, et le chiffre de la population restait à peu près le même, il oscillait entre 74 et 90 habitants, dont le quart était actif et travaillant sur place, occupés à leur petite propriété ou bien employés dans les six grandes campagnes de la commune.
Mais à partir de 1960 la population augmente, la construction des maisons individuelles commence, le tout à une cadence progressive, c'est la commune dortoir. L'église, le cimetière, le vieux pont ont cessé (de servir) depuis bien longtemps, et c'est au tour du dancing de disparaître, cette guinguette qui faisait sa renommée.
Dans les dix années qui suivent, de 1960 à 1970, le nombre de maisons et d'habitants ont triplé. De 1970 au début de 1972, ces nouveaux chiffres ont encore doublé. Et à la fin de 1974 le tout a triplé. Des fabriques, commerces ou industries, prospèrent et se multiplient ; plusieurs lotissements voient le jour ; la mairie, après 86 ans de service, s'est agrandie et embellie.
Championne de l'expansion dans le département de l'Hérault, Juvignac devient une ville. On ne connaît plus la personne rencontrée dans la rue et on arrive à cette nostalgie de Juvignac que l'on a connu pendant un demi-siècle allant de 1910 à 1960...."
Félix CHANLIAU : Juvignac, 13 siècles d'histoire (1975). Repris dans le n° 46 - Automne 1975 du Bulletin du Syndicat d'Initiative de Montpellier, à la page 27.
Les quatre saisons du pont vieux à Juvignac. L'hiver.
(carte postale éditée par le Club Cartophile de Montpellier-Juvignac)
1511, à Juvignac
Dans l'océan des pièces d'avant 1789, aux Archives Nationales, on trouve parfois quelques "perles" qui ne sont signalées dans aucun inventaire. Ainsi, c'est le cas pour un acte de la série P (Chambre des comptes et comptabilité). Les cotes P 550 à P 598 traitent des hommages relatifs, notamment, à la province du Languedoc (en réalité, c'est un mélange complet où l'on trouve aussi bien des actes du Poitou, du Limousin, de la Saintonge, du Périgord, etc.). Dans le registre coté P//555/2, un hommage du 10.12.1511 concerne Juvignac. C'est l'hommage d'Antoine BUCELLI pour la seigneurie de la Mosson dite Saint Martin de Juvignac, qu'il avait acquise de Jacques de SERVIGNY, chevalier, et d'Anne MARTIN, sa femme.
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Les lignées issues de l'Hérault
Juvignac.
Juvignac (suite 1).
