La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

La branche de Lyon.
(T 43)



Pour mieux situer les EUZET de Lyon, il est suggéré:

De se reporter aux générations 16 et 17 de "La lignée" et à la branche des EUZET de Montpellier venus de Saint-Martin-de-Londres, au XVIIIème siècle Montpellier (génération 4)



Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement
AD : Archives départementales














La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions.

La présentation du lieu.

La rue Bourgchanin devenue rue Belcordière
(où habitait Lherond EUZET)



L'état des connaissances

Génération 1 :

- Lherond (fs Jacques et Jeanne Marie REYNES) ° 2 vendémiaire an 8 (24.09.1799), "maison RIBEU rue Verrerie basse", à Montpellier ; la déclaration de naissance est faite par Jeanne ATGER, accoucheuse, le 3, le père est absent ; c'est certainement lui qui dit s'appeler "Léon EUZET dit Cadix" lors du procès d'Assises de la Cour de l'Hérault (arrêt du 15.05.1821) où il est accusé du meurtre de Jean Louis ALLIÉ dit Dauphiné (à la suite d'une rixe de compagnonage) et acquitté ; ses compagnons, Samuel NICOLAS et Joseph GUIGOU, aussi tailleurs de pierre, sont en fuite ; dans ce procès, il dit avoir 21 ans 1/2, être tailleur de pierre, natif et habitant de Montpellier ; son logement est "rue de l'aiguillerie" ; un témoin l'a reconnu comme étant "le fils de la veuve EUZET" ; sa description physique est la suivante : "taille d'un mètre soixante et seize centimètres, cheveux [et] sourcils noirs, yeux chatains, front petit, nez aquilain, bouche petite, menton rond, visage ovale, teint coloré" ; les procès-verbaux indiquent qu'il ne sait pas signer (voir les détails du procès dans
"la suite 2") ; x Rose Marie CHASSIGNEUX, le 13.06.1829, à Lyon ; les parents respectifs ne sont pas présents : ceux de Rose accordent leur consentement par acte du notaire BOURJAL, de Virieu (38), le 21.04.1829 ; de son côté, Jeanne REYNES, veuve et mère de Lherond, accorde son consentement par acte du 06.05.1821 du notaire Félix CHIVAUD, de Montpellier ; il est toujours tailleur de pierres à Lyon ; ils demeurent à Lyon dans la même rue, "Bourgchanin", quand ils se marient ; les publications ont été faites les 24 et 31.05.1829 ; au mariage, sont présents : Jean Claude COLLET (51 ans, propriétaire à Lyon, rue Palais Grillet), François LAPORTE (25 ans, tailleur de pierres à la Guillotière), Pierre TAILLER (44 ans, tailleur de pierres à Lyon, rue Bourgchanin) et Antoine ASTIER (40 ans, tailleur d'habits, rue Sala) qui signent avec l'épouse mais Lherond indique qu'il ne sait pas signer ; ils sont domiciliés à Montpellier, en 1854-1855 ; + 12.11.1863 "dans l'hôpital général", à Montpellier ; dans l'acte de décès, le prénom comprend un accent et est donc écrit : "Lhéron", ce qui le rapproche de "Léon", prénom qu'il disait être le sien devant la Cour d'Assises de 1821 ; dans le même acte, il est dit "ex-tailleur de pierre" (il est possible que son départ à Lyon soit dû au bruit fait par son procès ; les naissances de ses filles montrent qu'il était à Lyon, au moins de 1830 à 1835 ; il a dû revenir à Montpellier quand cet épisode a été oublié ; on peut aussi penser que son prénom bizarre vient d'une erreur à la naissance, faite par la sage-femme ou par l'officier d'état civil, en l'absence du père) Montpellier et "La lignée" (génération 15)
.
Génération 2 :

Claire Julie (fa Lherond et Rose Marie CHASSIGNEUX) ° 29.04.1830 Lyon (69) ; tailleuse en robes ; x Jean Jules CANCEL 20.12.1854 Montpellier ; pas de Cm ; + 15.02.1909, à Montpellier ; la maison mortuaire est "4, Plan d'Agde" ; (+) 16.02.1909, à Montpellier ; l'avis de décès se trouve dans L'Eclair du 16.02.1909, dans lequel est seulement indiqué "famille CALAS". "La lignée" (génération 16)

- Benoite (fa Lherond et Rose Marie CHASSIGNEUX) ° 18.02.1835, à Lyon (69) ; lisseuse de linge ; x Etienne Emmanuel CALAS, le 16.04.1855, à Montpellier ; pas de contrat de mariage ; installés à Sète, "13, rue de Hôtes" (le 29.06.1858, naissance de leur fils Pierre, Eugène, Léon) ; leur fille, Claire Marguerite, naît à Sète, le 14.07.1863, dans la maison Pioch, "rue des casernes, n° 11" ; elle sait signer ; signalée au recensement de Sète de 1866 (prénom Malvina), avec son mari Emmanuel CALAS (restaurateur) et leurs deux enfants, Eugène (8 ans) et Claire (3 ans) et une domestique, Victorine MILLET, "Ile Saint Joseph, rue des casernes" ; + 22.04.1898, à Montpellier, "16, rue de l'Ancien courrier", épouse d'Emmanuel CALAS (cuisinier), âgée de 61 ans, née à Lyon et domiciliée à Montpellier ; ce son deux bouchers qui font la déclaration ; dans cet acte de décès, son prénom est Mélina mais il est clair que Benoîte, Malvina et Mélina sont une seule et même personne, épouse d'Emmanuel CALAS (ce qui est, de plus, démontré par l'Etat civil de Lyon où la seule naissance EUZET, entre 1833 et 1842 est celle de Benoîte). "La lignée" (génération 16)



Un soldat originaire des Matelles (génération 3 de la 2ème branche installée au XVIIIe siècle) est signalé sur Lyon où il décède :

- Julien Célestin (fs Jean et Marguerite MARTINIER) ° 19.01.1842, Les Matelles ; légionnaire à la première légion de l'Hérault ; + 19.02.1871 à l'hôpital militaire de Lyon (2ème arrondissement), "par suite de pneumonie". Les Matelles et "La lignée" (génération 15)


Questions

sommaire

haut de page

Les lignées issues de l'Hérault

Lyon 2 (suite 1)

Lyon 2 (suite 2)