La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

La branche de Clapiers.
(T 65)



Pour mieux situer les EUZET de Clapiers, il est suggéré:

- De les situer dans la généalogie de la lignée des EUZET du Triadou : "La lignée" (générations 17 et 18 )

- De les retrouver dans : Prades-le-Lez et Montferrier et Portiragnes

- De comparer avec la branche issue de Saint-Jean-de-Védas : Clapiers 1



Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement
AD : Archives départementales












La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions.

1/ La présentation du lieu


Clapiers et Baillarguet, au XVIIIe siècle
(carte de Cassini)

2/ L'état des connaissances

- génération 1 (
"La lignée". génération 17) :

Denis Frédéric (fs Jean Jacques et Marie Rose EUZET) ° 11.12.1823 Le Triadou ; signalé au recensement du Triadou de 1836 avec ses parents, frères et soeurs ; il n'est pas signalé aux recensements du Triadou et de Prades-le-Lez de 1841 ; agriculteur domicilié à Prades-le-lez quand il se marie ; x Marie Thérèse PELLAT (ou PELAT), le 12.10.1850, à Prades-le-Lez ; Cm le 12.10.1850 : il est indiqué comme "valet de labour" et "demeurant à Prades depuis près de trois ans" ; régime dotal ; elle se constitue en dot la somme de 200 francs "pour la valeur des bijoux et dorures qu'elle a devers elle et qu'elle a achetés avec le produit de ses économies dans la maison paternelle ; l'acte est passé dans la maison des parents de Thérèse et seul son père signe avec les témoins (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalé au recensement de Clapiers de 1851 comme "domestique attaché à l'exploitation", avec son épouse et leur fils Jean Jacques ; domicilié à "Baillarguet, commune de Montferrier", en 1855 ; signalé au recensement de Montferrier de 1856 comme domestique (et le prénom Jacques), avec son épouse et leur fille Marie, "au hameau de Baillarguet" ; signalé au recensement de Montferrier de 1861, avec son épouse et leur fille Marie, "au hameau de Baillarguet" ; dans la donation de ses parents du 03.08.1863, il lui est attribué "la terre muriers, près le Triadou" et 150 francs, à titre de soulte, à payer le 15 mai prochain, sans intérêts par son frère Calixte ; il ne sait pas signer ; le 08.11.1863, Charles Louis Henri Ernest DAUBESE (agriculteur aux Matelles) lui vend des immeubles à Montferrier : 1/ "une maison, remise et cour, contigus, situés au hameau de Baillarguet", confrontant du couchant RIBEMALE, des autres côtés des chemins, 2/ un jardin au tènement du fossé du Rieux ou du Pouget, 3/ une terre et herme à Cabane, le tout pour 2100 francs ; Frédéric paye et une quittance lui est délivrée ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Pierre GRAS et de Fulcrand Caliste ICARD, qui signent avec le vendeur (notaire Pierre, Auguste, Joseph, Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalé au recensement de Montferrier de 1866 comme agriculteur, avec son épouse, leurs fils Jean et Pierre et leur fille Marguerite, "au hameau de Baillarguet" ; signalé au recensement de Montferrier de 1872 comme païre, avec son épouse, leurs fils Jean et Marius et un domestique, Emmanuel CLAPAREDE, à "Baillarguet" ; le 20.04.1874, les demoiselles Angéline et Léontine FOURNEL (soeurs, majeures, nées à Prades, demeurant à Montpellier, rue des Carmes) vendent à Frédéric EUZET (agriculteur à Baillarguet) "une maison, jardin et passage du coté du couchant, le tout contigu situé dans le village de Prades, sur le Jeu du ballon, le jardin clos avec murs à chaux et sable, le tout confronte du nord, la place du Jeu du ballon, et PASCAL aîné et un chemin, du couchant et midi les venderesses pour une vigne et du levant Clément FOURNEL" ; des précisions sont aussi données sur les limites du creux à fumier qui est contigu ; le montant de la vente est de 4000 francs qui sont immédiatement payés en billets de la banque de France et une quittance est délivrée ; les venderesses ont la faculté de laisser jusqu'au premier août qui suit les quatre foudres leur appartenant, sans payer d'indemnités à l'acquéreur ; l'acte est fait à Saint-Clément-de-Rivière, en présence de Pierre GRAS et de Fulcrand Caliste ICARD , propriétaires agriculteurs demeurant aux Matelles ; tous signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; régisseur en 1875 ; signalé au recensement de Montferrier de 1876, comme payre chez M. GERVAIS, avec son épouse, un berger (Jean MAGUELOUP) et un domestique (François PEPIN), à "Baillarguet" ; il n'est pas signalé aux recensements de 1881 de Montferrier et de Prades-le-Lez ; signalé au recensement de Prades-le-Lez de 1891 comme propriétaire, avec son épouse, "n° 105, La Place" ; signalé au recensement de Prades-le-Lez de 1896 chez son fils Jean Jacques et sa famille, avec son épouse ; + 03.11.1900, dans sa maison d'habitation, à Prades-le-Lez. Voir Prades-le-Lez et Montferrier et Le Triadou



- génération 2 ( "La lignée". génération 18) :

- Jean, Jacques fs Denis Frédéric et Marie Thérèse PELLAT ; ° 10.06.1851, à Clapiers (34) ; cheveux, sourcils et yeux : châtain clair, front : découvert, nez : aquilin, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 66, une légère cicatrice au milieu du front ; classe 1871, il est alors domicilié à Montferrier ; déclaré bon pour le service, il est remplacé le 19.11.1872 ; à cette date, Joseph DUPLAN (cultivateur, domicilié à La Beaume, en Aveyron) atteste qu'il remplace Jean Jacques EUZET, "jeune soldat de la classe de 1871 ayant porté le n° 61 au tirage au sort du 2ème canton de Montpellier" ; il reconnaît avoir reçu d'Alfred BOISSEL (agent de remplacement militaire) la somme de 1800 francs, en espèces, comptées et délivrées, en paiement de l'indemnité correspondante pour ce remplacement (agréé par le conseil de révision, à la même date) ; l'acte est passé à l'étude du notaire où DUPLAN signe avec BOISSEL (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; domicilié à "Baillarguet, commune de Montferrier" quand il se marie (et encore en 1876) ; Cm avec Gracie DÉJEAN, le 05.12.1872 : régime dotal, Frédéric EUZET donne à son fils 1/4 de tous ses biens à titre de préciput et il précise que ses biens ne sont grevés que des 200 francs de la dot de son épouse, prévue à son Cm, ce qui fait un revenu annuel de 30 francs ; son père se réserve le droit de retour de ces biens en cas de décès avant lui de Jean et de ses descendants ; l'acte est passé dans la maison du père de l'épouse, à Prades ; il signe Jean EUZET (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; publication de la promesse de mariage à Montferrier et à Prades-le-Lez ; x Gracie DÉJEAN, le 09.01.1873, à Prades-le-Lez ; présents au mariage, notamment : Pierre ROUX, 46 ans, receveur buraliste, et François ANDRE, 45 ans, cultivateur, oncles de Jean, Jacques, de Prades-le-Lez ; signalé aux recensements de Portiragnes (34) de 1886 ("3, avenue de Béziers") et 1891 ("33, grande route") avec sa femme et ses trois enfants ; il est "agent rural" en 1886 et "régisseur" en 1891 ; cultivateur, agriculteur, propriétaire ; il signe ; domestique à la naissance de Marie Angelina, en 1873, à Montferrier ; cultivateur à la naissance de Thérèse Eulalie, en 1876, à Montferrier ; signalé comme propriétaire exploitant au recensement de 1896 de Prades-le-Lez avec sa femme, deux enfants (Thérèse et Léonce), son père (72 ans) et sa mère (65 ans) ; signalé au recensement de 1901 de Prades-le-Lez comme propriétaire exploitant, avec son épouse, deux enfants (Thérèse et Léonce) et sa mère (Thérèse PELLAT, 70 ans) ; signalé au recensement de 1906 de Prades-le-Lez, au "5, quartier de la place" avec sa femme et leur fils Léonce qui est viticulteur ; dans la liste des propriétaires de vignobles de 1909 (Annuaire de l'Hérault), il apparaît comme producteur de 350 hectolitres ; signalé au recensement de 1911 de Prades-le-Lez comme cultivateur avec sa femme, leur fils Léonce et sa mère, Thérèse PELLAT, au "quartier de la place, n° 1" ; signalé au recensement de 1921 de Prades-le-Lez avec son fils Léonce, sa belle-fille Jeanne BONNAFÉ (seul son prénom est indiqué), sa petite-fille, Odette et Marguerite BONNAFÉ, sa belle-soeur (mais indiquée comme étant sa nièce), au "quartier de la place, n° 1" ; signalé au recensement de 1926 de Prades-le-Lez comme viticulteur avec son fils Léonce, sa belle-fille et ses deux petites-filles, Odette et Marcelle ; signalé au recensement de 1931 de Prades-le-Lez, sans activité, avec son fils Léonce, sa belle-fille et ses trois petits-enfants, Odette, Marcelle et Jean, au "n° 28 de la place" ; + 26.02.1933, à Prades-le-Lez. Prades-le-Lez et Montferrier et Portiragnes

Questions

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Les lignées issues de l'Hérault

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