La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

La branche de Vacquières.
(T 80 - ancien S 6)



Pour situer la branche de Vacquières, il est suggéré de se reporter à : "La totalité de la lignée, où les premiers EUZET de Vacquières sont au niveau de la génération 15. Il y a aussi un schéma simplifié de cette branche dans la suite 1 de ce dossier.


Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement
ca : environ, vers
AD : Archives départementales










La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions.
Le recensement de 1901



1/ La présentation du lieu

(Carte de Cassini)

Vacquières est à 25 km de Montpellier, 14 km du Mas-de-Londres, 13 km du Triadou et 3 km de Sauteyrargues



2/ L'état des connaissances

Cette branche de Vacquières est issue de la branche du mas de Sueilles, dans la commune de Cazevieille, par l'intermédiaire de Fulcrand EUZET mariée avec Françoise ICARD. Parmi leurs nombreux enfants, il y a eu Jacques EUZET, né le 21 décembre 1791 à Cazevieille. Cultivateur, fermier, il s'est marié avec Anne NOUGALLIAT, le 21 février 1827, à Vacquières. Quand il se marie, il habite à la "métairie de la Borie", dans la commune du Mas-de-Londres, puis il s'installe à la "métairie de Vedel", dans la commune de Sauteyrargues, où il meurt, à 72 ans, le 25 septembre 1863. Cependant, son dernier fils, François, est né à Vacquières, ce qui veut dire qu'il y était au moins en 1845.

Il y a eu quatre générations de EUZET à Vacquières en un peu plus d'un siècle et demi. Aujourd'hui, une dernière "née EUZET" est encore en vie et est désormais l'ultime représentante de cette branche (en mai 2004). Deux de ses membres sont morts pour la France pendant la grande guerre de 14-18 , l'un en 1916 et l'autre en 1918. Aux conséquences dues à la guerre, il faut constater aussi une forte mortalité infantile. Enfin, cette branche a compté un prêtre parmi ses représentants.


1ère génération
"La lignée" (génération 15) :

Jacques ou Jean Jacques dans certains actes (fs Fulcrand et Françoise ICARD) ° 21.12.1791, à Cazevieille ; Cm le 16.01.1827 avec Anne NOUGALLIAT (fille d'Etienne et de Jeanne BOUIS) ; cultivateur, il est domicilié et habite "depuis près de trois ans, à la métairie de Laborie, commune du Mas de Londres" ; le régime est dotal ; Etienne NOUGALLIAT donne à sa fille 2000 francs, somme retirée ce jour "auparavent cet acte", en numéraires et bonnes espèces de cours, par Fulcrand EUZET, père du futur époux, "du consentement de ce dernier" ; Fulcrand EUZET "reconnaît, assure et hypothèque ces 2000 francs" en faveur d'Anne NOUGALLIAT, sur tous ses biens présents, "spécialement sur son domaine de Sueilles consistant en maisonnages, bergerie, écuries, champs, vignes, olivettes, bois et devois", qu'il soumet à justice pour cette somme qui sera rendue à la future épouse ou à qui de droit ; il est entendu que cette restitution ne sera exigible que dans 8 années, sans intérêts jusqu'à la dite époque, sauf le cas de dissolution du mariage, "auquel cas elle deviendra exigible de suite" ; de son côté, Fulcrand donne 2000 francs à son fils, "en avancement d'hoirie et de succession", somme payée le jour avant cet acte ; une quittance est délivrée et il est renoncé à toute exception contraire ; les deux pères se réservent, chacun en ce qui les concerne, le droit de retour des donations, en cas de prédécès des futurs époux et de leur postérité ; les parties ont fait les soumissions de droit ; l'acte est fait et lu aux parties dans le salon de la maison d'habitation d'Etienne NOUGALLIAT, à Vacquières, en présence de Liger ROUVIERE père et de Jacques ROUVIERE fils qui signent avec les parties mais la future épouse et les mères des époux ne savent pas signer (notaire Etienne Pierre Joseph CROUZET, de Claret) ; x Anne NOUGALLIAT (parfois écrit NOUGAILHAC ou encore NOUGAILLAT), le 21.02.1827, à Vacquières (34) ; au recensement de 1836 du Mas-de-Londres, il est signalé avec son épouse (dont le nom est écrit NOUALHAC), 4 enfants (François 9 ans, Joséphine 6 ans, Calixte 3 ans, Henriette 1 an) et un domestique Jean BOUDON, 29 ans ; il n'est pas indiqué dans le recensement de Vacquières de 1841 mais il y habite en 1845 (où naît son fils Lucien) ; il est fermier "au mas de Vedel, à Sauteyrargues, le 25.09.1846, quand il passe une annonce dans le Courrier du Gard ; il y signale le vol "de quatorze bêtes à laine" qui lui appartiennent ; pour mieux les retrouver, il indique que "ces animaux ont pour marque l'oreille gauche un peu fendue en long et une empreinte sur le derrière du dos ayant la forme d'un huit" ; de plus, "toutes les demandes possibles ayant été inutilement faites pour découvrir les malfaiteurs, MM. les maires du département sont invités à faire tout ce qui dépendra d'eux pour tâcher de se mettre sur les traces des coupables" ; le 07.01.1852, avec son épouse, qu'il autorise, il emprunte 4000 francs à Catherine Françoise LAURIE, épouse autorisée de Quentin ALOY (contrôleur du timbre extraordinaire, à Montpellier) ; il s'engage à rembourser dans 6 ans avec un intérêt annuel de 5 % ; il paye immédiatement 200 francs correspondants à la première année des intérêts ; il fait toutes les soumissions de droit en garantie et, en plus, son épouse affecte et hypothèque tous les immeubles qu'elle possède à Vacquières ; les paiements se feront à l'étude, à Montpellier, en espèces d'or ou d'argent ayant cours et non autrement ; en cas de défaut de paiement des intérêts, le capital deviendra immédiatement exigible sur simple commandement de mise en demeure ; l'anticipation du remboursement du capital ne pourra se faire qu'avec le consentement exprès de Mme ALOY ; au bout des 6 ans, il conviendra de prévenir 6 mois à l'avance, pour le paiement ou une prorogation ; l'acte est fait en l'étude où il signe avec Mme ALOY ; son épouse ne sait pas signer (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier) ; le 08.01.1852, Antoine Jean Baptiste Charles de LAJUDIE (propriétaire foncier, à Montpellier) lui baille à ferme pour 6 ans le domaine de Vedel (à Sauteyrargues) et le domaine de Crémal (à Corconne) pour un fermage annuel de 4000 francs - les détails du bail sont dans la chronologie des actes de Sauteyrargues (suite 1) (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier) ; il est signalé comme agriculteur au recensement de Sauteyrargues de 1856, à la métairie de Vedel, avec sa femme (Anne NOUGALHAT) et leurs trois enfants, Jacques, Calixte et Henriette ; il est signalé au recensement de Sauteyrargues de 1861 avec sa femme, trois enfants (Jean, Calixte et Henriette) et un domestique, à la "métairie de Vedel" ; fermier, agriculteur ; + 25.09.1863, à Sauteyrargues, dans sa maison d'habitation, à la "métairie de Vedel". Cazevieille et le Mas de Londres et Sauteyrargues


2ème génération "La lignée" (génération 16) :

- François, Fulcrand (fs Jacques et Anne NOUGALLIAT) ° 13.10.1827, au Mas-de-Londres ; 1x Thérèse Elisabeth NOUVEL 25.02.1867, à Vacquières ; 2x Marie Thérèse ARGELLIERS 21.02.1873, à Vacquières ; il signe ; agriculteur, propriétaire ; le 07.10.1866, sa mère, veuve, fait une donation-partage à ses quatre enfants ; la part de François est la suivante : 1/ la moitié de la vigne, quartier du jeu, contenant environ 49 ares, n° 106, 107 et 107 bis ; 2/ tous les maisonnages, quartier du village, n° 155, section A ; 3/ une terre labourable, vigne, muriers, oliviers et sol à dépiquer, tenement du village, le tout ne formant qu'un seul corps, n° 156, 157, 158, 548, 549, 550 et 551, section A, contenant 1 hectare 54 ares 76 centiares ; 4/ une vigne et oliviers, contenant 9 ares, n° 345, section A ; 5/ une vigne contenant 5 ares 40 centiares, n° 361, section A ; 6/ un jardin avec puits, n° 436, section A, quartier les Horts, contenant environ 2 ares ; 7/ la moitié d'un bois taillis, contenant 2 hectares 16 ares, quartier de Lascaux, n° 43, section B ; comme son frère et ses soeurs, il accepte cette donation et les conditions posées par sa mère (une pension annuelle et alimentaire de 300 francs, une chambre réservée, garnie de meubles et linges nécessaires, la faculté de prendre du bois au bucher, du vin à la cave, des fruits qui se récolteront sur les dits immeubles, enfin elle garde le privilège de l'hypothèque sur les immeubles donnés) ; l'acte est passé en l'étude du notaire, après avoir planté les bornes sur les terres et fait le partage des meubles et immeubles par destination (acte n° 72 du notaire Auguste Louis Antoine CROUZET, de Claret) ; le 07.10.1866, sa soeur Joséphine lui vend : 1/ une vigne, à Vacquières, au quartier du Pradés, n° 525 section A, contenant 41 ares ; 2/ un herme avec muriers, à Vacquières, quartier du Roquegril, contenant environ 1 hectare 15 ares, n° 73, 74, 75, 76 et 80 section B ; les deux au prix de 2500 francs qu'il paye avant la constitution de l'acte, paiement en espèces d'or et dont il obtient quittance ; la possession et la jouissance sont du même jour (acte n° 73 du notaire Auguste Louis Antoine CROUZET, de Claret) ; le 07.10.1866, sa soeur Henriette lui vend : 1/ une vigne à Vacquières, quartier des Pradets, n° 454 section A, contenant 41 ares 50 centiares ; 2/ une vigne à Vacquières, quartier des communaux, n° 575 section A, contenant 14 ares 40 centiares ; 3/ une vigne à Vacquières, quartier des Planasses, n° 652 section A, contenant 22 ares 80 centiares ; le prix total est de 2000 francs qu'il paye avant la constitution de l'acte, paiement en espèces d'or et dont il obtient quittance ; la possession et la jouissance sont du même jour (acte n° 74 du notaire Auguste Louis Antoine CROUZET, de Claret) ; dans ces trois actes du même jour, les témoins sont les mêmes : Martin PEYROLLE (agriculteur) et Jean Baptiste NOUVEL (cordonnier), habitant Vacquières ; les recensements lui octroient des prénoms qui varient : au recensement de 1861 de Sauteyrargues, il est indiqué comme Jean, fils aîné, âgé de 32 ans ; au recensement de Vacquières de 1866, il est indiqué comme Js François, cultivateur, chef de ménage, avec sa mère, Anne NOUGALLIAT, veuve EUZET ; au recencement de 1872 de Vacquières, situation identique mais il est "veuf NOUVEL" avec comme prénom Jacques François ; le 05.12.1876, Michel PRIVAT, principal clerc de notaire paye, ainsi qu'à son frère et ses soeurs, la part qui leur revient (1/5ème) dans la succession de leur oncle, Henri EUZET ; ce montant s'élève à 9386,53 francs, en fonction de l'inventaire du 17.01.1876, du règlement et partage de cette succession du 30.08.1876 et en vertu d'un mandat judiciaire, règlement homologué par jugement du tribunal civil de Montpellier ; l'acte est fait en l'étude du notaire où signent les parties, sauf Henriette qui ne sait pas signer (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; au recensement de 1876 de Vacquières, il est indiqué comme Jacques Fs Fulcrand, avec sa femme Marie Thérèse ARGELLIERS et deux enfants, Etienne Fulcrand (fils aîné) et François Louis (fils cadet, âgé d'un an (en réalité Jean Calixte) ; ce recensement le fait naître à Notre-Dame-de-Londres, ce qui est une erreur, l'état civil du Mas-de-Londres montrant qu'il y est bien né et que ses prénoms étaient François Fulcrand. (et donc, ni Jean ni Jacques) ; au recensement de 1881 de Vacquières, il est dénommé Fulcrand, avec sa femme Marie ARGELLIERS et trois enfants, Joseph, Calixte et Esther ; + 16.03.1882, "dans l'hospice d'humanité", à Montpellier. Sauteyrargues et Mas-de-Londres

Les signatures au bas de l'acte de la donation-partage du 07.10.1866
(François EUZET, Calixte EUZET, Jean François BOISSIER et Antoine COULONDRE)


- Jean, Calixte (fs Jacques et Anne NOUGALLIAT) ° 03.03.1833, au Mas-de-Londres, "au domaine de la Borie" ; agriculteur, cultivateur, propriétaire ; (il résidait à la "métairie de Vedel" , à Sauteyrargues quand il s'est marié) x Rose, Lucie JEAN, le 19.02.1865, à Vacquières ; le 07.10.1866, sa mère, veuve, fait une donation-partage à ses quatre enfants ; la part de Calixte est la suivante : 1/ la moitié d'une vigne, quartier du jeu, contenant environ 49 ares, n° 106, 107 et 107 bis ; 2/ une maison, cour et escalier, au village, n° 166 section A, ainsi que les 3 numéros ci-devant ; 3/ la moitié d'un bois taillis, contenant 2 hectares 16 ares, quartier de Lascaux, n° 43, section B ; 4/ environ 20 ares à prendre du couchant des n° 73, 74, 75, 76 et 80, quartier de Roquegril ; 5/ une terre de 24 ares 61 centiares, près de la remise du sieur GALABRON, n° 422 section A ; comme son frère et ses soeurs, il accepte cette donation et les conditions posées par sa mère (une pension annuelle et alimentaire de 300 francs, une chambre réservée, garnie de meubles et linges nécessaires, la faculté de prendre du bois au bucher, du vin à la cave, des fruits qui se récolteront sur les dits immeubles, enfin elle garde le privilège de l'hypothèque sur les immeubles donnés) ; l'acte est passé en l'étude du notaire, après avoir planté les bornes sur les terres et fait le partage des meubles et immeubles par destination (notaire Auguste Louis Antoine CROUZET, de Claret) ; le 09.12.1866, il fait un échange avec François GALABROU (patronyme écrit GALABRON dans les tables de l'Etat Civil) : Calixte EUZET lui baille une pièce de terre labourable à Vacquières, de 43 centiares (qui confronte au couchant GALABROU) et, en contre-échange, il obtient "une cour au couchant d'un batiment rural", tenement du village, faisant 29 centiares (qui confronte au midi EUZET) ; les deux terrains sont d'un revenu de 7,50 francs et d'un capital de 150 francs ; l'échange est fait sans soulte (notaire Auguste Louis Antoine CROUZET, de Claret) ; le 05.12.1876, Michel PRIVAT, principal clerc de notaire paye, ainsi qu'à son frère et ses soeurs, la part qui leur revient (1/5ème) dans la succession de leur oncle, Henri EUZET ; ce montant s'élève à 9386,53 francs, en fonction de l'inventaire du 17.01.1876, du règlement et partage de cette succession du 30.08.1876 et en vertu d'un mandat judiciaire, règlement homologué par jugement du tribunal civil de Montpellier ; l'acte est fait en l'étude du notaire où signent les parties, sauf Henriette qui ne sait pas signer (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; signalé au recensement de Vacquières de 1901 comme propriétaire cultivateur, avec sa femme et trois enfants (Marie, Joséphine et Antoine) ; + 21.07.1911, à Vacquières, dans sa maison d'habitation. Sauteyrargues et Mas-de-Londres

- François, Lucien (fs Jacques et Anne NOUGALLIAT) ° 28.06.1845, à Vacquières ; il doit étre + avant 1866, car il n'apparaît pas dans le partage de 1866 entre Anne NOUGAILLAT et ses enfants. C'est certainement lui qui meurt, à Sauteyrargues, le 10.05.1856 : l'acte de décès donne comme prénom Lucien, le métier de cultivateur et un âge de 13 ans, ce qui ne correspond pas exactement, à deux ans près ; en 1856, il demeure avec ses parents dans la métairie de Vedel, à Sauteyrargues.


3ème génération "La lignée" (génération 17) :

- Rose, Virginie (fa Jean Calixte et Rose Lucie JEAN) ° 29.06.1866, à Vacquières ; + 15.05.1867, à Vacquières.

- Anna, Marie, Louise (fa Jean Calixte et Rose Lucie JEAN) ° 26.06.1871, à Vacquières ; signalée au recensement de 1901, avec ses parents, célibataire, 29 ans ; + 16.08.1918, à Vacquières (selon l'Enregistrement, bureau de Saint-Martin-de-Londres).

- Joséphine, Françoise, Appolonie (fa Jean Calixte et Rose Lucie JEAN), surnommée "Phine" ; ° 03.12.1873, à Vacquières ; signalée au recensement de Vacquières de 1901, avec ses parents, célibataire, 27 ans ; signalée au recensement de Vacquières de 1931, avec ses nièces Thérèse et Rose, célibataire, propriétaire, "Traverse du quartier bas" ; + 05.01.1946, à Vacquières.

- Louis, François (fs Jean Calixte et Rose Lucie JEAN) ° 18.11.1875, à Vacquières ; + 14.04.1877, à Vacquières.

- Antoine, Marius (fs Jean Calixte et Rose Lucie JEAN) ° 07.03.1881, à Vacquières ; signalée au recensement de Vacquières de 1901, au foyer de ses parents, célibataire, 20 ans, cultivateur, viticulteur ; cheveux, sourcils et yeux : châtains, front : découvert, nez : moyen, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 71 ; classe 1901 ; il habite à Vacquières ; tirage au sort : n° 11, canton de Claret ; immatriculé sous le numéro 613 ; dirigé le 14.11.1902 sur le 16ème escadron du Train des équipages militaires, matricule 2706 ; dispensé de service militaire car fils unique de septuagénaire ; affecté dans la disponibilité de l'armée active, le 19.09.1903, au 16ème escadron du Train, puis au 334ème régiment d'infanterie puis au 9ème escadron du Train ; période d'exercices militaires au 16ème escadron du Train, du 20.07. au 16.08.1908 et du 06.02. au 22.02.1911 ; mobilisé le 03.08.1914 ; passé au 324ème régiment d'infanterie, le 17.11.1915 ; passé au 9ème escadron du Train, le 27.08.1917 ; campagne contre l'Allemagne du 03.08.1914 au 03.10.1918 ; x Julie Agnès BANCEL, le ? ; mort pour la France, le 03.10.1918, décédé à l'hôpital du Val-de-Grâce, à Paris (5ème arrondissement) ; il est enterré au cimetière militaire de Bagneux (selon ses volontés, son corps n'a pas été transféré)

La tombe d'Antoine au cimetière de Bagneux
(photo dans "Tombes et monuments", site Geneanet)



- Louis, Clément (fs François Fulcrand et Thérèse Elisabeth NOUVEL) ° 23.11.1867, à Vacquières ; + 05.11.1870, à Vacquières.

- Marie, Thérèse, Anne (fa François Fulcrand et Thérèse Elisabeth NOUVEL) ° 23.11.1869, à Vacquières ; + 15.09.1871, à Vacquières.


- Etienne, Fulcrand, Joseph (fs François Fulcrand et Marie Thérèse ARGELLIERS) ° 12.12.1873, à Vacquières ; il entre le 27.09.1889 chez les Lazaristes, à Paris ; dès septembre 1892, il est affecté au collège de Smyrne (aujourd'hui, Izmir en Turquie), comme simple clerc ; classe 1893 ; cheveux, sourcils et yeux : noirs, front et nez : ordinaires, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 67 ; n° 14 du tirage militaire, pour le canton de Claret (34) ; il réside à Smyrne et est missionnaire quand il est appelé à l'armée ; ajourné en 1893 et 1894 ; définitivement exempté en 1895 ; il revient à Paris en septembre 1896 pour une année d'études et y être ordonné prêtre, le 12.06.1897 ; il repart ensuite à Smyrne ; convoqué en 1914 pour la mobilisation,, il est maintenu exempté ; il participe au XXVe congrès eucharistique international tenu à Lourdes, en juillet 1914, où il est indiqué comme faisant partie du collège français du Sacré Coeur, à Smyrne (information de M. Pierre REBOULIN) ; il est à Smyrne quand la ville est incendiée (le 13.09.1922) ; avec les soeurs du Carmel, il parvient à fuir à bord d'un torpilleur, à deux heures du matin (voir le récit fait par une des soeurs, en "suite 1") ; il est nommé en 1924 à Constantinople (aujourd'hui, Istanbul) ; il revient une troisième fois à Smyrne, en 1926, comme supérieur ; professeur au collège du Sacré-Coeur de Smyrne, il a enseigné la philosophie, le latin et le grec ; il a écrit un article sur son voyage à Patmos, intitulé : "Journal de voyage et de séjour" (à Patmos), commenté dans Les missions catholiques : bulletin hebdomadaire de l'Oeuvre de la propagation de la foi (1915) ; il a écrit un article sur "la légende des sept dormants" d'Ephèse, dans la revue Notre Dame d'Ephèse" de juillet 1957 ; possesseur et responsable de la "Maison de la Vierge", à Ephèse, à partir de 1928, il a rassemblé les arguments et les témoignages sur cet endroit où se serait produit "la dormition de la Vierge" dans un ouvrage intitulé : "Historique de la Maison de la Sainte Vierge, près d'Ephèse (1891-1961)" ; alors qu'il est le supérieur de la mission des lazaristes et aumoniers des Filles de la Charité, à Izmir, il obtient la Légion d'honneur (Français résidant à l'étranger ou ayant rendu des services particulièrement signalés à l'étranger) pour ses 56 ans de services (J.O. du 02.03.1951) ; il est décédé à Izmir, le 20.06.1961, à l'issue de la messe qu'il venait de célébrer chez les soeurs de Saint Vincent de Paul. [pour plus de détails sur sa vie et sur la "Maison de la Vierge", voir dans "la suite 1", l'article de Louis SECONDY paru en 2010 : "Evêques et prêtres de l'Hérault au service de l'Eglise locale et universelle1800-2000", dont certains extraits sont repris, et d'autres sources et extraits dans "la suite 2"].

Le père Lazariste Joseph EUZET
"Evêques et prêtres de l'Hérault au service de l'Eglise locale et universelle 1800-2000"
(livre de Louis SECONDY, paru en mai 2010 à Montpellier, pour le compte du diocèse)

Une de ses anciennes connaissances en a dressé un saisissant portrait-souvenir, le 01.07.1961, à Izmir, en rappelant d'abord les conférences qu'il animait à l'issue de la première guerre mondiale (sur le site en ligne levantineheritage.com/pdf/Gilbert_potache.pdf) :

"J'ignorais que M. EUZET, lazariste, professeur de rhétorique au Collège du Sacré-Coeur, jouissait auprès de l'élite de ses anciens élèves (...) et auprès des jeunes (...) d'un ascendant extraordinaire. Ils vantaient sa culture universelle, son érudition infinie, ses connaissances impressionnantes en littérature, philosophie, théologie, histoire. Il possédait, outre le latin et le grec ancien, plusieurs langues étrangères, dont le grec moderne. Il lisait l'hébreu, le turc et l'arabe (...) M. EUZET les envoûtait. (...) Ils imitaient aussi l'accent nasillard et chantant de M. EUZET (...). Je me rendis à la conférence de M. EUZET (...). L'apparence physique de M. EUZET ne frappait par aucun trait particulier. C'était un prêtre d'environ 44 ans, à barbe noire, maigre sans rien d'ascétique, le front plutôt bas que haut. Il parlait sans difficulté, en phrases grammaticalement bien articulées, d'un ton chantant et nasillard. Il semblait improviser sur un plan préétabli. Plus tard, lorsque je fis plus amplement sa connaissance, je fus frappé en comparant les phrases complètes et bien construites de son élocution en public à sa conversation fragmentaire, hachée, où des mots étaient avalés et remplacés par des gloussements qui servaient à nuancer sa pensée, à la faire sous-entendre, en substituant un vocable manquant par le gloussement approprié. (...) Depuis la fin du siècle dernier jusqu'en 1922, date à laquelle le collège du Sacré Coeur, dirigé par les lazaristes, dut fermer ses portes, Monsieur EUZET (Monsieur est le titre porté par les lazaristes) a répandu en Asie Mineure la culture française et façonné les intelligences et les coeurs. Mais on peut dire qu'il continua son rôle d'éducateur jusqu'à sa mort, acceptant jusqu'à un âge avancé d'accorder des leçons particulières à ceux qui les sollicitaient, attirant à lui les meilleurs esprits, restant en contact avec nombre de ses anciens élèves qui lui avaient conservé une sorte de culte admiratif et attendri.

Dire de lui qu'il fut professeur de réthorique serait donner une idée bornée de l'homme et de l'étendue de ses connaissances. La philosophie et l'histoire, les lettres grecques et romaines, aussi bien que la littérature française, n'étaient qu'une partie de son vaste domaine. Théologien et exégète, il avait lu tous les pères de l'Église, les latins et les grecs, avec une prédilection marquée pour Saint Augustin et Saint Jean Chrysostome, et aussi tous les grands docteurs du Moyen Âge, depuis Bède le Vénérable jusqu'à Thomas d'Aquin, dont il avait assimilé la Somme et la discipline intellectuelle. Il connaissait et possédait une bonne douzaine de langues anciennes et modernes. Il traduisait nimporte quel texte grec ancien, quel qu'en fut le dialecte, sans recourir aux dictionnaires, en se jouant. Outre le grec et le latin, il connaissait l'hébreu, l'araméen, le syriaque, le grec moderne, l'anglais, l'allemand, l'italien, l'espagnol, l'arabe et, bien entendu, le turc qu'il lisait et écrivait aussi bien en anciens qu'en nouveaux caractères. Il me lut une fois le début de l'Évangile selon Saint Jean, dans une douzaine d'idiomes pour me démontrer qu'il était harmonieux, à la lecture, dans toutes les langues. Philologue, il s'intéressait aux origines du langage et, grâce à ses connaissances philosophiques, établissait les rapprochements les plus passionnants et les plus hardis. Je le surpris un jour penché sur un in-folio, un dictionnaire polyglotte du XVIIe siècle, lui ayant demandé quel était le vocable qui retenait son attention, il m'apprit qu'il était en train de lire ce dictionnaire page par page, de la première ligne à la dernière, comme un ouvrage ordinaire. Je ne lui ai jamais rendu visite sans le trouver en train de lire, en prenant des notes. Il était la proie du "libido sciendi" qui est l'insatiable appétit du savoir. C'était sa faiblesse. Elle était pour lui ce que la "libido sentiendi", l'appétit des voluptés, est pour les autres. Il extériorisait sa pensée dans les entretiens. Aussi, cet homme qui savait tant de choses et avait tant de choses à dire, dépourvu de vanité littéraire, n'était pas tenté d'écrire. Durant sa jeunesse et sa maturité, il n'a publié qu'un seul livre, un journal de voyage intitulé "Patmos" (Paris 1904) devenu aujourd'hui introuvable. Après l'avoir écrit, il mit dix ans avant de se résoudre à le faire éditer. Pour ne pas perdre contact avec l'évolution littéraire, il continua jusqu'à la fin de ses jours, à se tenir au courant des nouveautés. Aussitôt qu'il était bruit d'un auteur nouveau, il achetait ou se procurait ses ouvrages. J'ai vu, dans ses mains, des livres de poète, dadaïstes ou surréalistes. Il s'en débarrassait, après les avoir parcourus, en en faisant cadeau, s'en tenant, pour sa bibliothèque déjà engorgée, aux auteurs essentiels qu'il enseignait à ses élèves et qui étaient déjà classiques au début de ce siècle ...

J'ai parlé jusqu'à présent du savant. Je voudrais parler du prêtre. Lui qui était avare de ses minutes et toujours absorbé dans ses livres, prodiguait sans hésiter et, au besoin, ses jours lorsqu'il sagissait de soulager une conscience en détresse, une foi défaillante, ou dans l'espoir, si mince fût-il, de gagner une âme rebelle à Dieu. A 88 ans, il allait tous les dimanches célébrer la messe dans la paroisse d'un faubourg éloigné pour une dizaine de fidèles. Aumônier des soeurs de Saint Vincent de Paul, il se levait tous les matins à cinq heures pour dire la messe dans leur chapelle et leur donner la communion. Lui qui, durant toute sa vie, n'avait publié qu'un seul livre, s'était dans son extrême vieillesse mis à écrire sans désemparer pour une cause qu'il avait prise à coeur, celle de Panaghia Kapulu et du séjour de la Vierge à Éphèse, et afin surtout d'alimenter la revue Notre-Dame d'Éphèse, l'organe d'édification et de combat du sanctuaire de Meryem Dag. En avril dernier, à peu près nonagénaire, il avait publié un livre qui en faisait l'historique détaillé.

Durant ces dernières années, quoique se portant bien, il s'était amaigri et desséché au point de n'être plus qu'une armature branlante d'ossements animée que recouvrait la peau. Losqu'il célébrait la messe, ses jambes flageolaient, mais il ne manquait pas une genouflexion. Le 6 juin, après avoir dit la messe et s'être déshabillé dans la sacristie, il voulut gagner le réfectoire en traversant la chapelle. Il glissa et tomba sur les dalles de marbre aux pieds d'une statue de la Vierge. L'accident passa inaperçu et ce ne fut que bien plus tard qu'une soeur, ayant entendu des gémissements, se précipita vers la chapelle. Elle trouva M. EUZET effondré à l'endroit où il était tombé et essaya de le relever : Je ne peux pas me relever, lui dit-il, je dois avoir quelque chose de cassé .... Du côté ou son corps avait heurté contre les dalles, tous les pauvres os décalcifiés s'étaient brisés comme du verre. Il fut transporté à l'hôpital français où chirurgiens et soeurs infirmières lui prodiguèrent tous les soins imaginables. Ils ne parvinrent qu'à prolonger ses souffrances qui furent atroces. Il ne mourut que le mardi 20 juin ayant conservé sa lucidité à peu près jusqu'au dernier moment. Toute la maison de Saint Vincent de Paul fut en deuil. A ses funérailles le lendemain, l'archevêque, en prenant la parole, avait les larmes aux yeux. Les religieuses pleuraient. Elles n'ont pas les pleurs faciles. A 88 ans, son esprit s'était non seulement conservé intégral, mais effervescent. Il se passionnait et discutait avec une ardeur juvénile. C'est devant la disparition d'hommes pareils que l'on ressent le plus intensément l'absurdité de la mort. Izmir, le 1er juillet 1961.
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- Jean, Calixte (fs François Fulcrand et Marie Thérèse ARGELLIERS) ° 27.12.1875, à Vacquières ; cheveux et sourcils : châtains foncés, yeux : châtains, front : couvert, nez : petit, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 70 ; classe 1895 ; n° de tirage au sort : 10 (canton de Claret) ; incorporé au 13ème régiment d'artillerie, à compter du 19.11.1896 ; arrivé au corps le 23, matricule 13085 ; campagne en Tunisie du 19.11.1896 au 16.10.1899 ; envoyé en congé le 14.10.1899 ; nommé 1er canonnier servant le 21.12.1899 ; passé à la réserve le 01.11.1899 ; affecté en disponibilité au régiment d'artillerie divisionnaire de Castres ; périodes d'exercices au 3ème régiment d'artillerie du 30.06. au 27.07.1902 et du 16.07. au 12.08.1908 ; il passe au groupe territorial du 56ème régiment d'artillerie, à Montpellier, le 01.10.1910 ; rappelé en 1914 ; il arrive au corps, le 3 août ; il passe au 2ème régiment d'artillerie lourde, le 20.09.1915 ; il passe au 59ème régiment d'artillerie, le 20.09.1915 (dépôt) ; il passe au 83ème régiment d'artillerie, le 21.03.1917 ; il passe au 82ème régiment d'artillerie lourde, le 11.05.1917, aux armées ; envoyé en congé illimité, le 08.01.1919, à Vacquières ; libéré définitivement du service, le 01.11.1921 ; propriétaire ; signalé au recensement de Vacquières de 1901 avec son fils Calixte (7 ans), sa mère et sa soeur Esther ; il a un enfant avant mariage (né en 1894) de Marie Suzanne LAMOUROUX, avec qui il se marie le 19.02.1903 ; il présente son livret militaire constatant qu'il a accompli une période de trois années dans l'armée active ; il présente le justificatif de leur contrat de mariage passé devant le notaire François Frédéric JUSTIN, de Claret, le 18.02.1903 ; ils reconnaissent leur fils Calixte Marius Baptiste EUZET né d'eux le 26.02.1894 ; l'acte de mariage est fait en présence de Jean FRANCÈS (oncle maternel du futur), Numa VIÉ (oncle maternel de la future), Louis NOUGALLIAT (cousin du futur) et Lucien DUSFOUR (cousin de la future) qui signent ; il signe Calixte EUZET ; elle signe Marie LAMOUROUX ; signalé au recensement de Vacquières de 1931 comme propriétaire, avec son épouse Marie (LAMOUROUX) sa fille Anna (mariée VEZINET), son gendre Joseph VÉZINET, ses petits enfants et sa mère, "Vieux chemin de Montpellier" ; signalé au recensement de Vacquières de 1936 comme propriétaire exploitant, avec sa fille Anna, son gendre Joseph VÉZINET et ses quatre petits-enfants ; + le 26.11.1962 à Vacquières (selon l'Enregistrement, bureau de Montpellier)

- Marie, Lucie, Esther (fa François Fulcrand et Marie Thérèse ARGELLIERS) ° 08.04.1878, à Vacquières ; signalée au recensement de 1901 avec sa mère, sans profession ; bans sur Vacquières et Saint Vincent-de-Barbeyrargues, les 08.02. et 15.02.1903 ; x Léon Louis Marius SAUVAIRE, le 21.02.1903, à Vacquières ; le futur a présenté son livret militaire constatant qu'il a accompli une période d'une année dans l'armée active, dispensé des deux autres années comme fils de veuve ; le couple a conclu un contrat de mariage avec François Frédéric JUSTIN, notaire à Claret, le 17.02.1703 ; sont présents au mariage : Gratien CROUZET (beau-frère du futur), Jean SABATIER (cousin du futur, à Lavérune), Calixte EUZET (oncle paternel de la future), Louis NOUGALLIAT (cousin de la future), qui signent ; elle signe Esther EUZET ; il signe L. SAUVAIRE ; + 14.03.1962, veuve SAUVAIRE Léon, à Saint Vincent-de-Barbeyrargues ; (+) à Saint Vincent-de-Barbeyrargues.


4ème génération "La lignée" (génération 18) :

- Thérèse, Marie, Jeanne (fa Antoine Marius et Julie Agnès BANCEL) ° 04.12.1907, à Vacquières ; signalée au recensement de Vacquières de 1911, avec ses parents ; déclarée pupille de la Nation, par jugement du tribunal civil de Montpellier, le 06.02.1919 ; signalée au recensement de Vacquières de 1921, avec sa mère (veuve) et sa soeur Rose, au "Quartier bas" ; signalée au recensement de Vacquières de 1926, avec sa grand-mère (Rose Lucie JEAN), sa tante Joséphine EUZET et sa soeur Rose ; signalée au recensement de Vacquières de 1931, avec sa tante Joséphine EUZET et sa soeur Rose, célibataire, "Traverse du quartier bas" ; x René DELON, le 22.10.1931,à Vacquières ; signalée au recensement de Vacquières de 1936 avec son mari, leur fille (Jacqueline), sa soeur Rose et sa tante Joséphine EUZET ; + 19.08.1974, à Vacquières.

- Rose, Cyprienne (fa Antoine Marius et Julie Agnès BANCEL) ° le 21.07.1911 ; signalée au recensement de Vacquières de 1921, avec sa mère (veuve) et sa soeur Thérèse, au "Quartier bas" ; signalée au recensement de Vacquières de 1926, avec sa grand-mère (Rose Lucie JEAN), sa tante Joséphine EUZET et sa soeur Thérèse ; signalée au recensement de Vacquières de 1931, avec sa tante Joséphine EUZET et sa soeur Thérèse, célibataire, "Traverse du quartier bas" ; signalée au recensement de Vacquières de 1936, avec sa soeur Thérèse, son beau-frère, sa nièce et sa tante Joséphine EUZET ; x Paul BORELLY, le 18.08.1936, à Vacquières ; (+) 24.06.2011, à Vacquières.


- Calixte, Marius, Baptiste (fs Jean Calixte et Marie Suzanne LAMOUROUX) ° 26.02.1894, à Vacquières ( à sa naissance, son père a 18 ans et sa mère 14 ans), "dans la maison de la mère de la fille LAMOUROUX" ; signalé au recensement de 1901 avec son père, sa grand-mère et sa tante, Esther ; classe 1914 ; à son incorporation, sa description physique est : cheveux : noirs, yeux : noirs, front : moyen, nez : vexe, visage : long, taille : 1 m 64 ; incorporé le 18.09.1914 au fort Saint Jean de Marseille ; dirigé le 19 au 18e Train des équipages (matricule 5502), à Oran (Algérie) ; arrivé au corps le 21 ; passé au 2e régiment de zouaves (matricule 14787), le 08.10.1914 ; campagne contre l'Allemagne du 21.09.1914 au 11.06.1916 ; blessé une première fois, le 15.05.1915 : plaies à la tête et à l'avant-bras, à Ectaintrasse (?) ; blessé une deuxième fois, le 24.02.1916, à Verdun : éclats d'obus au bras gauche, entorse au pied droit ; blessé une troisième fois, le 10.06.1916, à Verdun : éclat d'obus à la tête et à la poitrine ; décédé de ses blessures dans une ambulance, au secteur 152, à Dugny, canton de Verdun (55) ; mort pour la France, le 11.06.1916, ce qui est confirmé au Journal Officiel du 08.11.1919 (2ème régiment de zouaves) : "EUZET Calixte-Marius-Baptiste, matricule 14787, zouave : brave et excellent zouave, plein d'entrain. Mort pour la France, le 11 juin 1916, des suites de blessures reçues à Verdun. A été cité" ; ce Calixte EUZET a donc eu un destin particulièrement tragique, dans sa courte vie de 22 ans. Nous l'avons placé à l'extrémité de cette branche des porteurs du nom EUZET dans le schéma simplifié qui se trouve dans la suite 1 de ce dossier , avec la reproduction de sa fiche militaire de décès ; le 18.07.1922, un avis de réinhumation dans le cimetière de Vacquières est paru dans L'Eclair ; la cérémonie était prévue pour le 20, en présence, notamment, de M. et Mme Jean Calixte EUZET, de Mlle Anna EUZET et de M. et Mme Léon SAUVAIRE ; l'avis rappelle que Calixte était décoré de la médaille militaire et de la croix de guerre, et qu'il était mort au fort de Vaux, près verdun, à l'âge de 21 ans.

- Marie Jeanne Anna (fa Jean Calixte et Marie Suzanne LAMOUROUX) ° 02.08.1906, à Vacquières ; Cm avec Paul LouisVEZINET, le 31.01.1927 [notaire MARQUEZ, du Vigan (30) - indiqué dans l'acte du mariage] ; x Joseph Paul LouisVEZINET, le 05.02.1927, à Vacquières ; son oncle paternel, Léon SAUVAIRE (propriétaire à Saint-Vincent-de-Barbeyrargues) assiste au mariage ; signalée au recensement de Vacquières de 1931, avec son mari, leurs enfants (Josette, Jeanne et Etienne), son père et sa grand-mère paternelle, "Vieux chemin de Montpellier" ; signalée au recensement de Vacquières de 1936, avec son mari et leurs quatre enfants (Josette, Jeanne, Etienne et Elise) ; + 04.11.1977, à Montpellier, "2, avenue Bertin Sans" ; (+), à Vacquières.


La situation d'après le recensement de 1901 :

Le recensement de 1901 confirme l'existence, à Vacquières, de deux familles dont les "chefs de ménage" portent le même prénom de Calixte. D'une part, Calixte EUZET, avec sa mère, Marie ARGELLIERS, sa soeur, Esther (23 ans) et un fils de 7 ans appelé aussi Calixte, puis, d'autre part, Calixte EUZET et Rose JEAN avec trois enfants, Marie (29 ans), Joséphine (27 ans) et Antoine (20 ans, cultivateur). Normalement, les deux garçons, Calixte et Antoine auraient dû assurer la permanence du nom mais ils devaient succomber pendant la première guerre mondiale, le premier en 1916 et le second en 1918.

3/ Questions

Dans la liste des propriétaires de vignobles de 1909 (Annuaire de l'Hérault), "EUZET oncle et neveu" apparaissent comme producteurs de 500 hectolitres. S'agit-il des Calixte des générations 2 et 3 ?

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Vacquières (suite 1)

Vacquières (suite 2)

Les lignées issues de l'Hérault