La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

Les branches du Mas-de-Londres.
(T 20 suite 2)



Histoire.

"Si le nombre de fous est infini, le nombre des gens qui s'occupent de l'histoire ou de l'archéologie de leur province est très restreint, et la jalousie du métier le restreint encore". Le marquis de BELLEVAL de LICQUES, dans "Souvenirs de ma jeunesse" (1885). Ln27 43.161, à la Bibliothèque nationale (Paris).





Histoire.

"Le territoire de la commune actuelle du Mas-de-Londres a porté, jusqu'à la Révolution, le nom de Château de Londres à cause des fortifications qui environnent ce petit village. (...) En dehors du village, il existait dans le territoire du Château, plusieurs habitations isolées ou granges, construites pour l'exploitation agricole, qu'on appelait "mas" (L'abbé Emile BOUGETTE : "l'Histoire du Mas de Londres").


(Carte de Cassini)

L'abbé Emile BOUGETTE écrit aussi, dans l'Histoire du Mas-de-Londres : "Le Château de Londres, comme à peu près tous les lieux destinés à servir de défense, se trouvait sur un point élevé. Quand les véhicules à roues furent employés d'une manière générale pour l'exploitation de la propriété rurale, la position du village rendait difficile les transports qu'exigent la rentrée des récoltes. Alors se forma au pied de la colline, autour du mas de la famille ALEGRE, une agglomération qui, avec le temps, se développa et devint aussi importante que le chef-lieu. Ce hameau conserva le nom de Mas d'Alègre, qu'il porte encore. Ceux qui les premiers élevèrent leurs maisons autour d'un puits profond, qui aujourd'hui est enfermé au centre des habitations, et, est la propriété indivise de leurs successeurs, furent Fulcrand ALEGRE, Pierre REBOUL, Antonin ALEGRE, Jacques GLEIZES et le Marquis de ROQUEFEUIL.

A quelle époque le hameau s'est-il formé en village ? Au commencement du XVIe siècle, d'après le cahier des reconnaissances féodales de la baronnie de la Roquette (1511), il n'existait à cet endroit que la maison des frères Antoine et Arnaud ALEGRE, située sur le chemin allant du Château à Ganges. A la rédaction du compoix de 1672, outre les habitations des cinq propriétaires mentionnés, existaient les maisons de Fulcrand EUZET, Jean COURNUT et Jean BESSEDE.

Le Mas d'Alègre prit une grande extension et vit sa population augmenter dans le courant du XVIIIe siècle. Il est devenu, au siècle dernier, le chef-lieu de la commune par la construction des bâtiments servant d'Hôtel de Ville et d'école communale".

Vestiges sur les lieux du château de Londres
(photo J.C.E., le 18.09.2009)

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Le Mas-de-Londres (suite 1).

Le Mas-de-Londres.

Les lignées issues de l'Hérault