La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

Les branches du Mas-de-Londres.
(T 20 suite 1)



"Faire la monographie d'un village, c'est contrarier ce trop facile engouement pour le progrès moderne qui transporte notre génération et qui, disons-le, repose trop souvent sur l'ignorance, le dédain ou l'oubli du bon vieux temps." (Abbé Eugène MARTIN : "Comment faire une monographie de village. Quelques conseils à mes confrères." Nancy, Imprimerie A. CREPIN-LEBLONC, 1898)



La chapelle du Mas-de-Londres
(photo J.C.E., le 18.09.2009)



Références

Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.

Méthodes



Références

- Etat civil du Mas-de-Londres et de Saint-André-de-Buèges, aux AD 34.

- L'historien référent de cette partie de l'Hérault est l'abbé Emile BOUGETTE qui a écrit "Histoire de Saint-Martin-de-Londres", en 1909, et "Histoire du Mas-de-Londres" (non publiée de son temps). Ces deux livres ont été édités en 1991 dans un ouvrage intitulé "Histoire du pays de Londres", par le Foyer intercommunal de Saint-Martin-de-Londres en 1991, et qui comprend aussi la "Monographie de Notre-Dame-de-Londres" par Benoît DOUMERGUE, parue en 1899. L'abbé Emile BOUGETTE, dans son livre sur le mas-de-Londres, a écrit un chapitre sur le mas d'Alègre. Il a observé qu'en 1511 il n'y avait à cet endroit que la maison des frères Antoine et Arnaud ALEGRE, située sur le chemin allant du Château à Ganges. Il cite ensuite Fulcrand ALEGRE, Pierre REBOUL, Antonin ALEGRE, Jacques GLEIZES et le Marquis de ROQUEFEUIL. Par contre, le compoix de 1672 fait apparaître, en plus, les maisons de Fulcrand EUZET, de Jean COURNUT et de Jean BESSEDE.

La maison de Fulcrand EUZET au mas d'Alègre fait l'objet d'une reconnaissance féodale par Fulcrand et Jean EUZET, père et fils, auprès de Pierre de ROQUEFEUIL, Baron de la Roquette, Seigneur du Castel de Londres, le 8 mars 1705. Cette même maison est vendue par Jean EUZET, le fils de Fulcrand EUZET, à Fulcrand CANCEL (qui habite au Castel), le 28 avril 1715. Dans les deux cas, il ne s'agit pas seulement de la maison mais aussi de jardins, champs, vignes et même de meubles en ce qui concerne la vente. Celle-ci signe le départ définitif de cette branche des EUZET de Sueilles du mas d'Alègre, c'est-à-dire du Mas-de-Londres. Entre-temps, Fulcrand EUZET s'était installé à Saint-Martin-de-Londres, probablement dès 1667, année où il loue une maison au faubourg de Saint-Martin-de-Londres. Alliés aux PRUNET, ces EUZET ont joué un rôle important à Saint Martin. On peut donc conclure que cette branche n'est resté attachée au mas d'Alègre que de 1613 (environ) à 1715, soit à peine cent ans. Jacques EUZET s'est probablement installé près du Castel à la suite de son mariage avec Gellie FOURNIER ; son fils Fulcrand EUZET a certainement quitté l'endroit à la suite de son mariage avec Jeanne PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres.

- "Le canton des Matelles : l'influence des batailles et des campagnes napoléoniennes", par Mmes Marcelle LE MARCHAND GOUDAILLIER et Thérèse PIRIS, Montpellier, janvier 1999 au CGL, à la permanence de Jacou)

- 26.05.1586, le père de Jacques EUZET, Fulcrand 1 du mas de Sueilles, marié à Antonie GARONNE, fait un testament dans lequel on voit apparaître Jacques HEUZET, son fils non marié (Notaire Guillaume MALIEN, de Viols-le-Fort : 2 E 81/182, f°27, aux AD 34). Relevé de Mme Jacqueline ITIER quand le minutier était aux AD 30.

- 20.11.1606, obligation de Mathieu ROUX (de Saint-Gély-du-Fesc) envers Jacques EUZET (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 56/259, f° 149 v., aux AD 34 - indiqué dans l'obligation totale du 07.02.1609)

- 04.11.1608, obligation de Mathieu ROUX (de Saint-Gély-du-Fesc) envers Jacques EUZET (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 56/259, f° 150., aux AD 34 - indiqué dans l'obligation totale du 07.02.1609)

- ......1609, vente de Jacques EUZET (fils de Fulcrand) à André GUIZARD, et quittance en marge, au 24.01.1612 (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 56/259, f° 21 v., aux AD 34) - à compléter pour le jour et le mois.

- 07.02.1609, obligation de Mathieu ROUX (de Saint-Gély-du-Fesc) envers Jacques EUZET, reprenant les obligations de 1606 et 1608 (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 56/259, f° 149 v., aux AD 34)

- 19.02.1609, obligation de Guillaume GILLY (des Matelles) envers Jacques EUZET (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 56/259, f° 138 v., aux AD 34)

- 24.06.1610, contrat de mariage de Jacques EUZET avec Gellie FOURNIER (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 56/260, f° 435, aux AD 34)

- 19.09.1610, quittance de Jacques EUZET, suite au legs de son père, Fulcrand, à son contrat de mariage (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles : 2 E 47/49, f° 170, aux AD 34).

- 19.09.1610, prêt de Jacques EUZET à son frère, Jean, de 150 livres (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles : 2 E 47/49, f° 171, aux AD 34).

- 19.09.1610, quittance par Jacques FOURNIER à Jacques EUZET, pour 300 livres, suite au contrat de mariage conclu avec Gellie FOURNIER (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles : 2 E 47/49, f° 172, aux AD 34).

- 09.03.1611, obligation par André GUIZARD à Jacques EUZET (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 56/261, f° 219, aux AD 34)

- 24.01.1612, obligation par Gerry COULONDRES à Jacques EUZET (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 56/262, f° 69, aux AD 34)

- 02.03.1612, remboursement par Mathieu ROUX à Jacques EUZET, de l'obligation du 07.02.1609 (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 56/259, en marge du f° 149 v., aux AD 34)

- 15.04.1612, remboursement de Jean EUZET à son frère, Jacques, des 150 livres ayant fait l'objet d'un prêt en 1610 (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles : 2 E 47/49, en marge du f° 171, aux AD 34).

- 02.05.1612, obligation par Jacques EUZET à Fulcrand SOULAS (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 56/262, f° 463 v., aux AD 34)

- 11.11.1613, Fulcrand 2 EUZET fait un deuxième testament dans lequel on constate que la situation de Jacques EUZET a changé, puisqu'il est ainsi indiqué : son fils a présent résidant au château de Londres : 2 E 47/50. Notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles (AD 34).

- 02.08.1614, Antoine REBOUL fait un testament. Il est le fils de feu Guiraud REBOUL et de Gracie JEAN, laquelle est remariée avec Jacques FOURNIER, du mas d'Alègre. Il prévoit une clause en faveur de Gellie FOURNIER, fille de Jacques FOURNIER et de Gracie JEAN.

- 11.11.1616, quittance, Jacques EUZET, fils de Fulcrand du mas de Sueilles, à présent habitant du Château de Londres (notaire Barthélémy GREGOIRE, aux Matelles : 2 E 47/53, aux AD 34) ; Information des chercheurs Hugh et Martine VICKERY.

- 28.02.1617, Jacques EUZET, beau-fils du feu FOURNIER est présent au mariage d'Antoinette FOURNIER, fille de Jacques FOURNIER et de Gracie JEAN.

- 22.04.1617, Jacques EUZET, rentier avec Antoine PERTRACH de la métairie de Bruguières, rembourse 400 livres en solde de tous comptes pour le bail signé le 04.12.1612 avec Jacques de MAULEON (notaire Antoine COMTE, de Montpellier : 2 E 57/49, page 374 du site en ligne des AD 34).

- 20.04.1618, un acte concernant une ALEGRE est fait en faveur de Jacques EUZET habitant au mas d'Alègre. (notaire Barthélémy GREGOIRE, aux Matelles : 2 E 47/54, f°91, aux AD 34)

- 25.09.1618, Antoine REBOUL, fils de feu Guiraud REBOUL, tailleur du mas d'Alègre, prévoit dans un nouveau testament une clause en faveur de Gellie FOURNIER femme de Jacques EUZET (notaire Henri MALIEN, de Viols-le-Fort : 2 E 81/208, p.106, aux AD 34). Relevé de Mme Jacqueline ITIER quand le minutier était aux AD 30.

- 22.02.1645 : contrat de mariage de Marie EUZET et de Jean PRUNET : notaire Antoine CAUSSE ( minutier disparu, cité dans la quittance du 04.05.1652 où nous voyons que Jacques EUZET (père de Marie) habite au "château de Londres" (notaire Guillaume GREGOIRE, des Matelles : 2 E 47/65 f° 83 v., aux AD 34)

- 19.02.1653, Reconnaissance féodale de Jacques EUZET, (notaire CAUSSE) : 1 Mi 360/84 (microfilm des archives du château de Doscarès, vol 191, aux AD 34). A noter que la reconnaissance précédente, pour la même terre, à Gabriac, avait été rendue par Raymond DEVEZE, en 1607.

- 13.02.1654 : contrat de mariage de Fulcrand EUZET et de Jeanne PRUNET (notaire Guillaume GREGOIRE, aux Matelles - liasse en déficit, aux AD 34 - acte indiqué dans le compromis du 10.09.1685)

- 24.05.1667, location d'une maison à Saint-Martin-de-Londres, par Fulcrand EUZET ; la maison appartient à Jean REBOUL qui habite au mas de Prats (Prax). Son fondé pour la vente est son frère, Fulcrand REBOUL, procureur juridictionnel à la juridiction de Saint-Martin-de-Londres (notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort : 2 E 81/119, aux AD 34).

- 18.02.1668 : location d'une maison et d'une vigne à Saint-Martin-de-Londres, par Fulcrand EUZET du Château de la Roquette ; les immeubles appartiennent à Denis ESTEVE (notaire Jacques DURRANC, de Montpellier : 2 E 55/152, f° 93, aux AD 34). Indiqué initialement par Madame Chantal FÉDIÈRE.

- 15.05.1668 : condamnation de Fulcrand EUZET par la cour présidiale de Montpellier dans l'affaire de la maison appartenant à Guillaume CAUSSE (indiqué dans le compromis du 15.10.1673)

- 22.02.1671 : prêt de 400 livres par Fulcrand EUZET à Denis ESTEVE (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/2, f° 30, aux AD 34).

- 15.12.1672 : cession et rémission de Pierre PLANCHE à Fulcrand EUZET ((notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/2 f° 160 v., aux AD 34).

- 1672 : usuel du compoix du Mas-de-Londres ; manifest de Fulcrand EUZET, f° 34 v., vues 56 à 58 du site des AD 34

- 15.10.1673 : compromis entre Guillaume CAUSSE et Fulcrand EUZET (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/3 f° 100 v., aux AD 34).

- 06.07.1674 : paiement par Raymond FLOURAC à Fulcrand EUZET, suite à une obligation antérieure (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/3 f° 138, aux AD 34).

- 21.04.1675 : accord entre Fulcrand EUZET et Denis ESTEVE, pour une dette du second au premier de 544 livres (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/4, f° 24 v., aux AD 34)

- 28.10.1675 : vente de "fruits" (revenus) de Denis ESTEVE à Fulcrand EUZET pour une maison, vigne et jardin, d'un montant de 620 livres, pour 9 ans (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/4, f° 54 v., aux AD 34)

- 28.10.1675 : cession de Françoise VALETTE à Fulcrand EUZET, de 200 livres pour une dette de Denis ESTEVE (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/4, f° 55, aux AD 34)

- 04.09.1679 : afferme d'un domaine par Marie MICHEL, veuve de Jean PRUNET, à Fulcrand EUZET (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/6, f° 176, aux AD 34)

- 12.02.1682 : émancipation de Marguerite EUZET (veuve de noble François de SAINT JULIEN) par son père Fulcrand (indiqué, notament, dans le compromis du 28.09.1684)

- 12.10.1683 : prêt de 125 livres par Fulcrand EUZET à Catherine de TIFFI et à Marguerite de ROQUEFEUIL, mère et fille (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/7, f° 131, aux AD 34)

- 30.05.1684 : compromis entre Marguerite EUZET (veuve de Jean PRUNET) et Pierre VIGIÉ (mari d'Anne PRUNET) (notaire Gervais MAUMEJEAN : 2 E 81/210, f° 79, aux AD 34)

- 28.09.1684 : compromis entre Fulcrand EUZET et sa fille Marguerite pour la certification du compte de tutelle de Fulcrand de SAINT JULIEN (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/8, f° 248 v., aux AD 34)

- ??.02.1685 : reconnaissance féodale de Fulcrand EUZET (pour la même terre qu'en 1653, à Gabriac) : 1 Mi 360/84 (microfilm des archives du château de Doscarès, vol 192, aux AD 34).

- 26.08.1685 : cession de créance par Fulcrand EUZET à Jean François CAUSSE, contre Catherine de TIFFY (notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/15, f° 74 v., aux AD 34)

- 10.09.1685 : convention passé entre Fulcrand EUZET et Jean PRUNET (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/8 f° 91) - Cet acte donne la date du Cm de Fulcrand.

- 05.09.1686 : quittance et reconnaissance de dot par Guillaume CAUSSE à Fulcrand EUZET, suite à son mariage avec Marguerite EUZET (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/8, f° 164 v., aux AD 34)

- 28.09.1695 : bail d'une maison, d'une vigne et d'un champ, à Viols-le-Fort, par Jean REBOUL à Jean EUZET (notaire Jean Baptiste EUZET, de Viols-le-Fort : 2 E 81/135, f° 98 v., aux AD 34)

- 21.01.1696 : quittance de 307 livres 7 sols de Denis VIGIÉ à Fulcrand EUZET, pour Guillaume CAUSSE (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/12, f°14 v., aux AD 34)

- 14.10.1696 : bail d'une paire de boeufs par Etienne CLAPAREDE (marchand facturier de laine) à Sébastien (Bastian) 2 EUZET, rentier du baron de CAMBOUS, en sa métairie de Sueilles (notaire Jean Baptiste EUZET, de Viols-le-Fort : 2 E 81/135, f° 97, aux AD 34)

- 14.10.1696 : obligation de Sébastien (Bastian) 2 EUZET, fermier du baron de CAMBOUS, en sa métairie de la Pourcaresse, envers Etienne CLAPAREDE, marchand facturier de laine (notaire Jean Baptiste EUZET, de Viols-le-Fort : 2 E 81/135, f° 97 v., aux AD 34)

- 01.01.1698 : testament de Fulcrand EUZET (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/12 f°169 v., aux AD 34)

- 02.02.1698 : testament de Jeanne PRUNET, femme de Fulcrand EUZET (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/12 f°171 v., aux AD 34)

- 09.10.1698 : contrat de mariage de Jean EUZET (fils de Fulcrand et de Jeanne PRUNET) avec Marguerite PRUNET (fille de Denis PRUNET et de Françoise BOUDON), veuve de Jean OLLIER, de Saint-Martin-de-Londres (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/12, f° 234, aux AD 34)

- 24.10.1698 : renvoi à Saint-Martin-de-Londres, "avec les papiers", de Jean EUZET et de Marguerite PRUNET, veuve de Jean OULLIER, de Saint-Martin-de-Londres (3E 177/53, aux AD 34) Sur la tranche de la couverture de ce registre, il est indiqué : "Montpellier. Non catholiques. Dispense de bans" mais, en première page, il est écrit : "Registre des mariages du diocèse de Montpellier" (commencé le 01.06.1697 et fini le 29.11.1704). Or, l"analyse par sondage montre qu'il s'agit toujours de mariages catholiques et que ces mariages ont lieu un ou deux jours après dans la paroisse où les couples sont envoyés. On peut donc penser qu'il s'agit d'une sorte de contrôle de catholicité, l'évêque ayant centralisé les demandes de mariage pour tout le diocèse sur cette période. Dans certains cas, il est précisé qu'il y a dispense de bans mais c'est plutôt l'exception. La mention "non catholiques" semble ne pas s'expliquer autrement (sauf découverte ultérieure).

- 15.06.1699 : renvoi à Saint-Martin-de-Londres, "avec les papiers", de Anne EUZET et Henri MALIEN (3E 177/53, aux AD 34) Voir ce qui est noté au 24.10.1698 à propos de ce registre.

- 30.06.1699 : quittance de 200 livres d'Henri MALIEN à Fulcrand EUZET, suite au legs fait par Jean OULLIÉ à Anne EUZET (notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 95/1720, f° 146, aux AD 34)

- 11.08.1699 : quittance de 350 livres de Fulcrand EUZET à Jean PRUNET, suite au contrat du 10.09.1685 passé entre eux (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/12, f° 292, aux AD 34)

- 07.06.1701 : renonciation à deux donations faites par Jean CAUSSE à Anne EUZET (notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 95/1720, f° 53 v., aux AD 34)

- 07.08.1701 : prêt de Denis VIGIÉ à Jean EUZET (notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 95/1720, f° 63 v., aux AD 34)

- 17.10.1702, renvoi d'Antoine EUZET et de Marie RICARD au Château de la Roquette (3E 177/53, aux AD 34). Voir ce qui est noté au 24.10.1698 à propos de ce registre.

- 22.02.1703 : quittance de 766 livres 13 sols 4 deniers de Jean EUZET à Etienne PRUNET, pour Marguerite PRUNET, son épouse (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/12, f° 504, aux AD 34)

- 08.03.1705, reconnaissance de la maison du mas d'Alègre, par Fulcrand 2 EUZET et Jean EUZET : 2 E 81/13 f°202.(AD 34)

- 11.03.1705, reconnaissance féodale d'Antoine EUZET (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/13 f°116, aux AD 34)

- 28.04.1715, vente de la maison du mas d'Alègre par Jean EUZET : 2 E 81/17 f°249. (AD 34)

- 16.01.1716 : contrat de mariage de Pierre FLAVARD et de Jeanne EUZET (notaire Jean MAUMEJEAN, des lieux de la Val de Montferrand : 2 E 47/12, f° 296, aux AD 34) acte photographié et envoyé par M. Alfred ROMAIN).

- 28.04.1727, ratification du mariage de Catherine EUZET (le noms du mari n'est pas indiqué) par Marie RICARD, femme d'Antoine EUZET du Castel de Londres (notaire Simon PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres, indiqué dans le Contrôle des actes : 2 C 2179, f° 64 v., aux AD 34)

- 24.08.1727, contrat de mariage de Sébastien EUZET et de Jeanne COULET (notaire Jean Jacques PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/21, f° 22 v., aux AD 34).

- 02.09.1727 : afferme du domaine du Renard à Jean EUZET (fils de François et d'Isabeau MARRE) par Thimothée DALARY Sr de la FRAISSINETTE, "seigneur moyen et bas du domaine du Renard", habitant Saint-Martin-de-Londres ; le bail concerne tout le domaine (terres, prés, devois, herbages, pâturages, "de meme que toutte la feuille des muriers") ; Jean EUZET a "la faculté de faire deppaistre son bestail aux pattus du chateau de Londres" ; il déclare être bien informé de la contenance et situation du domaine, "comme ayant jouy lannée precedante des mains destienne ROUBIEU fermier" ; le bail est pour trois ans, moyennant le prix de 399 livres 19 sols chaque année, payable en 4 parts égales, le 01.09.1727, le 01.01.1728, le 01.05.1728 et le 15.08.1728, etc. ; DALARY déclare avoir reçu par anticipation 120 livres qui seront précomptées au tiers chaque année, "en sorte que ledit EUZET sera quitte en payant chaque année la somme de 360 livres aux termes cy dessus" ; le propriétaire fait plusieurs réserves et conditions : 1/ le Sr DALARY sera tenu de payer les tailles et autres charges ; 2/ le Sr DALARY se réserve "la chambre appelée du jardinier" et aussi le champ qui touche la prairie, le long de la rivière de Rieutord mais le fermier sera tenu de la labourer une fois ; 3/ le Sr DALARY sera tenu la première année "de faire acommoder la chambre des couteaux quil fera paver et faire encore racommoder le plancher de la chambre neuve" ; 4/ le Sr DALARY pourra planter des arbres ; 5/ "ledit EUZET ne pourra faire depaitre le bestail dans les preds avec le temps humide mais seulement avec le temps sec" ; 6/ Jean EUZET sera tenu "de rompre le fonds du champ quy est dans l'enclos lequel il pourra semer pendant son afferme plus que ledit EUZET charriera chaque année pendant ladite afferme la vendange que le Sr DALARY recueillera audit Saint Martin" ; Jean EUZET portera les fumiers et laissera, la dernière année, les pailles dans les pallières ; de plus, il entretiendra "les couverts" ; il laissera le tout dans l'état qui sera vérifié par les sieurs GARONNE et BENEDES du château et Gabriac ; les parties déclarent que "toutes les terres dudit domaine sont en chaume et que ledit EUZET sera libre de les laisser de mesme la derniere année" ; le Sr DALARY sera tenu "de faire mettre le pavé du four en estat" ; les parties obligent leurs biens et se soumettent aux rigueurs des cours ; l'acte est passé à Saint-Martin-de-Londres, dans la maison du notaire, en présence de Jean VIGIÉ (bourgeois) et Fulcrand VAUX, de Saint-Martin-de-Londres, qui signent avec le bailleur mais Jean EUZET ne sait pas signer (notaire Jean Jacques PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/21, f° 33, aux AD 34).

- 09.11.1727 : contrat de mariage de Marguerite (fille de Jean et de Jeanne GARONNE) avec Pierre GRAL, notaire Jean Jacques PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/21, f° 68, aux AD 34).

- 10.12.1731, contrat de mariage de Jeanne EUZET (fille d'Antoine et de Marie RICARD) avec Jean MARTIN (notaire Jean Jacques PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/21, f° 404, aux AD 34).

- 01.05.1749, entrée à l'Hôtel des Invalides de Jean HEUZET de "La Roquette près Montpellier" (S.H.A.T. 2Xy_34, acte original 074930).

- 28.03.1755, cession de créance de Catherine QUATREBRAS à Jean EUZET, maréchal-ferrant (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/27, f° 36 v., aux AD 34)

- 16.11.1755, acte de naissance de Laurens, enfant naturel de Catherine QUATREBRAS (registre paroissial de Saint-Jean-de-Cuculles, aux AD 34)

- 14.05.1756, concerne la cession de de Catherine QUATREBRAS à Jean EUZET, maréchal-ferrant (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/27, f° 119., aux AD 34 - acte à revoir)

- 21.08.1757, désistement de Catherine QUATREBRAS contre Laurens EUZET (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/27, f° 219, aux AD 34)

- 31.05.1762, contrat de mariage entre Pierre VISSEC et Catherine EUZET (notaire Jean Joseph BRUGUIERE, de Montpellier : 2 E 61/97, f° 292 v., aux AD 34).

- 14.11.1762, vente d'une terre par François REBOUL à Sébastien EUZET (notaire Jean VIGIÉ, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/27, f° 210 v., aux AD 34).

- 10.04.1763, quittance de Sébastien EUZET à Fulcrand ROUVEIROLE pour un droit d'appui sur le mur de sa maison (notaire Jean VIGIÉ, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/27, f° 252, aux AD 34).

- 29.07.1764, vente d'un terrain par Pierre AMALOU à Jacques EUZET (notaire Jean VIGIÉ, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/27, f° 376, aux AD 34).

- 16.02.1770, paiement de ses droits de légitime paternel et maternel à Sébastien EUZET (notaire Jean VIGIÉ, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/29, f° 491, aux AD 34).

- 10.05.1771, transaction entre Pierre AMALOU et Jacques EUZET (notaire Mathieu CLAPAREDE, de Viols-le-Fort : 2 E 81/151, f° 212, aux AD 34)

- 19.05.1771, contrat de mariage de Jean CASTEL et de Barthélémie EUZET ; acte trouvé par Mme Josiane FEBVRET (à compléter).

- 24.10.1775, mariage de Jacques EUZET et de Gracie COULET, à Saint-André-de-Buèges (information initiale de M. Gérard TUR)

- 27.05.1780, testament de Jeanne COULET, femme de Sébastien EUZET (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres : 2 E 81/33, f° 50 v., aux AD 34).

- 30.08.1786, Cm de Jean Baptiste EUZET et de Françoise BOUVIER (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres : 2 E 81/34, f° 132v., aux AD 34).

- 11.10.1787, paiement à Jean Baptiste EUZET de ses droits de légitime paternels et d'une partie de ses droits de légitime maternels (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres : 2 E 81/34, f° 239, aux AD 34).

- 18.09.1789, vente à Jean Baptiste EUZET par Antoine BOUVIER (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort : 2 E 81/160, f° 61, aux AD 34).

- 15.11.1790, partage de biens fonds entre Jean Baptiste EUZET par Pierre BOUVIER (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort : 2 E 81/160, f° 217, aux AD 34).

- 22.11.1790, réception du legs de Marie Anne EUZET par Jean Antoine CANCEL (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres : 2 E 81/35, f° 518, aux AD 34).

- 02.06.1791, supplément de légitime pour Marie Anne EUZET et Jean Baptiste EUZET (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres : 2 E 81/35, f° 23, aux AD 34).

- 27.11.1791, paiement à Jean Baptiste EUZET par Jean Baptiste SOULAS, suite à un procès (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort : 2 E 81/160, f° 369, aux AD 34).

- 27.05.1793, paiement par Fulcrand EUZET à Anne COULET de sa pension et de son legs (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres : 2 E 81/36, f° 443, aux AD 34).

- 20.11.1793, paiement par Fulcrand EUZET à Anne COULET de sa pension et de son legs (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres : 2 E 81/36, f° 19, aux AD 34).

- 30.03.1796, paiement par Fulcrand EUZET à Anne COULET de sa pension et de son legs (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres : 2 E 81/38, f° 122, aux AD 34).

- 29.05.1797, paiement par Fulcrand EUZET à Anne COULET de sa pension et de son legs (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres : 2 E 81/39, f° 270, aux AD 34).

- 23.09.1798, paiement par Fulcrand EUZET à Anne COULET de sa pension et de son legs (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres : 2 E 81/41, f° 1, aux AD 34).

- 06.06.1799 (18 prairial, an 7), contrat entre Jacques EUZET et Jean FABRE, pour le remplacement à l'armée de Pierre EUZET, fils de Jacques, notaire Eugène Pascal PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58 148 f° 194, aux AD 34. " (...) Lors du tirage au sort qui a été fait devant l'administration centrale du département de l'Hérault en exécution de la loi du 28 germinal dernier relative au complément de la levée de 200 000 hommes, ordonnée par la loi du 3 vendémiaire dernier, et de l'instruction du ministre de la guerre du lendemain 29 germinal, Pierre EUZET, fils dudit Jacques a été désigné par le sort pour joindre l'armée, qu'ayant désiré user de la faculté qui est accordée par ladite loi, et par l'article 19 de ladite instruction, ledit EUZET père a présenté ledit Jean FABRE pour remplacer ledit Pierre EUZET son fils, que ledit FABRE ayant été admis par l'administration municipale de Martin de Londres lesdites parties ont désiré de rédiger les conventions faites entre elles à ce sujet, la conséquence pour le prix dudit remplacement, ledit EUZET père s'oblige de payer audit Jean FABRE la somme de 700 francs en numéraire, à compter de laquelle il lui a tout présent payé celle de 200 francs réellement en monoye d'argent, par ledit FABRE vérifiée et retirée à la vue de nous notaire et témoins, dont quittance, et à l'égard des 500 francs restants ledit EUZET promet et s'oblige de les payer audit FABRE lorsqu'il justifiera qu'il a joint l'armée, qu'il est incorporé à la place dudit EUZET, de manière que ce dernier ne puisse point être recherché d'après l'instruction du ministre dudit jour 29 germinal dernier, et d'après l'article 4 de la susdite loi, ledit FABRE devant rester sous les drapeaux pendant tout le temps que ledit EUZET y aurait été tenu d'y demeurer comme conscrit ; et jusqu'au payement de ladite somme de 500 francs ledit EUZET père la paiera, intérêt à raison de 5 % l'année sans retenue ; et pour la sureté du payement de ladite somme ledit EUZET oblige affecte et hypothèque une maison qu'il a située dans la commune du Mas de Londres (...)"


Une caricature de conscrit
(marque de fil déposée le 23 septembre 1898 mais c'est un renouvellement de dépôt, ce qui renvoie certainement à 1883 )



- 29.03.1800 (4 frimaire, an 9), solde du paiement du contrat de remplacement de Pierre EUZET, par sa tante, Marie Romaine EUZET, notaire Eugène Pascal PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58 150 f° 73. " (...) présents David MAZEL fabriquant de bas domicilié à Sauve, tuteur de Marie Françoise MAZEL sa fille unique et de feue Marie FABRE son épouse, succedante à feu Jean FABRE son oncle d'une part, et la citoyenne Marie Romain EUZET faisant pour Pierre EUZET son neveu domicilié dans la commune du Mas de Londres d'autre part, lesquelles parties ont dit que par acte du 18 prairial an 7 reçu par nous notaire ledit feu Jean FABRE s'obligea de remplacer à l'armée ledit Pierre EUZET moyennant la somme de 700 francs, lors duquel acte Jacques EUZET père paya comptant audit Jean FABRE la somme de 200 francs, qu'à la conséquence de cet acte ledit Jean FABRE joignit l'armée d'Italie et fut incorporé dans la septième demi brigade légère, qu'il est décédé dans l'hôpital militaire de Menton département des Alpes maritimes, le 24 ventose an 8, qu'avant son décès ledit EUZET lui avoit fait compter la somme de 250 francs à compter des 500 francs qui lui restaient dus du prix dudit remplacement ainsi que ladite citoyenne EUZET l'a justifié par trois récépissés du bureau des postes de cette commune, l'un de 100 francs du 2 fructidor an 7, le second de pareille somme de 100 francs du 24 brumaire an 8 et le troisième de 50 francs du 8 germinal an 8, lesquels récépissés ont été retirés par ledit MAZEL à la vue de nous notaire et témoins, au moyen de quoi il ne reste dû à la fille dudit MAZEL comme succédante audit Jean FABRE son oncle que la somme de 250 francs pour solde dudit remplacement, que les intérêts calculés temps pour temps se sont trouvés montés à 8 francs 50 centimes, déduction faite des frais payés au bureau de la poste pour l'envoi des 250 francs fait audit feu Jean FABRE, ce qui fait un total de 258 francs 50 centimes, que ladite citoyenne EUZET a tout présentement payée pour ledit Pierre EUZET son neveu (...)" ; la somme étant payée, David MAZEL, le notaire et les témoins signent (ce sont les mêmes que pour le contrat du 6 juin 1799 : Jean Pierre BATTUT et Pierre FILLOL, du Mas de Londres) mais Marie Romaine EUZET ne sait pas signer.

[Jacques EUZET et son fils Pierre sont certainement ceux qui sont cités par l'abbé BOUGETTE dans son livre sur le Mas-de-Londres : Jacques EUZET est installé conseiller municipal le 22.07. 1800 et, le 11.07.1837, c'est Pierre EUZET qui est nommé adjoint du maire, Louis JEAN]

- 14 floréal an VIII (04.05.1800), Jean Baptiste EUZET (du Mas-de-Londres) reçoit en prêt 100 francs de son frère Fulcrand (de Cazevieille) ; (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/42, acte n° 80, aux AD 34).

- 3 prairial an X (23.05.1802), Jean Baptiste EUZET achète un cheval à Antoine DARNIS (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/45, acte 147, aux AD 34).

- 25 vendémiaire an XI (17.10.1802), Jean Baptiste EUZET emprunte 288 francs à Jean THEROND (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/46, acte 21, aux AD 34).

- 17 vendémiaire an XII (10.10.1803), Jean Baptiste EUZET achète une mule à Jean OLLIÉ (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/47, acte 12, aux AD 34).

- 15 pluviôse an XII (05.02.1804), Jean Baptiste EUZET emprunte 1171 francs à son frère Fulcrand (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/47, acte 75, aux AD 34).

- 17 thermidor an XIII (05.08.1805), Jean Baptiste EUZET emprunte 792 francs à Guillaume SOULAS (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/48, acte 136, aux AD 34).

- 24 fructidor an XIII (11.09.1805), Jean Baptiste EUZET emprunte 480 francs à Pierre PIOCH (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/48, acte 150, aux AD 34).

- 14.09.1806, Jean Baptiste EUZET emprunte 288 francs à Jean RATIER fils (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/49, acte 122, aux AD 34).

- 10.01.1807, Cm de Pierre EUZET et de Marguerite CASSA(I)GNE (notaire Eugène Pascal PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/202, f° 288, acte 18, aux AD 34)

- 04.09.1808, Jean Baptiste EUZET et Françoise BOUVIÉ baillent pour 6 ans leurs bois et devois à Fulcrand REBOUL (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/51, acte 79, aux AD 34).

- 20.11.1809, Anne EUZET : son Cm avec Jean François PUECH (notaire Pierre Charles CAIZERGUES, de Montpellier - indiqué dans l'acte de réception de dot - à rechercher).

- 22.07.1810, Jacques EUZET paye à Jean François PUECH la dot de sa fille, Anne (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/52, acte 64, aux AD 34).

- 31.08.1813, Cm de Jean Baptiste EUZET et de Marie Pascale JEAN (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/55, acte 118, aux AD 34).

- 30.09.1813, Cm de Marie EUZET et de Jacques ALLEGRE (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/55, acte 134, aux AD 34).

- 04.10.1813, Pierre EUZET : son Cm avec Marie Anne TONDUT (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/55, acte 136, aux AD 34).

- 18.12.1813, Jacques EUZET : il achète une vigne à Jean Antoine REBOUL (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/55, acte 180, aux AD 34).

- 18.09.1814, cession de créance de Jean RATIER sur Jean Baptiste EUZET à Jacques ALLEGRE (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/55, acte 78, aux AD 34).

- 21.07.1815, Jacques EUZET : il achète une terre jardin à Marguerite AUGOUIN, veuve de Jean CROUZET (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/56, acte 71, aux AD 34).

- 30.01.1817, remboursement par René TONDUT à Jacques EUZET de l'acompte de dot de Marie Anne TONDUT, suite à son décès (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/57, acte 11, aux AD 34).

- 07.06.1820, Marguerite EUZET, testament (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/58, acte 40, aux AD 34).

- 24.04.1821, Marguerite EUZET, testament (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/58, acte 41, aux AD 34).

- 20.11.1822, Cm de Jean Joseph EUZET et de Marguerite CAIZERGUES (notaire Jean Jacques MASSAL, de Montpellier : 2 E 59/132, f° 477, aux AD 34).

- 15.06.1823, Pierre EUZET : achat d'un pré aux frères et soeurs CARRIERE, au Mas-de-Londres (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/59, acte 41, aux AD 34).

- 06.07.1826 : contrat de mariage de Jean Baptiste EUZET et de Marie ROUSSEL (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/60, n° 65, aux AD 34).

- 16.01.1827 : contrat de mariage de Jacques EUZET et d'Anne NOUGALLIAT (notaire Etienne Pierre Joseph CROUZET, de Claret : 2 E 24/13, f° 37, n° 10, aux AD 34)

- 09.07.1828, Cm de Marguerite EUZET et de Jacques Honoré GARONE (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/58, acte 42, aux AD 34 - cote à vérifier).

- 07.05.1831, Cm de Jean Baptiste EUZET et de Marie ITIER (notaire Joseph Bruno GRASSET, de Montpellier : 2 E 60/179, acte 465, f° 386, aux AD 34).

- 18.03.1832, vente par GARONE, LABEILLE et TRICOU à Pierre EUZET, d'une terre au Mas-de-Londres (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/62, acte 20, aux AD 34).

- 16.10.1840, Cm de Pierre EUZET et de Jeanne GILLES (notaire François Martial SALZE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/78, aux AD 34).

- 07.01.1852, prêt à Jacques EUZET par Catherine ALOY (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/424, f° 19, acte 24, aux AD 34)

- 02.04.1855, Cm entre Marie Anne Albine ROUQUETTE et François EUZET (notaire Joseph Hyacinthe DUSFOUR, de Montpellier : 2 E 62/370, f° 322, aux AD 34)

- 03.05.1865, testament de Jean Baptiste EUZET (notaire François Martial SALZE, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/103, acte 31, aux AD 34). Acte trouvé et transmis par Mme Chantal FÉDIÈRE.

- 17.12.1875, pouvoir de Joséphine EUZET à Antoine COULONDRE pour recueillir sa part dans la succession d'Henri EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/298, f° 873, acte 1339, aux AD 34)

- 17.12.1875, pouvoir d'Henriette EUZET à Antoine COULONDRE pour recueillir sa part dans la succession d'Henri EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/298, f° 874, acte 1340, aux AD 34)

- 05.12.1876 : paiement de la succession d'Henri EUZET à Fulcrand, Calixte, Joséphine et Henriette EUZET (notaire Jean marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/300, f° 808, acte 1244, aux AD 34)


Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Voir aussi
Les patronymes des conjoint(e)s

ALLEGRE Jacques fs Yves-Louis (cultivateur, ménager ; il signe ; + avant le mariage de son fils) et Suzanne MARTIN, du Mas-de-Londres ; ° 24.03.1787, au Castel (Mas)-de-Londres ; b 25.03.1787 ; p : Louis ALLEGRE (son frère ; il ne sait pas signer) ; m : Marguerite AIGOUI (elle ne sait pas signer) ; x Marie EUZET (fa Jean et Françoise BOUVIER) ; Cm le 30.09.1813 (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; bans à Montpellier les 03.10. et 10.10.1813 ; x le 14.10.1813, au Mas-de-Londres ; cultivateur ; il habite le Mas-de-Londres ; + 28.11.1847, au Mas-de-Londres, dans sa maison d'habitation ; c'est après le décès de son épouse qu'a lieu le partage des biens de celle-ci (le 20.08.1868) entre ses enfants : Martin (propriétaire) et Clémentine ALLÈGRE (fille majeure), sa belle-fille Eugénie CAZALET (veuve en premières noces de Pierre ALLÈGRE, tutrice de ses enfants mineurs : Mathilde, Louise et Dieudonné ALLÈGRE) et son beau-fils, René ARNAUD (veuf de Marie ALLÈGRE, stipulant pour ses enfants mineurs) ; les trois premiers habitent au Mas-de-Londres, le dernier à Saint-Jean-de-Cuculles, au moment du partage. "La lignée" (génération 15)

ARGELLIERS Marie Thérèse fa Etienne Guillaume (cultivateur) et Anne Fany ROUX (sans profession), de Vacquières ; ° 06.06.1852, à Vacquières ; x François Fulcrand EUZET (fs Jacques et Anne NOUGALLIAT), le 21.02.1873, à Vacquières ; Cm 01.02.1873, notaire Jean Antoine BONNIER, de Claret ; sans profession ; elle signe mais pas sa mère. Vacquières

ARNAUD Jean fs ? ; ° ca 1823 (il est dit avoir 28 ans au recensement d'Argelliers de 1851) ; x Marie EUZET (fa Jean Joseph et Marguerite CAIZERGUES), le 01.08.1849, à Viols-le-Fort ; Cm 22.07.1849, notaire SALZE, de Saint-Martin-de-Londres ; signalé par le recensement d'Argelliers de 1851, au mas de Prat (écrit Prats dans le document), comme régisseur, accompagné de son épouse et de leur fils, Jean Baptiste ARNAUD, âgé de 7 mois ; signalée au recensement de 1856 de Viols-le-Fort, avec son épouse et deux enfants, au "n° 8, rue Duchesse" ; le couple habite à Montpellier quand leur fils, Jean Baptiste ARNAUD, s'y marie, le 20.09.1875 ; il ne sait pas signer.

BEDOS Jean ° ? ; fs Laurent et Françoise FRAICHINA ; demeure dans la paroisse Notre-Dame-des-Tables, de Montpellier ; x Marie Romain EUZET (fa Sébastien et Jeanne COLLET), le 07.02.1776, paroisse Saint Pierre, à Montpellier ; il sait signer.

BERTHÉZÈNE Jeanne fa Jacques Pierre (berger dans l'acte de mariage de Jeanne, propriétaire agriculteur dans le Cm de Jeanne) et Marie CAIREL (sans profession) ; ° 24.09.1819, à Vendargues ; lisseuse de linge ; x Jean Jacques EUZET (fs Jean Baptiste et Marie Pascale JEANJEAN), le 30.06.1841, à Vendargues ; elle ne sait pas signer mais son père signe ; Cm le 04.05.1841, notaire Gustave LAJARD, de Castries ; le Cm prévoit les dispositions suivantes : régime dotal, une dot de 300 francs , valeur des dorures et bijoux de l'épouse, l'usufruit et jouissance d'une terre vigne située au terroir de Mauguio, tenement au taureau, d'environ 50 ares, l'usufruit et jouissance d'un logement dans la maison que ses parents possèdent à Vendargues, logement occupé par Jean BARRE, comprenant une cuisine, une chambre au premier étage et une petite pièce servant d'entrée ; le Cm prévoit aussi que le père de l'épouse s'oblige à nourrir et entretenir la future épouse pendant deux ans, soit 150 francs par an ; son père se réserve le retour des objets donnés en cas de prédécès de l'épouse et de ses descendants ; en marge de l'acte, il est écrit que "revenant sur la donation d'usufruit de l'objet ci-dessus, les parties nous ont fait remarquer que c'est par erreur que le père en a fait la donation, c'est au contraire la dite Marie CAIREL épouse BERTHÉZÈNE, mère de la future épouse, dûment autorisée de son mari qui en fait la donation à sa fille" ; le Cm est passé en présence de Mathieu TESTON, instituteur, et de Jean RICHARD, agriculteur, les deux de Vendargues ; signalée au recensement de Viols-le-Fort de 1856, avec son mari, leurs enfants François Cyprien, Jeanne, Rosalie (Marie Françoise) et Honoré, Félix BERTHÉZÈNE (domestique, son frère) et trois bergers, au "hameau des Matelettes" où son mari est "païre" ; installée avec son mari à Saint-Nazaire-de-Pézan, au mas du Grés, en 1865-1868 ; installée avec son mari au château d'Aumelas en 1875-1876 ; veuve, le 19.01.1880 ; son frère, Félix BERTHEZENE (agriculteur, 40 ans en 1882) assiste au mariage de leur fils, Jacques Honoré et de Marie Adèle JEANJEAN ; signalée au recencement de Vendargues de 1886 comme chef de ménage avec ses petits enfants , Anna et Henri EUZET ; signalée avec le ménage de son petit-fil Honoré EUZET dans le recensement de Vendargues de 1891 ; + 15.04.1893, à Vendargues, dans sa maison d'habitation.

BOISSIER Jean François fs Jean Antoine (propriétaire) et Elizabeth ROGNON mais elle signe ROUGNON (sans profession), domiciliés au mas dit La Bastide, commune de Gailhan (canton de Quissac, arrondissement du Vigan, 30) ; ° 08.07.1815, à Gailhan ; "acte de notoriété qui lui a été délivré par le greffier du tribunal de première instance du Vigan, et dont l'homologation a été faite le 26 avril dernier par Messieurs les juges au dit tribunal, le dit acte de notoriété se trouvant en bonne et due forme, ayant été reçu par Monsieur DEVILLAS PLANTAT, Juge de Paix du canton de Quissac le seize du même mois, sert au futur d'acte de naissance dont l'inscription n'a pas été faite sur les registres de la commune de Gailhan où il est né." ; cultivateur ; domicilié à Gailhan, mas La Bastide ; x Joséphine Françoise EUZET (fa Jean Jacques et Anne NOUGAILHAC), le 12.05.1855, à Sauteyrargues (34) ; publications à Gailhan et à Sauteyrargues ; Cm notaire FRANC, de Quissac, certificat du 18.03.1855 ; il signe avec ses parents. Sauteyrargues

BOUVIER Françoise (écrit parfois BOUVIÉ) fa André (ménager, + avant le mariage de sa fille) et Anne COULET, du Château de la Roquette (de Londres) ; ° ca 1767 (60 ans environ à son +) ; x Jean Baptiste EUZET (fs Jacques et Marie Jeanne COLLET), le 20.09.1786, à Cazevieille ; Cm le 30.08.1786 ; le père de Jean lui donne 1600 livres payables en trois ans à compter de ce jour, cependant que l'oncle de Françoise (Antoine BOUVIER, "curateur à conseil") donne à sa nièce le quart de ses biens pour une valeur de 599 livres 19 sols, elle même ayant des biens pour une valeur de 280 livres ; elle fait de son mari son procureur spécial et général sur ses biens qui auront privilège de dot et qui sont constitués de biens fonds ; ils obligent et hypothèquent leurs biens ; l'acte est fait et récité à la métairie de Sueilles, en présence de Pierre Fulcrand ROUX et d'Etienne Joseph JEANJEAN, bourgeois habitant Cazevieille (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres) ; un acte de partage du 15.11.1790 permet d'avoir des précisions sur la fratrie ; à cette date, le père, André BOUVIER est décédé ; il a laissé comme enfants, ses héritiers : 1/ Antoine BOUVIER qui habite depuis plusieurs années à Montpellier (celui-ci a vendu sa part d'héritage à Jean EUZET, le 18.09.1789, pour une somme de 1225 livres), 2/ Françoise BOUVIER, épouse de Guillaume BASTIT, habitante de Brissac (celle-ci et son mari ont vendu leur part d'héritage à Pierre BOUVIER, le 19.09.1789, pour une somme de 1225 livres), 3/ Pierre BOUVIER, travailleur qui habite au Castel (le château de la Roquette, futur Mas-de-Londres), 4/ Françoise BOUVIER, épouse de Jean Baptiste EUZET, qui habite aussi au Castel ; par cet acte, Pierre BOUVIER et Jean EUZET qui sont donc désormais propriétaires (chacun) de la moitié des biens de feu André BOUVIER, font le partage de ces biens, avec l'aide de deux experts choisis amiablement ; Pierre BOUVIER a dans sa part la maison et des terres ; Jean EUZET et son épouse ont dans leur part des terres (bois, devois, champs, vigne) ; comme cette part est plus importante, Jean EUZET verse 500 livres à Pierre BOUVIER, en compensation ; les parts respectives sont évaluées à 4830 livres ; il reste encore à délimiter deux terres dont la valeur est de 30 livres ; les deux actes de vente de 1789 et l'acte de partage de 1790 sont passés auprès du notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort ; + 19.08.1827, au Mas-de-Londres "La lignée" (génération 14)

CAIZERGUES Marguerite fa Claude (il signe sous la forme CAISERGUES ; muletier en 1794, agriculteur en 1822) et Elisabeth AVINENS, de Viols-le-Fort ; ° 6 Germinal an II (26.03.1794), à Viols-le-Fort ; Cm, le 20.11.1822, avec Jean Joseph EUZET (fs Jacques et Marie SOULAS) : il procède de son père et elle comme majeure ; Joseph est originaire de Cazevieille mais est "domicilié à Viols le Fort depuis environ 14 ans" le régime est dotal ; elle se constitue en dot, de son chef, 200 francs "qu'elle a économisés sur le produit de son industrie, savoir 100 francs en espèces d'argent qu'elle a délivrée aujourd'hui au futur époux qui en a convenu devant nous avec renonciation à l'exception du contraire et dont il fait quittance et 100 francs en la valeur de ses dorures et bijoux qu'elle a devers elle, que le futur déclare avoir vus et tenir pour reçus le présent mariage s'accomplissant." ; Jacques EUZET, père du futur époux, lui donne par préciput et hors part, sous la réserve du droit de retour en cas de prédécès du donataire sans enfants et de ceux-ci sans descendants, le quart de la totalité des biens présents et avenir du donateur pour n'en jouir, cependant, que le jour du décès de ce dernier ; tous les autres biens présents et futurs de la future épouse lui demeurent libres et paraphernaux ; l'acte est fait dans l'étude ; les parties signent, sauf la future épouse qui a déclaré ne savoir signer (notaire Jean Jacques MASSAL, de Montpellier) ; x Jean Joseph EUZET, le 04.12.1822, à Viols-le-Fort ; elle est illettrée ; ses parents sont présents ; son père déclare "ne pouvoir signer pour cause d'infirmités de maladie" (alors que l'on voit sa signature dans le Cm, à moins qu'il ne s'agisse de celle de son frère) ; parmi les quatre témoins, deux sont parents : Albert CAIZERGUES (frère de Marguerite) et Fulcrand Paul SOULAS (beau-frère de Joseph) ; signalée à Viols-le-Fort, au recensement de 1836 avec deux enfants : Elisabeth (13 ans) et Marie (9ans) ; toujours à Viols-le-Fort au recensement de 1841 ; installés au Mas-de-Londres, en 1846, au mariage de leur fille Elisabeth ; le recensement de 1846 du Mas-de-Londres signale le couple au "domaine des Plaines" avec son mari (qui est "paire" du domaine), leur fille Marie (célibataire), leur beau-fils, domestique, Jean Antoine FRANCÈS dit VIALA, leur domestique Jean FRANCÈS et un berger, André CARRIEU ; + 04.09.1849, dans sa maison, épouse de Jean Joseph EUZET, à Viols-le-Fort "La lignée" (génération 15)

CANCEL Catherine fa Jean (+ avant le 12.09.1727) et Jeanne COULET, du Castel de Londres (le Mas-de-Londres) ; ° vers 1677 (selon l'acte de décès) ; x Jean EUZET (fs Sébastian et Giniesse EUZET, de Saint Etienne de Gabriac, c'est-à-dire le Rouet), Cm 12.09.1711, notaire Pierre TESSES, de Montpellier ; ce Cm est conclu alors que Jean EUZET est emprisonné à Montpellier, suite à une plainte de Catherine CANCEL car, "sous promesse de mariage", Jean l'avait "rendu enseinte de ses oeuvres" et elle avait "accouchée il y a environ cinq ans d'un fils qui fut baptisé dans l'église paroissiale dudit Castel de Londres et auquel a été donné le nom de Jean" ; à défaut d'exécution de la promesse et suite à sa plainte, les officiers ordinaires de Montpellier avaient procédé à la prise de corps contre Jean EUZET ; aussi, le Cm s'est-il passé dans la prison de "M. le sénéchal et siège présidial" de Montpellier et, plus précisément "entre les deux guichets de la consigne" ; Catherine CANCEL s'est constituée ses biens en dot mais les futurs époux déclarent que la valeur de leurs biens n'excèdent pas 100 livres ; est présent Jean CANCEL (frère de Catherine) qui indique le consentement verbal de leur mère, Jeanne COULET, et qui s'oblige de rapporter l'acte de ratification dans les 15 jours ; est présent Jean PRUNET, praticien de Montpellier, qui a la procuration faite par Sébastian EUZET, reçue par Me CAUSSE, notaire de Saint-Martin-de-Londres et destinée à rester "en liasse" ; Jean EUZET déclare qu'il "désire pour la décharge de sa conscience effectuer ladite promesse de mariage" ; sont encore présents : Laurens VAQUIER (procureur au Sénéchal "qui a attesté à nous notaire connaître ledit EUZET"), le concierge des prisons et un prisonnier qui signent ; les futurs époux ne savent pas signer ; + 21.10.1757, paroisse Saint Pierre, de Montpellier, (+) le 22 au "couvent de la paroisse" et elle est ainsi signalée : "veuve de M. EUSET du château de la Roquette, âgée de 80 ans".

CANCEL Jean Antoine fs Jean (+ avant le mariage de son fils) et Hélène GAUCERAND ; ménager ; x Marianne EUZET (fa Jacques et Anne COLLET, le 29.09.1789, à Cazevieille ; il réside au Château de Londres, au quartier du mas d'Allegre ; Cm 03.09.1789 : il est assisté par Joseph GAUCERAND, meunier au moulin neuf, paroisse de Brissac, procureur d'hélène GAUCERAND, sa soeur ; Marie Anne est assistée par Jean Antoine CANCEL (maréchal-ferrant du Château de Londres, procureur fondé d'Anne COULET, selon sa procuration du 21.08.1789, expédiée en original au notaire Jean Henri ROUX) et par Fulcrand CANCEL (ménager au Château de Londres, son curateur au conseil) ; Marie Anne se constitue en dot 50 livres, somme que les parties ont évaluée pour le montant de ses "bagues et dorures" ; il tient ces bijoux pour reçus ; elle constitue Antoine CANCEL, son futur époux, comme son procureur général et spécial pour ses biens qui pourront être restitués (le cas arrivant) à titre de privilège de dot ; l'acte est passé en présence de Jacques DUFFOURS (bourgeois, à Saint Etienne d'Issensac) et Jacques VIALA (fabricant de bas de soie, à Brissac) qui signent ; il signe aussi (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres) ; le 15.11.1790, Jean Antoine CANCEL assigne Fulcrand EUZET en demande de paiement du legs fait par Jacques EUZET (dans son dernier testament) à sa fille Marie Anne ; il agit en tant que maître des biens dotaux de Marie Anne (compte tenu de la constitution générale en sa faveur au Cm) ; à la suite de cette assignation, Fulcrand paye la somme demandée, ce qui est consigné dans un acte notarié du 22.11.1790 ; en fait, à la somme initiale de 1600 livres, s'ajoutent 111 livres 12 sols pour les intérêts et 4 livres 11 sols pour les frais d'assignation ; l'acte est passé à l'étude du notaire, en présence de Pierre GARONE (fabricant de bas de soie) et François André PLAGNIOL (ménager), habitants de Saint-Martin-de-Londres (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres) ; le 02.06.1791, en tant que maître des biens dotaux de Marie Anne (compte tenu de la constitution générale en sa faveur au Cm) et avec Jean Baptiste EUZET, ils estiment que les sommes reçues, suite au testament de 1787 de leur beau-père et père ne suffisent pas pour leur droit respectif de légitime et demandent, en conséquence, un supplément à Fulcrand EUZET, héritier de Jacques EUZET ; afin d'éviter un procès, les parties conviennent de transiger et un accord est conclu devant notaire ; les biens délaissés par Jacques EUZET font l'objet d'une estimation par des amis et il est convenu que 500 livres et les intérêts correspondants seront payées à chacun des demandeurs ; c'est ce que fait immédiatement Fulcrand EUZET, "en deniers et effets de cours sur table" ; pour la sûreté de l'opération, ils obligent et hypothèquent leurs biens ; l'acte est passé à l'étude du notaire, en présence de Jean Joseph VIGIÉ (receveur des droits d'enregistrement au bureau de Saint-Martin-de-Londres, y habitant) et Jean PLAGNIOL (ménager de Notre-Dame-de-Londres) qui signent avec Jean Antoine CANCEL (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres) ; le 25 germinal an IV (15.04.1796) naît leur fils Antoine, dans la commune du Château de Londres ; celui-ci décède le 7 messidor an IV (25.06.1796), dans la commune du Château de Londres ; il habite à Nîmes (6ème section) et est "marchand de vin" quand son épouse y décède, le 29.07.1815. "La lignée" (génération 14)

CASSAGNE Françoise Marguerite ° ca 1784, à Valflaunès ? (selon son âge quand elle se marie - 22 ans, 11 mois, 7 jours - mais l'année est en déficit dans le registre correspondant) ; fa Guillaume (de Valflaunès) et Françoise BANAL (+ le 27 thermidor, an VI) ; Cm avec Pierre EUZET (fs Jacques et Marie CAUSSE), le 10.01.1807 : dans ce Cm, le notaire écrit le patronyme sous la forme CASSAIGNE ; le régime est dotal, sans aucune communauté de biens ; Guillaume CASSAGNE donne 1200 francs en dot à sa fille ; ces 1200 francs se décomposent en : 1/ 200 francs "pour la valeur des bijoux et dorrures qu'elle a devers elle et que ledit EUZET fils, futur époux, déclare tenir pour reçus, le présent mariage s'accomplissant" ; Pierre les reconnaît et les assure, en faveur de Marguerite, sur ses biens présents et à venir ; 2/ 1000 francs en numéraire que EUZET père a compté, vérifié et retiré et en a fait quittance ; Jacques EUZET assure ces 1000 francs en faveur de Marguerite, "sur son domaine qu'il possède dans la commune du Mas-de-Londres, qu'il oblige, affecte et hypothèque à cet effet" ; de plus, Jacques EUZET donne à son fils le tiers, par préciput et hors part, de tous les biens qu'il délaissera à son décès, les futurs époux en prenant possession et jouissance après son décès ; jusque là, il "promet et s'oblige de loger, nourrir et entretenir à son pot, feu et table, tant sains que malades, les futurs époux et les enfants qui pourront naître de leur mariage, à la charge pour eux de travailler à l'avantage de la maison" ; pour l'exécution des présentes, les parties font les soumissions de droit ; l'acte est fait en l'étude où signent les parties (son père signe CASSAIGNE), sauf Marguerite, qui ne sait pas signer (notaire Eugène Pascal PERIDIER, de Montpellier) ; x Pierre EUZET, à Valflaunès, le 06.04.1807 ; parmi les présents, il y a François CASSAGNE, son cousin germain ; + le 23.07.1810, au Mas-de-Londres (selon la table décennale mais l'acte ne se trouve pas dans le registre correspondant)

CASTEL Jean ° ? ; fs Etienne (travailleur ; + 24.09.1780, au Mas-de-Londres) et Marie REBOUL, habitant au Mas-de-Londres ; x Barthélémie EUZET (fa Sébastien et Jeanne COLLET) en 1771 ? ; Cm 19.05.1771, notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/29 ; charbonnier ou voiturier ; habite le Mas-de-Londres, comme ses parents (ou, plus exactement, le château de Londres) ; x Barthélémie EUZET (fa Sébastien et Jeanne COULET), du mas d'Allegre, même paroisse ; dans le contrat, Sébastien EUZET constitue en dot pour sa fille 350 livres (dont 150 en argent et 100 en dorures et robes) ; le contrat est passé devant Jean VIGIÉ, avocat royal de Saint-Martin-de-Londres, qui signe.

CAUSSE Gracie ° ca 1743 ; fa Pierre (+ avant le mariage de Gracie) et Fulcrande GROS (+ avant le mariage de Gracie), "du mazage de Viallaret", à Saint-André-de-Buèges (le mas de Vialaret a fait partie de cette commune jusqu'à la Révolution) ; x Jacques EUZET (fs Sébastien et Jeanne COLLET), le 24.10.1775, à Saint-André-de-Buèges ; elle a environ 32 ans quand elle se marie ; elle ne sait pas signer ; + 01.04.1786, au Mas-de-Londres.

CAUSSE Guillaume fs Antoine (notaire royal de Viols-le-Fort habitant Saint-Martin-de-Londres) et Claire BOUDON ; Cm1, le 17.06.1640 (notaire Guillaume GREGOIRE, des Matelles) ; lui-même notaire à Saint-Martin-de-Londres ; x1 Fulcrande CRESPIN, en 1640 ? ; Cm2, le 01.10.1684, avec Marguerite EUZET (fa Fulcrand et Jeanne PRUNET, veuve de François de SAINT JULLIEN) : elle se constitue en dot, envers Guillaume CAUSSE, la constitution déjà faite dans son Cm1 ; cette constitution est ratifiée par ses père et mère ; elle fait de son futur mari son procureur irrévocable, à la charge par lui de reconnaître sur ses biens tout ce qu'il recevra d'elle pour les lui rendre si le cas prévu par la loi devait arriver ; Jeanne PRUNET donne à Marguerite, sa fille : "un garniment de lit de sarge verte, un autre garniment de toile de couton, dix linceuls, six nappes, deux douzaines serviettes, une pièce toile de maison, six chaises à bras, un garderobe, un habit d'etoffe noir, un diamant, deux bagues d'or", le tout d'une valeur de 300 livres ; le futur époux les tient pour reçus, les reconnaît et les assure en faveur de sa future épouse, sur tous et chacun ses biens ; en droit d'augment, il lui donne 200 livres et elle lui donne 100 livres, à prendre sur les biens du premier mourant ; ils obligent leurs biens, présents et futurs, et les soumettent aux forces et rigueurs de la cour du sénéchal, petit scel royal de Montpellier ; l'acte est fait dans la maison de Fulcrand EUZET, à Saint-Martin-de-Londres ; sont présents : Jean OLLIER (viguier), Jean PRUNET (fils d'autre), Denis VIGIER, de Saint-Martin-de-Londres, qui signent avec les futurs époux et les parents, sauf Jeanne PRUNET qui ne sait pas signer (notaire Jean-François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; x2 Marguerite EUZET, en 1684 ? ; dans l'Annuaire de la noblesse de France (66ème volume, édition de 1910), il y a un article consacré à Joseph-Guillaume CAUSSE, dans la partie relative au nobiliaire et armorial des secrétaires du roi au grand collège ; dans cet article, il y a une note qui reproduit le procès-verbal d'enquête qui est déposé aux Archives nationales : "Né à Montpellier, le 18.12.1687, fils de Guillaume CAUSSE, ancien notaire, et de Marguerite EUZET ; filleul de Marc-Antoine CAUSSE, et d'Anne EUZET ; il est frère d'un capitaine de grenadiers au régiment du Vexin, chevalier de Saint-Louis et d'une bonne famille du Languedoc". L'article précise qu'il épousa Marthe ROUHIER et que sa succession fut déclarée vacante en 1772 ; secrétaire de S.A. le comte de Clermont, il fut reçu le 26.04.1736, au lieu de Toussaint Watar, et remplacé le 09.12.1765 par Frédéric-Henri MARESCHAL. L'Annuaire de la noblesse est en ligne sur Gallica, le site de la Bibliothèque nationale de France. "La lignée" (génération 11)

COLLET (ou COULET) Anne fa ? ; ° ca 1723 (selon l'âge à son décès) ; x1 André BOUVIER ; x2 Jacques EUZET en janvier 1770 ?, à ? (probablement au Château de Londres mais le registre paroissial du Mas-de-Londres est en déficit pour cette année) ; Cm le 09.01.1770 : il est alors fermier au domaine de Sueilles et il se marie en tant que "majeur de plus de quarante ans ainsi qu'il nous a fait apparoir de son extrait baptistaire" ; sa mère lui ayant refusé son consentement, après son "injuste refus", il lui a fait donner "trois actes de respect", les 3, 4 et 5 janvier, par Jean PRIEUR (huissier de Viols) et contrôlés par maître BALARD (commis au bureau de Saint-Martin-de-Londres) ; toutes ces pièces ont été déposées chez le notaire pour rester en liasse ; Anne se constitue une dot de 600 livres comprenant 400 livres qui restaient dues de son mariage avec André BOUVIER ; de plus, le Cm prévoit que si Jacques EUZET venait à décéder, ses héritiers devraient lui payer "pendant sa vie et tant qu'elle portera son nom 4 cettiers bled par année et par avance" ; Jacques et Anne déclarent que "les biens de l'un et de l'autre sont de valeur de 1500 livres" ; l'acte est fait dans l'étude du notaire, en présence de Jean ROCQUES et de Pierre AMALOU, habitants de Viols qui signent avec Jacques et le père de la fiancée (notaire Mathieu CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; dans un autre acte, à la même date, chez le même notaire et avec les mêmes témoins, Antoine BOUVIER (tuteur des enfants de feu André BOUVIER et d'Anne COULET) paye à Jacques EUZET et Anne COULET les 400 livres de la constitution dotale prévue au Cm d'Anne COULET et d'André BOUVIER ; Antoine BOUVIER ne sait pas signer ; Jacques EUZET, son mari, lui lègue dans son premier testament du 28.08.1786, une pension annuelle et viagère de 120 livres, payable par son héritier (son fils du premier lit, Fulcrand EUZET) de 6 en 6 mois et par avance "et en sus de ce qu'il peut lui avoir donné dans son mariage" ; dans cet acte, son nom est écrit COULET (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres) ; Jacques EUZET, son mari, lui lègue dans son second testament du 01.05.1787 une pension, dans les mêmes conditions, mais dont le montant est porté à 200 livres et il y ajoute la "moitié des revenus des poules tant qu'elle restera à ladite mettairie de Sueilles" ; dans cet acte, son nom est écrit COULET (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres) ; le 27.05.1793, elle est encore habitante de la métairie de Sueilles mais elle est "actuellement" du château de Londres ; le 20.11.1793 elle est habitante du château de Londres, ce qui sera, désormais, son lieu d'habitation (actes du 10 germinal an IV, acte du 10 prairial an V, acte du 2 vendémiaire an VII), jusqu'à son décès ; le 27.05.1793, elle déclare avoir reçu de Fulcrand EUZET (de Sueilles), 800 livres, soit 600 livres de sa dot reconnue par Jacques EUZET dans son Cm et 200 livres pour la pension que Jacques EUZET lui a léguée dans son dernier testament de 1787 ; sur ces 200 livres, il y a 100 livres qui correspondent à la somme fixée par les parties, "ce qui revient de droit de la dite pension à la dite COULET jusqu'à ce jourd'huy comme ayant quitté la maison de Sueilles depuis environ six mois" et les autres 100 livres, "pour les six mois d'avance de ladite pension ainsi qu'il est porté dans ledit testament en sorte que les autres quartiers de 100 livres chacun seront payés à l'avenir à ladite COULET et sa vie durant les 27 novembre et 27 mai de chaque année" ; elle tient quitte Fulcrand EUZET pour ces paiements ainsi que des intérêts des 600 livres payées en "bonnes espèces de cours" mais sans préjudice de se faire payer "les quatre setiers bled que son feu mary legue de pension sa vie durant lors de son contrat de mariage" ; l'acte est fait et récité à l'étude du notaire, en présence de Jacques GERVAIS (négociant), Jean OLLIÉ (commerçant), de Saint-Martin-de-Londres qui signent avec Fulcrand ; elle ne sait pas signer (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres) ; le 20.11.1793, elle déclare avoir reçu de Fulcrand EUZET, 100 livres, paiement qui ne doit échoir qu'au 27 de ce mois et elle déclare aussi avoir reçu 6 sétiers et demi de blé touzelle (2 sétiers pour la partie jusqu'au 27 mai dernier et 4 sétiers pour la portion de l'année courante) ; l'acte est passé à l'étude du notaire en présence de Jean Joseph VIGIÉ, receveur du droit d'enregistrement au bureau de Saint-Martin-de-Londres, y habitant, et François ROUX, commerçant de Saint-Martin-de-Londres (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres) ; le 10 germinal an IV (30.03.1796), elle déclare avoir reçu de Fulcrand EUZET 400 livres pour 2 années échues le 27 novembre dernier (pension annuelle de 200 livres), à savoir 300 livres en assignats ayant cours et 100 livres en écus de 6 livres ; elle a aussi reçu 8 sétiers de blé touzelle pour 2 années de pension (de valeur de 98 livres, valeur metallique) ; l'acte est passé dans sa maison, au Château de Londres, en présence de Jacques Amans CANCEL (maréchal-ferrant) et Jean Baptiste VILLENEUVE (cultivateur), qui habitent le lieu (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres) ; le 10 prairial an V (29.05.1797), elle déclare avoir reçu de Fulcrand EUZET 300 livres pour le paiement de sa pension d'une année, savoir 200 livres en numéraire metallique et 100 francs en espèces d'or et d'argent et autre numéraire valeur metallique, plus 4 sétiers de blé touzelle, de valeur de 48 livres ; l'acte est passé à l'étude du notaire, en présence de Jean OLLIÉ (propriétaire foncier) et Jean BERNARD (fabricant de bas de soie), habitant Saint-Martin-de-Londres (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres) ; le 2 vendémiaire an VII (23.09.1798), elle déclare avoir reçu de Fulcrand EUZET 300 francs, savoir 200 francs en espèces metalliques pour le paiement de sa pension d'une année au terme retenu le 7 février et 8 prairial dernier et celle de 100 francs en espèces metalliques pour le paiement qui doit échoir le 7 frimaire prochain, lequel a été fait par anticipation, plus la quantité de 8 sétiers de blé touzelle, d'une valeur de 96 francs en paiement de la portion de 2 années ; l'acte est passé dans sa maison d'habitation, en présence de Jacques Amans CANCEL (maréchal-ferrant) et Jean Baptiste VILLENEUVE (agriculteur) de Saint-Martin-de-Londres (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres) ; + 4 brumaire an 8 (26.10.1799), au Mas-de-Londres, âgée d'environ 76 ans ; le déclarant est Jean EUZET, propriétaire foncier demeurant au Mas-de-Londres (probablement Jean Baptiste EUZET, son beau-fils) ; c'est dans la maison du déclarant qu'elle décède ; elle est alors indiquée comme veuve EUZET. "La lignée" (génération 13)

COLLET (ou COULET) Jeanne ° ca 1710 (selon l'âge indiqué au décès) ; fa Fulcrand et Marie OL(L)IVIER ; Cm avec Sébastien EUZET (fils de Jean et de Jeanne GARONNE), le 24.08.1727 : elle habite au mas de las Barralles, avec ses parents (au château de Londres, c'est-à-dire le Mas-de-Londres) quand elle se marie ; Jean EUZET donne à son fils, pour sa légitime, 200 livres, payables la moitié en mai 1728 et la moitié dans un an à compter l'accomplissement du mariage et se fait fort de faire ratifier son épouse, Jeanne GARONNE (absente), si nécessaire ; de son côté, Jeanne reçoit de ses parents pour sa légitime 60 livres, payables dans deux ans à compter de l'accomplissement du mariage ; elle se constitue aussi 120 livres qu'elle possède ainsi que 45 livres représentant la valeur de ses bijoux : un clavier, une boucle d'argent et une croix d'or ; le total est donc de 225 livres que Sébastien (écrit Bastian) sera tenu de reconnaître et d'assurer en sa faveur sur tous ses biens, présents et futurs ; les parties obligent leurs biens et se soumettent aux rigueurs des cours ; l'acte est passé au domicile des COULET, masage de las Barralles, au château de Londres ; sont présents, Jean CANCEL (maître maréchal) et François DUFFOURS (maître chirurgien) de Saint-Martin-de-Londres, qui signent ; les EUZET et les COULET (il y a aussi Jacques COULET, frère de Jeanne) ne savent pas signer (notaire Jean Jacques PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres) ; x Sébastien EUZET (probablement juste après le Cm) ; le 27.05.1780, elle fait son testament ; elle lègue 15 livres à chacune de ses cinq filles : Catherine, Brigitte, Romaine, Marguerite et Barthélémie ; elle fait de son fils Jacques son héritier général et universel ; l'acte est passé dans sa maison, au château de Londres, auprès de son lit où elle est détenue malade, en présence de Jean GLEIZE et de Pierre GIBERT, travailleurs au château de Londres ; elle ne sait pas signer ; dans cet acte, le notaire orthographie son nom sous la forme COULET (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et de Notre-Dame-de-Londres) ; + 15.11.1780, au château de Londres (Mas-de-Londres), "âgée de 70 ans ou environ" ; l'enterrement a eu lieu en présence de Jean Baptiste VILLENEUVE, son neveu, et de Jacques EUZET, son fils (les deux signent). "La lignée" (génération 12)

COULONDRE Antoine fs Pierre (+ à Claret, hameau de Dolgue, le 21.04.1860) et Dorothée FARGES, hameau de Dolgue, à Claret ; ° 03.05.1827, à Claret ; au recensements de Claret de 1836 et de 1841, il est indiqué avec ses parents et sa soeur Félicité ; aux recensements de Claret de 1851 et 1856, il est indiqué avec ses parents, au hameau de Dolgue ; au recensement de Claret de 1861, il est indiqué avec sa mère (veuve), au hameau de Dolgue ; agriculteur ; il signe ; Cm avec Henriette EUZET, le 05.08.1864 (notaire Auguste Louis CROUZET, de Claret - à rechercher) ; x Françoise Henriette Louise EUZET (fa Jacques et Anne NOUGALLIAT), le 27.08.1864, à Claret ; les 4 témoins du mariage sont des habitants de Claret, non parents des conjoints ; aux recensements de Claret de 1866 et 1872, il est indiqué avec sa mère (veuve) et son épouse, au hameau de Dolgue ; le 17.12.1875, son épouse et sa belle-soeur, Joséphine EUZET, lui donnent pouvoir pour recueillir leur part dans la succession de leur oncle Henri EUZET (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; aux recensements de Claret de 1876 et 1881, il est indiqué avec son épouse, au hameau de Dolgue ; veuf, le 30.01.1886 ; au recensement de Claret de 1886, il est indiqué, seul, au hameau de Dolgue ; au recensement de Claret de 1891, il est indiqué, avec deux domestiques, Suzanne AURÈS et Joseph FRANCÈS, au hameau de Dolgue ; au recensement de Claret de 1896, il est indiqué, avec deux domestiques, Suzanne AURÈS et Marcellin THEROND, au hameau de Dolgue ; + 13.07.1898, à Claret, dans sa maison d'habitation, "veuf de feue Françoise Henriette Louise EUZET" ; le hameau de Dolgue(s) où il habite et où habitaient ses parents est écrit, tantôt Dolgue et tantôt Dolgues, dans les recensements. "La lignée" (génération 16)

FLAVARD Pierre fs Pierre (+ avant le mariage de son fils) et Gabrielle TRIAIRE (TRIAYRE) ; ° ca 1671, selon l'âge indiqué au décès ; x1 Antoinette NOURRIT ; Cm avec Jeanne EUZET (de Cazevieille), le 16.01.1716 : le Cm se fait à la métairie de la Figarède ; il habite les Matelles ; il contracte de son chef comme majeur et personne libre à contracter et avec le consentement de Jean FLAVARD, son cousin germain ; de son côté, Jeanne contracte en la présence et de l'exprès consentement de ses frères et le consentement de Marie VIDAL, sa tante qui habite à la métairie de la Figarède ainsi que de Jean EUZET, son cousin germain ; son père est aussi présent et constitue sa dot, pour tous droits paternels et maternels : 150 livres payables dans les deux ans à venir à compter de ce jour ; Jean EUZET, frère de Jeanne, lui donne 50 livres qu'il s'oblige de payer dans un an à compter de ce jour ; Jeanne EUZET, du consentement de son père et frère s'est constituée la somme de 100 livres qu'elle a gagné "par son industrie" ; et un coffre bois noyer fermant à clef et un bois de lit qu'elle a aussi devers elle ; elle délivre à Pierre FLAVARD, les 100 livres, le coffre et le bois de lit ; l'argent est en louis d'or, écus blancs et monnaie ; il embourse le tout et lui délivre une quittance ; il reconnaît le tout à son profit et l'assure pour lui être rendu ou à qui de droit, le cas de restitution arrivant ; il déclare que la valeur de ses biens est de 500 livres ; en augment dotal, Pierre donne à Jeanne 50 livres et toutes les robes, bagues et joyaux qu'il lui aura fait faire et donner durant le cours de leur mariage ; Jeanne donne à Pierre 25 livres dans les mêmes conditions ; ces sommes seront payables par les héritiers du premier décédé dans l'an de son décès ; les parties ont obligé et hypothéqué leurs biens présents et futurs, soumis aux rigueurs des cours du sénéchal, siège présidial et par exprès au petit scel royal de Montpellier ; assistent au Cm : Antoine GRAS (viguier des Matelles), Jacques JEAN (au causse de la Figarède) et Jean BASSET (de Cazevieille) qui signent avec le fiancé ; signent aussi Jean FLAVARD (cousin germain), Fulcrand FLAVARD (fils du premier lit), Louis FLAVARD (son cousin) et Jean NOURRIT (son beau-frère) ; x2 Jeanne EUZET (fa Sébastien et Geniesse EUZET), le 13.02.1716, aux Matelles ; + 30.11.1761, aux Matelles , "âgé de 90 ans" ; enseveli le même jour au cimetière de la paroisse, "aiant recû dans sa derniere maladie les sacremens de penitences et extreme onction", en présence d'Etienne VERNET et de Jacques GRANIER, qui signent avec GRANIER, le prieur. "La lignée" (génération 12)

FOURNIER Gellie fa Jacques et Gracie JEAN, du mas d'Alègre, au Château de Londres ; x Jacques EUZET (fs Fulcrand et Antonie GARONE), en 1610 ; Cm 24.06.1610 ; dans ce Cm, Jacques EUZET donne 60 livres en augmentation d'augment à Gellie FOURNIER, plus les bagues et robes qu'il lui donnera pendant le mariage ; de son côté, son père lui donne 150 livres pour tous ses droits paternels, maternels et fraternels ; lui même promet d'apporter 300 livres pour nourrir et entretenir sa future épouse ; celle-ci reçoit comme dot la moitié des biens de son père et de sa mère (à percevoir après leur décès) ; sont présents au Cm : Antoine BUREAU (il signe BUREAULD ou, plutôt, BEREAULD) , prêtre et curé de l'église de la Canourgue de Montpellier, Jean COULLET (il signe COULET) du mas de Roubiac à Cazevieille, Antoine REBOUL (demi-frère de Gellie FOURNIER), Antoine REBOUL et André ALEGRE, du château de Londres, Jean EUZET (frère de Jacques), Gaillardet JEAN, de Cazalis qui signe, Antoine SURGIERES qui signe (notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier) "La lignée" (génération 9)

FRANCÉS Jean Antoine fs Antoine (agriculteur) et Marie GERVAIS (sans profession) ; ° 29.01.1817, à Saint-Martin-de-Londres ; domicilié à Saint-Martin-de-Londres ; x Elisabeth EUZET (fa Jean Joseph et Marguerite CAIZERGUES), le 20.01.1846, au Mas-de-Londres agriculteur ; publications au Mas-de-Londres et à Saint-Martin-de-Londres ; il ne sait pas signer.

GARONE Jacques Honoré fs Fulcrand (propriétaire, + avant le 24.07.1828) et Jeanne CANCEL (+ avant le 24.07.1828), demeuraient au Mas-de-Londres ; ° 12.02.1804, au Mas-de-Londres (22 pluviose an 12) ; propriétaire ; habite le Mas-de-Londres ; x Marguerite EUZET (fa Pierre et Marguerite CASSAGNE), le 24.07.1828, au Mas-de-Londres.

GARONNE Jeanne (ou GARONE) fa Pierre (facturier de laine) et Marguerite PIGEIRE, de Viols-le-Fort ; ° vers 1681 ; x Jean EUZET (fs François et Isabeau MARRE), le 10.11.1692, à Viols-le-Fort ; Cm 13.10.1692, notaire Etienne EUZET, de Viols-le-Fort ; dans ce contrat, la clause de survie (en cas de son décès) prévoit le paiement de 25 livres à Jean, assuré par une hypothèque sur ses biens ; elle reçoit en dot de ses parents, 200 livres (50 du chef paternel et 150 du chef maternel, lesquels veulent que ce paiement soit fait par leurs héritiers après leur mort) ; elle ne sait pas signer ; (pour la suite de ce Cm, voir Triadou (3), à l'article sur son mari, Jean EUZET) ; dans le Cm, le patronyme est écrit tantôt avec un seul n et tantôt avec deux ; + 21.05.1741, à Notre-Dame-de-Londres, âgée de 60 ans environ. "La lignée" (génération 11)

GILLES Jeanne fa Alexandre et Marguerite BROUÉ (ou BROUER) ° ? ; 1x Jean CANCEL ; 2x Pierre EUZET (fs Jacques et Marie CAUSSE), Cm 16.10.1840, notaire François Martial SALZE, de Saint-Martin-de-Londres ; demeure au Mas-de-Londres ; elle ne sait pas signer.

GRAL Pierre fs Pierre (+ avant le mariage de son fils) et Henrie AMALOU (+ avant le mariage de son fils) ; charbonnier, à Saint-Martin-de-Londres ; x Marguerite EUZET (fa Jean et Jeanne GARONNE), en 1727 ? ; Cm 09.11.1727 : le père de Marguerite donne à sa fille une dot de 149 livres 19 sols et elle se constitue, en plus, 50 livres "qu'elle a devers elle", qu'elle promet de délivrer le jour de la consommation du mariage ; le total dotal est donc de 199 livres 19 sols ; 100 livres seront payées "de jour en jour a la volonté dudit GRAL" et le surplus "sera payé a la fin des jours dudit EUZET" ; il n'y a pas d'augment dotal ; Pierre GRAL reconnaît la dot en faveur de son épouse ; les parties obligent leurs biens et se soumettent aux rigueurs des cours de l'ordinaire, sénéchal et petit scel royal de Montpellier ; l'acte est passé au logis du Renard, paroisse du château de Londres (où Marguerite demeure avec ses parents), en présence de François DUFFOURS (maître chirurgien) et Jean VIGIE (bourgeois de Saint-Martin-de-Londres) qui signent avec Pierre GRAL (notaire Jean Jacques PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres) ; + avant le 30.04.1771, date du mariage de leur fils, Noël GRAL (également charbonnier), avec Barthélémie Marie ESTEVE (fa Antoine et Madelaine ROUX), à Saint-Mathieu-de-Tréviers. "La lignée" (génération 12)

ITIER Marie fa Pierre (+ avant le mariage de sa fille) et Marie COUDERC, de Vendargues ; ° le ?, à Castries ; x1 Pierre CHAZOT, le ? ; Cm avec Jean Baptiste EUZET, le 07.05.1831 ; régime dotal ; elle se constitue de son chef une somme de 700 francs, soit : "400 francs en la valeur de divers meubles et effets qu'elle a en son pouvoir, 100 francs en la valeur de dorures et bijoux dont elle est parée, 200 francs en espèces d'argent ayant cours" ; Jean Baptiste EUZET reconnaît cette somme de 700 francs, en faveur de sa future épouse et devant être restituée si le cas arrivait ; ils font les soumissions de droit ; l'acte est passé à l'étude du notaire ; elle ne sait pas signer (notaire Joseph Bruno GRASSET, de Montpellier) ; x2 Jean Baptiste EUZET (fs Fulcrand et Françoise ICARD, veuf de Marie Pascale JEAN), le 15.05.1831 à Grabels (34) ; domiciliée à Grabels quand elle se marie ; les publications de mariage sont aussi passées à Combaillaux où habite Jean Baptiste (34). "La lignée" (génération 15)

JEAN Jean Louis fs Pierre (propriétaire foncier) et Françoise COUDER (+ avant le 11.11.1821) ; ° ca 1789 (selon l'âge indiqué au décès) ; x1 Elizabeth CABANES ; Cm avec Marie Angélique EUZET (fa Fulcrand et Françoise ICARD), le 08.11.1821 : régime dotal ; elle se constitue de son chef 200 francs, somme à laquelle ont été évalués ses "bijoux et dorures, qu'elle a profité hors de la maison paternelle" ; son futur mari les tient pour reçus "le mariage s'accomplissant" et il assure cette somme "sur tous et chacun ses biens presents et avenir" ; Fulcrand EUZET donne à sa fille, en avancement d'hoirie et de succession avec réserve de droit de retour (en cas de prédécès) 2400 francs qu'il s'oblige à payer dans trois ans sans intérêt ; pour la sûreté de l'opération, il hypothèque les biens fonds "qu'il jouit et possède dans la commune de Cazevieille et dans celle du Mas de Londres", consistant en maison et autres bâtiments, terres, champs, vignes, bois et devois (le règlement de la dot est fait par acte du 21.09.1823 - voir à l'article de Jean Baptiste EUZET, frère de Fulcrand - voir aussi l'acte du 16.01.1826, à l'article de Fulcrand EUZET, pour le remboursement par Jean Louis JEAN) ; Françoise ICARD donne à sa fille 600 francs qui seront payés après son décès, sans intérêt ; l'acte est passé "dans une chambre dudit domaine de la Liquière", en présence de Fulcrand Antoine CAUSSE (aubergiste et propriétaire foncier) et Jean Joseph VIGIÉ (huissier près le tribunal civil de l'arrondissement de Montpellier et propriétaire foncier), de Saint-Martin-de-Londres, qui signent avec les parties et les pères des parties (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; bans passés le 11.11.1821, à Cazevieille et au Mas-de-Londres ; x2 Marie Angélique EUZET, le 27.11.1821, à Cazevieille ; propriétaire foncier ; il n'y a pas d'enfants de cette seconde union ; veuf, le 11.12.1823 ; maire du Mas-de-Londres et âgé de 70 ans quand il meurt ; + 18.02.1859, au Mas-de-Londres. "La lignée" (génération 15)

JEAN Marie Pascale fa ; ° ; x Jean Baptiste EUZET (fs Fulcrand et Françoise ICARD), le 31.08.1813, à Cazevieille ; + 15.03.1819, au Mas-de-Londres, "à quatre heures du matin, après avoir accouché" (de sa fille Anne, "née à trois heures du matin") ; comme dans d'autres actes, l'acte de décès la signale comme s'appelant Marie JEANJEAN, ce qui est une erreur.

JEAN Rose Lucie fa Etienne (agriculteur) et Françoise COULONDRE (sans profession), de Claret (34) ; ° 26.09.1843, à Claret ; x Jean Calixte EUZET (fs Jacques et Anne NOUGALLIAT), le 19.02.1865, à Vacquières ; bans passés à Vacquières et à Sauteyrargues ; Cm 19.01.1865, notaire de Claret : Auguste Antoine Louis CROUZET ; sans profession Vacquières

MALIEN Henri (écrit parfois MALLIEN ou même MAILLEN) fs François (+ avant le mariage de son fils) et Gille CAISERGUES ; bourgeois de Saint-Martin-de-Londres ; x Anne EUZET (fa Fulcrand et Jeanne PRUNET) ; Cm, le 23.04.1699 ; dans cet acte on voit que la dot est de 800 livres mais qu'en plus : "le dit sieur MAILLEN pour témoigner l'estime et la considération qu'il a pour ladite demoiselle Anne EUZET sa fiancée, par ce même acte donne entre vifs à ladite demoiselle Anne EUZET acceptante et le remerciant la somme de 1200 livres quy luy sera payée dans l'an après le décès dudit sieur MAILLEN, quy s'oblige de luy faire valloir ladite donation, et au cas ladite demoiselle EUZET fiancée viendrait à décéder avant ledit sieur MAILLEN, cette donation sera sans effet à la réserve de la somme de 200 livres que ledit sieur MAILLEN veut être payée aux héritiers de sadite fiancée" ; fait dans l'habitation de Jacques GAILLARD, maître gantier ; il donne à sa fiancée, comme droit d'augment, 100 livres, ainsi que les robes, bagues et joyaux donnés pendant le mariage ; il signe MALIEN (notaire Antoine BELLONNET, de Montpellier) ; le 15.06.1699 : renvoi à Saint-Martin-de-Londres, "avec les papiers", de Anne EUZET et Henri MALIEN ; l'analyse par sondage de ce registre diocésain de Montpellier montre qu'il s'agit toujours de mariages catholiques et que ces mariages ont lieu un ou deux jours après dans la paroisse où les couples sont envoyés. On peut donc penser qu'il s'agit d'une sorte de contrôle de catholicité, l'évêque ayant centralisé les demandes de mariage pour tout le diocèse sur cette période (entre le 01.06.1697 et le 29.11.1704) ; le 30.06.1699, Henri MALIEN reçoit de Fulcrand EUZET, son beau-père, la somme de 200 livres correspondant au legs du même montant fait par feu Jean OULLIÉ (viguier de Saint-Martin-de-Londres) à Anne EUZET, dans son dernier testament du 18.05.1695 (notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres) ; une quittance est délivrée ; l'acte est fait dans la maison d'Henri MALIEN, à Saint-Martin-de-Londres, en présence de Guillaume ALLEGRE et de François BOUDON (fils à feu Louis) qui signent avec les parties ; dans cet acte, Anne est absente et la somme de 200 livres lui est destinée ; Henri MALIEN officie pour elle , la somme pouvant lui être rendue et restituée, ou aux siens, si le cas arrivait ; Henri MALIEN oblige et hypothèque ses biens, présents et futurs, et les soumet aux rigueurs des cours, par exprès le petit scel royal de Montpellier ; dans cet acte, Henri MALIEN est indiqué comme futur fiancé et Anne EUZET est indiquée comme sa future fiancée : faut-il en conclure que le mariage s'est déroulé bien après le contrat de mariage (alors que Fulcrand EUZET est indiqué comme le beau-père d'Henri MALIEN) ? (notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 23.02.1703, il reconnaît avoir reçu 288 livres 17 sols de Jean EUZET, son beau-frère,, "en escus blancs et monnoye" ; une quitance est délivrée ; cette somme correspond à 200 livres (premier paiement sur la dot) et 88 livres 17 sols d'intérêts, dont le montant a été fixé amiablement, jusqu'au 1er mars prochain ; les parties ont obligé leurs biens soumis aux rigueurs des cours ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Fulcrand ROUX (maire) et d'Henri CAUSSE qui signent avec les parties ; il signe MALIEN "La lignée" (génération 11)

MARTIN Jean fs Jean et Gracie BOUGETTE ; ils habitent au mas des Baralles, au Mas-de-Londres ; x Jeanne EUZET (fa Antoine et Marie RICARD) ; Cm le 10.12.1731 : les parents sont présents et consentants ; les bans ont été préalablement publiés ; Antoine EUZET constitue pour sa fille "une couchette bois de chaisne avec un coffre bois noyer de valeur de dix livres" ; de plus, Jeanne s'est constituée la somme de 40 livres "quelle a devers elle et une croix dor de valeur douze livres" ; Jean MARTIN les reçoit et les lui affecte, avec le droit de retour si ça devait arriver (décès de la mariée, sans enfants) ; les parents de Jean MARTIN consentent à ce qu'il puisse disposer des biens qu'il a acquis d'Antoine et Jean FÉDIÈRE, père et fils, dudit lieu, pour une valeur de 35 livres (sans incidence sur le montant de son droit de légitime puisqu'il a acquis ces biens avec son argent) ; les parties obligent leurs biens soumis aux rigueurs des cours ; l'acte est fait au Château de Londres, en présence de Jean CANCEL (maître maréchal) et Antoine GARONE, dudit lieu, qui signent avec le notaire ; les futurs mariés ne savent pas signer (notaire Jean Jacques PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres) ; le manque d'indications sur l'origine d'Antoine EUZET (sauf qu'il habite au mas d'Alègre) ne permet pas de situer Jean MARTIN avec précision dans une génération de la lignée.

NOUGALLIAT Anne fa Etienne (propriétaire foncier) et Jeanne BOUIS, de Vacquières ; ° 07.09.1801, à Vacquières ; Cm le 16.01.1827 avec Jacques EUZET (cultivateur, il est domicilié et habite "depuis près de trois ans, à la métairie de Laborie, commune du Mas de Londres") ; le régime est dotal ; Etienne NOUGALLIAT donne à sa fille 2000 francs, somme retirée ce jour "auparavent cet acte", en numéraires et bonnes espèces de cours, par Fulcrand EUZET, père du futur époux, "du consentement de ce dernier" ; Fulcrand EUZET "reconnaît, assure et hypothèque ces 2000 francs" en faveur d'Anne NOUGALLIAT, sur tous ses biens présents, "spécialement sur son domaine de Sueilles consistant en maisonnages, bergerie, écuries, champs, vignes, olivettes, bois et devois", qu'il soumet à justice pour cette somme qui sera rendue à la future épouse ou à qui de droit ; il est entendu que cette restitution ne sera exigible que dans 8 années, sans intérêts jusqu'à la dite époque, sauf le cas de dissolution du mariage, "auquel cas elle deviendra exigible de suite" ; de son côté, Fulcrand donne 2000 francs à son fils, "en avancement d'hoirie et de succession", somme payée le jour avant cet acte ; une quittance est délivrée et il est renoncé à toute exception contraire ; les deux pères se réservent, chacun en ce qui les concerne, le droit de retour des donations, en cas de prédécès des futurs époux et de leur postérité ; les parties ont fait les soumissions de droit ; l'acte est fait et lu aux parties dans le salon de la maison d'habitation d'Etienne NOUGALLIAT, à Vacquières, en présence de Liger ROUVIERE père et de Jacques ROUVIERE fils qui signent avec les parties mais la future épouse et les mères des époux ne savent pas signer (notaire Etienne Pierre Joseph CROUZET, de Claret) x Jacques EUZET (fs Fulcrand et Françoise ICARD), le 21.02.1827, à Vacquières ; à partir du mariage, elle demeure au "domaine de la Borie", au Mas-de-Londres, avec son mari ; au recensement de 1836 du Mas-de-Londres, elle est signalée avec son mari (son nom est écrit NOUALHAC), 4 enfants (François 9 ans, Joséphine 6 ans, Calixte 3 ans, Henriette 1 an) et un domestique Jean BOUDON, 29 ans ; le couple n'est pas indiqué dans le recensement de Vacquières de 1841 mais on l'y retrouve en 1845 (où naît son fils Lucien) ; elle demeure au domaine du Vedel, à Sauteyrargues, au moins à partir de 1855, avec son mari et ses enfants ; elle est signalée au recensement de Sauteyrargues de 1856, à la métairie de Vedel, avec son mari (son nom est écrit Anne NOUGALHAT) et leurs trois enfants, Jacques, Calixte et Henriette ; elle est signalée au recensement de Sauteyrargues de 1861 avec son mari, trois enfants (Jean, Calixte et Henriette) et un domestique, à la "métairie de Vedel" ; veuve le 25.09.1863 ; elle doit alors s'installer à Vacquières où elle demeure, le 07.10.1866 quand elle fait une donation-partage de ses biens à ses quatre enfants, François, Calixte, Joséphine et Henriette (notaire Auguste Louis Antoine CROUZET, de Claret) ; dans cet acte, il est prévu pour elle une pension annuelle de 300 francs, elle se réserve une chambre garnie de meubles et linges nécessaires, plus le droit de prendre du bois, du vin, etc. pour son usage personnel et sans abus ; + le 09.02.1880, à Vacquières, "d'une mort naturelle", dans sa maison d'habitation, à Vacquières. "La lignée" (génération 15)

NOUVEL Thérèse Elisabeth fa Louis (agriculteur) et Marie Elisabeth JEAN (sans profession) ; ° 28.05.1843, à Vacquières ; x François Fulcrand (fs Jacques et Anne NOUGALLIAT), le 25.02.1867, à Vacquières ; Cm 11.02.1867, notaire CROUZET, de Claret ; sans profession ; elle signe mais pas sa mère ; + avant le 05.11.1870. Vacquières

PRUNET Jean (vieux) fs ? : x Marguerite EUZET (fa Jacques et Gellie FOURNIER) ; il fait son testament reçu par le notaire Guillaume CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres (minutier perdu) ; il est déjà déeédé le 30.05.1684 quand Marguerite EUZET, sa veuve, fait un compromis avec Pierre VIGIÉ ; l'information sur son testament est indiquée dans le contrat de mariage de sa fille Marie avec Fulcrand ALEGRE, le 23.02.1696 (notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres) ; dans ce testament dont la date n'est pas connue, il lègue à sa fille Marie PRUNET : 200 livres, un habit de cadis et un coffre ; Marie PRUNET se marie avec l'assistance de ses frères, Denis (en charge des paiements et donc probablement l'aîné), Jean et Fulcrand PRUNET, ainsi que de Fulcrand EUZET (frère de Marguerite EUZET, oncle de Marie PRUNET), de Fulcrand ROUX (maire et viguier de Saint-Martin-de-Londres, cousin de Marie) et de Jean REBOUL (du château de Londres, cousin de Marie) ; dans cet acte de 1696, il est indiqué que Jean PRUNET est déjà déeédé (ainsi, d'ailleurs, que Marguerite EUZET). "La lignée" (génération 10)

PRUNET Jean (jeune) fs ? ; x Marie EUZET (fa Jacques et Gellie FOURNIER), en 1645 ? ; Cm, le 22.02.1645 (notaire Antoine Causse, de Saint-Martin-de-Londres (minutier perdu) ; la quittance dotale n'est établie que le 04.05.1652 : Jean PRUNET (marchand de laine à Saint-Martin-de-Londres) déclare que Jacques EUZET (son beau-père, habitant le Château de Londres) vient de lui payer 550 livres pour paiement de la dot constituée à Marie EUZET par Jacques EUZET et Gellie FOURNIER, sa femme ; Jean PRUNET qui est maître des biens dotaux de son épouse assure cette somme par serment, ainsi qu'une chaîne d'argent (d'une valeur de 25 livres), une robe avec sa jupe et un coffre en bois de noyer, qui complètent la constitution dotale, ainsi qu'il résulte du contrat de mariage du 22.02.1645 ; une quittance est délivrée ; Jean PRUNET reconnaît cette dot pour sa femme et l'assure sur tous ses biens, présents et futurs, pour la lui restituer, si le cas de restitution arrivait ; l'acte est fait dans la maison de Jean PRUNET, en présence, notamment, de Guillaume CAUSSE, praticien (notaire royal de Londres Guillaume GREGOIRE) "La lignée" (génération 10).

PRUNET Jeanne fa Jean et ? ; x Fulcrand EUZET (fs Jacques et Gellie FOURNIER), le 13.02.1654 : le père de Jeanne avait constitué en dot à sa fille la somme de 400 livres, comprenant 60 livres de Jeanne BOUDON (ayeule de Jeanne PRUNET) et, en outre, deux habits, un coffre et 24 livres en appui dudit mariage (tous ces éléments, selon la convention entre Fulcrand EUZET et Jean PRUNET fils, du 10.09.1685) ; effectivement, le 10.09.1685, son mari conclut un compromis avec Jean PRUNET fils (marié avec Françoise CALATGES, fils et héritier de Jean PRUNET, celui-ci père de Jeanne PRUNET, mariée avec Fulcrand EUZET) ; il est rappelé la dot promise par Jean PRUNET père, ainsi que par Jeanne BOUDON, ayeule de Jeanne PRUNET, dans leur contrat de mariage ; il est aussi rappelé qu'après le mariage, Fulcrand est devenu fermier d'une partie des biens de Jean PRUNET, son beau-père ; finalement, il est entendu que Jean PRUNET fils aura à payer (pour solde de tout compte) 410 livres à Fulcrand EUZET, soit 350 livres de ce jour en un an et 60 livres par Jean OLLIER (viguier de Saint-Martin-de-Londres - fils et héritier de Jeanne BOUDON) : cette somme est considérée comme "une juste compensation, à l'exclusion de l'afferme du bénéfice de Londres tenu par ledit EUZET pour l'année courante dont ils se feront raison l'un et l'autre à l'amiable" ; ils obligent leurs biens soumis à toute rigueur de justice ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Guillaume GRELIE et d'Etienne NADAL, de Saint-Martin-de-Londres, qui signent avec les parties (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; enfants : Marguerite (Cm1 en 1654 ; hypothèse de naissance : ca 1651), Catherine (Cm en 1683 ; hypothèse de naissance : ca 1663), Jean (°en 1666, Cm en 1698, à 32 ans), Anne (Cm en 1699) ; le 30.05.1696, paiement par Fulcrand EUZET (comme mari de Jeanne PRUNET), Jacques PRUNET ("baille du Cayla") et Jean PRUNET, de 200 livres à Jean PRUNET (maître apothicaire, à Saint-Martin-de-Londres), pour le legs fait pas Jean OULLIÉ dans son testament (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; dans son testament du 12.06.1695, Jean OULLIÉ fait de Jeanne PRUNET cohéritière universelle et générale, en même temps que Jacques PRUNET et Jean PRUNET, chacun avec une part égale ; le 22.10.1696, Fulcrand EUZET (comme mari de Jeanne PRUNET et au nom de Jean PRUNET de Saint-Martin-de-Londres et de Jacques PRUNET, baille du Cayla de Frouzet) 50 livres à Jeanne PRUNET (veuve de Pierre VIGIER), de Saint-Martin-de-Londres), pour le legs fait pas Jean OULLIÉ dans son testament ; l'acte est fait en présence d'Antoine VIGIER (apothicaire) et de Jean BOULAY, de Saint-Martin-de-Londres, qui signent avec Fulcrand (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ;

elle fait son testament, le 02.02.1698 : elle lègue 5 livres à la confrérie du Saint Sacrement et 5 livres à la confrérie de Notre Dame du Rosaire, les deux installées dans l'église de Saint-Martin-de-Londres, les deux légats payables dans l'année de son décès ; elle lègue 200 livres à sa fille Marguerite (comprenant la constitution à ses deux Cm), payables la moitié un an après son décès et l'autre moitié un an après ; elle en fait son héritière particulière ; elle lègue 200 livres à sa fille Catherine (dans les mêmes conditions) ; elle lègue 400 livres à Anne EUZET, sa fille, "en récompense des bons et agréables services qu'elle lui aura donné et rend journellement" ; sur ces 400 livres, 200 seront payables "le jour de la solemnisation de son mariage" et 200 "dudit jour en un an" ; elle en fait son héritière particulière ; elle légue "5 sols aux autres parents et amis qui pourraient prétendre droit en ses biens", à diviser également et les instituant héritiers particuliers ; elle institue héritier universel Fulcrand EUZET, son mari, à la charge d'acquitter ses légats et constitutions et de rendre le surplus à Jean EUZET, leur fils, "a la fin de ses jours ou autrement quand bon lui semblera, sans qu'il soit tenu compte d'aucuns fonds, lesquels fonds elle lègue par exprès audit EUZET son mari" ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Guillaume VIGIÉ, du Cayla du Frouzet, Fulcrand ROUX, du causse de Cazevieille, Etienne DESPUECH (maître apothicaire), Denis et Fulcrand PRUNET (frères), Guillaume GRULIER, François BANQUAL, de Saint-Martin-de-Londres, qui signent ; elle ne sait pas signer (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 02.02.1699, son mari, Fulcrand EUZET (en son nom), avec Jacques et Jean PRUNET, payent 20 livres à Fulcrand ROUX, maire et viguier de Saint-Martin-de-Londres, trésorier et receveur du Bureau des pauvres, lequel encaisse cette somme en cette qualité ; la somme est livrée en "un louis d'or et le reste en monnoye" ; une quittance est délivrée pour ces 20 livres léguées par Jean OULLIÉ aux pauvres de la paroisse dans son testament reçu par le notaire Gervais MAUMEJAN, de Saint-Martin-de-Londres (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; le 11.08.1699, Fulcrand EUZET, en tant que mari et maître des biens dotaux de Jeanne PRUNET, confesse avoir reçu de Jean PRUNET, viguier de Saint-Martin-de-Londres (fils d'autre Jean PRUNET), la somme de 350 livres, en 16 louis d'or et le reste en écus blancs et monnaie ; une quittance est délivrée ; PRUNET devait cette somme en raison des causes énoncées au contrat passé entre eux le 10.09.1685, reçu par le notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres ; Fulcrand EUZET assure cette somme sur tous ses biens, présents et futurs en faveur de Jeanne PRUNET (conformément à leur contrat de mariage), pour lui être rendue si le cas arrivait ; il oblige ses biens qu'il soumet à toute rigueur de justice et il l'a juré ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Marc BARRAL (prêtre et vicaire au Castel) et de Fulcrand PRUNET (lieutenant du viguier de Saint-Martin-de-Londres) qui signent avec les parties (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres). "La lignée" (génération 10)

PRUNET Marguerite fa Denis et Françoise BOUDON ; ° ca 1651 ? ; Cm1 avec Jean OULLIER (ou OULLIÉ ou OLLIÉ ou OLLIER - fs d'autre Jean OULLIER), le 21.06.1671 (notaire Guillaume CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres - minutier perdu, indiqué dans la quittance du 15.01.1696) ; reconnaissance de la dot par OULLIER, père et fils, le 02.03.1672 (notaire Guillaume CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres - minutier perdu, indiqué dans la quittance du 15.01.1696) ; dans cette quittance du 15.01.1696, elle déclare avoir reçu 127 livres 13 sols de Jacques PRUNET (baille au causse du Frouzet), Jean PRUNET et Fulcrand EUZET (mari de Jeanne PRUNET), héritiers de Jean OULLIÉ père ; cette somme est payée en "30 escus blancs et le reste en monnoye", en présence du notaire et des témoins ; cette somme représente les intérêts pour une année (jusqu'au 9 juin) du principal de 2300 livres dues pour l'hérédité de Jean OULLIÉ (dont 300 livres en augment de survie), conformément à son contrat de mariage ; de plus, elle déclare avoir reçu "6 cestiers vin" au titre de la pension viagère léguée par Jean OULLIÉ dans son dernier testament ; une quittance est délivrée pour le tout, sans préjudice du capital à lui payer après le 9 juin ainsi que 2 coffres reconnus dans l'acte du 02.03.1672 et sa pension viagère ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jean REBOUL (du castel de la Rocquette) et de Guillaume GAUTIER (de Saint-Martin-de-Londres) qui signent avec les parties, sauf Marguerite qui ne sait pas signer (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; Cm2 avec Jean EUZET (fs Fulcrand et Jeanne PRUNET), le 09.10.1698 : il est assisté par ses père et mère ; elle est libre et majeure mais assistée par Fulcrand ROUX (maire de Saint-Martin-de-Londres), de Jean PRUNET, Denis PRUNET et Fulcrand PRUNET (ses cousins) ; elle s'est constituée une dot de 2300 livres qui lui sont dues par les héritiers de feu OLLIER, son premier mari (constitution dotale et augment de survie) ; elle constitue Jean EUZET pour son procureur irrévocable et pour reconnaître cette somme sur ses biens, pour les lui rendre (ou à qui de droit), si le cas survenait ; Fulcrand et Jeanne PRUNET faont une donation entre vifs en faveur de leur fils, de la moitié de leurs biens présents et futurs : meubles, immeubles, noms, voix, droits et actions, comprenant les charges correspondantes ; ils se réservent l'autre moitié, leur vie durant, avec promesse d'en restituer cette autre moitié à la fin de leurs jours, à leur fils ; la valeur de la moitié est de 1500 livres ; cette donation doit être insinuée au registre de la cour royale de Sommières ou à celle du sénéchal de Montpellier ; il est attesté que cette donation est faite de gré à gré, sans dol ni fraude ; en augment dotal et gain de survie, Jean donne à Marguerite 200 livres, ensemble toutes les robes, bagues et joyaux qu'il lui aura donnés pendant leur mariage ; de son côté, Marguerite donne à Jean 300 livres ; ces sommes sont payables par l'héritier du premier décédé dans l'année du décès du prédécédé ; ils obligent leurs biens et les soumettent aux rigueurs des cours, petit scel royal de Montpellier et de leur ordinaire ; l'acte est fait dans la maison de Marguerite, à Saint-Martin-de-Londres, en présence de Claude GÉLY (prêtre, vicaire), de Jean GÉLY (prêtre secondaire), Guillaume CAUSSE (ancien notaire) qui signent avec Fulcrand et Jean EUZET et les sieurs ROUX et PRUNETS ; Marguerite déclare ne pas savoir signer (notaire Jean-François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; x2 Jean EUZET, à Saint-Martin-de-Londres, en 1698 (mariage catholique), très probablement un ou deux jours après le 24.10.1698 (en effet, à cette date, il est, avec Marguerite PRUNET, renvoyé "avec ses papiers" à Saint-Martin-de-Londres, selon la formule utilisée dans un registre de Montpellier : 5 Mi 1/32) : entre 1697 et 1704, il est fait l'enregistrement des mariages qui vont s'accomplir dans le diocèse de Montpellier et une analyse par sondage montre que ces mariages ont lieu un ou deux jours après cet enregistrement qui peut s'assortir d'une dispense de bans ; cet enregistrement a certainement pour but d'exercer un contrôle de catholicité ; le 22.02.1703, Jean EUZET, son mari, confesse avoir reçu 766 livres 13 sols 4 deniers d'Etienne PRUNET ("baille du lieu du Caila de Frouzet, fils et héritier de Jacques PRUNET et icelluy cohéritier dudit feu Jean OULLIER père") ; cette somme représente le tiers des 1300 livres dues à Marguerite PRUNET, sa femme,, "par les hérédités dudit feu OULLIER", savoir 2000 livres de sa constitution dotale et 300 livres pour l'augment de survie "par elle gagné par le prédécès dudit OULLIÉ" ; Jean EUZET reconnaît cette somme sur tous ses biens, présents et futurs pour être rendue à Marguerite ou à qui de droit "si le cas y échoit" ; il déclare aussi avoir été payé des intérêts de ces 766 livres 13 sols 4 deniers, depuis son Cm jusqu'à ce jour, dont il a fait plusieurs acquis particuliers ; il se réserve les 1533 livres 6 sols 8 deniers restants avec tous leurs privilèges et intérêts légitimes ; il oblige ses biens soumis aux rigueurs de justice "et l'a juré" ; l'acte est fait dans l'étude, en présence de Fulcrand EUZET, son père, Jean PRUNET et Henri CAUSSE, qui signent avec les parties (notaire Jean-François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; elle fait son testament le 26.12.1725, dans lequel elle fait héritier son mari, "n'ayant aucun bien fonds" (notaire PRUNET, selon l'enregistrement : 2 C 2180, contrôlé le 08.10.1730) "La lignée" (génération 11)

PUECH Jean François fs Honoré (propriétaire foncier) et Françoise GERVAIS (+ 6 thermidor an 11 : 25.07.1803) ; ° 26.06.1766, à Assas ; il demeure à Assas quand il se marie avec Anne EUZET ; propriétaire foncier ; x1 Marguerite CASSAGNE (+ 20.07.1809) ; x2 Anne EUZET (fa Jacques et Gracie CAUSSE), le 30.11.1809, au Mas-de-Londres ; publications à Assas et au Mas-de-Londres ; présent au mariage : Honoré PUECH, son frère, propriétaire foncier, 33 ans, habitant Assas ; x3 Marie ROUGÉ, le 07.10.1819, à Saint-Mathieu-de-Tréviers (il est dit "veuf en secondes noces d'Anne EUZET") ; + 12.12.1831, à Assas, "veuf en troisièmes noces de Marie ROUGÉ". "La lignée" (génération 15)

REBOUL Catherine fa Jean et Dauphine EUZET ; x Jean EUZET dit Mortiers (fs Jean ? et Jaumete GUIZARD ?), vers 1592 ? "La lignée" (génération 9)

RICARD Marie fa ? x Antoine EUZET (fs ?) au château de la Roquette (le Mas-de-Londres) ; leur passage à Montpellier est marqué dans le registre de ceux qui sont renvoyés dans leur commune avec leurs papiers pour s'y marier ; avec Antoine, ils sont : tous deux du Château de la Roquette et renvoyez avec leurs papiers à la paroisse dudit lieu. (le 17.10.1702) ; le registre du contrôle des actes pour l'année 1727 signale, à la date du 25.04.1727, la ratification du mariage de Catherine EUZET (le noms du mari n'est pas indiqué) par Marie RICARD, "femme d'Antoine EUZET du castel de Londres" (notaire Simon PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres) ; elle est décédée avant le mariage de sa fille Jeanne EUZET, dont le contrat de mariage est conclu le 10.12.1731 (notaire Jean Jacques PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres) ; le manque d'indications sur l'origine d'Antoine EUZET (sauf qu'il habite au mas d'Alègre) ne permet pas de la situer avec précision dans une génération de la lignée.

ROUQUETTE Marie Anne Albine fa André ROUQUETTE (cultivateur, + 23.11.1847, à Nant) et Anne Marie ROGER (sans profession, domiciliée à La Liquisse) ; ° 04.02.1830, "à la Liquisse, commune de Nant" (Aveyron) - La Liquisse est un hameau, à 5 km de Nant ; , domiciliée à Montpellier quand elle se marie ; x 1 François EUZET (fs Jean Baptiste EUZET et Marie Pascale JEAN), le 20.04.1855, à Montpellier ; en fait, l'acte de mariage et le contrat de mariage indiquent pour la mère Marie JEANJEAN mais c'est certainement une déformation du nom, ce qui s'est déjà vu avec ce patronyme ; domestique ; pas de contrat de mariage, selon l'acte de mariage mais il y en a un, passé le 02.04.1855, auprès du notaire Joseph Hyacinthe DUSFOUR, de Montpellier ; dans cet acte, son premier prénom est écrit en un seul mot, Marianne ; le régime est dotal ; sa mère lui a donné 300 francs en avancement d'hoirie, destinés à l'achat de meubles et de linge pour qu'elle les installe dans l'appartement que les mariés doivent occuper, ce dont elle s'oblige ; elle ne sait pas signer ; veuve le 11.07.1865 ; x 2 Louis ARBOUSSET (bonnetier, domicilié à Montpellier), le ? ; elle assure la tutelle de ses deux filles, conjointement avec son second mari (indiqué dans un acte d'inventaire d'Henri EUZET, chez le notaire Jean Marcelin COSTE, le 17.01.1876) ; le 08.12.1876, elle reçoit sa part dans la succession d'Henri EUZET, soit 2346,64 francs, à partager par moitié entre ses deux filles, Mathilde et Clémence EUZET - dans cet acte, son patronyme est écrit ROQUETTE et le seul prénom indiqué est Albine (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; elle assiste au mariage de sa fille, Clémence EUZET, le 11.11.1886, à Montpellier ; + 12.08.1899, à Montpellier, "Boulevard Henri IV, n° 32" ; les déclarants sont Jacques COULAZOU (employé à la mairie, 44 ans) et Charles ALLIÉ (entrepreneur, 41 ans) qui signent (ce sont ses deux beaux-fils) "La lignée" (génération 16)

ROUSSEL Marie fa Antoine (jardinier habitant Notre-Dame-de-Londres) et Jeanne VIGNE (sans profession) ; ° 18.05.1800 (28 floréal an 8), à Notre-Dame-de-Londres ; domiciliée à Notre-Dame-de-Londres quand elle se marie ; Cm, le 06.07.1826, avec Jean-Baptiste EUZET (fs Jacques et Marie SOULAS) : il est dit "cultivateur, natif dans la commune de Cazevieille, domicilié dans la commune de Viols le Fort, demeurant depuis une année dans cette commune de Notre Dame de Londres" ; fils de Jacques EUZET, celui-ci est domicilié et habite dans la commune de Viols-le-Fort ; sa mère, Marie SOULAS est décédée ; il procède de la présence et du consentement de Denis CASTEL (menuisier à Notre-Dame-de-Londres), par procuration de Jacques EUZET ; le notaire a reçu cette procuration (en brevet), le 03.07.1826, paraphée par le dit CASTEL des mots ne varietur ; dans cette procuration, Jacques EUZET explique "qu'il ne sera en rien responsable des constitutions dotales et autres objets donnés à la future épouse" ; Marie ROUSSEL procède de sa mère, Jeanne VIGNE (veuve d'Antoine ROUSSEL), présente et consentante, et se constitue en dot, de son chef, 200 francs, somme à laquelle ont été amicalement évalués "ses bijoux et dorures" ; Jean Baptiste les tient pour reçus, "le présent mariage s'accomplissant" ; il les reconnaît et les assure sur tous ses biens, présents et futurs ; il les affecte en faveur de sa future épouse ; Jeanne VIGNE donne à sa fille, en avancement d'hoirie et de succession, 2000 francs ; elle promet et s'oblige de les payer dans deux mois à compter de ce jour, sans intérêts jusqu'alors, à peine de tous dépens, dommages et intérêts ; les parties font les obligations et renonciations de droit ; l'acte est fait dans la maison de Jeanne VIGNE, à Notre-Dame-de-Londres, en présence de Jean Jacques RICOME (propriétaire foncier) et de François CRUEIZE (instituteur) qui signent ; les parties ne savent pas signer (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; x Jean-Baptiste EUZET, le 06.08.1826, à Notre-Dame-de-Londres, en présence de Denis CASTEL (procureur de Jacques EUZET), Jeanne VIGNE (mère de l'épouse), Joseph CANCEL, Jean Jacques RICOME, François CRUEIZE et Antoine SERANNE (tous de Notre-Dame-de-Londres) ; par le même acte, ils reconnaissent Marie Magdelaine, leur fille, ; celle-ci meurt le 22.10.1826, à Notre-Dame-de-Londres ; elle ne sait pas signer ; + 12.11.1826, à Notre-Dame-de-Londres "La lignée" (génération 15)

SAINT JULIEN (de) François (souvent écrit de SAINT JULLIEN) fs Louis et Magdelaine de PAYRAN, de La Vacquerie, diocèse de Lodève (en fait, il ne peut s'agir que de la famille de PEIRAN, le père de Magdelaine étant Guyon ou Guion, Seigneur de Prunarède, titre que l'on peut lire sur le Cm du 16.11.1651 de Louis de SAINT JULIEN, fils de Christophe, et également sur le livre de Léon MENARD, Pièces fugitives pour servir à l'histoire de France - informations par M. Jacques ROBERT) ; noble ; x Marguerite EUZET (fa Fulcrand et Jeanne PRUNET), en 1676 ? ; Cm en 1676 (notaire Pierre Henri CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres) ; ce contrat est absent de la liasse ; l'année de ce contrat est indiquée dans un acte du même notaire du 26.06.1678 qui est une ratification du mariage par le père de François, Louis, habitant de la Vacquerie ; il est dit dans l'acte que Louis n'était pas présent lors de la passation du contrat de mariage mais, de son bon gré, il approuve, ratifie et confirme le contrat de mariage, consentant à ce que les dispositions qui y sont écrites aient leur plein effet (on comprend que Louis avait dû s'opposer à ce mariage ou, du moins, qu'il avait voulu marquer son mécontentement en étant absent) ; l'acte de ratification est passé dans la maison de Fulcrand EUZET, à Saint-Martin-de-Londres, en présence de Jean OLLIER (bourgeois) et de Jean PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres, qui signent avec Louis de Saint JULIEN ; c'est donc ce même acte qui donne la filiation de François de SAINT JULIEN mais les registres paroissiaux de La Vacquerie sont en déficit pour le XVIIe siècle ; le 28.09.1684, un compromis est signé entre Marguerite EUZET (veuve et émancipée) et son père Fulcrand EUZET ; ce dernier était le tuteur de Fulcrand de SAINT JULIEN depuis le décès de son père, François de SAINT JULIEN ; il s'agit alors d'apostiller (certifier) les comptes de tutelle par sentence arbitrale (les noms des arbitres ne sont pas donnés), sous l'obligation des biens des parties, soumis aux rigueurs des cours ; l'acte précise qu'ils l'ont juré ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jean OLLIER (viguier) et de Jean PRUNET (fils d'autre), de Saint-Martin-de-Londres, qui signent avec les parties (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres. "La lignée" (génération 11)

SALAGÉ Pierre Augustin fs Antoine (cultivateur) et Marguerite TEISSEDRE, du Mas-de-Londres ; ° le ?, au Mas-de-Londres ; cultivateur, propriétaire ; x Marie EUZET (fa Jean Baptiste et Françoise BOUVIER), le 10.01.1828, au Mas-de-Londres ; + 25.02.1838, au Mas-de-Londres ; il ne sait pas signer.

SOULAS Marie fa ? ; ° ? ; x Jacques EUZET (fs Jacques et Marie Jeanne COLLET), le 22.04.1788, à Viols-le-Fort ; domiciliés à Peyrebrune, au moins jusqu'en 1806 (BMS de Cazevieille)) ; le 16.03.1820 domiciliés à Viols-le-Fort (jugement du tribunal civil concernant leur fils Jacques Joseph) Peyrebrune et Viols-le-Fort

TEISSEDRE Rosalie Marguerite Ursule fa Antoine (cordonnier, de Notre-Dame-de-Londres ; + 17.12.1822) et Marie CAUSSE (sans profession) ; sans profession ; x Jean Baptiste EUZET (fs Jacques et Marie SOULAS), le 31.03.1834, à Notre-Dame-de-Londres ; elle ne sait pas signer, ni sa mère ; signalée au recensement de 1836 de Notre-Dame-de-Londres, avec son mari, une fille d'un an, Marie, et sa mère, Marie CAUSSE, femme TEISSEDRE ; signalée au recensement de 1841 de Notre-Dame-de-Londres avec son mari, leurs trois enfants (Victorine, c'est-à-dire Marie Joséphine, Rosine, c'est-à-dire Marie Rose et Jean, c'est-à-dire Casimir) et sa mère, Marie CAUSSE, veuve TEISSEDRE ; signalée au recensement de 1851 de Saint-Bauzille-de-Putois (appelée DESPIN) avec son mari et leurs trois enfants (Joséphine, Rose et Jean, c'est-à-dire Casimir) ; signalée au recensement de Brissac de 1856 (appelée Rose DESTAIN) avec son mari et leurs trois enfants (Marie, Rosine et Jean, c'est-à-dire Casimir), à "la barraque des cantonniers" ; signalée au recensement de Brissac de 1861 (appelée Rose DESTAIN) avec son mari et leurs trois enfants Marie, Rosine et Jean, c'est-à-dire Casimir, lequel est cultivateur), à "la barraque des cantonniers" ; signalée en même temps au recensement de 1861 de Notre-Dame-de-Londres (appelée Rose TEISSEDRE) avec son mari et leurs trois enfants Irma, c'est-à-dire Joséphine, Rosine et Louis, c'est-à-dire Casimir) ; le 03.05.1865 ; son mari lui lègue une pension annuelle et viagère de 40 francs, payable par avance à partir de son décès ; il lui donne la jouissance des meubles qui garnissent la chambre qu'il occupe, lui donne le droit, pour arriver à cette chambre, de passer par la cuisine, ainsi que la jouissance de ladite chambre ; l'acte est fait en l'étude, à Saint-Martin-de-Londres, en présence de Casimir CAUSSE et Jacques MARRE (agriculteurs), de Jacques VÉZIER (cantonnier) et Claude POURTALIER (cordonnier), demeurant à Saint-Martin-de-Londres, qui signent (notaire François Martial SALZE, de Saint-Martin-de-Londres) ; signalée au recensement de 1866 de Notre-Dame-de-Londres (appelée Rose TEISSEDRE) avec son mari et deux enfants Irma, c'est-à-dire Joséphine, et Louis, c'est-à-dire Casimir) ; signalée en même temps au recensement de Brissac de 1866 (appelée Rose DESTAIN) avec son mari et leurs deux enfants (Rosine et Jean, c'est-à-dire Casimir), à "la barraque des cantonniers" ; + 30.12.1870, à Notre-Dame-de-Londres, "dans sa maison d'habitation située sur notre commune." "La lignée" (génération 15)

TONDUT Marie Anne ° 15.05.1775, à Saint-Jean-de-Cuculles ; fa René et Susanne CHAUVET ; x Pierre EUZET (fs Jacques et Marie CAUSSE), le 29.10.1813, à Saint-Jean-de-Cuculles ; au mariage, assistent les frères de Marie Anne : Gérald et Baptiste TONDUT, ainsi que son cousin germain, Pierre MASCLA ; l'acte indique que Pierre EUZET est veuf de Marguerite CASSAGNE ; elle ne sait pas signer ; Cm le 04.10.1813 : régime dotal ; elle se constitue de son chef, 150 francs correspondant à l'évaluation de ses "bijoux et dorures qu'elle a gagné par son travail et industrie hors de la maison paternelle" ; René TONDUT, le père de Marie Anne, lui constitue en avancement d'hoirie et de succession, 1000 francs ; il paye tout de suite 300 francs et promet et s'oblige de payer les 700 francs restants dans 6 ans, sans intérêt ; il se réserve le droit de retour si sa fille meurt avant lui, sans enfants ; les parties obligent et hypothèquent leurs biens ; l'acte est passé en l'étude du notaire, en présence de Jean PAGÉS (tailleur d'habits) et d'Alexandre GILLES (cultivateur), de Saint-Martin-de-Londres, qui signent (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) ; + 17.07.1816, à Saint-Jean-de-Cuculles "âgée de 41 ans, épouse de Pierre EUZET, agriculteur habitant au Mas-de-Londres, est décédée dans la maison de son père René TONDUT et de Suzanne CHAUVET, habitans dudit Saint Jean" ; le 30.01.1817, suite au décès de Marie Anne, Jacques EUZET, le père de Pierre, rembourse l'acompte de 300 francs de dot à René TONDUT, père de Marie Anne ; l'acte est passé en l'étude du notaire, en présence de Pierre PIOCH (maréchal à forge) et Antoine BOUDON (cultivateur) de Saint-martin-de-Londres, qui signent avec les parties (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres).

VISSEC Pierre ° probable à Montpeyroux (34) ; fs Joseph (+ avant le mariage de son fils) et Thérèse ROQUE (remariée avec Georges MOULINS, de Montpeyroux quand son fils se marie), de Montpeyroux ; il habite Montpellier depuis plus de 10 ans quand il se marie ; sa mère lui donne son consentement par l'intermédiaire de son procureur, Jean BAZIN, de Montpellier, par acte reçu le 26.01.1762 par le notaire Jean Louis ALIBERT, de Montpeyroux ; x Catherine EUZET (fa Sébastien et Jeanne COLLET ou COULET), le 22.06.1762, à Montpellier, paroisse Notre-Dame-des-Tables ; garçon tondeur de draps quand il se marie ; il signe VISSEQ mais dans l'acte de mariage, le curé écrit VISEC, cependant que dans l'acte de décès de Catherine EUZET, c'est VISSEC (graphie la plus courante pour ce patronyme) ; est présent au mariage, son frère Jean VISSEC qui ne sait pas signer ; il y a aussi un autre tondeur, Pierre REBOUL ; Cm le 31.05.1762 : Catherine s'est constituée en dot 600 livres gagnées par "son travail et industrie" et qu'elle a employées en meubles, effets et linge "placés dans une chambre en cette ville, pour un montant de 500 livres, cependant qu'elle a des "bagues et dorures" pour un montant de 100 livres ; en droit d'augment, il lui donne 200 livres et elle lui donne 100 livres, à payer au survivant ; la totalité des biens de VISSEC n'exède pas 200 livres ; ils obligent et hypothèquent leurs biens ; l'acte est passé dans la maison du sieur PHILIS, en présence de Jean Joseph ALBISSON et Laurent Ignace MALLIÉ (avocats de Montpellier) qui signent avec Pierre VISSEC, le notaire et les procureurs des parents : Jean BAZIN qui représente la mère de Pierre VISSEC et Joseph Bernard PHILIS qui représente les père et mère de Catherine ; dans cet acte, son patronyme est écrit VISSEC mais il signe Pierre VISSECQ (notaire Jean Joseph BRUGUIERE, de Montpellier) ; "La lignée" (génération 13)



Méthodes

La méthode employée pour la recherche dans ce secteur de l'Hérault est largement dépendante du fait que beaucoup de minutiers ont disparu et que les registres paroissiaux sont relativement récents.

Les premières minutes conservées aux AD 34 (celles du notaire Pierre Henri CAUSSE) ne sont que de 1669 et encore, même pour le XVIIIe siècle, il y a des manques. Par exemple, rien n'a été conservé des minutes du notaire Simon PRUNET (mort le 22 octobre 1744). Il était en concurrence avec l'autre notaire de la famille PRUNET de Saint-Martin-de-Londres, Jean-Jacques PRUNET (minutes conservées, de 1713 à 1759). L'abbé Bougette raconte, dans son livre sur Saint-Martin-de-Londres, les péripéties qui ont entraîné la diminution d'importance de cette étude (et donc probablement son arrêt et la perte des archives). Il y a quelques épaves de minutiers du val de Londres dans la série 2 E 95, des AD 34, en particulier les minutiers des notaires BÉRAUD et MARCHAND (pour le XVe siècle) et Gervais MAUMEJEAN (pour le XVIIe siècle). De plus, l'analyse des registres du contrôle des actes montre d'autres lacunes (pour le XVIIIe siècle), avec les notaires CAYZERGUES, DEZEUZES et AZEMAR. Ces notaires se déplacaient sur les lieux où étaient passés les actes et il est bien difficile de savoir quel était leur point d'attache. Ainsi, le 07.07.1727, pour un acte passé au mas de Sueilles, c'est DEZEUZES, "notaire à Suelhes" qui officie (mais le même, est signalé comme "notaire au Triadou", le 09.01.1728, pour un acte fait sur place). Pour un acte du 21.11.1726, acte fait au mas de la Figarède, c'est AZEMAR "notaire à la Figarède" qui officie. Simon PRUNET est, lui-aussi, inscrit comme "notaire à la Figarède", le 31.12.1727 (ailleurs, il est dit notaire à Laroque, à Ferrière ou à Valflaunès et, souvent, à Saint Martin). CAYZERGUES est indiqué comme notaire à Viols-le-Fort, le 17.12.1726, etc. Il est, cependant, probable que leur étude était à Saint-Martin-de-Londres, comme peuvent le montrer les actes qui les concernent personnellement. Ainsi, le 14.08.1727, pour un acte fait par Simon PRUNET et qui concerne Mathieu DEZEUZES, ce dernier est indiqué comme "notaire de Saint Martin".

Du côté des registres paroissiaux, ils n'ont été conservés qu'à partir de 1764 pour Saint-Martin-de-Londres, 1776 pour le Mas-de-Londres, 1715 pour Notre-Dame-de-Londres et 1684 pour le Rouet. Par contre, il existe de nombreux dossiers sur les archives des seigneurs de Londres et donc beaucoup de reconnaissances féodales qui permettent parfois de combler les lacunes. Heureusement aussi, beaucoup d'actes des populations du val de Londres ont été passés auprès des notaires des Matelles ou de Viols-le-Fort, dont les minutes ont été mieux conservées.

La méthode est donc simple : bien connaître les sources directes et puis "ratisser large", pour glaner des informations complémentaires. C'est ce que nous avons commencé à faire en consultant les archives du château de Doscarès. Grâce à celles-ci, les reconnaissances féodales de 1653 et de 1685 du terrain de Gabriac ont permis de comprendre la filiation de Fulcrand 2 EUZET, du Mas d'Alègre et de Saint-Martin-de-Londres.

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Les lignées issues de l'Hérault

Le Mas-de-Londres.

Le Mas-de-Londres (suite 2).