La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

La branche de Fabrègues.
(T 95)



Pour mieux situer les EUZET de Fabrègues, il est suggéré: de se reporter à :

- Montpellier (générations 1 et 2 de la branche venue d'Assas, au XIXe siècle)



La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions.

Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
ca : vers, environ
(+) : enterrement
AD : Archives départementales
















1/ La présentation du lieu.


(à compléter)

""

2/ L'état des connaissances.

Une branche venue de Montpellier

Génération 1 (génération 15 de La lignée)

Pierre (fs Claude et Anne MARTIN) ° 07.09.1781, à Assas ; domicilié "à la métairie du mas rouge, canton de Mauguio", quand il se marie, le 15.10.1809 avec Agnès SABATIER, à Saint Brès ; Cm 03.09.1809, notaire Pierre Charles CAIZERGUES, de Montpellier (information du bureau de Montpellier de l'enregistrement - à rechercher) ; leur fille Marguerite naît à Saint Brès, le 29.07.1810 ; par contre, leurs deux filles Catherine 1 et 2 naissent à Montpellier, les 03.02.1816 et 08.06.1820 ; le 12.02.1824, cultivateur à Montpellier, il vend à Jean Baptiste DESPUECH (agriculteur à Saint-Brès) des immeubles à Saint-Brès qu'il avait acquis d'Antoine MERCIER père le 08.11.1818 et qu'il avait payé le 13.08.1820 (notaire Amédée GRASSET pour ces actes) ; ces immeubles sont : deux pièces de terre luzerne, tenement du Planas, une maison dans le village, une pièce de terre champ, tenement de Cautancel, et une pièce de terre vigne, tenement de la Durante ; le prix est de 1500 francs que l'acquéreur s'oblige de payer le 15.03.1824, sans intérêt jusqu'à ce terme ; il s'oblige aussi "d'acquitter la redevance annuelle à laquelle peut être assujétie la terre défrichée par MERCIER père" (environ 50 centimes par année) ; la seule hypothèque légale du vendeur (sur ces immeubles) correspond à la dot de son épouse (100 francs) mais Pierre "a d'autres immeubles plus que suffisants pour y faire face" ; l'acte est passé à l'étude (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier) ; cultivateur à Montpellier, le 24.02.1824, François ALBE (propriétaire foncier à Saint-Jean-de-Fos) lui vend (pour 3/5ème) ainsi qu'à son épouse (pour 2/5ème), une maison, à Montpellier, "à deux étages, au faubourg de la Sonnerie, section K dite de Montels, n° 114 de la matrice du role, isle Galot", avec la facilité de puisage au puits de la maison attenante de la dame CHANTAREL ; le prix est de 3000 francs ; Agnès SABATIER paye 1000 francs (sur les 1200 francs de sa part) "en monnaie d'argent", pour laquelle elle obtient une quittance ; le couple s'engage à payer 1500 francs, le 15.03.1824 et 500 francs dans 6 mois, sans intérêt jusqu'à ce terme ; la possession et jouissance part du jour de l'acte ; le vendeur signe, Pierre et Agnès ne savent pas signer (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier) ; dans l'acte de vente d'une maison à deux étages et de terres au Triadou à Jean François PEPIN, le 20.03.1824, il est encore dit "cultivateur à Montpellier" ; le 31.05.1825, Louis Antoine MEYNOT aîné (propriétaire habitant Donzère - Drôme) et Pierre Louis Auguste MARRE (négociant à Montélimar - Drôme), propriétaires du domaine de Vauguière, à Mauguio, vendent à Pierre EUZET, "cultivateur, demeurant et domicilié au domaine Leinasson, commune de Montpellier, appartenant à M. PERIDIER", la quantité de 1 hectare, 41 ares 70 centiares (ou 10 seterées, ancienne mesure de Montpellier), d'une pièce de terre labourable d'une plus grande contenance, n° 244, section P du cadastre, dépendant du domaine de Vauguière ; le prix est de 1500 francs ; il paye 900 francs d'acompte en espèces d'argent ayant cours ; une quittance lui est remise ; il s'engage à payer les 600 francs restants le 01.01.1827, avec l'intérêt à compter du 01.05.1825, payable avec le capital, à raison de 5 % l'année, sans retenue ; la possession et jouissance sont de ce jour ; l'acte devra être transcrit au bureau des hypothèques de Montpellier ; l'acte est fait en l'étude de Me GRASSET, l'un des notaires ; la minute est faite en double, l'une pour Me GRASSET et l'autre pour Me PERIDIER ; les vendeurs signent (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier) ; toujours à Montpellier, au mariage de Marguerite, en 1834 ; dans l'acte de vente du 28.01.1836 (entre tous les frères et soeurs), il est aussi indiqué comme "cultivateur demeurant à Montpellier" ; il avait dû s'installer à Fabrègues après Saint Brès car, le 03.04.1813, est né à Fabrègues André EUZET fils d'André et d'Agnès SABATIER ; cet André fils d'André se marie à Montpellier, le 01.12.1854 avec Victoire CAYRIER et c'est à cette occasion que l'on apprend que le père (André EUZET) est mort à Montpellier, le 17.08.1852 ; or, à cette date, il n'y a qu'un seul décès, celui de Pierre EUZET ; de plus, quel que soit le prénom (Pierre ou André), le nom de l'épouse est toujours le même : Agnès SABATIER (ou SABATHIER) ; il est donc évident qu'il s'agit de la même personne ; cette solution est confirmée le 31.12.1854 quand ce même fils André meurt à Montpellier : les déclarants sont son oncle paternel, Etienne EUZET (donc, le frère de Pierre) et Jean ARNASSAN (donc, le beau-fils de Pierre) ; la solution est encore confirmée par le recensement de Montpellier de 1841 où le ménage 1174 est constitué de Pierre (marchand de vin), Agnès SABATIER (son épouse), André EUZET (son fils) et Catherine EUZET (sa fille), "île n° 33, Grand Galion" ; après Fabrègues, Pierre a dû s'installer à Montpellier (à partir de 1816 ?), puis à Pignan (en 1819) puis définitivement à Montpellier (de 1820 à 1852) ; agriculteur puis marchand de vin (à Montpellier, en 1834) ; revendeur de vin (à Montpellier en 1835, 1836, 1839) ; + 17.08.1852, dans la "maison Euzet rue Farges", à Montpellier. Montpellier et Saint Brès et Assas et Mauguio et Pignan

Génération 2 (génération 16 de La lignée)

André [fs Pierre (parfois appelé"André") et Agnès SABATIER] ° 03.04.1813, à Fabrègues ; signalé au recensement de 1841 de Montpellier avec ses parents et sa soeur Catherine ; Cm, le 16.09.1854 avec Victoire CAYRIER : le régime est dotal ; "elle se constitue en dot, de son chef, tous les meubles et immeubles qui lui sont parvenus de la succession de Jacques CAYRIER, son père, mais il demeure expressément convenu qu'André EUZET pourra, avec le consentement de sa future épouse, procéder à toutes liquidations et partages des susdits biens, les vendre, échanger, toucher et recevoir le prix desdits meubles et soultes de partage et d'échange mais à la charge pour lui de faire reconnaissance dotale à sa future épouse des sommes qu'il recevra et de les affecter et hypothéquer au profit de celle-ci sur les biens immeubles lui appartenant de valeur suffisante pour garantir les susdites sommes ou bien d'en faire emploi ou acquisition d'autres immeubles qui seront dotaux à la future épouse mais aliénables aux mêmes conditions de reconnaissance ou d'emploi. Les aliénations, emplois et remplois devront être faits en la présence et du consentement exprès de la future épouse." ; tous les autres biens présents et à venir de la future épouse lui seront et demeureront libres et paraphernaux, et à ce titre elle en aura l'entière administration et jouissance ; l'acte est fait en l'étude où signe André (il y a aussi la signature de Pierre CRASSOUS) ; elle ne sait pas signer (notaire Louis Marie François Xavier BONFILS, de Montpellier) ; les deux publications sont faites à Montpellier, les 24.09.1854 et 01.10.1854 ; sa mère (veuve, présente au mariage), lui a donné son consentement ; la mère de l'épouse (veuve, absente au mariage) a donné son consentement par acte notarié, à Antraigues (07), le 03.09.1854 ; x Victoire CAYRIER, le 01.12.1854, à Montpellier ; le mariage est fait en présence de Pierre BONNIER (cordonnier), Cyprien BONNET (maréchal), Alexis Victor DAUVIN (retraité) et Pierre CRASSOUS (cultivateur), domiciliés à Montpellier, qui signent avec André ; il est cultivateur et domicilié à Montpellier quand il se marie ; + 31.12.1854, à Montpellier, "dans la maison Moreau, rue de la Verrerie" (acte du 01.01.1855) ; les déclarants sont Jean ARNASSAN (cocher, 46 ans, son beau-frère ; il signe) et Etienne EUZET (cultivateur, 58 ans, son oncle paternel ; il ne sait pas signer), domiciliés à Montpellier ; l'acte indique bien qu'il est fils d'Agnès SABATIER mais c'est par erreur qu'il est dit fils d'André (au lieu de Pierre) EUZET. Montpellier


3/ Questions.

(à compléter)

sommaire

haut de page

Fabrègues (suite 1)

Fabrègues (suite 2)

Les lignées issues de l'Hérault