La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

La branche de Saint-Brès.
(T 34)



Pour mieux situer les EUZET de Saint Brès, il est suggéré de se reporter aux : EUZET d'Assas (générations 1 et 2 de la troisième branche) et aux EUZET de Montpellier (une branche venue d'Assas, au XIXe siècle)



Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement








La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions.

La présentation du lieu


Saint-Brès est à 14 km d'Assas et à 15 km de Montpellier.



L'état des connaissances

Le recensement de 1901



C'est un fils de Claude EUZET et d'Anne MARTIN, d'Assas, qui vit quelques temps à Saint-Brès, avant de s'installer définitivement à Montpellier et rejoindre ainsi ses frères Jean, Etienne et Martin Pascal.

Génération 1

- Pierre (fs Claude et Anne MARTIN) ° 07.09.1781, à Assas ; domicilié "à la métairie du mas rouge, canton de Mauguio", quand il se marie, le 15.10.1809 avec Agnès SABATIER, à Saint Brès ; Cm 03.09.1809, notaire Pierre Charles CAIZERGUES, de Montpellier (information du bureau de Montpellier de l'enregistrement - à rechercher) ; leur fille Marguerite naît à Saint Brès, le 29.07.1810 ; par contre, leurs deux filles Catherine 1 et 2 naissent à Montpellier, les 03.02.1816 et 08.06.1820 ; le 12.02.1824, cultivateur à Montpellier, il vend à Jean Baptiste DESPUECH (agriculteur à Saint-Brès) des immeubles à Saint-Brès qu'il avait acquis d'Antoine MERCIER père le 08.11.1818 et qu'il avait payé le 13.08.1820 (notaire Amédée GRASSET pour ces actes) ; ces immeubles sont : deux pièces de terre luzerne, tenement du Planas, une maison dans le village, une pièce de terre champ, tenement de Cautancel, et une pièce de terre vigne, tenement de la Durante ; le prix est de 1500 francs que l'acquéreur s'oblige de payer le 15.03.1824, sans intérêt jusqu'à ce terme ; il s'oblige aussi "d'acquitter la redevance annuelle à laquelle peut être assujétie la terre défrichée par MERCIER père" (environ 50 centimes par année) ; la seule hypothèque légale du vendeur (sur ces immeubles) correspond à la dot de son épouse (100 francs) mais Pierre "a d'autres immeubles plus que suffisants pour y faire face" ; l'acte est passé à l'étude (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier) ; cultivateur à Montpellier, le 24.02.1824, François ALBE (propriétaire foncier à Saint-Jean-de-Fos) lui vend (pour 3/5ème) ainsi qu'à son épouse (pour 2/5ème), une maison, à Montpellier, "à deux étages, au faubourg de la Sonnerie, section K dite de Montels, n° 114 de la matrice du role, isle Galot", avec la facilité de puisage au puits de la maison attenante de la dame CHANTAREL ; le prix est de 3000 francs ; Agnès SABATIER paye 1000 francs (sur les 1200 francs de sa part) "en monnaie d'argent", pour laquelle elle obtient une quittance ; le couple s'engage à payer 1500 francs, le 15.03.1824 et 500 francs dans 6 mois, sans intérêt jusqu'à ce terme ; la possession et jouissance part du jour de l'acte ; le vendeur signe, Pierre et Agnès ne savent pas signer (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier) ; dans l'acte de vente d'une maison à deux étages et de terres au Triadou à Jean François PEPIN, le 20.03.1824, il est encore dit "cultivateur à Montpellier" ; le 31.05.1825, Louis Antoine MEYNOT aîné (propriétaire habitant Donzère - Drôme) et Pierre Louis Auguste MARRE (négociant à Montélimar - Drôme), propriétaires du domaine de Vauguière, à Mauguio, vendent à Pierre EUZET, "cultivateur, demeurant et domicilié au domaine Leinasson, commune de Montpellier, appartenant à M. PERIDIER", la quantité de 1 hectare, 41 ares 70 centiares (ou 10 seterées, ancienne mesure de Montpellier), d'une pièce de terre labourable d'une plus grande contenance, n° 244, section P du cadastre, dépendant du domaine de Vauguière ; le prix est de 1500 francs ; il paye 900 francs d'acompte en espèces d'argent ayant cours ; une quittance lui est remise ; il s'engage à payer les 600 francs restants le 01.01.1827, avec l'intérêt à compter du 01.05.1825, payable avec le capital, à raison de 5 % l'année, sans retenue ; la possession et jouissance sont de ce jour ; l'acte devra être transcrit au bureau des hypothèques de Montpellier ; l'acte est fait en l'étude de Me GRASSET, l'un des notaires ; la minute est faite en double, l'une pour Me GRASSET et l'autre pour Me PERIDIER ; les vendeurs signent (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier) ; toujours à Montpellier, au mariage de Marguerite, en 1834 ; dans l'acte de vente du 28.01.1836 (entre tous les frères et soeurs), il est aussi indiqué comme "cultivateur demeurant à Montpellier" ; il avait dû s'installer à Fabrègues après Saint Brès car, le 03.04.1813, est né à Fabrègues André EUZET fils d'André et d'Agnès SABATIER ; cet André fils d'André se marie à Montpellier, le 01.12.1854 avec Victoire CAYRIER et c'est à cette occasion que l'on apprend que le père (André EUZET) est mort à Montpellier, le 17.08.1852 ; or, à cette date, il n'y a qu'un seul décès, celui de Pierre EUZET ; de plus, quel que soit le prénom (Pierre ou André), le nom de l'épouse est toujours le même : Agnès SABATIER (ou SABATHIER) ; il est donc évident qu'il s'agit de la même personne ; cette solution est confirmée le 31.12.1854 quand ce même fils André meurt à Montpellier : les déclarants sont son oncle paternel, Etienne EUZET (donc, le frère de Pierre) et Jean ARNASSAN (donc, le beau-fils de Pierre) ; la solution est encore confirmée par le recensement de Montpellier de 1841 où le ménage 1174 est constitué de Pierre (marchand de vin), Agnès SABATIER (son épouse), André EUZET (son fils) et Catherine EUZET (sa fille), "île n° 33, Grand Galion" ; après Fabrègues, Pierre a dû s'installer à Montpellier (à partir de 1816 ?), puis à Pignan (en 1819) puis définitivement à Montpellier (de 1820 à 1852) ; agriculteur puis marchand de vin (à Montpellier, en 1834) ; revendeur de vin (à Montpellier en 1835, 1836, 1839) ; + 17.08.1852, dans la "maison Euzet rue Farges", à Montpellier. Assas et Fabrègues et Montpellier et Mauguio et Pignan

Génération 2

- Marguerite (fa Pierre et Agnès SABATIER) ° 29.07.1810, à Saint Brès (34) ; lisseuse ; domiciliée à Montpellier, quand elle se marie, en 1834 ; x Louis MODOT (patronyme écrit MAUDOT dans les avis de 1887), le 16.05.1834, à Montpellier ; Cm le 17.04.1834, notaire Pierre MAUMEJAN, des Matelles : sa dot est de 500 francs (informations du bureau de l'enregistrement de Montpellier) ; signalée au recensement de Montpellier de 1836, avec son mari et un enfant (Charles, 1 an) ; + 13.04.1887, "rue du grand Saint Jean", à Montpellier. Le Messager du Midi du 26.06.1887 fait paraître un avis de vente sur licitation d'autorité du Tribunal civil de l'arrondissement de Montpellier (prévue le 04.07.1887) pour "une maison d'habitation et sol élevée de deux étages au dessus du rez-de-chaussée située à Montpellier, rue du Grand Saint-Jean 9, attenante au Grand Café dit La Grotte Américaine, portée à la section G, n° 46 du plan cadastral. Elle confronte du levant GUINIER ou le vacant connu sous le nom du Grand Galion, du couchant la rue du Grand Saint-Jean, du midi ladite rue et du nord ledit GUINIER ou la rue du Grand Galion." La mise à prix est de 5000 francs et il est précisé que cette maison dépend des successions des mariés Pierre EUZET et des mariés MAUDOT, en leur vivant, propriétaires à Montpellier. Un avis identique paraît dans le même journal, deux jours plus tard. Puis, pour la même maison, le Messager du Midi du 18.07.1887 fait paraître un avis de vente sur surenchère (prévue le 25.07.1887), suite à licitation, pour un montant de 5862,50 francs. Enfin, dans son numéro du 08.12.1887, ce journal fait paraître un avis de purge d'hypothèque légale. La notification a été faite aux parties (y compris ses deux fils, Charles et Vincent MAUDOT) et au procureur de la République par l'huissier PY. Montpellier

Pour le reste de la fratrie, voir Montpellier (génération 2 des EUZET venus d'Assas au XIXème siècle).

La situation d'après le recensement de 1901 :

Il n'y a aucun EUZET à Saint Brès, en 1901.

Questions

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Les lignées issues de l'Hérault

Saint Brès (suite 1)

Saint Brès (suite 2)