La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

Les branches de Saint-Mathieu-de-Tréviers.
(T 6 suite 1)



Références
Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Méthodes



L'église paroissiale de
Saint-Mathieu-de-Tréviers

Un aspect du vieux
Saint Mathieu

(photo J.C.E., 09.10.2006)

La croix de mission
et la montagne de l'Hortus



Références

- Le mas d'Euzet : http://www.duboeuf-beaujolais.com/stlucie.html (site existant en 1999 mais disparu avant 2010)

- En août 2001, rencontre avec M. Yves TERRISSE-FOURCAND, au mas d'Euzet, qui nous a donné deux bouteilles de vin du domaine Sainte Lucie d'Euzet, Pic Saint Loup 1999 et 2000 (une étiquette de ce vin est en photo)

- Jean ARNAL : "Saint-Mathieu-de-Tréviers. 50 000 ans d'histoire", avec la collaboration de Sylvie ARNAL. 22.08.1986. Comité de développement du pic Saint Loup, Syndicat intercommunal à vocation multiple du pic Saint Loup, Office départemental d'action culturelle de l'Hérault. N° 8° 89 607 à la Bibliothèque Mazarine, Paris. (initialement, un extrait des pages 68 et 69 avait été fourni par M. et Mme VICKERY).

- La liste des maires de Saint-Mathieu-de-Tréviers se trouvait sur un site qui a disparu (http://www.mairie.saint-mathieu-de-treviers.net/index1.html) et qui se retrouve aujourd'hui (en 2015) sur le site de Wikipedia. Il y a quelques erreurs qu'il est possible de corriger grâce aux registres de délibérations du conseil municipal qui sont en ligne sur le site des AD 34 : 1ère rectification avec la première année comme maire de Jean Marc EUZET qui est 1843 et non 1844 puis, ajout de son second mandat, en 1865. Quant à l'état civil en ligne sur le site des AD 34, il permet de rectifier le début du mandat de Louis VINCENT (1833 au lieu de 1834) et de tenir compte de son prénom usuel (Louis au lieu de Joseph) et, surtout, de compléter pour les périodes antérieures à 1834 et à 1870.

(à compléter)
1800 : VINCENT Bernard (le premier acte d'état civil qui l'indique comme maire est du 29 messidor an VIII ou 18.07.1800 et le dernier acte de son mandat est du 6 pluviose an X ou 26.01.1802)
1802 : EUZET Jean (le premier acte d'état civil qui l'indique comme maire est du 1er germinal an X ou 22.03.1802 et le dernier acte de son mandat est du 20.04.1808)
1808 : VINCENT Jean Louis (le premier acte d'état civil qui l'indique comme maire est du 04.07.1808 et le dernier acte de son mandat est du 14.05.1821 - en fait, de son adjoint ayant délégation, Jean JUSTIN)
1821 : SERRE Jacques (le premier acte d'état civil qui l'indique comme maire est du 23.05.1821 et le dernier acte de son mandat est du 30.08.1830)
1830 : VINCENT Jacques (le premier acte d'état civil qui l'indique comme maire est du 27.09.1830 et le dernier acte de son mandat est du 21.11.1833 mais il y a un dernier acte de l'adjoint, Jean François EUZET, le 20.12.1833)
1833 : VINCENT Joseph François Louis VINCENT, qui signe Ls VINCENT, ce qui veut dire que son prénom usuel était Louis (le premier acte d'état civil qui l'indique comme maire est du 31.12.1833)
1843 : EUZET Jean Marc (il entre au conseil municipal le 22.08.1843, au titre du renouvellement triennal, et il est installé comme maire dans la séance du conseil municipal du 09.11.1843 ; dans la même séance, René SERRE est installé comme adjoint au maire (vues 19 et 20 du registre des délibérations en ligne, sur le site des AD 34)
18.. : à compléter;
1860) : LACAN Fulcrand (il est installé maire, le 05.08.1860, après lecture de la lettre du préfet le nommant maire ; dans la même séance, CANCEL Joseph est installé comme adjoint) ; Jean Marc EUZET est membre du conseil municipal. - Vue 147 du registre des délibérations en ligne, sur le site des AD 34.
1865 : EUZET Jean Marc (nommé maire par arrêté du préfet du 26.08.1865, il est installé maire le 10.09.1865 par son prédécesseur) ; par un arrêté du 26.08.1865, est nommé adjoint CANCEL Joseph Louis Vital ; il est installé adjoint le 10.09.1865 - Vue 28 du registre des délibérations en ligne, sur le site des AD 34.
1870 : BRUGUIERE Martin,
1871 : COLOMBET Jean Jacques,
1874 : BRUGUIERE Martin,
1876 : DUSFOUR Tulipe,
1878 : EUZET Lucien (il est élu maire dans la séance du nouveau conseil municipal, réuni le 21.01.1878 ; dans la même séance, Gustave SERRE est élu adjoint (vues 135 et 136 du registre des délibérations en ligne, sur le site des AD 34)
1881 : OLIVIER Félise,
1892 : VIDAL Auguste,
1896 : CANCEL Louis,
1900 : SAUMADE Eugène,
1906 : CANCEL Louis,
1940 : SAUMADE Eugène,
1944 : DURAND Gaston,
1945 : SAUMADE Eugène,
1965 : SAUMADE Gérard,
2006 : YVANEZ Robert,
2008 : LOPEZ Jérôme.

- Exemptions des EUZET, à Saint-Mathieu-de-Tréviers, en octobre et novembre 1793, à propos de la levée en masse de l'an 2 : L 3684 (AD 34) ; information initiale de Mme Marie-José GUIGOU.

- Compoix de Saint-Mathieu-de-Tréviers (1637) : 1 Mi 415 (AD 34)

- Informations initiales sur les filiations par Mme Marcelle LE MARCHAND GOUDAILLIER (son étude du canton des Matelles) et M. Paul COUDER.

- Registres paroissiaux et d'Etat civil de Saint-Mathieu-de-Tréviers aux AD 34.

- Recensements de Saint-Mathieu-de-Tréviers aux AD 34

- La photo du Pic par le peintre Vincent BIOULÈS a été prise et transmise par Mme Chantal FÉDIÈRE

- Certificat d'études pour Marthe EUZET (en 1886) : 1 T 4609 (AD 34) ; trouvé et transmis par Madame M.J. GUIGOU, le 26.02.2010. A notre observation comme quoi, l'obtention de ce diplôme devait être exceptionnel pour une jeune fille de cette époque, Madame GUIGOU a encore précisé : "OUI effectivement, c'était assez exceptionnel... surtout en 1886... l'examen du certificat d'études primaires fut une institution ! D'après les PV d'examens les aspirantes sont aussi nombreuses que les aspirants au certif.
D’après une circulaire du 20 août 1866, c’est Victor DURUY qui mettra en place un certificat de fin d’études. Cependant, il faudra attendre la Loi Jules FERRY du 28 mars 1882, qui rendait l'instruction primaire obligatoire de 6 à 13 ans, pour que celui-ci soit vraiment institué.
Article 6 :
« Il est institué un certificat d'études primaires ; il est décerné après un examen public auquel pourront se présenter les enfants dès l'âge de onze ans. Ceux qui, à partir de cet âge, auront obtenu le certificat d'études primaires, seront dispensés du temps de scolarité obligatoire qui leur restait à passer. »
La scolarité primaire était plus longue que celle d’aujourd’hui. Après, le cours moyen 2ème année, il y avait encore deux classes de fin d’études, suivies par les élèves qui n’entraient pas au Collège. En 1936, la loi Jean ZAY prolonge l'instruction obligatoire jusqu'à 14 ans. Le certificat d’études primaires, puis le certificat d’études primaires et élémentaires, jusqu’en 1946, marqueront la fin de l’instruction obligatoire et l’entrée dans la vie active des adolescents. Les élèves qui suivaient un enseignement secondaire pouvaient, s’ils le désiraient le passer aussi, à l’âge de 14 ans. Les deux classes de fin d’études primaires vont disparaître peu à peu avec la réforme de 1959 du ministre de l'Éducation nationale, par Jean BERTHOIN, qui prolongera l'instruction obligatoire jusqu'à 16 ans.
" (note : les années en gras et les patronymes en majuscules sont de notre fait, comme partout sur le site).

- 1 R 1071 Lodève Montpellier : dossier militaire de Léon Joseph François EUZET, classe 1894 ; p. 433 du registre numérisé aux AD 34.

- Article du Midi Libre du 15.09.1999, transmis par Mme Chantal FÉDIÈRE (en septembre 2010).

- Société languedocienne de géographie (n° 31, de 1908) Université de Montpellier. Institut de géographie. CNRS. Editeur : Secrétariat de la Société languedocienne de géographie. Extraits, p. 88 et p. 106 dans "Google livres" (consultation, le 09.11.2010).


Chronologie des actes :

- 01.05.1617, contrat de mariage de Guillaume EUZET (fils de François et d'Anne POUZANCRE) et de Gracie CAUSSEL (fille de Bertrand CAUSSEL, procureur en la val et cour de Montferrand, et Jeanne de ROGIERS, de Saint-Jean-de-Cuculles) ; elle est veuve de Jean BARY, de Lars ; il est dit que le mariage s'est passé "il y a un an ou environ" ; Bertrand apporte 400 livres tournois à sa fille ; 100 livres avaient été données en augment dotal par le premier mari de Gratie ; les augments dotaux respectifs sont de 60 et 30 livres ; l'acte est passé dans la maison de Guillaume en présence de noble Pierre du CAILAR, seigneur d'Anglas, de noble Jean du CAILAR de la métairie d'Anglas, de Jacques CLAPAREDE, qui signent avec CAUSSEL et le notaire ; Guillaume ne sait pas signer (notaire Bernard FESQUET, de Saint-Bauzille-de-Putois : 2 E 77/211, aux AD 34 - cette liasse se trouvait initialement aux AD 30 ; elle a fait l'objet d'un échange entre les deux AD, en janvier 2018) ; renseignements sur les CAUSSEL par Mme Jacqueline ITIER : Jeanne CAUSSEL, Cm Barthélémy SEVERAC, le 05.06.1629, notaire Claude GARDEL, Montpellier 2 E 60/48, p. 260 ; elle meurt à 64 ans le 06.05.1666, à Saint-Jean-de-Cuculles (GG 1) ; ouverture de son testament le 05.06.1666, notaire Gilbert SALOMON, des Matelles, 2 E 47 68 p. 537 ; mariage le 19.04.1648 de leur fille Jeanne, notaire GREGOIRE, Les Matelles 2 E 47 64 p. 45 ; la fratrie est la suivante : Magdeleine x Durand GIRAL, Françoise x Guillaume CALAGE, Gracie x1 Jean BARIN 1613, x2 Guillaume EUZET 1617 (ce qui, en fait, correspond au Cm, le mariage ayant eu lieu en 1616), François, prêtre du Triadou, Jean x Catherine MALAVIALLE 1630 et Claude x1 ? BRUGUIERE x2 Etienne JEAN.

- 06.09.1627, testament d'Anne PO(U)ZANCRE (notaire Bernard FESQUET, de Saint-Bauzille-de-Putois : 2 E 77/2, aux AD 34). Acte signalé initialement par M. Marc MORANDAT

- 10.11.1627, achat de terres par Guillaume EUZET, (notaire Bernard FESQUET, de Saint-Bauzille-de-Putois : 2 E 77/2, f° 148, aux AD 34). Acte signalé initialement par M. Marc MORANDAT

- 10.08.1638, conflit avec un berger de Françoise GAY, par Guillaume EUZET ; accord entre les parties (notaire Antoine BANAL, de Saint-Bauzille-de-Putois : 2 E 77/12, f° 272, aux AD 34)

- 19.09.1640, inféodation à Guillaume EUZET pour faire un arc et voute dans une rue de Saint-Bauzille-de-Putois, (notaire Antoine BANAL, de Saint-Bauzille-de-Putois : 2 E 77/13, aux AD 34)

- 22.07.1641, association des verriers Jacob de la ROQUE, François de la ROQUE et Bringuier de COURSAC, ; Anne EUZET y est indiquée comme femme de Jacob de la ROQUE (notaire Louis DELANGLADE, de Montaud et Saint-Drézéry : 2 E 47/85, à compléter -, aux AD 34). Acte signalé initialement par Mme Chantal FÉDIÈRE.

- 20.04.1647, acte de déclaration par Antoinette OLLIVIER contre Guillaume EUZET ; acte qui évoque le mariage de sa fille Anne EUZET avec le noble verrier, Jacob de la ROQUE, ainsi que l'acte de règlement de légitime de ses frères, 12 ou 13 ans avant (notaire Antoine BANAL, de Saint-Bauzille-de-Putois; : 2 E 77/17, f° 220, aux AD 34)

- 09.11.1701, quittance pour les droits de légitime de Claude EUZET, payés par son frère, Jean EUZET (notaire Jean MAUMEJAN, des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/3, f° 280, aux AD 34).

- 18.12.1701, contrat de mariage de Claude EUZET (fils de Jacques et de Marguerite GELY) avec Marie LEBOUZE (nom féminisé) ou LEBOUS, écrit LEBOUX dans l'acte (fille de Pierre et de Gillette PERASSE), de la métaiire de Leboux, à Saint-Mathieu-de-Tréviers. Il est assisté de sa mère (qui ne sait pas signer) et de son frère Jean (qui signe avec lui). Elle est assistée de ses père et mère (qui ne savent pas signer) et de Laurent LEBOUX, son frère (il n'y a pas sa signature). Elle ne sait pas signer. Pierre LEBOUX et Gillette PERASSE donnent à leur fille "leurs biens, noms, droits et actions, meubles et immeubles", y compris ceux qui viennent de Pierre LEBOUX, "son cousin et parrain" dont le père de Marie avait hérité par son testament du 12.01.1674, retenu par le notaire SALOMON, des Matelles. Ces biens représentent environ 2000 livres, distraction faite des charges. Cette donation est faite suivant plusieurs conditions. Les époux LEBOUX se réservent 1800 livres, dont 1200 à payer à Laurent LEBOUX et les 600 livres restantes à Antoine et Marie LEBOUX, leurs autres enfants, soit 300 livres chacun, pour tous les droits de légitime paternels et maternels. Ces sommes leur seront payées quand ils auront 25 ans ou plus tôt pour Marie si elle se marie avant. Deuxième condition : jusqu'à l'âge de 25 ans, Antoine et Marie LEBOUX "seront nourris, habillés et entretenus dans la maison de leur père, en travaillant pour eux de tout leur possible au profit et utilité des futurs mariés". Ils pourront retirer leur capital quand ils auront 25 ans ou les laisser entre les mains des futurs mariés (intérêt au denier 20). Gillette PERASSE se réserve encore 300 livres sur les biens donnés, "pour en disposer en faveur de quoi bon lui semble". En troisième lieu, les époux LEBOUX se réservent d'être "nourris, habillés et entretenus dans leur maison leur vie durant avec les futurs mariés et à leur table pot et feu". Ils prévoient aussi le cas où les mariés seraient obligés de se séparer : dans ce cas, les époux LEBOUX se réservent "une pension annuelle et viagère de 16 cestiers bled touzelle et formant mezure de Montpellier, un muid de vin, une émine huille, un carton demy scel et 30 livres argent". Ce montant serait payable, la moitié le jour de la séparation et l'autre moitié dans 6 mois après et ainsi tout le temps qu'ils demeureraient séparés (et la moitié après le décés de l'un desdits LEBOUX). Ils se réservent aussi leur logement "dans la chambre de leur métairie confrontant la jasse". En cas de séparation, les mariés devront (aux époux LEBOUX) "garnir la susdite chambre d'un lit complet et des autres meubles nécessaires, leur bailler huit linceuls, demy douzaines de napes et une douzaine de serviettes, le tout bonne valeur, comme aussi leur fourniront les habits et linge necessaire comme chemizes et autres de cette nature". En augment de dot, Jean donne à Marie 300 livres et Marie à Jean 150 livres. Les deux couples constituent leurs procureurs pour la bonne application des clauses. Pour les LEBOUX, c'est Jean GALABERT et pour les EUZET, c'est Etienne MARTIN (procureur en la Sénéchaussée et siège présidial de Montpellier). Les biens sont hypothéqués pour cette application. L'acte est passé à Montpellier, "entre les deux guichets de la conciergerie de la cour présidiale de cette ville où ledit EUZET est détenu prisonnier à la requête de ladite LEBOUZE". C'est une plaite de grossesse, afin que Claude EUZET reconnaisse qu'elle était enceinte "de ses oeuvres comme il a déjà fait par son audition". Il lui avait fait des "promesses verbales de mariage futur". L'acte est passé en présence de GALABERT et MARTIN, les procureurs des parties (qui signent), de Jean CANTELOUBE, docteur en droit et de François MARGOÜET, qui signent (notaire Raymond MARGOÜET, de Montpellier : 2 E 55/200, f° 419, aux AD 34).

- 29.02.1703, complément de succession de Pierre LEBOUS (père de Marie) : quittance de 102 livres 15 sols par Claude EUZET à Marie AILLERI, veuve et héritière de Laurens PERAS (notaire Raymond MARGOÜET, de Montpellier : 2 E 55/201, f° 331, aux AD 34)

- 07.08.1704, quittance de Guillaume PLAGNIOL à son beau-frère, Jean EUZET, du Triadou, pour 1350 livres (notaire Jean MAUMEJAN, des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/6, f° 112, aux AD 34).

- 07.08.1704, quittance de Jean EUZET, du Triadou, pour 1350 livres, à noble Théophile de DAMPMARTIN (notaire Jean MAUMEJAN, des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/6, f° 112 v., aux AD 34).

- 17.11.1705, transaction entre Fulcrand DUFFOURS, écuyer, secrétaire du roi, contrôleur des gabelles du Languedoc, et noble Théophile DAMPMARTIN, seigneur de saint Illaire et la Salade, habitant audit Saint Illaire ; ce dernier était débiteur envers DUFFOURS de 1200 livres, plus 120 livres d'intérêt ; comme il ne pouvait payer, DUFFOURS a fait procéder à une saisie "entre les mains de Jean EUZET (fils de Jacques et de Marguerite GELY), son rentier de la meterie et domaine de la Salade" ; ainsi, cet acte nous apprend que Jean était le fermier de la métairie de la Salade, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; l'acte indique qu'il "avait jouy six années qui ont fini l'année dernière" et que l'arrentement s'était fait "sur le pied de 500 livres par an" ; il est dit que Jean doit alors à SAINT ILLAIRE 488 livres 8 sols 5 deniers, "laquelle somme l'a payé comptant en louis d'or, d'argent et autre bonne monnoye", savoir la moitié à DUFFOURS et la moitié à SAINT ILLAIRE ; moyennant quoi, il est quitte de l'afferme pour les six ans ; il a même anticipé le payement de la dernière part qu'il ne devait régler qu'à Noël prochain ; SAINT HILLAIRE délègue Jean EUZET "qui jouira de ladite afferme pendant l'année prochaine et les fermiers qui lui succederont" de payer le solde au sieur DUFFOURS ; tous signent (notaire Raymond MARGOUËT, de Montpellier : 2 E 55 202, f° 366, aux AD 34).

- 05.05.1706, quittance entre noble Théophile DAMPMARTIN, seigneur de saint Illaire et la Salade et Jeanne RICARDE, veuve d'André RICARD, ménager de Montaud et fermier du domaine de Saint Illaire (leurs relations étant fixées par contrat du 18.02.1705) ; la dame Jeanne de COURSAC, femme du seigneur de SAINT ILLAIRE, paye 453 livres dues à la veuve RICARD, à ce titre ; il est précisé que sur ces 453 livres, elle "y a employé celle de 403 livres des deniers que sieur Jean EUZET (fils de Jacques et de Marguerite GELY) son fermier de la métairie de la Sallade luy a payé par advance sur le prix de l'afferme et dont il se remboursera sur ledit prix l'année prochaine 1707 et 1708" ; tous signent, dont Jean EUZET ; cet acte , ajouté à celui du 17.11.1705, montre à la fois, que Jean EUZET est dans une situation financière suffisamment confortable pour payer ses loyers à l'avance et aussi que, grâce à cette politique, il peut être assuré de rester le fermier de la métairie de la Salade, ce qui lui assure des revenus réguliers et importants, très près du Triadou où il habite (notaire Raymond MARGOUËT, de Montpellier : 2 E 55 203, f° 87, aux AD 34).

- 23.05.1706, quittance de Laurent LEBOUS à Claude EUZET (notaire Jean MAUMEJAN, des lieux de la val de Montferrand : 2 E 47/7, f° 342, aux AD 34)

- 12.09.1712, quittance d'Antoine LEBOUS à Claude EUZET (notaire Jean MAUMEJAN, des lieux de la val de Montferrand : 2 E 47/10, f° 194, aux AD 34)

- 12.09.1712, quittance de Gilette PERAS à Claude EUZET (notaire Jean MAUMEJAN, des lieux de la val de Montferrand : 2 E 47/10, f° 195, aux AD 34)

- 13.03.1714, quittance de Gilette PERAS à Claude EUZET (notaire Jean MAUMEJAN, des lieux de la val de Montferrand : 2 E 47/11, f° 99, aux AD 34)

- 30.09.1717, quittance d'Antoine LEBOUS à Claude EUZET (notaire Jean MAUMEJAN, des lieux de la val de Montferrand : 2 E 47/13, f° 242, aux AD 34)

- 22.04.1732, vente de terres par Jacques ESTEVE à Claude EUZET, à charge pour ce dernier d'en payer une part à Jeanne CARTAYRADE (notaire royal Fulcrand MAUMEJEAN des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/22, f° 8, aux AD 34)

- 29.04.1732, quittance par Jeanne CARTAYRADE à Claude EUZET, suite au contrat de vente du 22 avril par Jacques ESTEVE (notaire royal Fulcrand MAUMEJEAN des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/22, f° 11, aux AD 34)

- 23.01.1737, quittance par Fulcrand ROUX à Claude EUZET (notaire Antoine PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/111, aux AD 34)

- 02.06.1737, vente d'une terre par Claude MASSADOR à Claude EUZET (notaire royal Fulcrand MAUMEJEAN des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/22, f° 277, aux AD 34)

- 21.11.1737, contrat de mariage entre François FERRIER et Marie EUZET (notaire royal Fulcrand MAUMEJEAN des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/22, f° 321, aux AD 34)

- 22.04.1738, contrat de mariage entre Joseph VINCENT et Marguerite EUZET (notaire royal Fulcrand MAUMEJEAN des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/23, f° 26, aux AD 34)

- 13.11.1742, paiement du solde de la dot de Marie EUZET, par Claude EUZET à François FERRIER (notaire royal Fulcrand MAUMEJEAN des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/24, f° 9 v., aux AD 34)

- 02.12.1742, paiement par Claude EUZET (fils de Jean et d'Estienne PLAGNIOL) à son oncle, Claude EUZET (fils de Jacques et de Marguerite GELY), le solde de son droit de légitime (notaire royal Fulcrand MAUMEJEAN des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/24, f° 102 v., aux AD 34)

- 14.09.1743, contrat de mariage entre Jean EUZET (du Triadou) et Françoise MONTELS, de Saint-Mathieu-de-Tréviers (notaire Jean Joseph BRUGUIÈRE, de Montpellier : 2 E 61/92, f° 621 v., aux AD 34).

- 03.11.1743, paiement du droit de légitime à Jean 2 EUZET par son père, Claude EUZET (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/24, f° 192, aux AD 34).

- 08.08.1748, contrat de mariage de Jean EUZET et Jeanne GALABERT (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/.., aux AD 34). A compléter.

- 22.09.1748, enregistrement du contrat de mariage de Cécile EUZET et François BOUGETTE (notaire Mathieu CLAPAREDE, de Viols-le-Fort : 2 E 81/.., aux AD 34). A compléter.

- 28.11.1748, contrat de mariage de Marguerite EUZET et Pierre PLANCHON (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/.., aux AD 34). A compléter.

- 17.06.1751, contrat de mariage entre Jean Jacques EUZET (fils de Claude et de Marguerite de GIRARD) et Suzanne RICARD (notaire Jean Joseph BRUGUIERE, de Montpellier ; 2 E 61/95, f° 65 v., aux AD 34)

- 08.12.1751, constitution de procureur par Claude EUZET pour Pierre PLANCHON, dans le cadre de la succession de Joseph VINCENT (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/26, f° 27 v., aux AD 34).

- 08.12.1751, reconnaissance dette de Jean DOUMERGUE à Claude EUZET (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/26, f° 28, aux AD 34).

- 03.04.1752, bail d'herbages par Jacques COULOMBET à Claude EUZET (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/26, f° 151, aux AD 34).

- 17.02.1754, paiement par Jean EUZET du droit de légitime à Jean GALABERT, son beau-frère (notaire Jean MAUMEJEAN, de la val de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/26, f° 302 v., aux AD 34).

- 19.02.1756, premier testament de Marie LEBOUS (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, de laval de Montferrand : 2 E 47/à compléter)

- 16.08.1756, deuxième testament de Marie LEBOUS (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, de laval de Montferrand : 2 E 47/27, f° 146, aux AD 34)

- 17.09.1757, donation de ses biens par Marie LEBOUS à François FERRIER, son gendre (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/27, f° 231, aux AD 34).

- 12.03.1760, testament de Jean EUZET (fils de Jean et d'E(s)tienne PLAIGNOL) ; ; dans sa maison à Saint-Mathieu ; il est travailleur et habite Saint-Mathieu-de-Tréviers ; il recommande son âme à Dieu et veut être enterré dans le cimetière de la paroisse ; il "charge son héritière sy après instituée de faire celébrer des messes de requiem pour le repos de lame dudit testateur et dans lan de son decés par m. le curé dudit lieu jusques au montant de la somme de dix huit livres une fois payée, legue à la confrerye du tres saint sacrement erigée dans l'eglise dudit Trevies la somme de trois livres une fois payée, legue aux pauvres de ladite parroisse trois emines de misteure pour leur etre distribuées en pain par ledit sieur curé la moityé le jour de la neufvaine, et lautre moityé au bout de lan" ; il lègue "la légitime telle que le droit pourra les competter sur ses biens" à Jean, Fulcrand, Françoise, Marguerite et Rose EUZET ses cinq enfants légitimes et naturels et de Françoise MONTELS son épouse, et de même aux enfants à naître, à leur payer à l'âge de 25 ans accomplis et plus tôt aux filles venant à se marier ; ses enfants nés et à naître sont ses héritiers particuliers qui seront jusque là "élevés et entretenus sains et malades suivant leur etat aux depens de son heritage" ; il déclare que la valeur de son mobilier est de 500 livres ; "il defend et prohibe par exprés toutte mise de sellé et confection d'inventaire" ; il institue son épouse, Françoise MONTELS, comme héritière générale et universelle ; présents : Antoine ANDRIEU (régent des écoles), Antoine BALARD (chirurgien), Antoine VIEILLE et Pierre COMBETTES (cordonniers), Jacques VINCENT (travailleur), tous de Saint Mathieu, et Jean Baptiste CLAVIER (garçon cordonnier du lieu de Garrigue, même diocèse et demeurant à Saint Mathieu) ; tous signent avec le testateur. Folio 108 du minutier notaire Fulcrand MAUMEJEAN "des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles" : 2 E 47/28, f° 108, aux AD 34).

- 13.04.1760, codicille à son testament de Jean EUZET (fils de Jean et d'E(s)tienne PLAIGNOL) ; notaire Fulcrand MAUMEJEAN de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/28, f° 120 v., aux AD 34).

- 29.06.1760, contrat de mariage de Louis EUZET et Marie Anne ARNAUD (notaire Fulcrand MAUMEJEAN de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/28, f° 137, aux AD 34).

- 10.08.1760, quittance de Suzanne RICARD (épouse de Jean Jacques EUZET) à André MONTELS (notaire Fulcrand MAUMEJEAN de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/28, f° 151 v., aux AD 34).

- 23.08.1761, 3ème testament de Marie LEBOUS (notaire Mathieu CLAPAREDE, de Viols-le-Fort : 2 E 81/150, à compléter - transmis initialement par Mme Martine VICKERY))

- 04.06.1762, reconnaissance "d'effets" pour Marie Anne ARNAUD, épouse de Louis EUZET (fils de Claude et de Marguerite de GIRARD) ; il demeure depuis environ dix mois à Saint Mathieu et habite chez TEZIAN ; c'est dans la maison de ce dernier que l'acte est fait et récité, en présence de Jean ROUGER et de Jacques MONTELS, travaileurs habitant Saint Mathieu ; il signe mais son épouse ne sait pas signer ; il indique que lors de son mariage, il a reçu de son épouse des meubles, des linges et des effets dont il donne la liste et qu'il veut qu'ils soient restitués "le cas arrivant" (donc après son décès) ; la liste comprend 13 items : "1/ un lit quatre pieds bois noyer, garny de sa palhasse, mattellas couverte dindienne piquée, traversier plume, et trois linsuls toille rousse autour dudit lit 2/ un petit miroir cadre blanc et noir 3/ huit linsuls toille grise ou rousse, une douzaine serviettes, six napes, et six essûemains 4/ un vieux coffre bois noyer 5/ deux chauderons cuivre un un peu grand et l'autre petit pouvant pezér tous les deux environ vingt livres pezant 6/ deux petites casseroles de cuivre 7/ une bassinnoire cuivre 8/ une caisse bois blanc 9/ une table ronde bois noyer avec ses tenailles 10 / six chaises garnies de bois (de bord ?) 11/ une paire chainets et un andaix (?) le tout fer 12/ un couvercle et un careil (?) de fer blanc 13/ une douzaine de cuilliers détain, la valleur desquels effects les partyes ont reglé et evalué à la somme de cent livres (...)" (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/28, aux AD 34)

- 22.08.1763, quittance de Françoise MONTELS (veuve et héritière de Jean EUZET) à son neveu, Jean EUZET, du Triadou (fils et donataire contractuel de Claude EUZET) (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/29, f° 89, aux AD 34)

- 09.06.1765, quittance de François FERRIER à Jean EUZET, son oncle du mas de Galabert (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/29, f° 28 v., aux AD 34)

- 06.05.1767, cession de terre et remboursement de prêt à Françoise MONTELS par Jean Jacques EUZET (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/30, f° 162 v., aux AD 34)

- 06.05.1767, vente de terres à Louis ROUX et remboursement de prêt à Françoise MONTELS par Jean Jacques EUZET (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/30, f° 164, aux AD 34)

- 09.09.1769, quittance de Marguerite EUZET à François FERRIER, son neveu (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/31, f° 41, aux AD 34)

- 10.05.1770, contrat de mariage de Françoise EUZET et Laurens MERCIÉ (écrit aussi MERCIER) (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/31, f° 106, aux AD 34).

- 20.09.1770, quittance d'Antoine ROUX à Jean EUZET (fils de Claude) pour Catherine GALABERT (notaire Barthélémy PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/128, aux AD 34)

- 08.10.1770, achat de terres aux Matelles par Jean EUZET à Pierre RECOULY (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/31, f° 169 v., aux AD 34)

- 10.01.1771, vente d'une terre à Saint-Mathieu-de-Tréviers par François MASSEDOR à Jean EUZET (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/31, f° 185 v., aux AD 34).

- 14.01.1772, contrat de mariage de Jean EUZET et Marie ALLEGRE (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/31, f° 304, aux AD 34). Information initiale de Mme LE MARCHAND GOUDAILLER.

- 29.08.1772, obligation contenant engagement et antichrèse de Jean Jacques envers son oncle, Laurent (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/32, f° 23 v. et double dans 1 E/1418, aux AD 34).

- 11.04.1775, contrat de mariage de Marguerite EUZET et Antoine VIEILLE (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des Matelles : 2 E 47/32, aux AD 34 (à compléter).

- 07.12.1777, vente par Fulcrand VALLAT (de Saint Mathieu) à Jean EUZET (fs Jean et Françoise MONTELS) de "trois cannes de plan ou environ à prendre sur une plus grande contenance d'une bergerie située audit lieu de Saint Mathieu", lesquelles trois cannes ne sont pas voûtées du côté du midi, confrontant du levant ledit vendeur pour une petite bergerie, de midi la rue qui va à la chapelle Saint Raphaël, de couchant ledit acheteur et de vent droit ledit vendeur pour le restant de ladite bergerie ; les conditions de la vente d'un montant de 50 livres sont que Jean EUZET devra faire voûter ces trois cannes, faire monter les murs de la hauteur de la chambre dont jouit le vendeur et de faire couvrir la chambre que l'acheteur veut faire sur ces trois cannes, à ses frais et immédiatement ; l'acte est passé dans le logis de Jean ALLEGRE, hôte, en présence de Jean DESHONS (ménager habitant au masage de la Fabrerie, paroisse de Treviez) et Jacques VINCENT (travailleur de Saint Mathieu) qui signent avec les parties (notaire Jean Joseph MAUMEJAN des lieux de la val de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/33, f° 165, aux AD 34).

- ??.??.1778, contrat de mariage de Françoise EUZET et Jacques TEYSSEDRE, le mariage ayant eu lieu le 29.10.1778 (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort : absent aux AD 34).

- 28.08.1780, échange de terres entre Jean EUZET et Jean JEAN (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort : 2 E 81/157, f° 91), aux AD 34.

- 16.11.1783, contrat de mariage de Jeanne Rose EUZET et Vital GÉLY (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort 2 E 81/158, aux AD 34). A rechercher.

- 05.02.1786, contrat de mariage de Marguerite EUZET et Jean FOURBIEU (notaire PEYRIDIER, de Pompignan, aux AD 30). A rechercher.

- 07.08.1792, vente d'un terrain à Jean EUZET (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort : 2 E 81/161, f° 91), aux AD 34.

- 15 pluviôse an II (03.02.1794), paiement par Jean EUZET à sa tante, Madelaine MONTELS, de son supplément de légitime (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/36, f° 56, aux AD 34)

- 08.11.1796, contrat de mariage de Françoise EUZET et de Jean ABRIC (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/39, f° 178, aux AD 34)

- 18.10.1798, donation de la jouissance de la moitié de ses biens par Jean EUZET à Marie ALLEGRE, après son décès (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/41, f° 16, aux AD 34)

- 17.08.1802, supplément de légitime pour Marguerite EUZET, paiement par son frère Jean EUZET (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/45, acte 189, aux AD 34)

- 12 vendémiaire an XI (04.10.1802), paiement de la légitime (père, mère et soeur) pour Rose EUZET par son frère Jean EUZET (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/46, acte 8, aux AD 34)

- 23 brumaire an XII (15.11.1803), remboursement de Marie MONTELS, veuve de Jean BRUN, par Jean EUZET (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, de Claret : 2 E 24/3, f° 23, n° 8, aux AD 34)

- 30.04.1806, contrat de mariage entre Jean François EUZET et Catherine PLAGNIOL (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, de Claret : 2 E 24/4, f° 83 v., n° 45, aux AD 34)

- 04.08.1806, vente des biens meubles et immeubles de Bernard VINCENT à Jean François EUZET (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, de Claret : 2 E 24/4, f° ?, aux AD 34 - acte signalé dans la résiliation du 17 août)

- 17.08.1806, résiliation de la vente faite par Bernard VINCENT (le 04.08.1806) à Jean François EUZET (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, de Claret : 2 E 24/4, f° 146 v., n° 78, aux AD 34)

- 22.09.1807, vente d'une terre à Jean François EUZET par Jean PLAGNIOL (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, de Claret : 2 E 24/4, f° 276, aux AD 34)

- 29.11.1807, réception de la dot de Marie ALLEGRE par Jean EUZET (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/50, acte n° 161, aux AD 34)

- 27.12.1807, contribution des habitants pour augmenter le traitement du prêtre desservant : 44 habitants de Saint-Mathieu-de-Tréviers reconnaissent "que le traitement accordé par le gouvernement aux desservants des succursales n'est point suffisant pour leur entretient, que deslors il convient et est même du devoir des comparants, de déterminer une augmentation de traitement au pretre qui desservira la succursale de leur commune afin de lui assurer une existence honnette et decente, due a son etat, que d'ailleurs les communes sont invitées à faire une augmentation par le décret impérial du 5 nivose an XIII et autres subsequents" ; les comparants ont donc décidé de souscrire volontairement une augmentation du traitement au prêtre qui desservira leur "succursale" , pour un montant de 450 francs par an ; l'acte indique ensuite les noms des souscripteurs avec la quote-part de chacun (la plupart sont signalés comme agriculteurs) : Jean EUZET père 36 francs ; Jean Louis VINCENT 50 francs ; Jacques SERRE 36 francs, Jean Baptiste PLAGNIOL 36 francs ; Jean ROUGÉ père 28 francs ; André CALAGE 24 francs ; TESSEIDRE 24 francs ; Pierre COULOMB fils aîné 20 francs ; Baptiste CAUSSEL 10 francs ; François BRUGUIERE 8 francs ; Jean Antoine VIEILLE 8 francs ; Marcel VALLAT 8 francs ; Jean JUSTIN fils aîné 8 francs ; Jean Jacques MASCLA 7 francs 50 centimes ; François COMBETTES 8 francs ; Antoine CANCLEAUX 7 francs ; Raymond LACAN 6 francs ; Bernard VINCENT aîné 4 francs 50 centimes ; Jean VIEILLE 3 francs 50 centimes ; Antoine GRAIL fils 3 francs ; Jean ROUBERT neveu 3 francs ; JEANJEAN aîné 3 francs ; Jacques COULOMBET aîné 3 francs ; Raymond MOULINES garde-champêtre 3 francs ; Jean Jacques JUSTIN oncle 3 francs ; Jacques MONTELS 2 francs ; Fulcrand COULOMBET 1 franc 50 centimes ; Jean Jacques JUSTIN neveu 1 franc ; Augustin PEYROLE maréchal-ferrant 2 francs ; Jacques ANDRIEU 2 francs ; Martin ALLEGRE 1 franc ; Jean ALLEGRE 36 francs ; Françoise de THORUS veuve MONTELS 24 francs ; Thérèse VERDIER veuve Antoine VIEILLE 4 francs ; Marie ESTEVE veuve JEANJEAN 4 francs ; André BACHEIRON 3 francs ; Guillaume PLAGNIOL fils aîné 3 francs ; Gabriel BORD 3 francs ; Jacques BRUN 3 francs ; Antoine ROUGÉ 2 francs ; Jean FERRIER 2 francs ; François SALAGER 2 francs ; Jean Baptiste SALAGER 2 francs ; René GRAS 2 francs ; l'engagement est pris pour 6 ans, à compter du 01.01.1808, avec un paiement de 3 en 3 mois (les 2 janvier, 2 avril, 2 juillet et 2 octobre) ; l'acte détaille ensuite les conditions (le recouvrement par le percepteur des contributions directes de la commune, les hypothèses d'augmentation du traitement par le gouvernement et l'incidence sur ces contributions, l'affectation hypothécaire sur les immeubles des contributeurs) ; certains se portent fort pour les 3 veuves et d'autres pour 8 absents au jour de l'acte ; celui-ci est passé à Valflaunès, dans la maison de Pierre DELEUZE (cabaretier), en présence de François LASSAGNE et de Pascal BRUNEL, agriculteurs de Valflaunès, qui signent avec les parties et le notaire ; parmi les présents, Jean ALLEGRE et Jean Baptiste SALAGER ne savent pas signer (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, de Claret : 2 E 24/4, f° 392, n° 104, aux AD 34)

- 22.10.1809, Jean EUZET fait la donation à son fils Jean François du quart de ses biens meubles (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJEAN, de Claret : 2 E 24/5, f° et n° à compléter, aux AD 34)

- 20.01.1810, bail à ferme de Pierre SERRES (pour la veuve ROUX) à Jean François EUZET, d'un domaine à Saint-Mathieu-de-Tréviers (notaire Michel ALICOT, de Montpellier : 2 E 62/300, f° 28, aux AD 34).

- 24.03.1811, Jean EUZET fait une donation de 2500 francs à sa fille Françoise, mariée avec Jean ABRIC (notaire Barthélémy GILLIET, des Matelles : 2 E 47/38, f° 362, aux AD 34)

- 30.08.1811, Jean François EUZET prête 84 francs à Antoine JEANJEAN (notaire Barthélémy GILLIET, des Matelles : 2 E 47/38, f° à compléter), aux AD 34)

- 27.07.1813, Jean EUZET fait une donation de 1050 francs à sa fille Françoise, mariée avec Jean ABRIC et habitant au Triadou (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/39, f° 114, aux AD 34)

- 08.08.1813, Jean François EUZET achète des terres à Antoine ROUGÉ et ses soeurs (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/39, f° 116, aux AD 34)

- 23.08.1813, Jean François EUZET délivre à Antoine JEANJEAN la quittance finale pour l'obligation contractée en 1811 (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/39, f° 130, aux AD 34)

- 30.12.1813, Jean François EUZET paye à la place de son père, sa soeur Françoise, suite à un commandement de payer par celle-ci et son mari, Jean ABRIC (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/39, f° 302, aux AD 34)

- 04.03.1821, testament de Jeanne Rose EUZET, en faveur de son mari et de leur fils, Fulcrand GELLY (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/101, f° 21, n° 21, aux AD 34)

- 26.05.1821, vente par Jean Baptiste ROUX à Jean François EUZET de bois, devois et terres (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/101, f° 42, n° 41, aux AD 34)

- 29.07.1821, quittance par Jacques GARONNE (ayant délégation de Jean Baptiste ROUX) à Jean François EUZET (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/101, f° 57, n° 53, aux AD 34)

- 04.08.1821, quittance de Jean Baptiste ROUX à Jean François EUZET, suite à la vente du 26.05.1821 (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/101, f° 59 v., n° 55, aux AD 34)

- 19.09.1821, main levée pour des hypothèques, par Jean François EUZET (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/101, f° 87, n° 80, aux AD 34)

- 12.07.1823, quittance à Jean François EUZET, par Jean Baptiste ROUX, pour la vente du 26.05.1821 ; en fait, Jean François EUZET paye le solde qu'il lui doit à Jean Louis THOMAS, ce dernier ayant une créance d'un montant supérieur sur Jean Baptiste ROUX (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/101, f° 266 v., n° 37, aux AD 34)

- 18.07.1823, accord entre Jean François EUZET et Françoise EUZET pour les successions de Marie ALLEGRE et de Pierre Fulcrand EUZET (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/101, f° 282, n° 38, aux AD 34)

- 18.11.1824, compromis entre Jean EUZET et son frère Fulcrand EUZET (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/102, f° 102, aux AD 34)

- 20.11.1824 : partage contenant donation entre vifs de meubles et bail en payement, de Jean EUZET à son fils Jean François (génération 4), pour en prendre possession et jouissance après le décès de Jean ; fait à Saint-Mathieu-de-Tréviers dans sa maison, en présence de Pierre RICOME (cordonnier) et de Salsifix VINCENT (agriculteur), les deux habitant de la commune ; la liste ci-dessous est évaluée à 3013,50 francs et représente le quart du mobilier attribué à Jean François, par préciput et avantage hors part :
- un lit bois de noyer garni au complet et un autre petit lit de chêne, bois garni seulement de sa paillasse et d'un matelas : 120 F
- une commode de bois de noyer à trois tiroirs : 250 F
- une banquette bois de saule garnie d'une indienne bleue à flamme : 6 F
- un miroir à cadre doré : 10 F
- une armoire ou cabinet bois de noyer : 100 F
- huit chaises bois de saule, une table quatre pieds bois blanc : 10 F
- dix draps de lit toile de maison, une douzaine de serviettes de diverses qualités, deux nappes, six champenoises (?) et cinq sacs de toile grise pour tenir le bled : 72 F
- une gerle de terre pouvant contenir l'huile, pouvant contenir quatre vingts litres : 8 F
- un grand chaudron en cuivre avec son anse en fer et un chandelier : 50 F
- trois plats et trois assiettes étain : 12 F
- six cuillères d'étain et six fourchettes en fer : 2 F
- le quart de la batterie de cuisine, plats, assiettes et autres ustensiles de feu, soit en fayence blanche ou noire, en terre, fer et en fer blanche : 25 F
- une mule poil gris, âgée de quatre ans, sur quatre qu'il en a : 400 F
- cent cinquante bêtes à laine de toute qualité et âge, sur six cents qu'il en possède actuellement : 1800 F
- une charette à jantes larges avec tous ses attraits et cordages : 240 F
- deux charrues avec leurs attraits et socs : 20 F
- cinq tonneaux de demi muid vides : 50 F
- quatre cornues : 6 F
- six claies pour le porc : 7 F 50 c
- le quart de tous ses outils aratoires, compris le quart des cribles et d'autres ustensiles nécessaires à l'aire, lors de la récolte des grains et à tous les besoins de l'agriculture : 50 F
(notaire royal Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/102, f° 106, aux AD 34)

- 13.12.1824, quittance de Rose EUZET à Jean Jacques JUSTIN pour la dot d'Antoinette JUSTIN (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/102, f° 124, aux AD 34)

- 11.01.1825, donation entre vifs contenant partage (et quittances) par Jean EUZET à son fils, Jean François, et à sa fille, Françoise, mariée avec Jean ABRIC : "Attendu son grand âge et ses infirmités, il ne pouvoit plus régir et administrer les biens qu'il possedoit et qu'il a situés dans la commune et terroir de Saint Mathieu de Treviers, que dès lors il étoit disposé à les leur donner (...) sous la réserve d'une pension viagère et de son logement" ; Jean détaille ensuite les dons qu'il a déjà fait à ses deux enfants :
- le 30.04.1806, lors du Cm de Jean François avec Catherine PLAGNIOL, il lui donna par préciput et avantage le quart de tous ses biens immeubles présents pour n'en prendre possession et jouissance qu'à son décès (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, à Claret)
- le 24.03.1811, il a donné à Françoise, en avancement d'hoirie, une somme de 2500 francs qu'il lui paya lors dudit acte (notaire Barthélémy GILLIET, des Matelles)
- le 27.07.1813, il a donné à Françoise, en avancement d'hoirie, une somme de 1050 francs, "qu'il s'obligea à lui payer le 01.09.1813, laquelle lui a été payée par ledit EUZET fils (Jean François) de ses deniers à l'acquit et décharge de leur dit père, quittance reçue par nous notaire le 30.12.1813" (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles)
- le 18.07.1823 paiement à Françoise de ce qu'il lui doit au titre de la constitution de dot et reprises matrimoniales reçues et reconnues à Marie ALLEGRE (sa mère, + le 07.07.1819) et des droits successifs lui revenant sur la succession de Pierre Fulcrand, son frère (+ ab intestat, en 1819), soit 1897,45 francs ; son frère Jean François lui paya "de ses deniers" 700 francs, au moment de l'acte et, pour le solde, Jean s'est engagé à les payer ainsi : 600 francs le 01.11.1823 et 597,45 francs le 01.06.1824, intérêt à 5 % ; ces sommes ont été reçues et les quittances délivrées (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles)
- le 18.11.1824, fixation des droits légitimaires, paternel et maternel, de Fulcrand (frère de Jean) : 6000 francs, dont la moitié en intérêts ; il bailla la part en capital (3000 francs) sur ses biens immeubles et s'obligea à payer à son frère les 3000 francs d'intérêts dans une année à dater du jour de l'acte (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles)
- le 20.11.1824, il a donné à Jean François, à titre de partage héréditaire, le quart de ses biens immeubles présents, sous la réserve de la jouissance sa vie durant et il lui a donné par préciput et avantage le qurt de ses biens meubles, se portant ledit quart à 3013,50 francs dont il s'est aussi réservé la jouissance jusqu'à son décès (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles)
- le 14.12.1824, cession par son frère Fulcrand à Jean François, de la créance de 3000 francs d'intérêts (montant défini dans l'acte du 18.11.1824), "de manière que Jean François se trouve créancier de sondit père" pour ce montant ; Jean voulant se libérer avant de faire le partage de ses biens lui baille en paiement "250 bêtes à laine de toute qualité et de tout âge évaluées entre eux à la somme de 3000 francs" ; une quittance est délivrée ; dans le même acte, Françoise reconnaît avoir reçu de son frère Jean François la somme de 1450 francs "à valoir sur ses droits légitimaires", savoir 500 francs le 30.12.1821, 300 francs "par acte d'obligation qu'elle consentit à son frère devant MASSOL, notaire à Montpellier, sous sa date" et 650 francs reçus en plusieurs fois avant cet acte (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles)
(à suivre)
(notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/102, f° 132, aux AD 34)

- 13.07.1828, vente d'immeubles par Jean François EUZET à François JUSTIN (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/103, f° 231, aux AD 34)

- 10.12.1829, contrat de mariage entre Marie EUZET et Antoine Victor TEISSEDRE (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/103, f° 607, n° 106, aux AD 34)

- 19.11.1830, contrat de vente d'une terre par Jean François ROUVIERE à Jean François EUZET (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/104, f° 237, aux AD 34)

- 21.10.1833, échange de terrains entre Jean François EUZET et Catherine VALLAT, épouse de Jean Baptiste COMBETTES (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/105, f° 366, aux AD 34)

- 08.02.1835, contrat de vente de terrains par Pierre PAGÉS à Jean François EUZET (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/106, f° 26, aux AD 34)

- 25.04.1835, prêt de Guillaume DUSFOUR à Jean ABRIC et Françoise EUZET (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/106, f° 96, aux AD 34)

- 14.12.1835, testament de Marguerite EUZET (veuve de Jean Pierre FOURBIEU), en présence de 4 habitants de Saint-Mathieu-de-Tréviers : Guillaume DUSFOUR, Jacques COULOMBET, Pierre RICOME et Raymond VIEILLE (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/106, f° 179, aux AD 34)

- 10.04.1836, vente par Françoise EUZET aux frères SERRE d'une terre (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/107, f° 74, aux AD 34)

- 14.01.1839, partage des biens de Jean François EUZET entre ses trois enfants : Marc, Marie et Lucie ; dans le même acte, cession des droits de la succession de leur mère, Catherine PLAGNIOL, à Marc EUZET par ses deux soeurs, pour un montant total de 6000 francs (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/108, aux AD 34).

- 20.02.1849, compromis pour terminer un procès (visant à faire annuler le partage de 1839) entre Marc EUZET (d'une part), Marie et Lucie EUZET (d'autre part) ; les 7 clauses de ce compromis sont les suivantes : 1/ Les experts arbitres ont un délai de 2 mois pour rendre leur jugement et ils commenceront leurs opérations le 15 mars prochain ; 2/ S'il leur est impossible de s'accorder, ils désigneront un tiers arbitre pour les départager ; 3/ Les arbitres ne seront pas obligés de suivre les délais et formes de la procédure ni de juger d'après les règles de droit et ils devront estimer les biens d'après leur état à l'époque de la donation ; 4/ Le jugement qu'ils rendront sera en dernier ressort ; 5/ Ils statueront sur les dépens exposés devant le tribunal ; 6/ Ils ne devront pas s'occuper de la succession de Catherine PLAGNIOL, mère des plaignants qui approuvent la cession qui a été faite (en 1839) ; 7/ Les parties se désistent des poursuites déjà faites (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/113, aux AD 34).

- 09.05.1849, compromis pour terminer un procès (visant à faire annuler le partage de 1839) entre Marc EUZET (d'une part), Marie et Lucie EUZET (d'autre part) ; 1/ les parties déclarent qu'ils se désistent des assignations et que le procès est terminé ; 2/ Pour indemnité de ce traité, Marc EUZET paye à ses deux soeurs 500 francs à chacune ; 3/ Les frais exposés par les deux parties seront payés pour moitié par Marc EUZET et pour un quart chacune par Marie et Lucie EUZET (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/113, aux AD 34).

- 03.09.1854, contrat de mariage de Rosalie EUZET et de Jean Antoine ROUGÉ (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/à compléter, aux AD 34).

- 10.05.1863, vente par Rosalie EUZET à Louis Fulcrand DUSFOUR, d'une terre, à Saint-Mathieu-de-Tréviers (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/120, f° 392, aux AD 34).

- 11.09.1865, lettre n° 270 au préfet du commissaire spécial de police pour la circonscription de Saint-Mathieu-de-Tréviers, BORESORT (ou BOREFORT) : son objet est l'installation de Jean Marc EUZET comme maire et les festivités qui ont entouré cette nomination (4M/1058, aux AD 34).

- 16.09.1867, réception d'un legs de Marie Eulalie PEPIN par Marc EUZET (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/122, acte 420, aux AD 34).

- 18.04.1868, donation par René SERRE (époux de Lucie EUZET) à sa nièce, Alexandrine Marguerite SERRE (fille de Jacques et de Jeanne ARNAUD), à son mariage avec Jean Adrien TEISSEDRE (fils de Victor et de Marie EUZET) (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/123, acte 88, aux AD 34).

- 02.08.1870, contrat de mariage de François Lucien EUZET et Jeanne Marie VINCENT (notaire Marie Louis Eugène PÉRIDIER, de Montpellier ; 2 E 58/263, aux AD 34). A rechercher.

- 03.05.1871, vente d'une maison à Montpellier, à Jeanne VINCENT, épouse de Lucien EUZET, pour remploi d'une partie de sa dot (notaire Marie Louis Eugène PÉRIDIER, de Montpellier ; 2 E 58/264, f° 69, aux AD 34).

- 27.10.1873, obligation d'Honoré MISTRAL envers Lucien EUZET (notaire BONFILS, de Montpellier : 2 E 57/à préciser - indiqué dans la quittance de 1882)

- 09.02.1877, contrat de mariage de Marie Albanie Joséphine EUZET et de Jean Léon JUSTIN (notaire Gabriel BORT, de Montpellier : 2 E 56/793, aux AD 34). A rechercher.

- 18.04.1882, quittance pour le remboursement à Lucien EUZET du prêt accordé à Honoré MISTRAL, en 1873 (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/311, f° 223, acte 324, aux AD 34)

- 04.05.1966, décès d'Augustine Marguerite Jeanne Isabelle EUZET (Enregistrement, bureau de Montpellier : 3Q 8842, aux AD 34).



Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Voir aussi
Les patronymes des conjoint(e)s

ABRIC Jean fs Jean (propriétaire foncier) et Marie Anne VIDAL (+ avant le mariage de son fils), d'Assas ; ° vers 1772-1773 (24 ans quand il se marie, 62 ans à son décès), à ? ; x Françoise EUZET (fa Jean et Marie ALLEGRE), le 2 frimaire an V (22.11.1796), à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; au mariage assistent des habitants, agriculteurs, de Tréviers : Pierre CALAGE, Louis VINCENT, Jean ROUGÉ et Jean Baptiste PLAGNIOL ; agriculteur ; Cm le 18 brumaire an V (08.11.1796) ; il déclare que son revenu net n'excède pas 25 livres ; il oblige et hypothèque ses biens pour assurer les 300 livres constitué,es par son épouse (bagues et dorures) ; l'acte est passé à Saint Mathieu, dans la maison de Jean EUZET, en présence d'André RICOME (agriculteur) et de Jean MARQUÉS (cordonnier) de Saint Mathieu, qui signent avec les parties (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres et autres lieux) ; il habite à Assas "depuis environ quatre ans" quand il se marie ; toujours habitant à Assas en 1811, il habite au Triadou en 1813 ; le 25.04.1835, solidairement avec son épouse, il reconnaît devoir 350 francs à Guillaume DUSFOUR (maçon à Saint-Mathieu-de-Tréviers) ; le couple s'engage à rembourser dans 3 ans à partir de ce jour, avec intérêt après ce délai ; pour garantie, le couple hypothèque ses immeubles situés à Saint-Mathieu-de-Tréviers, consistant en "pièces de terre, champs, vignes, pature et bois et en maisons" ; l'acte est passé en présence de Raymond VIVAREL (médecin) et Jacques VINCENT (propriétaires) de Saint-Mathieu-de-Tréviers ; tous signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; + 09.08.1835, "dans la maison d'habitation de la dite Françoise EUZET son épouse", à Saint-Mathieu-de-Tréviers. "La lignée" (génération 15)

ALLEGRE Marie fa François (hôte à Saint-Mathieu-de-Tréviers, + avant le mariage de son fils) et de Thérèse COLLET ; Cm le 14.01.1772 avec Jean EUZET (fs Jean et Françoise MONTELS) : elle se constitue en dot 1100 livres dont : 1/ 500 livres que sa mère réserve en sa faveur pour ses droits de légitime paternelle et maternelle (dans le Cm de Jean ALLEGRE, son frère, avec Elisabeth ICARD, du 31.01.1764, notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles), pour le fiancé se la faire payer aux termes portés dans ce Cm et, 2/ 500 livres "qu'elle a devers elle et qu'elle a profité par son industrie" depuis la mort de son père et, 3/ 100 livres pour le prix des "bijoux, dorures et garderobe" qu'elle a devers elle et que le fiancé tient pour reçus ; elle paye à son fiancé les 500 livres en bonnes espèces ayant cours ; celui-ci assure les 500 livres ainsi que les 100 livres sur tous ses biens en faveur de sa fiancée pour lui être rendues si le cas advenait et il promet de faire de même pour les 500 livres restantes ; les clauses concernant Françoise MONTELS sont reprises à son article ; l'acte est passé dans la maison de Jean ALLEGRE, frère de la fiancée, qui assiste ; sont aussi présents : Laurent EUZET (marchand à Montpellier, oncle du fiancé), Jean ROUGÉ (oncle allié du fiancé, à Saint Mathieu), Fulcrand ESTEVE (de Gabriac, oncle allié du fiancé), Laurent MERCIÉ (beau-frère du fiancé, de Saint Drézéry), François ALLEGRE (marchand épicier de Montpellier, frère de la fiancée), François COLLET (métairie de Roubiac, à Cazevieille, oncle maternel de la fiancée), François REBOUL (métairie de Tourière, à Cazevieille, oncle maternel de la fiancée), Jean Baptiste MARTIN (cousin de la fiancée, des Matelles), André SOUCHE (liquoriste, de Montpellier) et Antoine VIEILLE (cordonnier, de Saint Mathieu), qui signent avec les fiancés ; les deux mères et ESTEVE ne savent pas signer (notaire Fulcrand MAUMEJAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles) ; x Jean EUZET, le 06.02.1772, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; au mariage, assistent ses frères Jean Baptiste et Fulcrand ALLEGRE qui signent ; elle signe Marie ALLEGRE ; le 23 frimaire an XIV ( 14.12.1805), accord avec Jean ALLEGRE, son neveu, pour un montant de 4000 francs, somme qui s'ajoute aux 600 francs de sa dot (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres - indiqué dans l'accord concernant sa succession, entre son fils, Jean François, et sa fille, Françoise, le 18.07.1823) ; lors du contrat de mariage de son fils, Jean François, le 30.04.1806, elle lui donne par préciput et avantage le quart de ses biens présents pour en prendre possession et jouissance après sa mort (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, de Claret) ; + 07.07.1819, dans sa maison d'habitation, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; les témoins sont Fulcrand FOURBIEU (son neveu) et Jean VIEILLE, agriculteurs de Saint-Mathieu-de-Tréviers. "La lignée" (génération 14)

BATIFOL Marie Jeanne fa Amédée (cultivateur, propriétaire ; il signe), et Eugénie PONS (sans profession ; bien que dans l'acte de mariage de Marie, il est dit que tous les présents signent, il n'y a pas la signature d'Eugénie PONS) ; ° 14.09.1873, à Pompignan (30) ; x Léon Joseph François EUZET (fs Louis Léon et Marie Rosalie OLIVIER), , le 09.10.1900, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; pas de Cm ; les quatre parents assistent au mariage avec comme témoins : Albert CAIZERGUES (propriétaire, 30 ans, cousin de Léon, de Saint-Bauzille-de-Putois), Louis MALZAC (menuisier, 34 ans, cousin de Léon, de Saint-Bauzille-de-Putois), Gustave SAUMADE et Louis VIEILLE (de Saint-Mathieu-de-Tréviers, non parents des parties) qui signent ; domiciliée à Saint-Mathieu-de-Tréviers avec ses parents quand elle se marie ; signalée au recensement de 1901 de Saint-Mathieu-de-Tréviers, avec son mari, sans enfants, et 4 bûcherons, tous habitant à son adresse "quartier de la gendarmerie". "La lignée" (génération 17)

BOUGETTE François fs André et Catherine ROUX, de Viols-le-Fort ; x Cécile EUZET (fa Claude et Marie LEBOUS), le 14.11.1747, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; il n'y a pas de Cm mais une "police" écrite le 07.08.1747 que les deux parties ont souhaité faire enregistrer un an plus tard, plus exactement le 22.09.1748, par le notaire Mathieu CLAPAREDE, de Viols-le-Fort et Argeliers ; cet acte reprend intégralement le document privé de 1747 : une dot de 550 livres (200 du chef paternel et 350 du chef maternel) dont 350 payables à la saint Michel prochaine et 200 dans un an ; Cécile s'est aussi constituée une dot de 50 livres en dorures, boucle, croix et bague d'or ; André BOUGETTE donne ses biens à son fils et sa mère, Catherine ROUX, lui donne la moitié de ses biens, sous la réserve "de la moitié de tous les fruits", plus 500 livres ; André BOUGETTE réserve, également, la moitié de la maison et 200 livres pour chacun de ses trois enfants que sont Antoine, André et Jean BOUGETTE, somme payable quand ils auront 25 ans ; les biens donnés ont une valeur de 1200 livres ; Claude EUZET fait une augmentation de dot de 50 livres, payables après son décès et celui de son épouse ; lors de cet enregistrement, les 550 livres sont comptées (en louis d'or, écus blancs et monnaie) et retirées "par anticipation" en présence du notaire et des témoins que sont Jean ROCQUES et Jean Baptiste PRIEUR, habitants de Viols "La lignée" (génération 13)

CAUSSEL Gracie fa Bertrand (procureur juridictionnel de la val de Montferrand) ; x Guillaume EUZET (fs François et Anne POUZANCRE), le 12.04.1616, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; Mme Jacqueline ITIER a indiqué que ce mariage serait une deuxième noce pour Gracie, laquelle aurait d'abord épousé Jean BARIN, en 1613) ; à noter aussi que le frère de Gracie CAUSSEL, François CAUSSEL, était prêtre au Triadou, à partir du 13.03.1626 "La lignée" (génération 9)

CLAPAREDE Jacques fs Etienne et Jeanne CLAPAREDE , de Viols-le-Fort ; x Marguerite EUZET (fa Claude et Marie LEBOUS), le 25.11.1756, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; il signe ; les témoins sont trois habitants de Viols-le-Fort : Joseph GUY (bourgeois), Barthélémy CLAMENS (ménager) et Jean PRIEUR (travailleur) ; il est ménager (informations initiales de Mme LE MARCHAND GOUDAILLER) "La lignée" (génération 13)

FERRIER François fs François (+ avant le mariage de son fils) et Catherine BOUNIER (ou BONNIER), de Corconne (Gard) ; x Marie EUZET (fa Claude et Marie LEBOUS), le 08.01.1738, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; Cm 21.11.1737, notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des Matelles l'acte est passé à la métairie de Lebous, "paroisse de Treviés" ; sa mère lui donne "ses biens présents et avenir, meubles et immeubles" et la portion virile d'augment dotal "qu'elle a gagné pour avoir survécu à son mari, de même que la jouissance des biens délaissés par son mari qu'elle avait droit de prétendre sur iceux en cas sondit fils fiancé ne se comporterait pas bien avec elle, conformément au testament dudit feu FERRIER reçu Me PASCAL, notaire de Sauve sous sa date" ; la condition à cette prise de possession est que François paye à Jacques, Jean, Noé et Marie FERRIER, ses frères et soeur, la somme de 350 livres à chacun, au titre de légitime maternelle ; ces sommes seront payées à Jacques FERRIER dans un mois et pour les autres "lorsqu'ils colloqueront en mariage ou à l'âge de 25 ans", sans intérêts pour les termes en question ; sa mère donne à son fils Jean FERRIER la somme de 100 livres par préciput et avantage ; la donation à François est faite à condition pour lui "de nourrir et entretenir saine et malade tant ladite BONNIER sa mère que ses dits frères et soeur à son même pot, feu et ordinaire tout en travaillant de leur possibilité au profit et avantage dudit fiancé" ; il est aussi prévu une clause pour le cas où sa mère ne pourrait vivre avec son fils et, dans ce cas, elle se réserve 120 livres de pension viagère, payable de six mois en six mois toute sa vie, plus une chambre garnie de meubles, effets et linges dans sa maison de Corconne, plus l'usage de la cuisine, de prendre du bois pour son chauffage, des herbes du jardin et des raisins "pour elle seulement, étant convenu qu'elle ne pourra manger ladite pension viagère que dans sa chambre" ; tous ces biens réservés devront revenir à son fils après son décès ; de plus, sa mère se réserve la somme de 10 livres pour en disposer en faveur de qui bon lui semblera ; François donne en augment dotal à Marie 100 livres, ainsi que les habits, bagues et bijoux qu'il lui aura donnés ou achetés pendant le cours du mariage (et, de même, Marie lui donne 50 livres comme augment dotal), "l'une desdites sommes payable par l'héritier du prémourant au survivant dans l'an du décès" ; pour la dot elle-même, voir à l'article de Marie EUZET dans Saint-Mathieu-de-Tréviers ; est notamment présents au Cm : Noé BONNIER (nom écrit BONNIÉ), son oncle, à Corconne ; il signe FERRIER ; le 13.11.1742, Claude EUZET, son beau-père, lui paye le solde de la dot, soit 825 livres, en espèces (sur les 925 livres initiales), plus les intérêts ; il reconnaît en faveur de son épouse cette somme, comme il avait reconnu les 100 livres et les "dorures" payées au moment du Cm ; pour l'assurance de cette opération, il hypothèque ses biens présents et à venir et se soumet aux rigueurs de la justice et au petit scel royal de Montpellier ; l'acte est passé en l'étude, en présence de Jacques GRAS (travailleur) et de Pierre VEIRIÉ (fils de Jean, cordonnier), habitants des Matelles, qui signent avec les parties notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand) ; le 17.09.1757, Laurent EUZET (originaire de la métairie de Lebous, à Saint-Mathieu-de-Tréviers et vivant à Aspères) vend à François FERRIER, son beau-frère, la totalité de ses biens, droits et charges héréditaires légués par son père dans son testament du 16.08.1756 ; cette cession est à effet immédiat, pour un montant de 850 livres que François Ferrier paye en présence du notaire ; le montant des biens fonds cédés s'élèvent à 1500 livres, cependant que les dettes et autres charges héréditaires sont d'un montant de 1200 livres ; Laurent EUZET exclut de la cession les meubles meublants, linges et effets, ainsi que les sommes qui sont dues par PAGES (de Courconne) et PEYRIDIER, de Saint-Mathieu-de-Tréviers (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand) ; le 17.09.1757, Marie LEBOUS lui fait donation de ses biens sous certaines conditions (voir les détails de cet acte dans l'article de Marie LEBOUS) ; + avant le 09.06.1765 ; en effet, François FERRIER a eu un fils appelé François, comme lui, et c'est ce fils qui, le 09.06.1765, liquide définitivement ce qui est dû à son oncle, Jean EUZET (lequel est au mas de Galabert, fils de Claude et de Marie LEBOUS) ; l'acte du notaire Fulcrand MAUMEJEAN indique qu'il habite Corconne comme son feu père et qu'il est son héritier suivant son testament retenu, sous sa date, par le notaire Gabriel SEGURET, de Sauve (à noter que MAUMEJEAN a d'abord indiqué que ce testament avait été passé auprès du notaire PASCAL mais ce nom est barré et la rayure est entérinée au bas de l'acte) ; ce même acte rappelle la cession accordée par Laurent EUZET, le 17.09.1757, comme c'est expliqué plus haut ; enfin, l'acte rappelle aussi que Marie LEBOUS a fait donation de ses biens, à François FERRIER père, à la même date du 17.09.1757 et auprès du même notaire Fulcrand MAUMEJEAN, de la val de Montferrand ; dans cet acte, François FERRIER fils règle les intérêts (169 livres) de ce qui était originairement dû à Jean EUZET (600 livres) ; pour résumer, on voit que François FERRIER (le père) avait, grâce à ces donations, testaments et achats successifs, réussi à réunir entre ses mains une grande partie de l'héritage de Claude EUZET et de son épouse Marie LEBOUS, ses beaux-parents de Saint-Mathieu-de-Tréviers. "La lignée" (génération 13)

FERRIER Jean Roch fs Pierre et Marie Ursule JUSTIN, de Saint-Mathieu-de-Tréviers ; ° 16.08.1836, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; il signe ; agriculteur ; domicilié à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; x Rosalie EUZET (fa Joseph et Antoinette NEUTRE), le 10.11.1868, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; dans les témoins : Antoine MAURE fils, maréchal, 26 ans, cousin germain par alliance du futur, de Saint-Mathieu-de-Tréviers "La lignée" (génération 17)

FOURBIEU (le patronyme est écrit FOURBIEUX dans l'acte de mariage mais tous les actes ultérieurs sont sans le X) Jean Pierre fs de Jean et de Jeanne LATAPIE du lieu de Fisme ou Firme (?) diocèse de Rodez ; ° vers 1750 (selon son àge présumé au décès) ; maçon ; il réside à Saint-Mathieu depuis environ 4 ans quand il se marie ; les bans ont été passés les 2, 5 et 12 février 1786 ; x Marguerite EUZET (fa Jean et Françoise Montels), le 14.02.1786, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; Cm 05.02.1786, notaire PEYRIDIER, de Pompignan ; il signe ; + 06.10.1832, à Saint-Mathieu-de-Tréviers, "âgé de 82 ans" ; leur fils, Fulcrand FOURBIEU (époux de Marie Anne REINAUD), meurt à 45 ans, le 19.12.1835, à Saint-Mathieu-de-Tréviers (24 jours avant le décès de sa mère, Marguerite EUZET) ; le testament de Fulcrand FOURBIEU suit celui de Marguerite EUZET, dans le minutier du notaire Fulcrand MAUMEJAN, en 1835 (celui de Marguerite étant du 14 décembre) ; dans son testament, Marguerite EUZET teste, notamment, en faveur de Marianne RAYNAUD, sa belle-fille, épouse de Fulcrand FOURBIEU, qui demeure avec elle ; elle lui accorde l'usufruit de tous ses biens meubles et immeubles, après son décès. "La lignée" (génération 14)

GELY (GELLY) Vital (Vidal) fs de Privat (+ avant le mariage de son fils) et de Vitale GRANIER (+ avant le mariage de son fils), habitant quand ils vivaient le lieu de Pelouze, paroisse de la Rouvière, diocèse de Mende (Lozère) ; ° ca 1745 à La Rouvière, selon son acte de décès ; x Rose EUZET (fille de Jean et de Françoise Montels), le 24.11.1783, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; Cm le 16.11.1783 (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; au mariage, sont présents : Fulcrand EUZET (frère de l'épouse), Raymond et Jean VIEILLE (cordonniers) et Pierre CALAGE, tous du lieu, qui signent ; il ne sait pas signer ; berger, depuis environ 6 ans chez EUZET ; le 04.03.1821, il fait un testament dans lequel il donne à son fils Fulcrand GELLY une maison qu'il possède à Saint-Mathieu-de-Tréviers, confrontant du levant la rue, au sud Fulcrand COULOMBET, du couchant Henry CHAPEL père, du vent droit ou nord, l'autre rue ; il en prendra possession et jouissance après son décès et celui de Rose EUZET, sa mère, à laquelle il donne jouissance de la maison pendant sa vie durant ; ce legs est fait par préciput et avantage hors part et sans être sujet à rapport, en représentation du quart des biens qu'il laissera à son décès ; il déclare ne savoir signer ; l'acte est fait dans la pièce du rez-de-chaussée, près de la cuisine, de la maison de Jean Pierre FOURBIEU, son beau-frère ; sont présents et signent : Raymond Bazille VIEILLE (percepteur des contributions), Jean Jacques JUSTIN (agriculteur), Fulcrand ESTEVE (agriculteur) et Jacques COMBETTES (cordonnier), tous de la commune ; dans cet acte, le notaire écrit son nom sous la forme GELLY (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, de laval de Montferrand) ; + 08.02.1822, à Saint-Mathieu-de-Tréviers, dans sa maison d'habitation ; l'acte précise qu'il habite Saint-Mathieu-de-Tréviers depuis plus de 30 ans, qu'il est l'époux de Rose EUZET et qu'il est âgé de 77 ans ; dans l'acte, son prénom est écrit Vital mais en marge, c'est Vidal ; les témoins sont Martin ALLEGRE (cordonnier) et Fulcrand ESTEVE (agriculteur) de la commune, qui signent. "La lignée" (génération 14)

JUSTIN Jean Léon fs Jean Frédéric (maçon) et Françoise Thérèse CHARDENON (sans profession), de Saint-Mathieu-de-Tréviers ; ° 30.11.1850, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; agriculteur, négociant (en 1896-1901), courtier en vin (en 1906) ; domicilié dans la commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers ; x Marie Albanie Joséphine EUZET (fa Jean Jacques et Marie ROUX), le 07.04.1877, au Triadou ; Cm 09.02.1877, notaire BORT, de Montpellier ; il signe, son père également mais sa mère ne sait pas. "La lignée" (génération 18)

LEBOUS (ou LEBOUX) Marie (ou "Gilette" ou "Gillette" dans certains actes) fa Pierre et Gilette PERAS, de Saint-Mathieu-de-Tréviers, du mas de Lebous, à Saint Mathieu de Tréviers ; ° 23.11.1689, à Saint Mathieu de Tréviers ; x Claude EUZET (fs Jacques et Marguerite GELLY), le ? (probablement en décembre 1701 ou en janvier 1702) ; Cm le 18.12.1701, notaire Raymond MARGOÜET, de Montpellier) ; complément de succession de Pierre LEBOUS (père de Marie), le 29.02.1703 : quittance de 102 livres 15 sols par Claude EUZET à Marie AILLERI, veuve et héritière de Laurens PERAS (notaire Raymond MARGOÜET, de Montpellier) ; testament n° 1, le 19.02.1756 (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, de laval de Montferrand - à compléter) ; testament n° 2, le 16.08.1756 qui casse le testament précédent ; elle désire être enterrée dans le cimetière de la paroisse ; elle lègue au curé de Tréviez qui se trouvera en place au temps de son décès, 24 livres pour qu'il dise, dans l'année de son décès, 80 messes de requiem pour le repos de son âme, le paiement devant se faire une fois les messes dites ; elle lègue à la confrérie du Saint Sacrement érigée dans l'église, la somme de 6 livres, payable au prévôt de la confrérie dans l'année de son décès ; elle confirme aux enfants de François FERRIER (de Corconne) et de feue Marie EUZET, comme représentants de leur mère, la donation et constitution qu'elle avait fait dans le Cm de Marie ; elle confirme les donations et constitutions faites à Jean, Marguerite et Cécile EUZET, ses enfants, dans leurs Cm ; elle confirme l'avancement d'hoirie de la somme de 400 livres que son mari paya à Jean EUZET, fils aîné, pour son droit de légitime maternelle ; elle donne et lègue à Claude EUZET, son fils, 400 livres pour son droit de légitime paternelle, payable la moitié dans l'an de son décès et l'autre moitié deux ans après ; elle donne et lègue à Marguerite EUZET, sa fille puînée, 500 livres, pour son droit de légitime maternelle, payable quand elle se mariera ; elle nomme son fils Laurens EUZET comme son héritier général et universel (les autres étant des héritiers particuliers et devant se satisfaire de leurs constitutions et donations) ; l'acte est fait à la métairie de Lebous, dans sa maison, en présence de Mathieu RICOME (habitant à la métairie), Jacques ESTEVE (habitant de la Matte, dans la paroisse), Antoine ESTEVE et Jean JUSTIN (travailleurs dans la paroisse), Pierre GERVAUD (ecclésiastique du diocèse de Rodèz, demeurant à Asperes) et Pierre COULET (de Saint-Martin-de-Londres), qui signent ; elle déclare ne pas savoir signer (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, de laval de Montferrand) ;

le 17.09.1757 elle fait donation de ses biens à François FERRIER, son gendre (ménager, habitant Corconne, diocèse de Nîmes), à la condition qu'elle soit nourrie logée et entretenue "saine et malade, dans sa maison" et, dans le cas de séparation, de lui verser une pension annuelle et viagère de 130 livres, payable par moitié de 6 en 6 mois et d'avance ; de plus, FERRIER s'engage à lui fournir une chambre de sa maison "telle qu'elle voudra choisir", garnie de meubles convenables et nécessaires avec le linge et tout le bois dont elle pourra avoir besoin ; après sa mort, tout sera remis à FERRIER dans l'état où les effets se trouveront ; de plus elle réserve sur ses biens la somme de 800 livres pour ses enfants Claude et Laurent EUZET (400 à chacun), pour leur tenir lieu de toute légitime maternelle, supplément et portion d'augment dotal, à payer dans 5 années (pour Claude) et dans une année (pour Laurent), à compter de ce jour ; elle confirme aux enfants de FERRIER et de feue Marie EUZET (sa fille, épouse du donataire), comme représentant leur mère, la constitution de dot qu'elle lui fit dans son Cm ; elle confirme aussi les donations et constitutions faites dans leurs Cm à Jean EUZET (son fils cadet), Marguerite, Cécile et autre Marguerite EUZET, ses (filles) ; elle confirme également, à Jean EUZET (son fils aîné), l'avancement d'hoirie fait pour son droit de légitime maternelle ; enfin, elle se réserve sur les mêmes biens, 100 livres "pour en disposer comme elle avisera" ; les parties déclarent que la valeur des biens donnés est de 2500 livres ; la donation sera insinuée ; ils obligent leurs biens et se soumettent aux rigueurs des cours et à celle du petit scel de Montpellier ; l'acte est passé dans la métairie, dans sa maison, en présence d'Antoine ANDRIEU (régent des écoles) et Jacques BOUVIÉ (tailleur d'habits), habitants de Saint-Mathieu-de-Tréviers, qui signent (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, de laval de Montferrand) ; testament n° 3, le 23.08.1761 : elle est alors veuve, "laquelle étant avancée en âge, saine de tous ses sens et considérant la nécessité de mourir, a fait, dicté et ordonné son testament nuncupatif", elle lègue 30 sols à la confrérie de Saint Sacrement du présent lieu, elle lègue à Jean, autre Jean, Laurens, Marguerite, et aux enfants de Marie EUZET, épouse de sieur FERRIER, ses enfants et à chacun d'eux la somme de 5 livres payables dans l'année de son décès, elle désigne comme héritiers universels Cécile EUZET épouse de François BOUGETTE et Marguerite EUZET épouse de Jacques CLAPAREDE, tous habitant Viols, l'acte étant passé dans la maison de François BOUGETTE, en présence notamment de Jacques CLAPAREDE, Jean Baptiste LAVAL, Antoine SABATIER, Jacques RIGAL, etc. (notaire Mathieu CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; contrôlé et insinué le 10.11.1764, pour 3 livres 18 sols signé BALARD ; elle ne sait pas signer ; + 28.08.1761, à Viols-le-Fort. "La lignée" (génération 12)

MERCIÉ Laurens (ou MERCIER) fs Laurens et Susanne RAYNAUD (ou REYNAUD), de la paroisse Saint Pierre, de Montpellier ; x1 Marie LAUTON (Cm 1, le 17.08.1767, notaire Barthélémy PERIDIER, de Montpellier) ; Cm 2, le 10.05.1770, avec Françoise EUZET (fa Jean et Françoise MONTELS) ; la dot de Françoise est de 1100 livres et l'augment dotal est de 100 livres en faveur de la fiancée, plus "les robes, bagues et bijoux qu'il lui aura fait faire et donner pendant leur mariage" et 50 livres en faveur du fiancé ; il reconnaît et assure en faveur de sa fiancée les 1100 livres de dot (dont 100 livres de bijoux et dorures qu'elle a devers elle) ; quant à son père (ayant également le prénom de Laurent), il "consent que dans le cas qu'il ne dispose point des trois pièces terre ou vigne qu'il s'est réservé dans lors du contract de mariage dudit MERCIÉ son fils avec ladite feu LAUTON, retenu par le notaire PERIDIER de Montpellier, le 17.08.1767, desquelles pièces il avoit réservé l'usufruit dans ce contract de mariage en faveur de ladite REYNAUD son épouse, son dit fils en prenne possession et jouissance d'abord après son décès a la charge par ledit MERCIÉ fils de payer à sa dite mère dans le cas qu'elle survive dudit MERCIÉ son mary et en représentation de l'usufruit des trois pièces, une pantion annuelle et viagère de six cetiers bled thouzelle belle et marchande et une carte huille mesure de saint drezery, et en outre qu'il sera permis à ladite REYNAUD d'allé prendre aux vignes les raisins qui lui sont nécessaires pour son usage et sa provision et qu'elle aura lusage des herbes du jardin et du bois du bucher, nentendant en rien dérogé aux autres clauses, conditions et réservations inscrites dans le susdit contract de mariage dudit jour 17.08.1767" ; l'acte est passé à Saint Mathieu, dans la maison de Françoise MONTELS, en présence de Jean EUZET (frère de Françoise), Jean CANCEL (ménager à la métairie de Mortiers, à Saint-Jean-de-Cuculles), Pierre POUJOL (garde magasin des effets du roi, à Montpellier), Jean ROUGÉ (de Saint Mathieu), André SOUCHE (maître parfumeur de Montpellier), Jean SERANNE (viguier, à Valflaunès) qui signent (notaire Fulcrand MAUMEJAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles) ; x2 Françoise EUZET, le 07.08.1770, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; au mariage, assistent Pierre ALLIER, oncle de l'époux et aussi Jean CANCEL, son beau-frère ; il signe "La lignée" (génération 14)

MÉZY Augustin Marius Joseph fs Hyacinthe (berger, 38 ans à la naissance de son fils) et Julie GELLY (patronyme écrit avec 2 L, à la naissance de son fils ; elle a alors 29 ans), domiciliés à Assas (34), à la naissance de leur fils ; ° 28.08.1903, à Assas ; le père signe ; x Fortuna Léonie Eugénie EUZET (fa Léon Joseph François et Marie Jeanne BATIFOL), le ? (entre les recensements de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1921 et de 1926) ; signalé marié aux recensements de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1926 et 1931 ; au recensement de 1926 de Saint-Mathieu-de-Tréviers, il est cultivateur et travaille chez SAUMADE ; au recensement de 1931 de Saint-Mathieu-de-Tréviers, il est chauffeur. "La lignée" (génération 19)

MÉZY Hyacinthe Julien Joseph fs Hyacinthe (berger, 33 ans à la naissance de son fils) et Julie GELY (patronyme écrit avec 1 L, à la naissance de son fils ; elle a alors 25 ans), demeurant à la Tour de Fage, commune de Lunel-Viel (34) domiciliés au domaine de Péret, à Assas (34), à la naissance de leur fils ; ° 27.01.1898, au domaine de Péret, à Assas ; le père signe ; x Rose Louise EUZET (fa Léon Joseph François et Marie Jeanne BATIFOL), le ? (entre les recensements de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1921 et de 1926) ; signalé marié aux recensements de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1926 et 1931 ; aux recensements de 1926 et 1931 de Saint-Mathieu-de-Tréviers, il est cantonnier. "La lignée" (génération 19)

MONTELS Françoise ° 23.12.1717, à Saint-Mathieu-de-Tréviers (patronyme écrit MONTEILS par le curé) ; b 26.12.1717, à Saint-Mathieu-de-Tréviers, "aagée de quatre jours", p : Fulcrand MONTEILS, m : Anthoinette BRUN, de Saint-Mathieu-de-Tréviers ; fa Jean (ménager, il ne sait pas signer) et Françoise BRUN, de Saint-Mathieu-de-Tréviers ; Cm avec Jean EUZET (fs Jean et Etienne PLAGNIOL), le 14.09.1743 : ses parents lui donnent en dot "tous et chacun leurs biens meubles et immeubles presents et avenir en quoy qu'ils puissent consister", avec une possession et jouissance le jour même ; cependant, cette donation est assortie de plusieurs réserves : 1/ Son père se réserve toutes ses dettes actives pour en disposer à sa volonté ; dans le cas contraire, elles seront comprises dans la donation ; il se charge ainsi de payer à Antoinette MONTELS, sa fille, veuve de Joseph TIOCH, ses droits de légitime ; 2/ "Les donnateurs seront nourris, vétus et entretenus tant seins que malades leur vie durant par lesdits mariés donnataires a leur pot feu et table, en travaillant par eux au profit desdits donnataires autant que leur age et santé le permettront" ; 3/ Au cas où ils ne puissent vivre ensemble, les donateurs "se réservent l'usufruit et jouissance d'une chambre garnie dans la maison de leur choix et la moitié des fruits et usufruits desdits biens donnés et en payant seulement la moitié des tailles et usages et sans contribuer a aucun travaux, cultures et semances" ; 4/ Les donataires se chargent de payer à Jean, Marie, Marguerite, Madelaine et Catherine MONTELS, leurs enfants, les sommes suivantes : 800 livres à Jean et 600 livres à chacune des filles (il est précisé que pour Jean, 550 livres seront du chef de sa mère et 250 livres du chef de son père et pour chaque fille, 400 livres du chef de leur mère et 200 livres du chef de leur père), payables à l'âge de 25 ans et plus tôt aux filles venant à se marier ; il est entendu que ces enfants ne pourront plus rien demander ; 5/ Les enfants des donataires seront nourris, vêtus et entretenus par les donataires "à leur pot, feu et table tant seins que malades jusqu'au payement de leurs droits légitimaires en travaillant par eux au profit desdits donnataires" ; 6/ Si l'un des donateurs venait à décéder, le survivant, dans le cas de la séparation, jouira lui seul de la moitié des fruits et usufruits des entiers biens donnés aux mêmes conditions, et les cabaux et effets que ledit MONTELS donateur peut avoir à la ferme seront remis aux donataires qui pourront les vendre à leur profit ; l'augment dotal et garantie de survie de Jean EUZET pour Françoise MONTELS est de 100 livres et celui de Françoise MONTELS pour Jean EUZET est de 50 livres, payables par les héritiers ; les biens des parties sont obligés et hypothéqués pour la sûreté du contrat et soumis aux rigueurs des cours ; l'acte est passé à l'étude du notaire, en présence de Jean Jacques Henri VERCHANT (officier) et de Louis MONTELS (praticien) de Montpellier, qui signent ; elle ne sait pas signer (notaire Jean Joseph BRUGUIÈRE, de Montpellier) ; x Jean EUZET, le 08.10.1743, à Saint-Mathieu-de-Tréviers, en présence de Fulcrand MONTELS (oncle de Françoise), Claude EUZET, Laurent EUZET, etc. ;

le 22.08.1763, veuve et héritière de Jean EUZET suivant son testament du 12.03.1760, habitant Saint-Mathieu-de-Tréviers, elle déclare à Jean EUZET, son neveu habitant le Triadou, donataire contractuel de feu Claude EUZET, son père, que son mari avait reçu dudit feu Claude EUZET la somme de 300 livres (200 livres suivant une quittance privée du 28.12.1743 et 100 livres "suivant une autre quittance à la suitte de celle là, lesquelles deux quittances ont eté biffées et lacerées après que ladite MONTELS a reconneu l'écriteure et signateure de son feu mary") ; cette somme était un acompte de celle de 1300 livres qu'il lui devait (1/ - 1000 livres réservées au profit de son feu mari par son père pour sa légitime paternelle, dans le Cm de feu Claude EUZET, son fils, avec feu Marguerite de GIRARD, le 16.06.1727, 2/ - 100 livres léguées par son feu père dans son testament du 27.12.1737, 3/ - 200 livres léguées par feu Estienne PLAGNIOL, sa mère, dans son testament enregistré le 13.10.1751) ; elle quitte son neveu pour cette somme de 300 livres, sans préjudice des 1000 livres restantes ; de même, pour les intérêts de ces 1000 livres qui courent depuis le jour de son mariage et depuis le décès de ladite PLAGNIOL et qui se montent, à ce jour, à 900 livres ; elle déclare aussi que pour ces intérêts, son feu mari avait reçu de son frère Claude 300 livres, suivant une quittance privée du 25.03.1760 ; cette quittance a aussi été biffée et lacérée ; pour les 600 livres restantes de ces intérêts, son neveu lui paye 400 livres, "à laquelle elle a bien voulleu reduire et moderér les 600 livres" ; ils obligent leurs biens et les soumettent aux rigueurs des cours ; fait à Saint Mathieu dans sa maison, en présence de Fulcrand VALLAT (travailleur de Saint Mathieu) et de Mathieu RICOME (travailleur au masage de Lebous, paroisse de Trevies) qui signent ; elle ne sait pas signer (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand) ; le 06.05.1767, Jean Jacques EUZET lui paye d'abord 300 livres en bonnes espèces de cours, à déduire des 1000 livres qu'il lui doit du prêt contracté le 22.08.1763 devant le notaire Fulcrand MAUMEJEAN, plus les intérêts ; ensuite, il lui vend "une pièce terre champ faisant partye de la donnation universelle a luy faitte par feu Claude EUZET son père retenûe par nous notaire le 26 avril 1759 située au terroir et taillable dudit Triadou en terrouzes dit le grand champ confronte suivant le compoix du lieu du levant soy même fossé entre deux, du couchant mr AUZEMARD et Marcelin PLAGNIOL, du vent droit ledit PLAGNIOL, de marin ledit AUZEMARD fossé entre deux, contient neuf ceterées deux cartons dix huit destres estimé sept sols cinq deniers" ; le prix est de 585 livres "laquelle somme ladite MONTELS se garde en ses mains a la déduction du restant de la susdite somme de mille livres et des intérêts qui ont coureu" depuis le 22.08.1763 ; l'acte est passé dans l'étude du notaire, en présence de Pierre AZEMAR fils (laboureur, habitant les Matelles) et Jean CHALIÉ (travailleur, habitant actuellement à la métairie de laval, paroisse de Saint-Gély-du-Fesc) ; Françoise MONTELS ne sait pas signer (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles) ; le 06.05.1767, Jean Jacques EUZET vend deux terres à Louis ROUX pour une somme de 1435 livres ; sur ce montant, il délègue l'acheteur pour payer 300 livres à Françoise MONTELS "veuve et héritière de Jean EUZET, son oncle, de Saint Mathieu de Tréviers", somme qu'il lui doit "pour restes et fin de paiement de celle de 1000 livres et des intérets d'icelle qui ont couru" depuis le 22.08.1763, pour le prêt qu'il lui consentit et dont le restant vient d'être payé par acte de ce jour à la même étude (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand) ;

le 14.01.1772, dans le contrat de mariage de son fils Jean EUZET avec Marie ALLEGRE, elle lui donne tous ses biens, présents et à venir (meubles, immeubles, cabaux, denrées, etc.) pour en prendre possession et jouissance dès aujourd'hui, sous les réserves suivantes : 1/ Jean EUZET payera à Fulcrand EUZET, son frère cadet, 1400 livres qu'elle se réserve en sa faveur pour lui tenir lieu de légitime paternelle et maternelle (dont 1200 livres de son chef "de ce compris" 400 livres par préciput et avantage et 200 livres à laquelle elle a réglé et fixé sa légitime paternelle qui lui a été léguée par son feu père dans son testament du 12.03.1760) ; cette somme de 1400 livres sera payable à Fulcrand EUZET quand il aura 25 ans et, s'il voulait apprendre un métier, avant l'âge de 25 ans, son frère sera tenu de lui faire l'avance du prix de l'apprentissage ; 2/ elle se réserve 2000 livres en faveur de Marguerite et Rose EUZET, ses deux filles, soit 1000 livres à chacune (800 livres de son chef et 200 livres, montant de la légitime paternelle que leur père a légué dans son testament du 12.03.1760), payables quand elles auront 25 ans où plus tôt en cas de mariage, sans intérêt jusqu'à ces termes ; en attendant, Fulcrand, Marguerite et Rose EUZET seront élevés et entretenus, sains et malades tant qu'ils resteront dans la maison "et non autrement" ; Françoise MONTELS confirme ce qu'elle a donné à Françoise EUZET, son autre fille dans son Cm ; 3/ Jean EUZET sera tenu d'entretenir sa mère, Françoise MONTELS, "saine et malade à son pôt, lieu et feu" et, au cas où elle ne pourrait vivre ensemble, elle se réserve la moitié des fruits, usufruits, rentes et revenus de tous les biens donnés, quittes de toutes charges, frais des cultures et semences ; 4/ Elle se réserve la jouissance d'une chambre de sa maison dudit Saint Mathieu, telle qu'elle voudra choisir, garnie de tous meubles, linges et effets à elle nécessaires et convenables à son état, tout ceci devant appartenir à son fils Jean EUZET après sa mort ; 5/ Elle se réserve "le feu de la cuisine" qui restera en commun, de prendre du bois du buchet, des herbes du jardin, des raisins des vignes, pour son usage personnel seulement ; 6/ Elle se réserve la somme de 100 livres pour en faire et disposer comme elle avisera (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, de laval de Montferrand, habitant des Matelles ; + 5 frimaire an II (25.11.1793), à Saint-Mathieu-de-Tréviers, veuve de Jean EUZET ; les trois déclarants sont : Jean EUZET (son fils), Jean ROUGÉ (son beau-frère) et André RICOME (son plus proche voisin) qui signent ; le 15 pluviôse an II (03.02.1794), son fils Jean EUZET paye à sa soeur, Madelaine MONTELS, 1000 livres correspondant à 600 livres qui lui étaient réservées dans le Cm de 1743 et 400 livres pour son supplément de légitime sur la succession de Jean MONTELS et Françoise BRUN (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres) "La lignée" (génération 13)

OLIVIER Joseph fs Marie François (+ le 16.08.1873, à Saint-Martin-de-Londres) et Anastasie BERTRAND (sans profession, 54 ans en 1898), habitant Saint-Martin-de-Londres ; ° 08.02.1872, à Saint-Martin-de-Londres ; propriétaire ; x Marthe Anna Marie EUZET (fa François Lucien et Jeanne Marie VINCENT), le 06.08.1898 à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; au mariage, assistent, notamment : Jean BRUGUIÈRE (propriétaire, 74 ans) et Louis MARTIN (notaire à Valleraugue, 37 ans), cousins de Joseph ; il signe ; Cm le 03.08.1898, notaire François Frédéric JUSTIN, de Claret ; signalé au recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1936, à Sainte Lucie, avec sa fille et sa belle-soeur Augustine ; à propos de l'aven du mas d'Euzet, de Saint-Mathieu-de-Tréviers, la Société languedocienne de géographie (n° 31, de 1908) écrit : "Ce petit aven, découvert récemment par M. OLIVIER, propriétaire du mas d'Euzet, est intéressant par la présence de curieuses concrétions en choux-fleurs (...)". "La lignée" (génération 18)

PEPIN Marguerite fa Jean François (propriétaire foncier, 67 ans quand sa fille se marie) et Marie ICARD, demeurant au Triadou ; ° 15.04.1814, au Triadou ; le déclarant est son père, propriétaire foncier et maire du Triadou, en présence de deux oncles de Marguerite : Jacques PEPIN et Louis EUZET (tous signent, sauf Louis EUZET qui ne sait pas) ; elle n'est pas signalée au recensement du Triadou de 1836 ; x Jean Marc EUZET (fs Jean François et Marie Anne PLAGNIOL), le 25.02.1840, Le Triadou ; publication à Saint-Mathieu-de-Tréviers et au Triadou (elle est indiquée comme habitant au Triadou, avec ses parents) ; présents au mariage : Jean PEPIN (38 ans, propriétaire foncier), Auguste PEPIN (32 ans, propriétaire foncier) et Fulcrand PEPIN (27 ans, propriétaire foncier), frères de Marguerite, demeurant au Triadou ; elle signe et ses parents également ; Cm avec Jean Marc EUZET, le 27.01.1840 : régime dotal, la dot étant de 10500 francs dont 700 francs du chef maternel et 9800 francs du chef paternel ; cette somme se décompose en 500 francs pour le montant des "bijoux et dorures que la future épouse a devers elle" et 10000 francs en espèces ; l'acte est passé dans la maison de Jean François PEPIN (père de l'épouse, au Triadou), en présence de Guillaume DUSFOUR (maçon à Saint-Mathieu-de-Tréviers) et Fulcrand TONDUT (propriétaire à Saint-Jean-de-Cuculles) qui signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalée au recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1841, à la "métairie d'Euzet", avec son mari, son fils, François André Marc, son beau-père et le grand-oncle de son mari, Fulcrand EUZET ; le 23.11.1843, ses parents font une donation entre vifs et le partage anticipé de leurs biens en faveur de leurs enfants qui sont : Jean François (fils aîné, propriétaire foncier, au Triadou), Marie Eulalie (aînée, célibataire, au Triadou), Jacques Auguste (propriétaire foncier, au Triadou), Marie Anne Brigitte, épouse de Jean CALAGE (propriétaire foncier, au hameau de Pourols, à Saint-Mathieu-de-Tréviers), Fulcrand (propriétaire foncier au domaine de Lancire, dans les communes de Valflaunès et de Sauteyrargues) et Marguerite, épouse de Jean Marc EUZET (propriétaire foncier, à Saint-Mathieu-de-Tréviers) ; dans la consistence des biens, on trouve des immeubles au Triadou, à Saint-Jean-de-Cuculles et à Saint-Clément-de-Rivière (pour ces lieux, représentant un revenu de 2200 francs) et à Lancire ; les "objets" mobiliers représentent une somme de 8145 francs, qui incluent 425 bêtes à laine ; Marguerite se voit confirmer les 10500 francs payés lors de son Cm ; en plus, son frère Fulcrand lui paye (par les mains de son mari, Jean Marc EUZET) une somme de 2000 francs qui représentent une soulte dont le domaine de Lancire est grevé en sa faveur ; l'acte est passé dans la maison d'habitation du donateur au Triadou, en présence de Jean Jacques EUZET (agriculteur au Triadou) et Auguste DUSFOUR (maçon à Lauret) qui signent avec les parties, sauf la dame CALAGE qui ne sait pas (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalée au recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1851, au "mas d'Euzet", avec son mari, ses fils François et Lucien, trois domestiques et un berger ; signalée au recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1856, avec son mari, son fils Lucien, deux domestiques et deux bergers, à la "métairie d'Euzet ; signalée au recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1861, avec son mari et son fils Lucien, au village Saint Mathieu (cependant qu'à la métairie de Sainte Lucie, il y a un fermier, Cazimir PÉZIÈRES, avec sa famille, deux domestiques et un berger) ; signalée au recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1866, avec son mari et son fils Lucien, au village Saint Mathieu (à la métairie Sainte Lucie, il y a Noël GILLES, cultivateur "payre de M. EUZET", son épouse, Catherine ROUGÉ, leurs enfants, un domestique cultivateur, Laurent PLAGNIOL, "domestique de M. EUZET" et Adolphe REDON, "berger de M. EUZET") ; signalée au recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1872, avec son mari, leur fils Lucien et sa femme, Marie VINCENT, un berger et un domestique, à la métairie Sainte Lucie ; signalé au recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1876, avec son mari, leur fils Lucien, leur belle-fille, Marie VINCENT, et leurs deux petites-filles, Marthe et Augustine, à la métairie Sainte Lucie ; signalée au recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1881, avec son mari, leur fils Lucien, leur belle-fille, Marie VINCENT, leurs deux petites-filles, Marthe et Augustine, une servante, un domestique et deux bergers, à la métairie Sainte Lucie ; signalée au recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1886, avec son mari, leur fils Lucien, leur belle-fille, Marie VINCENT, leurs deux petites-filles, Marthe et Augustine, un domestique et un berger, à la métairie Sainte Lucie ; même situation pour le recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1891 mais avec deux bergers et deux domestiques ; veuve, le 28.09.1895 ; signalée au recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1901 avec Lucien EUZET (chef de ménage, propriétaire), sa femme Jeanne VINCENT, leur fille Augustine, trois domestiques et deux bergers, à "Sainte Lucie" ; + 06.10.1904, "dans sa maison d'habitation sise à Sainte Lucie", à Saint-Mathieu-de-Tréviers. "La lignée" (génération 16)

PLAGNIOL Estienne (ou PLAIGNOL) fa Jean et Isabeau TIOCH(E), du Triadou ; ° en 1676 ; x Jean EUZET (fs Jacques et Marguerite GELLY), le ? ; Cm le 12.03.1693 (dans cet acte, son patronyme est écrit PLAIGNOL) : il est assisté par sa mère (veuve), son frère Claude EUZET et son oncle, Claude GELY, prêtre et vicaire perpétuel de Saint-Martin-de-Londres ; elle est assistée par ses père et mère et son frère, Guillaume PLAIGNOL ; Jean PLAIGNOL donne à sa fille 1530 livres et en paye immédiatement 230 "en louis d'or escus blancs et monnoye" ; il promet de payer le restant, 300 en mai prochain "lors de la réception", 500 en mai 1694 et 500 en mai 1695 (en fait, il est indiqué en marge le paiement de 800 livres le 25.05.1694 et de 500 livres le 13.02.1696), le tout sans intérêt ; Margerite GELY (nom féminisé en GELLIE) donne à son fils 400 livres "pour luy être payée à la fin des jours de ladite GELLIE qui s'en réserve les fruits sa vie durant" ; elle donne aussi à sa belle-fille "un ceinturon d'argent avec ses attaches et une petite bague d'or montée d'un diamant de quoi ladite PLAIGNOL la remerciée" ; pour "croit et augmant dottal", Jean donne à Estienne 200 livres et elle lui donne 100 livres ; l'acte est passé dans la maison de Jean MICHEL, maître plombier, en présence de François FABRE, procureur, et de Philippe RECOULI (qui signe RECOULY) qui signent avec Jean EUZET, Claude GELY et PLAIGNOL père et fils ; Estienne PLAIGNOL, sa mère et Marguerite GELLY ne savent pas signer (notaire Raymond MARGOUET, de Montpellier) ; elle fait son testament le 02.05.1751, reçu par le prieur du Triadou, Jean POUDEROUS ; dans ce testament, elle lègue 200 livres à son fils Jean (marié à Françoise MONTELS) - à compléter ; + 03.05.1751, au Triadou, à 75 ans ; son testament est enregistré, le 13.10.1751, par le notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand (à compléter) "La lignée" (génération 12)

PLAGNIOL Marie Anne Catherine fa Joseph (+ avant le mariage de sa fille) et Catherine BRUNEL (+ avant le mariage de sa fille), habitant le Triadou ; ° 06.01.1782 au Triadou, où elle demeure quand elle se marie ; x Jean François EUZET (fs Jean et Marie ALLEGRE), le 31.08.1806, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; pour son mariage, elle a le consentement de Marie Anne BERTRAND, veuve de Jean BRUNEL, sa grand-mère maternelle qui habite Villetelle (34) ; celle-ci a donné procuration à Jean Pierre BRUNEL, son fils (oncle maternel de Catherine), par acte devant le notaire RAFFIN, de Lunel, le 26.04.1806 ; au mariage, assiste notamment, Jean Baptiste PLAGNIOL (42 ans, cousin germain paternel de Catherine, de Saint-Mathieu-de-Tréviers) ; Cm le 30.04.1806, notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles (mais résidant alors à Claret) ; + 21.01.1826, à Saint-Mathieu-de-Tréviers. "La lignée" (génération 15)

PLANCHON Pierre ° ca 1717, au mas de Laval, à Saint-Gély-du-Fesc (selon les indications de son acte de décès) ; fs Jean et Antoinette ROUX (+ avant le mariage de son fils) ; x Marguerite EUZET (fa Claude et Marie LEBOUS), le 28.12.1748, à Saint-Gély-du-Fesc ; Cm le 28.11.1748 passé au mas de Laval, de Saint-Gély-du-Fesc, où vivent les PLANCHON : la dot est de 600 livres, plus 60 livres que Marguerite se constitue de son chef par ses "dorures" ; Jean PLANCHON donne ses biens à son fils, ainsi que la portion d'augment qu'il a gagnée en survivant à son épouse ; cette donation entre vifs est faite sous la condition que son fils s'engage à "nourrir, loger et entretenir sondit père sain et malade et a son pot, feu et ordinaire" ; au cas où ils ne pourraient vivre ensemble et s'ils en venaient à se séparer, Jean PLANCHON se réserve une pension annuelle et viagère de 100 livres, payable par moitié de six mois en six mois et par avance à compter du jour de la séparation ; son père se réserve également la chambre de sa maison au mas de Laval avec son lit garni et l'usage du feu de la cuisine ; son père se réserve aussi 400 livres en faveur d'Antoine et Andrette PLANCHON, ses enfants (200 pour chacun, comme légitime paternelle et maternelle), précisément 160 livres de son chef dont la portion d'augment dotal, et 40 livres du chef de feue Antoinette ROUX, mère de Pierre ; il est prévu de payer ces 200 livres à Antoine PLANCHON quand il aura 25 ans et ces 200 livres à Andrette PLANCHON quand elle se mariera, sans intérêts pour les deux termes ; enfin, le père de Pierre se réserve 15 livres pour en faire et disposer comme il avisera ; Pierre PLANCHON s'engage pour un augment dotal de 50 livres (plus les habits et bijoux qu'il achètera à Marguerite pendant le mariage) et elle s'engage sur un augment dotal de 25 livres ; l'acte est passé au mas de Lebous, en présence de Claude et Jean EUZET, frères de Marguerite, de Pierre et Jean DOUMERGUE (frères, cousins de Marguerite), de Mathieu RICOME (du mas de Lebous) et de Pierre DOUMERGUE (du mas de Laval), devant le notaire Fulcrand MAUMEJEAN, "des lieux de laval de Montferrand", habitant des Matelles ; il signe ; il habite la métairie de Laval, à Saint-Gély-du-Fesc ; + 12 frimaire an X (03.12.1801), à Saint-Gély-du-Fesc ; l'acte de décès indique qu'il est veuf, agriculteur, âgé de 84 ans natif et domicilié au mas de Laval, cependant que les deux déclarants sont Jean PAYRIDIER et Jean DOUMERGUE, agriculteurs, amis du défunt. "La lignée" (génération 13)

RICARD Suzanne fa François et Jeanne MONTELS ; ° vers 1721 (probablement à Saint-Mathieu-de-Tréviers : à vérifier) ; demeure au Triadou "depuis environ cinq ans" (en 1751) ; x Jean Jacques EUZET (fs Claude et Marguerite de GIRARD), le 12.07.1751, au Triadou ; au moment du mariage, elle est âgée d'environ 30 ans ; son père est alors décédé ; assistent Jeanne MONTELS (sa mère), Guillaume FOURNEL (de la paroisse de Saint Clément), Jean BOUISSIERE (des Matelles), Fulcrand DESFOURS (rentier), la dame de VEISSIERE et Jean ESTEVE (de la paroisse de Tréviers) ; elle ne sait pas signer, ni sa mère ; le 10.08.1760, elle reçoit d'André MONTELS (son cousin, ménager, habitant Agonnes, dans le diocèse de Montpellier), 927 livres 11 sols 4 deniers, qu'elle retire devant le notaire et les témoins ; pour ce faire, elle agit "sur ses biens propres réservés dans son contrat de mariage du 18.06.1751, retenu par le notaire Jean Joseph BRUGUIERE, de Montpellier" ; André MONTELS est héritier d'autre André MONTELS, son père, celui-ci tuteur, conjointement avec feu Jean MONTELS son frère, de Suzanne RICARD et de Anne RICARD, sa soeur ; la somme remise se compose ainsi : 1/ 639 livres 11 sols 4 deniers, venant de la vente des effets délaissés par feu François RICARD, son père (pour sa moitié, moins les frais) ; cette somme est déterminée par le compte rendu fait par Jeanne MONTELS, sa mère, "en qualité de tutelaire" et suivant la sentence rendue le 05.11.1726 par Louis de VALMALE (avocat au parlement) et Mathieu RANDON (notaire de Ganges), arbitres nommés par les officiers ordinaires du mandement de Brissacet d'Agonnes pour clôturer le compte rendu de sa mère, et 2/ 288 livres pour les intérêts qui ont couru depuis le 18.06.1751 ; elle quitte André MONTELS, son cousin "au moyen de la compensation qu'elle en fait sur la nourriture et l'entretien qui lui ont été fournis par Guillaume FOURNEL" (son parâtre, habitant le mas de Fournel, paroisse de Saint-Clément-de-Rivière) ; elle subroge ce dernier pour se faire payer (par André MONTELS), "à l'exception des cinq années qu'elle a resté hors la maison de sondit paratre" ; après avoir reçu ces 927 livres 11 sols 4 deniers, elle décharge donc (pour la part qui la concerne) son cousin MONTELS de la tutelle dont le père de celui-ci s'était chargé ; à l'instant, elle remet la somme à son mari, lequel la reconnaît en sa faveur et l'assure sur tous ses biens présents et à venir ; les parties obligent et hypothèquent leurs biens, soumis à toute rigueur de justice et au petit scel royal de Montpellier ; l'acte est fait à l'étude, en présence d'André ICARD et de Jacques PÉRIDIER (habitants des Matelles) qui signent avec toutes les parties - elle même signe RICARDE, alors qu'elle ne savait pas signer quand elle s'est mariée (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand) ; elle fait son testament le 09.12.1787 : elle lègue 6 livres à la confrérie du Saint Sacrement érigée en l'église du Triadou ; elle lègue 100 livres à Claude EUZET et 100 livres à Louis EUZET, ses enfants, héritiers particuliers, pour leur tenir lieu de légitime, payables après son décès ; elle fait de Jeanne EUZET, sa fille (mariée à André PEPIN, fermier à la métairie de Lebous), son héritière universelle et générale, pour prendre possession et jouissance de son héritage après son décès ; "ladite testatrice a prohibé en tant que de besoin serait la jouissance et usufruit de sondit héritage audit EUZET son mary" ; l'acte est fait et récité "dans la cuisine de la maison du sieur FERRIER audit Lebous et prés de la cheminée de ladite cuisine ou ladite testatrice est assise, laquelle se trouve audit Lebous depuis environ trois mois" ; sont présents à l'acte : Bernard VINCENT (fils d'autre, ménager habitant de Saint Mathieu, paroisse de Treviés) et Antoine THEROND (fils de Pierre, ménager habitant de Gabriac, depuis quelques mois à Saint Mathieu) qui signent ; (notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort) ; + 07.03.1788 à Saint-Mathieu-de-Tréviers mais enterrée au Triadou (acte du 8). "La lignée" (génération 14)

ROUGÉ François Marius fs Antoine (+ 29.11.1862, à Fabrègues) et Rosalie EUZET (sans profession, 56 ans au mariage de son fils) ; ° 02.05.1861, à Fabrègues (34) ; agriculteur ; domicilié à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; x Anastasie EUZET (fa Joseph Calixte et Joséphine Célestine ARCHIMBAUD), le 21.05.1887, au Triadou ; pas de Cm ; présent au mariage : Isidore ROUGÉ, garde-champêtre, 39 ans, beau-frère de François Marius, domicilié à Saint-Mathieu-de-Tréviers et qui signe "Isidore ROUGÉ" ; François Marius signe "Marius ROUGÉ" ; il passe dans la réserve de l'armée active, le 01.07.1887 ; "La lignée" (génération 18)

ROUGÉ (patronyme écrit parfois ROUGER) Jean Antoine fs Jean Baptiste (agriculteur, qui signe) et Marguerite CASSAGNE, de Saint-Mathieu-de-Tréviers ; ° 08.09.1827, à Saint-Mathieu-de-Tréviers (parmi les témoins, il y a Fulcrand FOURBIEU) ; au recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1851, il est signalé comme domestique, cultivateur, au mas d'Euzet, travaillant pour Marc EUZET ; Cm, le 03.09.1854 avec Rosalie (Rose) EUZET (fa Joseph et Antoinette NEUTRE), notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles - à compléter ; x 25.09.1854 avec Rose EUZET, à Saint-Jean-de-Cuculles ; parmi les témoins : Pierre Gérard GRANIER, beau-frère de la future ; l'acte de mariage est le n° 4 et suit le n° 3 de la même date entre Pierre Gérard GRANIER et Susanne Fine EUZET (registre paroissial de Saint-Jean-de-Cuculles) ; il signe ; le 27.03.1855, il bénéficie d'un acte de cession et transport de la part de Baptiste TONDUT, de Saint-Jean-de-Cuculles (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles - voir, ci-après son testament) ; signalé au recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1856 avec son épouse et leur fille, rue Longue, au village de Saint Mathieu ; testament, le 23.11.1862 (notaire ALBERT, de Cournonterral - minutier absent des AD 34) ; dans ce testament, il donne à son épouse un champ situé à Saint-Mathieu-de-Tréviers que Rose EUZET, devenue veuve, revendra à Louis Fulcrand DUSFOUR, le 10.05.1863 (c'est dans cet acte de vente que sont indiqués la cession de 1855 et le testament de 1862) ; + 29.11.1862, à Fabrègues (34) ; il est domicilié à Fabrègues quand il meurt et l'acte de décès accumule les à peu près : son patronyme est écrit ROGER (au lieu de ROUGÉ), le prénom de son épouse est écrit Rose (mais c'est le diminutif adopté par celle-ci), son prénom est Antoine (mais c'est son prénom usuel) et le prénom de son père est Jean Antoine (au lieu de Jean Baptiste) ; comme toujours, quand le décès a lieu dans une commune qui n'est pas celle d'origine, c'est l'aspect déclaratif qui l'emporte, avec les habitudes de language et les erreurs sur la filiation. "La lignée" (génération 17)

SERRE Jacques fs Thomas (agriculteur, né à Saint-Jean-de-Cuculles le 18.08.1764, il signe ; fils lui-même de Jean SERRE et de Catherine MASCLA, de Saint-Jean-de-Cuculles) et Louise TONDUT (née à Saint-Jean-de-Cuculles le 12.08.1772, fille elle-même de René TONDUT et d'Anne CHAUVET de Saint-Jean-de-Cuculles, sans profession), "habitant à la métairie de Saint Aunès, sur la présente commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers" ; ° 14 floréal an 12 (04.05.1804), à Saint-Jean-de-Cuculles ; propriétaire ; x Marguerite Virginie EUZET (fa Jean François et Marie Anne Catherine PLAGNIOL), le 09.02.1839, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; Marguerite se constitue en dot 500 francs "pour le montant de la valeur des nippes et bijoux qu'elle a devers elle, lesquels objets le futur époux déclare avoir vus et tenus pour reçus le présent mariage s'accomplissant" ; à cela s'ajoute une somme de 6000 francs provenant "de la vente qu'elle a faite des bêtes à laine que son père lui a données par acte daté de ce jour", somme comptée et délivrée au futur époux immédiatement ; à cela s'ajoute la somme de 4000 francs qui lui est due par son frère, Jean Marc, "aux termes d'un acte reçu par nous notaire aujourd'hui et qui sera présenté à l'enregistrement avec ou avant le présent acte, cette somme payable dans deux ans à compter d'aujourd'hui avec l'intérêt au taux légal" ; acte passé dans la maison de Jean François EUZET, en présence de Fulcrand GELLY (propriétaire à Saint-Mathieu-de-Tréviers) et Pierre MASCLA (propriétaire à Saint-Jean-de-Cuculles) qui signent avec les parties (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; veuf le 19.05.1841 ; le 25.11.1841, il exécute les dispositions testamentaires de son épouse (testament du 11.03.1841, notaire Amédée GRASSET, de Montpellier), en tant que détenteur de sa dot et en conformité des clauses de leur Cm ; à ce titre, il doit 10500 francs aux héritiers EUZET et il en paye immédiatement 4350 francs qui se répartissent ainsi : 2250 francs à Jean François EUZET, son beau-père "pour le montant de sa réserve dans l'hérédité de sa fille Marguerite EUZET"), 1000 francs à Jean Marc EUZET (qui s'oblige, "conformément à ces dispositions testamentaires de sa dite soeur de payer à la fabrique de l'église de Saint-Mathieu-de-Tréviers, et dans le cas ou celle-ci n'accepterait pas ce legs, ledit sieur EUZET devra employer cette somme à faire dire des messes pour le repos de l'âme de la défunte"), 300 francs à Marie Lucie EUZET ("qu'elle promet et s'oblige de payer, savoir 150 francs aux pauvres de la commune de Lauret et l'autre 150 francs à la fabrique de Lauret pour réparer Notre Dame de Layrac et ce en paiement des legs qui leur ont été faits par ladite SERRE née EUZET Marguerite, et qui se trouvent réduits aux sommes sus énoncées") et 800 francs à Marie EUZET, veuve TEISSEDRE ("savoir 500 francs acompte du legs de 1000 francs fait à Virginie Olimpe TEISSEDRE, sa fille, par ladite Marguerite EUZET, sa soeur (...) et 300 francs pour le montant des deux legs de 200 francs chacuns, réduits à ladite somme, faits à la chapelle Saint Raphaël, située dans la commune de Saint Mathieu, et aux pauvres de ladite commune, promettant ladite veuve TEISSEDRE d'employer ces sommes à acquitter les dits legs") ; le testament prévoit aussi qu'il a l'usufruit de 6150 francs qu'il doit encore aux héritiers EUZET (il est précisé qu'ils appartiendront, "1537 francs 51 centimes à chacun des dits Marc EUZET, Lucie EUZET et Marie EUZET, et 384 francs 37 centimes à chacun des enfants de la dite Marie EUZET veuve TEISSEDRE, sommes auxquelles les legs qui leur ont été faits se trouvent réduits") ; l'acte est passé dans la maison de Jean François EUZET, en présence de Louis Fulcrand LACAN (propriétaire) et de Guillaume DUSFOUR (maçon) de Saint-Mathieu-de-Tréviers, qui signent avec les parties (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) "La lignée" (génération 16)

SERRE René fs Thomas (agriculteur, né à Saint-Jean-de-Cuculles le 18.08.1764, il signe ; fils lui-même de Jean SERRE et de Catherine MASCLA, de Saint-Jean-de-Cuculles) et Louise TONDUT (née à Saint-Jean-de-Cuculles le 12.08.1772, fille elle-même de René TONDUT et d'Anne CHAUVET de Saint-Jean-de-Cuculles, sans profession) ; x le 3 ventôse an 11 ou 03.02.1803, domiciliés à la métairie de la Salade, à Saint-Jean-de-Cuculles ; ° 08.03.1807, à Saint-Jean-de-Cuculles (l'acte de naissance comporte une erreur : il est dit fils de Louise GUIRAUD, au lieu de Louise TONDUT) ; il a un frère, Jacques SERRE, né le 14 floréal an 12 (04.05.1804) à Saint-Jean-de-Cuculles et un autre frère, André SERRE, né le 27.07.1810, à Saint-Jean-de-Cuculles ; x Marie Lucie EUZET (fa Jean François et Marie Anne Catherine PLAGNIOL), le 17.09.1839, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; le recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1841 le signale comme propriétaire et adjoint à la mairie, avec sa femme à la "métairie de Saint Aunès" (ils n'y sont plus aux recensements suivants) ; on les retrouve signalés dans les recensements de Sauteyrargues (qui comprend alors le hameau de Lauret) puis de Lauret, au "domaine dit Cazenove", ce domaine étant appelé ensuite le "Claud Cazeneuve" ; le 26.08.1860, il est indiqué comme propriétaire domicilié à Cazeneuve, commune de Sauteyrargues et il reconnaît avoir reçu "depuis longtemps" de Marie Lucie son épouse qui demeure avec lui, la somme de 12000 francs "pour prêt que celle-ci lui a fait. De laquelle somme de 12000 francs payable à la dissolution de leur mariage, ledit M. SERRE déclare en faire reconnaissance en faveur de sa dite épouse pour avoir privilège de dot" ; il est précisé que cette somme est parvenue à Lucie, "partie de la succession de dame Marguerite EUZET sa soeur, décédée depuis longtemps, partie au moyen du supplément qui lui a été payé par son frère, suivant acte reçu par nous notaire depuis environ vingt ans et le surplus pour intérêts et autres objets" ; l'acte est passé dans la maison de la veuve COMBETTE, à Saint Mathieu, en présence de Fulcrand Caliste ICARD et de François MARTIN, propriétaires fonciers demeurant aux Matelles (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; le 18.04.1868, à l'occasion du mariage de sa nièce, Alexandrine Marguerite SERRE (fille de Jacques et de Jeanne ARNAUD) avec Jean Adrien TEISSEDRE (fils d'Antoine Victor et de Marie EUZET), il lui fait donation d'un tiers de son domaine de Cazeneuve sité dans la commune et terroir de Sauteyrargues mais aussi dans le terroir de Valflaunès ; il est précisé que ce tiers est en nue propriété à partir de la célébration du mariage à la mairie, et en usufruit et jouissance après le décès du donateur et de celui de son épouse, Lucie EUZET ; la valeur annuelle du tiers est de 1200 francs (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; veuf le 03.04.1884 ; au recensement de 1886 de Lauret, il est dans les mêmes lieux, avec une domestique ; au recensement de 1891 de Lauret, il est rentier dans les mêmes lieux, avec une domestique ; + 22.08.1891, dans sa maison d'habitation au domaine de Cazeneuve, commune de Lauret (l'acte de décès comporte une erreur : il est dit natif de Saint-Mathieu-de-Tréviers, alors que c'est Saint-Jean-de-Cuculles). "La lignée" (génération 16)

TEISSEDRE Antoine Victor fs Jean François (+ avant le mariage de son fils) et Jeanne GROS, habitants de Saint-Mathieu-de-Tréviers ; ° 17 prairial an 13 (06.06.1805), à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; Cm le 10.12.1829 avec Marie EUZET (fa Jean François EUZET et Marie Anne Catherine PLAGNIOL) : 1/ le régime est dotal ; 2/ Elle se constitue 3000 francs à titre de dot qui se décomposent en a) 500 francs "qu'elle a profité de ses revenus depuis le décès de Catherine PLAGNIOL, sa mère" ; elle les remet à son futur époux, "en bonnes pièces d'argent ayant cours" ; la somme est vérifiée et retirée ; Victor en fera reconnaissance en faveur de Marie ; b) 2500 francs, aussi en argent, "pour le montant de ses droits successifs sur les biens délaissés par feue sa mère" ; en conséquence, par cet acte, elle cède à son père la portion de succession lui revenant sur les immeubles délaissés par sa mère, ", qui sont sur le territoire de la commune du Triadou" , ainsi que la portion de droit sur les meubles et autres délaissés par sa mère (ces droits en fonction du contrat de mariage de ses parents, le 30.04.1806 et du partage des biens délaissés par les parents de Catherine PLAGNIOL avec ses frères et soeurs, le 30.11.1809, notaire GILLIET, des Matelles) ; la présente vente est faite pour la somme de 2500 francs que Jean François EUZET paye à Victor TEISSEDRE, "en bonnes pièces d'argent ayant cours" ; une quittance est délivrée, avec pour Jean François EUZET, la jouissance et possession dès ce jour ; il est précisé que la succession de Catherine PLAGNIOL a été administrée par son mari, père de Marie qui, pour ce compte, "quitte" son dit père ; 3/ Jean François EUZET fait donation à sa fille : a) de 4500 francs dont 500 francs "à quoi ont été évalués les bagues, dorures et bijoux que la future épouse a devers elle" ; Victor les tient pour reçus, "le mariage s'accomplissant" ; joints aux 3000 francs ci-dessus, ils forment la somme de 3500 francs que Victor TEISSEDRE assure et hypothèque sur ses biens présents et futurs, en faveur de Marie ; pour le solde de 4000 francs, Jean François EUZET s'engage à les payer au futur époux, savoir 2000 francs dans 6 ans et 2000 francs dans 12 ans, sans intérêt pour ces termes et 5 % en cas de dépassement des délais ; b) Un bois taillis à Saint-Mathieu-de-Tréviers, appelé "le bois de Mirabeau qui confronte "au couchant le fossé de la fon Grimaud" ; son père s'oblige à "le faire cantoner s'il y a lieu" ; la jouissance et possession se fera le jour du mariage ; le revenu de ce bois est de 125 francs ; 4/ Jean François EUZET se réserve le droit de retour des donations en cas de prédécès de sa fille sans enfants ou de ceux-ci sans postérité ; 5/ De son côté, Jeanne GROS, veuve de Jean François TEISSEDRE, lègue à son fils, futur époux, le quart des biens légués par son feu mari (par testament du 08.09.1826, retenu par le notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles) ; pour ce faire, elle agit conjointement avec son autre fils, Vital Martin TEISSEDRE (propriétaire foncier, demeurant au hameau de la Vieille) ; elle renonce aussi à l'usufruit du second quart légué en jouissance seulement par son feu mari, selon le même testament ; les deux quarts sont chacun d'un revenu de 300 francs et il est précisé qu'il n'y a aucune dette sur cette succession ; Vital Martin TEISSEDRE consent à la donation et rémission de Jeanne GROS ; les parties affectent et hypothèquent leurs biens immeubles, à Saint-Mathieu-de-Tréviers et les soumettent à justice ; l'acte est fait à Saint-Mathieu-de-Tréviers, dans la maison de Jean François EUZET, en présence de Fulcrand FOURBIEU fils (propriétaire foncier) et Guillaume DUSFOUR fils (maçon), du lieu, qui signent avec les parties, les parents et les amis (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJEAN, des Matelles) ; les frais d'enregistrement se montent à 499,82 francs ; x Marie EUZET, le 16.02.1830, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; il signe Victor TEISSEDRE ; le couple est signalé au recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1836 avec trois enfants, un domestique et deux bergers ; + 28.06.1837, dans sa maison d'habitation, au hameau de la Vieille", à Saint-Mathieu-de-Tréviers. "La lignée" (génération 16)

TEYSSEDRE Jacques fs de Jean (ménager) et de Marie GLEYZES (ou GLEYSE) ; ménager ; x Françoise EUZET (fa de Jean et de Françoise MONTELS, veuve de Laurens MERCIER), le 29.10.1778 Saint-Mathieu-de-Tréviers ; Cm le ?, notaire Pierre Barthélémy CLAPAREDE, de Viols-le-Fort ; il habite le hameau de la Vieille, à Saint Mathieu de Tréviers. "La lignée" (génération 14)

VIEILLE Antoine fs Antoine (cordonnier, + avant le mariage de son fils) et Jeanne VERNEDE, de Saint-Mathieu-de-Tréviers ; ° 30.12.1747 et b 01.01.1748, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; cordonnier ; x Marguerite EUZET (fa Jean et Françoise MONTELS), le 27.04.1775, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; Cm 11.04.1775, notaire Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles ; il signe ; est présent au mariage et signe, Jean Antoine VIEILLE, son frère (b 14.12.1753, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; il assistera, en 1786, au second mariage de Marguerite EUZET) ; + 21.12.1783, à Saint-Mathieu-de-Tréviers (il est alors indiqué comme travailleur) ; les VIEILLE constituent une famille de cordonniers : Antoine mais aussi Raymond et Jean, qui savent signer ; dans la même génération, il ne faut pas le confondre avec un autre Antoine VIEILLE (fs de Raymond et de Fulcrande ROUVIERE ; ° 29.12.1750, à Saint-Mathieu-de-Tréviers) "La lignée" (génération 14)

VINCENT Jeanne Marie fa Jean (propriétaire) et Anne MAUREL , domiciliés à Assas ; ° 05.10.1849, à Assas ; Cm, le 02.08.1870, avec François Lucien EUZET (notaire Marie Louis Eugène PERIDIER, de Montpellier - à compléter) ; les bans sont passés à Assas et à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; x François Lucien EUZET (fs Jean Marc et Marguerite PEPIN), le 31.03.1871, à Assas, en présence (notamment) de Pierre BONNET (son oncle) et d'Antoine BRUN (son beau-frère) ; elle signe Jeanne VINCENT ; le 03.05.1871, Marie Joseph Eugénie BOUCHÉ, rentière, veuve du comte Auguste Amédée Camille de LORT SÉRIGNAN, domiciliée à Montpellier, lui vend une maison avec cour, rue Durand, n° 15, à Montpellier ; le prix est de 31.000 francs que Lucien EUZET paye sur le champ, en numéraires d'or et billets de la Banque de France ; la venderesse lui délivre une quittance ; Lucien EUZET est intervenu en tant que maître des biens dotaux de son épouse ; Jeanne et Lucien déclarent faire cette acquisition au nom de Madame VINCENT, épouse EUZET pour servir de remploi de la somme de 33.100 francs que vient de leur payer Jean VINCENT (père de Jeanne), à titre d'acompte de la somme de 50.000 francs prévue comme dot dans leur contrat de mariage ; il est entendu que les 2100 francs de surplus serviront à payer les frais de cet acte ; le couple fait reconnaissance à Jean VINCENT de la somme de 33.100 francs ; l'acte est passé dans le salon de la venderesse, maison de Lort, à Montpellier ; les parties signent (notaire Marie Louis Eugène PERIDIER, de Montpellier) ; signalée au recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1872, avec son mari, ses beaux-parents, un berger et un domestique ; signalée aux recensements de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1876, 1881 et 1886, à la métairie Sainte Lucie, avec son mari, ses beaux-parents, leurs deux filles (Marthe et Augustine), un berger et un domestique ; signalée au recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1891, à Sainte Lucie, avec son mari, ses beaux-parents, leurs deux filles (Marthe et Augustine), deux bergers et deux domestiques ; signalée au recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1896, à Sainte Lucie, avec son mari, sa belle-mère, leurs deux filles, quatre domestiques et un berger ; signalée au recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1901, à Sainte Lucie, avec son mari, sa belle-mère, leurs deux filles, leur gendre (Joseph OLIVIER), leur petite fille (Lucienne OLIVIER), deux bergers et trois domestiques ; signalée au recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1906, à Sainte Lucie, avec son mari, leurs deux filles, leur gendre (Joseph OLIVIER), leurs deux petites filles (Lucienne et Henriette OLIVIER), un domestique, deux agriculteurs et un berger ; signalée au recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1911, au mas Sainte Lucie, avec son mari, leurs deux filles, leur gendre (Joseph OLIVIER), leurs trois petites filles (Lucienne, Henriette et Marie-Thérèse), un domestique et trois cultivateurs ; elle n'est plus indiquée au recensement de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1921 : son décès doit donc se situer entre 1911 et 1921. "La lignée" (génération 17)

VINCENT Joseph fs Jean (laboureur) et Antoinette ESTEVE, métairie de Cecellés, à Saint-Mathieu-de-Tréviers (+ avant le mariage de leur fils) ; travailleur ; x Marguerite EUZET (fa Claude et Marie LEBOUS), le 29.05.1738, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; Cm 22.04.1738 : il est prévu que le père de Marguerite doit lui payer les 600 livres de dot en deux fois : 400 un an plus tard et 200 deux ans plus tard, à partir de la date du Cm (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand, habitant des Matelles) ; + avant décembre 1748 (second mariage de Marguerite) "La lignée" (génération 13)


Méthodes

1/ Le livre de Jean ARNAL

Il n'est pas si courant d'avoir un livre sur l'histoire d'une commune. Nous avons eu ce bonheur pour Saint-Martin-de-Londres, le Mas-de-Londres ou encore Puéchabon, grâce à l'abbé Emile BOUGETTE. C'est donc avec joie que nous avons découvert le livre de Jean ARNAL sur Saint-Mathieu-de-Tréviers. Nous avons trouvé les pages relatives à l'Ancien Régime de grand intérêt. Par exemple, l'auteur évoque le compoix de 1258-59 qui donne "le nombre exact de tous les mas, honneurs ou propriétés assujettis à l'impôt foncier". Il précise qu'il y avait 154 personnes ou mas imposés. Malheureusement, il ne donne pas ses sources. Après plusieurs recoupements, nous pensons que ces renseignements se trouvent dans le cartulaire de Maguelone, dans un acte qui concerne les "usages et albergues de la val de Montferrand", justement pour ce qui est supposé être l'année 1259 n.s. (selon la transcription faite par l'abbé ROUQUETTE dans son tome III-2, p. 1099). Il existe aussi une copie de 1610, aux AD 34, à la cote G 1589. En réalité, il s'agit de l'année 1359 (n.s.), comme on peut s'en apercevoir en consultant l'original du cartulaire qui est microfilmé aux AD 34. On voit donc là tout l'intérêt d'indiquer les sources, ce qui permet de vérifier s'il n'y a pas d'erreurs, y compris celles qui peuvent avoir été reprises sur des travaux antérieurs.

Il faut bien dire aussi que nous avons été décus de ne pas trouver plus de renseignements sur la période contemporaine. Par exemple, avant même de consulter l'état civil de la commune, nous savions, grâce au site Internet "LOUPIC" que deux EUZET, Marc et Lucien, avaient été maires, respectivement en 1844 et en 1878, et nous savions également qu'ils étaient originaires du mas d'Euzet de Saint-Mathieu-de-Tréviers, grâce à un autre site Internet relatif à "Sainte Lucie d'Euzet" et à son vin. Or, le livre ne les signale pas comme maires ! Il n'y a d'ailleurs pas de liste des maires. Les seules références trouvées concernant les EUZET sont les suivantes (sous réserve d'omission) :
- (p. 96) Evaluation des revenus fonciers vers la fin de la révolution à Saint Mathieu. Jean EUZET (il est en septième position)
- (p. 97) : Les EUZET de Sainte Lucie ont acheté la vigne de l'Evêque située près de leur mas.
- (p. 100) : Le préfet nomme EUZET adjoint [et Jacques VINCENT devient maire, en 1830] et, plus loin, pour 1834 : EUZET père demande son inscription sur la même liste [electorale] en tant que fermier de son fils, ainsi qu'il le prétend. Le Conseil refuse car ça ne correspond pas à la réalité.

Par contre, la dernière partie concerne "le règne de Louis CANCEL et la Saga des SAUMADE", c'est-à-dire la période de 1896 à nos jours qui, elle, est traitée en détails.

Pour résumer, il y a dans la conception de ce livre une sorte de "déséquilibre politique" qui laisse songeur ... Surtout, les lacunes ci-dessus, devraient pousser à une vérification systématique des sources pour voir ce qui a pu être omis ou qui est (peut-être) erroné. Cependant, malgré ces manques, le livre est très utile, même s'il faut le compléter. Cet exemple démontre, cependant, qu'il faut toujours être en position critique et relever ce qui n'est pas écrit, ou écrit mais insuffisamment démontré, que ce soit voulu ou non par l'auteur. (cette note date du début des recherches, en 2000 ou 2001)



2/ Le compoix de 1637


Le camp d'Euzet

A chaque fois que nous avons pu consulter un compoix, nous avons été récompensé par des trouvailles inédites. Souvent, ils sont d'une écriture soignée qui est un véritable régal pour les yeux. C'est, par exemple, le cas de celui de 1637, où nous avons pu découvrir un "camp d'Euzet" et une "combe d'Euzet". Par contre, il n'y a pas de "manifest" d'un seul EUZET ni la moindre trace de la famille dans les "confronts". Seul le manifest de Jean BRUN est repris dans une écriture du XVIIIe siècle avec la mention : "à présent EUZET", au folio 178.



La combe d'Euzet



3/ La descendance


La lecture de la presse régionale est très utile si l'on veut tracer une généalogie descendante. Par exemple, en ce qui concerne les MÉZY, voir un article du Midi Libre du 20.04.2013, intitulé : Saint-Mathieu-de-Tréviers Au Clos des Augustins, place au vin ! qui évoque la gestion du clos par Roger et Frédéric MÉZY, père et fils (avec leur photo devant les vignes).


4/ Eléments de généalogie

La descendance simplifiée
EUZET/MONTELS

Plus de 500 ans séparent
Bernard de Lucien

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Saint-Mathieu-de-Tréviers.

Saint-Mathieu-de-Tréviers (suite 2).