La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

Les branches de Saint-Mathieu-de-Tréviers.
(T 6 suite 2)



Histoire de la commune.




n°1

n°2

n°3


Au moment de la levée en masse de l'an 2 pour l'armée des Pyrénées, il y a eu des demandes d'exemptions liées, notamment, aux métiers de l'agriculture. Ce fut le cas de Jean EUZET qui avait encore des terres à ensemencer avec son fils, son valet et son frère Fulcrand. Au passage, ces deux textes nous donnent une idée de l'état de fortune des deux frères ("Fulcrand mène journellement la charrue"). Le comité d'exemption déclare exempté de la réquisition le citoyen Fulcrand EUZET, laboureur.

Ces deux frères étaient certainement les fils de Jean EUZET et de Françoise MONTELS, du Triadou, qui se sont mariés à Saint-Mathieu-de-Tréviers en 1743. Ce couple a eu sept enfants dont Jean et Fulcrand : Pour plus de détails sur cette fratrie, voir la génération 15 de la totalité de la lignée ou le schéma simplifié dans "la suite 1"





Article du Midi Libre du 15.09.1999 :

Saint-Mathieu-de-Tréviers - Dans le vignoble du Pic Saint-Loup
Le second souffle du mas de Sainte-Lucie d'Euzet
Olivier TERRISSE-FOURCAND a repris les rênes, la vigne et l'esprit du cru.

"A l'origine d'une des plus anciennes familles de Saint-Mathieu-de-Tréviers, Marc EUZET fit construire le Mas Sainte-Lucie d'Euzet en 1800" [il y a ici une erreur car Marc EUZET est né le 11.12.1817, fils de Jean François qui, lui-même, est signalé au recensement de 1841 "dans sa métairie d'Euzet". L'origine est certainement dans la bergerie que Jean François avait eu de son père, Jean, lequel l'avait acquise de son propre père, appelé aussi Jean, en 1825. C'est probablement le même bâtiment qui est indiqué "Uzet bergerie" sur la carte de CASSINI établie au XVIIIe siècle. On approche de la réalité avec ce qui était indiqué en 1999 sur le site Internet "duboeuf-beaujolais" (et qui n'y est plus en 2010), à savoir que "le domaine actuel de Sainte-Lucie d'Euzet fut bâti en 1862 par Marc EUZET après l'incendie qui avait détruit les bâtiments précédents"]

"C'est là qu'est né Olivier TERRISSE-FOURCAND, un "réboussier" comme il aime à se qualifier, héritier d'une lignée solidement ancrée au pied du Pic Saint-Loup." [ "Reboussier" reborsièr, Hier soir quelqu'un me dit : "O, les Manduellois sont réboussiers! " et m'explique qu'ils sont "râleurs, jamais contents". Google me signale qu'il y a 569 sites avec ce mot. J'ai l'impression que la forme est nîmoise. En effet dans le site de l'Huma (05.12.1997) je trouve: "Ce phénomène culturel original est-il lié à l’histoire de ce peuple « nîmois » que l’on définit comme « reboussier »? Incontestablement. Et l’écrivain d’origine nîmoise Jean Paulhan l’a parfaitement exprimé. « Reboussier », cela veut dire toujours prêt à prendre le parti du contraire, le parti du refus, parce que le Nîmois est viscéralement attaché à son libre choix et à son libre arbitre (...) - Explication trouvée dans le "Dictionnaire Etymologique Occitan" de Robert GEULJANS]

"Ainsi, en digne descendant de feu Marc, Lucien, Joseph, Yves, on aurait pu penser qu'il aurait eu l'idée d'élever son vin. Ce serait se tromper car, à une époque où beaucoup de jeunes viticulteurs aspirent à avoir leur propre caveau, cette "forte tête" entend bien continuer à considérer la cave coopérative comme un passage obligé. Surprenant, jamais là où on l'attend, notre homme avoue, en toute honnêteté, être plus tranquille ainsi."

A bien y regarder, une coopération déjâ prônée, dans le passé, par son arrière-grand-père Joseph OLIVIER et confortée, plus tard, par son grand-père, Yves BRISSAC. Celui-là même qui, avec Eugène SAUMADE, fut le cofondateur d'un bâtiment construit en 1950. Soit dit en passant, une opération qu'ils financèrent en hypothéquant leurs biens personnels. C'est dire s'ils y croyaient à cette union qui ferait la force d'une viticulture déjà considérablement affaiblie. Et encore, les fortes gelées de 1956, n'avaient pas dévasté les plantations, ni la crise des années 1970 enflammé les barricades ! Ainsi, la féconde prise de conscience de ces deux visionnaires donnera naissance, en 1950, à une structure (actuellement "Les coteaux du pic") qui, au fil des ans, permettra au vignoble d'exprimer son potentiel qualitatif et de produire des vins largement primés en France et à l'étranger."



Le grand-père Yves BRISSAC (au centre),
un maillon fort de la lignée solidement ancrée dans la région

Si la vocation vinicole du domaine de Sainte-Lucie-d'Euzet ne date pas d'hier, elle a été supplantée par l'élevage. "Nous avons eu jusqu'à 2000 brebis et, chaque année, les bêtes partaient en transhumance sur l'Aubrac", indique Geneviève TERRISSE, la mère d'Olivier. Un cheptel qui n'a pas survécu à la mort du grand-père en 1978. L'heure n'étant plus aux troupeaux, les bergers disparurent petit à petit et, dans une garrigue désertée par le bétail, la nature reprit ses droits. Ce que ne put faire immédiatement Olivier qui, auparavant, dut se former au rude métier de la vigne.

"Dès ma prime enfance, j'ai toujours senti que ma vie était là. Pourtant on ne m'y a pas poussé. Me voir épouser une profession libérale aurait certainement davantage convenu à ma mère. Elle avait encore en mémoire toutes les difficultés rencontrées par son père. Fort heureusement, sa profession de notaire le mit à l'abri du besoin lors de certaines mauvaises passes agricoles. Un chemin sinueux, j'en conviens, d'autant qu'avant de pouvoir exploiter à nouveau la propriété, il m'a fallu réencépager. Ce fut un gros investissement sur le long terme, sachant pertinemment qu'un plantier ne commence à rapporter qu'au bout de cinq ans."



Olivier TERRISSE et les vins de son Mas

A présent, avec presque une décennie de recul, Olivier TERRISSE-FOURCAND voit se dessiner les contours d'une propriété qui commence à bien tourner. Un second souffle pour Sainte-Lucie tout en étant conscient que si la génération passée a trimé pour effacer la mauvaise image de "pisse vinaigre", demain tout peut être remis en question. Ne serait-ce que par l'arrivée sur le marché de produits venus du Chili, d'Amérique ou d'Argentine. Des pays où les plantations vont bon train.

C'est pour cela qu'en bon "réboussier" qui se respecte, après la taille et les travaux en vert, n'ayant pas à subir les contraintes d'une mise en cave, il profite de l'été pour s'adonner à une autre passion : le cheval. Car si dans ses gènes, la vigne est omniprésente, il y a aussi le plaisir. Et une petite fille Justine, descendante directe de Marthe, Augustine, Lucienne, Marie-Thérèse, Geneviève
[Marthe EUZET était mariée avec Joseph OLIVIER, l'arrière-grand-père, et Augustine EUZET était sa soeur, à la 7ème génération des EUZET de Saint-Mathieu-de-Trévier]. Des femmes au caractère trempé qui ont beaucoup contribué depuis deux siècles, à la renommée de Sainte-Lucie-d'Euzet. Une jolie fillette qui, tout comme son papa, pourrait bien devenir une "réboussière" de plus !"

[Les encadrés de l'article résumaient le texte de la façon suivante : "Un grand-père coopérateur ; 2000 brebis en transhumance ; Les gelées et la crise de 70 ; Coteaux du Pic et piquette ; La concurrence et les récoltes ; Des stratégies ; Premiers fruits après dix ans d'ouvrage"]

[Note : les patronymes sont ici repris en lettres majuscules]



Histoire de la commune

1/ Le sectionnement en 1839

"M. le Maire président après avoir donné connaissance au conseil, de la lettre de M. le Préfet en date du 29 Mai dernier, a invité Messieurs les membres du conseil à donner leur avis sur la dite réclamation, sur quoi les sieurs EUZET adjoint, SERRE René, LACAN Fulcrand, DUSFOUR Tulippe et VINCENT Jacques ont été d'avis que les deux sections des électeurs soient maintenues, et les autres cinq membres, de n'en former qu'une. Monsieur le Maire a exposé que le partage en sections contre lequel on réclame, ne fait que maintenir et exciter la division qui sépare les deux hameaux qui forment la commune. M. le Maire désirant mettre un terme à cet état de choses emet la proposition de ne former qu'une seule section, espérant que cette mesure contribuera à l'oubli de ces petites jalousies, et que les électeurs reconnaîtront l'avantage d'élire leurs conseillers municipaux, que pour aviser à l'intérêt commun. Le conseil ayant pris en considération la proposition de M. le Maire et ces motifs, a délibéré qu'il lui serait agréable, qu'à l'avenir il n'y eut qu'une seule section. La dite délibération a été prise au nombre de cinq voix contre cinq, le président ayant voix prépondérante en cas de partage, a déclaré voter pour la sus dite proposition." - Signatures de CALAGE, ALLEGRE, COULON, EUZET, Tullippe DUSFOUR, SERRE, VINCENT LACAN, J. PLAGNIOL, L. VINCENT maire. (délibérations communales, réunion extraordinaire du 15.06.1839, vue 5 du registre en ligne des années 1839-1860, sur le site des AD 34)

2/ Le sectionnement de 1887

a) dans sa séance du 20.03.1887, le conseil municipal vote à l'unanimité la division en deux sections électorales de la commune. Sont présents et signent : Laurent PLAGNIOL, J.J. COULOMBET, Augustin OLIVIER, Lucien EUZET, Jean BRUGUIÈRE et Félix OLIVIER (il signe OLLIVIER). "Considérant que le sectionnement peut seul permettre aux deux principales agglomérations dont se compose la commune d'être représentées dans le conseil municipal par des membres exclusivement nommés par elles - Que le seul sectionnement qui ne puisse donner lieu à aucune réclamation de la part des deux sections doit être établi sur les bases du projet de séparation en deux communes distinctes qui fut arrêté, il y a quelques années, par les représentants des deux sections intéressées - Que le conseil municipal issu de ce sectionnement pourra poursuivre la réalisation de ce projet et mettre fin ainsi aux regrettables dissensions qui règnent depuis si longtemps entre les habitants de Saint Mathieu et de Tréviers - Décide à l'unanimité - Qu'il y a lieu de demander la division de la commune en deux sections électorales - La 1ère section de Saint Mathieu comprendra le village chef lieu et les agglomérations attenantes de Saint-Aunès, Sainte-Lucie, Prés de Pourols et maison Martin - La 2e section dite de Tréviers se composera des agglomérations contigues de Tréviers, la Fabrerie, la Grenouille, Pourols, la Vieille, Cécélés, la forge Cancel et la maison Vieille." (délibérations communales, réunion du 20.03.1887, vue 73 du registre en ligne des années 1881-1906, sur le site des AD 34)

Un livre sur Saint-Mathieu-de-Tréviers, en 2018
(photos et cartes postales)


b) Au cours de la session du Conseil général d'avril 1887, le préfet a déposé une demande de sectionnement de la commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers, sollicitée par son Conseil municipal : "Les formalités légales ont été remplies ; l'enquête n'a fourni aucune opposition ; le conseil municipal, à l'unanimité, formule un avis favorable. Le sectionnement est conforme à la loi du 5 avril 1884 ; la ligne divisoire des deux sections est formée par des chemins et des ruisseaux. (...)
La première section, dite de St-Mathieu, comprendra : le village de St-Mathieu et les agglomérations attenantes de St-Aunès, Ste-Lucie, les Prés-de-Pourols, la maison Martin ;
La seconde, dite de Tréviers, comprendra : les agglomérations de Tréviers, Pourols, La Fabrerie, la Grenouille, la Vieille-Cécélès, la Forge-Cancel et la maison Vieille.
" (adopté) ; p. 290 du rapport sur les délibérations de la session ordinaire du Conseil général de l'Hérault, en ligne sur Gallica).

3/ Le sectionnement en 1895

La demande du maintien du sectionnement de la commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers, présentée par le conseil municipal, est déposée par le préfet au conseil général : "L'an 1895 et le 3 avril, à 7 heures du soir, le conseil municipal de cette commune, régulièrement convoqué s'est réuni au nombre prescrit par la loi, dans le lieu habituel de ses séances, en session extraordinaire du mois d'avril, sous la présidence de M. VIDAL (Auguste), Maire. Présents : MM. VIDAL (Auguste), ROUGER (Paulin), SERRE (Augustin), CANCLAUX (Henri), DELMAS (Jean), ALLÈGRE (Antoine). Absent : M. SERRE (André). M. le Maire expose à l'Assemblée qu'en vue du prochain renouvellement du conseil municipal, il y a lieu de maintenir le sectionnement électoral existant dans la commune depuis 1887. Ce sectionnement divise la commune en deux parties bien distinctes :
Première section dite de Saint-Mathieu-de-Tréviers, comptant le village chef-lieu et les agglomérations attenantes de St-Aunès, Ste-Lucie, Prés de Pourols, La Salade et maison Martin ;
Deuxième section dite de Tréviers, se composant dudit hameau de Tréviers et des agglomérations de la Vieille et de Cécélés (...)
" (délibérations du Conseil général de l'Hérault, 04.04.1895, p. 92, en ligne sur Gallica - Adopté).

4/ Le sectionnement de 1901

Délibération du Conseil général de l'Hérault du 29.08.1901 (pp. 337 à 339), rapport CROZALS, au nom de la commission de l'assistance publique, de l'agriculture et du commerce, de l'instruction publique et des affaires diverses : "Votre commission a été saisie d'une demande de sectionnement de la commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers. cette commune s'est fait une véritable spécialité de demandes de sectionnement ; depuis 1887, le dernier sectionnement subsiste. Le conseil municipal de Saint-Mathieu-de-Tréviers sollicite la modification du sectionnement établi, et veut faire comprendre dans la section de Tréviers la campagne Sainte-Lucie et la campagne de La Salade, motifs pris de ce fait que les limites naturelles du sectionnement placent ces deux campagnes dans la section de Tréviers.

Il est bon d'expliquer la situation électorale de la commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers : cette commune se compose de deux hameaux d'à peu près égale importance, le hameau de Saint-Mathieu sur la hauteur, le hameau de Tréviers, dans la plaine. Entre ces deux hameaux, existe une animosité ancienne de clocher. Le sectionnement a été établi en 1887, de la façon suivante : le territoire de Tréviers d'un côté, avec les hameaux de Pouzols, La Vieille, La Fabrerie, Cécélès ; le territoire de Saint-Mathieu de l'autre, avec la campagne de Saint-Aunès et de Sainte-Lucie ou mas d'Euzet. la section de Tréviers nomme sept conseillers municipaux, celle de Saint-Mathieu trois. Le conseil municipal de Saint-Mathieu-de-Tréviers, dans une réunion où n'étaient présents que les conseillers de Tréviers, ont demandé la modification du sectionnement suivant les bases ci-dessus indiquées.

Le dossier est complètement en état, l'enquête a été faite ; le plan de sectionnement a été déposé à l'enquête, aucune protestation n'a été produite. Néanmoins des protestations de MM. EUZET et OLIVIER, propriétaires du domaine de Sainte-Lucie, de M. VIALLA, propriétaire de La Salade, et des électeurs et conseillers municipaux de la section de Saint-Mathieu (38 signatures), sont parvenues à votre commission.

Les motifs invoqués par le conseil municipal de Saint-Mathieu-de-Tréviers, pour solliciter la modification du sectionnement, sont les suivants :
1/ La Campagne de Sainte-Lucie ou Mas d'Euzet. - Par sa position géographique, la campagne de Sainte-Lucie se trouve placée dans la section de Tréviers.
2/ La Campagne de La Salade. - Elle a été créée, au moins comme maisonnage, depuis l'établissement du sectionnement ; elle est bâtie dans la section de Tréviers et doit, en conséquence, y demeurer.
Les protestations des propriétaires des campagnes visées et des conseillers municipaux et électeurs de la section de Saint-Mathieu, indiquent au contraire les précisions suivantes :
1/ La Campagne Sainte-Lucie. - Depuis le premier sectionnement de la commune, c'est-à-dire depuis plus de quarante ans, le domaine de Sainte-Lucie a voté sans cesse avec la section de Saint-Mathieu ; la presque totalité du terrain, la maison paternelle se trouvent dans cette section, où sont concentrés les intérêts de la famille EUZET ;
2/ Campagne de La Salade. - La Salade a toujours existé comme campagne ; la maison d'habitation ancienne était située dans la commune de Saint-Jean-de-Cuculles et le propriétaire votait avec cette commune. Mais le terrain de la campagne était compris dans la section de Saint-Mathieu ; l'habitation nouvelle est à proximité du village de Saint-Mathieu (500 mètres) et est distante de 1,800 mètres de l'agglomération de Tréviers.

Après avoir minutieusement et scrupuleusement examiné les demandes et les protestations, votre commission est d'avis de maintenir l'ancien sectionnement. Aucune raison sérieuse ne saurait motiver la moindre modification.

De cette façon, le domaine de Sainte-Lucie demeure dans la section de Saint-Mathieu ; au contraire, le domaine de La Salade, dont le terrain reste en grande partie sur le territoire de Saint-Mathieu, participera aux opérations électorales de la section de Tréviers. Il est incontestable, en effet, qu'au moment de la création du dernier sectionnement (1887), l'habitation de La Salade n'existait pas dans la commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers ; la maison était construite sur le territoire de Saint-Jean-de-Cuculles. Ce fait résulte même des indications fournies à ce moment. Il est, en effet, mentionné dans le dossier de 1887, que la première section, soit l'agglomération de Saint-Mathieu, comprend :
Saint-Mathieu
Saint-Aunés
Sainte-Lucie
Mas-de-Martin
Prés-de-Pouzols
La deuxième section, celle de Tréviers, comprend :
Tréviers
Pouzols
La Fabrerie
Cécélès
La Vieille
La grenouille
La Forge Cancel
Maison Vieille
La campagne de La Salade n'est nullement visée à cette époque. Depuis lors, la maison d'habitation a été construite sur le terrain même de la section de Tréviers. Dès lors, elle doit être comprise dans ladite section.

Votre commission vous propose donc, en conséquence, de maintenir l'ancien sectionnement et de décider que le domaine de Sainte-Lucie votera avec l'agglomération de Saint-Mathieu ; que le domaine de La Salade sera, au contraire, compris dans la section de Tréviers.
" (Adopté - en ligne sur Gallica)

Est également ajouté :

"Le conseil municipal de Saint-Mathieu-de-Tréviers fait connaître que le véritable nom de cette commune est Tréviers, et demande qu'à l'avenir, elle soit désignée, comme autrefois, sous cette dernière dénomination." (renvoi à la cession d'avril du Conseil général de l'Hérault - en ligne sur Gallica, mais le sujet n'y est pas traité)

5/ Lettre ouverte au juge de paix des Matelles, en 1910

"M. le juge. Sous la présidence de M. CANCEL, maire et pseudo-conseiller d'arrondissement, la commission municipale de Saint-Mathieu-de-Tréviers, mon pays natal, après m'avoir radié des listes électorales, il y a quelque temps, et sans me prévenir, avait refusé ma réinscription. Et, cependant, je fournissais toutes les pièces établissant mon droit. Je dus faire appel à la justice que vous représentez et exercez dans le canton, estimant, avec juste raison, qu'étant capacitaire en droit (c'est ainsi que vous signez vos actes publics) vous rendriez un arrêt juste et équitable. Vous ne l'avez point fait. Vous n'avez pas su vous élever au-dessus des caprices tyranniques et locaux. La Cour de cassation, devant l'autorité de laquelle j'ai relevé appel de votre jugement, a jugé autrement que vous et m'a fait rendre justice, jeudi dernier, par M. le juge de paix de Castries. Je ne saurais trop me réjouir du résultat obtenu et je m'en attriste un peu pour l'atteinte que cette leçon porte à votre titre de juge de paix. - L'abbé A. OLLIVIER" (L'Eclair du 13.06.1910)




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