La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

Les branches d'Assas.
(T 12)



Pour mieux situer les EUZET d'Assas, il est suggéré:

1/ De regarder le schéma de la lignée de Saint-Gély-du-Fesc/Le Triadou et de ses branches dans le fichier appelé "Triadou" .
2/ De retrouver les EUZET d'Assas dans la généalogie de la lignée des EUZET de Saint-Gély-du-Fesc et du Triadou, du XIVème siècle au XXIème siècle (générations 7 à 21) "garrigues suite 3b".


Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement
a.s. : ancien style
n.s. : nouveau style












La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions.

Le recensement de 1901

La première branche (issue directement du Triadou, au 16ème siècle)
La deuxième branche (issue d'Aniane et Viols-le-Fort, au 17ème siècle)
La troisième branche (issue directement du Triadou, au 18ème siècle)
La quatrième branche (issue directement du Triadou, au 19ème siècle)




1/ La présentation du lieu

A Assas où les rues remontent vers le Moyen Age,
on est à 12 km de Montpellier et à 8 Km du Triadou
(Photo J.C.E. 26.07.2005)




2/ L'état des connaissances

Comme à Montpellier, il y a eu plusieurs branches de familles EUZET arrivées successivement à Assas. Toutes sont issues de la lignée du Triadou qui, elle-même, trouve son origine au mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc.



Arrivée du Triadou au XVIème siècle : une première branche (protestante), à Assas.

A Assas, pour cette première branche des EUZET, les débuts sont protestants puis la descendance continue avec des catholiques. Comme pour le Triadou, les hommes de loi, notaires, praticiens, procureurs et greffiers, forment la trame qui constitue le maillage de ces familles mais dont il n'est pas toujours facile de démêler les fils. Cependant, on sait, maintenant, que les EUZET d'Assas sont à relier à ceux du Triadou.

En effet, deux actes sont essentiels pour faire ce lien. Il s'agit de deux contrats de mariage de la mi-XVIème siècle. L'un, du 19.02.1546, est celui de Jean RO(U)SSET (fils de Guillot, de Teyran) avec Jeanne EUZET (fille d'Antoine et de Jeanne ANDRIEU, du mas du Triadou, à Saint Etienne de Cassagnas) ; l'autre, du 18.02.1546, est celui de Hugues RO(U)SSET (fils de feu Pierre, de Teyran) avec Alix EUZET (fille d'Antoine et d'Antonie BONNEL, du mas du Triadou, à Saint Etienne de Cassagnas). Dans ces deux actes qui concernent deux cousines des EUZET du Triadou (voir
garrigue 3 b, génération 8), sont présents Jean BOSC, Michel BONNEL (de Cournonsec), Jaume GLEYZES et "Mathieu EUZET d'Assas. Le premier est, évidemment parent de Marguerite BOSC (voir garrigue 3 b, génération 7), le second est probable;ment parent avec Anthonie BONNEL (voir garrigue 3b, génération 7), le troisième est de Meyrargues, c'est-à-dire à Vendargues (on verra, plus loin, la présence d'un notaire de Meyrargues, un siècle plus tard, parrain d'un EUZET de cette branche) et le dernier, Mathieu EUZET, est donc d'Assas et forcément parent des deux mariées du Triadou.

"Mathieu (H)EUZET d'Assas" est l'un des témoins des deux mariages de 1546
(3ème ligne)


Mathieu EUZET habite déjà Assas le 04.02.1541 (a.s.), c'est-à-dire le 04.02.1542 (n.s.), date à laquelle il achète une terre à Assas, conjointement avec "Jehan et autre Jehan DESPUECH"

Le 27 novembre 1570, ce Mathieu EUZET, d'Assas, fait son testament. Son épouse, Jeanne DESPUECH, teste à sa suite (elle fera encore une donation au bénéfice de ses enfants, le 6 février 1578). Mathieu lègue à ses enfants Antoine "plus vieux" (héritier universel), Antoine "plus jeune", Pierre, Pascal (marié à Antoinette DESPUECH) et Michel (on retrouve ce prénom chez Michel BONNEL ; ce sont les deux seuls Michel connus parmi les EUZET de l'Ancien Régime et leur parenté). Il y a aussi trois filles dont on ignore les prénoms. Il lègue également à Florence, sa soeur, veuve d'un BONNEL, de Cournonsec (un village où le protestantisme s'installe aussi), et à sa femme Jeanne DESPUECH. Celle-ci a une soeur, Berthomine et deux frères, Anthoine et Jean, ce dernier étant procureur au présidial de Montpellier. Dans un acte du 05.05.1567 concernant un litige entre les consuls d'Assas et le prieur d'Assas, à propos de la propriété d'une pinède, il est dit que les habitants sont représentés par "Antoine DURAND et Jehan BESSEYRE, consuls dudit lieu, et Mathieu EUZET, pour lui et pour Jehan DESPUECH, aussi consul, son beau-frère" (notaire Jacques BARTHÉLÉMY, de Montpellier).

Les DESPUECH apparaissent nombreux dans les premiers registres des pasteurs de Montpellier. Nous y retrouvons aussi les BONNEL et les EUZET. Deux exemples montrent, en même temps, que le monde des procureurs restait entre soi. Ainsi, le 15 octobre 1617, c'est le baptême de Jean DESPUECH, fils de Pierre, procureur. L'enfant est présenté par Jean TROUSSEL, procureur et Suzanne DESPUECH. Ou encore, le 29 septembre 1601, c'est le contrat de mariage protestant d'Ysabel CO(U)LONDRES du mas de Leuret, de Saint-Gély-du-Fesc (l'ancien mas d'Euzet, à l'origine de la lignée des EUZET du Triadou), avec Pierre SOUJOL, en présence de Jean DESPUECH, procureur "en la cour présidial", et de deux praticiens, Jean SALLELES et Jean VIGNE.

Ce Mathieu EUZET est certainement le Mathieu "AURET", d'Assas, dont le fils Antoine se fait taxer d'une contribution en 1560, pour avoir assisté à une "assemblée défendue" (c'est-à-dire de la RPR, la "religion prétendue réformée), à Montpellier. Celui de ses fils qui est héritier universel, Antoine vieux, se serait marié vers 1560 (plus précisément, entre 1556 et 1566). On peut donc penser qu'il s'agit de son fils aîné.

Les liens entre les EUZET du Triadou et les EUZET d'Assas apparaissent aussi dans l'accord et transaction entre les EUZET du Triadou, le 29.01.1565 : Antoine EUZET vieux et Jean EUZET, son fils, d'une part, Antoine EUZET jeune et François EUZET, son fils, d'autre part. Dans cet acte, un des témoins est "Antoine EUZET d'Assas" dont la signature particulièrement imposante se trouve en bas de l'accord (voir ci-dessous) :

La signature d'Antoine EUZET d'Assas, en 1565


En fonction de ces données concordantes, l'hypothèse est alors que Mathieu est un EUZET du Triadou de la génération 7 . Il serait le fils du Mathieu EUZET de la génération 6 du Triadou.

Les registres du temple de Montpellier montrent ensuite qu'il y a plusieurs naissances et mariages que l'on peut raisonnablement imputer à la fratrie issue de Mathieu EUZET. Ainsi, Jean, fils d'Antoine EUZET et de Gabrielle xxx, est baptisé le 8 août 1562. C'est peut-être lui qui se mariera avec Marie COMBET(TE) et qui aura un fils nommé Mathieu, en 1606. Ainsi Alesette EUZET, fille de Pierre et de Jeanne xxx, baptisée en juin 1585. Ainsi, Jeanne EUZET, fille de Pascal EUZET, d'Assas, qui se marie avec Estienne SABATIER, le 11 juillet 1604 (contrat de mariage du 27 juin 1604.) Ce Pascal EUZET, marié avec Anthoinette DESPUECH, est particulèrement intéressant, car il a aussi un fils, Jean, qui est praticien, comme on le constate dans deux minutes notariales de 1601 et 1602. Comme il y a aussi un Jean EUZET, notaire à Assas qui est en activité, au moins vers 1623, on peut logiquement estimer qu'il s'agit du même personnage. La probabilité est d'autant plus forte que "l'ascenseur social" de l'époque allait du praticien au notaire et non l'inverse. Ce notaire était marié à Françoise RICARD.

La génération suivante va passer le pas du protestantisme au catholicisme, avec les quatre enfants du couple Jean EUZET et Suzanne RICARD : Benjamin et François, plus, probablement, Jeanne et Marguerite. Les BMS du temple de Montpellier nous apprennent ainsi le baptême de Benjamin EUZET, fils de Jean et de Françoise RICARD, d'Assas, le 8 novembre 1625. Il est présenté par un procureur de la cour des aides de Montpellier, Benjamin du CARBON. Ce même Benjamin EUZET est présent, le jour du contrat de mariage de son frère François EUZET avec Catherine CHARPE, le 3 juin 1649. C'est dans cet acte que l'on découvre que leur père, Jean EUZET, était notaire à Assas, de son vivant. Sur les registres catholiques, il y a au 21 octobre 1686, le décès de Benjamin "HEURET". Il faut probablement lire Benjamin EUZET (cela lui faisait 61 ans) et, dans ce cas, cela voudrait dire qu'il s'était converti au catholicisme. De même, le 19 février 1651, le fils de François EUZET et de Catherine CHARPE, Jean-Jacques, est baptisé sur les fonds baptismaux catholiques d'Assas, le parrain étant un autre notaire, Jean QUERELLES, de Meyrargues (comme Jaume GLEYZES, en 1546). La confirmation du passage au catholicisme est donnée par le baptême de leur fille Anne, le 23 février 1669, à Assas. (Voir la génération 11 de Garrigue suite 3b)

Par contre, les minutes notariales de la région paraissent muettes sur la descendance des autres fils de Mathieu EUZET et de Jeanne DESPUECH. La présomption d'une émigration d'une partie de cette famille est donc forte pour cette première vague protestante des EUZET du Triadou. Par contre, pour François, l'abjuration a dû se passer entre 1642 et 1649 car, le 21 juin 1642, c'est un François EUZET d'Assas qui présente au baptême protestant de Montpellier, Suzanne DUMAS, fille de Jean DUMAS et de Marguerite LAUZETTE (soeur de François ?). Celle-ci a encore au moins un autre enfant baptisé dans l'église réformée de Montpellier, Pierre DUMAS, le 5 février 1645. Enfin, il y a aussi le mariage catholique de Jeanne EUZET, d'Assas, avec Guillaume DURAN(D), à Murles, le 20 juin 1649. Cette Jeanne qui se marie la même année que François est certainement une autre soeur convertie, comme lui, au catholicisme ; l'un des témoins du mariage est Jacques CHARPES, probablement le frère de Catherine de SCHARPE, l'épouse de François EUZET (qui est autorisée par son frère Jacques au contrat de son mariage).

Première génération (génération 7 de "garrigues suite 3b". )

- Mathieu (fs Mathieu) x Jeanne DESPUECH ; déjà à Assas en 1542 ; testament, le 27.11.1570 ; laboureur ; + avant 1576.

- Françoise (fa Mathieu) x Jean DESPUECH ; son prénom est précisé dans un partage de biens entre les DESPUECH du 25.09.1589 ; le Cm aurait été passé auprès du notaire TEIXIER, de Montpellier (acte à rechercher) ; + avant le 27.11.1570 (testament de Mathieu) ; cependant, il n'est pas impossible que cette Françoise soit la fille de Mathieu qui est mariée à Etienne GONNEL et, dans ce cas, cela voudrait dire qu'elle s'est mariée deux fois.

Deuxième génération (génération 8 de "garrigues suite 3b". )

- Antoine vieux (fs Mathieu et Jeanne DESPUECH) ; x Mative DESPUECH ; cité au testament de Mathieu, en 1570 ; + avant le 02.11.1583 ; à cette date, Mative DESPUECH est veuve d'Antoine EUZET et est remariée à Louis MOYNIER, toujours à Assas ; l'acte enregistre le paiement à Mative d'une somme payée par Antoinette DESPUECH, elle-même veuve de Pascal EUZET et soeur de Mative ; il ne sait pas signer (en fait, on ne sait pas si la signature de 1565 est celle d'Antoine jeune ou d'Antoine vieux et on ne sait pas, non plus, si Mative DESPUECH était mariée à Antoine jeune ou Antoine vieux)

- Antoine jeune (fs Mathieu et Jeanne DESPUECH) ; x Gabrielle Z (nom à vérifier) ; cité au testament de Mathieu, en 1570 (voir ce qui est dit ci-dessus sur l'incertitude qui existe entre les deux frères ayant le même prénom, Antoine).

- Pierre (fs Mathieu et Jeanne DESPUECH) ; cité au testament de Mathieu, en 1570 ; cité dans la donation de Jeanne DESPUECH, en 1578

- Pascal (fs Mathieu (+ avant le mariage de Pascal) et Jeanne DESPUECH (présente au mariage de Pascal) ; cité au testament de Mathieu, en 1570 ; x Anthonie (Antoinette) DESPUECH, contrat de mariage le 03.06.1576, notaire Théodore DEGAN, de Montpellier (acte probablement protestant car aucune référence à la Genèse, aux saints, etc.) ; dans ce Cm passé dans sa maison, à Assas, son frère aîné, Antoine, est présent et lui fait donation de la moitié de ses "biens, droits, noms et actions" mais "à la charge que lesdits donateur et donataire durant leur vie demeureront en société et communion" ; l'augment dotal est de 20 livres tournois, pour lui, avec la clause habituelle concernant les robes et bagues qu'il lui donnera pendant le mariage ; assistent notamment au Cm : Jacques VILLA (laboureur) André BODON (de Teyran), Antoine DURAND, Etienne GONNEL (laboureur d'Assas), Jacques VILLA (aussi laboureur), Jacques SERRE (cordonnier de Montpellier) ; il ne sait pas signer ; cité dans la donation de Jeanne DESPUECH, le 06.02.1578 ; reconnaissance de dette à Mathieu PRIVAT (maître couturier d'Assas), le 01.11.1578 (dans cet acte, le patronyme est écrit HEUZET) ; + avant le 02.06.1584, date de l'accord entre Antoinette DESPUECH, sa veuve, et les EUZET du mas de Sueilles, héritiers de Pierre EUZET et de Jaumette DESPUECH ; à cette même date, accord entre Antoinette DESPUECH, sa veuve, et Robert MOLINET dit OLIVIER ; ces deux accord faisant suite au procès tenu en Cour ordinaire d'Assas ; en fait, + avant le 02.11.1583 ; à cette date, Mative DESPUECH est veuve d'Antoine EUZET et est remariée à Louis MOYNIER, toujours à Assas ; l'acte enregistre le paiement à Mative d'une somme payée par Antoinette DESPUECH, elle-même veuve de Pascal EUZET : elle est alors administratrice de ses enfants et de feu Pascal EUZET, lui-même ayant été héritier d'Antoine EUZET, premier mari de Mative DESPUECH ; dans un acte du 17.05.1584, on voit que si Anthonie DESPUECH était "tutrice et administratrice" de ses enfants, Etienne GONNEL était "tuteur honoraire et conseil des enfants dudit Pascal EUZET"

- Michel (fs Mathieu et Jeanne DESPUECH) ; cité au testament de Mathieu, en 1570 ; cité dans la donation de Jeanne DESPUECH, en 1578

- Françoise fa Mathieu et Jeanne DESPUECH ; x Etienne GONNEL ; c'est certainement lui qui assiste au contrat de mariage de Pascal EUZET, en 1576 ; citée au testament de Mathieu, en 1570 ; citée dans la donation de Jeanne DESPUECH, en 1578 ; voir aussi ce qui est dit pour Françoise de la génération précédente.

- Une fille (fa Mathieu et Jeanne DESPUECH) ; citée sans son prénom au testament de Mathieu, en 1570

- Une fille (fa Mathieu et Jeanne DESPUECH) ; citée sans son prénom au testament de Mathieu, en 1570

Troisième génération (génération 9 de "garrigues suite 3b". )

- Jean (fs Antoine et Gabrielle Z) b (protestant), le 08.08.1562, à Montpellier ; x Marie COMBE(TTE) ?

- Jeanne (fa Pascal et Antoinette DESPUECH) x (protestant) avec Etienne SABATIER, le 11.07.1604, à Montpellier ; Cm 27.06.1604, notaire GREGOIRE, des Matelles.

- Jean (fs Pascal et (?) Antoinette DESPUECH) praticien en 1601-1602 ; notaire (en activité vers 1623, encore actif en 1636) ; x Françoise RICARD ; le 09.01.1636 ; il est veuf et vend la maison, terres et vigne ayant appartenu à Françoise RICARD, à Montaud (34), pour 380 livres : notaire Louis Antoine DELANGLADE, des Matelles (il a son étude à Saint-Bauzille-de-Montmel) ; procès avec Jean IGOUNENC et Jean BADAROUX (habitants d'Assas) entre 1636 et 1638 contre Daniel de GREFFUELHE, receveur des tailles du diocèse de Montpellier, à propos de "restes d'impositions de 1635 réclamés à tort par ledit receveur" (B 6786 et 1088, aux AD 34 - à étudier) ; + avant 1649.

La signature du praticien Jean EUZET, en 1602
(accord avec le praticien ROUBIN, notaire ROUSSEL, de Montpellier)


Quatrième génération (génération 10 de "garrigues suite 3b". )

- Mathieu (fs Jean et Marie COMBE(TTE)) b (protestant), en 1606, à Montpellier

- Benjamin (fs Jean et Françoise RICARD) b (protestant) 08.11.1625, à Montpellier ; il signe ; il vend des terres à Assas, le 08.12.1666, à Jean PUECH, d'Assas ; avec Catherine de SCHARPE, veuve de François EUZET, ils baillent une maison à Assas à Pierre CHALLIE, d'Assas, le 17.06.1668 (référence au partage entre les deux frères, devant le notaire QUERELLES, de Meyrargues mais dans cet acte, il est dit "notaire de ladite ville", c'est-à-dire d'Assas) ; + et (+) catholique, le 21.10.1686, à Assas.

- François (fs Jean et Françoise RICARD) ; ° ? ; x Catherine de SCHARPE, le 07.11.1649, à Montpellier, paroisse de Notre-Dame-des-Tables ; au mariage est présent François AUZIERE, docteur en médecine ; contrat de mariage, le 03.06.1649, notaire GREGOIRE, des Matelles ; en augment dotal, il donne à Catherine 600 livres (et selon la formule classique, les robes, bagues et joyaux qu'il lui aura fait pendant le mariage) et elle lui donne 300 livres pour les mêmes raisons (si elle décède avant lui) ; au contrat de mariage fait dans la maison claustrale d'Assas, sont présents : François DESPUECH (capitaine, habitant Saint-Martin-de-Londres), Guillaume TEISSIER et Jean MARTIN, d'Assas ; procès où il est appelant "des impositions abusives de 1649-1650 contre Jean BADAROUX, consul et collecteur d'Assas", pour la taille (B 1094, aux AD 34 - à étudier) ; il signe ; partage de biens avec son frère Benjamin, notaire QUERELLES, de Meyrargues, le ? ; testament du 20.01.1665 par lequel il fait héritier conjointement son fils Jean Jacques EUZET et sa femme, Catherine de SCHARPE (à charge pour elle de rendre sa part d'héritage à son fils à la fin de ses jours ou si elle se remariait) ; dans le même testament, il lègue 400 livres à sa fille Anne, un coffre, etc. ; ce testament a fait l'objet d'une publication devant le notaire Gilbert SALOMON, des Matelles, le 03.02.1665 ; dans cet acte, il est dit que François EUZET est décédé au mois de janvier dernier mais le jour n'est pas précisé ; il est donc probable que le décès a dû avoir lieu le 20 janvier 1665 ou dans les jours qui ont suivis, avant la fin de janvier.

La signature de François EUZET, à côté de celle de Catherine de SCHARPE
(et au dessous, celle de Benjamin EUZET), le 03.06.1649


- Jeanne (fa Jean et Françoise RICARD) x (catholique) Guillaume DURAND 20.06.1649, à Murles (34)

- Marguerite (fa Jean et Françoise RICARD) x (protestant) Jean DUMAS (le baptême protestant de son fils, Pierre, a lieu le 05.02.1645, à Montpellier)

Cinquième génération (génération 11 de "garrigues suite 3b". )

- Jean Jacques (fs François et Catherine CHARPE) b catholique, le 19.02.1651, à Assas ; par acte du 23.08.1677, Jean Jacques EUZET, praticien, convient du plan de remboursement d'une somme de 67 livres 10 sols qu'il doit à Jean PUECH, d'Assas ; PUECH pourra prendre sur ce que lui doivent Guillaume TEISSIER (acte auprès du notaire DELANGLADE, le 16.09.1676 pour la vente d'une maison), et Antoine BENOIT pour la vente d'une terre, auprès du même notaire (la date est restée en blanc). Il doit cette somme à PUECH à cause d'une obligation passée devant le notaire GARDEL, le 03.06.1673 et aussi par un prêt sous seing privé du 25.05.1675 et un prêt de blé (la date n'est pas indiquée). Jean PUECH accepte la cession proposée par Jean Jacques EUZET et il précise que pour l'autre créance qu'il détient sur Jean Jacques EUZET, d'un montant de 91 livres 10 sols (contrat reçu par le notaire Jean DEMUS, le 09.07.1673), le remboursement est prolongé jusqu'au 09.07.1678. Cet acte passé devant Jean DEMUS, notaire de Montpellier (2 E 56/383, f° 168 v.) montre bien l'activité professionnelle du praticien Jean Jacques EUZET. Il reste à retrouver la date et le lieu de son décès. Il est probablement mort jeune et il n'a pas eu le temps de devenir notaire, selon l'échelle classique de praticien à notaire, suivie par son grand-père, Jean EUZET.

La signature de Jean Jacques EUZET, en 1677


- Anne (fa François et Catherine CHARPE) b catholique, le 23.02.1669, à Assas ; x1 Jacques de GRIFFY , Cm 26.10.1672, notaire TESSE, de Montpellier ; x2 (catholique) avec Jean EUZET (fs Guilhaume et Isabel BOYER, d'Aniane), le 16.07.1687, à Assas ; + et (+) catholique, le 15.11.1691, à Assas. Voir la descendance dans la deuxième branche ci-après.



Arrivée du Triadou au XVIIème siècle : une deuxième branche (catholique), à Assas.

C'est une partie de la branche des EUZET d'Aniane qui apparaît ici, avec d'abord Pierre EUZET, marié à Jeanne ESTIVAL (voir la deuxième génération d'Aniane : Les Euzet du Triadou : la branche d'Aniane). Ils ont une de leurs filles, Marguerite, qui naît à Assas, le 15 mai 1700. La marraine est sa soeur, Marguerite, et le parrain est Jean EUZET, d'Assas, frère de Pierre. Les références sont précises et, pourtant, elles posent problème , car elles veulent dire qu'il y a eu trois soeurs, filles de Pierre EUZET, avec le même prénom, Marguerite ! Le Jean EUZET d'Assas indiqué ci-dessus est un des deux Jean de la deuxième génération d'Aniane. C'est lui qui épouse Anne EUZET, d'Assas, le 16 juillet 1687. C'est donc la fille de François EUZET, d'Assas, et de Catherine CHARPE, c'est-à-dire la première branche des EUZET à Assas

Première génération (génération 11 de "garrigues suite 3b". )

- Jean (fs Guilhaume et Isabel BOYER) ° 22.06.1632 à Aniane ; x Anne EUZET , le 16.07.1687 ; en novembre 1691 (notaire Pierre RICOME, de Montpellier), veuf d'Anne EUZET (certainement juste après son décès, le 15.11.1691), il vend à Jean RIGAL, greffier consulaire de Saint-Bauzille-de-Montmel et de Montaud, l'office de notaire héréditaire des lieux d'Assas et de Prades (qui était celui de Jean EUZET, grand-père d'Anne EUZET) "avec toutes les nottes, registres, liasses et autres actes dépendant dudit office". Le prix de la vente est de 100 livres, montant que Jean EUZET (le mari d'Anne EUZET) avait payé à Jean QUERELLE(S), notaire de Meyrargues, comme "acquis et descharge des biens et héritage dudit feu maître EUZET" . Sont présents à l'acte : Pierre BONNET et Antoine SALLE, d'Assas (le second étant régent des écoles) ; c'est probablement lui qui meurt le 19.02.1704, à Assas

Deuxième génération (génération 12 de "garrigues suite 3b". )

- Pierre (fs Jean et Anne EUZET) ° 08.07.1688, à Assas (parrain : Pierre EUZET, d'Aniane ; marraine : Marie COMBES, de Puéchabon).

- Jean (fs Jean et Anne EUZET) ° 05.03.1690, à Assas ; + 05.09.1690, à Assas

- Marguerite (fs Jean et Anne EUZET) ° 28.10.1691, à Assas (parrain : Jean DURAN, de Murles ; marraine : Marguerite GELLIE, du Triadou).

Pour la dernière naissance, Marguerite, il est remarquable que la marraine soit Marguerite GELLIE, femme de Jacques EUZET, du Triadou, alors que l'on peut estimer la parenté au 9ème degré ! Même si le Triadou est près d'Assas, il est surprenant que Marguerite GELLIE soit la marraine. La seule explication qui vaille est le mas de Prat qui constituait le lien juridique et le lieu de rassemblement entre les EUZET du Triadou, les EUZET du Prat, les EUZET d'Aniane et les EUZET d'Assas. Jean EUZET a été bien près de recueillir l'héritage de Pierre EUZET, bourgeois du Prat mais il en a été finalement dépossédé par Jacques ROUEL, devenu alors Jacques ROUEL EUZET : Les EUZET du Triadou 2 (suite 1) La branche du mas de Prat.



Arrivée du Triadou au XVIIIème siècle : une troisième branche, à Assas.

L'un des fils de Claude EUZET et de Marguerite de GIRARD, petit-fils de Jean EUZET et d'Estienne PLAIGNOL et arrière-petits-fils de Jacques EUZET et de Marguerite GELY (GELLIE), c'est-à-dire le corps central de la lignée du Triadou s'est installé à Assas, à son tour. Il s'agit de Claude EUZET, du Triadou.

Première génération (génération 14 de "garrigues suite 3b". )

Claude (fs Claude et Marguerite de GIRARD) ° ca 1734, au Triadou ? (45 ans environ quand il se marie avec Anne MARTIN) ; x1 Jeanne PRIEUR, le 07.05.1778, à Jacou ; il est travailleur de terre et "habitant de la paroisse de Jacou depuis six mois" quand il se marie, en présence de Jean Pierre COMBE (jardinier de BOCAUD), d'Antoine MONTELS (paire de Jean François SOUBEYRAN, tisserand de mouchoirs) et d'Antoine COSTE (garçon jardinier), tous habitants de Jacou ; x2 Anne MARTIN, le 30.05.1779, à Assas ; Cm 10.05.1779, notaire MAUMEJAN, des Matelles ; à la naissance de son fils Antoine, en 1780, il est signalé comme "chasseur de M. de BOCAUD" (à Jacou) ; de même, au baptême de sa fille Jeanne Marie, en 1783, il est dit : "chasseur demeurant de Boucaut" (sur les de BOCAUD, voir "la suite 2 de Jacou") ; il habite ensuite à Assas, au moins de 1781 à 1798 (années de naissance de ses enfants et de son décès) ; + 6 messidor an 6 (24.06.1798), à Assas ; il ne sait pas signer mais il connaît des personnages importants, comme on le voit , par exemple, lors du baptême de sa fille Jeanne Marie. Le parrain est Jean Jacques LACLOTTE, président de la chambre des comptes et la marraine est Jeanne Marie d'ASSAS ; le bureau de l'enregistrement de Montpellier indique un testament du 12 vendémiaire an 6 (03.10.1797) et du 26 messidor an 6 (14.07/1798) mais sans précision du notaire qui a passé l'acte ; les héritiers sont ses enfants : Antoine, Pierre, Pascal, Baptiste, Etienne, Marie, Louise et Françoise EUZET ; il y a une maison et des hermes pour un montant de 380 livres ; le relevé de ces biens se retrouve sur la photo qui suit ; de plus, dans l'acte de vente d'une maison à deux étages et de terres au Triadou à Jean François PEPIN, le 20.03.1824, il est dit que ces biens (qui étaient dans sa succession et qui avaient été donnés en usufruit et jouissance à Anne MARTIN, suivant leur contrat de mariage) lui venaient de la succession de son père, appelé aussi Claude, "au moyen du bail de paiement à lui consenti par feu Jean Jacques EUZET son frère, en sa qualité de donataire universel de Claude leur père et ce pour remplir de ses dits droits légitimaires paternels suivant acte du 28.05.1767, notaire MAUMEJEAN (des Matelles).

Un relevé des biens de Claude EUZET, à Assas
(Archives de Mme Elise EUZET)


Deuxième génération (génération 15 de "garrigues suite 3b". )

- Antoine (fs Claude et Anne MARTIN) ° 08.07.1780, à Jacou (il a 30 ans et 4 mois à son mariage) ; x Françoise MARQUÉS , le 27.11.1810 à Clapiers ; Cm 04.11.1810, notaire Joseph GRASSET, de Castries (34) ; dans le Cm qui est passé à Clapiers dans la maison d'habitation de Fulcrand MARQUÉS (le père de Françoise) comme dans l'acte de mariage, il est écrit : "natif de Jacou, demeurant depuis son enfance dans la commune d'Assas" ; travailleur de terre (en 1813, 1816), cultivateur (en 1810, 1836 et 1842) ; (il devait être à Montpellier au moins en 1818 et à Lattes de 1820 à 1824, "payre à la métairie Fromiga appartenant à M. GACHE" ; dans l'acte de vente d'une maison à deux étages et de terres au Triadou à Jean François PEPIN, le 20.03.1824, il est dit "cultivateur à Lattes" ; dans l'acte de vente du 28.01.1836 (entre tous les frères et soeurs), il est signalé comme étant l'aîné "cultivateur demeurant à Jacou" ; dans cet acte ses frères et soeurs lui vendent leurs parts dans des biens situés à Assas : une maison à un étage, quartier de Lambecque et trois terres hermes, venant de la succession de leur père, Claude EUZET, pour un montant de 700 francs (c'est-à-dire 100 francs pour chaque vendeur) ; il paye 40 francs d'intérêts à sa mère qui est usufruitière de ces biens ; il ne sait pas signer ; + 04.08.1843, à Assas. (voir Jacou et Lattes)

- Pierre (fs Claude et Anne MARTIN) ° 07.09.1781, à Assas ; domicilié "à la métairie du mas rouge, canton de Mauguio", quand il se marie, le 15.10.1809 avec Agnès SABATIER, à Saint Brès ; Cm 03.09.1809, notaire CAIZERGUES (information du bureau de Montpellier de l'enregistrement) ; leur fille Marguerite naît à Saint Brès, le 29.07.1810 ; par contre, leurs deux filles Catherine 1 et 2 naissent à Montpellier, les 03.02.1816 et 08.06.1820 ; dans l'acte de vente d'une maison à deux étages et de terres au Triadou à Jean François PEPIN, le 20.03.1824, il est dit "cultivateur à Montpellier" ; toujours à Montpellier, au mariage de Marguerite, en 1834 ; il décède à Montpellier, le 17.08.1852 ; il avait dû s'installer à Fabrègues après Saint Brès car, le 03.04.1813, est né à Fabrègues André EUZET fils d'André et d'Agnès SABATIER ; cet André "fils d'André" se marie à Montpellier, le 01.12.1854 avec Victoire CAYRIER et c'est à cette occasion que l'on apprend que le père (André EUZET) est mort à Montpellier, le 17.08.1852 ; or, à cette date, il n'y a qu'un seul décès, celui de Pierre EUZET ; de plus, quelquesoit le prénom (Pierre ou André), le nom de l'épouse est toujours le même : Agnès SABATIER (ou SABATHIER) ; il est donc évident qu'il s'agit de la même personne ; à retrouver aussi le Cm d'André et de Victoire CAYRIER chez le notaire Xavier BONFILS, de Montpellier (probablement fin 1854) ; ce même fils André meurt à Montpellier le 01.01.1855 et c'est là que l'on voit qu'il a un oncle appelé Etienne, âgé de 58 ans, ce qui correspond bien avec Etienne, le frère de Pierre (voir ci-après), né le 19.11.1797, également installé à Montpellier ; la solution est définitivement trouvée grâce au recensement de Montpellier de 1841 où le ménage 1174 est constitué de Pierre (marchand de vin), Agnès SABATIER (son épouse), André EUZET (son fils) et Catherine EUZET (sa fille), "île n° 33, Grand Galion" ; après Fabrègues, Pierre a dû s'installer à Montpellier (de 1816 à 1818 ?), puis à Pignan (en 1819) puis définitivement à Montpellier (de 1820 à 1852) ; dans l'acte de vente du 28.01.1836 (entre tous les frères et soeurs), il est dit "cultivateur demeurant à Montpellier" ; agriculteur puis marchand de vin (à Montpellier, au moins de 1834 à 1841) ; il sait signer ; + 17.08.1852, à Montpellier Saint Brès et Montpellier (générations 1 et 2 des EUZET venus d'Assas au XIXème siècle).

- Jeanne Marie (fa Claude et Anne MARTIN) ° 24.03.1783, à Assas ; x1 Pierre RICHARD, le 22.09.1812, à Assas ; les publications sont passées à Assas et Baillarguet (Montferrier) ; dans l'acte de vente d'une maison à deux étages et de terres au Triadou à Jean François PEPIN, le 20.03.1824, elle est dite "veuve de Pierre RICHARD, demeurant à Baillarguet" et son prénom est Marie ; x2 Jean Baptiste CHALIER , le 02.11.1826 à Montferrier ; Cm 03.06.1826, notaire Jean Frédéric SARRAN, de Montpellier ; le Cm indique seulement qu'elle se marie selon le mode dotal ; journalière ; elle est domiciliée à Baillarguet, commune de Montferrier quand elle se remarie, ce qui laisse supposer que son premier mariage a eu lieu aussi à Montferrier (Pierre RICHARD avait 40 ans à son décès, donc un mariage possible vers 1804) ; elle ne sait pas signer ; appelée simplement "Marie" dans le Cm de 1826 et dans l'acte de vente du 28.01.1836 (entre tous les frères et soeurs), elle est alors dite "veuve de Pierre RICHARD en premières noces et épouse en deuxièmes noces de Jean Baptiste CHALIER, présent, demeurant à Baillarguet" ; + 09.12.1868, à Montferrier/Baillarguet, âgée de 90 ans selon l'acte (ce qui ne correspond pas à la date de naissance). Montferrier

- Louise (fa Claude et Anne MARTIN) ° 19.11.1784, à Assas (marraine : Louise POUGET EUZET, cousine : il s'agit de la deuxième épouse de Jean Claude EUZET, branche de Montpellier issue directement du Triadou) ; x Jacques GUY, le 11.08.1808, à Montpellier ; dans l'acte de vente d'une maison à deux étages et de terres au Triadou à Jean François PEPIN, le 20.03.1824, elle est dite "épouse de Jacques GUY, cultivateur d'Argelliers" ; elle est domiciliée à Montpellier "depuis six ans" quand elle se marie ; dans l'acte de vente du 28.01.1836 (entre tous les frères et soeurs), elle est dite : "épouse de Jacques GUY, cultivateur" ; elle ne sait pas signer. Montpellier

- Françoise Madelaine (fa Claude et Anne MARTIN) ° 19.12.1788, à Assas (date et lieu indiqué dans son acte de mariage) ; dans l'acte de vente d'une maison à deux étages et de terres au Triadou à Jean François PEPIN, le 20.03.1824, elle est dite "fille majeure, cuisinière, demeurant à Paris 43, rue Saint Jacques" ; absente pour cet acte, elle a donné procuration à sa mère par acte reçu de Me BRÉTON, à Paris, et elle est appelée Françoise ; x Antoine GALLIERE, le 14.01.1829, à Montpellier (avec le prénom de Madelaine) ; "domiciliée depuis longtemps à Montpellier" quand elle se marie ; Cm 22.12.1828, notaire BONFILS, de Montpellier, avec une dot de 1300 francs (information du bureau de l'enregistrement de Montpellier, acte à étudier) ; dans l'acte de vente du 28.01.1836 (entre tous les frères et soeurs), on lui donne le prénom de "Françoise" et elle est dite : "épouse du sieur GALLIERE, vacher, demeurant à Montpellier". ; dans les testaments de Claude, elle apparaît bien avec le prénom de Françoise ; surtout, il y a, dans le minutier du notaire BONFILS, de Montpellier, au 03.04.1847, un acte de notoriété de "Françoise Madelaine EUZET épouse d'Antoine GALLIERE", ce qui explique les ambiguïtés, selon qu'elle s'est fait appeler Françoise ou Madelaine. Voir Montpellier

- Martin Pascal (fs Claude et Anne MARTIN) ° 16.04.1791, à Assas ; x Magdelaine PHILIP, le 24.01.1821, à Assas ; dans l'acte de vente d'une maison à deux étages et de terres au Triadou à Jean François PEPIN, le 20.03.1824, il est dit "cultivateur à Villeneuve Angoulème " (le nom de Villeneuve-lès-Maguelone entre 1816 et 1831) ; leur fils Antoine naît à Villeneuve Angoulème, le 26.06.1825 ; il est alors domicilié "à la campagne de la Beauregard" ; dans l'acte de vente du 28.01.1836 (entre tous les frères et soeurs), il est dit "cultivateur demeurant à Montpellier" ; il ne sait pas signer ; signalé au recensement de 1836 de Montpellier, comme journalier (mais son prénom est Pierre) avec son épouse (qui a le patronyme PHILIPPE) et 4 enfants : Antoine, Baptiste, Marguerite et Eugène ; signalé au recensement de 1841 de Montpellier, comme cantonier au chemin de fer, avec son épouse et leurs enfants Antoine, Baptiste, Marguerite et Auguste, "île Refuge" ; + 16.03.1856, à Montpellier, "dans l'hôpital général". Montpellier (branche venue d'Assas, au XIXe siècle) et Villeneuve-lès-Maguelone

- Marie Anne (fa Claude et Anne MARTIN) ° en 1792 ; + 09.12.1792 (à six mois), à Assas.

- Jean, appelé parfois Baptiste ou Jean Baptiste (fs Claude et Anne MARTIN) ° 9 fructidor an 3 (26.08.1795), à Assas ; dans l'acte de vente d'une maison à deux étages et de terres au Triadou à Jean François PEPIN, le 20.03.1824, il est dit "cultivateur à Lattes" et il est appelé Jean Baptiste ; x Marguerite FERMAUD, le 22.06.1824, à Montpellier ; Cm 22.06.1824, notaire PERIDIER (information du bureau d'enregistrement de Montpellier) ; domicilié à Lattes (au moins de 1825 à 1836) puis à Montpellier ; à Lattes, il était "payre à la métairie du Couran", appartenant à Louis ALLIER ; cultivateur ; dans l'acte de vente du 28.01.1836 (entre tous les frères et soeurs), il est appelé "Jean Baptiste" et est dit : "cultivateur demeurant à Lattes" (son fils Etienne naît à Lattes (34) en 1826 et se marie à Castelnau-le-Lez, en 1850) ; ce prénom de Baptiste se retrouve dans la liste des enfants héritiers de Claude dans ses testaments ; il sait signer ; signalé au recensement de 1841 de Montpellier comme payre, avec son épouse, son fils Etienne et trois domestiques, "section F" ; + 07.02.1878, "chemin de Saint Martin de Prunet, maison EUZET", à Montpellier. Lattes et Castelnau et Montpellier

- Etienne (fs Claude et Anne MARTIN) ° 29 brumaire an 6 (19.11.1797), à Assas ; dans l'acte de vente d'une maison à deux étages et de terres au Triadou à Jean François PEPIN, le 20.03.1824, il est dit "cultivateur à Montpellier" ; x Marguerite Thérèse FERMAUD, le 23.09.1825, à Montpellier ; Cm 23.08.1825, notaire PERIDIER, de Montpellier : régime dotal, sans communauté (le mois du Cm est peut-être erroné), indication du bureau de l'enregistrement de Montpellier ; leur fils Antoine naît à Villeneuve Angoulème, le 27.10.1825 ; il est alors payre (régisseur) "chez M. de BROUSSEIROLLES" ; cultivateur ; domicilié à Montpellier (au moins entre 1836 et 1855) ; dans l'acte de vente du 28.01.1836 (entre tous les frères et soeurs), il est dit "demeurant à Montpellier" ; il est signalé au recensement de Montpellier de 1841, avec sa femme et leur fille Marguerite "île Barafort" mais aussi comme garde maj(or), avec sa femme et leur fille Antoinette, "section G" ; le 26.12.1846, le propriétaire du domaine de la Castelle, à Lattes, vend à Etienne la moitié d'un hangar ; dans cet acte, on voit qu'Etienne et son épouse habitent à Montpellier "près Saint Denis, île Barafort" (notaire Amédée GRASSET, de Montpellier) ; il ne sait pas signer. Villeneuve-lès-Maguelone et Montpellier

Troisième génération (génération 16 de "garrigues suite 3b". )

- Marie (fa Antoine et Françoise MARQUÉS) ° entre 1811 et 1814, à Assas ? ; x Antoine PONSONAILLE 06.02.1837, à Jacou ; + 23.02.1890, à Montpellier. Voir Jacou et Montpellier

- Anne (fa Antoine et Françoise MARQUÉS) ° 17.05.1813, à Assas.

- Jeanne (fa Antoine et Françoise MARQUÉS) ° 10.09.1816, à Assas ; célibataire ; + 12.07.1853 à Assas

- Marie Henriette (fa Antoine et Françoise MARQUÉS) ° 10.09.1818, à Montpellier, "maison de campagne THOMASSI, tenement d'encombes, terroir de Montpellier" (le premier témoin est Jean, Pierre, Pascal EUZET) ; + 13.06.1819, à Montpellier. Voir Montpellier

- Anne (fa Antoine et Françoise MARQUÉS) ° 25.11.1820, à Lattes, dans "la métairie GACHE" ; est présent à la naissance, Jean Baptiste GACHE (propriétaire à Montpellier, qui signe) ; x Pierre DOUMERGUE, le 24.05.1842 à Assas ; Cm 28.04.1842, notaire Amédée GRASSET, de Montpellier : régime dotal, dot constituée par son père : 500 francs dont 100 en dorures "dont ladite fille est parée" et 300 francs en espèces metalliques ; elle demeure à Assas quand elle se marie ; elle ne sait pas signer ; journalière ; + 25.05.1898, "faubourg Figuerolles n° 6", à Montpellier. Voir Lattes et Montpellier

- Françoise (fa Antoine et Françoise MARQUÉS) ° 25.06.1822, à Lattes, dans "la métairie GACHE" ; x Charles BEDOS, le 25.11.1846, à Assas ; son frère Jean est présent à son mariage ; Cm 02.11.1846, notaire GRASSET, de Montpellier ; elle demeure à Assas ; elle s'est constituée en dot, de son chef, "comme lui étant parvenu de la succession de son père", une somme de 500 francs (dont 200 de dorures et bijoux et 300 en espèces d'argent ayant cours) ; confirmé par le bureau de l'enregistrement de Montpellier et par celui de Castries sur renvoi de Montpellier ; sans profession ; elle ne sait pas signer ; + 15.05.1849, à Lansargues (34), dans la maison d'Eugène COLLARD, fermier du "domaine de l'Arboras" où son mari est payre ; un des deux déclarants est Eugène COLLARD. Voir Lattes

- Jean (fs Antoine et Françoise MARQUÉS) ° 02.04.1824, à Lattes, "à la métairie Fromiga, appartenant à M. GACHE" ; x Jeanne Marie BRESSON 23.04.1850, à Assas ; Cm 23.04.1850, notaire Gustave LAJARD, de Castries (34) ; agriculteur ; il signe ; au recensement de 1851, il est avec sa femme et leur fils Jean Antoine, "rue de Lambec, n° 8" et il y a aussi Louise MARQUÉS, la grand-mère ainsi qu'une Anne EUZET âgée de 22 ans ; au recensement de 1856, il y a aussi leur fils Xavier et le prénom de la grand-mère MARQUÉS veuve EUZET est Marguerite ; au recensement de 1861, il y a, en plus, leur fille Philomène, "rue de l'Embecque, n° 66-70" et il y a toujours Marguerite MARQUÉS veuve EUZET, ainsi qu'un berger, Auguste BENAVENT ; au recensement de 1866, il n'y a pas Jean Antoine ; au recensement de 1872, la famille est au complet ; au recensement de 1876, Jean est seul avec ses trois enfants ; au recensement de 1881, Jean est seul avec Jean Antoine et Philomène, "rue de l'Embeque, n° 58" ; au recensement de 1886, Jean est avec son fils Antoine et Louise EUZET (29 ans) ; au recensement de 1891, il y a, à nouveau, sa fille Philomène, "route de Montpellier à Quissac, n° 7" ; en 1878, il assiste (veuf) au mariage de son fils Xavier à Saussines (34) ; par acte du 25.05.1893, notaire Paul GALIBERT, de Baillargues (34), il vend (avec le consentement de Xavier EUZET et de Philomène EUZET, ses enfants) à son autre fils Jean Antoine EUZET, ses biens pour une valeur de 6600 francs (deux maisons et douze pièces de terre, à Assas) ; aux recensements de 1896 et de 1901, il vit au foyer de son fils Jean Antoine ; + 02.07.1905, à Assas, veuf et âgé de 81 ans. Voir Lattes

La signature de Jean EUZET, à son mariage, en 1850


Quatrième génération (génération 17 de "garrigues suite 3b". )

- Jean Antoine (fs Jean et Jeanne Marie BRESSON) ° 14.11.1850, à Assas ; x Augustine Marie Pauline ROUX, en 1893 (publication de la promesse de mariage le 4ème et dernier dimanche de mai et le premier dimanche de juin, à Assas) ; Cm 25.05.1893, notaire Paul GALIBERT, de Baillargues (canton de Castries) ; agriculteur ; cheveux et sourcils : bruns, yeux : châtain, front : rond, nez : moyen, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 68 ; incorporé au 4ème régiment de lanciers le 14.10.1870 ; période de 30 jours au 3ème régiment d'artillerie, du 20.08. au 10.09.1877 ; passé dans l'armée territoriale le 10.08.1879, au 15ème régiment d'artillerie ; période dans ce corps du 13.04. au 25.04.1882 ; passé dans la réserve territoriale le 10.08.1884 ; libéré du service militaire le 10.08.1895 ; signalé au recensement d'Assas de 1901 comme cultivateur propriétaire, avec sa femme, deux enfants : Jean (6 ans) et Alphonse (5 ans), sa soeur Philomène (41 ans) et son père Jean (77 ans) ; pour Marguerite Emilie EUZET (qui se marie avec Guillaume ROUX), voir : Prades-le-Lez.

- Xavier Guillaume (fs Jean et Jeanne Marie BRESSON) ° 07.12.1853, à Assas ; domicilié à Assas quand il se marie puis à Saussines (34) ; classe 1873 ; cheveux et sourcils : châtains, yeux : bleus, front : découvert, nez : moyen, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 69 ; incorporé au 9ème régiment d'artillerie, le 16.01.1875 (et non 1873), matricule n° 210 ; mis en disponibilité le 11.07.1875, n° 69 ; mis en réserve le 01.07.1879 ; périodes militaires au 9ème régiment d'artillerie du 26.04. au 22.05.1880 et du 23.09. au 20.10.1882 ; période militaire au 16ème régiment d'artillerie du 24.03. au 05.04.1884 ; il est placé au groupe territorial du 3ème régiment d'artillerie, n° 145 ; placé dans l'armée territoriale le 01.07.1883 ; il est libéré du service militaire le 01.11.1899 ; x Clémentine Marie DUVERDIER, le 29.01.1878, à Saussines ; Cm le 12.01.1878, notaire CHRESTIEN, de Sommières (30) ; il signe Xavier EUZET ; signalé au recensement de Saussines de 1881, quartier de l'Ouest, avec sa femme et ses deux filles ; signalé aux recensements de Saussines de 1896, 1891 et 1896, quartier du Nord (la division Est-Ouest qui existait encore en 1881 a été remplacée par la division Nord-Sud) ; au recensement de Saussines de 1901, le n° de la maison est le 27 ; signalé au recensement de saussines de 1906 au n° 2, quartier du Nord, avec sa fille Isabelle et son gendre Henri CRÉMIER ; propriétaire (1881, 1906), agriculteur (1886), vigneron propriétaire (1891) ; le 25.05.1893, par acte du notaire Paul GALIBERT, de Baillargues (34), il vend à son frère Jean Antoine sa part sur deux pièces de terre venant de la succession de leur mère, Jeanne Marie BRESSON (300 francs) ; dans la liste des propriétaires de vignobles de 1909 (Annuaire de l'Hérault), il apparaît comme producteur de 700 hectolitres ; + 13.08.1922, à Saussines (Enregistrement, "Successions et absences", bureau de Lunel) ; la descendance est sur Saussines. "Saussines".

- Philomène (fa Jean et Jeanne Marie BRESSON) ° 10.01.1859, à Assas ; célibataire ; sans profession ; le 25.05.1893, par acte du notaire Paul GALIBERT, de Baillargues, elle vend à son frère Jean Antoine sa part sur deux pièces de terre venant de la succession de leur mère, Jeanne Marie BRESSON (300 francs) ; signalée aux recensements d'Assas de 1901, 1906, 1911, 1921 et 1926 au foyer de son frère, Jean Antoine, "chemin de Montpellier, n° 5".

Cinquième génération (génération 18 de "garrigues suite 3b". )

- Jean Emilien Paul (fs Jean Antoine et Augustine Marie Pauline ROUX) ° 23.05.1894, à Assas ; signalé au recensement de 1901, avec ses parents ; classe 1914 ; ajourné par la commission de réforme de Montpellier du 19.06.1914 mais incorporé le 16.09.1914 au fort Saint Jean de Marseille ; description physique quand il est incorporé : cheveux : blonds, yeux : bleus, front : moyen, nez : rectiligne, visage : long, taille : 1 m 69 ; dirigé le 17.09.1914 sur le 3e Groupe d'artillerie de campagne d'Afrique (GACA), à Constantine (Algérie) ; arrivé au corps, soldat de 2e classe, le 19.09.1914 (service comptant du 01.08.1914) ; il part avec la 2e section à destination de Gabès (Tunisie), le 10.08.1915 ; il arrive à Médenine (Tunisie) avec la 2e section, le 18.08.1915 ; il arrive à Dehibat (à la frontière tripolitaine) avec la 2e section, le 31.08.1915 ; dirigé sur l'arrière avec la section, il arrive à Foum Tatahouine (Tunisie), le 03.02.1916 ; parti en colonne avec la 2e section dans la région de Bir Oum Souigh-Dehibat, le 25.05.1916 ; dirigé avec la section sur le secteur de Ben Gardane (Tunisie) où se concentre la colonne n° 2 ; parti de Bir Oum Souigh le 17.01.1917 ; arrivé le 24.01.1917 ; rentré avec la section à Foum Tatahouine, le 07.05.1917, après dislocation de la colonne n° 2 ; dirigé sur le dépôt des batteries de montagne, à Sétif (Algérie), le 31.08.1917 ; arrivé à la Batterie le 03.09.1917 ; dirigé sur la 7e section à Batna (Algérie), le 06.09.1917 ; passé au 2e régiment d'artillerie de montagne (de Nice), le 15.04.1918 ; mis en sursis d'appel, le 07.07.1919, jusqu'à la démobilisation au titre de cultivateur à Assas ; il est à la direction du général commandant la 16e région, le 06.08.1919 ; le même mois, envoyé en congé, illimité à Assas ; dans la disponibilité et la réserve, il passe au 38e régiment d'artillerie coloniale de Toulon, le 01.01.1924, puis au centre de mobilisation colonial d'artillerie n° 55, le 01.03.1929, puis au centre de mobilisation du Train n° 15, le 10.12.1929 ; position sans affectation, le 15.04.1930 ; médaille de la victoire ; médaille commémorative de la grande guerre ; x Marie Jeanne Joséphine GRANIER, le 26.10.1920, à Prades-le-Lez (34) ; + en 1962, à Assas.

Jean EUZET
(Archives de Mme Elise EUZET)


- Alphonse Guillaume Isidore (fs Jean Antoine et Augustine Marie Pauline ROUX) ° 05.04.1896, à Assas (en présence d'Auguste EUZET, propriétaire, 38 ans, cousin d'Alphonse) ; signalé au recensement d'Assas de 1901, avec ses parents ; classe 1916 ; description physique à son recrutement : cheveux : blonds, yeux : bleus, front : moyen, nez : rectiligne, visage : rond, taille : 1 m 66 ; cultivateur ; il réside à Castries quand il est convoqué, le 16.04.1915, au fort Saint Jean de Marseille pour être dirigé sur le 173e régiment d'infanterie (RI) ; arrivé au corps le 19 ; en subsistance au 141e RI, le 27.11.1915 ; passé au 22e RI, le 09.05.1916 (matricule 10702) ; disparu le 20.02.1917, à l'Echelle Saint Aurin (81) ; rayé des contrôles le 21.02.1917 ; signalé prisonnier par avis ministériel du 17.10.1917 ; en captivité à Minden (en Rhénanie-du-Nord-Westphalie), ; rapatrié le 26.12.1918 ; passé au 81e RI, le 28.01.1919 (matricule 19334) ; détaché à Schlustadt (?), service du général commandant le 16e régiment, jusqu'au 26.04.1919 ; envoyé en congé illimité , le 21.09.1919, à Assas ; maintenu au 81e RI, le 01.01.1924 (disponibilité et réserve) ; passé au 16e escadron du Train auto, le 09.09.1924 ; position sans affectation, le 15.04.1930 ; passé au recrutement de Montpellier, le 16.04.1930, par suite de la position dite sans affectation ; rappelé à l'activité, le 23.08.1939 ; affecté au dépôt du Train ; arrivé au corps, le 23.08.1939 ; renvoyé dans ses foyers, le 16.09.1939 ; affecté au dépôt d'infanterie n° 162 (agricole), le 10.05.1940 ; x Jeanne Alix Agnès BARRAU, en 1920 ?, à Saussines ? ; signalé au recensement de 1921 de Saussines, au n° 17, en même temps que son épouse et la famille de ses beaux-parents; signalé au recensement de 1926 de Saussines avec les mêmes, plus Paulette et Jean EUZET, ses enfants, au n° 17, "Quartier du Sud" ; signalée au recensement de 1931 de Saussines avec les mêmes, à l'exception de son beau-père, au n° 51, "Quartier Haut, chemin de Montpellier" ; maire de Saussines en 1942, maintenu à la Libération (voir le témoignage de Mme ALARY dans "Saussines suite 2") ; + en ? Saussines

Alphonse EUZET
(Archives de Mme Elise EUZET)


Sixième génération (génération 19 de "garrigues suite 3b". )

- Paul (fs Jean Emilien Paul et Marie Jeanne Joséphine GRANIER) ° en 1921, à Assas (le reste, confidentiel)

Paul EUZET et les élèves d'Assas, école de Mlle FABRE
(Photo dans "Les cahiers de la Mémoire n° 2" : La vie à Assas dans les années 30 et 40 du 20e siècle)
par M. Jean GELLY, maire honoraire d'Assas, Mme Marie-Anne BOISSIER et M. Bernard BOISSIER


- André (fs Jean Emilien Paul et Marie Jeanne Joséphine GRANIER) ° en 1924, à Assas (le reste, confidentiel)

André EUZET et les élèves d'Assas, en 1934
(Photo dans "Les cahiers de la Mémoire n° 2" : La vie à Assas dans les années 30 et 40 du 20e siècle)
par M. Jean GELLY, maire honoraire d'Assas, Mme Marie-Anne BOISSIER et M. Bernard BOISSIER


Septième génération (génération 20 de "garrigues suite 3b". )

- Martine (confidentiel)
- Brigitte (confidentiel)
- Hervé (confidentiel)
- Yves (confidentiel)
- Marie-Agnès (confidentiel)
- Geneviève (confidentiel)
- Bernadette (confidentiel)

Huitième génération (génération 21 de "garrigues suite 3b". )

- Sylvain (confidentiel)
- Bérangère (confidentiel)
- Nicolas (confidentiel)
- Vincent (confidentiel)
- François (confidentiel)



Arrivée du Triadou au XIXème siècle : une quatrième branche, à Assas.

Jean Joseph EUZET, un des fils de Jean Jacques EUZET et de Rose EUZET, du Triadou s'est installé à Assas. L'union de ses parents est le deuxième exemple de croisement de la lignée du Triadou avec celle de Sueilles-Cazevieille ; Marie Rose était la fille de Jacques EUZET et de Marie SOULAS , de Cazevieille (voir la génération 11 de "garrigues suite 3a".). Jean Jacques était le fils de Claude EUZET et de Marie Rose HEBRARD, du Triadou.

Première génération (génération 17 de "garrigues suite 3b".)

- Jean Joseph (fs Jean Jacques et Rose EUZET) ° 25.03.1819, au Triadou ; au recensement de 1836, il est berger à Assas, âgé de 17 ans, chez Françoise BRUN, veuve SAUVAIRE ; au recensement de 1841, il est domestique, toujours chez Françoise BRUN qui est alors remariée avec Guillaume COULOMB ; à noter qu'en 1836 et en 1841, il est le seul EUZET vivant à Assas ; x Virginie OZIOL, le 17.10.1848, à Assas ; Cm 05.10.1848, notaire ANDUZE (information du bureau de l'enregistrement de Montpellier) ; agriculteur ; il ne sait pas signer ; au recensement de 1851, il habite "16 rue Basse" (au même numéro que le ménage COULOMB), avec sa femme (à qui le recensement donne le prénom de Marguerite) et une fille, Marguerite, 2 ans (qui est certainement Marie, née en 1849) ; au recensement de 1856, il habite le n° 67 (sans précision de nom de rue), avec deux enfants : Marie (10 ans) et Frédéric (3 ans) ; au recensement de 1861, il n'est plus seulement cultivateur mais il est indiqué comme "payre", cependant que sa femme est indiquée comme "mayre", avec trois enfants : Marie (15 ans), Frédéric (8 ans) et Fulcrand (1 an) et ils habitent "grand chemin, n° 21" (au n° 20, il y a toujours la même famille COULON dont le patronyme a perdu son B final) ; au recensement de 1866, il est propriétaire agriculteur et le couple est avec quatre enfants : Marie, Auguste, Fulcrand et Anne ; idem au recensement de 1872 mais leur dernière fille est appelée Anna et il est dit simplement agriculteur ; au recensement de 1876, il est qualifié de fermier, on donne pour la première fois son lieu de naissance (Le Triadou) et il y a trois enfants : Auguste, Fulcrand et Anna-Mélanie ; au recensement de 1881, le ménage habite "chemin de Montpellier à Quissac", avec sa femme et deux enfants : Fulcrand Marius (cultivateur) et Anna Mélanie, plus un domestique : Louis BAUDES, "attaché au chef" (de ménage) ; au recensement de 1886, il est fermier avec sa femme et deux enfants : Auguste et Anna, plus un domestique : André SIMON ; au recensement de 1891, le couple habite "route de Montpellier à Quissac, n° 13", avec leur fils Justin Auguste (cultivateur) et un domestique : Léon CAIZERGUES ; au recensement de 1896, on trouve non seulement Jean Joseph (propriétaire, chef de ménage), Virginie OZIOL et leur fils Fulcrand (propriétaire) mais aussi Thérèse FOURNEL (belle-fille), Auguste (leur autre fils, propriétaire), Emilie DELEUZE (belle-fille), plus Baptiste MEYNIER, cultivateur et domestique ; au recensement de 1901, il est seul avec sa femme ; au recensement de 1906, le couple sans enfants avec eux est indiqué au "chemin de Montpellier, n° 23" ; dans la liste des propriétaires de vignobles de 1909 (Annuaire de l'Hérault), il apparaît comme producteur de 500 hectolitres ;

Deuxième génération (génération 18 de "garrigues suite 3b".)

- Marie (fa Jean Joseph et Virginie OZIOL) ° 29.08.1849, à Assas ; x François Charles ARNAUD, le 23.05.1872, à Assas ; au mariage assistent les parents et les témoins qui sont Bernardin DOMERGUE (instituteur public), Pierre TRESSOL (maréchal-ferrant), Auguste TRESSOL (marechal-ferrant) et Jean ESTEVE (agriculteur), d'Assas ; publications faites à Assas et Saint Clément ; Cm notaire DESPUECH, de Castries, le 15.04.1872 ; domiciliée à Saint-Clément-de-Rivière après son mariage, elle y était encore en 1902.

Les signatures au mariage de Marie EUZET et de Charles ARNAUD
(la signature à droite de celle de Marie est probablement celle de son père, bien qu'il ne savait pas signer quand lui-même s'est marié)

- Frédéric Henri (fs Jean Joseph et Virginie OZIOL) ° 08.12.1854, , à Assas ; + 25.12.1859, à Assas

- Justin Auguste (fs Jean Joseph et Virginie OZIOL) ° 13.07.1857, à Assas ; classe 1877 ; cheveux, sourcils et yeux : châtains, front : découvert, nez : aquilin, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 59 ; catholique ; incorporé au 83ème régiment d'infanterie le 12.11.1878, matricule 13159 ; caporal le 23.05.1879 ; a fait partie du corps expéditionnaire de Tunisie du 11.04. au 03.07.1881 ; sergent le 09.10.1881 ; congé du service militaire le 30.09.1882 ; à la réserve le 01.07.1883 ; dispensé de la période en 1884 (épidémie) ; période au 122ème régiment d'infanterie du 25.08. au 21.09.1886 ; à l'armée territoriale, au 122ème régiment d'infanterie, le 01.07.1887 ; période dans ce corps du 07.04. au 21.04.1888 ; libéré du service militaire, le 01.11.1903 ; cultivateur ; x1 Emilie Marguerite DELEUZE, le 13.06. 1891, à Prades-le-Lez ; il signe ; Cm le 20.03.1891, notaire COULON, de Castries ; signalé au recensement de 1901 comme propriétaire agriculteur, 44 ans, avec sa femme et un domestique mais sans enfants ; dans la liste des propriétaires de vignobles de 1909 (Annuaire de l'Hérault), il apparaît comme producteur de 650 hectolitres ; x2 Joséphine Thérèse ESTEVE, le ? (entre le recensement d'Assas de 1906 et celui de 1911) ; + 11.01.1926, à Assas.

- Fulcrand Marius (fs Jean Joseph et Virginie OZIOL) ° 17.04.1860, à Assas ; cheveux, sourcils et yeux : châtain, front : couvert, nez : fort et aquilin, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, taille : 1 m 69 ; tirage au sort : n° 15 du canton de Castries ; matricule de recrutement : 176 ; dispensé car frère au service militaire ; affecté en réserve au 16ème train des équipages militaires, stationné à Lunel puis au 122ème régiment d'infanterie stationné à Montpellier ; périodes militaires dans ce régiment du 01 au 28.10.1887 et du 07. au 31.10.1889 ; affecté au 122ème régiment d'infanterie territoriale le 01.11.1894 ; période dans ce régiment du 19.10. au 01.11.1896 ; en réserve de l'armée territoriale le 01.11.1900 ; définitivement libéré du service militaire le 01.10.1906 ; x Thérèse MargueriteFOURNEL, le 03.02.1883, à Assas (dans l'acte de mariage, le prénom est inversé : Marguerite Thérèse) ; Cm 02.02.1883, notaire Auguste COULON, à Castries ; agriculteur, cultivateur ; signalé au recensement de 1901 comme propriétaire cultivateur, avec sa femme et leur fils Joseph ; dans la liste des propriétaires de vignobles de 1909 (Annuaire de l'Hérault), il apparaît comme producteur de 600 hectolitres ; + 26.09.1923, à Assas.

- Anna Bélina (fa Jean Joseph et Virginie OZIOL) ° 07.02.1863, à Assas ; x Antonin Gustave DUSFOUR, le 07.09.1888, à Assas ; vivante en 1901 (signalée au recensement de Saint-Jean-de-Cuculles).

- Rose Anastasie (fa Jean Joseph et Virginie OZIOL) ° 17.01.1865, à Assas ; + 10.09.1865, à Assas

- Alphonse Théodore (fs Jean Joseph et Virginie OZIOL) ° 21.12.1867, à Assas ; + 22.08.1869, à Assas

- Anne Céline (fa Jean Joseph et Virginie OZIOL ?) ° 07.02.1869 (selon les TD) : à vérifier.

Troisième génération (génération 19 de "garrigues suite 3b".)

- Joseph Charles (fs Fulcrand Marius et Thérèse Marguerite FOURNEL) ° 21.11.1883, à Assas ; cheveux, sourcils et yeux : châtain foncé, front : rond, nez : long, bouche : grande, menton : à fossettes, visage : ovale, taille : 1 m 67 ; signalé au recensement de 1901, au foyer de ses parents, 17 ans, cultivateur travaillant pour son père ; classe 1903 ; numéro de tirage : 61 ; il sait lire et écrire ; dirigé le 16.11.1904 sur le 17ème régiment de dragons ; matricule 2027 ; cavalier de 2ème classe ; passé cavalier de 1ère classe le 09.11.1906 ; passé à la réserve le 01.11.1907 ; dans l'armée territoriale, passé au 116ème régiment d'artillerie lourde, le 01.03.1908 ; période d'exercices au 19ème régiment de dragons du 03.01. au 25.01.1910 ; désaffecté du 19ème régiment de dragons le 12.04.1911 et affecté au 56ème régiment d'artillerie stationné à Montpellier, section des munitions ; période d'exercices au 56ème régiment d'artillerie du 14.02. au 01.03.1912 ; rappelé à l'activité en 1914 ; arrivé au corps le 3 août ; passé au 116ème régiment d'artillerie lourde le 04.12.1915 ; il habite toujours Assas en 1925 ; définitivement libéré du service militaire, le 15.10.1932 ; x Germaine SOULAS, le ?, à ? ; + 25.07.1950, à Assas.

- Un enfant sans vie (fs Fulcrand Marius et Thérèse Marguerite FOURNEL) ° et + 30.03.1889, à Assas

Quatrième génération (génération 20 de "garrigues suite 3b".)

- Gabrielle (fa Joseph Charles et Germaine SOULAS) ° en 1911 ; + 09.08.1911, "à l'âge de six mois", à Assas (dans le recensement d'Assas de 1911, c'est bien Gabrielle qui est notée mais sur la tombe de la famille EUZET-SOULAS, à Assas, c'est Gabriel qui semble indiqué - à vérifier avec l'état civil).

- Reine Marie Thérèse Joséphine (fa Joseph Charles et Germaine SOULAS) ° 29.10.1912, à Assas ; + 06.10.1984, à Combaillaux ; voir "La suite 2" pour la "salle Reine EUZET", acquise par la municipalité, en 1986.

- Julienne (fa Joseph Charles et Germaine SOULAS) ° en 1914 ; + 05.05.1915, "à l'âge de six mois", à Assas.

- Thérèse (fa Joseph Charles et Germaine SOULAS) ° en 1919 ; + 18.09.1920, "à l'âge d'un an", à Assas.



La situation d'après le recensement de 1901 :



Le recensement de 1901, à Assas fait ressortir l'existence, au seuil du XXème siècle, des troisième et quatrième branches. Contrairement à d'autres villages, le patronyme s'est donc maintenu dans cette commune. La troisième branche est représentée par un ménage (comprenant lui-même trois générations), cependant que la quatrième branche est représentée par trois ménages.

3/ Questions



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Les lignées issues de l'Hérault

Assas (suite 1).

Assas (suite 2).